Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Est-ce que vous voulez que Sara revienne ?
Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Auteur: Nickki
Spoilers : saison 3
Résumé : Elle respire encore. Lui a du mal.
Notes : Cette fic m’est venue après avoir regardé un épisode de Stargate SG1, la saison 8 plus précisemment, lorsque Daniel se retrouve dans un restaurant avec Oma. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur, mais cette fic n'est pas trop dans la lignée de Prison Break puisqu'elle est un peu ... fantastique XD Je voulais simplement refaire vivre Sara, c'est tout Bonne lecture et, quelque soit votre avis, donnez-le moi ! =)
Une route, quelque part. Très peu fréquentée, bordée par des kilomètres d’herbe jaunie par le soleil. Le ciel est d’un bleu limpide, sans aucuns nuages. Pas un seul oiseau ne se laisse porter par la légère brise qui fait bruire doucement les quelques buissons disséminés ça et là au milieu de cette étendue verte.
Lentement, le jour décline. Le ciel s’embrase, comme si on y avait mis le feu, l’air se rafraîchit à peine, le chant des grillons s’élève, annonçant une nuit douce.
Au beau milieu de la route, Sara Tancredi se demande ce qu’elle fait là. Et où elle se trouve. Et pourquoi elle n’est pas morte.
Instinctivement, la jeune femme quitte l’asphalte et se dirige vers le talus. Même s’il semblerait qu’aucune voiture ne passerait ici avant des siècles, mieux valait être prudent.
Ce sentiment lui parut soudain bizarre. Bon sang, elle devrait être morte, morte. Et pas là, au milieu de nulle part …
Sara regarde autour d’elle, fait quelques pas au bord de la route, veut crier mais renonce. Une sourde panique menace de s’emparer d’elle. Et, comme une vague qu’elle se serait prise en pleine figure, les souvenirs affluent.
Sara se souvient des jours qu’elle a passés, enfermée avec LJ. Dans une pièce sombre, la plupart du temps assise, attachée à une chaise. Elle se souvient aussi de cette femme. Son visage est resté flou, mangé par la pénombre de la pièce. Mais elle se rappelle sa voix, dédaigneuse, triomphante, insupportable. Elle se souvient du jour où cette femme est venue lui prendre la vie.
Sara se souvient très bien des hurlements de LJ, à côté d’elle. De la lame du couteau, contre sa nuque. Par contre, les mots de son bourreau ne lui reviennent pas. Ce qui lui revient, ce sont ces hurlements. Ceux de LJ, et les siens, lorsqu’elle a fait ce pourquoi elle était entrée dans la pièce. Une douleur atroce, abominable. Et puis plus rien.
Ensuite, il y a cette route. Avec un hoquet de terreur, Sara porte les mains à son cou, mais ne trouve rien. Pas la moindre cicatrice, juste sa peau.
Sa respiration est saccadée, rapide. Elle ne comprend pas, elle ne comprend rien. Elle pense à beaucoup de choses en même temps, elle veut appeler à l’aide mais sait que c’est inutile. Elle pense à LJ. Qu’est-il devenu ? Est-ce que cette folle l’a tué lui aussi ? Le visage de Lincoln apparaît dans son esprit. Et, inévitablement, celui de Michael. Pendant un instant, Sara lutte pour retenir les larmes qui menacent de dévaler ses joues. Mais les sentiments qui la submergent sont beaucoup trop puissants : avec un gémissement, elle s’effondre dans l’herbe alors que les dernières images qu’elle possède de Michael jouent au manège infernal dans son esprit. Elle réalise qu’elle ne le reverra jamais, qu’elle n’a même pas pu lui dire au revoir-adieu serait plus approprié, pense-t-elle-et qu’il est enfermé Dieu seul sait où dans ce foutu pays qui ne leur a apporté que des ennuis.
Soudain, Sara porte la main à sa poche et réalise avec soulagement que ce qui s’y trouvait n’y est plus. Elle se revoit, quelques heures avant… avant ça, la donner à LJ et lui faire promettre de la remettre à Michael. Cette rose en papier, elle l’a gardée sur elle depuis le jour où il la lui a donnée, à l’infirmerie. Ce simple morceau de papier plié était devenu une sorte de grigri, et le savoir toujours sur elle la rassurait, d’une certaine façon. Et lorsque Sara avait su qu’elle ne reverrait pas Michael, c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour lui dire adieu, et lui faire savoir à quel point elle l’aimait.
Toujours prostrée dans l’herbe, la jeune femme tente de reprendre ses esprits. Elle décide de ne pas céder à la panique-pas tout de suite, du moins- et de trouver ce qu’elle fait ici. Et pourquoi elle est encore consciente. Et pourquoi son cœur continue de battre.
L’odeur de la mer, une odeur d’iode, salée, a à présent envahi tout l’habitacle. Michael s’y est habitué, désormais. Il n’y prête même plus attention. Il ne regarde pas non plus par la fenêtre de la voiture, pour admirer le paysage, à droite. Une eau bleue, aussi claire que le ciel, une plage, quelques arbres disséminés ça et là. Rien de tout cela ne le touche. Son regard est rivé sur la route qui s’étire devant lui. Ses pensées filent aussi vite que la voiture, ses sourcils froncés témoignent de sa concentration.
Michael n’a pas encore de plan précis ; mais il sait que tôt ou tard, il trouvera. Il a juste décidé de se laisser porter par les événements, de voir où cela le mènerait. Il n’était sûr que d’une chose : d’une manière ou d’une autre, quoi qu’il se passe, le meurtre de Sara ne restera pas impuni. Il sait que quoi qu’il fasse, la jeune femme ne reviendra pas. Michael veut simplement faire payer à cette femme ce qu’elle a fait. Il ne veut pas qu’elle s’en tire à si bon compte.
Sara ne sait pas depuis combien de temps elle marche au bord de cette route. Plusieurs heures, peut-être. Curieusement, elle ne sent pas la fatigue. Il lui semble qu’elle pourrait marcher des centaines de kilomètres sans rien ressentir.
Ce qu’elle ne s’explique pas non plus, c’est que plus elle avance, et plus elle se sent apaisée. Elle pense toujours à Michael, à LJ, elle se demande toujours où elle se trouve, pourquoi elle respire encore, mais tout est moins violent, dans son esprit. Et peu à peu, alors qu’elle sent la caresse d’une brise légère sur son visage, Sara cesse de se poser des questions. Elle se contente de marcher, jetant de temps en temps des regards en arrière. Sous ses pas, l’herbe bruisse doucement, et peu à peu, le ciel semble s’éteindre, alors que la nuit tombe, prenant la couleur de l’encre. Des étoiles viennent se piquer sur cette toile dans nuages, et Sara ne peut s’empêcher de lever la tête et de laisser son regard se perdre dans la voûte céleste.
Alors qu’elle se savait condamnée, Sara n’avait pas pensé à toutes ces choses qu’elle ne reverrait pas. Le jour se lever, la nuit tomber ; le givre gelant Chicago, en hiver, le soleil brûlant l’herbe des parcs. Le visage de Michael, alors qu’il cherchait une réponse à un problème ; ses sourcils qui se fronçaient lorsqu’il se concentrait. Elle n’avait même pas pu devenir accro à ses baisers. Ils n’en avaient échangés que trois, trois baisers dont elle se souvenait chaque détail.
Les grillons continuent de chanter ; une brise continue de balayer l’étendue d’herbe des deux côtés de la route. Seule la lune, pleine, éclaire les pas de Sara.
Après quelques minutes de marche supplémentaire, une ombre se dresse en face d’elle, de l’autre côté de la route.
Sara ne traverse pas, elle continue de marcher.
Elle s’arrête.
A quelques mètres d’elle se trouve un petit restaurant. Sur la façade, une enseigne lumineuse indique « On the Run ». Seul le mot « run » est éclairé. Un signe ? Sara n’y croit qu’à moitié.
Elle traverse, s’approche de la bâtisse, puis pousse la porte d’entrée.
Spoilers : saison 3
Résumé : Elle respire encore. Lui a du mal.
Notes : Cette fic m’est venue après avoir regardé un épisode de Stargate SG1, la saison 8 plus précisemment, lorsque Daniel se retrouve dans un restaurant avec Oma. J'espère que vous ne m'en tiendrez pas rigueur, mais cette fic n'est pas trop dans la lignée de Prison Break puisqu'elle est un peu ... fantastique XD Je voulais simplement refaire vivre Sara, c'est tout Bonne lecture et, quelque soit votre avis, donnez-le moi ! =)
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Une route, quelque part. Très peu fréquentée, bordée par des kilomètres d’herbe jaunie par le soleil. Le ciel est d’un bleu limpide, sans aucuns nuages. Pas un seul oiseau ne se laisse porter par la légère brise qui fait bruire doucement les quelques buissons disséminés ça et là au milieu de cette étendue verte.
Lentement, le jour décline. Le ciel s’embrase, comme si on y avait mis le feu, l’air se rafraîchit à peine, le chant des grillons s’élève, annonçant une nuit douce.
Au beau milieu de la route, Sara Tancredi se demande ce qu’elle fait là. Et où elle se trouve. Et pourquoi elle n’est pas morte.
Instinctivement, la jeune femme quitte l’asphalte et se dirige vers le talus. Même s’il semblerait qu’aucune voiture ne passerait ici avant des siècles, mieux valait être prudent.
Ce sentiment lui parut soudain bizarre. Bon sang, elle devrait être morte, morte. Et pas là, au milieu de nulle part …
Sara regarde autour d’elle, fait quelques pas au bord de la route, veut crier mais renonce. Une sourde panique menace de s’emparer d’elle. Et, comme une vague qu’elle se serait prise en pleine figure, les souvenirs affluent.
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Sara se souvient des jours qu’elle a passés, enfermée avec LJ. Dans une pièce sombre, la plupart du temps assise, attachée à une chaise. Elle se souvient aussi de cette femme. Son visage est resté flou, mangé par la pénombre de la pièce. Mais elle se rappelle sa voix, dédaigneuse, triomphante, insupportable. Elle se souvient du jour où cette femme est venue lui prendre la vie.
Sara se souvient très bien des hurlements de LJ, à côté d’elle. De la lame du couteau, contre sa nuque. Par contre, les mots de son bourreau ne lui reviennent pas. Ce qui lui revient, ce sont ces hurlements. Ceux de LJ, et les siens, lorsqu’elle a fait ce pourquoi elle était entrée dans la pièce. Une douleur atroce, abominable. Et puis plus rien.
Ensuite, il y a cette route. Avec un hoquet de terreur, Sara porte les mains à son cou, mais ne trouve rien. Pas la moindre cicatrice, juste sa peau.
Sa respiration est saccadée, rapide. Elle ne comprend pas, elle ne comprend rien. Elle pense à beaucoup de choses en même temps, elle veut appeler à l’aide mais sait que c’est inutile. Elle pense à LJ. Qu’est-il devenu ? Est-ce que cette folle l’a tué lui aussi ? Le visage de Lincoln apparaît dans son esprit. Et, inévitablement, celui de Michael. Pendant un instant, Sara lutte pour retenir les larmes qui menacent de dévaler ses joues. Mais les sentiments qui la submergent sont beaucoup trop puissants : avec un gémissement, elle s’effondre dans l’herbe alors que les dernières images qu’elle possède de Michael jouent au manège infernal dans son esprit. Elle réalise qu’elle ne le reverra jamais, qu’elle n’a même pas pu lui dire au revoir-adieu serait plus approprié, pense-t-elle-et qu’il est enfermé Dieu seul sait où dans ce foutu pays qui ne leur a apporté que des ennuis.
Soudain, Sara porte la main à sa poche et réalise avec soulagement que ce qui s’y trouvait n’y est plus. Elle se revoit, quelques heures avant… avant ça, la donner à LJ et lui faire promettre de la remettre à Michael. Cette rose en papier, elle l’a gardée sur elle depuis le jour où il la lui a donnée, à l’infirmerie. Ce simple morceau de papier plié était devenu une sorte de grigri, et le savoir toujours sur elle la rassurait, d’une certaine façon. Et lorsque Sara avait su qu’elle ne reverrait pas Michael, c’était le seul moyen qu’elle avait trouvé pour lui dire adieu, et lui faire savoir à quel point elle l’aimait.
Toujours prostrée dans l’herbe, la jeune femme tente de reprendre ses esprits. Elle décide de ne pas céder à la panique-pas tout de suite, du moins- et de trouver ce qu’elle fait ici. Et pourquoi elle est encore consciente. Et pourquoi son cœur continue de battre.
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L’odeur de la mer, une odeur d’iode, salée, a à présent envahi tout l’habitacle. Michael s’y est habitué, désormais. Il n’y prête même plus attention. Il ne regarde pas non plus par la fenêtre de la voiture, pour admirer le paysage, à droite. Une eau bleue, aussi claire que le ciel, une plage, quelques arbres disséminés ça et là. Rien de tout cela ne le touche. Son regard est rivé sur la route qui s’étire devant lui. Ses pensées filent aussi vite que la voiture, ses sourcils froncés témoignent de sa concentration.
Michael n’a pas encore de plan précis ; mais il sait que tôt ou tard, il trouvera. Il a juste décidé de se laisser porter par les événements, de voir où cela le mènerait. Il n’était sûr que d’une chose : d’une manière ou d’une autre, quoi qu’il se passe, le meurtre de Sara ne restera pas impuni. Il sait que quoi qu’il fasse, la jeune femme ne reviendra pas. Michael veut simplement faire payer à cette femme ce qu’elle a fait. Il ne veut pas qu’elle s’en tire à si bon compte.
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Sara ne sait pas depuis combien de temps elle marche au bord de cette route. Plusieurs heures, peut-être. Curieusement, elle ne sent pas la fatigue. Il lui semble qu’elle pourrait marcher des centaines de kilomètres sans rien ressentir.
Ce qu’elle ne s’explique pas non plus, c’est que plus elle avance, et plus elle se sent apaisée. Elle pense toujours à Michael, à LJ, elle se demande toujours où elle se trouve, pourquoi elle respire encore, mais tout est moins violent, dans son esprit. Et peu à peu, alors qu’elle sent la caresse d’une brise légère sur son visage, Sara cesse de se poser des questions. Elle se contente de marcher, jetant de temps en temps des regards en arrière. Sous ses pas, l’herbe bruisse doucement, et peu à peu, le ciel semble s’éteindre, alors que la nuit tombe, prenant la couleur de l’encre. Des étoiles viennent se piquer sur cette toile dans nuages, et Sara ne peut s’empêcher de lever la tête et de laisser son regard se perdre dans la voûte céleste.
Alors qu’elle se savait condamnée, Sara n’avait pas pensé à toutes ces choses qu’elle ne reverrait pas. Le jour se lever, la nuit tomber ; le givre gelant Chicago, en hiver, le soleil brûlant l’herbe des parcs. Le visage de Michael, alors qu’il cherchait une réponse à un problème ; ses sourcils qui se fronçaient lorsqu’il se concentrait. Elle n’avait même pas pu devenir accro à ses baisers. Ils n’en avaient échangés que trois, trois baisers dont elle se souvenait chaque détail.
Les grillons continuent de chanter ; une brise continue de balayer l’étendue d’herbe des deux côtés de la route. Seule la lune, pleine, éclaire les pas de Sara.
Après quelques minutes de marche supplémentaire, une ombre se dresse en face d’elle, de l’autre côté de la route.
Sara ne traverse pas, elle continue de marcher.
Elle s’arrête.
A quelques mètres d’elle se trouve un petit restaurant. Sur la façade, une enseigne lumineuse indique « On the Run ». Seul le mot « run » est éclairé. Un signe ? Sara n’y croit qu’à moitié.
Elle traverse, s’approche de la bâtisse, puis pousse la porte d’entrée.
Dernière édition par Nickki le Mer 14 Mai - 11:18, édité 4 fois
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
J'adhère TOTALEMENT Miss a ton début!!!
Sara qui ne comprend pas pourquoi elle n'ets pas morte et ce qu'elle fait ici,Mick qui roule pour assouvir sa vengeance
J'imagine qu'ils vont se retrouver au restaurant "ON the Run"
JE VEUX LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Sara qui ne comprend pas pourquoi elle n'ets pas morte et ce qu'elle fait ici,Mick qui roule pour assouvir sa vengeance
J'imagine qu'ils vont se retrouver au restaurant "ON the Run"
JE VEUX LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Sara est sur une route qui l'emmène au Paradis ????
C'est très bien écrit, et les descriptions sont très réalistes
Continues encore, j'aimerais savoir ce que tu nous réserves
C'est très bien écrit, et les descriptions sont très réalistes
Continues encore, j'aimerais savoir ce que tu nous réserves
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Héhé !!!! L'épisode de SG1 dont tu parles c'est "Pour la vie" n'est ce pas ?
Hola quand j'ai lu que l'idée tes venue aprés un épisode de SG1, j'étais toute contente, C'est ma série préférée depuis que j'ai vu la saison 7 sur M6 !!!
Pour revenir à ta fic, je suis déjà accro, c'est magnifique, trés bien écrit, j'ai cru que j'allais pleuré quand Sara a pensé à Michael. C'est tout simplement magnifique, ca a été un vrai régal à lire !!!
Ne me dis pas que tu vas faire revenir Sara toute nue hein ? Sans rire, j'y avais déjà pensé quand j'ai dit à ma mére que Sara était morte, elle m'a fait :
"Mais non, elle va revenir !!" Et moi je lui ai dit :"mais c'est pas Stargate c'est Prison Break !!!" Aprés on a déliré sur ca avec ma meilleure amie !!!
J'arrête de raconter ma vie et je réclame la suite !!!! Connaissant l'épisode par coeur, je suis curieuse de voir ce que tu vas faire
Hola quand j'ai lu que l'idée tes venue aprés un épisode de SG1, j'étais toute contente, C'est ma série préférée depuis que j'ai vu la saison 7 sur M6 !!!
Pour revenir à ta fic, je suis déjà accro, c'est magnifique, trés bien écrit, j'ai cru que j'allais pleuré quand Sara a pensé à Michael. C'est tout simplement magnifique, ca a été un vrai régal à lire !!!
Ne me dis pas que tu vas faire revenir Sara toute nue hein ? Sans rire, j'y avais déjà pensé quand j'ai dit à ma mére que Sara était morte, elle m'a fait :
"Mais non, elle va revenir !!" Et moi je lui ai dit :"mais c'est pas Stargate c'est Prison Break !!!" Aprés on a déliré sur ca avec ma meilleure amie !!!
J'arrête de raconter ma vie et je réclame la suite !!!! Connaissant l'épisode par coeur, je suis curieuse de voir ce que tu vas faire
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
j'adore!! c'est tout simplement magnifique comme début!!! je veux bien une suite plus tard!!
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
SUPER DEBUT J'AI HATE DE VOIR LA SUITE !
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
fanchement JADOREEEEE!!!!
jespere que tu va mettre une suite vite???
(pourquoi pas ojourd8??? )
la suiteeeee la suiteeeeeee et encore la suiiiiiiite stp!!!!
tu cartonnes
jespere que tu va mettre une suite vite???
(pourquoi pas ojourd8??? )
la suiteeeee la suiteeeeeee et encore la suiiiiiiite stp!!!!
tu cartonnes
choupine- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Date d'inscription : 26/12/2007
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
j'adore comme chaque fic que nous mets sur le fofo.... que c'est bon de te lire encore.... j'ai hâte d'avoir la suite afin de voir ou tout ça va nous mener....
A très bientôt....
A très bientôt....
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
moi qui en général je suis pas trop du genre truc fantastique (sauf quelques uns mais c'est rare) là je dois avoué, mais c'estprobablement dî à ton talent, que ta fic m'a l'air vraiment très interessante...
j'adore tous les petits détails que tu mets au passage pour décrire le décors dans lequel on se trouve.
j'aime aussi le fait que se soit une fic suite à l'épisode 13 (bin oui en attendant la suite dans PB un peu de fic ne fait pas de mal!!)
donc j'ai hâte de voir ce que tu nous reserve!
j'adore tous les petits détails que tu mets au passage pour décrire le décors dans lequel on se trouve.
j'aime aussi le fait que se soit une fic suite à l'épisode 13 (bin oui en attendant la suite dans PB un peu de fic ne fait pas de mal!!)
donc j'ai hâte de voir ce que tu nous reserve!
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
C'est un mélange étrange d'ambiance: on s'y sent à la fois oppressée par un stress, une haine, une soif de vengeance qui transpire de Michal,qui comme nous étouffe et de l'autre coté, un soulagement, voire une serennité à tendance de plénitude avec la marche tranquille de Sarah, heureuse d'être en vie. C'est vraiment un jeu d'alternance d'ambiance original et fort intéressant. J'accroche. Et bien sûr, il suffit d'ajouter le dernier ingrédient -petit secret pour réussir une suite passionante- : l'auteure: Mrs. Niccky! Eh ben me voilà, encore scotchée à un de tes écrits.
Que va t'il advenir de Sara dans ce resto? Va t'elle y faire une rencontre décisive? Et Michael, où donc le mène sa route?
Que va t'il advenir de Sara dans ce resto? Va t'elle y faire une rencontre décisive? Et Michael, où donc le mène sa route?
Savannah Scofield- Membre de la thérapie avec Sara
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Localisation : Sous le soleil des Antilles
Date d'inscription : 14/01/2008
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Alors qu’elle se savait condamnée, Sara n’avait pas pensé à toutes ces choses qu’elle ne reverrait pas. Le jour se lever, la nuit tomber ; le givre gelant Chicago, en hiver, le soleil brûlant l’herbe des parcs. Le visage de Michael, alors qu’il cherchait une réponse à un problème ; ses sourcils qui se fronçaient lorsqu’il se concentrait. Elle n’avait même pas pu devenir accro à ses baisers. Ils n’en avaient échangés que trois, trois baisers dont elle se souvenait chaque détail.
J'adore ce passage. Il porte avec lui une ambiance. Ce début est très prometteur. J'ai jamais trop aimé stargate (en réalité je n'ai jamais trop regardé) donc je ne sais pas trop où tu veux en venir. Mais tant mieux, je me laisserai porter par tes extraits.
LA SUITE!
P.S : Sara qui reviendrait toute nue selon Mélina?!!
J'imagine déjà la tête de Mike
LN- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Date d'inscription : 11/11/2007
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
LN a écrit:Alors qu’elle se savait condamnée, Sara n’avait pas pensé à toutes ces choses qu’elle ne reverrait pas. Le jour se lever, la nuit tomber ; le givre gelant Chicago, en hiver, le soleil brûlant l’herbe des parcs. Le visage de Michael, alors qu’il cherchait une réponse à un problème ; ses sourcils qui se fronçaient lorsqu’il se concentrait. Elle n’avait même pas pu devenir accro à ses baisers. Ils n’en avaient échangés que trois, trois baisers dont elle se souvenait chaque détail.
J'adore ce passage. Il porte avec lui une ambiance. Ce début est très prometteur. J'ai jamais trop aimé stargate (en réalité je n'ai jamais trop regardé) donc je ne sais pas trop où tu veux en venir. Mais tant mieux, je me laisserai porter par tes extraits.
LA SUITE!
P.S : Sara qui reviendrait toute nue selon Mélina?!!
J'imagine déjà la tête de Mike
Ben oué, c'est ce qui se passe dans l'épisode de Stargate SG1
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Oh bon sang !!
Et là les questions que je me pose sont : Comment je vais faire pour ne pas vous décevoir ? Comment je vais faire pour être à la hauteur de tous vos super commentaires qui m'ont vraiment fait chaud au cœur ? Comment ???
Le truc c'est que je n'étais vraiment pas sûre que ça plaise, alors je n'ai écris que le premier chapitre. J'ai déjà l'idée de la suite, of course, mais il faut que je l'écrive, ce que je vais sans doute faire cet après-midi.
En tout cas, je veux sincèrement vous remercier, merci merci merci !!
Je vais essayer de ne pas vous décevoir, et je voudrais aussi répondre à une question que j'ai vu plusieurs fois dans vos comms, à savoir est-ce que Sara est apparue dans son plus simple appareil ? XD Eh bien non, elle est habillé comme dans le dernier épisode de la saison 2, pour que vous vous fassiez une image. J'avoue que ça aurait été marrant de faire ça, mais bon. lol quoi ^^'
Voilà, je vais arrêter là mon baratin et réfléchir à la suite des événements ^^
Merci encore !!
Et là les questions que je me pose sont : Comment je vais faire pour ne pas vous décevoir ? Comment je vais faire pour être à la hauteur de tous vos super commentaires qui m'ont vraiment fait chaud au cœur ? Comment ???
Le truc c'est que je n'étais vraiment pas sûre que ça plaise, alors je n'ai écris que le premier chapitre. J'ai déjà l'idée de la suite, of course, mais il faut que je l'écrive, ce que je vais sans doute faire cet après-midi.
En tout cas, je veux sincèrement vous remercier, merci merci merci !!
Je vais essayer de ne pas vous décevoir, et je voudrais aussi répondre à une question que j'ai vu plusieurs fois dans vos comms, à savoir est-ce que Sara est apparue dans son plus simple appareil ? XD Eh bien non, elle est habillé comme dans le dernier épisode de la saison 2, pour que vous vous fassiez une image. J'avoue que ça aurait été marrant de faire ça, mais bon. lol quoi ^^'
Voilà, je vais arrêter là mon baratin et réfléchir à la suite des événements ^^
Merci encore !!
Nickki- Retrouve Steadman
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Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Je suis sûre que tu ne nous décevras pas, moi jattend la suite avec impatience
Donc tu regardes Stargate aussi ? Je ne suis pas la seule sur ce fofo ?
Donc tu regardes Stargate aussi ? Je ne suis pas la seule sur ce fofo ?
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Non non, tu n'es pas la seule, ma mère et moi on est fan
Nickki- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1061
Age : 35
Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Nickki a écrit:Non non, tu n'es pas la seule, ma mère et moi on est fan
Héhé ma mére aussi est devenue fan, tu m'étonnes... je le regarde tout le temps
Moi j'adooooooooore !!! Je suis autant accro au MiSa qu'au... comment on appelle ca ? JaSa ? Au ship !!
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
waouw magnifique !!!
tout est tres bien decrit !!!!!
la suite stp !!!!!!
tout est tres bien decrit !!!!!
la suite stp !!!!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1442
Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Je vous remercie pour tous vos commentaires, il m'ont redonné confiance pour écrire ! =)
Je vous livre le chapitre 2, j'espère qu'il vous plaira tout autant =)
Michael a perdu toute notion du temps. Il ne sait pas quelle heure il peut être. Tout ce dont il est sûr, c’est que le réservoir d’essence est presque vide, que le jour commence à décliner, que son estomac lui réclame un bon repas et qu’il n’a pas envie de s’arrêter. Malgré tout, il décide de laisser son bon sens prendre le dessus et il prend la décision de s’arrêter à la première station essence qu’il trouvera.
En même temps, la ligne discontinue qui défile devant ses yeux l’empêche de penser trop à Sara. S’il s’arrête, il va inévitablement tourner et retourner la rose entre ses doigts, et le simple fait de se dire que ce morceau de papier est tout ce qu’il lui reste d’elle le rend fou.
Au bout de quelques minutes, Michael avise une pancarte qui indique « gasolinera ». La station essence ne se trouve qu’à cinq cent mètres. Après quelques secondes, le jeune homme bifurque et gare la voiture à côté d’une pompe.
Malgré que le jour décline, il fait encore très chaud ; Michael ouvre le coffre, s’empare d’une bouteille d’eau et en avale plusieurs gorgées. Il fait ensuite le plein, puis pénètre dans le petit magasin attenant à la pompe. En quelques secondes, il a rassemblé de la nourriture et des bouteilles d’eau. Il paie ce qu’il doit, quitte la boutique et se dirige vers la voiture.
Un violent coup sur sa nuque le fait tomber à genoux.
Une bouteille d’eau roule hors du sachet que Michael tenait à la main et termine sa cours sous la chaussure d’un homme, debout en face de lui.
Michael lève les yeux pour les poser sur son agresseur.
Lorsque Sara ouvre la porte du restaurant, un carillon tinte au dessus de sa tête. La jeune femme s’arrête sur le seuil pour observer l’endroit.
En face d’elle se trouve plusieurs dizaines de tables en formica entourées par des banquettes en skaï vert foncé. Au plafond, de petites lampes suspendues diffuse une lumière ténue, et des stores sont accrochés aux fenêtres. Les couleurs marron, orange et jaune pâle qui habillent la pièce lui confère un aspect chaleureux, complètement différent de l’apparence extérieure de l’établissement.
Sara reste plusieurs minutes, pétrifiée sur le seuil. Un sentiment de déjà-vu c’est emparé d’elle, et elle lutte pour faire appel à ses souvenirs. Au bout de quelques secondes, elle abandonne, incapable de s’expliquer pourquoi cet endroit lui semblait si familier.
-Tancredi ? Sara Tancredi ?
L’interpellée cligne plusieurs fois des yeux pour revenir sur la terre ferme-enfin, sur la terre ou quelque soit l’endroit où elle se trouve- et son regard se pose sur un homme bedonnant, en face d’elle.
Le crâne dégarni, le visage ouvert mais sérieux, l’homme qui a interpellé Sara tient à la main un journal. Il l’observe d’un regard mi-amusé, mi-compatissant, et il dégage une impression de sécurité, de confiance. La jeune femme fait quelques pas vers lui, croise les bras et attendant qu’on lui explique.
-Je vous en prie, Mademoiselle Tancredi, après vous, dit-il en tendant un bras vers le restaurant.
D’un pas indécis, elle se dirige vers une table, dans le fond de la salle. Elle s’installe sur l’une des banquettes et croise les mains sur ses genoux, fixant obstinément le sucrier posé sur le formica. La confusion et la panique ont laissé la place à un étrange sentiment de calme, et Sara ne parvient pas à l’expliquer, ça non plus. Sur la route, quelques minutes auparavant, son cœur tambourinait dans sa poitrine, un cœur qui ne devrait plus battre, étant donné les circonstances … Son esprit se trouvait saturé de questions qui bien évidement n’avait aucune réponse.
Sara sent le regard de cet homme fixé sur elle. Il attend peut-être qu’elle lève les yeux, qu’elle lui pose tout un tas de questions qu’il va balayer d’un geste de la main pour ensuite lui expliquer ce qu’elle fiche ici, et pourquoi elle n’est pas morte. Sara s’étonne de ne ressentir aucune colère, aucune exaspération. Rien. Seulement … le calme.
-C’est rageant hein, de ne rien ressentir.
Il a réussi à piquer sa curiosité. Sara lève les yeux et les pose sur son interlocuteur, qui a les mains posés sur son journal, devant lui.
-Je vois que je suis parvenu à capter votre attention, dit-il avec un sourire. Bien. Vous voulez sûrement savoir ce que vous faites ici, et pourquoi vous n’êtes pas six pieds sous terre. C’est très simple, en fait.
Sara continue de le regarder, une lueur d’interrogation dans le regard.
-Est-ce que j’aurais l’honneur d’entendre le son de votre voix, Mademoiselle …
-Sara. Appelez-moi Sara.
Le visage de Jack s’éclaire une nouvelle fois d’un sourire.
-Ah ! Très bien. Sara. Avant que vous ne compreniez ce que vous faites ici … Je veux vous montrez quelque chose.
Avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, Jack pose sa main sur celles de la jeune femme, qu’elle a cette fois croisées sur la table. Et la dernière chose que la jeune femme vit avant d’être happée par un tourbillon d’images fut le sourire de cet étrange personnage, en face de lui.
Je vous livre le chapitre 2, j'espère qu'il vous plaira tout autant =)
Michael a perdu toute notion du temps. Il ne sait pas quelle heure il peut être. Tout ce dont il est sûr, c’est que le réservoir d’essence est presque vide, que le jour commence à décliner, que son estomac lui réclame un bon repas et qu’il n’a pas envie de s’arrêter. Malgré tout, il décide de laisser son bon sens prendre le dessus et il prend la décision de s’arrêter à la première station essence qu’il trouvera.
En même temps, la ligne discontinue qui défile devant ses yeux l’empêche de penser trop à Sara. S’il s’arrête, il va inévitablement tourner et retourner la rose entre ses doigts, et le simple fait de se dire que ce morceau de papier est tout ce qu’il lui reste d’elle le rend fou.
Au bout de quelques minutes, Michael avise une pancarte qui indique « gasolinera ». La station essence ne se trouve qu’à cinq cent mètres. Après quelques secondes, le jeune homme bifurque et gare la voiture à côté d’une pompe.
Malgré que le jour décline, il fait encore très chaud ; Michael ouvre le coffre, s’empare d’une bouteille d’eau et en avale plusieurs gorgées. Il fait ensuite le plein, puis pénètre dans le petit magasin attenant à la pompe. En quelques secondes, il a rassemblé de la nourriture et des bouteilles d’eau. Il paie ce qu’il doit, quitte la boutique et se dirige vers la voiture.
Un violent coup sur sa nuque le fait tomber à genoux.
Une bouteille d’eau roule hors du sachet que Michael tenait à la main et termine sa cours sous la chaussure d’un homme, debout en face de lui.
Michael lève les yeux pour les poser sur son agresseur.
*
Lorsque Sara ouvre la porte du restaurant, un carillon tinte au dessus de sa tête. La jeune femme s’arrête sur le seuil pour observer l’endroit.
En face d’elle se trouve plusieurs dizaines de tables en formica entourées par des banquettes en skaï vert foncé. Au plafond, de petites lampes suspendues diffuse une lumière ténue, et des stores sont accrochés aux fenêtres. Les couleurs marron, orange et jaune pâle qui habillent la pièce lui confère un aspect chaleureux, complètement différent de l’apparence extérieure de l’établissement.
Sara reste plusieurs minutes, pétrifiée sur le seuil. Un sentiment de déjà-vu c’est emparé d’elle, et elle lutte pour faire appel à ses souvenirs. Au bout de quelques secondes, elle abandonne, incapable de s’expliquer pourquoi cet endroit lui semblait si familier.
-Tancredi ? Sara Tancredi ?
L’interpellée cligne plusieurs fois des yeux pour revenir sur la terre ferme-enfin, sur la terre ou quelque soit l’endroit où elle se trouve- et son regard se pose sur un homme bedonnant, en face d’elle.
Le crâne dégarni, le visage ouvert mais sérieux, l’homme qui a interpellé Sara tient à la main un journal. Il l’observe d’un regard mi-amusé, mi-compatissant, et il dégage une impression de sécurité, de confiance. La jeune femme fait quelques pas vers lui, croise les bras et attendant qu’on lui explique.
-Je vous en prie, Mademoiselle Tancredi, après vous, dit-il en tendant un bras vers le restaurant.
D’un pas indécis, elle se dirige vers une table, dans le fond de la salle. Elle s’installe sur l’une des banquettes et croise les mains sur ses genoux, fixant obstinément le sucrier posé sur le formica. La confusion et la panique ont laissé la place à un étrange sentiment de calme, et Sara ne parvient pas à l’expliquer, ça non plus. Sur la route, quelques minutes auparavant, son cœur tambourinait dans sa poitrine, un cœur qui ne devrait plus battre, étant donné les circonstances … Son esprit se trouvait saturé de questions qui bien évidement n’avait aucune réponse.
Sara sent le regard de cet homme fixé sur elle. Il attend peut-être qu’elle lève les yeux, qu’elle lui pose tout un tas de questions qu’il va balayer d’un geste de la main pour ensuite lui expliquer ce qu’elle fiche ici, et pourquoi elle n’est pas morte. Sara s’étonne de ne ressentir aucune colère, aucune exaspération. Rien. Seulement … le calme.
-C’est rageant hein, de ne rien ressentir.
Il a réussi à piquer sa curiosité. Sara lève les yeux et les pose sur son interlocuteur, qui a les mains posés sur son journal, devant lui.
-Je vois que je suis parvenu à capter votre attention, dit-il avec un sourire. Bien. Vous voulez sûrement savoir ce que vous faites ici, et pourquoi vous n’êtes pas six pieds sous terre. C’est très simple, en fait.
Sara continue de le regarder, une lueur d’interrogation dans le regard.
-Est-ce que j’aurais l’honneur d’entendre le son de votre voix, Mademoiselle …
-Sara. Appelez-moi Sara.
Le visage de Jack s’éclaire une nouvelle fois d’un sourire.
-Ah ! Très bien. Sara. Avant que vous ne compreniez ce que vous faites ici … Je veux vous montrez quelque chose.
Avant qu’elle ait pu dire quoi que ce soit, Jack pose sa main sur celles de la jeune femme, qu’elle a cette fois croisées sur la table. Et la dernière chose que la jeune femme vit avant d’être happée par un tourbillon d’images fut le sourire de cet étrange personnage, en face de lui.
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Le restaurant me disait quelque chose aussi lol ! Jack ? héhé !
Ho la fin que tu nous as laissé là C'est pas juste de couper à cet endroit, je me demande vraiment ce que tu as l'intention de faire.
Et Michael !! Qu'est ce qui lui arrive encore ? J'ai autant aimé que le chapitre un mais je dois avouer que tu nous laisses sur notre faim là
Vivement la suite, c'est toujours aussi bien
EDIT : J'ai mis le premier coooooom
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Pourquoi tu nous laisses comme ça ? C'est trop bien !!!!!!! J'en redmande !
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
love-misa-love a écrit:Pourquoi tu nous laisses comme ça ? C'est trop bien !!!!!!! J'en redmande !
moi aussi
choupine- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
alala je ne le sens pas se mec!!!
sara court pendant qu'il est encore temps
vivement la suite miss!!!
sara court pendant qu'il est encore temps
vivement la suite miss!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
j'ai adoré!! j'adore le moment où mike tombe sur le sol la façon dont tu dcris l'action genre une bouteille tombe du sac et roule sur le sol, ça fait tellement vrai qu'on s'y croirait...
et la partie avec sara est vraiment bien écrite aussi!!! j'ai ha^te de voir la suite que tu nous prépare!!
et la partie avec sara est vraiment bien écrite aussi!!! j'ai ha^te de voir la suite que tu nous prépare!!
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
miliibnb a écrit:j'ai adoré!! j'adore le moment où mike tombe sur le sol la façon dont tu dcris l'action genre une bouteille tombe du sac et roule sur le sol, ça fait tellement vrai qu'on s'y croirait...
et la partie avec sara est vraiment bien écrite aussi!!! j'ai ha^te de voir la suite que tu nous prépare!!
c'est super intriguant, je suis un peu pommée c'est qui Jack et qui a frappé Michaël
bon bah tu vas devoir mettre la suite pour pouvoir m'éclairer
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Localisation : Dans mes rêves les + fous
Date d'inscription : 02/12/2007
Re: Our lives are like a candle in the wind ... [Chapitre 7 ]
Merci beaucoup à tous, voici le chapitre 3 !
-Papa, est-ce que je peux avoir du sirop d’érable avec mes gaufres s’il te plaît ?
Frank Tancredi regarde sa fille, assise en face de lui. Un bout de chou de six ans. Ses magnifiques cheveux auburn font ressortir ses yeux verts-bruns, qui pétillent depuis qu’un serveur a posé sur la table une assiette de gaufres. Dans sa main gauche, une fourchette, et dans la droite, un couteau. Elle semble affamée. Frank se dit qu’elle ressemble vraiment beaucoup, peut-être même un peu trop, à sa mère …
Il ne peut s’empêcher de sourire devant l’air impatient de Sara d’engloutir ses gaufres. Il fait signe à un serveur, lui demande ce que sa fille réclame et pose la bouteille de sirop à côté de l’assiette. Aussitôt, la jeune Sara s’en empare, en arrose généreusement son goûter et ne se fait pas prier pour l’entamer.
Frank Tancredi continue d’observer sa fille. Il sait qu’il n’est pas exactement le père idéal, et qu’une assiette de gaufres ne résoudra sans doute pas grand-chose mais … Il se dit qu’il faudrait qu’il change. Qu’il passe plus de temps avec Sara, et qu’il cesse de faire comme si elle ne comprenait pas.
Combien de fois lui a-t-elle reproché de ne pas être là pour l’embrasser, lorsqu’il fallait aller se coucher, ou pour l’emmener se promener, quand maman était à l’hôpital, encore ...
Sara termine ses gaufres, pose les couverts dans l’assiette et la repousse dans un coin. Puis elle croise les bras sur la table et regarde son père.
-Papa ?
-Hum ?
-Tu pourras faire de la balançoire avec moi tout à l’heure, au parc ?
Frank lève les yeux de son organiseur et sourit à sa fille.
-Bien sûr ma puce. On ira tellement haut qu’on pourra toucher les nuages.
Le magnifique sourire que lui adresse Sara lui fait ranger son organiseur.
-Tu as encore faim ?
-Non, merci. J’aime bien cet endroit, papa. On pourra y revenir ?
-Quand tu veux, Sara. Tu n’as qu’à me le dire, et Papa t’y emmènera, d’accord ?
La petite fille s’attendait sûrement à ce que son père lui dise qu’il était beaucoup trop occupé, comme d’habitude ; c’est pourquoi, lorsqu’elle entend la réponse de son père, elle descend de la banquette en skaï vert foncé et se jette dans ses bras.
Au même instant, le téléphone portable de ce dernier se met à son sonner. Il assoit sa fille sur ses genoux et décroche.
-Quoi ? Ça ne peut pas attendre demain ?
Il soupire. Sara sait que son après-midi au parc est compromise.
-Très bien. Oui, j’arrive.
Frank raccroche alors que sa fille lève vers lui des yeux interrogateurs.
-Ma chérie, je suis désolée, mais Papa doit aller au travail. Tu vas …
-Tu avais promis qu’on irait au parc, Papa. Tu l’avais promis.
-Je sais, Sara, mais le travail de Papa est très important. Je te promets que nous irons la prochaine fois.
La jeune Sara ne tient même pas compte de la promesse, qu’il ne tiendra sans doute pas, de son papa. Elle descend de ses genoux et se dirige vers la porte d’entrée.
Elle adore cet endroit, pourtant. Un petit restaurant, au bord de l’autoroute. Si on s’assoit près d’une fenêtre, on peut voir passer les voitures, et certaines fois, des camions. Sara aime les regarder, ces énormes véhicules colorés, et déchiffrer ce qui est écrit sur ces monstres de la route.
Elle aime cet endroit aux jolies couleurs chaudes, marron, jaune, orange. Elle aime aussi ces petites lampes, accrochées au plafond, et qui donnent juste assez de lumière, quand il fait sombre dehors, pour voir le sirop d’érable briller sur les gaufres. Les banquettes en skaï vert foncé sont tellement confortables, que la jeune Sara pourrait y rester des heures assise. Malheureusement, son père ne lui a jamais donné l’occasion d’y rester des heures. Et aujourd’hui ne déroge pas à la règle. Avant qu’elle n’atteigne la porte d’entrée, elle est soulevée du sol et se retrouve dans les bras de son père. Et avant qu’elle ait pu jeter un dernier regard au restaurant, elle se trouve entravée par la ceinture de sécurité de la voiture. Son père démarre et reprend la route.
Alors qu’elle regarde le paysage défiler, la jeune Sara se dit que décidemment, le nom de ce restaurant convient très bien à son père. « On the run ». Et c’est exactement ce qui caractérise son père. Il est toujours en fuite. Toujours.
-Vous vous souvenez, maintenant ?
Sara émerge doucement du souvenir qu’elle vient de voir. En face d’elle, Jack a un air compatissant. Sa main est toujours posée sur les siennes.
-Pourquoi vous m’avez montré ça ?
-Parce que vous étiez incapable de vous souvenir de cet endroit. Vous saviez que vous l’aviez déjà vu, mais votre esprit ne voulait pas se rappeler.
Sara ferme les yeux pour chasser les dernières bribes du souvenir.
-La plupart des personnes qui arrivent ici sont incapables de se laisser guider. Ils posent trop de questions, ils veulent tout savoir. C’est pour ça que vous ne ressentez pas de colère, ou de peur. Parce que nous avons annihilé vos sentiments, pour vous permettre d’écouter et de comprendre.
-De comprendre ? Mais …
-Vous aurez vos réponses bien assez tôt, Sara.
Un nouveau tourbillon d’images emmène Sara sur les traces de son passé.
Il ne distingue pas grand-chose du visage de l’homme, en face de lui. Sa vision est brouillée, et il lutte pour ne pas sombrer après le coup qu’il a reçu. Tant bien que mal, Michael se relève et fait face à son agresseur. La tête lui tourne mais il fait tout ce qu’il peut pour ne rien montrer.
-Qu’est-ce que vous voulez ? dit-il d’une voix sourde.
La dernière chose qu’il veut, c’est perdre du temps inutilement. Il détaille le type qui lui fait face. C’est une brute qui le dépasse d’une tête au moins. Ses bras arborent des tatouages qui n’ont rien à envier à celui que Michael porte sur le torse, et sa peau semble brûlée par le soleil. Son visage est dur, fermé ; ses yeux semblent ne reflètent aucun sentiment particulier, si ce n’est une haine dont Michael ne comprend pas l’origine.
Ce dernier reprend peu à peu ses esprits : il commence à analyser la situation, à chercher une solution, à émettre des hypothèses sur ce que peut bien lui vouloir ce type.
-Americano ? Crache-t-il en foudroyant Michael du regard.
-Oui. Qu’est-ce que vous ….
-Ta bagnole, combien tu la vends ?
Il accroche un sourire narquois à ses lèvres et fait deux pas vers le jeune homme ; il n’a visiblement aucune intention de lui acheter le véhicule.
-Ecoutez, je ne veux pas d’ennui, je veux seulement poursuivre ma route.
-Et moi … j’ai besoin d’une voiture.
Son sourire disparaît subitement. Il s’approche un peu plus de Michael.
-Tu vas ramasser tes affaires et foutre le camp. Tu me laisses la bagnole, sinon il se pourrait que j’abîme ta jolie gueule d’ange.
D’aussi loin qu’il se souvienne, Michael n’a jamais ressenti ça. Bien sûr, il s’est déjà mis en colère, plusieurs fois. Mais rien de comparable à ce qu’il éprouve à cet instant.
Dans d’autres circonstances, il aurait sûrement trouvé une issue-pas trop défavorable-à cette situation. Mais aujourd’hui, il semble que sa raison l’a abandonnée. C’est pourquoi il lui semble que ce n’est pas lui qui vient juste d’abattre son poing sur la figure de cette brute.
Fulgurante, puissante et incontrôlable, la colère qui s’est emparée de Michael à l’instant où ce type a terminé sa phrase dépasse de loin le banal sentiment qu’il connaît. Telle une déferlante qui balaie tout sur son passage, elle bouillonne en lui et lui fait perdre pied. Il ne ressent plus rien, il n’entend plus rien que cette colère, cette rage qui fait pulser son sang dans ses oreilles. Elle dévaste et anéanti la moindre parcelle de lui qui d’habitude est posée, réfléchie. Michael n’est plus que haine désormais. Il en veut à ce type pour lui faire perdre son temps. Il en veut à cette femme, cette folle qui a fait naître en lui la vengeance. Il en veut à la terre entière.
L’homme reçoit le coup en plein nez ; il titube et recule de quelques pas. Lorsqu’il reprend contenance, le sang qui macule son visage et son T-shirt gris le rend encore plus menaçant. En quelques pas, il franchit la distance qui le sépare de Michael et lui rend son coup de poing. Sans attendre que le jeune homme se remette, il l’attrape par le col de sa veste et lui assène plusieurs coups de genoux dans l’estomac.
Michael tombe à genoux, la respiration coupée. Il n’arrive plus à respirer, il a un mal de chien, mais il s’en fiche : il passe outre la douleur et se relève. Avec un cri de rage, il fonce tête la première sur son agresseur et le renverse, pour ensuite écraser sa poitrine de son genou. Puis il frappe, frappe et frappe encore. Le visage de l’homme autant que le poing de Michael sont couverts de sang, mais ce dernier frappe encore.
Son adversaire semble en avoir assez de se faire maltraiter ; il assène un violent coup de poing dans le visage du jeune homme qui bascule et s’écroule sur le sol. Le Panaméen recule de quelques pas alors que Michael tente, mais cette fois en vain, de se relever, et se plie en deux, mains sur les genoux, pour reprendre sa respiration. Puis il se redresse et avance vers Michael, toujours au sol.
-Tu vas regretter ce que tu as fais, gringo.
Sur ces mots, il projette violemment son pied dans l’estomac du jeune homme, qui se recroqueville sur le sol. Le Panaméen donne encore une bonne dizaine de coups de pieds, et sous les chocs, Michael se tord un peu plus de douleur.
Lorsqu’il juge que l’Américain a eu son compte, l’homme se penche sur lui, fouille ses poches et y trouve la clé. Puis il se dirige vers la voiture, y monte, démarre et prend la route.
Michael n’aperçoit qu’un nuage de poussière avant de sombrer.
L’aiguille s’enfonce doucement dans son bras. Sara appuie sur le piston et libère la morphine. Les effets de la drogue de ne font pas attendre.
Assise sur le canapé, dans le salon de son appartement, la jeune femme ferme les yeux et bascule la tête en arrière. Elle sait qu’il faut qu’elle arrête, que ce qu’elle fait n’est pas bien ; mais à cet instant, le bien et le mal se confondent dans son esprit. Il n’y a plus que cette sensation qu’elle aime retrouver à chaque fois : elle se sent capable de conquérir le monde. Elle sait cependant que ça ne va pas durer, et que bientôt ce qu’elle ressent à ce moment va être remplacé par le manque, et qu’il va lui falloir une autre dose. Elle sait tout ça, mais elle s’en fiche. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’elle s’enfonce un peu plus dans le canapé et que la seringue tombe au sol.
-Faites quelque chose !!
Hagarde, Sara contemple ce jeune garçon, le visage translucide, les yeux clos. Elle sent son badge de médecin près de son bras, et elle sait ce que cela signifie : qu’elle peut sauver cette personne, qu’elle en a la capacité. Seulement, son cerveau refuse de lui obéir. Sara se trouve dans un brouillard total. Ses sens sont complètement détraqués : elle n’entend plus les cris des passants qui se précipitent pour tenter de faire quelque chose pour le cycliste. Elle ne voit presque plus les visages des gens, autour d’elle, fondus dans un flou dont elle ne peut sortir. Et Sara sent à peine l’homme, derrière elle, qui la remet debout et la tire loin de la scène.
Ce qu’elle sent bien par contre, c’est le froid de l’asphalte, lorsqu’elle s’écroule au sol, choquée et terrifiée de n’avoir su rien faire.
-Je veux aider les gens à passer de l’état où je me trouvais, à ce que je suis aujourd’hui.
Sara essaie de mettre toute la conviction qu’elle peut dans ses mots. Les gens autour d’elle la regarde, certains compatissants, d’autres hochent légèrement la tête en signe d’approbation. Sara se sent bien, mieux, presque fière de voir qu’elle croit en ce qu’elle dit, et qu’elle ne prononce pas des mots vides de sens.
Sara sent qu’elle est capable de retrouver une vie saine et normale. Et elle a envie de tout faire pour y arriver.
-Papa, est-ce que je peux avoir du sirop d’érable avec mes gaufres s’il te plaît ?
Frank Tancredi regarde sa fille, assise en face de lui. Un bout de chou de six ans. Ses magnifiques cheveux auburn font ressortir ses yeux verts-bruns, qui pétillent depuis qu’un serveur a posé sur la table une assiette de gaufres. Dans sa main gauche, une fourchette, et dans la droite, un couteau. Elle semble affamée. Frank se dit qu’elle ressemble vraiment beaucoup, peut-être même un peu trop, à sa mère …
Il ne peut s’empêcher de sourire devant l’air impatient de Sara d’engloutir ses gaufres. Il fait signe à un serveur, lui demande ce que sa fille réclame et pose la bouteille de sirop à côté de l’assiette. Aussitôt, la jeune Sara s’en empare, en arrose généreusement son goûter et ne se fait pas prier pour l’entamer.
Frank Tancredi continue d’observer sa fille. Il sait qu’il n’est pas exactement le père idéal, et qu’une assiette de gaufres ne résoudra sans doute pas grand-chose mais … Il se dit qu’il faudrait qu’il change. Qu’il passe plus de temps avec Sara, et qu’il cesse de faire comme si elle ne comprenait pas.
Combien de fois lui a-t-elle reproché de ne pas être là pour l’embrasser, lorsqu’il fallait aller se coucher, ou pour l’emmener se promener, quand maman était à l’hôpital, encore ...
Sara termine ses gaufres, pose les couverts dans l’assiette et la repousse dans un coin. Puis elle croise les bras sur la table et regarde son père.
-Papa ?
-Hum ?
-Tu pourras faire de la balançoire avec moi tout à l’heure, au parc ?
Frank lève les yeux de son organiseur et sourit à sa fille.
-Bien sûr ma puce. On ira tellement haut qu’on pourra toucher les nuages.
Le magnifique sourire que lui adresse Sara lui fait ranger son organiseur.
-Tu as encore faim ?
-Non, merci. J’aime bien cet endroit, papa. On pourra y revenir ?
-Quand tu veux, Sara. Tu n’as qu’à me le dire, et Papa t’y emmènera, d’accord ?
La petite fille s’attendait sûrement à ce que son père lui dise qu’il était beaucoup trop occupé, comme d’habitude ; c’est pourquoi, lorsqu’elle entend la réponse de son père, elle descend de la banquette en skaï vert foncé et se jette dans ses bras.
Au même instant, le téléphone portable de ce dernier se met à son sonner. Il assoit sa fille sur ses genoux et décroche.
-Quoi ? Ça ne peut pas attendre demain ?
Il soupire. Sara sait que son après-midi au parc est compromise.
-Très bien. Oui, j’arrive.
Frank raccroche alors que sa fille lève vers lui des yeux interrogateurs.
-Ma chérie, je suis désolée, mais Papa doit aller au travail. Tu vas …
-Tu avais promis qu’on irait au parc, Papa. Tu l’avais promis.
-Je sais, Sara, mais le travail de Papa est très important. Je te promets que nous irons la prochaine fois.
La jeune Sara ne tient même pas compte de la promesse, qu’il ne tiendra sans doute pas, de son papa. Elle descend de ses genoux et se dirige vers la porte d’entrée.
Elle adore cet endroit, pourtant. Un petit restaurant, au bord de l’autoroute. Si on s’assoit près d’une fenêtre, on peut voir passer les voitures, et certaines fois, des camions. Sara aime les regarder, ces énormes véhicules colorés, et déchiffrer ce qui est écrit sur ces monstres de la route.
Elle aime cet endroit aux jolies couleurs chaudes, marron, jaune, orange. Elle aime aussi ces petites lampes, accrochées au plafond, et qui donnent juste assez de lumière, quand il fait sombre dehors, pour voir le sirop d’érable briller sur les gaufres. Les banquettes en skaï vert foncé sont tellement confortables, que la jeune Sara pourrait y rester des heures assise. Malheureusement, son père ne lui a jamais donné l’occasion d’y rester des heures. Et aujourd’hui ne déroge pas à la règle. Avant qu’elle n’atteigne la porte d’entrée, elle est soulevée du sol et se retrouve dans les bras de son père. Et avant qu’elle ait pu jeter un dernier regard au restaurant, elle se trouve entravée par la ceinture de sécurité de la voiture. Son père démarre et reprend la route.
Alors qu’elle regarde le paysage défiler, la jeune Sara se dit que décidemment, le nom de ce restaurant convient très bien à son père. « On the run ». Et c’est exactement ce qui caractérise son père. Il est toujours en fuite. Toujours.
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-Vous vous souvenez, maintenant ?
Sara émerge doucement du souvenir qu’elle vient de voir. En face d’elle, Jack a un air compatissant. Sa main est toujours posée sur les siennes.
-Pourquoi vous m’avez montré ça ?
-Parce que vous étiez incapable de vous souvenir de cet endroit. Vous saviez que vous l’aviez déjà vu, mais votre esprit ne voulait pas se rappeler.
Sara ferme les yeux pour chasser les dernières bribes du souvenir.
-La plupart des personnes qui arrivent ici sont incapables de se laisser guider. Ils posent trop de questions, ils veulent tout savoir. C’est pour ça que vous ne ressentez pas de colère, ou de peur. Parce que nous avons annihilé vos sentiments, pour vous permettre d’écouter et de comprendre.
-De comprendre ? Mais …
-Vous aurez vos réponses bien assez tôt, Sara.
Un nouveau tourbillon d’images emmène Sara sur les traces de son passé.
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Il ne distingue pas grand-chose du visage de l’homme, en face de lui. Sa vision est brouillée, et il lutte pour ne pas sombrer après le coup qu’il a reçu. Tant bien que mal, Michael se relève et fait face à son agresseur. La tête lui tourne mais il fait tout ce qu’il peut pour ne rien montrer.
-Qu’est-ce que vous voulez ? dit-il d’une voix sourde.
La dernière chose qu’il veut, c’est perdre du temps inutilement. Il détaille le type qui lui fait face. C’est une brute qui le dépasse d’une tête au moins. Ses bras arborent des tatouages qui n’ont rien à envier à celui que Michael porte sur le torse, et sa peau semble brûlée par le soleil. Son visage est dur, fermé ; ses yeux semblent ne reflètent aucun sentiment particulier, si ce n’est une haine dont Michael ne comprend pas l’origine.
Ce dernier reprend peu à peu ses esprits : il commence à analyser la situation, à chercher une solution, à émettre des hypothèses sur ce que peut bien lui vouloir ce type.
-Americano ? Crache-t-il en foudroyant Michael du regard.
-Oui. Qu’est-ce que vous ….
-Ta bagnole, combien tu la vends ?
Il accroche un sourire narquois à ses lèvres et fait deux pas vers le jeune homme ; il n’a visiblement aucune intention de lui acheter le véhicule.
-Ecoutez, je ne veux pas d’ennui, je veux seulement poursuivre ma route.
-Et moi … j’ai besoin d’une voiture.
Son sourire disparaît subitement. Il s’approche un peu plus de Michael.
-Tu vas ramasser tes affaires et foutre le camp. Tu me laisses la bagnole, sinon il se pourrait que j’abîme ta jolie gueule d’ange.
D’aussi loin qu’il se souvienne, Michael n’a jamais ressenti ça. Bien sûr, il s’est déjà mis en colère, plusieurs fois. Mais rien de comparable à ce qu’il éprouve à cet instant.
Dans d’autres circonstances, il aurait sûrement trouvé une issue-pas trop défavorable-à cette situation. Mais aujourd’hui, il semble que sa raison l’a abandonnée. C’est pourquoi il lui semble que ce n’est pas lui qui vient juste d’abattre son poing sur la figure de cette brute.
Fulgurante, puissante et incontrôlable, la colère qui s’est emparée de Michael à l’instant où ce type a terminé sa phrase dépasse de loin le banal sentiment qu’il connaît. Telle une déferlante qui balaie tout sur son passage, elle bouillonne en lui et lui fait perdre pied. Il ne ressent plus rien, il n’entend plus rien que cette colère, cette rage qui fait pulser son sang dans ses oreilles. Elle dévaste et anéanti la moindre parcelle de lui qui d’habitude est posée, réfléchie. Michael n’est plus que haine désormais. Il en veut à ce type pour lui faire perdre son temps. Il en veut à cette femme, cette folle qui a fait naître en lui la vengeance. Il en veut à la terre entière.
L’homme reçoit le coup en plein nez ; il titube et recule de quelques pas. Lorsqu’il reprend contenance, le sang qui macule son visage et son T-shirt gris le rend encore plus menaçant. En quelques pas, il franchit la distance qui le sépare de Michael et lui rend son coup de poing. Sans attendre que le jeune homme se remette, il l’attrape par le col de sa veste et lui assène plusieurs coups de genoux dans l’estomac.
Michael tombe à genoux, la respiration coupée. Il n’arrive plus à respirer, il a un mal de chien, mais il s’en fiche : il passe outre la douleur et se relève. Avec un cri de rage, il fonce tête la première sur son agresseur et le renverse, pour ensuite écraser sa poitrine de son genou. Puis il frappe, frappe et frappe encore. Le visage de l’homme autant que le poing de Michael sont couverts de sang, mais ce dernier frappe encore.
Son adversaire semble en avoir assez de se faire maltraiter ; il assène un violent coup de poing dans le visage du jeune homme qui bascule et s’écroule sur le sol. Le Panaméen recule de quelques pas alors que Michael tente, mais cette fois en vain, de se relever, et se plie en deux, mains sur les genoux, pour reprendre sa respiration. Puis il se redresse et avance vers Michael, toujours au sol.
-Tu vas regretter ce que tu as fais, gringo.
Sur ces mots, il projette violemment son pied dans l’estomac du jeune homme, qui se recroqueville sur le sol. Le Panaméen donne encore une bonne dizaine de coups de pieds, et sous les chocs, Michael se tord un peu plus de douleur.
Lorsqu’il juge que l’Américain a eu son compte, l’homme se penche sur lui, fouille ses poches et y trouve la clé. Puis il se dirige vers la voiture, y monte, démarre et prend la route.
Michael n’aperçoit qu’un nuage de poussière avant de sombrer.
**
L’aiguille s’enfonce doucement dans son bras. Sara appuie sur le piston et libère la morphine. Les effets de la drogue de ne font pas attendre.
Assise sur le canapé, dans le salon de son appartement, la jeune femme ferme les yeux et bascule la tête en arrière. Elle sait qu’il faut qu’elle arrête, que ce qu’elle fait n’est pas bien ; mais à cet instant, le bien et le mal se confondent dans son esprit. Il n’y a plus que cette sensation qu’elle aime retrouver à chaque fois : elle se sent capable de conquérir le monde. Elle sait cependant que ça ne va pas durer, et que bientôt ce qu’elle ressent à ce moment va être remplacé par le manque, et qu’il va lui falloir une autre dose. Elle sait tout ça, mais elle s’en fiche. Un sourire se dessine sur ses lèvres alors qu’elle s’enfonce un peu plus dans le canapé et que la seringue tombe au sol.
- = -
-Faites quelque chose !!
Hagarde, Sara contemple ce jeune garçon, le visage translucide, les yeux clos. Elle sent son badge de médecin près de son bras, et elle sait ce que cela signifie : qu’elle peut sauver cette personne, qu’elle en a la capacité. Seulement, son cerveau refuse de lui obéir. Sara se trouve dans un brouillard total. Ses sens sont complètement détraqués : elle n’entend plus les cris des passants qui se précipitent pour tenter de faire quelque chose pour le cycliste. Elle ne voit presque plus les visages des gens, autour d’elle, fondus dans un flou dont elle ne peut sortir. Et Sara sent à peine l’homme, derrière elle, qui la remet debout et la tire loin de la scène.
Ce qu’elle sent bien par contre, c’est le froid de l’asphalte, lorsqu’elle s’écroule au sol, choquée et terrifiée de n’avoir su rien faire.
*
-Je veux aider les gens à passer de l’état où je me trouvais, à ce que je suis aujourd’hui.
Sara essaie de mettre toute la conviction qu’elle peut dans ses mots. Les gens autour d’elle la regarde, certains compatissants, d’autres hochent légèrement la tête en signe d’approbation. Sara se sent bien, mieux, presque fière de voir qu’elle croit en ce qu’elle dit, et qu’elle ne prononce pas des mots vides de sens.
Sara sent qu’elle est capable de retrouver une vie saine et normale. Et elle a envie de tout faire pour y arriver.
Dernière édition par Nickki le Ven 29 Fév - 18:12, édité 1 fois
Nickki- Retrouve Steadman
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