SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
J'ai comme un mauvais présentiment quelque cose de mal va arrivé pliz la suite!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Suite à de gros problèmes de connexion avec mon AOL BOx, je ne sais pas quand je pourrais vous poster une suite! Vraiment désolée mais vous n'imaginez pas comme ça m'enrage!!!!
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
charline-kilou a écrit:Oh non...
Vivement la suite...
en espérant que ça s'arrange assez vite
car je veux une suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Ha ouais moi aussi ça m'enrage j'espere que ça se reglera vite fait satané AOL BOX !
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
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Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
C'est chouette que le problème soit réglé ! Tu va pouvoir nous mettre la suite
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Le probleme est réglé?? alors met la suite!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
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Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Partie 8 :
Fond sonore : Hear you me / Jimmy eat world
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Les roues du train crissent fortement contre les voies métalliques du chemin de fer alors que le train amorce un virage… Le vacarme strident s’insinue dans la tête de Sara, faisant écho aux pensées contradictoires qui s’entrechoquent en elle… Quant à Michael, il n’entend même pas ce tumulte assourdissant ; le seul son qui gronde vraiment en lui est ce silence
maladroit qui s’est installé entre Sara et lui. Il a l’impression qu’un mur invisible de malentendus et de tensions est à présent dressé entre eux, comme si rien ne s’était passé il y’a à peine quelques minutes, comme s’ils ne s’étaient pas abandonnés l’un à l’autre… Non, le mur d’incompréhension est en train de se rebâtir brique par brique et il ne sait ni quoi faire ni quoi dire pour le faire tomber…
Sara regarde fixement le paysage qui défile par la fenêtre mais elle peut sentir le regard inquiet de Michael posé sur elle… Elle sait qu’elle devrait briser ce silence gênant, qu’elle devrait le rassurer pour qu’il ne se pose plus de questions auxquelles il ne doit absolument pas trouver de réponses pour le moment du moins… Mais sa gorge nouée la prive de mots… Elle est au bord des larmes, au bord de la nausée car elle peut aussi sentir le regard
de Kellerman et elle imagine sans mal son air auto satisfait et son petit sourire sournois… Lincoln qui a perçu le malaise entre la jeune femme et son frère décide à juste titre qu’ils ont besoin d’un peu d’intimité pour pouvoir s’expliquer. Il ordonne plus qu’il ne suggère à Kellerman de l’accompagner au wagon restaurant pour boire un café.
Au bout d’un moment qui leur paraît à tous les deux une éternité, Michael attrape la main de Sara et masse doucement sa paume avec son pouce. Elle finit par tourner lentement la tête vers Michael en tentant de rassembler ses forces pour trouver ses premiers mots.
« Michael… Je ne comprends pas… Je ne comprends pas pourquoi je suis ici avec vous…
- Mais Sara, tu es là parce que…
- Je t’en prie, Michael laisse-moi finir… Ne me mens plus, s’il te plaît…. Je sais que tu as besoin de ce que mon père m’a donné avant de mourir… D’ailleurs, il ne m’a pas vraiment donné quelque chose… J’ai juste trouvé cette clé qui est tombée de sa poche quand j’ai décroché son corps…. » A l’évocation de ce souvenir affreux, la voix de Sara s’étrangle. Michael prend une profonde respiration avant de parler.
« Je suis tellement désolé….» Il n’arrive pas à la regarder ; il fixe ses mains qu’il frotte nerveusement l’une contre l’autre. Sara avait déjà noté ce tic quand il était nerveux ou distrait lors de ses consultations à l’infirmerie ; elle s’était d’ailleurs demandé à l’époque ce qui pouvait le troubler ainsi mais elle connaît la réponse à présent… Mais elle a besoin de
plus de réponses, trop de questions se bousculent dans sa tête…
« Comment tu as su que j’avais cette clé ? » Michael se tourne pour lui faire face et cette fois plonge ses yeux dans les siens, étudiant son visage avec attention. Il se demande s’il doit vraiment tout lui dire… Il a peur qu’elle ne soit pas capable de tout entendre, de tout comprendre… Il sait que ce qu’il va lui révéler va lui faire mal, très mal… Et il ne veut surtout pas qu’elle se méprenne sur les raisons de sa venue ici, dans ce train… Mais ce qu’il lit dans les yeux de la jeune femme lui indique très clairement qu'elle compte sur lui pour avoir des réponses, toutes les réponses. Et elle mérite la vérité… Il lui a trop souvent menti… Elle doit savoir, tout savoir ! Alors il commence son explication, non sans hésitation.
« Mon… Mon père... Je ne l'avais jamais vraiment rencontré avant, mais il est venu avec Lincoln à notre point de rendez-vous… Il s'avère qu’il a travaillé pour ceux qui nous traquent, ceux qui sont à l’origine du complot contre de Lincoln… Cette alliance de personnes puissantes et malhonnêtes se fait appeler La compagnie, ils ont été liés et sont encore, liés de très prés au gouvernement … Mon père a découvert des choses compromettantes qui impliquaient la Maison Blanche… Il a décidé de parler et est donc devenu une cible…. Il a dit que c’est pour ça qu’il a dû nous abandonner quand nous étions gamins... » Michael sourit d'un air affecté, d’un sourire à la fois
triste et sarcastique. Sara l’écoute attentivement. Elle veut entendre ses réponses, mais elle veut également le connaître, le comprendre… « Ils se sont alors vengé sur Linc’, mais il a cependant eu des remords et a essayé de le sortir de là… Il a dit qu'ils avaient une taupe au sein de la NSA qui a pris contact avec ton père quand celui-ci a commencé à se pencher sur le dossier de Lincoln, grâce à toi d’ailleurs… » Il s'arrête un moment et
regarde Sara « Je ne t’ai jamais remerciée d’être aller parler à Veronica et d’avoir porté notre dossier à ton père... Je sais que ça n’a plus grande importance maintenant et que ça ne pourra rien changer mais je veux juste que tu saches que ce geste signifie tellement pour moi… » Le visage de Sara s’assombrit un peu à l’idée que son père est mort parce qu'elle l'a incité à réétudier le dossier de Lincoln. Michael continue… « De toutes façons, mon père savait qu’ils étaient après toi, il était sûr que tu avais les informations qui permettraient de tous les faire tomber et de sauver Linc… Pour lui, tu es la clé, Sara… La Compagnie le pense aussi et tu es donc une cible… »
Sara laisse tomber sa tête en arrière sur l'appui-tête. « Je suis fatiguée de tout ça… Je ne veux pas être la clé…D'abord celle de l'infirmerie, et maintenant celle-là… Je veux juste retrouver une vie normale, Michael… Je veux juste arrêter de fuir… Je suis tellement fatiguée... »
Michael comprend tout à coup qu’il n’aurait pas dû lui dire tout ça… C’était trop tôt et beaucoup trop d’un coup… Il a l’impression qu’une main invisible lui enserre le cœur à la vue de la détresse que ses paroles ont provoquée chez la jeune femme. . Michael attrape doucement le visage de Sara pour le tourner vers lui. « Il n’a jamais été question de t’impliquer dans toute cette histoire, Sara… Je n’ai jamais voulu ça, crois moi ! Ca me tue de voir tout ce que tu as dû endurer à cause de moi… Mais je n’avais pas le choix, Sara… Je veux juste que tu saches que le plus dur à vivre dans cet enfer, ça a été de devoir te mentir, de ne pas pouvoir t’avouer ce que je ressentais parce que j’aurais été obligé de t’impliquer plus encore…»
Michael marque une pause quand il réalise qu’exposer ses remords n’était pas la meilleure solution pour apaiser les souffrances de Sara, des souffrances dont il est déjà trop largement responsable. Elle le regarde fixement frotter de nouveau nerveusement sa paume avec son pouce….
« Je sais que c’est difficile à croire mais je veux que tu saches que si je suis là aujourd’hui, ce n’est pas pour la clé… Je te mentirais si je te disais que je n’en ai pas besoin… Mais… Enfin… Je suis là parce que tu es en danger, Sara… Tu as besoin d’aide et… j’ai besoin de toi… » finit –il dans un souffle à peine audible, surpris lui-même d’avoir réussi à formuler si
clairement ce qu’il ressent.
-Michael, je te crois… je suis … je suis désolée…»
Il lève soudain des yeux emplis d’un nouvel espoir vers Sara. Leurs corps leur semblent à tous deux tout à coup beaucoup plus proches, le mur d’incompréhension qui les séparait vole en éclat ; ils se penchent inexorablement l’un vers l’autre comme aimantés… Michael ne peut détacher son regard des lèvres de Sara… Il avance sa main gauche vers son visage, ses doigts se glissent dans ses cheveux fraîchement coupés. Ils ferment tous deux les yeux alors que leurs lèvres s’entrouvrent lentement…. Le pouce de Michael caresse légèrement sa pommette et ce simple contact embrase des étincelles de désir dans tout le corps de Sara… Leurs lèvres s’approchent lentement… Elles ne sont plus qu’à quelques millimètres... Il lève les yeux vers elle. « Sara, je… ». Sara s’avance imperceptiblement sans le quitter des yeux. Il fait glisser sa main dans son cou, caresse sa nuque. Ses doigts
s’emmêlent dans ses cheveux quand il l'attire doucement plus près de lui pour déposer enfin ses lèvres sur les siennes. Ce baiser est une explosion. Une explosion attendue depuis trop longtemps… La chaleur et le désir les consument instantanément. Elle veut cet homme maintenant ! Après toutes ces épreuves, après toutes ces angoisses, elle a besoin de se sentir aimée, de se sentir aimée par lui… Michael sait qu’ils ne devraient pas faire ça… Non, vraiment pas, ce n’est ni le lieu, ni le moment, il en a pleinement conscience mais les mains de Sara qui glissent dans son dos ne l’aident vraiment pas à garder le contrôle… Non, vraiment pas… Et quand Sara se retrouve sur ses genoux, il sait que ce n’est même plus la peine de lutter contre cette puissante envie qui s’empare de lui subitement… Pour la deuxième fois depuis leurs retrouvailles, l’obscurité d’un tunnel leur offre la possibilité de reprendre leurs esprits et pour la deuxième fois, ils n’en ont ni l’un ni l’autre aucune envie… Il laisse glisser ses lèvres dans son cou, s’attarde sur sa clavicule... Sara renverse sa tête en arrière pour mieux s’abandonner à cette douce torture… Ils se regardent intensément, affamés… Michael pose ses mains sur les hanches de Sara en souriant quand elle laisse échapper un soupir alors que ses doigts s’insinuent sous son
tee-shirt. Elle se penche en avant pour reprendre ses lèvres avec une passion que ni l'un ni l'autre avaient imaginé un jour pouvoir ressentir. Ce baiser les entraîne loin, très loin, dans un autre monde… Plus de doutes, plus de craintes dans la tête de Sara….La seule chose qui la préoccupe est de sentir ce corps épouser plus encore le sien… Elle a besoin de sentir sa peau contre la sienne, elle a besoin de le toucher plus encore… Elle glisse ses mains sous le pull de Michael qui gémit au contact des doigts de la jeune femme sur sa peau brûlante alors que sa bouche se fait de plus en plus vorace… Elle est au supplice… Elle veut Michael plus que tout et maintenant! Après tout ce qu’elle a dû traverser, ce long cauchemar sans fin, … Oui, elle a besoin de se sentir aimée, de se sentir femme…
Sara se cambre un peu plus, son corps ondule légèrement lorsque Michael redescend ses mains lentement sur ses hanches… Elle se redresse et lui sourit, même si elle sait qu’ils devraient immédiatement arrêter ça… Ce qu’elle lit dans le regard de cet homme ne peut que l’inciter à continuer…Elle sait qu’il la désire autant qu’elle le désire! Elle fait glisser le gilet qu’elle porte à terre en continuant de le fixer droit dans les yeux, avant de se jeter de nouveau avec avidité sur ses lèvres. C’est à peine s’ils entendent les puissants avertissements sonores que semblent émettre le train, du moins ils ne s’en soucient guère…
Lorsque soudain, Sara et Michael sont secoués et envoyés contre la banquette en face, alors que le train rugit dans un énorme crissement métallique alors qu’il tente de freiner au maximum sa course semble-il. Ils n’ont, ni l’un, ni l’autre le temps de se redresser correctement quand le train amorce sa folle avancée hors des rails, un bruit assourdissant et horriblement aigu se fait alors entendre. Sara avant d’être de nouveau ballottée dans tous les sens contre les parois du compartiment, a le temps d’apercevoir les étincelles qui volent en l’air au contact des rails qui échappent au train.«Le train est entrain de dérailler….. Accroche toi !!! » hurle Michael alors plaqué contre la vitre.
Les sept premiers wagons de ce train de marchandise sont effectivement entrain de dérailler inexorablement, écorchant la terre de leur furieux passage, après que le chauffeur aie tout tenté pour stopper le train alors qu’il se dirigeait tout droit sur un barrage de police installé une centaine de mètres en contrebas. Quelqu’un les a sûrement averti après avoir reconnu un des frères à la gare…
Ils ne le savent pas encore, mais même si ils sortent indemnes de cet accident, la police est là a les attendre …
Fond sonore : Hear you me / Jimmy eat world
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Les roues du train crissent fortement contre les voies métalliques du chemin de fer alors que le train amorce un virage… Le vacarme strident s’insinue dans la tête de Sara, faisant écho aux pensées contradictoires qui s’entrechoquent en elle… Quant à Michael, il n’entend même pas ce tumulte assourdissant ; le seul son qui gronde vraiment en lui est ce silence
maladroit qui s’est installé entre Sara et lui. Il a l’impression qu’un mur invisible de malentendus et de tensions est à présent dressé entre eux, comme si rien ne s’était passé il y’a à peine quelques minutes, comme s’ils ne s’étaient pas abandonnés l’un à l’autre… Non, le mur d’incompréhension est en train de se rebâtir brique par brique et il ne sait ni quoi faire ni quoi dire pour le faire tomber…
Sara regarde fixement le paysage qui défile par la fenêtre mais elle peut sentir le regard inquiet de Michael posé sur elle… Elle sait qu’elle devrait briser ce silence gênant, qu’elle devrait le rassurer pour qu’il ne se pose plus de questions auxquelles il ne doit absolument pas trouver de réponses pour le moment du moins… Mais sa gorge nouée la prive de mots… Elle est au bord des larmes, au bord de la nausée car elle peut aussi sentir le regard
de Kellerman et elle imagine sans mal son air auto satisfait et son petit sourire sournois… Lincoln qui a perçu le malaise entre la jeune femme et son frère décide à juste titre qu’ils ont besoin d’un peu d’intimité pour pouvoir s’expliquer. Il ordonne plus qu’il ne suggère à Kellerman de l’accompagner au wagon restaurant pour boire un café.
Au bout d’un moment qui leur paraît à tous les deux une éternité, Michael attrape la main de Sara et masse doucement sa paume avec son pouce. Elle finit par tourner lentement la tête vers Michael en tentant de rassembler ses forces pour trouver ses premiers mots.
« Michael… Je ne comprends pas… Je ne comprends pas pourquoi je suis ici avec vous…
- Mais Sara, tu es là parce que…
- Je t’en prie, Michael laisse-moi finir… Ne me mens plus, s’il te plaît…. Je sais que tu as besoin de ce que mon père m’a donné avant de mourir… D’ailleurs, il ne m’a pas vraiment donné quelque chose… J’ai juste trouvé cette clé qui est tombée de sa poche quand j’ai décroché son corps…. » A l’évocation de ce souvenir affreux, la voix de Sara s’étrangle. Michael prend une profonde respiration avant de parler.
« Je suis tellement désolé….» Il n’arrive pas à la regarder ; il fixe ses mains qu’il frotte nerveusement l’une contre l’autre. Sara avait déjà noté ce tic quand il était nerveux ou distrait lors de ses consultations à l’infirmerie ; elle s’était d’ailleurs demandé à l’époque ce qui pouvait le troubler ainsi mais elle connaît la réponse à présent… Mais elle a besoin de
plus de réponses, trop de questions se bousculent dans sa tête…
« Comment tu as su que j’avais cette clé ? » Michael se tourne pour lui faire face et cette fois plonge ses yeux dans les siens, étudiant son visage avec attention. Il se demande s’il doit vraiment tout lui dire… Il a peur qu’elle ne soit pas capable de tout entendre, de tout comprendre… Il sait que ce qu’il va lui révéler va lui faire mal, très mal… Et il ne veut surtout pas qu’elle se méprenne sur les raisons de sa venue ici, dans ce train… Mais ce qu’il lit dans les yeux de la jeune femme lui indique très clairement qu'elle compte sur lui pour avoir des réponses, toutes les réponses. Et elle mérite la vérité… Il lui a trop souvent menti… Elle doit savoir, tout savoir ! Alors il commence son explication, non sans hésitation.
« Mon… Mon père... Je ne l'avais jamais vraiment rencontré avant, mais il est venu avec Lincoln à notre point de rendez-vous… Il s'avère qu’il a travaillé pour ceux qui nous traquent, ceux qui sont à l’origine du complot contre de Lincoln… Cette alliance de personnes puissantes et malhonnêtes se fait appeler La compagnie, ils ont été liés et sont encore, liés de très prés au gouvernement … Mon père a découvert des choses compromettantes qui impliquaient la Maison Blanche… Il a décidé de parler et est donc devenu une cible…. Il a dit que c’est pour ça qu’il a dû nous abandonner quand nous étions gamins... » Michael sourit d'un air affecté, d’un sourire à la fois
triste et sarcastique. Sara l’écoute attentivement. Elle veut entendre ses réponses, mais elle veut également le connaître, le comprendre… « Ils se sont alors vengé sur Linc’, mais il a cependant eu des remords et a essayé de le sortir de là… Il a dit qu'ils avaient une taupe au sein de la NSA qui a pris contact avec ton père quand celui-ci a commencé à se pencher sur le dossier de Lincoln, grâce à toi d’ailleurs… » Il s'arrête un moment et
regarde Sara « Je ne t’ai jamais remerciée d’être aller parler à Veronica et d’avoir porté notre dossier à ton père... Je sais que ça n’a plus grande importance maintenant et que ça ne pourra rien changer mais je veux juste que tu saches que ce geste signifie tellement pour moi… » Le visage de Sara s’assombrit un peu à l’idée que son père est mort parce qu'elle l'a incité à réétudier le dossier de Lincoln. Michael continue… « De toutes façons, mon père savait qu’ils étaient après toi, il était sûr que tu avais les informations qui permettraient de tous les faire tomber et de sauver Linc… Pour lui, tu es la clé, Sara… La Compagnie le pense aussi et tu es donc une cible… »
Sara laisse tomber sa tête en arrière sur l'appui-tête. « Je suis fatiguée de tout ça… Je ne veux pas être la clé…D'abord celle de l'infirmerie, et maintenant celle-là… Je veux juste retrouver une vie normale, Michael… Je veux juste arrêter de fuir… Je suis tellement fatiguée... »
Michael comprend tout à coup qu’il n’aurait pas dû lui dire tout ça… C’était trop tôt et beaucoup trop d’un coup… Il a l’impression qu’une main invisible lui enserre le cœur à la vue de la détresse que ses paroles ont provoquée chez la jeune femme. . Michael attrape doucement le visage de Sara pour le tourner vers lui. « Il n’a jamais été question de t’impliquer dans toute cette histoire, Sara… Je n’ai jamais voulu ça, crois moi ! Ca me tue de voir tout ce que tu as dû endurer à cause de moi… Mais je n’avais pas le choix, Sara… Je veux juste que tu saches que le plus dur à vivre dans cet enfer, ça a été de devoir te mentir, de ne pas pouvoir t’avouer ce que je ressentais parce que j’aurais été obligé de t’impliquer plus encore…»
Michael marque une pause quand il réalise qu’exposer ses remords n’était pas la meilleure solution pour apaiser les souffrances de Sara, des souffrances dont il est déjà trop largement responsable. Elle le regarde fixement frotter de nouveau nerveusement sa paume avec son pouce….
« Je sais que c’est difficile à croire mais je veux que tu saches que si je suis là aujourd’hui, ce n’est pas pour la clé… Je te mentirais si je te disais que je n’en ai pas besoin… Mais… Enfin… Je suis là parce que tu es en danger, Sara… Tu as besoin d’aide et… j’ai besoin de toi… » finit –il dans un souffle à peine audible, surpris lui-même d’avoir réussi à formuler si
clairement ce qu’il ressent.
-Michael, je te crois… je suis … je suis désolée…»
Il lève soudain des yeux emplis d’un nouvel espoir vers Sara. Leurs corps leur semblent à tous deux tout à coup beaucoup plus proches, le mur d’incompréhension qui les séparait vole en éclat ; ils se penchent inexorablement l’un vers l’autre comme aimantés… Michael ne peut détacher son regard des lèvres de Sara… Il avance sa main gauche vers son visage, ses doigts se glissent dans ses cheveux fraîchement coupés. Ils ferment tous deux les yeux alors que leurs lèvres s’entrouvrent lentement…. Le pouce de Michael caresse légèrement sa pommette et ce simple contact embrase des étincelles de désir dans tout le corps de Sara… Leurs lèvres s’approchent lentement… Elles ne sont plus qu’à quelques millimètres... Il lève les yeux vers elle. « Sara, je… ». Sara s’avance imperceptiblement sans le quitter des yeux. Il fait glisser sa main dans son cou, caresse sa nuque. Ses doigts
s’emmêlent dans ses cheveux quand il l'attire doucement plus près de lui pour déposer enfin ses lèvres sur les siennes. Ce baiser est une explosion. Une explosion attendue depuis trop longtemps… La chaleur et le désir les consument instantanément. Elle veut cet homme maintenant ! Après toutes ces épreuves, après toutes ces angoisses, elle a besoin de se sentir aimée, de se sentir aimée par lui… Michael sait qu’ils ne devraient pas faire ça… Non, vraiment pas, ce n’est ni le lieu, ni le moment, il en a pleinement conscience mais les mains de Sara qui glissent dans son dos ne l’aident vraiment pas à garder le contrôle… Non, vraiment pas… Et quand Sara se retrouve sur ses genoux, il sait que ce n’est même plus la peine de lutter contre cette puissante envie qui s’empare de lui subitement… Pour la deuxième fois depuis leurs retrouvailles, l’obscurité d’un tunnel leur offre la possibilité de reprendre leurs esprits et pour la deuxième fois, ils n’en ont ni l’un ni l’autre aucune envie… Il laisse glisser ses lèvres dans son cou, s’attarde sur sa clavicule... Sara renverse sa tête en arrière pour mieux s’abandonner à cette douce torture… Ils se regardent intensément, affamés… Michael pose ses mains sur les hanches de Sara en souriant quand elle laisse échapper un soupir alors que ses doigts s’insinuent sous son
tee-shirt. Elle se penche en avant pour reprendre ses lèvres avec une passion que ni l'un ni l'autre avaient imaginé un jour pouvoir ressentir. Ce baiser les entraîne loin, très loin, dans un autre monde… Plus de doutes, plus de craintes dans la tête de Sara….La seule chose qui la préoccupe est de sentir ce corps épouser plus encore le sien… Elle a besoin de sentir sa peau contre la sienne, elle a besoin de le toucher plus encore… Elle glisse ses mains sous le pull de Michael qui gémit au contact des doigts de la jeune femme sur sa peau brûlante alors que sa bouche se fait de plus en plus vorace… Elle est au supplice… Elle veut Michael plus que tout et maintenant! Après tout ce qu’elle a dû traverser, ce long cauchemar sans fin, … Oui, elle a besoin de se sentir aimée, de se sentir femme…
Sara se cambre un peu plus, son corps ondule légèrement lorsque Michael redescend ses mains lentement sur ses hanches… Elle se redresse et lui sourit, même si elle sait qu’ils devraient immédiatement arrêter ça… Ce qu’elle lit dans le regard de cet homme ne peut que l’inciter à continuer…Elle sait qu’il la désire autant qu’elle le désire! Elle fait glisser le gilet qu’elle porte à terre en continuant de le fixer droit dans les yeux, avant de se jeter de nouveau avec avidité sur ses lèvres. C’est à peine s’ils entendent les puissants avertissements sonores que semblent émettre le train, du moins ils ne s’en soucient guère…
Lorsque soudain, Sara et Michael sont secoués et envoyés contre la banquette en face, alors que le train rugit dans un énorme crissement métallique alors qu’il tente de freiner au maximum sa course semble-il. Ils n’ont, ni l’un, ni l’autre le temps de se redresser correctement quand le train amorce sa folle avancée hors des rails, un bruit assourdissant et horriblement aigu se fait alors entendre. Sara avant d’être de nouveau ballottée dans tous les sens contre les parois du compartiment, a le temps d’apercevoir les étincelles qui volent en l’air au contact des rails qui échappent au train.«Le train est entrain de dérailler….. Accroche toi !!! » hurle Michael alors plaqué contre la vitre.
Les sept premiers wagons de ce train de marchandise sont effectivement entrain de dérailler inexorablement, écorchant la terre de leur furieux passage, après que le chauffeur aie tout tenté pour stopper le train alors qu’il se dirigeait tout droit sur un barrage de police installé une centaine de mètres en contrebas. Quelqu’un les a sûrement averti après avoir reconnu un des frères à la gare…
Ils ne le savent pas encore, mais même si ils sortent indemnes de cet accident, la police est là a les attendre …
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 07/12/2006
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Superbe!
J'adore cette version de la scene misa du train , n'est-ce pas ce que nous aurions tous voulu : qu'ils aient quelques minutes supplémentaires? Est-ce qu'on n'a pas tous hurlé, lorsque le train a freiné brutalement 'Noooooooooooooooooon, pas maintenant! '
Continue!
Dernière édition par le Jeu 19 Avr - 11:26, édité 1 fois
Astrid- En route pour la frontière
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Date d'inscription : 26/02/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
ah! les pauvres...
t'es sadique de faire dérailler de foutu train
comme d'habitude un régal à lire...
et que dire de plus... tu "approches" de la perfection
t'es sadique de faire dérailler de foutu train
comme d'habitude un régal à lire...
et que dire de plus... tu "approches" de la perfection
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
WOW!!! Super cette suite.
Vivement le prochain chapitre.
la scène misa...
Vivement le prochain chapitre.
la scène misa...
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Excellente suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Passage Misa tro mignon meme si sa me tue que ce train déraille au moment ou il n'aurait pas dut!!!!!!
Juste envie de lire la suite!!!!
Passage Misa tro mignon meme si sa me tue que ce train déraille au moment ou il n'aurait pas dut!!!!!!
Juste envie de lire la suite!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Ho merde tu as osé coupé cette belle scène j'ai la haine putain de barrage de flic!!!!!!!!!
met la suite
met la suite
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
!! trop trop génial !!
la suite stp !
la suite stp !
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Merci pour vos comms les filles!
Vous allez trouver que je radote mais, JE N'ECRIS PAS CETTE FIC SEULE, MAIS AVEC MISSHYSTERIA QUI A UN TALENT DE FOLIE!!!!!
Allez, parenthèse fermée, je poste la suite.
Partie 9 :
Fond sonore : Hide and seek / Imogen Heap
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Le train continue son inéluctable trajectoire hors des rails, projetant des gerbes d’étincelles qui embrasent les buissons trop secs à cause de la longue sécheresse qui s’abat sur la région depuis quelques semaines. Le crissement aigu des roues se mêle aux cris de panique des voyageurs dans les wagons voisins. Sara tente de se concentrer sur la voix calme et rassurante de Michael : « Accroche-toi Sara ! Ca va aller ! » Mais comment fait-il pour ne pas paniquer ne peut elle s’empêcher de penser alors que son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine, qu’elle a l’impression d’étouffer… Il faut qu’elle se concentre ! «Sara ! Attrape ma main… » Alors qu’elle se sent inexorablement poussée par une force invisible contre la vitre brisée de l’autre côté du couloir, elle réunit toutes ses forces pour détacher sa main de l’accoudoir ; elle va saisir la main de Michael quand une secousse soudaine la propulse contre la vitre avant de la renvoyer violemment contre les fauteuils de l’autre côté du couloir. Elle a juste le temps de se dire qu’elle va finalement réussir à rejoindre Michael avant que sa tête ne heurte l’accoudoir dans un bruit mat et de perdre connaissance.
« Sara ? Sara ? Ca va ? Sara ? Réponds-moi ! Sara ? » hurle Michael qui n’arrive plus à la voir depuis qu’elle a été projetée dans la rangée de fauteuils devant lui. Il s’agrippe aux dossiers de toutes ses forces décuplées par la panique mais malgré tout insuffisantes pour lutter contre la poussée énorme contre laquelle doit lutter son corps.
Quand le train cesse enfin sa course folle et qu’un silence tout relatif revient enfin, Michael se précipite vers Sara, toujours inconsciente sur le sol. Il n’a pas le temps de réagir que Lincoln et Kellerman accourent comme des bombes dans le wagon désert.
« Il faut se tirer d’ici et vite ! Les flics nous ont repérés ! Il y’a un barrage sur la voie!, explique l’ancien agent essoufflé par sa course en jetant des regards par-dessus son épaule.
- Sara est blessée… On ne peut pas…
- Si on peut ! On se tire d’ici et vite ! intervient Lincoln en poussant Michael pour soulever Sara.
- NON ! hurle Michael avec une rage qui laisse son frère perplexe. Personne ne la touche, c’est clair ?
- Mais il faut la sortir d’ici, Michael ou on va se faire prendre et tu ne pourras plus rien faire pour elle…, tente de le raisonner Lincoln.
- Je la porte ! grogne Michael d’une voix sans appel.
- Ok, ok ! Mais on y va tout de suite ! Je me fous de savoir qui porte la princesse endormie ! Je veux juste me tirer d’ici avant de finir en taule à cause des états d’âme d’un détenu en cavale qui se prend pour Zorro ! Maintenant, Go ! » conclut Kellerman en donnant un violent coup de pied dans une vitre brisée qui finit d’éclater en mille morceaux, leur ouvrant ainsi un passage vers la sortie de ce train infernal. Il s’y engouffre prestement suivi de Lincoln qui attrape Sara pendant que Michael enjambe à son tour cette porte improvisée.
« On était presque arrivé… On peut dire que nous avons du bol dans notre malheur, messieurs ! Je vais finir par croire que vous portez chance…, ironise Kellerman.
- Vous croyez vraiment qu’on a le temps d’écouter vos sarcasmes ! tempête Lincoln.
- J’essayais juste de détendre l’atmosphère, Monsieur Burrows… Il y’a une rivière en contrebas. L’eau permettra de couvrir nos traces. On va la traverser et se planquer dans une cabane perchée dans un chêne un peu plus loin.
- Et comment vous savez ça, vous ? demande Lincoln sceptique.
- J’ai grandi ici… Et oui, messieurs, aussi improbable que ça puisse paraître, j’ai moi aussi été un enfant… Ah oui, c’est vrai, pas de sarcasmes… Maintenant, priez et courrez ! » finit l’ancien agent avant de se mettre à courir à toutes jambes à travers le champ de blés qui leurs offre à tous les quatre un semblant de discrétion bienvenue dans leur situation…
Lincoln court derrière ce type à qui il n’arrive décidément pas à faire confiance, il court comme il l’a déjà fait tant de fois auparavant... Mais pour le moment, il n’y a pas d’autres solutions. Cet homme est la seule chance qu’ils ont de s’en sortir. Il jette un regard inquiet à son frère en se maudissant de tout qu’il lui a infligé… Mon Dieu, faites que Sara n’ait rien…
Michael court lui aussi derrière son frère comme il en a hélas pris l’habitude depuis quelques jours… Il constate avec effroi que ce n’est d’ailleurs pas près de changer… Ses jambes lui font mal, il sent son cœur prêt à exploser dans sa poitrine, l’air lui manque mais il court, il court, il court… Et alors qu’il devrait se demander si les flics ou pire encore des sbires de la Compagnie sont à leurs trousses, il ne peut penser à autre chose qu’à Sara toujours sans connaissance sur son épaule, elle a besoin de soins, il faut qu’ils s’arrêtent pour l’examiner…Ils doivent trouver un endroit sûr et vite ! Cette cabane est sûrement leur seul refuge possible alors il court, il court, il court...
«SCOFIELD ! » tonne une voix derrière lui. « Je vous avais bien dit que je gagnais toujours… »
Michael ne peut s’empêcher de pousser un cri de stupeur quand il se retourne et découvre le visage de cet homme qui pointe son arme sur lui.
Vous allez trouver que je radote mais, JE N'ECRIS PAS CETTE FIC SEULE, MAIS AVEC MISSHYSTERIA QUI A UN TALENT DE FOLIE!!!!!
Allez, parenthèse fermée, je poste la suite.
Partie 9 :
Fond sonore : Hide and seek / Imogen Heap
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Le train continue son inéluctable trajectoire hors des rails, projetant des gerbes d’étincelles qui embrasent les buissons trop secs à cause de la longue sécheresse qui s’abat sur la région depuis quelques semaines. Le crissement aigu des roues se mêle aux cris de panique des voyageurs dans les wagons voisins. Sara tente de se concentrer sur la voix calme et rassurante de Michael : « Accroche-toi Sara ! Ca va aller ! » Mais comment fait-il pour ne pas paniquer ne peut elle s’empêcher de penser alors que son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine, qu’elle a l’impression d’étouffer… Il faut qu’elle se concentre ! «Sara ! Attrape ma main… » Alors qu’elle se sent inexorablement poussée par une force invisible contre la vitre brisée de l’autre côté du couloir, elle réunit toutes ses forces pour détacher sa main de l’accoudoir ; elle va saisir la main de Michael quand une secousse soudaine la propulse contre la vitre avant de la renvoyer violemment contre les fauteuils de l’autre côté du couloir. Elle a juste le temps de se dire qu’elle va finalement réussir à rejoindre Michael avant que sa tête ne heurte l’accoudoir dans un bruit mat et de perdre connaissance.
« Sara ? Sara ? Ca va ? Sara ? Réponds-moi ! Sara ? » hurle Michael qui n’arrive plus à la voir depuis qu’elle a été projetée dans la rangée de fauteuils devant lui. Il s’agrippe aux dossiers de toutes ses forces décuplées par la panique mais malgré tout insuffisantes pour lutter contre la poussée énorme contre laquelle doit lutter son corps.
Quand le train cesse enfin sa course folle et qu’un silence tout relatif revient enfin, Michael se précipite vers Sara, toujours inconsciente sur le sol. Il n’a pas le temps de réagir que Lincoln et Kellerman accourent comme des bombes dans le wagon désert.
« Il faut se tirer d’ici et vite ! Les flics nous ont repérés ! Il y’a un barrage sur la voie!, explique l’ancien agent essoufflé par sa course en jetant des regards par-dessus son épaule.
- Sara est blessée… On ne peut pas…
- Si on peut ! On se tire d’ici et vite ! intervient Lincoln en poussant Michael pour soulever Sara.
- NON ! hurle Michael avec une rage qui laisse son frère perplexe. Personne ne la touche, c’est clair ?
- Mais il faut la sortir d’ici, Michael ou on va se faire prendre et tu ne pourras plus rien faire pour elle…, tente de le raisonner Lincoln.
- Je la porte ! grogne Michael d’une voix sans appel.
- Ok, ok ! Mais on y va tout de suite ! Je me fous de savoir qui porte la princesse endormie ! Je veux juste me tirer d’ici avant de finir en taule à cause des états d’âme d’un détenu en cavale qui se prend pour Zorro ! Maintenant, Go ! » conclut Kellerman en donnant un violent coup de pied dans une vitre brisée qui finit d’éclater en mille morceaux, leur ouvrant ainsi un passage vers la sortie de ce train infernal. Il s’y engouffre prestement suivi de Lincoln qui attrape Sara pendant que Michael enjambe à son tour cette porte improvisée.
« On était presque arrivé… On peut dire que nous avons du bol dans notre malheur, messieurs ! Je vais finir par croire que vous portez chance…, ironise Kellerman.
- Vous croyez vraiment qu’on a le temps d’écouter vos sarcasmes ! tempête Lincoln.
- J’essayais juste de détendre l’atmosphère, Monsieur Burrows… Il y’a une rivière en contrebas. L’eau permettra de couvrir nos traces. On va la traverser et se planquer dans une cabane perchée dans un chêne un peu plus loin.
- Et comment vous savez ça, vous ? demande Lincoln sceptique.
- J’ai grandi ici… Et oui, messieurs, aussi improbable que ça puisse paraître, j’ai moi aussi été un enfant… Ah oui, c’est vrai, pas de sarcasmes… Maintenant, priez et courrez ! » finit l’ancien agent avant de se mettre à courir à toutes jambes à travers le champ de blés qui leurs offre à tous les quatre un semblant de discrétion bienvenue dans leur situation…
Lincoln court derrière ce type à qui il n’arrive décidément pas à faire confiance, il court comme il l’a déjà fait tant de fois auparavant... Mais pour le moment, il n’y a pas d’autres solutions. Cet homme est la seule chance qu’ils ont de s’en sortir. Il jette un regard inquiet à son frère en se maudissant de tout qu’il lui a infligé… Mon Dieu, faites que Sara n’ait rien…
Michael court lui aussi derrière son frère comme il en a hélas pris l’habitude depuis quelques jours… Il constate avec effroi que ce n’est d’ailleurs pas près de changer… Ses jambes lui font mal, il sent son cœur prêt à exploser dans sa poitrine, l’air lui manque mais il court, il court, il court… Et alors qu’il devrait se demander si les flics ou pire encore des sbires de la Compagnie sont à leurs trousses, il ne peut penser à autre chose qu’à Sara toujours sans connaissance sur son épaule, elle a besoin de soins, il faut qu’ils s’arrêtent pour l’examiner…Ils doivent trouver un endroit sûr et vite ! Cette cabane est sûrement leur seul refuge possible alors il court, il court, il court...
«SCOFIELD ! » tonne une voix derrière lui. « Je vous avais bien dit que je gagnais toujours… »
Michael ne peut s’empêcher de pousser un cri de stupeur quand il se retourne et découvre le visage de cet homme qui pointe son arme sur lui.
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 07/12/2006
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
mais qui c'est ce type ?
la suite stp !!!!
la suite stp !!!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
non pas Mahone
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
J'adore cette suite!!!
Mais c'est qui ce type???????????????
Mais c'est qui ce type???????????????
nestella- Rendez vous avec Pope
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Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Partie 10 :
Fond sonore : The places you come to fear the most / The Dashboard Confessional
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
«Agent Mahone… », Une simple constatation ,mais aussi les seuls mots que parvient à prononcer Michael qui en les disant essaie de se persuader de cette terrible vérité : l’agent Alexander Mahone les a retrouvés et il pointe une arme sur lui, sur Sara… Il faut qu’il se ressaisisse et vite !
« Laissez-moi déposer Sara, Alex…C’est moi que vous voulez, non ? Elle n’y est pour rien…, implore t’il en avançant pour déposer la jeune femme toujours
évanouie au sol…
- Tut tut tut… Doucement là, Monsieur Scofield…Pas de gestes brusques ! Vous
avez vraiment cru que votre belle tirade sur Miss Tancredi éveillerai de la pitié en moi ?! Je reconnais avoir manipulé le docteur Tancredi sans aucun état d’âme… Allons allons… Des états d’âme vous en avez beaucoup trop justement, Michael !!! Et Sara Tancredi est le remord qui vous torture le plus… Je savais qu’elle nous mènerait à vous… Elle l’a déjà fait une fois d’ailleurs mais vous avez, je vous l’accorde, gagné cette première manche… Il me semble que cette fois ci, la fin du jeu est très proche… Je n’ai quant à moi que très peu de doutes sur le vainqueur… GAME OVER, Michael ! Je gagne! » lance l’agent du FBI en s’approchant de Michael pour lui coller son arme sur le front, l’obligeant à reculer.
Alexander Mahone et Michael Scofield se livrent un combat sans merci en s' envoyant des éclairs de leurs yeux comme lors de ce premier affrontement dans cet ascenseur qui n'était certes pas l'endroit le plus approprié pour des présentations en bonne et due forme… Les mots échangés jusque là n’ont aucune signification. Ils sont des étrangers mais ils se connaissent pourtant si bien… Ils peuvent lire en l’autre comme dans un livre ouvert… Ils en déchiffrent les forces, les faiblesses… Et cette arme pointée sur Michael Scofield ne fait en fait pas de lui le plus faible des deux…
Alexander Mahone a raison : Michael n’est pas un tueur… ; lui en revanche en est un, il l’a déjà prouvé à maintes reprises et pourtant, il n’a pas encore tiré…
Profitant de l’affrontement muet qui oppose les deux hommes, Kellerman fait glisser lentement sa main vers la poche arrière de son jean pour y saisir son arme.
« Hey ! A genoux ou je n’hésiterai pas à faire un carton ! » hurle Mahone en pointant son arme vers l’ancien agent qui s’exécute sans protester. « Je ne vous laisserai pas le temps de me rater une seconde fois… »
« Dites moi, Michael… Pourquoi vous avez fait tout ça ? Pourquoi Bagwell ? Pourquoi lui parmi tous les autres détenus ? Pourquoi le pédophile meurtrier? » demande Mahone qui note avec un petit sourire victorieux le changement dans le regard de son adversaire…
- Je n'ai pas eu le choix, » répond –il dans un souffle. « J'ai dû l’intégrer à l’équipe... Il en savait trop… Il était trop dangereux… Il… Je n’avais pas le choix… »
- Abruzzi, je peux comprendre… C’est toujours bon d’avoir pour allié un parrain de la mafia qui a un réseau non négligeable de relations... Toutes mes condoléances d’ailleurs…
- Vous l’avez tué…, lance Michael les mâchoires serrées.
- Voyons, voyons… Il a sorti son arme, j’ai dû donner l’ordre de tirer… Légitime défense, Monsieur Scofield… Je n’avais pas le choix moi non plus, vous comprenez, n’est-ce pas ?
- Espèce de ….
- Hop ho hop… détendez vous Scofield et revenons plutôt à nos moutons… Je comprends aussi pour Sucré… C’était votre compagnon de cellule… Vous n’aviez cette fois, je vous l’accorde, pas le choix… C’est d’ailleurs bien dommage pour lui… Si sa route n’avait pas croisé la votre, il serait bientôt libre, marié et papa… Mais non, il vous a rencontré, il vous a suivi et il est maintenant carbonisé dans une carlingue d’avion dans le désert à la frontière mexicaine…
- LA FERME ! hurle Michael tremblant de rage.
- Oulah… J’ai touché un point sensible n' est-ce pas ?!… Et Westmorland ? Et Franklin ? Un escroc de légende et un ancien soldat arrêté pour possession des marchandises volées… Là encore, je peux comprendre… Le bon vieux Charles avait l’argent et Franklin était plutôt débrouillard à ce que j’ai pu entendre… Et Apolskis? Ses talents de pickpocket sûrement… Vous voyez, je comprends votre raisonnement et tous vos actes, tous sauf un…. Pourquoi le
psychopathe ? Pourquoi Bagwell ?
- Il allait nous dénoncer... » chuchote Michael d’une voix étranglée. «Si je ne l'avais pas embarqué avec nous, tout était foutu…
- A d’autres, Michael ! Vous aviez le choix ! Vous l’avez pris avec vous parce que vous saviez qu’il n’hésiterait pas à faire ce que vous, vous étiez incapable de faire ! » explose Mahone en appuyant plus fortement le canon de son arme contre le front de Michael. « Vous l’avez laissé sortir de cette putain de prison et à cause de vous, il a tué au moins trois personnes innocentes !!!
- JE N’AVAIS PAS LE CHOIX !!!
- C’est faux, Michael et vous le savez…Vous êtes un génie, ça oui mais vous avez un gros défaut… Vous voulez savoir lequel ?
Michael ne répond rien ,résigné car il a bien compris que rien ne pourra arrêter le babillage de ce type et que ça leur permet au moins de gagner du temps… Mais gagner du temps pour quoi? Pour gagner un aller sans retour à Fox River ? Pour laisser l’état de Sara s’empirer ? Pourquoi ?...
- Vous ne supportez pas la pression, Scofield… Dés qu’il y a le moindre petit problème qui vient enrayer votre plan génial, vous paniquez et vous faites les mauvais choix… Bagwell, la jolie docteur, moi… Oui moi, Michael, vous auriez du me tuer vous savez… Mais vous n’avez pas pu et regarder où vous en êtes aujourd’hui à cause de cette mauvaise solution… On a toujours le choix… Et celui qui facilite nos vies est souvent le plus mauvais…
- Alors, allez –y qu’on en finisse enfin avant que la cavalerie ne vienne vous empêcher de faire ce que vous avez choisi de faire mais que vous n’arrivez tout de même pas à finir…
- Oh non, ne vous inquiétez pas pour ça… On a grandement le temps ! Un homme vous a vu fuir de l’autre côté de la voie et tous les bons limiers du coin se sont empressés de partir à votre poursuite…
- Vous avez vraiment tout prévu…
- N’est-ce pas ? Je suis heureux de voir que vous reconnaissiez mes qualités… Entre pairs…
- Je ne suis pas comme vous, Alex !
- Oh si, Michael… Plus que vous ne l’imaginez… Et je veux que vous sachiez que je ne voulais vraiment pas en arriver là…Vous savez ce qui me chagrine le plus dans toute cette histoire ? C’est d’être obligé de tuer cette pauvre Sara… Elle ne mérite vraiment pas ça… » finit –il en amorçant son arme.
Les éclats de voix parviennent par bribes aux oreilles de Sara qui reprend petit à petit connaissance… Sa tête lui fait un mal de chien… La lumière aveuglante du soleil lui déchire les yeux… Que fait-elle là, allongée au beau milieu d’un champ ? Les événements des dernières heures lui reviennent progressivement en mémoire… Les voix lui semblent de plus en plus claires et ce qu’elle entend fait monter une peur panique en elle… Elle reconnaît cette
voix… Elle appartient à l’agent qui a voulu les tuer à Gila… Il faut qu’elle fasse quelque chose et vite… Elle tend lentement la main vers son sac pour en tirer l’arme qu’elle a achetée il y’a quelques jours à Albuquerque. Elle se lève et avance vers Mahone en essayant de faire le moins de bruit possible. Son regard croise celui de Michael qui passe de la rage à la
stupeur puis à la peur. « Va- t’en, Sara » mime t’il avec ses lèvres.
Alors qu’il s’apprête à tirer, l’agent Mahone perçoit un changement dans l’attitude assurée de Michael Scofield et se retourne dans un mouvement brusque.
Un coup de feu sec résonne dans la quiétude de ce champ de blé… Puis un second… Le silence tombe comme une chape de plomb… Seuls le choc sourd de corps s’effondrant sur le sol fait écho au long cri déchirant de Michael qui se laisse tomber à genoux…
Fond sonore : The places you come to fear the most / The Dashboard Confessional
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
«Agent Mahone… », Une simple constatation ,mais aussi les seuls mots que parvient à prononcer Michael qui en les disant essaie de se persuader de cette terrible vérité : l’agent Alexander Mahone les a retrouvés et il pointe une arme sur lui, sur Sara… Il faut qu’il se ressaisisse et vite !
« Laissez-moi déposer Sara, Alex…C’est moi que vous voulez, non ? Elle n’y est pour rien…, implore t’il en avançant pour déposer la jeune femme toujours
évanouie au sol…
- Tut tut tut… Doucement là, Monsieur Scofield…Pas de gestes brusques ! Vous
avez vraiment cru que votre belle tirade sur Miss Tancredi éveillerai de la pitié en moi ?! Je reconnais avoir manipulé le docteur Tancredi sans aucun état d’âme… Allons allons… Des états d’âme vous en avez beaucoup trop justement, Michael !!! Et Sara Tancredi est le remord qui vous torture le plus… Je savais qu’elle nous mènerait à vous… Elle l’a déjà fait une fois d’ailleurs mais vous avez, je vous l’accorde, gagné cette première manche… Il me semble que cette fois ci, la fin du jeu est très proche… Je n’ai quant à moi que très peu de doutes sur le vainqueur… GAME OVER, Michael ! Je gagne! » lance l’agent du FBI en s’approchant de Michael pour lui coller son arme sur le front, l’obligeant à reculer.
Alexander Mahone et Michael Scofield se livrent un combat sans merci en s' envoyant des éclairs de leurs yeux comme lors de ce premier affrontement dans cet ascenseur qui n'était certes pas l'endroit le plus approprié pour des présentations en bonne et due forme… Les mots échangés jusque là n’ont aucune signification. Ils sont des étrangers mais ils se connaissent pourtant si bien… Ils peuvent lire en l’autre comme dans un livre ouvert… Ils en déchiffrent les forces, les faiblesses… Et cette arme pointée sur Michael Scofield ne fait en fait pas de lui le plus faible des deux…
Alexander Mahone a raison : Michael n’est pas un tueur… ; lui en revanche en est un, il l’a déjà prouvé à maintes reprises et pourtant, il n’a pas encore tiré…
Profitant de l’affrontement muet qui oppose les deux hommes, Kellerman fait glisser lentement sa main vers la poche arrière de son jean pour y saisir son arme.
« Hey ! A genoux ou je n’hésiterai pas à faire un carton ! » hurle Mahone en pointant son arme vers l’ancien agent qui s’exécute sans protester. « Je ne vous laisserai pas le temps de me rater une seconde fois… »
« Dites moi, Michael… Pourquoi vous avez fait tout ça ? Pourquoi Bagwell ? Pourquoi lui parmi tous les autres détenus ? Pourquoi le pédophile meurtrier? » demande Mahone qui note avec un petit sourire victorieux le changement dans le regard de son adversaire…
- Je n'ai pas eu le choix, » répond –il dans un souffle. « J'ai dû l’intégrer à l’équipe... Il en savait trop… Il était trop dangereux… Il… Je n’avais pas le choix… »
- Abruzzi, je peux comprendre… C’est toujours bon d’avoir pour allié un parrain de la mafia qui a un réseau non négligeable de relations... Toutes mes condoléances d’ailleurs…
- Vous l’avez tué…, lance Michael les mâchoires serrées.
- Voyons, voyons… Il a sorti son arme, j’ai dû donner l’ordre de tirer… Légitime défense, Monsieur Scofield… Je n’avais pas le choix moi non plus, vous comprenez, n’est-ce pas ?
- Espèce de ….
- Hop ho hop… détendez vous Scofield et revenons plutôt à nos moutons… Je comprends aussi pour Sucré… C’était votre compagnon de cellule… Vous n’aviez cette fois, je vous l’accorde, pas le choix… C’est d’ailleurs bien dommage pour lui… Si sa route n’avait pas croisé la votre, il serait bientôt libre, marié et papa… Mais non, il vous a rencontré, il vous a suivi et il est maintenant carbonisé dans une carlingue d’avion dans le désert à la frontière mexicaine…
- LA FERME ! hurle Michael tremblant de rage.
- Oulah… J’ai touché un point sensible n' est-ce pas ?!… Et Westmorland ? Et Franklin ? Un escroc de légende et un ancien soldat arrêté pour possession des marchandises volées… Là encore, je peux comprendre… Le bon vieux Charles avait l’argent et Franklin était plutôt débrouillard à ce que j’ai pu entendre… Et Apolskis? Ses talents de pickpocket sûrement… Vous voyez, je comprends votre raisonnement et tous vos actes, tous sauf un…. Pourquoi le
psychopathe ? Pourquoi Bagwell ?
- Il allait nous dénoncer... » chuchote Michael d’une voix étranglée. «Si je ne l'avais pas embarqué avec nous, tout était foutu…
- A d’autres, Michael ! Vous aviez le choix ! Vous l’avez pris avec vous parce que vous saviez qu’il n’hésiterait pas à faire ce que vous, vous étiez incapable de faire ! » explose Mahone en appuyant plus fortement le canon de son arme contre le front de Michael. « Vous l’avez laissé sortir de cette putain de prison et à cause de vous, il a tué au moins trois personnes innocentes !!!
- JE N’AVAIS PAS LE CHOIX !!!
- C’est faux, Michael et vous le savez…Vous êtes un génie, ça oui mais vous avez un gros défaut… Vous voulez savoir lequel ?
Michael ne répond rien ,résigné car il a bien compris que rien ne pourra arrêter le babillage de ce type et que ça leur permet au moins de gagner du temps… Mais gagner du temps pour quoi? Pour gagner un aller sans retour à Fox River ? Pour laisser l’état de Sara s’empirer ? Pourquoi ?...
- Vous ne supportez pas la pression, Scofield… Dés qu’il y a le moindre petit problème qui vient enrayer votre plan génial, vous paniquez et vous faites les mauvais choix… Bagwell, la jolie docteur, moi… Oui moi, Michael, vous auriez du me tuer vous savez… Mais vous n’avez pas pu et regarder où vous en êtes aujourd’hui à cause de cette mauvaise solution… On a toujours le choix… Et celui qui facilite nos vies est souvent le plus mauvais…
- Alors, allez –y qu’on en finisse enfin avant que la cavalerie ne vienne vous empêcher de faire ce que vous avez choisi de faire mais que vous n’arrivez tout de même pas à finir…
- Oh non, ne vous inquiétez pas pour ça… On a grandement le temps ! Un homme vous a vu fuir de l’autre côté de la voie et tous les bons limiers du coin se sont empressés de partir à votre poursuite…
- Vous avez vraiment tout prévu…
- N’est-ce pas ? Je suis heureux de voir que vous reconnaissiez mes qualités… Entre pairs…
- Je ne suis pas comme vous, Alex !
- Oh si, Michael… Plus que vous ne l’imaginez… Et je veux que vous sachiez que je ne voulais vraiment pas en arriver là…Vous savez ce qui me chagrine le plus dans toute cette histoire ? C’est d’être obligé de tuer cette pauvre Sara… Elle ne mérite vraiment pas ça… » finit –il en amorçant son arme.
Les éclats de voix parviennent par bribes aux oreilles de Sara qui reprend petit à petit connaissance… Sa tête lui fait un mal de chien… La lumière aveuglante du soleil lui déchire les yeux… Que fait-elle là, allongée au beau milieu d’un champ ? Les événements des dernières heures lui reviennent progressivement en mémoire… Les voix lui semblent de plus en plus claires et ce qu’elle entend fait monter une peur panique en elle… Elle reconnaît cette
voix… Elle appartient à l’agent qui a voulu les tuer à Gila… Il faut qu’elle fasse quelque chose et vite… Elle tend lentement la main vers son sac pour en tirer l’arme qu’elle a achetée il y’a quelques jours à Albuquerque. Elle se lève et avance vers Mahone en essayant de faire le moins de bruit possible. Son regard croise celui de Michael qui passe de la rage à la
stupeur puis à la peur. « Va- t’en, Sara » mime t’il avec ses lèvres.
Alors qu’il s’apprête à tirer, l’agent Mahone perçoit un changement dans l’attitude assurée de Michael Scofield et se retourne dans un mouvement brusque.
Un coup de feu sec résonne dans la quiétude de ce champ de blé… Puis un second… Le silence tombe comme une chape de plomb… Seuls le choc sourd de corps s’effondrant sur le sol fait écho au long cri déchirant de Michael qui se laisse tomber à genoux…
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 07/12/2006
SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
Oh non...
vous ne pouvez pas nous laisser comme ça
vite une suite
cele dit toujours excelente cette fic
vous ne pouvez pas nous laisser comme ça
vite une suite
cele dit toujours excelente cette fic
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
vous êtes de vrai sadiques
pourvu que sara n'est rien
un vrai bonheur de vous lire tous les matins
pourvu que sara n'est rien
un vrai bonheur de vous lire tous les matins
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
mais qui est ce qui c'est fait tiré dessus ??
la suite stp !!
la suite stp !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Age : 32
Localisation : dans les bras de Michael
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: SACRIFICES, co-fic par Misshysteria et Celifrance
GENIAL !!! Vite,dis nous qui est mort ou pas !!!
Page 4 sur 9 • 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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