"Escape is just the beginning..." (après le fall f
+34
miliibnb
angel_keikoo
laurams74
mach
Sara59
Amaria
ENNEADE
sara60
Nickki
chachou18
charline-kilou
reaped
sarascofield
Sara Tancredi
aliasmarine
Bruc4s
turtle88
magalie
angel_of_suburbia
Astrid
zenaide
sosam66
nestella
Tracy
anso26
micko
ludiivne1978
Galath
virginie
kalomni
lizevans
Lydwine
elidria
celifrance
38 participants
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 16 sur 23
Page 16 sur 23 • 1 ... 9 ... 15, 16, 17 ... 19 ... 23
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
je veux une suite !! c'est génial !!!
anso26- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1325
Age : 32
Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Scène 63 :
Fond sonore : Roadside / Riseagainst ( les paroles collent tout à fait à cette scène...)
Michael n’avait pas claqué la porte en quittant cette pièce à l’atmosphère devenue trop peu respirable et pourtant, Lincoln reste planté là, immobile et le visage fermé, comme s’il s’était pris une claque en plein visage… Et en quelque sorte, c’est vrai…Les mots de Michael lui brûlent les joues bien plus que si sa main s’y étaient inscrite…« J’ai grandi ! Grâce à toi, merci ! Si j’étais si naïf que tu le dis tu serais mort ! » Il s’en mettrait d’ailleurs bien une lui-même pour avoir balancer toutes ces conneries à son frère, pour avoir voulu se la jouer grand frère… Il doit d’ailleurs bien s’avouer que, malgré tout ce que Michael a fait pour lui, il ne peut s’empêcher d’être en rogne contre lui, il ressent cette envie quasi constante de lui rabattre le caquet, de lui rappeler que c’est lui, l’aîné ! Et il doit aussi bien s’avouer que cette bagarre ridicule qu’il dénonçait à Michael il y’a quelques minutes à peine, il crève en fait d’envie de la jouer, parce qu’il se demande si au fond, ils n’en ont pas besoin… Il faut qu’ils mettent les choses à plat après tout… Trop de non-dits, trop de rancoeurs qui cohabitent avec trop de gratitude et d’amour… Mais les aveux et les confidences n’ont jamais été l’apanage de frères Burrows ! Tout du moins sans un petit coup de pouce préalable… Bon sang, il faut qu’il se bouge ! Il connaît Michael et ne l’imagine que trop bien, assis prostré à se cogner doucement la tête contre un mur, le visage dans les mains et en train de passer en revue toutes ses erreurs, s’enfonçant plus encore dans les affres de la culpabilité… Le problème, c’est qu’il l’imagine très bien, ça oui mais qu’il n’a jamais vraiment su quoi dire et quoi faire pour le réconforter… Mais il ne peut pas, il ne doit pas le laisser comme ça !
Il pousse un soupir de soulagement quand il voit Sara se lever pour, il l’espère, rejoindre son frère… Il ne sait pas comment, il ne sait pas pourquoi mais cette femme apporte plus à Michael que lui ne le pourra jamais… Il sait qu’elle saura trouver les mots, les gestes qui apaiseront son frère… C’est d’ailleurs tellement confortable…Oui, c’est ça, Sara saura mieux que lui, il va la laisser y aller, c’est mieux pour Mike…
« Lincoln… l’appelle Sara d’une voix douce qui le fait cependant sursauter. Vous devriez aller parler à Michael…
_ Je sais… Je sais mais j’ai peur… j’ai peur de ne pas savoir… avoue Lincoln d’une voix cassée.
_ Vous y arriverez, Lincoln… Vous y arrivez toujours… » le rassure Sara, désarçonnée par la faiblesse que Lincoln laisse enfin transparaître.
Sans un mot mais les épaules basses, Lincoln sort de la chambre et trouve, sans aucun mal, Michael à l’endroit et dans la position exacte où il imaginait le trouver. Sans un mot, il se laisse glisser contre le mur pour se retrouver assis à ses côtés. Sans un mot, il attend que Michael retrouve ses esprits. Sans un mot, il attend, il attend, il attend… Et pourtant la patience n’a jamais été la qualité première de Lincoln Burrows ! Mais Fox River aura au moins eu l’avantage de la lui apprendre… Il attend, il attend, il attend et s’il doit rester jusqu’à la nuit contre ce putain de mur, et bien, il attendra !
Et il s’est tellement fait à cette idée d’une attente infinie qu’il ne peut s’empêcher de sursauter quand la voix rauque de Michael s’échappe enfin de ses lèvres serrées, dans un souffle à peine murmuré mais plein de désespoir à peine contenu, de déception désespérée, Lincoln sait déjà mot pour mot ce qu’il va lui répondre.
« T’avais pas le droit, Linc… Tu n’avais pas le droit…
_ Je sais, Mike, Je sais… » Lincoln s’apprête à ajouter tout ce qu’il garde au fond de lui depuis trop de jours, ce merci qu’il n’arrive pas à prononcer mais devant la tête baissée et les mains tremblantes de son frère, il réalise que ce dernier a surtout besoin de parler, de vider ce satané sac qui est bien trop plein par sa propre faute, lui, le grand frère qui a toujours réussi à tout foutre en l’air, même la vie de ce petit frère à qui il avait pourtant tout sacrifié… Il ne peut hélas plus rien y changer mais il peut encore l’écouter et c’est bien ce qu’il a l’intention de faire
« J’ai fait ça pour toi, Linc ! Pour toi, tu entends ! J’ai foutu un tas de vies en l’air, pour toi ! A cause de moi, T-Bag est dans la nature et il a déjà probablement tué de pauvres innocents ! Chaque victime qu’il fait, c’est du sang sur mes mains, Linc, sur nos mains ! Le père de Sara est mort ! Elle a failli être tuée, L.J aussi ! Et on dirait que tu t’en fous, que rien ne t’atteint jamais ! Putain, Linc on est des meurtriers nous aussi ! On n’a pas tué, certes mais on est responsables de beaucoup de morts !
_ Je sais ça, Michael ! Mais je ne t’ai jamais demandé de le faire… » Lincoln sait pertinemment que ce n’est certainement pas du tout ce que son frère a envie d’entendre mais il faut tout de même qu’il l’entende… « Mais si tu ne l’avais pas fait, je serais mort et ces salopards s’en sortiraient sans aucun dommage, blancs comme neige… Tu as fait ce que tu devais faire, frangin… Tu n’avais pas d’autre choix…
_ Mais il y’avait d’autres méthodes… On aurait pu épargner…
_ NON ! On n’aurait pas pu ! Ils ont beaucoup moins de scrupules que toi, Mike ! On serait mort cent fois si on avait fait autrement ! …Je te l’ai déjà dit mais je sais tout ce que tu as fait pour moi, tout ce que tu as sacrifié pour moi, Mike… On a tous les deux beaucoup perdu à cause de tous ces salopards alors on va faire comme tu as dit ! On va aller voir ce juge Sparrow et on va tous les faire tomber ! » finit-il en se levant avant de tendre la main à Michael qui lève enfin les yeux vers lui. Et à cet instant, le temps s’arrête et recule… Ils sont de nouveaux des frères que rien ne peut séparer, deux frères seuls au monde qui ne peuvent compter que l’un sur l’autre. Michael attrape finalement la main tendue de Lincoln et ils donnent une accolade virile qu’ils n’ont tous deux aucune envie de briser. Seule la voix claire de Sara les fait revenir au présent :
« Michael ? Lincoln ? Vous êtes où ?! Bon sang ?! Mahone a repris conscience ! Il veut vous parler ! »
Moins de trente secondes plus tard, ils sont de nouveau dans cette chambre dont l’atmosphère est finalement devenue beaucoup plus respirable. Si Sara ne les avait pas assuré que l’agent Mahone s’était réveillé, ils ne s’en seraient même pas rendus compte, tant il est pâle… Il arrive à peine à garder les yeux ouverts et ses paroles ressemblent plus à un râle qu’à une suite de mots. Michael s’approche finalement de lui et se penche au-dessus de ses lèvres sèches pour tenter de comprendre ce qu’il veut leur dire. Quand il y parvient enfin, il se dirige vers le petit bureau et y prend l’ordinateur portable avant de revenir s’asseoir sur le rebord du lit. Pour la deuxième fois en moins d’une heure, la voix de Carolyn Reynolds et de son cher frère disparu résonne dans la pièce.
Fond sonore : Roadside / Riseagainst ( les paroles collent tout à fait à cette scène...)
Michael n’avait pas claqué la porte en quittant cette pièce à l’atmosphère devenue trop peu respirable et pourtant, Lincoln reste planté là, immobile et le visage fermé, comme s’il s’était pris une claque en plein visage… Et en quelque sorte, c’est vrai…Les mots de Michael lui brûlent les joues bien plus que si sa main s’y étaient inscrite…« J’ai grandi ! Grâce à toi, merci ! Si j’étais si naïf que tu le dis tu serais mort ! » Il s’en mettrait d’ailleurs bien une lui-même pour avoir balancer toutes ces conneries à son frère, pour avoir voulu se la jouer grand frère… Il doit d’ailleurs bien s’avouer que, malgré tout ce que Michael a fait pour lui, il ne peut s’empêcher d’être en rogne contre lui, il ressent cette envie quasi constante de lui rabattre le caquet, de lui rappeler que c’est lui, l’aîné ! Et il doit aussi bien s’avouer que cette bagarre ridicule qu’il dénonçait à Michael il y’a quelques minutes à peine, il crève en fait d’envie de la jouer, parce qu’il se demande si au fond, ils n’en ont pas besoin… Il faut qu’ils mettent les choses à plat après tout… Trop de non-dits, trop de rancoeurs qui cohabitent avec trop de gratitude et d’amour… Mais les aveux et les confidences n’ont jamais été l’apanage de frères Burrows ! Tout du moins sans un petit coup de pouce préalable… Bon sang, il faut qu’il se bouge ! Il connaît Michael et ne l’imagine que trop bien, assis prostré à se cogner doucement la tête contre un mur, le visage dans les mains et en train de passer en revue toutes ses erreurs, s’enfonçant plus encore dans les affres de la culpabilité… Le problème, c’est qu’il l’imagine très bien, ça oui mais qu’il n’a jamais vraiment su quoi dire et quoi faire pour le réconforter… Mais il ne peut pas, il ne doit pas le laisser comme ça !
Il pousse un soupir de soulagement quand il voit Sara se lever pour, il l’espère, rejoindre son frère… Il ne sait pas comment, il ne sait pas pourquoi mais cette femme apporte plus à Michael que lui ne le pourra jamais… Il sait qu’elle saura trouver les mots, les gestes qui apaiseront son frère… C’est d’ailleurs tellement confortable…Oui, c’est ça, Sara saura mieux que lui, il va la laisser y aller, c’est mieux pour Mike…
« Lincoln… l’appelle Sara d’une voix douce qui le fait cependant sursauter. Vous devriez aller parler à Michael…
_ Je sais… Je sais mais j’ai peur… j’ai peur de ne pas savoir… avoue Lincoln d’une voix cassée.
_ Vous y arriverez, Lincoln… Vous y arrivez toujours… » le rassure Sara, désarçonnée par la faiblesse que Lincoln laisse enfin transparaître.
Sans un mot mais les épaules basses, Lincoln sort de la chambre et trouve, sans aucun mal, Michael à l’endroit et dans la position exacte où il imaginait le trouver. Sans un mot, il se laisse glisser contre le mur pour se retrouver assis à ses côtés. Sans un mot, il attend que Michael retrouve ses esprits. Sans un mot, il attend, il attend, il attend… Et pourtant la patience n’a jamais été la qualité première de Lincoln Burrows ! Mais Fox River aura au moins eu l’avantage de la lui apprendre… Il attend, il attend, il attend et s’il doit rester jusqu’à la nuit contre ce putain de mur, et bien, il attendra !
Et il s’est tellement fait à cette idée d’une attente infinie qu’il ne peut s’empêcher de sursauter quand la voix rauque de Michael s’échappe enfin de ses lèvres serrées, dans un souffle à peine murmuré mais plein de désespoir à peine contenu, de déception désespérée, Lincoln sait déjà mot pour mot ce qu’il va lui répondre.
« T’avais pas le droit, Linc… Tu n’avais pas le droit…
_ Je sais, Mike, Je sais… » Lincoln s’apprête à ajouter tout ce qu’il garde au fond de lui depuis trop de jours, ce merci qu’il n’arrive pas à prononcer mais devant la tête baissée et les mains tremblantes de son frère, il réalise que ce dernier a surtout besoin de parler, de vider ce satané sac qui est bien trop plein par sa propre faute, lui, le grand frère qui a toujours réussi à tout foutre en l’air, même la vie de ce petit frère à qui il avait pourtant tout sacrifié… Il ne peut hélas plus rien y changer mais il peut encore l’écouter et c’est bien ce qu’il a l’intention de faire
« J’ai fait ça pour toi, Linc ! Pour toi, tu entends ! J’ai foutu un tas de vies en l’air, pour toi ! A cause de moi, T-Bag est dans la nature et il a déjà probablement tué de pauvres innocents ! Chaque victime qu’il fait, c’est du sang sur mes mains, Linc, sur nos mains ! Le père de Sara est mort ! Elle a failli être tuée, L.J aussi ! Et on dirait que tu t’en fous, que rien ne t’atteint jamais ! Putain, Linc on est des meurtriers nous aussi ! On n’a pas tué, certes mais on est responsables de beaucoup de morts !
_ Je sais ça, Michael ! Mais je ne t’ai jamais demandé de le faire… » Lincoln sait pertinemment que ce n’est certainement pas du tout ce que son frère a envie d’entendre mais il faut tout de même qu’il l’entende… « Mais si tu ne l’avais pas fait, je serais mort et ces salopards s’en sortiraient sans aucun dommage, blancs comme neige… Tu as fait ce que tu devais faire, frangin… Tu n’avais pas d’autre choix…
_ Mais il y’avait d’autres méthodes… On aurait pu épargner…
_ NON ! On n’aurait pas pu ! Ils ont beaucoup moins de scrupules que toi, Mike ! On serait mort cent fois si on avait fait autrement ! …Je te l’ai déjà dit mais je sais tout ce que tu as fait pour moi, tout ce que tu as sacrifié pour moi, Mike… On a tous les deux beaucoup perdu à cause de tous ces salopards alors on va faire comme tu as dit ! On va aller voir ce juge Sparrow et on va tous les faire tomber ! » finit-il en se levant avant de tendre la main à Michael qui lève enfin les yeux vers lui. Et à cet instant, le temps s’arrête et recule… Ils sont de nouveaux des frères que rien ne peut séparer, deux frères seuls au monde qui ne peuvent compter que l’un sur l’autre. Michael attrape finalement la main tendue de Lincoln et ils donnent une accolade virile qu’ils n’ont tous deux aucune envie de briser. Seule la voix claire de Sara les fait revenir au présent :
« Michael ? Lincoln ? Vous êtes où ?! Bon sang ?! Mahone a repris conscience ! Il veut vous parler ! »
Moins de trente secondes plus tard, ils sont de nouveau dans cette chambre dont l’atmosphère est finalement devenue beaucoup plus respirable. Si Sara ne les avait pas assuré que l’agent Mahone s’était réveillé, ils ne s’en seraient même pas rendus compte, tant il est pâle… Il arrive à peine à garder les yeux ouverts et ses paroles ressemblent plus à un râle qu’à une suite de mots. Michael s’approche finalement de lui et se penche au-dessus de ses lèvres sèches pour tenter de comprendre ce qu’il veut leur dire. Quand il y parvient enfin, il se dirige vers le petit bureau et y prend l’ordinateur portable avant de revenir s’asseoir sur le rebord du lit. Pour la deuxième fois en moins d’une heure, la voix de Carolyn Reynolds et de son cher frère disparu résonne dans la pièce.
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 160
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
TA SUITE EST SUPER !!!!! VIVEMENT LA SUITE !!!!!
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
génial ! trop bien !!
vivement la suite j'espère qu'il y aura bientot une petite scène misa car sa me manque beaucoup !
la suite stp !
vivement la suite j'espère qu'il y aura bientot une petite scène misa car sa me manque beaucoup !
la suite stp !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Jolie discussion entre les 2 frères!!!!
Impatiente de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Impatiente de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
la suite !! c trop bien !!
anso26- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1325
Age : 32
Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
C'est bien qu'il se sont réconciliés!! mais que va t'il se passé maintenant????????
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
la suite !! c trop bien !!
anso26- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1325
Age : 32
Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
a quand la suite !!! je suis trop impatiente !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Ahhh, ma petite Célifrance...Je dis merci aux ordis du bahut pour m'avoir permis de lire cette fabuleuse suite que tu as posté! Malheureusement, je n'aurais sans doute pas le temps de te faire un commentaire digne de ce nom, un commentaire à la hauteur de cette suite... (SALETE D'ORAGE!!!!)
Alors tout d'abord, laisse-moi te dire qu'on dirait vraiment que tu connais Linc et Mike !! ^^ Sérieux, toutes les scènes que tu nous écrit sur les relations entre les deux frères sont criantes de vérité, je ne trouve vraiment rien à redire, c'est tout simplement superbe! Tu fait bien ressortir la peur de Lincoln d'aller parler à son frère, et la réaction de Mike...C'est tout à fait lui!! Et j'ai beaucoup aimé le rôle que tu donnes à Sara ^^
Voilà, encore désolée pouir ce comm ridiculement minuscule mais je ne suis aps chez moi...Promis, dès que j'ai le net tu vas avoir mal aux yeux à force de lire mes comms ^^
Alors tout d'abord, laisse-moi te dire qu'on dirait vraiment que tu connais Linc et Mike !! ^^ Sérieux, toutes les scènes que tu nous écrit sur les relations entre les deux frères sont criantes de vérité, je ne trouve vraiment rien à redire, c'est tout simplement superbe! Tu fait bien ressortir la peur de Lincoln d'aller parler à son frère, et la réaction de Mike...C'est tout à fait lui!! Et j'ai beaucoup aimé le rôle que tu donnes à Sara ^^
Voilà, encore désolée pouir ce comm ridiculement minuscule mais je ne suis aps chez moi...Promis, dès que j'ai le net tu vas avoir mal aux yeux à force de lire mes comms ^^
Nickki- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1061
Age : 35
Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
@Nickki: OUF! Me voilà rassurée! Je commençais à croire quen tu n'aimais plus ce que j'écrivais et que tu n'osais pas me le dire! En tout cas, j'ai bien hâte que ton adsl remarche et d'avoir mal aux yeux...
Je vous poste une suite à laquelle je tiens beaucoup et qui m'a donné pas mal de fil à retordre... Je n'en suis pas pleinement satsfaite mais bon...
Scène 64 :
Fond sonore : Superman / Five For Fighting + Sad eyes / Josh Rouse
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Michael Scofield a enfin l’occasion de voir à quoi il ressemblait il y’a à peine heure ; il lui suffit pour cela de regarder l’expression à la fois incrédule, concentrée et soulagée qui fige les traits d’Alexander Mahone.
« Oh mon Dieu ! laisse échapper ce dernier. Est-ce que j’ai bien entendu? Est-ce que ça veut bien dire ce que ça veut dire ?
_ On dirait bien… » répond Michael
_ Il faut absolument que vous alliez voir le juge Sparrow ! Avec ça, vous le convaincrez d’aller à Steadman ! Parce que c’est de toutes façons beaucoup trop dangereuses de le ramener à Chicago ! Je suis sûre que la Présidente serait prête à le faire tuer cette fois ! Vous allez appe…
_ Alexander ! Ca va ? Vous devriez vous reposer, là ! On verra ça plus tard !
_ On n’a pas le temps, Michael… On n’a pas le temps… Ils savent qu’on a cet enregistrement et ils …
_ Alexander… Vous ne nous serez d’aucun secours si vous mourrez… ironise Michael.
_ Certes ! Mais ils doivent déjà être à notre recherche et ils sont pleins de ressources, j’en sais quelque chose… Vous devez vous occuper de ça au plus vite !
_ Ok mais ça attendra demain ! Il est trop tard de toutes façons ! Je ne pense pas que le juge Sparrow travaille en nocturne ! Sara va sûrement vouloir vous examiner ! Sara, je te … Sara ? Sara ? appelle Michael d’une voix de plus en plus paniquée. Tu l’as vue sortir, Linc ?
_ Non… Elle a dû partir quand on écoutait l’enregistrement. Pas de panique frangin, son sac est là ! Elle a sûrement eu besoin de prendre l’air… Elle doit… »
Mais Lincoln n’a pas le temps de finir sa phrase que Michael a déjà quitté la pièce. Il fait le tour de la maison mais constate que Sara n’a pas les mêmes refuges que lui… Il s’enfonce alors sur le sentier qui serpente derrière la grange et qui doit certainement mener au lac où Derek pêche. Michael ne peut empêcher un profond sentiment de culpabilité le ronger, enfin un de plus : il aurait dû faire plus attention à elle… Elle a vécu un enfer depuis quelques jours, depuis qu’il est entré dans sa vie en fait… Elle a accepté de tout perdre pour lui, elle a même accepté de mourir pour lui ! Et lui, il n’a même pas pris la peine de la réconforter, de lui dire…
Quand Michael débouche enfin sur le petit ponton au bord de l’eau, il trouve aussitôt Sara. Elle est assise tout au bout, les genoux ramenés sous son menton, les bras serrant ses jambes. Elle a le regard perdu dans le vide, loin devant elle, une lettre pend entre ses doigts. Elle est si proche mais elle lui semble pourtant si lointaine…
« Sara ? »
« Oui ? » Sa réponse est instantanée mais Michael a l’impression qu’elle n’a pas vraiment remarqué sa présence.
Michael n'est pas sûr ce qu’il doit dire, il n’est même pas certain qu’il doit dire quelque chose, il ne sait même pas si elle écoutera ce qu’il pourrait lui dire… Alors, il se contente de s’asseoir à côté d’elle et de saisir tout doucement la lettre qu’elle tient délicatement mais fermement à la fois entre ses doigts. Il s'attend à ce qu'elle proteste mais non, elle le laisse faire et se cache le visage dans les mains, comme si elle n’attendait que ça pour pouvoir enfin le faire, comme s’il venait de lui enlever un fardeau bien trop lourd… Il remarque que ses yeux sont rouges mais qu’elle n’a pas pleuré… Sa mâchoire tremble légèrement…
« Sara… Tu as le droit de pleurer… » lui dit Michael d’une voix douce. Il aimerait tellement la serrer fort contre lui pour lui faire un berceau de ses bras, l’aider à supporter toute cette peine qui la submerge mais quelque chose au fond de lui lui fait comprendre que ce n’est pas ce que Sara veut… Et quand il la sent se raidir au contact de sa main sur son bras, il la retire aussitôt… Il n’en est même pas peiné… Il sait que Sara a besoin de se retrouver, de faire le point, d’accepter tout ce qui vient de lui arriver et qu’elle doit le faire seule… Il n’aurait pas supporté que Lincoln ne le prenne dans ses bras ou que Sara vienne vers lui tout à l’heure ; elle l’avait d’ailleurs compris, tout comme il la comprend à présent… Il meurt d’envie de savoir ce que dit cette lettre qui bouleverse autant Sara même s’il se doute bien de son auteur… Il se contente cependant de rester assis à ses côtés, sans un mot, fixant lui aussi les lumières sur le rivage de l’autre côté du lac. Cet après-midi d’été est calme et doux, seul les gazouillis harmonieux d’une mésange en perturbe le silence.
« Je ne peux pas pleurer quelque chose que je n’ai jamais vraiment eue… » finit par murmurer Sara d’une voix brisée. Elle semble épuisée et son ton est sec, presque rauque. Michael tourne le visage vers elle mais elle continue obstinément de fixer droit devant elle, l’obscurité profonde de cette nuit sans lune.
« Mais… Tu as le droit de pleurer… » répète Michael d’une voix toujours aussi douce et posée.
Sara tourne enfin le visage vers Michael mais le jeune homme a la très désagréable impression qu’elle ne le voit pas vraiment… Elle le regarde oui ; elle lui esquisse même un faible sourire… mais il sent qu’elle n’est pas vraiment là avec lui, que son esprit vagabonde loin, très loin d’ici, dans les méandres d’un passé qu’il ne peut pas changer, qu’il ne connaît même pas… Il enrage de ne pas pouvoir dire les mots qu’elle a besoin d’entende ! Il boue de ne pas pouvoir faire les gestes qu’elle a besoin de sentir ! Il crève de ne pas être celui qu’elle aimerait avoir à ses côtés à ce moment précis ! Et plus encore, il se maudit d’être le responsable de cette douloureuse et cruelle absence…
Sara continue de le regarder un moment avant de se perdre de nouveau dans la contemplation du lac placide, ses bras encerclant ses jambes, le menton sur les genoux. Michael ne peut plus voir où se perd son regard fixe… Il a le sentiment qu'elle a fermé les yeux.
« Sara ? » l’appelle t’il doucement.
_ Je ne peux pas pleurer quelque chose que je n'ai jamais eue… lui répète t’elle enfin d’une voix brisée par les larmes qu’elle tente de retenir.
_ De quoi tu parles, Sara ? » Michael se tourne vers elle, l’oblige doucement à lever les yeux vers lui et se rend compte qu’il avait raison : elle a les yeux fermement fermés, comme si elle voulait ainsi chasser au loin toutes les pensées qui se bousculent dans sa tête, cette conversation qu’elle ne veut pas avoir… Il encadre son visage de ses mains et lui adresse le plus doux des sourires avant de reprendre : « Sara… Tu as eu un père et malgré tout ce que vous avez vécu tous les deux, tu as le droit d’avoir de la peine… Tu as le droit d’être en colère contre lui, contre toi… Je sais ce que tu peux ressentir, Sara… J’ai, comme toi, découvert bien trop tard que mon père n’était pas celui que j’ai voulu croire qu’il était… Je croyais ne pas avoir de père… Toute ma vie j’ai tout fait pour ne pas y penser… J’ai eu un père une minute et la suivante…» Sa voix se brise à l’évocation de ce souvenir douloureux et sa gorge se serre tant qu’il a du mal à continuer, les mots sortent étranglés de ses lèvres serrées : « et la suivante… j’étais de nouveau orphelin… J’avais tellement de choses à lui dire, Sara… tellement… Je ne pourrais jamais changer ça, tout comme toi mais j’ai pleuré… Ca n’a pas fait partir la douleur et la culpabilité mais ça les a apaisées… Laisse-toi aller, Sara… Laisse-moi t’aider… »
Il sait qu’il n’aurait pas dû lui dire ça, elle a besoin de mots tendres, elle a besoin qu’il l’écoute ; et lui, il lui parle de lui… Mais il sent tellement désemparé, il se sent tellement peu lui-même quand il est avec elle mais tellement lui en même temps justement…Il n’arrive décidément pas à réfléchir en présence de Sara et, curieusement, ça ne le panique pas du tout, bien au contraire… Il se sent comme un noyé qui a enfin le droit de respirer… Sara est son oxygène et il donnerait tout pour l’aider à retrouver son souffle vital… Il n’aurait jamais cru pouvoir s’ouvrir ainsi à quelqu’un… Il remarque aux yeux à présent ouverts de Sara que la jeune femme est elle aussi surprise de cette confession… Ce qu’il ne sait pas en revanche, c’est qu’il a prononcé exactement les mots qu’elle avait envie d’entendre justement… Elle ne lui en veut pas d’avoir parlé de lui bien au contraire, parce que ce faisant, il a aussi parlé d’elle… Si elle ne l’aimait pas autant, elle aurait presque peur de voir à quel point ils se ressemblent, dans leurs blessures, dans leurs espoirs, dans leurs maladresses… Elle aimerait tant se laisser aller justement, se laisser tomber dans ses bras et ne jamais quitter son étreinte réconfortante, oublier son passé, occulter son avenir… Mais ce n’est pas si simple… Ce n’est pas la vie… Et Sara en a d’ailleurs fait la douloureuse expérience…
« Sara... »
Ses yeux restent grand ouverts à présent et Michael peut voir toutes les contradictions qui cohabitent douloureusement dans ces iris où se mêlent colère, tristesse, culpabilité… Elle ne le regarde plus maintenant mais lui continue de la regarder des ses yeux hypnotiques, espérant aimanter son attention comme il arrivait si bien à le faire dans cette infirmerie où il aimerait tant retourner, parce que à cette époque, dans cette pièce, Sara n’était certes pas heureuse mais elle n’était pas aussi malheureuse... Mais il ne peut rien changer à leur passé, à son passé à elle… Il reste donc assis là, à côté d’elle, observant les muscles de sa mâchoire trembler presque imperceptiblement, notant les petits plis ridant son front. Quand il sent qu’elle s’apaise quelque peu, il lui passe doucement la main dans le dos, caresse doucement ses cheveux. Elle se laisse aller contre sa main quand celle-ci se pose sur sa joue… Ils se disent alors tellement sans rien se dire vraiment…
« Pourquoi ça me fait si mal? » demande Sara d’une voix à peine murmurée ; mais cette question ne demande pas vraiment de réponse et Michael se contente donc d’attirer doucement la jeune femme contre lui.
« Bon sang, il n’a jamais été fichu de se comporter en père avec moi ! Jamais un mot gentil ! Jamais un mot tendre ! Ah si ! Tu es bien la fille de ta mère ! Voilà le seul compliment qu’il ne m’ait jamais fait et dans sa bouche, ça n’en était pas vraiment un… Pourquoi, Michael ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi a-t-il fallu qu’il attende d’être mort pour être gentil avec moi, pour être enfin un père ?! Pourquoi ? Pourquoi… »
Le corps de Sara est tendu dans ses bras, elle refuse encore de laisser complètement tomber ses dernières défenses mais elle ne s’écarte pas et Michael prend ceci comme un encouragement à la serrer d’avantage. Elle s'accroche à lui presque violemment alors qu’il lui parle à voix basse, faisant ainsi voleter quelques mèches de ses cheveux avec son souffle.
« Il a toujours été ton père, Sara… Seulement il ne savait pas te le montrer… Il t’aimait, Sara… Il était ton père et tu n’as même pas pu assister à son enterrement… Tu n’as pas pu le pleurer… Tu n’en as pas eu le temps… Mais je suis là, maintenant, et on restera aussi longtemps que tu en auras besoin… » Sa voix est basse, incertaine, « Je pense juste que… peut-être… tu as besoin de faire la paix avec sa mort. D’une façon ou d'une autre, il faudra que tu le fasses… »
Sara ne répond pas mais il la sent se détendre dans ses bras et il ne peut contenir un profond soupir de soulagement quand il sent sa chemise s’humidifier des larmes de la jeune femme. Elle renifle doucement, niche son visage plus encore contre sa poitrine et laisse enfin toutes ses peines, tous ses remords, tous ses regrets s’éteindre dans les bras de cet homme qui la comprend si bien…Elle pleure toutes les larmes de son cœur, elle pleure toutes ces larmes qu’elle s’est toujours refusé de verser, en silence, sans cri, sans un mot, sans douleur…
Ils restent ainsi un long moment, se laissant bercer par le bruit de leurs respirations et le clapotis de l’eau. Ils ne savent ni l’un ni l’autre depuis combien de temps ils sont là assis sur ce ponton….
Seule la voix forte et inquiète de Lincoln les fait revenir brusquement à la dure réalité.
Je vous poste une suite à laquelle je tiens beaucoup et qui m'a donné pas mal de fil à retordre... Je n'en suis pas pleinement satsfaite mais bon...
Scène 64 :
Fond sonore : Superman / Five For Fighting + Sad eyes / Josh Rouse
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Michael Scofield a enfin l’occasion de voir à quoi il ressemblait il y’a à peine heure ; il lui suffit pour cela de regarder l’expression à la fois incrédule, concentrée et soulagée qui fige les traits d’Alexander Mahone.
« Oh mon Dieu ! laisse échapper ce dernier. Est-ce que j’ai bien entendu? Est-ce que ça veut bien dire ce que ça veut dire ?
_ On dirait bien… » répond Michael
_ Il faut absolument que vous alliez voir le juge Sparrow ! Avec ça, vous le convaincrez d’aller à Steadman ! Parce que c’est de toutes façons beaucoup trop dangereuses de le ramener à Chicago ! Je suis sûre que la Présidente serait prête à le faire tuer cette fois ! Vous allez appe…
_ Alexander ! Ca va ? Vous devriez vous reposer, là ! On verra ça plus tard !
_ On n’a pas le temps, Michael… On n’a pas le temps… Ils savent qu’on a cet enregistrement et ils …
_ Alexander… Vous ne nous serez d’aucun secours si vous mourrez… ironise Michael.
_ Certes ! Mais ils doivent déjà être à notre recherche et ils sont pleins de ressources, j’en sais quelque chose… Vous devez vous occuper de ça au plus vite !
_ Ok mais ça attendra demain ! Il est trop tard de toutes façons ! Je ne pense pas que le juge Sparrow travaille en nocturne ! Sara va sûrement vouloir vous examiner ! Sara, je te … Sara ? Sara ? appelle Michael d’une voix de plus en plus paniquée. Tu l’as vue sortir, Linc ?
_ Non… Elle a dû partir quand on écoutait l’enregistrement. Pas de panique frangin, son sac est là ! Elle a sûrement eu besoin de prendre l’air… Elle doit… »
Mais Lincoln n’a pas le temps de finir sa phrase que Michael a déjà quitté la pièce. Il fait le tour de la maison mais constate que Sara n’a pas les mêmes refuges que lui… Il s’enfonce alors sur le sentier qui serpente derrière la grange et qui doit certainement mener au lac où Derek pêche. Michael ne peut empêcher un profond sentiment de culpabilité le ronger, enfin un de plus : il aurait dû faire plus attention à elle… Elle a vécu un enfer depuis quelques jours, depuis qu’il est entré dans sa vie en fait… Elle a accepté de tout perdre pour lui, elle a même accepté de mourir pour lui ! Et lui, il n’a même pas pris la peine de la réconforter, de lui dire…
Quand Michael débouche enfin sur le petit ponton au bord de l’eau, il trouve aussitôt Sara. Elle est assise tout au bout, les genoux ramenés sous son menton, les bras serrant ses jambes. Elle a le regard perdu dans le vide, loin devant elle, une lettre pend entre ses doigts. Elle est si proche mais elle lui semble pourtant si lointaine…
« Sara ? »
« Oui ? » Sa réponse est instantanée mais Michael a l’impression qu’elle n’a pas vraiment remarqué sa présence.
Michael n'est pas sûr ce qu’il doit dire, il n’est même pas certain qu’il doit dire quelque chose, il ne sait même pas si elle écoutera ce qu’il pourrait lui dire… Alors, il se contente de s’asseoir à côté d’elle et de saisir tout doucement la lettre qu’elle tient délicatement mais fermement à la fois entre ses doigts. Il s'attend à ce qu'elle proteste mais non, elle le laisse faire et se cache le visage dans les mains, comme si elle n’attendait que ça pour pouvoir enfin le faire, comme s’il venait de lui enlever un fardeau bien trop lourd… Il remarque que ses yeux sont rouges mais qu’elle n’a pas pleuré… Sa mâchoire tremble légèrement…
« Sara… Tu as le droit de pleurer… » lui dit Michael d’une voix douce. Il aimerait tellement la serrer fort contre lui pour lui faire un berceau de ses bras, l’aider à supporter toute cette peine qui la submerge mais quelque chose au fond de lui lui fait comprendre que ce n’est pas ce que Sara veut… Et quand il la sent se raidir au contact de sa main sur son bras, il la retire aussitôt… Il n’en est même pas peiné… Il sait que Sara a besoin de se retrouver, de faire le point, d’accepter tout ce qui vient de lui arriver et qu’elle doit le faire seule… Il n’aurait pas supporté que Lincoln ne le prenne dans ses bras ou que Sara vienne vers lui tout à l’heure ; elle l’avait d’ailleurs compris, tout comme il la comprend à présent… Il meurt d’envie de savoir ce que dit cette lettre qui bouleverse autant Sara même s’il se doute bien de son auteur… Il se contente cependant de rester assis à ses côtés, sans un mot, fixant lui aussi les lumières sur le rivage de l’autre côté du lac. Cet après-midi d’été est calme et doux, seul les gazouillis harmonieux d’une mésange en perturbe le silence.
« Je ne peux pas pleurer quelque chose que je n’ai jamais vraiment eue… » finit par murmurer Sara d’une voix brisée. Elle semble épuisée et son ton est sec, presque rauque. Michael tourne le visage vers elle mais elle continue obstinément de fixer droit devant elle, l’obscurité profonde de cette nuit sans lune.
« Mais… Tu as le droit de pleurer… » répète Michael d’une voix toujours aussi douce et posée.
Sara tourne enfin le visage vers Michael mais le jeune homme a la très désagréable impression qu’elle ne le voit pas vraiment… Elle le regarde oui ; elle lui esquisse même un faible sourire… mais il sent qu’elle n’est pas vraiment là avec lui, que son esprit vagabonde loin, très loin d’ici, dans les méandres d’un passé qu’il ne peut pas changer, qu’il ne connaît même pas… Il enrage de ne pas pouvoir dire les mots qu’elle a besoin d’entende ! Il boue de ne pas pouvoir faire les gestes qu’elle a besoin de sentir ! Il crève de ne pas être celui qu’elle aimerait avoir à ses côtés à ce moment précis ! Et plus encore, il se maudit d’être le responsable de cette douloureuse et cruelle absence…
Sara continue de le regarder un moment avant de se perdre de nouveau dans la contemplation du lac placide, ses bras encerclant ses jambes, le menton sur les genoux. Michael ne peut plus voir où se perd son regard fixe… Il a le sentiment qu'elle a fermé les yeux.
« Sara ? » l’appelle t’il doucement.
_ Je ne peux pas pleurer quelque chose que je n'ai jamais eue… lui répète t’elle enfin d’une voix brisée par les larmes qu’elle tente de retenir.
_ De quoi tu parles, Sara ? » Michael se tourne vers elle, l’oblige doucement à lever les yeux vers lui et se rend compte qu’il avait raison : elle a les yeux fermement fermés, comme si elle voulait ainsi chasser au loin toutes les pensées qui se bousculent dans sa tête, cette conversation qu’elle ne veut pas avoir… Il encadre son visage de ses mains et lui adresse le plus doux des sourires avant de reprendre : « Sara… Tu as eu un père et malgré tout ce que vous avez vécu tous les deux, tu as le droit d’avoir de la peine… Tu as le droit d’être en colère contre lui, contre toi… Je sais ce que tu peux ressentir, Sara… J’ai, comme toi, découvert bien trop tard que mon père n’était pas celui que j’ai voulu croire qu’il était… Je croyais ne pas avoir de père… Toute ma vie j’ai tout fait pour ne pas y penser… J’ai eu un père une minute et la suivante…» Sa voix se brise à l’évocation de ce souvenir douloureux et sa gorge se serre tant qu’il a du mal à continuer, les mots sortent étranglés de ses lèvres serrées : « et la suivante… j’étais de nouveau orphelin… J’avais tellement de choses à lui dire, Sara… tellement… Je ne pourrais jamais changer ça, tout comme toi mais j’ai pleuré… Ca n’a pas fait partir la douleur et la culpabilité mais ça les a apaisées… Laisse-toi aller, Sara… Laisse-moi t’aider… »
Il sait qu’il n’aurait pas dû lui dire ça, elle a besoin de mots tendres, elle a besoin qu’il l’écoute ; et lui, il lui parle de lui… Mais il sent tellement désemparé, il se sent tellement peu lui-même quand il est avec elle mais tellement lui en même temps justement…Il n’arrive décidément pas à réfléchir en présence de Sara et, curieusement, ça ne le panique pas du tout, bien au contraire… Il se sent comme un noyé qui a enfin le droit de respirer… Sara est son oxygène et il donnerait tout pour l’aider à retrouver son souffle vital… Il n’aurait jamais cru pouvoir s’ouvrir ainsi à quelqu’un… Il remarque aux yeux à présent ouverts de Sara que la jeune femme est elle aussi surprise de cette confession… Ce qu’il ne sait pas en revanche, c’est qu’il a prononcé exactement les mots qu’elle avait envie d’entendre justement… Elle ne lui en veut pas d’avoir parlé de lui bien au contraire, parce que ce faisant, il a aussi parlé d’elle… Si elle ne l’aimait pas autant, elle aurait presque peur de voir à quel point ils se ressemblent, dans leurs blessures, dans leurs espoirs, dans leurs maladresses… Elle aimerait tant se laisser aller justement, se laisser tomber dans ses bras et ne jamais quitter son étreinte réconfortante, oublier son passé, occulter son avenir… Mais ce n’est pas si simple… Ce n’est pas la vie… Et Sara en a d’ailleurs fait la douloureuse expérience…
« Sara... »
Ses yeux restent grand ouverts à présent et Michael peut voir toutes les contradictions qui cohabitent douloureusement dans ces iris où se mêlent colère, tristesse, culpabilité… Elle ne le regarde plus maintenant mais lui continue de la regarder des ses yeux hypnotiques, espérant aimanter son attention comme il arrivait si bien à le faire dans cette infirmerie où il aimerait tant retourner, parce que à cette époque, dans cette pièce, Sara n’était certes pas heureuse mais elle n’était pas aussi malheureuse... Mais il ne peut rien changer à leur passé, à son passé à elle… Il reste donc assis là, à côté d’elle, observant les muscles de sa mâchoire trembler presque imperceptiblement, notant les petits plis ridant son front. Quand il sent qu’elle s’apaise quelque peu, il lui passe doucement la main dans le dos, caresse doucement ses cheveux. Elle se laisse aller contre sa main quand celle-ci se pose sur sa joue… Ils se disent alors tellement sans rien se dire vraiment…
« Pourquoi ça me fait si mal? » demande Sara d’une voix à peine murmurée ; mais cette question ne demande pas vraiment de réponse et Michael se contente donc d’attirer doucement la jeune femme contre lui.
« Bon sang, il n’a jamais été fichu de se comporter en père avec moi ! Jamais un mot gentil ! Jamais un mot tendre ! Ah si ! Tu es bien la fille de ta mère ! Voilà le seul compliment qu’il ne m’ait jamais fait et dans sa bouche, ça n’en était pas vraiment un… Pourquoi, Michael ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi a-t-il fallu qu’il attende d’être mort pour être gentil avec moi, pour être enfin un père ?! Pourquoi ? Pourquoi… »
Le corps de Sara est tendu dans ses bras, elle refuse encore de laisser complètement tomber ses dernières défenses mais elle ne s’écarte pas et Michael prend ceci comme un encouragement à la serrer d’avantage. Elle s'accroche à lui presque violemment alors qu’il lui parle à voix basse, faisant ainsi voleter quelques mèches de ses cheveux avec son souffle.
« Il a toujours été ton père, Sara… Seulement il ne savait pas te le montrer… Il t’aimait, Sara… Il était ton père et tu n’as même pas pu assister à son enterrement… Tu n’as pas pu le pleurer… Tu n’en as pas eu le temps… Mais je suis là, maintenant, et on restera aussi longtemps que tu en auras besoin… » Sa voix est basse, incertaine, « Je pense juste que… peut-être… tu as besoin de faire la paix avec sa mort. D’une façon ou d'une autre, il faudra que tu le fasses… »
Sara ne répond pas mais il la sent se détendre dans ses bras et il ne peut contenir un profond soupir de soulagement quand il sent sa chemise s’humidifier des larmes de la jeune femme. Elle renifle doucement, niche son visage plus encore contre sa poitrine et laisse enfin toutes ses peines, tous ses remords, tous ses regrets s’éteindre dans les bras de cet homme qui la comprend si bien…Elle pleure toutes les larmes de son cœur, elle pleure toutes ces larmes qu’elle s’est toujours refusé de verser, en silence, sans cri, sans un mot, sans douleur…
Ils restent ainsi un long moment, se laissant bercer par le bruit de leurs respirations et le clapotis de l’eau. Ils ne savent ni l’un ni l’autre depuis combien de temps ils sont là assis sur ce ponton….
Seule la voix forte et inquiète de Lincoln les fait revenir brusquement à la dure réalité.
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 160
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Emouvant passage que tu a decris avec talent!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'était vraiment beau ce moment entre les 2!!!!!!!!!!!!!!
Vivement la suite!!!!!!!!!!!!!!!
C'était vraiment beau ce moment entre les 2!!!!!!!!!!!!!!
Vivement la suite!!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
trop émouvant ! ! et voila encore une fois linc qui vient tout cassé !
la suite stp !!!
la suite stp !!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
charline-kilou a écrit:VIVEMENT LA SUITE !!!!
oue c'est clair je suis trop trop impatiente !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Sara je t'aime! elle est vraiment trop magnifique cet femme elle a tout fait pour Michael elle a même frolé la mort si ça c'est pas de l'amour et puis la pauvre elle souffre a cause de son papa trop triste...
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
- Nombre de messages : 5178
Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
oui je suis trop trop trop impatiente !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
suite !!!!!!!!!stp
anso26- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1325
Age : 32
Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Scène 65:
Fond sonore : Abraham +Kill + For the widows in paradise / Sufjan Stevens
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
« Michael? Sara? Vous êtes où bon sang ?! Venez vite ! Sara ? »
Quand il arrive essoufflé et l’air totalement paniqué sur le ponton, Lincoln réalise qu’une fois encore, il n’a pas choisi le bon moment : Les yeux rougis de Sara et la profonde tristesse qu’il lit dans les yeux de son frère le lui confirment… Mais ce n’est pas sa faute cette fois, ce n’est pas lui qui a choisi de venir les déranger, ce n’est pas lui qui a choisi de perdre connaissance juste quand la doc s’accordait enfin une pause plus que méritée, plus que nécessaire même…
« Je suis désolée de vous déranger… Mais Mahone a encore perdu connaissance ! Il délirait, et tout à coup, plus rien ! Il est brûlant, Sara ! Je ne savais pas quoi faire ! » explique Lincoln à toute vitesse.
En moins de temps qu’il ne lui faut pour se mettre debout, Sara essuie rapidement ses yeux humides et se dirige à toute hâte vers la maison. Comme si tout ce qui venait de se passer tout ce qu’elle venait de déverser n’avaient pas été, Sara retrouve ses gestes naturels de médecin : prise de pouls, température, injection de pénicilline, morphine… Michael la regarde faire, partagé entre admiration et culpabilité… Admiration devant la force de cette femme qui a tant perdu et qui trouve quand même le courage de rester debout, de l’aider à rester debout… Culpabilité quand il réalise qu’être médecin est toute la vie de Sara et que, même ça, il lui a pris…
« Ca devrait aller… Il a juste fait une syncope à cause de la fièvre. L’injection que je viens de lui faire va la faire baisser. Mais il va être dans les vapes pour un bon moment… » conclut Sara en rangeant son matériel médical avec des gestes toujours aussi naturels, professionnels qui retournent plus encore le cœur de Michael. Mais quand elle lève les yeux vers lui pour lui adresser un doux sourire, il décide de chasser au loin des noires pensées et se promet de tout faire pour qu’elle retrouve cette vie qu’elle mérite.
« On va devoir rester ici quelques jours, j’en ai bien peur… Il va s’en sortir, j’en suis sûre maintenant. Mais on ne peut pas se permettre de le déplacer, c’est beaucoup trop risqué…
_ On est en sécurité ici, pas de problème. la rassure Lincoln.
_ Vous allez devoir aller rencontrer ce juge sans lui…
_ On verra ça demain, Sara… tente Michael qui se doute bien de la réponse de Sara qui ajoute aussitôt :
_ Non, Michael, ça ne peut pas attendre demain… Tu as entendu ce qu’a dit Mahone ? Plus vous attendez, plus il y’a de risques que le juge soit sur écoute, qu’ils aient trouvé de quoi décrédibiliser cet enregistrement…
_ Je sais… Je sais… Mais je…
_ Pas de mais… Vous devez y aller et maintenant ! » dit Sara d’une voix catégorique « Ca va aller, Michael… Je vais bien… Je vais mieux… grâce à toi… » reprend elle en s’approchant de lui avant de lui caresser tendrement la joue.
Quand, à peine vingt minutes plus tard, le nuage de poussière laissé par le vieux 4x4 se dissipe, Sara ne parvient plus à faire taire cette angoisse grandissante et ce mauvais pressentiment qu’elle avait tentés de dissimuler à Michael, ce même pressentiment qu’elle avait tenté de chasser de son esprit quand elle était assise dans la salle des coffres de cette banque ce matin et qui c’était révélé juste… Ca suffit, Sara ! Arrête de te morfondre ! Ca ne sert à rien ! Concentre-toi sur l’essentiel ! Soigner ! Elle passe les quatre heures suivantes à veiller sans relâche Alexander Mahone qui reprend régulièrement connaissance avant de replonger de nouveau dans les limbes qui lui évitent au moins de trop sentir la douleur qui serait de toutes façons trop insupportable.
Quatre heures interminables, quatre heures d’angoisse, quatre heure sans respirer. Quand Sara devine l’avant du 4x4 au bout du chemin, elle a l’impression qu’on lui rend son oxygène, qu’elle retrouve enfin l’air qui lui manquait... Mais elle ne peut retenir un cri de panique quand elle réalise que Lincoln est seul au volant. Elle se précipite vers lui mais n’a pas le temps de prononcer la moindre parole :
« Pas de panique, Sara… Pas de panique ! Michael va bien ! Il avait un truc important à faire. Je vais le rechercher dans deux heures. Il ne voulait pas que vous vous inquiétiez alors je suis revenu.
_ Ne me mentez pas, Linc…
_ Et pourquoi je vous mentirais ? Vous pensez franchement que je serais aussi calme s’il était arrivé quelque chose à Michael ? »
Devant la logique du raisonnement de Lincoln, Sara ne peut qu’abdiquer et le suit vers la maison.
« Vous avez pu voir le juge ?
_ Oui ! Aucun problème ! C’était même trop simple pour être vrai ! On était habitué à plus de sport ! Je crois que ça m’a manqué ! » répond Lincoln avant d’éclater de rire, aussitôt suivi par Sara.
« On le retrouve demain soir pour l’emmener à Steadman. Il ne veut pas qu’on revienne à Chicago pour sa déposition. Il a convenu avec nous que c’était beaucoup trop risqué…
_ Mon Dieu, Lincoln, c’est vrai ? Tout ça va vraiment finir ?
_ Oh oui ! Ces salauds vont enfin payer! » conclut Lincoln avec un immense sourire sur les lèvres, un sourire que Sara ne se souvient pas ne lui avoir jamais vu… Un sourire qu’elle aimerait pouvoir lui rendre mais elle sent que ses lèvres se tendent plutôt en un rictus qui ne doit pas du tout produire l’effet escompté.
« Sara… Ca va aller… vraiment ! tente de la rassurer Lincoln.
_ Je l’espère… Je l’espère…Vous devriez aller vous reposer un peu… Vous avez l’air épuisé !
_ Dites tout de suite que j’ai une sale tête ! la taquine t’il.
_ Un peu oui… Vous seriez à l’étalage d’un poissonnier que je ne vous achèterais pas, Monsieur Burrows ! Alors allez vous allonger un peu, ordre du médecin !
_ Si c’est un ordre du médecin, je ne suis pas de taille à lutter ! Vous me réveillez dans une heure ? Quelque chose me dit que vous n’oublierez pas ! » lance t’il avec un clin d’œil avant de refermer la porte de sa chambre derrière lui alors que Sara retourne au chevet de l’agent Mahone et que Michael, à des kilomètres de là, s’affaire sans se rendre compte des dangers qui le menacent…
Fond sonore : Abraham +Kill + For the widows in paradise / Sufjan Stevens
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
« Michael? Sara? Vous êtes où bon sang ?! Venez vite ! Sara ? »
Quand il arrive essoufflé et l’air totalement paniqué sur le ponton, Lincoln réalise qu’une fois encore, il n’a pas choisi le bon moment : Les yeux rougis de Sara et la profonde tristesse qu’il lit dans les yeux de son frère le lui confirment… Mais ce n’est pas sa faute cette fois, ce n’est pas lui qui a choisi de venir les déranger, ce n’est pas lui qui a choisi de perdre connaissance juste quand la doc s’accordait enfin une pause plus que méritée, plus que nécessaire même…
« Je suis désolée de vous déranger… Mais Mahone a encore perdu connaissance ! Il délirait, et tout à coup, plus rien ! Il est brûlant, Sara ! Je ne savais pas quoi faire ! » explique Lincoln à toute vitesse.
En moins de temps qu’il ne lui faut pour se mettre debout, Sara essuie rapidement ses yeux humides et se dirige à toute hâte vers la maison. Comme si tout ce qui venait de se passer tout ce qu’elle venait de déverser n’avaient pas été, Sara retrouve ses gestes naturels de médecin : prise de pouls, température, injection de pénicilline, morphine… Michael la regarde faire, partagé entre admiration et culpabilité… Admiration devant la force de cette femme qui a tant perdu et qui trouve quand même le courage de rester debout, de l’aider à rester debout… Culpabilité quand il réalise qu’être médecin est toute la vie de Sara et que, même ça, il lui a pris…
« Ca devrait aller… Il a juste fait une syncope à cause de la fièvre. L’injection que je viens de lui faire va la faire baisser. Mais il va être dans les vapes pour un bon moment… » conclut Sara en rangeant son matériel médical avec des gestes toujours aussi naturels, professionnels qui retournent plus encore le cœur de Michael. Mais quand elle lève les yeux vers lui pour lui adresser un doux sourire, il décide de chasser au loin des noires pensées et se promet de tout faire pour qu’elle retrouve cette vie qu’elle mérite.
« On va devoir rester ici quelques jours, j’en ai bien peur… Il va s’en sortir, j’en suis sûre maintenant. Mais on ne peut pas se permettre de le déplacer, c’est beaucoup trop risqué…
_ On est en sécurité ici, pas de problème. la rassure Lincoln.
_ Vous allez devoir aller rencontrer ce juge sans lui…
_ On verra ça demain, Sara… tente Michael qui se doute bien de la réponse de Sara qui ajoute aussitôt :
_ Non, Michael, ça ne peut pas attendre demain… Tu as entendu ce qu’a dit Mahone ? Plus vous attendez, plus il y’a de risques que le juge soit sur écoute, qu’ils aient trouvé de quoi décrédibiliser cet enregistrement…
_ Je sais… Je sais… Mais je…
_ Pas de mais… Vous devez y aller et maintenant ! » dit Sara d’une voix catégorique « Ca va aller, Michael… Je vais bien… Je vais mieux… grâce à toi… » reprend elle en s’approchant de lui avant de lui caresser tendrement la joue.
Quand, à peine vingt minutes plus tard, le nuage de poussière laissé par le vieux 4x4 se dissipe, Sara ne parvient plus à faire taire cette angoisse grandissante et ce mauvais pressentiment qu’elle avait tentés de dissimuler à Michael, ce même pressentiment qu’elle avait tenté de chasser de son esprit quand elle était assise dans la salle des coffres de cette banque ce matin et qui c’était révélé juste… Ca suffit, Sara ! Arrête de te morfondre ! Ca ne sert à rien ! Concentre-toi sur l’essentiel ! Soigner ! Elle passe les quatre heures suivantes à veiller sans relâche Alexander Mahone qui reprend régulièrement connaissance avant de replonger de nouveau dans les limbes qui lui évitent au moins de trop sentir la douleur qui serait de toutes façons trop insupportable.
Quatre heures interminables, quatre heures d’angoisse, quatre heure sans respirer. Quand Sara devine l’avant du 4x4 au bout du chemin, elle a l’impression qu’on lui rend son oxygène, qu’elle retrouve enfin l’air qui lui manquait... Mais elle ne peut retenir un cri de panique quand elle réalise que Lincoln est seul au volant. Elle se précipite vers lui mais n’a pas le temps de prononcer la moindre parole :
« Pas de panique, Sara… Pas de panique ! Michael va bien ! Il avait un truc important à faire. Je vais le rechercher dans deux heures. Il ne voulait pas que vous vous inquiétiez alors je suis revenu.
_ Ne me mentez pas, Linc…
_ Et pourquoi je vous mentirais ? Vous pensez franchement que je serais aussi calme s’il était arrivé quelque chose à Michael ? »
Devant la logique du raisonnement de Lincoln, Sara ne peut qu’abdiquer et le suit vers la maison.
« Vous avez pu voir le juge ?
_ Oui ! Aucun problème ! C’était même trop simple pour être vrai ! On était habitué à plus de sport ! Je crois que ça m’a manqué ! » répond Lincoln avant d’éclater de rire, aussitôt suivi par Sara.
« On le retrouve demain soir pour l’emmener à Steadman. Il ne veut pas qu’on revienne à Chicago pour sa déposition. Il a convenu avec nous que c’était beaucoup trop risqué…
_ Mon Dieu, Lincoln, c’est vrai ? Tout ça va vraiment finir ?
_ Oh oui ! Ces salauds vont enfin payer! » conclut Lincoln avec un immense sourire sur les lèvres, un sourire que Sara ne se souvient pas ne lui avoir jamais vu… Un sourire qu’elle aimerait pouvoir lui rendre mais elle sent que ses lèvres se tendent plutôt en un rictus qui ne doit pas du tout produire l’effet escompté.
« Sara… Ca va aller… vraiment ! tente de la rassurer Lincoln.
_ Je l’espère… Je l’espère…Vous devriez aller vous reposer un peu… Vous avez l’air épuisé !
_ Dites tout de suite que j’ai une sale tête ! la taquine t’il.
_ Un peu oui… Vous seriez à l’étalage d’un poissonnier que je ne vous achèterais pas, Monsieur Burrows ! Alors allez vous allonger un peu, ordre du médecin !
_ Si c’est un ordre du médecin, je ne suis pas de taille à lutter ! Vous me réveillez dans une heure ? Quelque chose me dit que vous n’oublierez pas ! » lance t’il avec un clin d’œil avant de refermer la porte de sa chambre derrière lui alors que Sara retourne au chevet de l’agent Mahone et que Michael, à des kilomètres de là, s’affaire sans se rendre compte des dangers qui le menacent…
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 160
Date d'inscription : 07/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
génial ! mais j'espère qu'il va rien arriver a Michael ...
la suite stp !
la suite stp !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
- Nombre de messages : 6508
Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Super, mais qu'est ce qui fait Mick???????
J'ai hate de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!
J'ai hate de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Page 16 sur 23 • 1 ... 9 ... 15, 16, 17 ... 19 ... 23
Sujets similaires
» "The Game" "ils dirigent la vie de Michael&qu
» "DESTIN CROISE" WentSa...
» Mon Premier Os "Et Si Michael Avait Su..."
» " Et si ... "
» "DESTIN CROISE" WentSa...
» Mon Premier Os "Et Si Michael Avait Su..."
» " Et si ... "
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 16 sur 23
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum