Erin - Par Amour

Ah c'est vraiment un chou notre Went!!!!!
Je sens une tres belle relation a l'horizon!!!!!
Par contre tu me fais un peu peur avec ta denrière phrase c'est quoi ces cauchemars???

Coucou,
je vous posterai peut être une suite aujourd'hui si j'ai le temps...

super chouette !!!!!!

j ' ai hate de la lire

met la vite !!!!!!! please !!!!!

Voici une suite qui va peut être vous décevoir, mais elle est indispensable à la suite de mon histoire. Bonne lecture !!!




Durant la nuit.

Ses rêves l'enfouirent dans un nuage noir. Elle était couchée sur un lit, essayant de se relever, l'homme la frappa. La douleur lui coupa le souffle. Elle eut à peine le temps de réaliser sa présence que son poing la cogna de nouveau. Elle se tordit en se débattant mais le troisième coup la transperça de douleur.

Ses tempes bourdonnaient, elle voulut se détourner afin d'esquiver un nouveau coup mais le poing s'écrasa sur sa mâchoire, encore et encore. Elle se sentit propulsée au sol.

- Tu vas pleurer, tu vas sangloter, tu me demanderas pardon et tu vas me dire que tu m'aimes.

L : Noooon ! Hurla Louane en se relevant de son lit.

Louane éclata en sanglot, elle pleura longtemps. Le cauchemar fut long à se dissiper. Tremblant convulsivement, son visage trempé de sueur enfoui dans les draps.

Elle sombra finalement au cœur d'un gouffre sans fond où il n'y avait plus de paroles, plus de bruit, plus rien que les morceaux éclatés de son âme brisée.



Jeudi 29 Mars 2007 – Maison de Louane.

Louane ouvrit les yeux et fixa le plafond pendant plus d'une heure, essayant comme à chaque fois d'oublier les cauchemars de la nuit.

Après une bonne inspiration, elle se leva et fila sous la douche comme si l'eau pouvait laver ses blessures de l'âme. Perdue dans les méandres douloureux de son passé...

David... Davis Ashe.

Jeune assistant-scénariste, ils s'étaient rencontrés à une soirée organisé par un ami de son père et de Paul. Il avait 30 ans, pas vraiment beau mais terriblement séduisant, anglais travaillant pour un scénariste français, il avait su la faire rire – comme son père. Il avait les cheveux et les yeux sombres de son père, il lui avait inspirait confiance. Ce même soir, il l'avait ramené jusqu'à son appartement et ne l'avait dès lors plus quittée.

Durant la première année de leur relation, il n'avait cessé de l'humilier, de la maintenir dans le désarroi. Ensuite, il l'avait terrorisée, mais finissait toujours par redevenir tendre comme l'homme de leur rencontre. Avec le recul, Louane se demanda comment elle avait pu se laisser manipuler aussi facilement, elle savait qu'il l'a trouvé superbe mais surtout... elle le comprenait maintenant, jeune et naïve à souhait.

Louane avait remarqué les coups d'œil intéressés qu'il lui arrivait parfois de lancer aux autres femmes, mais par amour – et dieu sait si elle l'avait aimé – elle avait réussi à faire taire un pénible sentiment de jalousie. David avait 30 ans et tellement plus d'expérience, il ne fallait pas l'oublier, il l'aurait certainement trouvée possessive et puérile. Après tout, ce n'était que des regards.

Plus tard, il pria Louane de lui présenter son parrain et elle trouva le moment rêvé à l'occasion des 34 ans de celui-ci. Mais le voyage tourna au désastre. Paul le connaissait de réputation et quelle réputation – coureur de jupons, opportuniste et à certains dires brutale – il le trouva même un après-midi, en train de séduire sa propre assistante. Paul décida de mettre au courant Louane et la dispute éclata le soir de son anniversaire. Elle ne le crut pas et l'accusa de vouloir contrôler sa vie, elle lui cria même qu'il n'était pas son père, ce qui blessa cruellement Paul, elle le savait.

Le lendemain, ils étaient partis.

Six mois plus tard, malgré beaucoup de disputes et de soupçons d'infidélités, elle essayait de sauver son couple. Elle tenait bon malgré les reproches assassins de David.

Mais un soir, Louane rentra plus tôt pour lui préparé une surprise, un excellent diner. Et l'effet de surprise fut très réussi. Elle le trouva au lit, adossé aux oreillers, l'épouse du scénariste pour qui il travaillait blottie contre lui, entièrement nue.

L'estomac noué, Louane sentit néanmoins un calme effrayant l'envahir. Elle leur avait demandé si ils avaient fini mais surtout de sortir de chez elle immédiatement. Elle s'était en suite dirigée vers le balcon afin de respirer de l'air pur.

Après leur départ, elle retourna dans la chambre et sortit ses valises des placards.

- Sale petite garce, je vais t'apprendre les bonnes manières, et dès ce soir, dit-il en surgissant dans la pièce.

- Va te faire foutre ! Je te quitte, je ne t'aime plus, comment à tu pu me faire ça, dans mon propre lit ?

David avait brusquement agrippé ses cheveux, lui renversa brutalement la tête en arrière.

- Si tu oses lever la main sur moi...

Elle n'eu jamais le temps de finir sa phrase, qu'il la frappé à plusieurs reprises.

- Oh non ! Tu vas pleurer, tu vas sangloter même, tu vas me demander pardon et tu vas me dire que tu m'aimes.

Sans hâte, David fit glisser sa ceinture hors des passants.

Et il n'en fut pas autrement. Une demi-heure plus tard, elle criait encore « je t'aime », la tête enfoncée dans l'oreiller.

Elle s'était bien plus tard traîner hors du lit et avait quitté à jamais l'appartement de David.

Hélas, le cauchemar ne s'arrêta pas là. Les ecchymoses s'étaient vite estompées mais, des blessures morales, elle n'avait toujours pas cicatrisé.


alors ???? ça vous plait toujours

Pauvre Louane..... C'est triste ce qui lui est arrivé

Mais tu verras Went est quelqu'un de gentil il va t'aider et te consolera du mieux qu'il le pourra

pauvre biquette... je suis toute triste pour elle

superbe


c 'est horrible ce qui est arrivé a louane !!!!!!! c 'est un sale c*n , une sale merde ce type

la pauvre !!!!!! j ' espere que maintenant sa ira !!!!!!

met vite la suite !!!!!!

please

angel_keikoo a écrit:Pauvre Louane..... C'est triste ce qui lui est arrivé

Mais tu verras Went est quelqu'un de gentil il va t'aider et te consolera du mieux qu'il le pourra

C'est clair qu'elle peut compter sur Went pour retrouver le bonheur!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE

oui, moi çà me plait beaucoup et je t'encourage à continuer même si ce chapitre, très triste et très sombre a été nécessaire pour qu'on en apprenne plus sur le douloureux passé de Louane.
Vraiment pas facile pour elle !
Mais je pense que cela sera necessaire pour que nous comprenions ses futures réactions n'est-ce pas ?
Je sens qu'elle va se braquer la petite, se surprotréger d'un amour pour ne pas souffrir et penser se planter à nouveau !
Tu vas nous arranger çà hein ?
Allez Erin, ne t'arrêtes pas en si bon chemin, je suis accro et je ne dois pas être la seule !

salut voila une petite suite !!! j'espère qu'elle vous plaira







Maison de Louane – 18h00



Louane se préparait en vue de sa sortie au cinéma avec Went. Elle venait de rentrer, elle avait passé sa journée chez Suzanne et Paul. Ce matin-là en sortant de sa douche, elle avait décidé que même si elle était hantée par les souvenirs sordides qui l’assaillaient, elle n’en soufflerait mot à personne. C’était son fardeau et elle s’en accommodait comme elle pouvait.



Suzanne se rendit compte la première que quelque chose ne tournait pas rond, elle le glissa discrètement à Paul, qui lui-même n’avait pas été dupe devant ses faux sourires. Mais décidèrent d’un commun accord de lui laisser le temps pour qu’elle se sente prête pour se confier à eux.



David ne fut évoqué qu’une seule fois, lorsque Louane leur annonça qu’elle ne restait pas car elle sortait au cinéma avec Went le soir même, en amis.


Suzanne en fut ravie mais Paul se sentit dans l’obligation de lui donner son sentiment.



P : Tu sais, Lou, autant je ne faisais pas confiance à David et t’es mis en garde autant cette fois-ci je suis sûr que Wenty peut être celui qui te rendra heureuse. Je te l’assure, c’est vraiment quelqu’un de bien.



L : Et si je vous disais que hier en me ramenant, ce quelqu’un de bien m’a embrassé.



S : je te répondrais et je sais que Paul sera d’accord avec moi, que sans aucun doute, ce jeune homme a beaucoup de gouts.



Elles se sourirent mais le sourire disparut rapidement du visage de Louane.



L : Même avec votre consentement, je ne peux pas. Je suis la première que ça désole, car je me sens attirée par lui, il m’inspire confiance. Et je me souviens encore qui était la dernière personne a m’avoir fait cette impression. Je…Elle hésita, Elle se souvint du violent désir qu’elle avait éprouvé la veille, du regard dévastateur avec lequel il la regardait… Je sais plus.



Paul n’insista pas, il était seulement désolé pour elle, qu’elle ait enduré tant de souffrance. Car malgré ses souvenirs douloureux, dont Louane ne voulait pas se confier, elle n’avait que peu perdu son heureux caractère qui lui valait l’amitié de tous. Seulement il savait que tôt ou tard, ce moment arriverait car elle avait un tempérament trop franc, trop volcanique pour enterrer ça éternellement en elle.

Tout au long de la journée et particulièrement à cet instant, Louane sentit monter l’angoisse en attendant Went. Sa présence à ses côtés toute une soirée l’inquiétait.


Cette soirée avait toutes les chances de tourner à la catastrophe. Elle était tellement attirée qu’elle redoutait son aptitude à rester sur ses gardes et puis quelle attitude adopter après ce qui s’était passé la veille.



Elle prie une profonde inspiration, sa décision était prise, elle laisserait faire le destin, il arriverait ce qui arriverait.





A quelques kilomètres de là – Maison de Wentworth

Went se préparait pour sa soirée avec Louane. Il avait passé la nuit entière et sa journée à penser à elle. Son image le poursuivait. Il n’avait jamais ressentit une telle attirance pour aucune autre femme.



Mais sa réverse le perturbait, que c’était-il passé pour qu’elle soit ainsi sur ses gardes. Il se promit de percer son mystère car il ne voulait pas passer à côté des sentiments que lui inspiraient Louane. Il avait tellement attendu de rencontrer enfin une personne qui par sa simple présence réussissait à faire battra son cœur plus vite …



W : Non, Louane, tu ne m’échapperas pas…



Maison de Louane – 19h20

Louane terminait de se maquiller, elle avait choisi une tenue décontractée, un top vert et un jeans, l’ensemble s’harmonisait parfaitement avec son teint pâle et la couleur de ses yeux. Elle savait qu’elle serait à son avantage ce soir.



Quant la sonnette retentit, elle sursauta et c’est d’un pas nerveux qu’elle se dirigea vers la porte et qu’elle l’ouvrit.



Went se tenait sur le seuil, deux cartons à pizza, un Dvd dans une main et une bouteille de vin dans l’autre. Il sourit devant son air éberlué.



W : Nous avions bien dit 19h30.



L : Mais je…je ne pensais pas… Je pensais que nous allions au cinéma.



Il pénétra dans la maison sans attendre qu’elle l’y ait invité et posa ses affaires sur une tablette pendant qu’elle refermait la porte. Il s’approcha d’elle et lui déposa un baiser sur son front. Mais se rendit immédiatement compte de son mouvement de recul.



W : Hier soir, je t’ai proposé de te faire découvrir mon film préféré, je ne t’ai pas parlé d’aller au cinéma. De plus, j’évite au maximum de me rendre dans des lieux publics d’autant plus quand je suis accompagné d’une si ravissante jeune femme, dit-il en la dévorant des yeux. Elle risquerait de me voler la vedette.



Elle sourit à son humour et devait bien reconnaître que la soirée, s’ils sortaient, pouvait être pénible autant pour elle que pour lui.



L : J’avoue être prise de surprise, mais bon, tu as raison, on ferait mieux de rester là, je ne voudrais pas faire les titres des journaux demain bien que ça ne ferait pas de mal à ton image, donc… Je t’en prie…en lui indiquant le salon.



Went s’avança dans la maison et resta un instant émerveillé par tout se qui l’entourait. La maison de Louane était la parfaite réplique d’une hacienda, tous dans l’atmosphère et le style était réussi avec goût. Elle avait un charme fou, il se serait cru au Mexique, en oubliant un instant qu’il était sur les collines de L.A. La décoration était dans les tons chauds jaune safran, orangé et rouge, cela donnait une touche d’intimité propice aux confidences. La maison s’ouvrait sur un patio avec des fontaines et plus loin on pouvait apercevoir le jardin et la piscine.



W : Louane, ta maison est en vrai paradis, laisse-moi deviner c’est toi qui t’es occupée de la décoration.



L : Et bien, oui, mon père n’avait donné carte blanche, c’est ma première réalisation, j’avais 16 ans à l’époque.



W : Je suis impressionné, dit-il en la regardant avec admiration. Je suppose que la déco de la maison de Paul, c’est aussi ta signature.



Elle ne lui répondit pas mais son sourire confirma ses dires. Il comprit à cet instant qu’en plus d’être une sublime jeune femme, elle était aussi maîtresse de son art et tout cela avec modestie. Il l’en admira que plus encore.



L : Bon, je te propose d’aller voir à la cuisine, ce que je peux te proposé à boire pendant que tu t’occupes de mettre le film. A moins que l’on ouvre de suite la bouteille de vin que tu as amené, dit-elle gênée du regard bleu azur plein d’admiration.



W : Oui, ouvrons la bouteille de vin, mettons le film et dégustons les pizzas.



L : Ok je vais chercher des verres à pied, elle se dirigea vers la cuisine mais se retourna en ajoutant : Fais comme chez toi.



Went s’avança vers le home cinéma pour insérer le disque dans la platine tout en pensant qu’elle avait mieux réagi à l’idée de rester là qu’il n’y pensait. Car il s’était bien gardé la veille de préciser le déroulement de la soirée de peur qu’elle refuse. Ceci le m’y en confiance pour la suite.



Louane, de son côté, revenait avec deux verres à vin et se surprit à l’épier. Mon Dieu, pensa-t-elle, il est beau comme un dieu, vêtu d’un polo noir avec un col en v, d’un pantacourt treillis et de tongs. Elle éprouvait un bien-être et une sérénité en sa présence qu’elle fut heureuse de la soirée qui s’annonçait.



L : Alors, vas-tu me dire le titre de ce film ?



W : Les Liaisons Dangereuses.



L : Jamais vue, mais dis-moi ce n’est pas un peu coquin ! dit-elle en faisant la mou.



W : Pourquoi ça peut te donner des idées, dit-il intéressé, en tout cas, j’espère que tu vas aimer parce que moi, j’adore.



L : Aller, c’est parti !!!



Ils s’installèrent confortablement des les canapés, se servirent un verre de vin à l’instant où le film commença. Durant le film, Went saisi la main de Louane et la caressa avec beaucoup de douceur. Elle de son côté avait beaucoup de mal à rester concentrée sur l’écran.



Presque deux heures plus tard, « The End » apparut, Went se tourna vers sa compagne en lui relâchant sa main.



W : Alors ?



L : Le repas était bon, Le vin était délicieux, le film excellent et ta compagnie un régale. Je t’en remercie.



W : Mais de rien. Tu vas me faire rougir !



Une intimité s’étaient crée entre eux en même temps que le soleil déclinait et maintenant ils se regardaient sans pouvoir détacher leur regard ni même bouger. Louane trouva le courage de briser le charme.



L : Ca te dit de passer un patio et de déguster une bonne boire, il n’est pas tard.



W : Mais avec plaisir, dit-il toujours en la dévorant des yeux. Il essayait de se maîtriser pour ne pas foncer directement sur ses lèvres qui n’étaient qu’appels.



Louane pressentit le danger et partit rapidement vers la cuisine avec les cartons vide de pizza, en se demandant comment pouvait finir cette soirée. Louane ne pouvait le nier, elle était charmée vers même envoutée et lorsqu’il la regardait avec ses magnifiques yeux bleu-vert, elle le désirait. Il ne lui suffisait que d’un regard pour que… C’était de la folie, il fallait qu’elle se reprenne.




J'attens vos comms avec impatiente !!!!!

mmmmmmm magnifique

je les sens bien tout les deux !!!!!!!

je sens que la soirée va bien ce passer !!!!!

louane sous le charme de went et inversement

went qui caresse sa main pendant le film !!! dure de se consentrer sur la télé

j ' en re veux !!!!!!! la suite !!!!!!!! vite



met vite la suite

elle succombe c'est clair et lui est total sous le charme...

ils font un beau petit couple!!

Hum..hum...çà promet ôur la fin de la soirée, c'est tentant !

Intelligent notre Wenty, passer la soirée chez Louane

Bon mets la suite stp, je veux savoir comment va se finir la soirée

je ne t'oublie pas et j'ai hâte d'avoir la suite, de savoir enfin si elle va craquer...

promis, soso, en suite avant ce soir

Comme promis voici la suite




Cela faisait plus de deux heures qu’elle avait rejoint Wentworth au patio et qu’ils discutaient de tout et de rien confortablement installés sur des banquettes garnies de multitudes de cousins. Leurs bières finis depuis bien longtemps, ils étaient là, heureux d’être ensemble et de se découvrir. Ils parlèrent de leur jeunesse, des débuts difficiles de Went et au contraire des débuts faciles de Louane, rien que des banalités qui faisaient que maintenant ils se connaissaient mieux.

W : Parles-moi de ton père ?

L : je crois que tu l’aurais beaucoup aimé. Tout le monde l’aimait. Il avait un rire inoubliable, chaleureux, qui faisait chaud au cœur. Il trouvait toujours des raisons d’être heureux. Il ne se laissait jamais abattre, même pas quand il a appris qu’il avait un cancer du poumon. C’était quelqu’un, mon père !

L’œil fixé sur sa bouteille de bière vide, Went perçut l’émotion qui faisait vibrer sa voix.

L : Il est mort lorsque j’avais 17 ans. Ca m’a laissée en état de choc, à l’époque, je me suis sentie abandonnée.

W : je suis désolé.

Il avait l’air tellement sincère qu’elle eut les larmes aux yeux.

L : C’était il y a longtemps, maintenant ça va mieux, dit-elle en haussant les épaules.

W : Louane, pardonnes-moi cette question, mais qui t’a fait souffrir au point de te méfier autant de moi ?

Elle resta interdite, ne voulant pas parler, ne voulant pas pensait, surtout pas à cet instant.

W : Qui, Louane, qui ? lança Went en se rapprochant d’elle.

Appuyant sa tête contre les coussins, elle ferma les yeux.

L : David Ashe. Il était assistant-scénariste. Nous sommes restés deux ans ensemble.

W : Parles-moi de lui.

L : Ca m’est très pénible. Je t’avouerai que la seule évocation de David m’est intolérable.

W : Je veux savoir, marmonna-t-il

Louane se sentit prise de panique mais les mots sortirent malgré tout.

L : Que veux-tu que je te dise ? Il avait 30 ans et moi, 24…Il était grand, brun et aussi très séduisant.

W : Pourquoi vous êtes vous séparé.

L : Il me trompait et j’avais peur de lui.

W : Il t’avait menacée ?

L : Non, il ne m’a jamais menacée.

W : Alors, il te frappait ? demanda-t-il, furieux et vibrant d’indignation.

L : Pour David, il s’agissait de m’apprendre les bonnes manières », sa voix vibra de douleur et de colère.

Louane, le regard perdu vers son passé, sursauta quand il vint poser une main réconfortante sur son épaule. Pourquoi fallait-il qu’il la touche maintenant ? Maintenant qu’elle se sentait si faible et vulnérable ?

Elle se tourna pour lui faire face.

L : Ca fait trois ans que je vis dans la terreur de mes souvenirs, et je ne suis pas encore prête pour accorder ma confiance à quelqu’un d’autre.

Doucement, très doucement, il traça du bout des doigts le contour de sa joue. Louane aurait tellement voulu croire en ce qu’elle lisait dans ses yeux, mais son instinct de protection resurgit et elle se détourna. Il laissa glisser sa main le long de son bras et l’enserra.

W : Ne penses plus à lui, Louane. Tu ne vas pas tout de même laisser ce David Ashe gâcher le reste de ton existence ? Tu veux vraiment lui faire ce plaisir ? Alors ne penses plus à lui.

La pression de sa main s’accentua et il l’attira contre lui.

W : Regardes-moi, Penses à moi.

Il effleura de ses lèvres son front, le coin de ses yeux, sa joue.

W : Penses à moi, maintenant.

Son souffle était chaud contre sa bouche.

W : A moi, maintenant, murmura-t-il encore.

La compassion. Louane ne s’était jamais rendu compte que le baiser d’un homme pouvait exprimer la compassion. C’était plus fort que la douleur, plus fort que la tendresse. Sa bouche la réconfortait tandis qu’avec ses mains il effaçait toute tension, toute douleur de son corps. Il ne lui demandait rien, il comprenait, c’était tout.

Alors, ça devint facile, incroyablement facile de penser à lui et à lui seul. Went l’étreignit de toute sa force. Louane en avait besoin, tellement besoin. Incapable de lui résister, elle se mit à onduler tout contre lui.

Lorsqu’il devina que son corps cédait enfin, il se fit plus pressant et, bien qu’il se rappelât qu’elle cherchait juste du réconfort.

Il fit courir ses doigts le long de son dos, son cœur battait à tout rompre, il la désirait tellement, il avait besoin de la voir, de voir ce qu’exprimait son regard. Il s’écarta et contempla son visage. Ses yeux étaient sombres et pleins de confusion, elle livrait u combat intérieur.

Il l’obligea à se cambrer contre ses bras, il se baissa et embrassa son cou et la naissance de ses seins goulûment tandis qu’elle retenait son souffle en enfonçant ses doigts dans ses épaules. Went allait perdre tout contrôle, c’était inévitable. Le peu de retenue qu’il pensait avoir s’était évaporé.

Il passa ses mains sous son top, partant à la découverte du corps de Louane, mais brusquement, elle se raidit.

L : Mon dieu, non (en français). Je ne peux pas, dit-elle presque dans un sanglot.

Went se figea aussitôt, elle n’était pas prête, il le savait. Il était troublé de ne pas s’en être tenu à la tendre étreint qu’il envisageait. Elle le rendait fou de désir, en sa présence, il perdait tout contrôle.

Il la retient à lui, ses yeux plein de désirs frustrés. Les yeux de Louane reflétaient de la prudence, de l’inquiétude mais étaient embués du même désir.

W : Non, tu as raison. Pas maintenant. Tu es trop bouleversée mais…Louane, cela se fera, dit-il comme une promesse. Nous le voulons tous les deux. Tu le sais aussi bien que moi car je ne suis pas lui et je ne le serais jamais…

Face à lui, Louane, qui tentait de remettre de l’ordre à sa tenue comme sur la banquette, ne put le nier. Elle le désirait, et ce n’était pas seulement sa force, ses baisers fougueux, le réconfort qu’il lui apportait qu’elle désirait, mais bien lui, en tant qu’homme.

W : Je vais m’en aller, on se voit demain, je passerai te chercher…

Louane retrouva l’usage de la parole.

L : Non, ce n’est pas possible, demain soir, Suzanne et Paul viennent diner…

W : Je ne te parlais pas du diner, je te parlais de la journée. Demain matin, je serai là à 10h00 !!

L : Went, je… Je ne veux pas d’une liaison minable de trois semaines avec un homme de surcroit célèbre…

W : Cela tombe bien, car je ne veux pas et je ne me contenterais pas d’une liaison banale avec une femme comme toi. Car tu es unique.

Quelque peu tendue et troublée part les propos de Went, Louane, ramassa les bouteilles de bières et se dirigea vers la cuisine, Went derrière elle. Louane était de nouveau mal à l’aise en sa présence, il lui en demandait trop.

L : Pour demain, je ne sais pas si c’est une bonne idée, je ne veux pas me montrer en public avec…

W : Moi. Je viendrais te chercher à 10h00 et ne t’en fais pas, je ne tiens pas non plus à ce que ma vie privée soit étalée au grand jour et puis je te garde pour moi.

Sue ce, il se retourna et parti. Lorsque la porte d’entrée se fut refermée sur lui, Louane eut l’impression contradictoire de soulagement mélangée de frustration.

Quant elle se glissa entre les draps, elle s’absorba dans la contemplation du plafond, il allait trop vite, elle avait peur, ça allait trop vite. Elle n’avait pas peur de lui ais peur d’elle, de la manière dont elle réagissait à son contact.

Elle roula sur le ventre et se remémora la scène de leur étreinte, la fougue et le désir qu’elle avait ressentit. Elle n’était plus une petite fille, elle savait qu’elle voulait plus. Louane enfouit sa tête au creux de l’oreiller, elle sentait encore les mains de Went sur son corps, l’avidité de ses lèvres à s’emparer de sa bouche. Jamais personne n’avait su la faire vibrer ainsi, n’avait su éveiller tous ses sens.

Fermant résolument les yeux, elle sut que demain elle ne le repousserait pas, qu’elle prendrait ce qu’il lui donnerait.



Vendredi 29 Mars 2007 – Maison de Louane

Louane se réveilla d’un profond sommeil peuplé de Went. Elle regarda le réveil. Elle bondit de son lit.

L : Oh mon dieu, 9h30, et Went qui arrive dans une demi-heure, je ne serais jamais prête.

Roulant sur elle-même, Louane tomba quasiment du lit pour filer à la cuisine préparer du café et s’enfuis sous la douche.



Comme promis, Went vint la chercher à 10h00 et il l’amena découvrir un parc magnifique, il était verdoyant, calme et apaisant. Went lui expliqua que quand il était sur le point de craquer à cause en autre des médias, il venait se ressourcer ici. Le parc était à une heure de L.A. mais ça valait le coup. Ce contact avec la nature lui permettait de garder les pieds sur terre et se rappeler où était les vrais valeurs. Louane ne l’en admira que plus.

A midi, ils décidèrent de pique-niquer, Went ayant tout prévu. Il étendit une couverture sous un grand chêne et se régalèrent de ce repas simple.

Louane avait conscience qu’il l’observait, depuis qu’il était venu la chercher et qu’il l’avait embrassé passionnément sur le pas de sa porte, elle était pleine d’entrain et ce spectacle ne semblait pas lui déplaire. Car depuis la soirée de la veille, lorsqu’il était partit de chez Louane, il était fasciné par elle. Elle s’était confié, ce qui pour lui était une preuve qu’elle lui avait donné un peu de sa confiance, sans qu’elle ne s’en rend compte. Et leur étreinte passionnée qui avait suivi, ne lui avait que confirmé le désir qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre. Il avait du, avant de se coucher, prendre une douche froide pour calmer son désir pour elle et pour éviter de repartir la retrouver.

Il sentait bien qu’il s’attachait de plus en plus et il ne savait comment réagir à la fatalité qui les séparerait dans moins de trois semaines. Mais peu importe, pensa-t-il, elle est là et cette journée était superbe grâce à elle.

W : Aux Etats-Unis, on ne conçoit pas un pique-nique sans poulet frit. Mais c’est dommage car je ne sais pas cuisiner donc la prochaine fois, c’est toi qui le prépareras.

Louane faillit s’étrangler avec le délicieux vin californien qu’elle savourait.

L : Je n’ai jamais rien entendu de plus sexiste. Qu’est-ce qui te permet de penser que je sais cuisiner ?

Prenant appui sur son coude, Went s’étendit sur le côté et la considéra avec amusement.

W : Mais parce que tu es Française !

L : T’es sérieux, là ? Je pensais que tu allais me dire parce que je suis une femme, tu m’as fais peur.

W : Je n’oserais pas, vu ton caractère, ton sale caractère !!!! Ria-t-il. Non, je ne sais pas pourquoi, pour moi, les françaises savent, entre autre, cuisiner vu que vous êtes réputés dans le monde comme le pays de la gastronomie.

L : Entre autre ?

W : oui, vous êtes aussi dans spécialiste en amour, le « baiser français »(en français) et j’en ai eu un aperçu ainsi que la confirmation hier soir.

Le sourire de Went s’épanouit, il s’amusait de la troubler. Louane, qu’en à elle, resta sans voix, le timbre de Went s’était fait plus grave et la sensualité roque de sa voix ne lui avait pas échappée.

W : Bon, tu me réponds… tu sais cuisiner ?

L : Oui, Monsieur Miller, je sais même très bien cuisiner, pourquoi tu veux que je t’initie.

W : Oh Louane, tu peux m’initier à tout ce que tu veux, dit-il comme une promesse.

Louane se sentit rougir et attrapa la première idée qui lui vient afin de changer de conversation.

L : Ce soir, si tu veux, il y aura Paul et Suzanne mais je te rappelle que je suis autant Française qu’Américaine, alors à tes risques et périls.

W : Même pas peur et puis j’aime les mélanges de culture, les métissages…

Ils rirent de bon cœur tout les deux mais le double sens des phrases de Went ne lui échappa pas. Ils passèrent le reste de l’après-midi à flâner dans le parc avant de prendre le chemin du retour. A 16h00, Louane rentra chez elle afin de préparer le repas du soir. Elle se sentait soulagée de savoir Paul et Suzanne présents.

La soirée se passa bien, ils s’extasièrent sur les plats que Louane avait préparés. L’Ambiance fut détendue. Paul et Suzanne remarquèrent rapidement qu’une nouvelle intimité c’était crée entre eux et Suzanne fut persuadée que Louane tomberait facilement amoureuse de Went, ce qui, elle le reconnaissait, la comblerait de joie. Paul, quant à lui, remarqua bien le changement d’attitude de Louane. Elle rayonnait, elle était encore plus belle, ses yeux brillaient d’un nouvel éclat et il se doutait bien que Went y était pour beaucoup. Mais de là à parler d’amour, il restait septique.

Vers 23h30, Les Scheuring comme Went prirent congés de leur hôte. Went promis de l’appeler le lendemain dans la journée mais bien que l’on soit samedi, il avait des rendez-vous professionnels pour faire des pubs.

Louane fut déçue qu’il parte si vite, mais bon c’était sûrement mieux ainsi.

Une fois, sa maison rangée, elle mit de la musique assez fort pour l’entendre dans toute la maison et partie prendre une bonne douche.

De son côté, Went n’avait pas fait un kilomètre qu’il remarqua avoir oubliée sa veste avec ses clés à l’intérieur. IL fit demi-tour.


alors??

mais quel distrai ce Went... oublier sa veste

par contre elle devrat sortir de sa douche et là je me fais pleins de films!!!


continue c'est géniale

ENNEADE a écrit:mais quel distrai ce Went... oublier sa veste

par contre elle devrat sortir de sa douche et là je me fais pleins de films!!!


continue c'est géniale

Je pense que ma suite va te plaire !!!!!!!!!!!!!!!

voici la suite promis, alors, je m'excuse par avance si ça ne vous plait pas, mais je l'ai ecris comme je le sentais !!!!!!
Interdit au moins de 16 ans !!!!



Devant la porte de la maison de Louane

Went venait de sonner mais personne répondait, il endentait de la musique. Il fit le tour de la maison et rentra par le patio à la recherche de son occupante.

Personne.

http://fr.youtube.com/watch?v=fjDojEOiMcE&mode=related&search=

Le salon était désert malgré la musique qui l’élevait de la chaine hifi. La maison était rangée mais toujours aucunes traces de Louane. Il s’engagea directement dans le couloir qui menait aux chambres. Mais quand il approcha de la dernière porte qui était entrebâillée, il entendit Louane fredonner. Il ralentit, s’arrêta, hésita puis se décida à frapper.

Pas de réponse.

Il ouvrit la porte. Alors il la vit, debout devant la penderie, elle lui tournait le dos, seulement vêtue d’une serviette, ses longs cheveux noir qui lui tombaient au milieu du dos. Elle devait sortir de sa douche, son corps dégoulinants d’eau, ce qui la rendait encore plus sexy.

Il resta là, à la contempler comme une déesse, sans rien dire, sans faire remarquer sa présence. Il éprouva subitement le désir contenu de ses deux derniers jours, il avait envi de se perdre en elle, sur le champ.

Louane se retourna et le fit. Elle faillit hurler de surprise et de panique. De panique, car elle remarqua son regard sombre de désir.

Il s’avança jusqu’à elle et la prit dans ses bras.

L : Went…

Il ne lui laissa pas le temps de parler, qu’il l’embrassait déjà passionnément. Louane reprit ses esprits et se détacha violement de lui.

W : Louane…

L : Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

W : J’ai sonné personne ne répondait, je suis rentrée par le jardin à ta recherche, j’ai oublié ma veste et les clés de chez moi.

L : Et qu’est-ce qui t’a permis de me rejoindre dans ma chambre.

W : …

L : Pour qui te prends-tu ? Qu’est-ce qui te donnes le droit de penser…

W : Pour ta gouverne, Louane, sache que je tiens à toi !

L : Et pourquoi tiens-tu à moi ? Parce que tu veux coucher avec moi !

Went l’étudia longuement avant de répondre

W : As-tu pensé que je pouvais t’aimer ?

Louane parut choqué. Elle recula, livide.

W : A ce que je vois, l’idée ne te plaît pas, fit-il remarquer déçu.

L : Tu ne peux pas savoir ce que tu ressens pour moi. Nous ne nous connaissons pas depuis assez longtemps.

W : Et alors, combien de temps faut-il pour tomber amoureux de quelqu’un ? Un jour ? Une semaine ? Un mois ?

L : Je ne sais pas. Je pensais seulement…

Elle se détourna de lui pour gagner du temps, elle avait peur, oui, peur de ses émotions autant que des phrases que venait de prononcé Went. Etait-elle capable, elle, d’aimer ?

Mais il n’allait pas la laisser s’en tirer comme ça. Il la prit de nouveau dans ses bras et la força à le regarder.

W : Arrête de penser et dis-moi ce que tu ressens.

Ils s’affrontèrent du regard.

L : Tu veux savoir ce que je ressens ? Lâcha-t-elle, le corps raide tant elle cherchait à lui résister. Je ne peux pas t’aimer, je ne pourrais jamais t’aimer, ni toi ni un autre. Je suis brisée, on m’a détruite. Je ne veux pas m’attacher à toi. C’est une erreur de croire que l’on peut être… Quoi qu’il y ait entre nous, ça ne durera pas.

W : Ah bon ? Alors profitons-en.

Il l’attira contre lui, approcha son visage du sien tandis que sa bouche prenait la sienne.

Louane le repoussa, résistant à la force de ses bras qui l’enlaçaient. Mais tout en elle la poussait à se rendre, à succomber à la passion et au désir qui grandissait en elle.

Went écrasa sa bouche contre ses lèvres. Si ça ne devait durer qu’une nuit, il voulait lui prouver que ce qu’ils ressentaient était spécial, unique. Il lui ferait oublier tous les autres hommes ainsi que ce maudit David pour ne se souvenir que de lui.

W : Louane…

Il fut incapable de lui dire qu’il était prêt à tout pour lui faire l’amour.

Elle aurait aimé lui dire de ne pas prononcé son nom ainsi, sa voix grave et chaude perçait la carapace derrière laquelle elle se dissimulait. Oui, car elle brûlait de savoir ce que c’était que de se sentir aimée, protégée par lui.

Poussée par ce besoin, elle posa sa main contre son visage. Il fit glisser ses doigts le long de son cou, de ses épaules, de ses bras et ses doigts s’unirent aux siens. Louane n’était plus que désir, acceptation, il l’attira contre lui.

Elle resta immobile, absorbée par les caresses de ses mains, par son souffle sur sa peau, et par la promesse des plaisirs à venir. Ils n’avaient aucune raison de se presser, ils avaient toute la nuit.

Elle n’était que soie. Où qu’il pose la main, elle était faite de soie. Went ne pouvait s’en rassasier. Il savait que leur rencontre était trop ressente, qu’il aurait du se montrer patient, de lui faire la cour et d’attendre qu’elle est totalement confiance en lui mais il la désirait à en avoir mal, il le sentait dans son cœur comme dans son corps.

Il lui retira délicatement la serviette qui glissa au sol. Louane frémit et répondit en commençant à défaire les boutons de sa chemise. Mais Went l’arrêta, prit ses mains dans les siennes et l’entraina vers le lit.

Là, il retira lui-même sa chemise et Louane posa ses mains sur sa poitrine, enfin, elle le touchait, enfin elle sentait sa peau, ses muscles, sa force, son pouvoir.

Le désir fut instantané et fit naître un sentiment d’urgence qu’ils n’avaient pas encore ressenti. Elle avait besoin de lui, en elle. Elle se pressa contre lui. Ca allait vite, pas assez vite, trop vite.

Went voulait goûter la saveur de sa peau, explorer chaque centimètre de son corps parfait mais devant l’insistance de ses doigts qui s’enfonçaient dans son dos, de son corps qui se tendait vers le sien, il essayait de se contrôler.

W : Doucement, ma chérie. Nous risquerions de finir avant même d’avoir commencé.

A travers ses paupières, elle entrevit son visage au-dessus du sien et promena la main sur sa joue.

L : La nuit sera longue, Went, surtout si tu la passes tout entière avec moi.

W : Toute entière, promit-il.

Il se releva à moitié et finit de se dévêtir tandis que Louane se tenait devant lui, sa nudité telle une offrande, longue et mince, pâle et soyeuse. Went la contempla longuement. Mais rapidement ses mains étaient sur elle, m’effleurant à peine, la caressant délicatement. Pour la première fois, elle découvrit que l’agonie pouvait être exquise. Et pour qu’il ressente la même sensation, elle commença à le caresser à son tour.

Il la renversa sur le lit et il se pencha sur sa poitrine et fit courir le bout de sa langue sur l’extrémité de ses seins, ignorant son corps arquait vers lui Il les embrassa longuement. Toute frémissante, Louane se tordit sous lit pour qu’il mît fin à sa torture. Mais Went n’en fit rien, et elle eut beau s’accrocher à lui, s’écarter, se tendre jusqu’à en gémir, il ne la libéra pas de sa délicieuse souffrance.

Luttant contre la tentation de la prendre, de se perdre dans le fourreau de soie qui l’attendait, Went voulait d’abord qu’elle connaisse la merveilleuse sensation de jouissance que ses mains et sa bouche pouvaient lui procurer.

Went fit glisser sa main sournoisement de ses seins sur son ventre vers son intimité et chercha la partie la plus intime de son être. Louane perdit tout contrôle, ses caresses l’emplissaient d’une telle sensation de volupté Mais quand sa langue vint remplacer ses doigts, elle laissa échapper un cri d’extase mais elle voulait plus, elle le voulait lui.

L : Went, prend-moi.

Incapable de se contenir davantage, il se plaqua sur elle et lui écarta les cuisses. Il glissa les mains sous ses reins pour la souder à lui pendant qu’il se fondait en elle dans un râle de soulagement.

Il s’immobilisa. Les yeux dans les yeux, elle lui sourit en lui caressant le visage comme pour lui dire qu’elle était émerveillée par la beauté de leur deux corps ne faisant plus qu’un.

Il commença alors ses longs va et viens, en s’enfonçant toujours plus loin. Louane avait encerclé ses hanches de ses jambes afin de mieux le sentir en elle.

Went éprouva le besoin de libérer le désir trop longtemps contenu qui montait en lui. Il accéléra son mouvement et quant il sentit Louane sur le point de défaillir, il la rejoint pour qu’ils atteignent ensemble l’extase suprême.



A l’autre bout de la pièce, une lampe continuait de projeter sa douce lumière. Allongés l’un contre l’autre, bras et jambes lié, Went et Louane jouissaient de la plénitude de cet instant si particulier, juste après l’amour.

Mais déjà des craintes surgissaient au fond des yeux de Louane. Went, s’en apercevant, la prit dans ses bras et lui caressa les cheveux.

W : Endors-toi, mon amour, endors-toi !!!!

Et elle sombra dans un sommeil réparateur.

Went la contemplait dormir, hissé sur le coude, en se demandant s’il ne rêvait pas. Elle était si belle, si douce. Elle était rentrée dans sa vie, au moment où tout était sombre. Elle représentait la lumière, l’espoir de jours meilleurs. Mais il avait peur que la situation lui échappe car il ne contrôlait plus rien. Comment la protéger du monde dans lequel il évoluait, surtout des médias.

Seigneur, elle allait repartir. Elle allait retourner en France.

C’est sur cette pensée, qu’il sombra à son tour dans un doux sommeil.


Comme toujours j'attends vos comms pour savoir si vous avez aimé !!!!

ho my god!!!

quel chaleur!!! c'est trop beau et intense!!

au début j'ai crut qu'elle allait lui résister

continue

C'est trop beau vraiment!!!!!!

C'était tellement magique, à un instant je me croyais avec eux


Mets vite la suiiite!!!!!

Voilà la dernière suite de la semaine !!!!!!!



Le bras de Went lui barrait la poitrine lorsque Louane s’éveilla. Elle n’avait pas dormi longtemps, pourtant elle ne ressentait aucune fatigue. Elle devait bien s’avouer qu’elle se sentait merveilleusement, fantastiquement, sublimement comblée.

Avec précaution, elle se tourna pour le regarder. Il dormait encore, le visage paisible, adouci par le sommeil, un sourire serein sur ses lèvres.

Qu’il était beau, elle ne pouvait pas le nier, il lui plaisait. Et puis, ils avaient appris beaucoup pendant la nuit, sur leur corps et leurs richesses. Went l’avait amené avec douceur d’abord, puis avec passion, jusqu’au sommet de l’extase.

Doucement, presque timidement, Louane repoussa le drap qui les recouvrait afin de l’admirer. Avec douceur, elle effleura les muscles de son bras, ses épaules, son torse, et le sentit tressaillir sous ses doigts. Elle suspendit son geste.

W : Pourquoi t’arrêter ? Demanda-t-il d’une voix rauque en lui saisissant la main avant de s’approcher pour l’embrasser. A ton tour de me faire l’amour.

Tout en lui l’attirait comme un aimant. Encouragé par lui, elle laissa errer ses lèvres sur la poitrine dure, taquinant de la langue la pointe d’un sein. Un râle roula dans la gorge de Went ; Louane sourit. Sa main, légère, effleurait le ventre plat, sentant les muscles se contracter sous sa paume, descendant dans la région de son bas-ventre et finalement entourant de ses doigts l’objet de son désir.

Il lui reprit les lèvres, leur désir décupla. Went se mit à l’embrasser partout, s’attardant sensuellement au lobe de l’oreille, lui prodiguant des caresses qui la firent tressaillir.

Elle reprit le contrôle et lorsqu’elle happa de nouveau la pointe d’un sein, une boule de feu commença à dérouler ses spirales dans le ventre de Went qui lâcha un soupir, comprenant enfin qu’elle lui infligeait à son tour ce qu’il lui avait fait subir quelques heures plus tôt. Et c’était merveilleux.

Il se cambra, poussant son sein contre la bouche qui le tourmentait avec un cri rauque de plaisir. Elle leva le regard, le vit qui roulait la tête de gauche à droite, les yeux clos, les lèvres entrouvertes. Alors, elle fit glisser une main sur son corps nu.

Mince, avec un corps d’athlète, Went était parfaitement proportionné, mais Louane n’avait qu’à regarder ses yeux pour perdre la tête. Qui aurait pu résister à ces deux prunelles bleu-vert ?

Elle poursuivit ses caresses, guettant ses râles et ses soupirs.

Il se releva et l’embrassa lentement, longuement, jusqu’à ce qu’elle se torde sur lui comme une flamme. Sa bouche, son corps, ses mains, l’imploraient de l’assouvir…

Il ne pouvait plus résister, il la sentit trembler quand il se coucha sur elle. Il entendit son souffle se bloquer lorsqu’il la pénétra. Went perdit ensuite la notion du temps. Seules restaient ces longues jambes autour de sa taille, ces hanches qui ondulaient au rythme de la passion.

Le plaisir s’approchait rapidement,

W : Louane

Il venait de crier son nom quand cela les submergea comme une houle furieuse, les emportant vers les cimes de l’extase. Ils restèrent soudés l’un à l’autre pendant que l’orage se calmait. Les yeux dans les yeux, ils tremblaient du même émerveillement.





De longues minutes plus tard, elle reposait à nouveau à ses côtés, épuisée.

L : Oh, Went…

Elle se lova contre lui.

W : Que se passe-t-il, ma chérie.

L : Je ne sais pas ce qui m’arrive, je m’arrive pas à te résister. Mets-tu toutes tes femmes dans cet état-là ?

Went se figea, la colère assombrit son regard.

W : Toutes mes femmes ? Mais pour qui me prends-tu ? Attend, tu vas voir !!!

Il sauta sur le lit et l’attrapa par les chevilles en la tirant vers lui. Il commença alors à la chatouiller. Elle se débattait de toutes se forces, en riant, mais Went n’arrêta pas sa torture.

W : Alors, répète, toutes mes femmes !!

Ils tombèrent du lit, dans un éclat de rire et roulèrent sur le parquet en emportant avec eux les draps.

L : Arrêtes, je me rends, c’est bon !!!

Il était allongé sur elle, l’air grave.

W : J’ai été honnête avec toi, hier soir, alors dis-moi, que ressens-tu, maintenant ? murmura-t-il dans son cou en l’embrassant, et sa voix grave vibra l’oreille de Louane.

L : La satisfaction. Oui, de la satisfaction.

Il n’y eut pas un bruit pendant un long moment, elle pensait qu’il avait accepté sa réponse.

W : Mais… demanda-t-il. Je sens un mais.

L : Se toucher, s’embrasser, faire l’amour. Peut-être n’y a-t-il rien de plus entre nous.

Elle se dégagea de son emprise et se redressa en s’appuyant sur un coude avant de repousser ses cheveux en arrière pour mieux le regarder.

L : Peut-être n’est-ce pas plus profond que ça ?

W : Parle pour toi !

Il l’a fit doucement rouler sur elle-même et quand elle fut couchée, à nouveau sur le dos, il se dressa au dessus d’elle.

W : En ce qui me concerne, je ne peux pas dire que je n’aime pas ton corps. A vrai dire, il me rend fou, j’aime tes seins, j’aime sentir tes jambes mêlées aux miennes. D’ailleurs, il suffit que je te regarde pour avoir envie de toi et ça dès l’instant où j’ai posé les yeux sur toi pour la première fois chez Paul. Mais, écoute-moi bien, j’aime encore plus la femme qui possède ce corps.

La certitude qu’exprimaient ses yeux, sa voix, tout son visage la troubla.

L : Comment peux-tu en être si sûr ?

Il lui effleura délicatement son nez et sourit tristement.

W : Comment, toi, peux-tu être aussi sûre du contraire ? Il n’y a aucune certitude en amour. Je ne te demande pas de me jurer un amour éternel où même de me dire que tu m’aimes. Je te demande juste de me laisser une chance, de nous laisser une chance, de m’inclure dans ta vie. Ne calculons rien, laissons faire le destin !

L : Tu me fais peur, souffla Louane en frémissant.

Il l’embrassa tendrement.

W : Eh bien, nous sommes deux. Parce que toi aussi tu me fais peur. J’ai peur de m’attacher à toi et que ça ne soit pas réciproque, peur de souffrir, peur de te voir repartir dans ton pays, peur que tu m’oublie.

Il lui embrassa l’intérieur de la main sans la quitter des yeux.

W : Il y a quelque chose de spécial entre nous, on le sait tout les deux. Tout ce que je te demande, à cet instant, c’est de faire en sorte de le vivre.

L : ce n’est pas ce que nous avons fait !! répondit-elle en souriant. Elle l’embrassa tendrement d’abord puis de plus en plus passionnément. Elle se sentait sereine tout à coup, il avait trouvé les mots pour l’apaiser. Oui, elle allait leur donner une chance, elle en mourait d’envie.

Et ils s’aimèrent de nouveau sur le parquet de la chambre de Louane.





Cette nouvelle étreinte les laissa épuisés dans les bras l’un de l’autre. Lorsqu’ils se réveillèrent de nouveau, il était 10h30 passé.

W : Tu as vu l’heure !!!!

Louane s’enroulant dans les draps et vient se pelotonner contre lui.

L : Il est encore tôt, je suis si fatiguée.

W : J’ai un rendez-vous à midi, dit-il en se levant et en traversant la chambre de Louane, entièrement nu. Il ramassa ses vêtements.

En se retournant, il trouva Louane assis dans le lit, les yeux ronds.

L : Mon Dieu !!! (en français), s’exclama-t-elle, comment est-ce arrivé ?

W : Nous avons commis l’irréparable aux environs de minuit hier soir. Je pense que nous étions tous deux consentants…

L : Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire… Bon sang, regarde-toi. Regarde ce magnifique mâle qui déambule tout nu dans ma chambre. C’est Wentworth Miller !!!! Tu sais le nombre de personne, femme et homme, qui aimeraient être à ma place.

Ils éclatèrent de rire.

W : Tu n’es pas mal non plus, tu sais. Et si je m’écoutais je passerai la journée à te le prouver mais j’ai rendez-vous et c’est important. On tourne les spots pub de la saison prochaine.

Venant l’embrasser, elle l’attira de nouveau à elle, en se faisant aguichante.

L : tu devrais te lever, alors !!

W : Mumm mm

Le bruit d’un téléphone se fit entendre dans la maison. Il se détacha de Louane à regret.

W : c’est mon portable.

Went sauta du lit et courut au salon, répondre. C’était Dominic.

W : Dom, comment vas-tu ?

D : Bien le bonjour à toi, je suis content que tu sois en vie, je me faisais du souci, j’ai pensé que l’on t’avait kidnappé. Je suis devant chez toi et il n’y a personne. Tu as oublié que je venais te chercher pour aller au studio.

W : Merde, j’ai complètement zappé.

D : Bon, t’es où ?

W : Euh… Chez Louane Mendes.

D : (criant dans le téléphone) Whouhouuuu, complètement zappé, tu disais. Rien que ça. Et bien tu n’as pas perdu de temps, mon salop.

W : Dommm, Bon on se retrouve là-bas, directement.

D : Excellente idée, je ne voudrais pas vous déranger plus longtemps, si tu arrive en retard, tu seras pardonné.

Ils allaient raccrocher quand Dominic se rappela de la soirée.

D : Ah ! Autre chose, si tu n’as pas aussi oublié la soirée de ce soir, sache que Rebecca et moi, serions ravis que Louane t’accompagne. Propose-lui.

W : La soirée, oui. Non je n’ai pas oublié et je pense qu’elle sera ravie de se joindre ou à Suzanne et Paul ou à moi.

D : Oh mais, je suis sûre que Louane préférera accompagner son nouveau petit ami.

W : Dom, à tout à l’heure. Went ne voulait pas aborder ce sujet au téléphone.

Il raccrocha et se retourna pour trouver Louane accoudée au comptoir de la cuisine, portant sa chemise de la veille.

W : C’était Dom, j’ai oublié qu’il devait venir me chercher ce matin. Je le rejoins directement.

L : Tu lui as dis où tu te trouvais ?

W : Oui, ça te dérange ?

L : Il va bien falloir assumer les actes de cette nuit, déclara-t-elle fataliste en pouffant de rire.

W : C’est bien que Séniorita Mendes, le prenne avec le sourire car ce soir, tu es conviée en ma compagnie au barbecue annuel des Purcell pour fêter la fin du tournage. C’est une soirée intime avec juste quelques acteurs de la série ainsi que Paul.

Louane prit un air horrifié.

L : Des présentations officielles !!! En tant que quoi… Filleule de Paul ou petite amie de M. Miller.

Went rentra dans le jeu de Louane.

W : En tant que nièce de Paul, bien sûr, je ne voudrais pas être vu avec toi. Tu imagine l’impact sur mon image public, on penserait que je ne suis plus gay, ou que je trouble les piste ou mieux, que je suis bi.

L : Zut Alors !!!!

Went retrouva son sérieux et vient s’accouder au comptoir en face d’elle.

W : Louane, j’aimerai sincèrement que tu m’accompagne à cette soirée en tant que compagne. Je ne veux pas ébruiter notre relation, je veux même que personne ne soit au courant, pour toi avant tout. Mais là, ce sont mes amis…

L : Miller, tout à l’heure, tu m’as demandé de nous donner une chance et j’ai envie de nous la donner. Je me sens bien avec toi. Je ne sais pas si on a un avenir ensemble surtout que dans 3 semaines je serai loin.

W : Nous trouverons des solutions, ensemble, si on le veut vraiment ça marchera !

L : Ce soir, je t’accompagnerai à la soirée et je serais très heureuse d’y aller à tes côtés.

Went fut touché par le pas en avant qu’elle venait de faire envers leur relation.

Il prit son visage entre ses mains.

W : Louane, je vais te rendre heureuse, je te le promets.

Louane sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle ne savait pas quoi répondre à ça.

W : Bon, si je ne me dépêche pas, je vais être en retard. Je file sous la douche, repose-toi, je passe te chercher ce soir vers 18h30.

Louane l’embrassa.

L : Il me tarde d’y être.



Went partit quelques minutes plus tard, elle se doucha, s’habilla et partit rejoindre Suzanne et Paul. Elle devait avoir une conversation avec eux.




Comme d'hab, j'attends vos comms pour continuer !!!!
Bon week-end à mardi !!!!!!!

à mardi
mais toi aussi tu nous abandonnes!!!

bon ta suite est super bien...
j'adore le fait qu'il y aillent en douceur et tout en sensualité... mais surtout avec beaucoup d'humour