Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Enneade a écrit :
De toutes façons, on adore ça !
Soso_Burrows a écrit :
Tu peux parler, toi qui es maître en matière de rebondissementset toi tu me fais peur
Citation:
Voilà...et encore, vous n'êtes pas au bout des surprises que je vous réserve !
De toutes façons, on adore ça !
ah je te reconnait bien là Valscof... après on ne peut rien dire!!!
Soso_Burrows a écrit :
un autre un peu + tard si çà vous branche...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Hou la la, j'ai tout rattrapé (week-end chargé avec anniversaires en famille) et c'est super!
Dis-donc, tu fais que ça de tes journées ou quoi ? Je suis impressionnée par le débit de ta fic
Continue!
Dis-donc, tu fais que ça de tes journées ou quoi ? Je suis impressionnée par le débit de ta fic
Continue!
Astrid- En route pour la frontière
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
astrid166 a écrit:Hou la la, j'ai tout rattrapé (week-end chargé avec anniversaires en famille) et c'est super!
Dis-donc, tu fais que ça de tes journées ou quoi ? Je suis impressionnée par le débit de ta fic
Continue!
Non...je te rassure, je ne fais pas que çà !
C'est juste que ces deux fics datent déjà d'un petit moment ! Elles sont déjà toute écrites car avant de m'inscrire ici, je faisais déjà parti d'un autre forum sur Prison Break ou je les ai postées. Donc j'ai du chapitre et je poste assez souvent, c'est vrai, mais c'est si facile ! Tout est déjà pret !
J'en ai d'ailleurs une autre, Nine Years, c'est une autre Wenstory que je posterais bientot et qui n'est pas encore finie !
Et moi j'attends ta suite "walking on the beach" avec impatience !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Et moi j'attend ta suite soso et j'espere qu'elle arrivera vite Ma mere a peut être rencontré Went a Orly vu que c'est la bas qu'elle a pris son avion pour aller en voyage (je sais c'est une fic) trop préssé de voir leur retrouvaille
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Voilà la suite ! Je voulais en mettre hier soir mais j'ai eu du monde à l'improviste et après, c'était trop tard, donc une longue suite pour me faire pardonner !
Samedi 1er décembre 2007 – Paris, 22h00 heure locale
Quartier de la Bastille, dans un petit restaurant cubain où des airs de salsa s’échappent jusque dans la rue et réchauffe l’atmosphère de cet automne glacial, Une bande d’amis fête dignement les 28 ans de Lilie. Les verres se sont succédés comme les plats et les propriétaires qui connaissent bien la bande d’amis habitués des lieux ont préparé une surprise pour cette dernière, un énorme gâteau en forme de livre. Tous lui acclame un joyeux anniversaire et elle souffle, émue ses 28 bougies.
- un discours, un discours !
Lilie se lève et s’exécute.
L : merci, merci a tous pour cette merveilleuse surprise ! A toi Sofia, qui ne perds jamais une occasion d’organiser ce genre d’évènements malgré tes problèmes de santé et à toi aussi Tom qui a su être là dans les moments difficiles. Vous savez tous que ces dernières semaines ont été délicates pour moi sur le plan sentimental. Je me suis un peu perdue et j’espère que maintenant que tout est réglé, tout va rentrer dans l’ordre. Merci encore, merci à tous.
Elle coupa le gâteau et distribua des parts alors que Tom servait le champagne. Ils rirent tous de bon cœur, laissant la soirée s’avancer jusque tard dans la nuit. Tout le monde s’amusait beaucoup mais Sofia voyait bien que Lilie peinait à donner le change. Son regard se perdait dans l’admiration des quelques couples autour de la table. Elle enviait chacun de leurs gestes et attentions puis baissait les yeux par résignation.
La soirée se prolongea bien après la fermeture du restaurant où ils dansèrent et s’amusèrent un long moment…
Dimanche 2 décembre 2007 – 06h00
Jambes repliées sous la tête, Wentworth passait une nuit blanche devant la porte de l’appartement de Lilie, dormant peu, se protégeant du froid comme il pouvait, il attendait sans relâche un possible retour. Il se demandait ou elle pouvait bien être et ce qu’elle pouvait faire. Comment pouvait-elle se permettre de rentrer si tard si peu de temps après leur rupture ? L’avait-elle déjà remplacé ? Etait-ce pour cela qu’elle avait précipité leur séparation ?
Toutes ces questions en suspens se bousculaient dans la tête de Went qui commençait réellement à perdre patience à attendre là, un dénouement qui ne viendrait pas.
Un quart d’heure plus tard, des pas dans l’escalier le fire espérer à nouveau…en vain.
Une jeune femme se tenait devant lui, visiblement étonnée de sa présence et de son identité qu’il ne pouvait plus cacher à beaucoup de monde avec le succès de la troisième saison. Elle s’approcha et s’exprima dans un bon anglais.
- Qu’est-ce que vous faites ici ?
W : j’attends la personne qui vit dans cet appartement…j’ai un besoin urgent de la voir…
- Lilie je suppose ?
W : vous supposez bien mais … ?
- Je vous ai reconnu, vous avez fait la une des magazines dernièrement tous les deux, ce n’est pas difficile !
W : oui, je la cherche…
- vous n’avez pas sa nouvelle adresse ?
W : sa nouvelle adresse ?
- oui, elles ont déménagés dans le cinquième arrondissement il y a quinze jours car même avec les quelques aménagements fait par les parents de Sofia, les escaliers ce n’était pas très pratique pour Lilie toute seule à aider Sofia avec son fauteuil roulant…alors elles sont parties…mais vous n’êtes pas au courant ?!
W : non, comme vous le voyez…vous avez leur adresse ?
- oui…mais…
W : je vous en prie, c’est très important…j’ai pris un vol pour Paris vendredi soir et il faut absolument que j’ai une explication avec elle.
- peut-être, mais si elle ne vous as pas donné sa nouvelle adresse il y a peu être une raison…elle n’a peut-être pas envie que vous la retrouviez !
W : s’il vous plaît…
- Très bien, mais je ne veux pas être tenue pour responsable…
Elle lui donna les nouvelles coordonnées de Lilie et Sofia et se faufila chez elle en le saluant une dernière fois. Went dévala les marches 4 à 4 et appela un taxi pour rejoindre Censier Daubenton. Effectivement, si Lilie ne lui avait pas donné sa nouvelle adresse, il devait y avoir une raison…
Flash-back
Lilie est dans le métro, quelque peu amusée par les regards des quelques personnes qui semblent la reconnaître mais qui doutent un peu quand même. Elle a rendez-vous avec Pierre au bureau avant de signer un gros contrat d’exploitation avec un studio de mixage Italien pour plusieurs productions animées japonaises. Ils passent la matinée à tout mettre au point et déjeunent ensemble le midi pour régler quelques derniers détails avant de s’envoler pour Gênes en fin d’après midi.
A l’aéroport, afin d’acheter un ou deux magazines à lire dans l’avion, Lilie se dirige au point presse. En s’approchant, elle bloque son avancée sur la devanture de la librairie ou figure une reproduction géante de la une d’un magazine sur lequel est inscrit « Went et Mariana, le retour ».
Blême et nauséeuse, Lilie manque de lâcher son sac et de s’effondrer, tant cette nouvelle s’insinue en elle telle la lame d’un couteau.
Ce qui attise le malaise de Lilie en plus du titre, ce sont les images qui s’ensuivent. Deux corps très proches lors d’une cérémonie, des regards qui ne trompent pas, des gestes éloquents et un baiser fugace échangé sous l’œil crédule des photographes.
Le sang de Lilie ne fait qu’un tour : « Comment a-t-il pu me faire çà » pense t-elle immédiatement, comment ? Pourquoi ne m’en a t’il pas parlé ? Il était là il y a à peine quinze jours et me criait son amour...j’aimerais savoir de quand datent ces photos ? »
Sortant ses lunettes de soleil de son sac, elle achète le magazine et retourne voir Pierre qui l’attend pour l’embarquement.
- tu es prête ?
L : on y va !
Pierre a bien remarqué son trouble et son malaise mais ne se doute pas à quel point l’univers de Lilie en cet instant est en train de s’effondrer.
- çà n’a pas l’air d’aller ? Un problème ?
Elle lui tend le torchon de papier.
L : si tu veux parler de çà, non çà ne va pas !
- c’est quoi ?
L : c’est assez clair non ?
- non, il n’y a jamais rien de clair dans leur tissu de conneries, tu devrais le savoir, vous en avez assez souffert…
L : j’excuse ta naïveté Pierre mais cette photo n’est pas une manipulation de texte, elle est réelle même volée, elle va faire la une de tous les journaux dans peu de temps…
- tu devrais attendre ses explications avant de tirer des plans sur ces clichés…
L : pas besoin d’explications, c’est assez clair…il aurait pu m’en parler non ? Ces photos ne doivent pas dater d’hier ! De toute façon, il appelle de plus en plus rarement, il est constamment fatigué et le tournage lui prend tout son temps…
Ils s’installèrent en avion et tout le long du trajet oublièrent le projet qu’ils étaient venus vendre pour parler du couple de Lilie et Wentworth.
- tu savais très bien en t’engageant avec lui le métier qu’il faisait...entretenir une relation avec une personne du showbiz n’a jamais été évident et Went de surcroît est très médiatisé. Tu as assisté à des périodes de tournage, tu sais comment çà se passe, ne soit pas trop dure avec lui.
L : je rêve ! Tu prends sa défense ma parole ! Solidarité masculine peut-être ?
- pas du tout, mais j’aime beaucoup Wentworth, il y a quelque chose de sain et d’honnête en lui qu’on ne trouve pas chez beaucoup de personnes. Ce baiser n’est peut-être qu’un baiser volé et Went n’était peut-être même pas au courant qu’il avait été photographié ! Il n’y a alors pas porté conséquence et n’a pas jugé bon de t’en parler. De plus, tu connais les sentiments de Mariana à son égard, elle ne reculera devant rien...
L : tu as peut-être raison Pierre, mais je suis fatiguée de tout çà. J’ai l’impression de plus souffrir en étant avec lui qu’en ne l’étant pas...il y a toujours cette distance entre nous, nos métiers, son monde...je ne suis pas sure d’être prête ou faites pour çà...
- tu n’aurais qu’un coup de fil à passer pour arranger tout çà...
L : non, il y a Sofia, je ne peux pas...
- tu n’es pas sa mère et si elle t’aime elle comprendra.
L : facile à dire, vu comme çà...
Leur rendez-vous se passa sans problèmes et après un copieux repas, ils rentrent chacun à l’hôtel. Lilie dans la salle de bain, fixe de son regard son visage triste dans la glace face à elle. Les larmes montent toutes seules à ses yeux et sa gorge se serre. Elle est seule dans cette grande chambre d’hôtel et personne n’apparaîtra derrière elle pour la serrer fort dans ses bras, l’embrasser et lui faire tendrement l’amour. Elle l’a bien cherché se dit-elle.
Comme une réponse à sa détresse psychologique, son téléphone se met à vibrer et elle fait volte face en direction de la chambre pour le ramasser. L’écran affiche un gros « W » lui indiquant que c’est lui justement qui tente de la joindre.
Elle décroche instinctivement.
W : Lilie !
Sa voix rauque dans le combiné rend Lilie toute molle. Elle a tant attendu sa voix...elle se laisse glisser sur le lit pour ne pas s’écrouler.
W : je suis si heureux de pouvoir enfin te parler...comment vas-tu ?
Lilie sent sa gorge serrée, elle aurait envie de lui crier son amour, de lui demander de venir tout de suite la rejoindre ici, en Italie pour qu’ils s’aiment et oublie un peu leur vie et la nébuleuse qui les entourent et les séparent. Elle sait pourtant que sa fierté va prendre le dessus et empêcher ses retrouvailles...elle souffre de leur séparation mais encore plus de se sentir trahie...si loin de lui.
L : je vais bien.
Le ton froid employé par Lilie surprends Went.
W : je suis désolé de ne pas t’avoir appelée plus tôt mais Paul m’a pompé toute mon énergie et nous avons eu plusieurs soirées de promo...
L : je sais, j’ai vu les photos...explicites !
W : comment çà ?
L : les belles photos avec Mariana ! Tu sais en France aussi il y a une presse à scandale ! On dirait que tu ne peux pas aller à une soirée sans être accompagné ! Tu aurais pu m’en parler non ?
W : je n’y suis pas allé avec elle Lilie ! Elle y était pour la nouvelle série dans laquelle elle joue !
L : et elle t’a embrassée par surprise c’est çà ? Comme çà en amis çà ne veut rien dire !
W : tu connais mes sentiments pour toi et pour elle...tu ne vas pas recommencer !
L : je recommence ? Oui, Lilie la pauvre petite fan française tombée éperdument amoureuse du beau Wentworth Earth Miller 3 ! Jalouse maladive ! Je ne serais jamais tranquille de la savoir dans les parages ! Oui je sais que tu ne ressens rien pour elle mais tu restes un homme et je suis déjà passée par là Went !
Je ne veux pas recommencer ! La presse est bien plus cruelle avec çà ! Comment crois-tu que çà va se passer pour moi à mon retour en France ! Je ne veux plus supporter çà Went !
W : je suis désolé.
L : pas autant que moi !
W : je ne peux pas lutter contre eux, mais je t’aime.
Lilie raccroche, incapable de répondre à son attente, son besoin d’entendre lui aussi ces quelques mots si doux dans la bouche de l’être aimé.
Went se sent anéanti, impuissant à la rassurer, si loin de ce corps qu’il voudrait à ses cotés. La douleur s’empare de lui et il part travailler sur les plateaux la gorge serrée.
Fin du Flash-back
Le taxi se stoppe au coin de la rue et les premiers cafés lèvent le rideau de fer sur une nouvelle journée qui va lentement éveiller Paris...
J'attends avec impatience vos commentaires et impressions, et pour celles qui n'auraient pas bien compris, j'explique par flashback interposés, la dégradation de leur relation entre septembre et novembre et pourquoi, Lilie n'est pas revenue au final, vous allez comprendre...
CHAPITRE 18 Si loins, si proches
Samedi 1er décembre 2007 – Paris, 22h00 heure locale
Quartier de la Bastille, dans un petit restaurant cubain où des airs de salsa s’échappent jusque dans la rue et réchauffe l’atmosphère de cet automne glacial, Une bande d’amis fête dignement les 28 ans de Lilie. Les verres se sont succédés comme les plats et les propriétaires qui connaissent bien la bande d’amis habitués des lieux ont préparé une surprise pour cette dernière, un énorme gâteau en forme de livre. Tous lui acclame un joyeux anniversaire et elle souffle, émue ses 28 bougies.
- un discours, un discours !
Lilie se lève et s’exécute.
L : merci, merci a tous pour cette merveilleuse surprise ! A toi Sofia, qui ne perds jamais une occasion d’organiser ce genre d’évènements malgré tes problèmes de santé et à toi aussi Tom qui a su être là dans les moments difficiles. Vous savez tous que ces dernières semaines ont été délicates pour moi sur le plan sentimental. Je me suis un peu perdue et j’espère que maintenant que tout est réglé, tout va rentrer dans l’ordre. Merci encore, merci à tous.
Elle coupa le gâteau et distribua des parts alors que Tom servait le champagne. Ils rirent tous de bon cœur, laissant la soirée s’avancer jusque tard dans la nuit. Tout le monde s’amusait beaucoup mais Sofia voyait bien que Lilie peinait à donner le change. Son regard se perdait dans l’admiration des quelques couples autour de la table. Elle enviait chacun de leurs gestes et attentions puis baissait les yeux par résignation.
La soirée se prolongea bien après la fermeture du restaurant où ils dansèrent et s’amusèrent un long moment…
Dimanche 2 décembre 2007 – 06h00
Jambes repliées sous la tête, Wentworth passait une nuit blanche devant la porte de l’appartement de Lilie, dormant peu, se protégeant du froid comme il pouvait, il attendait sans relâche un possible retour. Il se demandait ou elle pouvait bien être et ce qu’elle pouvait faire. Comment pouvait-elle se permettre de rentrer si tard si peu de temps après leur rupture ? L’avait-elle déjà remplacé ? Etait-ce pour cela qu’elle avait précipité leur séparation ?
Toutes ces questions en suspens se bousculaient dans la tête de Went qui commençait réellement à perdre patience à attendre là, un dénouement qui ne viendrait pas.
Un quart d’heure plus tard, des pas dans l’escalier le fire espérer à nouveau…en vain.
Une jeune femme se tenait devant lui, visiblement étonnée de sa présence et de son identité qu’il ne pouvait plus cacher à beaucoup de monde avec le succès de la troisième saison. Elle s’approcha et s’exprima dans un bon anglais.
- Qu’est-ce que vous faites ici ?
W : j’attends la personne qui vit dans cet appartement…j’ai un besoin urgent de la voir…
- Lilie je suppose ?
W : vous supposez bien mais … ?
- Je vous ai reconnu, vous avez fait la une des magazines dernièrement tous les deux, ce n’est pas difficile !
W : oui, je la cherche…
- vous n’avez pas sa nouvelle adresse ?
W : sa nouvelle adresse ?
- oui, elles ont déménagés dans le cinquième arrondissement il y a quinze jours car même avec les quelques aménagements fait par les parents de Sofia, les escaliers ce n’était pas très pratique pour Lilie toute seule à aider Sofia avec son fauteuil roulant…alors elles sont parties…mais vous n’êtes pas au courant ?!
W : non, comme vous le voyez…vous avez leur adresse ?
- oui…mais…
W : je vous en prie, c’est très important…j’ai pris un vol pour Paris vendredi soir et il faut absolument que j’ai une explication avec elle.
- peut-être, mais si elle ne vous as pas donné sa nouvelle adresse il y a peu être une raison…elle n’a peut-être pas envie que vous la retrouviez !
W : s’il vous plaît…
- Très bien, mais je ne veux pas être tenue pour responsable…
Elle lui donna les nouvelles coordonnées de Lilie et Sofia et se faufila chez elle en le saluant une dernière fois. Went dévala les marches 4 à 4 et appela un taxi pour rejoindre Censier Daubenton. Effectivement, si Lilie ne lui avait pas donné sa nouvelle adresse, il devait y avoir une raison…
Flash-back
Lilie est dans le métro, quelque peu amusée par les regards des quelques personnes qui semblent la reconnaître mais qui doutent un peu quand même. Elle a rendez-vous avec Pierre au bureau avant de signer un gros contrat d’exploitation avec un studio de mixage Italien pour plusieurs productions animées japonaises. Ils passent la matinée à tout mettre au point et déjeunent ensemble le midi pour régler quelques derniers détails avant de s’envoler pour Gênes en fin d’après midi.
A l’aéroport, afin d’acheter un ou deux magazines à lire dans l’avion, Lilie se dirige au point presse. En s’approchant, elle bloque son avancée sur la devanture de la librairie ou figure une reproduction géante de la une d’un magazine sur lequel est inscrit « Went et Mariana, le retour ».
Blême et nauséeuse, Lilie manque de lâcher son sac et de s’effondrer, tant cette nouvelle s’insinue en elle telle la lame d’un couteau.
Ce qui attise le malaise de Lilie en plus du titre, ce sont les images qui s’ensuivent. Deux corps très proches lors d’une cérémonie, des regards qui ne trompent pas, des gestes éloquents et un baiser fugace échangé sous l’œil crédule des photographes.
Le sang de Lilie ne fait qu’un tour : « Comment a-t-il pu me faire çà » pense t-elle immédiatement, comment ? Pourquoi ne m’en a t’il pas parlé ? Il était là il y a à peine quinze jours et me criait son amour...j’aimerais savoir de quand datent ces photos ? »
Sortant ses lunettes de soleil de son sac, elle achète le magazine et retourne voir Pierre qui l’attend pour l’embarquement.
- tu es prête ?
L : on y va !
Pierre a bien remarqué son trouble et son malaise mais ne se doute pas à quel point l’univers de Lilie en cet instant est en train de s’effondrer.
- çà n’a pas l’air d’aller ? Un problème ?
Elle lui tend le torchon de papier.
L : si tu veux parler de çà, non çà ne va pas !
- c’est quoi ?
L : c’est assez clair non ?
- non, il n’y a jamais rien de clair dans leur tissu de conneries, tu devrais le savoir, vous en avez assez souffert…
L : j’excuse ta naïveté Pierre mais cette photo n’est pas une manipulation de texte, elle est réelle même volée, elle va faire la une de tous les journaux dans peu de temps…
- tu devrais attendre ses explications avant de tirer des plans sur ces clichés…
L : pas besoin d’explications, c’est assez clair…il aurait pu m’en parler non ? Ces photos ne doivent pas dater d’hier ! De toute façon, il appelle de plus en plus rarement, il est constamment fatigué et le tournage lui prend tout son temps…
Ils s’installèrent en avion et tout le long du trajet oublièrent le projet qu’ils étaient venus vendre pour parler du couple de Lilie et Wentworth.
- tu savais très bien en t’engageant avec lui le métier qu’il faisait...entretenir une relation avec une personne du showbiz n’a jamais été évident et Went de surcroît est très médiatisé. Tu as assisté à des périodes de tournage, tu sais comment çà se passe, ne soit pas trop dure avec lui.
L : je rêve ! Tu prends sa défense ma parole ! Solidarité masculine peut-être ?
- pas du tout, mais j’aime beaucoup Wentworth, il y a quelque chose de sain et d’honnête en lui qu’on ne trouve pas chez beaucoup de personnes. Ce baiser n’est peut-être qu’un baiser volé et Went n’était peut-être même pas au courant qu’il avait été photographié ! Il n’y a alors pas porté conséquence et n’a pas jugé bon de t’en parler. De plus, tu connais les sentiments de Mariana à son égard, elle ne reculera devant rien...
L : tu as peut-être raison Pierre, mais je suis fatiguée de tout çà. J’ai l’impression de plus souffrir en étant avec lui qu’en ne l’étant pas...il y a toujours cette distance entre nous, nos métiers, son monde...je ne suis pas sure d’être prête ou faites pour çà...
- tu n’aurais qu’un coup de fil à passer pour arranger tout çà...
L : non, il y a Sofia, je ne peux pas...
- tu n’es pas sa mère et si elle t’aime elle comprendra.
L : facile à dire, vu comme çà...
Leur rendez-vous se passa sans problèmes et après un copieux repas, ils rentrent chacun à l’hôtel. Lilie dans la salle de bain, fixe de son regard son visage triste dans la glace face à elle. Les larmes montent toutes seules à ses yeux et sa gorge se serre. Elle est seule dans cette grande chambre d’hôtel et personne n’apparaîtra derrière elle pour la serrer fort dans ses bras, l’embrasser et lui faire tendrement l’amour. Elle l’a bien cherché se dit-elle.
Comme une réponse à sa détresse psychologique, son téléphone se met à vibrer et elle fait volte face en direction de la chambre pour le ramasser. L’écran affiche un gros « W » lui indiquant que c’est lui justement qui tente de la joindre.
Elle décroche instinctivement.
W : Lilie !
Sa voix rauque dans le combiné rend Lilie toute molle. Elle a tant attendu sa voix...elle se laisse glisser sur le lit pour ne pas s’écrouler.
W : je suis si heureux de pouvoir enfin te parler...comment vas-tu ?
Lilie sent sa gorge serrée, elle aurait envie de lui crier son amour, de lui demander de venir tout de suite la rejoindre ici, en Italie pour qu’ils s’aiment et oublie un peu leur vie et la nébuleuse qui les entourent et les séparent. Elle sait pourtant que sa fierté va prendre le dessus et empêcher ses retrouvailles...elle souffre de leur séparation mais encore plus de se sentir trahie...si loin de lui.
L : je vais bien.
Le ton froid employé par Lilie surprends Went.
W : je suis désolé de ne pas t’avoir appelée plus tôt mais Paul m’a pompé toute mon énergie et nous avons eu plusieurs soirées de promo...
L : je sais, j’ai vu les photos...explicites !
W : comment çà ?
L : les belles photos avec Mariana ! Tu sais en France aussi il y a une presse à scandale ! On dirait que tu ne peux pas aller à une soirée sans être accompagné ! Tu aurais pu m’en parler non ?
W : je n’y suis pas allé avec elle Lilie ! Elle y était pour la nouvelle série dans laquelle elle joue !
L : et elle t’a embrassée par surprise c’est çà ? Comme çà en amis çà ne veut rien dire !
W : tu connais mes sentiments pour toi et pour elle...tu ne vas pas recommencer !
L : je recommence ? Oui, Lilie la pauvre petite fan française tombée éperdument amoureuse du beau Wentworth Earth Miller 3 ! Jalouse maladive ! Je ne serais jamais tranquille de la savoir dans les parages ! Oui je sais que tu ne ressens rien pour elle mais tu restes un homme et je suis déjà passée par là Went !
Je ne veux pas recommencer ! La presse est bien plus cruelle avec çà ! Comment crois-tu que çà va se passer pour moi à mon retour en France ! Je ne veux plus supporter çà Went !
W : je suis désolé.
L : pas autant que moi !
W : je ne peux pas lutter contre eux, mais je t’aime.
Lilie raccroche, incapable de répondre à son attente, son besoin d’entendre lui aussi ces quelques mots si doux dans la bouche de l’être aimé.
Went se sent anéanti, impuissant à la rassurer, si loin de ce corps qu’il voudrait à ses cotés. La douleur s’empare de lui et il part travailler sur les plateaux la gorge serrée.
Fin du Flash-back
Le taxi se stoppe au coin de la rue et les premiers cafés lèvent le rideau de fer sur une nouvelle journée qui va lentement éveiller Paris...
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J'attends avec impatience vos commentaires et impressions, et pour celles qui n'auraient pas bien compris, j'explique par flashback interposés, la dégradation de leur relation entre septembre et novembre et pourquoi, Lilie n'est pas revenue au final, vous allez comprendre...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Oui, oui, oui! Super!
Très bien les flashs back
Pauvre Went, elle est rude Lilie , je voudrais lui faire un gros calin pour le consoler.
Je veux qu'elle se trouve face à lui, moi j'ai hâte!
Très bien les flashs back
Pauvre Went, elle est rude Lilie , je voudrais lui faire un gros calin pour le consoler.
Je veux qu'elle se trouve face à lui, moi j'ai hâte!
Astrid- En route pour la frontière
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Très triste mais toujours aussi bien. Vivement la suite
Juju410- Admis à l'infirmerie
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Date d'inscription : 28/04/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Allez...je suis généreuse, je vous mets encore une suite...
Lorsque Went sort du taxi, il est à peine 6h30 et l’aube n’est pas encore levée. Scrutant autour de lui, quelques vagues badauds grisés rentrent chez eux après une folle nuit parisienne.
« Il est beaucoup trop tôt pour débarquer chez elle, elle doit probablement dormir. » pense t-il.
Il se dirige alors vers le premier café pouvant l’accueillir à cette heure matinale, cela na lui fera pas de mal car si cette nuit ne lui a pas permis de beaucoup dormir à cause de la situation et du décalage horaire, il sent ses paupières lourdes, très lourdes.
Accoudé seul à une table donnant sur la rue, il observe la première agitation du matin dans le froid décembre et se souvient...
Flash-back...
Mercredi 31 Octobre 2007 – Aéroport de Dallas – 05 :00pm, heure locale.
Alors que le froid s’abat doucement sur la France, Lilie pose le pieds sur le sol américain de Dallas pour la première fois depuis qu’elle a du partie précipitamment quand Sofia a eu son accident.
A Dallas la chaleur est encore étouffante et Lilie prends rapidement un taxi afin de rejoindre le quartier résidentiel du tournage ou Sandra, seule personne à être au courant de sa venue, l’attends.
Profitant d’un contrat à finaliser avec un client américain à New York, Lilie a posé trois jours de repos pour faire un petit crochet surprise par Dallas avant de rentrer en France.
Lorsqu’elle arrive, le quartier est désert, tous doivent se presser de tourner les derniers épisodes avant la pause...
Lilie s’approche et frappe à la porte de chez Sandra.
- j’arrive une minute !
Sandra ouvre la porte.
- Lilie ! Quelle surprise, je ne t’attendais pas avant deux heures !
L : bonjour Sandra, oui, mon rendez-vous a été écourté à New York et j’ai pu avancer mon vol...
- super ! J’en connais un qui va être complètement surexcité de te savoir ici ! La surprise que tu vas lui faire !
L : c’est bien mon intention !
- on peut y aller tout de suite si tu veux, normalement Amaury m’a dit que le tournage ne devrait pas finir trop tard ce soir...
L : alors je te suis...
Prenant à peine le temps de poser ses affaires, Sandra et Lilie s’engouffrent dans la voiture, direction les studios d’enregistrement à 10 kilomètres à peine...
- Heureuse ?
L : et comment, je me sens renaître ici, à moins de 10 kilomètres de lui, c’est presque comme si nous étions déjà ensemble !
- combien de temps ?
L : je reste jusqu'à samedi soir...
- non mais combien de temps que tu ne l’a pas vu ?
L : un peu plus de trois semaines...
- je serais malade sans Amaury tout ce temps...
L : oui et avec le décalage horaire et le boulot c’est même pas évident de se téléphoner...
- j’imagine.
Arrivées devant le studio, Sandra se gare le long du trottoir. A peine le contact coupé, Lilie est déjà dehors, prête à bondir à l’intérieur du studio dans lequel les scènes doivent être tournées en intérieur selon Sandra.
- vas-y tu en crève d’envie, je te rejoins...
L : merci
Lilie court jusqu’à l’entrée ou le vigile la laisse passer comme une furie. Elle croise quelques collègues scénaristes qu’elle salue bien rapidement et fonce vers Amaury qu’elle a aperçut au loin.
A : eh chiquita ! De retour ? Comment çà va ?
L : bien merci mais je dirais plutôt de passage...
A : ah...çà va lui faire une joie...on t’adore tu sais mais Lilie par ci, Lilie par là à longueur de journée...on sature !
L : il est là ?
A : oui, ils terminent de tourner une scène avec Sarah, y’en a plus pour long tu devrais attendre ici.
L : çà me démange d’ouvrir pour le voir...
A : oui mais si lui te voit, je ne donne pas cher de la scène et avec le boucan que fait cette porte !
L : tant pis, je prends le risque...
Au même moment, Lilie entrouvre la porte le plus délicatement possible, laissant un léger grincement perturber le silence. Une trentaine de paires d’yeux se retournent sur elle mais une seule y reste scotchée. Trop tard, il m’a vue pense t’elle.
Brett a bien compris ce qu’il se passait et d’un signe de tête fait comprendre à Went qu’il peut y aller sans souci.
Le regard de Wentworth pétille et il traverse la pièce à grandes enjambées sous les yeux stupéfaits des personnes du studio. Attrapant Lilie par le bras au passage, il l’entraîne dans une course folle à travers le couloir jusque dans sa loge où il prend soin de refermer la porte à double tour derrière eux.
Lilie est éberluée par la flamme qu’elle voit dans les yeux de Wentworth qui ne lui lâche pas la main de peur peut-être qu’elle s’envole. Immobile face à elle, ses yeux font des vas et vient dans ceux de Lilie qui lui sourit de toutes ses dents.
L : Went...
Il ne lui laisse pas le temps de prononcer autre chose et la plaque contre le mur, leurs lèvres se frôlent, se touchent puis s’entrouvrent sous le poids de leur passion. Leurs langues se mêlent et leurs souffles s’accélèrent alors même que Lilie sent sa poitrine se gonfler au contact violent du torse de Went. Presque à bout de souffle, ses doigts errent à la fois dans la chevelure de Lilie puis au creux de ses reins avant de remonter le long de son cou qu’il caresse délicatement.
Le corps de Lilie est parcouru de milles frissons et le creux de son ventre réclame son du à corps et à cris...mais il faut être patiente se dit-elle alors même que Went se dégage pour reprendre sa respiration.
W : Lilie...comme tu m’as manquée...quand je t’ai vu dans l’entrebâillement de la porte, j’ai d’abord cru que je délirais mais lorsque j’ai vu la réaction des autres, j’ai réalisé que tu étais réelle et je ne voulais plus qu’une chose, être seul avec toi. Tu ne m’en veux pas, je t’ai un peu sauté dessus quand même...
L : est-ce que j’ai eu l’air de ne pas apprécier ?
Lilie se rapproche à nouveau et capture gentiment ses lèvres dans un baiser léger et savoureux.
W : c’est merveilleux que tu sois là, mais que me vaut cette surprise ? Tu reviens avec nous ?
Au moment ou Went prononce ces quelques mots, Lilie aperçoit une lueur d’espoir briller dans le fond de ses yeux. Elle sait d’avance que ce qu’elle va lui dire éteindra un peu cette étincelle.
L : je suis là jusqu'à samedi Went, je devais voir un de nos clients à New York et j’en ai profité pour poser quelques jours et faire un crochet par ici. En plus Sofia est en Corse avec ses parents pour la semaine de vacances de la Toussaint.
W : je vois...c’est déjà bien que tu sois là...comment va Sofia ?
L : Moralement beaucoup mieux...mais elle es un peu réfractaire à la kinésithérapie et çà n’aide pas beaucoup sa guérison...
W : alors nous allons encore être séparés un bout de temps on dirait...j’aimerais tellement que tu viennes t’installer ici, avec moi...
L : quelle proposition Mr Miller...
W : je suis très sérieux et tu le sais...je t’aime et je te veux à mes cotés...
L : arrêtes tu vas me faire rougir !
W : je connais un autre moyen de te faire rougir...
Wentworth remonte sa main sous le tee-shirt de Lilie en même temps qu’il embrasse son cou goulûment, faisant naître un milliard de sensations dans le corps de Lilie. Elle sent ses jambes défaillir alors même que les bras de Went la retienne.
L : tu veux me rendre dingue ?
W : oh oui ! Je veux te rendre complètement dingue !
Ils éclatent de rire et se sourient mutuellement alors même que de violents coups tambourinent à la porte.
- toc toc toc. Et oh ! Parait que notre sauveuse est là ?
Lilie reconnaît la voix de Dominic et remarque la mine cramoisie de Went. Elle ouvre la porte et se retrouve face à lui, visiblement ravi de la revoir.
D : ouf, tu es là ! J’espère que tu vas rester !?
L : pas vraiment, je repars samedi...
D : alors la semaine prochaine çà recommence...
L : mais qu’est-ce qui recommence ?
D : Went est insupportable quand tu n’es pas là ! Il parle tout le temps de toi...on ne s’en sort pas...
Lilie se retourne vers Went et attrape son menton, touchée par ces marques d’amour à son égard. Elle sent son cœur se soulever et l’émotion l’envahir...
Fin du flash-back
Il est presque dix heures du matin quand il sort de sa rêverie et ose se diriger vers la boulangerie de quartier pour rapporter de délicieux croissants.
Sortant le bout de papier sur lequel est griffonné l’adresse, il se dirige le long du trottoir, hésite, puis demande une dernière fois son chemin dans un français médiocre.
Au même moment, quelques mètres plus haut, Lilie ouvre grands ses yeux, baille et s’étire dans le grand lit vide qu’elle occupe seule. Jetant un œil au radio réveil, elle réalise tout le travail qui l’attend encore pour PB cette semaine et se lève précipitamment.
Tirant les rideaux qui lui laissent apercevoir la grisaille parisienne, Lilie laisse ses yeux s’habituer peu à peu à la faible luminosité extérieure et fixe la rue en contrebas lorsque tout à coup elle sent son cœur manquer un battement et son souffle s’arrêter.
« il est là, c’est lui, mon dieu ! »
Elle fronce les sourcils et s’empresse de courir en direction de la chambre de Sofia qui dort encore. Elle entre en trombe et hurle à Sofia de se réveiller, qu’il est là...
S : ohhhh, ohhhh ! Mais qu’est-ce qui se passe, tu peux m’expliquer ?
L : il est là Sofia, il est là, en bas, il va sonner c’est sur !
S : mais de qui tu parles ?
L : Wentworth !
S : quoi ? Mais comment ?!
L : je ne sais pas mais quoiqu’il se passe, je ne suis pas là...
S : mais qu’est-ce que tu veux que je lui dise ?
L : invente, tu es douée pour çà mais je ne veux pas le voir, s’il te plaît...
Voilà...je vous laisse cogiter la dessus...
Suite ce soir normalement !
Mais Astrid et Dadoubloo, j'attends vos suites !!!!
CHAPITRE 18 si loins, si proches suite
Lorsque Went sort du taxi, il est à peine 6h30 et l’aube n’est pas encore levée. Scrutant autour de lui, quelques vagues badauds grisés rentrent chez eux après une folle nuit parisienne.
« Il est beaucoup trop tôt pour débarquer chez elle, elle doit probablement dormir. » pense t-il.
Il se dirige alors vers le premier café pouvant l’accueillir à cette heure matinale, cela na lui fera pas de mal car si cette nuit ne lui a pas permis de beaucoup dormir à cause de la situation et du décalage horaire, il sent ses paupières lourdes, très lourdes.
Accoudé seul à une table donnant sur la rue, il observe la première agitation du matin dans le froid décembre et se souvient...
Flash-back...
Mercredi 31 Octobre 2007 – Aéroport de Dallas – 05 :00pm, heure locale.
Alors que le froid s’abat doucement sur la France, Lilie pose le pieds sur le sol américain de Dallas pour la première fois depuis qu’elle a du partie précipitamment quand Sofia a eu son accident.
A Dallas la chaleur est encore étouffante et Lilie prends rapidement un taxi afin de rejoindre le quartier résidentiel du tournage ou Sandra, seule personne à être au courant de sa venue, l’attends.
Profitant d’un contrat à finaliser avec un client américain à New York, Lilie a posé trois jours de repos pour faire un petit crochet surprise par Dallas avant de rentrer en France.
Lorsqu’elle arrive, le quartier est désert, tous doivent se presser de tourner les derniers épisodes avant la pause...
Lilie s’approche et frappe à la porte de chez Sandra.
- j’arrive une minute !
Sandra ouvre la porte.
- Lilie ! Quelle surprise, je ne t’attendais pas avant deux heures !
L : bonjour Sandra, oui, mon rendez-vous a été écourté à New York et j’ai pu avancer mon vol...
- super ! J’en connais un qui va être complètement surexcité de te savoir ici ! La surprise que tu vas lui faire !
L : c’est bien mon intention !
- on peut y aller tout de suite si tu veux, normalement Amaury m’a dit que le tournage ne devrait pas finir trop tard ce soir...
L : alors je te suis...
Prenant à peine le temps de poser ses affaires, Sandra et Lilie s’engouffrent dans la voiture, direction les studios d’enregistrement à 10 kilomètres à peine...
- Heureuse ?
L : et comment, je me sens renaître ici, à moins de 10 kilomètres de lui, c’est presque comme si nous étions déjà ensemble !
- combien de temps ?
L : je reste jusqu'à samedi soir...
- non mais combien de temps que tu ne l’a pas vu ?
L : un peu plus de trois semaines...
- je serais malade sans Amaury tout ce temps...
L : oui et avec le décalage horaire et le boulot c’est même pas évident de se téléphoner...
- j’imagine.
Arrivées devant le studio, Sandra se gare le long du trottoir. A peine le contact coupé, Lilie est déjà dehors, prête à bondir à l’intérieur du studio dans lequel les scènes doivent être tournées en intérieur selon Sandra.
- vas-y tu en crève d’envie, je te rejoins...
L : merci
Lilie court jusqu’à l’entrée ou le vigile la laisse passer comme une furie. Elle croise quelques collègues scénaristes qu’elle salue bien rapidement et fonce vers Amaury qu’elle a aperçut au loin.
A : eh chiquita ! De retour ? Comment çà va ?
L : bien merci mais je dirais plutôt de passage...
A : ah...çà va lui faire une joie...on t’adore tu sais mais Lilie par ci, Lilie par là à longueur de journée...on sature !
L : il est là ?
A : oui, ils terminent de tourner une scène avec Sarah, y’en a plus pour long tu devrais attendre ici.
L : çà me démange d’ouvrir pour le voir...
A : oui mais si lui te voit, je ne donne pas cher de la scène et avec le boucan que fait cette porte !
L : tant pis, je prends le risque...
Au même moment, Lilie entrouvre la porte le plus délicatement possible, laissant un léger grincement perturber le silence. Une trentaine de paires d’yeux se retournent sur elle mais une seule y reste scotchée. Trop tard, il m’a vue pense t’elle.
Brett a bien compris ce qu’il se passait et d’un signe de tête fait comprendre à Went qu’il peut y aller sans souci.
Le regard de Wentworth pétille et il traverse la pièce à grandes enjambées sous les yeux stupéfaits des personnes du studio. Attrapant Lilie par le bras au passage, il l’entraîne dans une course folle à travers le couloir jusque dans sa loge où il prend soin de refermer la porte à double tour derrière eux.
Lilie est éberluée par la flamme qu’elle voit dans les yeux de Wentworth qui ne lui lâche pas la main de peur peut-être qu’elle s’envole. Immobile face à elle, ses yeux font des vas et vient dans ceux de Lilie qui lui sourit de toutes ses dents.
L : Went...
Il ne lui laisse pas le temps de prononcer autre chose et la plaque contre le mur, leurs lèvres se frôlent, se touchent puis s’entrouvrent sous le poids de leur passion. Leurs langues se mêlent et leurs souffles s’accélèrent alors même que Lilie sent sa poitrine se gonfler au contact violent du torse de Went. Presque à bout de souffle, ses doigts errent à la fois dans la chevelure de Lilie puis au creux de ses reins avant de remonter le long de son cou qu’il caresse délicatement.
Le corps de Lilie est parcouru de milles frissons et le creux de son ventre réclame son du à corps et à cris...mais il faut être patiente se dit-elle alors même que Went se dégage pour reprendre sa respiration.
W : Lilie...comme tu m’as manquée...quand je t’ai vu dans l’entrebâillement de la porte, j’ai d’abord cru que je délirais mais lorsque j’ai vu la réaction des autres, j’ai réalisé que tu étais réelle et je ne voulais plus qu’une chose, être seul avec toi. Tu ne m’en veux pas, je t’ai un peu sauté dessus quand même...
L : est-ce que j’ai eu l’air de ne pas apprécier ?
Lilie se rapproche à nouveau et capture gentiment ses lèvres dans un baiser léger et savoureux.
W : c’est merveilleux que tu sois là, mais que me vaut cette surprise ? Tu reviens avec nous ?
Au moment ou Went prononce ces quelques mots, Lilie aperçoit une lueur d’espoir briller dans le fond de ses yeux. Elle sait d’avance que ce qu’elle va lui dire éteindra un peu cette étincelle.
L : je suis là jusqu'à samedi Went, je devais voir un de nos clients à New York et j’en ai profité pour poser quelques jours et faire un crochet par ici. En plus Sofia est en Corse avec ses parents pour la semaine de vacances de la Toussaint.
W : je vois...c’est déjà bien que tu sois là...comment va Sofia ?
L : Moralement beaucoup mieux...mais elle es un peu réfractaire à la kinésithérapie et çà n’aide pas beaucoup sa guérison...
W : alors nous allons encore être séparés un bout de temps on dirait...j’aimerais tellement que tu viennes t’installer ici, avec moi...
L : quelle proposition Mr Miller...
W : je suis très sérieux et tu le sais...je t’aime et je te veux à mes cotés...
L : arrêtes tu vas me faire rougir !
W : je connais un autre moyen de te faire rougir...
Wentworth remonte sa main sous le tee-shirt de Lilie en même temps qu’il embrasse son cou goulûment, faisant naître un milliard de sensations dans le corps de Lilie. Elle sent ses jambes défaillir alors même que les bras de Went la retienne.
L : tu veux me rendre dingue ?
W : oh oui ! Je veux te rendre complètement dingue !
Ils éclatent de rire et se sourient mutuellement alors même que de violents coups tambourinent à la porte.
- toc toc toc. Et oh ! Parait que notre sauveuse est là ?
Lilie reconnaît la voix de Dominic et remarque la mine cramoisie de Went. Elle ouvre la porte et se retrouve face à lui, visiblement ravi de la revoir.
D : ouf, tu es là ! J’espère que tu vas rester !?
L : pas vraiment, je repars samedi...
D : alors la semaine prochaine çà recommence...
L : mais qu’est-ce qui recommence ?
D : Went est insupportable quand tu n’es pas là ! Il parle tout le temps de toi...on ne s’en sort pas...
Lilie se retourne vers Went et attrape son menton, touchée par ces marques d’amour à son égard. Elle sent son cœur se soulever et l’émotion l’envahir...
Fin du flash-back
Il est presque dix heures du matin quand il sort de sa rêverie et ose se diriger vers la boulangerie de quartier pour rapporter de délicieux croissants.
Sortant le bout de papier sur lequel est griffonné l’adresse, il se dirige le long du trottoir, hésite, puis demande une dernière fois son chemin dans un français médiocre.
Au même moment, quelques mètres plus haut, Lilie ouvre grands ses yeux, baille et s’étire dans le grand lit vide qu’elle occupe seule. Jetant un œil au radio réveil, elle réalise tout le travail qui l’attend encore pour PB cette semaine et se lève précipitamment.
Tirant les rideaux qui lui laissent apercevoir la grisaille parisienne, Lilie laisse ses yeux s’habituer peu à peu à la faible luminosité extérieure et fixe la rue en contrebas lorsque tout à coup elle sent son cœur manquer un battement et son souffle s’arrêter.
« il est là, c’est lui, mon dieu ! »
Elle fronce les sourcils et s’empresse de courir en direction de la chambre de Sofia qui dort encore. Elle entre en trombe et hurle à Sofia de se réveiller, qu’il est là...
S : ohhhh, ohhhh ! Mais qu’est-ce qui se passe, tu peux m’expliquer ?
L : il est là Sofia, il est là, en bas, il va sonner c’est sur !
S : mais de qui tu parles ?
L : Wentworth !
S : quoi ? Mais comment ?!
L : je ne sais pas mais quoiqu’il se passe, je ne suis pas là...
S : mais qu’est-ce que tu veux que je lui dise ?
L : invente, tu es douée pour çà mais je ne veux pas le voir, s’il te plaît...
***
Voilà...je vous laisse cogiter la dessus...
Suite ce soir normalement !
Mais Astrid et Dadoubloo, j'attends vos suites !!!!
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Date d'inscription : 11/06/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Soso_Burrows a écrit :
Je comprends mieux maitenant ce qui a pu conduire à leur rupture même si elle doit bien savoir qu'il ne faut pas accorder de crédit à la presse people Cette Marianna, je suis sûre qu'elle est venue se coller sur les lèvres de Wentworth exprès
Ils ont l'air si mal tous les 2 Heureusement que l'ancienne voisine de Lilie à donner sa nouvelle adresse à Wentworth.
Pour ta 2ème suite du jour, tu oses nous laisser comme ça ??? Ce n'est tout simplement pas humain ! Que s'est-il donc passé entre eux pour qu'elle veuille à ce point l'éviter ? J'espère que Sofia ne sait pas mentir.
Ils ont osé nous priver de suite du coup ! C'est pas gentil, çaJe voulais en mettre hier soir mais j'ai eu du monde à l'improviste
Pourquoi Lilie agit-elle comme ça au lieu de laisser parler son coeur ?Lilie sent sa gorge serrée, elle aurait envie de lui crier son amour, de lui demander de venir tout de suite la rejoindre ici, en Italie pour qu’ils s’aiment et oublie un peu leur vie et la nébuleuse qui les entourent et les séparent. Elle sait pourtant que sa fierté va prendre le dessus et empêcher ses retrouvailles
Je comprends mieux maitenant ce qui a pu conduire à leur rupture même si elle doit bien savoir qu'il ne faut pas accorder de crédit à la presse people Cette Marianna, je suis sûre qu'elle est venue se coller sur les lèvres de Wentworth exprès
Je suis impatiente de savoir ce qui finalement a mené à leur rupture (provisoire, Soso_Burrows, hein ?)Lilie n'est pas revenue au final, vous allez comprendre...
Ils ont l'air si mal tous les 2 Heureusement que l'ancienne voisine de Lilie à donner sa nouvelle adresse à Wentworth.
Pour ta 2ème suite du jour, tu oses nous laisser comme ça ??? Ce n'est tout simplement pas humain ! Que s'est-il donc passé entre eux pour qu'elle veuille à ce point l'éviter ? J'espère que Sofia ne sait pas mentir.
Dernière édition par le Lun 9 Juil - 14:32, édité 1 fois
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
C'est pas possible...
Courage Went!
Astrid- En route pour la frontière
- Nombre de messages : 658
Date d'inscription : 26/02/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
oh la la c'estconfus dans ma petite tête!!!
ils s'aiment, se revoyent et c'est l'euphorie mais aujourd'hui elle ne veut plus lui parler!!!
il me faut des suites pour comprendre
c'est excellent dès que je vois une suite je fonce dessus alors là 2 j'ai cru mourrir!!
ils s'aiment, se revoyent et c'est l'euphorie mais aujourd'hui elle ne veut plus lui parler!!!
il me faut des suites pour comprendre
c'est excellent dès que je vois une suite je fonce dessus alors là 2 j'ai cru mourrir!!
Dernière édition par le Lun 9 Juil - 15:40, édité 1 fois
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Wentfan Storie (09/07/07 13h03) Chap 18 suite
C'est pas gentil à Lilie de lui faire ca, il est venu pour elle et elle veut qu'il reparte!!! Elle est complètement folle cette fille!!! mets vite
Une suite, faut qu'ils s'expliquent ces deux là!!!!!!
Une suite, faut qu'ils s'expliquent ces deux là!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Pauvre Wenty... Rah vivement la suite
Juju410- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 69
Date d'inscription : 28/04/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Allez...dernière suite du jour !
A vos coms !
Dimanche 2 Décembre 2007 – Paris, 10h12
Sofia s’est levée, traits tirés de la nuit de fête passée, du temps de sommeil trop court, du réveil anticipé et de la folle situation dans laquelle sa meilleure amie est en train de l’entraîner.
Lilie s’est habillée précipitamment et enfuie par la sortie du toit, laissant Sofia cogiter toute seule à l’histoire à raconter à Wentworth qu’elle connaît si peu...Etait-ce vraiment lui pense t-elle alors que la sonnerie de l’interphone retentit.
S : allo ?
W : bonjour c’est Wentworth...
S : Wentworth ? Oui montes je t’ouvres...dernier étage, porte gauche, appartement 512.
Sofia soupire, elle stresse et cela l’étonnerait que son faux air surpris soit convaincant. La porte d’entrée ne tarde pas à sonner et elle attrape péniblement l’appareil, sorte de déambulateur qui lui permet de marcher presque normalement et que le kiné lui incite à prendre pour favoriser le travail de ses jambes.
Sofia lui ouvre et le salue.
S : bonjour...mais ????
W : bonjour Sofia...je suis désolé de débarquer comme çà mais je dois voir Lilie, c’est très important.
S : oui....mais...
Sofia ne sait pas quoi inventer. Dire qu’elle n’est pas là oui, facile mais pour quelles raisons, il voudra certainement les connaître !
W : Lilie est là ????
S : à vrai dire non...
W : elle va rentrer bientôt ? Je peux l’attendre ?
S : je ne crois pas qu’elle rentre rapidement...elle n’a pas dormi ici cette nuit.
Le visage déjà tendu de Went semble se durcir encore un peu plus à l’entente de cette réponse qui visiblement ne le satisfait pas. Sofia le voit bien, la crainte dans ses yeux montre qu’il redoute ce qui va suivre. Il se refuse à s’imaginer une telle chose.
S : je suis désolée Wentworth...elle a rencontré quelqu'un. Nous avons fêté ses 28 ans hier tous ensemble et elle est rentrée avec lui. Tout cela est allé très vite, je suis vraiment désolée mais elle avait besoin de t’oublier.
W : ce n’est pas possible...tu me fais marcher ?
Son visage déjà pâle devenait livide, on aurait dit qu’il allait vomir ses tripes. Il sentait son cœur se liquéfier, ses mains trembler et une forte envie de vomir lui enserrer la gorge. De plus en plus de salive obstruait sa trachée et ses tempes frappaient tant qu’il manqua de s’évanouir.
S : çà va aller ? Tu veux entrer un moment, tu es tout pâle...
W : non merci, je vais rentrer, je suis ridicule une fois de plus. Je m’excuses, ne lui dit pas que je suis venu, c’est mieux comme çà.
Il lui tend le sachet de croissants, la salue d’un geste de tête et descends les escaliers, direction l’aéroport pour oublier au plus vite cette terrible mascarade.
Se réveiller, ouvrir les yeux et oublier ce mauvais rêve...
...Une heure plus tard, Lilie redescends, transie de froid et la goutte au nez. Sofia est furieuse et s’en veut terriblement de l’absurde mensonge qu’elle a du inventer pour lui éviter d’assumer ses sentiments et de prendre enfin une décision.
S : tu es fière de toi, tu es gelée !
L : alors que t’as t-il dit ?
S : il voulait te voir et te parler, il m’a dit que c’était très important...
L : bien sur...
S : ne le prends pas comme çà Lilie ! Il avait vraiment l’air mal, on aurait dit qu’il avait pas dormi de la nuit...il est vraiment parti désespéré, tu ne le mérites pas !
L : comment peux-tu dire çà ! Après ce qu’il a fait comme coups vaches ! Mariana machin chose tu as oublié ? Et l’interview ou il m’a niée ! Facile de venir pleurnicher après !
S ; si c’est çà tu peux être rassurée, il ne reviendra pas, je crois que le message est bien passé.
L : qu’est-ce que tu lui as raconté ?
S : que tu avais rencontré quelqu'un et que tu n’étais pas rentrée cette nuit, crois-moi, le message est passé, la page est tournée. Tu lui as brisé le cœur...
Lilie sentit son cœur et son cerveau s’affoler.
L : tu lui as raconté quoi ?
S : tu as très bien entendu, tu voulais le voir partir, ne plus rien avoir affaire avec lui, je t’ai arrangé le coup, je suis douée pour çà !
L : Sofia ; il va me détester !
S : honnêtement, il a eu un choc et beaucoup de mal à le croire mais j’ai su être convaincante, alors qu’il te déteste ou pas c’est le cadet de mes soucis, tu m’a demandé de t’en débarrasser, je l’ai fait et pas de gaieté de cœur !
L’avion venait d’atterrir à Los Angeles. Le tournage ne reprenait que Mercredi et il avait besoin de faire un break, de digérer cette nouvelle. La nausée lui venait encore alors qu’il imaginait Lilie dans les bras d’un autre. Comment avait-elle pu ? Si vite ? Pourquoi ? Ils avaient partagé tant de bons moments, étaient sur la même longueur d’ondes, il l’aimait tellement et était si sur que ses sentiments soient partagés ! Trop de questions se bousculaient dans sa tête.
Exaspéré et étourdi par tant d’interrogations, le bar rempli de son loft lui permit de plonger rapidement dans un sommeil qu’il aurait voulu réparateur et peuplé de rêves avec Lilie mais l’alcool avait juste réussi à l’endormir.
Une bouteille de Whisky y était passée et son cadavre errait encore dans sa main refermée, corps épuisé à terre sur le tapis du salon.
Une semaine s’était écoulée depuis l’épisode Wentworth à Paris et Sofia faisait toujours la tête, persuadée que son mensonge la conduirait droit en enfer. Elle en avait beaucoup discuté avec Tom et tous en venaient à la conclusion qu’elle fuyait une fois de plus l’amour, préférant rompre de son propre chef plutôt que de souffrir à ses dépens. Pourtant pour souffrir, elle souffrait.
Pas une seule journée ne passait sans que sa première et sa dernière pensée ne soient pour lui. Sans arrêt en train de se demander ce qu’il pouvait faire à l’instant, à surveiller ses nouvelles dans la presse, à fixer l’écran de son portable en espérant mais rien, rien, rien ne se passait.
Elle se demandait comment il s’en sortait avec le tournage, comment il avait pris ce que lui avait annoncé Sofia et s’il la détestait
Plusieurs semaines difficiles s’écoulèrent encore avant que Sofia ne débarque un matin de février un magazine à la main qu’elle balança à Lilie.
S : tu vois, tu peux être tranquille, je crois qu’il est recasé !
Lilie resta sans voix, le visage pétrifié par la vue de l’image sur papier glacé. Il y était en galante compagnie, le regard on ne peux plus explicite comme sa gestuelle.
S : tu as vu qui s’étais ?
Lilie n’arrivait pas à articuler un mot, incapable de faire un geste, elle tenait le magazine entre ses doigts et contemplait bouche bée les nombreuses photos qu’il contenait.
S : tu ne dis rien... ? Çà va ? Je voulais juste te faire réagir Lilie, pas que tu ai une crise cardiaque !
L : çà va aller, je suis juste un peu surprise, c’est tout.
S : tu es sûre ? Pourquoi tu refuses d’avouer que tu l’aimes toujours, je te connais...
L : laisses tomber je te dis...
S : non, j’en ai marre de te voir traîner tes basques entre ton boulot ici et tes scénarios pour cette série. Tu l’as rendu malheureux comme les pierres et tu t’es toi-même rendue malheureuse.
L : Il a l’air heureux maintenant, ne dis pas de bêtises...
S : tu crois franchement qu’il est avec cette Rachel B... ? Tu es bien placée pour savoir que les journalistes racontent un peu n’importe quoi pour vendre...
L : tu as regardé autre chose que la couverture ?
S : non
L : alors regardes les photos à l’intérieur ! Bisous, mains jointes et regards, je ne suis pas sure que ce soit pour les besoins d’un film !
S : je suis désolée, je ne voulais pas te blesser...
L : tu n’y es pour rien, je l’ai voulu et cherché, je ne pensais pas que cela arriverait si vite...
S : cela fait presque 3 mois maintenant tu sais, çà va très vite dans leur milieu.
L : tu as raison et je n’ai plus envie d’en parler, je veux tourner la page...
Et oui...j'ai encore pas fini de leur mettre des bâtons dans les roues, ce serait trop facile !
A demain !
A vos coms !
CHAPITRE 19 Retour de bâton
Dimanche 2 Décembre 2007 – Paris, 10h12
Sofia s’est levée, traits tirés de la nuit de fête passée, du temps de sommeil trop court, du réveil anticipé et de la folle situation dans laquelle sa meilleure amie est en train de l’entraîner.
Lilie s’est habillée précipitamment et enfuie par la sortie du toit, laissant Sofia cogiter toute seule à l’histoire à raconter à Wentworth qu’elle connaît si peu...Etait-ce vraiment lui pense t-elle alors que la sonnerie de l’interphone retentit.
S : allo ?
W : bonjour c’est Wentworth...
S : Wentworth ? Oui montes je t’ouvres...dernier étage, porte gauche, appartement 512.
Sofia soupire, elle stresse et cela l’étonnerait que son faux air surpris soit convaincant. La porte d’entrée ne tarde pas à sonner et elle attrape péniblement l’appareil, sorte de déambulateur qui lui permet de marcher presque normalement et que le kiné lui incite à prendre pour favoriser le travail de ses jambes.
Sofia lui ouvre et le salue.
S : bonjour...mais ????
W : bonjour Sofia...je suis désolé de débarquer comme çà mais je dois voir Lilie, c’est très important.
S : oui....mais...
Sofia ne sait pas quoi inventer. Dire qu’elle n’est pas là oui, facile mais pour quelles raisons, il voudra certainement les connaître !
W : Lilie est là ????
S : à vrai dire non...
W : elle va rentrer bientôt ? Je peux l’attendre ?
S : je ne crois pas qu’elle rentre rapidement...elle n’a pas dormi ici cette nuit.
Le visage déjà tendu de Went semble se durcir encore un peu plus à l’entente de cette réponse qui visiblement ne le satisfait pas. Sofia le voit bien, la crainte dans ses yeux montre qu’il redoute ce qui va suivre. Il se refuse à s’imaginer une telle chose.
S : je suis désolée Wentworth...elle a rencontré quelqu'un. Nous avons fêté ses 28 ans hier tous ensemble et elle est rentrée avec lui. Tout cela est allé très vite, je suis vraiment désolée mais elle avait besoin de t’oublier.
W : ce n’est pas possible...tu me fais marcher ?
Son visage déjà pâle devenait livide, on aurait dit qu’il allait vomir ses tripes. Il sentait son cœur se liquéfier, ses mains trembler et une forte envie de vomir lui enserrer la gorge. De plus en plus de salive obstruait sa trachée et ses tempes frappaient tant qu’il manqua de s’évanouir.
S : çà va aller ? Tu veux entrer un moment, tu es tout pâle...
W : non merci, je vais rentrer, je suis ridicule une fois de plus. Je m’excuses, ne lui dit pas que je suis venu, c’est mieux comme çà.
Il lui tend le sachet de croissants, la salue d’un geste de tête et descends les escaliers, direction l’aéroport pour oublier au plus vite cette terrible mascarade.
Se réveiller, ouvrir les yeux et oublier ce mauvais rêve...
...Une heure plus tard, Lilie redescends, transie de froid et la goutte au nez. Sofia est furieuse et s’en veut terriblement de l’absurde mensonge qu’elle a du inventer pour lui éviter d’assumer ses sentiments et de prendre enfin une décision.
S : tu es fière de toi, tu es gelée !
L : alors que t’as t-il dit ?
S : il voulait te voir et te parler, il m’a dit que c’était très important...
L : bien sur...
S : ne le prends pas comme çà Lilie ! Il avait vraiment l’air mal, on aurait dit qu’il avait pas dormi de la nuit...il est vraiment parti désespéré, tu ne le mérites pas !
L : comment peux-tu dire çà ! Après ce qu’il a fait comme coups vaches ! Mariana machin chose tu as oublié ? Et l’interview ou il m’a niée ! Facile de venir pleurnicher après !
S ; si c’est çà tu peux être rassurée, il ne reviendra pas, je crois que le message est bien passé.
L : qu’est-ce que tu lui as raconté ?
S : que tu avais rencontré quelqu'un et que tu n’étais pas rentrée cette nuit, crois-moi, le message est passé, la page est tournée. Tu lui as brisé le cœur...
Lilie sentit son cœur et son cerveau s’affoler.
L : tu lui as raconté quoi ?
S : tu as très bien entendu, tu voulais le voir partir, ne plus rien avoir affaire avec lui, je t’ai arrangé le coup, je suis douée pour çà !
L : Sofia ; il va me détester !
S : honnêtement, il a eu un choc et beaucoup de mal à le croire mais j’ai su être convaincante, alors qu’il te déteste ou pas c’est le cadet de mes soucis, tu m’a demandé de t’en débarrasser, je l’ai fait et pas de gaieté de cœur !
L’avion venait d’atterrir à Los Angeles. Le tournage ne reprenait que Mercredi et il avait besoin de faire un break, de digérer cette nouvelle. La nausée lui venait encore alors qu’il imaginait Lilie dans les bras d’un autre. Comment avait-elle pu ? Si vite ? Pourquoi ? Ils avaient partagé tant de bons moments, étaient sur la même longueur d’ondes, il l’aimait tellement et était si sur que ses sentiments soient partagés ! Trop de questions se bousculaient dans sa tête.
Exaspéré et étourdi par tant d’interrogations, le bar rempli de son loft lui permit de plonger rapidement dans un sommeil qu’il aurait voulu réparateur et peuplé de rêves avec Lilie mais l’alcool avait juste réussi à l’endormir.
Une bouteille de Whisky y était passée et son cadavre errait encore dans sa main refermée, corps épuisé à terre sur le tapis du salon.
***
Une semaine s’était écoulée depuis l’épisode Wentworth à Paris et Sofia faisait toujours la tête, persuadée que son mensonge la conduirait droit en enfer. Elle en avait beaucoup discuté avec Tom et tous en venaient à la conclusion qu’elle fuyait une fois de plus l’amour, préférant rompre de son propre chef plutôt que de souffrir à ses dépens. Pourtant pour souffrir, elle souffrait.
Pas une seule journée ne passait sans que sa première et sa dernière pensée ne soient pour lui. Sans arrêt en train de se demander ce qu’il pouvait faire à l’instant, à surveiller ses nouvelles dans la presse, à fixer l’écran de son portable en espérant mais rien, rien, rien ne se passait.
Elle se demandait comment il s’en sortait avec le tournage, comment il avait pris ce que lui avait annoncé Sofia et s’il la détestait
Plusieurs semaines difficiles s’écoulèrent encore avant que Sofia ne débarque un matin de février un magazine à la main qu’elle balança à Lilie.
S : tu vois, tu peux être tranquille, je crois qu’il est recasé !
Lilie resta sans voix, le visage pétrifié par la vue de l’image sur papier glacé. Il y était en galante compagnie, le regard on ne peux plus explicite comme sa gestuelle.
S : tu as vu qui s’étais ?
Lilie n’arrivait pas à articuler un mot, incapable de faire un geste, elle tenait le magazine entre ses doigts et contemplait bouche bée les nombreuses photos qu’il contenait.
S : tu ne dis rien... ? Çà va ? Je voulais juste te faire réagir Lilie, pas que tu ai une crise cardiaque !
L : çà va aller, je suis juste un peu surprise, c’est tout.
S : tu es sûre ? Pourquoi tu refuses d’avouer que tu l’aimes toujours, je te connais...
L : laisses tomber je te dis...
S : non, j’en ai marre de te voir traîner tes basques entre ton boulot ici et tes scénarios pour cette série. Tu l’as rendu malheureux comme les pierres et tu t’es toi-même rendue malheureuse.
L : Il a l’air heureux maintenant, ne dis pas de bêtises...
S : tu crois franchement qu’il est avec cette Rachel B... ? Tu es bien placée pour savoir que les journalistes racontent un peu n’importe quoi pour vendre...
L : tu as regardé autre chose que la couverture ?
S : non
L : alors regardes les photos à l’intérieur ! Bisous, mains jointes et regards, je ne suis pas sure que ce soit pour les besoins d’un film !
S : je suis désolée, je ne voulais pas te blesser...
L : tu n’y es pour rien, je l’ai voulu et cherché, je ne pensais pas que cela arriverait si vite...
S : cela fait presque 3 mois maintenant tu sais, çà va très vite dans leur milieu.
L : tu as raison et je n’ai plus envie d’en parler, je veux tourner la page...
***
Et oui...j'ai encore pas fini de leur mettre des bâtons dans les roues, ce serait trop facile !
A demain !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Wentfan Storie (09/07/07 21h20) Chap 19 retour de baton
oh lala!!!! ils seront donc jamais heureux ensemble???!!!! c'est trop triste!!! Elle veut quoi cette Lilie, Went est hyper sincère, c'est que les journaux qui racontent des bêtises, cette foios je pense que c'est à elle d'aller se faire pardonner!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Dans quel état tu nous l'as mis Sofia a trouvé l'argument pour le faire fuir. Elle pensait peut-être que ça allait faire réagir aussi Lilie ?Il sentait son cœur se liquéfier, ses mains trembler et une forte envie de vomir lui enserrer la gorge. De plus en plus de salive obstruait sa trachée et ses tempes frappaient tant qu’il manqua de s’évanouir.
Il faut qu'elle réagisse, Lilie ! On n'a pas le droit de le rendre malheureux comme çaS : non, j’en ai marre de te voir traîner tes basques entre ton boulot ici et tes scénarios pour cette série. Tu l’as rendu malheureux comme les pierres et tu t’es toi-même rendue malheureuse.
Wentworth n'aurait-il pas fait un peu exprès de se faire prendre en photo avec cette Rachel pour rendre Lilie jalouse ?
Certainement, pas !L : tu as raison et je n’ai plus envie d’en parler, je veux tourner la page...
Soso_Burrows a écrit :
j'ai encore pas fini de leur mettre des bâtons dans les roues, ce serait trop facile !
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Rah trop bien.. Sofia a trouvé la meilleure excuse possible.. :'( Pauvre Went'..
Vivment la suite
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Juju410- Admis à l'infirmerie
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Première suite de la journée...
Depuis cette froide journée de décembre à Paris, Wentworth n’avait cessé de ruminer sa tristesse dans l’alcool. Son tempérament courtois et avenant avait été mis à rude épreuve de l’alcool à quoi il occupait tout son temps libre. Fuyant famille et amis lors des fêtes de Thanksgiving , il avait passé le plus clair de son temps renfermé à Dallas et dans son loft de Los Angeles.
Amaury et Dominic avaient vainement tenté de le sortir de la spirale infernale dans laquelle il s’enfermait, en vain.
Sa mère avait tenté avec ses sœurs plusieurs fois de recoller les morceaux, de faire un pas vers Lilie, que tout cela n’était qu’un effroyable malentendu mais il ne voulait pas en entendre parler et criait haut et fort qu’on ne l’y reprendrait plus.
Une seule personne avait finalement réussie à briser la carapace qui l’entourait, Mariana.
Appelée à la rescousse par la mère de Wentworth, elle était venue le voir à l’improviste au moment de la trêve du tournage et lui avait longuement parlé, n’exigeant rien de lui mais lui expliquant qu’elle comprenait tout à fait son attitude, qu’elle était elle-même passée par là il y a quelques mois quand elle avait appris pour lui et Lilie et que son cœur s’était déchiré. Elle vivait aujourd’hui avec un producteur de dix ans son aîné et était heureuse.
Plusieurs jours durant, elle était venue lui parler, et il avait fini par l’écouter puis par se confier à son tour.
S’obligeant peu à peu à retrouver une vie sociale, il avait accepté un dîner à l’extérieur avec elle, accompagnée de son fiancé...et d’une amie. Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’il reconnu Rachel B..., actrice de série elle aussi justement produite par le fiancé de Mariana qui les avait présenté et qui depuis étaient devenues amies.
Quelque peu gêné par ses présentations « arrangées », il avait finalement baissé la garde et avait fait sa connaissance, elle accompagnait très souvent Mariana lors des visites qu’elle donnait à Went.
Ils s’entendaient à merveille et lorsque Mariana et son fiancé partirent en Europe pour les fêtes de Noël, s’est tout naturellement qu’elle continua de rendre visite à Wentworth. Ils passèrent les fêtes ensembles et lorsque Mariana revint quinze jours plus tard, elle les trouva chez elle dans une attitude plus qu’équivoque.
Ensembles depuis janvier, Went goûtait à nouveau à la plénitude, à un bonheur partagé et oubliait peu à peu le France et sa douloureuse expérience outre Atlantique.
Tout était allé très vite mais cette fois-ci, il sentait les choses différemment...Rachel faisait partie du même monde que lui et il était bien décidé a se freiner, limiter les dégâts et y aller doucement. Chacun chez soi, chacun son travail, ils se retrouvaient le week end à Los Angeles ou ils goûtaient au bonheur d’être ensembles réunis. Acceptant de ne plus se cacher, les premières photos d’eux deux à L.A étaient parues début février au Etats-Unis. Quelques photos d’eux se tenait par la main dans la rue puis d’autres lors d’une cérémonie officielle de la télévision où tout les deux conviés pour des raisons différentes, ils étaient venus mains dans la main.
Durant ces longues semaines qui avaient séparé Went de Lilie, depuis le 2 décembre 2007, elle n’avait cessé de se plonger dans le travail, aussi bien pour sa boite de production audiovisuelle pour laquelle elle s’était rendue très disponible, acceptant tout les voyages et occasions de s’abandonner un peu, loin de ses tourments sentimentaux. Chaque moment de pause dans les transports, avion, trains ou autres, elle les utilisaient pour travailler sur Prison Break et restait constamment en contact avec Sandra, Paul et les autres membres de l’équipe scénaristique.
Après la pause de décembre de la saison 3, les scénaristes étaient un peu en ébullition, hésitant entre plusieurs projets, troublés par les propositions très noires et pourtant intéressantes de Lilie.
Question vie personnelle, Lilie avait fait un trait sur toute relation avec un homme. Seul ses amis comptaient et chaque homme qui tentait de l’approcher d’un peu trop près se voyait rembarré sans les formes. Il était hors de question pour elle de tenter de remplacer le vide dans son cœur, la place y était encore chaude et à son évocation Lilie perdait complètement les pédales, se refusant d’en parler même avec Sofia.
Sortant rarement, elle avait passé les fêtes de Noël avec Sofia et ses parents et le réveillon du jour de l’an avec sa bande d’amis.
Lorsque Minuit devait sonner à Los Angeles, elle avait pensé à lui, lui souhaitant de rencontrer quelqu'un qui lui apporterait tout ce qu’elle avait été incapable de lui donner.
Aujourd’hui, son vœux pour lui était exaucé se dit-elle.
Samedi 9 Février 2008 – Paris, 08h00.
L’hiver cette année est particulièrement rude. Paris est enneigé et magnifique ce matin lorsque Lilie se réveille et écarte les rideaux sur la terrasse recouverte de poudreuse blanche.
Elle sera seule pendant quinze jours car Sofia a finalement accepté de suivre ses parents aux sports d’hiver. Elle remarche sans assistance depuis près d’un mois et Lilie est vraiment heureuse pour elle mais aussi parce qu’elle l’a beaucoup moins dans les pattes.
Ses parents étaient venus la chercher la veille et l’appartement est désespérément vide depuis.
Lilie se retourne vers son chevet et en ouvre délicatement le tiroir ou ses doigts agrippent sa plus belle photo de Went. Elle date d’Octobre, de son dernier voyage à Dallas. Il parait si heureux sur cette photo. Elle la porte à son cœur et inspire profondément. « si je pouvais revenir en arrière »...
Elle passe ensuite la journée à roder dans l’appartement en tenue négligée, écoutant de la musique au possible déprimante et écrivant inlassablement de nouveaux épisodes pour Michael et sa bande...
Inspirée et déprimée, la sonnerie du téléphone la sort de son mutisme vers 19h00.
L : allo ?
S : Lilie, c’est Sandra, tu vas bien ?
L : oui et toi ?
S : super...avec le froid mais bon...çà fait un bail, quinze jours non ?
L : oui...j’ai pas mal avancé sur l’épisode 15, juste quelques dernières mises au point et promis je l’envoie à Paul. Je profite juste du week-end pour finaliser.
S : oh ne t’inquiètes pas pour çà ! J’appelle justement parce qu’il y a une cérémonie le 1er mars et Paul voudrait que tu sois là...c’est à L.A.
L : le 1er mars ? Mais c’est pour quoi exactement ?
S : des prix pour la télévision américaine...la série est nominée dans plusieurs catégories dont celle du meilleur scénario.
L : je ne sais pas...
S : allez ! Il faut que tu sois là, tu mérites tellement que ton travail soit reconnu !
L : merci, c’est gentil, mais je ne veux pas le voir...
S : il est avec quelqu'un maintenant, Rachel B... tu connais ? Il ne t’embêtera pas.
L : justement, ce sera trop dur...
S : je croyais que c’est ce que tu voulais...
L : je n’ai pas réfléchi plus loin que le bout de mon nez Sandra...
S : Lilie, non ! Pourquoi ? Il a été malheureux comme les pierres si longtemps ! Quel gâchis !
L : je ne veux pas venir perturber son bonheur Sandra, je ne veux pas non plus me le prendre en pleine figure...
S : je comprends, mais réfléchis bien...tu n’es pas obligée de le croiser, l’équipe est nombreuse...
L : je te remercie, au revoir Sandra
S : au revoir Lilie.
Elles raccrochent et Lilie sent son cœur se serrer à nouveau. Elle est toujours amoureuse de lui, trop tard pense-t-elle. Si la série s’arrête à la fin de cette troisième saison il n’y aura plus aucune raison qu’elle le croise...elle tournera définitivement la page et tout ira pour le mieux...
Alors ???
CHAPITRE 20 Remonter la pente
Depuis cette froide journée de décembre à Paris, Wentworth n’avait cessé de ruminer sa tristesse dans l’alcool. Son tempérament courtois et avenant avait été mis à rude épreuve de l’alcool à quoi il occupait tout son temps libre. Fuyant famille et amis lors des fêtes de Thanksgiving , il avait passé le plus clair de son temps renfermé à Dallas et dans son loft de Los Angeles.
Amaury et Dominic avaient vainement tenté de le sortir de la spirale infernale dans laquelle il s’enfermait, en vain.
Sa mère avait tenté avec ses sœurs plusieurs fois de recoller les morceaux, de faire un pas vers Lilie, que tout cela n’était qu’un effroyable malentendu mais il ne voulait pas en entendre parler et criait haut et fort qu’on ne l’y reprendrait plus.
Une seule personne avait finalement réussie à briser la carapace qui l’entourait, Mariana.
Appelée à la rescousse par la mère de Wentworth, elle était venue le voir à l’improviste au moment de la trêve du tournage et lui avait longuement parlé, n’exigeant rien de lui mais lui expliquant qu’elle comprenait tout à fait son attitude, qu’elle était elle-même passée par là il y a quelques mois quand elle avait appris pour lui et Lilie et que son cœur s’était déchiré. Elle vivait aujourd’hui avec un producteur de dix ans son aîné et était heureuse.
Plusieurs jours durant, elle était venue lui parler, et il avait fini par l’écouter puis par se confier à son tour.
S’obligeant peu à peu à retrouver une vie sociale, il avait accepté un dîner à l’extérieur avec elle, accompagnée de son fiancé...et d’une amie. Qu’elle ne fut pas sa surprise lorsqu’il reconnu Rachel B..., actrice de série elle aussi justement produite par le fiancé de Mariana qui les avait présenté et qui depuis étaient devenues amies.
Quelque peu gêné par ses présentations « arrangées », il avait finalement baissé la garde et avait fait sa connaissance, elle accompagnait très souvent Mariana lors des visites qu’elle donnait à Went.
Ils s’entendaient à merveille et lorsque Mariana et son fiancé partirent en Europe pour les fêtes de Noël, s’est tout naturellement qu’elle continua de rendre visite à Wentworth. Ils passèrent les fêtes ensembles et lorsque Mariana revint quinze jours plus tard, elle les trouva chez elle dans une attitude plus qu’équivoque.
Ensembles depuis janvier, Went goûtait à nouveau à la plénitude, à un bonheur partagé et oubliait peu à peu le France et sa douloureuse expérience outre Atlantique.
Tout était allé très vite mais cette fois-ci, il sentait les choses différemment...Rachel faisait partie du même monde que lui et il était bien décidé a se freiner, limiter les dégâts et y aller doucement. Chacun chez soi, chacun son travail, ils se retrouvaient le week end à Los Angeles ou ils goûtaient au bonheur d’être ensembles réunis. Acceptant de ne plus se cacher, les premières photos d’eux deux à L.A étaient parues début février au Etats-Unis. Quelques photos d’eux se tenait par la main dans la rue puis d’autres lors d’une cérémonie officielle de la télévision où tout les deux conviés pour des raisons différentes, ils étaient venus mains dans la main.
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Durant ces longues semaines qui avaient séparé Went de Lilie, depuis le 2 décembre 2007, elle n’avait cessé de se plonger dans le travail, aussi bien pour sa boite de production audiovisuelle pour laquelle elle s’était rendue très disponible, acceptant tout les voyages et occasions de s’abandonner un peu, loin de ses tourments sentimentaux. Chaque moment de pause dans les transports, avion, trains ou autres, elle les utilisaient pour travailler sur Prison Break et restait constamment en contact avec Sandra, Paul et les autres membres de l’équipe scénaristique.
Après la pause de décembre de la saison 3, les scénaristes étaient un peu en ébullition, hésitant entre plusieurs projets, troublés par les propositions très noires et pourtant intéressantes de Lilie.
Question vie personnelle, Lilie avait fait un trait sur toute relation avec un homme. Seul ses amis comptaient et chaque homme qui tentait de l’approcher d’un peu trop près se voyait rembarré sans les formes. Il était hors de question pour elle de tenter de remplacer le vide dans son cœur, la place y était encore chaude et à son évocation Lilie perdait complètement les pédales, se refusant d’en parler même avec Sofia.
Sortant rarement, elle avait passé les fêtes de Noël avec Sofia et ses parents et le réveillon du jour de l’an avec sa bande d’amis.
Lorsque Minuit devait sonner à Los Angeles, elle avait pensé à lui, lui souhaitant de rencontrer quelqu'un qui lui apporterait tout ce qu’elle avait été incapable de lui donner.
Aujourd’hui, son vœux pour lui était exaucé se dit-elle.
Samedi 9 Février 2008 – Paris, 08h00.
L’hiver cette année est particulièrement rude. Paris est enneigé et magnifique ce matin lorsque Lilie se réveille et écarte les rideaux sur la terrasse recouverte de poudreuse blanche.
Elle sera seule pendant quinze jours car Sofia a finalement accepté de suivre ses parents aux sports d’hiver. Elle remarche sans assistance depuis près d’un mois et Lilie est vraiment heureuse pour elle mais aussi parce qu’elle l’a beaucoup moins dans les pattes.
Ses parents étaient venus la chercher la veille et l’appartement est désespérément vide depuis.
Lilie se retourne vers son chevet et en ouvre délicatement le tiroir ou ses doigts agrippent sa plus belle photo de Went. Elle date d’Octobre, de son dernier voyage à Dallas. Il parait si heureux sur cette photo. Elle la porte à son cœur et inspire profondément. « si je pouvais revenir en arrière »...
Elle passe ensuite la journée à roder dans l’appartement en tenue négligée, écoutant de la musique au possible déprimante et écrivant inlassablement de nouveaux épisodes pour Michael et sa bande...
Inspirée et déprimée, la sonnerie du téléphone la sort de son mutisme vers 19h00.
L : allo ?
S : Lilie, c’est Sandra, tu vas bien ?
L : oui et toi ?
S : super...avec le froid mais bon...çà fait un bail, quinze jours non ?
L : oui...j’ai pas mal avancé sur l’épisode 15, juste quelques dernières mises au point et promis je l’envoie à Paul. Je profite juste du week-end pour finaliser.
S : oh ne t’inquiètes pas pour çà ! J’appelle justement parce qu’il y a une cérémonie le 1er mars et Paul voudrait que tu sois là...c’est à L.A.
L : le 1er mars ? Mais c’est pour quoi exactement ?
S : des prix pour la télévision américaine...la série est nominée dans plusieurs catégories dont celle du meilleur scénario.
L : je ne sais pas...
S : allez ! Il faut que tu sois là, tu mérites tellement que ton travail soit reconnu !
L : merci, c’est gentil, mais je ne veux pas le voir...
S : il est avec quelqu'un maintenant, Rachel B... tu connais ? Il ne t’embêtera pas.
L : justement, ce sera trop dur...
S : je croyais que c’est ce que tu voulais...
L : je n’ai pas réfléchi plus loin que le bout de mon nez Sandra...
S : Lilie, non ! Pourquoi ? Il a été malheureux comme les pierres si longtemps ! Quel gâchis !
L : je ne veux pas venir perturber son bonheur Sandra, je ne veux pas non plus me le prendre en pleine figure...
S : je comprends, mais réfléchis bien...tu n’es pas obligée de le croiser, l’équipe est nombreuse...
L : je te remercie, au revoir Sandra
S : au revoir Lilie.
Elles raccrochent et Lilie sent son cœur se serrer à nouveau. Elle est toujours amoureuse de lui, trop tard pense-t-elle. Si la série s’arrête à la fin de cette troisième saison il n’y aura plus aucune raison qu’elle le croise...elle tournera définitivement la page et tout ira pour le mieux...
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Alors ???
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Rah toujours aussi bien, mais maintenant ce n'est plus Pauvre Went' mais pauvre Lillie ^^
Faut qu'elle aille à cette cérémonie!
Et Rachel B. C'est Rachel Bilson?
Vivement les autres suites de la journée!
Faut qu'elle aille à cette cérémonie!
Et Rachel B. C'est Rachel Bilson?
Vivement les autres suites de la journée!
Juju410- Admis à l'infirmerie
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Bouhouhouhouh houhouh bouhouhouhouh
Astrid- En route pour la frontière
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
tu devrais prévenir lorqu'il faut une boîte de mouchoirs
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Allez...je profite de l apause pour vous postez la suite !
Voilà, en surprise pour les plus fidèles...
Jeudi 28 Février 2008 – Aéroport de Dallas – 07 :00 pm
Le froid polaire ne s’est pas contenté d’envahir l’Europe et lorsque l’avion de Lilie se pose enfin sur le sol américain, une épaisse couche de neige recouvre le sol. Son avion a deux heures de retard et Amaury et Sandra attendent inquiets le débarquement.
Lilie s’est enfin décidée à venir pour la cérémonie qui aura lieu dans deux jours. Tout est organisé par Amaury et Sandra pour éviter qu’ils ne se rencontrent, c’est la seule condition qu’elle a émis pour sa venue. Ils lui ont assurés qu’ils feraient out leur possible pour l’éviter au maximum.
Lorsqu’elle les aperçoit au loin, elle accourt vers eux et leur sourit. La dernière fois c’est lui qui était venu la chercher, plus amoureux que jamais.
A : chiquita ! Çà fait plaisir de te voir !
S : bonjour Lilie
Lilie se rapproche et les serre dans ses bras l’un après l’autre.
L : vous allez bien tous les deux on dirait !
A : et toi ? Des nouvelles ? On pensait que tu ne viendrais pas seule ?!
L : comment çà ?
A : oui, ton nouveau jules il est pas avec toi ?
Sandra bouscule légèrement Amaury pour lui faire comprendre que ce n’est pas le moment et qu’il ferait mieux de prendre ses bagages car dehors la tempête de neige ne cesse pas et ils doivent encore rejoindre la banlieue.
Ouvrant la marche, suivi des deux jeunes femmes, Sandra souffle à Lilie qu’elle n’a pas dit à Amaury qu’elle n’avait eu personne.
S : çà valait mieux pour la confidentialité de l’information crois-moi !
L : merci !
Durant le trajet, ils discutent de tout et rien, des scénarios subtils imaginés par l’équipe, des nouveaux décors, de l’accueil merveilleux des fans pour cette troisième saison en évitant soigneusement la case Wentworth.
Arrivés après une longue bataille contre le déluge, Lilie savoure un délicieux chocolat chaud dans le pavillon d’Amaury qui semble investis par Sandra...
L ; ce chocolat est délicieux Sandra !
S : L’habitude tiens ! Moi je suis habituée à ces grands froids ! J’ai eu droit à çà pendant 21 ans ! On dit que les latins ont le sang chaud mon œil ! Un coup de vent et ils se planquent sous la couette !
Lilie rigole de bon cœur à la réflexion de Sandra qui a réussi à piquer Amaury à vif.
A : bon et bien je vois que çà rigole sur mon compte ! Lilie, je monte tes affaires dans la chambre d’amis.
L : merci Amaury.
S : alors pendant qu’il est occupé tu vas pouvoir m’en dire un peu plus...
Au même moment, la sonnette de la porte retentit et fait sursauter Lilie qui tourne le dos à l’entrée.
L : vous attendez quelqu'un ?
S : oui, Paul a promis de venir te faire un coucou !
L : génial !
Sandra s’approche et ouvre grand la porte d’entrée mais reste bloquée lorsqu’elle aperçoit le grand brun aux yeux bleus qui n’était pas le visiteur attendu...
- bonsoir ! Amaury est là ?
Sandra ne sait pas comment réagir. Elle a promis à son amie que tout serait fait pour qu’elle ne le rencontre pas et à peine est-elle arrivée depuis cinq minutes qu’il pointe déjà le bout de son nez. Elle sait qu’il ne l’a pas encore vu, trop occupé à taper ses chaussures pleines de neige fraîche sur le tapis de l’entrée.
Sandra se tient entre eux deux, cachant Lilie de leur visiteur pour quelques instants encore alors que celle-ci, pétrifiée sur sa chaise, accoudée au bar, a très bien entendu et reconnu la voix du visiteur qui n’est certainement pas celle de Paul. Elle se sent devenir toute liquide et manque une respiration tant elle sent qu’elle sera bientôt repérée, comme si elle avait pu se dissoudre dans l’air et disparaître.
- ouh ouh, çà và Sandra, tu es toute pâle ?
S : oui, mais tu ne devais pas partir à Los Angeles il y a deux heures ?
W : si mais mon vol a été annulé à cause du mauvais temps. Plus aucun avion ne décolle ! J’espère que çà va se calmer et qu’on pourra partir demain...mais c’est pas qu’il fait froid mais je peux entrer ?
S : oui, excuse moi...
Un pas, deux pas et une silhouette devant qui lui saute aux yeux. Une chevelure et un corps qu’il ne connaît que trop bien lui tourne encore le dos. Un regard à Sandra qui lève les yeux au ciel dans un sourire mi désolé, mi fatigué.
Au même moment, Amaury redescends les escaliers et assiste impuissant à la scène qui se trame devant lui. Tout ce qu’ils avaient mis tant d’ardeur à éviter est en train d’arriver.
Ni Lilie qui n’a pas encore bougé, ni Went ne semblent décidés à se jeter à l’eau de ses retrouvailles improvisées.
Sandra se jette à l’eau.
S : désolée Went, tu n’aurais pas du être là normalement...
Lilie prends son courage à deux mains et se retourne sur eux. Elle l’aperçoit, le mine rosée par le froid, les yeux plus bleus et plus perçant que jamais, beau comme un dieu malgré le regard froid et agressif qu’il lance dans sa direction.
L : bonjour Wentworth...
W : tiens...çà faisait un bail...comment vas-tu ?
Le ton détaché avec lequel il s’est adressé à elle, répondant à peine à son bonjour poli lui fend le cœur.
L : je vais bien merci...
Amaury et Sandra sentent la pression entre leurs deux amis à son paroxysme et tentent une manœuvre pour se retirer discrètement.
W : pas la peine de partir tous les deux, je n’ai rien à ajouter...je rentre, on se voit à la cérémonie...
A : Went !
Alors que Lilie se détournes pour plonger sa tête entre ses mains, Amaury court à l’extérieur pour rattraper Went.
A : eh mec ! Qu’est-ce qui t’arrives là !
W : c’est une blague ! Vous complotez dans mon dos !
A : on ne complote pas ! Tu sais bien que l’équipe scénaristique est nominée à la soirée de samedi et Paul tenait absolument à ce que Lilie soit présente. Elle ne voulait pas venir et Sandra a réussi à la convaincre à l’unique condition qu’elle ne te rencontre pas.
W : sympathique !
A : vu ta réaction pas étonnant non ? Sachant que tu partais en fin d’après midi pour L.A, on est allé la chercher à l’aéroport...c’est un peu loupé mais je te rappelle que t’es pt’être mon meilleur pote mais que je partage aussi la vie de sa plus proche collègue ! On allait pas la laisser croupir dans un hôtel toute seule !
W : elle n’est pas venue accompagnée ? Elle a refait sa vie à ce que je sais...
A : justement si vous deux c’est du passé, tu pourrais peut- être faire un effort...
W : on se verra à la soirée...
Devant l’air buté de son ami, Went n’insista pas et s’en alla rejoindre l’intérieur chaud et douillet de son pavillon.
A l’intérieur, l’atmosphère était tout aussi électrique.
L : je n’aurais pas du venir, je le savais, cette soirée va être gâchée par ma faute !
S : arrêtes de dire des bêtises ! Il va un peu faire la gueule et çà lui passera...
L : je ne crois pas...
A : Sandra a raison, il s’emporte vite mais il va cogiter et demain çà ira mieux...
L : après ce que je lui ai fait il me déteste !
S : tu as voulu mettre un terme à votre relation, tu as été claire, il va mieux depuis, aucune raison qu’il te déteste...
L : çà ne s’est pas passé exactement comme çà...
A : comment çà ?
L : il ne vous a rien dit ? Il est venu à Paris début décembre pour me parler. J’étais perdue et complètement paniquée par notre relation. Je me sentais trop engagée, trop vite, trop amoureuse peut-être. Une semaine avant, il avait nié toute relation amoureuse lors d’une interview et m’avais dis que c’était pour me protéger alors que nous étions dans tous les magazines !
Sofia et moi avions déménagés à cause de l’appartement qui n’était pas du tout adapté au fauteuil roulant de Sofia et je ne sais pas comment il a fait, toujours est-il qu’il m’a retrouvée et s’est pointé chez nous un dimanche matin. Je ne sais par quel miracle je l’ai vu s’approcher au coin de la rue par la fenêtre.
Paniquée, j’ai réveillé Sofia et je lui ai demandé expressément de me débarrasser de lui, j’étais apeurée et incapable de lui faire face et d’assumer mes sentiments.
Elle lui a inventé un bobard, comme quoi j’avais rencontré quelqu'un rapidement après notre rupture et que je n’étais pas rentrée dormir...il a du très mal le prendre et depuis, les seules nouvelles que j’ai pu avoir ont été celles des magazines ou les vôtres.
Je n’en ai jamais voulu à Sofia, elle n’a fait que ce que je lui avais demandé sur le moment. Cela fait trois mois que chaque jour je regrette ce choix et que je me réveille chaque matin avec un poids sur le cœur...
S : Lilie !
A : tu devrais tout lui avouer !
L : je l’ai détruit, fait souffrir, je ne peux pas remuer le couteau dans la plaie alors qu’il a trouvé la stabilité avec quelqu'un !
S : la stabilité ?! Cette Rachel est un vrai serpent ! Amaury me gronde quand je dis ce que je pense d’elle mais elle a la langue plus fourchue qu’une vipère ! Elle se colle a lui comme une mante religieuse ! Elle a surtout été là au bon endroit au bon moment ! Elle est jolie et Went avait besoin d’une épaule ! Ce que j’en dis c’est que c’est pas de l’amour !
L : je n’en peux plus de ces histoires, si çà ne vous dérange pas, je vais aller me coucher, je suis éreintée
Elle les salua d’un signe de tête et grimpa dans la chambre d’amis ou elle s’écroula sur le lit en sanglots. L’attitude froide de Wentworth la peinait. Elle n’avait jamais cessé de l’aimer, jamais cessé de penser à lui. Il la prenait pour la pire des garces pas dessus le marché et c’est çà bien au dessus du reste qui la peinait le plus. Ne plus être aimée de cet homme était une chose, mais en être détestée en était une autre...
Ses yeux, son regard, ses mains, il n’avait pas changé toujours aussi beau mais son cœur ne lui appartenait plus aujourd’hui...
Quelques maisons plus loin, Wentworth ruminait sa colère dans un nouveau verre de Whisky salvateur. Comment ses plus proches amis avaient-ils pu lui cacher çà ! Il l’aurait vu à la soirée de toute façon ! Mains tremblantes et cœur à 100 à l’heure il la revoyait là, accoudée au bar, le regard perdu et apeurée lorsqu’elle l’avait salué. Il la détestait, il avait eu envie de la gifler, de lui cracher son venin à la figure tant il avait souffert de l’humiliation !
Pourtant, au fond de son cœur, une infime partie battait la chamade pour ce visage qui avait donné à sa vie quelques mois auparavant un goût de soleil...
Voilà...çà avance doucement mais çà avance...
Voilà, en surprise pour les plus fidèles...
CHAPITRE 21 Retour au bercail
Jeudi 28 Février 2008 – Aéroport de Dallas – 07 :00 pm
Le froid polaire ne s’est pas contenté d’envahir l’Europe et lorsque l’avion de Lilie se pose enfin sur le sol américain, une épaisse couche de neige recouvre le sol. Son avion a deux heures de retard et Amaury et Sandra attendent inquiets le débarquement.
Lilie s’est enfin décidée à venir pour la cérémonie qui aura lieu dans deux jours. Tout est organisé par Amaury et Sandra pour éviter qu’ils ne se rencontrent, c’est la seule condition qu’elle a émis pour sa venue. Ils lui ont assurés qu’ils feraient out leur possible pour l’éviter au maximum.
Lorsqu’elle les aperçoit au loin, elle accourt vers eux et leur sourit. La dernière fois c’est lui qui était venu la chercher, plus amoureux que jamais.
A : chiquita ! Çà fait plaisir de te voir !
S : bonjour Lilie
Lilie se rapproche et les serre dans ses bras l’un après l’autre.
L : vous allez bien tous les deux on dirait !
A : et toi ? Des nouvelles ? On pensait que tu ne viendrais pas seule ?!
L : comment çà ?
A : oui, ton nouveau jules il est pas avec toi ?
Sandra bouscule légèrement Amaury pour lui faire comprendre que ce n’est pas le moment et qu’il ferait mieux de prendre ses bagages car dehors la tempête de neige ne cesse pas et ils doivent encore rejoindre la banlieue.
Ouvrant la marche, suivi des deux jeunes femmes, Sandra souffle à Lilie qu’elle n’a pas dit à Amaury qu’elle n’avait eu personne.
S : çà valait mieux pour la confidentialité de l’information crois-moi !
L : merci !
Durant le trajet, ils discutent de tout et rien, des scénarios subtils imaginés par l’équipe, des nouveaux décors, de l’accueil merveilleux des fans pour cette troisième saison en évitant soigneusement la case Wentworth.
Arrivés après une longue bataille contre le déluge, Lilie savoure un délicieux chocolat chaud dans le pavillon d’Amaury qui semble investis par Sandra...
L ; ce chocolat est délicieux Sandra !
S : L’habitude tiens ! Moi je suis habituée à ces grands froids ! J’ai eu droit à çà pendant 21 ans ! On dit que les latins ont le sang chaud mon œil ! Un coup de vent et ils se planquent sous la couette !
Lilie rigole de bon cœur à la réflexion de Sandra qui a réussi à piquer Amaury à vif.
A : bon et bien je vois que çà rigole sur mon compte ! Lilie, je monte tes affaires dans la chambre d’amis.
L : merci Amaury.
S : alors pendant qu’il est occupé tu vas pouvoir m’en dire un peu plus...
Au même moment, la sonnette de la porte retentit et fait sursauter Lilie qui tourne le dos à l’entrée.
L : vous attendez quelqu'un ?
S : oui, Paul a promis de venir te faire un coucou !
L : génial !
Sandra s’approche et ouvre grand la porte d’entrée mais reste bloquée lorsqu’elle aperçoit le grand brun aux yeux bleus qui n’était pas le visiteur attendu...
- bonsoir ! Amaury est là ?
Sandra ne sait pas comment réagir. Elle a promis à son amie que tout serait fait pour qu’elle ne le rencontre pas et à peine est-elle arrivée depuis cinq minutes qu’il pointe déjà le bout de son nez. Elle sait qu’il ne l’a pas encore vu, trop occupé à taper ses chaussures pleines de neige fraîche sur le tapis de l’entrée.
Sandra se tient entre eux deux, cachant Lilie de leur visiteur pour quelques instants encore alors que celle-ci, pétrifiée sur sa chaise, accoudée au bar, a très bien entendu et reconnu la voix du visiteur qui n’est certainement pas celle de Paul. Elle se sent devenir toute liquide et manque une respiration tant elle sent qu’elle sera bientôt repérée, comme si elle avait pu se dissoudre dans l’air et disparaître.
- ouh ouh, çà và Sandra, tu es toute pâle ?
S : oui, mais tu ne devais pas partir à Los Angeles il y a deux heures ?
W : si mais mon vol a été annulé à cause du mauvais temps. Plus aucun avion ne décolle ! J’espère que çà va se calmer et qu’on pourra partir demain...mais c’est pas qu’il fait froid mais je peux entrer ?
S : oui, excuse moi...
Un pas, deux pas et une silhouette devant qui lui saute aux yeux. Une chevelure et un corps qu’il ne connaît que trop bien lui tourne encore le dos. Un regard à Sandra qui lève les yeux au ciel dans un sourire mi désolé, mi fatigué.
Au même moment, Amaury redescends les escaliers et assiste impuissant à la scène qui se trame devant lui. Tout ce qu’ils avaient mis tant d’ardeur à éviter est en train d’arriver.
Ni Lilie qui n’a pas encore bougé, ni Went ne semblent décidés à se jeter à l’eau de ses retrouvailles improvisées.
Sandra se jette à l’eau.
S : désolée Went, tu n’aurais pas du être là normalement...
Lilie prends son courage à deux mains et se retourne sur eux. Elle l’aperçoit, le mine rosée par le froid, les yeux plus bleus et plus perçant que jamais, beau comme un dieu malgré le regard froid et agressif qu’il lance dans sa direction.
L : bonjour Wentworth...
W : tiens...çà faisait un bail...comment vas-tu ?
Le ton détaché avec lequel il s’est adressé à elle, répondant à peine à son bonjour poli lui fend le cœur.
L : je vais bien merci...
Amaury et Sandra sentent la pression entre leurs deux amis à son paroxysme et tentent une manœuvre pour se retirer discrètement.
W : pas la peine de partir tous les deux, je n’ai rien à ajouter...je rentre, on se voit à la cérémonie...
A : Went !
Alors que Lilie se détournes pour plonger sa tête entre ses mains, Amaury court à l’extérieur pour rattraper Went.
A : eh mec ! Qu’est-ce qui t’arrives là !
W : c’est une blague ! Vous complotez dans mon dos !
A : on ne complote pas ! Tu sais bien que l’équipe scénaristique est nominée à la soirée de samedi et Paul tenait absolument à ce que Lilie soit présente. Elle ne voulait pas venir et Sandra a réussi à la convaincre à l’unique condition qu’elle ne te rencontre pas.
W : sympathique !
A : vu ta réaction pas étonnant non ? Sachant que tu partais en fin d’après midi pour L.A, on est allé la chercher à l’aéroport...c’est un peu loupé mais je te rappelle que t’es pt’être mon meilleur pote mais que je partage aussi la vie de sa plus proche collègue ! On allait pas la laisser croupir dans un hôtel toute seule !
W : elle n’est pas venue accompagnée ? Elle a refait sa vie à ce que je sais...
A : justement si vous deux c’est du passé, tu pourrais peut- être faire un effort...
W : on se verra à la soirée...
Devant l’air buté de son ami, Went n’insista pas et s’en alla rejoindre l’intérieur chaud et douillet de son pavillon.
A l’intérieur, l’atmosphère était tout aussi électrique.
L : je n’aurais pas du venir, je le savais, cette soirée va être gâchée par ma faute !
S : arrêtes de dire des bêtises ! Il va un peu faire la gueule et çà lui passera...
L : je ne crois pas...
A : Sandra a raison, il s’emporte vite mais il va cogiter et demain çà ira mieux...
L : après ce que je lui ai fait il me déteste !
S : tu as voulu mettre un terme à votre relation, tu as été claire, il va mieux depuis, aucune raison qu’il te déteste...
L : çà ne s’est pas passé exactement comme çà...
A : comment çà ?
L : il ne vous a rien dit ? Il est venu à Paris début décembre pour me parler. J’étais perdue et complètement paniquée par notre relation. Je me sentais trop engagée, trop vite, trop amoureuse peut-être. Une semaine avant, il avait nié toute relation amoureuse lors d’une interview et m’avais dis que c’était pour me protéger alors que nous étions dans tous les magazines !
Sofia et moi avions déménagés à cause de l’appartement qui n’était pas du tout adapté au fauteuil roulant de Sofia et je ne sais pas comment il a fait, toujours est-il qu’il m’a retrouvée et s’est pointé chez nous un dimanche matin. Je ne sais par quel miracle je l’ai vu s’approcher au coin de la rue par la fenêtre.
Paniquée, j’ai réveillé Sofia et je lui ai demandé expressément de me débarrasser de lui, j’étais apeurée et incapable de lui faire face et d’assumer mes sentiments.
Elle lui a inventé un bobard, comme quoi j’avais rencontré quelqu'un rapidement après notre rupture et que je n’étais pas rentrée dormir...il a du très mal le prendre et depuis, les seules nouvelles que j’ai pu avoir ont été celles des magazines ou les vôtres.
Je n’en ai jamais voulu à Sofia, elle n’a fait que ce que je lui avais demandé sur le moment. Cela fait trois mois que chaque jour je regrette ce choix et que je me réveille chaque matin avec un poids sur le cœur...
S : Lilie !
A : tu devrais tout lui avouer !
L : je l’ai détruit, fait souffrir, je ne peux pas remuer le couteau dans la plaie alors qu’il a trouvé la stabilité avec quelqu'un !
S : la stabilité ?! Cette Rachel est un vrai serpent ! Amaury me gronde quand je dis ce que je pense d’elle mais elle a la langue plus fourchue qu’une vipère ! Elle se colle a lui comme une mante religieuse ! Elle a surtout été là au bon endroit au bon moment ! Elle est jolie et Went avait besoin d’une épaule ! Ce que j’en dis c’est que c’est pas de l’amour !
L : je n’en peux plus de ces histoires, si çà ne vous dérange pas, je vais aller me coucher, je suis éreintée
Elle les salua d’un signe de tête et grimpa dans la chambre d’amis ou elle s’écroula sur le lit en sanglots. L’attitude froide de Wentworth la peinait. Elle n’avait jamais cessé de l’aimer, jamais cessé de penser à lui. Il la prenait pour la pire des garces pas dessus le marché et c’est çà bien au dessus du reste qui la peinait le plus. Ne plus être aimée de cet homme était une chose, mais en être détestée en était une autre...
Ses yeux, son regard, ses mains, il n’avait pas changé toujours aussi beau mais son cœur ne lui appartenait plus aujourd’hui...
Quelques maisons plus loin, Wentworth ruminait sa colère dans un nouveau verre de Whisky salvateur. Comment ses plus proches amis avaient-ils pu lui cacher çà ! Il l’aurait vu à la soirée de toute façon ! Mains tremblantes et cœur à 100 à l’heure il la revoyait là, accoudée au bar, le regard perdu et apeurée lorsqu’elle l’avait salué. Il la détestait, il avait eu envie de la gifler, de lui cracher son venin à la figure tant il avait souffert de l’humiliation !
Pourtant, au fond de son cœur, une infime partie battait la chamade pour ce visage qui avait donné à sa vie quelques mois auparavant un goût de soleil...
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Voilà...çà avance doucement mais çà avance...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Ha la la , c'est horrible, comment on peut se morfondre dans son malheur comme ça...
Je veux qu'ils se retrouvent, qu'ils se pardonnent, qu'ils se promettent le paradis sur terre, qu'ils fassent l'amour
Viiiiiiiiiite !
Je veux qu'ils se retrouvent, qu'ils se pardonnent, qu'ils se promettent le paradis sur terre, qu'ils fassent l'amour
Viiiiiiiiiite !
Astrid- En route pour la frontière
- Nombre de messages : 658
Date d'inscription : 26/02/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Maintenant que Sandra sait vraiment ce qui s'est passé, j'espère qu'elle va essayer de le faire comprendre à Wentworth. Ce serait bien car il faut que quelqu'un les aide à se retrouver, sinon, ça risque d'être dur. Ils vont tous les 2 camper sur leur position à moins que ce qu'a dit Sandra à Lilie, concernant la relation de Wentworth avec cette Rachel, ne laisse à Lilie un petit espoir de le reconquérir
Il faut que Sandra aille raconter à Amaury que Lilie n'a personne dans sa vie et qu'elle a tout fait pour éviter Wentworth quand il est venu à Paris parce qu'elle avait peur.
Ensuite, Amaury ne pourra pas garder le secret et peut-être que ça fera avancer les choses...
Je me demande pourquoi Lilie avait à ce point peur de poursuivre sa relation avec Wentworth. Pourquoi avait-elle si peur qu'il l'abandonne ?
Il faut que Sandra aille raconter à Amaury que Lilie n'a personne dans sa vie et qu'elle a tout fait pour éviter Wentworth quand il est venu à Paris parce qu'elle avait peur.
Ensuite, Amaury ne pourra pas garder le secret et peut-être que ça fera avancer les choses...
Je me demande pourquoi Lilie avait à ce point peur de poursuivre sa relation avec Wentworth. Pourquoi avait-elle si peur qu'il l'abandonne ?
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 27/05/2007
Wentfan Storie (10/07/07 17h15) Chap 21
Ah lala!!!!!!!!! qu'est ce que ca peut être triste, ils doivent absolument se parler ces deux là, et Sandra etAmaury devraient tout faire pour les aider je trouve...
je ne pense pas que Went ait pu aussi facilment tourner la page et oublier Lilie, mets vite une suite stp, pour qu'on sache ce quil va se passer...
je ne pense pas que Went ait pu aussi facilment tourner la page et oublier Lilie, mets vite une suite stp, pour qu'on sache ce quil va se passer...
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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