Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE

Wow c'est triste mais au moins ils se sont revus c'est déjà ça!

Vivement la suite

oh mon dieu... il est vraiment en colère biquet!! mais c'est pas une raison pour boire!!!

pauvre Lilie elle s'en mord bien les doigts maintenant... mais d'un côté désolé mais je ne la pleind pas!!

allez j'ai hâte d'être à la soirée... s'ils y vont vu le déluge!!
rendez vous calin sous le plaid et devant la cheminée... on peut toujours rêver!!

ENNEADE a écrit:oh mon dieu... il est vraiment en colère biquet!! mais c'est pas une raison pour boire!!!

pauvre Lilie elle s'en mord bien les doigts maintenant... mais d'un côté désolé mais je ne la pleind pas!!

allez j'ai hâte d'être à la soirée... s'ils y vont vu le déluge!!
rendez vous calin sous le plaid et devant la cheminée... on peut toujours rêver!!

Ha ouais c'est clair, moi je dit elle l'a cherché, elle a été salope avec lui faut pas se mentir, le pauvre qui s'est déplacé juqu'a Paris, a trainé dans le froid et se fait rembaré et après elle fait sa triste là moi jdis il a raison de réagir comme ça, même si ils me font de la peine tous les 2, allez faite l'amour pas la guerre

Voilà al suite du jour !



Vendredi 29 février 2008 – Dallas – 07 :00 am, heure locale.

Alors que tout est silencieux dans la maison, Amaury se lève en prenant soin de ne pas réveiller Sandra ni de faire trop de bruit dans le couloir. Après s’être douché et habillé à la hâte, il se précipite à l’extérieur, parcoure quelques dizaines de mètres et frappe à la porte de chez Wentworth.

A : Went ! Je sais que tu es là ! Ouvres !

La tempête de neige s’est arrêtée dans la nuit et un magnifique soleil inonde le quartier de lumière immaculée. Tout est calme.

A : Went Miller ! Ouvre !

Amaury n’entends pas un bruit et se dit que peut-être il dort...avant de refermer sa main sur la poignée qui cède et la porte s’ouvre...sur un capharnaüm impressionnant qui jonche le sol. Il est là, étendu sur le sofa, endormi de trop d’alcool, bouche grande ouverte et visage défait. Amaury s’approche et retire le cadavre de bouteille qu’il tient encore dans sa main qui traîne sur le sol poussiéreux. Essayant de ramasser le plus gros du désordre, il remarque plusieurs verres cassés, lancés contre le mur avec de nombreuses tâches de whisky.
Il se rapproche de sofa et tente de le secouer pour qu’il se réveille.

A : eh Went, il faut te lever ! Mec !

Dans un semi coma, Went soulève une paupière et bougonne qu’on le laisse dormir...

A : faut te lever Went ! Y’a du boulot pour que tu sois présentable et ton avion, tu y a pensé ?

W : j’ai un horrible mal de crâne Amaury, je veux plus y aller...

A : alors là pas question ! Tu vas te secouer tout de suite ! Une aspirine et un café salé et çà ira mieux...

Il revient quelques minutes plus tard avec un verre et une tasse. Wentworth se redresse et avale les breuvages en faisant la grimace.

W : c’est dégueulasse...

A : oui fallait y penser avant d’avaler trois bouteilles de Whisky non ? Qu’est-ce qui te prends ? Çà recommence ?

W : y’a rien qui recommence...je me suis juste un peu laissé aller !

A : pas à moi Went ! C’est encore elle qui te rends dingue ?!

W : je n’ai ni la force ni l’envie d’en parler...

A : oui et vous comptez passez encore combien de temps à vous tournez autour ? Parce que les j’te prends, j’te jette, j’ t’aime, j’t’aime plus, c’est un peu fatiguant !

W : tu crois franchement que j’en suis là après ce qu’elle m’a fait...je la détestes tu m’entends !!!!

Sa voix laisse encore transparaître une profonde colère, sourde et ravageuse.

A : je sais ce que tu crois qu’elle a fait...

W : non tu ne sais rien ! Elle s’est jouée de moi, ne m’a jamais aimé ! C’est si bon de se taper le beau Wenty, non ? Et puis après un p’tit tour de manège et bye bye négro ! Finalement je vais aller voir si d’autres bras son plus confortables !

A : tu crois çà...

W : je ne crois rien Amaury, j’ai tout tenté pour avoir une explication alors qu’elle était déjà dans d’autres bras !

A : non

W : quoi non !?

A : si je t’en dis plus je me fait trucider mais tant pis, je prends le risque, si çà peut t’aider à te calmer et laisser ces bouteilles ce ne sera déjà pas si mal.

W : qu’est-ce que tu veux dire ?

A : quand tu es allé à Paris en décembre et que Sofia t’a dit qu’elle n’était pas rentrée c’était faux...en se levant, elle t’a aperçut dans la rue en contrebas et elle a paniquée, complètement perdue dans le tourbillon de sentiments qu’elle éprouvait. Elle a demandé à Sofia d’inventer un bobard pour que tu repartes et la laisse tranquille et c’est ce qu’elle a fait. Je dirais même qu’elle a superbement réussi le résultat. A ce moment là, Lilie se sentait perdue et avait besoin de réfléchir à votre situation. Tu l’as un peu bousculée et elle s’est braquée. Je ne prends pas sa défense, je veux juste que tu connaisses la vérité.

A l’écoute de ces révélations, la nausée envahissait Wentworth, de la même manière que ce matin ou Sofia lui avait inventé ce mensonge. Il sentait ses jambes trembler et ses tempes devenaient encore plus douloureuses...il l’avait tant détestée...il réalisait, tout lui revenait maintenant...les moments difficiles ou il s’était plongé dans l’alcool...ces trois mois sans elle et imaginait qu’elle avait du souffrir tout autant que lui...
Il se dirigea précipitamment vers les toilettes pour évacuer ce trop plein dans sa gorge.

A : çà va aller ?

Il revient, teint blafard mais visiblement soulagé.

W : t’en a d’autres tant qu’on y est ?

A : non, mais je pense que tu devais savoir...ton attitude avec elle hier était trop insupportable. Elle est partie se coucher blessée et anéantie. Elle est persuadée que tu la détestes !

W : c’est le cas...enfin c’était le cas.

A : Went, il est peut-être trop tard pour vous deux mais je t’en prie, discutez et essayez au moins de rester amis...vous serez toujours amenés à vous croiser pour la série alors...

W : tu as raison, je vais faire un effort...merci Amaury, je me sens soulagé...

Il laissa son ami préparer ses affaires et retourna chez lui ou Lilie préparait le café dans la cuisine. Légèrement gêné de devoir lui mentir, il prétexta un petit coucou à faire à un collègue. La journée se déroula lentement pour les trois amis, qui réglèrent les dernières mises au point pour la soirée et accueillirent Paul dans l’après-midi.

Au même moment, Went prenait l’avion pour Los Angeles ou il devait atterrir vers 10h00 pm. Ses longues heures seul, il n’avait cessé de réfléchir, se poser des milliards de questions sur Lilie, les dures semaines qu’elle avait du passer et...mon dieu Rachel ! Elle devait savoir pour Rachel pensa-t-il ! Cette éventualité ne lui était pas venue plus tôt et pourtant ! Anéantie, il comprenait mieux pourquoi maintenant ! Elle avait du se maudire quand elle avait appris. Il se sentait honteux et désolé de ne pas avoir insisté pour la voir ce jour là...ils auraient au moins pu faire la paix et rester en bon termes.



Samedi 1er mars 2008 – 04 :00 pm – Los Angeles –

R : tu crois que je mets la rouge ou la bleue ? J’hésite...

Ses paroles ont fusé dans l’air mais ne semble pas avoir touché les tympans de went qui reste désespérément vissé à la glace de sa salle de bain au dessus de laquelle il se rase. Il regarde autour et à l’impression que ses affaires sont là, qu’il va se retourner et la voir dans sa magnifique tenue bleue nuit qu’il lui avait offerte. Mais une autre voix le sort de ses pensées.

R : ouh ouh, Mr Miller, puis-je avoir votre attention ?

W : excuses-moi, j’étais distrait...

R : je vois çà...on dirait que cette soirée t’angoisse beaucoup...

W : non, c’est autre chose...

R : rien de grave... ?

W : laisse tomber, pour moi ce sera la bleue...

Elle se précipite pour embrasser le bout de son nez et le laisse seul pour aller se préparer.
Il soupire d’inquiétude et marmonne tout seul devant sa glace « et maintenant nous sommes heureux d’accueillir le très charmant couple : Wentworth Miller et Rachel Bilson ». Il se dit que la soirée promet d’être éprouvante...

Au même moment, à quelques kilomètres – Loft d’Amaury.

Pendant qu’Amaury révise le petit discours que Paul lui a demandé de préparer, Lilie et Sandra se préparent méticuleusement. Un ensemble en cachemire seyant pour Sandra et une magnifique robe rouge satin moulante sous le genou pour Lilie.

S : ouah ! Lilie, cette robe est magnifique ! Elle est très...faite pour toi ! Tu as maigri dis-moi !

L : un peu, j’ai tellement de travail...je mange quand je peux !

S : c’est çà...prends-moi pour une idiote, le travail...en tous cas elle est merveilleuse !

L : oui, c’est une robe Ungarro, je l’ai dégotée quelques jours avant mon départ, je n’avais rien à me mettre de très « cérémonie » tu vois !

S : c’est réussi ! Tu vas en faire tourner des têtes si tu vois ce que je veux dire...

L : non, je veux juste être à la hauteur !

S : tu l’es chérie, tu vaux bien mieux que toutes ces poules de luxe !

Elles continuèrent de se préparer sagement, se coiffant, se maquillant, se parfumant avant de descendre rejoindre Amaury qui commençait à s’impatienter alors que leur limousine était déjà là. Il n’eut plus le courage de râler lorsqu’il aperçut les deux créatures en haut de l’escalier qui se dirigeait vers lui.

A : ou la la, chérie tu es...splendide ! T’as mis le paquet là !

S : c’est notre première sortie officielle chéri, je veux être à la hauteur.

Elle se retourne et lance un clin d’œil complice à Lilie.

A : et toit chiquita, la classe ! La vrai classe à la française !

L : merci Amaury, t’es pas mal non plus.

Il bombe le torse et tend son bras à Sandra qui tend le sien à Lilie.

A : je sais, je sais, on me le dit souvent...

S : en route, quel trio !

Ils pénètrent dans la limousine qui doit les transporter jusqu’au palais ou se déroule la soirée. Une petite vingtaine de minutes plus tard, le véhicule imposant se gare devant l’entrée et le chauffeur entrouvre la porte pour les laisser sortir. Tandis qu’Amaury et Sandra rayonnent et attendent le grand évènement, Lilie, prostrée à l’arrière sent son cœur se serrer et ses jambes trembler à l’idée de le voir...il sera là, si beau, plein de charme et accompagné pense-t-elle...



Alors ? Vos pronostics sur ce qui vient de se passer et sur cette soirée qui s'annonce ??

des pronostics mais tout est possible

et en plus avec toi... je m'attends à un truc de fou

j'ai trop hate de savoir maintenant

je suis trop contente qu'Amaury est vendu la mèche...

Went est trop gentil, il a déjà tout pardonné .
Mais Lillie, quelle tête de mule, elle continue à s'enfermer dans ses angoisses, ça m'ennerve ..

astrid166 a écrit:
Went est trop gentil, il a déjà tout pardonné .

ouais... enfin la Rachel est toujours chez lui

L : merci Amaury, t’es pas mal non plus.
Il bombe le torse et tend son bras à Sandra qui tend le sien à Lilie.
A : je sais, je sais, on me le dit souvent...

J'adore Amaury

ça risque de ne pas être simple pour Lilie quand elle va le voir aux bras de cette Rachel, même si Sandra lui a dit qu'à son avis, il n'y avait pas de véritable amour entre Wentworth et Rachel.
Pour Wentworth, ça ne va pas être évident d'être avec Rachel et de devoir affronter le regard de sa Lilie après les révélations d'Amaury. J'espère que Sandra ou Amaury vont mettre au point un plan pour que tous les 2 puissent se retrouver seuls à un moment durant cette soirée et enfin s'expliquer !

Allez, voilà la suite avec une partie des réponses à vos questions, peut être certaines avait visé juste ou pas loin en tous cas !




Los Angeles – 7 :30 pm, heure locale.

Un dernier regard en direction de Lilie et Amaury prend la main de Sandra pour l’aider à descendre.

A : çà va aller, promis.

Lilie acquiesce de bon cœur, mais elle sait très bien que cette soirée sera peut-être la plus valorisante pour elle professionnellement comme la plus dramatique pour sa vie personnelle.
Alors que les flashs des photographes assaille le couple qui la précède, elle fait son entrée en bas des marches du palais, remercie le chauffeur et salue le public en s’avançant à la suite d’Amaury et Sandra. Les flashes ne cessent dans sa direction, visiblement, sa robe fait son effet pense-t-elle.
Ils entrent doucement, posant pour les photographes, s’engouffrant petit à petit dans le palais ou une table les attend.
La salle est magnifiquement décorée, des bougies sur les tables, rondes et alignées donne une impression vertigineuse. La pièce est immense et Amaury a peut-être raison finalement, ils ne se croiseront certainement pas. Au loin, la scène et un pupitre prêts à accueillir les futurs récompensés de la télévision américaine...
Une hôtesse les invite à s’installer à leur table et leur demande s’ils veulent boire quelque chose. Ils commandent du champagne et saluent les autres membres connus de leur table. Ils sont placés dans le coin réservé à l’équipe scénaristique, à l’opposée des acteurs, en dehors d’Amaury qui accompagne Sandra.

A : tu vois Lilie, ils sont à l’autre bout...

L : merci Amaury, çà va aller.

La salle se remplit à grande vitesse et Paul et Brett viennent les saluer.

B : bonjour Lilie ! çà fait un bail...

L : bonjour Brett...oui, presque 5 mois...

B : tu comptes rester un peu ?

L : pas vraiment, je peux travailler sur Paris et j’ai mon autre boulot...

B : toujours sur deux front en même temps !

Alors que la salle est presque totalement remplie, les bavardages alentours se calment alors qu’un couple resplendissant fait son entrée. Entourés de membres de l’équipe, elle ne voit rien mais entend tout juste deux voisines de tables « tu as vu comme ils sont beau ! Ce Wentworth est vraiment de plus en plus beau et elle aussi est très belle, ce qu’ils vont bien ensemble! »
Lilie tente de ne pas y faire attention et sourit pour donner le change à Brett qui la fixe toujours, gêné.
Chacun part reprendre sa place alors que le show commence.

Lilie tente tant bien que mal de laisser paraître un sourire et scrute de temps en temps alentours pour essayer de l’apercevoir, en vain, trop de monde les séparent.
La soirée avance tranquillement et les nominés défilent sur la scène, récupérant prix et applaudissements de l’assemblée. Lilie semble flotter dans l’air, comme si les personnes autour ne la voyait pas ou plus. Deux heures se sont déjà écoulées depuis leur arrivée et elle à l’impression que ce n’était qu’un instant.
Soudain, une voix dans le haut parleur la fait sursauter, c’est lui pense-t-elle. Essayant de jeter son regard par-dessus les hautes épaules de ces voisins de table, elle l’aperçoit enfin au loin, sur la scène face au pupitre.

W : bonsoir à tous, je suis ravi d’être présents ce soir parmi vous tous. La télévision m’a tout apporté et je voulais avant de remettre le prix de la meilleure musique de série télévisée, remercier Paul Scheuring et Brett Ratner d’avoir cru en moi, de m’avoir fait confiance lors des deux dernières saisons de prison Break sans compter celle que nous tournons actuellement. Nous sommes une grande famille, merci à tous pour cette formidable aventure...croyez moi, nous ne sommes pas au bout de nos surprise avec cette série, les scénaristes sont sadiques !

Un poignard, une épée, un sabre, un chargeur de mitraillette venaient de transpercer le cœur de Lilie. Elle savait qu’il la visait directement quand il parlait de scénaristes sadiques, elle le méritait mais un sentiment de moiteur s’empara d’elle. Wentworth le cynique sur scène tendait le prix de la meilleure musique de série à l’équipe de 24 sous les hourras du public.

Amaury se racla la gorge et se leva pour aller sur scène, son tour allait venir pour le prix du meilleur scénario. Clin d’œil à Lilie et Sandra, ajustement de costard, il stressait un peu devant toute cette foule.
Lorsqu’il s’avança sur scène, souriant et blagueur, Sandra tripotait nerveusement ses doigts dans la serviette en papier, nerveuse de sa prestation à venir et du verdict...

A : bonsoir à tous...comme mon compatriote que vous venez de voir, je suis là pour présenter et remettre le prix du meilleur scénario de série télévisé. Je ne comprends pas qu’on m’ai choisi car je ne suis pas neutre dans l’affaire mais on m’a pas demandé de voter remarquez !

La présentation des quatre séries en compétition défile sur l’écran, suivit immédiatement d’un membre du jury tenant l’enveloppe qu’il remet à Amaury.

A : j’ai le plaisir de vous annoncer que le meilleur scénario de série télévisée a été décerné à...Prison Break ! Félicitation ! Si l’équipe scénaristique veut bien me rejoindre...

Lilie et Sandra se sont jetées dans les bras l’une de l’autre, savourant cette première récompense, leur première victoire et reconnaissance dans le monde impitoyable d’hollywood. Accompagnées des autres membres de l’équipe, elles défilent le long des tables pour rejoindre la scène non sans déclencher les applaudissements et la stupéfaction des invités devant la beauté de Lilie qui resplendit dans sa robe rubis.

Went a suivi la scène depuis le début. A l’entente du verdict, son cœur a fait un énorme bond dans sa poitrine et il scrute dans le fond de la salle pour l’apercevoir. Il sait qu’elle devra passer près pour rejoindre la scène...Une vingtaine de personnes dont Paul Scheuring se sont levées et une vingtaine de secondes s’écoulent avant que la svelte silhouette de Lilie affinée mais radieuse lui apparaissent. Il ne peut s’empêcher de détailler sa tenue, sa taille plus fine et sa poitrine magnifiquement mise en valeur dans ce décolleté et ses fines bretelles qui la soutienne. Le souffle coupé et la langue presque pendante il la regarde passer à quelques mètres à peine. Son léger maquillage et ses cheveux relevés légèrement sur le haut de sa tête retombent en cascade sur ses épaules et le long de son dos et illuminent son visage de lumière. Il n’est pas le seul à réagir de la sorte car beaucoup d’hommes n’en perdent pas une miette. Elle dégage une élégance et un charme qui vont bien au-delà d’une simple beauté physique.
La voix dans le haut parleur le rappelle à la raison.

P : en tant que créateur de la série et superviseur du scénario, je remercie les membres du jury d’avoir reconnu l’immense travail d’équipes de toutes les personnes qui m’entourent. C’est un travail de titan qu’ils accomplissent chaque jour et je voulais tout particulièrement vous présenter notre dernière venue qui a commencé comme invitée puis stagiaire et qui a eu un rôle déterminant dans l’écriture de cette troisième saison, Aline Etura !

Le cœur d’Aline s’emballe et ses jambes flagellent tandis que Sandra la pousse sur le devant de la scène et que Paul l’invite à dire quelques mots.
Emue et surprise, elle s’avance radieuse pour prendre la parole alors que Wentworth reste scotché dans l’attente de ses paroles.

L : ce n’était pas prévu et je n’ai rien préparé mais je suis très touchée de ce prix collectif. Je ne suis pas vraiment du métier et suis arrivée par hasard dans l’univers des séries...ce n’est pas toujours évident car je travaille avec l’équipe depuis Paris mais tous nos efforts et souffrances sont récompensés aujourd’hui...merci à tous, j’espère que nous continuerons à vous faire rêver et aimer Prison Break et ses héros...

Lilie salue une dernière fois l’assemblée sous d’interminables applaudissements et rejoint l’équipe qui descend doucement les marches pour rejoindre leur table.
Went ne peut détacher ses yeux de la silhouette de Lilie qui marche au loin, saluant et remerciant les gens pour leurs félicitations. Elle semble bien loin la petite Lilie tremblante et fautive de la veille se dit-il, et pourtant...

Rachel, qui se tient à coté de lui et n’a rien manqué du petit manège qui s’est joué sous son nez ne se gêne pas de lui faire remarquer.

R : tu devrais fermer ta bouche, tu es ridicule...

W : je te demande pardon ?

R : tu verrais ta tête ! Tu es pitoyable...elle te mets dans un état cette nana...

W : je ne te permets pas de parler d’elle comme çà...je l’ai juste trouvée sublime et parfaite dans son discours !

R : oui, comme les 90 % d’hommes hétéros de l’assemblée qui aurait bien fait valsé les bretelles et les pressions de sa robe...tu me rassures beaucoup là !

W : tu racontes n’importe quoi !

R : s’il te plaît, ai au moins la décence de ne pas me prendre pour une idiote ! Je vais prendre l’air et fumer une cigarette...

W : Rachel !



Alors...heureuses ??
Mais ne vous réjouissez pas trop vite quand même !

Tres heureuse de voir l'effet que Lilie a sur Went et que cette Rachel pète des cables!!!!!
Mais vu ta dernière phrase d'autres surprises vont nous attendre!!!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

Non mais elle se prend pour qui cette Rachel Sandra a raison, ce n'est pas une femme faite pour Wentworth
J'espère qu'il va agir maintenant et tenter de parler à Lilie. Je crois que la Rachel vient de se griller à ses yeux

Soso _ Burrows a écrit :

Mais ne vous réjouissez pas trop vite quand même !

Que vas-tu nous réserver ? Lilie ne va pas vouloir parler à Wentworth ? Elle va vouloir lui résister ?

Allez, je vous mets la suite, faudrait pas que vous dormiez mal ce soir par ma faute !

Merci à tous pour vos coms, c'est toujours les mêmes et çà me fait "grave plaisir", je vous adore ! Gros bisous !
Et angel Keikoo et Valscof, je trouve vos coms très pertinents !

CHAPITRE 23 Part 2 Cérémonie

Le froid vif de l’extérieur la saisit alors qu’une main puissante s’accroche à son bras.

W : on peut parler, non ?

R : de quoi Wentworth ?

W : de çà...ton attitude, çà veut dire quoi ?

R : çà veut dire que je vois très bien que t’en pince toujours pour elle ! Çà crève les yeux ! Y’a que toi qui t’en rends pas compte ou quoi ?

W : je l’ai aimé c’est vrai et j’ai peut-être encore quelques sentiment pour elle ou de la nostalgie mais je sais que je t’aime aussi Rachel !

R : je crois que tu as surtout besoin de faire le point sur tes sentiments Went...tu sais que je part en tournage à Prague après demain, prends le temps qu’il faudra, je serais absente quinze jours mais ne reviens que si tu es sur de ton choix. Je ne supporte pas d’être l’éternelle seconde place !

W : tu veux rentrer ?

R : j’ai appelé un taxi, je rentre seule...

W : comme tu voudras...

Le véhicule se gare, elle s’engouffre dedans et en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire elle disparaît dans la nuit noire.

Went se sent tout couillon de ne pas mieux avoir maîtrisé ses émotions devant Rachel, comme s’il l’avait complètement zappé à l’apparition de Lilie. Alors qu’il rejoint l’intérieur du Palais il aperçoit Amaury et Dom qui lui font signe. Il va à leur rencontre et leur bonne humeur le gagne instantanément.

A : eh mec, t’es tout seul ?

W : oui, Rachel est fatiguée, elle s’envole pour Prague Lundi, elle a préféré rentrer. On va fêter nos trophées ?!

D : on a rien eu nous !

W : non mais la série oui !

Alors que la soirée, terminée laisse un flot de personnalités sortir et se saluer une dernière fois, Sandra aggripe Amaury par le cou et l’oblige à se retourner vers elle.

S : nous y allons ?

A : déjà ? On voulait juste...

S : ah non ! Tu m’avais promis Amaury que si on gagnait on passait la soirée tous les deux !

A : désolé les mecs...mais Lilie ?

S : elle est avec Paul, ils règlent quelques détails car tu sais qu’elle n’est pas là pour longtemps...elle rentre en taxi.

A : ok, bonne soirée, buvez un coup à ma santé !

Ils quittent tous les deux l’ambiance joviale du palais bras dessus bras dessous sous les yeux amusés de dom et Went.

D : ils forment un beau couple tu trouves pas ?

W : depuis le temps qu’ils se tournaient autour ! Ils sont mignons...On va boire un verre ?

D : çà marche...

W : Rebecca n’est pas venue ?

D : non...elle est pas en forme...

W : rien de grave ?

D : elle m’a rien dit encore mais je commence à la connaître...je soupçonne une quatrième grossesse.

W : tu blagues ?

D : non, mais je t’ai rien dit ok ?

W : tu perds pas ton temps toi ! Tu nous fait quoi cette fois, des triplés ?

Ils se dirigent vers le bar du palais devenu presque désert et commande deux margharitas. Ils discutent de tout et de rien, blaguent sur le prochain tournage et les interviews des quelques journalistes présents.
Une heure trente plus tard, Dominic prends congé de Went après trois verres et lui souhaite une bonne soirée et un bon retour a Dallas.
Ce dernier reste accoudé au bar devant un quatrième verre, sa solitude pour seule compagne. Il sent une main tapoter son épaule et se retourne pour apercevoir le visage de Paul qui lui sourit.

P : encore ici ?

W : comme tu vois...je bois en l’honneur de la série...

P : tu devrais rentrer, tout le monde est parti...

W : je termine et j’y vais...

Paul le salue une dernière fois et s’efface à l’extérieur. Le bar s’est considérablement vidé et les personnes présentes sont presque toutes extérieures à la réception qui s’est tenue quelques heures auparavant.
Levant la tête pour absorber la dernière gorgée du précieux liquide que contient son verre, Went jette un regard à sa gauche puis à sa droite et bloque sur l’étoffe rouge d’une robe qu’il ne reconnaît que trop bien. Elle est là, une dizaine de mettre plus loin, au petit salon du bar, discutant avec un couple de scénaristes de la série. Si belle, si grande, si féminine qu’il en souffre instantanément.
Malgré l’alcool contenu dans son sang, il sait qu’il n’aura pas la force d’aller la trouver. Elle paraît si rayonnante et épanouie à ce moment, elle semble parler de son métier avec beaucoup d’engouement et de passion. Il n’entends pas ses paroles mais reconnaît aux gestes qui les accompagnent une Lilie capturée par la conversation.
Ils restent à discuter quelques minutes avant que le couple ne se dirige vers la sortie.

Lilie, restée seule, s’avance au bar et commande un verre de vin blanc avant de s’allumer une cigarette. Elle ne l’a pas vu, préoccupée par il ne sait quoi. Chacun de ses gestes est si élégant...mais un homme qui l’a lui aussi remarquée tente une approche sous les yeux de Wentworth qui fronce instantanément les sourcils.

- Mademoiselle, puis-je vous offrir un verre ?

L : non merci, je n’ai plus soif...

- française à ce que j’entends ?

L : je vous remercie mais je préfère rester seule

- pas très causante...je voulais juste discuter un peu...

Alors que Lilie, agacée de cette intrusion attrape sa pochette sur le bar et se retourne pour partir, elle manque de foncer tête baissée dans un homme qui se tenait derrière elle.
Une odeur, un costume noir, un nœud papillon. Elle relève la tête et constate qu’elle est nez à nez avec lui. Il enchaîne pour la sortir de ce mauvais pas.

W : chérie ! Je te cherchais ! Nous rentrons ?

Lilie ne l’a pas senti venir et alors que son cœur bat la chamade de surprise et de cette nouvelle proximité, elle rentre dans son jeu, trop heureuse de se débarrasser de cet individu gênant et entreprenant qu’elle n’a pas envie d’affronter seule. Dépité, l’homme se détourne bougon.

L : je te suis...

Ils disparaissent dans l’obscurité de la nuit bras dessus bras dessous jusqu’à l’entrée du palais. Un silence gênant s’est installé entre eux alors qu’une infime partie de leur peau se frôle et se touche.

L : je te remercie, je n’aurais pas du rester seule dans ce bar si tard...

W : je t’en prie, je n’allais pas laisser ce gougeât plonger ses yeux dans ton décolleté.

L : merci Went, tu n’étais pas obligé...

W : Je voulais te féliciter pour le prix de ce soir mais je n’en ai pas eu l’occasion, bravo pour ce travail...

L : un vrai travail de sadique n’est-ce pas ?

W : tu ne l’as pas pris pour toi ?

L : et comment devais-je le prendre ? Tu as été très clair avant-hier...je ne voulais pas te blesser en venant à ton insu mais Paul avait tellement insisté et j’ai tellement travaillé sur ce scénario !

W : tu n’as pas à justifier ta présence Lilie...elle nous honore et je suis ravi de te revoir.

Un soupir de trop et son décolleté allait exploser sous l’impulsion des coups de marteaux dans sa poitrine. Il était heureux de la revoir. Elle n’aurait pas cru entendre ces mots dans sa bouche après l’attitude qu’il avait eu il y a deux jours. Pourquoi ce revirement de situation ? Qu’est-ce qui pouvait lui avoir fait changer d’avis comme çà ?

L : permets moi d’en douter...

W : je suis très sérieux...je ne veux pas que nos querelles passées entravent le travail et une possible amitié entre nous.

Amitié, amitié, avait-elle bien entendu ? Son cœur manquait un battement à chacun de ses mouvements de cil et il voulait être ami !!!

L : je suis heureuse de te l’entendre dire. Est-ce que tu peux m’appeler un taxi ?

Lilie grelottait sous la fraîcheur de la nuit qui les entourait. Went le remarqua et ne lui laissa pas le temps de grommeler que sa veste recouvrait ses épaules.

W : j’ai ma limousine, je te raccompagne chez Amaury, c’est çà ?

L : comme tu veux...

Alors que la limousine filait à travers les rues de Beverly Hills plongées dans le calme et l’obscurité tardive, presque aucun mots ne furent échangés le long du trajet. Ils stressaient tous les deux chacun dans leur coin que leurs paroles dépassent leurs pensées ou trahissent les sentiments qu’ils éprouvaient encore l’un pour l’autre. Went desserra son nœud papillon et le fit voler sur la banquette en face de lui alors que Lilie lui esquissait un faible sourire poli.

W : tu es magnifique ce soir...

L : merci, je crois que je ne me suis pas trompée sur le choix de la robe...

W : c’est certain, mais j’aurais aimé être le premier à te le dire.

L : raté...

La limousine stoppa sa course devant le grand portail de chez Amaury et Went fit signe au chauffeur de ne pas se déplacer, qu’il s’en occupait. Il sortit en premier et tendit sa main à Lilie pour l’aider à sortir plus facilement. Lorsque les deux escarpins touchèrent le sol et restèrent stables, il ne lâcha pas sa main pour autant, souhaitant prolonger ce doux contact qui l’emportait au-delà des frontières du paradis. Lilie sentit son trouble et dégagea sa main alors que l’autre bras de Went s’approchait dangereusement de son visage. Faiblement éclairé par la lune, elle devinait cette petite flamme dans ses yeux qui brillait encore.

L : Went...

Elle n’eut pas le temps de finir de prononcer son prénom que ses lèvres furent emprisonnées dans les siennes dans un contact doux et chaleureux. Le corps soulevé de frissons, d’abord étonnée et effrayée, elle laissa peu à peu ses lèvres s’entrouvrir pour s’abandonner à un baiser passionné avec celui qui occupait toutes ses pensées nuits et jours depuis des mois...
Went n’en ressentait pas moins et laissait ses doigts errer derrière la nuque de Lilie puis dans ses cheveux impeccablement ondulés.
Lilie se dégage alors dans un sursaut et se sauve en s’excusant, en lui criant que c’est une erreur et qu’elle est désolée une fois de plus...

Went la regarde s’enfuir sans réagir, béa et transi, scotché par ce qui vient de lui arriver et paralysé par les soubresauts que fait encore son corps après le contact chaud des lèvres de Lilie sur les siennes..



Alors, vous allez mieux dormir maintenant ???

Mieux dormir.. Si Lillie n'avait pas réagi comme ça oui.. Sérieux à force faut savoir ce qu'elle veut ^^
Went' lui pardonne tout et l'embrasse et elle se barre

Demain je tuerais les clients qui viendront a ma caisse et tu sera la responsable ,car grace a ta suite je NE VAIS PAS POUVOIR DORMIR et donc je serais de tres mauvaise humeur!!!
Tout avait l'air de s'arranger,il l'aide a se débarasser d'un pot de colle;il l'a raccompagne et il l'embrasse et CLAK elle s'enfuit et Went reste tout seul!!!

Non, mais c'est possible d'être conne bête à ce point?





Edit : en faisant la vaisselle, là, j'imaginais la suite de ta fic...
Ce serait terrible si Sofia appelais Lillie pour lui dire qu'elle a rencontré le grand amour, pendant ses vacances, un mec en or, qui lui propose de s'installer avec lui, à la montagne.... Qu'elle hésite, qu'elle ne veut pas lâcher Lillie qui a tout donné pour elle ces derniers mois... Et Alors là, Lillie prend la mesure de son sacrifice, refléchie toute la nuit, et court au petit matin se jeter dans les bras de Went!

je serais absente quinze jours mais ne reviens que si tu es sur de ton choix. Je ne supporte pas d’être l’éternelle seconde place !

J'ai comme l'impression que Wentworth ne reviendra pas Je n'aime pas cette Rachel, de toutes façons. Elle est très dure avec lui alors qu'elle sait ce qu'il a traversé. Elle pourrait au moins tenter de le comprendre, même si elle a aussi besoin de savoir où elle va avec Wentworth.

W : je l’ai aimé c’est vrai et j’ai peut-être encore quelques sentiments pour elle ou de la nostalgie mais je sais que je t’aime aussi Rachel !

Mouais, j'en doute. Il doit bien s'en rendre compte, non ? Il ne peut pas nier ce qu'il a ressenti en la voyant

Lilie se dégage alors dans un sursaut et se sauve en s’excusant, en lui criant que c’est une erreur et qu’elle est désolée une fois de plus...

Non, pourquoi lui fait-elle ça ? Je crois qu'ils ont encore un sacré chemin à parcourir et avant de l'embrasser, Wentworth ferait mieux de lui parler et de lui dire qu'il sait qu'elle n'a personne, qu'elle avait peur, qu'il l'aime toujours et que cette Rachel, il ne l'a jamais aimée comme elle. Allez courage, Wentworth, cette Lilie en vaut la peine.
Lilie, il faut aussi qu'elle ose regarder ses sentiments en face !

Que vas-tu nous réserver pour la suite ?

mais pourquoi elle a peur je sais que les sentiments c'est compliqué mais ...

pourquoi est-tu aussi cruelle avec nous et avec eux????

bon moi je dis elle réfléchis toute la nuit... et va chercher des croissants pour Went le matin et bye-bye Rachel!!!

Allez, on se calme, on se calme, la suite !



Lilie se précipite sur la porte d’entrée du loft d’Amaury sans se retourner. La porte est ouverte et laisse s’échapper de bruyants éclats de rires venant du salon.
Alors qu’elle se précipite à l’intérieur et claque la porte derrière elle, Amaury et Sandra sont tirés de leur fou rire par son intrusion violente. Elle s’arrête un instant à leur hauteur dégoulinante de larmes et remarquant leur bonne humeur, avale quatre à quatre les marches pour se réfugier dans sa chambre.
Sandra se précipite à sa suite pour savoir ce qui a bien pu la mettre dans un état pareil.

S : Lilie, je peux entrer ?

L : oui...

Etendue sur le lit, le corps parcouru de spasmes et de sanglots elle jure contre elle-même et son manque d’assurance.

L : je suis nulle ! Nulle ! Nulle !

S : tu peux m’expliquer ? Qu’est-ce qui t’es arrivée pour que tu sois dans cet état ?

L : j’ai rencontré Wentworth au bar...

S : non, il a été odieux c’est çà ?

L : pas du tout...bien au contraire...

S : tu peux être plus précise ????

L : il a empêché un type de m’importuner. Paul venait de partir, j’ai discuté un peu avec Mary et Dan et quand ils sont partis j’ai voulu prendre un dernier verre au bar mais un type s’est approché et a tenté de me faire son numéro de charme. Went n’était pas loin, je ne l’avais pas vu mais il s’est interposé en se faisant passé pour mon petit ami. On est sortis et il a proposé de me raccompagner ici. J’ai accepté et il a été très gentil durant tout le trajet. Je n’ai pas compris son brusque changement d’attitude par rapport à avant-hier ? Pourquoi s’est-il comporté comme çà avec moi ce soir ?

S : et c’est tout ?

L : non, arrivée ici, il m’a embrassé...

S : et alors ?

L : et alors je me suis sauvée en courant jusqu’à vous !

S : il a dit quelque chose ?

L : non, je ne lui en ai pas laissé le temps.

S : mon dieu Cendrillon, t’en loupes pas une !

L : mais çà rime à quoi Sandra ? Il y a deux jours il me rejette et me fait comprendre que je le dégoûte et ce soir il m’embrasse ! Il est avec Rachel tout de même !

S : tu sais quoi, tu te poses trop de questions ! Laisse un peu tes émotions prendre le dessus ! C’était comment ?

L : magique...et justement trop beau pour être réel et durer !

S : arrête Lilie ! Tu vas aller le voir demain et t’expliquer avec lui, votre manège a assez duré !

Le ton de la voix de Sandra lui montra qu’elle ne rigolait pas.

L : tu as peut-être raison, il est temps d’en finir...

S : ...ou de réellement commencer quelque chose !

Sandra se leva et embrassa Lilie sur le front en lui tendant une boite de mouchoirs. Elle luis souhaita de passer une bonne nuit que le sommeil lui porterai conseil.
Lilie l’écouta mais savait bien que la nuit ne ferait pas de miracle car elle en avait déjà passé de nombreuse à réfléchir à ses sentiments pour lui.


Sandra retourna s’asseoir près d’Amaury qui tirait une tête d’enterrement.

A : alors qu’est-ce qui va pas ?

S : pour résumer, elle a rencontré Went un peu plus tard dans la soirée, il a été très correct et l’a raccompagnée puis embrassée et elle se sent bouleversée car elle ne comprends pas comment il a pu changer radicalement d’attitude à son égard en deux jours ? Et puis notre Lilie est très compliquée, elle se sent coupable vis-à-vis de Rachel...tu vois un peu.

A : je savais que vous étiez compliquées les femmes, mais les françaises c’est pire que tout !

S : attention à ce que tu vas dire Nolasco, je te rappelle que j’ai des origines françaises, aussi lointaines soient-elles !

A : non mais quelle prise de tête ! Mais je crois y être un peu pour quelque chose...

S : qu'est-ce que tu veux dire ?

A : Hier matin, je suis allé voir Went et je lui ai tout dit pour le mensonge de Sofia...

S : tu as fait quoi ?!!!!

A : T'as très bien entendu...

S : si Lilie l'apprends tu es un homme mort tu sais !

A : oui et bien je prends le risque, ras la casquette de les voir se détester alors qu'ils crèvent d'envie d'être ensembles !

S : je lui ai dit que demain elle n’y échappera pas !

A : comment çà ?

S : je la traîne chez Wentworth et ils vont s’expliquer ! Peu importe l’issue !

A : finalement, les canadiennes ne sont pas mal non plus !

Sandra attrapa un coussin et lui balança en pleine figure en hurlant qu’il allait le payer cher. Ils chahutèrent un moment avant d’aller rejoindre eux aussi les bras de morphée.

A quelques kilomètres, dans son grand loft ou des affaires de Rachel traînaient çà et là comme pour lui rappeler que la situation n’était pas tout à fait la même qu’il y a quelques mois, Went déposait ses clés sur le bar de sa cuisine avant de se jeter un dernier verre de Whisky dans le corps.
Les sentiments qu’il ressentait à ce moment précis se mélangeaient tellement...en n’écoutant que son cœur, il aurait volé rattraper Lilie chez Amaury et l’aurait emmené loin, très loin du tumulte de leur vie pour l’aimer à jamais...mais en écoutant sa raison, il ne voulait pas non plus faire souffrir Rachel qui avait toujours été là pour lui, dans les moments douloureux elle l’avait aidé à remonter la pente. Il ne pouvait lui faire çà. Quinze jours, elle lui avait donné quinze jours pour y réfléchir et ne revenir que s’il était sur de l’aimer.
L’aimer n’était pas le problème, il l’aimait et c’était très clair pour lui. Le problème est qu’il ne l’aimait pas de la même manière qu’il aimait Lilie.
Au contact de Rachel il se sentait apaisé, en sécurité, il était bien tout simplement. Ce qu’il ressentait pour Lilie était tout autre chose. Dès qu’il la voyait son cœur faisait des bons, quand il sentait son odeur il était comme transporté et quand il lui faisait l’amour il sentait réellement la fusion de leurs deux corps à l’unisson...mais tout était aussi beaucoup plus compliqué et plus dévastateur. Leur séparation, leurs problèmes avaient laissés des traces qui marquaient à jamais leur esprit.

Debout dans l’obscurité, il scrutait à travers son immense baie vitrée les étoiles au dehors. Peut-être une avait les réponses à toutes ses questions...

Bien plus tard, il monta se coucher, laissant son corps peu à peu envahit par le sommeil se détendre et sombrer...



Allez, une autre suite plus tard si vous êtes gentilles

Nous allons donc être très gentilles
Je pense que l'on avance doucement mais sûrement. Heureusement que Sandra est là pour prendre les choses en main après la révélation d'Amaury à Wentworth. Sans eux, ils ne s'en sortiraient jamais !

S : arrête Lilie ! Tu vas aller le voir demain et t’expliquer avec lui, votre manège a assez duré !
Le ton de la voix de Sandra lui montra qu’elle ne rigolait pas.
L : tu as peut-être raison, il est temps d’en finir...
S : ...ou de réellement commencer quelque chose !

J'aimerais bien savoir pourquoi Lilie envisage toujours le pire

L : magique...et justement trop beau pour être réel et durer !

A : je savais que vous étiez compliquées les femmes, mais les françaises c’est pire que tout !

Toujours une petite note d'humour avec Amaury

Il ne pouvait lui faire çà. Quinze jours, elle lui avait donné quinze jours pour y réfléchir et ne revenir que s’il était sur de l’aimer.
L’aimer n’était pas le problème, il l’aimait et c’était très clair pour lui. Le problème est qu’il ne l’aimait pas de la même manière qu’il aimait Lilie.

Il est touchant. Il veut être honnête dans ses relations mais il faut qu'il comprenne vite que c'est juste de l'amitié qu'il ressent pour Rachel (qui ne le mérite peut-être même pas vu la façon dont elle s'est comportée avec lui ) et que c'est de l'Amour qu'il ressent pour Lilie

Valscof... passé derrière ton analyse est déconcertant!!! on pense pareil... c'est pas possible!!!

bon en résumé heureusement qu'Amaury est là pour went et Sandra pour Lilie...

par contre Went, il aime un peut trop le whisky... à chaque fois in nous bois au moins un petit verre!!

et Lilie... elle nous fais... elle va voir Went lui saute dessus et ils s'expliquent à l'horizontale!! après ils sauront exactement où ils en sont!!!

et pour ta gouverne Soso... nous sommes très très sages!!!
sauf quand on nous mets pas les suites

Qu'il oublie Rachel on s'en fou d'elle, Sandra a raison ils doivent s'expliquer UNE BONNE FOIS POUR TOUTE et clairement, ça commence a devenir lassant leur petit jeu là

On est gentille tu sais, alors on la merite cette suite!

S : arrête Lilie ! Tu vas aller le voir demain et t’expliquer avec lui, votre manège a assez duré !

Le ton de la voix de Sandra lui montra qu’elle ne rigolait pas.

Youpiiiiiiiiiiiii, ils vont donc se revoir c'est génial


Ons era très gentilles c'est promis mets vite ta suite!!!!