Misa Feelings (31/07/07 21h37) The end...

Ayait Mick s'est réveillé!!!!!!!
VIVEMENT LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

oh my god...

j'avais quelques suites de retards... des jumeaux et le réveil de Mickaël!!!!

et puis les prénoms des petits!! trop mignons

Allez, je pense que vous avez assez patienté !

SUITE :

Michael restait impassible, concentré sur le regard de Sara qui trahissait une émotion contenue. Son visage montrait une douleur qu’il tentait vainement de masquer.

M : Sara…

Il avait beaucoup de mal à articuler et à s’exprimer tant la douleur emplissait ses membres. Elle n’avait pas pu lui administrer grand-chose comme antidouleur et il devait prendre son mal en patiente, supporter et attendre que cela passe.

S : ne parle pas Michael…je sais.

Elle termina de le soigner, banda son épaule pour l’immobiliser au maximum et soulager ses souffrances. Il lui obéit et ne tenta pas de parler. Son épaule le lançait horriblement et Sara s’absenta un moment pour réclamer de quoi le soulager. Tant que son corps avait été inconscient ce al ne servait à rien mais maintenant, elle ne supportait pas de le voir souffrir. Jane appela le médecin qui arriva une demi-heure plus tard, laissant à Sara de quoi soulager Michael pour la semaine. Elle le remercia et s’empressa d’aller lui faire une première injection.
Lorsqu’elle pénétra à nouveau dans la chambre, il dormait à nouveau, le visage crispé et tendu. Elle lui injecta le produit censé le soulager, ce même produit qui lui avait tant coûté il y a quelques mois et qui avait failli lui ôter la vie, allait peut être sauver Michael…
Elle s’approcha de lui et déposa un léger baiser sur ses lèvres puis sur son front et lui caressa la joue.

« Remets toi bien mon amour, je vais veiller sur toi »

Sarah sortit et le laissa dormir, elle reviendrait plus tard. Lorsqu’elle passa l’entrée, Linc et Lj était devant la porte, impatients de connaître la vérité.

L : comment va-t-il ?

S : mieux, il s’est réveillé mais il souffre beaucoup de son épaule et doit être groguis par l’opération. Le médecin m’a donné de quoi lui faire des injections de morphine pour qu’il soit soulagé le temps de la cicatrisation.

L : il t’a parlé ?

S : très peu, il a juste prononcé mon prénom, chaque effort est mauvais pour son rétablissement, je lui ai demandé de ne pas parler et lorsque je suis revenue, il s’était endormi. La morphine doit déjà faire effet, il se sentira mieux au prochain réveil…

L : tant mieux, je commençais à me faire vraiment du souci de ne pas le voir reprendre connaissance.

S : çà va aller de mieux en mieux normalement...il faut juste surveiller la cicatrisation et attendre , le soutenir, être patients, maintenant c’est la seule chose à faire...

Lj : Sara a raison papa...

L : je sais...je lui dois tellement...
Sara pris congé d’Lj et de Lincoln et rejoint Helena qui portait Aldo qui venait de se réveiller dans ses bras.

S : donnes le moi, je vais lui préparer un biberon

E : tu devrais aller chercher Véronica, elle est réveillée aussi et je n’ai trouvé Jane nulle part pour m’aider.

S : merci, je monte.

Sara grimpa les marches rapidement, entra dans la chambre et se pencha sur le berceau de Véronica, éveillée et silencieuse.

S : bonjour ma puce ! Tu es réveillée ! Je vais préparer ton biberon, ton frère est réveillé lui aussi et nous irons voir papa après...

Sara porta Véronica dans ses bras et se dirigea vers la cuisine ou Elena donnait déjà le biberon à Aldo, plus goulu que jamais. L’un comme l’autre était calmes et crient peu, comme s’ils avaient spontanément voulu éviter à leur maman un stress supplémentaire.
Deux pièces plus loin, au chevet de Michael, Lincoln, assis dans une chaise, accoudé sur le lit, tapotait ses doigts sur les draps, impatient de voir son frère réveillé et lui parler.
Lj entra dans la pièce précipitamment et s’adressa à son père.

Lj : Jane veut aller en ville pour faire quelques courses, tu veux l’accompagner ?

L : non merci Lj, je préfère veiller sur Mic...

Lj : il ne va pas s’envoler papa ! Tu devrais en profiter pour sortir un peu et te changer les idées !

L : désolé Lj mais je n’ai vraiment pas envie...

Lj : comme tu voudras...

Lj referma la porte derrière lui et rejoint Sara et Elena au salon, avec à leurs pieds dans un transat les jumeaux. Elle s sirotaient un thé tout en parlant des petits bouts, de leur incroyable sagesse et Elena tentait tant bien que mal de distraire Sara, de la concentrer sur ses enfants, importants à ses yeux, malgré qu’elle n’arrivait à ôter l’image de Michael de ses pensées. Lj les interrompis.

Lj : Sara, Elena, Jane va en ville faire quelques courses, çà vous tente ?

S : non merci, je veux être là au cas ou Michael se réveille ou ai besoin de quelque chose, je suis médecin et je ne peux me résoudre à le laisser.

E : je pourrais me joindre à vous si tu te sens capable de t’occuper des jumeaux toute seule ?

S : je t’en prie vas-y Elena, tu en as bien besoin toi aussi ! Ils sont adorables et dans moins d’une demie heure ils seront endormis !

E ! Parfait ! Ton père nous accompagne ?

Lj : non il m’a fait le même genre de réponse que Sara !

E : bien, alors je vais peut-être arriver à la convaincre...

Elle se dirigea vers la chambre de Michael et le trouva dans la même position qu’il avait cinq minutes plus tôt en présence d’Lj. Elle était entrée très discrètement et Linc ne l’avait pas entendue passer la porte. Il se triturait les tempes en attendant un signe, un geste de Mic qui aurait pu le soulager, mais rien ne venait.

E : Lincoln ?

Il sursauta et son visage s’adoucit peu à peu lorsqu’il aperçut le visage doux d’Elena.

E : je suis désolée, je t’ai fait peur ?

L : non, çà va. Je ne suis pas d’un naturel angoissé mais je ne t’avais pas entendue entrer.

E : il parait que tu refuses d’aller faire un tour en ville ? Je comptais m’y rendre mais j’aimerais beaucoup que tu m’accompagnes et puis Sara voudrait que tu achètes quelques vêtements neufs à Michael, des vêtements chauds et amples pour sa convalescence.

L : tu ne peux pas y aller seule ?

E : si, je pourrais tout à fait y aller seule avec Lj et Jane, mais j’aimerais que tu m’accompagnes...

Elle avait accompagné sa phrase d’un sourire explicite sur ses sentiments pour Linc. Elle n’avait pas oublié leur rapprochement passé dans la grande maison il y a quelques mois et se sentait toujours quelque peu différente en présence de Lincoln.

L : je vois que je n’ai pas vraiment le choix ...et je ne voudrais pas risquer de te contrarier...

Il se leva et adressa un dernier regard à son frère avant de se retourner vers Elena qui l’attendait sur le pas de la porte. Il lui rendit son sourire, lui aussi ravi de sentir être l’intérêt de quelqu'un d’autre, comme si quelque chose d’éteint depuis de longs mois se rallumait en lui...

Au moment ou ils quittaient la pièce, Sarah arrivait les bras chargés de compresses, une paire de ciseau entre les dents.

S : finalement tu as réussi à le décider ?

L : on ne peut lui résister de toute façon...

S : alors bonne promenade, je vais veiller sur lui Linc...

L : je n’en doute pas une seconde...

Ils se sourirent mutuellement et laissèrent la place de gardien des songes de Michael à Sara. Elle s’installa sur la même chaise que Linc et se releva presque aussitôt, il ne fallait pas qu’elle se laisse aller à la mélancolie. Michael était là, c’était le principal ne cessait-elle de se répéter.
Elle serra sa main très fort et commença les examens de routine, température, tension...
Michael semblait apaisé, la morphine avait soulagé son corps et décrispé ses traits. Ses longs doigts étalés sur les draps blancs restaient invariablement inertes et froids. Elle tenta de les réchauffer en les portant à son cœurs et en les embrassant. Les paupières de Michael clignèrent un instant avant de retrouver leur immobilité. Un large sourire s’empara de ses lèvres et Sara se pencha pour déposer un baiser sur son front.
Elle lui caressa quelques temps le visage, laissant ses mains errer le long de ses sourcils puis au abords de ses cheveux, à la naissance de ses oreilles et enfin sur le contour de ses lèvres si bien dessinées et qui lui manquait tant.
Elle se redressa, surprise du trouble que Michael arrivait encore à provoquer en elle après ses longs mois d’absence et de solitude. Il était étendu, endormi, blessé, meurtri et faible et pourtant Sara aurait voulu le serrer très fort et l’embrasser fiévreusement.
Elle s’éloigna pourtant sagement, essayant de reprendre ses esprits. Elle s’appliqua à ranger le nécessaire médical qu’elle avait rapporté de l’infirmerie pour le prochain bandage de Michael. Chaque geste était répété et accomplis avec une extrême dextérité.
Elle fut sortit de sa concentration par une petite voix rauque et faible derrière elle.

M : Sara...

Elle se retourna toute excitée et s’approcha du lit en un quart de seconde.

S : Michael ! Comment te sens-tu ? Ne fais pas trop d’effort pour parler si tu ne t’en sent pas capable.

M : je me sens mieux Sara et c’est grâce à toi. Je suis si heureux de te revoir enfin...

Ses derniers mots prononcés se perdaient dans le souffle d’un dernier effort d’articulation mais son regard en disait bien plus encore sur la profondeur de ses sentiments. Malgré la douleur qui devait le lancer même avec la morphine, malgré la fatigue, une petite flamme s’était allumée dans ses yeux lorsqu’il parlait à Sara, lorsqu’il la regardait.

S : Michael, j’ai tant attendu ce moment ! Tu vas aller mieux maintenant et je pense que dans quelques jours tu pourras te redresser et peut-être marcher.

M : merci Sara...comment vas-tu toi ?

S : Très bien...mieux depuis...quelques jours...il faut que tu saches qu’ils vont...

M : je sais...un garçon et une petite fille c’est çà ?

S : comment ?

M : j’ai du l’entendre dans mon inconscient quand tu m’en parlais...

S : ils sont adorables Michael, et ils ont le même regard que toi. Je les ai prénommés Aldo et Véronica. J’ai pensé que tu approuverais.
M : tu as parfaitement bien pensé, çà me touche beaucoup, c’est un merveilleux cadeau.

Il approcha sa main droite de la joue de Sara et la caressa doucement. Ses mains s’étaient réchauffées et procurait une sensation divine à Sara qui ne put contenir une larme de bonheur et de soulagement qu’il s’empressa de chasser. Elle déposa alors sa tête contre son ventre quelques instant et se redressa ensuite face à lui pour scruter son regard dans lequel elle lisait tant d’amour et de désir. Elle se laissa aller à plaquer ses lèvres délicates contre les siennes. Ils laissèrent chacun leur échapper un soupir de soulagement et de contentement. Tant de temps s’était écoulé depuis leur dernier baiser d’adieu dans un aéroport. Michael essayait de retenir les lèvres de Sara le plus longtemps possible mais celle-ci se dégagea quelques instants plus tard pour éviter de trop se reposer sur lui et de la fatiguer.

M : c’est comme dans mes souvenirs...

S : flatteur !

M : je meurs de faim !

S : c’est vrai ? Ne bouges pas ! Je vais aller chercher quelque chose à manger...

M : non, Sara...je voudrais voir les enfants...s’il te plaît ?

S : bien sur, excuses-moi, je me doute qu’il te tarde de voir leur frimousse.

M : tu ne peux pas savoir !

Sara lui souria et se dirigea vers l’escalier qui menait à la chambre ou les jumeaux dormaient paisiblement...



Alors, contentes ?

mais tu es d'humeur romantique aujourd'hui

quel doux réveil

Ils osnt vraiment adorables!!!
Ah Mick va enfin voir ses enfants!!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEE

super contente même
vite la suite

c'est troooooop bien !!! et ils sont trop mignon !!!!!

vivement la suite !!!!!!!!!!!!!

JVEUX VOIR LA PETITE FAMILLE AU COMPLET c'est trop mignon

C'est vraiment super!!!!! Michael sui se réveille et demande à voir ses enfants, qu'est ce que c'est adorable:in love:

Mets vite la suite!!!

Allez, une petite suite pour les fans de Misa !

Suite :

La chambre de Michael avait retrouvé son calme suite au départ de Sara. Il se sentait vivifié à l’idée de voir enfin ses enfants et de pouvoir les serrer dans ses bras.
Une seule chose le peinait, ne pas avoir profité de Sara avant leur naissance, ne pas avoir été là pour leur naissance. L’excitation se mêlait à l’appréhension de leur première rencontre. Il était immensément reconnaissant à Sara et aussi stupéfait du courage et de la persévérance dont elle avait du faire preuve pour faire face à toutes les épreuves traversées. Pour toutes ses raisons il ne l’en aimait que plus.
Son épaule continuait de le faire souffrir mais la morphine faisait effet et lui permettait de supporter la douleur. Même s’il savait qu’il lui faudrait être patient et ne pas précipiter les choses, il avait hâte de pouvoir se lever et reprendre possession de ses moyens, de sa vie.

Deux minutes plus tard, Sara débarquait avec les deux couffins à bout de bras. Épuisée, essoufflée, elle les posa au pied du lit de Michael, repris sa respiration avant de prendre Aldo dans ses bras et de le présenter à Michael. Il dormait profondément et elle le déposa au creux des bras de Michael, du coté ou son épaule ne le ferait pas souffrir. Il était resté sans voix, incapable de réagir à toutes les émotions qui se bousculaient en lui, joie, bien-être, plénitude, fierté…
Sara constatait son trouble et coupa court à son malaise.

S : voilà Aldo, il mesure 51 cm et pèse 3,050 kg. D’après ton frère, il aurait le haut de ton visage et le bas du mien. Tu remarques comme il a beaucoup de cheveux ?

M : il est magnifique Sara ! Je ne sais pas quoi dire, je suis tellement heureux et en même temps je ne peux pas m’en occuper et t’aider.

S : ne t’inquiètes pas Michael, cela viendra, le principal est que tu sois là, que tu sois avec nous, le reste suivra.

Elle se pencha pour prendre Véronica dans ses bras. Elle dormait et s’agita un peu au moment où Sara la présenta à Michael. Elle bougea ses petits points fermés et ouvrit un œil puis l’autre, se réveillant peu à peu et laissant apparaître deux iris bleues et scintillantes. Michael resta sans voix, elle était si magnifique à ses yeux ! Elle ne possédait aucun cheveux et avait le même sourire que Sara, avait ses traits physiques en dehors de la couleur des yeux.

M : elle est magnifique Sara, elle te ressemble tellement !

S : elle mesure 49 cm pour 2,7 kg et il y a de fortes chances qu’elle soit rousse comme sa maman étant donné qu’elle n’a pas de cheveux comme moi à la naissance.

M : alors elle fera des ravages auprès de la gent masculine, comme sa maman !

Sara lui sourit et rougit légèrement, sa blessure et les longs mois de difficultés et de fuites ne lui avait pas fait perdre son sens de l’humour.

S : tu veux la prendre dans tes bras ? Elle est éveillée et je vais recoucher Aldo dans son couffin…

M : avec plaisir !
Sara s’exécuta et déposa délicatement dans les bras de Michael la petite Véronica qui ouvrait de grands yeux et cherchait autour d’elle. Il lui déposa un baiser sur le front et lui sourit.

M : je suis tellement heureux de tout çà, après tout ce qui s’est passé…être enfin réunis, ensemble avec eux, je n’y croyais plus je te l’avoue ! Si je reviens deux ans en arrière, j’étais déjà en train de préparer le plan d’évasion de Lincoln mais j’étais loin d’imaginer jusqu’où cela me mènerais…

Il approcha sa main de celle de Sara pour s’en emparer et la serrer fort.

M : je n’aurais pas cru te rencontrer, t’entraîner dans tout çà, t’aimer et te faire deux beaux enfants dans la foulée…

S : moi non plus Michael…mais malgré toutes les souffrances, je ne regrette rien…et je referais exactement la même chose s’il m’en était donné la possibilité.

M : tu es sérieuse ?

S : j’ai l’air de plaisanter ? J’ai assez lutté contre mes sentiments pour me préserver car je pensais me relancer dans un cercle vicieux qui me ramènerait à la drogue. Je ne te connaissais pas suffisamment, je pensais faire une erreur, que tu profiterais de moi et lorsque tu t’es évadé j’ai vraiment perdu les pédales. Et tu es revenu, je suis repartie, j’ai lutté encore, mais mes sentiments ont été plus forts. Lorsque je t’ai rejoins dans le train pour Chicago, que tu m’as parlé, avoué tes sentiments et protégée, je ne voulais plus lutter, je voulais t’aimer tout simplement. C’est ce que j’ai fait, je me suis laissée aller à écouter mes sentiments et je ne regrette pas Michael. J’ai traversé des moments difficiles tout comme toi mais je n’imagine pas ce qu’aurait été ma vie sans toi. Bien pire que de supporter toutes ces épreuves c’est certain.

M : je suis heureux de te l’entendre dire encore aujourd’hui. Je pensais que tu ne me pardonnerais jamais de t’avoir laissée toute seule dans ton état.

S : tu ne m’as pas laissée seule Michael, tu m’as confiée à des personnes de confiance pour me protéger…

Michael la coupa et tira la main de Sara dans sa direction pour la rapprocher de lui.

M : je t’aime Sara.

Sara s’approcha de lui émue et déposa un long baiser sur ses lèvres. Ils savourèrent chacun cet échange pendant un long moment avant que Véronica ne gigote et se manifeste pour les séparer.

S : je crois qu’elle commence à avoir faim !

M : je m’en occupe, je te laisse aller lui préparer de quoi manger...

S : ok ; je reviens tout de suite avec les biberons car je me doute que son frère va réclamer lui aussi dans peu de temps...

Michael lui sourit et Sara s’éloigna, vérifiant au passage le sommeil d’Aldo toujours aussi profondément endormi. Elle revint quelques minutes plus tard les bras chargés du nécessaire.

S : voilà, tout est prêt, il ne reste plus qu’à dévorer tout çà ! Je m’occupe d’elle et de toi après !

M : tu vas me donner la tétée ?

S : c’est çà...

Sarah s’empara de Véronica et s’installa dans le petit fauteuil face au lit de Michael pour lui donner le biberon. Il fut engloutit en quelques minutes à peine, tellement elle semblait affamée. Elle la changea ensuite et la recoucha, elle était déjà dans les vap’, repue de son festin de lait infantile.

S : Aldo dort toujours, alors c’est toi qui va manger d’abord !

M : hum...et qu’y a-t-il au menu ?

S : un reste de poulet frit et de la salade ? Çà te convient ?

M : je ferais avec...

S : exigeant avec çà !

Ils rirent tous les deux de bon cœur et Sara s’installa près de lui pour l’aider à manger. Son épaule gauche immobilisée, il devait faire le moins d’efforts possibles et n’avait donc qu’une seule main pour se restaurer. Sarah lui décortiqua le poulet et le porta morceaux après morceaux jusqu'à sa bouche. Il se délecta de ce festin après ces longs jours d’inconscience et de jeun.

M : tu auras vraiment passé le plus clair de ton temps avec moi à me soigner et réparer mes erreurs...

S : je suis docteur çà ne me dérange pas !

Il attrapa son verre avec sa main gauche et avala le thé glacé qu’il contenait en quelques gorgées. Il le reposa et fixa un long moment Sara, silencieuse elle aussi et qui commençait sérieusement à se sentir gênés du regard insistant de Michael.

S : je vais ramener les jumeaux dans la chambre, Aldo ne semble pas décidé à se réveiller !

M : tu me quittes déjà ?

S : tu dois te reposer Michael, tu es encore faible, plus tu te reposeras, plus vite tu seras sur pieds et en forme !

M : j’aurais pensé avoir droit à un dessert tout de même !

S : je peut te ramener quelques choses si tu veux ?
M : oui...je pensais à Melle Tancredi...

S : Michael ! Tu n’a pas perdu ta verve dis-moi !

M : J’ai tellement envie de te savoir près de moi...de sentir ton corps...

S : Michael !!!!!! Il y a deux jours tu étais mourant !

M : je suis ressuscité maintenant et je voudrais que Melle Tancredi ou plutôt devrais-je dire Mme Scofield me prouve que je suis bien encore en vie !

S : Mme Scofield ???????

M : je t’aime Sara et je voudrais que tu deviennes ma femme...

S : sauf qu’aux dernières nouvelles tu es déjà marié !

Michael baissa les yeux au sol, sachant tout à fait qu’il avait touché un point sensible, le premier obstacle de leur relation, le premier froid, quand Sara avait appris son mariage arrangé avec Nika. Elle savait aujourd’hui que tout ceci faisait parti du plan mais ne pouvais nier la première sensation de trahison qu’elle avait ressent à ce moment là.

M : Sara...je ne voulais pas...

S : je sais Michael...c’est moi qui suis idiote de remuer ces vieux souvenirs inutiles...

M : pas si inutiles que çà...ils m’ont permis de me rendre compte quelle importance j’avais réellement à tes yeux !

Sara s’était approché, se remémorant les souvenirs de cette époque dans la prison. L’infirmerie était leur seul havre de paix, le seul endroit ou à travers les longues heures de la journée, pour quelques minutes, seuls, face à face ils se retrouvaient et rendaient chaque journée supportable dans l’attente de la suivante. Les piqûres de Michael laissaient vite place à des échanges verbaux parfois passionnés, parfois plus tourmentés. Il bénissait ces instants tandis que Sara luttait pour effacer ces sentiments grandissant pour la gueule d’ange de la prison. Michael qui au début tentait par intérêt de percer le mystère Tancredi s’était laissé prendre au jeu de la séduction, séduit lui-même à ses dépends. La première étape qui lui permit de s’en rendre compte, au moment de l’émeute l’avait un peu freiné et lui avait fait peur. Il pouvait risquer gros en s’attachant et s’y refusait, d’autant plus quand Sara avait commencé à faire des recherches sur lui et son passé. Effrayé, il l’avait repoussé pour mieux se rendre compte de son attachement puis avait apprécié son aide pour son frère, sa bonté pour finalement craquer complètement et être incapable de la trahir lui-même en lui volant les clefs. Cherchant à s’en sortir coûte que coûte, il avait cédé à un instant de trouble en l’embrassant. En apprenant sa trahison et son manège Sara avait fulminé pour finalement se laisser convaincre par ses sentiments de laisser cette foutue porte ouverte...
Se sentant salie et blessée une fois de plus, elle avait tenté de mettre fin à ses jours et c’est l’image de Michael qui l’avait propulsée dans le monde des vivants une fois de plus...un signe...

Les mains de Sara se promenaient le long du visage de Michael, un sourire attendri et apaisé aux lèvres. Il dirigea sa main vers les joues de Sara qu’il caressa affectueusement. Elle attrapa sa main et embrassa le bout de ses doigts comme elle l’avait fait quelques mois auparavant dans l’infirmerie à l’occasion du premier baiser qu’il lui avait volé et auquel elle avait subrepticement répondue.

S : je t’aime Michael et je serais ravie d’être ta femme, autant que je le suis d’être la mère de tes enfants...



Alors ?

comment j'ador egrave cet suite !!!!!!! trooooooooooop génial !!!
déja le contact avec michel et ses enfants troooop touchants !!!
et après michael demandait a sara si elle allait lui donner la tété
michael vient juste de se réveiller et a déja envie de sara ce coquin !!!!!!
et après quand il lui a demander d'etre mme Scofield !!!!!!!!!!!!!!!!

la suite stp !!!!!!!!!!!!!!!!!!

Il est trop mimi Michale avec ses enfants, c'est un grand dormeur cet Aldo

J'adore quand Michael appelle sara Mme Scofield loool

C'est vrai que ca sonne plutôt Bien, Mme Sara Scofield en plus les deux commencent avec un S

C'est un super papa Mick il est a croquer!!!!
Vivement qu'ils se marient!!!!!
Excellente ta suite a quand la prochaine????

J'ai adoré cette suite
alors un mariage en vue?
vite ma suite

Holala quel belle photo de famille ils vont enfin être heureux et se marier

c'est trop mignon..; en plus pleins de petit rappel de la saison1 avec l'infirmerie

qu'elle belle famille

Allez, un peu de plénitude, çà fait de mal à personne !

Suite :

24 Décembre – Panama –

Sara était en pleine préparation des biberons, le visage encore plein de sommeil, elle tentait de se concentrer et ne cessait de sursauter en raison du vent fort qui faisait claquer les volets à l’extérieur. Il n’était que 5 heures du matin et la maison dormait encore. Une des employées du domaine, Marcia, ne tarderait pourtant pas à se lever car cette journée était spéciale. Veille de Noël, elle les avait tous prévenus il y a une semaine qu’elle comptait mettre les petits plats dans les grands et organiser un réveillon de Noël digne de ce nom.
Ils avaient tous trouvés l’idée charmante, rigolant à son prétexte de le faire pour les enfants car ils étaient beaucoup trop jeunes pour apprécier un tel évènement.

Aldo hurlait de faim et Sara tentait vainement de le calmer le temps que son biberon soit prêt.

S : du calme mon chéri, çà va venir, c’est bientôt prêt…

Elle tentait de le calmer en le berçant quand une voix derrière elle la fit sursauter.

M : alors, on fait des misères à maman ?

Sara se retourna, apeurée puis étonnée.

S : Michael !!! Mais qu’est ce que tu fais debout ? Tu es encore trop faible !

M : la preuve que non regarde ! Je tiens debout ! Çà fait des jours que tu me demandes de rester au lit et que je t’écoute, je me sens mieux maintenant et aujourd’hui est un jour important…

S : tu es sur ? Promets-moi de faire attention…

M : juré craché ?!

Sara lui sourit et secoua légèrement la tête en signe de négation. Elle était à la fois amusée et désespérée par son comportement.

M : alors…c’est mon fils qui crie famine ?

S : je ne te le fais pas dire…il hurle depuis tout à l’heure…

M : si tu permettais que je dorme avec toi dans la chambre du haut je pourrais mieux t’aider !

S : nous en avons déjà parlé Michael…je préfère que tu restes à te reposer ici, c’est aussi plus pratique pour tes soins jusqu'à ce que le médecin décide du contraire…

M : alors ce n’est plus toi mon médecin ? Dommage…

Il afficha sa min dépitée et légèrement boudeuse.

S : Michael…ne fait pas l’enfant…tu es beaucoup plus à l’aise dans la chambre médicalisée qu’avec moi et les jumeaux en haut qui se réveillent toutes les trois heures !

M : alors si je fais l’enfant, tu t’occuperas de moi comme tu t’occupes d’eux ?

S : je te promets d’en parler au médecin car c’est vrai que tu as l’air beaucoup mieux…

M : c’est grâce à ma petite femme qui s’est merveilleusement occupé de moi.

Aldo hurlait de plus belle et elle se précipita pour récupérer son biberon faisant mine à Michael qu’elle l’aurait bien embrassé mais qu’il fallait qu’il soit patient.

Marcia entra derrière lui dans la pièce faisant les gros yeux.

M : M’sieur devrait pas être au lit ?

Michael la regarda et se mit à rire…

M : vous êtes pire qu’un chien de garde ma parole !

S : Marcia a raison Michael, tu devrais aller te recoucher…la journée risque d’être longue…

Il se résigna finalement à les écouter et après un rapide tour pour embrasser son fils et Sara, il regagna sa chambre.
Le médecin arriva bien plus tard vers 10 heures et ausculta Michael dans le détail.
Sara le rejoignit quelques minutes plus tard pour refaire son bandage et les soins.

S : bonjour Dr

Dr : bonjour Sara, comment allez-vous ?

S : Bien merci…et notre malade ?

Dr : je dirais qu’il s’en sort très bien et qu’en dehors de la cicatrisation qui doit se poursuivre, je ne vois plus aucune objection à ce qu’il se lève dans des proportions raisonnables bien entendu. Je le reverrais dans une dizaine de jours s’il n’y a aucun problème. Il peut petit à petit reprendre une activité.

M : tu entends çà Sara ? Enfin, enfin je vais pouvoir déambuler…

S : raisonnablement M Scofield !

M : oui chef !

Le médecin prit congé d’eux, visiblement amusé de leur chamailleries, leur souhaitant d’agréables fêtes de fin d’année et Mic et Sara lui rendirent la pareille.

S : je peux terminer ton bandage ?

M : je vous en prie Dr…

Sara s’approcha de lui et s’appliqua à nettoyer la plaie de son épaule.

S : tu n’as pas mal ?

M : je sens un peu…mais c’est supportable…et puis te regarder t’occuper de moi, sentir tes mains sur mon corps, çà aide…

Sara se rapprocha et se pencha sur les lèvres de Michael tendrement, doucement.
Il répondit à son baiser et sentait son corps s’enflammer au contact des doigts de Sara sur son cou. Il utilisait son seul bras valide pour enserrer sa taille et la rapprocher plus près de lui encore jusqu'à le faire basculer sur le lit. Leur baiser devenait langoureux, leurs langues se mêlaient maintenant et les doigts de Michael cherchaient la peau de Sara sou son tee-shirt. Elle frémissait d’émotion à ce contact, répondant au bonheur de sentir à nouveau son corps vibrant de désir. Ils sentaient la fièvre monter en eux et toute raison les abandonner, leurs deux corps avaient faim l’un de l’autre, se réclamaient, affamés de tant de mois de séparation, de tant de privations…jusqu'à ce que Lincoln et Lj entrent précipitamment dans la pièce et les interrompent…

L : oh !!!!Désolé, on ne voulait pas…

Sara se redressa, rouge comme une tomate et essoufflée…

L : je vois que tu ne t’ennuis pas fréro ? T’as retrouvé tes moyens à ce que je vois…

M : c’est bon Linc…c’est assez gênant comme çà, je vois que toi par contre tu n’as pas gagné l’habitude de frapper aux portes…

Lj : t’inquiètes pas Sara…il est toujours comme çà…

S : ce n’est rien…je m’en remettrais…mais je vais vous laisser, je vais voir les p’tits bouts.

Sara s’éloigna en faisant un clin d’œil complice à michael. Ils attendirent qu’elle soit tout à fait partie pour parler.

Lj : oncle Mic, on a trouvé ce que tu voulais…

Lj lui tendit un paquet ficelé qu’il s’empressa de déballer pour laisser apparaître une magnifique bague sertie d’une pierre étincelante aux magnifiques reflets bleutés.

M : merci beaucoup…c’est exactement ce qu’il me fallait ! Vous croyez que cela lui plaira ?

L : ma parole que oui ! Surtout qu’elle ne doit pas s’y attendre…

M : je suis surexcité à l’idée de sa réaction et j’aimerais déjà y être…

L : oui et bien la journée risque d’être longue et Elena veut qu’on décore le sapin...donc on va te laisser...

M : ok, je vais me reposer un peu car je veux être en forme ce soir !

L : ok a plus...

Linc e Lj le laissèrent se reposer et Michael dormit cinq heures d’affiler. Il ne vit pas Sara du reste de la journée surprise oblige et Linc l’aida à se préparer et se laver en faisant attention à son bandage. Vers 20h00, Marcia frappa sa cuillère en bois sur ses grosses casseroles pour prévenir du début des festivités.
Michael était déjà dans la grande salle à manger divinement décorée et scrutait alentours à la recherche de Sara lorsqu’il l’aperçut en haut des escaliers, les cheveux relevés, son corps emprisonné dans une magnifique robe noire toute simple qui mettait pourtant incroyablement en valeur ses formes embellies par la grossesse.

Lj se pencha vers son père époustouflé

Lj : dis donc il en a de la chance oncle Mic !



Vous aimez toujours ?

Oui, bien sûr je veux voir comment il va faire pour lui faire sa demande

Ca va être tellement beau, je souris toute seule devant mon écran quand j'y pense

C'est vraiment dommage que dans la série, Michael ne demande pas sara en Mariage, c'est vrai que ce serait vraiment romantique, vers la fin de la saison 3 par exemple.

Mais on peut toujours rêver.

Mets la suiiiite!!!!!

Salut Angelkeikoo !

C'est vraiment dommage que dans la série, Michael ne demande pas sara en Mariage, c'est vrai que ce serait vraiment romantique, vers la fin de la saison 3 par exemple.

Mais on peut toujours rêver.

Je suis bien d'accord avec toi, même si ce genre de chose, dans la série, dénoterai certainement de l'intérêt premier de cette fiction !
Mais pour répondre à nos appétits affamés de romantisme "torride", les fics sont là, en force, pour nous soulager !



Merci de ta fidélité, gros smacks !

génial cette suite !!!!!!!! j'adore !!!! elle est trop belle !!!!
et bé le petit michael est chaud comme un lapin

la suite stp !!!!!!!!!

angel_keikoo a écrit:Oui, bien sûr je veux voir comment il va faire pour lui faire sa demande

Ca va être tellement beau, je souris toute seule devant mon écran quand j'y pense

C'est vraiment dommage que dans la série, Michael ne demande pas sara en Mariage, c'est vrai que ce serait vraiment romantique, vers la fin de la saison 3 par exemple.

Mais on peut toujours rêver.

Mets la suiiiite!!!!!

Je suis entièrement de ton avis!!!!!!
Ils sont tellement beau ensemble,je les imagine bien tous les 2!!!

oh vite la suite et la demande

La suite de cette charmante veillée de Noel...

MERRY CHRISTMAS SUITE

Sara venait de descendre les escaliers qui menait tout droit à la salle à manger ou tout le monde était à peu près réunis. Lincoln laissa échapper un sifflet de félicitation pour la beauté de Sara. Elle rougit et salua rapidement tout le monde avant de rejoindre Michael.

M : tu es magnifique...

S : je t’en pris, c’est juste une petite robe que Jane a eu la gentillesse de me prêter...

M : alors elle est faite pour toi...

S : tu n’es pas mal non plus si on omet ton bras en écharpe !

M : je t’assure que c’est simplement par précaution que je le garde, çà ne m’empêche pas d’être totalement valide...

Sara lui rendit son regard à la fois coquin et amusé et l’incita à rejoindre les autres.
Marcia et son mari avait préparé une grande table buffet au fond de la salle sur laquelle était préparé et à disposition des cocktails à base de Rhum et des toasts divers. Sara avait couché les jumeaux qui dormaient profondément, pour quelques temps tout du moins. Linc et Lj et Paul avaient fait l’effort de mettre un costume et Jane et Elena portaient toutes les deux une charmante robe également. Sara était amusée par le manège qu’elle avait remarqué depuis quelques jours entre Linc et Elena, ce qui ne semblait pas beaucoup plaire à Jane qui le trouvait certainement elle aussi à son goût.
Elle comprenait tout à fait, car même si Michael et son frère était très différent physiquement et intellectuellement, ils avaient au moins une chose en commun : un charme magnétique contre lequel aucune femme qui pose ses yeux sur eux ne peut résister.
Michael tendit un verre à Sara qui lui sourit et le remercia. Ils trinquèrent avec Linc, Lj et Elena et se souhaitèrent les meilleures choses pour leur avenir. Linc entraîna Mic un peu plus loin pour discuter entre frères de choses personnelles.

L : alors ? Charmé ?

M : plus que jamais !

L : tu as vraiment du goût fréro...mais comment trouves-tu Elena ?

M : Elena...Elena...la sœur de Paul ?

L : bien sur de qui veut-tu que je parle d’autre ?

M : disons que je suis un peu surpris par ta question...mais Elena est très bien, donc la dernière fois ce n’était pas rien ?

L : si, disons qu’il y avait peut-être autre chose...elle sait exactement comment me prendre, comment me parler et elle a traversé pas mal d’épreuves elle aussi...çà rapproche.

M : alors fonce, t’attends quoi ? je pense que tu as aussi un peu droit au bonheur non ?

L : T’as raison...

Au loin, Sara et Elena riaient et appréciait la bonne humeur qui régnait dans la pièce, sous ce brouhaha de paroles et de tintement de verres. Sara ne pouvait s’empêcher d’épier Michael, c’est comme si elle avait été replongé des mois en arrière...le costume qu’il portait lui rappelait celui de Gila, le jour ou il lui avait avoué ne pas vouloir la laisser seule, ou il lui avait demandé de le suivre et ou il avait cru qu’elle l’avait laissé...que ce serait-il passé si elle n’avait pas décidé de lui écrire ce mot, si elle était resté dans la chambre d’hôtel avec lui...
Ce jour là, la rage et la colère l’avaient rendue hostile aux confessions de Michael et hermétique à ses excuses. Pourtant, une parole et un geste supplémentaire que Mic n’avait pas eu auraient pu tout faire basculer. Il était si beau à cet instant, exactement comme aujourd’hui...comme si ces longs mois de séparation et de manque n’avaient laissés aucune trace entre eux...

E : ouh ouh ? Sara, tu rêves ?

Elena la sortit prématurément de sa rêverie.

S : excuses moi, j’étais pensive...

E : Michael c’est çà... ?

S : çà se voit tant que çà ?

E : disons que c’est comme le nez au milieu de la figure...quand ce n’est pas lui qui te dévore des yeux, c’est toi qui est dans la lune !

S : désolée...

E : ne crois pas çà...je t’envie à vrai dire...j’aimerais bien qu’un homme ressente ce genre de choses pour moi...mais çà n’est jamais arrivé et à 33 ans je commence à désespérer...

S : il n’est jamais trop tard Elena et je crois deviner que tu ne laisse pas Linc indifférent, crois moi !

E : c’est çà...

S : crois ce que tu veux mais on en reparlera dans quelques temps...ne crois pas qu’avec Michael tout a été tout de suite comme aujourd’hui...çà a pris des mois avant qu’il se décide de son coté et que j’accepte mes sentiments !

E : çà a du être difficile alors vu comme vous vous dévorez des yeux !

Linc arriva précipitamment derrière elles suivit par Michael.

L : qui dévore qui des yeux... ?

E : non, rien, nous avions une discussion de filles.

M : je vois...

L : quoi ?

M : rien laisses tomber...tu ne comprendrais rien de toutes façon...

Marcia les interrompit en tapant à nouveau sa cuiller en bois contre sa casserole pour inviter chaque personne à se mettre à table. Ils s’exécutèrent bruyamment aux places qui leur étaient réservées. Michael s’approcha de l’oreille de Sara pour chuchoter.

M : la soirée va être longue...tu es si belle...

Sara ne répondit rien mais frissonna en sentant le souffle chaud de Michael sur son épaule et dans son cou. Jane était en face d’Lj, Michael en face de Sara et Lincoln en face d’Elena qui était également à coté de son frère, Paul. Les plats se succédèrent, Marcia avait fait de gros effort de budget et de préparation et tous avaient vraiment l’impression de passer un véritable réveillon de noël dans les meilleures circonstances, oubliant leur fuite, l’exil et ceux qu’ils avaient chacun laissé derrière eux...
Marcia apporta la bûche de noël, seule chose que Jane avait achetée à part, sans compter sur ses mains habiles. Ils la dévorèrent tous joyeusement, échangeant rires et sourires. Les flûtes de champagnes tintèrent les unes contre les autres pour se souhaiter une joyeuse veillée de Noël et lorsque minuit retentit, Sara s’éclipsa en compagnie d’Elena pour récupérer le cadeau qu’elle avait prévu pour Michael. Elles redescendirent à peine une minute plus tard, Véronica dans les bras de Sara, Aldo dans ceux d’Elena. S’approchant de Michael, elle lui tendit un paquet délicatement enrubanné.

S : joyeux noël Michael

M : mais Sara...

Michael n’était pas franchement étonné mais plutôt ému. Après le magnifique cadeau de ses deux enfants, comment Sara avait-elle encore trouvé le temps pour çà ?
Il l’ouvrit et découvrit un magnifique bracelet en argent gravé à l’intérieur avec leurs deux prénoms entrelacés par un cœur. Il fut très touche et s’approcha d’elle pour l’embrasser avec toute la fougue qu’elle ne lui avait jamais connu.

M : merci Sara...mais je suis confus...je n’ai rien pour toi...

S : et comment aurais-tu pu avoir quelque chose ! Tu es alité depuis quinze jours ! Mon plus beau cadeau, ce sont ton retour, nos enfants...il n’y a rien à ajouter.

Chacun s’échangèrent leurs petits cadeaux et la soirée s’éternisa un moment, jusqu'à ce que Sara qui allait recoucher les jumeaux avec Jane soit rejoint par Michael.

J : bon...je vous laisse...

Jane tourna les talons et s’éclipsa pour rejoindre les autres, laissant Mic et Sara seuls devant leur chambre...



Promis, vous aurez la suite plus tard !

trop mignon leur petit réveillon!!

mais je veux connaitre la suite!!! il y a des choses que l'on sait que Sara ignore... je veux trop voir sa réaction

ENNEADE a écrit:trop mignon leur petit réveillon!!

mais je veux connaitre la suite!!! il y a des choses que l'on sait que Sara ignore... je veux trop voir sa réaction

Oui Enneade a raison, on sait des choses que sara ignore, comme euhh, secert, bague, demande en mariage Mets vite la suiiite