¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
ALLEZ je serai la 1000 ème réponse... c'est la classe ma nickki!
J'espère pouvoir te lire bientôt ....
GROS BISOUS!!!!!
J'espère pouvoir te lire bientôt ....
GROS BISOUS!!!!!
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 46
Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Je vous livre ici la première partie de mon nouvel OS ^^ J'espère que vous aimerez !!
L'esprit encore embrumé par le sommeil, Michael se retourna et ouvrit à peine les yeux. Il la distingua, allongée sur le flanc gauche, les cheveux éparpillés sur ses épaules, le visage paisible et la respiration régulière. Il resta quelques minutes ainsi, entre l'éveil et une certaine torpeur, appréciant l'agréable chaleur qui régnait dans la pièce.
Hier soir, ils avaient laissé la fenêtre et les volets ouverts, tant il faisait chaud. La température à Chicago ne grimpait jamais au-delà des 20 degrés au mois de juillet, mais cette année, elle atteignait largement les trente degrés à l'ombre.
Ce matin-là, le soleil déversait sa clarté dans la chambre. Dans un rayon de lumière, de minuscules grains de poussières stagnaient dans l'air, les rideaux flottaient lègèrement devant la fenêtre et Michael faillit se rendormir, tant il se sentait bien, allongé auprès de Sara, enveloppé par la chaleur du soleil et par celle du corps de la jeune femme tout près du sien.
Il ne sut où il trouva la force de se lever, de s'habiller et d'avaler un rapide petit déjeuner. Il enviait Sara qui avait pris quelques jours de congés et qui pouvait ainsi paresser dans l'appartement, sans subir les effets de la chaleur qui étouffait la ville.
Michael retourna dans la chambre, attrapa sa montre sur sa table de chevet et la passa à son poignet. Sara bougea et ouvrit les yeux.
-Mmmm ... Tu pars déjà ? marmonna-t-elle.
-Malheureusement oui, répondit Michael en s'asseyant près d'elle. J'ai encore une dizaine de minutes pour toi, finit-il avec un sourire.
Sara s'assit sur le lit, passa sa main dans ses cheveux et étouffa un baîllement. Michael se pencha et l'embrassa.
– Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie de rester ici aujourd'hui, soupira-t-il.
– Penses à moi, je vais rester toute seule, toute la journée ...
La jeune femme se pencha à son tour, posa ses lèvres sur celle de Michael qui ne résista pas à l'envie d'approfondir le baiser. Leurs langues se rencontrèrent, Sara le tira par la cravate et s'allongea pour l'amener au-dessus d'elle. Il soupira de satisfaction et passa sa main droite sous le débardeur de Sara, qui commença à déboutonner sa chemise. Il quitta ses lèvres et dévora son cou de baisers, tandis que la jeune femme défit la ceinture de son pantalon. Ce ne fut que lorsqu'elle commença à le lui retirer que Michael se rendit compte que la situation était en train de déraper.
-Sara ... souffla-t-il. Je dois partir.
-Je ... je sais, dit-elle, tout en l'emprisonnant un peu plus entre ses cuisses.
Michael saisit à nouveau ses lèvres, prêt à se laisser aller et à oublier le boulot ... Mais il se souvint des trois ou quatre autres fois où il était arrivé en retard au travail, des trois ou quatre fois où son patron l'avait regardé de travers... Alors il arrêta d'embrasser Sara et ancra son regard dans le sien.
-Il faut vraiment que j'y aille, Sara. Je suis désolé, j'aurais aimé rester.
-Je sais, Michael. Maintenant vas-y avant que je ne te force à renoncer à partir, conclut la jeune femme avec un sourire.
Michael se releva, réajusta sa chemise, sa cravate et son pantalon, jeta un dernier regard à Sara qui lui envoya un baiser, puis il sortit de la pièce.
-Marc ? J'ai un service à te demander.
Un des collègues de Michael s'approcha de son bureau et lui lança un regard interrogateur.
-Qu'est-ce qu'il y a, Mike ?
-J'aimerais partir plus tôt, ce soir. Tu pourrais ... m'aider ?
Marc eut un sourire franc.
-Où est-ce que tu vas l'emmener, cette fois ?
-Hum ... Surprise !
Marc n'était pas dans la société depuis longtemps, un an tout au plus. Il s'était très vite rapproché de Michael, et les deux hommes avaient développé une certaine complicité. Il avait entendu toute sorte de rumeurs au sujet de son ami : il s'était fait incarcéré pour sauver son frère, il avait pris la fuite au Panama ... Mais bien vite, Marc s'était rendu compte que Michael n'était pas celui que l'on décrivait partout. Il fallait le connaître, comprendre son histoire.
-Je te couvre, t'en fais pas vieux.
Il ne demanda rien de plus : il savait Michael réservé et discret, pas le genre qui fanfaronnait partout sur sa vie privée. Cependant, son ami lui avait plusieurs fois parlé de Sara, et il lui arrivait couramment de couvrir Michael pour qu'il puisse rentrer chez lui un peu plus tôt.
-Merci Marc. Je te revaudrai ça.
-Tu parles ! C'est rien du tout. Je retourne bosser, Mike. A plus tard.
Le jeune homme quitta le bureau de Michael qui se mit à penser à la surprise qu'il réservait à Sara.
L'esprit encore embrumé par le sommeil, Michael se retourna et ouvrit à peine les yeux. Il la distingua, allongée sur le flanc gauche, les cheveux éparpillés sur ses épaules, le visage paisible et la respiration régulière. Il resta quelques minutes ainsi, entre l'éveil et une certaine torpeur, appréciant l'agréable chaleur qui régnait dans la pièce.
Hier soir, ils avaient laissé la fenêtre et les volets ouverts, tant il faisait chaud. La température à Chicago ne grimpait jamais au-delà des 20 degrés au mois de juillet, mais cette année, elle atteignait largement les trente degrés à l'ombre.
Ce matin-là, le soleil déversait sa clarté dans la chambre. Dans un rayon de lumière, de minuscules grains de poussières stagnaient dans l'air, les rideaux flottaient lègèrement devant la fenêtre et Michael faillit se rendormir, tant il se sentait bien, allongé auprès de Sara, enveloppé par la chaleur du soleil et par celle du corps de la jeune femme tout près du sien.
Il ne sut où il trouva la force de se lever, de s'habiller et d'avaler un rapide petit déjeuner. Il enviait Sara qui avait pris quelques jours de congés et qui pouvait ainsi paresser dans l'appartement, sans subir les effets de la chaleur qui étouffait la ville.
Michael retourna dans la chambre, attrapa sa montre sur sa table de chevet et la passa à son poignet. Sara bougea et ouvrit les yeux.
-Mmmm ... Tu pars déjà ? marmonna-t-elle.
-Malheureusement oui, répondit Michael en s'asseyant près d'elle. J'ai encore une dizaine de minutes pour toi, finit-il avec un sourire.
Sara s'assit sur le lit, passa sa main dans ses cheveux et étouffa un baîllement. Michael se pencha et l'embrassa.
– Tu ne peux pas savoir à quel point j'ai envie de rester ici aujourd'hui, soupira-t-il.
– Penses à moi, je vais rester toute seule, toute la journée ...
La jeune femme se pencha à son tour, posa ses lèvres sur celle de Michael qui ne résista pas à l'envie d'approfondir le baiser. Leurs langues se rencontrèrent, Sara le tira par la cravate et s'allongea pour l'amener au-dessus d'elle. Il soupira de satisfaction et passa sa main droite sous le débardeur de Sara, qui commença à déboutonner sa chemise. Il quitta ses lèvres et dévora son cou de baisers, tandis que la jeune femme défit la ceinture de son pantalon. Ce ne fut que lorsqu'elle commença à le lui retirer que Michael se rendit compte que la situation était en train de déraper.
-Sara ... souffla-t-il. Je dois partir.
-Je ... je sais, dit-elle, tout en l'emprisonnant un peu plus entre ses cuisses.
Michael saisit à nouveau ses lèvres, prêt à se laisser aller et à oublier le boulot ... Mais il se souvint des trois ou quatre autres fois où il était arrivé en retard au travail, des trois ou quatre fois où son patron l'avait regardé de travers... Alors il arrêta d'embrasser Sara et ancra son regard dans le sien.
-Il faut vraiment que j'y aille, Sara. Je suis désolé, j'aurais aimé rester.
-Je sais, Michael. Maintenant vas-y avant que je ne te force à renoncer à partir, conclut la jeune femme avec un sourire.
Michael se releva, réajusta sa chemise, sa cravate et son pantalon, jeta un dernier regard à Sara qui lui envoya un baiser, puis il sortit de la pièce.
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-Marc ? J'ai un service à te demander.
Un des collègues de Michael s'approcha de son bureau et lui lança un regard interrogateur.
-Qu'est-ce qu'il y a, Mike ?
-J'aimerais partir plus tôt, ce soir. Tu pourrais ... m'aider ?
Marc eut un sourire franc.
-Où est-ce que tu vas l'emmener, cette fois ?
-Hum ... Surprise !
Marc n'était pas dans la société depuis longtemps, un an tout au plus. Il s'était très vite rapproché de Michael, et les deux hommes avaient développé une certaine complicité. Il avait entendu toute sorte de rumeurs au sujet de son ami : il s'était fait incarcéré pour sauver son frère, il avait pris la fuite au Panama ... Mais bien vite, Marc s'était rendu compte que Michael n'était pas celui que l'on décrivait partout. Il fallait le connaître, comprendre son histoire.
-Je te couvre, t'en fais pas vieux.
Il ne demanda rien de plus : il savait Michael réservé et discret, pas le genre qui fanfaronnait partout sur sa vie privée. Cependant, son ami lui avait plusieurs fois parlé de Sara, et il lui arrivait couramment de couvrir Michael pour qu'il puisse rentrer chez lui un peu plus tôt.
-Merci Marc. Je te revaudrai ça.
-Tu parles ! C'est rien du tout. Je retourne bosser, Mike. A plus tard.
Le jeune homme quitta le bureau de Michael qui se mit à penser à la surprise qu'il réservait à Sara.
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Il est Génial le début de cet OS niccki!
Mike et Sara sont trop mignons
Je me demande ce que prépare Mike à sara!
vivement la suite pour le savoir
Mike et Sara sont trop mignons
Je me demande ce que prépare Mike à sara!
vivement la suite pour le savoir
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
J'ai du relire cet OS au moins 3 fois avant de poster parce que, je voulais absolument te dire que j'avais adoré, mais j'avais vraiment du mal a trouver mes mots et expliquer pourquoi.. c'est .. c'est un peu bizarre
Mais je crois que ce qui me plait le plus, c'est l'ambiance que tu as su recréer, la facon dont tu décris leur chambre au matin ... ou leurs sentiments, j'ai l'impression d'y être et c'est une sensation vraiment paisible tellement loin de la vie ( oui enfin pour Sara c'est compliqué mnt ...) qu'ils menent "en ce moment", ca fait du bien de les voir comme ca! Je te parle pas de l'histoire en générale, c'est tout mignon ^^ et puis le suspense insoutenable de la fin ... mais ou va t'il l'emmener? Bref, j'éspere que j'me suis pas encore embarquée dans un monologue sans queue ni tete, juste.. bravo et j'attend la suite avec impatience
Mais je crois que ce qui me plait le plus, c'est l'ambiance que tu as su recréer, la facon dont tu décris leur chambre au matin ... ou leurs sentiments, j'ai l'impression d'y être et c'est une sensation vraiment paisible tellement loin de la vie ( oui enfin pour Sara c'est compliqué mnt ...) qu'ils menent "en ce moment", ca fait du bien de les voir comme ca! Je te parle pas de l'histoire en générale, c'est tout mignon ^^ et puis le suspense insoutenable de la fin ... mais ou va t'il l'emmener? Bref, j'éspere que j'me suis pas encore embarquée dans un monologue sans queue ni tete, juste.. bravo et j'attend la suite avec impatience
june- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Michael et Sara
ça fait du bien de les voir loin de tous ces morts...
mais ou va t-il l'emmener???
Vivement la suite
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
trop bien !!!!!!!!
la suite stp
la suite stp
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Mick et Sara ayant une vie paisible,sa fait plaisir!!!!!
Quelle surprise il lui réserve??
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Quelle surprise il lui réserve??
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
absolument sublime... j'ai hâte de connaitre la surprise que lui réserve mike... Que j'aimerai que mes réveils se passent ainsi!!!!!
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Ooups !! je me suis rendue compte que j'avais oublié de ta laisser un com sur cette première partie de OS Désolé...
J'adore !! C'est fou comme un rien t'inspire toi !
Je vais suivre tes conseils pour trouver des idées...
Hum??? rien de pire que de devoir partir travailler au boulot alors qu'on a la femme de sa vie, qui n'a rien à faire de sa journée, au lit... Hein Mich ?
Ah on aurait bien aimé qu'il se laisse aller... Quoique, finalement, c'est mieux qu'il arrive à l'heure à son travail et qu'il se débrouille pour sortir plu tôt le soir !
Même si je connais déjà la petite surprise de mich, j'ai super hâte de lire la suite !!
Tel que je te connais, tu vas nous écrire une scène romantique parfaite
Et je peux déjà voir de là le beau sourire de Sara quand elle va voir que mich lui prépare une superbe surprise !!
Encore une fois bravo pour ce début d'OS nickki !! je ne compte plus les fois où je te l'ai dis, mais tout ce que tu écris est super !!
Il me tarde d'avoir la suite !!!
J'adore !! C'est fou comme un rien t'inspire toi !
Je vais suivre tes conseils pour trouver des idées...
Hum??? rien de pire que de devoir partir travailler au boulot alors qu'on a la femme de sa vie, qui n'a rien à faire de sa journée, au lit... Hein Mich ?
Ah on aurait bien aimé qu'il se laisse aller... Quoique, finalement, c'est mieux qu'il arrive à l'heure à son travail et qu'il se débrouille pour sortir plu tôt le soir !
Même si je connais déjà la petite surprise de mich, j'ai super hâte de lire la suite !!
Tel que je te connais, tu vas nous écrire une scène romantique parfaite
Et je peux déjà voir de là le beau sourire de Sara quand elle va voir que mich lui prépare une superbe surprise !!
Encore une fois bravo pour ce début d'OS nickki !! je ne compte plus les fois où je te l'ai dis, mais tout ce que tu écris est super !!
Il me tarde d'avoir la suite !!!
micko- Retrouve Steadman
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Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
ludiivne1978 a écrit:absolument sublime... j'ai hâte de connaitre la surprise que lui réserve mike... Que j'aimerai que mes réveils se passent ainsi!!!!!
idem!!!!!!
Vivement la suite!!!!!!!!!
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
alala nickky que dire a part que j'adore tout ce que tu fais!!!!
est ce que ton OS va se transformer en fic car je sais que tu ale talent pour le faire !!!
dis oui s'il te plait!!!!
pressée de savoir qu'elle est la surprise pour sara!!!
tu cartonnes
est ce que ton OS va se transformer en fic car je sais que tu ale talent pour le faire !!!
dis oui s'il te plait!!!!
pressée de savoir qu'elle est la surprise pour sara!!!
tu cartonnes
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Wow ^^' Tout ça pour moi Merci beaucoup à tout le monde, je voulais juste vous dire ça et aussi que la suite est en cours d'écriture. Cet OS pourrait se transformer en fic, mais je ne préfère pas. Pour plusieurs raisons, en fait : d'abord parce que le temps me manque pour bosser sur une autre fic, et ensuite parce que mon idée de base ne tient plus si j'écris plusieurs chapitres.
En tout cas, je vous remercie tous, et la suite arrive bientôt, avant la fin de la semaine je pense
En tout cas, je vous remercie tous, et la suite arrive bientôt, avant la fin de la semaine je pense
Nickki- Retrouve Steadman
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Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
SUPER !!
Je suis super impatiente !!
Je suis super impatiente !!
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
trop bien !!!!!!!
j ' ai hate de voir la suite
je veux savoir la surprise de michael a pour sara !!!
vivement la suite
j ' ai hate de voir la suite
je veux savoir la surprise de michael a pour sara !!!
vivement la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Voilà enfin la suite et la fin de mon OS. Pour tout vous dire, j'trouve ça un peu nul. Mais bon. Bonne lecture quand même, et dites-moi franchement ce que vous en pensez !
Elle se sentait comme une adolescente, une adolescente un peu trop impatiente de retrouver son amoureux … Michael l’avait convaincue de prendre deux semaines de congés. Une semaine seulement s’était écoulée, et Sara en avait déjà ras-le-bol de se traîner toute la journée en l’attendant. Elle avait bien essayé de sortir, de faire du shopping, d’aller se promener, à la bibliothèque… Mais à chaque fois, la chaleur l’avait découragée.
Quinze heures. Sara s’empara d’un verre d’eau, le remplit au robinet et l’avala d’une traite. L’appartement était plongé dans la pénombre, et la jeune femme avait l’impression que ça n’empêchait pas, loin de là, la chaleur de pénétrer dans toutes les pièces. Elle consulta une énième fois la pendule, et décida de prendre une énième douche froide.
La fin de la journée apporta un peu de fraîcheur à l’air ambiant. Avant de monter dans sa voiture pour rentrer, Michael vérifia dans le coffre s’il n’avait rien oublié, puis s’engouffra dans le véhicule et s’inséra tant bien que mal dans le flot de voitures qui quittait le centre ville. A chaque feu rouge, il pestait intérieurement contre tout ces gens qui rentraient chez eux à la même heure ; au bout d’une demi-heure, il se gara enfin au bas de son appartement, énervé et impatient.
Avant de pousser les portes à doubles battants de l’immeuble, il inspira profondément et chassa tout les événements survenus dans la journée de son esprit : il voulait que cette soirée soit absolument parfaite.
Lorsqu’elle entendit la clé tourner dans la serrure, Sara sortit de sa torpeur, quitta le canapé et éteignit la télévision. Le sommeil qui menaçait à tout instant de s’emparer d’elle l’avait empêché de sentir à quel point l’air s’était rafraîchit. Et lorsqu’elle vit Michael dans l’entrée, c’est avec une énergie nouvelle qu’elle alla l’accueillir.
-J’espère que tu n’as rien préparé pour ce soir, lança Michael en prenant un air faussement soucieux.
-J’allais justement m’y mettre, sourit Sara.
-Eh bien, inutile, je t’emmène, ce soir !
-Ah ! Et où ça ? S’enquit la jeune femme d’un air taquin.
-Hum…Tu verras. Tu me fais confiance, n’est-ce pas ?
-Entièrement, mais hem … Je n’ai même pas droit à un indice ?
-Non, et inutile d’insister. Maintenant vas chercher ta veste s’il te plaît, on y va !
Sara fila dans la chambre, s’empara du vêtement, l’enfila et rejoignit Michael.
-Michael, rien qu’un indice, s’il te plaît !
-N’insiste pas Sara, tu ne sauras rien du tout, conclut Michael en entraînant la jeune femme hors de l’appartement.
L’air était doux et embaumait des odeurs de l’été : l’herbe coupée, les effluves de nourriture qui provenaient des restaurants ouverts presque toute la nuit, les fleurs des parcs…
Les yeux clos, comme le voulait Michael, Sara se délectait de la sensation du vent sur son visage. La voiture roulait à vive allure, toutes vitres abaissées, et la jeune femme devait lutter pour ne pas briser la promesse faite à Michael de ne pas ouvrir ses yeux avant qu’il ne le lui dise.
Après un bon quart d’heure, la voiture ralentit, puis s’arrêta totalement. Sara entendit la portière de Michael claquer, puis, après un court instant, la sienne s’ouvrir. La main du jeune homme se glissa dans la sienne et il l’attira vers lui.
Un nouveau claquement, puis un murmure dans son oreille : « Ne bouge pas. » Après quelques secondes, le bruit caractéristique du coffre qu’on referme, puis son bras, autour de sa taille. Elle fut entraînée elle ne sut trop où.
Autour d’elle, il n’y avait pas un seul bruit. Juste une légère brise, qui sifflait dans ses oreilles, et le bruit de leur pas.
Elle perçut un changement sous ses chaussures, et elle devina qu’elle marchait sur de l’herbe. Après encore quelques mètres, Michael s’arrêta, lui murmura à nouveau de ne pas bouger.
-Je ne peux pas aller bien loin les yeux fermés, protesta-t-elle en souriant.
Elle perçut le rire de Michael un peu plus loin, tenta de deviner ce qu’il tramait mais renonça.
Quelques minutes plus tard, Sara sentit Michael tout près d’elle, puis ses lèvres contre les siennes. Lorsque Michael s’écarta, il lui murmura d’ouvrir les yeux.
Il se délecta de l’expression stupéfaite et incrédule qui se peignit sur le visage de Sara. Elle avança vers la couverture et mis une main sur sa bouche, tant ce pique-nique improvisé la prenait de court, puis elle se tourna vers Michael mais resta muette, ne sachant comment le remercier.
-J’aurais dû prévoir que ça te rendrait muette, plaisanta Michael en prenant un air faussement soucieux. On aurait dû rester à l’appartement, j’aurais commandé chinois et …
Les mots moururent sur ses lèvres alors que Sara trouva une façon silencieuse de lui signifier sa reconnaissance : ses lèvres s’emparèrent de celle du jeune homme, ses mains passèrent outre le tissu de la veste et du pull pour se glisser vers ses reins et soudain, la fraîcheur de cette fin de journée retrouva un peu de la chaleur qui avait écrasée la ville quelques heures auparavant.
-Si tu continues, ce pique-nique n’aura jamais lieu, dit Michael dans un souffle alors que Sara se blottit dans ses bras et caressait son dos.
Elle émit un petit rire et laissa le jeune homme l’entraîner sur la couverture. Elle s’y laissa tomber, et observa Michael sortir une bouteille de vin blanc d’un panier en osier. « Alsace Muscat », put-elle lire sur l’étiquette.
-Un vin français, la renseigna Michael. D’Alsace, dans l’Est de la France, plus précisément.
-Je vois que Monsieur s’y connaît, le taquina Sara.
-Tu ne sais pas tout de moi, rétorqua-t-il d’un air mystérieux.
La jeune femme sourit alors que le liquide blanc coulait dans son verre. Il se servit ensuite et il leva l’objet, comme pour porter un toast.
-A ce pique-nique, et à cette merveilleuse soirée.
Sara l’imita et ils burent, chacun ayant le regard plongé dans celui de l’autre. Elle apprécia le fruité et la légèreté du vin, il savoura le simple fait de se trouver là, les yeux noyés dans le regard de Sara.
**
Les derniers rayons du soleil faisaient danser des reflets aubruns dans les cheveux de Sara, qui dégustait un riz cantonais et des pilons de poulets. Michael avait déjà terminé, et il la contemplait, alors qu’entre deux bouchées elle lui contait la merveilleuse journée qu’elle avait passée, enfermée dans un appartement qui s’apparentait plus à un four. Il détaillait chaque parcelle de son visage, ses yeux qui s’étaient allumés d’une lueur rieuse, ses cheveux qui flottaient sous la brise, sa bouche qu’il avait envie d’embrasser …
-Je ne t’ai même pas demandé où nous nous trouvions.
Michael sortit de sa contemplation et embrassa le paysage du regard.
-Arlington Heights, dans le North School Park.
-Vraiment Michael, je ne m’attendais pas à ça ! Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de ce pique-nique ?
-Hum … J’ai pensé que peut-être tu en aurais assez de manger dans la chaleur du four qu’est l’appartement en ce moment. Alors je me suis dit « Pourquoi ne pas emmener Sara manger dehors » ?
-Tu es imprévisible.
-Moi ? Non. Seulement …
Michael prit l’assiette de Sara et la posa derrière lui.
-J’aime …
Il s’approcha de la jeune femme.
-Te voir sourire comme tu le fais maintenant.
Elle s’allongea et Michael se glissa au-dessus d’elle. Il céda à l’envie grandissante de sceller ses lèvres à celle de la jeune femme, mais, comme chaque fois qu’ils échangeaient un baiser, ils ressentirent l’envie d’aller plus loin. Seulement un parc en plein centre ville, même quasiment vide, n’était pas le meilleur endroit pour laisser libre cours à leur désir … Michael s’allongea à côté de Sara et elle se blottit contre lui.
-Et dire que cette soirée est déjà presque terminée, soupira Sara, les yeux accrochés aux nuages rougeoyant du ciel embrasé par le coucher de soleil.
-Non, je ne dirai pas ça, si j’étais toi.
Lorsqu’ils arrivèrent à l’appartement, la nuit était déjà tombée. L’air s’était considérablement rafraîchi, et c’est avec un frisson que Sara sortit de la voiture puis s’engouffra dans l’entrée de l’immeuble.
La jeune femme inséra la clé dans la serrure, ouvrit la porte et étendit le bras pour allumer la lumière de l’entrée, mais Michael lui prit la main avant qu’elle n’arrive à l’interrupteur.
-Qu’est-ce tu fais ?
Il tourna le verrou de la porte, se débarrassa de son manteau, aida Sara à retirer le sien puis saisit ses lèvres, tout en l’entraînant vers la chambre. Là, il la laissait seule dans l’obscurité, s’empara d’une boîte d’allumettes sur sa table de chevet et en gratta une. La flamme éclaira un instant le visage de Michael, avant qu’il n’allume une, puis deux, puis trois bougies. Cinq autres vinrent éclairer la chambre, éparpillées un peu partout dans la pièce.
Sara comprit alors que le jeune homme avait tout manigancé. Un frisson lui parcourut l’échine à la perspective de cette soirée qui s’annonçait. Il pouvait être imprévisible lorsqu’il s’y mettait. Une agréable sensation d’inconnu naquit en elle, un peu comme lorsqu’on regarde un bon film et que l’on a aucune idée de la façon dont il va se terminer. Un mélange d’excitation, de fébrilité et d’impatience.
Michael revint vers Sara, posa ses mains sur ses hanches et l’attira tout contre lui.
-Je vais te faire passer une soirée mémorable, Sara.
-Vraiment ? sourit-elle, un peu pour le provoquer.
-Vraiment.
Il glissa ses mains sous le débardeur de la jeune femme, caressa ses reins puis remonta vers son dos et retira le vêtement qu’il laissa tomber à terre. Il releva les cheveux de Sara pour faire courir ses lèvres sur sa nuque, sur sa joue, puis dans son cou et sur son épaule. Un frisson de plaisir la parcourut et elle retint mal un gémissement.
Quelques fois, Sara s’effrayait de l’emprise que Michael avait sur elle. Il suffisait d’un baiser, un seul, pour lui faire perdre la tête. Et telle que la soirée s’annonçait, elle n’avait pas fini de la perdre …
Le jeune homme menait la danse. Il joua un instant avec une des bretelles de son soutien-gorge, fit courir ses doigts à la naissance de sa poitrine, puis descendit plus bas et déboutonna son pantalon. Ils bougèrent à l’unisson jusqu’au lit, Sara s’y assit puis recula, attira Michael qui vint s’allonger au-dessus d’elle.
Sans lui laisser le temps de reprendre sa respiration, Michael scella de nouveau ses lèvres aux siennes, et alors que leurs langues se rencontrèrent, il lui retira tant bien que mal son jean, puis vint se nicher entre ses cuisses. La jeune femme se cambra pour coller ses hanches contre le bassin de Michael, mais, bientôt à bout de souffle, elle se laissa retomber sur le lit.
-Tu vas me tuer, souffla-t-elle en souriant.
-Attends, tu n’as encore rien vu …
Ses lèvres partirent à l’assaut de son cou, descendirent vers sa poitrine puis plus bas, vers son ventre. Il y déposa de minuscules baisers, et Sara sentit une onde de chaleur se diffuser dans tout son corps.
Michael ne comptait pas s’arrêter là : il descendit plus bas, insinua ses doigts sous le tissu de la culotte de la jeune femme, tout en continuant de la torturer avec ses baisers, toujours plus langoureux.
Et plus il descendait, et plus la respiration de Sara devenait laborieuse. La chaleur se fit de plus en plus présente, de plus en plus forte, elle ferma les yeux sous les vagues de plaisir qui l’assaillaient et se tortilla pour signifier à Michael qu’elle n’en pouvait plus. Mais le jeune homme lui avait promis une soirée mémorable, et il n’envisageait pas de s’arrêter en si bon chemin.
Une de ces mains se posa sur une des cuisses de Sara tandis qu’il remonta lentement vers son visage. Il ancra son regard dans le sien alors que ses doigts traçaient des cercles concentriques sur sa peau.
Le sentir contre elle, entre ses jambes, sentir son souffle sur sa bouche, ses doigts qui frôlaient dangereusement son intimité, son corps écrasant délicieusement le sien … La respiration anarchique, le corps en sueur, Sara gémit alors qu’il s’empara à nouveau de ses lèvres.
-Bon sang Michael... souffla-t-elle en détournant la tête pour mettre fin au baiser.
-Mmm ? Murmura-t-il, le visage enfoui dans son cou.
-Arrêtes ça …
Elle déboutonna le pantalon du jeune homme, lui retira prestement son T-shirt, et Michael acheva le travail en envoyant valser le pantalon à l’autre bout de la pièce. Elle pensa, naïvement, il faut l’avouer, que Michael allait mettre fin à son supplice, mais il n’en fit rien. Au contraire, il pesa un peu plus sur Sara, se nicha un peu plus entre ses cuisses et ses lèvres repartirent à l’assaut de son visage.
Son front, ses yeux, son nez, et enfin sa bouche … Il n’omit aucune parcelle de chair. Sous lui, les yeux clos, une main sur la nuque du jeune homme et l’autre sur ses reins, Sara tentait de calmer les battements affolés de son cœur. Elle l’entendait résonner jusque dans ses tempes ; la chaleur dans son corps était telle qu’elle crut que son sang bouillait dans ses veines. Elle respirait difficilement, laborieusement, et les vagues de plaisir provoquées par Michael qui bougeait presque imperceptiblement contre elle n’arrangeait pas les choses …
Il cessa de l’embrasser, elle ouvrit les yeux et se noya dans ceux de Michael. Et enfin, il consentit à lui donner ce qu’elle attendait.
La culotte de la jeune femme atterrit sur le sol, bientôt rejoint par le boxer de Michael. En un coup de rein, il fut en elle.
La fenêtre était ouverte, les volets baissés à moitié et les rideaux flottaient sous une légère brise. L’air s’était chargé d’humidité et un peu rafraîchi, il amenait avec lui des odeurs de pluie.
Sara émergea lentement du sommeil et jeta un coup d’œil au réveil. Huit heures. La déception déferla sur elle alors qu’elle sortit tout à fait du sommeil. Michael était déjà parti, et la perspective de passer une journée de plus seule ne lui donna pas envie de se lever, mais plutôt de se rendormir pour que le temps passe plus vite.
Un grondement sourd se fit entendre, puis un torrent de pluie s’abattit sur la ville. Le rideau fut soulevé par une bourrasque de vent, et Sara se blottit un peu plus sous les draps. La chaleur du lit lui procura une agréable sensation de bien-être et de confort, alors que dehors, les éléments se déchaînaient. La pluie inondait les trottoirs, le vent faisait se plier les arbres et contraignait les gens déjà dehors à courir se mettre à l’abri. Malgré sa mauvaise humeur, Sara soupira de satisfaction et ferma les yeux.
Quelques minutes plus tard, alors que le sommeil engourdissait peu à peu son corps, une main se glissa sur sa cuisse, remonta vers sa hanche et s’immobilisa sur son ventre. La jeune femme tourna la tête et aperçut Michael, allongé près d’elle. Ses lèvres esquissèrent un sourire alors qu’il déposa un baiser sur son épaule, puis dans son cou.
-J’ai pris une semaine de congés, murmura-t-il.
End.
Elle se sentait comme une adolescente, une adolescente un peu trop impatiente de retrouver son amoureux … Michael l’avait convaincue de prendre deux semaines de congés. Une semaine seulement s’était écoulée, et Sara en avait déjà ras-le-bol de se traîner toute la journée en l’attendant. Elle avait bien essayé de sortir, de faire du shopping, d’aller se promener, à la bibliothèque… Mais à chaque fois, la chaleur l’avait découragée.
Quinze heures. Sara s’empara d’un verre d’eau, le remplit au robinet et l’avala d’une traite. L’appartement était plongé dans la pénombre, et la jeune femme avait l’impression que ça n’empêchait pas, loin de là, la chaleur de pénétrer dans toutes les pièces. Elle consulta une énième fois la pendule, et décida de prendre une énième douche froide.
**
La fin de la journée apporta un peu de fraîcheur à l’air ambiant. Avant de monter dans sa voiture pour rentrer, Michael vérifia dans le coffre s’il n’avait rien oublié, puis s’engouffra dans le véhicule et s’inséra tant bien que mal dans le flot de voitures qui quittait le centre ville. A chaque feu rouge, il pestait intérieurement contre tout ces gens qui rentraient chez eux à la même heure ; au bout d’une demi-heure, il se gara enfin au bas de son appartement, énervé et impatient.
Avant de pousser les portes à doubles battants de l’immeuble, il inspira profondément et chassa tout les événements survenus dans la journée de son esprit : il voulait que cette soirée soit absolument parfaite.
**
Lorsqu’elle entendit la clé tourner dans la serrure, Sara sortit de sa torpeur, quitta le canapé et éteignit la télévision. Le sommeil qui menaçait à tout instant de s’emparer d’elle l’avait empêché de sentir à quel point l’air s’était rafraîchit. Et lorsqu’elle vit Michael dans l’entrée, c’est avec une énergie nouvelle qu’elle alla l’accueillir.
-J’espère que tu n’as rien préparé pour ce soir, lança Michael en prenant un air faussement soucieux.
-J’allais justement m’y mettre, sourit Sara.
-Eh bien, inutile, je t’emmène, ce soir !
-Ah ! Et où ça ? S’enquit la jeune femme d’un air taquin.
-Hum…Tu verras. Tu me fais confiance, n’est-ce pas ?
-Entièrement, mais hem … Je n’ai même pas droit à un indice ?
-Non, et inutile d’insister. Maintenant vas chercher ta veste s’il te plaît, on y va !
Sara fila dans la chambre, s’empara du vêtement, l’enfila et rejoignit Michael.
-Michael, rien qu’un indice, s’il te plaît !
-N’insiste pas Sara, tu ne sauras rien du tout, conclut Michael en entraînant la jeune femme hors de l’appartement.
**
L’air était doux et embaumait des odeurs de l’été : l’herbe coupée, les effluves de nourriture qui provenaient des restaurants ouverts presque toute la nuit, les fleurs des parcs…
Les yeux clos, comme le voulait Michael, Sara se délectait de la sensation du vent sur son visage. La voiture roulait à vive allure, toutes vitres abaissées, et la jeune femme devait lutter pour ne pas briser la promesse faite à Michael de ne pas ouvrir ses yeux avant qu’il ne le lui dise.
Après un bon quart d’heure, la voiture ralentit, puis s’arrêta totalement. Sara entendit la portière de Michael claquer, puis, après un court instant, la sienne s’ouvrir. La main du jeune homme se glissa dans la sienne et il l’attira vers lui.
Un nouveau claquement, puis un murmure dans son oreille : « Ne bouge pas. » Après quelques secondes, le bruit caractéristique du coffre qu’on referme, puis son bras, autour de sa taille. Elle fut entraînée elle ne sut trop où.
Autour d’elle, il n’y avait pas un seul bruit. Juste une légère brise, qui sifflait dans ses oreilles, et le bruit de leur pas.
Elle perçut un changement sous ses chaussures, et elle devina qu’elle marchait sur de l’herbe. Après encore quelques mètres, Michael s’arrêta, lui murmura à nouveau de ne pas bouger.
-Je ne peux pas aller bien loin les yeux fermés, protesta-t-elle en souriant.
Elle perçut le rire de Michael un peu plus loin, tenta de deviner ce qu’il tramait mais renonça.
Quelques minutes plus tard, Sara sentit Michael tout près d’elle, puis ses lèvres contre les siennes. Lorsque Michael s’écarta, il lui murmura d’ouvrir les yeux.
Il se délecta de l’expression stupéfaite et incrédule qui se peignit sur le visage de Sara. Elle avança vers la couverture et mis une main sur sa bouche, tant ce pique-nique improvisé la prenait de court, puis elle se tourna vers Michael mais resta muette, ne sachant comment le remercier.
-J’aurais dû prévoir que ça te rendrait muette, plaisanta Michael en prenant un air faussement soucieux. On aurait dû rester à l’appartement, j’aurais commandé chinois et …
Les mots moururent sur ses lèvres alors que Sara trouva une façon silencieuse de lui signifier sa reconnaissance : ses lèvres s’emparèrent de celle du jeune homme, ses mains passèrent outre le tissu de la veste et du pull pour se glisser vers ses reins et soudain, la fraîcheur de cette fin de journée retrouva un peu de la chaleur qui avait écrasée la ville quelques heures auparavant.
-Si tu continues, ce pique-nique n’aura jamais lieu, dit Michael dans un souffle alors que Sara se blottit dans ses bras et caressait son dos.
Elle émit un petit rire et laissa le jeune homme l’entraîner sur la couverture. Elle s’y laissa tomber, et observa Michael sortir une bouteille de vin blanc d’un panier en osier. « Alsace Muscat », put-elle lire sur l’étiquette.
-Un vin français, la renseigna Michael. D’Alsace, dans l’Est de la France, plus précisément.
-Je vois que Monsieur s’y connaît, le taquina Sara.
-Tu ne sais pas tout de moi, rétorqua-t-il d’un air mystérieux.
La jeune femme sourit alors que le liquide blanc coulait dans son verre. Il se servit ensuite et il leva l’objet, comme pour porter un toast.
-A ce pique-nique, et à cette merveilleuse soirée.
Sara l’imita et ils burent, chacun ayant le regard plongé dans celui de l’autre. Elle apprécia le fruité et la légèreté du vin, il savoura le simple fait de se trouver là, les yeux noyés dans le regard de Sara.
**
Les derniers rayons du soleil faisaient danser des reflets aubruns dans les cheveux de Sara, qui dégustait un riz cantonais et des pilons de poulets. Michael avait déjà terminé, et il la contemplait, alors qu’entre deux bouchées elle lui contait la merveilleuse journée qu’elle avait passée, enfermée dans un appartement qui s’apparentait plus à un four. Il détaillait chaque parcelle de son visage, ses yeux qui s’étaient allumés d’une lueur rieuse, ses cheveux qui flottaient sous la brise, sa bouche qu’il avait envie d’embrasser …
-Je ne t’ai même pas demandé où nous nous trouvions.
Michael sortit de sa contemplation et embrassa le paysage du regard.
-Arlington Heights, dans le North School Park.
-Vraiment Michael, je ne m’attendais pas à ça ! Qu’est-ce qui t’a donné l’idée de ce pique-nique ?
-Hum … J’ai pensé que peut-être tu en aurais assez de manger dans la chaleur du four qu’est l’appartement en ce moment. Alors je me suis dit « Pourquoi ne pas emmener Sara manger dehors » ?
-Tu es imprévisible.
-Moi ? Non. Seulement …
Michael prit l’assiette de Sara et la posa derrière lui.
-J’aime …
Il s’approcha de la jeune femme.
-Te voir sourire comme tu le fais maintenant.
Elle s’allongea et Michael se glissa au-dessus d’elle. Il céda à l’envie grandissante de sceller ses lèvres à celle de la jeune femme, mais, comme chaque fois qu’ils échangeaient un baiser, ils ressentirent l’envie d’aller plus loin. Seulement un parc en plein centre ville, même quasiment vide, n’était pas le meilleur endroit pour laisser libre cours à leur désir … Michael s’allongea à côté de Sara et elle se blottit contre lui.
-Et dire que cette soirée est déjà presque terminée, soupira Sara, les yeux accrochés aux nuages rougeoyant du ciel embrasé par le coucher de soleil.
-Non, je ne dirai pas ça, si j’étais toi.
**
Lorsqu’ils arrivèrent à l’appartement, la nuit était déjà tombée. L’air s’était considérablement rafraîchi, et c’est avec un frisson que Sara sortit de la voiture puis s’engouffra dans l’entrée de l’immeuble.
La jeune femme inséra la clé dans la serrure, ouvrit la porte et étendit le bras pour allumer la lumière de l’entrée, mais Michael lui prit la main avant qu’elle n’arrive à l’interrupteur.
-Qu’est-ce tu fais ?
Il tourna le verrou de la porte, se débarrassa de son manteau, aida Sara à retirer le sien puis saisit ses lèvres, tout en l’entraînant vers la chambre. Là, il la laissait seule dans l’obscurité, s’empara d’une boîte d’allumettes sur sa table de chevet et en gratta une. La flamme éclaira un instant le visage de Michael, avant qu’il n’allume une, puis deux, puis trois bougies. Cinq autres vinrent éclairer la chambre, éparpillées un peu partout dans la pièce.
Sara comprit alors que le jeune homme avait tout manigancé. Un frisson lui parcourut l’échine à la perspective de cette soirée qui s’annonçait. Il pouvait être imprévisible lorsqu’il s’y mettait. Une agréable sensation d’inconnu naquit en elle, un peu comme lorsqu’on regarde un bon film et que l’on a aucune idée de la façon dont il va se terminer. Un mélange d’excitation, de fébrilité et d’impatience.
Michael revint vers Sara, posa ses mains sur ses hanches et l’attira tout contre lui.
-Je vais te faire passer une soirée mémorable, Sara.
-Vraiment ? sourit-elle, un peu pour le provoquer.
-Vraiment.
Il glissa ses mains sous le débardeur de la jeune femme, caressa ses reins puis remonta vers son dos et retira le vêtement qu’il laissa tomber à terre. Il releva les cheveux de Sara pour faire courir ses lèvres sur sa nuque, sur sa joue, puis dans son cou et sur son épaule. Un frisson de plaisir la parcourut et elle retint mal un gémissement.
Quelques fois, Sara s’effrayait de l’emprise que Michael avait sur elle. Il suffisait d’un baiser, un seul, pour lui faire perdre la tête. Et telle que la soirée s’annonçait, elle n’avait pas fini de la perdre …
Le jeune homme menait la danse. Il joua un instant avec une des bretelles de son soutien-gorge, fit courir ses doigts à la naissance de sa poitrine, puis descendit plus bas et déboutonna son pantalon. Ils bougèrent à l’unisson jusqu’au lit, Sara s’y assit puis recula, attira Michael qui vint s’allonger au-dessus d’elle.
Sans lui laisser le temps de reprendre sa respiration, Michael scella de nouveau ses lèvres aux siennes, et alors que leurs langues se rencontrèrent, il lui retira tant bien que mal son jean, puis vint se nicher entre ses cuisses. La jeune femme se cambra pour coller ses hanches contre le bassin de Michael, mais, bientôt à bout de souffle, elle se laissa retomber sur le lit.
-Tu vas me tuer, souffla-t-elle en souriant.
-Attends, tu n’as encore rien vu …
Ses lèvres partirent à l’assaut de son cou, descendirent vers sa poitrine puis plus bas, vers son ventre. Il y déposa de minuscules baisers, et Sara sentit une onde de chaleur se diffuser dans tout son corps.
Michael ne comptait pas s’arrêter là : il descendit plus bas, insinua ses doigts sous le tissu de la culotte de la jeune femme, tout en continuant de la torturer avec ses baisers, toujours plus langoureux.
Et plus il descendait, et plus la respiration de Sara devenait laborieuse. La chaleur se fit de plus en plus présente, de plus en plus forte, elle ferma les yeux sous les vagues de plaisir qui l’assaillaient et se tortilla pour signifier à Michael qu’elle n’en pouvait plus. Mais le jeune homme lui avait promis une soirée mémorable, et il n’envisageait pas de s’arrêter en si bon chemin.
Une de ces mains se posa sur une des cuisses de Sara tandis qu’il remonta lentement vers son visage. Il ancra son regard dans le sien alors que ses doigts traçaient des cercles concentriques sur sa peau.
Le sentir contre elle, entre ses jambes, sentir son souffle sur sa bouche, ses doigts qui frôlaient dangereusement son intimité, son corps écrasant délicieusement le sien … La respiration anarchique, le corps en sueur, Sara gémit alors qu’il s’empara à nouveau de ses lèvres.
-Bon sang Michael... souffla-t-elle en détournant la tête pour mettre fin au baiser.
-Mmm ? Murmura-t-il, le visage enfoui dans son cou.
-Arrêtes ça …
Elle déboutonna le pantalon du jeune homme, lui retira prestement son T-shirt, et Michael acheva le travail en envoyant valser le pantalon à l’autre bout de la pièce. Elle pensa, naïvement, il faut l’avouer, que Michael allait mettre fin à son supplice, mais il n’en fit rien. Au contraire, il pesa un peu plus sur Sara, se nicha un peu plus entre ses cuisses et ses lèvres repartirent à l’assaut de son visage.
Son front, ses yeux, son nez, et enfin sa bouche … Il n’omit aucune parcelle de chair. Sous lui, les yeux clos, une main sur la nuque du jeune homme et l’autre sur ses reins, Sara tentait de calmer les battements affolés de son cœur. Elle l’entendait résonner jusque dans ses tempes ; la chaleur dans son corps était telle qu’elle crut que son sang bouillait dans ses veines. Elle respirait difficilement, laborieusement, et les vagues de plaisir provoquées par Michael qui bougeait presque imperceptiblement contre elle n’arrangeait pas les choses …
Il cessa de l’embrasser, elle ouvrit les yeux et se noya dans ceux de Michael. Et enfin, il consentit à lui donner ce qu’elle attendait.
La culotte de la jeune femme atterrit sur le sol, bientôt rejoint par le boxer de Michael. En un coup de rein, il fut en elle.
-=-
La fenêtre était ouverte, les volets baissés à moitié et les rideaux flottaient sous une légère brise. L’air s’était chargé d’humidité et un peu rafraîchi, il amenait avec lui des odeurs de pluie.
Sara émergea lentement du sommeil et jeta un coup d’œil au réveil. Huit heures. La déception déferla sur elle alors qu’elle sortit tout à fait du sommeil. Michael était déjà parti, et la perspective de passer une journée de plus seule ne lui donna pas envie de se lever, mais plutôt de se rendormir pour que le temps passe plus vite.
Un grondement sourd se fit entendre, puis un torrent de pluie s’abattit sur la ville. Le rideau fut soulevé par une bourrasque de vent, et Sara se blottit un peu plus sous les draps. La chaleur du lit lui procura une agréable sensation de bien-être et de confort, alors que dehors, les éléments se déchaînaient. La pluie inondait les trottoirs, le vent faisait se plier les arbres et contraignait les gens déjà dehors à courir se mettre à l’abri. Malgré sa mauvaise humeur, Sara soupira de satisfaction et ferma les yeux.
Quelques minutes plus tard, alors que le sommeil engourdissait peu à peu son corps, une main se glissa sur sa cuisse, remonta vers sa hanche et s’immobilisa sur son ventre. La jeune femme tourna la tête et aperçut Michael, allongé près d’elle. Ses lèvres esquissèrent un sourire alors qu’il déposa un baiser sur son épaule, puis dans son cou.
-J’ai pris une semaine de congés, murmura-t-il.
End.
Nickki- Retrouve Steadman
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Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
magnifique
trop chaud !!!!! entre michael et sara
j ' ai adorer ton O.S " fic "
j ' espere te retrouver dans une autre fic , vivement la prochaine
trop chaud !!!!! entre michael et sara
j ' ai adorer ton O.S " fic "
j ' espere te retrouver dans une autre fic , vivement la prochaine
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Je n'ai pas de mot pour décrire ce que je viens de lire. c'est la plus belle histoire que je n'ai jamais lu. Tout ce dont je rêve, tous ce que j'espère vivre un jour et réuni dans cette OS...
L'ambiance, la chaleur que l'on peut ressentir et le bonheur qu'ils ont d'être ensemble. cette force fébrile qui se dégage, cette passion romantique dans le sens le plus noble du terme, c'est absolument grandiose. c'est sensuel, érotique parfait... vraiment tu n'as aucune raison de douter de toi et de ton talent.
Je reste bouche bé devant un tel talent, un grand bravo!!!
j'espère que tu n'en doutes pas!!!
L'ambiance, la chaleur que l'on peut ressentir et le bonheur qu'ils ont d'être ensemble. cette force fébrile qui se dégage, cette passion romantique dans le sens le plus noble du terme, c'est absolument grandiose. c'est sensuel, érotique parfait... vraiment tu n'as aucune raison de douter de toi et de ton talent.
Je reste bouche bé devant un tel talent, un grand bravo!!!
j'espère que tu n'en doutes pas!!!
Dernière édition par le Sam 3 Nov - 16:01, édité 1 fois
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Date d'inscription : 10/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
magnifique ma cherie comme a chaque fois!!!!!
tres tres chaud entre ses 2 la
continues miss j'espere avoir d'autre fic de ta part car tu a beaucoup de talent !!!
tres tres chaud entre ses 2 la
continues miss j'espere avoir d'autre fic de ta part car tu a beaucoup de talent !!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1442
Age : 35
Date d'inscription : 01/01/2007
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Ton OS était génial!!!!
j'espère que tu nous concoctera bientôt plein d'autres fics!!!
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
virginie a écrit:magnifique
trop chaud !!!!! entre michael et sara
j ' ai adorer ton O.S " fic "
j ' espere te retrouver dans une autre fic , vivement la prochaine
Idem!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Y'a intéret Niccki que tu coninue a nous faire réver avec tes fics OS!!!!!!
J'ai hate!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
moi jdis WAOUH pour cette suite parce qu'elle est vraiment géniale mais jdis aussi NOOOON
parce que c'est la fin !
Bravo Niccki pour cette fin de OS !! Elle est sublime ! Tu n'avais aucune raison de t'inquiéter !
L'écriture est en plus toujours aussi bonne, et tes descriptions sont vraiment parfaites !!
Ralala !! cette ambience entre eux... c'est tellement romantique. On donnerait tout pour voir un homme comme Michael rien que pour soit. Qui prévoit les plus beaux pique-niques qu'ils soient. Qui nous sort les plus bons vins...
Tiens donc... un vin d'Alsace... tu ne serais pas en train de vanter les vins de ta région par hasard ??? Mais ça à l'air de plaire à notre Sara...
Et ta nuit était superbe ! Il ne manquait rien !
Bravo
J'ai déjà hâte de lire ton prochain OS !!
parce que c'est la fin !
Bravo Niccki pour cette fin de OS !! Elle est sublime ! Tu n'avais aucune raison de t'inquiéter !
L'écriture est en plus toujours aussi bonne, et tes descriptions sont vraiment parfaites !!
Ralala !! cette ambience entre eux... c'est tellement romantique. On donnerait tout pour voir un homme comme Michael rien que pour soit. Qui prévoit les plus beaux pique-niques qu'ils soient. Qui nous sort les plus bons vins...
Alsace Muscat
Tiens donc... un vin d'Alsace... tu ne serais pas en train de vanter les vins de ta région par hasard ??? Mais ça à l'air de plaire à notre Sara...
J'aime particulièrement cette réplique. Je trouve que Michael est vraiment parfait, si doux et attentionné... moi ça me fait rêver...-J’aime … Te voir sourire comme tu le fais maintenant.
Encore une fois elle a parlé trop vite !! Elle était vraiment loin du compte la p'tite Sara... parce que Michael était d'humeur romantique ce soir. Il nous a sorti le grand jeux : le superbe pique-nique (avec le vin alsacien bien sûr ! ), les bougies, la semaine de congé pour pouvoir rester aux côtés de Sara...Et dire que cette soirée est déjà presque terminée
Et ta nuit était superbe ! Il ne manquait rien !
Bravo
J'ai déjà hâte de lire ton prochain OS !!
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Bravo pour ce One-Shot Nickki!
C'était très bien écrit et surtout tellement bien décrit qu'on se serait crus avec eux durant tous cet OS!
Surtout continue d'écrire des fics et des one-shots comme ca, car tu es vraiment très douée!!!!!
C'était très bien écrit et surtout tellement bien décrit qu'on se serait crus avec eux durant tous cet OS!
Surtout continue d'écrire des fics et des one-shots comme ca, car tu es vraiment très douée!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Merci tout le monde Je crois que je n'aime pas trop cette partie parce que j'y aie passé beaucoup de temps. J'arrivais pas à avancer, alors j'ai dû remanier au moins une cinquantaine de fois mon texte
Mais je vous remercie tous pour vos commentaires !!
C'est vrai que l'Alsace n'est pas très loin de chez moi, mais ce n'est pas pour ça que j'ai choisi cette région. En fait, le matin, avant d'écrire cette scène, je suis allée chez mes grands parents, et là-bas, j'ai feuilleté un bouquin sur l'Alsace ! ^^' Et donc j'ai eu cette idée pour le vin.
Voilààà !! Pour info, je prépare un nouvel OS. Je ne sais pas quand il sera fini, mais ça sera un truc avec deux versions en fait, deux fins, si vous préférez.
Bisous à toutes !
Mais je vous remercie tous pour vos commentaires !!
Tiens donc... un vin d'Alsace... tu ne serais pas en train de vanter les vins de ta région par hasard ??? Mais ça à l'air de plaire à notre Sara...
C'est vrai que l'Alsace n'est pas très loin de chez moi, mais ce n'est pas pour ça que j'ai choisi cette région. En fait, le matin, avant d'écrire cette scène, je suis allée chez mes grands parents, et là-bas, j'ai feuilleté un bouquin sur l'Alsace ! ^^' Et donc j'ai eu cette idée pour le vin.
Voilààà !! Pour info, je prépare un nouvel OS. Je ne sais pas quand il sera fini, mais ça sera un truc avec deux versions en fait, deux fins, si vous préférez.
Bisous à toutes !
Nickki- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1061
Age : 35
Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
yahooooooooooooooo ! encore une fois j'adore ! t'a vraiment du talent c'est hallucinant ! bravooooo
troooop mignon la srprise de michael !!!!
et la fin j'adore avec sa phrase " j'ai pris une semaine de congé" mdr !! encore bravo !!!!
troooop mignon la srprise de michael !!!!
et la fin j'adore avec sa phrase " j'ai pris une semaine de congé" mdr !! encore bravo !!!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Me revoilà avec un nouvel OS ! Il se situe dans le dernier épisode de la saison 1. J'espère que ça vous plaira, je suis en train d'écrire une autre fin.
La route, ce serpent qui s’enfonçait dans la nuit noire, devint floue devant elle. Elle se rendit compte que c’était à cause des larmes qui envahissaient ses yeux. Elle se dit qu’elle n’arriverait jamais chez elle, pas en vie, du moins. Et puis qu’est-ce que cela ferait ? Si elle crevait sur cette route, à qui manquerait-elle ? A son père ? Ha. Franck Tancredi. Franck Le Justicier. Franck qui envoyait des fleurs à sa fille pour son anniversaire au lieu de venir la voir. Franck qui s’en foutait complètement de ce que sa propre progéniture pouvait ressentir. Franck qui n’était pas un père.
Elle ne manquerait même pas à Michael Scofield. Elle avait fait ce qu’il lui avait demandé, elle avait laissé cette foutue porte ouverte. Elle avait permis à Lincoln Burrows d’éviter la chaise électrique. Et par la même occasion, elle avait foutu sa vie en l’air. Cette putain de vie.
La route n’était presque plus visible. Les larmes roulaient maintenant sur ses joues. Elle pensa à s’arrêter, dans un sursaut de lucidité. Elle pensa à s’arrêter, à pleurer un bon coup au bord de la route, à remettre ses idées en place et à reprendre le volant. Mais elle n’en fit rien. Sara Tancredi continua de rouler, les larmes continuèrent de dévaler ses joues, elle continua à penser qu’elle n’arriverait pas en vie.
Colère, chagrin, désespoir. C’était les seuls sentiments qui habitaient son âme à cet instant précis. Colère, contre lui, qui lui avait demandé de faire ça, et contre elle, qui l’avait fait, contre elle, qui s’en voulait de ressentir ça pour lui.
Chagrin, parce qu’elle savait que cette histoire était loin d’être terminée. Car elle savait qu’elle entendrait encore parler de lui, d’eux, de ça, de tout. Chagrin parce que Sara voulait que son père la prenne dans ses bras et lui dise que tout irait bien, qu’elle n’avait pas à avoir peur. Chagrin parce qu’elle se rendait compte que ce n’était décidemment pas le style de son père de faire ça.
Désespoir, parce qu’elle n’en voyait pas la fin. Parce que cette histoire n’était rien de moins que la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Un vase déjà bien plein. Désespoir parce qu’elle savait que ça, ce qui c’était passé dans l’infirmerie, n’était rien de plus que ça. Un baiser factice, un baiser qu’elle avait voulu et espéré, mais qu’il ne lui avait donné juste parce que … Parce qu’il la voulait de son côté. Et désespoir parce que, eh bien … Ce baiser, il était toujours là, à lui brûler les lèvres.
Sur le trottoir au bas de son appartement, elle contempla un instant sa voiture garée là. Elle était en vie. Et ça faisait toujours aussi mal. La vue toujours aussi brouillée, l’estomac toujours aussi tordu par le chagrin et ces foutus sentiments, Sara s’engouffra dans le hall, monta quatre à quatre les escaliers et s’enferma dans son appartement.
La solitude la prit à la gorge. Le silence l’enveloppa, et plus rien ne vint la tirer des ses sombres pensées. Avant, sur la route, il y avait les phares des voitures, en face. Il fallait se concentrer un minimum pour ne pas se retrouver dans le fossé. Il y avait toujours quelque chose pour la distraire, ne serait-ce qu’un instant. Mais là, rien. Là, Sara se retrouvait confrontée à ce qu’elle avait fait, le silence ne faisait qu’amplifier son sentiment de culpabilité.
Ne sachant que faire, elle balança sa veste et son sac sur le canapé, dans le salon. Les mains tremblantes, le cœur battant à une vitesse folle, les yeux rougis, elle se dirigea vers la salle de bain où elle s’aspergea le visage d’eau. Lorsqu’elle releva la tête, Sara se retrouva confrontée à son propre reflet, dans le miroir. Et ce qu’elle vit ne lui plût guère.
Une femme, presque la trentaine, le visage humide pour avoir cru que l’eau pourrait effacer tout ça, les cheveux bruns ramenés en un chignon flou. Elle vit aussi dans le miroir que c’était elle, elle et personne d’autre, qui avait permis à Michael et à son frère de s’évader. S’évader. D’une prison de haute sécurité. Et le fait que Lincoln soit innocent ne changeait rien. Elle était complice.
Insupportée par toutes ces foutues pensées qui tourbillonnaient dans sa tête sans pouvoir s’arrêter, elle quitta la salle de bain et resta, immobile, au milieu du salon, sans savoir que faire. Attendre qu’on vienne la chercher ? Attendre de voir ce qui allait se passer ? Dans tout les cas, il fallait attendre. Et Sara ne voulait pas attendre.
Du salon, elle passa à la cuisine. Elle n’aurait rien pu avaler tant son estomac la faisait souffrir, mais elle ouvrit quand même le placard, juste pour s’occuper l’esprit. Et bientôt, il n’y eu plus qu’une chose dans son esprit : cette bouteille de whisky, un Old Potrero de Californie. Posée là, elle lui faisait de l’œil, Sara ne voyait plus qu’elle dans le placard. Il n’y avait que ça, cette dose d’alcool qu’elle savait néfaste mais qui en même temps lui ferait oublier momentanément ses problèmes …
Cette bouteille n’était pas censée être là. Son cher père la lui avait offerte après un voyage en Californie, oubliant pour un temps les soucis qu’avait sa fille avec la boisson. Confus, il s’était excusé, et la jeune femme avait planqué la bouteille dans le placard. Elle était restée planquée jusqu’à aujourd’hui.
Rien qu’un verre … Juste un, pour arrêter de penser à ça … Juste un pour me détendre un peu … Après je la repose …
Sara finit par se persuader elle-même. Rien qu’un, et c’était fini. Un, et elle s’écroulerait dans le canapé devant un film débile. Un, et elle attendrait qu’on vienne lui poser des questions. Un, et elle attendrait de perdre son travail. Ce que Sara ne voulait s’avouer, c’était qu’au plus profond d’elle-même, elle voulait se détruire. Mettre fin à tout ça.
Sa main gauche s’empara d’un verre, le posa sur l’évier, puis ce fut au tour de la bouteille. Le bouchon sauta, ses mains se mirent à trembler, mais Sara ne s’en formalisa pas.
Le liquide aux reflets d’or glissa dans le verre. La jeune femme, sans plus tergiverser, avala une gorgée du whisky.
La boisson enflamma sa langue, son palais, glissa dans sa gorge et dans son œsophage. Une chaleur brûlante apparut dans son estomac. Une deuxième gorgée, puis une troisième, et Sara vida le verre. Une deuxième rasade, une deuxième fois elle porta le verre à ses lèvres, une deuxième fois le liquide se déversa dans sa bouche.
Il y eu une troisième, une quatrième et une cinquième fois. La bouteille fut bientôt vide aux trois quarts.
La tête lui tourna, ses mains se crispèrent aux bords de l’évier et elle lutta pour ne pas tomber. Une soudaine vague d’euphorie déferla sur elle et, malgré le brouillard qui enveloppait peu à peu son esprit, elle sourit, puis un rire nerveux et incontrôlé franchit ses lèvres. Quelle stupide situation. Tout ça pour éviter la chaise électrique à Lincoln. Tout ça parce qu’un beau gosse aux yeux à tomber par terre lui avait demandé, si gentiment, de l’aider. A cette pensée, elle rit encore, alors que son rythme cardiaque s’accéléra. Les premiers effets de l’alcool se faisaient sentir.
Lentement, pour ne pas trop bouger et faire s’accroître la sensation que Sara avait de se trouver dans un manège qui tournait à toute vitesse, elle se retourna et s’adossa à l’évier. Ca n’était pas assez. Encore.
Cette fois, Sara porta le goulot de la bouteille à ses lèvres, renversa la tête et avala une autre rasade du whisky, puis une autre et encore une autre. La bouteille fut bientôt vide et, avec un grognement d’indignation, la jeune femme la reposa violemment sur l’évier et se dirigea en titubant vers le frigo. Une bouteille de vin l’attendait.
Le bouchon atterrit sur le linoléum et Sara entama la liquidation pure et simple du contenu de la bouteille. Le sentiment de culpabilité s’était un peu estompé mais, aussi vite que l’euphorie qui lui était tombé dessus, une vague de tristesse s’abattit sur elle. La bouteille lui échappa des mains et vint se fracasser sur le sol ; les vertiges se firent de plus en plus forts ; et Sara fut subitement prise d’une horrible nausée. Elle ferma les yeux, porta une main à son front, alors que des larmes vinrent inonder ses joues. Avec un gémissement, Sara recula contre le frigo, son dos le heurta brutalement et elle se laissa glisser à terre.
La pièce tournait, tournait, tournait … Sara crut qu’elle allait vomir tripes et boyaux si ça ne s’arrêtait pas tout de suite. De sa main droite, elle prit appui sur le sol et retint mal un cri de douleur lorsque des éclats de verre s’enfoncèrent profondément dans sa chair. La bouteille de vin. Cette stupide bouteille de vin.
La jeune femme porta sa main droite devant ses yeux et jugea que la situation n’avait rien de dramatique. Elle était juste couverte de sang, les éclats de verre allaient juste provoquer une infection.
A cet instant, il lui sembla que son estomac se retourna. Elle fut saisie d’un haut-le-cœur et se remit tant bien que mal debout. En titubant, elle tenta d’atteindre l’évier, heurta violemment la table de la cuisine, se jeta presque au dessus du lavabo et rendit le déjeuner qu’elle avait péniblement avalé.
Sa tête, qui lui sembla être prise dans un étau, la faisait horriblement souffrir, sans parler de son estomac et de sa gorge en feu. Elle tenait à peine debout, ses jambes tremblaient, et elle chancela jusqu’au frigo. Elle s’écroula une nouvelle fois, la joue collée contre la paroi glacée, et se dit qu’il valait mieux qu’elle crève ici. Personne ne viendrait la chercher, et elle ne le voulait pas. Elle volait juste mourir ici, imbibée d’alcool, mourir pour arrêter de se sentir coupable tout le temps, pour arrêter de faire des conneries, pour arrêter de croire que la vie valait la peine d’être vécue. Michael était loin, libre, et elle était là, ivre morte, prisonnière.
Sara ferma les yeux et sombra dans l’inconscience.
Elle ouvrit à peine les yeux, mais elle ne vit rien. Elle sentait juste une présence, quelqu’un, à côté d’elle. Quelqu’un qui ne parlait pas, qui se contentait juste de remettre ses cheveux derrière ses oreilles, pour dégager son visage. Elle grogna, se dit que bon sang, elle n’était toujours pas morte, et tenta de faire un geste. L’inconnu dit quelque chose.
Puis Sara sentit une odeur lui chatouiller les narines. Une odeur qu’elle connaissait. Une main se glissa autour de sa taille, son bras fut passé autour du cou de l’inconnu et elle fut soulevée du sol, mais ses jambes refusèrent de la porter. Elle fut traînée jusqu’à la salle de bain, elle entendit vaguement le bruit du rideau de douche que l’on tire. A nouveau, elle se sentit partir, et se dit que cette fois, c’était la bonne. Que l’alcool avait fat son job et qu’elle n’allait pas tarder à tomber en coma éthylique.
Une gifle l’empêcha de sombrer.
La pluie se mit à tomber-un peu trop proche d’elle à son goût, mais elle réalisa bien vite que c’était l’eau de la douche qui coulait. Avec un effort surhumain, elle ouvrit à peine les yeux. Michael Scofield l’entraîna sous le jet d’eau.
Elle hurla lorsqu’elle eut l’impression que des milliers de piques de glace s’enfonçaient dans son corps.
Couchée sur le sol de la cuisine, Sara gémit de nouveau lorsqu’elle émergea de l’inconscience. Elle avait oublié ça. Les hallucinations.
La route, ce serpent qui s’enfonçait dans la nuit noire, devint floue devant elle. Elle se rendit compte que c’était à cause des larmes qui envahissaient ses yeux. Elle se dit qu’elle n’arriverait jamais chez elle, pas en vie, du moins. Et puis qu’est-ce que cela ferait ? Si elle crevait sur cette route, à qui manquerait-elle ? A son père ? Ha. Franck Tancredi. Franck Le Justicier. Franck qui envoyait des fleurs à sa fille pour son anniversaire au lieu de venir la voir. Franck qui s’en foutait complètement de ce que sa propre progéniture pouvait ressentir. Franck qui n’était pas un père.
Elle ne manquerait même pas à Michael Scofield. Elle avait fait ce qu’il lui avait demandé, elle avait laissé cette foutue porte ouverte. Elle avait permis à Lincoln Burrows d’éviter la chaise électrique. Et par la même occasion, elle avait foutu sa vie en l’air. Cette putain de vie.
La route n’était presque plus visible. Les larmes roulaient maintenant sur ses joues. Elle pensa à s’arrêter, dans un sursaut de lucidité. Elle pensa à s’arrêter, à pleurer un bon coup au bord de la route, à remettre ses idées en place et à reprendre le volant. Mais elle n’en fit rien. Sara Tancredi continua de rouler, les larmes continuèrent de dévaler ses joues, elle continua à penser qu’elle n’arriverait pas en vie.
Colère, chagrin, désespoir. C’était les seuls sentiments qui habitaient son âme à cet instant précis. Colère, contre lui, qui lui avait demandé de faire ça, et contre elle, qui l’avait fait, contre elle, qui s’en voulait de ressentir ça pour lui.
Chagrin, parce qu’elle savait que cette histoire était loin d’être terminée. Car elle savait qu’elle entendrait encore parler de lui, d’eux, de ça, de tout. Chagrin parce que Sara voulait que son père la prenne dans ses bras et lui dise que tout irait bien, qu’elle n’avait pas à avoir peur. Chagrin parce qu’elle se rendait compte que ce n’était décidemment pas le style de son père de faire ça.
Désespoir, parce qu’elle n’en voyait pas la fin. Parce que cette histoire n’était rien de moins que la goutte d’eau qui faisait déborder le vase. Un vase déjà bien plein. Désespoir parce qu’elle savait que ça, ce qui c’était passé dans l’infirmerie, n’était rien de plus que ça. Un baiser factice, un baiser qu’elle avait voulu et espéré, mais qu’il ne lui avait donné juste parce que … Parce qu’il la voulait de son côté. Et désespoir parce que, eh bien … Ce baiser, il était toujours là, à lui brûler les lèvres.
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Sur le trottoir au bas de son appartement, elle contempla un instant sa voiture garée là. Elle était en vie. Et ça faisait toujours aussi mal. La vue toujours aussi brouillée, l’estomac toujours aussi tordu par le chagrin et ces foutus sentiments, Sara s’engouffra dans le hall, monta quatre à quatre les escaliers et s’enferma dans son appartement.
La solitude la prit à la gorge. Le silence l’enveloppa, et plus rien ne vint la tirer des ses sombres pensées. Avant, sur la route, il y avait les phares des voitures, en face. Il fallait se concentrer un minimum pour ne pas se retrouver dans le fossé. Il y avait toujours quelque chose pour la distraire, ne serait-ce qu’un instant. Mais là, rien. Là, Sara se retrouvait confrontée à ce qu’elle avait fait, le silence ne faisait qu’amplifier son sentiment de culpabilité.
Ne sachant que faire, elle balança sa veste et son sac sur le canapé, dans le salon. Les mains tremblantes, le cœur battant à une vitesse folle, les yeux rougis, elle se dirigea vers la salle de bain où elle s’aspergea le visage d’eau. Lorsqu’elle releva la tête, Sara se retrouva confrontée à son propre reflet, dans le miroir. Et ce qu’elle vit ne lui plût guère.
Une femme, presque la trentaine, le visage humide pour avoir cru que l’eau pourrait effacer tout ça, les cheveux bruns ramenés en un chignon flou. Elle vit aussi dans le miroir que c’était elle, elle et personne d’autre, qui avait permis à Michael et à son frère de s’évader. S’évader. D’une prison de haute sécurité. Et le fait que Lincoln soit innocent ne changeait rien. Elle était complice.
Insupportée par toutes ces foutues pensées qui tourbillonnaient dans sa tête sans pouvoir s’arrêter, elle quitta la salle de bain et resta, immobile, au milieu du salon, sans savoir que faire. Attendre qu’on vienne la chercher ? Attendre de voir ce qui allait se passer ? Dans tout les cas, il fallait attendre. Et Sara ne voulait pas attendre.
Du salon, elle passa à la cuisine. Elle n’aurait rien pu avaler tant son estomac la faisait souffrir, mais elle ouvrit quand même le placard, juste pour s’occuper l’esprit. Et bientôt, il n’y eu plus qu’une chose dans son esprit : cette bouteille de whisky, un Old Potrero de Californie. Posée là, elle lui faisait de l’œil, Sara ne voyait plus qu’elle dans le placard. Il n’y avait que ça, cette dose d’alcool qu’elle savait néfaste mais qui en même temps lui ferait oublier momentanément ses problèmes …
Cette bouteille n’était pas censée être là. Son cher père la lui avait offerte après un voyage en Californie, oubliant pour un temps les soucis qu’avait sa fille avec la boisson. Confus, il s’était excusé, et la jeune femme avait planqué la bouteille dans le placard. Elle était restée planquée jusqu’à aujourd’hui.
Rien qu’un verre … Juste un, pour arrêter de penser à ça … Juste un pour me détendre un peu … Après je la repose …
Sara finit par se persuader elle-même. Rien qu’un, et c’était fini. Un, et elle s’écroulerait dans le canapé devant un film débile. Un, et elle attendrait qu’on vienne lui poser des questions. Un, et elle attendrait de perdre son travail. Ce que Sara ne voulait s’avouer, c’était qu’au plus profond d’elle-même, elle voulait se détruire. Mettre fin à tout ça.
Sa main gauche s’empara d’un verre, le posa sur l’évier, puis ce fut au tour de la bouteille. Le bouchon sauta, ses mains se mirent à trembler, mais Sara ne s’en formalisa pas.
Le liquide aux reflets d’or glissa dans le verre. La jeune femme, sans plus tergiverser, avala une gorgée du whisky.
La boisson enflamma sa langue, son palais, glissa dans sa gorge et dans son œsophage. Une chaleur brûlante apparut dans son estomac. Une deuxième gorgée, puis une troisième, et Sara vida le verre. Une deuxième rasade, une deuxième fois elle porta le verre à ses lèvres, une deuxième fois le liquide se déversa dans sa bouche.
Il y eu une troisième, une quatrième et une cinquième fois. La bouteille fut bientôt vide aux trois quarts.
La tête lui tourna, ses mains se crispèrent aux bords de l’évier et elle lutta pour ne pas tomber. Une soudaine vague d’euphorie déferla sur elle et, malgré le brouillard qui enveloppait peu à peu son esprit, elle sourit, puis un rire nerveux et incontrôlé franchit ses lèvres. Quelle stupide situation. Tout ça pour éviter la chaise électrique à Lincoln. Tout ça parce qu’un beau gosse aux yeux à tomber par terre lui avait demandé, si gentiment, de l’aider. A cette pensée, elle rit encore, alors que son rythme cardiaque s’accéléra. Les premiers effets de l’alcool se faisaient sentir.
Lentement, pour ne pas trop bouger et faire s’accroître la sensation que Sara avait de se trouver dans un manège qui tournait à toute vitesse, elle se retourna et s’adossa à l’évier. Ca n’était pas assez. Encore.
Cette fois, Sara porta le goulot de la bouteille à ses lèvres, renversa la tête et avala une autre rasade du whisky, puis une autre et encore une autre. La bouteille fut bientôt vide et, avec un grognement d’indignation, la jeune femme la reposa violemment sur l’évier et se dirigea en titubant vers le frigo. Une bouteille de vin l’attendait.
Le bouchon atterrit sur le linoléum et Sara entama la liquidation pure et simple du contenu de la bouteille. Le sentiment de culpabilité s’était un peu estompé mais, aussi vite que l’euphorie qui lui était tombé dessus, une vague de tristesse s’abattit sur elle. La bouteille lui échappa des mains et vint se fracasser sur le sol ; les vertiges se firent de plus en plus forts ; et Sara fut subitement prise d’une horrible nausée. Elle ferma les yeux, porta une main à son front, alors que des larmes vinrent inonder ses joues. Avec un gémissement, Sara recula contre le frigo, son dos le heurta brutalement et elle se laissa glisser à terre.
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La pièce tournait, tournait, tournait … Sara crut qu’elle allait vomir tripes et boyaux si ça ne s’arrêtait pas tout de suite. De sa main droite, elle prit appui sur le sol et retint mal un cri de douleur lorsque des éclats de verre s’enfoncèrent profondément dans sa chair. La bouteille de vin. Cette stupide bouteille de vin.
La jeune femme porta sa main droite devant ses yeux et jugea que la situation n’avait rien de dramatique. Elle était juste couverte de sang, les éclats de verre allaient juste provoquer une infection.
A cet instant, il lui sembla que son estomac se retourna. Elle fut saisie d’un haut-le-cœur et se remit tant bien que mal debout. En titubant, elle tenta d’atteindre l’évier, heurta violemment la table de la cuisine, se jeta presque au dessus du lavabo et rendit le déjeuner qu’elle avait péniblement avalé.
Sa tête, qui lui sembla être prise dans un étau, la faisait horriblement souffrir, sans parler de son estomac et de sa gorge en feu. Elle tenait à peine debout, ses jambes tremblaient, et elle chancela jusqu’au frigo. Elle s’écroula une nouvelle fois, la joue collée contre la paroi glacée, et se dit qu’il valait mieux qu’elle crève ici. Personne ne viendrait la chercher, et elle ne le voulait pas. Elle volait juste mourir ici, imbibée d’alcool, mourir pour arrêter de se sentir coupable tout le temps, pour arrêter de faire des conneries, pour arrêter de croire que la vie valait la peine d’être vécue. Michael était loin, libre, et elle était là, ivre morte, prisonnière.
Sara ferma les yeux et sombra dans l’inconscience.
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Elle ouvrit à peine les yeux, mais elle ne vit rien. Elle sentait juste une présence, quelqu’un, à côté d’elle. Quelqu’un qui ne parlait pas, qui se contentait juste de remettre ses cheveux derrière ses oreilles, pour dégager son visage. Elle grogna, se dit que bon sang, elle n’était toujours pas morte, et tenta de faire un geste. L’inconnu dit quelque chose.
Puis Sara sentit une odeur lui chatouiller les narines. Une odeur qu’elle connaissait. Une main se glissa autour de sa taille, son bras fut passé autour du cou de l’inconnu et elle fut soulevée du sol, mais ses jambes refusèrent de la porter. Elle fut traînée jusqu’à la salle de bain, elle entendit vaguement le bruit du rideau de douche que l’on tire. A nouveau, elle se sentit partir, et se dit que cette fois, c’était la bonne. Que l’alcool avait fat son job et qu’elle n’allait pas tarder à tomber en coma éthylique.
Une gifle l’empêcha de sombrer.
La pluie se mit à tomber-un peu trop proche d’elle à son goût, mais elle réalisa bien vite que c’était l’eau de la douche qui coulait. Avec un effort surhumain, elle ouvrit à peine les yeux. Michael Scofield l’entraîna sous le jet d’eau.
Elle hurla lorsqu’elle eut l’impression que des milliers de piques de glace s’enfonçaient dans son corps.
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Couchée sur le sol de la cuisine, Sara gémit de nouveau lorsqu’elle émergea de l’inconscience. Elle avait oublié ça. Les hallucinations.
Nickki- Retrouve Steadman
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