Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Je n'ai pas aimé que Went gifle Lilie, mais après tout si ca peut la faire réagir
Je plains vraiment Went, Lilie fait tout pour leur compliquer la vie, il est fou amoureux d'elle, et il est en train de souffrir, et on dirait que tout ce qui compte pour elle c'est de le rendre jaloux en venant accompagnée de Marco, et de se pleurer quand elle verra qu'il faitv la couverture des magazines, avec d'autres filles.
Mets vite une suite, j'éspère que Lilie va réagir!!!!!
Je plains vraiment Went, Lilie fait tout pour leur compliquer la vie, il est fou amoureux d'elle, et il est en train de souffrir, et on dirait que tout ce qui compte pour elle c'est de le rendre jaloux en venant accompagnée de Marco, et de se pleurer quand elle verra qu'il faitv la couverture des magazines, avec d'autres filles.
Mets vite une suite, j'éspère que Lilie va réagir!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Date d'inscription : 07/07/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Allez, je vous mets la suite !
Les larmes de Lilie ruisselèrent à n’en plus finir le long de ses joues et elle retourna à sa table ou tout le monde la dévisagea, le temps qu’elle prenne ses affaires et que Marco la raccompagne dans l’urgence de la situation.
Sarah n’avait rien perdu de la scène et dévisagea Went avec indignation alors qu’il tournait le dos à ce qui se passait. Elle devinait quel drame s’était tramé dans l’ombre du palace parisien.
Malgré cela, leur soirée continua.
A l’extérieur, alors qu’un orage sec faisait vrombir des éclairs violents dans le ciel, Marco soutenait Lilie, en pleine crise de nerfs.
M : dis-moi ce qui s’est passé !
L : il m’a juste giflée mais ses yeux étaient si haineux à mon égard...je...je...
Il la laissa reprendre ses esprits et demanda un taxi pour la raccompagner. Une fois en bas de chez elle, il sonna et Sofia vint à leur rencontre.
S : qu’est-ce qui s’est passé ?
M : elle l’a croisé dans les couloirs du restaurant et il l’a giflée avant de lui demander de disparaître de sa vie...
Sofia le remercia et aida Lilie, tremblante, le corps parcouru de soubresauts à rentrer. Elle la déshabilla et la coucha en essayant de la calmer.
S : tu as réussi ton coup ! Tu peut-être fière de toi...
Elle resta un long moment à la veiller après lui avoir fait boire une tisane pour l’apaiser. Au bout d’une heure elle finit par s’endormir dans un sommeil agité.
Sofia partit se coucher elle aussi et la laissa seule.
Deux heures plus tard, Lilie fut réveillée en sursaut, en sueur, par les éclairs à l’extérieur et la pluie qui tambourinait sur sa fenêtre. Elle se sentait lasse et vidée de toute force, comme si elle n’éprouvait plus rien au fond d’elle-même, tel un zombie.
Le nez à la fenêtre, elle regardait l’eau ruisseler dans la rue en contrebas. Sans réfléchir, elle alluma sa petite lampe de chevet et s’habilla en silence, avec ce qui lui venait par la main. Elle sortit de sa chambre à tâtons, enfilant un petit gilet et referme la porte de l’appartement derrière elle.
L’atmosphère chaude de la journée était retombée et la pluie fouettait son visage alors qu’elle déambulait dans les rues de Paris.
Plus d’une demi-heure de marche, dégoulinante de pluie, elle errait dans la nuit. Au bout d’une heure, elle parvint enfin au but...les portes de l’hôtel Regencia devant elle.
Elle entra et se présenta à l’accueil.
- je peux vous aidez Melle ?
L’homme en costume noir la toisait de tout son long, détaillant chaque détail de cette pauvre fille en face de lui, dégoulinante de pluie.
Lilie peinait à expirer une parole, à bout de force, à bout de nerfs...
L : le chambre de Mr Miller s’il vous plaît !
- je ne suis pas sûre que vous soyez attendue Melle et il n’y a pas de Mr Miller ici !
L : je sais qu’il est ici, s’il vous plaît !
- je vais vous demander de sortir s’il vous plaît sinon je vais être obligé d’appeler la sécurité !
L : je vous en prie, je suis sa petite amie !
L’homme ne voulut rien savoir et lui indiqua poliment mais fermement la sortie.
Elle ne tenta pas de faire d’esclandre et sortit, alors que la pluie battante redoublait de violence à l’extérieur.
Elle alla s’installer sur un banc un peu plus loin, ne parvenant plus à exprimer sa tristesse par les larmes, laissant la pluie s’abattre sur son corps las. Elle avait tout perdu ce soir...tout mince espoir de le revoir...elle n’avait vu que sa colère au fond de ses yeux et ses bras puissants la serrer de rage...
Elle s’apprêtait à reprendre son chemin quand une main se posa sur son épaule. Elle se retourna et un jeune homme lui fit face.
- Melle Etura ?
L : euh...oui...
- je savais bien que c’était vous ! Je vous ai reconnu tout à l’heure...il ne faut pas en vouloir au type de l’accueil mais nous avons des consignes très strictes avec les célébrités !
L : il est bien ici alors ?
- oui, tous les acteurs sont ici...vous voulez voir Mr Miller ?
L : oui...
- alors suivez moi !
Il l’entraîna par l’arrière du bâtiment et entra grâce à un pass par l’entrée réservée au personnel. Il la fit monter au dernier étage et lui indiqua le fond du couloir, la chambre 117. Elle le remercia et lui sourit et il s’éclipsa.
Elle s’avança lentement le long du couloir luxueux plongé dans la pénombre et faiblement éclairé par les diodes des indicateurs d’issues de secours. Arrivée devant le chambre 117, elle inspira profondément pour reprendre du courage et frappa.
Un coup, deux coups, trois coups. Peut-être n’entendrait-il pas les coups si la chambre était à l’autre bout de l’entrée...
Au bout de deux minutes rien ne s’était manifesté et elle recommença à donner des coups avec plus de violence.
Sans réponse, elle allait se laisser glisser le long de la porte quand elle vit un mince filet de lumière éclairé l’encadrure.
Elle se recula et s’apprêtait à s’enfuir mais ses jambes en auraient été bien incapables, tremblant de tout leur long.
Une voix, sa voix se fit entendre alors qu’elle grelottait de froid et de peur sur le palier.
W : qui est là ?
La porte resta désespérément fermée et il reposa la question une seconde fois qui resta sans réponse. Alors qu’il s’apprêtait à se retourner et appeler la sécurité de l’hôtel, il entendit d’infimes petits bruits, comme si quelqu'un pleurait derrière sa porte.
Il s’approcha alors plus près, tendant l’oreille pour savoir si ce n’était pas encore les effets de l’alcool qui lui jouaient des tours. Mais les bruits étaient toujours là.
Après un instant d’hésitation, il entrebâilla sa porte. Il n’aperçut pas tout de suite clairement qui se tenait face à son entrée, le temps que ses yeux s’habituent à l’obscurité du couloir qui tranchait avec la douce lumière tamisée qui s’échappait de sa chambre.
Lorsqu’il commença à distinguer les traits de l’inconnue, sa taille ses cheveux et ses sanglots, son sang ne fit qu’un tour et il se précipita à l’extérieur.
W : mon dieu ! Lilie !
Il s’approcha vivement d’elle, constatant avec effroi l’état dans lequel elle se trouvait. Elle était ruisselante de pluie et grelottait de tout son être sous l’impulsion du froid, de la fatigue et de la crise de nerfs qu’elle avait du faire. Après un instant d’hésitation, il la souleva du sol et la transporta dans ses bras à l’intérieur de la chambre, claquant la porte avec le pied après être rentré. Il ne prononça pas un mot mais la colère avait quitté ses yeux, redevenus bleus verts. Il la déposa sur le lit et la déshabilla lentement avec une infinie douceur. Tous ses vêtements étaient mouillés et après l’avoir complètement mise à nue, il lui enfila un de ses tee shirt propres. Il lui passa un linge frais sur le visage pour le débarrasser des traces de maquillage qui avait coulé. Pendant toute l’opération, ils n’échangèrent aucun mot mais leurs regards ne cessaient d’échanger des informations.
Il s’éclipsa quelques minutes et à peine fut-il revenu qu’on sonna à la porte de sa chambre. Il lui fit signe de ne pas bouger, qu’il revenait tout de suite...
Lilie ne savait plus quoi penser. Après cette horrible soirée, cet horrible plan que lui avait dicté son esprit jaloux et cette gifle reçue au restaurant, elle se retrouvait maintenant dans sa chambre, avec lui, si attentionné et si doux qui revenait maintenant avec un plateau de chocolat chaud ans les mains.
Elle vit ses lèvres bouger doucement, obnubilée par leur jolie courbe mais ne perçut la douce mélodie de sa voix qu’avec un certain décalage.
W : tu devrais boire un peu, tu vas attraper froid...je ne sais pas combien de temps tu es restée dehors sous cette pluie mais...ce sera un miracle si tu n’es pas malade...
Elle le dévisageait, un léger sourire au coin des lèvres alors qu’il continuait à lui parler.
W : je suis désolé pour tout à l’heure...je n’étais pas moi-même, j’avais bu car j’avais peur de te voir et de ma réaction et çà a été pire que tout...je n’aurais pas du, excuses moi...
Lilie n’arrivait pas à parler mais elle bougea le bras dans sa direction.
W : tu es exténuée...je vais te laisser dormir...
L : restes à coté de moi...s’il te plaît...
W : ce n’est pas une bonne idée, désolé.
Il la recouvra du drap, éteignit la lumière et se cala dans le petit fauteuil à quelques mètres. Ses yeux s’habituèrent petit à petit à la lumière et il ne cessa pas de la fixer alors qu’elle semblait s’être apaisée. Il ne voulait pas céder à ce que lui dictait son cœur...pas cette fois, c’était beaucoup trop dur et ces deux derniers mois avaient été un calvaire. Il se concentrait avec une telle force que malgré une lutte acharnée, ses yeux ne tardèrent pas à se fermer et il céda au sommeil l’espace de deux heures.
Lorsqu’il sursauta après avoir réalisé s’être assoupi, il regarda l’horloge qui indiquait deux heures du matin. Il regarda le lit et se leva d’un bond quand il constata qu’il était vide. Parcourant la pièce, il entendit du bruit dans la salle de bain et comprit qu’elle devait prendre une douche car le sommeil ne devait pas vouloir d’elle...
Il se rapprocha du lit et se posta face à la fenêtre, fixant la pluie qui s’acharnait toujours à l’extérieur...se plongeant dans les souvenirs que cela lui inspirait comme ce premier rendez-vous improvisé à Dallas...il ne put s’empêcher de sourire à cette évocation, laissant les sensations remonter en lui.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, le son de l’eau ruisselant avait cessé et il se retourna en direction de la salle de bain. Elle se tenait dans l’encadrement de la porte, blême et fragile. Elle le dévisageait, cherchant certainement encore en lui une once de ce qu’elle avait connu mais le regard de Went, plongé dans l’obscurité ne laissait paraître aucune émotion.
Prenant son courage à deux mains et tentant le tout pour le tout, elle s’approcha lentement mais sûrement et se posta devant lui. La lumière de la rue éclairait son visage et elle semblait perdue. Elle planta ses mains autour du visage de Went, cherchant à ressentir ses contours connus, comme pour s’assurer que c’était bien lui. Il ne cessait de la dévisager de plus en plus touché par ce qu’il lisait dans son regard. Il fixa chacun de ses yeux avec la même attention avant de prononcer son prénom...
W : Lilie je...
Elle ne le laissa pas terminer, plaquant son pouce contre sa bouche sensuelle. C’était à elle de parler maintenant, à elle de s’expliquer.
L : je ne sais pas ce qui m’a pris Went c soir et je suis désolée de t’avoir blessé en venant avec ce type...mais quand j’ai vu les magazines il y a quelques semaines j’ai succombé à la jalousie et çà ne m’excuse pas mais çà explique un peu mon geste. Quant au fait que je sois partie il y a deux mois...je ne sais pas quoi te dire pour excuser mon geste...je n’aurais pas du te laisser sans nouvelles, laisser ma fierté prendre le dessus...c’était si puéril mais je l’ai regretté chaque jour. Et puis le temps à passé et je ne me voyais pas revenir comme çà et...j’en suis malade de t’avoir vu ce soir avec cette colère au fond des yeux, cette haine...je ne pouvais pas te quitter comme çà, sans en avoir le cœur net...je suis rentrée et ressortie avec un seul objectif, te retrouver, te voir au moins une dernière fois si tu ne voulais plus de moi dans ta vie. L’homme de l’accueil m’a jetée dehors et je suis restée sous la pluie, désespérée de ne pas pouvoir te revoir au moins une dernière fois. J’ai eu de la chance dans mon malheur car un employé m’a reconnu et m’a fait passé par l’entrée réservée au personnel en m’indiquant ta chambre. J’ai frappé et tu m’as trouvé, voilà toute l’histoire...maintenant je peux sortir de ta vie définitivement car je ne garderais pas l’image de ton regard noir et dur sur moi ni la douloureuse rage de ta gifle...mais je t’aime encore si fort que je pourrais en crever...même si je ne le réalise que trop tard.
Un silence s’installa entre la fin de sa phrase et les actions qui suivirent. Lentement, Went replaça une mèche rebelle de ses cheveux humides derrière son oreille alors qu’elle apercevait au fon de son regard azur une petit flamme briller.
Sans laisser à son esprit le temps de réaliser ce qui lui arrivait, elle se sentit soulevée de terre par des bras puissants, plaquée contre le mur, un corps chaud l’emprisonnant et des lèvres avides de baisers écrasant les siennes. Elle se laissa peu à peu bercer par la ferveur de son assaillant qui la transporta sur le lit et la déposa délicatement contre lui. Il recouvrit son corps de baisers alors que Lilie n’avait même pas remarquée que son tee-shirt avait volé et qu’elle était maintenant nue contre lui, contre celui qu’elle désirait reconquérir.
Il enleva à son tour le tee shirt et les sous vêtements qu’il portait et croisa son regard qui le renvoyait à son propre désir. Ils n’eurent ni le temps ni l’envie de se fatiguer avec des préliminaires fastidieux et il la pénétra presque sauvagement alors quelle se cambrait en arrière avide du même plaisir que lui. Leur étreinte fut rapide et passionnée tant ces deux corps s’étaient manqués et réclamés. Quand le plaisir les terrassa dans un râle assourdissant, leurs deux corps épuisés s’affaissèrent sous le poids du bonheur qui emplissait à nouveau leur cœur.
Wentworth se dégagea et se posa délicatement à coté d’elle sans cesser de la fixer. Elle lui souriait, heureuse. Il savait que cette douce étreinte ne résoudrait pas tout leurs problèmes, mais un pas était franchi...
Voilà, pas de miracles, mais une sacré étape de franchie, moi je vous le dit !
AFFRONTEMENT PART2
Les larmes de Lilie ruisselèrent à n’en plus finir le long de ses joues et elle retourna à sa table ou tout le monde la dévisagea, le temps qu’elle prenne ses affaires et que Marco la raccompagne dans l’urgence de la situation.
Sarah n’avait rien perdu de la scène et dévisagea Went avec indignation alors qu’il tournait le dos à ce qui se passait. Elle devinait quel drame s’était tramé dans l’ombre du palace parisien.
Malgré cela, leur soirée continua.
A l’extérieur, alors qu’un orage sec faisait vrombir des éclairs violents dans le ciel, Marco soutenait Lilie, en pleine crise de nerfs.
M : dis-moi ce qui s’est passé !
L : il m’a juste giflée mais ses yeux étaient si haineux à mon égard...je...je...
Il la laissa reprendre ses esprits et demanda un taxi pour la raccompagner. Une fois en bas de chez elle, il sonna et Sofia vint à leur rencontre.
S : qu’est-ce qui s’est passé ?
M : elle l’a croisé dans les couloirs du restaurant et il l’a giflée avant de lui demander de disparaître de sa vie...
Sofia le remercia et aida Lilie, tremblante, le corps parcouru de soubresauts à rentrer. Elle la déshabilla et la coucha en essayant de la calmer.
S : tu as réussi ton coup ! Tu peut-être fière de toi...
Elle resta un long moment à la veiller après lui avoir fait boire une tisane pour l’apaiser. Au bout d’une heure elle finit par s’endormir dans un sommeil agité.
Sofia partit se coucher elle aussi et la laissa seule.
Deux heures plus tard, Lilie fut réveillée en sursaut, en sueur, par les éclairs à l’extérieur et la pluie qui tambourinait sur sa fenêtre. Elle se sentait lasse et vidée de toute force, comme si elle n’éprouvait plus rien au fond d’elle-même, tel un zombie.
Le nez à la fenêtre, elle regardait l’eau ruisseler dans la rue en contrebas. Sans réfléchir, elle alluma sa petite lampe de chevet et s’habilla en silence, avec ce qui lui venait par la main. Elle sortit de sa chambre à tâtons, enfilant un petit gilet et referme la porte de l’appartement derrière elle.
L’atmosphère chaude de la journée était retombée et la pluie fouettait son visage alors qu’elle déambulait dans les rues de Paris.
Plus d’une demi-heure de marche, dégoulinante de pluie, elle errait dans la nuit. Au bout d’une heure, elle parvint enfin au but...les portes de l’hôtel Regencia devant elle.
Elle entra et se présenta à l’accueil.
- je peux vous aidez Melle ?
L’homme en costume noir la toisait de tout son long, détaillant chaque détail de cette pauvre fille en face de lui, dégoulinante de pluie.
Lilie peinait à expirer une parole, à bout de force, à bout de nerfs...
L : le chambre de Mr Miller s’il vous plaît !
- je ne suis pas sûre que vous soyez attendue Melle et il n’y a pas de Mr Miller ici !
L : je sais qu’il est ici, s’il vous plaît !
- je vais vous demander de sortir s’il vous plaît sinon je vais être obligé d’appeler la sécurité !
L : je vous en prie, je suis sa petite amie !
L’homme ne voulut rien savoir et lui indiqua poliment mais fermement la sortie.
Elle ne tenta pas de faire d’esclandre et sortit, alors que la pluie battante redoublait de violence à l’extérieur.
Elle alla s’installer sur un banc un peu plus loin, ne parvenant plus à exprimer sa tristesse par les larmes, laissant la pluie s’abattre sur son corps las. Elle avait tout perdu ce soir...tout mince espoir de le revoir...elle n’avait vu que sa colère au fond de ses yeux et ses bras puissants la serrer de rage...
Elle s’apprêtait à reprendre son chemin quand une main se posa sur son épaule. Elle se retourna et un jeune homme lui fit face.
- Melle Etura ?
L : euh...oui...
- je savais bien que c’était vous ! Je vous ai reconnu tout à l’heure...il ne faut pas en vouloir au type de l’accueil mais nous avons des consignes très strictes avec les célébrités !
L : il est bien ici alors ?
- oui, tous les acteurs sont ici...vous voulez voir Mr Miller ?
L : oui...
- alors suivez moi !
Il l’entraîna par l’arrière du bâtiment et entra grâce à un pass par l’entrée réservée au personnel. Il la fit monter au dernier étage et lui indiqua le fond du couloir, la chambre 117. Elle le remercia et lui sourit et il s’éclipsa.
Elle s’avança lentement le long du couloir luxueux plongé dans la pénombre et faiblement éclairé par les diodes des indicateurs d’issues de secours. Arrivée devant le chambre 117, elle inspira profondément pour reprendre du courage et frappa.
Un coup, deux coups, trois coups. Peut-être n’entendrait-il pas les coups si la chambre était à l’autre bout de l’entrée...
Au bout de deux minutes rien ne s’était manifesté et elle recommença à donner des coups avec plus de violence.
Sans réponse, elle allait se laisser glisser le long de la porte quand elle vit un mince filet de lumière éclairé l’encadrure.
Elle se recula et s’apprêtait à s’enfuir mais ses jambes en auraient été bien incapables, tremblant de tout leur long.
Une voix, sa voix se fit entendre alors qu’elle grelottait de froid et de peur sur le palier.
W : qui est là ?
La porte resta désespérément fermée et il reposa la question une seconde fois qui resta sans réponse. Alors qu’il s’apprêtait à se retourner et appeler la sécurité de l’hôtel, il entendit d’infimes petits bruits, comme si quelqu'un pleurait derrière sa porte.
Il s’approcha alors plus près, tendant l’oreille pour savoir si ce n’était pas encore les effets de l’alcool qui lui jouaient des tours. Mais les bruits étaient toujours là.
Après un instant d’hésitation, il entrebâilla sa porte. Il n’aperçut pas tout de suite clairement qui se tenait face à son entrée, le temps que ses yeux s’habituent à l’obscurité du couloir qui tranchait avec la douce lumière tamisée qui s’échappait de sa chambre.
Lorsqu’il commença à distinguer les traits de l’inconnue, sa taille ses cheveux et ses sanglots, son sang ne fit qu’un tour et il se précipita à l’extérieur.
W : mon dieu ! Lilie !
Il s’approcha vivement d’elle, constatant avec effroi l’état dans lequel elle se trouvait. Elle était ruisselante de pluie et grelottait de tout son être sous l’impulsion du froid, de la fatigue et de la crise de nerfs qu’elle avait du faire. Après un instant d’hésitation, il la souleva du sol et la transporta dans ses bras à l’intérieur de la chambre, claquant la porte avec le pied après être rentré. Il ne prononça pas un mot mais la colère avait quitté ses yeux, redevenus bleus verts. Il la déposa sur le lit et la déshabilla lentement avec une infinie douceur. Tous ses vêtements étaient mouillés et après l’avoir complètement mise à nue, il lui enfila un de ses tee shirt propres. Il lui passa un linge frais sur le visage pour le débarrasser des traces de maquillage qui avait coulé. Pendant toute l’opération, ils n’échangèrent aucun mot mais leurs regards ne cessaient d’échanger des informations.
Il s’éclipsa quelques minutes et à peine fut-il revenu qu’on sonna à la porte de sa chambre. Il lui fit signe de ne pas bouger, qu’il revenait tout de suite...
Lilie ne savait plus quoi penser. Après cette horrible soirée, cet horrible plan que lui avait dicté son esprit jaloux et cette gifle reçue au restaurant, elle se retrouvait maintenant dans sa chambre, avec lui, si attentionné et si doux qui revenait maintenant avec un plateau de chocolat chaud ans les mains.
Elle vit ses lèvres bouger doucement, obnubilée par leur jolie courbe mais ne perçut la douce mélodie de sa voix qu’avec un certain décalage.
W : tu devrais boire un peu, tu vas attraper froid...je ne sais pas combien de temps tu es restée dehors sous cette pluie mais...ce sera un miracle si tu n’es pas malade...
Elle le dévisageait, un léger sourire au coin des lèvres alors qu’il continuait à lui parler.
W : je suis désolé pour tout à l’heure...je n’étais pas moi-même, j’avais bu car j’avais peur de te voir et de ma réaction et çà a été pire que tout...je n’aurais pas du, excuses moi...
Lilie n’arrivait pas à parler mais elle bougea le bras dans sa direction.
W : tu es exténuée...je vais te laisser dormir...
L : restes à coté de moi...s’il te plaît...
W : ce n’est pas une bonne idée, désolé.
Il la recouvra du drap, éteignit la lumière et se cala dans le petit fauteuil à quelques mètres. Ses yeux s’habituèrent petit à petit à la lumière et il ne cessa pas de la fixer alors qu’elle semblait s’être apaisée. Il ne voulait pas céder à ce que lui dictait son cœur...pas cette fois, c’était beaucoup trop dur et ces deux derniers mois avaient été un calvaire. Il se concentrait avec une telle force que malgré une lutte acharnée, ses yeux ne tardèrent pas à se fermer et il céda au sommeil l’espace de deux heures.
Lorsqu’il sursauta après avoir réalisé s’être assoupi, il regarda l’horloge qui indiquait deux heures du matin. Il regarda le lit et se leva d’un bond quand il constata qu’il était vide. Parcourant la pièce, il entendit du bruit dans la salle de bain et comprit qu’elle devait prendre une douche car le sommeil ne devait pas vouloir d’elle...
Il se rapprocha du lit et se posta face à la fenêtre, fixant la pluie qui s’acharnait toujours à l’extérieur...se plongeant dans les souvenirs que cela lui inspirait comme ce premier rendez-vous improvisé à Dallas...il ne put s’empêcher de sourire à cette évocation, laissant les sensations remonter en lui.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, le son de l’eau ruisselant avait cessé et il se retourna en direction de la salle de bain. Elle se tenait dans l’encadrement de la porte, blême et fragile. Elle le dévisageait, cherchant certainement encore en lui une once de ce qu’elle avait connu mais le regard de Went, plongé dans l’obscurité ne laissait paraître aucune émotion.
Prenant son courage à deux mains et tentant le tout pour le tout, elle s’approcha lentement mais sûrement et se posta devant lui. La lumière de la rue éclairait son visage et elle semblait perdue. Elle planta ses mains autour du visage de Went, cherchant à ressentir ses contours connus, comme pour s’assurer que c’était bien lui. Il ne cessait de la dévisager de plus en plus touché par ce qu’il lisait dans son regard. Il fixa chacun de ses yeux avec la même attention avant de prononcer son prénom...
W : Lilie je...
Elle ne le laissa pas terminer, plaquant son pouce contre sa bouche sensuelle. C’était à elle de parler maintenant, à elle de s’expliquer.
L : je ne sais pas ce qui m’a pris Went c soir et je suis désolée de t’avoir blessé en venant avec ce type...mais quand j’ai vu les magazines il y a quelques semaines j’ai succombé à la jalousie et çà ne m’excuse pas mais çà explique un peu mon geste. Quant au fait que je sois partie il y a deux mois...je ne sais pas quoi te dire pour excuser mon geste...je n’aurais pas du te laisser sans nouvelles, laisser ma fierté prendre le dessus...c’était si puéril mais je l’ai regretté chaque jour. Et puis le temps à passé et je ne me voyais pas revenir comme çà et...j’en suis malade de t’avoir vu ce soir avec cette colère au fond des yeux, cette haine...je ne pouvais pas te quitter comme çà, sans en avoir le cœur net...je suis rentrée et ressortie avec un seul objectif, te retrouver, te voir au moins une dernière fois si tu ne voulais plus de moi dans ta vie. L’homme de l’accueil m’a jetée dehors et je suis restée sous la pluie, désespérée de ne pas pouvoir te revoir au moins une dernière fois. J’ai eu de la chance dans mon malheur car un employé m’a reconnu et m’a fait passé par l’entrée réservée au personnel en m’indiquant ta chambre. J’ai frappé et tu m’as trouvé, voilà toute l’histoire...maintenant je peux sortir de ta vie définitivement car je ne garderais pas l’image de ton regard noir et dur sur moi ni la douloureuse rage de ta gifle...mais je t’aime encore si fort que je pourrais en crever...même si je ne le réalise que trop tard.
Un silence s’installa entre la fin de sa phrase et les actions qui suivirent. Lentement, Went replaça une mèche rebelle de ses cheveux humides derrière son oreille alors qu’elle apercevait au fon de son regard azur une petit flamme briller.
Sans laisser à son esprit le temps de réaliser ce qui lui arrivait, elle se sentit soulevée de terre par des bras puissants, plaquée contre le mur, un corps chaud l’emprisonnant et des lèvres avides de baisers écrasant les siennes. Elle se laissa peu à peu bercer par la ferveur de son assaillant qui la transporta sur le lit et la déposa délicatement contre lui. Il recouvrit son corps de baisers alors que Lilie n’avait même pas remarquée que son tee-shirt avait volé et qu’elle était maintenant nue contre lui, contre celui qu’elle désirait reconquérir.
Il enleva à son tour le tee shirt et les sous vêtements qu’il portait et croisa son regard qui le renvoyait à son propre désir. Ils n’eurent ni le temps ni l’envie de se fatiguer avec des préliminaires fastidieux et il la pénétra presque sauvagement alors quelle se cambrait en arrière avide du même plaisir que lui. Leur étreinte fut rapide et passionnée tant ces deux corps s’étaient manqués et réclamés. Quand le plaisir les terrassa dans un râle assourdissant, leurs deux corps épuisés s’affaissèrent sous le poids du bonheur qui emplissait à nouveau leur cœur.
Wentworth se dégagea et se posa délicatement à coté d’elle sans cesser de la fixer. Elle lui souriait, heureuse. Il savait que cette douce étreinte ne résoudrait pas tout leurs problèmes, mais un pas était franchi...
***
Voilà, pas de miracles, mais une sacré étape de franchie, moi je vous le dit !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Lorsqu’il commença à distinguer les traits de l’inconnue, sa taille ses cheveux et ses sanglots, son sang ne fit qu’un tour et il se précipita à l’extérieur.
W : mon dieu ! Lilie !
Il s’approcha vivement d’elle, constatant avec effroi l’état dans lequel elle se trouvait. Elle était ruisselante de pluie et grelottait de tout son être sous l’impulsion du froid, de la fatigue et de la crise de nerfs qu’elle avait du faire. Après un instant d’hésitation, il la souleva du sol et la transporta dans ses bras à l’intérieur de la chambre, claquant la porte avec le pied après être rentré. Il ne prononça pas un mot mais la colère avait quitté ses yeux, redevenus bleus verts.
J'adore ce passage, je l'ai lu et relu, des tonnes de fois, tellement que ca me plaît
Je suis contente que Lilie soit venue retrouver Went, aumoins cette fois c'est elle qui fera le 1er pas, bravo Lilie, je retire tout ce que j'ai bien pu dire sur toi!!!!
Continue à nous faire partager tes suites soso, j'adore vraiment ta fic
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Magnifique, je le préfère comme ça que quand il lui balance une baffe
Mais faut qu'elle arrête de partir, revenir et repartir Lillie
La suite vite
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Poety- Admis à l'infirmerie
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
ça y est, ils se retrouvent !
Je crois que la gifle de Wentworth a "réveillé" Lilie
Même si Sofia s'occupe bien d'elle, elle ressent encore tout le poids de ce qu'elle vient de faire subir à Wentworth
En tout cas, Lilie a de la chance qu'il ne soit pas rancunier.
Je crois que la gifle de Wentworth a "réveillé" Lilie
On a presque l'impression qu'elle cherchait ça pour enfin comprendre à quel point ils tenaient l'un à l'autre. Sofia a raison de faire remarquer à Lilie qu'elle a merveilleusement réussi en s'amusant à se pavaner aux bras de Marco devant Wentworth. Elle l'avait prévenue, était contre ce qu'elle s'apprêtait à faire mais, en amie, elle est là pour la consoler, la soutenir Je crois que Lilie a vraiment beaucoup de chance, même si elle ne s'en rend pas toujours compte.M : elle l’a croisé dans les couloirs du restaurant et il l’a giflée avant de lui demander de disparaître de sa vie...
Sofia le remercia et aida Lilie, tremblante, le corps parcouru de soubresauts à rentrer. Elle la déshabilla et la coucha en essayant de la calmer.
S : tu as réussi ton coup ! Tu peut-être fière de toi...
Elle resta un long moment à la veiller après lui avoir fait boire une tisane pour l’apaiser.
Même si Sofia s'occupe bien d'elle, elle ressent encore tout le poids de ce qu'elle vient de faire subir à Wentworth
Je crois qu'en la voyant dans cet état-là, Wentworth comprend aussi à quel point elle souffre. Il s'occupe d'elle avec une telle tendresse, s'en voulant aussi, sûrement, d'avoir été jusqu'à la gifler.Elle alla s’installer sur un banc un peu plus loin, ne parvenant plus à exprimer sa tristesse par les larmes, laissant la pluie s’abattre sur son corps las. Elle avait tout perdu ce soir...tout mince espoir de le revoir...elle n’avait vu que sa colère au fond de ses yeux et ses bras puissants la serrer de rage...
Il s’approcha vivement d’elle, constatant avec effroi l’état dans lequel elle se trouvait. Elle était ruisselante de pluie et grelottait de tout son être sous l’impulsion du froid, de la fatigue et de la crise de nerfs qu’elle avait dû faire.
En tout cas, Lilie a de la chance qu'il ne soit pas rancunier.
Il reconnaît tout de suite ses erreurs. Il a dû pleinement prendre conscience de la souffrance qu'il avait causée à Lilie après cette scène lors de la soirée, repensant peut-être à l'état dans lequel elle l'avait plongé, quelques mois plus tôt, en le quittant. Néanmoins, il a raison de ne pas vouloir céder rapidement, cette foisW : je suis désolé pour tout à l’heure...je n’étais pas moi-même, j’avais bu car j’avais peur de te voir et de ma réaction et çà a été pire que tout...je n’aurais pas dû, excuse-moi...
Il doit avoir du mal à ne pas la prendre dans ses bras mais, ce serait trop facile. Cette fois, Lilie doit aller jusqu'au bout, lui expliquer et c'est ce qu'elle fait, en partieL : reste à coté de moi...s’il te plaît...
W : ce n’est pas une bonne idée, désolé.
Il la recouvra du drap, éteignit la lumière et se cala dans le petit fauteuil à quelques mètres. Ses yeux s’habituèrent petit à petit à la lumière et il ne cessa pas de la fixer alors qu’elle semblait s’être apaisée. Il ne voulait pas céder à ce que lui dictait son cœur...pas cette fois, c’était beaucoup trop dur et ces deux derniers mois avaient été un calvaire.
Enfin ! Elle lui parle, lui fait part de ce qu'elle a ressenti, de ses erreurs. C'est un bon début et je crois que, pour le moment, ça suffisait à WentworthL : je ne sais pas ce qui m’a pris Went ce soir et je suis désolée de t’avoir blessé en venant avec ce type...mais quand j’ai vu les magazines il y a quelques semaines j’ai succombé à la jalousie et çà ne m’excuse pas mais çà explique un peu mon geste. Quant au fait que je sois partie il y a deux mois...je ne sais pas quoi te dire pour excuser mon geste...je n’aurais pas du te laisser sans nouvelles, laisser ma fierté prendre le dessus...c’était si puéril mais je l’ai regretté chaque jour. Et puis le temps à passé et je ne me voyais pas revenir comme çà et...j’en suis malade de t’avoir vu ce soir avec cette colère au fond des yeux, cette haine...je ne pouvais pas te quitter comme çà, sans en avoir le cœur net...
Je crois aussi Maintenant, il ne faut pas qu'ils oublient de vraiment prendre le temps de faire le point, de parler tous les deux s'ils veulent aller de l'avant, ensemble, une bonne fois pour toute, mais que vont-ils faire ? Lilie va-t-elle rentrer avec Wentworth aux USA ?Il savait que cette douce étreinte ne résoudrait pas tous leurs problèmes, mais un pas était franchi...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Voilà la suite, merci encore pour vos coms, contente que çà vous plaise !
Ils avaient rapidement sombrés dans le sommeil, Lilie calée entre ses bras protecteurs. Went dormait paisiblement quand une sensation bizarre et dérangeante lui fit lever un œil, puis l’autre. Il se força à émerger et constata avec effroi que Lilie tremblait dans son sommeil, en sueur et le corps parcouru de frissons. Il posa sa main sur son front et constata qu’elle était brûlante. Sa folle escapade d’hier soir l’avait bien rendue malade.
Il se leva précipitamment et s’habilla. Il téléphona à la réception pour réclamer un médecin de toute urgence et en explique les raisons. Une fois ceci réglé, il retourna auprès de Lilie et lui passa un linge frais sur le visage. Elle protesta et se réveilla doucement...ouvrant les yeux et apercevant face à elle le visage soucieux de Wentworth. Elle tenta d’articuler deux mots mais après une première déglutition difficile, elle réalisa l’importance de l’inflammation dans sa gorge et lui fit signe qu’elle n’arrivait pas à parler.
W : ne t’inquiètes pas, restes tranquille un médecin va arriver.
L’horloge indiquait 8h30 du matin et Went commençait à s’activer de regrouper ses affaires, ramassant un peu embarrassé leurs vêtements qui avaient volés la veille. Lilie se rhabilla rapidement. La sonnette de la porte d’entrée retentit et Went alla ouvrir au médecin, suivit d’Amaury et Sarah qui l’attendaient.
Il indiqua le fond de la pièce au médecin et referma derrière lui alors que Sarah roulait de gros yeux ronds d’incompréhension.
S : qu’est-ce qui se passe ? Qui est malade ?
W : c’est Lilie...
S : quoi ? Lilie est ici ? Mais... ?
W : c’est un peu compliqué à expliquer...elle est venue à pieds sous la pluie hier soir et...elle a dormi ici cette nuit mais au réveil elle tremblait comme une feuille et n’arrive ps à aligner deux mots...
A : tu veux dire qu’elle a dormi ici, avec toi, dans ton lit ?
W : Amaury !
A : je disais çà comme çà, je retire !
S : je ne veux pas te précipiter mais nous avons des photos et une interview dans une demi-heure... !
W : je sais...je reviens tout de suite...
Il retourna voir Lilie et constata que le médecin terminait son auscultation.
W : alors ?
- votre amie fait une angine carabinée et cela risque de durer plusieurs jours...je lui ai donné une aspirine pour la fièvre...et voilà une ordonnance. Interdit de se lever, de travailler car de toute façon elle n’en aura pas la force.
Il remercia le docteur et le raccompagna.
Lorsqu’il revint dans la chambre, Lilie se tenait difficilement au mur et essayait de rejoindre la salle de bain mais ses jambes la supportaient mal.
W : et ! T’as entendu le docteur, tu fais quoi là !
Il s’approcha et passa son bras sous ses épaules pour la soutenir.
L : je...je...je veux aller m’habiller...
W : tes vêtements sont encore mouillés. J’ai demandé à Sarah d’appeler Sofia pour qu’elle te rejoigne ici, restes ici en attendant...tu veux quelque chose ?
Elle lui répondit négativement d’un signe de tête mais n’avait plus la force de faire quoi que ce soit.
W : écoutes...je vais laisser des consignes à l’accueil pour que tu restes ici jusqu’à mon retour dans l’après midi et je te raccompagnerais avec Sofia...
L : tu t’en vas ?
W : j’ai des photos à faire et une dernière interview avant de reprendre l’avion ce soir...
Il avait prononcé ces mots avec un ton détaché, comme si tout ce qu’il disait était normal mais le cœur de Lilie se brisa. Elle aurait cru qu’il resterait un peu ici, à Paris avec elle, après ce qu’il s’était passé entre eux la veille mais elle était loin du compte. Il ne semblait pas disposé à faire un pas vers elle. Il avait craqué devant sa détresse de la veille, son regard perdu et son propre désir physique, mais pour le reste elle tombait de haut...
L : ok...
Elle n’eut pas la force de le dissuader, de s’expliquer plus car sa gorge la faisait souffrir à chaque déglutition. Il s’avança avec un léger sourire et déposa un rapide baiser sur son front brûlant.
W : à tout à l’heure...vers 14h00...
Elle lui fit un signe de tête et un rapide sourire.
Sofia était dans la pièce à coté et discutait avec Sarah la mine grave. Lorsqu’elle aperçut Went, il lui adressa un chaleureux sourire et ils s’expliquèrent rapidement. Ils étaient déjà bien en retard et s’éclipsèrent dans la minute, laissant Sofia seule confrontée à la détresse de Lilie.
Elle s’approcha du lit et vit des traces de larmes très récentes aux coins de ses yeux rougis.
S : qu’est-ce qui se passe ?
L : je crois que je l’ai définitivement perdu Sofia...
S : pourquoi tu dis çà ?
W : son attitude...sa colère...il est si froid et distant avec moi ! Je ne l’ai jamais vu comme çà !
S : tu t’attendais à quoi ? Je suis désolée de t’ouvrir les yeux Lilie mais c’est la deuxième fois qu’il souffre en peu de temps à cause de toi et je peux te dire qu’il a morflé ! Laisse-lui du temps...et ce n’est quand même pas un goujat !
Lilie soupira, se gardant bien de lui donner tous les détails de leur nuit...
Pendant ce temps là, dans le taxi qui les conduisait au studio où il ferait les photos, Went jouait nerveusement avec le cordon de sa veste. Sarah avait bien remarqué et sentait qu’il menait un combat intérieur contre lui-même.
S : tu peux me dire ce qui te tracasse comme çà ?
W : de quoi tu parles ???
S : je te connais Wentworth Miller ! Çà s’est mal passé hier soir ? Pourquoi t’es comme çà ?
W : je ne sais plus où j’en suis Sarah ! Je sais que je l’aime encore et je voudrais recoller les morceaux...mais je sens aussi en moi quelque chose de cassé, une douleur, une impression d’avoir été trahi qui ne veut pas me lâcher !
S : laisses-toi du temps...
W : je ne sais pas si le temps arrangera çà...
S : alors c’est peut-être la fin de votre histoire...mais là encore, seul le temps et l’apaisement te le diront. Les choses sont encore trop fraîches entre vous...
Ils arrivèrent au studio et Amaury passa au maquillage en premier, laissant Went et Sarah seuls. Went n’avait pas tout dit mais ressentait le besoin de se confier et Sarah était là, amie de toujours.
W : je ne t’ai pas tout dit Sarah...
S : comment çà ?
W : hier soir...nous avons...enfin tu vois quoi...
S : et ? Ne me dis pas que tu regrettes ?
W : non...mais...je me sens mal à l’aise...à cet instant nous étions si proches et ce matin, je me comportais de nouveau comme s’il ne s’était rien passé...
S : arrêtes de culpabiliser comme çà Went ! J’adore Lilie, c’est une personne formidable mais elle est allée trop loin avec toi...il faut qu’elle comprenne, alors arrête de te prendre la tête comme çà. Tu devrais lui en parler...mettre les choses au clair avec elle.
Il la remercia et retournèrent travailler. Tout se déroula rapidement, séances photo puis interview et ils purent vaquer à leurs dernières occupations avant de reprendre l’avion. Went leur affirma passer les chercher à 16h30 en bas de l’hôtel.
Alors qu’il montait dans l’ascenseur de l’hôtel, il réfléchit une dernière fois à l’attitude qu’il adopterait mais était bien décidé à garder la même ligne de conduite. Sarah n’avait pas tord.
Il frappa à la porte et trouva Sofia en train de feuilleter des magazines.
S : fatigué ?
W : comme jamais...mais j’aurais tout le loisir de dormir dans l’avion ! Comment va-t-elle ?
S : pas fort...elle dort sans cesse à cause des médicaments et ne tient pas sur ses jambes. Son état émotionnel n’arrange rien !
W : comment çà ?
S : ce matin, à peine tu avais tourné les talons que je l’ai trouvés effondrée en larmes sur le lit. Elle n’a rien voulu m’avouer mais je la connais et je sais qu’elle est à terre. Elle t’a énormément fait souffrir Went et dieu sait que j’ai pris ta défense mais c’est ma meilleure amie et je ne peux pas supporter de la voir souffrir autant. Tu comprends...je ne sais pas comment te dire...tu connais la fragilité familiale dont elle a toujours souffert...je suis sa seule famille, sa seule attache, elle n’a que moi à se rattacher et çà va pas être facile de relever la tête si toi aussi tu lui tournes le dos.
W : je comprends...mais je ne peux pas faire mieux pour le moment...j’ai besoin de temps...d’y réfléchir, mais je serais toujours là si vous avez besoin de quoi que ce soit...
Ils allèrent réveiller Lilie afin de la ramener chez elle. Elle émergea difficilement et Went la soutint pour marcher.
Arrivés chez Sofia, il l’accompagna jusque dans sa chambre et la déposa délicatement sur le lit alors qu’elle était déjà dans un état semi comateux. Il remarqua les nombreuses photos sur la petite table de chevet dont la plus récente datait de leur pendaison de crémaillère. Il eut le cœur gros à cette pensée, voyant leurs visages si radieux de l’époque. Il se passa nerveusement les doigts sur les yeux pour en chasser l’émotion qui le submergeait. Lilie dormait profondément déjà et il ne pu s’empêcher de lui caresser tendrement le visage. Elle était si belle en dormant...il déposa un tendre baiser sur sa joue mais ne se décidai pas à la quitter. Il lui parla comme pour s’absoudre de ses pensées.
W : j’aimerais rester plus longtemps Lilie...mais le tournage reprends dans deux jours...je ne peux pas repousser. Pardonne-moi pour hier soir...je n’aurais pas du...j’espère te revoir bientôt, j’espère que tu viendras...nous voir....me voir...
Des mots lui brûlaient la bouche mais il n’osa pas les prononcer. Il l’embrassa une dernière fois et griffonna un petit mot sur une feuille de papier à son intention.
Il y a encore du chemin à parcourir...
REVEIL
Ils avaient rapidement sombrés dans le sommeil, Lilie calée entre ses bras protecteurs. Went dormait paisiblement quand une sensation bizarre et dérangeante lui fit lever un œil, puis l’autre. Il se força à émerger et constata avec effroi que Lilie tremblait dans son sommeil, en sueur et le corps parcouru de frissons. Il posa sa main sur son front et constata qu’elle était brûlante. Sa folle escapade d’hier soir l’avait bien rendue malade.
Il se leva précipitamment et s’habilla. Il téléphona à la réception pour réclamer un médecin de toute urgence et en explique les raisons. Une fois ceci réglé, il retourna auprès de Lilie et lui passa un linge frais sur le visage. Elle protesta et se réveilla doucement...ouvrant les yeux et apercevant face à elle le visage soucieux de Wentworth. Elle tenta d’articuler deux mots mais après une première déglutition difficile, elle réalisa l’importance de l’inflammation dans sa gorge et lui fit signe qu’elle n’arrivait pas à parler.
W : ne t’inquiètes pas, restes tranquille un médecin va arriver.
L’horloge indiquait 8h30 du matin et Went commençait à s’activer de regrouper ses affaires, ramassant un peu embarrassé leurs vêtements qui avaient volés la veille. Lilie se rhabilla rapidement. La sonnette de la porte d’entrée retentit et Went alla ouvrir au médecin, suivit d’Amaury et Sarah qui l’attendaient.
Il indiqua le fond de la pièce au médecin et referma derrière lui alors que Sarah roulait de gros yeux ronds d’incompréhension.
S : qu’est-ce qui se passe ? Qui est malade ?
W : c’est Lilie...
S : quoi ? Lilie est ici ? Mais... ?
W : c’est un peu compliqué à expliquer...elle est venue à pieds sous la pluie hier soir et...elle a dormi ici cette nuit mais au réveil elle tremblait comme une feuille et n’arrive ps à aligner deux mots...
A : tu veux dire qu’elle a dormi ici, avec toi, dans ton lit ?
W : Amaury !
A : je disais çà comme çà, je retire !
S : je ne veux pas te précipiter mais nous avons des photos et une interview dans une demi-heure... !
W : je sais...je reviens tout de suite...
Il retourna voir Lilie et constata que le médecin terminait son auscultation.
W : alors ?
- votre amie fait une angine carabinée et cela risque de durer plusieurs jours...je lui ai donné une aspirine pour la fièvre...et voilà une ordonnance. Interdit de se lever, de travailler car de toute façon elle n’en aura pas la force.
Il remercia le docteur et le raccompagna.
Lorsqu’il revint dans la chambre, Lilie se tenait difficilement au mur et essayait de rejoindre la salle de bain mais ses jambes la supportaient mal.
W : et ! T’as entendu le docteur, tu fais quoi là !
Il s’approcha et passa son bras sous ses épaules pour la soutenir.
L : je...je...je veux aller m’habiller...
W : tes vêtements sont encore mouillés. J’ai demandé à Sarah d’appeler Sofia pour qu’elle te rejoigne ici, restes ici en attendant...tu veux quelque chose ?
Elle lui répondit négativement d’un signe de tête mais n’avait plus la force de faire quoi que ce soit.
W : écoutes...je vais laisser des consignes à l’accueil pour que tu restes ici jusqu’à mon retour dans l’après midi et je te raccompagnerais avec Sofia...
L : tu t’en vas ?
W : j’ai des photos à faire et une dernière interview avant de reprendre l’avion ce soir...
Il avait prononcé ces mots avec un ton détaché, comme si tout ce qu’il disait était normal mais le cœur de Lilie se brisa. Elle aurait cru qu’il resterait un peu ici, à Paris avec elle, après ce qu’il s’était passé entre eux la veille mais elle était loin du compte. Il ne semblait pas disposé à faire un pas vers elle. Il avait craqué devant sa détresse de la veille, son regard perdu et son propre désir physique, mais pour le reste elle tombait de haut...
L : ok...
Elle n’eut pas la force de le dissuader, de s’expliquer plus car sa gorge la faisait souffrir à chaque déglutition. Il s’avança avec un léger sourire et déposa un rapide baiser sur son front brûlant.
W : à tout à l’heure...vers 14h00...
Elle lui fit un signe de tête et un rapide sourire.
Sofia était dans la pièce à coté et discutait avec Sarah la mine grave. Lorsqu’elle aperçut Went, il lui adressa un chaleureux sourire et ils s’expliquèrent rapidement. Ils étaient déjà bien en retard et s’éclipsèrent dans la minute, laissant Sofia seule confrontée à la détresse de Lilie.
Elle s’approcha du lit et vit des traces de larmes très récentes aux coins de ses yeux rougis.
S : qu’est-ce qui se passe ?
L : je crois que je l’ai définitivement perdu Sofia...
S : pourquoi tu dis çà ?
W : son attitude...sa colère...il est si froid et distant avec moi ! Je ne l’ai jamais vu comme çà !
S : tu t’attendais à quoi ? Je suis désolée de t’ouvrir les yeux Lilie mais c’est la deuxième fois qu’il souffre en peu de temps à cause de toi et je peux te dire qu’il a morflé ! Laisse-lui du temps...et ce n’est quand même pas un goujat !
Lilie soupira, se gardant bien de lui donner tous les détails de leur nuit...
Pendant ce temps là, dans le taxi qui les conduisait au studio où il ferait les photos, Went jouait nerveusement avec le cordon de sa veste. Sarah avait bien remarqué et sentait qu’il menait un combat intérieur contre lui-même.
S : tu peux me dire ce qui te tracasse comme çà ?
W : de quoi tu parles ???
S : je te connais Wentworth Miller ! Çà s’est mal passé hier soir ? Pourquoi t’es comme çà ?
W : je ne sais plus où j’en suis Sarah ! Je sais que je l’aime encore et je voudrais recoller les morceaux...mais je sens aussi en moi quelque chose de cassé, une douleur, une impression d’avoir été trahi qui ne veut pas me lâcher !
S : laisses-toi du temps...
W : je ne sais pas si le temps arrangera çà...
S : alors c’est peut-être la fin de votre histoire...mais là encore, seul le temps et l’apaisement te le diront. Les choses sont encore trop fraîches entre vous...
Ils arrivèrent au studio et Amaury passa au maquillage en premier, laissant Went et Sarah seuls. Went n’avait pas tout dit mais ressentait le besoin de se confier et Sarah était là, amie de toujours.
W : je ne t’ai pas tout dit Sarah...
S : comment çà ?
W : hier soir...nous avons...enfin tu vois quoi...
S : et ? Ne me dis pas que tu regrettes ?
W : non...mais...je me sens mal à l’aise...à cet instant nous étions si proches et ce matin, je me comportais de nouveau comme s’il ne s’était rien passé...
S : arrêtes de culpabiliser comme çà Went ! J’adore Lilie, c’est une personne formidable mais elle est allée trop loin avec toi...il faut qu’elle comprenne, alors arrête de te prendre la tête comme çà. Tu devrais lui en parler...mettre les choses au clair avec elle.
Il la remercia et retournèrent travailler. Tout se déroula rapidement, séances photo puis interview et ils purent vaquer à leurs dernières occupations avant de reprendre l’avion. Went leur affirma passer les chercher à 16h30 en bas de l’hôtel.
Alors qu’il montait dans l’ascenseur de l’hôtel, il réfléchit une dernière fois à l’attitude qu’il adopterait mais était bien décidé à garder la même ligne de conduite. Sarah n’avait pas tord.
Il frappa à la porte et trouva Sofia en train de feuilleter des magazines.
S : fatigué ?
W : comme jamais...mais j’aurais tout le loisir de dormir dans l’avion ! Comment va-t-elle ?
S : pas fort...elle dort sans cesse à cause des médicaments et ne tient pas sur ses jambes. Son état émotionnel n’arrange rien !
W : comment çà ?
S : ce matin, à peine tu avais tourné les talons que je l’ai trouvés effondrée en larmes sur le lit. Elle n’a rien voulu m’avouer mais je la connais et je sais qu’elle est à terre. Elle t’a énormément fait souffrir Went et dieu sait que j’ai pris ta défense mais c’est ma meilleure amie et je ne peux pas supporter de la voir souffrir autant. Tu comprends...je ne sais pas comment te dire...tu connais la fragilité familiale dont elle a toujours souffert...je suis sa seule famille, sa seule attache, elle n’a que moi à se rattacher et çà va pas être facile de relever la tête si toi aussi tu lui tournes le dos.
W : je comprends...mais je ne peux pas faire mieux pour le moment...j’ai besoin de temps...d’y réfléchir, mais je serais toujours là si vous avez besoin de quoi que ce soit...
Ils allèrent réveiller Lilie afin de la ramener chez elle. Elle émergea difficilement et Went la soutint pour marcher.
Arrivés chez Sofia, il l’accompagna jusque dans sa chambre et la déposa délicatement sur le lit alors qu’elle était déjà dans un état semi comateux. Il remarqua les nombreuses photos sur la petite table de chevet dont la plus récente datait de leur pendaison de crémaillère. Il eut le cœur gros à cette pensée, voyant leurs visages si radieux de l’époque. Il se passa nerveusement les doigts sur les yeux pour en chasser l’émotion qui le submergeait. Lilie dormait profondément déjà et il ne pu s’empêcher de lui caresser tendrement le visage. Elle était si belle en dormant...il déposa un tendre baiser sur sa joue mais ne se décidai pas à la quitter. Il lui parla comme pour s’absoudre de ses pensées.
W : j’aimerais rester plus longtemps Lilie...mais le tournage reprends dans deux jours...je ne peux pas repousser. Pardonne-moi pour hier soir...je n’aurais pas du...j’espère te revoir bientôt, j’espère que tu viendras...nous voir....me voir...
Des mots lui brûlaient la bouche mais il n’osa pas les prononcer. Il l’embrassa une dernière fois et griffonna un petit mot sur une feuille de papier à son intention.
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Il y a encore du chemin à parcourir...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
J'éspère qu'ils vont vite se revoir, pauvre Lilie, je la plains vraiment, elle souffre tellement.
Une suite stp!!!!!!!!!!!
Une suite stp!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Toujours aussi spontané Amaury !A : tu veux dire qu’elle a dormi ici, avec toi, dans ton lit ?
W : Amaury !
A : je disais çà comme çà, je retire !
C'est triste pour Lilie mais il faut aussi qu'elle se mette un peu à sa place. Il a tant souffert quand elle l'a quitté et en reprenant sa vie avec elle, ensuite, il pensait sûrement que tout allait aller dans le bon sens, jusqu'au nouveau départ de Lilie. On a l'impression qu'elle ne s'en rend pas compteIl avait prononcé ces mots avec un ton détaché, comme si tout ce qu’il disait était normal mais le cœur de Lilie se brisa. Elle aurait cru qu’il resterait un peu ici, à Paris avec elle, après ce qu’il s’était passé entre eux la veille mais elle était loin du compte. Il ne semblait pas disposé à faire un pas vers elle. Il avait craqué devant sa détresse de la veille, son regard perdu et son propre désir physique, mais pour le reste elle tombait de haut...
Sofia a raison de lui dire clairement les choses. Il faut qu'elle regarde la vérité en face et qu'elle arrête de jouer avec lui, même si au fond d'elle, elle l'aime.
L : je crois que je l’ai définitivement perdu Sofia...
S : pourquoi tu dis çà ?
W : son attitude...sa colère...il est si froid et distant avec moi ! Je ne l’ai jamais vu comme çà !
S : tu t’attendais à quoi ? Je suis désolée de t’ouvrir les yeux Lilie mais c’est la deuxième fois qu’il souffre en peu de temps à cause de toi et je peux te dire qu’il a morflé ! Laisse-lui du temps...et ce n’est quand même pas un goujat !
Wentworth est aussi déstabilisé. Il se serait sûrement cru incapable de gifler Lilie et de lui crier de ne plus jamais le croiser. Il doit aussi se demander s'il n'a pas cédé à une pulsion, la veille.W : je ne sais plus où j’en suis Sarah ! Je sais que je l’aime encore et je voudrais recoller les morceaux...mais je sens aussi en moi quelque chose de cassé, une douleur, une impression d’avoir été trahi qui ne veut pas me lâcher !
S : laisse-toi du temps...
W : je ne sais pas si le temps arrangera çà...
S : alors c’est peut-être la fin de votre histoire...mais là encore, seul le temps et l’apaisement te le diront. Les choses sont encore trop fraîches entre vous...
Sarah a raison. Il faudrait qu'ils aient tous les deux une vraie discussion franche. Je crois qu'ils ont beaucoup de choses à exprimer, à se dire l'un à l'autre. S'ils ne se parlent pas, leurs problèmes subsisteront et leur relation tournera à l'échec, sûrement.W : non...mais...je me sens mal à l’aise...à cet instant nous étions si proches et ce matin, je me comportais de nouveau comme s’il ne s’était rien passé...
S : arrête de culpabiliser comme çà Went ! J’adore Lilie, c’est une personne formidable mais elle est allée trop loin avec toi...il faut qu’elle comprenne, alors arrête de te prendre la tête comme çà. Tu devrais lui en parler...mettre les choses au clair avec elle.
Wentworth s'est comme entouré d'une armure pour ne pas trop souffrir. Je pense que c'est pour cela qu'il agit encore avec froideur avec elle après leur nuit agitée. Heureusement que Sarah et Sofia sont là pour les aider à recoller les morceaux
Je suis contente qu'elle lui ait parlé de l'état de Lilie afin qu'il en ait conscience. C'est bien aussi que, de son côté, Wentworth explique à Sofia qu'il a besoin de temps, de recul mais que l'on peut compter sur lui. Je pense que c'est ce qui le pousse à agir comme il le fait en quittant LilieS : ce matin, à peine tu avais tourné les talons que je l’ai trouvée effondrée en larmes sur le lit. Elle n’a rien voulu m’avouer mais je la connais et je sais qu’elle est à terre. Elle t’a énormément fait souffrir Went et dieu sait que j’ai pris ta défense mais c’est ma meilleure amie et je ne peux pas supporter de la voir souffrir autant. Tu comprends...je ne sais pas comment te dire...tu connais la fragilité familiale dont elle a toujours souffert...je suis sa seule famille, sa seule attache, elle n’a que moi à se rattacher et çà va pas être facile de relever la tête si toi aussi tu lui tournes le dos.
W : je comprends...mais je ne peux pas faire mieux pour le moment...j’ai besoin de temps...d’y réfléchir, mais je serais toujours là si vous avez besoin de quoi que ce soit...
J'espère qu'elle l'a entendu. Il n'a pas réussi à lui dire qu'il l'aimait mais si Lilie l'a entendu, je pense qu'elle l'a compris, entre les lignes. Je suis impatiente de savoir ce qu'il y a sur ce petit mot Comment Lilie va réagir ? Que va-t-elle décider ? Sofia va-t-elle lui parler de sa petite conversation avec Wentworth ?
W : j’aimerais rester plus longtemps Lilie...mais le tournage reprends dans deux jours...je ne peux pas repousser. Pardonne-moi pour hier soir...je n’aurais pas du...j’espère te revoir bientôt, j’espère que tu viendras...nous voir....me voir...
Des mots lui brûlaient la bouche mais il n’osa pas les prononcer. Il l’embrassa une dernière fois et griffonna un petit mot sur une feuille de papier à son intention.
Je pense aussi à autre chose
- Spoiler:
- Et si Lilie était tombée enceinte après leur petite réconciliation à l'hôtel ? Après tout, elle suit un traitement. Tout a l'air de fonctionner normalement et ils n'ont pris aucune précaution...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Alors c'est pour quand la suite, je sais plus attendre j'adore trop ta fic.
et je pense la meme chose que valscof comme quoi lilly pourrai tomber enceinte ce serait trop bien. en tout cas elle a l'air vraiment malheureuse sans went, j'ai eu les larmes au yeux a tes deux dernieres suite.
et je pense la meme chose que valscof comme quoi lilly pourrai tomber enceinte ce serait trop bien. en tout cas elle a l'air vraiment malheureuse sans went, j'ai eu les larmes au yeux a tes deux dernieres suite.
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Voilà la suite, contente que l aprécédente vous ai plu !
Lorsque Lilie s’éveilla il faisait encore jour ou plutôt déjà. Quand elle releva sa tête vers son radio réveil, elle constata qu’il affichait 10h30 et elle avait du faire un sacré tour de pendule depuis la veille après midi ! Elle se redressa difficilement, sa gorge la faisait toujours énormément souffrir mais sa tête semblait moins tourner et la fièvre avait baissé.
Elle paniqua à l’idée que Went était parti et qu’elle n’avait pas pu lui dire au revoir mais remarqua au même moment un papier posé près d’une de leur photo.
Elle reconnu son écriture et le déplia consciencieusement.
« Ma petite Lilie,
Je suis désolé, je dois partir mais je t’appelle dans deux jours sans faute.
Cela me peine vraiment que tu te sois mise dans cet état pour moi.
Je veux que tu te battes et saches que je serais toujours là pour toi.
J’espère te revoir bientôt chez nous...ce ne sont pas les occasions qui vont manquer !
Prends soin de toi,
Went ».
Elle porta le papier sur son cœur et soupira profondément. Ces quelques mots la rassuraient mais restaient bien trop vagues pour emplir son cœur d’une fougue nouvelle. Elle se leva et chercha désespérément Sofia dans l’appartement. Elle n’y était pas mais son portable trônait sur la table basse du salon et clignotait. Lilie se pencha pour regarder et vit plusieurs appels manqués. Elle attrapa le mobile et regarda d’où ils provenaient et son sourire s’élargit quand elle vit le nom de Went s’afficher. Il s’inquiétait !
Le lendemain, alors que la fièvre était complètement tombée et que sa gorge lui accordait un peu de répit, elle passa la journée à travailler sur Prison Break. Sofia travaillait et ne rentrait que le soir. Vers 21h00, alors qu’elles terminaient de dîner, le portable de Lilie vibra et elle se précipita comme une furie, faisant tout de même mine de ne décrocher qu’a la troisième sonnerie. C’était lui.
L : allo ?
W : c’est moi...
L : bonjour, çà va ?
W : et toi, cette gorge ?
L : beaucoup mieux, merci...le tournage se passe bien ?
W : je suis naze...mais je m’en remettrai !
Un silence lourd et pesant s’installa. Elle attendait ce coup de fil depuis hier matin mais maintenant qu’elle l’avait au bout de fil, elle n’arrivait pas à maîtriser la distance qu’il avait mis entre eux.
W : je...je suis content que tu ailles mieux...
L : tu me manques...
Un silence s’installa. Went ne savait pas comment répondre.
W : toi aussi.
Des voix se firent entendre derrière lui et semblaient le presser.
L : j’espère te revoir bientôt Went...
W : euh...je dois te laisser Lilie, on reprends...je t’embrasse...
La tonalité pour seule réponse, elle marmonna un je t’aime étouffé.
Sofia remarqua sa détresse et tenta de la faire sourire pour lui remonter le moral.
S : à toi d’être patiente Lilie ! Je sais qu’il t’aime encore...
L : pourquoi est-il si distant alors ?
S : il se protège c’est tout, à toi de percer sa carapace ! C’est normal qu’il se méfie !
Les deux amies s’affalèrent dans le canapé pour regarder un vieux film d’amour. Vers 22h00 le portable de Lilie sonna à nouveau avec un numéro d’appelant inconnu. Elle décrocha.
L : allo ?
- Lilie ! C’est Paul ! Comment vas-tu ?
L : Paul ! Bien mieux merci !
- écoutes, je n’ai pas beaucoup de temps mais nous aurions besoin de toi dans 3 semaines pour la réunion de travail. Tu pourrais être là ?
L : c'est-à-dire que...
P : je compte sur toi !
L : ok...
La conversation ne dura pas longtemps, juste le temps qu’il lui demande de travailler sur différents thèmes en lui donnant les grandes orientations de la série.
La tête de Lilie avait changée du tout au tout lorsqu’elle se retourna vers Sofia.
S : alors ?
L : j’y retourne !
S : c’est génial !
L : je ne sais pas...çà ne fais pas trop la fille qui s’accroche ???
S : de quoi tu parles ?
L : de Went pardi !
S : non mais attends, tu y vas d’abord pour le boulot et si après tu peux joindre l’utile à l’agréable cocotte ! C’est pas d’ici que tu vas le reconquérir de toute façon !
Lilie éclata de rire. Dans la bouche de Sofia tout était toujours si simple !
Les semaines passèrent. Lilie était studieuse et travaillait d’arrache pied pour la série. Pas question qu’on croie qu’elle revenait uniquement pour faire les beaux yeux à Went. Elle était ravie de le revoir mais son métier lui manquait aussi. Elle n’avait pas beaucoup travaillé ces derniers temps après l’accident et depuis son retour en France, privilégiant son traitement. En y repensant elle eu un sursaut. Mon dieu ! Le médecin lui avait clairement demandé de respecter les doses à la lettre et elle ne le prenait plus depuis trois semaines ! Elle pensait que de toute façon, vu ses relations avec Went en ce moment cela ne changerait pas grand-chose.
Samedi 20 septembre 2008 – Aéroport de Los Angeles.
L’avion venait de se poser et Lilie se sentait toute chose de reposer les pieds sur le sol américain. Elle n’avait cessé d’imaginer ses retrouvailles avec Went, à la fois Anxieuse et excitée. Comment allait-il l’accueillir ? Elle se disait qu’elle aurait le temps d’être mise au parfum par Sandra car elle devait venir la chercher à l’aéroport.
Une fois ses bagages récupérés, elle se laissa glisser le long du tapis roulant et arriva dans le hall de l’aéroport. Pas de Sandra en vue. Elle scruta tout autour d’elle et une silhouette qui s’avançait vers elle lui fit perdre toute constance.
Il était là, à quelques mètres à peine, irradiant de beauté avec sa petite veste treillis et ses lunettes d’aviateur. Si beau, si parfait, sans même s’en douter. Il s’approchait toujours plus dangereusement et se stoppa à moins d’un mètre.
L : Went ? Mais...
W : bonjour !
L : bonjour...
Il attrapa ses bagages et la prit par la main, un large sourire aux lèvres sous les yeux médusés des badauds.
W : tu pensais arriver incognito c’est loupé !
L : mais Sandra m’avait dit qu’elle viendrait me chercher !
W : je sais mais elle a eu un contretemps et j’ai insisté...je n’étais pas là quand tu as quitté cet aéroport la dernière fois et je m’en suis voulu, alors je ne voulais pas louper ton retour !
L : Went...je...
W : non...allons-y çà vaudra mieux.
Son visage était radieux, il semblait heureux d’être là et cela lui fit chaud au cœur. Il prit sa voiture pour conduire Lilie à destination mais elle fut bien surprise quand il s’arrêta devant chez Amaury.
W : voilà, arrivée à destination !
Il vit sa grimace et rigola intérieurement.
Elle tenta de garder un visage impassible et le suivit alors qu’il ouvrait le coffre pour prendre ses bagages. Après un coup de sonnette, Amaury apparut tout sourire.
A : Lilie ! Çà fait plaisir de te revoir !
Ils se saluèrent et échangèrent de grandes accolades. Went regarda sa montre.
W : bon, faut que je vous laisse, j’ai rendez-vous...à ce soir ?
A : ouais...quelle heure déjà ?
W : 8 heures chez Paul !
A : ok, on y sera !
Il s’éclipsa en faisant un clin d’œil à Amaury et embrassa Lilie rapidement sur la joue.
Elle ne comprenait décidément rien à la psychologie américaine ! Amaury porta ses bagages dans leur chambre d’amis et lui proposa un rafraîchissement.
L : avec plaisir...mais c’est quoi cette soirée ?
A : oh...Went ne t’as rien dit ?
L : a vrai dire il ne m’a pas dit grand-chose...
A : c’est Paul qui organise cette fiesta comme d’habitude ! Mais çà n’a pas l’air d’aller ?
L : si...je suis juste exténuée par le voyage et je ne sais pas si cette soirée est une très bonne idée pour moi...
A : allez, on va rire un peu ! Çà vous fera pas de mal d’être dans ce genre d’ambiance !
L : je crois que je vais aller dormir un peu alors si çà ne te déranges pas...
Elle se leva et alla jusqu’à la chambre où elle ne tarda pas à trouver les bras de Morphée. Deux heures plus tard, elle fut réveillée par une furie qui ouvrait les volets en criant, Sandra.
L : ohhhhh, noonnnnnnn !
S : allez debout la feignasse ! Faut se préparer !
L : bonjour !
S : alors heureuse d’être de retour parmi nous ?
L : oui...mais je ne reste que quelques jours...
S : si tu crois que Went va te laisser partir !
L : pourquoi tu dis çà ? Il ne m’a même pas proposé de passer chez nous ! Il m’a à peine embrassé...alors je me demande s’il est si ravi de me revoir !
S : il a peut-être ses raisons, tu devrais attendre !
L : ouais...
Elle poussa un soupir et se dirigea vers la salle de bain pour se préparer suivit de près par Sandra décidément bien trop curieuse. Elle décida de rester simple. Au diable les robes de soirée ! Une petite jupe à fleurs et un top, le tout accompagné par de petites mules plates. Elle se remaquilla très légèrement et fut prête en moins d’une demi-heure...
Amaury et Sandra n’arrêtaient pas de se disputer pour des broutilles mais Lilie ne pouvait s’empêcher de les envier, ils étaient ensembles, ils étaient heureux...
En tous cas, j'ai beaucoup rigolé sur vos spéculations !
CONVALESCENCE
Lorsque Lilie s’éveilla il faisait encore jour ou plutôt déjà. Quand elle releva sa tête vers son radio réveil, elle constata qu’il affichait 10h30 et elle avait du faire un sacré tour de pendule depuis la veille après midi ! Elle se redressa difficilement, sa gorge la faisait toujours énormément souffrir mais sa tête semblait moins tourner et la fièvre avait baissé.
Elle paniqua à l’idée que Went était parti et qu’elle n’avait pas pu lui dire au revoir mais remarqua au même moment un papier posé près d’une de leur photo.
Elle reconnu son écriture et le déplia consciencieusement.
« Ma petite Lilie,
Je suis désolé, je dois partir mais je t’appelle dans deux jours sans faute.
Cela me peine vraiment que tu te sois mise dans cet état pour moi.
Je veux que tu te battes et saches que je serais toujours là pour toi.
J’espère te revoir bientôt chez nous...ce ne sont pas les occasions qui vont manquer !
Prends soin de toi,
Went ».
Elle porta le papier sur son cœur et soupira profondément. Ces quelques mots la rassuraient mais restaient bien trop vagues pour emplir son cœur d’une fougue nouvelle. Elle se leva et chercha désespérément Sofia dans l’appartement. Elle n’y était pas mais son portable trônait sur la table basse du salon et clignotait. Lilie se pencha pour regarder et vit plusieurs appels manqués. Elle attrapa le mobile et regarda d’où ils provenaient et son sourire s’élargit quand elle vit le nom de Went s’afficher. Il s’inquiétait !
Le lendemain, alors que la fièvre était complètement tombée et que sa gorge lui accordait un peu de répit, elle passa la journée à travailler sur Prison Break. Sofia travaillait et ne rentrait que le soir. Vers 21h00, alors qu’elles terminaient de dîner, le portable de Lilie vibra et elle se précipita comme une furie, faisant tout de même mine de ne décrocher qu’a la troisième sonnerie. C’était lui.
L : allo ?
W : c’est moi...
L : bonjour, çà va ?
W : et toi, cette gorge ?
L : beaucoup mieux, merci...le tournage se passe bien ?
W : je suis naze...mais je m’en remettrai !
Un silence lourd et pesant s’installa. Elle attendait ce coup de fil depuis hier matin mais maintenant qu’elle l’avait au bout de fil, elle n’arrivait pas à maîtriser la distance qu’il avait mis entre eux.
W : je...je suis content que tu ailles mieux...
L : tu me manques...
Un silence s’installa. Went ne savait pas comment répondre.
W : toi aussi.
Des voix se firent entendre derrière lui et semblaient le presser.
L : j’espère te revoir bientôt Went...
W : euh...je dois te laisser Lilie, on reprends...je t’embrasse...
La tonalité pour seule réponse, elle marmonna un je t’aime étouffé.
Sofia remarqua sa détresse et tenta de la faire sourire pour lui remonter le moral.
S : à toi d’être patiente Lilie ! Je sais qu’il t’aime encore...
L : pourquoi est-il si distant alors ?
S : il se protège c’est tout, à toi de percer sa carapace ! C’est normal qu’il se méfie !
Les deux amies s’affalèrent dans le canapé pour regarder un vieux film d’amour. Vers 22h00 le portable de Lilie sonna à nouveau avec un numéro d’appelant inconnu. Elle décrocha.
L : allo ?
- Lilie ! C’est Paul ! Comment vas-tu ?
L : Paul ! Bien mieux merci !
- écoutes, je n’ai pas beaucoup de temps mais nous aurions besoin de toi dans 3 semaines pour la réunion de travail. Tu pourrais être là ?
L : c'est-à-dire que...
P : je compte sur toi !
L : ok...
La conversation ne dura pas longtemps, juste le temps qu’il lui demande de travailler sur différents thèmes en lui donnant les grandes orientations de la série.
La tête de Lilie avait changée du tout au tout lorsqu’elle se retourna vers Sofia.
S : alors ?
L : j’y retourne !
S : c’est génial !
L : je ne sais pas...çà ne fais pas trop la fille qui s’accroche ???
S : de quoi tu parles ?
L : de Went pardi !
S : non mais attends, tu y vas d’abord pour le boulot et si après tu peux joindre l’utile à l’agréable cocotte ! C’est pas d’ici que tu vas le reconquérir de toute façon !
Lilie éclata de rire. Dans la bouche de Sofia tout était toujours si simple !
Les semaines passèrent. Lilie était studieuse et travaillait d’arrache pied pour la série. Pas question qu’on croie qu’elle revenait uniquement pour faire les beaux yeux à Went. Elle était ravie de le revoir mais son métier lui manquait aussi. Elle n’avait pas beaucoup travaillé ces derniers temps après l’accident et depuis son retour en France, privilégiant son traitement. En y repensant elle eu un sursaut. Mon dieu ! Le médecin lui avait clairement demandé de respecter les doses à la lettre et elle ne le prenait plus depuis trois semaines ! Elle pensait que de toute façon, vu ses relations avec Went en ce moment cela ne changerait pas grand-chose.
Samedi 20 septembre 2008 – Aéroport de Los Angeles.
L’avion venait de se poser et Lilie se sentait toute chose de reposer les pieds sur le sol américain. Elle n’avait cessé d’imaginer ses retrouvailles avec Went, à la fois Anxieuse et excitée. Comment allait-il l’accueillir ? Elle se disait qu’elle aurait le temps d’être mise au parfum par Sandra car elle devait venir la chercher à l’aéroport.
Une fois ses bagages récupérés, elle se laissa glisser le long du tapis roulant et arriva dans le hall de l’aéroport. Pas de Sandra en vue. Elle scruta tout autour d’elle et une silhouette qui s’avançait vers elle lui fit perdre toute constance.
Il était là, à quelques mètres à peine, irradiant de beauté avec sa petite veste treillis et ses lunettes d’aviateur. Si beau, si parfait, sans même s’en douter. Il s’approchait toujours plus dangereusement et se stoppa à moins d’un mètre.
L : Went ? Mais...
W : bonjour !
L : bonjour...
Il attrapa ses bagages et la prit par la main, un large sourire aux lèvres sous les yeux médusés des badauds.
W : tu pensais arriver incognito c’est loupé !
L : mais Sandra m’avait dit qu’elle viendrait me chercher !
W : je sais mais elle a eu un contretemps et j’ai insisté...je n’étais pas là quand tu as quitté cet aéroport la dernière fois et je m’en suis voulu, alors je ne voulais pas louper ton retour !
L : Went...je...
W : non...allons-y çà vaudra mieux.
Son visage était radieux, il semblait heureux d’être là et cela lui fit chaud au cœur. Il prit sa voiture pour conduire Lilie à destination mais elle fut bien surprise quand il s’arrêta devant chez Amaury.
W : voilà, arrivée à destination !
Il vit sa grimace et rigola intérieurement.
Elle tenta de garder un visage impassible et le suivit alors qu’il ouvrait le coffre pour prendre ses bagages. Après un coup de sonnette, Amaury apparut tout sourire.
A : Lilie ! Çà fait plaisir de te revoir !
Ils se saluèrent et échangèrent de grandes accolades. Went regarda sa montre.
W : bon, faut que je vous laisse, j’ai rendez-vous...à ce soir ?
A : ouais...quelle heure déjà ?
W : 8 heures chez Paul !
A : ok, on y sera !
Il s’éclipsa en faisant un clin d’œil à Amaury et embrassa Lilie rapidement sur la joue.
Elle ne comprenait décidément rien à la psychologie américaine ! Amaury porta ses bagages dans leur chambre d’amis et lui proposa un rafraîchissement.
L : avec plaisir...mais c’est quoi cette soirée ?
A : oh...Went ne t’as rien dit ?
L : a vrai dire il ne m’a pas dit grand-chose...
A : c’est Paul qui organise cette fiesta comme d’habitude ! Mais çà n’a pas l’air d’aller ?
L : si...je suis juste exténuée par le voyage et je ne sais pas si cette soirée est une très bonne idée pour moi...
A : allez, on va rire un peu ! Çà vous fera pas de mal d’être dans ce genre d’ambiance !
L : je crois que je vais aller dormir un peu alors si çà ne te déranges pas...
Elle se leva et alla jusqu’à la chambre où elle ne tarda pas à trouver les bras de Morphée. Deux heures plus tard, elle fut réveillée par une furie qui ouvrait les volets en criant, Sandra.
L : ohhhhh, noonnnnnnn !
S : allez debout la feignasse ! Faut se préparer !
L : bonjour !
S : alors heureuse d’être de retour parmi nous ?
L : oui...mais je ne reste que quelques jours...
S : si tu crois que Went va te laisser partir !
L : pourquoi tu dis çà ? Il ne m’a même pas proposé de passer chez nous ! Il m’a à peine embrassé...alors je me demande s’il est si ravi de me revoir !
S : il a peut-être ses raisons, tu devrais attendre !
L : ouais...
Elle poussa un soupir et se dirigea vers la salle de bain pour se préparer suivit de près par Sandra décidément bien trop curieuse. Elle décida de rester simple. Au diable les robes de soirée ! Une petite jupe à fleurs et un top, le tout accompagné par de petites mules plates. Elle se remaquilla très légèrement et fut prête en moins d’une demi-heure...
Amaury et Sandra n’arrêtaient pas de se disputer pour des broutilles mais Lilie ne pouvait s’empêcher de les envier, ils étaient ensembles, ils étaient heureux...
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En tous cas, j'ai beaucoup rigolé sur vos spéculations !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
« Ma petite Lilie,
Je suis désolé, je dois partir mais je t’appelle dans deux jours sans faute.
Cela me peine vraiment que tu te sois mise dans cet état pour moi.
Je veux que tu te battes et saches que je serais toujours là pour toi.
J’espère te revoir bientôt chez nous...ce ne sont pas les occasions qui vont manquer !
Prends soin de toi,
Je ne sais pas pourquoi mais Went me semble bien plus affectueux envers Lilie, quand il est loin d'elle que quand il est près d'elle
Je suis sûre qu'ils vont parler durant cetet soirée, et que tout sera oubliée, et qu'ils se remettront ensemble
Vivement ta suite!!!!!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Soso_Burrows a écrit
Alors comme ça, on ose se moquer de nous ?En tous cas, j'ai beaucoup rigolé sur vos spéculations !
Je comprends que Lilie puisse être légèrement déçue de ne pas voir que Wentworth s'engage plus dans le petit mot qu'il lui a laissé, mais tout de mêmeElle porta le papier sur son cœur et soupira profondément. Ces quelques mots la rassuraient mais restaient bien trop vagues pour emplir son cœur d’une fougue nouvelle.
Lilie se pencha pour regarder et vit plusieurs appels manqués. Elle attrapa le mobile et regarda d’où ils provenaient et son sourire s’élargit quand elle vit le nom de Went s’afficher. Il s’inquiétait !
Ces quelques phrases sont tout de même très prometteuses et parlent d'un avenir ensemble.Cela me peine vraiment que tu te sois mise dans cet état pour moi.
Je veux que tu te battes et sache que je serais toujours là pour toi.
J’espère te revoir bientôt chez nous.
Sofia pense exactement la même chose que moi, Wentworth doit se protéger. Il ne peut pas se laisser espérer et tomber aussi bas, voire plus bas que la dernière fois. Lilie ne peut pas toujours attendre de lui de faire la plus grosse part du travailS : à toi d’être patiente Lilie ! Je sais qu’il t’aime encore...
L : pourquoi est-il si distant alors ?
S : il se protège c’est tout, à toi de percer sa carapace ! C’est normal qu’il se méfie !
Lilie se complique souvent la vie et celle des autres. Elle veut assumer ses choix de façon très indépendante mais elle ne pense pas forcément aux conséquences de ses actes. Je pense que ce qui s'est passé durant ces derniers jours va lui faire comprendre tout ça, peu à peu.S : non mais attends, tu y vas d’abord pour le boulot et si après tu peux joindre l’utile à l’agréable cocotte ! C’est pas d’ici que tu vas le reconquérir de toute façon !
Lilie éclata de rire. Dans la bouche de Sofia tout était toujours si simple !
C'est génial qu'il vienne la chercher. On a vraiment l'impression qu'il a une idée derrière la tête mais qu'il veut que Lilie "marine" un peuIl était là, à quelques mètres à peine, irradiant de beauté avec sa petite veste treillis et ses lunettes d’aviateur. Si beau, si parfait, sans même s’en douter. Il s’approchait toujours plus dangereusement et se stoppa à moins d’un mètre.
Je me demande ce qu'il prépare mais, je pense, que Lilie devrait être heureuse. Wentworth doit jubiler de l'imaginer se poser des tas de questions (et Wentworth n'est sûrement pas le seul dans ce cas, n'est-ce pas Soso_Burrows ?)Il prit sa voiture pour conduire Lilie à destination mais elle fut bien surprise quand il s’arrêta devant chez Amaury.
W : voilà, arrivée à destination !
Il vit sa grimace et rigola intérieurement.
C'est de la faute de Lilie si elle n'est pas pleinement heureuse avec celui qu'elle aime. Il ne faut pas qu'elle l'oublie mais je pense que bientôt, tout devrait s'arranger, non ?Amaury et Sandra n’arrêtaient pas de se disputer pour des broutilles mais Lilie ne pouvait s’empêcher de les envier, ils étaient ensemble, ils étaient heureux...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 27/05/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
La suite du jour !
Amaury venait de stopper le moteur du véhicule devant une charmante villa californienne. Accueillis par la femme de Paul, ils avancèrent en contournant la maison pour se diriger directement dans le jardin de l’autre coté.
De nombreux invités s’y trouvaient déjà et saluèrent le trio. De nombreux autres acteurs mais aussi des scénaristes, des cadreurs sans parler des maquilleuses qui ne se gênèrent pas pour faire des remarques désobligeantes dès qu’elle eut tourné le dos...
Dom la prit chaleureusement dans ses bras et ils discutèrent un moment.
D : alors, tu nous reviens ?
L : je ne sais pas encore pour combien de temps....
D : ah bon ?
L : dis tu as vu Went, il est à ?
D : oui, la dernière fois il était près de la piscine...
Il n’avait pas fini sa phrase qu’elle ne l’écoutait déjà plus, le regard trop occupé à décortiquer la scène qui se jouait devant elle. Il faisait le joli cœur près du bassin, à rire à s’en décrocher la mâchoire alors qu’une petite brune ne se gênait pas pour lui tapoter le dos et le prendre par le cou. S’en était trop ! Il savait qu’elle viendrait et il se comportait en dragueur, faisant rire la petite cour qui l’entourait !
Elle tourna les talons et se fraya un chemin jusqu’aux femmes qui discutaient entre elles, partageant d’une oreille leur conversation en jetant un œil au bord de la piscine de temps en temps.
Sarah était resplendissante et Sandra n’avait d’yeux que pour son Amaury. La maison de Paul était vraiment magnifique mais Lilie s’y sentait plus seule que jamais. Elle commençait à se demander si ce retour n’était pas prématuré...
Elle s’éloigna peu à peu pour faire le tour du propriétaire et réfléchir. La demeure était magnifique et s’étendait sur le coté par une partie qui avait du être rajoutée récemment, faite uniquement de baies vitrées qui plongeait sur un piscine intérieure. Lilie se glissa dans la pièce où régnait une chaleur apaisante. Elle s’installa sur un bain de soleil et soupira, réfléchissant au ridicule de sa situation mais ne pouvant s’empêcher d’être jalouse...
Elle ne su combien de temps elle était restée à l’écart les yeux fermés, quand une voix derrière elle la fit sursauter.
W : tu te caches ?
Il était là, un verre d’alcool à la main, son sourire enjôleur aux lèvres, mais Lilie n’avait pas envie de rire...
L : je suis fatiguée et toute cette musique...j’avais besoin de m’isoler...
W : mais tu viens d’arriver !
L : tu peux retourner draguer ta brune au bord de la piscine si je t’ennuie !
Il ne pu s’empêcher de pouffer de rire au ridicule de la situation.
W : c’est donc çà...tu es jalouse !
L : pas du tout ! Je trouve juste que tu te comportes en scélérat avec moi depuis que je suis arrivée ! Tu viens me chercher à l’aéroport, tu me largues chez Amaury sans me parler de la soirée et lorsque j’arrive ici, tu dragues une starlette au bord de la piscine devant mes yeux !
Il continua à rire et s’accroupit à coté du bain de soleil pour lui faire face, toujours aussi amusé par sa mine renfrognée et boudeuse...
W : tu veux que je te présente ?
L : non merci...je n’ai pas envie de la connaître !
W : dommage ! Tu loupes quelque chose ! Elle n’est pas seulement jeune et jolie mais elle est aussi très intelligente !
L : non mais rajoutes-en !
Elle fulminait et détourna la tête alors que le rire de Went retentissait dans l’espace clos.
Paul arriva et les surpris.
P : oh les tourtereaux ! Le barbecue est prêt !
Went lui fit signe qu’ils arrivaient et tendit sa main à Lilie qui rechigna à la lui prendre, se levant par ses propres moyens.
W : tu vas pas me faire la tête toute la soirée quand même !
L : tu le fais exprès et ce n’est pas drôle Miller !
Il sourit. Cela faisait des lustres qu’il n’avait pas entendu son nom prononcé comme çà, avec cette petite pointe d’accent français maîtrisé qui le faisait fondre. Lilie faisait la moue mais accepta de le suivre et de rejoindre les autres qui sourirent lorsqu’ils les virent arriver ensemble. En dehors de quelques filles jalouses qui s’étaient réjouis de savoir Went célibataire, tout le monde était ravi.
Paul leur tendit une assiette et ils le remercièrent alors que Sarah adressait un clin d’œil complice à Lilie. Ils s’apprêtaient à aller s’asseoir quand Went fut bousculé par derrière. Lilie se retourna et plissa les yeux, furieuse.
- alors mon Wenty, tu devais pas me présenter ?
Lilie ne comprenait rien ? Elle était gonflée ! Elle savait visiblement déjà qui elle était et se permettait devant elle de l’appeler mon Wenty, non mais quelle garce pensa-t-elle !
Went vit aux yeux de Lilie qu’elle s’apprêtait à rentrer dans une colère folle et il se dépêcha de faire les présentations.
W : bon...Leight, je te présente Lilie...et...Lilie, voici Leight, la plus jeune de mes sœurs qui est venu me rendre visite pour quelques jours !
Lilie sentit le rouge lui monter aux joues et crut que ses pieds s’enfonçaient dans la terre tellement elle mourrait de honte à ce moment là.
Leight : enchantée de te connaître enfin Lilie !
L : euh....enchantée aussi !
Leight : tu restes longtemps ?
L : je ne sais pas encore...je...
Leight : çà dépends de mon frangin c’est çà ?
Went baissa les yeux et Lilie rougit alors que Leight s’éloignait dans un rire bruyant.
Malgré le contrecoup de la nouvelle, Lilie restait furieuse contre Went. Il s’était bien moqué d’elle, la faisant râler et se faire des films alors qu’il jubilait de sa jalousie dans son dos. Elle posa son assiette et s’éloigna au calme. Face à la rue, elle sortit une cigarette de son sac à main et l’alluma, humant avec délice la première bouffée de fumée quelle expira. Elle sentit des pas derrière elle et remarque qu’il était encore là, le sourire aux lèvres.
L : çà te fait rire de me rendre jalouse !
W : ce n’était pas mon intention...tu dois être la seule à ne pas le savoir...
L : c’est çà...et toutes ces pétasses de maquilleuses qui me détestent et qui glousse dans mon dos çà te fait rire çà aussi ?!
W : je ne vois pas de qui tu parles !
L : de celles qui te font de grandes risettes avec leurs lèvres siliconées et leurs seins en forme d’obus ! Elles n’ont pas été très ravies de me voir débarquer ce soir, çà transpirait de leur visage !
W : c’est un peu normal...
L : ah oui...et qu’est-ce que je leur ai fait moi ?
W : a toi de me le dire !
Il se rapprochait dangereusement et ses yeux brillaient de milles feux sous le clair de lune. Lilie ne savait pas quoi répondre et pourtant il semblait attendre une réelle réponse.
W : je crois qu’elles ont de quoi se faire du souci justement...
L : et qu’est-ce qui te fait dire çà ?
Le ton de Lilie était devenu plus provocateur qu’interrogateur et un sourire malin s’affichait dans les yeux de Went.
W : que tu sois revenue ici !
Il lui arracha sa cigarette des mains, la jeta au loin et releva son menton vers lui sans cesser de fixer ses deux prunelles noires qui scintillaient face à lui.
Le silence entre eux n’était plus gênant et le sourire de Lilie qui se reflétait dans le regard de Went en disait long sur les sentiments qu’ils éprouvaient encore l’un pour l’autre.
Alors qu’une musique entraînante leur parvenait de la fête, Lilie lui prit le bras puis la main et l’entraîna dans le jardin en criant.
L : j’ai envie de danser !
Devant les regards médusés ou énervés de certains convives, Went savait qu’il n’avait pas tort, ses groupies avaient du souci à se faire....
Alors ?
SOIREE PART 1
Amaury venait de stopper le moteur du véhicule devant une charmante villa californienne. Accueillis par la femme de Paul, ils avancèrent en contournant la maison pour se diriger directement dans le jardin de l’autre coté.
De nombreux invités s’y trouvaient déjà et saluèrent le trio. De nombreux autres acteurs mais aussi des scénaristes, des cadreurs sans parler des maquilleuses qui ne se gênèrent pas pour faire des remarques désobligeantes dès qu’elle eut tourné le dos...
Dom la prit chaleureusement dans ses bras et ils discutèrent un moment.
D : alors, tu nous reviens ?
L : je ne sais pas encore pour combien de temps....
D : ah bon ?
L : dis tu as vu Went, il est à ?
D : oui, la dernière fois il était près de la piscine...
Il n’avait pas fini sa phrase qu’elle ne l’écoutait déjà plus, le regard trop occupé à décortiquer la scène qui se jouait devant elle. Il faisait le joli cœur près du bassin, à rire à s’en décrocher la mâchoire alors qu’une petite brune ne se gênait pas pour lui tapoter le dos et le prendre par le cou. S’en était trop ! Il savait qu’elle viendrait et il se comportait en dragueur, faisant rire la petite cour qui l’entourait !
Elle tourna les talons et se fraya un chemin jusqu’aux femmes qui discutaient entre elles, partageant d’une oreille leur conversation en jetant un œil au bord de la piscine de temps en temps.
Sarah était resplendissante et Sandra n’avait d’yeux que pour son Amaury. La maison de Paul était vraiment magnifique mais Lilie s’y sentait plus seule que jamais. Elle commençait à se demander si ce retour n’était pas prématuré...
Elle s’éloigna peu à peu pour faire le tour du propriétaire et réfléchir. La demeure était magnifique et s’étendait sur le coté par une partie qui avait du être rajoutée récemment, faite uniquement de baies vitrées qui plongeait sur un piscine intérieure. Lilie se glissa dans la pièce où régnait une chaleur apaisante. Elle s’installa sur un bain de soleil et soupira, réfléchissant au ridicule de sa situation mais ne pouvant s’empêcher d’être jalouse...
Elle ne su combien de temps elle était restée à l’écart les yeux fermés, quand une voix derrière elle la fit sursauter.
W : tu te caches ?
Il était là, un verre d’alcool à la main, son sourire enjôleur aux lèvres, mais Lilie n’avait pas envie de rire...
L : je suis fatiguée et toute cette musique...j’avais besoin de m’isoler...
W : mais tu viens d’arriver !
L : tu peux retourner draguer ta brune au bord de la piscine si je t’ennuie !
Il ne pu s’empêcher de pouffer de rire au ridicule de la situation.
W : c’est donc çà...tu es jalouse !
L : pas du tout ! Je trouve juste que tu te comportes en scélérat avec moi depuis que je suis arrivée ! Tu viens me chercher à l’aéroport, tu me largues chez Amaury sans me parler de la soirée et lorsque j’arrive ici, tu dragues une starlette au bord de la piscine devant mes yeux !
Il continua à rire et s’accroupit à coté du bain de soleil pour lui faire face, toujours aussi amusé par sa mine renfrognée et boudeuse...
W : tu veux que je te présente ?
L : non merci...je n’ai pas envie de la connaître !
W : dommage ! Tu loupes quelque chose ! Elle n’est pas seulement jeune et jolie mais elle est aussi très intelligente !
L : non mais rajoutes-en !
Elle fulminait et détourna la tête alors que le rire de Went retentissait dans l’espace clos.
Paul arriva et les surpris.
P : oh les tourtereaux ! Le barbecue est prêt !
Went lui fit signe qu’ils arrivaient et tendit sa main à Lilie qui rechigna à la lui prendre, se levant par ses propres moyens.
W : tu vas pas me faire la tête toute la soirée quand même !
L : tu le fais exprès et ce n’est pas drôle Miller !
Il sourit. Cela faisait des lustres qu’il n’avait pas entendu son nom prononcé comme çà, avec cette petite pointe d’accent français maîtrisé qui le faisait fondre. Lilie faisait la moue mais accepta de le suivre et de rejoindre les autres qui sourirent lorsqu’ils les virent arriver ensemble. En dehors de quelques filles jalouses qui s’étaient réjouis de savoir Went célibataire, tout le monde était ravi.
Paul leur tendit une assiette et ils le remercièrent alors que Sarah adressait un clin d’œil complice à Lilie. Ils s’apprêtaient à aller s’asseoir quand Went fut bousculé par derrière. Lilie se retourna et plissa les yeux, furieuse.
- alors mon Wenty, tu devais pas me présenter ?
Lilie ne comprenait rien ? Elle était gonflée ! Elle savait visiblement déjà qui elle était et se permettait devant elle de l’appeler mon Wenty, non mais quelle garce pensa-t-elle !
Went vit aux yeux de Lilie qu’elle s’apprêtait à rentrer dans une colère folle et il se dépêcha de faire les présentations.
W : bon...Leight, je te présente Lilie...et...Lilie, voici Leight, la plus jeune de mes sœurs qui est venu me rendre visite pour quelques jours !
Lilie sentit le rouge lui monter aux joues et crut que ses pieds s’enfonçaient dans la terre tellement elle mourrait de honte à ce moment là.
Leight : enchantée de te connaître enfin Lilie !
L : euh....enchantée aussi !
Leight : tu restes longtemps ?
L : je ne sais pas encore...je...
Leight : çà dépends de mon frangin c’est çà ?
Went baissa les yeux et Lilie rougit alors que Leight s’éloignait dans un rire bruyant.
Malgré le contrecoup de la nouvelle, Lilie restait furieuse contre Went. Il s’était bien moqué d’elle, la faisant râler et se faire des films alors qu’il jubilait de sa jalousie dans son dos. Elle posa son assiette et s’éloigna au calme. Face à la rue, elle sortit une cigarette de son sac à main et l’alluma, humant avec délice la première bouffée de fumée quelle expira. Elle sentit des pas derrière elle et remarque qu’il était encore là, le sourire aux lèvres.
L : çà te fait rire de me rendre jalouse !
W : ce n’était pas mon intention...tu dois être la seule à ne pas le savoir...
L : c’est çà...et toutes ces pétasses de maquilleuses qui me détestent et qui glousse dans mon dos çà te fait rire çà aussi ?!
W : je ne vois pas de qui tu parles !
L : de celles qui te font de grandes risettes avec leurs lèvres siliconées et leurs seins en forme d’obus ! Elles n’ont pas été très ravies de me voir débarquer ce soir, çà transpirait de leur visage !
W : c’est un peu normal...
L : ah oui...et qu’est-ce que je leur ai fait moi ?
W : a toi de me le dire !
Il se rapprochait dangereusement et ses yeux brillaient de milles feux sous le clair de lune. Lilie ne savait pas quoi répondre et pourtant il semblait attendre une réelle réponse.
W : je crois qu’elles ont de quoi se faire du souci justement...
L : et qu’est-ce qui te fait dire çà ?
Le ton de Lilie était devenu plus provocateur qu’interrogateur et un sourire malin s’affichait dans les yeux de Went.
W : que tu sois revenue ici !
Il lui arracha sa cigarette des mains, la jeta au loin et releva son menton vers lui sans cesser de fixer ses deux prunelles noires qui scintillaient face à lui.
Le silence entre eux n’était plus gênant et le sourire de Lilie qui se reflétait dans le regard de Went en disait long sur les sentiments qu’ils éprouvaient encore l’un pour l’autre.
Alors qu’une musique entraînante leur parvenait de la fête, Lilie lui prit le bras puis la main et l’entraîna dans le jardin en criant.
L : j’ai envie de danser !
Devant les regards médusés ou énervés de certains convives, Went savait qu’il n’avait pas tort, ses groupies avaient du souci à se faire....
***
Alors ?
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Wentworth doit bien rire de la situation et de la scène qui va suivre quand elle saura qui est cette mystérieuse brune. Je pense qu'il lui montre d'une part, qu'elle n'a aucune raison d'être jalouse car c'est elle qu'il aime et, d'autre part, que le fait de tirer des conclusions trop hâtives n'est pas bien du tout.W : c’est donc çà...tu es jalouse !
L : pas du tout ! Je trouve juste que tu te comportes en scélérat avec moi depuis que je suis arrivée ! Tu viens me chercher à l’aéroport, tu me largues chez Amaury sans me parler de la soirée et lorsque j’arrive ici, tu dragues une starlette au bord de la piscine devant mes yeux !
Il continua à rire et s’accroupit à coté du bain de soleil pour lui faire face, toujours aussi amusé par sa mine renfrognée et boudeuse...
W : tu veux que je te présente ?
L : non merci...je n’ai pas envie de la connaître !
W : dommage ! Tu loupes quelque chose ! Elle n’est pas seulement jeune et jolie mais elle est aussi très intelligente !
L : non mais rajoutes-en !
Elle ne doit pas être très fière d'elle, Lilie. Peut-être qu'à l'avenir, elle écoutera un peu plus Wentworth et lui fera plus confiance
W : bon...Leight, je te présente Lilie...et...Lilie, voici Leight, la plus jeune de mes sœurs qui est venu me rendre visite pour quelques jours !
Lilie sentit le rouge lui monter aux joues et crut que ses pieds s’enfonçaient dans la terre tellement elle mourrait de honte à ce moment là.
Je crois que cette phrase montre que c'est plutôt bon signe pour la suite de leur relation, non ?Devant les regards médusés ou énervés de certains convives, Went savait qu’il n’avait pas tort, ses groupies avaient du souci à se faire....
Juste une petite remarque, la plus jeune soeur de Wentworth s'appelle Leigh et non Leight
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Mais voilà que les choses s'arrangent, il a bien raison de la faire marcher, voir courir un peu
Mets vite une suite
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Went avec sa soeur, il l'a bien eue Lilie, c'est à son tour de la faire mariner maintenant
Vivement une autre suite!!!!!!!!!!
Vivement une autre suite!!!!!!!!!!
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Allez, une autre suite aujourd'hui, je suis généreuse !
La soirée continua sous une ambiance bon enfant. Lilie et Went riaient et resplendissaient de bonheur. La douce chaleur de la soirée enveloppait l’atmosphère qui régnait dans le jardin de la villa californienne.
Après plus d’une demi-heure de danse effrénée, Lilie capitula.
L : oh...je vais aller m’asseoir, çà tourne de partout là !
W : c’est un peu normal...tu n’as rien mangé et tu danses comme une folle depuis une demi-heure ! Tu veux que j’aille te chercher quelque chose, je crois qu’il y a du gâteau...
L : avec plaisir...
Au moment où ils s’apprêtaient à quitter la piste de danse improvisée, un bras accrocha celui de Went et ils se retournèrent surpris.
W : oui ?
Une femme, certainement une des personnes de l’équipe du tournage qu’elle ne connaissait pas encore lui souriait de toutes ses dents.
- Went, tu veux qu’on danse ?
Il se retourna vers Lilie, gêné du regard entreprenant que lui adressait la fille.
W : euh...c’est à dire que là j’en peux plus et...on allait aller manger un bout avec Lilie...
Sans répondre, elle toisait Lilie de haut en bas et eu un petit sourire méprisant.
Went était déjà partit plus loin et ne prêtait plus attention à cette fille alors que Lilie ne la quittait pas du regard, sourcils froncés, prête à bondir sur quiconque tenterait quoi que ce soit avec lui...
- pas la peine de prendre tes grands airs la petite française...je ne lui ai pas vu d’alliance que je sache... ?
Lilie sentait la rage se répandre dans ses veines. Il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’elle lui saute à la gorge et lui arrache sa tignasse blonde peroxydée. Mais elle se reprit bien vite, ce ne serait pas une solution et les visages tournés vers elle lui confirmait que cette petite pétasse n’était pas la seule à faire le pied de grue dans la file d’attente de Wentworth.
Elle lui sortit son plus beau sourire et déclara.
L : je ne prends pas mes grands airs mais çà m’étonnerai franchement que toi-même ou une de tes copines arrivent un jour à lui mettre le grappin dessus...
- et qu’est-ce qui te fait dire çà ?
L : toi justement...tu es tout ce qu’il déteste ! La vulgarité, la grossièreté, inintéressante et légère !
- rien que çà ? Çà n’empêches que ton Wentworth reste un homme et un homme quand on le titille un peu ou il faut...
Une petite brune déboula derrière elle, le regard malicieux.
- c’est de mon frère que tu parles ou je rêve ?
La blonde ne savait plus où donner de la tête et tendait un visage interrogateur.
- non parce que si c’est de mon frère dont tu parles comme çà, je crois que tu pourrais repasser cocotte ! Tu vois cette fille ?
Elle désignait Lilie à laquelle elle lança un clin d’œil.
- oui ???
- et bien mon frère en est dingue à un point que tu peux pas t’imaginer ! Çà fait un an qui s’courent après et tournent autour du pot ! Des blondasses dans ton genre il en rencontre tous les jours qui le « titille » comme tu dis alors s’il avait du craquer ce serait déjà fait !
La blonde tourna les talons en poussant un juron incompréhensible. Lilie et Leight pouffèrent de rire et échangèrent des clins d’œil complices alors que Went revenait les bras chargés.
W : je peux savoir pourquoi vous vous bidonnez comme çà ?
L : ne t’inquiète pas, on a juste secoué un peu la file d’attente derrière Lilie !
Il ne comprenait rien mais fut ravi de voir que sa sœur et Lilie semblait bien s’entendre. Derrière au loin, il remarquait pourtant bien les regards haineux lancés dans le dos de Lilie.
Il lui tendit une assiette de gâteau qu’elle dévora en un temps record.
Ils passèrent le restant de la soirée à discuter et rire, laissant les choses sérieuses pour plus tard.
Vers trois heures du matin, Sandra vint chercher Lilie pour l’informer qu’elle et Amaury rentraient.
L : je viens avec vous ! J’arrive !
Went eut un léger soupir à peine perceptible.
Leight : alors on se voit demain ?
L : pas de problèmes ! A demain Went ?
Il lui sourit, un sourire entendu aux lèvres.
W : a demain...
Elle s’approche et dépose un léger baiser sur sa joue, presque au coin des lèvres. Il est incapable de décrire ce qu’il ressent à ce contact mais son cœur semble tripler de volume. Il aurait envie de l’enlever, la ramener chez eux, mais sa sœur est là et il préfère se laisser le temps même s’il sait qu’il ne tiendra plus très longtemps.
Lilie elle, se sent pousser des ailes. Elle sait qu’il lui en veut, mais elle sent aussi qu’entre eux, beaucoup de choses sont encore possible. Demain, c’est pique-nique party chez Amaury et ils prennent ensuite tous l’avion pour le tournage en floride.
Alors qu’elle se glisse lentement dans les draps, épuisée mais ravie, elle ne cesse de ressasser les contours plus ou moins sombres de leur histoire. Et elle repense à leur soirée qui vient de s’écouler, les regards, les gestes, les attitudes de Wentworth vis-à-vis d’elle, elle sait que tout n’est pas perdu. Se laissant aller peu à peu, elle sombre dans le sommeil.
A quelques kilomètres de là, dans son confortable Loft, Went ferme les volets électriques et sa sœur n’arrête pas de le titiller.
L : elle serait avec toi si je n’étais pas là hein ? Avoue !
W : arrête Leight, c’est plus compliqué que çà !
L : qu’est-ce qui est compliqué ? J’ai bien vu les regards que tu lui jettes dès qu’un homme s’approche d’elle...et comment tu la regardes ! Tu sais mieux que personne ne rien laissé paraître mais moi je te connais !
W : tu dis n’importe quoi !
L : et elle est pas mal non plus dans son genre !
W : qu’est-ce que tu entends par là ?
L : quand tu es partie chercher du gâteau j’étais dans les parages. Une espèce de blondasse l’a limite agressée en disant à Lilie qu’elle serait vite dégagée, que tu te lasserais d’elle et que tu irais voir ailleurs. J’ai vu rouge et je me suis rapprochée mais elle l’a bien remise à sa place crois moi ! Tu aurais vu ses yeux « attention chasse gardée » écrit sur son front n’aurait pas été plus efficace ! Je l’ai un peu aidée et tu es revenu et là on était mortes de rire !
W : je comprends mieux maintenant ! Mais tu sais qu’elle m’a fait une scène à ton sujet ?
Il lui expliqua tout en détail et ils éclatèrent de rire à nouveau.
Went abandonna sa sœur pour aller se coucher, épuisé mais ravi car il l’avait décidé, demain serait sa journée !
A vos coms !
SOIREE PART 2
La soirée continua sous une ambiance bon enfant. Lilie et Went riaient et resplendissaient de bonheur. La douce chaleur de la soirée enveloppait l’atmosphère qui régnait dans le jardin de la villa californienne.
Après plus d’une demi-heure de danse effrénée, Lilie capitula.
L : oh...je vais aller m’asseoir, çà tourne de partout là !
W : c’est un peu normal...tu n’as rien mangé et tu danses comme une folle depuis une demi-heure ! Tu veux que j’aille te chercher quelque chose, je crois qu’il y a du gâteau...
L : avec plaisir...
Au moment où ils s’apprêtaient à quitter la piste de danse improvisée, un bras accrocha celui de Went et ils se retournèrent surpris.
W : oui ?
Une femme, certainement une des personnes de l’équipe du tournage qu’elle ne connaissait pas encore lui souriait de toutes ses dents.
- Went, tu veux qu’on danse ?
Il se retourna vers Lilie, gêné du regard entreprenant que lui adressait la fille.
W : euh...c’est à dire que là j’en peux plus et...on allait aller manger un bout avec Lilie...
Sans répondre, elle toisait Lilie de haut en bas et eu un petit sourire méprisant.
Went était déjà partit plus loin et ne prêtait plus attention à cette fille alors que Lilie ne la quittait pas du regard, sourcils froncés, prête à bondir sur quiconque tenterait quoi que ce soit avec lui...
- pas la peine de prendre tes grands airs la petite française...je ne lui ai pas vu d’alliance que je sache... ?
Lilie sentait la rage se répandre dans ses veines. Il n’en faudrait pas beaucoup pour qu’elle lui saute à la gorge et lui arrache sa tignasse blonde peroxydée. Mais elle se reprit bien vite, ce ne serait pas une solution et les visages tournés vers elle lui confirmait que cette petite pétasse n’était pas la seule à faire le pied de grue dans la file d’attente de Wentworth.
Elle lui sortit son plus beau sourire et déclara.
L : je ne prends pas mes grands airs mais çà m’étonnerai franchement que toi-même ou une de tes copines arrivent un jour à lui mettre le grappin dessus...
- et qu’est-ce qui te fait dire çà ?
L : toi justement...tu es tout ce qu’il déteste ! La vulgarité, la grossièreté, inintéressante et légère !
- rien que çà ? Çà n’empêches que ton Wentworth reste un homme et un homme quand on le titille un peu ou il faut...
Une petite brune déboula derrière elle, le regard malicieux.
- c’est de mon frère que tu parles ou je rêve ?
La blonde ne savait plus où donner de la tête et tendait un visage interrogateur.
- non parce que si c’est de mon frère dont tu parles comme çà, je crois que tu pourrais repasser cocotte ! Tu vois cette fille ?
Elle désignait Lilie à laquelle elle lança un clin d’œil.
- oui ???
- et bien mon frère en est dingue à un point que tu peux pas t’imaginer ! Çà fait un an qui s’courent après et tournent autour du pot ! Des blondasses dans ton genre il en rencontre tous les jours qui le « titille » comme tu dis alors s’il avait du craquer ce serait déjà fait !
La blonde tourna les talons en poussant un juron incompréhensible. Lilie et Leight pouffèrent de rire et échangèrent des clins d’œil complices alors que Went revenait les bras chargés.
W : je peux savoir pourquoi vous vous bidonnez comme çà ?
L : ne t’inquiète pas, on a juste secoué un peu la file d’attente derrière Lilie !
Il ne comprenait rien mais fut ravi de voir que sa sœur et Lilie semblait bien s’entendre. Derrière au loin, il remarquait pourtant bien les regards haineux lancés dans le dos de Lilie.
Il lui tendit une assiette de gâteau qu’elle dévora en un temps record.
Ils passèrent le restant de la soirée à discuter et rire, laissant les choses sérieuses pour plus tard.
Vers trois heures du matin, Sandra vint chercher Lilie pour l’informer qu’elle et Amaury rentraient.
L : je viens avec vous ! J’arrive !
Went eut un léger soupir à peine perceptible.
Leight : alors on se voit demain ?
L : pas de problèmes ! A demain Went ?
Il lui sourit, un sourire entendu aux lèvres.
W : a demain...
Elle s’approche et dépose un léger baiser sur sa joue, presque au coin des lèvres. Il est incapable de décrire ce qu’il ressent à ce contact mais son cœur semble tripler de volume. Il aurait envie de l’enlever, la ramener chez eux, mais sa sœur est là et il préfère se laisser le temps même s’il sait qu’il ne tiendra plus très longtemps.
Lilie elle, se sent pousser des ailes. Elle sait qu’il lui en veut, mais elle sent aussi qu’entre eux, beaucoup de choses sont encore possible. Demain, c’est pique-nique party chez Amaury et ils prennent ensuite tous l’avion pour le tournage en floride.
Alors qu’elle se glisse lentement dans les draps, épuisée mais ravie, elle ne cesse de ressasser les contours plus ou moins sombres de leur histoire. Et elle repense à leur soirée qui vient de s’écouler, les regards, les gestes, les attitudes de Wentworth vis-à-vis d’elle, elle sait que tout n’est pas perdu. Se laissant aller peu à peu, elle sombre dans le sommeil.
A quelques kilomètres de là, dans son confortable Loft, Went ferme les volets électriques et sa sœur n’arrête pas de le titiller.
L : elle serait avec toi si je n’étais pas là hein ? Avoue !
W : arrête Leight, c’est plus compliqué que çà !
L : qu’est-ce qui est compliqué ? J’ai bien vu les regards que tu lui jettes dès qu’un homme s’approche d’elle...et comment tu la regardes ! Tu sais mieux que personne ne rien laissé paraître mais moi je te connais !
W : tu dis n’importe quoi !
L : et elle est pas mal non plus dans son genre !
W : qu’est-ce que tu entends par là ?
L : quand tu es partie chercher du gâteau j’étais dans les parages. Une espèce de blondasse l’a limite agressée en disant à Lilie qu’elle serait vite dégagée, que tu te lasserais d’elle et que tu irais voir ailleurs. J’ai vu rouge et je me suis rapprochée mais elle l’a bien remise à sa place crois moi ! Tu aurais vu ses yeux « attention chasse gardée » écrit sur son front n’aurait pas été plus efficace ! Je l’ai un peu aidée et tu es revenu et là on était mortes de rire !
W : je comprends mieux maintenant ! Mais tu sais qu’elle m’a fait une scène à ton sujet ?
Il lui expliqua tout en détail et ils éclatèrent de rire à nouveau.
Went abandonna sa sœur pour aller se coucher, épuisé mais ravi car il l’avait décidé, demain serait sa journée !
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soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Elle est vraiment super leight, en plus elle s'entend bien avec Lilie.
le lendemain sera la journée de went, ah, je me demande ce qu'il va faire
En tout cas moi tout ce que je peux te dire, c'est "mets vite la suite"!!!
le lendemain sera la journée de went, ah, je me demande ce qu'il va faire
En tout cas moi tout ce que je peux te dire, c'est "mets vite la suite"!!!
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Moi aussi je suis impatiente de savoir ce qu'il va faire de cette journée
Mets vite une suiiiiiite
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Poety- Admis à l'infirmerie
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
que vas til se passer ?
la question que ce pose tout le monde ??
la question que ce pose tout le monde ??
anso26- Retrouve Steadman
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
suite ce soir aussi...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Bon pareil ici quoi
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Bien envoyé Lilie !L : toi justement...tu es tout ce qu’il déteste ! La vulgarité, la grossièreté, inintéressante et légère !
- rien que çà ? Çà n’empêche que ton Wentworth reste un homme et un homme quand on le titille un peu où il faut...
Je crois qu'il y en a une qui ne retentera pas de séduire Wentworth au moins.- non parce que si c’est de mon frère dont tu parles comme çà, je crois que tu pourrais repasser cocotte ! Tu vois cette fille ?
Elle désignait Lilie à laquelle elle lança un clin d’œil.
- oui ???
- et bien mon frère en est dingue à un point que tu peux pas t’imaginer ! Çà fait un an qui s’courent après et tournent autour du pot ! Des blondasses dans ton genre il en rencontre tous les jours qui le « titille » comme tu dis alors s’il avait du craquer ce serait déjà fait !
La blonde tourna les talons en poussant un juron incompréhensible. Lilie et Leight pouffèrent de rire et échangèrent des clins d’œil complices alors que Went revenait les bras chargés.
C'était bien sympathique ce moment de solidarité féminine et de complicité entre Lilie et la petite soeur de Wentworth. Je crois que ce qu'a entendu Lilie de la bouche de Leight ne peut que la rendre heureuse, en plus
Wentworth a décidé, cette fois, de leur laisser du temps à tous les 2. Ils se séduisent l'un l'autre tout en douceur, s'apprivoise à nouveau. Il se fait sûrement violence pour ne pas céder à la tentation mais je pense qu'il utilise la bonne techniqueIl est incapable de décrire ce qu’il ressent à ce contact mais son cœur semble tripler de volume. Il aurait envie de l’enlever, la ramener chez eux, mais sa sœur est là et il préfère se laisser le temps même s’il sait qu’il ne tiendra plus très longtemps.
Lilie fait le point, on dirait et je crois qu'elle reprend espoir.
Alors qu’elle se glisse lentement dans les draps, épuisée mais ravie, elle ne cesse de ressasser les contours plus ou moins sombres de leur histoire. Et elle repense à leur soirée qui vient de s’écouler, les regards, les gestes, les attitudes de Wentworth vis-à-vis d’elle, elle sait que tout n’est pas perdu.
Très observatrice, la petite soeur de Went Elle l'encourage et lui donne confiance, apparemment
L : elle serait avec toi si je n’étais pas là hein ? Avoue !
W : arrête Leight, c’est plus compliqué que çà !
L : qu’est-ce qui est compliqué ? J’ai bien vu les regards que tu lui jettes dès qu’un homme s’approche d’elle...et comment tu la regardes ! Tu sais mieux que personne ne rien laissé paraître mais moi je te connais !
Que va-t-il mijoter encore ? Je suis imaptiente de découvrir ça tout à l'heure
Went abandonna sa sœur pour aller se coucher, épuisé mais ravi car il l’avait décidé, demain serait sa journée !
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 27/05/2007
Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
je vous mets la suite de suite
Le lendemain, Lilie émergea difficilement, épuisée, sur les rotules après son voyage et la folle soirée chez Paul. Elle vit avec stupeur qu’il était une heure de l’après midi et les invités d’Amaury et Sandra devaient déjà être là...dont Wentworth !
Elle fila sous la douche, s’habilla en deux deux et moins d’une demi-heure plus tard était en bas des escaliers alors que des bavardages lui parvenaient de la terrasse.
Elle s’approcha et remarqua Sandra, Amaury, Sarah et Dom mais leurs visages ne présageaient rien de bon.
A : bonjour Lilie...
L : bonjour...mais qu’est-ce qui se passe ? Vous en faites des têtes d’enterrement !
D : Lilie...c’est la papa de Went...il a fait un infarctus. Went et sa sœur sont partis en urgence à New York ce matin. Il est à l’hôpital.
L : mon dieu...non...et...et...il va comment ?
D : on n’en sait pas plus...
Elle manqua un battement et respirait difficilement.
D : Lilie çà va ?
L : oui...je...j’y vais ! Euh....Amaury, tu peux m’avoir un vol pour New York le plus vite possible ?
A : oh, en première classe pas de souci, mais tu es sûre que c’est une bonne idée ?
L : c’est la meilleure que j’ai jamais eu tu veux dire ! Went a besoin de moi !
Sarah se leva et se rapprocha dans un sourire.
S : je t’accompagne à l’aéroport !
Lilie la remercia du fond du cœur et ramassa quelques affaires, Amaury et Sandra lui ramènerait le reste.
Une heure plus tard elle s’envolait pour New York, le cœur gros d’imaginer Went souffrir encore. D’ici quelques heures elle serait avec lui pour le soutenir et rien d’autre ne comptait. Elle profita du voyage pour dormir car elle ne tenait pas debout et n’avait rien mangé depuis la veille.
Quelques heures plus tard...
Lilie venait d’atterrir, arpentait le hall de l’aéroport et sortit pour prendre un taxi.
Elle indiqua l’adresse des parents de Went et le grand portail lui apparut moins d’une demi-heure plus tard. Il était presque minuit et elle avait peur de déranger mais être là pour Went lui passa tout scrupule.
Elle sonna une fois, deux fois et une silhouette féminine qu’elle ne connaissait pas se dessina derrière la porte qui s’entrebâilla.
- oui ?
L : bonsoir...désolée de vous déranger à une heure pareille mais...Went est là ?
- mais vous êtes ?
Une jeune femme se rapprocha de la porte d’entrée et l’ouvrit en grand lorsqu’elle reconnut la voix de Lilie.
Leight : Lilie ! Entre ! Went est encore à l’hôpital avec maman...il sera content que tu sois là !
L : comment va-t-il ?
Leight : les médecins sont confiants mais disent qu’il a eu beaucoup de chance ! On a plus qu’à attendre qu’il se réveille...oh mais...entre ! Au fait je te présente ma tante Jane, la sœur de mon père, Jane, voici Lilie...tu en as déjà entendu parlé !
J : enchantée Lilie, mais entrez donc !
Elle obéit aux supplications de ses hôtes.
Leight : tu as mangé quelque chose ?
L : non mais je n’ai pas trop faim, merci.
J : je vais monter vos affaires dans la chambre de Went ?
Lilie ne sait quoi répondre et lorsque Leight remarque sa gêne elle confirme à sa tante et se penche en chuchotant à l’oreille de Lilie.
Leight : de toute façon y’ a de la place nulle part ailleurs, tu vas pas faire ta difficile...
Moins d’une heure plus tard, le carillon de l’entrée sonne à nouveau alors que Lilie sirote un café dans la cuisine. Leight va ouvrir et constate la mine anéantie de sa mère qui lève à peine un sourcil lorsqu’elle aperçoit Lilie.
Went ne l’a pas encore vue et n’a pas l’air d’aller beaucoup mieux. Alors qu’il pose sa veste sur le bar, il la voit enfin et son visage sombre s’éclaire quelque peu à cet instant. Il s’approche doucement et se stoppe devant elle. Elle lève un bras vers lui et pose délicatement sa main sur sa joue qu’elle caresse pour l’apaiser. Il se laisse faire car cette main tendue sur sa joue arrive presque à libérer toutes les tensions accumulées de la journée. Lilie se rapproche un peu plus encore et l’incite à se laisser aller dans ses bras, ce qu’il fait aussitôt. Ils restent pendant presque dix minutes ainsi, en silence à se bercer, se rassurer l’un l’autre.
Un raclement de gorge les fait soudain revenir à la réalité.
- Bonsoir Lilie...je suis heureuse de te revoir parmi nous...
L : bonsoir Joy ! Je suis heureuse d’être ici moi aussi.
- bon et bien sur ce, je vais aller me coucher car votre père va avoir besoin de moi demain !
Lilie lui adresse un chaleureux signe de tête et s’écarte légèrement du torse de Went qui la retient par le bras et fait de nouveau un pas vers elle pour retrouver leur proximité.
W : Merci d’être là...c’est...çà me touche beaucoup...
Quelques minutes plus tard, la maison est plongée dans le calme absolu, tout le monde est parti se coucher mais Went n’arriva pas à faire un pas. Ses bras bloqués dans ceux de Lilie, il se sent si bien, si léger qu’il ne veut pas briser cette magie. Elle sent sa détresse et relève son visage vers le sien. Sur la pointe des pieds, elle vient glisser lentement ses lèvres sur celles de Went qui ne recule pas mais resserre son étreinte. Il sent un voile de bonheur l’envahir, une sensation qu’il ne veut pas abandonner alors que déjà son esprit parcourt un Eden trop longtemps oublié. Leurs lèvres se séparent et Went sent une vague de désir monter en lui alors qu’il distingue le regard soucieux de Lilie. Il sent sa respiration, son odeur et tout ses sens restent en éveil.
L : Went...je...mes affaires sont dans ta chambre...ta tante s’est proposée et je n’ai pas eu le temps de lui dire que...
Lilie sent tout à coup le mur froid dans son dos alors que des mains enserrent sa taille et que son cou est parcouru de baisers chaud et humides. Ses jambes ne la portent plus et elle se sent défaillir face à lui. Il se recule légèrement et l’observe, ils auront une discussion plus tard car ce soir il a besoin d’elle...
Il lui attrape la main et l’entraîne à l’étage, referme la porte de sa chambre derrière eux et reprends violemment possession de ses lèvres.
Lilie sent sa douleur et son besoin de réconfort mais cela va trop vite, elle ne peut pas...
L : Went !
Il se recule, le regard interrogateur.
L : je ne peux pas Went, pas comme çà. Je ne suis pas venue pour çà.
W : qu’est-ce que tu veux dire ? Tu n’as pas envie ?
L : ce n’est pas le problème Went !
Il en avait assez, qu’est-ce qu’il y avait encore comme problème plus important que la réunion de leurs deux corps, ici, tout de suite et maintenant ?
W : je ne te comprends pas Lilie ! C’est quoi le problème ?
Devant la colère et la rage de Went, de grosses larmes perlèrent aux yeux de Lilie qui se laissa tomber le long du mur, fatiguée.
L : je...je ne veux pas me réveiller demain matin près de toi et te sentir si loin de moi...
Il avait compris. Elle faisait référence à leur dernière nuit à Paris, il y a un peu plus d’un mois, où ils avaient fait l’amour passionnément mais où il s’était comporté comme un parfait étranger le lendemain matin. Elle avait visiblement beaucoup souffert de cette situation.
L : je t’aime Went...je ne peux plus continuer comme çà...je t’aime...je...
Les larmes continuaient de couler abondamment sur son visage et le désespoir envahissait son cœur. Oui elle avait envie de faire l’amour mais avec un Went qui l’aime et pas un Went qui joue avec elle !
Il se baisse lentement et replace une mèche de ses cheveux puis essuie d’un revers du pouce le torrent de larmes qui s’abat sur ses joues. Il prend son visage entre ses mains et l’oblige à le regarder. Ses grands yeux clairs ne fixent plus qu’elle de toute leur profondeur.
W : je t’aime Aline, n’en doutes plus, je t’aime...je ne partirai pas demain et tu ne partira pas non plus...je veux que tu reviennes dans ma vie, je ne joue pas avec toi.
Les sanglots de Lilie se stoppèrent presque instantanément, il l’aide à se relever et la prend dans ses bras. Après l’étreinte de leurs deux corps quelques instants, il relève son visage vers le sien et reprend possession de ses lèvres. Lilie répond à son baiser, apaisée et heureuse d’avoir enfin entendu les mots qu’elle attendait depuis si longtemps.
Elle laisse ses mains remonter tendrement le long du dos de Went et sourie quand elle sent une vague de frissons le faire tressaillir. Il ne tarde pas à lui ôter ses vêtements et de longs soupirs de satisfactions s’ensuivent. Une fois nus, Went l’entraîne sur le lit et embrasse son ventre, ses seins, son cou, faisant naître des papillons de désir dans le corps tendus de Lilie. Allongés l’un face à l’autre, leurs lèvres se livrent un ballet sensuel tandis que leurs corps s’enroulent comme des lianes inséparables.
W : je te ferai l’amour toute la nuit...
Lilie se contente de lui sourire en l’attirant un peu plus contre elle. L’instant d’après il se retrouve en elle, laissant échapper un râle de plaisir lorsqu’il la pénètre. Leurs deux corps ne font alors plus qu’un et la violence de leurs sentiments les entraînent rapidement dans un tourbillon de sensations ultimes et divines. Went étouffe son cri dans la bouche de Lilie alors qu’il se répand tel un divin nectar en elle. Le corps parcouru de frissons à son tour, elle lui mordille la lèvre pour s’empêcher de crier.
Ils restent collés l’un à l’autre un long moment, ne voulant pas briser leurs retrouvailles. Quand il se retire, un large sourire satisfait autant qu’épanoui se dessine sur ses lèvres. Il se penche et dépose un baiser sur le nombril de Lilie ce qui lui provoque un fou rire.
L : arrêtes ! Tu me chatouilles !
Went la harcèle de baisers et s’obstine. Il se sent si bien de la savoir à nouveau dans ses bras, rien qu’a lui et veux que l’instant dure toujours. Ils chahutent de nombreuses minutes et leurs deux corps n’en finissent pas de s’enrouler dans les couvertures si bien qu’ils finissent par tomber par terre sur le tapis épais de sa chambre.
L : aie !
W : tu as mal ? Je suis désolée, je ne voulais pas t’entraîner dans ma chute...
Elle lui sourit alors qu’elle se redresse à califourchon sur lui.
Grâce à cette feinte, il est à sa merci et elle va enfin pouvoir lui faire payer ses chatouilles. Après quelques minutes, leurs lèvres se joignent, faisant naître un nouveau désir au creux de leur ventre. Il sent ses muscles se tendrent lorsqu’elle vient se frotter contre lui amoureusement. Il la veut à nouveau et ne se fait pas prier. Il lui refait l’amour comme au premier jour. Ses lents va et vient lui laisse tout le loisir de fixer son regard, ses prunelles noires qui lui ont tant manqués. Ils jouissent ensembles de longues minutes après, en sueur et exténués mais heureux comme jamais.
L : je t’aime...
Il se redresse une dernière fois, dépose se lèvres charnues sur celles de Lilie avant de s’écrouler sur le lit à coté d’elle.
Ils s’endorment presque immédiatement, apaisés et heureux.
Le lendemain matin, la dure réalité refait surface quand on frappe à la porte de sa chambre. Il enfile rapidement un caleçon et entrebâille la porte.
- c’est Leight ! Il faut qu’on y aille Went, papa est réveillé !
Il lui assure être en bas dans 10 minutes et lorsqu’il se retourne, il aperçoit le visage inquiet de Lilie.
W : çà ne va pas ?
L : si,si et ton père ?
W : il s’est réveillé, nous y allons !
L : je veux venir avec toi !
W : si tu es habillée dans 10 minutes pas de souci !
Lilie saute du lit, l’embrasse et se faufile dans la douche et en ressort 3 minutes plus tard. Deux minutes plus tard elle est habillée et les rejoint tous en bas. Ils s’installent dans la voiture familiale, Jane au volant. Peu de mots sont échangés durant le trajet, tous anxieux de revoir papa Went éveillé.
W : çà va lui faire plaisir de te voir...
Lilie répond faiblement.
W : tu es sure que çà va ?
L : oui mais je n’ai rien mangé depuis presque 36 heures...et je suis fatiguée....
W : non mais çà va pas ! Avec tes problèmes de santé c’est pas raisonnable !
L : je mangerais tout à l’heure, çà va aller...
Jane se gare dans le parking souterrain de l’hôpital et ils se dirigent tous d’un pas religieux dans le service ou il est hospitalisé. La mère de Went et Leight entre en premier. Ils s’installent dans le couloir et attendent religieusement leur tour.
W : je vais aller chercher quelque chose à manger...
L : çà va je peux attendre cinq minutes...
W : non, et puis moi aussi j’ai faim et un café ne nous fera pas de mal...
L : alors je viens avec toi !
Ils se lèvent tous les deux et parcourent quelques mètres du long couloir d’hôpital avant que Lilie ne s’effondre à coté de lui inconsciente.
Ses dernières images sont le visage de Went au dessus du sien puis des voix lointaines qui se rapprochent et tentent de la réveiller alors que des bras la soutiennent. Ses jambes sont molles et elle se sent dans du coton. La gorge sèche, elle se sent partir et c’est le trou noir qui ne la quitte plus....
Peut-être une autre dans l'après midi si vous êtes gentilles !
UNE AUTRE FOIS...
Le lendemain, Lilie émergea difficilement, épuisée, sur les rotules après son voyage et la folle soirée chez Paul. Elle vit avec stupeur qu’il était une heure de l’après midi et les invités d’Amaury et Sandra devaient déjà être là...dont Wentworth !
Elle fila sous la douche, s’habilla en deux deux et moins d’une demi-heure plus tard était en bas des escaliers alors que des bavardages lui parvenaient de la terrasse.
Elle s’approcha et remarqua Sandra, Amaury, Sarah et Dom mais leurs visages ne présageaient rien de bon.
A : bonjour Lilie...
L : bonjour...mais qu’est-ce qui se passe ? Vous en faites des têtes d’enterrement !
D : Lilie...c’est la papa de Went...il a fait un infarctus. Went et sa sœur sont partis en urgence à New York ce matin. Il est à l’hôpital.
L : mon dieu...non...et...et...il va comment ?
D : on n’en sait pas plus...
Elle manqua un battement et respirait difficilement.
D : Lilie çà va ?
L : oui...je...j’y vais ! Euh....Amaury, tu peux m’avoir un vol pour New York le plus vite possible ?
A : oh, en première classe pas de souci, mais tu es sûre que c’est une bonne idée ?
L : c’est la meilleure que j’ai jamais eu tu veux dire ! Went a besoin de moi !
Sarah se leva et se rapprocha dans un sourire.
S : je t’accompagne à l’aéroport !
Lilie la remercia du fond du cœur et ramassa quelques affaires, Amaury et Sandra lui ramènerait le reste.
Une heure plus tard elle s’envolait pour New York, le cœur gros d’imaginer Went souffrir encore. D’ici quelques heures elle serait avec lui pour le soutenir et rien d’autre ne comptait. Elle profita du voyage pour dormir car elle ne tenait pas debout et n’avait rien mangé depuis la veille.
Quelques heures plus tard...
Lilie venait d’atterrir, arpentait le hall de l’aéroport et sortit pour prendre un taxi.
Elle indiqua l’adresse des parents de Went et le grand portail lui apparut moins d’une demi-heure plus tard. Il était presque minuit et elle avait peur de déranger mais être là pour Went lui passa tout scrupule.
Elle sonna une fois, deux fois et une silhouette féminine qu’elle ne connaissait pas se dessina derrière la porte qui s’entrebâilla.
- oui ?
L : bonsoir...désolée de vous déranger à une heure pareille mais...Went est là ?
- mais vous êtes ?
Une jeune femme se rapprocha de la porte d’entrée et l’ouvrit en grand lorsqu’elle reconnut la voix de Lilie.
Leight : Lilie ! Entre ! Went est encore à l’hôpital avec maman...il sera content que tu sois là !
L : comment va-t-il ?
Leight : les médecins sont confiants mais disent qu’il a eu beaucoup de chance ! On a plus qu’à attendre qu’il se réveille...oh mais...entre ! Au fait je te présente ma tante Jane, la sœur de mon père, Jane, voici Lilie...tu en as déjà entendu parlé !
J : enchantée Lilie, mais entrez donc !
Elle obéit aux supplications de ses hôtes.
Leight : tu as mangé quelque chose ?
L : non mais je n’ai pas trop faim, merci.
J : je vais monter vos affaires dans la chambre de Went ?
Lilie ne sait quoi répondre et lorsque Leight remarque sa gêne elle confirme à sa tante et se penche en chuchotant à l’oreille de Lilie.
Leight : de toute façon y’ a de la place nulle part ailleurs, tu vas pas faire ta difficile...
Moins d’une heure plus tard, le carillon de l’entrée sonne à nouveau alors que Lilie sirote un café dans la cuisine. Leight va ouvrir et constate la mine anéantie de sa mère qui lève à peine un sourcil lorsqu’elle aperçoit Lilie.
Went ne l’a pas encore vue et n’a pas l’air d’aller beaucoup mieux. Alors qu’il pose sa veste sur le bar, il la voit enfin et son visage sombre s’éclaire quelque peu à cet instant. Il s’approche doucement et se stoppe devant elle. Elle lève un bras vers lui et pose délicatement sa main sur sa joue qu’elle caresse pour l’apaiser. Il se laisse faire car cette main tendue sur sa joue arrive presque à libérer toutes les tensions accumulées de la journée. Lilie se rapproche un peu plus encore et l’incite à se laisser aller dans ses bras, ce qu’il fait aussitôt. Ils restent pendant presque dix minutes ainsi, en silence à se bercer, se rassurer l’un l’autre.
Un raclement de gorge les fait soudain revenir à la réalité.
- Bonsoir Lilie...je suis heureuse de te revoir parmi nous...
L : bonsoir Joy ! Je suis heureuse d’être ici moi aussi.
- bon et bien sur ce, je vais aller me coucher car votre père va avoir besoin de moi demain !
Lilie lui adresse un chaleureux signe de tête et s’écarte légèrement du torse de Went qui la retient par le bras et fait de nouveau un pas vers elle pour retrouver leur proximité.
W : Merci d’être là...c’est...çà me touche beaucoup...
Quelques minutes plus tard, la maison est plongée dans le calme absolu, tout le monde est parti se coucher mais Went n’arriva pas à faire un pas. Ses bras bloqués dans ceux de Lilie, il se sent si bien, si léger qu’il ne veut pas briser cette magie. Elle sent sa détresse et relève son visage vers le sien. Sur la pointe des pieds, elle vient glisser lentement ses lèvres sur celles de Went qui ne recule pas mais resserre son étreinte. Il sent un voile de bonheur l’envahir, une sensation qu’il ne veut pas abandonner alors que déjà son esprit parcourt un Eden trop longtemps oublié. Leurs lèvres se séparent et Went sent une vague de désir monter en lui alors qu’il distingue le regard soucieux de Lilie. Il sent sa respiration, son odeur et tout ses sens restent en éveil.
L : Went...je...mes affaires sont dans ta chambre...ta tante s’est proposée et je n’ai pas eu le temps de lui dire que...
Lilie sent tout à coup le mur froid dans son dos alors que des mains enserrent sa taille et que son cou est parcouru de baisers chaud et humides. Ses jambes ne la portent plus et elle se sent défaillir face à lui. Il se recule légèrement et l’observe, ils auront une discussion plus tard car ce soir il a besoin d’elle...
Il lui attrape la main et l’entraîne à l’étage, referme la porte de sa chambre derrière eux et reprends violemment possession de ses lèvres.
Lilie sent sa douleur et son besoin de réconfort mais cela va trop vite, elle ne peut pas...
L : Went !
Il se recule, le regard interrogateur.
L : je ne peux pas Went, pas comme çà. Je ne suis pas venue pour çà.
W : qu’est-ce que tu veux dire ? Tu n’as pas envie ?
L : ce n’est pas le problème Went !
Il en avait assez, qu’est-ce qu’il y avait encore comme problème plus important que la réunion de leurs deux corps, ici, tout de suite et maintenant ?
W : je ne te comprends pas Lilie ! C’est quoi le problème ?
Devant la colère et la rage de Went, de grosses larmes perlèrent aux yeux de Lilie qui se laissa tomber le long du mur, fatiguée.
L : je...je ne veux pas me réveiller demain matin près de toi et te sentir si loin de moi...
Il avait compris. Elle faisait référence à leur dernière nuit à Paris, il y a un peu plus d’un mois, où ils avaient fait l’amour passionnément mais où il s’était comporté comme un parfait étranger le lendemain matin. Elle avait visiblement beaucoup souffert de cette situation.
L : je t’aime Went...je ne peux plus continuer comme çà...je t’aime...je...
Les larmes continuaient de couler abondamment sur son visage et le désespoir envahissait son cœur. Oui elle avait envie de faire l’amour mais avec un Went qui l’aime et pas un Went qui joue avec elle !
Il se baisse lentement et replace une mèche de ses cheveux puis essuie d’un revers du pouce le torrent de larmes qui s’abat sur ses joues. Il prend son visage entre ses mains et l’oblige à le regarder. Ses grands yeux clairs ne fixent plus qu’elle de toute leur profondeur.
W : je t’aime Aline, n’en doutes plus, je t’aime...je ne partirai pas demain et tu ne partira pas non plus...je veux que tu reviennes dans ma vie, je ne joue pas avec toi.
Les sanglots de Lilie se stoppèrent presque instantanément, il l’aide à se relever et la prend dans ses bras. Après l’étreinte de leurs deux corps quelques instants, il relève son visage vers le sien et reprend possession de ses lèvres. Lilie répond à son baiser, apaisée et heureuse d’avoir enfin entendu les mots qu’elle attendait depuis si longtemps.
Elle laisse ses mains remonter tendrement le long du dos de Went et sourie quand elle sent une vague de frissons le faire tressaillir. Il ne tarde pas à lui ôter ses vêtements et de longs soupirs de satisfactions s’ensuivent. Une fois nus, Went l’entraîne sur le lit et embrasse son ventre, ses seins, son cou, faisant naître des papillons de désir dans le corps tendus de Lilie. Allongés l’un face à l’autre, leurs lèvres se livrent un ballet sensuel tandis que leurs corps s’enroulent comme des lianes inséparables.
W : je te ferai l’amour toute la nuit...
Lilie se contente de lui sourire en l’attirant un peu plus contre elle. L’instant d’après il se retrouve en elle, laissant échapper un râle de plaisir lorsqu’il la pénètre. Leurs deux corps ne font alors plus qu’un et la violence de leurs sentiments les entraînent rapidement dans un tourbillon de sensations ultimes et divines. Went étouffe son cri dans la bouche de Lilie alors qu’il se répand tel un divin nectar en elle. Le corps parcouru de frissons à son tour, elle lui mordille la lèvre pour s’empêcher de crier.
Ils restent collés l’un à l’autre un long moment, ne voulant pas briser leurs retrouvailles. Quand il se retire, un large sourire satisfait autant qu’épanoui se dessine sur ses lèvres. Il se penche et dépose un baiser sur le nombril de Lilie ce qui lui provoque un fou rire.
L : arrêtes ! Tu me chatouilles !
Went la harcèle de baisers et s’obstine. Il se sent si bien de la savoir à nouveau dans ses bras, rien qu’a lui et veux que l’instant dure toujours. Ils chahutent de nombreuses minutes et leurs deux corps n’en finissent pas de s’enrouler dans les couvertures si bien qu’ils finissent par tomber par terre sur le tapis épais de sa chambre.
L : aie !
W : tu as mal ? Je suis désolée, je ne voulais pas t’entraîner dans ma chute...
Elle lui sourit alors qu’elle se redresse à califourchon sur lui.
Grâce à cette feinte, il est à sa merci et elle va enfin pouvoir lui faire payer ses chatouilles. Après quelques minutes, leurs lèvres se joignent, faisant naître un nouveau désir au creux de leur ventre. Il sent ses muscles se tendrent lorsqu’elle vient se frotter contre lui amoureusement. Il la veut à nouveau et ne se fait pas prier. Il lui refait l’amour comme au premier jour. Ses lents va et vient lui laisse tout le loisir de fixer son regard, ses prunelles noires qui lui ont tant manqués. Ils jouissent ensembles de longues minutes après, en sueur et exténués mais heureux comme jamais.
L : je t’aime...
Il se redresse une dernière fois, dépose se lèvres charnues sur celles de Lilie avant de s’écrouler sur le lit à coté d’elle.
Ils s’endorment presque immédiatement, apaisés et heureux.
Le lendemain matin, la dure réalité refait surface quand on frappe à la porte de sa chambre. Il enfile rapidement un caleçon et entrebâille la porte.
- c’est Leight ! Il faut qu’on y aille Went, papa est réveillé !
Il lui assure être en bas dans 10 minutes et lorsqu’il se retourne, il aperçoit le visage inquiet de Lilie.
W : çà ne va pas ?
L : si,si et ton père ?
W : il s’est réveillé, nous y allons !
L : je veux venir avec toi !
W : si tu es habillée dans 10 minutes pas de souci !
Lilie saute du lit, l’embrasse et se faufile dans la douche et en ressort 3 minutes plus tard. Deux minutes plus tard elle est habillée et les rejoint tous en bas. Ils s’installent dans la voiture familiale, Jane au volant. Peu de mots sont échangés durant le trajet, tous anxieux de revoir papa Went éveillé.
W : çà va lui faire plaisir de te voir...
Lilie répond faiblement.
W : tu es sure que çà va ?
L : oui mais je n’ai rien mangé depuis presque 36 heures...et je suis fatiguée....
W : non mais çà va pas ! Avec tes problèmes de santé c’est pas raisonnable !
L : je mangerais tout à l’heure, çà va aller...
Jane se gare dans le parking souterrain de l’hôpital et ils se dirigent tous d’un pas religieux dans le service ou il est hospitalisé. La mère de Went et Leight entre en premier. Ils s’installent dans le couloir et attendent religieusement leur tour.
W : je vais aller chercher quelque chose à manger...
L : çà va je peux attendre cinq minutes...
W : non, et puis moi aussi j’ai faim et un café ne nous fera pas de mal...
L : alors je viens avec toi !
Ils se lèvent tous les deux et parcourent quelques mètres du long couloir d’hôpital avant que Lilie ne s’effondre à coté de lui inconsciente.
Ses dernières images sont le visage de Went au dessus du sien puis des voix lointaines qui se rapprochent et tentent de la réveiller alors que des bras la soutiennent. Ses jambes sont molles et elle se sent dans du coton. La gorge sèche, elle se sent partir et c’est le trou noir qui ne la quitte plus....
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Peut-être une autre dans l'après midi si vous êtes gentilles !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE
Je crois que Wentworth avait prévu une tout autre journée pour lui et Lilie. En tout cas, cette fois, Lilie n'hésite pas. Elle sait ce qu'elle doit faire
Notre pauvre Wentwoth n'est pas épargné
Je te promets que l'on va être très sages, Soso_Burrows On veut la suite !
ça touche profondément Wentworth qu'elle soit venue pour être à ses côtés, pour le soutenir et tenter de l'apaiser. Il en a bien besoin dans cette douloureuse situation et après toutes ces semaines de souffrance durant lesquelles il devait se demander si Lilie reviendrait ou non dans sa vie...L : oui...je...j’y vais ! Euh....Amaury, tu peux m’avoir un vol pour New York le plus vite possible ?
A : oh, en première classe pas de souci, mais tu es sûre que c’est une bonne idée ?
L : c’est la meilleure que j’ai jamais eu tu veux dire ! Went a besoin de moi ! Une heure plus tard elle s’envolait pour New York, le cœur gros d’imaginer Went souffrir encore. D’ici quelques heures elle serait avec lui pour le soutenir et rien d’autre ne comptait.
Alors qu’il pose sa veste sur le bar, il la voit enfin et son visage sombre s’éclaire quelque peu à cet instant. Il s’approche doucement et se stoppe devant elle. Elle lève un bras vers lui et pose délicatement sa main sur sa joue qu’elle caresse pour l’apaiser. Il se laisse faire car cette main tendue sur sa joue arrive presque à libérer toutes les tensions accumulées de la journée. Lilie se rapproche un peu plus encore et l’incite à se laisser aller dans ses bras, ce qu’il fait aussitôt. Ils restent pendant presque dix minutes ainsi, en silence à se bercer, se rassurer l’un l’autre.
Ses bras bloqués dans ceux de Lilie, il se sent si bien, si léger qu’il ne veut pas briser cette magie. Elle sent sa détresse et relève son visage vers le sien. Sur la pointe des pieds, elle vient glisser lentement ses lèvres sur celles de Went qui ne recule pas mais resserre son étreinte. Il sent un voile de bonheur l’envahir, une sensation qu’il ne veut pas abandonner alors que déjà son esprit parcourt un Eden trop longtemps oublié
Wentworth n'a pas l'air d'être embêté par cette "révélation"...au contraireL : Went...je...mes affaires sont dans ta chambre...ta tante s’est proposée et je n’ai pas eu le temps de lui dire que...
Il a simplement besoin de partager un moment d'union, de communion avec elle, d'oublier. On sent qu'il veut juste sentir son amour et ne pas se préoccuper du reste
Lilie sent tout à coup le mur froid dans son dos alors que des mains enserrent sa taille et que son cou est parcouru de baisers chaud et humides. Ses jambes ne la portent plus et elle se sent défaillir face à lui. Il se recule légèrement et l’observe, ils auront une discussion plus tard car ce soir il a besoin d’elle...
Lilie n'a pas facilité la vie de Wentworth et à force, il doit être à bout, surtout qu'il doit aussi faire face à l'hospitalisation de son père mais il comprend très vite ce qui la tracasse, en la voyant en larmesW : qu’est-ce que tu veux dire ? Tu n’as pas envie ?
L : ce n’est pas le problème Went !
Il en avait assez, qu’est-ce qu’il y avait encore comme problème plus important que la réunion de leurs deux corps, ici, tout de suite et maintenant ?
W : je ne te comprends pas Lilie ! C’est quoi le problème ?
Finalement, cette petite péripétie leur permet de mettre un peu les choses au point, de se redire à quel point ils s'aiment, tous les 2 Lilie a souffert de l'attitude de Wentworth à Paris mais elle l'avait bien cherché. Lui, de son côté, s'en est aussi beaucoup voulu d'avoir agi comme ça. En même temps, il n'avait pas l'air de vraiment savoir pourquoi il agissait ainsi et se montrait distant. C'était sa façon de se protéger, tout simplement.L : je...je ne veux pas me réveiller demain matin près de toi et te sentir si loin de moi...
Il avait compris. Elle faisait référence à leur dernière nuit à Paris, il y a un peu plus d’un mois, où ils avaient fait l’amour passionnément mais où il s’était comporté comme un parfait étranger le lendemain matin. Elle avait visiblement beaucoup souffert de cette situation.
L : je t’aime Went...je ne peux plus continuer comme çà...je t’aime...je...
Les larmes continuaient de couler abondamment sur son visage et le désespoir envahissait son cœur. Oui elle avait envie de faire l’amour mais avec un Went qui l’aime et pas un Went qui joue avec elle !
W : je t’aime Aline, n’en doutes plus, je t’aime...je ne partirai pas demain et tu ne partira pas non plus...je veux que tu reviennes dans ma vie, je ne joue pas avec toi.
Leurs deux corps ne font alors plus qu’un et la violence de leurs sentiments les entraînent rapidement dans un tourbillon de sensations ultimes et divines. Went étouffe son cri dans la bouche de Lilie alors qu’il se répand tel un divin nectar en elle. Le corps parcouru de frissons à son tour, elle lui mordille la lèvre pour s’empêcher de crier.
Ils restent collés l’un à l’autre un long moment, ne voulant pas briser leurs retrouvailles. Quand il se retire, un large sourire satisfait autant qu’épanoui se dessine sur ses lèvres.
Notre pauvre Wentwoth n'est pas épargné
Qu'arrive-t-il donc à Lilie ? Elle n'a pas mangé depuis bien longtemps. Elle est sûrement épuisée par le voyage et n'a pas pas beaucoup dormi. Peut-être n'a-t-elle pas pris ses médicaments ? Peut-être que cet évanouissement cache aussi une heureuse nouvelle, non ?Ils se lèvent tous les deux et parcourent quelques mètres du long couloir d’hôpital avant que Lilie ne s’effondre à coté de lui inconsciente.
Je te promets que l'on va être très sages, Soso_Burrows On veut la suite !
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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