Erin - Par Amour
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ENNEADE
Erin
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Erin - Par Amour
j ' ai rattrapper mon retard , je suis pas chez moi , je suis sur paris !!!! en vacance
MAGNIFIQUE suite ,
ils vont super bien ensemble , je suis contente qu ' ils se soient mise ensemble
j ' ai hate de lire la soirée chez dom , j ' ai trop hate d ' y etre
vivement mardi de lire ca !!!!!!
meme si je vais avoir du mal a attendre jusque la
met la vite !!!!!!!!!! please
MAGNIFIQUE suite ,
ils vont super bien ensemble , je suis contente qu ' ils se soient mise ensemble
j ' ai hate de lire la soirée chez dom , j ' ai trop hate d ' y etre
vivement mardi de lire ca !!!!!!
meme si je vais avoir du mal a attendre jusque la
met la vite !!!!!!!!!! please
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Erin - Par Amour
Il m' a fait rire Wet avec Dom au téléphone
Très belle suiite.
Je suis impatiente d'être à mardi pour lire la prochaine
Très belle suiite.
Je suis impatiente d'être à mardi pour lire la prochaine
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Erin - Par Amour
PAS LE TEMPS DE METTRE UNE SUITE AUJOURD'HUI....
TROP DE TRAVAIL...
A DEMAIN
TROP DE TRAVAIL...
A DEMAIN
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
bon voilà... on est mardi et la suite ça devait être mardi
il te reste 5h30 pour nous la mettre!!!
allez STP ... j'aimerai bien l'avoir
il te reste 5h30 pour nous la mettre!!!
allez STP ... j'aimerai bien l'avoir
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
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Re: Erin - Par Amour
ENNEADE a écrit:bon voilà... on est mardi et la suite ça devait être mardi
il te reste 5h30 pour nous la mettre!!!
allez STP ... j'aimerai bien l'avoir
Alors, Enneade, c'est blazant quand on attend une suite et qu'elle ne vient pas.
Pense que c'est ce que j'endure à chaque fois avec tes fics !!!!!!! au club.
Tu nous mets une suite et après on attend désespérément la suivante pendant plusieurs jours.
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
promis une suite dans la journée
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
Erin a écrit:ENNEADE a écrit:bon voilà... on est mardi et la suite ça devait être mardi
il te reste 5h30 pour nous la mettre!!!
allez STP ... j'aimerai bien l'avoir
Alors, Enneade, c'est blazant quand on attend une suite et qu'elle ne vient pas.
Pense que c'est ce que j'endure à chaque fois avec tes fics !!!!!!! au club.
Tu nous mets une suite et après on attend désespérément la suivante pendant plusieurs jours.
je vous en mets tous les jours!!!!
mais le problème c'est que j'ai 3 front à gérer!!! donc je me partage!
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: Erin - Par Amour
Coucou, voici la suite et si vous êtes sage, il y en aura une autre avant ce soir.
Villa des Scheuring – 13h30
Louane arriva chez Suzanne et Paul. Elle les trouva à table. Elle se joignit à leur repas et le déjeuner se termina dans la bonne humeur.
Le repas finit et la table débarrassée, ils s’installèrent sur la terrasse devant un bon café.
S : Louane, je suis contente que l’on puisse parler un peu car on aimerait faire le point avec toi des semaines à venir.
L : je t’écoute.
S : Je ne sais pas si tu te souviens, je t’en ai parlé au téléphone la semaine dernière, samedi prochain, il y a le gala de bienfaisance. Paul est un des organisateurs et on aimerait beaucoup que tu nous accompagnes.
L : Je ferai un effort, je viendrais, promis, en plus c’est pour la bonne cause, alors !!!
P : J’ai une surprise pour toi en plus, devine qui vient spécialement pour cette soirée ?
L : Je le connais ?
P : Non, mais tu les adores !! Je te donne un indice, ils sont 4, c’est un groupe légendaire, ils sont irlandais.
Louane se leva d’un bond, et commença à sauter d’un pied à l’autre comme une enfant.
L : C’est pas vrai, U2.
Devant le sourire de Paul et Suzanne, Louane dansa de plus belle.
L : Je viens, je viens, je serais là !!!!
P : Ils viennent pour représenter l’association de Bono et ils interpréteront 3 ou 4 chansons. Cette semaine, tu viendras avec moi, je te ferais assister aux répétitions.
L : Paul, je t’adore. Elle se précipita dans ses bras en l’embrassant sur la joue.
S : Tu pourrais demander à Wentworth de te servir de cavalier ?
L : En fait, je tenais à avoir une discussion avec vous.
Très pale, immobile, elle avait les mains crispées sur ses genoux, elle savait que pour partir sur de bonnes bases avec Went, il fallait qu’elle exorcise ce qui c’était passé avec David et qu’elle en parle avec eux. Elle ne savait pas si elle serait capable de tout raconter mais elle sentait que le moment était arrivé. Surtout à Paul, son confident de toujours.
L : Je pense que le temps est venu pour moi d’aborder avec vous, ce qui c’est passé avec David.
Paul se raidit en entendant prononcer le nom de cet homme qui avait profondément blessé et meurtrie sa petite Lou. Suzanne prit la parole, la première.
S : Dis-nous ce qui c’est passé, prend ton temps, on ne te force pas et on est peux remettre ça à plus tard, dit-elle doucement sentant le malaise la gagner.
L : Si, il le faut, j’en peux plus, je ne peux plus vivre comme ça. Et si j’ai fais le voyage, je pense qu’inconsciemment c’était dans le but de tout vous dire. Vous êtes ma famille et mes confidents.
Alors, elle se mit à raconter son calvaire. Elle parla de ces 2 ans avec lui. Les remarques sournoises de David pour la rabaisser, pour lui faire perdre confiance en elle. Qu’elle était trop grosse, qu’elle tortillait trop des fesses ou encore qu’elle ne faisait pas un vrai métier. Il saisissait le moindre prétexte pour critiquer ses défauts, réels ou imaginaires. Rien ne trouvait grâce à ses yeux.
Elle avoua qu’elle ne pouvait pas, à ce jour, expliquer comment elle avait pu se laisse manipuler aussi facilement. Pour la première fois depuis qu’elle avait commencé son récit, Louane leva les yeux vers Paul. Il était assis près d’elle et lui tenait la main.
Elle parla enfin de ce fameux dernier jour. Louane s’interrompit. Les mots s’entrechoquaient en elle, se mélangeaient, l’étouffaient, elle n’était plus capable de prononcer une parole. Elle suffoquait, prise de panique.
S : Que c’est-il passé ?
Elle secoua la tête, haletante, à la recherche d’oxygène.
P : Louane… Dis-nous ce qui est arrivé ce soir-là.
Louane s’accrochait aux mains de Paul comme à une bouée de sauvetage. Elle parvint à articuler et raconta ce qui c’était passé dans cet appartement, dans cette chambre, dans quel état il l’avait laissé après l’avoir battue et abusé d’elle. Elle s’était ensuite réfugiée dans la maison de ses parents. Heureusement sa mère et son beau-père était en voyage à ce moment-là. Lorsqu’ils rentrèrent les ecchymoses avaient presque disparu et Rose, la domestique avait juré de garder sous silence l’état dans lequel elle l’avait trouvé évanouie devant la porte.
Quant elle finit son récit, un flot de larmes brûlantes lui montaient aux yeux. Elle se laissa aller contre le dossier, épuisée mais soulagée de sa confession.
Paul et Suzanne étaient choqués par son histoire, bien sûr, ils s’attendaient à quelque chose de sordide mais pas à tant de violence. Suzanne était navrée qu’elle est due endurer ce calvaire quand à Paul, il était furieux que ce malade ne soit pas puni.
P : Pourquoi n’as-tu pas porté plaide contre ce salaup.
L : Je me sentais tellement salie, humiliée, anéantie pour le faire. Je ne voulais pas que ça s’ébruite, ne serait-ce que pour la dignité de la famille. Et puis je voulais oublier…
Mais c’était sans compter sur les cauchemars. Encore aujourd’hui, malgré le temps, ils me réveillent la nuit.
Paul et Suzanne la prirent dans leurs bras, la berçant, la cajolant, lui murmurant des paroles apaisantes. Comment avait-elle pu vivre 3 ans sans se confier à quelqu’un. Comme elle avait du souffrir. Paul se sentit coupable de ne pas avoir était là.
P : Je te demande pardon, petit cœur, j’aurais du être là. Si on ne s’était pas fâchés, je t’aurais déjà réconforté et j’aurais tué, ce sale fils de p… 3 ans, Lou, tu vis depuis 3 ans avec ce traumatisme et je m’en sens responsable.
Louane eut les larmes aux yeux.
L : Ne t’excuse pas, si quelqu’un doit s’excuser, c’est moi. Ce fameux jour, c’est moi qui aurait du t’écouter, lorsque tu m’as révélé la vraie nature de David. C’est moi qui ai fait le choix de ne pas te croire. Je t’ai parlé bien cruellement.
Enfin, oublions, je veux oublier. Je veux passer à autre chose, vivre de nouveau.
S : Tu as bien raison surtout que tu n’as rien à te reprocher, Louane, tu n’es pas responsable et tu ne peux pas laisser ce sale type te pourrir la vie.
L : Je sais, quelqu’un de bien m’a fait comprendre récemment que je ne pouvais pas vivre le regard tourné vers le passé, qu’il fallait que j’avance sinon c’est lui qui aurait gagné.
Suzanne et Paul se regardèrent, troublés.
P : Et qui est cette personne plein de bons sens ?
L : En fait, c’est Wentworth.
Ils la regardaient les yeux ronds, Paul resta sans voix.
S : Tu t’es confié à lui ?!
L : Oui et non, il ne sait pas tout et je ne lui en dirais pas plus.
Ne me regardait pas comme ça ! Je sais c’est complètement dingue, mais j’arrive à lui parler, à me confier et…
P : Et…
Louane leur sourit, un sourire épanoui.
L : On est ensemble et ce soir je l’accompagne chez Dominic.
S : Noonnnn !!!! Mais quand ?
L : Hier soir, après votre départ, il est revenu. Elle baissa les yeux comme une petite fille en passant sous silence qu’ils avaient passé la nuit à faire l’amour et qu’elle se sentait heureuse dans ses bras.
Suzanne l’embrassa, l’assurant de sa joie.
S : Paul, tu ne dis rien ?
P : Si, si, je suis ravi pour vous mais ça ne sera pas simple, tu le sais.
Louane éclata de rire
L : Ecoute, je ne vais pas l’épouser. Nous sommes deux adultes consentants et réfléchis qui ont décidés de prendre le temps de mieux se connaitre pendant trois semaines. Après nous aviserons et ferons nos choix, si choix, il y a.
P : Tu vas l’accompagner en Corée ?
L : Quoi, je ne suis pas au courant.
P : Went a été choisi comme égérie pour une marque de fringue Coréenne et il part lundi là-bas. Il ne reviendra que samedi pour le gala.
L : Il ne m’en a pas encore parlé. Mais je te rassure, je reste là, au moins je pourrais profiter de vous.
P : Ah, là, je suis content. Viens-là, ma belle, dit-il en l’embrassant. Je vais lui dire qu’il a intérêt de bien s’occuper de toi, sinon il aura à faire à moi.
Suzanne et Louane s’exclamèrent ensemble :
- Paul, nonnnn !!!!!
Elles éclatèrent de rire.
Studio de la Fox- Los Angeles – 15h00.
Le tournage des spots pub pour la saison prochaine était bouclé. Brett Ratner était satisfait et les acteurs étaient enfin en congés pour trois mois.
Alors que tout le monde se dispersait, Dominic vint rejoindre Wentworth.
D : Alors, Don Juan, tu vas m’en dire un peu plus.
W : Mais, tu es pire que les journalistes, dis-moi !!!
D : N’essaye pas de changer de conversation, tu faisais quoi chez la nièce de Paul de beau matin.
W : La lecture !!!
D : Très drôle, vous en êtes où ?
W : Honnêtement, on y va doucement. Il sourit en pensant à la nuit qu’ils venaient de passer. Du moins, on essaye. Enfin c’est compliqué.
D : Alors, tu es content de ta nuit ?
W : Dom
D : Je rigole, je ne veux pas être indiscret. Dis-moi seulement si vous venez ensemble, ce soir.
W : Oui, elle m’accompagne.
A : Qui t’accompagne ? Amie ?
Amaury venait de surgir de nulle part.
W : Tu écoutes nos conversations, maintenant.
A : Du calme, amigos, je vous ai vu discuter et je suis venu vous rejoindre. Bon, tu me dis qui t’accompagne.
W : Ce soir, Louane m’accompagne chez Dominic.
A : Non, tu te tape ma meuf !
Went lui sourit, insolent.
W : Je te l’avais dis qu’elle n’était pas pour toi.
A : Ouaie, mais à ce que je vois, toi, tu n’as pas perdu te temps.
Dominic acquiesça lui aussi :
D : Le soir de l’anniversaire de Paul, je me suis douté qu’elle t’avait tapé à l’œil. Si tu t’était vu lorsqu’elle est apparut, je cru qu’il allait falloir te réanimer. Mais je ne pensais pas que tu serais aussi… entreprenant.
W : Je sais, je ne me reconnais plus moi-même, elle m’a envouté. Je ne pense plus qu’à elle.
D : Laisse-moi, te donner mon avis, ça commence comme ça et la plus part du temps, ça finit par la marche nuptiale. Fais-moi confiance, je suis aussi passé par là.
W : On n’en est pas encore là, je te rassure.
D : Passer la nuit ensemble, me semble un beau début.
A : Quoi !!!! Vous couchez déjà ensemble.
Went lui lançant un regard assassin tandis que Dom était plié en deux par le fou rire.
W : Tu devrais crier un peu plus fort pour que tout le monde t’entende.
A : Paul est au courant !!! Non sans rire, ce soir, elle aura droit à tout ma reconnaissance, elle a réussis à te décoincer, mec.
D : Went, on rigole, ne nous regarde pas avec tes yeux de méchant, on est tes amis. Je suis vraiment content pour toi. De plus, elle est très belle.
A : Très belle, tu plaisante, C’est une bombe !!! En tout cas, moi aussi je suis ravi pour toi, depuis le temps que tu étais seul. Il va falloir prévenir toutes tes prétendantes.
D : Ouaie, laisse moi te donner un autre conseil, l’ami, achète-lui une bonne paire de baskets.
W : Pourquoi ?
D : Pourquoi ? Quand les médias vont savoir que l’homme de l’année est amoureux…
A : Et en plus d’une femme.
D : Ils ne vont plus te lâcher mais elle, ils vont la harceler.
Went les regarda un instant sans rien dire comme si il réfléchissait à ce qu’il allait faire.
W : Je ne veux pas que mon histoire avec Louane soit rendue publique. Je vais tout mettre en œuvre pour la garder secrète. Je ne m’afficherai pas avec elle dans les soirées. Nous resterons discrets sans trop sortir. De plus dans 3 semaines, elle repart pour la France.
D : Si elle repart !!!
W : je vous assure que si je peux la retenir, je ne louperais pas le coche, seulement je crois qu’elle repart pour le travail.
A : Qu’est-ce qu’elle fait comme job, ta querida !!
W : Architecte d’intérieur et j’ai cru comprendre qu’elle avait un contrat pour les mois qui viennent.
D : Il va falloir lui trouver des contrats sur ce continent ensuite.
W : Je pense que je vais aller passer mes congés en France, pour commencer.
A : Mais tu es vraiment mordu !!!
Dominic regarda sa montre, et décida qu’il était temps d’y aller, évitant ainsi à Went de répondre à Amaury.
A : Attends-moi, je viens avec toi, bon, Went, à ce soir. Je suis impatiens de voir la tête des autres.
Went lui sourit car lui aussi s’attendait à voir ses amis étonnés de le voir accompagné.
Il partit aussi de son côté, il fallait qu’il passe chez lui pour se changer avant d’aller retrouver Louane.
Désolé, pour celles qui attendaient la soirée chez dominic (c'est pas encore), vous pouvez trouvez, que ça se tire en longueur, mais j'aime bien étoffer mon histoire.
Enfin, comme d'habitude j'attends votre avis avec impatience !!!!!
Ca me motive pour continuer !!!
Villa des Scheuring – 13h30
Louane arriva chez Suzanne et Paul. Elle les trouva à table. Elle se joignit à leur repas et le déjeuner se termina dans la bonne humeur.
Le repas finit et la table débarrassée, ils s’installèrent sur la terrasse devant un bon café.
S : Louane, je suis contente que l’on puisse parler un peu car on aimerait faire le point avec toi des semaines à venir.
L : je t’écoute.
S : Je ne sais pas si tu te souviens, je t’en ai parlé au téléphone la semaine dernière, samedi prochain, il y a le gala de bienfaisance. Paul est un des organisateurs et on aimerait beaucoup que tu nous accompagnes.
L : Je ferai un effort, je viendrais, promis, en plus c’est pour la bonne cause, alors !!!
P : J’ai une surprise pour toi en plus, devine qui vient spécialement pour cette soirée ?
L : Je le connais ?
P : Non, mais tu les adores !! Je te donne un indice, ils sont 4, c’est un groupe légendaire, ils sont irlandais.
Louane se leva d’un bond, et commença à sauter d’un pied à l’autre comme une enfant.
L : C’est pas vrai, U2.
Devant le sourire de Paul et Suzanne, Louane dansa de plus belle.
L : Je viens, je viens, je serais là !!!!
P : Ils viennent pour représenter l’association de Bono et ils interpréteront 3 ou 4 chansons. Cette semaine, tu viendras avec moi, je te ferais assister aux répétitions.
L : Paul, je t’adore. Elle se précipita dans ses bras en l’embrassant sur la joue.
S : Tu pourrais demander à Wentworth de te servir de cavalier ?
L : En fait, je tenais à avoir une discussion avec vous.
Très pale, immobile, elle avait les mains crispées sur ses genoux, elle savait que pour partir sur de bonnes bases avec Went, il fallait qu’elle exorcise ce qui c’était passé avec David et qu’elle en parle avec eux. Elle ne savait pas si elle serait capable de tout raconter mais elle sentait que le moment était arrivé. Surtout à Paul, son confident de toujours.
L : Je pense que le temps est venu pour moi d’aborder avec vous, ce qui c’est passé avec David.
Paul se raidit en entendant prononcer le nom de cet homme qui avait profondément blessé et meurtrie sa petite Lou. Suzanne prit la parole, la première.
S : Dis-nous ce qui c’est passé, prend ton temps, on ne te force pas et on est peux remettre ça à plus tard, dit-elle doucement sentant le malaise la gagner.
L : Si, il le faut, j’en peux plus, je ne peux plus vivre comme ça. Et si j’ai fais le voyage, je pense qu’inconsciemment c’était dans le but de tout vous dire. Vous êtes ma famille et mes confidents.
Alors, elle se mit à raconter son calvaire. Elle parla de ces 2 ans avec lui. Les remarques sournoises de David pour la rabaisser, pour lui faire perdre confiance en elle. Qu’elle était trop grosse, qu’elle tortillait trop des fesses ou encore qu’elle ne faisait pas un vrai métier. Il saisissait le moindre prétexte pour critiquer ses défauts, réels ou imaginaires. Rien ne trouvait grâce à ses yeux.
Elle avoua qu’elle ne pouvait pas, à ce jour, expliquer comment elle avait pu se laisse manipuler aussi facilement. Pour la première fois depuis qu’elle avait commencé son récit, Louane leva les yeux vers Paul. Il était assis près d’elle et lui tenait la main.
Elle parla enfin de ce fameux dernier jour. Louane s’interrompit. Les mots s’entrechoquaient en elle, se mélangeaient, l’étouffaient, elle n’était plus capable de prononcer une parole. Elle suffoquait, prise de panique.
S : Que c’est-il passé ?
Elle secoua la tête, haletante, à la recherche d’oxygène.
P : Louane… Dis-nous ce qui est arrivé ce soir-là.
Louane s’accrochait aux mains de Paul comme à une bouée de sauvetage. Elle parvint à articuler et raconta ce qui c’était passé dans cet appartement, dans cette chambre, dans quel état il l’avait laissé après l’avoir battue et abusé d’elle. Elle s’était ensuite réfugiée dans la maison de ses parents. Heureusement sa mère et son beau-père était en voyage à ce moment-là. Lorsqu’ils rentrèrent les ecchymoses avaient presque disparu et Rose, la domestique avait juré de garder sous silence l’état dans lequel elle l’avait trouvé évanouie devant la porte.
Quant elle finit son récit, un flot de larmes brûlantes lui montaient aux yeux. Elle se laissa aller contre le dossier, épuisée mais soulagée de sa confession.
Paul et Suzanne étaient choqués par son histoire, bien sûr, ils s’attendaient à quelque chose de sordide mais pas à tant de violence. Suzanne était navrée qu’elle est due endurer ce calvaire quand à Paul, il était furieux que ce malade ne soit pas puni.
P : Pourquoi n’as-tu pas porté plaide contre ce salaup.
L : Je me sentais tellement salie, humiliée, anéantie pour le faire. Je ne voulais pas que ça s’ébruite, ne serait-ce que pour la dignité de la famille. Et puis je voulais oublier…
Mais c’était sans compter sur les cauchemars. Encore aujourd’hui, malgré le temps, ils me réveillent la nuit.
Paul et Suzanne la prirent dans leurs bras, la berçant, la cajolant, lui murmurant des paroles apaisantes. Comment avait-elle pu vivre 3 ans sans se confier à quelqu’un. Comme elle avait du souffrir. Paul se sentit coupable de ne pas avoir était là.
P : Je te demande pardon, petit cœur, j’aurais du être là. Si on ne s’était pas fâchés, je t’aurais déjà réconforté et j’aurais tué, ce sale fils de p… 3 ans, Lou, tu vis depuis 3 ans avec ce traumatisme et je m’en sens responsable.
Louane eut les larmes aux yeux.
L : Ne t’excuse pas, si quelqu’un doit s’excuser, c’est moi. Ce fameux jour, c’est moi qui aurait du t’écouter, lorsque tu m’as révélé la vraie nature de David. C’est moi qui ai fait le choix de ne pas te croire. Je t’ai parlé bien cruellement.
Enfin, oublions, je veux oublier. Je veux passer à autre chose, vivre de nouveau.
S : Tu as bien raison surtout que tu n’as rien à te reprocher, Louane, tu n’es pas responsable et tu ne peux pas laisser ce sale type te pourrir la vie.
L : Je sais, quelqu’un de bien m’a fait comprendre récemment que je ne pouvais pas vivre le regard tourné vers le passé, qu’il fallait que j’avance sinon c’est lui qui aurait gagné.
Suzanne et Paul se regardèrent, troublés.
P : Et qui est cette personne plein de bons sens ?
L : En fait, c’est Wentworth.
Ils la regardaient les yeux ronds, Paul resta sans voix.
S : Tu t’es confié à lui ?!
L : Oui et non, il ne sait pas tout et je ne lui en dirais pas plus.
Ne me regardait pas comme ça ! Je sais c’est complètement dingue, mais j’arrive à lui parler, à me confier et…
P : Et…
Louane leur sourit, un sourire épanoui.
L : On est ensemble et ce soir je l’accompagne chez Dominic.
S : Noonnnn !!!! Mais quand ?
L : Hier soir, après votre départ, il est revenu. Elle baissa les yeux comme une petite fille en passant sous silence qu’ils avaient passé la nuit à faire l’amour et qu’elle se sentait heureuse dans ses bras.
Suzanne l’embrassa, l’assurant de sa joie.
S : Paul, tu ne dis rien ?
P : Si, si, je suis ravi pour vous mais ça ne sera pas simple, tu le sais.
Louane éclata de rire
L : Ecoute, je ne vais pas l’épouser. Nous sommes deux adultes consentants et réfléchis qui ont décidés de prendre le temps de mieux se connaitre pendant trois semaines. Après nous aviserons et ferons nos choix, si choix, il y a.
P : Tu vas l’accompagner en Corée ?
L : Quoi, je ne suis pas au courant.
P : Went a été choisi comme égérie pour une marque de fringue Coréenne et il part lundi là-bas. Il ne reviendra que samedi pour le gala.
L : Il ne m’en a pas encore parlé. Mais je te rassure, je reste là, au moins je pourrais profiter de vous.
P : Ah, là, je suis content. Viens-là, ma belle, dit-il en l’embrassant. Je vais lui dire qu’il a intérêt de bien s’occuper de toi, sinon il aura à faire à moi.
Suzanne et Louane s’exclamèrent ensemble :
- Paul, nonnnn !!!!!
Elles éclatèrent de rire.
Studio de la Fox- Los Angeles – 15h00.
Le tournage des spots pub pour la saison prochaine était bouclé. Brett Ratner était satisfait et les acteurs étaient enfin en congés pour trois mois.
Alors que tout le monde se dispersait, Dominic vint rejoindre Wentworth.
D : Alors, Don Juan, tu vas m’en dire un peu plus.
W : Mais, tu es pire que les journalistes, dis-moi !!!
D : N’essaye pas de changer de conversation, tu faisais quoi chez la nièce de Paul de beau matin.
W : La lecture !!!
D : Très drôle, vous en êtes où ?
W : Honnêtement, on y va doucement. Il sourit en pensant à la nuit qu’ils venaient de passer. Du moins, on essaye. Enfin c’est compliqué.
D : Alors, tu es content de ta nuit ?
W : Dom
D : Je rigole, je ne veux pas être indiscret. Dis-moi seulement si vous venez ensemble, ce soir.
W : Oui, elle m’accompagne.
A : Qui t’accompagne ? Amie ?
Amaury venait de surgir de nulle part.
W : Tu écoutes nos conversations, maintenant.
A : Du calme, amigos, je vous ai vu discuter et je suis venu vous rejoindre. Bon, tu me dis qui t’accompagne.
W : Ce soir, Louane m’accompagne chez Dominic.
A : Non, tu te tape ma meuf !
Went lui sourit, insolent.
W : Je te l’avais dis qu’elle n’était pas pour toi.
A : Ouaie, mais à ce que je vois, toi, tu n’as pas perdu te temps.
Dominic acquiesça lui aussi :
D : Le soir de l’anniversaire de Paul, je me suis douté qu’elle t’avait tapé à l’œil. Si tu t’était vu lorsqu’elle est apparut, je cru qu’il allait falloir te réanimer. Mais je ne pensais pas que tu serais aussi… entreprenant.
W : Je sais, je ne me reconnais plus moi-même, elle m’a envouté. Je ne pense plus qu’à elle.
D : Laisse-moi, te donner mon avis, ça commence comme ça et la plus part du temps, ça finit par la marche nuptiale. Fais-moi confiance, je suis aussi passé par là.
W : On n’en est pas encore là, je te rassure.
D : Passer la nuit ensemble, me semble un beau début.
A : Quoi !!!! Vous couchez déjà ensemble.
Went lui lançant un regard assassin tandis que Dom était plié en deux par le fou rire.
W : Tu devrais crier un peu plus fort pour que tout le monde t’entende.
A : Paul est au courant !!! Non sans rire, ce soir, elle aura droit à tout ma reconnaissance, elle a réussis à te décoincer, mec.
D : Went, on rigole, ne nous regarde pas avec tes yeux de méchant, on est tes amis. Je suis vraiment content pour toi. De plus, elle est très belle.
A : Très belle, tu plaisante, C’est une bombe !!! En tout cas, moi aussi je suis ravi pour toi, depuis le temps que tu étais seul. Il va falloir prévenir toutes tes prétendantes.
D : Ouaie, laisse moi te donner un autre conseil, l’ami, achète-lui une bonne paire de baskets.
W : Pourquoi ?
D : Pourquoi ? Quand les médias vont savoir que l’homme de l’année est amoureux…
A : Et en plus d’une femme.
D : Ils ne vont plus te lâcher mais elle, ils vont la harceler.
Went les regarda un instant sans rien dire comme si il réfléchissait à ce qu’il allait faire.
W : Je ne veux pas que mon histoire avec Louane soit rendue publique. Je vais tout mettre en œuvre pour la garder secrète. Je ne m’afficherai pas avec elle dans les soirées. Nous resterons discrets sans trop sortir. De plus dans 3 semaines, elle repart pour la France.
D : Si elle repart !!!
W : je vous assure que si je peux la retenir, je ne louperais pas le coche, seulement je crois qu’elle repart pour le travail.
A : Qu’est-ce qu’elle fait comme job, ta querida !!
W : Architecte d’intérieur et j’ai cru comprendre qu’elle avait un contrat pour les mois qui viennent.
D : Il va falloir lui trouver des contrats sur ce continent ensuite.
W : Je pense que je vais aller passer mes congés en France, pour commencer.
A : Mais tu es vraiment mordu !!!
Dominic regarda sa montre, et décida qu’il était temps d’y aller, évitant ainsi à Went de répondre à Amaury.
A : Attends-moi, je viens avec toi, bon, Went, à ce soir. Je suis impatiens de voir la tête des autres.
Went lui sourit car lui aussi s’attendait à voir ses amis étonnés de le voir accompagné.
Il partit aussi de son côté, il fallait qu’il passe chez lui pour se changer avant d’aller retrouver Louane.
Désolé, pour celles qui attendaient la soirée chez dominic (c'est pas encore), vous pouvez trouvez, que ça se tire en longueur, mais j'aime bien étoffer mon histoire.
Enfin, comme d'habitude j'attends votre avis avec impatience !!!!!
Ca me motive pour continuer !!!
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
pauvre pitchoune!!! Went ne veut pas s'afficher en soirée avec elle!! elle va être déçu pour le gala de bienfesance !!!
ils sont trop mignons... mets nous une suite ce soir STP!!
et je metrais une "des actes" demain promis
ils sont trop mignons... mets nous une suite ce soir STP!!
et je metrais une "des actes" demain promis
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: Erin - Par Amour
Désolé, les filles, pas de suite ce soir !!!!
Trop de boulot avant les congés !!!!
Demain longueeeeeee suiteeeee
PROMIS
Trop de boulot avant les congés !!!!
Demain longueeeeeee suiteeeee
PROMIS
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
Vivement demain alors
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Erin - Par Amour
Erin a écrit:D : Pourquoi ? Quand les médias vont savoir que l’homme de l’année est amoureux…
A : Et en plus d’une femme.
ho l'salaud
J'espere que la soirée va bien se passé
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: Erin - Par Amour
La suite promise, bonne lecture, à demain
Maison de Louane – 18h00
Louane était rentrée de chez Paul depuis une bonne heure et comme elle avait le temps, elle décida de se prélasser dans la piscine. Après avoir enfilée son maillot, Louane mit un de ses CD préférés, le groupe Keane, dans la platine et alla plongée directement dans l’eau délicieusement fraîche.
Went qui venait d’arriver, se tenait sur le seuil du patio, il admirait Louane qui parcourait plusieurs longueurs de bassin dans un crawl rapide. Elle portait un deux-pièces vert émeraude vraiment magnifique.
Pendant que Went la dévorait des yeux, Louane qui n’avait toujours pas remarqué sa présence, se hissa souplement sur le rebord de la piscine.
Went attrapa une serviette au vol et s’approcha de Louane tout en notant combien ce maillot lui allait à la perfection, tranchant avec le sombre de sa chevelure et le teint crémeux de sa peau. Elle était tout simplement sexy.
Il lui passa la serviette sur les épaules.
W : Bonjour, ma sirène, l’eau est bonne ?
Louane se retourna vivement et en croisant les deux prunelles bleue-verte, elle faillit perdre l’équilibre. « Cet homme, pensa-t-elle, à un pouvoir magnétique, je pourrais me perdre dans l’océan de ses yeux. »
Elle se reprit rapidement.
L : Très bonne. Tu es déjà là. C’est moi qui suis e retard ou toi, qui est en avance.
W : Moi qui suis en avance, dit-il en l’embrassant, il me pressait de te revoir. Je me lancerai bien tenter par un petit plongeon dans ta piscine, mais seulement si tu m’accompagne.
Louane joueuse, lui murmura à l’oreille.
L : Tu ne sais pas nager, que tu es besoin de moi. Elle le considéra avec un air enfantin. Je pourrais t’apprendre, si tu veux.
W : Toi, tu ne pers rien pour attendre, laisse-moi le temps de trouver un maillot et je vais te donner une bonne leçon.
L : Je t’attends, dit-elle aguicheuse. Tu trouveras des maillots de mon père sur l’étagère de droite dans le dressing du couloir.
Went disparut dans la maison pendant qu’elle s’asseyait sur le rebord de la piscine en laissant tremper ses jambes. Elle était heureuse qu’il soit venu plus tôt. Elle aimait vraiment sa compagnie.
Son regard fut attiré vers la maison. Le souffle coupé, Louane le regarda arriver ver elle. Vêtu du maillot blanc, Went la dominait maintenant de son mètre quatre vingt cinq, superbe de virilité. Des épaules larges, des hanches étroites, des muscles tout en longueur, il était bâti en athlète. Et ce maillot qui mettait en valeur son hale naturel.
Elle était désespérée de constater les ravages qu’opéraient sue elle ce corps, elle aimait le regardait.
En croisant son regard, elle put voir briller dans ses yeux de la satisfaction.
W : Moi aussi, je te trouve très belle.
Bien malgré elle, un sourire s’épanouit sur ses lèvres. Elle était ravie par sa remarque.
Ils s’avancèrent au bord de la piscine.
W : Tu es prête pour ta leçon ?
Sans lui répondre, elle fendit l’eau dans un plongeon d’une parfaite élégance. Went la suivit aussitôt et régla son allure sur son crawl vigoureux avec une aisance, une facilité qu’elle ne put qu’admirer. Après plusieurs longueurs, Louane reprit pied pour le regarder continuer.
L : Il fallait me prévenir que tu étais un pro !!
Went disparut sous la surface de l’eau et Louane ne put retenir un cri de surprise lorsqu’elle perdit pied. Il l’entraînait vers le fond. Suffoquant, elle remonta à la surface. Went, ravi, lui passa la main dans ses cheveux pour dégager son visage.
W : Je fais régulièrement des séances de natation pour m’entretenir. J’ai toujours adoré ce sport.
Louane fendit l’eau d’un revers de main pour l’éclabousser.
L : Tu as envie de jouer, Miller, dit-elle en plongeant pour tenter d’échapper aux représailles.
S’ensuivit une courses poursuite et ils barbotèrent en riant pendant une bonne demi-heure.
Epuisée, Louane, se hissa sur le bord, regagna un des transats et tendit à Went une serviette. Penchée en avant, elle tordit ses longs cheveux.
L : Tu es fou, tu as failli me noyer, gronda-t-elle en riant.
Went reprenait son souffle ; il passa la serviette derrière sa nuque.
W : Je saurai me montrer aussi doux qu’un agneau quand tu le voudras.
Saisissant l’allusion, Louane se sentit fondre mais préféra changer de sujet de conversation. C’était moins dangereux.
L : On est attendu à quelle heure chez Dominic, ce soir ?
Elle s’écroula sur le matelas de plage, étendue sur le ventre et enfouissant sa tête au creux de ses bras. Lorsque les gouttelettes d’huile solaire s’écrasèrent sur son dos, elle tressaillit. Went s’assit auprès d’elle et commença à lui masser son dos en de lentes caresses.
W : Vers 20 heure, ne t’inquiète pas, tu as le temps de te reposer un peu. Et ta journée, c’est bien passée ?
L : Oui, je suis allée déjeuner avec Suzanne et Paul. D’ailleurs, ils sont au courant pour nous. Et prépare-toi à avoir une discussion avec Paul.
W : Je devrais m’inquiéter ?
Louane sourit, de son pouce, Went, lui massait la base du cou.
L : Non, ne t’inquiète pas, bizarrement ils sont ravis pour nous.
W : Et ben, merci !!!
L : Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Ils pensent que tu pourrais être l’homme de ma vie !
W : Je le savais que c’était des gens bien.
L : Tu m’en diras tant. Paul tiendra à te prévenir que si tu fais souffrir sa filleule chérie, tu t’en repentiras.
W : En sachant que c’est aussi mon patron, j’ai intérêt de te rendre heureuse sinon je sens que mon personnage pourrait mourir subitement et précipitamment.
Ils éclatèrent de rire ensemble. Went s’arrêta de la masser et s’installa sur le transat à côté d’elle.
L : Et toi, ta journée de tournage s’est bien passée, tu n’es pas trop crevé ?
W : Tu veux dire à cause de toi et de notre nuit de débauche !!
L : Tu sais que j’asseye d’avoir une conversation normale avec toi !!!!
W : ouiiii ! Ma journée s’est bien passée. Il y avait une bonne ambiance, celle qui dit que les congés approchent. Trois mois sans tournage à Dallas, le paradis avec seulement quelques contrats publicitaires.
Louane tourna son visage pour le regarder.
L : Oui, j’ai appris ça par Paul, aujourd’hui. Tu pars pour la Corée ?
W : Oui, lundi. Excuse-moi, de ne pas t’en avoir parlé. Quand je suis avec toi, j’oublie tous. Je pars lundi pour une semaine, je serai de retour samedi dans la journée juste a temps pour la soirée de Paul. Je vais te marquer ?
L : Peut-être, qui sait ! dit-elle malicieusement. Dis-moi, Went, au sujet de ce gala, je ne voudrais pas que tu le prennes mal mais j’irai avec Paul et Suzanne.
Went allait prendre la parole, elle le coupa.
L : Attends, laisse-moi t’expliquer. Je ne tiens pas à rendre publique notre relation. C’est trop tôt. Je voudrais qu’on la garde secrète le plus longtemps possible. Je te veux toi, pas tout le reste. Je veux me tenir à l’écart de ta vie publique. Tu comprends ?
Went s’approcha d’elle et l’embrassa passionnément.
W : Louane Mendes, mais ou étais-tu pendant toutes ces années. Tu imagines le temps que j’ai perdu à te chercher.
L : Tu ne le prends pas mal, alors ? J’ai eu peur que tu m’en veuille.
W : T’en vouloir, non, je tiens trop à toi pour accepter que ces pourris de paparazzi te harcèle, te traque et te salisse. Moi non plus, je ne tiens pas à ce que notre relation se sache.
L : Ils le seront bien tôt ou tard, Went. Je ne veux pas non plus me cacher toute ma vie comme-ci j’avais honte de nous. Je tiens à rester discret pour le moment car on ne sait même pas si dans 6 mois, on sera encore ensemble. Laissons nous le temps de savoir si on a un avenir ensemble, après on avisera avec ton image publique.
Il la regardait sérieusement, il comprenait subitement l’importance de Louane dans son cœur. Elle parlait d’un éventuel avenir ensemble alors que lui, il envisageait déjà son avenir avec elle.
C’était fou, ça ne faisait même pas une semaine qu’il la connaissait. Il se promit de ne rien brusquer, il fallait laisser du temps à Louane. Mais il savait aussi dans quel milieu il évoluait et il fallait qu’il la prévienne.
W : Louane, autant que tu le saches tout de suite, mes moindres faits et gestes sont relatés dans la presse. Quant ils seront pour nous, ils diront des horreurs telles que tu sors avec moi parce que je suis célèbre et riche, que je me sers de toi pour faire oublier les rumeurs d’homosexualités qui courent. Quant ils seront ton âge, ils diront que je suis trop vieux et que je me tape des minettes. Ce sont des prédateurs. Ils me traqueront toujours que j’habite ici, au pôle nord ou même en France, parce que un jour j’ai eu un peu de succès. Je veux que tu en prennes conscience sinon un jour tu me détesteras. Si tu t’affiches avec moi, tu rentreras dans l’œil du cyclone. Tu les retrouveras après partout sur ton chemin, que tu ailles au docteur – là, ils diront que tu es enceinte – ou que tu retrouves en douce ton amant... et alors, gare à toi, je suis jaloux et prêt a tout...
Elle sourit mais Went continua.
W : Tu te sentiras salie, humiliée, dépouillée de ta vie privée. Et moi, je ne pourrais rien faire à part t’aimer et te dire que je suis désolé. Et si ça colle vraiment entre nous, je passerai toute ma vie à tes côtés dans l’angoisse que tu me haïsses à cause d’eux.
L : Super programme, Miller. Tu veux que je prenne mes jambes à mon cou !
Sache que je sais déjà tout ça, tu ne m’apprends rien et quand j’ai pris la décision d’être avec toi, j’avais déjà pesé le pour et le contre. J’en envie d’être avec toi, vivons notre histoire discrètement d’abord ensuite on verra. Mais ils ne pourront rien si les sentiments sont forts et s’il y a toujours du dialogue entre nous.
Went s’était redressé, il la regardait avec admiration.
W : Louane Mendes, vous êtes vraiment quelqu’un d’étonnant. Je suis heureux de vous avoir rencontré.
Il l’attira à lui et l’embrassa. Elle posa la tête sur son épaule en soupirant d’aise.
L : Moi aussi, Miller, je suis heureuse d’avoir fait ce voyage et te t’avoir rencontré.
Ils restèrent enlacés un moment sans rien dire. Puis remarquant le soleil qui baissait à l’horizon.
L : On ferait bien d’aller se préparer pour ce soir.
Pour toute réponse, il prit ses lèvres dans un baiser passionné, mais elle se déroba, hors d’haleine et partit vers la maison en se retournant vers lui.
L : Je vais prendre ma douche, tu viens me frotter le dos.
W : Diablesse, déclara-t-il en la suivant, plus que tenté par sa proposition.
Quant il s’approcha de la salle de bain, il entendit le bruit de l’eau. Il s’immobilisa sur le seuil : Louane testait la température de l’eau, elle était entièrement nue. Cette vision l’ému, il sentit monter le désir en lui.
Comme si elle avait senti sa présence derrière elle, elle tourna la tête.
L : Qu’est-ce qu’il y a ?
W : J’ai cru que tu commencée sans moi, plaisanta-t-il.
L : Non, je t’attendais.
Il la laissa se placer la première sous le jet, puis il referma la porte après l’avoir rejointe. L’eau coulait sue eux, Went attira Louane contre lui.
Elle aurait été incapable d’analyser la vague de sentiments qui la submergea. Il lui importait peu qu’ils ne se connaissent que depuis quelques jours, elle voulait être contre lui, dans ses bras et se sentir aimée.
Went prit son visage entre ses mains, et ses lèvres fondirent sur les siennes en un baiser mouillé. Elle l’embrassa en retour, surprise de sentir le feu de la passion s’allumer si sauvagement. Elle résolut de se maîtriser et s’écarta pour frotter ses lèvres contre sa poitrine.
L : Je croyais que tu allais me savonner le dos.
W : C’est ce que je suis en train de faire.
Elle sentit le gel douche sous la main de Went qui courait le long de sa colonne vertébrale. Les yeux fermés, au milieu de la vapeur, elle n’entendit plus que le martèlement précipité de son cœur. Les mains de Went glissaient sur elle, étalant la mousse non seulement sur son dos mais sur tout son corps.
L : On va être en retard, dit-elle peu convaincue elle-même par son propre argument.
W : J’ai faim de toi.
Louane se laissa aller contre lui, vaincue, les bras autour de son dos et se retenant des mains solidement à ses épaules. L’eau qui collait, pétrissait doucement leurs corps, rinçant la mousse. Elle sentit la langue de Went explorer son oreille, descendre le long de son cou pour venir taquiner la pointe de ses seins tandis que ses mains continuaient leur promenade, à la fois excitante et apaisante. Elle gémissait doucement en se plaquant comme la froide paroi carrelée de la douche.
Ils étaient debout, enlacés et ruisselants d’eau chaude. Elle se cambra pour lui faire comprendre de mettre fin à sa si douce torture.
En lui souriant, il glissa ses mains sous ses fesses, la soulevant à sa hauteur. Louane passa ses jambes autour de sa taille. Elle le sentit contre son intimité, ce qui la fit gémir plus fortement.
N’en tentant plus, il se glissa en elle. Elle dut se retenir à ses épaules tandis que leurs gémissements se faisaient de plus en plus intenses à chaque coup de rein. Leur regard s’accrocha. Elle trouvait leur étreinte tellement érotique, qu’elle sentit l’orgasme monter.
La vapeur suffocante de la douche et le parfum entêtant du savon les enveloppaient au moment où il accéléra le mouvement. L’orgasme les terrassa en même temps, violent, brutal, les laissant assouvis dans les bras l’un de l’autre.
Alors, je continue ???
Maison de Louane – 18h00
Louane était rentrée de chez Paul depuis une bonne heure et comme elle avait le temps, elle décida de se prélasser dans la piscine. Après avoir enfilée son maillot, Louane mit un de ses CD préférés, le groupe Keane, dans la platine et alla plongée directement dans l’eau délicieusement fraîche.
Went qui venait d’arriver, se tenait sur le seuil du patio, il admirait Louane qui parcourait plusieurs longueurs de bassin dans un crawl rapide. Elle portait un deux-pièces vert émeraude vraiment magnifique.
Pendant que Went la dévorait des yeux, Louane qui n’avait toujours pas remarqué sa présence, se hissa souplement sur le rebord de la piscine.
Went attrapa une serviette au vol et s’approcha de Louane tout en notant combien ce maillot lui allait à la perfection, tranchant avec le sombre de sa chevelure et le teint crémeux de sa peau. Elle était tout simplement sexy.
Il lui passa la serviette sur les épaules.
W : Bonjour, ma sirène, l’eau est bonne ?
Louane se retourna vivement et en croisant les deux prunelles bleue-verte, elle faillit perdre l’équilibre. « Cet homme, pensa-t-elle, à un pouvoir magnétique, je pourrais me perdre dans l’océan de ses yeux. »
Elle se reprit rapidement.
L : Très bonne. Tu es déjà là. C’est moi qui suis e retard ou toi, qui est en avance.
W : Moi qui suis en avance, dit-il en l’embrassant, il me pressait de te revoir. Je me lancerai bien tenter par un petit plongeon dans ta piscine, mais seulement si tu m’accompagne.
Louane joueuse, lui murmura à l’oreille.
L : Tu ne sais pas nager, que tu es besoin de moi. Elle le considéra avec un air enfantin. Je pourrais t’apprendre, si tu veux.
W : Toi, tu ne pers rien pour attendre, laisse-moi le temps de trouver un maillot et je vais te donner une bonne leçon.
L : Je t’attends, dit-elle aguicheuse. Tu trouveras des maillots de mon père sur l’étagère de droite dans le dressing du couloir.
Went disparut dans la maison pendant qu’elle s’asseyait sur le rebord de la piscine en laissant tremper ses jambes. Elle était heureuse qu’il soit venu plus tôt. Elle aimait vraiment sa compagnie.
Son regard fut attiré vers la maison. Le souffle coupé, Louane le regarda arriver ver elle. Vêtu du maillot blanc, Went la dominait maintenant de son mètre quatre vingt cinq, superbe de virilité. Des épaules larges, des hanches étroites, des muscles tout en longueur, il était bâti en athlète. Et ce maillot qui mettait en valeur son hale naturel.
Elle était désespérée de constater les ravages qu’opéraient sue elle ce corps, elle aimait le regardait.
En croisant son regard, elle put voir briller dans ses yeux de la satisfaction.
W : Moi aussi, je te trouve très belle.
Bien malgré elle, un sourire s’épanouit sur ses lèvres. Elle était ravie par sa remarque.
Ils s’avancèrent au bord de la piscine.
W : Tu es prête pour ta leçon ?
Sans lui répondre, elle fendit l’eau dans un plongeon d’une parfaite élégance. Went la suivit aussitôt et régla son allure sur son crawl vigoureux avec une aisance, une facilité qu’elle ne put qu’admirer. Après plusieurs longueurs, Louane reprit pied pour le regarder continuer.
L : Il fallait me prévenir que tu étais un pro !!
Went disparut sous la surface de l’eau et Louane ne put retenir un cri de surprise lorsqu’elle perdit pied. Il l’entraînait vers le fond. Suffoquant, elle remonta à la surface. Went, ravi, lui passa la main dans ses cheveux pour dégager son visage.
W : Je fais régulièrement des séances de natation pour m’entretenir. J’ai toujours adoré ce sport.
Louane fendit l’eau d’un revers de main pour l’éclabousser.
L : Tu as envie de jouer, Miller, dit-elle en plongeant pour tenter d’échapper aux représailles.
S’ensuivit une courses poursuite et ils barbotèrent en riant pendant une bonne demi-heure.
Epuisée, Louane, se hissa sur le bord, regagna un des transats et tendit à Went une serviette. Penchée en avant, elle tordit ses longs cheveux.
L : Tu es fou, tu as failli me noyer, gronda-t-elle en riant.
Went reprenait son souffle ; il passa la serviette derrière sa nuque.
W : Je saurai me montrer aussi doux qu’un agneau quand tu le voudras.
Saisissant l’allusion, Louane se sentit fondre mais préféra changer de sujet de conversation. C’était moins dangereux.
L : On est attendu à quelle heure chez Dominic, ce soir ?
Elle s’écroula sur le matelas de plage, étendue sur le ventre et enfouissant sa tête au creux de ses bras. Lorsque les gouttelettes d’huile solaire s’écrasèrent sur son dos, elle tressaillit. Went s’assit auprès d’elle et commença à lui masser son dos en de lentes caresses.
W : Vers 20 heure, ne t’inquiète pas, tu as le temps de te reposer un peu. Et ta journée, c’est bien passée ?
L : Oui, je suis allée déjeuner avec Suzanne et Paul. D’ailleurs, ils sont au courant pour nous. Et prépare-toi à avoir une discussion avec Paul.
W : Je devrais m’inquiéter ?
Louane sourit, de son pouce, Went, lui massait la base du cou.
L : Non, ne t’inquiète pas, bizarrement ils sont ravis pour nous.
W : Et ben, merci !!!
L : Non, ce n’est pas ce que j’ai voulu dire. Ils pensent que tu pourrais être l’homme de ma vie !
W : Je le savais que c’était des gens bien.
L : Tu m’en diras tant. Paul tiendra à te prévenir que si tu fais souffrir sa filleule chérie, tu t’en repentiras.
W : En sachant que c’est aussi mon patron, j’ai intérêt de te rendre heureuse sinon je sens que mon personnage pourrait mourir subitement et précipitamment.
Ils éclatèrent de rire ensemble. Went s’arrêta de la masser et s’installa sur le transat à côté d’elle.
L : Et toi, ta journée de tournage s’est bien passée, tu n’es pas trop crevé ?
W : Tu veux dire à cause de toi et de notre nuit de débauche !!
L : Tu sais que j’asseye d’avoir une conversation normale avec toi !!!!
W : ouiiii ! Ma journée s’est bien passée. Il y avait une bonne ambiance, celle qui dit que les congés approchent. Trois mois sans tournage à Dallas, le paradis avec seulement quelques contrats publicitaires.
Louane tourna son visage pour le regarder.
L : Oui, j’ai appris ça par Paul, aujourd’hui. Tu pars pour la Corée ?
W : Oui, lundi. Excuse-moi, de ne pas t’en avoir parlé. Quand je suis avec toi, j’oublie tous. Je pars lundi pour une semaine, je serai de retour samedi dans la journée juste a temps pour la soirée de Paul. Je vais te marquer ?
L : Peut-être, qui sait ! dit-elle malicieusement. Dis-moi, Went, au sujet de ce gala, je ne voudrais pas que tu le prennes mal mais j’irai avec Paul et Suzanne.
Went allait prendre la parole, elle le coupa.
L : Attends, laisse-moi t’expliquer. Je ne tiens pas à rendre publique notre relation. C’est trop tôt. Je voudrais qu’on la garde secrète le plus longtemps possible. Je te veux toi, pas tout le reste. Je veux me tenir à l’écart de ta vie publique. Tu comprends ?
Went s’approcha d’elle et l’embrassa passionnément.
W : Louane Mendes, mais ou étais-tu pendant toutes ces années. Tu imagines le temps que j’ai perdu à te chercher.
L : Tu ne le prends pas mal, alors ? J’ai eu peur que tu m’en veuille.
W : T’en vouloir, non, je tiens trop à toi pour accepter que ces pourris de paparazzi te harcèle, te traque et te salisse. Moi non plus, je ne tiens pas à ce que notre relation se sache.
L : Ils le seront bien tôt ou tard, Went. Je ne veux pas non plus me cacher toute ma vie comme-ci j’avais honte de nous. Je tiens à rester discret pour le moment car on ne sait même pas si dans 6 mois, on sera encore ensemble. Laissons nous le temps de savoir si on a un avenir ensemble, après on avisera avec ton image publique.
Il la regardait sérieusement, il comprenait subitement l’importance de Louane dans son cœur. Elle parlait d’un éventuel avenir ensemble alors que lui, il envisageait déjà son avenir avec elle.
C’était fou, ça ne faisait même pas une semaine qu’il la connaissait. Il se promit de ne rien brusquer, il fallait laisser du temps à Louane. Mais il savait aussi dans quel milieu il évoluait et il fallait qu’il la prévienne.
W : Louane, autant que tu le saches tout de suite, mes moindres faits et gestes sont relatés dans la presse. Quant ils seront pour nous, ils diront des horreurs telles que tu sors avec moi parce que je suis célèbre et riche, que je me sers de toi pour faire oublier les rumeurs d’homosexualités qui courent. Quant ils seront ton âge, ils diront que je suis trop vieux et que je me tape des minettes. Ce sont des prédateurs. Ils me traqueront toujours que j’habite ici, au pôle nord ou même en France, parce que un jour j’ai eu un peu de succès. Je veux que tu en prennes conscience sinon un jour tu me détesteras. Si tu t’affiches avec moi, tu rentreras dans l’œil du cyclone. Tu les retrouveras après partout sur ton chemin, que tu ailles au docteur – là, ils diront que tu es enceinte – ou que tu retrouves en douce ton amant... et alors, gare à toi, je suis jaloux et prêt a tout...
Elle sourit mais Went continua.
W : Tu te sentiras salie, humiliée, dépouillée de ta vie privée. Et moi, je ne pourrais rien faire à part t’aimer et te dire que je suis désolé. Et si ça colle vraiment entre nous, je passerai toute ma vie à tes côtés dans l’angoisse que tu me haïsses à cause d’eux.
L : Super programme, Miller. Tu veux que je prenne mes jambes à mon cou !
Sache que je sais déjà tout ça, tu ne m’apprends rien et quand j’ai pris la décision d’être avec toi, j’avais déjà pesé le pour et le contre. J’en envie d’être avec toi, vivons notre histoire discrètement d’abord ensuite on verra. Mais ils ne pourront rien si les sentiments sont forts et s’il y a toujours du dialogue entre nous.
Went s’était redressé, il la regardait avec admiration.
W : Louane Mendes, vous êtes vraiment quelqu’un d’étonnant. Je suis heureux de vous avoir rencontré.
Il l’attira à lui et l’embrassa. Elle posa la tête sur son épaule en soupirant d’aise.
L : Moi aussi, Miller, je suis heureuse d’avoir fait ce voyage et te t’avoir rencontré.
Ils restèrent enlacés un moment sans rien dire. Puis remarquant le soleil qui baissait à l’horizon.
L : On ferait bien d’aller se préparer pour ce soir.
Pour toute réponse, il prit ses lèvres dans un baiser passionné, mais elle se déroba, hors d’haleine et partit vers la maison en se retournant vers lui.
L : Je vais prendre ma douche, tu viens me frotter le dos.
W : Diablesse, déclara-t-il en la suivant, plus que tenté par sa proposition.
Quant il s’approcha de la salle de bain, il entendit le bruit de l’eau. Il s’immobilisa sur le seuil : Louane testait la température de l’eau, elle était entièrement nue. Cette vision l’ému, il sentit monter le désir en lui.
Comme si elle avait senti sa présence derrière elle, elle tourna la tête.
L : Qu’est-ce qu’il y a ?
W : J’ai cru que tu commencée sans moi, plaisanta-t-il.
L : Non, je t’attendais.
Il la laissa se placer la première sous le jet, puis il referma la porte après l’avoir rejointe. L’eau coulait sue eux, Went attira Louane contre lui.
Elle aurait été incapable d’analyser la vague de sentiments qui la submergea. Il lui importait peu qu’ils ne se connaissent que depuis quelques jours, elle voulait être contre lui, dans ses bras et se sentir aimée.
Went prit son visage entre ses mains, et ses lèvres fondirent sur les siennes en un baiser mouillé. Elle l’embrassa en retour, surprise de sentir le feu de la passion s’allumer si sauvagement. Elle résolut de se maîtriser et s’écarta pour frotter ses lèvres contre sa poitrine.
L : Je croyais que tu allais me savonner le dos.
W : C’est ce que je suis en train de faire.
Elle sentit le gel douche sous la main de Went qui courait le long de sa colonne vertébrale. Les yeux fermés, au milieu de la vapeur, elle n’entendit plus que le martèlement précipité de son cœur. Les mains de Went glissaient sur elle, étalant la mousse non seulement sur son dos mais sur tout son corps.
L : On va être en retard, dit-elle peu convaincue elle-même par son propre argument.
W : J’ai faim de toi.
Louane se laissa aller contre lui, vaincue, les bras autour de son dos et se retenant des mains solidement à ses épaules. L’eau qui collait, pétrissait doucement leurs corps, rinçant la mousse. Elle sentit la langue de Went explorer son oreille, descendre le long de son cou pour venir taquiner la pointe de ses seins tandis que ses mains continuaient leur promenade, à la fois excitante et apaisante. Elle gémissait doucement en se plaquant comme la froide paroi carrelée de la douche.
Ils étaient debout, enlacés et ruisselants d’eau chaude. Elle se cambra pour lui faire comprendre de mettre fin à sa si douce torture.
En lui souriant, il glissa ses mains sous ses fesses, la soulevant à sa hauteur. Louane passa ses jambes autour de sa taille. Elle le sentit contre son intimité, ce qui la fit gémir plus fortement.
N’en tentant plus, il se glissa en elle. Elle dut se retenir à ses épaules tandis que leurs gémissements se faisaient de plus en plus intenses à chaque coup de rein. Leur regard s’accrocha. Elle trouvait leur étreinte tellement érotique, qu’elle sentit l’orgasme monter.
La vapeur suffocante de la douche et le parfum entêtant du savon les enveloppaient au moment où il accéléra le mouvement. L’orgasme les terrassa en même temps, violent, brutal, les laissant assouvis dans les bras l’un de l’autre.
Alors, je continue ???
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
Alors, je continue ???
non non... c'est bon...
mais tu plaisantes j'espère!!
c'est vraiment bien... même de mieux en mieux!!
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: Erin - Par Amour
Whaou
C'était tellement
Mets vite une suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'était tellement
Mets vite une suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: Erin - Par Amour
j ' ai rattrapper mon retard
bien sur que tu continue !!!!!!!!!
j ' adore
cette suite est whaouuuuuuuuuu il sont mimi tout les deux " went et louane "
je suis contente qu 'ils sont accro l ' un l ' autre
je suis impatiente de lire la suite
bien sur que tu continue !!!!!!!!!
j ' adore
cette suite est whaouuuuuuuuuu il sont mimi tout les deux " went et louane "
je suis contente qu 'ils sont accro l ' un l ' autre
je suis impatiente de lire la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Erin - Par Amour
Désolé les filles, pas de suite aujourd'hui !!!!
En plus, je pars en vacance demain pour trois semaines, donc je vous dis au 20 Aout avec plus de suite d'un coup.
Je tenais, pour finir, à vous remercier pour tous vos messages d'encouragement car sans eux j'aurais abandonné depuis longtemps.
En plus, je pars en vacance demain pour trois semaines, donc je vous dis au 20 Aout avec plus de suite d'un coup.
Je tenais, pour finir, à vous remercier pour tous vos messages d'encouragement car sans eux j'aurais abandonné depuis longtemps.
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
Bonnes vacances et surtout reviens nous avec un paquet de suites à noue poster
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Erin - Par Amour
bonne vacances et revients nous toutes bronzé et la tête pleines de nouvelles idées!!
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: Erin - Par Amour
les vacances sont presque finis....
je suis de retour mercredi, impatiente de lire toutes les fics
bisous a toutes
P.S. : Pleins, pleins, pleins de nouvelles idées
je suis de retour mercredi, impatiente de lire toutes les fics
bisous a toutes
P.S. : Pleins, pleins, pleins de nouvelles idées
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: Erin - Par Amour
coucou, enfin de retour. Les vacances sont finis
voila une suite pour la soirée et comme d'hab, j'attend avec impatience vos comms
Villa de la Famille Purcell – Los Angeles – Aux environs de 21h00
L : Arrêtes de sourire comme ça ! Déjà qu’on arrive avec presque 1 heure de retard. Mais si en plus, tu continus à afficher ce sourire, ils vont...
W : Ils vont quoi ! Se faire des idées ? Je pense honnêtement qu’ils s’en font déjà, là ou pas !!
Elle lui lança un regard mauvais.
Ils étaient en train de remonter l’allée menant au jardin derrière la maison d’où on entendait les rires et conversations des personnes présentes.
Louane s’en voulait d’arriver si tard. Après avoir fait l’amour dans la douche, ils avaient remis ça dans la chambre. Ensuite, ils s’étaient habillés avec hâte, gloussant de leur conduite d’adolescent.
W : Ce sont tous mes amis. Personne n’est là pour te juger. De plus, nous sommes vraiment en comité restreint ce soir, la plupart des acteurs sont partis en vacances avec leur famille. Et de plus, il y a Suzanne et Paul.
Louane se figea.
L : Oui, c’est vrai !! Oh non, j’ai honte. Tu sais que Paul me voit encore comme une petite fille pure ? Toi, tu va l’avoir ta conversation.
W : Et je lui expliquerai que la petite fille a grandi et que je compte bien en profiter.
Went la détailla avec gourmandise tandis qu’elle levait le poing vers lui pour le faire taire. A cet instant, il se dit que la petite fille de Paul avait lassé place à une merveilleuse créature. Elle avait choisi pour cette soirée une robe blanche en forme de tunique grecque qui laissait nue une de ses épaules et dont les pans asymétriques tombés à ses pieds, ondulants et flottants aux moindres mouvements. Avec le maquillage léger et la paire de tongs qu’elle portait, cela donnait un ensemble chic mais décontracté.
Sans le vouloir, ils étaient parfaitement assortis. Went était habillé d’une ample chemise blanche en lin, d’un jeans usé et de ses éternelles Converses.
Ils formaient un magnifique couple.
W : Ne t’inquiète pas. Souffle !
Il prit sa main dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens. Ils arrivèrent à destination et firent une apparition très remarquée dans le vaste jardin.
Went avait eu raison, elle connaissait tout le monde à part un couple. Mais elle savait que c’était Sarah, sa partenaire à l’écran et son mari.
Il n’y eu plus un bruit, touts les visages tournaient vers eux. Dominic et sa femme se levèrent pour venir à leur rencontre.
D : Merci de nous honorer de votre présence ! Mais qu’est-ce qui vous a retenu si longtemps ? Personne n’a parlait de bouchon ou d’accident sur la route !
Went vit Louane rougir du coin de l’œil.
W : Dom, ce n’est pas poli de demander à tes invités pourquoi ils arrivent en retard !
Dominic souriait en se tournant vers Louane.
D : Louane, tu es resplendissante. Tu as l’air très, comment dirais-je, très reposée !
L : Que c’est aimable à toi, de me le faire remarquer ! Vous avez une très belle maison, dit-elle, pressée de changer de conversation.
Rebecca, lui vint en aide.
R : Nous la louons depuis quelques mois. Et comme mon mari ne me présente pas...dit-elle en le regardant de travers, je suis Rebecca, enchantée de te connaître enfin. Suzanne me parle souvent de toi.
Louane ressentit immédiatement de la sympathie pour la femme de Dominic.
Ils se dirigèrent vers le reste du groupe.
D : Bon, comme vous arriviez les derniers, je te laisse faire les dernières présentations, Went.
W : Louane, je te présente Paul... Ah ! Mais oui, tu le connais déjà !!
Went voulait détendre Louane en la faisant rire et c’est un rire collectif qu’il reçu en retour. Paul se leva pour lui taper dans le dos.
P : Il arrive en retard avec ma petite chérie et Monsieur fait encore de l’humour...
D : Tu as mangé quoi ? Des céréales en forme de clown, renchérit Dom.
A : Ouais, on a remarqué ce matin que depuis qu’il est en contact avec toi – en tout bien tout honneur, dit Amaury en levant les mains, innocemment - il se déride, il se décoince.
W : Tu remarqueras qu’Amaury, notre bouffon de service est aussi de la partie ce soir.
Ils éclatèrent tous de rire.
S : Louane, tu es en retard mais on t’excuse car tu es en bonne compagnie.
Louane regarda Went comme si elle en doutait.
L : En es-tu sûre, Suzanne ?
W : Ohhh, je te croyais dans mon camp, toi !.... Enfin passons ! Je crois que tu ne connais pas Sarah et Josh, qui comme tu peux le voir seront dans quelques mois trois.
Wentworth avait dit ça avec tellement de tendresse et Louane remarqua qu’il embrassa autant Sarah que Josh, ce qui signifiait leur degré d’intimité.
W : Et bien que vous vous en doutiez déjà et malgré que nous tenons à rester discret, Louane et moi, nous sommes ensemble.
P : Oui, tu as raison, on s’en doutait déjà.
A : Je dirais même que vu l’heure où vous arrivez, on se doutait bien que vous ne faisiez pas une partie de carte.
Il eut un nouvel éclat de rire général, pendant que Louane et Wentworth prenaient place autour de la grande table.
Josh : Louane, tu as un léger accent, tu viens d’où ?
L : Je suis Française.
P : Je te signale, jeune fille, que tu es autant Américaine que Française.
Louane, qui avait droit à cette remarque depuis son enfance sourit devant l’air sévère de Paul. Il ne voulait pas qu’elle oublie ses racines paternelles.
L : Oui, Paul, je suis au courant. Mais tu sais très bien que pour moi, ma patrie maternelle est celle de mon cœur. Et que je ne me sentirai jamais ailleurs chez moi comme là-bas.
Suzanne coupa court à leur querelle.
S : Louane a par naissance la double nationalité mais elle a toujours vécue en France, même après le divorce de Tom et d’Audrey. Ce qui influence automatiquement son jugement, dit-elle à l’attention du reste de la table.
L : Ca influence en rien mon jugement. J’ai fais mon choix il y a bien longtemps, voilà tout.
R : Tu vis où en France, Louane, demanda Rebecca avant que Paul ne puisse lui répondre.
L : Une partie de l’année à Paris et le reste du temps en Provence.
R : Paris, c’est une ville tellement romantique.
L : Oui... pour les touristes !!
Louane prit le temps de la réflexion.
L : J’y habite pour mon travail essentiellement sinon mon vrai chez-moi c’est ma maison en Provence. Là-bas tout y est tellement plus pur, plus simple et surtout plus tranquille. Je n’aime pas l’agitation parisienne.
A : Moi, je suis curieux de savoir ce qu’une fille comme toi fait dans la vie.
Amaury l’étudia attentivement.
A : Laisse-moi deviner. Tu es...mannequin ?
Louane sourit négativement.
A : Tu n’es pas actrice, quand même ?!
Elle éclata de rire.
L : Ah non ! Surement pas.
P : Elle, actrice, elle ne sait même pas mentir. Louane est architecte d’intérieur.
S : C’est d’ailleurs, elle qui s’est occupé de la décoration de notre maison.
Louane se sentit gênée des regards admiratifs posés sur elle. Went lui fit un clin d’œil complice.
R : Tu sais Louane, qu’il y aurait beaucoup de travail ici pour toi.
P : Ca, c’est sûr.
Sa : Oui, nous par exemple. J’aimerai décorer la chambre du bébé avant son arrivé ainsi que rendre notre maison de New York plus fonctionnelle.
Louane leur sourit tristement.
L : J’ai assez de travail en France, de plus je ne compte pas venir m’installer ici. Mais Sarah, je me ferais un plaisir de me déplacer jusqu’à New York pour t’aider de mes conseils.
Elle croisa le regard de Wentworth. Et devant l’intensité de ses yeux, elle détourna les siens.
L : Je commence bientôt un nouveau chantier à Cannes.
D : A Cannes ! Mais nous avons séjourné à Cannes l’an dernier.
L : Oui, je sais. J’étais en Italie à cette époque, je rénovais un palais vénitien.
Louane ne rentra pas dans les détails mais sourit à Suzanne et Paul.
W : J’ai perdu l’occasion de te connaitre, il y a un an. Tu te rends compte.
Sarah, qui les observait depuis leur arrivée trouva Went heureux. Enfin !
Sa : Louane, tu as réussi à faire succomber l’éternelle célibataire de Prison Break. Bravo, lui, qui est naturellement réservé pour ne pas dire timide.
L : A vrai dire, Sarah, c’est lui qui a fait succomber l’éternelle célibataire que j’étais.
Wentworth et Louane échangèrent un regard de complicité qui n’échappa à personne.
Le reste de la soirée se déroula dans la bonne humeur. Les hommes préparèrent le barbecue tandis que ces dames apprirent à se connaitre. Et Louane compris rapidement pourquoi ces personnes étaient les amis autant des Scheuring que de Wentworth. Ils étaient simples avec beaucoup d’humour et très réaliste sur le monde dans lequel ils évoluaient. Ils avaient les pieds sur terre.
Louane remarqua la complicité qui unissait Wentworth à Dominic et Amaury, mais le lien qui l’unissait à Sarah et Josh était encore plus fort. Sarah lui expliqua qu’elle et son mari considéraient Went comme quelqu’un de leur famille et qu’il serait le parrain de leur enfant à venir. Elle lui avoua aussi, qu’elle était heureuse qu’il soit enfin tombé sur quelqu’un à qui il semblait tenir car c’était pour elle, l’homme dont rêvent toutes les filles, par sa gentillesse et sa douceur.
Après le repas, alors que tout le monde s’était dispersé de droite - de gauche, Louane aperçut Paul et Wentworth en pleine conversation à l’autre bout du jardin. Elle sourit intérieurement, elle pensa qu’elle attendrait d’être rentrée pour demander à Went ce qu’il lui avait dit. C’est alors que son regard rencontra le sien. Il l’observait avec attention et captivation tout en écoutant Paul. Louane sentit son cœur battre plus vite car elle lut dans ses yeux lagon, un violent désir. Il la détaillait de loin mais elle avait l’impression qu’il la caressait. Elle pouvait presque sentir ses mains sur son corps. La sensation était tellement troublante que ses mains se mirent à trembler. Elle détourna subitement les yeux tandis qu’il souriait de sa réaction.
Louane prit place dans un sofa de la terrasse et s’intéressa à la joyeuse agitation qui régnait autour d’elle. Elle sursauta lorsqu’elle sentit Wentworth s’assoir près d’elle, enveloppant tout naturellement ses épaules.
W : Tu passes une bonne soirée ?
L : Merveilleuse et toi ?
W : Comment ne pas passer une bonne soirée, entouré de mes amis et cerise sur le gâteau, je t’ai...toi.
Dominic qui passait devant eux, lança :
D : Went, lâche-la. Tu sais, on est tous tes amis, personne compte te l’enlever.
A : Si, moi, quant elle veut, où elle veut !!!!
P : Amaury, je te rappelle qu’elle est comme ma fille.
W : De plus, il me semble que tu es déjà tenté ta chance et que tu es prit un carton rouge.
A : Je n’étais pas en forme, c’est pour ça.
Sa : Mais quel dragueur !! Tu perds jamais le nord ?
A : Pas avec une aussi jolie chiquita.
Sa : Qu’on le bâillonne !!
Ils riaient tous, Wentworth se tourna vers Louane.
W : Tu te rends compte, que je ne connais pas ces gens... Nous ne sommes pas amis, juste de vagues connaissances...
Vers minuit, ils prirent congés de leurs hôtes en même temps que Sarah et Josh. Heureux de la soirée et impatient de se retrouver seuls.
Alors, je continue ???
voila une suite pour la soirée et comme d'hab, j'attend avec impatience vos comms
Villa de la Famille Purcell – Los Angeles – Aux environs de 21h00
L : Arrêtes de sourire comme ça ! Déjà qu’on arrive avec presque 1 heure de retard. Mais si en plus, tu continus à afficher ce sourire, ils vont...
W : Ils vont quoi ! Se faire des idées ? Je pense honnêtement qu’ils s’en font déjà, là ou pas !!
Elle lui lança un regard mauvais.
Ils étaient en train de remonter l’allée menant au jardin derrière la maison d’où on entendait les rires et conversations des personnes présentes.
Louane s’en voulait d’arriver si tard. Après avoir fait l’amour dans la douche, ils avaient remis ça dans la chambre. Ensuite, ils s’étaient habillés avec hâte, gloussant de leur conduite d’adolescent.
W : Ce sont tous mes amis. Personne n’est là pour te juger. De plus, nous sommes vraiment en comité restreint ce soir, la plupart des acteurs sont partis en vacances avec leur famille. Et de plus, il y a Suzanne et Paul.
Louane se figea.
L : Oui, c’est vrai !! Oh non, j’ai honte. Tu sais que Paul me voit encore comme une petite fille pure ? Toi, tu va l’avoir ta conversation.
W : Et je lui expliquerai que la petite fille a grandi et que je compte bien en profiter.
Went la détailla avec gourmandise tandis qu’elle levait le poing vers lui pour le faire taire. A cet instant, il se dit que la petite fille de Paul avait lassé place à une merveilleuse créature. Elle avait choisi pour cette soirée une robe blanche en forme de tunique grecque qui laissait nue une de ses épaules et dont les pans asymétriques tombés à ses pieds, ondulants et flottants aux moindres mouvements. Avec le maquillage léger et la paire de tongs qu’elle portait, cela donnait un ensemble chic mais décontracté.
Sans le vouloir, ils étaient parfaitement assortis. Went était habillé d’une ample chemise blanche en lin, d’un jeans usé et de ses éternelles Converses.
Ils formaient un magnifique couple.
W : Ne t’inquiète pas. Souffle !
Il prit sa main dans la sienne, entrelaçant ses doigts aux siens. Ils arrivèrent à destination et firent une apparition très remarquée dans le vaste jardin.
Went avait eu raison, elle connaissait tout le monde à part un couple. Mais elle savait que c’était Sarah, sa partenaire à l’écran et son mari.
Il n’y eu plus un bruit, touts les visages tournaient vers eux. Dominic et sa femme se levèrent pour venir à leur rencontre.
D : Merci de nous honorer de votre présence ! Mais qu’est-ce qui vous a retenu si longtemps ? Personne n’a parlait de bouchon ou d’accident sur la route !
Went vit Louane rougir du coin de l’œil.
W : Dom, ce n’est pas poli de demander à tes invités pourquoi ils arrivent en retard !
Dominic souriait en se tournant vers Louane.
D : Louane, tu es resplendissante. Tu as l’air très, comment dirais-je, très reposée !
L : Que c’est aimable à toi, de me le faire remarquer ! Vous avez une très belle maison, dit-elle, pressée de changer de conversation.
Rebecca, lui vint en aide.
R : Nous la louons depuis quelques mois. Et comme mon mari ne me présente pas...dit-elle en le regardant de travers, je suis Rebecca, enchantée de te connaître enfin. Suzanne me parle souvent de toi.
Louane ressentit immédiatement de la sympathie pour la femme de Dominic.
Ils se dirigèrent vers le reste du groupe.
D : Bon, comme vous arriviez les derniers, je te laisse faire les dernières présentations, Went.
W : Louane, je te présente Paul... Ah ! Mais oui, tu le connais déjà !!
Went voulait détendre Louane en la faisant rire et c’est un rire collectif qu’il reçu en retour. Paul se leva pour lui taper dans le dos.
P : Il arrive en retard avec ma petite chérie et Monsieur fait encore de l’humour...
D : Tu as mangé quoi ? Des céréales en forme de clown, renchérit Dom.
A : Ouais, on a remarqué ce matin que depuis qu’il est en contact avec toi – en tout bien tout honneur, dit Amaury en levant les mains, innocemment - il se déride, il se décoince.
W : Tu remarqueras qu’Amaury, notre bouffon de service est aussi de la partie ce soir.
Ils éclatèrent tous de rire.
S : Louane, tu es en retard mais on t’excuse car tu es en bonne compagnie.
Louane regarda Went comme si elle en doutait.
L : En es-tu sûre, Suzanne ?
W : Ohhh, je te croyais dans mon camp, toi !.... Enfin passons ! Je crois que tu ne connais pas Sarah et Josh, qui comme tu peux le voir seront dans quelques mois trois.
Wentworth avait dit ça avec tellement de tendresse et Louane remarqua qu’il embrassa autant Sarah que Josh, ce qui signifiait leur degré d’intimité.
W : Et bien que vous vous en doutiez déjà et malgré que nous tenons à rester discret, Louane et moi, nous sommes ensemble.
P : Oui, tu as raison, on s’en doutait déjà.
A : Je dirais même que vu l’heure où vous arrivez, on se doutait bien que vous ne faisiez pas une partie de carte.
Il eut un nouvel éclat de rire général, pendant que Louane et Wentworth prenaient place autour de la grande table.
Josh : Louane, tu as un léger accent, tu viens d’où ?
L : Je suis Française.
P : Je te signale, jeune fille, que tu es autant Américaine que Française.
Louane, qui avait droit à cette remarque depuis son enfance sourit devant l’air sévère de Paul. Il ne voulait pas qu’elle oublie ses racines paternelles.
L : Oui, Paul, je suis au courant. Mais tu sais très bien que pour moi, ma patrie maternelle est celle de mon cœur. Et que je ne me sentirai jamais ailleurs chez moi comme là-bas.
Suzanne coupa court à leur querelle.
S : Louane a par naissance la double nationalité mais elle a toujours vécue en France, même après le divorce de Tom et d’Audrey. Ce qui influence automatiquement son jugement, dit-elle à l’attention du reste de la table.
L : Ca influence en rien mon jugement. J’ai fais mon choix il y a bien longtemps, voilà tout.
R : Tu vis où en France, Louane, demanda Rebecca avant que Paul ne puisse lui répondre.
L : Une partie de l’année à Paris et le reste du temps en Provence.
R : Paris, c’est une ville tellement romantique.
L : Oui... pour les touristes !!
Louane prit le temps de la réflexion.
L : J’y habite pour mon travail essentiellement sinon mon vrai chez-moi c’est ma maison en Provence. Là-bas tout y est tellement plus pur, plus simple et surtout plus tranquille. Je n’aime pas l’agitation parisienne.
A : Moi, je suis curieux de savoir ce qu’une fille comme toi fait dans la vie.
Amaury l’étudia attentivement.
A : Laisse-moi deviner. Tu es...mannequin ?
Louane sourit négativement.
A : Tu n’es pas actrice, quand même ?!
Elle éclata de rire.
L : Ah non ! Surement pas.
P : Elle, actrice, elle ne sait même pas mentir. Louane est architecte d’intérieur.
S : C’est d’ailleurs, elle qui s’est occupé de la décoration de notre maison.
Louane se sentit gênée des regards admiratifs posés sur elle. Went lui fit un clin d’œil complice.
R : Tu sais Louane, qu’il y aurait beaucoup de travail ici pour toi.
P : Ca, c’est sûr.
Sa : Oui, nous par exemple. J’aimerai décorer la chambre du bébé avant son arrivé ainsi que rendre notre maison de New York plus fonctionnelle.
Louane leur sourit tristement.
L : J’ai assez de travail en France, de plus je ne compte pas venir m’installer ici. Mais Sarah, je me ferais un plaisir de me déplacer jusqu’à New York pour t’aider de mes conseils.
Elle croisa le regard de Wentworth. Et devant l’intensité de ses yeux, elle détourna les siens.
L : Je commence bientôt un nouveau chantier à Cannes.
D : A Cannes ! Mais nous avons séjourné à Cannes l’an dernier.
L : Oui, je sais. J’étais en Italie à cette époque, je rénovais un palais vénitien.
Louane ne rentra pas dans les détails mais sourit à Suzanne et Paul.
W : J’ai perdu l’occasion de te connaitre, il y a un an. Tu te rends compte.
Sarah, qui les observait depuis leur arrivée trouva Went heureux. Enfin !
Sa : Louane, tu as réussi à faire succomber l’éternelle célibataire de Prison Break. Bravo, lui, qui est naturellement réservé pour ne pas dire timide.
L : A vrai dire, Sarah, c’est lui qui a fait succomber l’éternelle célibataire que j’étais.
Wentworth et Louane échangèrent un regard de complicité qui n’échappa à personne.
Le reste de la soirée se déroula dans la bonne humeur. Les hommes préparèrent le barbecue tandis que ces dames apprirent à se connaitre. Et Louane compris rapidement pourquoi ces personnes étaient les amis autant des Scheuring que de Wentworth. Ils étaient simples avec beaucoup d’humour et très réaliste sur le monde dans lequel ils évoluaient. Ils avaient les pieds sur terre.
Louane remarqua la complicité qui unissait Wentworth à Dominic et Amaury, mais le lien qui l’unissait à Sarah et Josh était encore plus fort. Sarah lui expliqua qu’elle et son mari considéraient Went comme quelqu’un de leur famille et qu’il serait le parrain de leur enfant à venir. Elle lui avoua aussi, qu’elle était heureuse qu’il soit enfin tombé sur quelqu’un à qui il semblait tenir car c’était pour elle, l’homme dont rêvent toutes les filles, par sa gentillesse et sa douceur.
Après le repas, alors que tout le monde s’était dispersé de droite - de gauche, Louane aperçut Paul et Wentworth en pleine conversation à l’autre bout du jardin. Elle sourit intérieurement, elle pensa qu’elle attendrait d’être rentrée pour demander à Went ce qu’il lui avait dit. C’est alors que son regard rencontra le sien. Il l’observait avec attention et captivation tout en écoutant Paul. Louane sentit son cœur battre plus vite car elle lut dans ses yeux lagon, un violent désir. Il la détaillait de loin mais elle avait l’impression qu’il la caressait. Elle pouvait presque sentir ses mains sur son corps. La sensation était tellement troublante que ses mains se mirent à trembler. Elle détourna subitement les yeux tandis qu’il souriait de sa réaction.
Louane prit place dans un sofa de la terrasse et s’intéressa à la joyeuse agitation qui régnait autour d’elle. Elle sursauta lorsqu’elle sentit Wentworth s’assoir près d’elle, enveloppant tout naturellement ses épaules.
W : Tu passes une bonne soirée ?
L : Merveilleuse et toi ?
W : Comment ne pas passer une bonne soirée, entouré de mes amis et cerise sur le gâteau, je t’ai...toi.
Dominic qui passait devant eux, lança :
D : Went, lâche-la. Tu sais, on est tous tes amis, personne compte te l’enlever.
A : Si, moi, quant elle veut, où elle veut !!!!
P : Amaury, je te rappelle qu’elle est comme ma fille.
W : De plus, il me semble que tu es déjà tenté ta chance et que tu es prit un carton rouge.
A : Je n’étais pas en forme, c’est pour ça.
Sa : Mais quel dragueur !! Tu perds jamais le nord ?
A : Pas avec une aussi jolie chiquita.
Sa : Qu’on le bâillonne !!
Ils riaient tous, Wentworth se tourna vers Louane.
W : Tu te rends compte, que je ne connais pas ces gens... Nous ne sommes pas amis, juste de vagues connaissances...
Vers minuit, ils prirent congés de leurs hôtes en même temps que Sarah et Josh. Heureux de la soirée et impatient de se retrouver seuls.
Alors, je continue ???
Erin- Admis à l'infirmerie
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Date d'inscription : 20/02/2007
Re: Erin - Par Amour
tu ma fait peter de rire !!!!!!
il se drole dom :
D : Tu as mangé quoi ? Des céréales en forme de clown, renchérit Dom.
et went qui sait est mis aussi avec son humour d 'homme en retard !!!!!
j ' ai adorer grave
j ' en demande encore
met la suite , please
il se drole dom :
D : Tu as mangé quoi ? Des céréales en forme de clown, renchérit Dom.
et went qui sait est mis aussi avec son humour d 'homme en retard !!!!!
j ' ai adorer grave
j ' en demande encore
met la suite , please
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Erin - Par Amour
oui continus biensur !!!impatiente de lire la suite !!!!!
miss3382- Origami de Michael
- Nombre de messages : 114
Date d'inscription : 30/07/2007
Re: Erin - Par Amour
Suite à dans de si gentilles comms, je ne peux que vous donner continuer.
Merci.
Quelques minutes plus tard, ils étaient partis. Sortant de la propriété, Went qui conduisait, attrapa la main de Louane et la porta à ses lèvres.
W : Ils t’ont adoré, tu le sais ?
L : J’ai passé une excellente soirée, ils sont tous tellement adorable, dit-elle en souriant.
Il la regarda avec un air malicieux.
W : Dis, et si on allé chez moi, ce soir. J’habite à deux pas d’ici et j’aimerai vraiment te faire connaitre ma maison.
L : C’est une proposition bien tentante, Miller. Voir ton univers, ton intimité. Mumm, oui, j’ai envie d’aller chez toi.
Il l’amenait chez lui. Il était impatient, il l’imaginait dans son salon, dans sa cuisine, dans sa chambre...il soupira, il imaginait Louane allongé sur son lit, les draps froissaient, ses yeux plein de désir, ses cheveux épars sur l’oreiller...Il resserra son étreinte sur les doigts de Louane.
L : Tout va bien ?
W : On arrive, c’est là.
Un grand portail s’ouvrit et Wentworth s’engagea dans une longue allée bordée d’arbres qui formaient une voûte naturelle. Mais très vite, la maison apparut.
La maison était superbe. Installée dans un environnement idyllique, elle ressemblait à une pittoresque villa européenne, sortie tout droit d’un conte de fées. A demi cachée par des bougainvillées de toutes les couleurs. Elle dominait les collines verdoyantes de Los Angeles, laissant entrevoir un fragment azuré de l’océan pacifique en plein jour. La maison était éclairée par des douzaines de torche.
Ils descendirent de voiture et Went en fit le tour pour rejoindre une Louane stupéfaite.
W : Alors, ma maison te plait ?
L : Went, elle est...Elle est magnifique. Tu as trouvé une merveille.
W : Je sais. J’ai eu aussi beaucoup de mal à l’avoir mais je l’ai eu à un bon prix.
L : Je ne veux surtout pas savoir !
Il éclata de rire.
W : On rentre, dit-il en l’entrainant.
Au moment où Wentworth poussait la lourde porte d’entrée, il s’effaça pour la laisser passer la première.
Pénétrant dans l’entrée de marbre, elle s’arrêta pour étudier les lieux, avec ses yeux d’experte.
L’intérieur, vaste et aéré, était meublé avec goût. Le RDC était composé d’une cuisine agréable s’ouvrant sur une salle de séjour avec des chaises en osier, d’un salon installé autour d’une cheminer. De grandes baies vitrées donnant sur un patio prolongé par un immense jardin bien entretenu laissaient pénétrer l’air frais de la nuit.
Tout au bout du hall, il y avait un escalier en marbre menant à trois belles et vastes chambres et leur salle de bain.
Ils redescendirent au RDC et Wentworth lui prit la main pour l’amener vers une porte qu’il n’avait pas encore ouverte.
W : Et voici ma chambre.
Sa curiosité éveillée, elle pénétra dans la pièce. Le lit était magnifique de style rustique en bois. La décoration était simple dans des tons blanc et crème, ce qui faisait paraître la pièce plus grande. Attenant à la chambre, la salle de bain était dans les mêmes teintes. La chambre s’ouvrait sur une petite terrasse privative qui donnait directement sur la piscine.
Went la rejoignit sur la terrasse, se plaça derrière elle et l’entoura de ses bras. Louane, qui avait oublié sa présence, sursauta.
W : Alors, Madame la décoratrice, ma maison te plait ?
Louane se sentit soudain emplie d’une joie exubérante. Elle retint sa respiration un court instant, saisie par une émotion étrange et enivrante qu’elle ne pouvait contrôler.
L : C’est...c’est merveilleux...absolument superbe, murmura-t-elle en se ressaisissant. Miller, cette maison, je ne l’aurais pas mieux décoré. Tu m’aurais demandé de le faire, j’aurais obtenu qu’une pâle copie. Tout y est tellement...toi.
Elle se retourna pour pouvoir voir son visage, ses yeux.
L : C’est toi, qui la décoré. Je dois savoir, c’est ta création ?
W : Oui. Si tu aime, alors je suis flatté.
Subjuguée, Louane resta quelques secondes sans pouvoir prononcer le moindre mot.
L : Monsieur Miller, vous êtes déroutant. Si j’aime, tu te rends pas compte ! Nous sommes sur la même longueur d’ondes...
W : Ah ! Tu vois c’est toi qui le dis !
Went la serra un peu plus fort dans ses bras et l’embrassa avec passion avant de reprendre :
W : Pour moi, c’est comme si je te connaissais depuis des années. Parfois, ça me trouble de savoir que nous nous sommes rencontrés, il n’y a que 3 jours. Je te fais plus confiance à toi qu’à certaines personnes que je connais depuis des années.
L : Maintenant, c’est moi qui ai flattée.
Ils se sourirent et retournèrent dans la chambre.
W : Ca te dérange si je prends rapidement une douche, je sens le barbecue.
L : Non, pas du tout.
W : Fais comme chez toi, tu trouveras des chemises ou tee-shirts dans le placard si tu veux te mettre à l’aise.
Une fois seule, Louane ouvrit son armoire et prit une de ses chemises. Une fois changée, elle s’allongea sur le lit et soupira d’aise. Wentworth avait raison, ils ne se connaissaient que depuis mercredi mais elle devait bien avouer qu’elle aussi avait ce sentiment de le connaitre depuis longtemps.
Elle aimait son style de vie, son caractère, ses idées et...sans parler du merveilleux amant qu’il était. Elle ferma les yeux et s’endormit doucement en pensant qu’à son retour en France, elle ne le verrait plus. Il allait lui manquer.
Went sortit de la salle de bain et trouva Louane endormi sur le lit. Elle était tellement belle dans sa chemise, tellement paisible. La journée avait été longue, sans parler de la nuit précédente.
Il avait imaginé une toute autre fin de soirée... Mais il se dit qu’ils avaient tout le temps devant eux. Il se coucha à ses côtés, il la prit délicatement dans ses bras pour me pas la réveiller et l’embrassa dans le cou. Louane, qui pour toute réaction, se blottie un peu plus contre lui.
Le sommeil l’envahit à son tour. Embrassant une dernière fois Louane sur l’épaule, il ferma les yeux en murmurant :
W : Dors bien, mon amour !
Au moment où Went fermait les yeux, Louane, qui venait d’entendre son murmure, ouvrit les yeux...
suite à suivre...
Merci.
Quelques minutes plus tard, ils étaient partis. Sortant de la propriété, Went qui conduisait, attrapa la main de Louane et la porta à ses lèvres.
W : Ils t’ont adoré, tu le sais ?
L : J’ai passé une excellente soirée, ils sont tous tellement adorable, dit-elle en souriant.
Il la regarda avec un air malicieux.
W : Dis, et si on allé chez moi, ce soir. J’habite à deux pas d’ici et j’aimerai vraiment te faire connaitre ma maison.
L : C’est une proposition bien tentante, Miller. Voir ton univers, ton intimité. Mumm, oui, j’ai envie d’aller chez toi.
Il l’amenait chez lui. Il était impatient, il l’imaginait dans son salon, dans sa cuisine, dans sa chambre...il soupira, il imaginait Louane allongé sur son lit, les draps froissaient, ses yeux plein de désir, ses cheveux épars sur l’oreiller...Il resserra son étreinte sur les doigts de Louane.
L : Tout va bien ?
W : On arrive, c’est là.
Un grand portail s’ouvrit et Wentworth s’engagea dans une longue allée bordée d’arbres qui formaient une voûte naturelle. Mais très vite, la maison apparut.
La maison était superbe. Installée dans un environnement idyllique, elle ressemblait à une pittoresque villa européenne, sortie tout droit d’un conte de fées. A demi cachée par des bougainvillées de toutes les couleurs. Elle dominait les collines verdoyantes de Los Angeles, laissant entrevoir un fragment azuré de l’océan pacifique en plein jour. La maison était éclairée par des douzaines de torche.
Ils descendirent de voiture et Went en fit le tour pour rejoindre une Louane stupéfaite.
W : Alors, ma maison te plait ?
L : Went, elle est...Elle est magnifique. Tu as trouvé une merveille.
W : Je sais. J’ai eu aussi beaucoup de mal à l’avoir mais je l’ai eu à un bon prix.
L : Je ne veux surtout pas savoir !
Il éclata de rire.
W : On rentre, dit-il en l’entrainant.
Au moment où Wentworth poussait la lourde porte d’entrée, il s’effaça pour la laisser passer la première.
Pénétrant dans l’entrée de marbre, elle s’arrêta pour étudier les lieux, avec ses yeux d’experte.
L’intérieur, vaste et aéré, était meublé avec goût. Le RDC était composé d’une cuisine agréable s’ouvrant sur une salle de séjour avec des chaises en osier, d’un salon installé autour d’une cheminer. De grandes baies vitrées donnant sur un patio prolongé par un immense jardin bien entretenu laissaient pénétrer l’air frais de la nuit.
Tout au bout du hall, il y avait un escalier en marbre menant à trois belles et vastes chambres et leur salle de bain.
Ils redescendirent au RDC et Wentworth lui prit la main pour l’amener vers une porte qu’il n’avait pas encore ouverte.
W : Et voici ma chambre.
Sa curiosité éveillée, elle pénétra dans la pièce. Le lit était magnifique de style rustique en bois. La décoration était simple dans des tons blanc et crème, ce qui faisait paraître la pièce plus grande. Attenant à la chambre, la salle de bain était dans les mêmes teintes. La chambre s’ouvrait sur une petite terrasse privative qui donnait directement sur la piscine.
Went la rejoignit sur la terrasse, se plaça derrière elle et l’entoura de ses bras. Louane, qui avait oublié sa présence, sursauta.
W : Alors, Madame la décoratrice, ma maison te plait ?
Louane se sentit soudain emplie d’une joie exubérante. Elle retint sa respiration un court instant, saisie par une émotion étrange et enivrante qu’elle ne pouvait contrôler.
L : C’est...c’est merveilleux...absolument superbe, murmura-t-elle en se ressaisissant. Miller, cette maison, je ne l’aurais pas mieux décoré. Tu m’aurais demandé de le faire, j’aurais obtenu qu’une pâle copie. Tout y est tellement...toi.
Elle se retourna pour pouvoir voir son visage, ses yeux.
L : C’est toi, qui la décoré. Je dois savoir, c’est ta création ?
W : Oui. Si tu aime, alors je suis flatté.
Subjuguée, Louane resta quelques secondes sans pouvoir prononcer le moindre mot.
L : Monsieur Miller, vous êtes déroutant. Si j’aime, tu te rends pas compte ! Nous sommes sur la même longueur d’ondes...
W : Ah ! Tu vois c’est toi qui le dis !
Went la serra un peu plus fort dans ses bras et l’embrassa avec passion avant de reprendre :
W : Pour moi, c’est comme si je te connaissais depuis des années. Parfois, ça me trouble de savoir que nous nous sommes rencontrés, il n’y a que 3 jours. Je te fais plus confiance à toi qu’à certaines personnes que je connais depuis des années.
L : Maintenant, c’est moi qui ai flattée.
Ils se sourirent et retournèrent dans la chambre.
W : Ca te dérange si je prends rapidement une douche, je sens le barbecue.
L : Non, pas du tout.
W : Fais comme chez toi, tu trouveras des chemises ou tee-shirts dans le placard si tu veux te mettre à l’aise.
Une fois seule, Louane ouvrit son armoire et prit une de ses chemises. Une fois changée, elle s’allongea sur le lit et soupira d’aise. Wentworth avait raison, ils ne se connaissaient que depuis mercredi mais elle devait bien avouer qu’elle aussi avait ce sentiment de le connaitre depuis longtemps.
Elle aimait son style de vie, son caractère, ses idées et...sans parler du merveilleux amant qu’il était. Elle ferma les yeux et s’endormit doucement en pensant qu’à son retour en France, elle ne le verrait plus. Il allait lui manquer.
Went sortit de la salle de bain et trouva Louane endormi sur le lit. Elle était tellement belle dans sa chemise, tellement paisible. La journée avait été longue, sans parler de la nuit précédente.
Il avait imaginé une toute autre fin de soirée... Mais il se dit qu’ils avaient tout le temps devant eux. Il se coucha à ses côtés, il la prit délicatement dans ses bras pour me pas la réveiller et l’embrassa dans le cou. Louane, qui pour toute réaction, se blottie un peu plus contre lui.
Le sommeil l’envahit à son tour. Embrassant une dernière fois Louane sur l’épaule, il ferma les yeux en murmurant :
W : Dors bien, mon amour !
Au moment où Went fermait les yeux, Louane, qui venait d’entendre son murmure, ouvrit les yeux...
suite à suivre...
Erin- Admis à l'infirmerie
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Age : 45
Date d'inscription : 20/02/2007
Re: Erin - Par Amour
Bonnus de la journée
Dimanche 1er Avril 2007 – Maison de Wentworth
Louane s’éveilla doucement. Ouvrant les yeux, elle évalua la situation, elle s’était assoupie pendant que Went prenait sa douche ensuite il l’avait rejoint. Louane se dégagea doucement du bras de Wentworth et se leva sans bruit. Elle s’arrêta pour se retourner et s’assurer qu’elle ne l’avait pas réveillé. Elle demeura un instant à le regarder, se remémorant la dernière phrase qu’il avait prononcé avant de s’endormir : « Dors bien, mon amour ».
Elle fila dans le salon, ouvrit une des baies vitrées et sortit sur la terrasse. Au loin, beaucoup plus bas, brillait l’océan pacifique. Louane se perdit dans la contemplation de ce magnifique paysage.
Elle s’interdisait de songer au mot : Amour. Suite au murmure de Wentworth, elle avait eu beaucoup de mal à se rendormir. « Mon amour », avait-il dit. Elle refusait de se laisser envahir par la chaude sensation de ces doux mots. Ce serait lui donner le pouvoir de la faire souffrir.
W : Tu es là !
Au son de sa voix, elle frémit en le sentant soudain tout proche d’elle. Sans lui laisser le temps de la prendre dans ses bras, elle se retourna.
W : Je commençais à me demander si je n’avais pas rêvé.
L : Je ne voulais pas te réveiller.
Il l’embrassa tendrement.
W : Que veux-tu faire aujourd’hui ?
L : Je ferais bien de rentrer chez moi..., dit-elle hésitante.
W : Je ne te l’ai pas dis ? Tu es ma prisonnière pour le week-end.
L : Ah oui ! Et peux-tu me dire, ce que j’ai fais de mal ?
W : Séduction et envoutement.
Elle ne pouvait pas résister longtemps à cet irrésistible sourire coquin qu’il affichait. Elle lui prit les lèvres dans un baiser doux mais intense.
L : Je serais punie sévèrement, j’espère ?
W : Compte sur moi. Bon, je répète ma question. Que veux-tu faire aujourd’hui ?
L : Et si on restait tranquillement ici ?
W : A regarder de vieux films ?
L : C’est une excellente idée.
Elle lui sourit, il porta ses mains à sa bouche et les embrassa.
L : Je vais prendre une douche, préparer un bon repas et ensuite on se met un film. OK.
Quelques heures plus tard...
Sur la table basse, il y avait deux verres de vin et un bol de pop-corn. Louane et Wentworth venaient de regarder « A l’est d’Eden », étroitement enlacés sur le grand canapé.
En se levant pour changer de Cd, il lui donna une tape amicale sur le derrière. Elle bondit sur le canapé.
L : Ah ! Tu me cherche ?
Il esquiva, amusé, son poing.
W : Moui
Il lui donna une pichenette sur le bout du nez, attrapa le poing qu’elle brandissait de nouveau et l’attira dans ses bras.
L : Arrête, sinon moi aussi, je m’y mets.
W : Même pas cap ! dit-il provocateur.
Elle le frappa légèrement sous la ceinture ; il sursauta plus sous l’effet de la surprise que de la douleur.
W : Ah oui, tu me cherche ! gronda-t-il faussement furieux.
L : Non, pas de chatouille !
Le sourire de Louane se transforma vite en un fou-rire. Elle avait beau tourner, pousser, se contorsionner, il n’y avait aucun moyen d’échapper aux doigts impitoyable qui la chatouillaient. Ensemble, ils roulèrent sue l’épais tapis.
W : Alors !
L : Je me rends... je me rends...
Charitable, il cessa. Elle reprit sa respiration. Wentworth l’écrasa de tout son poids, en lui souriant, conquérant.
L : Tu ne te bats pas honnêtement, accusa-t-elle.
W : Moi ? Mais je ne suis qu’un pauvre jouet entre tes mains, dit-il doucement.
Elle voulut s’écarter mais il la retenait.
W : Reste là, mon amour.
Louane se figea. Wentworth comprit qu’il aurait mieux fait de se taire, à l’éclat glacial qui passa dans ses yeux. Du bout du doigt, il caressa sa joue.
W : Ce David à dû vraiment te faire souffrir et te rendre malheureuse pour que tu craignes sans cesse que je sois comme lui ? Tu l’aimais ?
Sous ses doigts, le visage de Louane se contracta. Wentworth lui passa la main aux creux de la nuque, l’empêchant de s’esquiver. Il insista.
W : Tu l’aimais, Louane ?
L : Oui, je l’aimais.
W : Parle-le moi de lui.
Elle pivota sur elle-même, s’asseyant, le dos tourné à Wentworth.
L : Il n’y a rien à dire. A part que j’étais jeune et naïve, dit-elle d’un ton cassant refoulant les vieilles blessures.
W : Continue...
Elle ne parla qu’après un long silence.
L : Je pensais qu’il était l’homme de ma vie... J’avais une confiance aveugle en lui. Ca a était ma plus grosse erreur.
Elle le regarda avec quelque chose de dur dans les yeux.
L : Lorsque je l’ai quitté après qu’il m’est battu et abusé de moi, Je me suis promis de ne plus jamais remettre ma vie, mon destin ou ma confiance entre les mains d’un homme... Ecoute, Miller, je ne tiens pas à débattre avec toi de cette mauvaise expérience, ni des traumatismes qui hantent ma tête encore aujourd’hui. Sache, que rien que le fait que je t’en parle soit un progrès en lui-même. Et je ne pense pas que tu sois comme lui, sinon nous n’aurions pas cette conversation... Maintenant si tu veux ma confiance, il va falloir me prouver qu’avec le temps je peux te la donner.
W : Je te le prouverai !
Wentworth venait de prononcer ces mots avec tellement de conviction qu’elle en eut les larmes aux yeux. Il se borna à enlacer étroitement Louane de ses bras.
En fin d’après-midi, il prépara ses baguages. Son vol partait le lendemain à 6 H. Ils décidèrent de passer la nuit là. Louane téléphona à Paul pour savoir s’il pourrait venir la chercher le lendemain matin.
Ils passèrent le reste de la soirée devant la télé, étroitement enlacés. Là, il lui fit l’amour dans la pénombre du salon jusqu’à ce que ses cris de plaisir s’apaisent en un soupir voluptueux.
Le soir était tombé lorsqu’ils se réveillèrent et ils terminèrent la soirée au lit avec des fruits et du champagne.
A demain...
Dimanche 1er Avril 2007 – Maison de Wentworth
Louane s’éveilla doucement. Ouvrant les yeux, elle évalua la situation, elle s’était assoupie pendant que Went prenait sa douche ensuite il l’avait rejoint. Louane se dégagea doucement du bras de Wentworth et se leva sans bruit. Elle s’arrêta pour se retourner et s’assurer qu’elle ne l’avait pas réveillé. Elle demeura un instant à le regarder, se remémorant la dernière phrase qu’il avait prononcé avant de s’endormir : « Dors bien, mon amour ».
Elle fila dans le salon, ouvrit une des baies vitrées et sortit sur la terrasse. Au loin, beaucoup plus bas, brillait l’océan pacifique. Louane se perdit dans la contemplation de ce magnifique paysage.
Elle s’interdisait de songer au mot : Amour. Suite au murmure de Wentworth, elle avait eu beaucoup de mal à se rendormir. « Mon amour », avait-il dit. Elle refusait de se laisser envahir par la chaude sensation de ces doux mots. Ce serait lui donner le pouvoir de la faire souffrir.
W : Tu es là !
Au son de sa voix, elle frémit en le sentant soudain tout proche d’elle. Sans lui laisser le temps de la prendre dans ses bras, elle se retourna.
W : Je commençais à me demander si je n’avais pas rêvé.
L : Je ne voulais pas te réveiller.
Il l’embrassa tendrement.
W : Que veux-tu faire aujourd’hui ?
L : Je ferais bien de rentrer chez moi..., dit-elle hésitante.
W : Je ne te l’ai pas dis ? Tu es ma prisonnière pour le week-end.
L : Ah oui ! Et peux-tu me dire, ce que j’ai fais de mal ?
W : Séduction et envoutement.
Elle ne pouvait pas résister longtemps à cet irrésistible sourire coquin qu’il affichait. Elle lui prit les lèvres dans un baiser doux mais intense.
L : Je serais punie sévèrement, j’espère ?
W : Compte sur moi. Bon, je répète ma question. Que veux-tu faire aujourd’hui ?
L : Et si on restait tranquillement ici ?
W : A regarder de vieux films ?
L : C’est une excellente idée.
Elle lui sourit, il porta ses mains à sa bouche et les embrassa.
L : Je vais prendre une douche, préparer un bon repas et ensuite on se met un film. OK.
Quelques heures plus tard...
Sur la table basse, il y avait deux verres de vin et un bol de pop-corn. Louane et Wentworth venaient de regarder « A l’est d’Eden », étroitement enlacés sur le grand canapé.
En se levant pour changer de Cd, il lui donna une tape amicale sur le derrière. Elle bondit sur le canapé.
L : Ah ! Tu me cherche ?
Il esquiva, amusé, son poing.
W : Moui
Il lui donna une pichenette sur le bout du nez, attrapa le poing qu’elle brandissait de nouveau et l’attira dans ses bras.
L : Arrête, sinon moi aussi, je m’y mets.
W : Même pas cap ! dit-il provocateur.
Elle le frappa légèrement sous la ceinture ; il sursauta plus sous l’effet de la surprise que de la douleur.
W : Ah oui, tu me cherche ! gronda-t-il faussement furieux.
L : Non, pas de chatouille !
Le sourire de Louane se transforma vite en un fou-rire. Elle avait beau tourner, pousser, se contorsionner, il n’y avait aucun moyen d’échapper aux doigts impitoyable qui la chatouillaient. Ensemble, ils roulèrent sue l’épais tapis.
W : Alors !
L : Je me rends... je me rends...
Charitable, il cessa. Elle reprit sa respiration. Wentworth l’écrasa de tout son poids, en lui souriant, conquérant.
L : Tu ne te bats pas honnêtement, accusa-t-elle.
W : Moi ? Mais je ne suis qu’un pauvre jouet entre tes mains, dit-il doucement.
Elle voulut s’écarter mais il la retenait.
W : Reste là, mon amour.
Louane se figea. Wentworth comprit qu’il aurait mieux fait de se taire, à l’éclat glacial qui passa dans ses yeux. Du bout du doigt, il caressa sa joue.
W : Ce David à dû vraiment te faire souffrir et te rendre malheureuse pour que tu craignes sans cesse que je sois comme lui ? Tu l’aimais ?
Sous ses doigts, le visage de Louane se contracta. Wentworth lui passa la main aux creux de la nuque, l’empêchant de s’esquiver. Il insista.
W : Tu l’aimais, Louane ?
L : Oui, je l’aimais.
W : Parle-le moi de lui.
Elle pivota sur elle-même, s’asseyant, le dos tourné à Wentworth.
L : Il n’y a rien à dire. A part que j’étais jeune et naïve, dit-elle d’un ton cassant refoulant les vieilles blessures.
W : Continue...
Elle ne parla qu’après un long silence.
L : Je pensais qu’il était l’homme de ma vie... J’avais une confiance aveugle en lui. Ca a était ma plus grosse erreur.
Elle le regarda avec quelque chose de dur dans les yeux.
L : Lorsque je l’ai quitté après qu’il m’est battu et abusé de moi, Je me suis promis de ne plus jamais remettre ma vie, mon destin ou ma confiance entre les mains d’un homme... Ecoute, Miller, je ne tiens pas à débattre avec toi de cette mauvaise expérience, ni des traumatismes qui hantent ma tête encore aujourd’hui. Sache, que rien que le fait que je t’en parle soit un progrès en lui-même. Et je ne pense pas que tu sois comme lui, sinon nous n’aurions pas cette conversation... Maintenant si tu veux ma confiance, il va falloir me prouver qu’avec le temps je peux te la donner.
W : Je te le prouverai !
Wentworth venait de prononcer ces mots avec tellement de conviction qu’elle en eut les larmes aux yeux. Il se borna à enlacer étroitement Louane de ses bras.
En fin d’après-midi, il prépara ses baguages. Son vol partait le lendemain à 6 H. Ils décidèrent de passer la nuit là. Louane téléphona à Paul pour savoir s’il pourrait venir la chercher le lendemain matin.
Ils passèrent le reste de la soirée devant la télé, étroitement enlacés. Là, il lui fit l’amour dans la pénombre du salon jusqu’à ce que ses cris de plaisir s’apaisent en un soupir voluptueux.
Le soir était tombé lorsqu’ils se réveillèrent et ils terminèrent la soirée au lit avec des fruits et du champagne.
A demain...
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