Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE

Wahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu!

C'était beau, doux, intense, rempli d'émotion

il laissa cinq mots lui échapper soudainement, spontanément sans avoir eu le temps d’y réfléchir tant cela venait du cœur.

W : je suis amoureux de toi...

J'espère que tu nous mettras vite la suite !

J'ai mis le temps c'est vrai...mais là voilà, appréciez...

Mardi 4 septembre 2007 – 05H00 – Paris

Les yeux grands ouvert et écarquillés, Lilie fixait le ciel ensoleillé qui s’échappait de la fenêtre et venait posé ses premiers doux rayons sur le vieux parquet de sa chambre. Elle n’avait pas beaucoup fermé l’œil de la nuit et avait été réveillée très tôt, soucieuse pour Sofia, guettant le moment ou elle pourrait enfin se permettre d’appeler Tom pour en savoir un peu plus que la veille.
Went était encore profondément endormi, la joue gauche posée sur l’oreiller, les pupilles immobiles et la respiration régulière. Elle se sentait toute bizarre et un peu effrayée par ses révélations de la veille qui l’avait soulagé lui autant qu’elles la faisait flipper maintenant.
Une petite voix intérieure ne cessait de lui répéter « qu’est-ce que tu veux à la fin ? Des millions de nanas donneraient leur mère pour être à ta place dans ce lit en ce moment et toi tu flippes ! Non mais c’est le monde à l’envers ma parole ! Il t’a juste annoncé qu’il tombait amoureux de toi...pas qu’il voulait t’épouser, reprends-toi ! »
Lilie se leva discrètement pour ne pas le réveiller et s’extirpa de la chambre. La veille, elle n’avait pas beaucoup pris le temps de jeter un œil à l’appartement ou rien n’avait changé. Le même « désordre/organisé » de Sofia régnait dans le salon et la cuisine, les photos étaient toutes là mais les petits mots sur le frigo avaient disparus, laissant place aux articles people dans lesquels sa photo était apparue. Un des plus célèbre magazine à ragots français avait titré l’article « Wenty Miller en mal de sensations... ».
Elle se dirigea dans la salle de bain, se passa un rapide coup dans la figure et enfila une tenue de sport pour aller courir.
Rien ne lui ferait plus de bien qu’une petite heure de jogging pour la défouler et lui remettre les idées en place !
En bas, dans la rue, Paris s’éveillait. Elle croisa quelques passants concentrés et remonta l’avenue d’Italie puis celle des Gobelins, contournant le place Monge et remontant la rue Broca presque déserte à cette heure. Elle continua son parcours à travers le cinquième arrondissement de Paris et s’arrêta sur le retour dans une de ses boulangeries préférées du boulevard Saint Marcel. Elle voulait faire la surprise à Wentworth d’un véritable petit déjeuner français...
Il était presque 6h30 et Went était peut-être réveillé. Lorsqu’elle entra dans l’appartement, un profond silence flottait dans le salon, visiblement il dormait encore. Elle déposa le sachet dans la cuisine et de faufila sous la douche.
Lorsqu’elle en sortit vingt minutes plus tard, elle vit Wentworth accoudée à la fenêtre ouverte, contempler l’euphorie parisienne se rendant au travail. Sentant qu’on l’épiait il se retourna et lui sourit.

W : bonjour Melle Lilie...

L : bonjour toi...

Elle se rapprocha et l’embrassa rapidement.

S : tu as faim ?

W : un peu...qu’as-tu à me proposer ?

L : et bien je suis allée faire un jogging et je me suis arrêtée à l’une des meilleures boulangerie que je connaisse...les petits pains au chocolat sont encore tout chauds, tu m’en diras des nouvelles...
W : tu me gâtes trop...

L : j’attends encore une heure et je vais tenter d’appeler Tom, même s’il y a peu de chances que l’on puisse débarquer très tôt à l’hôpital.

Lilie n’eut pas le temps d’enchaîner que al sonnerie de la porte d’entrée se fit entendre. Elle se leva et ouvrit prudemment.

L : Marco ?

M : enchanté de te voir moi aussi...tu aurais pu prévenir !

Il s’avança dans l’entrée de l’appartement sans demander son reste...

L : te prévenir de quoi au juste ?

M : et bien de ton départ dans un premier temps et de ton retour ensuite...

L : je croyais avoir été claire pourtant...je ne veux plus de toi dans ma vie !

M : tu y vas un peu fort quand même ! Tu ne me pardonneras jamais de t’avoir trompée un soir de « beuverie ».

L : non en effet...mais je peux remercier cette salope de m’avoir ouvert les yeux !

Went, resté dans le salon, n’avait pas compris grand-chose aux paroles de Lilie et de son interlocuteur mais sentait bien que le ton employé montait dangereusement. Sans bouger du salon, il s’assura de la gravité de la scène.

W : Lilie ?

Elle lui répondit en anglais.

L : ne t’inquiètes pas, je reviens tout de suite...

M : je vois que tu n’es pas seule ! Un amour de vacances probablement ?

L : tu es très drôle...

M : ce n’était pas mon intention...qui est-ce ?

L : cela ne te regarde pas !

M : tu crois ?

Sans qu’elle puisse l’en empêcher, il s’engouffra dans le salon ou il découvrit Wentworth, assis au salon à feuilleter des magazines.
Il se leva lorsqu’il aperçut Marco et la mine gênée de Lilie.

M : non mais c’était vrai alors...tu fais dans le gros calibre maintenant ! Tu nous ramènes une star hollywoodienne de mieux en mieux !

L : tu es ridicule...va t’en s’il te plait !

Lilie hurlait presque et Went ne comprenait toujours pas. Il avait froncé les yeux en dévisageant ce Marco qui lui semblait de plus en plus antipathique.

M : t’inquiètes je vais partir...on se reverra chérie...

Il claqua la porte derrière lui, faisant sursauter Lilie au passage.

Elle alla tourner la clé à double tour et revint vers lui.

W : qui c’était ?

L : mon ex...

W : çà ne s’est pas bien terminé entre vous on dirait...Qu’est-ce qu’il te voulait ?

L : disons que pour lui ce n’est pas vraiment terminé...Il croit que s’est juste parce que je n’arrive pas à lui pardonner de m’avoir trompée un soir un peu trop arrosé. Alors que çà a juste été un déclencheur pour moi. Je n’ai jamais aimé ce type...et je m’en suis aperçue un peu tard...Depuis, il me court après de temps en temps mais je crois que te voir là, çà lui a fait un choc quand même !

W : toi avec ce type...c’est vraiment très étrange...

L : je n’en suis pas fière...je ne devais pas avoir les idées très claires lorsque c’est arrivé. J’étais différente tu sais, pas comme avec toi...

W : et tu es comment avec moi ?

L : c’est pas pareil avec toi...c’est si différent...tu es là, tu ne me fais pas de mal, tu t’occupes de moi, tu t’intéresse à moi et çà me touche...

W : et ?

Went jouait avec ses nerfs déjà mis à rude épreuve mais il avait besoin d’une réponse, besoin de savoir et forçait la donne. Lilie semblait se retrancher derrière sa tristesse pour ne pas avoir à répondre mais Wentworth insistait.

W : j’ai besoin de savoir Lilie...je suis ici, avec toi...à des milliers de kilomètres de chez moi, dans Ton appartement et j’ai besoin de savoir exactement ce que tu ressens pour moi, même si c’est tôt, je veux une réponse...

Lilie sentait le sol se dérober sous ses pieds, elle rêvait être une petite souris pour pouvoir se sauver loin, très loin mais le regard de Went restait là, planté dans le sien, plus interrogateur et soucieux que jamais.

W : j’ai besoin de savoir Lilie si ce que je ressens pour toi est partagé, j’ai si longtemps attendu d’éprouver çà pour quelqu'un...

Son corps se mettait à trembler, la gorge nouée et paralysée, elle tentait vainement d’articuler quelques mots entre deux sanglots d’émotions.
Ces mots qu’il attendait, ces paroles, elle se sentait bien incapable de les prononcer...
Oui elle était amoureuse de lui et bien plus encore mais elle ne pouvait se résigner à lui dire ce qu’elle ressentait, ce qu’elle éprouvait pour lui comme jamais pour aucune autre personne.

W : Lilie....

Constatant son état, il s’approcha d’elle et la serra dans ses bras. Il embrassa ensuite tendrement ses lèvres et essaya de réfréner ses sanglots. Lilie laissa son corps meurtri par toutes ces émotions porter par la douceur de Went. Elle sentait le bien fou qu’il lui faisait, le réconfort et l’apaisement immédiat qu’elle avait ressenti à son contact alors même que son cœur et son corps s’emballait à nouveau.

L : c’est simple Wentworth, je t’aime...

je pleurs c'es trop beau

A quand les prochaines suites ?? et puis on aura bientôt la suite sur l'autre forum ?? lool

Voilà une suite !

CHAPITRE 14 : Retour mouvementé

Mardi 4 septembre 2007 – Paris – Hôpital de la Pitié – 10h00

Tom venait d’entrer dans le service chirurgie de l’hôpital, suivit de près par Lilie qui tremblait déjà à l’idée d’une mauvaise nouvelle. Le long couloir qui menait jusqu’au secrétariat laissait défiler des nuées de brancards remplies de blessés de la route et de malades divers.

T : arrêtes de stresser comme çà…

L : désolée, c’est plus fort que moi…

Tom s’approcha de la banque d’accueil et tapota ses doigts sur le bois pour signaler leur présence à la secrétaire médicale concentrée sur son rapport.

- Bonjour ?

T : bonjour…nous souhaiterions avoir des nouvelles de Melle Taglioni Sofia s’il vous plait.

- elle est hospitalisée ?

T : oui, elle a été admise il y a plus de 24 heures.

- oui, elle est en soins intensifs et les visites ne sont autorisées que pour la famille…

Lilie tenta une feinte pour pouvoir poursuivre.

L : je suis sa sœur !

- Très bien, suivez moi…

Lilie fit signe à Tom en s’éloignant qu’elle l’appelait dès qu’elle ressortait pour lui donner des nouvelles. La secrétaire médicale l’accompagna jusqu’au 6 ème étage, ou après de multiples sas, elle atterrit dans une salle ou elle lui demanda de patienter. Elle revint à peine une minute plus tard en compagnie des parents de Sofia qui lui sautèrent dans les bras.

- Lilie ! Tu as pu venir…oh mon dieu Lilie, notre petite fille…

La secrétaire les laissa, leur indiquant que le médecin ne tarderait pas à venir les renseigner sur l’état de Sofia.
Sa mère n’avait pas lâché les mains de Lilie, les joues baignées de larmes, tremblante et blême. Elle attendait le médecin comme un verdict fatal et serrait ses mains comme pour se raccrocher à leur chaleur. Lilie tentait de se vouloir rassurante mais sa propre crainte l’empêchait d’être très convaincante.

L : cela va aller Lydia…je suis sure qu’elle va aller mieux…

- j’espère que tu as raison ma petite…

Lilie n’en savait rien et justement, ses jambes, raides d’attendre sans fin un médecin qui ne venait pas au bout d’une demi-heure, elle commençait réellement à perdre patience…

Lorsqu’il arriva, une heure après, la mine fatiguée et renfrognée, le cœur de Lilie faisait des bonds dans sa poitrine. Il n’avait pas l’air d’avoir de bonnes nouvelles à annoncer ou alors il le cachait bien.

Dr : bonjour

- oui…

Dr : bien…comme j’ai pu vous le dire hier, votre fille souffre de multiples contusions et fractures des côtes, de la jambe droite et sa rate a explosé. Une grosse hémorragie s’est déclarée après l’opération que nous tentons tant bien que mal de résoudre. Je ne veux pas paraître trop pessimiste mais il y a beaucoup à faire avant de pouvoir se prononcer réellement sur ses chances. Votre fille a l’air de tenir le coup pour le moment, ses constantes sont stables mais rien n’est gagné…

- pas d’amélioration alors ?

Dr : il va falloir attendre que l’hémorragie soit stabilisée et éventuellement qu’elle sorte du coma avant de pouvoir évaluer les séquelles physiques.

- Peut-on la voir ?

Dr : je suis désolée, je ne peux vous autoriser à la voir aujourd’hui, si son état s’améliore venez demain…Je laisserais de toute façon un nouveau bilan ce soir vers 18heures. Courage…rien n’est perdu.

Lilie serrait les mains de Lydia qui tremblaient. Le père de Sofia tentait de cacher son malaise du mieux qu’il pouvait mais ses yeux le trahissaient. Ils se dirigèrent tous les trois vers la sortie, les yeux perdus dans le vague, incapables de partager leur peine et leur peur.

- tu es à l’appartement ?

L : oui, je suis arrivée à une heure du matin cette nuit. Je pense que je vais rester jusqu'à la fin de lasemaine s’il n’y a pas contrordre car je ne suis plus vraiment en vacances là bas.

- tu travailles ?

L : oui, le créateur de la série a aimé mon travail et m’a proposé un essai le temps de mon voyage. Si c’est concluant il veut que je reste...

- tu le feras ?

L : je n’avais pas encore pris de décision et vu les circonstances, c’est un peu compliqué, je ne peux pas laisser Sofia seule

- tu sais Sofia te connaît bien Lilie, vous avez grandi ensemble, ce qu’elle veut pour toi c’est que tu sois heureuse alors à coté d’elle ou pas...

L : je ne veux pas y penser pour le moment...

- si tu es seule, tu peux peut-être venir dîner à la maison ?

L : en fait je ne suis pas seule...

- Tu rejoins Tom c’est çà ?

L : non plus...disons que je suis venue accompagnée...

- avec lui n’est-ce pas ?!!!

Lilie rougit légèrement à l’allusion de Lydia et devant l’incompréhension de son mari...

L : oui...il a tenu à venir avec moi...

- çà à l’air de courir alors...Très bien alors on va te laisser, tu as notre numéro, si tu as du nouveau...et si on en a pareil, promis.

Ils s’éloignèrent, laissant Lilie avec son désarroi et sa solitude. Elle divagua un moment dans la rue, laissant les arrêts de bus et stations de métro défiler lorsque son téléphone sona.

L : allo ?

T : c’est Tom, du nouveau ?

L : pas vraiment, état stable mais ils luttent toujours contre l’hémorragie et ne pourront définitivement se prononcer avant 48 heures.

T : sinon ?

L : rien, je suis dans la rue, je vais prendre le bus et rejoindre Went à l’appartement, il doit se demander ce que je fais. Il faudrait aussi que je passe au bureau voir Pierre, j’ai de nombreuses chose à lui dire.

T : Went est là ?

L : oui...j’avais omis de te le dire, désolée !

T : çà à l’air plutôt sérieux entre vous...à quand le mariage ?

L : ce n’est pas drôle Tom et tu me connais, rien de tel pour me faire fuir...pourtant il est différent, avec lui je n’ai pas peur, enfin moins quoi...et je ne t’ai pas raconté ! Ah....Marco a débarqué ce matin à l’improviste...il venait pour la énième fois tenté je sais pas trop quoi et il est tombé sur Went...tu aurais vu sa tête ! Il n’en croyait pas ses yeux ! Il est parti vexer mais tant mieux, je suis peut-être définitivement débarrassée de lui...ouf !

T : et bien il t’en arrives à toi ! Bon je vais te laisser, tu m’appelles si tu as du nouveau...

L : pas de soucis...bisous.

Ils raccrochèrent simultanément et Lilie grimpa dans le bus. En s’installant à une des rares places assise disponible, elle remarqua une photo, puis deux, trois...tout un reportage sur le magazine de la jeune fille qui lui faisait face...la photo de la soirée promotionnelle de la Fox ! Lilie ravala sa salive et tenta tant bien que mal de résister à l’envie de rire qui l’avait prise. Les nerfs sans doute...
Elle attrapa un chewing-gum dans sa poche non sans bousculer sa voisine qui grommela un juron dans une autre langue et fit lever les yeux aux deux autres personnes de la rangée de sièges en face d’elles. La jeune fille au magazine toisa Lilie rapidement des pieds à la tête, retourna discrètement son magazine et sceptique fronça l’œil en direction de Lilie.
Lilie bouillonnait intérieurement « elle m’a reconnu, elle m’a reconnu...j’en suis sûre ».
La jeune fille gardait un sourire impénétrable et continuait de fixer Lilie de temps à autre. Lorsque Lilie se leva, elle la retint par le bras.

- c’est bien vous n’est-ce pas ?

Lilie, rouge pivoine bredouilla un petit oui discret et la jeune fille la laissa s’en aller dans un sourire...

c'est trop triste....

par contre la fille à la fin .... je sais pas pourquoi mais ça ne sent pas bon

Merci pour ces 2 suites de la journée. Je les ai beaucoup aimées.
Wentworth et Lilie qui s'avouent leurs sentiments, même si on n'en doutait pas et puis les retrouvailles entre les parents de Sofia et Lilie, très émouvantes et tristes. On espère que Sofia va s'en sortir.
J'attends la suite avec impatience !

Voilà une suite...mais pas beaucoup de coms...??




Vendredi 30 Novembre 2007 – Dallas – Lieu du tournage – 06 :00 pm, heure locale

- Went, tu es prêt ? Dominic et Sarah t’attendent pour l’interview !

W : j’arrives, un instant...

Went se dirige en courant vers sa caravane et vérifie son téléphone portable, aucun message. Il repart, la mine soucieuse et déçu. Lorsqu’il arrive à hauteur de Sarah, elle remarque tout de suite son malaise et ne sait pas trop comment faire pour effacer cette mine affable qu’il arbore.

S : tu es sur que çà va Went ?

W : pourquoi me demandes-tu çà ?

S : tu fais une drôle de tête ! Quelque chose ne va pas ? C’est Lilie ? Aucunes nouvelles c’est çà ?

Went ne répond rien mais baisse la tête, Sarah sait qu’elle a visé juste.

S : tu veux en parler ?

W : je crois qu’on n’a pas vraiment le temps, les journalistes nous attendent !

Deux journalistes s’installent face à eux et les saluent, prêts à attaquer les choses sérieuses.

- Sarah, Went, Dominic, bonjour !

Ensemble : bonjour !

- Sarah, première question pour vous, comment s’est passé le tournage de la première partie de cette troisième saison ? Pas trop éprouvant ?

S : si, très, le rythme est beaucoup plus soutenu et nous avons pris un peu de retard en septembre alors il a fallu rattraper sur les dernières semaines de tournage, mais ce sont les aléas de la vie.

- Wentworth, habiter encore cette année à Dallas ne vous pose pas de problème ?

W : non, j’aime beaucoup cette ville et je préfère ne pas être trop obligé de voyager.

- Pourtant il y a quelques temps vous faisiez de nombreux allers-retours en France pour voir votre fiancée, ce n’est plus le cas ?

W : vous êtes bien renseigné...

- sujet sensible ?

W : je n’ai pas envie de parler de ma vie privée...

- Dominic, cette troisième saison vous place sur le devant de la scène ? Vos impressions ?

D : je suis toujours ravi de faire partie du cast et cette troisième saison prend un virage différent mais qui par chance à l’air de continuer de plaire au public, c’est le principal !

L’interview dura environ une demi-heure et le journaliste les remercia. Went parti tout de suite après, laissant Sarah et Dominic incrédules face à son attitude.

S : je crois qu’il est vraiment mal...

D : qu’est-ce qu’il s’est passé exactement ?

S : je n’en sais rien mais visiblement Lilie ne reviendra pas cette fois ci !


Flash-back

Vendredi 7 septembre 2007 – 17h00 – Quartier Saint Michel

Lilie et Went se promènent sous un soleil de plomb. Ils ont rendez-vous avec Tom.
Après s’être installés à la terrasse d’un café et avoir commandé, Tom arrive enfin. Ils se saluent, échangent quelques banalités mais la conversation se recentre vite sur l’état de santé de Sofia. Sortie du coma deux jours plutôt, elle souffre énormément de ses multiples contusions et ne sent plus ses jambes. Terrorisée, Lilie est restée à ses cotés autant qu’elle a pu mais la fin de semaine approche et Lilie sait très bien qu’elle va devoir prendre une terrible décision.

L : tu comptes aller la voir demain ?

T : oui et toi ?

L : c’est sur ! Le médecin doit avoir les derniers résultats de ses analyses, je lui ai promis d’être là.

Il reste encore un moment à discuter et Went glisse sa main dans celle de Lilie, posée sur sa jambe.
Ils repartent une heure plus tard, profitant du beau temps et réalisent le chemin à pieds. Tom est partit dans une autre direction et Lilie retient son souffle, relâche puis insuffle à nouveau pour essayer de détendre le bas de son ventre. Elle sait que ce qu’elle s’apprête à lui dire ne va pas lui plaire mais elle n’a pas le choix.

L : Went, je sais que tu dois repartir demain et je voulais te remercier d’être venu avec moi, de m’avoir soutenue mais je ne reprendrai pas l’avion avec toi.

W : quoi ?

L : je ne peux pas laisser Sofia seule, elle est comme ma sœur, ma seule famille !

W : je ne suis rien moi alors ?

L : je n’ai pas dit cela Wentworth mais je ne vais pas repartir avec toi à des milliers de kilomètres alors que les seules personnes qui ont veiller sur moi depuis des années traversent une période difficile. Je sais exactement ce qu’aurai fait Sofia dans mon cas...

W : tu comptes rentrer quand ?

L : je ne sais pas si je reviendrais Went...

W : tu ne peux pas faire çà Lilie ! Paul t’offre une chance merveilleuse avec ce contrat ! Tu étais surexcitée quand tu m’en as parlé il y a deux jours !

L : écrire ces fictions est une passion Went, un passe temps, mais ce n’est pas mon métier ! Je pourrais éventuellement essayer de travailler à distance ! J’ai vécu de merveilleux moments la bas, avec toi surtout mais il faut redescendre sur terre, avec ce monde en ébullition qui nous entoure, combien de temps tu nous donnes?

W : tu es sérieuse ? Comment peux-tu penser que je te laisserai si facilement ?

L : Paris et Los Angeles sont très éloignés tu sais !

W : çà ne me fait pas peur !

L : crois en mon expérience...

Went stoppe sa marche sur le trottoir et malgré les passants qui les entourent et finissent malgré sa casquette par le connaître, il se place devant Lilie et lui attrape le visage entre les mains et plonge son regard dans le sien. Lilie tente de fuir son regard.

W : regardes-moi ! Où est passée la Lilie de Dallas qui m’a fait courir sous la pluie et m’a fait comprendre qu’il ne fallait jamais désespérer ? Je peux comprendre que ton amie ai besoin de toi, je peux supporter ton absence et te laisser ici, mais je t’en supplie, ne fuis pas juste par peur que je t’abandonnes ! Cela n’arrivera pas ! Tu m’entends !

Le ton de Went se faisait de plus en plus affirmatif et autoritaire.

W : je t’attendrais Lilie, ne mets pas cette distance entre nous, promets moi de réfléchir...

L : Went je ne...

W : non, ok, tu vas rester avec Sofia, je vais te laisser réfléchir, te laisser de l’air pour respirer mais regardes moi, regardes moi Lilie ! Ne prends pas de décision à la légère ! Tous les mots que je t’ai dit je les pensais...

Il n’attendit pas sa réponse et captura ses lèvres sous les regards médusés des badauds...

Fin du Flash-Back

Vendredi 30 Novembre 2007 – Dallas – Lieu du tournage – 08 :00 pm, heure locale

Went est au volant de son 4x4, énervé par l’interview, il file à toute vitesse le long de la route qui rejoint le quartier résidentiel de Dallas. Il se gare rapidement et fait claquer la porte d’entrée dans un grand élan de nervosité.
A peine trente secondes plus tard, elle s’ouvre à nouveau sur Amaury, médusé de voir son ami dans cet état, comme il ne l’a jamais vu.

A : eh mec, tu fais quoi là ?

W : çà se voit pas ; je bois un whisky !

A : justement, çà veut dire quoi ?

W : çà veut juste dire que c’est le week-end et que je veux me délasser tranquillement chez moi !

A : tu ne vas pas à L.A ?

W : pourquoi ? Je ne supporte plus la vision de ce loft comme je ne supporte plus de tourner à Dallas ! Tout me fait chier !

Went envoies valser son verre contre le mur.

A : il faut que tu te reprennes Went ! Ton attitude s’en ressent sur le plateau ! Et en interview je n’en parle pas ! Si Sarah n’avait pas été là tu aurais sauté à la gorge du journaliste !

W : j’aurais pas du me laisser avoir comme çà...

A : de quoi tu parles ?

W : j’y ai cru, j’ai couru, j’ai volé, je me suis complètement offert à elle, j’ai patienté mais y’a rien eu à faire...elle me jette !

A : Lilie ? Je croyais que c’était arrangé ? Qu’est-ce qui s’est passé ?

W : elle travaille à distance, elle a gardé son ancien job et elle bossa aussi pour PB ! Tu le savais non ? J’ai attendu Amaury...attendu...mais là j’en peut plus ! Elle refuse de venir et trouves tout les prétextes pour m’empêcher de la voir !

A : t’es vraiment accro mec !

W : je ne suis pas accro, je l’aime !

A : alors t’as besoin de son accord pour prendre l’avion ? C’est la pause mec, on est en vacances alors si t’en profites pas...

comment elle est trop énorme cette suite!!!

je m'attendais à tout mais pas à ça!!! je suis sur le cul là!!!

pauvre Went il estg vraiment mal!!!

j'aimerai bien savoir ce qu'elle devient Lilie dans l'histoire

et mais des suites juste pour moi!! je suis trop accro

Rah moi aussi je suis accro! Vivement la suite

Moi aussi, je veux connaître la suite. Tu ne t'arrêtes pas
Comme Enneade, je ne m'attendais pas du tout à ça. Je pensais que Lilie resterait peut-être à Paris le temps que Sofia se remette et qu'après, elle repartirait pour vivre avec Wentworth, surtout après s'être avoués leur amour.
Le pauvre, il est dans un état. Il faut que tu fasses quelque chose pour lui Il faut qu'il aille la reconquérir à Paris, lui prouver une fois de plus qu'il l'aime et combien il l'aime.
J'aimerais bien savoir dans quel état est Lilie. Ne souffre-t-elle pas de cette situation ? ça m'étonnerait.
Et Sofia, que devient-elle ? J'espère qu'elle va mieux et qu'elle va pousser Lilie à repartir avec Went !

Une suite, une suite

J'espère que Sofia va mieux, et que went va vite aller retrouver Lillie, et qu'ils vont se réconcilier



et je ne peux que demander une suite!!!!!!!!!!!!!!!!

Bon et bien me voilà rassurée et une petite suite matinale pour vous !

Chapitre 16 Réflexion faites

Wentworth, casquette vissée sur la tête et sac à dos sur les épaules se laisse doucement porter par le tapis roulant qui le mène vers l’embarquement. Décidé, il ne laissera personne choisir pour lui de ce qui est mieux pour sa carrière comme pour sa vie personnelle.

Au moment ou il entre dans l’avion, l’hôtesse lui adresse un large sourire bien plus appuyé qu’aux autres passagers. La 1ère classe est assez bondée et il s’installe rapidement à sa place, coté hublot. Quelques minutes après le décollage, il profite du coucher de soleil sur le paysage de Dallas en se replongeant dans ses souvenirs avec Lilie…

Flash-back

Samedi 8 septembre 2007 – Paris, 08h00, heure locale.

Accoudée à la fenêtre du salon, Lilie observe le va et viens régulier des passants dans la rue. Went dort encore et elle a du mal à rester calme, pensant à son départ imminent. Elle se sent terriblement mal en cet instant car elle sait que sa décision est prise et pourtant elle n’a de cesse de se poser cette question : « est-ce la bonne ? »
Dans sa vie, malgré les difficultés, tout à toujours été limpide, blanc ou noir et elle ne s’est jamais sentie aussi tiraillée par son choix.
Certes, elle ne peut en aucun cas laisser Sofia seule dans son état, mais d’un autre coté, elle se sent terriblement mal de laisser Wentworth repartir tout seul.
Les paroles qu’il a eues la veille pour elle l’ont profondément touchée mais elle ne peut se résoudre à les accepter simplement.
« Il m’aime c’est certain, mais je ne peux le faire attendre pour rien…il me détesteras sinon. Je préfère le laisser partir en lui faisant comprendre que c’est la dernière fois, qu’on n epeux pas continuer ».

Malgré ses paroles, elle laisse échapper deux larmes qui viennent inonder ses joues alors que des bars viennent enserrer sa taille et qu’un menton se pose sur son épaule.

W : bonjour, tu as bien dormie ?

L : çà peut aller mais je suis soucieuse…

W : ne t’inquiètes pas, je suis sur que çà va aller, regardes déjà comme elle s’est vite remise de son coma…

L : je ne parlais pas que de Sofia, il y a ton départ…

Went se dégage d’elle et la fait pivoter face à lui, il remarque ses yeux embués et la serre très fort contre son torse afin de la consoler. Elle s’accroche à son cou et dépose un baiser brûlant sur ses lèvres.

W : tu sais que je ne peux pas rester…

L : je ne t’ai pas demandé çà…mais te savoir si loin…

Elle laisse un rire nerveux lui échapper

L : dire qu’il y a quelques semaines je ne te connaissais même pas…
Went attrape sa joue dans sa main droite et lie ceux de sa main gauche dans celle de Lilie tout en captant son regard.

W : je crois que le destin nous a un peu bousculé tout les deux mais ne t’inquiètes pas, s’il le faut je reviendrais rapidement…tu connais mes sentiments pour toi et malgré tes réticences je connais les tiens…

L : Went...je suis désolée...

La mine défaite de Lilie le touche, il sait qu’au fond elle regrette ce qu’elle a pu lui dire hier et qu’elle ne le pense pas. Il lui gratouille amoureusement le menton pour obtenir un sourire et fini par arriver à ses fins.

W : le voilà ! Ce si beau sourire !

L : comment veux-tu que j’aie le sourire aux lèvres ? Ma meilleure amie est à l’hôpital et l’homme que j’aime s’en va à l’autre bout de la terre...

W : approche...

Il se serre contre elle et lui redresse la tête pour capturer ses lèvres. Sur la pointe des pieds, malgré son mètre soixante quinze, Lilie réponds à son baiser fiévreusement, elle sait que ce baiser sera l’un des derniers avant longtemps...elle veut maintenir la magie de l’instant mais Went recule, se dégage, essoufflé mais ravi.

W : il faut que je rassemble mes affaires, mon vol est à 11h00...je prends une douche et j’appelle un taxi. Tu m’accompagnes ?

L : à ton avis ?

Elle lève les yeux au ciel et se dirige vers la cuisine d’un pas décidé.

L : je fais du café...tu devrais aller te doucher...

Wentworth s’exécute et réapparaît un quart d’heure plus tard, plus beau que jamais avec juste un jean et un tee shirt et sa petite barbe naissante qui gratouille Lilie lors de leurs baisers passionnés.

L : tu as fait vite...

Elle lui tend une tasse de café et il fait la grimace en avalant la première gorgée.

W : ouahh ! J’avais oublié ton café à réveiller les morts !

Lilie explose de rire, se moquant de lui en jurant en français « ah ces américains ! »


Plus tard, après s’être faufilés dans un taxi et avoir rejoint l’aéroport, ils embraquent les bagages de Went et s’installent devant l’embarquement...

W : j’aimerais tant que tu viennes avec moi...Dallas sous la pluie sera triste sans toi...

L : et moi j’aimerais tant que ce retour à Paris n’ai été qu’un mauvais rêve mais je ne peux m’empêcher d’avoir un mauvais pressentiment.

W : ne dis pas çà ! Tu reviendras, crois moi, même s’il faut que je vienne te chercher tu reviendras !

Fin du Flash-back

Went s’est endormi en pensant à Lilie, à leur histoire, la rapidité avec laquelle ils se sont approprié l’un à l’autre...l’hôtesse passe sans cesse à coté de lui dans l’espoir d’attirer son attention mais sans succès...il dort et son sommeil l’emporte bien au délà.

Au même moment à Paris, 9h00 heure locale.

Sofia est allongée dans le canapé du salon et feuillette un magazine en écoutant la musique pendant que Lilie verse du café brûlant dans leurs tasses.

L : tu voudras des Pancakes ?

S : non merci...

L : Sofia ! Il faut que tu manges...comment veux-tu reprendre des forces et marcher si tu ne te nourrie pas !

S : non mais t’as vu ma tête ! Si en plus je prends du poids à ne rien faire qui voudra de moi ? Faut que je fasse attention...

L : tu dis n’importe quoi !

S : c’est facile pour toi, t’es grande et tu prends pas un gramme quoi que tu manges !

L : je ne crois pas que pensez aux hommes soit la chose la plus importante pour toi en ce moment ! Tu devrais d’abord essayer de suivre les conseils du kiné...

S : des charlatans ! Oui ! Et puis c’est facile pour toi ! T’as quand même mis le grappin sur l’homme le plus sexy du monde !

L : je disais juste que tu devrais écouter ses conseils...il est charmant en plus...

S : tu veux me le refiler en plus ? Beurk...

L : oui j’oubliais ! Pas ton style c’est çà ?

S : dans le mile ! Ce serait plutôt les grands bruns ténébreux aux yeux clairs mon style si tu vois ce que je veux dire !

L : tu n’es vraiment pas drôle là...

S : tu as des nouvelles ?

L : non...

S : il ne t’appelle pas ?

L : c’est plutôt moi qui ne réponds pas !

S : tu cherches quoi au juste ?

L : à ton avis ?

S : tu devrais arrêter Lilie, ce mec n’est pas seulement beau comme un dieu, il est super gentil et c’est ton âme sœur ! Pourquoi tu fais çà... ?

L : je ne veux et ne peux être à deux endroits en même temps Sofia, plus vite nous en finirons, moins nous souffrirons...

S : Parce que tu ne souffres pas là ? Non mais regardes, regardes j’te dis !

Sofia balance plusieurs magazines à la tête de Lilie. Sur chaque, une couverture avec Went ou des photos récentes montrent la petite flamme qui s’est éteinte dans ses yeux...

S : tu as vu sa tête ? Pourtant les journalistes ne savent pas encore...tu trouves qu’il a la tête de quelqu'un qui s’en fout ! Tu vas tout gâcher...

L : je n’ai pas envie de parler de çà avec toi !

S : tu en as besoin pourtant...

Lilie sent sa tête exploser, bourdonner et battre sauvagement ses tempes. Elle a retourné cent fois cette situation dans sa tête, Sofia et Went, les deux personnes les plus importantes de sa vie. La première lui mène une vie impossible depuis sa sortie de l’hôpital et l’autre s’acharne rageusement à la retrouver. Elle veut que tout çà se termine, que tout s’arrête, elle veut revenir 6 mois en arrière, à l’aube d’un été qui s’annonçait paisible.

Elle ne se doute pas à cet instant que chaque seconde passée la rapproche un peu plus d’un rêve qu’elle repousse de toutes ses forces...



Compliqué n'est-ce pas ? Mais compliquée sont les relations humaines !

Ah, oui c'est très compliqué les relations humaines, et sociales, mais malgré tout, j'attends la suite!!!!!! et que went retrouve lilie et viiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiite

compliqué??? non

je suis total accro...

je veux qu'ils se revoient tous les deux

je suis trop contente qu'il ait écouté Amaury

ils étaient trop mignons

mest nous les suites STP

des photos récentes montrent la petite flamme qui s’est éteinte dans ses yeux...

Elle ne peut pas nous le laisser dans cet état là, Lilie
Je suis sûre que Sofia va l'aider à réagir et puis l'arrivée de Wentworth ne pourra pas la laisser indifférente. Là, tout le monde est malheureux. C'est vrai que les relations humaines ne sont pas toujours faciles et les décisions simples à prendre mais il faut qu'elle rallume cette petite flamme dans les yeux de Wentworth.

J'aodre cette phrase qui termine ton chapitre...

Elle ne se doute pas à cet instant que chaque seconde passée la rapproche un peu plus d’un rêve qu’elle repousse de toutes ses forces...

Vivement la suite !

Merci de vos commentaires touchants...
çà me fait très plaisir ! Suite vers 14h-15h pour ceux que çà intéresse !!
Très heureuse que çà vous plaise gros

Ah pressée d'être 14-15h

Je serais là, pour lire ta suite, J'ai tellement hate de savoir ce qui va se passer je suis totalment accro ta Fic!!!!!!

Voilà la suite comme promis, un autre un peu + tard si çà vous branche...



Samedi 1er décembre 2007 – Paris – 20h00

Dans la salle de bain, Lilie et Sofia se préparent. Tom et leurs amis ont préparés une surprise à Lilie pour son anniversaire. Elle vient d’avoir 28 ans, le 20 novembre et rien n’a été organisé. Patiente et disponible pour Sofia, tous savent les concessions qu’elle a décidé de faire et veulent marquer le coup lors d’un dîner à l’extérieur dans un restaurant ou il ont réservé pour l’occasion. Sofia est au courant mais fait marcher Lilie dans son jeu.

S : tu en mets du temps à te préparer !

L : c’est une blague ? Tu as passé près d’une heure et demie dans la salle de bain !

S : Je sais mais je ne suis pas valide moi !

L : ce n’est pas drôle Sofia, si tu écoutais un peu plus ton kiné tu serais sur pieds crois-moi !

S : oui, un peu comme toi...si tu écoutais ton cœur tu ne serais pas là ce soir...

L : arrêtes avec çà, tu sais très bien que les histoires d’amour ne marchent pas pour moi !

S : mon dieu ! Je crois que tu as laissé ton sens de l’humour à Dallas dis moi ! Je voudrais juste que l’on passe une chouette soirée tous ensemble, je ne suis pas sortie depuis...l’accident.

L : oui et je crois que ce n’est pas une très bonne idée...tu te fatigues vite Sofia.

S : Lilie, Zen, restes Zen, je te jures que je resterais tranquille et sage !

Lilie explose de rire en voyant Sofia gesticuler et lui faire des grimaces comme une adolescente suppliant sa mère de la laisser sortir...

L : on se dépêche ? Tom ne va pas tarder...


Au même moment, à quelques kilomètres...


Une pluie froide s’abat sans relâche sur les vitres du taxi en direction du centre de Paris. La nuit est tombée et les lumières de l’autoroute puis du périphérique dansent dans la voiture. Il doit faire moins de trois degrés dehors, l’hiver ayant décidé de se montrer plus tôt. Le chauffeur marmonne un air de vielle chanson française...un air qui lui rappelle tant de souvenirs ici, à Paris...

Flash-back

Nous sommes le samedi 6 octobre et Wentworth vient d’atterrir à 14h00 à Orly. Lorsqu’il quitte le tapis roulant de l’aéroport, un comité d’accueil est là...
Dans le hall, un vieux standard de la môme tente désespérément de faire entendre sa voix entre le brouhaha des passants et celui des échoppes. Il l’a vu, lorsqu’il s’est retourné, là, fixant encore et encore le planning d’affichage des arrivées. Elle ne l’a pas encore remarqué mais scrute déjà alentours. Il s’approche doucement et à une vingtaine de mètres elle l’aperçoit enfin et court se jeter dans ses bras. Il jubile, n’aurait pas cru que ce la se passerai si facilement.

L : Went !

Elle ne lui laisse pas le temps de répondre et vole ses lèvres dans un baiser de plus en plus humide et passionné. Elle garde entre ses mains ce visage qui lui a tant manqué. Il répond ardemment, n’ose pas relâcher son étreinte et lutte pour que sa respiration ne le lâche pas. Les mains de Went se croisent et parcourent le dos de Lilie, la serre plus fort, de plus en plus fort sous les yeux médusés des autres passagers qui traversent le hall. Quand enfin après plus d’une minute ils se séparent, leurs regards restent en contact et leurs corps se réclament déjà, pourtant, il faut briser cette magie de l’instant et ramasser ces affaires qui à l’apparition de Lilie sont tombées au sol.

Ensembles, ils rentrent chez Lilie, seule pour le week-end, seule avec son homme, son amant.

Lorsqu’ils entrent, peu importe le désordre qui règne en raison des aménagements prévus pour Sofia qui est en fauteuil roulant ; leurs vêtements volent à travers l’appartement, les chaussures s’écrasent contre la moquette de l’entrée et des mains se promènent le long des corps alors que leurs langues se cherchent.
La fraîcheur de l’automne est tombée sur Paris depuis quelque temps et pourtant une canicule envahit la pièce. Sur le lit, lovés nus l’un contre l’autre, deux corps s’abandonnent, se retrouvent et ne forme plus qu’un. Après un moment fugace d’extase, après le soulagement de deux corps qui se sont ardemment désirés plusieurs semaines, leurs esprits reprennent possessions d’eux et les paroles suivent...

W : tu m’as tellement manquée...

Lilie lui sourit doucement et caresse sa joue tendrement en pensant à tous ces soirs et tout ces matins ou elle rêvait de ce geste qui se perdait alors sur l‘oreiller.

W : tu penses à quoi ?

L : que c’est trop beau que tu sois là, avec moi dans cette chambre. Je n’espérais plus...

W : tu as mis du temps à répondre à mes appels...

L : c’était dur au début...je ne pouvais me résoudre à entendre ta voix, tu me manquais trop, j’avais besoin de réfléchir à nous deux...

W : et ?

L : j’ai réfléchi...

Lilie le dévisageait de son regard coquin...il voulait savoir mais elle le ferait tourner en rond un peu...pour le plaisir.

W : mais encore ?

L : et bien, j’en suis arrivée à la conclusion que je ne pourrais me passer de tes yeux, de ton regard qui me capte toute entière à chacun de tes battements de cils. Je ne pourrais pas supporter de ne plus voir tes petites fesses nues et rebondies sauter du lit le matin à la recherche de ton boxer. Je ne supporterai pas de perdre tes petits regards ou tu restes stoïque et où tes yeux me sourient. Tes mains qui me touchent quand tu m’embrasses et qui me donnent des frissons dans tous le corps. Tes burritos maisons, Tes grands pieds tordus et tes goûts vestimentaires...

Went l’avait écouté jusqu’au bout, amusé par ses petites remarques rigolotes et pourtant, son sourire laissa vite place à un autre, un sourire d’amoureux transi qui dévorerai bien les lèvres de sa demoiselle.

W : quelle déclaration !

L : et oui, je suis dingue de toi en gros...mais tu dois avoir l’habitude...


Fin du flash-back

Le taxi stoppe sa course en bout de rue et après un rapide coup d’œil aux fenêtres, il remarque qu’aucune lumière n’éclaire l’appartement. Il règle le taxi et se faufile dans l’entrée, compose le code grimpe les escaliers qui le sépare de al porte et sonne, une fois, deux fois, trois fois...mais aucune réponse. Elle n’est pas là.
Durant le voyage dans l’avion, il avait envisagé de nombreuses possibilités d’accueil se rappelant les conseils d’Amaury, mais pas celle là, pas le fait de se casser le nez sur une porte d’entrée qui même si elle s’ouvrait maintenant, ne lui offrirait rein de plus.
Il tourne les talons en direction de l’escalier mai se stoppe devant et refait demi-tour.
« Hors de question de partir, ce serait trop facile...je vais rester là, elle finira bien par rentrer... »



Voilà...et encore, vous n'êtes pas au bout des surprises que je vous réserve !

je suis un peu perdue là!!! J'ai pas très bien compris, went retrouve lilie, et ils vont se séparer encore et elle va encore le retrouver???

Mets vite une suite pour que je comprenne mieux!!!!!!!!!!

Pauvre Went, il fait des milliers de kilomètres pour se retrouver devant une porte fermée

le fait de se casser le nez sur une porte d’entrée qui même si elle s’ouvrait maintenant, ne lui offrirait rien de plus.

Heureusement, il se reprend vite et conserve une lueur d'espoir :

Il tourne les talons en direction de l’escalier mai se stoppe devant et refait demi-tour.
« Hors de question de partir, ce serait trop facile...je vais rester là, elle finira bien par rentrer... »

Je me demande bien ce qui pu se passer pour qu'après plusieurs allers et retours de Went en France, Lilie ait décidé de ne plus lui répondre au téléphone et arrêter ainsi leur relation. Qu'est-ce qui a pu la faire changer ?
Au début, tout semblait être merveilleux. Ils étaient imaptients de se retrouver

Il répond ardemment, n’ose pas relâcher son étreinte et lutte pour que sa respiration ne le lâche pas.

Je ne pourrais pas supporter de ne plus voir tes petites fesses nues et rebondies sauter du lit le matin à la recherche de ton boxer. Je ne supporterai pas de perdre tes petits regards ou tu restes stoïque et où tes yeux me sourient. Tes mains qui me touchent quand tu m’embrasses et qui me donnent des frissons dans tous le corps. Tes burritos maisons, Tes grands pieds tordus et tes goûts vestimentaires...

S : oui, un peu comme toi...si tu écoutais ton cœur tu ne serais pas là ce soir...
L : arrêtes avec çà, tu sais très bien que les histoires d’amour ne marchent pas pour moi !

Elle a raison Sofia et, au fond d'elle, Lilie doit le savoir mais elle préfère se sacrifier pour son amie... Il faut qu'elle réagisse ! Elle va bien craquer en voyant Wentworth assis au pied de sa porte et épuisé après son voyage, non ?
Soso_Burrows a écrit :

Voilà...et encore, vous n'êtes pas au bout des surprises que je vous réserve !

Super, je suis impatiente de connaître la suite et les rebondissements que tu as prévus

ah je te reconnait bien là Valscof... après on ne peut rien dire!!!

j'ai réussit à lire ta suite avant que je parte... ouf!!

j'aimerai bein savoir pourquoi elle a coupé les ponts... vu qu'ils se sont revus après son départ!!

ils me font trop de la peine tous les deux!!

heureusement qu'il reste devant la porte... sinon


et toi tu me fais peur

Voilà...et encore, vous n'êtes pas au bout des surprises que je vous réserve !