Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE

même si je connaît la suite..

je te mets un petit comms car ici c'est un peu le désert

ta fic est tout simplement géniale

QU'EST QUI CE PASSE?????

ne me dit pas qu'elle va perdre son bebe tu peut pas nous laisser comme ca il faut une suite. VITE VITE VITE

qu'est ce qui se passe je ne comprend pas dis moi qu'elle ne va ppas perdre son bebe!!!



super mega suite!!!

Elle hurle dans tout l’appartement et Went ne tarde pas à accourir auprès d’elle le visage affolé lorsqu’il découvre la mine affligée de Lilie.
W : qu’est-ce qui se passe ? Tu ne te sens pas bien ? Qu’est-ce qu’il y a ?
L : je perds du sang Went, je perds du sang, oh mon dieu !
Il s’approche et tente de la calmer un instant alors que la panique le gagne lui aussi.

Quelle angoisse pour Lilie ! Wentworth doit avoir très peur également mais il essaye de ne pas le montrer à Lilie pour ne pas que la peur de l'un alimente celle de l'autre.

W : ne t’en fait ma puce, je suis sur que ce n’est qu’une petite frayeur et que dans deux jours on en rigolera.
L : Went, je suis désolée, je n’y arriverai pas...
Il tente de secouer son bras pour qu’elle se reprenne.
W : eh ! Lilie, qu’est-ce que va penser notre fille si elle t’entend parler d’elle ainsi ! Il faut que sa maman se batte, elle sait que tu es une battante, fais lui ce plaisir !

Il tente de la rassurer comme il peut mais que ça doit être dur pour lui !

W : je voudrais venir...
Dr : ce n’est pas possible Monsieur, on vous préviendras dès que nous aurons un pronostic...
L : Went, ne me laisses pas !
W : je suis là ma puce, tout va bien se passer, je serais juste à coté de toi, ne t’inquiètes pas...
Le brancardier la pousse le long du couloir jusqu’à une salle d’examen contiguë.
Lilie tremble, elle n’a pas mal au ventre, ne ressent rien, mais les regards des brancardiers ne lui dise rien qui vaille, et Went, obligé de rester dans le couloir pour le moment, n’est donc pas là pour la soutenir...

En plus, elle doit se retrouver toute seule pour affronter ce moment.

Dr : oui...bon, avez-vous des fourmillements dans les doigts, aux extrémités ?
L : un peu mais...dites-moi Docteur...
Dr : nous allons faire rentrer votre compagnon si vous le voulez bien, il doit se faire du souci lui aussi...

Qu'est-ce que ça veut dire J'espère que ce n'est pas une mauvaise nouvelle, que Lilie n'aura besoin que de repos et ne perdra pas leur bébé. Si tel est cas, je crois qu'elle ne s'en remettra et sera de nouveau dans une situation d'échec, se sentant incapable d'offrir une famille à l'homme qu'elle aime

Tu ne peux pas nous laisser comme ça, Soso_Burrows.

Voilà la suite, bonne lecture !

Chap 66 : Les quatre saisons de la vie



Lilie serre la paire de draps dans ses mains, en attendant que Went entre dans la salle d’auscultation. C’est égoïste pense t’elle, mais c’est aussi humain, elle veut savoir tout de suite ce que l’avenir lui réserve.
Elle a placé toute son âme et toute sa vie dans cette grossesse, dans ce désir d’enfant qui la submerge aujourd’hui et qui a fait naître entre elle et Wentworth un amour encore bien plus grand.
Elle espère tout au fond d’elle que ce n’est rien, que la vie déjà si ignoble avec eux, ne leur fera pas encore plus de mal.

Elle aperçoit Went, au loin, la mine grave et tendue, comme s’il savait déjà quelque chose qu’elle ne sait pas elle-même.

Il s’approche et serre sa main dans la sienne puis frotte son pouce sur le dos de sa main.

Dr : bon...excusez-moi d’avance si je suis assez direct, mais je me dois d’être franc avec vous.

W : allez-y docteur, nous vous écoutons.

Lilie a resserré sa main dans celle de Went, inquiète et transie d’une si longue attente alors que dans quelques secondes, elle sera peut-être soulagée ou effondrée.

Dr : voilà, mademoiselle, vous faites une hémorragie au niveau de votre utérus qui est fragilisé. Une grosse partie de la paroi qui maintient votre bébé dans l’utérus est en train de se détacher. On peut encore tenter de stopper çà, et nous allons tout faire pour sauver votre bébé, mais je ne peux rien vous promettre...

W : c'est-à-dire ?

Dr : votre femme doit rester totalement immobile monsieur, et ce, jusqu’à la fin si son corps nous permet d’aller jusque là...

L : mais...et mon bébé, il va bien ?

Dr : pour le moment, oui. Nous allons faire d’autres examens complémentaires pour vérifier qu’il n’y a pas de souffrance fœtale, et vous donner des comprimés pour faciliter la cicatrisation de votre utérus...

W : et qu’est-ce qui peut se passer maintenant ?

Went sent l’anxiété de Lilie, tous ses doutes ressurgir quant à sa capacité à faire un enfant. Il veut être là, la rassurer, mais il veut aussi connaître toutes les éventualités qui pourraient se présenter.

Dr : si votre femme réagit bien au traitement et que son utérus cicatrise, le bébé sera hors de danger. Dans le cas contraire, nous essaierons un autre traitement et elle devra rester totalement alitée jusqu’à ce que nous passions un seuil critique pour lui permettre d’accoucher prématurément mais sans risque.

W : c’est tout ?

Dr : non, il y a une autre possibilité...si le bébé se retrouve en souffrance pour diverses raisons, nous ne pourrons rien faire en l’état actuel des choses et certains médicaments donnés à la mère pour lutter contre l’hémorragie peuvent être fatal au bébé...

L : dans ce cas là, je ne prendrais rien de tout çà !

Dr : vous n’aurez pas le choix, si une hémorragie persistante se présente, vous pouvez en mourir mademoiselle, alors de toute façon, ce serait pareil pour votre bébé...

W : cela peut durer longtemps ?

Dr , pour le moment, à part surveiller le monitoring du bébé, nous ne pouvons rien faire d’autre, pas tant que l’hémorragie ne se sera pas stabilisée...

L : à votre avis quelles sont mes chances docteur ?

Dr : je ne peux pas vous répondre, c’est beaucoup trop aléatoire mademoiselle, mais si vous ne bougez pas et que les médicaments font effet, il n’y a pas de raisons...

L : si...

Dr : je suis désolé, j’aurais préféré vous donnez d’autres nouvelles...je repasserais avec les résultats de votre prise de sang dans une demi-heure...

W : merci docteur.

Il referme la porte derrière lui et s’approche de Lilie qui sanglote.

W : çà va aller ma puce, je te promets tout va s’arranger...

L : ah ? Et comment tu le sais ? Je déteste ces maudits hôpitaux ! La dernière fois que je me suis retrouvée dans ce genre d’endroit avec toi, on m’apprenais que je venais de perdre mon bébé en même temps qu’on m’apprenais que j’étais enceinte...et aujourd’hui, après des mois de séparation, un traitement, nos retrouvailles, je suis sur le point de perdre notre autre bébé, encore et toujours ! Pourquoi Went ? Pourquoi le sort s’acharne sur moi ?

W : c’est différent ma puce ! Cette fois-ci, tu n’as rien perdu du tout, c’est juste un mauvais cap à passer et dans deux jours on en parlera peut-être même plus !

L : et si le bébé avait eu un problème à cause de çà et qu’on ne le découvre que dans deux jours ? Et s’il était handicapé à cause de moi et mes mauvais traitements ? et si le traitement ne marchait pas sur moi et qu’on m’oblige à l’abandonner ?

W : çà suffit Lilie, il faut que tu te battes, notre fille a besoin de toi, je suis sûr que là où elle est elle se bat ! Mais qu’est-ce que tu crois que çà doit lui faire d’entendre sa maman geindre comme çà ?

Lilie tente de l’écouter, de moins laisser parler ses émotions et de trouver la force en elle d’apercevoir enfin l’éclaircie qui se profile au dessus de leurs têtes...

L : tu es bien décidé à ce que ce soit une fille en tous cas...

W : j’en suis persuadé, tout autant que je suis persuadé que tout se passera bien...

L : j’espère que tu as raison...

W : tu as besoin de te reposer chérie, je vais te laisser un moment seule...

L : tu ne pars pas loin ?

W : non, je vais aller boire un café et prévenir Sofia...

L : elle va encore avoir une frayeur !

W : elle sera là pour te soutenir, tout autant que tu as pu l’être quand elle n’allait pas bien...

Au moment où Went s’apprête à l’embrasser, une infirmière entre.

- je viens vous donner les médicaments...

W : je reviens ma puce, reposes-toi...

Lilie cligne des yeux et le laisse s’éloigner dans un dernier regard.
Elle aimerait en cet instant connaître son avenir, faire un bon dans le temps et découvrir ce que sa vie va lui réserver. Un peu de bonheur avec un mari et un enfant ou l’infiniment vide ?
Elle veut encore espérer, elle veut encore y croire, mais la vie lui en laissera t’elle le temps ?

pauvre lilie!!!! Le sort s'acharne sur elle et went, c'ets vraiment injuste!

Mais je suis sûre qu'elle s'en sortira, il faut juste qu'elle garde confiance

Vivement la suite!!!!!!

Elle a placé toute son âme et toute sa vie dans cette grossesse, dans ce désir d’enfant qui la submerge aujourd’hui et qui a fait naître entre elle et Wentworth un amour encore bien plus grand.
Elle espère tout au fond d’elle que ce n’est rien, que la vie déjà si ignoble avec eux, ne leur fera pas encore plus de mal.

Après toutes ses difficultés à avoir un enfant, Lilie doit être vériablement effondrée à l'idée que cela finisse par un nouvel échec, après tant d'espoir.
Si c'est le cas, elle ne se le pardonnera sûrement pas

Elle aperçoit Went, au loin, la mine grave et tendue, comme s’il savait déjà quelque chose qu’elle ne sait pas elle-même.
Il s’approche et serre sa main dans la sienne puis frotte son pouce sur le dos de sa main.
Went sent l’anxiété de Lilie, tous ses doutes ressurgir quant à sa capacité à faire un enfant. Il veut être là, la rassurer, mais il veut aussi connaître toutes les éventualités qui pourraient se présenter.

Wentworth veut la soutenir comme il peut, mais il sait aussi que si Lilie perd cet enfant, leur avenir va sérieusement se compliquer et les doutes vont réapparaître, chez elle, compromettant peut-être jusqu'à leur mariage.

Dr : si votre femme réagit bien au traitement et que son utérus cicatrise, le bébé sera hors de danger. Dans le cas contraire, nous essaierons un autre traitement et elle devra rester totalement alitée jusqu’à ce que nous passions un seuil critique pour lui permettre d’accoucher prématurément mais sans risque.
W : c’est tout ?
Dr : non, il y a une autre possibilité...si le bébé se retrouve en souffrance pour diverses raisons, nous ne pourrons rien faire en l’état actuel des choses et certains médicaments donnés à la mère pour lutter contre l’hémorragie peuvent être fatal au bébé...
L : dans ce cas là, je ne prendrais rien de tout çà !

C'est très dur à encaisser pour les 2. Ils ne peuvent compter que sur le repos de Lilie et sur l'efficacité des médicaments, mais rien n'est sûr
Lilie doit se sentir tellement mal à l'idée de décevoir Wentworth. Elle doit sûrement le ressentir comme cela.

L : ah ? Et comment tu le sais ? Je déteste ces maudits hôpitaux ! La dernière fois que je me suis retrouvée dans ce genre d’endroit avec toi, on m’apprenais que je venais de perdre mon bébé en même temps qu’on m’apprenais que j’étais enceinte...et aujourd’hui, après des mois de séparation, un traitement, nos retrouvailles, je suis sur le point de perdre notre autre bébé, encore et toujours ! Pourquoi Went ? Pourquoi le sort s’acharne sur moi ?

Wentworth a beau essayer de la consoler, c'est trop dur pour elle. Elle doit se dire qu'espérer encore n'est peut-être pas la bonne solution car son espoir peut être encore déçu, une fois de plus

W : c’est différent ma puce ! Cette fois-ci, tu n’as rien perdu du tout, c’est juste un mauvais cap à passer et dans deux jours on en parlera peut-être même plus !
L : et si le bébé avait eu un problème à cause de çà et qu’on ne le découvre que dans deux jours ? Et s’il était handicapé à cause de moi et mes mauvais traitements ? et si le traitement ne marchait pas sur moi et qu’on m’oblige à l’abandonner ?
W : çà suffit Lilie, il faut que tu te battes, notre fille a besoin de toi, je suis sûr que là où elle est elle se bat ! Mais qu’est-ce que tu crois que çà doit lui faire d’entendre sa maman geindre comme çà ?

Il y a un fort sentiment de culpabilité qui habite Lilie. Elle doit se sentir incapable d'offrir une famille à Wentworth, de lui épargner les difficultés, mais lui sait bien qu'elle n'y peut rien. Il faut qu'elle se batte, qu'elle ne sombre pas. Il faut qu'ils affrontent cette nouvelle épreuve ensemble

Elle aimerait en cet instant connaître son avenir, faire un bond dans le temps et découvrir ce que sa vie va lui réserver. Un peu de bonheur avec un mari et un enfant ou l’infiniment vide ?
Elle veut encore espérer, elle veut encore y croire, mais la vie lui en laissera t’elle le temps ?

Seul le temps lui donnera des certitudes. En attendant, il faut qu'elle soit forte.
Elle va devoir rester en France jusqu'à la naissance, si elle ne perd pas cet enfant. Comment vont-ils s'organiser ?

trop beau ... même si je connais la suite

oh non pauvre lili le sort s'acharne sur elle j'espere que sa va s'arranger et que went va prendre soin d'elle!!!


went veux absolument une fille il me fait rire!!!

continues miss tu cartonnes !!






PS:enneade comment sa se fait que tu connait la suite tu la eu ou je la veux moi aussi

oulala je flippe ils n'ont pas de chance mais bon ça va aller hein?

j’espérais avoir une réponse sur la santé du bébé et de Lilie dès cette suite ! mais je vois que tu fais durer le suspens, et en attendant je suis comme ça

C’est très stressant tout ça ! Mais nous vite la suite !

Toujours aussi bien cette suite mais le suspens est à son comble ...


Mets nous vite la suite please !!!!!!!!!!!!

Désolée du retard mais je déprime depuis mardi...
Une suite quand meme pour les fidèles!


Sans s’en rendre vraiment compte, fatiguée et droguée de médicaments pour tenter l’ultime chance d’être mère, Lilie sombre doucement dans un sommeil agité.
Elle sent sur elle le poids des sacrifices qu’elle va devoir faire pour parvenir à son rêve, cesser toute activité.
Elle lutte contre son angoisse pour espérer, entrapercevoir le ciel bleu au dessus de sa vie.

A quelques dizaines de mètres, à la cafétéria de l’hôpital, Sofia vient de rejoindre Went.
Lorsqu’elle est arrivée, elle l’a aperçut au loin, la mine défaite, les yeux au fond de sa tasse de café, ruminant seul, ce qu’il n’avait peut être pas fait ou ce qu’il aurait du faire...

S : Went ?

W : ah...Sofia, excuses-moi, j’étais perdu dans mes pensées...

S : je vois çà...mais, comment va t’elle ?

W : physiquement, elle ne ressent rien, elle n’a pas de douleurs mais elle est faible car elle a perdu pas mal de sang...
Psychologiquement, c’est beaucoup plus dur, tu la connais, elle a du mal à voir les choses de manière positive, mais en même temps avec tout ce qu’elle a du traverser, je n’ai pas de mal à le comprendre !

S : je vois...mais, et le bébé ?

W : pour le moment, il reste accroché et les médecins tentent de stopper l’hémorragie pour que l’utérus reste en place et que le bébé grandisse un maximum. Ils n’ont pas décelé de souffrance pour le bébé, mais ils ne peuvent pas faire de tests supplémentaires tant que l’hémorragie ne sera pas stoppée.
Donc on attend, il n’y a que çà à faire ! Du repos, du temps et de l’espoir...

S : et il pourrait y avoir un risque ?

W : le médecin n’a pas voulu se prononcer sans tests...tout est possible, pour le moment, ils peuvent juste surveiller son rythme cardiaque...

S : c’est vraiment dur ce qui vous arrive, une fois de plus...

W : oui...mais il faut qu’on se serre les coudes, je ne permettrais pas qu’une telle épreuve nous séparent encore...je veux être fort pour elle...

S : je crois que tu n’a pas à t’en faire pour çà, Lilie t’aime, çà, elle l’a bien compris !

W : oui, mais je ne quitterais pas cet hôpital tant qu’elle n’ira pas mieux !

S : çà peut être long tu sais...et ton tournage, vous reprenez quand ?

W : dans 10 jours...

S : alors il faudra bien repartir !

W : pas sans Lilie !

S : on est là nous tu sais, on la soutiendras...

W : je sais, je n’en doute pas, mais il est hors de question pour moi de la laisser toute seule, hors de question ! Elle n’affrontera pas çà seule !

S : si tu y tiens...

Ils prennent un café, continuent de discuter de Lilie, de son état, qui fait bien plus craindre à Went par son coté fragile psychologiquement que par ses capacités physiques à récupérer.

Il ne veut pas la laisser seule, mais aura-t-il le choix ?
Paul a besoin de lui dès les premiers jours de tournage, il est l’acteur principal et ne peut faire faux bond à la série qui lui a tout donné, pas maintenant.
Pourtant, au fond de lui, il sait que rien ne pourra lui faire quitter ce continent tant qu’il ne saura pas exactement sa fiancée hors de danger et en forme pour affronter 3 mois d’alitement.


Pendant que Went reste indécis, perdu mais malgré tout déterminé, Sofia l’abandonne pour tenter d’aller voir Lilie, même si elle dort peut-être.


Dans sa chambre d’hôpital, Lilie émerge lentement du sommeil. Elle ne sent aucune douleur, mais les médicaments qu’on lui a donnés ainsi que ceux présents dans sa perfusion l’étourdissent.
Elle se sent nauséeuse, fatiguée et a terriblement mal au dos à force de rester allongée sur ce lit. Elle aimerait se lever mais sait que c’est tout simplement impossible. Elle n’a même pas la télévision dans la chambre et Went n’est pas là...
Elle se sent encore plus mal à cet instant, ressassant inlassablement les souvenirs du premier enfant perdu, de cette minuscule chose qui n’a survécu en elle que quelques semaines, trop fragile pour se fixer au bon endroit.
Elle se reproche d’avoir été trop confiante ensuite, pensant que plus rien de mal ne pourrait lui arriver. Elle ne peut s’empêcher de se reprocher de ne pas s’être suffisamment ménagée.

La porte de sa chambre grince alors doucement et laisse apparaître le visage à moitié souriant de Sofia.
Elle lui tend les bras et Sofia vient la serrer dans ses bras et la consoler alors que Lilie fond en larmes spontanément. Harassée par tant d’émotions, de craintes et de sanglots contenus.

S : là...çà va aller ma puce, çà va aller...

Lilie est incapable de répondre, incapable de prononcer un mot, un son, tant sa gorge est serrée. Elle se contente de secouer la tête entre deux pleurs.

S : je suis tellement désolée que tu doives encore subir çà...

Elles se regardent et d’intenses émotions traversent les expressions de leurs visages.
Après tant de sacrifices, tant d’épreuves, la vie leur impose encore une épreuve. Pourvu que celle-ci ait une fin heureuse pense Sofia.

S : je sais que çà doit être dur Lilie, mais rien n’est impossible...regardes, tu croyais avoir perdu Went et vous avez fini par vous retrouver, je sais que c’est dur de te dire d’y croire encore, mais rien n’est jamais perdu !
Je suis sûre que tout va s’arranger et que votre bébé sera magnifique et se portera à merveille, il faut que tu te battes...

Les larmes de Lili ont cessé de couler. Elle regarde son amie pleine de compassion et lui attrape la main et entrelace ses doigts aux siens en refoulant ses derniers sanglots...

L : je sais que tu as raison, mais c’est dur...

S : on est là, tous tes amis, toute ta famille est là Lilie...n’aie pas peur de compter sur nous, de te laisser guider, tu ne seras jamais seule...

L : merci...

Lilie esquisse un sourire...le premier depuis de longues heures, le premier depuis une éternité pense t’elle.
Sofia caresse sa joue et chasse les traces de larmes résiduelles.

S : tu sais, tu te souviens quand j’ai eu mon accident ? J’étais dans le coma, cassée de partout, paraplégique, et tu étais là, pour moi. Tu n’as pas hésité à mettre ta vie entre parenthèses pour moi, à te sacrifier pour me soutenir et çà je ne l’oublierai jamais.
Alors s’il faut que j’aille mettre un cierge à notre dame tout les jours, je le ferais Lilie, mais cet enfant verra le jour et grandira auprès de ses parents ! Ce n’est pas possible autrement !

L : Sofia...

S : et tu vas te battre, je serais là chaque jour pour te forcer à te reposer ! Je te surveillerai, je serai là si Went doit s’absenter...
Tu ne seras jamais seule tu ‘entends !

L : je...je ne sais pas quoi te dire Sofia....merci...

S : à la vie à la mort non ?

Lilie rie maintenant...
Il y a bien longtemps que Lilie n’avait plus entendu ce slogan, leur slogan d’adolescentes complices.

S : je crois que je vais aller chercher Went maintenant...il pensait que tu dormais...

L : comment il va ?

S : il s’inquiète beaucoup et surtout pour toi...

L : il doit penser que je suis incapable d’y arriver...

S : non Lilie, c’est faux ! Il se fait du souci pour ta santé et sait quel coup dur c’est pour toi, psychologiquement je veux dire...
Il ne veut pas juste un enfant, il le veut avec toi ! Ne le rejette pas, ne l’éloigne pas, vous devez affronter çà tous les deux !

L : je sais...mais lorsque je vois son regard alarmé sur moi, je ne peux m’empêcher de penser qu’il mérite mieux que moi comme femme...

S : je vois que tu as toujours le même genre de délires stupides...
Went t’aime, c’est toi qu’il veut et après tout ce que vous avez traversé, je peux te dire que rien ne pourra lui faire changer d’avis !
S’il te plaît, arrête de te rendre folle avec çà, et vis ta vie mais avec lui ! Dans un couple Il ne suffit pas d’être ensemble quand tout va bien, il faut savoir affronter les problèmes quand il y en a !

L : ....

S : bon, je vais le voir, il doit commencer à s’impatienter...

L : je l’aime Sofia, si tu savais comme je l’aime...

S : oui je le sais, mais ce n’est pas à moi qu’il faut le dire...

Sofia lui prends la main et lui sourie pour l’encourager à laisser son cœur parler, pour une fois, de prendre les choses en main quand çà va mal.

Lilie comprend que même si c’est elle qui est là, à l’instant sur ce lit d’hôpital, Went doit se sentir terriblement mal lui aussi, d’autant plus qu’il ne peut rien faire d’autre qu’être là, à attendre et se sentir inutile...
Elle se promets de l’impliquer, de lui faire partager plus de choses, de le laisser s’impliquer et l’aider sans penser toujours qu’on la prends en pitié.



J'attends vos coms, gros

Sans s’en rendre vraiment compte, fatiguée et droguée de médicaments pour tenter l’ultime chance d’être mère, Lilie sombre doucement dans un sommeil agité.
Elle sent sur elle le poids des sacrifices qu’elle va devoir faire pour parvenir à son rêve, cesser toute activité.
Elle lutte contre son angoisse pour espérer, entrapercevoir le ciel bleu au dessus de sa vie.

Lilie va devoir se battre jusqu'au bout et espérer pour devenir mère.

Psychologiquement, c’est beaucoup plus dur, tu la connais, elle a du mal à voir les choses de manière positive, mais en même temps avec tout ce qu’elle a du traverser, je n’ai pas de mal à le comprendre !
Donc on attend, il n’y a que çà à faire ! Du repos, du temps et de l’espoir...

On voit qu'il sait comment fonctionne Lilie, désormais. Il la comprend aussi car il sait qu'elle a dû faire de nombreux sacrifices pour essayer de lui offrir une famille. Après des moments douloureux, ils se sont compris et pardonné, l'un et l'autre

oui...mais il faut qu’on se serre les coudes, je ne permettrais pas qu’une telle épreuve nous séparent encore...je veux être fort pour elle...

Wentworth veut être à ses côtés pour affronter cette nouvelle épreuve. Seule, elle ne pourra pas s'en sortir et lui, non plus

S : çà peut être long tu sais...et ton tournage, vous reprenez quand ?
W : dans 10 jours...
S : alors il faudra bien repartir !
W : pas sans Lilie !
S : on est là nous tu sais, on la soutiendras...
W : je sais, je n’en doute pas, mais il est hors de question pour moi de la laisser toute seule, hors de question ! Elle n’affrontera pas çà seule !

Je crois qu'il est conscient que la laisser dans son état actuel ne pourrait que provoquer leur rupture. Lilie ne lui pardonnerait sûrement pas
Comment va-t-il néanmoins pouvoir gérer la situation ? Il a aussi ses obligations professionnelles...

Elle n’a même pas la télévision dans la chambre et Went n’est pas là...
Elle se sent encore plus mal à cet instant, ressassant inlassablement les souvenirs du premier enfant perdu, de cette minuscule chose qui n’a survécu en elle que quelques semaines, trop fragile pour se fixer au bon endroit.
Elle se reproche d’avoir été trop confiante ensuite, pensant que plus rien de mal ne pourrait lui arriver. Elle ne peut s’empêcher de se reprocher de ne pas s’être suffisamment ménagée.

Lilie doit se sentir terriblement mal, à nouveau dans une situation d'échecs. Devoir lutter à chaque fois doit être de plus en plus difficile et pourtant, elle ne pourra s'en sortir que comme ça, en se battant avec Wentworth, en le laissant la soutenir, cette fois.

S : on est là, tous tes amis, toute ta famille est là Lilie...n’aie pas peur de compter sur nous, de te laisser guider, tu ne seras jamais seule...
S : tu sais, tu te souviens quand j’ai eu mon accident ? J’étais dans le coma, cassée de partout, paraplégique, et tu étais là, pour moi. Tu n’as pas hésité à mettre ta vie entre parenthèses pour moi, à te sacrifier pour me soutenir et çà je ne l’oublierai jamais.
Alors s’il faut que j’aille mettre un cierge à notre dame tout les jours, je le ferais Lilie, mais cet enfant verra le jour et grandira auprès de ses parents ! Ce n’est pas possible autrement !

Elle a aussi des amis comme Sofia à ses côtés qui sont là pour lui apporter tout le soutien nécessaire. Sofia doit bien ça, aussi, à son amie

L : il doit penser que je suis incapable d’y arriver...
S : non Lilie, c’est faux ! Il se fait du souci pour ta santé et sait quel coup dur c’est pour toi, psychologiquement je veux dire...
Il ne veut pas juste un enfant, il le veut avec toi ! Ne le rejette pas, ne l’éloigne pas, vous devez affronter çà tous les deux !
L : je sais...mais lorsque je vois son regard alarmé sur moi, je ne peux m’empêcher de penser qu’il mérite mieux que moi comme femme...
S : je vois que tu as toujours le même genre de délires stupides...
Went t’aime, c’est toi qu’il veut et après tout ce que vous avez traversé, je peux te dire que rien ne pourra lui faire changer d’avis !
S’il te plaît, arrête de te rendre folle avec çà, et vis ta vie mais avec lui ! Dans un couple Il ne suffit pas d’être ensemble quand tout va bien, il faut savoir affronter les problèmes quand il y en a !

Malgré tout, le fait de ne pas se sentir à la hauteur pour Wentworth est là. C'est légitime. Elle l'aime et aimerait le rendre aussi heureux que lui. Il faut qu'elle arrive à se débarasser de cette culpabilité et le fait d'accepter d'impliquer Wentworth dans ce nouveau combat est un pas très important

Lilie comprend que même si c’est elle qui est là, à l’instant sur ce lit d’hôpital, Went doit se sentir terriblement mal lui aussi, d’autant plus qu’il ne peut rien faire d’autre qu’être là, à attendre et se sentir inutile...
Elle se promet de l’impliquer, de lui faire partager plus de choses, de le laisser s’impliquer et l’aider sans penser toujours qu’on la prend en pitié.

Elle comprend qu'elle n'est pas non plus la seule à se sentir mal, à souffrir, à se sentir responsable et inutile.

Je voulais savoir pour le bébé évidemment, mais cette suite est magnifique ! J’ai vraiment beaucoup aimé comment Sofia parle à Lilie. Elle était ferme, et douce à la fois. Elle lui a fait comprendre qu’elle serait toujours là pour elle et qu’elle ne serait jamais seule même si Went doit s’absenter. J’ai aimé qu’elle lui ouvre les yeux à nouveau en lui disant qu’il ne fallait pas qu’elle rejette Went, que dans un couple il n’y a pas que les bons moments qu’on vit à deux, mais aussi les mauvais.

Je ne sais pas ce qui va arriver au bébé mais une chose est sûre il ne faut pas que Went et Lilie se séparent à nouveau ; mais de toute manière j’ai l’impression quand même que Lilia a mûri, et que Went a bien compris aussi.

ma soso c'est vraiment magnifique faut pas t'inquieté tu cartones toujours autant!!!!!!

j'espere que sa va bien se passer pour eux

vite une autre suite stp je ne tiens plus!!

Voilà la suite, merci pour vos coms et bonne lecture !

Chap 68 : Solitude

La chambre d’hôpital est plongée dans un silence de mort. Il est 23h00, Lilie dort à points fermés, épuisée de tant de médicaments, de drogues pour l’aider à sauver ce petit être qui grandit en elle.
Ce la fait dix jours qu’elle est ici.
Les médecins continue de veiller et de lui faire passer des examens pour s’assurer que tout rentre dans l’ordre. D’après leur dernier verdict, la guérison est en bonne voie, l’utérus se replace et se ressoude doucement même si Lillie continue de perdre un peu de sang.
Quand l’hémorragie a commencé à se calmer, il y a trois jours, le médecina fait des examens au bébé, une échographie entre autre et a proposé aux futurs parents de connaître le sexe de leur bébé mais Lilie n’a pas voulu.

Elle se refuse encore à se l’imaginer. Savoir si c’est un garçon ou une fille n’est pas envisageable pour elle, pas encore. Went a respecté sa décision mais malgré tous les efforts que peux faire Lilie pour ne pas l’éloigner, il se sent inutile, impuissant et bête face à tout çà, toute cette souffrance qu’elle subie et qu’il partage sans pouvoir rien faire.

Les yeux gonflés de larmes il y encore une heure, Lilie s’est finalement endormie, harassée par tant d’émotions...

Flash-back...quelques heures plus tôt...

S : Lilie, Went est là, il va devoir y aller, son avion est dans deux heures...

L : oui, je sais...

S : je l’appelle...ne fais pas cette tête, il va revenir vite ! Et puis tu sais qu’il n’a pas le choix !

L : je sais, c’est moi qui lui ai dit d’y aller parce que de toute façon, d’ici, il ne peut rien faire...mais...je ne pensais pas qu’il accepterait si facilement !

S : il se sent inutile ici, il a besoin de bouger, de s’occuper l’esprit, il te reviendra tout dispo...

L : je crois que tu exagères Sofia, je sais que tu aimes bien Went et je n’ai pas envie de le voir tourner en rond autour de moi, mais un peu de soutioen n’aurait pas été de refus !

La porte s’ouvre sur ces derniers éclats de voix.

W : on parle de moi ou je me trompe ?

Sofia regarde Lilie, gênée et attrape sa veste sur le bord d’une chaise.

S : j’y vais, je reviendrais plus tard Lilie, je vous laisse...Went, bon courage et bon vol !

W : merci !

Sofia sort de la chambre, les laissant seuls face à face.

W : tu es fâchée que je parte ?

L : oui...un peu ! Je pensais que j’allais insisté plus que çà pour que tu veuilles partir alors qu’en fait, tu as sauté sur l’occasion !

W : je sais, je suis égoïste, je l’avoue. Mais je ne sers à rien à tourner en rond ici...et je ne suis plus en vacances, si je fais prendre du retard à toute l’équipe, il faudra le rattraper après et c’est après, quand le bébé sera là que je veux pouvoir en profiter !

L : je vais me sentir très seule sans toi, ici...tu peux le comprendre aussi ?

W : je t’appellerai tous les jours et même deux fois par jour et je vais m’arranger avec Paul pour revenir le plus vite possible...

L : oui...je ne peux pas t’empêcher de voir de l’importance à ta carrière, je le savais quand je t’ai rencontré, ce n’est pas nouveau...

W : tu sais que j’aimerais rester Lilie, mais je n’ai pas trop le choix non plus...

L : oui, et moi j’ai le choix !

Il se rapproche et prend sa tête pour la serrer contre son torse. Elle se laisse alors aller aux sanglots qui ne la quittent plus depuis des jours.

W : çà va aller ma puce, je te promets de revenir très vite...je t’aime...

L : je sais Went, c’est juste que je me sens tellement dépassée par tout çà, j’ai peur de ne pas y arriver, j’ai peur que le pire arrive encore...

W : n’y pense pas, tu vas rester ici, te reposer et dans quelques semaines quand il n’y aura plus aucun risque tu mettras un magnifique bébé au monde !

Lilie sanglote encore un moment dans ses bras avant que l’heure qui tourne insidieusement, ne les sépare...

W : je dois y aller ma puce...

L : oui, je t’aime Went, ne m’oublie pas...

W : aucune chance, je t’ai dans la peau...

Il l’embrasse amoureusement puis dépose un dernier baiser affectueux sur son front, caresse une dernière fois sa joue, avant de s’éloigner et de disparaître derrière la porte de la chambre.
Il sait qu’il est dur de privilégier sa carrière à cet instant à sa vie de famille, avec Lilie, mais il n’a pas trop le choix, Paul a été catégorique, ils ne peuvent prendre aucun retard. Il arpente les couloirs de l’hôpital une dernière fois et sort héler un taxi pour se rendre au plus vite à l’aéroport.
Une fois installé, il décroche son portable et compose un numéro.
Après plusieurs sonneries, une vois féminine se fait entendre...

S : allo ?

W : Sofia, c’est Went. Je suis dans un taxi et je vais à l’aéroport. J’ai laissé Lilie il y a dix minutes mais je suis sur qu’elle ne va pas bien...

S : tu m’étonnes ! Tu la laisses toute seule affronter çà pendant des jours alors que tu lui a demandé de te laisser t’impliquer ! Je comprends qu’elle soit paumée tu vois !

W : je croyais que tu étais d’accord avec moi ?

S : je comprends que ta carrière soit importante Went, je le sais, tout le monde le sait...ce que je sais moins en revancher, c’est comment je réagirai si un jour l’homme que j’aime préfère sa carrière à moi, amoureuse et enceinte !

W : ....

S : j’ai été dure avec Lilie, je lui ai toujours dit qu’elle ne te laissais pas ta chance, qu’elle trouvais des prétextes, des excuses pour fuir, mais là, je ne sais plus quoi penser !

W : je vois...je fais une connerie alors ?

S : je ne juge pas, je trouve simplement dégueulasse de laisser Lilie comme çà, toute seule à des milliers de kilomètres de toi alors qu’elle n’a que nous comme famille et qu’elle a déjà par le passé perdu un enfant...tu te souviens de ce qui s’est passé ensuite ?

W : tu crois que je pourrais l’oublier ?

S : alors prouve le lui ! La vie vous a réunit, vous a donné ce merveilleux présent, ne gâches pas tout !

W : tu as raison, je sais tout ce que tu me dis et çà me déchires de partir, mais je n’ai pas le choix !

S : ok, fais comme tu voudras, ne t’inquiètes pas, je vais veiller sur elle, mais ne atrde pas trop !

W : merci Sofia, tu es une amie exceptionnelle !

S : je sais, je sais, pense à ce que je t’ai dit...

W : ok, bye !

S : bye !

Fin du Flash-back

La nuit s’avance doucement. Lilie dort enfin paisiblement. Elle pense à Went, près d’elle. Lovée dans ses bras comme elle adore s’endormir ainsi ! Pourtant dans ce petit lit d’hôpital aux draps rêches, personne ne le prends dans ses bras et seule la lumière des lampadaires au dehors, la berce de leur douce lueur...

oh c'est trop triste !!
c'est vrai que pour went c'est pas facile il doit partir car sinon le tournage est foutu mais d'un autre coté sa femme et son bébé( alors c'est quoi fille ou garcon) son a l'hopital.

met nous vite une suite j'en redemande encore !!!!!!!!!!!!

Elle se refuse encore à se l’imaginer. Savoir si c’est un garçon ou une fille n’est pas envisageable pour elle, pas encore. Went a respecté sa décision mais malgré tous les efforts que peut faire Lilie pour ne pas l’éloigner, il se sent inutile, impuissant et bête face à tout çà, toute cette souffrance qu’elle subit et qu’il partage sans pouvoir rien faire.

Lilie est encore fragile. Elle a peur d'espérer à nouveau pour rien, de perdre cet être auquel elle tient tant.
Je pense qu'elle a besoin d'y croire "raisonnablement" sans trop en faire pour se protéger d'une éventuelle issue négative, mais son traitment a l'air de bien fonctionner

L : je sais, c’est moi qui lui ai dit d’y aller parce que de toute façon, d’ici, il ne peut rien faire...mais...je ne pensais pas qu’il accepterait si facilement !
S : il se sent inutile ici, il a besoin de bouger, de s’occuper l’esprit, il te reviendra tout dispo...
L : je crois que tu exagères Sofia, je sais que tu aimes bien Went et je n’ai pas envie de le voir tourner en rond autour de moi, mais un peu de soutien n’aurait pas été de refus !
L : je sais Went, c’est juste que je me sens tellement dépassée par tout çà, j’ai peur de ne pas y arriver, j’ai peur que le pire arrive encore...

Lilie et Went sont tous 2 déchirés face à cette situation. Lilie veut s'en sortir en impliquant plus Went car elle sait qu'elle ne pourra s'en sortir que comme ça. Elle a l'air plus souple avec lui.
Lui sait très bien que Lilie a besoin de réconfort, qu'elle a besoin de lui mais, en même temps, il a des obligations professionnelles.
Lilie est triste de n'avoir pas dû plus insister pour que Went parte sur son tournage mais, de con côté, la situation étant très difficile pour lui, il est normal qu'il saisisse cette opportunité. C'est peut-être un peu plus lâche mais plus facile aussi. Lilie, quant à elle, ne peut pas lui reprocher de partir. Elle sait qu'il ne peut pas vraiment faire autrement et que ses amis seront là pour la soutenir. Elle ne peut pas non plus dire à Went quelque chose, lui tendre une perche, en espérant de tout coeur, qu'il fasse un choix opposé. Cette situation a dû nous arriver à tous. C'est aussi plus simple d'agir comme ça plutôt que de dire clairement ce que l'on souhaite, mais le risque de déception n'en est, au final, que plus grand..
Lilie n'hésite plus à se confier, à faire part de ses craintes. C'est déjà bien et je trouve que Sofia réagit très bien en rassurant Lilie concernant le départ de Went, même si elle pense que ce qu'il fait est un peu dur, mais c'est à lui, et rien qu'à lui, qu'elle le dit

S : je comprends que ta carrière soit importante Went, je le sais, tout le monde le sait...ce que je sais moins en revanche, c’est comment je réagirai si un jour l’homme que j’aime préfère sa carrière à moi, amoureuse et enceinte !
S : j’ai été dure avec Lilie, je lui ai toujours dit qu’elle ne te laissait pas ta chance, qu’elle trouvait des prétextes, des excuses pour fuir, mais là, je ne sais plus quoi penser !
W : je vois...je fais une connerie alors ?
S : je ne juge pas, je trouve simplement dégueulasse de laisser Lilie comme çà, toute seule à des milliers de kilomètres de toi alors qu’elle n’a que nous comme famille et qu’elle a déjà par le passé perdu un enfant...tu te souviens de ce qui s’est passé ensuite ?

Je trouve que Sofia réagit parfaitement, en adoptant l'attitude qu'il faut vis à vis de Went et de Lilie. Elle les réconforte mais leur dit aussi, à tous les 2, directement les choses.

Pourtant dans ce petit lit d’hôpital aux draps rêches, personne ne le prend dans ses bras et seule la lumière des lampadaires au dehors, la berce de leur douce lueur...

Lilie sait que Went fera tout pour revenir vite vers elle. Ce temps va lui sembler long mais que pouvait-il faire en restant sur place ? Bien sûr, il l'aurait réconfortée mais il ne pouvait pas ne pas rentrer aux USA pour tourner. Il sait aussi que Lilie est entre de bonnes mains. Je crois que, même si c'est difficile, Lilie et Went, arrivent plus facilement à comprendre l'autre et accepter sa façon d'agir car ils se parlent plus et ne cherchent plus à se refermer sur eux-mêmes pour résoudre les problèmes.

je comprends Lilie, elle en train de vivre un des moments les plus durs de sa vie et l’homme qu’elle aime la laisse seule ; donc sa réaction est bien compréhensible ; mais elle est quand même dur vis à vis de Went.

Mais je trouve que Lilie a déjà fait beaucoup d’effort sur elle-même si on regarde bien depuis le début de ta fic. Et en plus je pense que Went va vouloir se rattraper pour avoir du laisser Lilie seule.

Je suis impatiente de connaître la suite !

Voilà une suite toute tristounette, et tellement émouvante!!!!

J'éspère que Went reviendra vite auprès de Lilie!!!!

Vivement la suite!!!!!!!!

Merci pour vos coms...je vous mets la suite et vous informe que l'on s'approche doucement de la fin

Chap 69 : La vie continue...

Cela fait cinq jours que Went est parti. Cinq jours que Lilie ressasse leurs moments heureux, leur rencontre, leur histoire, pour ne pas sombrer dans la déprime.
Il l’ a appelé deux à trois fois par jour, tous les jours qui ont suivi son départ et il lui répète à chaque fois qu’il sera bientôt là, mais personne ne vient, personne en dehors de Sofia, ses parents et Tom, qui passe souvent pendant sa pause déjeuner.
Le temps lui parait interminable, seule dans cette grande chambre aseptisée et Sofia ne peut pas être là tout le temps.

Ce matin le fleuriste a déposé un énorme bouquet de roses rouges avec une petite carte. Le bouquet prend toute la place sur la petite table de la chambre.
Lilie ne peut pas s’empêcher de sourire en regardant le bouquet.

Depuis ce matin, depuis la visite du docteur, elle sait qu’elle a de nouveau le droit de marcher un peu, dans sa chambre et à l’extérieur, accompagnée. Sa perfusion lui a été enlevée et elle continue de prendre des médicaments sous forme de cachets. Les médecins lui ont formellement interdit de prévoir de rentrer en avion avant l’accouchement car elle risquerait d’accoucher dans l’avion.

Après sa toilette, elle se lève doucement, fronçant légèrement les sourcils quand ses jambes inertes depuis plusieurs semaines touchent le sol. L’infirmière est là pour l’aider et la préviens que les premières promenades seront difficiles et qu’il ne faut pas qu’elle force.
Elles approchent jusqu’à la table.

- vous en avez un magnifique bouquet !

L : oui, mais elles ne me tiennent pas beaucoup compagnie...

- c’est le futur papa ?

L : oui...il est en voyage d’affaire et je me languis de le revoir un jour dans cette chambre !

- les hommes ne sont pas très fins en ce qui concerne la maternité ! Ils apprécient les bons moments mais ne connaissent rien à la psychologie féminine ! Mais ils nous aiment quand même, ils sont juste maladroits ! C’est votre première grossesse ?

L : à ce terme, oui...j’ai perdu un enfant il y a quelque temps, j’ai fait une grossesse extra utérine et çà a été dur de remonter la pente...

- aujourd’hui c’est chose faites puisque vous êtes là !

L : oui...mais je ne suis pas au bout, il me reste encore douze semaines à tenir !

- oui, mais même si vous accouchez un peu avant, le plus gros est fait et puis les médecins sont enthousiastes, vous avez passé la phase critique...vous l’aurez ce bébé !

L : j’en ai tellement rêvé vous savez ! Les médecins ne me donnaient qu’une chance sur un million, c’est vous dire !

- alors je suis heureuse pour vous ! Je vais devoir vous laisser, mon bip sonne, je vous laisse dans le fauteuil, ne faites pas d’effort seule, si vous avez besoin de quelque chose, bipez moi...

Lilie la remercie et s’installe dans le fauteuil.
La porte se referme et de nouveau le silence pesant de sa solitude envahit la pièce.

« Où es-tu Went ? Pourquoi ne reviens-tu pas plus vite ? Tu me manques tellement ! »

Elle caresse d’un doigt le velouté d’une rose rouge et attrape machinalement la petite carte agrafée sur le papier transparent. Les mots défilent devant ses yeux...

« Mon amour,

Je sais que ce n’est pas ces roses qui te ramèneront le sourire mais je veux quand même essayer. Tu me manques terriblement et je presse Paul chaque jour pour travailler les scènes à fond et pouvoir te revoir plus tôt mais il y a beaucoup de travail après la longue pause hivernale que nous avons eus.
Je m’en veux un peu car je me dis que nous n’aurions pas du faire tous ces voyages dans ton état.
Ici, l’appartement est bien vide et mon cœur est bien froid.
J’espère de tout cœur être le plus vite possible près de toi-même si je ne peux pas te promettre quand.
Je t’aime si fort et tu me manques,

W. »

Elle replie doucement la cartonette et souffle une grande expiration. Vu le ton de sa lettre, elle sait qu’à moins d’un miracle, il ne sera pas là dans les prochains jours.

Des coups sont donnés sur la porte.

L : oui ?

T: c’est Tom, je peux entrer ?

L : oui, je t’en prie !

Le visage de Lilie s’illumine devant cette tête familière. Elle sait que pour quelque temps elle ne sera pas seule, pour quelque temps elle va pouvoir parler et partager un peu de sa vie et de celle de ses amis.

T : tu as l’air en forme...

L : oui, les médecins m’autorisent à me lever et ils m’ont enlevé la perfusion !

T : c’est génial !


A plusieurs milliers de kilomètres, au même moment...

Après s’être levé aux aurores, Went est arrivé sur les lieux du tournage encore ensommeillé et bien avant tout le monde, pour le maquillage et la pause du fameux tatouage.
La maquilleuse s’occupe de lui consciencieusement pendant qu’il laisse ses yeux errer dans le vague à la recherche de Lilie.
Une main puissante vient le sortir de sa torpeur.

A : eh papi ! Tu rêvasses ?

W : oui, on peut dire çà...

A : Lilie ?

W : oui...elle est seule là bas et moi je trépigne d’impatience ici de pouvoir la rejoindre !

A : çà va bien finir par s’arranger...vous avez déjà bien souffert tous les deux !

W : j’espère...mais je voudrais tant pouvoir sauter dans un avion et la rejoindre, la ramener près de moi !

A : je te comprends, moi dans ton cas, je ne sais pas comment je réagirais...

W : je suis un goujat de la laisser seule là bas dans son état...et je n’aurais jamais du l’entraîner dans tous ces voyages ! Je me sens terriblement coupable !

A : non mais tu vas arrêter deux minutes ! Ce n’est pas ta faute ce qui arrive went, c’est la vie ! Des fois c’est heureux et des fois çà l’est moins mais on ne peut pas tout prévoir ni tout éviter !

W : oui mais je savais les antécédents, je savais que Lilie était fragile, c’était quand même prendre de gros risques !

A : non, les médecins étaient ok non ? Tu ne peux pas vivre éternellement dans la crainte pour éviter qu’il t’arrive le pire ! Tu sais, si tu vas plus loin, tu pourrais même te dire que si tu n’avais pas craqué, à Paris, il y a six mois, Lilie en serait pas enceinte et elle ne serait pas à l’hôpital non plus...

Went sourie et secoue la tête.

W : c’est sûr que vu comme çà !

Les deux amis discutent encore un moment de Lilie puis après un café et une dernière retouche maquillage, leurs noms résonnent dans la radio de l’organisateur du tournage.

« Amaury et went vous êtes attendus sur le plateau 122 »

Ils se lèvent en soupirant et rejoignent leurs partenaires pour une nouvelle journée de folie.


Un mois plus tard, 2 mars, Paris, 21h00 heure locale...

Alors que Lilie s’est endormie sans sa chambre d’hôpital, seule, Sofia et Tom rentrent chez eux. Ils se sont arrêtés dîner avant et parlent de leur amie, ne comprenant pas pourquoi elle se retrouve seule à affronter tout çà.

S : je ne comprends pas Went, il devrait être heureux de ce qui leur arrive, il était si présent à Noël, ils étaient si heureux !

T : il est quand même venu il y a trois semaines, il est venu la voir !

S : une fois en un mois et demi ? Tu trouves que c’est beaucoup ?

T : je n’ai pas dit çà, mais je suis sûr qu’il fait ce qu’il peut...

S : oui et bien il ne peut pas assez alors ! Sa carrière, sa carrière, il n’y a pas que çà qui compte ! Cette fois-ci je ne pourrais pas blâmer Lilie si elle le rejette, je n’en aurais pas supporté autant.

Tom insère la clé dans la porte d’entrée et ouvre la porte. Sofia le suit de près et dépose son manteau dans l’entrée en appuyant machinalement sur le bouton du répondeur.

« Vous avez un nouveau message...aujourd’hui, à 20h10...
Salut Sofia, c’est Went...je sais pas trop comment te joindre, çà ne répond pas sur ton portable. Je suis à Orly, je crois que je vais prendre un taxi et essayer d’aller à l’hôpital voir Lilie...si vraiment ils ne me laisse pas la voir à cette heure-ci je prendrais un taxi et je trouverais bien un hôtel !
J’ai laissé tombé, j’ai tout plaqué, le tournage n’en finit pas et j’ai posé un ultimatum à Paul...je ne peux plus rester si loin, j’en crève...merci pour tout, je te rappellerai dès que possible ...fin de vos nouveaux messages»

Sofia reste stoïque et se retourne incrédule vers Tom. Il lève les yeux au ciel et lève les épaules.

T : tu vois, tu parles toujours trop vite !

S : ah non mais là...c’est le bouquet ! Ils se sont bien trouvé ces deux là ! Y’a jamais de juste milieu !

T : j’en connais une qui va être heureuse...

S : oui, mais pas sûre qu’elle l’accueille à bras ouverts quand même...depuis le temps !

T : çà finira bien par s’arranger, ces deux là s’aiment, je suis sur qu’il trouvera les mots...


A l’hôpital, au même moment...

Lilie se retourne dans son lit. Il fait chaud, beaucoup trop chaud et elle ne sait pas comment dormir, dans quel position se tenir à cause de son ventre de plus en plus encombrant et de la chaleur qui règne dans ces chambres d’hôpital.

Elle soupire pour la énième fois, les yeux clos et le corps las. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle lutte pour rencontrer le sommeil, mais il lui semble que le combat est interminable ? Pourquoi lui aussi ne veut-il pas d’elle ?
Elle est fatiguée et pourtant, même le marchand de sable lui refuse ses bras.

Le visage tourné vers la fenêtre, elle sursaute quand tout à coup la porte de sa chambre s’ouvre sur des chuchotements. Elle ouvre doucement les yeux et aperçoit le filet de lumière qui s’échappe du couloir, dans son dos.
Elle se retourne doucement, éblouie par la lumière et porte sa main à son front pour se protéger de cette clarté intrusive...

« Ce n’est pas déjà le matin pense t’elle... »

Elle s’habitue peu à peu à cette lumière lorsque la porte se referme dans un bruit sourd. Elle sent une présence près d’elle, un soupir et le doute et la peur s’insinue dans ses veines.

« Qui peut bien faire irruption dans sa chambre à cette heure de la nuit ? »

Elle se redresse doucement, prête à pousser le moindre cri contre l’assaillant, quand la silhouette se rapproche et laisse son visage s’éclairer d’un rayon de lune...

Le visage crispé de Lilie perd toute expression alors que son corps se détend sous la caresse infime d’une main sur sa joue.

Depuis ce matin, depuis la visite du docteur, elle sait qu’elle a de nouveau le droit de marcher un peu, dans sa chambre et à l’extérieur, accompagnée. Sa perfusion lui a été enlevée et elle continue de prendre des médicaments sous forme de cachets.

ça y est, la situation semble s'améliorer. La phase critique est sûrement derrière Lilie et Wentworth.

-les hommes ne sont pas très fins en ce qui concerne la maternité ! Ils apprécient les bons moments mais ne connaissent rien à la psychologie féminine ! Mais ils nous aiment quand même, ils sont juste maladroits !
- oui, mais même si vous accouchez un peu avant, le plus gros est fait et puis les médecins sont enthousiastes, vous avez passé la phase critique...vous l’aurez ce bébé !

Cette infirmière est vraiment très phychologue et très réconfortante.

Je m’en veux un peu car je me dis que nous n’aurions pas dû faire tous ces voyages dans ton état.
Ici, l’appartement est bien vide et mon cœur est bien froid.

Wentworth s'en veut d'être si loin de Lilie, qui ne peut qu'attendre, loin de lui.

W : je suis un goujat de la laisser seule là bas dans son état...et je n’aurais jamais du l’entraîner dans tous ces voyages ! Je me sens terriblement coupable !
A : non mais tu vas arrêter deux minutes ! Ce n’est pas ta faute ce qui arrive went, c’est la vie ! Des fois c’est heureux et des fois çà l’est moins mais on ne peut pas tout prévoir ni tout éviter !
A : non, les médecins étaient ok non ? Tu ne peux pas vivre éternellement dans la crainte pour éviter qu’il t’arrive le pire ! Tu sais, si tu vas plus loin, tu pourrais même te dire que si tu n’avais pas craqué, à Paris, il y a six mois, Lilie en serait pas enceinte et elle ne serait pas à l’hôpital non plus...

Heureusement que tous les 2 ont des amis pour les réconforter.
Ce qui est fait est fait, ça ne sert à rien de revenir sur le passé.
On voit que Wentworth s'en veut beaucoup de ne pas être là, auprès de Lilie. Il doit penser qu'ils n'auraient pas dû voyager de la sorte alors qu'elle était enceinte, mais ce n'est pas de sa faute

J’ai laissé tombé, j’ai tout plaqué, le tournage n’en finit pas et j’ai posé un ultimatum à Paul...je ne peux plus rester si loin, j’en crève...merci pour tout, je te rappellerai dès que possible ...fin de vos nouveaux messages»
S : ah non mais là...c’est le bouquet ! Ils se sont bien trouvé ces deux là ! Y’a jamais de juste milieu

Ils sont entiers tous les 2 et finalement ont bien du mal à rester loin l'un de l'autre.

Elle soupire pour la énième fois, les yeux clos et le corps las. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle lutte pour rencontrer le sommeil, mais il lui semble que le combat est interminable ? Pourquoi lui aussi ne veut-il pas d’elle ?

Lilie a l'air si seule, si mal mais ça ne va pas durer

Le visage crispé de Lilie perd toute expression alors que son corps se détend sous la caresse infime d’une main sur sa joue.

N'ayant pas beaucoup de temps en ce moment, je ne pourrai poster mon commentaire sur ton autre fic que demain

Went a plaqué le tournage pour rejoindre Lilie ? c’est une décision plutôt extrême, il lui aurait simplement suffit de venir plus souvent !

Bon de toute manière je ne me fais pas vraiment de soucis, tout va bien finir par s’arranger pour la série et pour sa carrière. L’essentiel étant qu’il soit venu rejoindre Lilie. Ils avaient bien besoin de se retrouver tous les deux ! Et je trouve magnifique qu’il soit venue dans sa chambre le soir sans qu’elle s’y attende !

Il ne fait pas les choses à moitié Went dis donc!!!! Plaquer le tournage, whaou!!! C'est courageux, j'éspère que tout s'ararngera pour lui par la suite!

Vivement la prochaine suite, avec de magnifiques retrouvailles, car tu es bien sadique d'avoir coupé à cet endroit!