Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE

Soso_Burrows a écrit :

allez...un petit rebondissement...

Quand j'ai lu ça, j'ai cru pendant un moment que Lilie allait oser lui dire non. Ouf !

L : je....je ne sais pas quoi te dire...je ne m’y attendais pas...
W : tu pourrais juste me dire oui...ce serait déjà un bon début...
Lilie eu un petit rire nerveux. Elle se sentait ridicule de ne pas être capable de répondre du tac au tac à une réponse aussi évidente. Il y a encore quelques mois elle aurait fui devant une telle demande. Aujourd’hui, c’est sans craintes et sans arrières pensées qu’elle imaginait sa vie auprès de lui. Rien n’avait jamais été aussi évident pour elle, comme pour lui. Oui, elle le voulais lui et personne d’autre alors pourquoi tourner un peu plus autour du pot ?
L : oui Wentworth, je veux t’épouser...

Amaury s’éloigne lentement, ayant bien compris qu’il ne sait pas pourquoi mais il aurait commis comme un impair...

Amaury est toujours aussi spontané et gaffeur même s'il ne sait pas pour Lilie. J'aime bien la réaction de Jenny et Sarah qui comprennent la douleur de Lilie

Jenny et Sarah se rapprochent de Lilie et lui frotte chaleureusement le dos.

Jenny n’a pas le temps de réagir qu’elle est à son tour prise d’une irrépressible envie de vomir et se dirige d’un pas pressé vers le cabinet de toilettes le plus proche

ça doit un peu casser la soirée tout ça.

J : tu es sûre que ce ne sont que tes problèmes de vitamines ??? Je ne t’ai jamais vu comme çà avant...
L : qu’est-ce que tu veux que ce soit ???

Et si finalement, Lilie pouvait tomber enceinte ? Ils n'utilisent plus de méthodes de contraception avec Wentworth alors...Ce serait une belle façon de marquer ce jour : une demande en mariage et une naissance en vue

Voilà la suite !



Alors que Lilie se tort de douleur au ventre, vomit et ne tient pas debout, Went l’aide à monter dans la voiture en direction de l’hôpital avec Sandra à ses cotés. Amaury, Jenny et Sarah montent dans une autre voiture pour lles accompagner.

A : tu es sur que tu ne veux pas appeler une ambulance ?

W : non, çà va aller et puis le temps qu’ils arrivent cela aura empirer...on y va.

Il grimpe dans la voiture et mets les gaz tout en faisant attention à Lilie, prostrée avec Sandra à l’arrière du véhicule.

W : çà va ?

S : pas trop Went, y’en a pour longtemps ??

W : non...j’accélère...cramponnez-vous !

Alors qu’il jette un dernier regard à l’arrière du véhicule pour vérifier le visage de Lilie, il ne voit pas le camion lui griller la priorité et file tout droit et si vite qu’il ne peux l’éviter. Lancé à plus de 70 km/h en plein centre ville, le choc est énorme avec le chauffard et la dernière chose qu’il entend sont les cris de Sandra à l’arrière du véhicule........................................................................................................................................


Amaury stoppe sa course affolé, tandis que Sarah compose le 911.
Les secours sont rapidement sur place et arrivent à extraire Sandra, seule personne consciente dans le véhicule. Après la désincarcération de Went et Lilie, ils sont tous les trois emmenés à l’hôpital le plus proche.
Jenny appelle Dom pour le prévenir du drame et qu’elle reste à l’hôpital pour le tenir au courant.
Pris en charge par les médecins, ils sont chacun emmenés pour suivre différent examens.
Jenny est toute tremblante et fait les cent pas dans la salle d’attente alors qu’un premier médecin de dirige vers eux.

J : vous avez des nouvelles ?

- oui, la jeune fille consciente, pour elle tout va bien, vous pouvez être rassurés. Elle souffre d’un léger traumatisme crânien mais n’a subi aucun autre dommage. Nous la gardons en observation cette nuit par sécurité mais elle pourra sortir demain en fin de matinée s’il n’y a aucunes complications...

A : merci docteur...et les deux autres personnes ?

- ce sont mes confrères qui s’en sont occupés, je ne peux pas me prononcer. Quelqu'un viendra bientôt vous informer.

Ils se saluent mutuellement et une infirmière vient à leur rencontre.

- Vous êtes les témoins de l’accident ?

A : oui ?

- la police est ici et souhaiterait vous interroger...

A : très bien...mais...vous pouvez nous prévenir dès qu’il y aura du nouveau ?

- pas de souci.

Ils se plièrent nerveusement aux questions des agents pour leur décrire les circonstances exactes et comment le semi remorque était passé au feu rouge au carrefour.
Une fois leur témoignage enregistré, ils retournèrent s’installer en salle d’attente, nerveux que les médecins ne soient pas encore venus se prononcer sur l’état de Went et Lilie.
Deux longues heures passèrent sans que ni un médecin, ni une infirmière ne daigne les informer de l’état de santé de leurs amis.
N’y tenant plus, Jenny se leva et se dirigea vers le sas de l’équipe médicale au moment ou le médecin se dirigeait vers eux.
Elle voyait tout de suite à sa mine que quelque chose n’allait pas.

- j’ai des nouvelles de votre amie, la jeune femme. Elle souffre de diverses commotions et d’une fracture au pied et elle est encore inconsciente. A l’auscultation, nous avons remarqué une masse dure dans son abdomen et nous avons fait des examens. Ceci n’à rien avoir avec l’accident lui-même mais votre amie était enceinte...

J : mon dieu ! Elle l’a perdu ???

Amaury et Sarah venaient de rejoindre Jenny qui sentait le sol s’effondrer sous ses pieds.

- je suis désolé mais c’était une grossesse extra-utérine, elle n’avait de toute façon aucune chance de mener cette grossesse. Nous avons du l’opérer mais elle est endommagée...

J : elle ne s’en remettra jamais, mon dieu ! C’est à cause de çà qu’elle était si malade !

- elle va se réveiller d’ici demain matin maintenant.

A : et l’autre personne ?

- je l’ai suivi à son arrivée...il souffre de multiples contusions et d’une plaie importante au niveau de Thorax, un traumatisme crânien n’est pas non plus à exclure et dans ce genre de choc une hémorragie est toujours possible...ils doivent surveiller son état.

J : ce n’est pas normal, çà fait trop longtemps...

- voilà mon confrère, il pourra mieux vous éclairer...

Il fait les présentations puis se retire.

- votre ami est éveillé, il voudrait vous parler mais pas plus d’une personne à la fois.

A : il est au courant pour Lilie ?

- l’autre victime ?

A : oui, c’est sa future femme...

- non, je ne pense pas.

Le médecin se retire et Amaury propose à Sarah d’y aller en premier.
Elle n’ose pas imaginer l’état dans lequel elle va le découvrir ni dans quel état apprendre la perte du bébé pourrait le mettre...

Arrivée devant la porte de sa chambre, elle frappe.

W : entrez.

Une infirmière termine de lui changer la perfusion à son bras et sort ensuite.

S : Went...comment te sens-tu...

W : çà va...j’ai l’impression qu’un train m’est passé dessus mais grâce aux airbags je peux m’estimer heureux...comment va Lilie ? Ils m’ont dit de ne pas m’inquiéter, qu’elle allait bien et qu’elle dormait mais je sens qu’il y a quelque chose de bizarre...

S : Went...

W : tu sais quelque chose ??

S : je...

W : dis moi !

S : ils ne t’ont rien dit ?

W : quoi ??

S : quand elle est arrivée aux urgence, ils ont d’abord soigné sa fracture du pied et ses commotions, mais en l’auscultant, ils ont décelé une masse dure dans son ventre. Il lui ont fait des examens plus poussés et...

W : dis moi je t’en prie c’est insupportable cette attente !

S : ils...ils ont découvert qu’elle était enceinte...

W : quoi ? C’est une blague ?

Il n’arrivait plus à articuler...Lilie était stérile et ne pouvait pas avoir d’enfant, comment cela avait-il pu arriver.

W : mon dieu...je l’ai tué...avec cet accident je l’ai tué c’est çà... ? J’aurais du appeler une ambulance, j’aurais du écouter Amaury !

Il rageait contre lui-même et la terre entière de leur imposer encore une telle souffrance. Il s’en voulait terriblement.

S : non Went, tu n’y est pas...Lilie faisait une grossesse extra utérine, c’est pour çà qu’elle était si malade tout à l’heure et cela serait arrivé quand même...le médecin nous as assuré qu’elle n’aurait pas pu mener cette grossesse de toute façon.

W : pourquoi Sarah...pourquoi ?? On ne peut pas souffler un peu et être heureux tous les deux ???

S : je suis désolée...

W : elle ne sait rien encore ?

S : non, elle dort et ne se réveillera pas avant demain matin d’après le médecin...

W : mon dieu cette nouvelle va la détruire...cet enfant aurait tant représenté pour elle...



Maintenant je suis sure que vous me détestez ??? Non ???

oh noonn !!!!! je voulais que lili ait cet enfant !!!!! mais vu quelle est tombé enceinte une fois...ca pourait se reproduire !!! bientot j'espère ! en tout cas vivement la suite !

Rassure-toi, on ne te déteste pas, au contraire.
Heureusement, ils vont tous s'en sortir après cet accident (enfin, à moins que le sort d'un des blessés ne se dérériore ).

Ceci n’à rien avoir avec l’accident lui-même mais votre amie était enceinte...
J : mon dieu ! Elle l’a perdu ???

Quand j'ai lu, j'ai eu peur en me disant que c'était peut-être sa seule chance d'en avoir un mais quand j'ai vu qu'ils s'agissait d'une grosesse extra-utérine, ça m'a rassurée, disons puisque, de toutes façons, il fallait intervenir

- je suis désolé mais c’était une grossesse extra-utérine, elle n’avait de toute façon aucune chance de mener cette grossesse.

Quelques part, c'est une bonne nouvelle puisqu'elle a pu tomber enceinte et que donc, elle pourrait peut-être tomber à nouveau enceinte mais

Nous avons dû l’opérer mais elle est endommagée...

est-ce que ça signifie que cette intervention a trop endommagé ses organes pour une future grossesse ou que c'est juste provisoire ou encore que cela rendra une grossesse possible mais dans des conditions délicates ?
Je crois qu'au moins, elle va être prise en charge, va subir des examens pour savoir ce qu'il en est vraiment de sa situation actuelle.

troooop bien
j'en suis accroc

La suite...prenez les mouchoirs...




Sarah était repartie, laissant Wentworth, épuisé par les évènements et cette terrible nouvelle se reposer. L’infirmière lui avait donné un sédatif pour qu’il puisse dormir.
Un peu plus loin, dans une autre chambre, une jeune femme venait de descendre de la salle de réveil après une lourde opération. Nauséeuse, elle avait bien du mal à discerner ce qui l’entourait, elle avait l’impression de flotter, ne sentait plus ses membres engourdis. Tout était flou et épuisée, ne sachant même plus ou elle était, elle finit par sombrer dans le sommeil.

Dans le couloir de l’hôpital, le médecin vint une dernière fois les rassurer et autorisa Sarah à rester jusqu’à ce que Lilie se réveille le lendemain. Jenny fut raccompagnée par Amaury chez elle.

Le lendemain matin...Samedi 5 Juillet 2008

Dom était déjà sur le pied de guerre malgré la courte nuit qu’il avait passé. Il était à peine 8 heures du matin et il partait déjà pour l’hôpital, juste après avoir prévenu les parents de Wentworth qui affolés, devaient se précipiter sur le premier avion pour L.A.
Went dormait encore, sonné par le sédatif de la veille.
Quelques chambres plus loin, Sarah regardait à l’extérieur par la fenêtre les trombes d’eau s’abattre sur les palmiers. L’orage grondait à l’extérieur et cela ne tarda pas à réveiller Lilie.

L : Saaa...Sarah ?

Elle se retourna, surprise et s’approcha rapidement du lit de son amie.

S : Lilie ! Comment te sens-tu ?

L : où est Went ?? Comment va Went ??? Qu’est-ce qui s’est passé ??? Sarah ???

S : calme toi Lilie, Went va bien...tu te souviens de ce qui s’est passé ?

Lilie eu un instant d’hésitation et tenta de se concentrer pour se remémorer précisément ses derniers instants de conscience. Malgré tout les efforts de monde, sa tête la faisait horriblement souffrir.

L : je...je me rappelle avoir eu très mal au ventre et...des cris dans la voiture...puis plus rien.

S : vous avez eu un accident de voiture hier soir alors que Went t’emmenais à l’hopital.

L : mon dieu ! Sandra, comment va Sandra ?

Lilie tenta de se redresser dans le lit mais une vive douleur dans le bas ventre la stoppa aussi sec.

L : aie !

S : ne bouge pas trop Lilie, tu es fragile ?

L : mais qu’est-ce qu’on m’a fait ??? Qu’est-ce qui s’est passé ???

S : calme toi Lilie...d’abord, sache que Sandra va bien, elle était consciente quand les secours sont arrivés et elle n’a que de légères commotions...

L : qu’est-ce qu’ils m’ont fait ???

S : quand ils t’ont pris en charge, tu souffrais de contusions un peu partout, d’une fracture au pied et ils t’ont soigné. Mais en t’auscultant de manière plus poussée, ils ont découvert une petite masse dure au niveau de ton ventre. Ils ont fait des examens et...

Lilie commençait à sentir son corps trembler comme s’il connaissait déjà la terrible nouvelle alors que son âme était inconsciente. Un flot d’adrénaline lui monta aux tempes et faisait battre son cœur à cent à l’heure.

L : et ???

S : tu étais enceinte Lilie...tu faisais une grossesse extra utérine et c’est pour çà que tu souffrais hier soir...

Les mains et les bras de Lilie s’arrêtèrent de trembler à cette annonce. Elle n’en croyait pas ses oreilles. C’était impossible. Elle devait encore faire ce mauvais rêve qu’elle faisait régulièrement depuis qu’on lui avait dit un jour qu’elle ne porterait jamais d’enfants. Sarah s’approcha d’elle et tenta de la faire réagir. Son regard était figé, transparent, comme hypnotique. Lorsque Sarah lui empoigna le bras pour tenter de la faire réagir en la secouant légèrement, elle comprit que ce n’était pas un rêve, qu’elle n’allait pas se réveiller car tout ceci était bien réel.

S : Lilie, dis-moi quelque chose...je t’en prie...

Le mutisme de Lilie continua, elle ne savait quoi penser ni quoi faire. Pourquoi sa vie lui infligeait-elle cette nouvelle épreuve ? Elle n’avait jamais été croyante mais finissait par croire qu’elle était maudite ! Sarah continuait en vain de lui parler, tentant de la rassurer, qu’un autre miracle pourrait toujours se produire...
A ces mots elle ne pu que réagir, et c’est ce que Sarah voulait...

L : tu trouves que ce qui m’arrive est un miracle ???!

S : Lilie...

L : J’ai perdu mes parents toute petite, ma tante m’a rejeté, je me suis toujours débrouillée toute seule dans la vie et lorsque enfin je rencontre quelqu'un et que je suis heureuse je fais un grossesse extra utérine !! Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter çà ! Non ! Non ! Non !

Le médecin entra et fronça les sourcils lorsqu’il découvrit la colère de Lilie.

- qu’est-ce qui se passe ici ?

S : je lui ai annoncé la nouvelle de sa grossesse extra utérine et...

- je vois...pouvez-vous nous laissez madame Callies ?

S : bien sûr...je reviendrais te voir tout à l’heure Lilie...courage...

Elle tourna les talons et ferma la porte derrière elle.

- comment vous sentez-vous Melle ?

L : fatiguée et anéantie çà vous va comme réponse ?

- je comprends...vous ne saviez pas que vous étiez enceinte ?

L : non...je suis stérile, on ma l’a annoncé à douze ans après une grave infection...alors comment vouliez vous que je me doute de çà ? En plus je souffre d’anémie et je fixe très mal certaines vitamines, ce qui m’oblige à prendre des compléments. Or quand je ne les prends pas çà me provoque le même genre de symptômes alors je n’ai pas cherché plus loin !

- je vois.

L : est-ce possible que je sois capable d’avoir des enfants ?? Je ne sais plus quoi croire...

- Melle...vous savez le corps humain est encore un mystère pour nous...du moins sur comment le coté psychologique des personnes agit sur leur santé. Il est probable que votre corps à cause de vos antécédents médicaux n’était pas destiné à une grossesse mais votre état mental à peut-être changé les choses...rien n’est jamais totalement impossible...mais...

L : mais quoi ?

- l’opération que nous avons du pratiquer...

L : oui ???

- l’œuf s’était niché dans une de vos trompes, ce qui en grossissant et en voulant s’établir vous as provoqué ces importantes douleurs abdominales. Nous avons pris cela à temps mais l’une de vos trompes est endommagée et ne fonctionnera jamais plus.
Vous aviez peut-être moins de 1 % de chances de tomber enceinte naturellement, là je dirais que c’est moins de 1 pour mille.

Lilie ne répondit rien...et baissa la tête anéantie. Pourquoi dans sa vie les choses n’étaient jamais simples...

On frappa à la porte et elle découvrit Jenny, les yeux rougis qui vint la serrer dans ses bras et Dom qui resta sur le pas de la porte.

J : je suis désolée ma puce...c’est vraiment injuste ce qui t’arrive...

L : merci Jenny...

J : j’ai prévenu ton amie Sofia...elle prends le premier avion et sera là demain, j’ai pensé que tu aurais besoin d’elle...

L : merci...comment va Wentworth ?

D : ses parents devraient arriver dans la journée mais on les a s rassurés. Il est réveillé et les médecins l’auscultent en ce moment même.


Quelques chambres plus loin...

W : docteur, est-ce que ma femme est réveillée ?

- oui...mais ne vous inquiétez pas, elle est bien entourée.

W : je veux la voir !

- ce n’est pas possible, vous ne pouvez pas vous lever

W : docteur s’il vous plaît ! Faites-moi porter en fauteuil roulant si çà vous rassure mais il faut que je la vois.

- je vous dis qu’elle va bien !

W : bien ???? Elle vient de perdre le seul enfant qu’elle aurait pu porter dans sa vie, mon enfant et vous me dites qu’elle va bien ? Je veux la voir sinon je vous signe une décharge et je déguerpis

- très bien...mais d’ici une demi-heure je vous veux dans votre lit à nouveau !

W : merci docteur...

Deux infirmières l’aidèrent à s’asseoir dans un fauteuil roulant et l’accompagnèrent au bout du couloir ou la chambre de Lilie se trouvait.
Elle frappa et lorsqu’il entra, il ne la vit pas tout de suite, cachée par ses visiteurs qui ne tardèrent pas à se dégager lorsqu’ils le reconnurent.
Elle avait le visage blême et fatigué et de nombreuses contusions lui rougissaient le visage. Blanche, les yeux bouffis de larmes, une petite flamme se réveilla dans ses yeux lorsqu’elle l’aperçut et qu’il prononça un mot, un seul de sa voix rauque et désolée alors que tout le monde avait presque déjà quitté la pièce...

W : Lilie...



Suite demain, bonne nuit et j'attends vos coms

j'espère vraiment qu'elle a retomber enceinte !j'aime beaucoup la suite!

Je suis vraiment triste pour Lilie, mais elle ne doit pas désesperer, il peut toujours y avoir un autre miracle

Une suite vite!!!!!!!!!

Pauvre Lilie

Son regard était figé, transparent, comme hypnotique. Lorsque Sarah lui empoigna le bras pour tenter de la faire réagir en la secouant légèrement, elle comprit que ce n’était pas un rêve, qu’elle n’allait pas se réveiller car tout ceci était bien réel.

Elle est dans un état pas possible. Elle doit effectivement penser qu'elle est souvent maudite et que la vie lui a réservé de bien cruels évènements

L : J’ai perdu mes parents toute petite, ma tante m’a rejeté, je me suis toujours débrouillée toute seule dans la vie et lorsque enfin je rencontre quelqu'un et que je suis heureuse je fais un grossesse extra utérine !! Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter çà ! Non ! Non ! Non !

Elle se pensait stérile, apprend finalement qu'elle était enceinte mais qu'il s'agissait d'une grossesse extra utérine, qui, en plus, a amoindri ses chances de retomber enceinte

Vous aviez peut-être moins de 1 % de chances de tomber enceinte naturellement, là je dirais que c’est moins de 1 pour mille.

Blanche, les yeux bouffis de larmes, une petite flamme se réveilla dans ses yeux lorsqu’elle l’aperçut et qu’il prononça un mot, un seul de sa voix rauque et désolée alors que tout le monde avait presque déjà quitté la pièce...
W : Lilie...

Heureusement qu'elle est entourée d'amis et que Wentworth est là pour l'aimer, la comprendre et la soutenir. Sa simple vue la fait doucement revenir à la vie
J'aime bien, Wentworth en parle déjà comme de sa femme

W : docteur, est-ce que ma femme est réveillée ?

Je crois qu'ensemble, ils vont réussir à affronter ce nouvel épisode douloureux. ça va renforcer leur lien et tout espor n'est pas perdu pour un bébé. Ils vont devoir vite se remettre aux travaux pratiques. Just have faith !

Valscof, tes coms sont vraiment faramineux ! Impressionants, mais continue, je prends autant de plaisir à les lire qu'à écrire !

Voilà la suite pour vous et j'espère que vous apprécierez...

CHAPITRE 39 DOUTES

L’infirmière l’avait approché du lit et était restée à l’attendre derrière la porte. Sa main dans celle de Lilie, doigts entrelacés, il aurait voulu aspirer toute sa peine et la voir sourire, enfin.
A son contact, elle laissa échapper un petit soupir d’inquiétudes et de stress et il se contente de caresser le dos de sa main.

W : comment te sens-tu ?

L : physiquement, en dehors de mon mal de ventre, au pieds et de quelques bleus çà pourrait aller mais pour le reste...

W : je suis...

Il n’eut pas le temps de continuer sa phrase qu’elle le coupa. Elle n’était pas disposée à entendre ses plates excuses qui ne serviraient à rien, elle ne voulait pas l’entendre se culpabiliser alors que c’était la faute à pas de chance, la fatalité ou même sa poisse.

L : je t’en prie Went, pas çà, s’il te plaît...je ne veux pas en parler...

W : alors que t’as dit le médecin ?

L : que si j’avais eu une chance sur 100 de tomber enceinte jusqu’alors, je n’aurais plus maintenant qu’une chance sur 1000 voire moins ! Çà te va comme réponse ?!

W : cela aurait pu marcher Lilie...tu ne dois pas te désespérer !

L : arrêtes ! Arrête çà tout de suite ! Espérer quoi Went ? Que la prochaine fois on m’ôtera le reste d’organes qui fonctionnent encore ?

W : on pourrait aller voir un spécialiste, il y en a de très bon ici...peut-être qu’avec un traitement...

L : arrête s’il te plaît...je ne veux plus parler de çà.

W : je t’aime Lilie...ne crois pas que...

L : que tu ne veux plus m’épouser parce que je ne pourrais jamais t’offrir un être de ta chair et de ton sang !

W : ne dis pas çà, tu sais que c’est faux !

L : excuses moi, je suis à bout...

W : je sais...je suis là et je vais m’occuper de toi Lilie...je te promets

L : Went, j’ai besoin de me reposer...excuses-moi.

Il porta la main de Lilie à sa bouche et l’embrassa. C’était sa manière à elle de se protéger, il commençait à la connaître. Elle se renfermait dans sa coquille pour mieux réfléchir et cogiter de son coté. Il espérait un jour pouvoir enfin briser cette carapace et sentir vraiment sa confiance s’instaurer.

W : reposes toi bien mon amour...

Elle esquissa un faible sourire pour toute réponse et détourna le visage en direction de la fenêtre. Il sortit en silence et l’infirmière le raccompagna dans sa chambre. Elle ne savait plus quoi penser...elle ne pouvait douter de l’amour qu’il lui portait mais se sentait incapable d’y faire face en ce moment. Après toutes les épreuves qu’ils avaient du traverser ensembles depuis presque un an, elle s’apprêtait à épouser un homme pour qui elle avait tout quitté, tout lâché, jusqu'à ses amis. Combien de temps Went resterait transi d’amour pour une femme, certes jolie mais handicapée ? Une femme qui ne pourrait jamais lui donner d’enfant ! et si elle se trompait ? Que lui resterait-il s’il venait à se séparer ? Elle s’en retournerait en France, seule et anéantie une fois de plus...
Ressassant inlassablement la situation sous toutes les coutures, elle finit par s’assoupir, épuisée.

Dom, Jenny, Amaury et Sarah étaient réunis à la cafétéria de l’hôpital, à se remémorer les délicats évènements de la veille. Ils retournèrent voir Went dans sa chambre alors que Sofia passait les portes de l’hôpital, un gros sac à la main.

J : Sofia ! Tu es arrivée ! Tu aurais du appeler, nous serions venus te chercher !

S : c’est rien, j’ai eu vite fait...comment vont-ils ?

J : physiquement ils s’en remettront...mais pour Lilie c’est beaucoup plus dur à accepter.

S : comment çà ?

Jenny l’invita à s’asseoir auprès d’elle et lui raconta toute l’histoire, depuis l’impossibilité de Lilie à avoir des enfants, ses craintes, l’amour de Went, sa demande en mariage la veille et le terrible accident. Et comment elle avait appris avoir été enceinte alors qu’elle venait de perdre son enfant...Elle lui indiqua le numéro de chambre de celle-ci et l’encouragea à rester prudente car sa réaction avec Sarah avait été violente.

S : merci Jenny...

Sofia se présenta alors devant la chambre de Lilie et Frappa.

L : entrez...

S : bonjour !

L : Sofia ! Tu as su ? Je suis si contente de te voir.

Sofia lui sauta dans les bras et les deux amies restèrent serrées quelques secondes afin de rattraper le temps perdu.

L : çà me fait tellement plaisir que tu sois venue !

S : tu croyais quand même pas que j’allais te laisser ici toutes seule ?

Lilie se contente de lui sourire.

S : alors ? J’ai eu la version de Jenny mais j’aimerais bien connaître la tienne...tu te sens comment ?

L : pas très bien...elle t’a tout dit ?

S : si tu veux parler du fait que tu ne pouvais normalement pas avoir d’enfants, oui...mais j’aimerais avoir ta version !

Alors Lilie lui expliqua en détail tout ce qu’elle lui avait caché toutes ces années alors que l’idée d’un enfant ne l’avait jamais effleuré mais depuis que Went était apparu dans sa vie elle voyait les choses différemment.

S : il l’a prit comment ?

L : oh, très bien ! Mais dans quelques années, peut-être même seulement quelques mois il se lassera...

S : comment peux-tu encore dire une chose pareille ?

L : je veux être raisonnable Sofia. Il arrive à un âge où il veut construire quelque chose de solide. Il m’a demandé en mariage hier et si je peux lui offrir ma main, je ne pourrais jamais lui donner le plaisir d’être père et notre mariage finirait par en souffrir, tu le sais aussi bien que moi.

S : et que comptes-tu faire alors ? Le quitter encore ?

L : je ne sais pas...mais ramènes-moi à Paris s’il te plaît...j’ai besoin de réfléchir, au calme.

S : Lilie ! Tu ne crois pas que lui aussi aurait besoin de toi ? Il a souffert aussi de cette tragédie ! Tu es injuste...

L : je sais et j’en suis désolée, mais j’ai besoin de me retrouver. Si je reste ici je vais être invivable et il en souffrira beaucoup plus, crois-moi.

S : les médecins ne te laisseront pas partir comme çà...

L : j’attendrais mais dès que je pourrais prendre des béquilles nous rentrons.

S : très bien...je vais te laisser te reposer...je repasserai plus tard...

L : merci Sofia



Je sais ce que vous pensez...mais mettez vous dans le contexte, cette histoire la traumatise et tout ce qu'elle a déjà vécu par le passé ne l'aide pas beaucoup, elle cherche des repères, sa famille...

Notre petite Lilie ne va vraiment pas fort. Elle souffre beaucoup plus mentalement que physiquement. La présence de Went lui fait tout de même du bien

Sa main dans celle de Lilie, doigts entrelacés, il aurait voulu aspirer toute sa peine et la voir sourire, enfin.
A son contact, elle laissa échapper un petit soupir d’inquiétudes et de stress et il se contente de caresser le dos de sa main.

Il est très tendre et doux avec elle Elle a tant besoin de lui ! Elle lui a fait part de choses qu'elle n'avait jamais révélées à personne mais j'ai l'impression qu'elle a encore du mal à se confier, à faire ressortir toute la douleur qu'elle a en elle. C'est encore très douloureux et je pense qu'elle veut aussi ainsi le protéger

Elle se renfermait dans sa coquille pour mieux réfléchir et cogiter de son coté. Il espérait un jour pouvoir enfin briser cette carapace et sentir vraiment sa confiance s’instaurer.

C'est bien que Sofia soit venue rejoindre Lilie. Je crois qu'elle a besoin d'elle. Même si elle ne lui avait pas confié sa stérilité auparavant, Sofia a partagé son enfance, son adolescence, sa vie quotidienne pendant tant d'années. ça doit la rassurer qu'elle soit là et elle en a drôlement besoin car elle doute beaucoup. Elle est très pessemiste et semble douter des sentiments de Wentworth sur le long terme Il ne faut pas non plus qu'elle prenne des décisions à sa place, sur de simples suppositions

Que lui resterait-il s’il venait à se séparer ? Elle s’en retournerait en France, seule et anéantie une fois de plus...
Ressassant inlassablement la situation sous toutes les coutures, elle finit par s’assoupir, épuisée.

L : je ne sais pas...mais ramène-moi à Paris s’il te plaît...j’ai besoin de réfléchir, au calme.
S : Lilie ! Tu ne crois pas que lui aussi aurait besoin de toi ? Il a souffert aussi de cette tragédie ! Tu es injuste...

Je suis d'accord avec Sofia. Wentworth a au moins autant souffert qu'elle, pour d'autres raisons, mais il était complètement détruit. Il ne faut pas qu'elle l'oublie Elle n'a pas le droit de quitter Went de nouveau C'est avec lui qu'elle va réussir à surmonter cette épreuve. Si elle ne construit pas sa vie avec lui, elle n'aura jamais la force de le faire. Wentworth va être si triste en apprenant que Lilie veut aller faire le point en France, loin de lui Alors va-t-elle réellement retourner en France pour réfléchir ou alors Wentworth va-t-il réussir à l'en dissuader ?

Elle a pas le droit d elui faire ca à Went Lilie, c'est vrai que des fois je la trouve injuste, Went aussi a souffert autant qu'elkle au moins, si elle veut faire le point et réflechir à tout ce qui lui est arrivé et surmonter toutes ces épreuves ce n'est qu'auprès de Went qu'elle pourra le faire

La suite !




18 Juillet 2008 – Aéroport de Los Angeles.

Après quinze jours de convalescence, Lilie s’envolait dans moins d’une demi-heure pour Paris avec Sofia. Went ne l’avait pas accompagnée. Il n’était pas d’accord sur ce voyage et sentait qu’il pouvait être fatal à leur couple mais Lilie en avait décidé ainsi et aller contre sa volonté n’arrangerait pas les choses.
Sofia avait tenté d’être rassurante en lui répétant qu’elle connaissait bien Lilie et qu’elle avait surtout besoin de se ressourcer, de faire le point, de se retrouver un peu seule avec elle-même. Dix jours avant, il ne s’était pas douté de ce qui l’attendait.

Flash-back

Lilie vient de sortir de l’hôpital, entourée de Went et Sofia, sans doute les deux personnes les plus chères à son cœur. A peine arrivée chez eux, Lilie demande à Went à lui parler d’une chose importante à ses yeux.

L : j’aimerais te demander quelque chose...

W : je t’écoute

L : voilà, le tournage reprends dans 12 jours et...je ne veux pas t’accompagner tout de suite...s’il te plaît ne t’énerve pas...

W : ou veux-tu en venir ?

L : je...je voulais retourner à Paris pour me retrouver un peu...j’ai besoin de faire le point avec tout ces évènements...

W : tu veux retourner à Paris !

L : je t’en prie Went, j’ai besoin de me retrouver un peu, de souffler

W : c’est dingue, tu te défiles encore ! Dès qu’il y a un petit problème c’est comme çà que tu étouffe les choses au lieu de les affronter ! J’en ai marre Lilie ! Je veux bien comprendre ta douleur et partager ta souffrance, mais là s’en est trop !

L : tu ne comprends pas...

W : non, c’est vrai je ne te comprends pas ! Quand il y a des problèmes j’essaie de les affronter, d’avoir un peu de courage et toi tu fuis toujours ! C’est çà la vision que tu as de notre couple !

L : Went ! Je t’en prie !

Il ne lui laissa pas le temps de dire quoi que ce soit que la porte se refermait derrière lui avec une violence qui en disait long sur ce qu’il pensait de l’idée de Lilie.
Elle resta seule avec Sofia et ses larmes qui ruisselèrent avec abondance ce soir là. Elle se sentait fautive mais ne supporterait pas une minute de plus dans ce pays. Elle n’arrivait pas à le blâmer, il avait été parfait jusque là, peut-être trop.

Alors qu’il venait de s’engouffrer dans la circulation, il envoya un message à Amaury pour que celui-ci le rejoigne au café qu’ils avaient l’habitude de fréquenter dans le West Hollywood. Il y alla directement et commanda un whisky double car ce soir il avait décidé de se bourrer la gueule, il en avait bien besoin !
Lorsque Amaury arriva, Went avait déjà bu plusieurs verres et ne tenait plus un discours très cohérent.

W : elle se fiche de moi pour la seconde fois !

A : Went...je sais que c’est dur et tu as raison ce n’est pas très sympa pour toi...mais si tu l’aimes tu doit être patient.

W : j’en ai marre d’attendre, d’attendre éternellement qu’elle soit prête !

A : tu ne sais plus ce que tu dis ! Tu as trop bu ! Je te ramène chez toi !

W : hors de question ! Je ne rentrerai pas ! Ramènes-moi chez toi, je ne veux pas la voir !

A : Went ! Tu te rends compte qu’elle va s’inquiéter !

Il ne chercha pas à répondre et se laissa transporter par Amaury. Arrivés chez ce dernier, Sandra appela Lilie pour la rassurer.

S : Lilie ?

L : oui, Sandra ? Tu as des nouvelles de Went ?

S : oui, il est ici...

L : il ne veut pas rentrer à la maison ?

S : disons qu’il a un peu bu...c’est sa manière à lui de faire le point...çà ira mieux demain...

L : je l’aime tu sais...

S : oui...mais tu devrais lui dire car je crois qu’il est mal en ce moment...ce qui vous arrive est une tragédie Lilie mais il faut aller de l’avant. Vous vous aimez alors foncez tous les deux !

L : tu as raison...


Fin du Flash-back.

L’embarquement commençait et elles s’approchèrent. Elles s’installèrent dans leurs confortables sièges de premières classes et une hôtesse leur proposa des rafraîchissements. Lilie regrettait presque déjà son geste. Elle serrait le cuir des sièges et la nausée lui montait à la gorge. L’avion s’apprêtait à décoller.

Au même moment, au volant d’un 4x4 de marque japonaise, Went fulminait contre sa fierté de l’avoir laissé lui échapper pour la seconde fois. Turbo à fond, il ne cessait de fixer l’horloge du tableau de bord qui indiquait l’heure précise du décollage. Il se dit qu’à moins d’un miracle, il était trop tard.
Lorsqu’il arriva dix minutes plus tard, le vol n’était déjà plus affiché. Il frappa de rage dans une poubelle et effraya quelques passants.
Rejoignant son véhicule, il pestait contre lui-même. Certes il ne pardonnait pas l’attitude de Lilie mais il s’en voulait également de ne pas avoir su la retenir. Allaient-ils passer le plus clair de leur temps à se courir après ? Ces dix derniers jours chacun de leur coté n’avait rien arrangé depuis leur retour de l’hôpital. Ils ne s’étaient pas reparlé depuis leur dispute et il ne pouvait s’empêcher de penser que s’il avait fait un geste, peut-être qu’elle serait dans ses bras à cet instant...

Lilie s’imaginait Went à son travail, concentré et loin d’elle-même. Il n’avait pas donné signe de vie depuis leur dispute et elle commençait à croire qu’elle l’avait perdu. Sa fuite et son impossible paternité étaient peut-être trop lourds à supporter.

L’avion se posa à Paris le lendemain matin à 08h00.
Tom était venu les attendre et il était ravi de revoir Lilie saine et sauve après son accident. Il prit les bagages et Sofia aida Lilie à se déplacer comme elle pouvait car elle peinait énormément avec les béquilles et son ventre la faisait encore souffrir.

T : comment va Wentworth ?

L : je ne sais pas...

T : comment çà ? Ne me dis pas que...

L : si...

Leur conversation en resta là ; Lilie ne souhaitant pas s’étendre sur sa difficile situation. Ils rentrèrent et elle fut à la fois ravie de retrouver sa chambre mais aussi triste car cela lui rappelait bien des souvenirs douloureux.

Went à ce moment même était étendu dans leur salon, le corps ivre d’alcool pour oublier et trouver le sommeil...sans Lilie il se sentait perdu et incapable de vivre. Il noyait alors sa solitude et son mal-être dans le Whisky. Il n’avait repris possession de leur Loft que depuis qu’elle en était partie mais chaque endroit portait sa touche personnelle. Les produits de beauté dans la salle de bain, ses escarpins, quelques habits laissés au hasard dans la penderie, des yaourts maigres dans le frigo et un foulard oublié sur le dossier de la chaise du bureau.
Il en avait pris possession et dormait maintenant profondément et bruyamment, l’étoffe entre les doigts.

Lorsqu’il émergea difficilement le lendemain matin, il avala deux aspirines et monta dans leur chambre pour trouver des habits propres à se mettre après une bonne douche. Alors que sa vue peinait à rester stable sous les violentes impulsions de douleur qui martelaient dans sa tête, il aperçut une petite enveloppe posée délicatement sur le couvre lit.
Il s’approcha et se laissa tomber sur le lit alors que ses doigts prenaient possession du papier.
Il l’entrouvrit doucement, souriant à la vue des quelques mots posés sur l’enveloppe. Il ne connaissait que trop bien cette écriture...

« Went,

Je suis tellement désolée que nous n’ayons pu avoir de discussion calme et posée.
Je ne veux pas que tu croies que je me détache de toi ou que je ne t’aime pas, loin de là. Je me connais et je ressens vraiment le besoin de m’isoler. Mon pays me manque et ce qui nous est arrivé...c’est dur.
Je n’ai pas le droit de t’infliger toute cette douleur et ces dix jours seule, ici, chez nous, j’ai déjà pas mal réfléchi. Je pars quand même mais avec un objectif, revenir avec la Lilie que tu aimes.
J’ai quelque chose de très important à faire à Paris...
Je ne t’oublie pas et tu me manques déjà depuis dix jours...
Promets moi de ne pas toucher aux bouteilles...
Je t’aime Went, excuses-moi encore... »

Il sentait sa gorge le serrer mais dieux que ces quelques mots griffonnés sur le papier l’apaisait. Il se sentait déjà beaucoup mieux et ce n’était pas l’aspirine qui faisait déjà effet...



Désolé, difficiles relations humaines, çà aurait été trop facile autrement...

A nouveau, tous les 2 souffrent de leur côté

W : c’est dingue, tu te défiles encore ! Dès qu’il y a un petit problème c’est comme çà que tu étouffes les choses au lieu de les affronter ! J’en ai marre Lilie ! Je veux bien comprendre ta douleur et partager ta souffrance, mais là s’en est trop !

On comprend la réaction de Wentworth. Il a peur de la perdre à nouveau Forcément, il retrouve ses vieux démons et se déruit à sa manière

W : j’en ai marre d’attendre, d’attendre éternellement qu’elle soit prête !
A : tu ne sais plus ce que tu dis ! Tu as trop bu ! Je te ramène chez toi !
W : hors de question ! Je ne rentrerai pas ! Ramène-moi chez toi, je ne veux pas la voir !

S : disons qu’il a un peu bu...c’est sa manière à lui de faire le point...çà ira mieux demain...

Ils ne s’étaient pas reparlé depuis leur dispute et il ne pouvait s’empêcher de penser que s’il avait fait un geste, peut-être qu’elle serait dans ses bras à cet instant...
Lilie s’imaginait Went à son travail, concentré et loin d’elle-même. Il n’avait pas donné signe de vie depuis leur dispute et elle commençait à croire qu’elle l’avait perdu. Sa fuite et son impossible paternité étaient peut-être trop lourds à supporter.

On sent tellement de souffrance de l'un et de l'autre. Je crois que Sandra a eu raison de parler à Lilie, franchement

L : je l’aime tu sais...
S : oui...mais tu devrais lui dire car je crois qu’il est mal en ce moment...ce qui vous arrive est une tragédie Lilie mais il faut aller de l’avant. Vous vous aimez alors foncez tous les deux !
L : tu as raison...

Je pense que c'est pour ça qu'elle lui a laissé une si belle lettre. Elle le rassure, lui explique ce qu'elle ressent. Je crois qu'elle a trouvé les mots qu'il fallait. Quel soulagement ! Que va faire Wentworth maintenant ? L'appeler ? Ce serait bien, juste pour la rassurer à son tour, lui dire qu'il sera là, qu'il regrette de n'avoir pas réussi à lui parler. Quelle est cette chose si importante que Lilie doit faire à Paris ?

Que doit faire Lilie d'important à Paris?????? Je me le demande .....

Une suite stp!!!!!!

la suite...




Lundi 18 août 2008 – Paris

L : combien de temps cela va durer exactement ?

- je ne peux pas vous donner de dates exactes...cela dépendra comment votre corps réagira au traitement...vous êtes une des premières à en bénéficier et je vous remercie d’avoir accepté de faire partie de ce programme expérimental.

L : si cela pouvait me permettre de retrouver une vie normale, c’est tout ce que j’espère...

- nous ne ferons pas de miracle Melle Etura...mais cela peut améliorer vos chances...

L : merci docteur, à la semaine prochaine.

- au revoir Melle, n’oubliez pas votre prise de sang vendredi...

Lilie sortait de son cabinet et Sofia l’attendait dans la salle d’attente. Elle lui adressa un large sourire satisfait.

S : çà y est ?

L : oui, je reviens dans une semaine...cela fera trois semaines et on pourra constater les premiers résultats...

S : tu crois vraiment en ce traitement ?

L : ce professeur est renommé Sofia et traite exactement les problèmes de stérilité dont je souffre. Une chose me peine, ne pas y avoir pensé plus tôt !

S : et tes séances chez le psychothérapeute çà donne quoi ?

L : çà me fait du bien c’est sûr...j’y retournes demain.

S : je suis contente que tu te soit enfin décidée à en parler et à aller de l’avant en affrontant tes angoisses. Tu l’as appelé ?

L : non...

S : tu devrais peut-être...il doit commencer à se poser des questions Lilie...tu est partie depuis un mois maintenant ! çà fait un mois et demi que vous ne vous êtes pas vus !

L : il n’a jamais appelé que je sache lui non plus !

Sofia baissa les yeux de désespoir, trahissant aussi sa gêne.

L : tu aurais peut-être omis de me dire quelque chose ? ?? il a appelé c’est çà ?

Sofia poussa un profond soupir de désespoir.

S : oui ! Il m’avait promis de ne rien te dire mais il a appelé plusieurs fois juste pour prendre de tes nouvelles...savoir si tu allais bien !

L : et c’est tout ?

S : il s’inquiète Lilie ! Tu vas arrêter un peu !

L : je rentre seule...

Elle tourna les talons et s’en alla parcourir les avenues parisiennes seule. Elle avait besoin de réfléchir. Il faisait beau sur Paris, et chaud. Elle ouvrit les petites grilles du jardin des plantes et en parcourut les allées, de long en large, évitant soigneusement les badauds qui semblaient l’avoir reconnue. Au détour d’une allée, elle se décida enfin à composer un numéro de téléphone. Plusieurs longues tonalités se firent entendre avant qu’une voix féminine avec un fort accent américain ne se fasse entendre.

- allo ?

L : Sarah, c’est Lilie !

S : Lilie ! Comment vas-tu ?

L : bien mieux, je te remercie...

S : tu reviens bientôt parmi nous ?

L : pas encore mais...

Elle se stoppa n’osant pas en demander davantage.

S : qu’est-ce qui se passe Lilie ?

L : je...je voulais savoir comment il allait...mais je ne veux pas l’appeler directement.

S : il va mieux...c’est tout ce que je peux te dire...mais il irait encore mieux si tu revenais.

L : il doit me détester.

S : ne crois pas çà ! Il n’en parle pas mais se renferme complètement sur lui-même ! Dom et Amaury ont essayé d’être là pour lui mais rien n’y a fait...il passait ses soirées avec ses bouteilles de Whisky. Heureusement que le tournage était là pour le sortir de sa tanière. Maintenant il semble aller mieux mais il se sent à la fois responsable et impuissant et surtout il ne comprend pas...

L : je n’ai su que le faire souffrir et pourtant je l‘aime...

S : alors reviens Lilie !

L : je ne peux pas encore Sarah...

S : mais pourquoi ?

L : je suis suivie par un spécialiste ici et je passe des tests chaque semaine.

S : tu es malade ?

L : non...c’est un traitement contre le type de stérilité dont je suis victime, c’est encore un programme expérimental mais qui pourrait faire des miracles...tu comprends, j’avais besoin de m’isoler, de me retrouver et j’ai décidé de le faire mais je ne veux pas qu’il le sache. Pas tout de suite...

S : mais il se pose des questions Lilie ! Tu devrais lui en parler, vous pourriez partager çà tous les deux...

L : s’il te plaît, promets-moi de veiller sur lui...

S : je te le promets Lilie mais tu ne devrais pas trop tarder, je le sens fragile...ne le laisse pas trop longtemps tout seul...

L : promit, dès que tout est ok je rentre. Je t’embrasse.

Elles se saluèrent et raccrochèrent simultanément. Lilie se sentait apaisée d’avoir pu parler à Sarah et de savoir que malgré tout il ne l’avait pas oublié et qu’il avait téléphoné à Sofia dans son dos pour avoir des nouvelles.
Sarah sentait le malaise la prendre. Lilie avait plutôt intérêt à revenir vite pensa-t-elle car une certaine connaissance de Went était à son goût bien trop présente dans sa vie ces derniers temps...

Elle rentra deux heures plus tard à l’appartement de Sofia qui ne comprenait pas son amie le moins du monde. Elle s’approcha de cette dernière qui préparait une salade pour le repas du soir et posa sa tête sur son épaule.

L : je suis désolée Sofia, je ne voulais pas être méchante...mais j’ai du mal à réaliser qu’il t’ai appelée et que tu ne m’ai rien dit.

S : il voulait s’assurer que tu allais bien Lilie...il s’inquiète pour toi...

L : je sais...mais avec un peu de chances dans trois semaines je pourrais retourner là bas.


A des milliers de kilomètres, Went quittait une réunion avec Paul pour aller déjeuner avec son agent. Il se sentait mieux, n’avait pas bu une goutta d’alcool depuis deux jours et semblait espérer à nouveau.
Il passa au loft avant pour se changer et ramassa le courrier. Une grosse enveloppe attira son attention et il ne pu s’empêcher de relire plusieurs fois l’expéditeur. Cela n’était pas très clair mais elle semblait venir de l’hôpital dans lequel il avaient été soignés après leur accident et portait la mention « urgent ». Elle était directement adressée à Lilie et Went n’était pas du genre curieux ni indiscret. Il la posa sur le petit meuble de l’entrée avec le reste du courrier et alla se changer. S’apprêtant à repartir, sa vue fut à nouveau attirée par l’enveloppe et une once d’inquiétude s’empara de lui. « Si c’était grave au sujet de Lilie, il faut que j’ouvre, on ne sait jamais ! ».
Il déchira soigneusement les contours et commença à lire le premier papier qui se présenta sous ses yeux. Il ne comprit pas tout de suite ce que çà voulait dire. Il était accompagné d’autres documents rédigés en français cette fois-ci et auxquels il ne comprenait rien. Il relut alors dans le détail la lettre de l’hôpital.

« Miss Etura,

Notre hôpital a reçu récemment un courrier émanant de la clinique privé de xxx à Paris concernant les examens effectués par notre spécialiste en stérilité féminine. Le professeur X nous réclame vos résultats d’examens pour son programme expérimental de lutte contre ce type de stérilité. Nous sommes tout à fait d’accord pour lui transmettre votre dossier médical mais cela nécessite une autorisation écrite de votre part. Dès réception de votre accord, nous mettrons votre dossier à leur disposition.

Cordialement, »

Son cerveau commença lentement à reconstituer toute les pièces...Lilie était à Paris actuellement et cette clinique privée parlait de programme expérimental contre la stérilité et avait besoin de son dossier sur les examens qu’elle avait subis ici...

Il comprenait maintenant pourquoi cette retraite durait si longtemps ! Pourquoi n’avait-elle pas pris la peine de le lui dire ! Il l’aurait soutenue ! Pourquoi avait-elle encore prit l’initiative d’affronter çà toute seule ?
Il se souvenait des mots durs qu’il avait prononcés à son encontre... Quand il y a des problèmes j’essaie de les affronter et toi tu fuis toujours »
Il posa la lettre et claqua la porte derrière lui...il était en retard...

j'espère qu'il va vite la rejoindre a paris !et qu'enfin elle tombe enceinte ! ils ont attendu assez longtemps maitenant les pauvres !

en tout cas c'est toujours aussi bien écrit !

Pourvu qu'il la rejoigne, elle n'en fait qu'à sa tête cette Lilie

Vivement une autre suite!!!!!!!

S : oui ! Il m’avait promis de ne rien te dire mais il a appelé plusieurs fois juste pour prendre de tes nouvelles...savoir si tu allais bien !
L : et c’est tout ?
S : il s’inquiète Lilie ! Tu vas arrêter un peu !

Elle a tout de même un sacré caractère cette Lilie. En apprenant ça, peut-être qu'elle s'en veut de na pas avoir pris, ne serait-ce qu'indirectement, des nouvelles de lui. Je crois que c'est pour ça qu'elle appelle Sarah. Elle a intérêt à bien veiller sur lui car je n'aime pas beaucoup ça :

Sarah sentait le malaise la prendre. Lilie avait plutôt intérêt à revenir vite pensa-t-elle car une certaine connaissance de Went était à son goût bien trop présente dans sa vie ces derniers temps...

Je suis contente de voir que Lilie réagit et pense qu'il reste un espoir

L : non...c’est un traitement contre le type de stérilité dont je suis victime, c’est encore un programme expérimental mais qui pourrait faire des miracles...tu comprends, j’avais besoin de m’isoler, de me retrouver et j’ai décidé de le faire mais je ne veux pas qu’il le sache. Pas tout de suite...

C'est vrai qu'elle aurait mieux fait de le dire à Wentworth mais à mon avis, elle a peur de le faire encore souffrir si ce traitement échoue.
Ce n'est pas bien de lire le courrier des autres mais, là, Wentworth a eu du flair

Il comprenait maintenant pourquoi cette retraite durait si longtemps ! Pourquoi n’avait-elle pas pris la peine de le lui dire ! Il l’aurait soutenue ! Pourquoi avait-elle encore pris l’initiative d’affronter çà toute seule ?
Il se souvenait des mots durs qu’il avait prononcés à son encontre... Quand il y a des problèmes j’essaie de les affronter et toi tu fuis toujours »

Je crois qu'il s'en veut de lui avoir dit qu'elle préférait ne pas affronter les problèmes et les fuir mais, en même temps, son attitude est déroutante. Avec l'aide de Wentworth, elle serait plus forte pour affronter ce traitement. C'est une affaire de couple, pas uniquement son problème à elle.

Il posa la lettre et claqua la porte derrière lui...il était en retard...

Que signifie ces derniers mots ? Ils me font un peu peur. Il a un rendez-vous mais où et avec qui ? J'espère que ce n'est pas avec l'autre qui lui court après En voudrait-il à ce point à Lilie de l'avoir mis de côté duant son traitement ? Ou alors, il a simplement décidé d'honorer son rendez-vous, de vivre sa vie, en attendant le retour de Lilie, pour ne pas l'effrayer, lui mettre la pression à nouveau, ce qui serait à mon avis le cas s'il allait la rejoindre à Paris...

Waou j'ai rattrapé mon retard c'est quoi cette histoire de dingue pauvre Lilie elle souffre et Went aussi,mais maintenant qu'il sait qu'elle est partit j'espere qu'elle va aller mieux et que Went la comprend mieux mainenant c'est bien; mais c'est vrai qu'elle à pas été très cool avec lui, QU'EST CE QU'IL VA SE PASSER MAINTENANT?????????

Voilà la suite !

PAPARAZZI

Le restaurant était presque bondé et lorsqu’il arriva il eut bien du mal à le distinguer. Il avait plus d’une demi-heure de retard et commença par s’en excuser.

W : bonjour Franck...excuses moi du retard mais j’ai eu un petit contretemps...

F : c’est rien...je t’en prie, mais nous aussi, nous avons un petit contretemps...

W : c'est-à-dire ?

F : la Fox a appelé Alicia hier soir mais elle est à New York et n’a pas pu se déplacer. Ils ont avancé la première diffusion de la saison 3 en France et une émission spéciale est organisée. Dom ne peux pas s’y rendre car Jenny va bientôt accoucher donc tu es pressenti pour t’y rendre avec Amaury et Sarah...çà te permettrait de faire aussi le photoshoot qu’on avait repoussé...

W : woah ! Çà ne pouvait pas mieux tomber !

F : tu serais ok ?

W : oui...sans problèmes mais pour quand serait prévue cette émission ?

F : le 28...et on pourrait organiser le photoshoot quelques jours avant...

W : çà ma permettra d’aller voir Lilie...

F : j’ai quelque chose à te montrer à ce sujet...

Franck lui tendit un magazine dont il faisait la couverture...galamment accompagné.

W : c’est quoi encore que cette connerie !

F : j’aimerais que tu me le dises... ?

W : non mais c’est quoi ce plan ? Çà ne va pas recommencer ! Ce n’est pas vrai !

F : j’ai bien peur que si et çà circule déjà sur Internet...c’est facile pour eux et ils font leurs propres conclusions qui font vendre !

W : je vois...

F : votre accident, son retour en France, son absence prolongée...tes frasques avec l’alcool et quand on te revoit enfin sortir de chez toi c’est à son bras...rien d’exceptionnel à ce qu’ils pensent çà...

W : que eux le pensent je m’en contrefiche mais si Lilie tombe la dessus mon voyage en France ne servira pas à grand-chose !

F : je vais voire ce que je peux faire de notre coté...toi, essaie de te tenir à carreaux de cette fille, ce n’est pas dans ton intérêt de la revoir...sans parler de l’autre !

W : mais ce sont des amies !

F : tu veux qu’elle te refasse le même genre de scène qu’il y a un an ? Tu crois qu’elle a oublié ? Et je la croyais recasée cette Rachel ?

W : Rachel est effectivement fiancée et on s’est juste vu lors d’une soirée avec Mariana, pas de quoi tirer ses plans...

F : je te coupe Went, c’est exactement ce qu’ils attendent, du sensationnel !

Ils déjeunèrent tout en continuant de parler de l’image que Went devait donner de lui, il lui promit d’être plus prudent et Franck lui assura qu’il s’occupait des réservations pour la France. Ils se quittèrent une heure plus tard.


Pendant ce temps là en France...

Lilie continuait ses visites chez le spécialiste qui avait confiance dans les premiers résultats des tests. Son corps réagissait très bien au traitement.

- si çà continue vous serez en mesure de nous faire pleins de petits bouts ! Votre courbe et les analyse montre un cycle normal Melle Etura ! Félicitations !

Lilie baissa les yeux, à la fois ravie et gênée. Elle pourrait, elle pourrait ! Oui mais si elle ne se bougeait pas les fesses, elle serait seule à pouvoir ! Et seule elle n’irait pas bien loin. Le médecin lui prescrit un traitement pour six mois et lui conseilla de revenir à l’issue pour voir où elle en serait à ce moment là.
Elle quitta le cabinet, à la fois ravie et résignée à affronter ses autres problèmes...appeler Went, le rejoindre le plus vite possible et oublier leur douloureux passé.
Elle arpenta quelques temps les rues animées parisiennes heureuse, elle se sentait apaisée d’avoir enfin retrouvé un espoir, de voir son horizon s’éclairer devant elle...
Elle décrocha son portable, décidée à appeler Jenny.

J : allo ?

L : Jenny ! C’est Lilie !

J : Lilie ! Comment vas-tu ?

L : j’ai réussi Jenny ! Le traitement est efficace !

J : mon dieu...c’est merveilleux ! C’est...c’est...

Elle n’entend plus le souffle heureux de Lilie au bout du fil.

L ! Mon dieu !

J : Lilie ! Qu’est-ce qui se passe ?

L : ce n’est pas vrai ! Non ! Mais ce n’est pas vrai !

J : Lilie ! Qu’est-ce qui t’arrive ?

L : le...le...la photo sur le magazine...tu étais au courant...Jenny !

J : je ne comprends rien Lilie, explique moi !

L : je viens de passer devant une presse et je découvre un magazine à scandale avec des photos de Went avec Mariana mais aussi avec Rachel...il n’a pas fait çà...dis-moi que ce n’est pas vrai !

J : tu as vu ces torchons ?! Non...Lilie...ne tire pas de ...

- bip bip bip...

Elle n’a pas le temps de continuer sa phrase que la tonalité lui indique que Lilie a raccroché et qu’elle ne veut pas en entendre davantage.
Elle se met à courir le long des rues, rejoignant au plus vite son appartement. Sofia n’est pas encore rentrée de son travail et Tom non plus. Elle se renferme dans sa chambre, saute sur le lit et laisse ses larmes mouiller l’oreiller.

Plusieurs heures plus tard, lorsque Sofia pousse la porte de sa chambre, elle découvre le visage bouffi de larmes de Lilie, endormie après tant de désespoir.
Elle se décide à appeler Went mais tombe désespérément sur la boite vocale. Elle pense lui laisser un message mais cela n’arrangera rien et le fera plutôt paniquer.

Lorsque Lilie se réveille deux heures plus tard...paniquée de ne plus savoir ou elle se trouve, elle sent des mains caresser ses cheveux et ouvre doucement les yeux.

L : Sofia...mais quelle heure est-il ? Mon dieu !

S : calme toi...pourquoi tu t’es mise dans cet état ? C’est quoi ces larmes ? Et ces yeux tout rouges ?

L : arrêtes de ma parler comme si j’étais un bébé !

S : alors conduis-toi un peu en adulte ! Ce sont les résultats du traitement qui ne sont pas bons ?

L : non...est-ce que tu savais pour Went ?

Sofia regarde le sol et rien qu’a ce geste Lilie sait qu’elle lui cache encore quelque chose.

S : de quoi veux-tu parler exactement ?

L : de Mariana Klaveno et de Rachel Bilson si çà peut t’éclairer !

Folle de rage elle balance son oreiller à travers la pièce en se relevant. Sofia garde le silence, gênée.

L : ah il aura pas perdu de temps ! Il se morfond dans l’alcool me disait Sarah...elle était au courant elle aussi, vous étiez toutes de mèches c’est çà ?! J’ai eu Jenny au téléphone au moment où j’ai découvert ces images et c’est bizarre, elle semblait bien embêtée de ne pas savoir quoi me répondre...

S : tu devrais te calmer et m’écouter Lilie...

L : t’écouter, tu te fous de ma gueule là ! Tu attends que je découvre ces images par inadvertance pour me donner des explications ! Je croyais que tu étais ma meilleure amie !

S : alors là tu vas trop loin ! Je croyais aussi l’être quand j’ai appris pas Jenny que tu étais stérile Lilie, alors ne pars pas sur ce terrain là avec moi...nous avons tous nos petits secrets ! Je ne t’en ai pas tenu rigueur à ce que je sache !

L : c’est facile de retourner çà contre moi quand çà t’arranges !

S : j’essaie juste de te faire comprendre que tu n’es pas la seule à avoir des problèmes et à souffrir ! Et oui, Went m’appelle régulièrement parce qu’il prend de tes nouvelles et qu’il t’aime et je ne croirais pas le tissu de mensonges raconté dans ces torchons si j’étais toi !

L : çà lui donne bonne conscience peut-être ! Il a de mes nouvelles mais n’a pas le courage de m’appeler directement !

S : tu es gonflée ! C’est toi qui es partie Lilie au cas où tu ne t’en souviendrais pas ! Ces magazines raconteraient n’importe quoi pour faire de l’argent...Et il n‘est même pas au courant de ce que tu as entreprit...il croit que tu lui as tourné le dos...et même si c’était vrai qu’il soit retourné avec ces filles, je ne crois pas que tu pourrais l’en blâmer ! Il t’a demandé en mariage et toi çà fait deux mois que tu t’es barrée sans un mot, sans un je t’aime, sans aucunes nouvelles...qu’est-ce que tu crois qu’un mec normalement constitué en aurait conclu ????

L : je vois que ton parti est prit.

S : je vois surtout qu’ils ont bien réussi leur coup ! Tu tombes dans le panneau du premier coup ! Bravo !

Sur ces derniers mots, Sofia partit en fermant la porte derrière elle. Elle ne supportait plus l’attitude de son amie qui rejetait éternellement la faute sur les autres. Cela ne devait pas être facile de faire face à ce type de déclarations dans les magazines, mais elle ne pouvait s’en prendre qu’a elle-même !
Lilie n’en pouvait plus. Elle s’écroula à nouveau sur le lit et n’aurait pas cru que son corps contenait autant de larmes...



Dur dur...

Elle m'enerve cette Lile Sofia a raison elle rejete toujours toutes ses fautes sur les autres

je sais je suis dure, mais quand même

Vivement une autre suite!!!!!!!!!!!!!!

Tout avait l'air bien parti

W : çà ma permettra d’aller voir Lilie...
Elle quitta le cabinet, à la fois ravie et résignée à affronter ses autres problèmes...appeler Went, le rejoindre le plus vite possible et oublier leur douloureux passé.

Sans le savoir, ils avaient fait le même chemin et allaient se retrouver mais c'était sans compter sur les journaux people

L : t’écouter, tu te fous de ma gueule là ! Tu attends que je découvre ces images par inadvertance pour me donner des explications ! Je croyais que tu étais ma meilleure amie !
S : alors là tu vas trop loin ! Je croyais aussi l’être quand j’ai appris pas Jenny que tu étais stérile Lilie, alors ne pars pas sur ce terrain là avec moi...nous avons tous nos petits secrets ! Je ne t’en ai pas tenu rigueur à ce que je sache !
L : c’est facile de retourner çà contre moi quand çà t’arranges !

Je trouve Lilie très dure avec son amie ]Elle a toujours été là pour elle, faisant même le sale boulot à sa place en inventant n'importe quoi pour que Wentworth laisse Lilie tranquille et là, elle l'accuse de ne pas avoir été honnête, ce qui n'est même pas le cas. Elle, en plus, ne s'est pas privée pour lui cacher sa strérilité alors qu'elle était sa meilleure amie. Sofia a bien raison de ne pas être tendre avec Lilie sur ce coup-là

S : je vois surtout qu’ils ont bien réussi leur coup ! Tu tombes dans le panneau du premier coup ! Bravo !

Elle sait que Wentworth l'aime et elle ne doit pas tirer encore une fois des conclusions hâtives sans entendre les explications des autres à ce sujet
Va-t-elle réfléchir à tout ça avant que Wentworth n'arrive à Paris ? Comment va-t-elle le recevoir ? J'espère que Sofia va appeler Wentworth pour lui expliquer un peu la situation.
Il va falloir qu'un jour Lilie comprenne qu'elle ne peut pas tout affronter toute seule et que c'est en parlant avec les autres que les choses peuvent avancer, pas en se refermant sur elle

Voilà la première partie du prochain chapitre !

Voilà la première partie du chapitre ! Bonne lecture !




Après avoir accompli les formalités d’usage et récupéré ses bagages, Went se dirigea vers l’extérieur de l’aéroport pour prendre un taxi. Il faisait un temps magnifique sur la France en cette fin d’été. Malgré le soleil qui lui chauffait le bras à travers la vitre du véhicule, il lui sembla qu’il faisait froid. Le beau temps ne suffisait pas à calmer les tremblements de son corps et son angoisse de s’être posé sur le sol français, si loin, si près.
Dans deux jours il devait se rendre à l’émission organisée pour la reprise de la diffusion de la saison 3 en France, suivie d’un dîner donné en leur honneur. Il était venu seul et Sarah et Amaury le rejoindraient demain soir. Il avait plusieurs interviews à donner et un photoshoot pour une grande marque de jeans.
Il demanda au taxi de le déposer à son hôtel puis changea d’avis. Un petit détour ne lui ferait pas de mal. Alors que le taxi se garait en bas d’un immeuble de standing, il demanda au taxi de rester stationné un moment. Il espérait apercevoir une silhouette à la fenêtre ou au portail de cette résidence mais plusieurs minutes passèrent, sans succès.
Il regagna alors son hôtel, dîna rapidement dans sa chambre et appela Franck pour régler quelques derniers détails.
Il finit par s’endormir, épuisé par le long voyage qu’il venait d’accomplir...

Le lendemain, il se leva de bonne heure, se plia aux interviews, au photoshoot et rentra se coucher après un détour par les rues du cinquième arrondissement de Paris, sans succès à nouveau.

Au même moment, Lilie commandait une vodka dans un grand restaurant des champs Elysées. Accompagné d’un homme dont le sourire était aussi clinquant que son énervante assurance.

M : tu es ravissante...vieillir te rends de plus en plus belle !

L : tu as raison que je le prenne bien venant de toi Marco ! On ne parle pas à une femme de son âge si on ne veut pas la vexer !

M : oui mais tu n’es pas « une femme » Lilie ! Tu es bien plus à mes yeux...

Lilie baissa son regard, elle n’avait même pas envie de rougir à cette déclaration...elle ne connaissait que trop bien ce numéro de charme qu’il faisait à toutes...mais elle laissa passer, elle devait supporter çà, passer au-delà, peut-être était-il honnête cette fois ci.

L : j’ai faim...

M : tu veux commander tout de suite ?

L : oui...çà ne te dérange pas ? J’ai une grosse journée demain et je ne veux pas rentrer tard...d’ailleurs...

M : oui ?

L : je voulais te proposer de m’accompagner demain soir...j’ai un dîner de travail qui risque d’être barbant...

M : c’est où ?

L : pas très loin d’ici justement...ce sera la surprise...

M : ok...je serais enchanté de t’y emmener !

L : parfait, merci.

Ils dînèrent et échangèrent quelques banalités avant de rentrer. Il la déposa en bas de chez elle et tenta d’y prendre un dernier verre, sans succès.


Jeudi 28 Aout 2008 - Paris

Went se leva vers 9 h00 et devait rejoindre ses collègues une heure plus tard dans un grand hôtel parisien pour répondre à une interview.
Leur avion avait du atterrir vers 8h30 et ils devaient être pas loin, prenant possession de leurs chambres avant de se préparer à la journée de folie qui les attendaient...

Lilie s’était levée, anxieuse et excitée à l’idée de la folle soirée qui s’offrait à elle. Elle se versait du café quand Sofia entra dans la cuisine.

L : bonjour !

S : tu m’as l’air bien heureuse ce matin...ta soirée s’est bien passée ?

L : merveilleuse !

S : je peux savoir avec qui t’était ?

L : tu ne devineras jamais...

S : là tu vois j’ai pas le courage de chercher...

L : Marco !

Les paroles de Lilie eurent l’effet d’une douche froide et Sofia écarquilla de grands yeux d’incompréhension, se rapprochant de son amie.

S : c’est une blague ?

L : non...je l’ai croisé par hasard il y a une semaine et il m’a invitée à dîner...

S : et tu me le dis maintenant...

L : nous avons chacune nos petits secrets...

S : très drôle ! Et ?

L : il a été très gentil, courtois et on a passé une agréable soirée.

S : et c’est tout ?

L : oui, c’est tout, tu crois quand même pas que j’allais tomber dans ses bras comme çà !

S : alors tu fout quoi au juste avec lui ?

L : je vais à la soirée de gala de M6 !

S : c’est une blague j’espère...

L : non, je suis sérieuse...Paul m’a appelée hier et il a insisté, je ne peux pas refuser sous prétexte qu’Il sera là !

S : ce que tu t’apprêtes à faire est ignoble !

L : je sais ce que tu en penses mais j’aurais plus de facilités à l’affronter accompagnée tu vois !

S : hum hum...


La journée se déroula lentement pour les héros de la série qui enchaînèrent les interviews à un rythme affolant. Ils eurent à peine le temps d’avaler un sandwich qu’ils devaient affronter un enregistrement d’émission sur un plateau télé.
Vers 17h00, ils redescendirent à l’hôtel pour se reposer et se préparer avant l’émission spéciale de 20h00 sur M6.
Sarah était venue sans Josh et était fière d’être escortée par Went et Amaury mais elle sentait bien la nervosité de son ami.
Dans le taxi qui les conduisait à la soirée, elle ne pu s’empêcher de tenter de le rassurer.

S : tu penses qu’elle sera là ?

W : je ne sais pas...Paul tenait à ce qu’elle soit présente étant donné qu’elle est sur place mais...je crains qu’elle décline l’invitation si elle sait que je viens.

S : elle est vraiment fâchée !

A : elle est surtout très compliquée !

S : Amaury ! Çà nous aide beaucoup ce que tu nous dit là !

W : elle n’a pas apprécié les photos...

S : mais ces photos ne veulent rien dire sinon que tu t’es retrouvé en présence de Mariana et Rachel mais c’est pas comme si c’était des photos de toi au lit avec elles !

W : qu’est-ce que tu veux ?! Je n’arrive pas à être cohérent avec çà...çà me fatigue...je laisse tomber !

L’émission se déroula parfaitement et ils rirent de bon cœur à la bonne humeur qui régnait sur le plateau du direct. Après s’être éclipsés et avoir signé quelques autographes, ils montèrent dans la voiture chargée de les conduire au dîner donné en leur honneur.


Au même moment...


Lilie enfilait une délicieuse robe de soirée noire et argentée, fendue sur les cotés. Après s’être maquillée et coiffée, cheveux tirés en arrière laissant sa masse frisée retomber en cascade dans son dos, elle enfilait ses escarpins quand l’interphone sonna.
Sofia alla répondre et ouvrir quand Lilie l’interrompit.

L : ce n’est pas la peine de le faire monter, je descends !

Sofia acquiesca car elle n’avait aucune envie de saluer cet imbécile mais savait très bien où Lilie voulait en venir...

S : c’est quand même dégueulasse de te servir de lui comme çà !

L : je ne vois pas de quoi tu veux parler...

S : c’est çà !

Elle laissa un sourire se fendre au coin de ses lèvres et abandonna Sofia pour sa soirée.
Marco était en bas des marches et son visage s’illumina quand il aperçut la sculpturale silhouette de Lilie dans cette robe. Il en eut le souffle coupé.

L : tu vas avaler des mouches comme çà !

Elle ne pu s’empêcher de rire alors qu’il reprenait ses esprits.

M : tu es...

L : merci !

Il grimpèrent dans le taxi qui les déposa devant le grand restaurant le l’avenue des Champs Elysées. De nombreuses voitures stationnaient déjà, créant un véritable petit bouchon alors que des fans obstruaient le passage de l’entrée du restaurant.
Marco sortit du taxi et aida Lilie à descendre sans se tordre sa fragile cheville sur le pavé parisien. Un homme en costume s’approcha d’eux.

- Bonjour, Melle Etura, bienvenue !

L : merci !

- je peux vous conduire à votre table...

L : merci.

Ils s’avancèrent à l’intérieur et son bras fut accroché par des mains larges et puissantes. Elle se retourna et son sourire s’agrandit quand elle remarqua Sarah et Brett Ratner lui faire face.

L : Sarah ! Brett ! Comment allez-vous ?

S : çà fait tellement plaisir de te revoir !

B : tu vas mieux qu’aux dernières nouvelles !

S : Paul a finalement réussi à te convaincre de venir ?

L : oui...

Marco se racla la gorge pour rappeler sa présence à sa cavalière.

L : oh ! Permettez moi de vous présenter Marco, un ami.

Ils se saluèrent poliment mai s Lilie comprit bien au regard inquiet de Sarah qu’elle n’approuvait pas du tout...
L’homme en costume les invita à rejoindre leurs tables respectives et ils se séparèrent.
Lilie invita Marco à le suivre, qu’elle souhaitait dire deux mots à Sarah.

L : Sarah...attends...

S : oui ?

L : il est là ?

S : oui...et heureusement il est déjà à table ! Je ne crois pas qu’il apprécierait de te voir au bras de ce bellâtre !

L : comment il va ?

S : tu pourrais lui demander toi-même !

L : Sarah !

S : non ! Tu n’as pas le droit de le faire souffrir comme çà !

L : Sarah...à quel hôtel vous êtes ?

S : et pourquoi tu veux le savoir ?

L : s’il te plaît...

S : au Régencia...

Lilie lui attrapa la main et la remercia sincèrement.
Elle se dirigea ensuite à sa table où Marco l’attendait. Elle traversait la salle en essayant de ne pas faire attention aux autres convives, se demandant où il pouvait être. Peut-être l’avait-elle frôlé pensa t-elle ?

Arrivée à sa table, Sarah baissa les yeux, nerveuse puis fixa Amaury en faisant les gros yeux. Amaury faisait face à la table à Lilie et l’avait vue arriver comme la plupart des convives sur son passage. Il était difficile de ne pas lever le regard sur elle...
Went lui tournait le dos et n’avait donc rien vu, trop occupé à vider le troisième verre de whisky posé devant lui.

S : Went...tu devrais calmer la cadence...

W : çà va...çà me permet juste de décompresser...

A : oui...à ce train là dans une demi-heure tu décompresses dans ton lit !


Lilie a rejoint Marco à leur table, et malgré la beauté de cette dernière, il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil à droite à gauche, dès qu’une proie possible passe devant ses yeux...

L : je vois que tu n’as pas perdu tes vieilles habitudes... !

M : euh...pourquoi dis-tu cela ?

L : t’as raison, elles sont très jolies...

M : t’es gonflée là ! Tu me traîne ici pour rendre ton ex petit ami acteur jaloux et tu me juges !

Lilie rougit et baisse les yeux lui demandant de baisser d’un ton.

M : non mais tu crois que je ne l’ai pas vu ? Il est face à toi, droit devant à une dizaine de mètres...tu risques rien à regarder il te tourne le dos !

Lilie malgré la honte qui s’est emparée d’elle à cet instant d’avoir été percée à jour par Marco ne peut s’empêcher de regarder dans la direction qu’il lui indique...et de le voir...de dos certes mais rien que çà déjà lui fait une impression terrible alors que des frissons lui parcourent le corps.

L : je suis désolée Marco...je ne voulais pas te blesser...

M : je m’en remettrais et je n’ai pas été très cool avec toi par le passé...j’ai fait bien pire ! On dira que c’est un prêté pour un rendu !

Lilie ne pu s’empêcher de lui sourire devant cette soudaine complicité.
Les plats défilèrent les uns après les autres et quelques personnes firent des discours sur la série. Went aurait du, mais Brett et Sarah le remplacèrent car l’alcool qu’il avait ingurgité n’était pas compatible avec son élocution.

B : tu devrais arrêter de boire autant Went !

S : il a raison...ce n’est pas bon...tu vas être malade...

W : çà me regarde ! Elle est là hein ? Elle est là ?

S : Went....

W : elle est là non ?

S : oui...mais...

W : où, dis-moi où !

S : ce n’est pas une bonne idée Went...je crois que tu ferais mieux de t’ass....

Trop tard, il s’était levé et scrutait la salle à 360° autour de lui. Sa vue était trouble mais elle finit par se fixer quand même sur ce qu’il cherchait. Il resta médusé lorsqu’il vit son visage, réalisant à quel point il avait pu oublier qu’elle était si belle. Mais lorsqu’il se concentra pour voir qui l’accompagnait et qu’il reconnu l’homme en question il sentit la moutarde lui monter au nez.
Lilie n’avait rien vu et se leva pour aller aux toilettes. Alors qu’elle poussait la porte,, une main l’agrippa. Sans se retourner, elle savait déjà à qui appartenait ce bras et ses longs doigts fins et élégants...
Lorsqu’elle fut complètement retournée, les yeux baissés sur le sol elle marmonna.

L : bonsoir Went...

W : regardes moi !

Elle releva les yeux, surprise par le ton dur qu’il avait employé. Lorsqu’elle rencontra son regard, il avait perdu toute la douceur qu’elle lui connaissait. Ses yeux bleu vert avaient virés au gris acier et lançait des éclairs dans sa direction. Il était malgré tout très séduisant, elle ne pouvait le nier.

W : tu n’as rien à me dire... ?

L : je....je...

Il perdit patience et la gifla de toutes ses forces, sans bouger. La tête de Lilie se déplaça sous l’impact et à peine quelques secondes plus tard, de grosses larmes perlaient à ses joues, devant l’indifférence de Wentworth.
Il laissa un petit rire nerveux lui échapper et lui cria que jamais il ne voulait la recroiser sur son chemin et s’en alla rejoindre sa table...



alors ?? Pas trop choquées ???

Tu ne nous as pas ménagés et Wentworth, non plus
Je n'ai pas apprécié du tout que Lilie aille au restaurant avec Marco Comme par hasard, elle l'a rencontré une semaine plus tôt. Il a des antennes, ce type ? Heureusement, elle a été sage

Il la déposa en bas de chez elle et tenta d’y prendre un dernier verre, sans succès.

Lilie n'est vraiment pas cool avec Sofia. On dirait qu'elle lui en veut encore pour avoir donné de ses nouvelles à Wentworth

L : nous avons chacune nos petits secrets...

S : c’est une blague j’espère...
L : non, je suis sérieuse...Paul m’a appelée hier et il a insisté, je ne peux pas refuser sous prétexte qu’Il sera là !
S : ce que tu t’apprêtes à faire est ignoble !
L : je sais ce que tu en penses mais j’aurais plus de facilités à l’affronter accompagnée tu vois !
S : hum hum...

Là, franchement, c'est vrai que c'est ignoble Elle sait que Wentworth va souffrir en la voyant avec Marco et ça a l'air de lui faire plaisir Elle n'a pas le droit de lui faire ça surtout qu'elle doit savoir qu'il ne s'est rien passé avec Rachel ou Mariana.
Avant la soirée, Went est déjà dans un tel état, prêt à tout abandonner

W : qu’est-ce que tu veux ?! Je n’arrive pas à être cohérent avec çà...çà me fatigue...je laisse tomber !

Il ne doit pas même si ce que tu dis Amaury est vrai

A : elle est surtout très compliquée !
S : Amaury ! Çà nous aide beaucoup ce que tu nous dit là !

J'aime bien la remarque de Sarah qui ne doit plus savoir comment aider Wentworth. Lilie, que cherche-t-elle ? Elle veut se mettre à dos tous ses amis ?

S : c’est quand même dégueulasse de te servir de lui comme çà !
L : je ne vois pas de quoi tu veux parler...
S : c’est çà !

Je me demande aussi pourquoi elle veut savoir où Wentworth loge ? Elle croyait qu'après son petit numéro lors de la soirée, elle allait pouvoir tranquillement aller le retrouver dans sa chanmbre d'hôtel, avec un large sourire victorieux ?
Je suis contente de voir que Marco a vu clair dans le jeu de Lilie mais je ne veux pas qu'il profite de cette complicité pour la mettre dans son lit

Il perdit patience et la gifla de toutes ses forces, sans bouger. La tête de Lilie se déplaça sous l’impact et à peine quelques secondes plus tard, de grosses larmes perlaient à ses joues, devant l’indifférence de Wentworth.
Il laissa un petit rire nerveux lui échapper et lui cria que jamais il ne voulait la recroiser sur son chemin et s’en alla rejoindre sa table...

Wentworth n'avait pas le droit d'en arriver là. Je crois, malheureusement, que l'effet de l'alcool n'y est pas pour rien. Je ne peux, néanmoins, m'empêcher de penser que c'est peut-être ce qu'il fallait à Lilie pour qu'elle réagisse enfin. Elle a un homme qui est fou amoureux d'elle; lle le quitte, le laisse se détruire pendant des mois, revient vers lui, accepte sa demande en mariage et elle joue avec ses sentiments. Elle est vraiment injuste. Il lui a donné des tas de preuves d'amour en la soutenant quand elle lui a annoncé qu'elle était stérile et elle, tout ce qu'elle fait, c'est s'éloigner de lui, ne lui donner aucune nouvelle et finir par chercher à l'humilier et à le faire souffrir en public
Maintenant, que va-t-il se passer ? Comment vont-ils pouvoir recoller les morceaux ? Ce qu'a fait et dit Wentworth était dû à la colère, la souffrance et à une trop forte dose d'alcool mais est-ce que cette attitude va avoir un effet positif sur Lilie ou est-ce, qu'au contraire, elle va se renfermer encore plus sur elle même ?