Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE

mais qui c'est punaise!!!
vite la suite

Magnifique ta suite!!!!!!
Mais c'est qui le perturbateur????
Sa commencait a vraiment tres tres bien se dérouler leur soirée!!!!!!

et bien voilà la suite et l'identité du perturbateur par la même occasion !





Went ne voulait pas réagir, pas tout de suite. Il ne voulait pas briser la magie de l’instant. La sonnerie retentit à nouveau et des coups furent également donnés sur la porte. Il pensa alors que pour avoir le code d’entrée il fallait que cette personne le connaisse bien. Il distingua à travers les hurlements qui lui provenaient de loin une voix féminine et après quelques minutes, il reconnu la voix de ce qui semblait être Marianna.

W : je crois qu’il faut que j’y aille
L : je t’en prie, tu es chez toi
W : je suis désolé, tu sais…
L : moi aussi !

Went se leva, enfila rapidement son tee-shirt et descendit les marches 4 à 4 pour se retrouver devant la porte d’entrée.

W : Marianna ?
M : oui ! C’est moi, tu peux ouvrir ?

Il s’exécuta.

W : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qui t’arrive ?
M : Qu’est-ce qui m’arrive ? Je t’ai laissé des messages sur ton répondeur ce soir car je savais que tu devais revenir à L.A et j’attends toujours une réponse…Tu n’as pas daigné me rappeller, alors je suis venue pour avoir une explication de vive voix, il n’est pas trop tard… ?

W : Marianna….

M : Je suis désolé Went, mais tu ne vas pas pouvoir te défiler éternellement !

W : je ne me défile pas mais…

Marianna le sentait étrange, distant et gêné. Quelque chose n’était pas normal. Elle balaya la pièce du regard et se stoppa sur une veste féminine et un sac à main.

M : mais tu n’es pas seul ?

Son ton devenait haineux et rageur.

M : c’est la fille de la photo, c’est çà ? Tu n’as pas perdu de temps !

W : Marianna, ne le prends pas comme çà !

M : et comment veux-tu que je le prenne ? çà fait des mois que je t’attends, que je suis à tes pieds, que je t’accompagnes à toutes tes sorties officielles, gentiment, en espérant que tu te décidera à un moment ou un a un autre.

W : Marianna ! Je n’ai jamais voulu te laisser croire quoi que ce soit, tu as toujours été ma meilleure amie et je croyais que nos sentiments étaient clairs !

M : c’est la fille de dimanche, la « fan » si j’ai bien compris ? Dire que tu ne voulais même pas aller à la soirée d’accueil ! Les choses ont bien changées en quelques jours.

Marianna s’approcha de lui et lui cracha son venin à la figure. Went sentit son haleine qui empestait l’alcool et tenta de la résonner.

M : ou la caches-tu ? Dis moi, elle est là haut, c’est çà ? Je vous ai dérangé dans votre intimité ? Tu comptais juste un peu t’amuser avant qu’elle ne reparte, rassures-moi… !

W : Marianna arrêtes ! çà suffit, tu es ridicule, tu ne sais plus ce que tu dis ! Je vais appeler ta mère pour qu’elle vienne te chercher.

M : ne fais pas çà !

A ce moment, Lilie apparue en haut des escaliers et assista à la détresse de Marianna qui se prenait son échec en pleine figure.

M : mais voilà la belle ! Alors, qu’est-ce que çà fait de coucher avec l’homme le plus sexy du monde ?

W : Marianna çà suffit ! Tu es odieuse, tu n’es pas toi-même, je t’en supplie arrêtes ! J’appelle ta mère !

Marianna s’effondra en pleurs au pied du mini bar, elle était désespérée, faisait n’importe quoi par désespoir et l’alcool ne l’aidait pas à retrouver des idées claires.

L : tu veux de l’aide ?

M : ah non, surtout pas, je ne veux pas qu’elle s’approche de moi !

W : çà và aller Lilie, merci, je te rejoins.

M : Lilie ? comme c’est touchant !

W : je t’en prie Marianna !

Wentworth composa le numéro et en à peine deux sonneries il tomba sur la mère de Marianna visiblement inquiète.

- Elle est ici, c’est çà ?

W : oui…mais elle n’est pas très bien, elle a bu.

- merci Wentworth, j’arrive tout de suite !

Une demie heure plus tard, la mère de Marianna était dans le salon, constatant avec éffroi la fragilité psychologique dans laquelle toute cette histoire avait plongé sa fille.

W : je suis vraiment désolé Viviane, je ne comprends pas ce qui lui as pris !

V: je crois qu’elle est beaucoup trop « fixée » sur toi Went, elle me l’a toujours nié mais elle n’a pas supporté la vision de cette photo dans les magazines et je crois que c’est çà qui a tout déclenché…tu es son obsession, si çà continue cela va la rendre folle !

W :je ne sais pas quoi faire !

V: rien, il n’y a rien à faire, je crois que moins elle te verra, mieux çà l’aidera à surmonter son chagrin. Cependant, çà risque de ne pas être très facile, tu es dans tous les magazines, sans parler de la télé…

W : c’est triste d’en arriver là !

L : je vais m’occuper d’elle et je te donnerais des nouvelles, ne t'inquiétes pas.

W : merci

V: merci à vous de m’avoir appelée..

Sur ces dernières paroles, elle aida Marianna à se relever entre deux sanglots. Elle délirait complètement et passait d’une phase de rage ou elle crachait ses paroles avec violence à une phase de sanglots et de désespoir ou elle restait muette et prostrée.
Wentworth referma la porte derrière elles et s’appuya dessus. Sa soirée avait si bien commencée, il se sentait anéanti, sa meilleure amie pétait les plombs à cause de lui !
Il se passa nerveusement les mains dans les cheveux plusieurs fois de suite avant de se secouer pour rejoindre Lilie à l’étage. Il avait été profondément choqué par la vision de rage de Marianna. Comment avait-elle pu en arriver là, comment avait-il pu ne se rendre compte de rien ? Avait-il encouragé ses croyances ?
Il ne cessait de ressasser ses pensées et se sentait coupable malgré tout.

Lilie était assise sur le lit, les mains posées de chaque coté et les doigts s’agitant nerveusement sur le dessus de lit. Went entra dans la chambre le visage tendu et Lilie releva la tête dans sa direction.

L : comment çà va ?

W : pas fort, je t’avoue ! Je connais Marianna depuis des années et la voir comme çà, dans cet état là, çà m’a fait très bizarre. On a débuté nos premiers castings et pris des cours ensembles. On était comme les doigts de la main, c’est ma meilleure amie ! La voir jalouse comme çà , la voir dans cet état m’a vraiment mis mal à l’aise. Je suis désolé que tu ai du assister à çà, elle n’a pas été tendre avec toi.

L : ce n’est pas grave, çà risque de se reproduire…

W : tu as raison, je crois qu’il va falloir qu’on en discute sérieusement…

L : tu es une personne publique Went, çà, je le savais déjà et j'ai eu le temps d'y penser, certes, mais je n'immaginais pas que cela prenne de telles proportions ! C'est effrayant de voir l'état dans lequel elle s'est mis à cause de tout çà.

W : tu as raison, je me sens terriblement coupable, mais je n'ai rien vu venir ! Je lui proposai de m'accompagner à ces soirées parce qu'il est véridique que j'étais célibataire, c'était ma meilleure amie, au début elle prenait çà comme un jeu. Je ne me suis pas rendu compte du changement de ses sentiments.

L : elle aurait peut-être du t'en parler non ? Ne rejette pas toute la faute sur toi ? Aucune de ses réactions n'étaient différente ?

W : pas vraiment...je ne sais pas, je n'y prêtais pas attention ! Quand il y a eu ces magazines qui débitaient tout un tas de bêtises, sur le fait que nous étions en couple, qu'on se cachaitent à cause de ma célébrité, tout çà, je n'ai jamais remarqué que çà la blessait !

L : arrêtes de te torturer, çà va s'arranger, sa mère va s'occuper d'elle, elle est entourée ?

Lilie se rapprocha et posa sa main gauche sur le visage de Wentworth et le caressa dans un geste tendre et compatissant.

W : tu as raison, mais me dire que ne plus la voir est la solution à son problème, çà me brise un peu le coeur !

L : je suis là moi...

W : je sais, excuse moi...

Il s'approcha et serra Lilie de toutes ses forces contre son torse.

W : je vais aller nous préparer un cappuccino, çà te branche ?

L : çà me va !

Went descendit dans la cuisine et commenca à préparer son savant mélange personnel pour son délicieux cappuccino maison. A ce moment là, son téléphone sonna.

W : allo ?

- Wenty ?

W : maman !

- Comment vas-tu ? je viens d'avoir Viviane au téléphone, elle m'a expliqué...

W : je ne comprends pas maman, je n'ai rien vu venir, elle était tellement hors d'elle même, ce n'était plus la Marianna que je connais !

- Tu vas bein dis-moi ?

W : oui, çà và, je suis juste un peu secoué...

- ton amie était là aussi ?

W : maman...oui.

- J'espère qu'elle n'est pas partie en courant !

W : ce n'est pas le genre maman !

- Malgré cette histoire, je suis contente pour toi, ce sont tes soeurs et ton père qui vont être contents ! C'est celle des photos du paparazzo ?!

W : oui maman, mais au moment de la photo il n'y avait rien encore.

- oui, oui, c'est çà, çà ne se voit pas du tout les regards que vous vous lancez !

W : maman !

- Bon, j'ai promis à Viviane de passer voir Marianna. Je pense que lui parler lui fera du bien. Je serais là demain matin.

W : tu n'es pas à New-York ?

- si, j'ai un vol demain à 8:00. J'espère te voir, j epense ne repartir que Dimanche soir !

W : c'est que...maman...tu sais que je ne suis pas tout seul !

- justement...je te laisse, ton père est encore en train de ma grogner que je me mêle de ce qui ne me regarde pas.

W : maman !

Elle avait déjà raccroché...
Went secoua la tête négativement, un sourire amusé aux coins des lèvres, sa mère était impossible ! Il termina ses cappuccino et grimpa les marches, Lilie devait l'attendre depuis un moment !
Lorsqu'il franchit la porte de la chambre, il la découvrit à nouveau endormie, sur le lit cette fois ci, ses magnifiques cheveux bouclés eparpillées en couronne tout autour de sa tête. Il déposa le plateau sur la tablette, la borda puis embrassa son petit bout de nez. Laissant tombé l'idée du cappuccino, il se faufila sous la couette et se serra contre elle. Il allaient passés leur première nuit ensemble, malgré les évènements de la soirée, Wentworth se sentait à ce moment là voler sur un petit nuage...

Et bien voici la suite






Los Angeles - Samedi 1er septembre 2007 – 08:00 heure locale

Lilie venait de se réveiller dans les bras de Wentworth. Le soleil tentait de percer à travers les stores et elle se demandait quelle heure il pouvait être. Couchée sur le coté, elle sentait ses bras autour d’elle et son souffle dans son dos. Elle n’osait bouger de peur de le réveiller. Après un petit effort pour se glisser discrètement hors du lit, elle resta plantée devant le lit, attendrie par la vision qui s’offrait à elle. Il dormait paisiblement, le visage reposé sur l’oreiller, terriblement désirable.
Elle se décida à descendre en bas, s’habilla d’une tenue de sport, griffonna un mot qu’elle déposa sur le bar et s’emparant des clés, elle claqua la porte derrière elle. Un petit jogging ne lui ferait pas de mal pensa t-elle.
Elle longea les longues avenues bordées d’arbres et de murs hauts qui cachaient de somptueuses villas rivalisant toutes d’élégance. Cela lui faisait du bien de refaire un peu de sport, de se défouler, d’évacuer. La scène à laquelle elle avait assisté la veille l’avait un peu perturbée. Elle s’était toujours « immaginé » qu’être en couple avec une star ne devait pas être évident surtout quand vous êtes vous-même un anonyme, mais voir sa meilleure amie se comporter comme une vulgaire groupie blessée !
Lilie avait une entière confiance en Went, mais le connaissait-elle vraiment ? Elle avait débarquée il y a une semaine et elle se retrouvait déjà dans son lit ! Certes il ne s’était encore rien passé, même s’ils avaient failli craquer hier soir, et dans un sens, Marianna lui avait permis de tenir encore un peu, mais il n’etait pas facile de résister à Wentworth Miller.
Lilie fut bientôt complètement en sueur, essouflée et fatiguée par les courbes, montées et descentes généreuses de la colline autour de laquelle Went avait élu domicile.
Elle se décida à faire demi-tour et après 1 bonne heure de course revint enfin à destination. Lorsqu’elle entra, Went était debout, dans la cuisine à préparer du café.

L : bonjour toi !

W : tu es bien motivée dis-moi !

L : oui, j’ai bien dormi cette nuit et j’avais besoin de me défouler. Je t’ai réveillé ?

W : non, mais j’ai eu très peur que tu te sois enfuie…

L : j’aurais des raisons ?

W : à toi de me le dire…

L : non monsieur, vous ne vous débarrasserez pas de moi comme çà !

Went tenta de se rapprocher mais Lilie l’en empecha.

L : restes là, je suis dégoulinante de sueur, je vais me doucher je reviens.

W : je peux t’accompagner ?

L : tu n’es pas déjà douché ?

W : si mais j’ai chaud !

L : voyou !

Elle grimpa 4 à 4 les marches et se faufila sous la douche. L’eau lui laissait une agréable sensation de bien être laissant ses muscles contractés par l’effort se décontracter. Elle se lava soigneusement les cheveux et enfila une petite jupe et un top bordé de dentelle. Un simple coup de mascara, un peu de poudre et elle était prête pour le rejoindre
Lorsqu’elle arriva dans la cuisine, il avait préparé des pancakes et dredssé une charmante petite table de petit déjeuner.

L : tu me gâtes dis donc !

W : çà me fais plaisir, mais j’ai quelque chose d’un peu moins drôle à t’annoncer…

Lilie changea de couleur en ¼ de seconde et s’assit sur un tabouret.

W : ma mère a téléphoné hier soir quand tu t’es endormie, elle connaît bien Marianna et sa mère et s’est proposée d’aller lui parler, elle pense qu’elle saura trouver les mots…Le souci c’est qu’elle a pris un vol tôt ce matin et qu’elle souhaite me voir.

L : c’est çà ton problème ? Tu m’a fichu une de ses trouille !

W : on voit que tu ne connais pas ma mère ! C’est une véritable furie ! Elle m’a déjà parlé de toi et dit qu’elle était ravie et blablabla et blablabla…Encore heureux que mon père est là pour la calmer un peu, c’est un ouragan, je t’assure !

L : elle est simplement contente de te savoir peut-être heureux ?

W : pourquoi peut–être ?

L : je ne sais pas ? A toi de me le dire ?

Wentworth s’approcha précipitamment vers elle et la souleva pour la poser assise sur le bar, face à lui. Les mains derrières ses hanches, il approcha ses lèvres près de son cou et remonta près de son oreille pour finir sur ses lèvres. Il l’embrassa sensuellement, cherchant à lier leurs langues dans un baiser passionné. Il se libéra quelques instants plus tard pour lui demander si la réponse lui convenait.

L : je crois que oui…

W : j’ai autre chose à te demander…

L : oui ?

W : demain soir, il y a une soirée de gala organisée par la Fox et je devais proposer à Marianna d’y aller avec moi, mais je crois que ce n’est plus trop d’actualité. Je serais très honoré que tu m’accompagnes…si çà t’intéresses bien sur !

L : je serais immensément ravie…mais tu es sur que ce n’est pas trop tôt ? Après les photos dans la presse, Marianna et tout le reste ?

W : non ? Je n’ai plus envie de me cacher, je veux pouvoir vivre librement et au grand jour. Plus je m’entête à garder ma vie personnelle secrète et plus ils me pourchassent. Je ne veux plus me cacher Lilie, tu comprends ?

L : alors je serais ravie de t’accompagner mais…

W : quoi ?

L : je n’avais pas prévu ce genre de chose, je n’ai pas de tenue adéquate !

W : si ce n’est que çà, çà peut facilement s’arranger ! Je t’invite à la soirée et je t’offre la tenue princesse !

L : si tu y tiens….

W : je veux que tu sois la plus belle et ce ne sera pas très difficile. Déjà là dans cette petite robe, je te trouve très séduisante...et je ne sais pas si je vais pouvoir résister à venir te croquer.

L : en parlant de croquer, tu m'as bien mise en appétit avec tout çà ! Je peux ?

W : mais je t'en prie !

Il servit deux tasses à café et proposa des pancakes à Lilie. Ils dévorèrent, ce jogging matinal l'ayant bien mis en appétit !

L : je n'aurais plus faim ce midi ! Remarques vu l'heure qu'il est déjà ! Tu as prévu quelque chose pour aujourd'hui ?

W : je pensais que l'on aurait pu passer la journée ici, au lit ?

L : Wentworth Miller ce n'est pas drôle !

W : on pourrait peut-être aller chercher ta robe ?

L: où cà ?

W : je ne suis pas très doué pour ce genre de chose mais j'ai déjà accompagné Marianna une ou deux fois, je pourrais t'emmener au même endroit qu'elle allait, il y a pas mal de boutiques sympas ?

L : C'est une idée !

Ils débarrassèrent rapidement la table et firent la vaisselle. Lilie alla chercher une petite veste ses lunettes de soleil et enfila de petites chaussures à talons mi hauts et une bride autour de la cheville. Went attrapa son blouson, ses clés de voiture et décontract' (comme toujours) s'apprêtait à appeller Lilie lorsqu'il l'apperçut en haut des escaliers.

W : tu es....!!!!

L : arrêtes un peu, j'ai juste rajouté une veste et des chausures !

W : Oui mais...çà te change, les chaussures, l'ensemble, c'est...!

L : merci

Elle s'approcha et s'empara tendrement des lèvres de went qui laissa son blouson lui glisser des mains pour enfermer tout entier le corps de Lilie près de lui. Laissant glisser la paume de ses mains le long de ses hanches et de ses reins il la sentit frémir sous ses doigts. Une douce chaleur s'empara d'eux et leurs lèvres ne cessaient de s'entremêler, leurs langues se touchaient, se désiraient et se cherchaient. Lilie laissait ses mains lacher son sac et attrapa le visage de Wentworth pour approndir leur baiser. Went maintenait sa nuque et laissait ses doigts s'immiscer sous le top de Lilie qui émit un petit soupir de plaisir en s'abandonnant.
Plus rien ne pouvait troubler cette intimité retrouvée, cette sensation qu'ils éprouvaient au contact l'un de l'autre, si ce n'est la téléphone de Went qui sonna à ce moment là.

W : ce n'est pas vrai, je suis maudit !

L : c'est eut-être important, réponds !

Went s'adressant à Lilie : c'est ma mère !
Puis il décrocha : oui maman ?

- mon chéri, je suis à l'aéroport, je prendrais bien un taxi mais je me suis dit que tu pourrais venir me chercher ?!

W : maman !

- je te dérange c'est çà, tu étais occupé ? Avec Lilie ! Mon dieu je suis désolée mon chéri !

W : non, non, je vais venir te chercher !

- oh dis, tu viens avec Lilie, j'ai tellement hâte de la rencontrer ! Ton grand-père serait si content de te savoir avec une petite française !

W : je crosi que tu vas l'effrayer maman !

- pourquoi dis-tu çà ?

W : pour rien, pour rien....

- je t'attends, je vais aller prendre un cocktail au bar, tu m'appelles quand tu arrives ?

W : oui maman, à tout à l'heure.

Il raccrocha et se retourna vers Lilie le regard dépité.

L : ne fais pas cette tête, elle ne te vois pas souvent, c'est normal qu'elle soit si contente !

W : attends de la connaitre...

L : tu es sur de vouloir me la présenter ?

W : et pourquoi il en serait autrement ?

L : je ne sais pas, c'est un peu...

W : tôt ? Tu doutes de moi ?

L : non mais...je suis surprise

W : en route ?

L : en route !

Lilie rammassa ses affaires et celles de Went et ils sortirent tous joyeux pour se rendre à l'aéroport. Il était un peu déçu d'avoir été encore interrompu mais pensait bien se rattraper le soi même, grille vérouillée et portable éteint !

AAAAAAAAHHHHHHHH !!!!!!!!!!!!!!!J'adore!!!

vite la suite!!!

ils vont bientôt devenir dingues....

je pense que je vais adoré la mère de Went... à peine intrusive!!!

le fait qu'il es peur qu'elle se soit enfuie... bien trouvé...

mets nous la suite à midi... j'ai mes petits rituels maintenant

Alors je mets la suite maintenant et avant midi car je ne serais probablement pas là à cette heure-ci.
Merci beaucoup pour les coms, çà fait plaisir, dc la suite :






Sur la route de l’aéroport – 01 :30 pm, heure locale

Durant le trajet, Wentworth essayait du mieux qu’il pouvait de rassurer Lilie quant à la venue de sa mère tout en lui expliquant qu’elle était parfois très expansive et très protectrice sans être possessive.

W : elle n’est pas désagréable mais quand on ne la connaît pas, c’est assez surprenant !

L : elle ne va pas me sauter à la gorge parce que je lui enlève son fils chéri ?

W : non, je ne pense pas ! Elle te sauterait plutot au cou pour t’embrasser, elle est assez envahissante.

L : si c’est amical, c’est déjà çà, j’ai hâte de la rencontrer ! Tu pourrais aller te promener un peu en tête à tête avec elle si tu veux, je resterais à la maison, il faut que j’appelle Sofia un peu plus tard et j’ai des mails à envoyer à des amis aussi !

W : à la maison ?

L : pourquoi, çà te choque que je dise çà ?

W : non, çà me touche serais plus approprié, cela veut dire que tu t’y sens bien ?

L : Disons surtout que je me sens vraiment bien avec la personne qui y habite.

Went lâcha la route des yeux l’espace d’un instant pour venir plonger son regard dans celui de Lilie. Il la dévisagea amoureusement et attrapa sa main gauche pour venir la poser sur ses lèvres puis entrelacer ses doigts dans les siens. Il garda sa main précieusement sur sa cuisse jusqu'à ce qu’une manœuvre l’oblige à s’en séparer.
Il enchaina sur le programme de la journée.

W : tu sais, je dépose ma mère chez Viviane et ensuite on peut aller chercher ta robe pour demain soir.

L : çà ne va pas faire trop « je me débarasse de toi » ?

W : non, t’inquiètes, et puis à la base, c’est pour çà qu’elle est venue !

L : tu crois vraiment ?

W : j’espère, voilà nous arrivons ! Tu es prête ?

L : je suis prête !

Went se gara rapidement et fit le tour de la voiture pour rejoindre Lilie. il la bloqua contre la paroi de la voiture pour l’embrasser avec passion. Lilie fut un peu surprise par cette réaction mais elle se laissa vite aller à répondre à son baiser. Dans ce parking souterrain, lovés contre la voiture, plus rien ne semblait exister. Lilie sentait son cœur et celui de Wentworth vibrer à l’unisson et battre si fort. Leurs doigts cherchaient les parcelles de peau nues de l’autre. Lilie se dégagea de son étreinte pour lui rappeller pourquoi ils étaient là.

L : tu ne devais pas aller chercher ta mère ?

W : si si, mais je n’ai pas pu résister à l’envie de t’embrasser un peu dans l’intimité avant de supporter tous les regards de l’aéroport.

L : quel intimité romantique ! Dans un parking souterrain huummm !

Went la prit par la main et s’engagea dans les escalators arrivant en plein milieu de l’aéroport. Le hall grouillait de gens, se bousculant aux divers guichets pour acheter des billets où demander divers renseignements. Sans lacher la main de Lilie, il s’avança vers le hall des arrivées et composa le numéro de téléphone de sa mère.

W : allo, maman ?

- : oui mon chéri, tu es arrivé ?

W : oui, nous sommes face au hall 2 vers les arrivées.

- je suis au bar à cocktail juste à coté, tu peux venir ?

W : on arrive !

Went se retourna vers Lilie et lui sourit puis lui reprit la main et se dirigea vers le bar à cocktail. Autour d’eux, de nombreuses personnes avaient reconnues Wentworth et toisait le couple avec des yeux surpris. Certains avaient peut-être du voir les photos quelques jours auparavant sans y croire forcément car depuis le temps que les magazines pondaient de fausses histoires de couple dès qu'il était vu en compagnie d'une fille ! Mais là, son attitude, son regard, ne laissait aucun doute sur les sentiments qu'ils éprouvait pour Lilie. De nombreuses jeunes filles le regardèrent avec envie et latoisèrent avec dédain. Lilie ne se laissa pas faire en leur adressant un large sourire. Jamais elle n'aurait immaginé çà il y a une semaine alors qu'elle s'apprêtait à prendre l'avion pour ce monde inconnu.
Le bar était juste devant eux, immense et coloré et Went y entra rapidemment et trouva sa mère sans problème. Elle se leva, émue et embrassa son fils en le serrant fort contre elle.

- mon wenty ! J'ai l'impression que cela fait des mois que nous ne t'avons pas vus ! Mais tu pourrais me présenter, ingrat !

W : maman ! Bon, Je te présente Lilie qui nous vient tout droit de Paris ! Lilie voic ma maman, Mme Miller.

L : enchantée Madame

- moi de même mais je vous en prie, appellez moi Joy, je ne supporterai pas le Madame, çà fait vieille non ?

L : comme vous voulez !

- nous y allons chéri ?

W : oui maman, tes bagages ?

- ils sont à la consigne, voilà la clé.

W : je vais les chercher, on s'attends devant ?

- très bien.

Lilie aquiesca d'un signe de tête et le suivit .
Il les laissa toutes les deux se diriger vers le parking souterrain avec les clés de la voiture, laissant à sa mère tout le loisir de questionner rageusement Lilie.

- vous êtes de paris ?

L : oui, pure souche !

- c'est une ville magnifique que je n'ai malheureusement jamais pu visiter !
L : il y a beaucoup de choses à voir, c'est vrai. Vous êtes à New-York ?

- oui, je suis enseignante à l'université avec mon mari, mais les enfants sont grands maintenant ! Je supporte mal d'être si loin d'eux ! Je suis rassurée maintenant ! Vous allez bien veillez sur lui n'est-ce pas ?

L : je ferais mon possible, mais vous savez c'est très récent entre nous. De plus, je ne suis pas là pour très longtemps.

- le temps ne compte pas Lilie, je vois le regard de mon fils, je vous voit le regarder et je le vois vous regarder, je n'ai besoin de rien d'autre, tout est là...

Lilie lui sourit et rougit légèrement, avoir un tel aveu de la mère de Went lui faisait tou drôle, ainsi il n'avait jamais vraiment présenté personne à sa mère en dehors de son amie Marianna ? Il était resté si longtemps seul ?
Elles s'étaient installées dans la voiture et continuaient à parler de tout et de rien, de la france, des états-unis, des origines métissées de Went, de son arrière grand père français....lorsque celui ci arriva, chargé comme une mule.
Il enferma les affaires dans le coffre et s'installe à coté de Lilie qu'il ne ptu s'empêcher d'embrasser furtivement.

W : maman, rappelles-moi pour combien de temps tu restes ?

- 2 jours, pourquoi ?

W : non rien, juste par rapport à tout ce que je viens de porter !

Lilie et Joy se mirent à rire de bon coeur devant l'imcompréhension de Wentworth sur les femmes et leurs besoins.

W : riez, riez...

- oh, mon chéri !!! Tu peux me déposer chez Vivianne tout de suite ? Elle doit déjà m'attendre !

W : très bien !

Il démarra la voiture et s'engouffra à l'extérieur du parking pour rejoindre l'autoroute. Il allait déposer sa mère devant chez Viviane et gouter enfin a un peu de tranquilitté avec Lilie...

oui oui enfin tranquille...

trop gentille d'avoir pensé à nous!! MERCI

J'ai rattraper mon retard et lu tes 3 suites et elles etaient geniales!!!!!!!!
Elle me fait trop rire la maman a Went!!!!!!!!!!!
Vivement la suiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee

Ah j'avais plusieurs suites de retard mais en fait c'était pas plus mal, j'ai eu encore plus de lecture aujourd'hui! J'aodre ta fic'! Franchement trop trop bien! Vivement la suite!

La suite !






Los Angeles - 03:30 pm, heure locale


Wentworth venait de stopper la voiture devant une grande avenue bordée de magasins luxueux. Il se sentait tellement heureux, tellement léger en cet instant, il avait rarement ressenti ce sentiment de plénitude avec quelqun comme si malgré tout ce qu'ils avaient à découviri l'un de l'autre, ils se connaissaient depuis longtemps. Il n'avait plus peur des ragots commérages et autres potins qui se diraient à son insu dans les magazines, après avoir passé des mois à se cacher, il s'était vu attribuer quelque aventures féminines et même masculines ! Aujourd'hui quoi de mieux pour les lasser que de leur faire face, s'exposer au grand jour ! Il voulait crier à la terre entière que c'était sa Lilie qui comptait aujourdh'ui.

Lilie quant à elle tortillait nerveusement une mèche de cheveux qui cascadait sur ses épaules nues. La vision de ces boutiques de luxes les unes à coté des autres, les modèles présentés en vitrine, tout lui faisait peur, tout l'effrayait. Ce n'était pas son genre ! Habituée à porter tout au plus un tailleur et des talons hauts dans les grandes occasions professionnelles, elle se rappella que ses hanches généreuses ne mettrait pas en avant les modèles si impressionant de la vitrine.

W : tu es prête à faire des folies ?

L : je ne suis pas sure de trouver mon styke ici tu sais...

W : ne t'inquiètes pas, les vendeuses sont pro ici, si tu leur explique ce que tu recherches, elle t'aiguilleront sans problèmes.

L : oui, mais je ne sais pas quoi porter dans ces occasions...

W : alors laisse moi faire, je serais ton conseiller !

Lilie accepta en enchaîna le pas sur celui de Wentworth. Ils entrèrent dans une boutique qu'il appréciait particulièrement.

- Bonjour Messieurs dames, puis-je vouys aidez ?

L'employée du magasin avait fait mine de ne pas le reconnaître mais savait très bien à qui elle s'adressait.

W : oui, nous recherchons une tenue pour mademoiselle.

- Très bien, mademoiselle, quel genre de tenue puis-je vous présentez ?

Lilie était hésitante, tout ce sui l'entourait lui semblait démesuré, pas à sa taille et un peu trop "froufrou" pour elle.

La vendeuse remarque son hésitation.

- pour quel genre d'évènement ?

L : une réception en soirée

- Très bien, vous faites un 38-40 ?

L : oui

- suivez moi en cabines, je crois avoir ce qu'il vous faut, je reviens.

Went et Lilie se dirigèrent vers l'endroit qu'elle leur indiqua avant de dispataitre dans l'arrière boutique. Elle réapparut quelques minutes plus tard, une grande housse dans les mains, tendant à Lilie une longue combinaison noire moulante à la taille et aux jambes qui se terminait tou en bas des pieds et était fendue entre la poitrine laissant apparaître le naissance des seins, redorés d'un bijous argentés qui liait l'ensemble.

L : je ne pourrais jamais porter çà .

W : essayes !

- vous devriez l'écoutez, j'ai l'habitude, ce genre de tenue est très chic tout en restant sobre. Elle eput facilement faire vulgaire sur certaines femmes, mais votre silhouette est parfaite pour çà, essayez là, faites moi confiance !

Lilie céda et s'enferma dans la cabine pour tenter d'enfiler le mince morceau de tissu hyper moulant qui lui faisait une seconde peau. La vendeuse lui tendit une paire d'escarpins noir assortis de brillants rappellant ceux de la tenue. Sans sous-vêtements, Lilie était enfin prête et se percha sur les talons avant de tirer le rideau pour aparaître devant son auditoire.
Lorsque le voile de tissu laissa entrevoir le corps de Lilie dans la tenue, la vendeuse esquissa un large sourire visiblement fière de son choix.
Wentworth eur une réaction différente mais tout aussi convaincante. La combinaison se dégageait des épaules de Lilie en deux bretelles drapeés s'élargissant pour former un bandeau séparé sur chacun de ses seins qui se reliaient en un bijoux argenté serti de pierres. Le tissu lui moulait ensuite la taille et s'élargissait au niveau des genoux ce qui élançait l'ensemble. Went avait le souffle coupé. Jamais il n'aurait cru voir Lilie apparâitre ainsi, non pas qu'il doute de sa beauté, mais cette femme si sexy, si attirante encore lui paraissait autre. Ses long cheveux bruns ondulés et pleins de volume harmonisait encore plus l'ensemble en lui donant un coté moins sophistiqué.
Voyant l'inquiétude dans les yeux de Lilie, il se décida à parler.

W : écoutes, je crois que tu es parfaite ! Avance, regardes toi dans cette glace !

Lilie s'exécuta hésitante. Lorsqu'elle apperçut sa silhouette dans la glace elle n'en crut pas ses yeux et eut l'impression de voir une de ses actrices qui montaient les marches à cannes...

L : mon dieu, c'est moi çà ! Mais...c'est incroyable !

Wentworth se leva et la rejoint devant la glace. Il déposa un baiser dans le creux de son cou et laissa son menton posé sur l'épaule de Lilie qui lui souriait, n'en revenant de croire que c'était bein elle dans cette glace.

- cela vous plaît finalement ?

L : c'est merveilleux, c'est tellement...et ce n'est pas trop...

- je vous avais dit que j'arriverais à cerner ce qu'il vous falait...

L : c'est parfait !

Lilie essaya quelques accessoires, étoles, vestes...et Wentworth réglà l'ensemble. Ils se précipitèrent à l'extérieur pour respirer enfin un peu d'air et profiter réellement d'être ensemble.
Il se proposa de l'emmener à la plage et s'y retrouvèrent une demie-heure plus tard.

L : c'est immense !

W : oui et cette plage est sympa car elle est beaucoup plus calme que d'autres plus proches de L.A.!

Il la prit par la taille et ils marchèrent un long moment silencieux, les pieds dans l'eau, simplement heureux d'être ensemble. Le vent s'était levés et les cheveus de Lilie virevoltaient, toujours aussi indisciplinés.

W : j'adore cette vision de toi !

L : quoi ?

W : te voir lutter pour donner à tes cheveux la discipline qu'il n'auront jamais. C'est comme çà que tu m'es apparue le premier soir ou je t'ai vue. Je t'ai un peu observée en cachette et j'étais déjà sous le charme, sans savoir ou cela m'entraînerais.

L : tu es sérieux ?

W : plus que jamais, j'ai envie de te croquer toute crue et tes petites manies me hantent ! Tu me rends dingue Lilie !

Elle lui sourit, amusée et s'approcha de lui pour serrer dans ses bras ce corps qu'elle avait si souvent immaginé. Wentworth la serra contre lui et ils ne purent retenir longtemps l'envie irrépréssible qu'avait leurs lèvres de se retrouver. Leur baiser fut d'abord lent et sensuel, leurs langues se mêlant et se démêlant au gré de leurs désirs. Lilie sentait ses jambes ne plus soutenir son corps tant le désir qui s'emparait d'elle pompait toute la force qu'elle possédait. Wentworth le sentit, et la soutenant, il la laissa délicatement s'allonger sur le sable sans lacher ses lèvres , continuant de faire abstraction de ce qui les entouraient.
La valse sensuelle de leurs corps continua de longues minutes, Lilie haletait de plaisir autant que du manque de souffle provoqué par les baisers appuyés de Wentworth. Sentant que son désir prenait le pas sur la raison, Lilie se redressa et tenta délicatement avec sa main de repousser Went.

L : Went...j'aimerais rentrer à la maison...

Sans lui répondre, il la regarda, les yeux pleins de désir, la souleva dans ses bras et continuant à l'embrasser, se dirigea vers la voiture.

L : tu es fou !

W : çà oui !

Ils firent route vers la villa de Went, à quelques dizaines de kilomètres ou la tranquillité retrouvée, il pourraient enfin gouter à une intimité que chacun souhaitait franchir...

c'est un signe à chaque fois que je me connecte tu viens de mettre la suite!!!


je suis complétement accro à ta fic!!! tu as superbement décris Lilie dans sa robe j'ai l'impression de la voir!!

j'en suis toute retournée!!

vivement qu'ils rentrent les deux frippons!!

J'espère que cette fois si personne ne viendra les perturber pendant leur moment d'intimité!!!!! :
J'ai adoré ce passage et j'imagine tres bien Lilie avec sa tenue elle doit etre sublime!!!!!!

CHAPITRE 10

Los Angeles – Loft de Wentworth, 07 :00 pm, heure locale

Lilie et Went étaient rentrés depuis une petite demi-heure. Il était monté se doucher pour se délasser et surtout se calmer. Il ne voulait pas paraître trop pressant vis-à-vis de Lilie, mais leur moment d’intimité sur la plage l’avait mis dans tous ces états. Un peu d’eau fraîche calmerait certainement cela...
Sur la terrasse, Lilie s’agitait, faisait les cent pas au téléphone avec Sophia qui rentrait à peine de soirée (il était à peu près 6h du matin à Paris). Lui racontant tous les évènements passés depuis ces derniers jours à Dallas et la proposition de Went pour le week end, la soirée de la Fox, la robe, la villa, la maman de Went, Marianna...

S : c’est complètement dingue ! Tu décroches un voyage, tu le rencontres en VIP et une semaine plus tard tu es dans son lit !

L : euh...je ne suis pas vraiment dans son lit ! Pour le moment nous sommes restés au stade des baisers tu sais !

S : c’est tout ? Tu as l’homme le plus sexy de la planète qui t’invite à passer le week end chez lui et qu’avez-vous fait la nuit dernière, Dormis peut-être ?!!

L : exactement ! Je me suis endormie pendant qu’il préparait des cappuccinos !

S : tu me feras toujours halluciner ! Et sinon ? Il est comment, racontes un peu !!!

L : c’est difficile à dire, il est très différent de ce que je pensais mais il est aussi gentil et doux que ce qu’il parait. Un peu méfiant au début, réservé je dirais, le fait de passer une soirée « forcée » l’un avec l’autre nous a obligés à nous rapprocher et à faire plus ample connaissance. Je pense que cela aurait peut-être pris plus de temps sinon.

S : il est avec toi en ce moment ?

L : il prends une douche à l’étage, nous avons passé la fin de l’après midi à la plage et c’était assez spécial.

S : spécial comme quoi ???

L : comme temps que l’on rentre si tu vois ce que je veux dire !

S : tu crois que tes principes vont tenir le coup ?

L : honnêtement, je ne crois pas que je tiendrais encore très longtemps Sophia. Il est si prévenant et si craquant, mais j’ai quand même des craintes que tout aille si vite. Lorsque nous avons croisé des fans aujourd’hui, à l’aéroport ou dans la rue, elles étaient assez virulentes avec moi si tu vois ce que je veux dire ! Rien que leur regard, c’est assez dur à supporter !

S : T’inquiètes ! Même parmi tes plus fidèles amies ici, il y en a maintenant qui te détestent !

L : je t’avais demandé de ne rien dire !

S : et tu crois que je fais le poids contre les magazines people ! Elles n’ont pas eues besoin de moi pour être au courant ! Tu veux que je te cite les noms des torchons et les titres ? C’est très explicite et je te passe le détail des photos !

L : mon dieu, je ne pensais pas que c’était arrivé jusqu’en France !

S : alors je te le confirme, à ton retour, tu passeras difficilement inaperçue ! Tu peux aussi remercier Internet !

A cet instant, Went coulissa la baie vitrée pour rejoindre Lilie.

W : Lilie ?

L : excuses moi un instant Sophia. Oui ?

W : je comptais commander un repas chez le Japonais, çà te dis ? Sushis ? Makis ? Yakitoris ? Qu’est-ce que tu préfères ?

L : prends ce que tu veux, çà m’ira très bien, je te fais confiance...J’arrive tout de suite.

W : je t’en prie, prends ton temps et passe le bonjour pour moi à tes amis.

Il lui adressa un petit clin d’œil avant de repartir en direction du salon sans quitter sa Lilie des Yeux. Elle était toujours aussi splendide dans la lumière du soir. Le vent soufflait légèrement dans ses cheveux et sous sa jupe. Assise sur le rebord de la terrasse, elle continuait calmement sa conversation, ponctuée d’éclats de rires et de gros yeux.
Went ne pouvait s’empêcher de la regarder et de se sentir serein. Il y a encore une semaine, il se sentait harassé, paniqué à l’idée que sa vie resterait si morne, lui échappant, ne trouvant personne pour partager ses goûts et ses envies. Puis « Elle » était apparue, à la fois forte et fragile, belle mais vulnérable, naturelle et sophistiquée à la fois, comme s’il avait juste commandé au père noël la femme de ses rêves et qu’elle était apparue.

Lilie tentait d’abandonner la conversation avec son amie avec beaucoup de difficultés mais voyait aussi et surtout les minutes défiler sur son portable en pensant qu’elle ne pourrait plus appeler ensuite.

L : je vais devoir raccrocher Sophia ! Je te rappellerai en fin de semaine, d’ici là, tu auras certainement de mes nouvelles par les journaux de toute façon.

S : très drôle ! Prends soin de toi ma Lilie, ne laisse pas ces américaines te faire du mal ! French Power !

Lilie éclata de rire et salua une dernière fois son amie avant de raccrocher. Parler à une personne extérieure à tout çà lui faisait beaucoup de bien. Retoucher un peu la terre après cette semaine de rêves lui permettait de relativiser un peu et de digérer tout çà. Sophia était expansive mais savait aussi très bien servir de confidente et d’épaule sur laquelle on puisse se reposer.

Lorsque Lilie entra dans le salon, c’était Wentworth qui était à son tour au téléphone et semblait beaucoup rire des paroles de son interlocuteur.

W : tu es vraiment intraitable !

A : je sais mais tu m’as bien scié sur ce coup là ! La chiquita et toi vous avez pas perdu de temps !

W : que veux-tu, cupidon était avec nous ! (Il n’avait pas remarqué l’entrée de Lilie). Tu viens demain ?

A : bien sur ! J’accompagne Sarah qui fait son grand retour parmi nous ! Son mari est en compétition. Elle a confié la petite à sa famille et elle est toute excitée à l’idée de refaire surface !

W : c’est génial ! Je suis trop impatient de la revoir ! Çà fait un bail depuis la naissance de la petite !

A : elle m’a dit qu’elle avait essayé de t’appeler mais certainement pas sur le portable ! Elle a du essayer à Dallas.

W : ok, je vais l’appeler moi aussi et on ira ensemble non ?

A : çà marche ! Tu fais quelque chose ce soir ?

W : non, je pense qu’on va rester en tête à tête chez moi, il y a bien que là qu’on soit réellement tranquilles, mais je vais verrouiller la grille et éteindre nos téléphones !

A : t’as raison mec ! Bonne chance alors !

W : Amaury...attends...Sarah ne t’as rien d’autre ?

A : non, à quel sujet ?

W : non, pour rien, laisses tomber !

A : ok, alors à demain, chez toi vers 06 :30 – 7 :00 !

W : à demain !

Ils raccrocha et surpris Lilie en train de siroter un jus de fruit au bar. A sa vue il sursauta légèrement. Il espérait ne pas en avoir trop dit et eu un léger moment de doute. Non, il était resté très soft avec Amaury.

W : je ne t’avais pas entendue entrer !

L : je sais, j’ai bien remarqué ! Alors comme çà tu comptes éteindre nos téléphones ! Je peux savoir pourquoi ?

Went baissa les yeux comme un petit gamin pris en faute. Lilie venait de voir clair dans son jeu. Il s’approcha d’elle avec son regard de cocker et arrivant à sa hauteur, il l’attira contre lui en l’attrapant par les hanches, venant coller son front contre le sien tout en lui parlant.

W : je plaide coupable, je réclame ma sentence !

Lilie, qui s’était penchée en arrière lorsque Went était venu se coller à elle se redressa un sourire amusé à ses lèvres, qu’elle approcha doucement de celles de Wentworth. Chacun appréciait la saveur, le goût des lèvres de l’autre dans un baiser langoureux et sensuel. Immobiles, seuls leurs lèvres s’exprimaient laissant le loisir à leurs mains de frôler la peau de l’autre. A ce moment, le soleil flirtait avec l’horizon et la lumière dans les yeux de Went laissait transparaître tant de désir que Lilie ne pouvait soutenir son regard. Elle était maintenant plaquée dos au bar, ses mains autour des hanches de went qui l’emprisonnait en maintenant les siennes contre le mur, ce qui empêchait Lilie de tenter toute fuite. Elle n’en avait d’ailleurs aucune envie. Tous ses sens en éveil, elle sentait chacun de ses muscles se raidir dans un désir grandissant qu’elle n’arriverait pas à contenir très longtemps. Elle le désirait tout autant qu’il la désirait et n’était pas prête à faire durer le supplice plus longtemps. Elle lui faisait doucement comprendre que rien ne les arrêterait ce soir.
Went s’attardait à la naissance de ses épaules et de son cou dans des baisers brûlants et humides qui la faisait frissonner. Lilie émettait de petits soupirs qui trahissait son plaisir. Elle s’accrochait aux épaules de Wentworth et resserrait son étreinte à chaque frisson. Il sentait son attente et n’en était que plus excité lui-même.
Il se dégagea pour que leurs regards s’interrogent. Celui de Lilie était on ne peux plus équivoque, elle en voulait plus et tout de suite. Il préféra tout de même s’en assurer de vive voix.

W : Lilie...tu es sûre ? Je ne veux pas te brusquer, nous avons tout notre temps.

Avant de lui répondre, elle déposa un tendre baiser sur ces lèvres chargées de désir qu’il peina à relâcher.

L : j’en suis plus sûre que jamais...

Il la pris alors par la main, verrouilla l’entrée, éteint son portable pendant que Lilie faisait de même avec le sien puis il se dirigèrent vers l’escalier, laissant leurs lèvres, leurs corps et leurs mains reprendre possession de l’autre. Personne ne viendrait plus troubler leur intimité.

Hé oui, mais on a déjà vu ce passage : les sushis vont sonner à la porte!!!

FIN DU CHAPITRE 10

Loft de Wentworth – Los Angeles – 07 :55 pm, heure locale

Lilie et Went se trouvaient en haut de l’escalier incapable de laisser leurs lèvres et leurs corps se séparer même pour quelques instants. Leurs vêtements avaient en partis volés au cours de l’escalade des marches et Lilie, bien plus facile à déshabiller que lui n’était plus qu’en petite culotte. Plaquée contra la rambarde en bois elle faisait face aux assauts de plus en plus virulents de son partenaire.
Went n’en pouvait plus. Il avait l’impression d’avoir désiré et attendu des mois le corps de Lilie alors qu’il ne la connaissait que depuis quelques jours. Tout son être, toute sa chair la réclamait et ne pouvait plus attendre. La sensation de son corps contre le sien, l’odeur et la douceur de ses cheveux, le souffle chaud et humide qu’elle laissait sur sa peau, tout le rendait fou. Lilie était agrippée à son cou et peinait à reprendre sa respiration tellement leur baisers devenaient profonds et passionnés. Elle tenta de se dégager un peu pour lui faire comprendre qu’elle n’en pouvait plus .

L : Went...

Sans rien lui répondre que l’adresse d’un sourire il la souleva par les hanches et la transporta dans la chambre sans que leurs yeux ne perdent le contact. Le noisette de Lilie se perdait dans l’océan de Wentworth. Son ventre la piquait de désir. Il la déposa debout, devant le lit et ils restèrent quelques instants à se regarder, sachant l’un comme l’autre que ce moment serait le dernier avant la tempête que se livreraient leurs corps dans un bref instant. S’il fallait reculer, c’était le moment de le faire, leur conscience ne leur donnerai pas d’autre possibilité.
Lilie soutenait son regard, plus déterminée que jamais à continuer sa quête. Ils se regardaient comme deux prédateurs affamés prêts à se jeter l’un sur l’autre. Lilie avança d’un pas pour se plaquer contre lui, se plaquer contre cette vague de chaleur qu’était Wentworth pour elle. Il engloutit son visage dans son cou tandis qu’elle remontait ses mains le long de son torse brûlant pour lui ôter son tee shirt. Il se laissa docilement déshabillé et envoya le morceau de tissu valser dans un coin de la pièce. Lilie ne se reconnaissait pas. Elle n’avait jamais été aussi entreprenante, avec personne. Elle s’attaquait maintenant à l’ouverture de son pantalon, tendu de désir ou les boutons ne demandaient qu’à valser. Il secoua ses jambes pour le laisser tomber à ses pieds et s’en sépara une bonne fois pour toute en même temps qu’il se laissa tomber de tout son être sur elle et sur le lit. Le ballet incessant repris, leurs lèvres, leurs langues, leurs corps,’emmêlaient et se cherchaient. Went devenait de plus en pressant, laissant glisser ses longs doigts fins sur les seins de Lilie, jouer avec leur extrémité, puis les écraser dans des baisers passionnés tandis que ses doigts continuaient leur intrusion sur son ventre qui se tendait à ce contact suave. Plus bas, toujours plus bas, il approcha son intimité, laissant son regard se perdre sur ce corps si parfait à son goût. Lilie laissa ses jambes s’écarter et Went alternait phase de regards langoureux et phase de baisers passionnés sans cesser de parcourir son corps. Il ressentait tellement de choses en cet instant qu’il était incapable d’écouter ce que son cerveau tentait de lui dicter et était obligé de répondre à ses pulsions.
Lilie était entrée dans une autre dimension, une dimension qu’elle n’avait pas visitée depuis bien longtemps. Elle se sentait perdre pieds et ne pouvait plus tenir une minute de plus. Went s’attardait à inonder son ventre de baisers et le sentir si bas, si proche de son intimité la rendait complètement folle. Elle le voulait, elle le voulait tout de suite. Elle empoigna ses épaules pour lui faire comprendre qu’elle souhaitait l’embrasser et il resta un quart de seconde au dessus d’elle, la fixant de son regard perçant et déterminé. Elle répondit à son regard par un large sourire avant de se jeter voracement sur sa bouche appétissante. Leurs corps se contorsionnaient encore et toujours, au gré des soubresauts du désir. Dans un élan spontané, Wentworth s’empara du corps de Lilie et ils émirent chacun un râle de satisfaction quand ils sentirent leurs deux corps ne faire plus qu’un.
Tout tournait autour d’eux, plus rien n’existait, plus rien que leurs regards qui restaient figés l’un dans l’autre, chacun voulant apercevoir dans celui de l’autre l’éclat de cet amour naissant. Went était très doux, laissant à chacun d’eux le temps d’apprécier la venue de l’autre. Lorsque son désir atteint son paroxysme, Lilie se cambra légèrement pour que Wentworth puisse s’insérer plus profondément encore. Comprenant l’attente de Lilie, il se redressa légèrement, sans la lâcher du regard et esquissa des mouvements plus prononcés et de plus en plus rapides. Elle s’agrippait de plus en plus à son dos et il sentait les muscles de ses jambes se raidir sous l’impulsion du plaisir qui s’apprêtait à la terrasser. Lâchant le contrôle qu’il avait réussi à maintenir sur la fréquence de ses mouvements, il se laissa complètement aller tout en murmurant à l’oreille de Lilie qu’elle le rendait dingue. Il explosèrent tous les deux presque instantanément dans un orgasme puissant qui secoua leur corps de spasmes bien après le terrassement final du plaisir.
Went laissa son visage en sueur se reposer sur la poitrine de Lilie. Il se sentait si bien en cet instant, apaisé, relâché de toute tension et si heureux. Il ne s’était jamais senti comme çà avec aucune fille. Il sentait que ses sentiments pour elle allaient bien au delà de ce qu’il avait pu imaginer.
Sans échanger un mot, il continuèrent à se caresser longuement, tendrement, laissant leurs regards communiquer à chacun ce que des paroles auraient été incapable d’exprimer.
Lorsque la fougue du corps à corps fut complètement retombée, ils restèrent un long moment collés l’un à l’autre, incapable de briser le contact, le silence, leur silence.
Wentworth se décida un long moment plus tard, le ventre tiraillé par la faim. Il se releva et alla chercher de quoi se couvrir convenablement dans le dressing. Lilie le regardait amusé se déplacer en tenue d’Adam.

L : tu ne réalises pas combien de filles tueraient pour être à ma place en ce moment...

W : et çà te fais rire ? Mes fesses te font rire ?

L : oui ! Comment pourrais-je te le dire ? Disons qu’elles sont plus rebondies que je l’aurais cru ; Probablement dû à tes origines afro me diras-tu !

W : non mais j’hallucine, espèce de petite voyeuse !

Il se rapprocha d’elle et commença à la bombarder de chatouilles. Lilie se tordait dans tous les sens et criait de douleur sous ses assauts.

W : on fait moins la maligne là !

Il la laissa se dégager, haletante d’avoir lutté pour son salut. Elle s’enroula dans le drap et se dirigea vers la salle de bain de sa chambre et Went ne tarda pas à en faire autant.


A quelques kilomètres de là...


Sarah venait de donner son bain à Cassie, sa fille. Elle s’apprêtait à aller la coucher.
Sarah ne cessait de penser à la conversation qu’elle avait eu quelques heures auparavant avec Amaury.
Il lui avait affirmé que Went serait là le lendemain et en galante compagnie. Sarah lui avait répondu du tac au tac que Marianna devait bien en avoir un peu marre de jouer la petite amie d’emprunt et Amaury s’était empressé de lui raconter les détails de sa rencontre avec Lilie. Le ton de la voix de Sarah avait alors légèrement changé, passant de la plaisanterie à l’inquiétude sans qu’Amaury ne relève.
Sarah avait enchaîné plus légèrement en demandant à Amaury si elle viendrait le lendemain et celui-ci lui avait alors appris qu’il passait en ce moment le week end tous les deux chez Went depuis la veille et qu’elle serait effectivement là le lendemain pour la soirée organisée par la Fox. Il comptait appeler Went dans peu de temps pour lui proposer de venir le chercher en Limousine avec elle avant de se rendre à la soirée.
Sarah était restés muette, visiblement affectée par la nouvelle.
Elle n’avait pas revu Wentworth depuis un moment, depuis la naissance de sa fille pour ainsi dire. Il faut dire que jusque là la fatigue et Cassie ne lui avait pas laissé beaucoup de répit. Elle s’apprêtait dans 2 semaines à reprendre le tournage avec ses anciens collègues et était très heureuse de les retrouver.
Une seule chose lui faisait peur, que sa complicité avec Wentworth se soit dissipée, non, il n’y avait aucune raison de penser cela, elle allait l’appeler et en avoir le cœur net...


Loft de Wentworth – 08 :30 pm, heure locale

Lilie et Went étaient redescendus dans le salon, fraîchement douchés. Il déverrouilla sa porte, amusé par l’expression de Lilie lorsqu’elle ralluma son portable. Il en fit de même et il lui proposa de sortir manger un bout à l’extérieur, pour ne pas être tentés une nouvelle fois de grimper les escaliers en sa compagnie.

W : je ne suis pas sur de ne pas craquer si on reste ici, tu comprends ? Et puis je connais un merveilleux restaurant japonais dont tu me donneras ton avis.

L : Très bien, je vous suis Mr Miller

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase que le téléphone de Went sonna à nouveau. Il le ramassa sur le bar et souria à la vue du nom qui s’affichait à l’écran. Il décrocha.

W : Sarah !

mais qu'est-ce que tu nous prépare!!! pourquoi Sarah est aussi inquiète!!!

enfin ils y sont arrivés magnifique scène toute en sensualité, j'adore!!!

Sublime scène entre Went et Lilie ,personne n'est venus les interrompre OUFFF!!!!!
Oh faut pas qu'elle s'inquiète Sarah!!!!!!
la suite

magnifique suite
continues

Et bien la suite !






Lilie était accoudée au bar, attendant que Wentworth, partis sur la terrasse termine sa conversation avec Sarah. Cela devait sûrement être sa partenaire, l’actrice Sarah Wayne Callies qui venait d’avoir un bébé et avait été absente depuis le début du tournage de la saison 3. Elle devait réintégrer l’équipe d’ici deus semaines tout au plus, c’est en tous les cas ce que Sandra lui avait dit.
Went semblait très heureux de lui parler. Il souriait, rigolait et faisait de grands gestes. Il se tourna vers la salon et aperçut Lilie , le regardant et l’attendant. Il lui fit un clin d’œil et se décida à couper court à la conversation.

W : il faut que je te laisse Sarah, je suis attendu, on se dit à demain soir avec Amaury !

S : tu es en charmante compagnie à ce qu’on m’a dit ?

W : les nouvelles vont vite !

S : je ne suis pas fan de la presse à scandale, tu es bien placé pour le savoir, mais il y a mieux que çà, il y a Amaury !

W : je dois y aller Sarah, bisous à ta puce et à toi...

Il raccrocha.
Sarah était toujours à l’autre bout du combiné et chuchota quelques paroles comme s’il était encore là.

S : bisous à toit Went...

Il se dirigea sans plus attendre à l’intérieur et s’approcha de Lilie pour lui voler un baiser.

L : un coup de fil important ?

W : non, c’était Sarah, ma partenaire...dans la série, elle vient avec Amaury demain soir et il lui a proposé de passer nous chercher en Limousine avant de s’y rendre.

L : je vais enfin faire al connaissance de la fameuse et célèbre Sarah Wayne Callies !

W : tu verras, c’est une fille extra !

L : je n’en doute pas...

W : et si on y allait cette fois-ci ? Je vais mourir de faim sinon !

Ils pressèrent le pas pour se rendre en voiture dans le centre de Los Angeles ou se trouvait le fameux restaurant japonais de Wentworth. Ils se sentaient tous les deux heureux d’être ensemble et d’avoir partagés toutes ces émotions. Lilie le trouvait comme libéré, satisfait et espérait en être la cause.
Les lumières s’allumaient au fur et à mesure, faisant apparaître la ville sous un nouvel aspect. Elle laissait ses pensées divaguer en fixant l’horizon au travers de la fenêtre passager.
Des nappes de nuages couvraient les étoiles dans le lointain, laissant présager un orage. Le vent s’était doucement levé et s’acharnait aux branches des palmiers qui bordaient les grands boulevards.

W : tu rêves ?

L : oui, c’est tellement beau !

Elle se retourna dans sa direction et lui adressa un large sourire satisfait.

L : tu sais, j’ai beaucoup de mal à réaliser ce qui m’arrive depuis une semaine et surtout depuis 2 heures...

Wentworth lui taquina le menton avec le bout des doigts.

W : je sais, moi aussi.

Il se gara le long du boulevard et aida Lilie à descendre. Le restaurant était à quelques centaines de mètres à peine. Il la prit par la taille et casquette vissée sur la tête pour éviter d’être reconnu trop vite, ils filèrent
Le restaurant était tout petit comparé aux grands palaces hollywoodiens, mais on y faisait selon Went « les meilleurs sushis du monde ». Ils rentrèrent simplement et un serveur qui ne semble pas le reconnaître leur attribua une petite table en même temps qu’il leur présenta la carte.

W : tu es prête ?

L : à quoi ?

W : j’enlève ma casquette ?!

L : je suis prête ! Mais mon partage a des limites ! Je te préviens tous de suite !

W : bon à savoir !

Séparés par la table, il se contenta d’attraper délicatement sa main et de frotter tendrement ses doigts dans ceux de Lilie. Son portable, qui n’était jamais bien loin, trouble ce tendre moment.

W : Maman !

J : Mon chéri : Comment vas-tu ?

W : bien maman, merci et toi ? Et Marianna ?

J : Je suis toujours chez Viviane, j’ai préféré t’appeler étant donné que tu ne le faisais pas. Vu la situation, je ne veux pas m’imposer mon chéri, je me doute que tu souhaites garder ton intimité avec Lilie. J’aimerais que nous passions un moment ensemble demain pour déjeuner çà ne te dérange pas ? Je t’en dirais plus sur Marianna.

W : bien sur que non !

J : Lilie va bien ?

W : parfaitement je crois.

J : fais très attention à elle mon chéri, elle me plaît beaucoup, elle a l’air faite pour toi !

W : maman !

J : j’allais oublier ! Leight a téléphoné cet après midi, elle vient passer une semaine à New York à partir du week end prochain, elle espère te voir !

W : super, je vais m’arranger, je te laisse maman, nous sommes au restaurant !

J : bonne soirée alors !

W : merci, toi aussi.

Il raccrocha et releva la tête sur deux fans, deux jeunes ados qui lui tendait un petit carnet pour qu’il leur signe. Il s’exécuta avec un grand sourire, un peu gêné tout de même pour Lilie.

W : je suis désolé, en public c’est toujours infernal.

L : tu n’as pas à te justifier, ce n’est pas nouveau non ? Tu ne vas pas tous les rejeter à cause de çà, je vais m’habituer, ne t’inquiètes pas...

W : merci. C’était ma mère, elle veut qu’on se voie demain pour le déjeuner.

L : c’est normal, j’en profiterai pour me préparer pour le soir, profites un peu d’elle...

Un serveur s’approcha d’eux et leur apporta ce qu’ils avaient commandés, au menu, sushis, makis et yakitoris, un petit éventail de leurs spécialités.
Lilie et Wentworth se régalèrent non sans se jeter des regards qui en disaient longs sur leurs intentions. Certes ils avaient très faim, mais ils avaient aussi hâte de se sauver, d’aller goûter à leur intimité retrouvée dès la fin du repas. Lilie se régalait, il n’avait pas eu tort de l’emmener ici, c’était tout simplement divin.

W : tu te régales ?

L : oui, c’est parfait, je te remercie. Dis moi, pour demain, comment çà se passe en général, je veux dire le déroulement ?

W : tu stresse ou quoi ?

L : un petit peu, c’est normal, je ne suis pas habituée à courir ce genre d’évènements et surtout pas à ton bras ! J’ai un peu peur de la réaction des journalistes officiels et de leurs questions.

W : si tu restes toi-même, naturelle, tout se passera bien, je serais toujours avec toi je te le promets. Et si nous sommes séparés un moment pour les photos d’usage, il y aura bien Dom ou Amaury pas loin, t’inquiète !

L : c’est que je doute d’être très naturelle et à l’aise dans la tenue que nous avons choisi.

W : elle est parfaite pourtant ! On dirai qu’elle a été dessinée sur toi ! Vraiment ! Cette robe m’a fait halluciner même si depuis j’ai pu apprécier la courbe de tes hanches différemment !

L : Went !

Elle était devenue toute rouge mais terriblement flattée aussi par cette réflexion. Le dîner touchait à sa fin et ne souhaitant pas de dessert, Wentworth se dépêcha de régler l’addition et ils sortirent tous les deux morts de rires comme deux adolescents savourant leur premier tête à tête amoureux.
W : tu veus faire autre chose ?

Lilie ne répondit rien et se contenta de lui jeter un regard coquin. Elle voulait une seule chose, rentrer chez lui et coller son corps contre le sien. L’orage retentissait à l’extérieur et la moiteur de l’air lui donnait bien des idées coquines.

W : j’ai compris, on rentre.

Il s’approcha d’elle, la plaqua contre la carrosserie de la voiture et attrapa ses lèvres langoureusement. Le message était passé. Elle répondit instantanément à son baiser en plongeant la tête en arrière sous la force de l’impulsion de Wentworth, elle faufila ses doigts sur son crâne presque chauve qu’elle caressa et commençait à déboutonner le premier bouton de sa chemise.
Il se dégagea, surpris et la dévisagea de son petit regard en coin. Elle était plus que décidée, le chemin du retour risquait d’être long et la nuit plus torride et moite que l’orage qui s’annonçait...

à la fin

Ravie de voir l'effet produit mais alors, sortez les ventilos pour la suite






Samedi 1er Septembre 2007 – en direction du Loft de Wentworth – 11 :00 pm, heure locale

La route défilait sous les éclairs et les grondements du tonnerre pour lesquels Lilie sursautait. Aucune goutte ne tombait encore mais l’électricité et la chaleur moite dans l’air étaient palpables. Wentworth conduisait, concentré sur la route. Il avait hâte d’arriver, de rentrer chez lui et de serrer Lilie à nouveau dans ses bras.
Elle ne cessait de le regarder, bien décidée à faire de cette soirée une soirée inoubliable. Casquette vissée sur le haut de la tête, elle scrutait son magnifique profil. Depuis le milieu de la saison 2, son corps et son visage s’étaient étoffés, laissant disparaître le corps du jeune homme au profit de celui de l’homme. Elle le préférait nettement comme çà, légèrement plus musclé. Ce qu’elle préférait chez lui c’était la manière qu’il avait de sourire en coin, de sourire rien qu’avec les yeux, d’éclater de rire bruyamment comme un enfant. Son regard, exceptionnel et rare laissait apparaître un iris bleu parsemé de marron autour se ses pupilles, qui en fonction de la luminosité rendaient ses yeux bleus ou verts. Elle avait remarqué que sa mère avait les mêmes. Le regarder la rendait nostalgique, un sourire béa aux lèvres. Tout un tas de pensées se bousculaient dans sa tête, ce que faisait ses amis a cet instant à Paris, ce qu’ils pensait d’elle et de tout cette histoire, qu’allait-elle faire dans quinze Jours ?
Elle ne cessait de repenser à la proposition de Paul dont elle n’avait pas encore parlé à Wentworth. Il fallait que sa décision se fasse sans penser à sa relation avec lui. Elle devait prendre cette décision avec conscience professionnelle.
Tout était allé si vite entre eux ! Il y a une semaine elle était encore à Paris et Maintenant elle s’apprêtait à affronter presse spécialisée et journalistes people au bras de l’un des hommes les plus convoités de la planète.
Wentworth la sortit de sa rêverie en coupant le contact.

W : eh oh ! Que me vaut ce regard ? Tu as l’air bien songeuse ?

L : oui, j’étais en train d’essayer de réaliser et je me demandais aussi ce que font mes amis actuellement à Paris, ce qu’ils pensent de tout çà ?

W : çà t’inquiètes ? Ils te manquent ?

L : un peu j’avoue…c’est ma seule famille…Tout ici est un peu déstabilisant et je n’ai pas vraiment eu de temps d’adaptation !

W : je comprends…

Des gouttes de pluie attaquèrent violement la carrosserie de la voiture avant de dégouliner le long des fenêtres. Lilie trouva cela très romantique, lui rappelant leur première soirée en tête à tête à Dallas. Elle sortit précipitamment de la voiture en lançant un regard coquin à Wentworth. Elle fit le tour et alla ouvrir sa portière, le prenant par la main pour qu’il la rejoigne sous la pluie. Elle fit voler sa casquette pour l’attirer contre elle dans une danse folle.

L : c’est merveilleux cette pluie, tu sens cette odeur !

Went leva la tête au ciel comme Lilie et laissa son visage s’inonder de pluie. Leurs vêtements trempés collaient leur peau et ils se dévisagèrent un moment dans la noirceur de ce qui les entourait.
Lilie se jeta sur lui, s’agrippant à son cou et laissant sa bouche puis sa langue conquérir celle de Went. Il laissa un gémissement de plaisir s’étouffer dans sa bouche et sentait à travers ses vêtements mouillés la poitrine de Lilie contre son torse. Il avança, obligeant Lilie à se coller contre le mur du bâtiment. Les bretelles de la robe de Lilie tombèrent le long de ses bras tandis que Lilie luttait pour débarrasser Wentworth de son encombrante chemise. Lentement, il lui embrassa le lobe de l’oreille, faisant naître en elle un désir plus puissant encore. Elle dévorait sa bouche et sentait son ventre se plier de désir. La chaleur et l’humidité sur leurs corps laissaient se mélanger leurs odeurs et augmentait encore leur désir. Went sentait Lilie fondre sous ses assauts et sentait qu’il ne mettrait pas longtemps à craquer lui aussi. Son corps tout entier était vrillé de frissons sous les contorsions de Lilie contre lui.
Il l’entraîna sans lâcher son étreinte à l’intérieur du loft ou il referma la porte derrière lui et grimpa les marches jusqu'à sa chambre.
Ils se retrouvèrent dans la même position que quelques heures auparavant, hésitant à peine, laissant leurs regards une dernière fois connecté l’un à l’autre avant de s’abandonner à leur désir et à leurs pulsions.

Lilie ne se reconnaissait pas et se faisait peur elle-même, elle ne s’était jamais connue ainsi, si entreprenante, si enragée d’amour pour quelqu'un. Elle avait eu quoi, quatre « réels »partenaires ? Ce qui n’est pas si énorme pour une jeune fille de 27 ans à Paris. D’abord un premier amour au lycée pour qui la séparation de la faculté avait été fatale, un autre durant ses études à l’université d’histoire à Lyon qui s’était enfui en stage à l’autre bout du monde, puis deux autres depuis le début de sa carrière professionnelles dans l’audiovisuel. A chaque fois, un émoi, une relation basée sur la confiance, un amour qui se construit solidement, au fur et à mesure...et puis plus rien. A chaque fois, elle était partie, effrayée par le sérieux de la relation de couple.
Avec Went, elle ne craignait pas cela, elle se sentait bien, tout simplement, sans jugement. Tout n’était que douceur en lui. Lorsqu’il la regardait, lorsqu’il souriait, lorsqu’il l’embrassait même fougueusement, tout passait comme de la soie.

Leurs regards restaient bloqués l’un dans l’autre, ravis et pleins de désir mais quelques peu effrayés par la tournure que prenaient si rapidement leurs sentiments.
Wentworth approcha ses doigts des lèvres de Lilie et en effleura délicatement le contour. Laissant sa main sur sa joue, il l’embrassa plus tendrement, un nombre incalculable d’émotions l’assaillait. Leur fougue n’était pas retombée mais Went voulait y aller doucement, savourer chaque instant, se souvenir de chaque mouvement. Ses lèvres tendres rencontraient celles de Lilie dans un ballet magique et vertigineux. Ses doigts se promenèrent ensuite le long de sa nuque, frayant le chemin de sa bouche, puis à ses épaules. Lilie frissonnait tout entière a ces contacts qui la mettait au supplice. Penchée en arrière, il savourait la masse de ses cheveux bouclés emprisonnés dans ses doigts tandis que ses lèvres essayaient de conquérir les endroits les plus mystérieux de la poitrine de Lilie. Elle n’en pouvait plus, cela durait depuis de bien trop longues minutes. Elle se redressa et entraîna Wentworth sur le lit ou il acheva de lui enlever les sous vêtements qu’il lui restait. Elle se sentait comme portée par son désir. Il restait très lent, la regardant intensément à chaque réaction, scrutant dans ce regard ce qu’il avait tant besoin d’y lire.
Lilie s’impatientait. Il était nu, contre elle et semblait satisfait du supplice de caresses qu’il lui faisait endurer. N’en pouvant plus d’attendre elle écarta ses jambes qui étaient jusqu'à maintenant collées l’une à l’autre pour lui faire comprendre qu’il était temps. Un léger sourire, un regard appuyé et lui prendre fougueusement les lèvres suffit à faire passer le message.
Il se dégagea de ses baisers pour fixer ses yeux dans la pénombre lunaire, attendant un dernier signe qui vint presque instantanément. Cambrant les hanches, elle l’emprisonna en elle alors que leurs regards étaient toujours perdus l’un dans l’autre. Ils s’embrassèrent longuement puis se regardèrent toujours intensément pour apprécier le plaisir ressenti dans le regard de l’autre. Sans parler d’orgasme, Lilie ressentait chacun des tendres va et viens de Went comme une vague d’amour qui emplissait son corps et son cœur. Went ne pouvait cesser de la fixer, ce sourire satisfait au coin des lèvres, satisfait de ressentir tant de choses et d’en sentir la réciprocité. Lilie se redressa face à lui, ils se retrouvaient ainsi assis l’un dans l’autre. Il repoussa une mèche de ses cheveux, resta immobile quelques instants puis reprit ses fougueux baisers dans sa nuque tout en serrant voluptueusement ses hanches entre ses doigts. Lilie se laissa retomber en arrière, attendant encore plus. Il ne mit pas longtemps à le comprendre et se fit plus fougueux lorsqu’il la pénétra à nouveau. Accélérant ses mouvements et s’abandonnant à ses pulsions, il sentait Lilie serrer fort ses ongles contre son dos et continua sa danse entre ses cuisses. Went ayant abandonné ses lèvres pour mieux la regarder, elle ne pu réprimer un spasme et un gémissement au moment ou le plaisir la terrassa. Went worth rapprocha alors son visage pour l’embrasser fougueusement et jouir à son tour.
Leurs désirs assouvis, il se redressa et déposa un baiser sur le nombril de Lilie avant de s’écrouler à coté d’elle.

W : c’était merveilleux, merci.
Lilie ne répondait rien, bien trop secouée encore par le plaisir qui balotait encore son corps. Wentworth s’en aperçut et s’approcha d’elle étonné de n’obtenir aucune réponse. Il plongea son regard dans celui de Lilie et découvrit un rideau de larmes qui s’affalait sur son visage.

W : qu’est-ce qui se passe ? Tu ne te sens pas bien ? Tu as mal ?

Lilie mis quelques secondes à réfréner un sanglot avant de lui répondre.

L : non, je suis émue Went...je...non, tu vas me trouver idiote...

W : dis moi ce qui se passe, tu me fais peur ! ?

L : je ne peux pas, c’est trop bête !

W : tu crois franchement que j’oserais me moquer de toi dans cette situation ?!

L : c’est que...je n’ai jamais ressenti çà Wentworth...jamais...pas comme çà...je me sens toute chamboulée...et c’est toujours par des larmes que ressort l’émotion chez moi.

W : alors je peux être flatté c’est çà ? Finalement je ne suis pas un si mauvais coup au lit !

Lilie se redressa et frappa de toutes ses forces son oreiller sur la tête de Went.

L : espèce de !!!!!

Il se redressa, balança l’oreiller à travers la pièce et vint écraser ses lèvres sur celles de Lilie en soulevant légèrement sa nuque. Elle se dégagea et enchaîna sur une chose qui lui tenait à cœur.

L : j’ai peur de la manière dont tu va me présenter demain, s’est puéril n’est-ce pas ? Je suis très intimidée par çà, c’est plus fort que moi.

W : alors écoutes, je leur dirai juste que tu es ma femme de chambre ! Non ?

L : Went !

W : je sais, je ne suis pas drôle !

Il se ravisa et redevint très sérieux, plongeant ses prunelles dans celles de Lilie.

W : alors je te présenterai comme la femme qui me fais perdre la tête, qui me rends dingue et qui vient de me faire passer un week-end mémorable et m’obliger à changer de literie si çà continue à ce rythme ! puis quoi encore ?

L : çà ira comme çà...je suis rassurée !

Elle s’approcha et posa sa tête contre son épaule. Il la caressa tendrement et remarqua qu’elle frissonnait. Il remonta alors les couvertures sur eux et l’enveloppa dans ses bras, allongé sur la coté gauche.
Lilie sentait ses bras autour d’elle, une incroyable sensation de sécurité et de bien-être s’empara d’elle. Elle venait de faire l’amour à l’homme qu’elle aimait -sans se l’avouer encore tout à fait- et allait s’endormir avec lui, apaisée par ses caresses et sa chaleur...