Wentfan Storie (05/01/08) EPILOGUE

Pas du tout choquer au contraire j'adore quand Went est coquin

choqué non.... envieuse peut-être

Lilie semble trop heureuse et Went n'en parlons pas!!! il ne maîtrise plus son petit corps

j'ai hate d'avoir la suite du dîner et la soirée

Allez, je suis très fainéante en ce moment car je n'arrive pas à pondre la presque fin de la Wentfan (sur l'autre forum, ici j'en ai beaucoup d'avance) et celle de Nine years non plus ! Alors je poste ici tout ce que j'ai en réserve mais dans 4 jours c'est les vrai vacances : hotel, mer, farniente et restau tout les jours à tous les repars...merci mon chéri ! Je reviendrais ressourcée et pleine d'idées !




Alors que le repas est terminé depuis peu, Lilie qui se sent fatigué monte se coucher à l’étage tandis que Went reste discuter avec ses parents et sa sœur. Il fulmine face à l’attitude impossible de sa mère qui s’obstine, impatiente à forcer les choses et le destin pour son fils. Elle n’a pas arrêté tout le long du repas à faire des allusions au mariage, aux enfants...tout en jetant de petits clins d’œil pas du tout discrets au père de Went comme s’il avait été dans la confidence...

W : tu es vraiment irrattrapable avec çà maman ! T’étais vraiment obligée de lui parler de mariage, du bébé des enfants du voisin et de tout le reste...je te vois venir avec tes gros sabots !

J : tu n’y est pas du tout, je pensais juste que de parler de ce genre de choses à vos âges çà se fait tout à fait, ce n’est pas un sujet tabou que je sache !

W : maman ! Lilie s’est enfuie il y a quelques mois parce que çà allait un peu vite entre nous, les sentiments, la vie commune, les carrières...on s’est quittés sur un malentendu et nos métiers ont réussis à nous rapprocher quand même. Aujourd’hui, je ne veux pas la précipiter ou lui forcer la main en lui parlant mariage ou bébé ! Elle est orpheline et n’a jamais connu de sphère familiale « soudée », tout juste une tante qui s’est contentée de la placer dans des internats et de la récupérer quand elle avait le temps à Noël ! Tout çà l’effraie et elle n’y est pas habituée, je veux être patient, je veux qu’elle se sente à l’aise ! Ce n’est déjà pas évident de sortir avec un type qui est poursuivi par les photographes et les fans !

J : je suis désolée, je ne voulais pas être désagréable...

G : ce n’est pas ce qu’il voulait dire maman mais c’est vrai que tu ramènes çà systématiquement sur le tapis...

J : je sais mais je vois les années passées et à votre age j’avais déjà 3 enfants ! J’étais enceinte de ton frère à 20 ans et encore étudiante et nous n’avions pas peur !

G : c’était une autre époque maman !

Alors que sa mère cache son visage dans ses mains, gênée par son attitude qui cache une plus grande raison, un manque, elle détourne le regard pour ne pas pleurer d’émotion. Went le remarque et la prend dans ses bras.

W : je ne voulais pas te blesser maman !

J : je sais, je suis idiote, je voulais juste te montrer à quel point j’ai hâte d’être grand-mère !

Il lui caresse la joue et lui adresse son plus beau sourire.

W : j’avais bien compris maman !

Son père, resté à l’écart dans son fauteuil à fumer un cigare n’a rien perdu de la scène et lève les yeux au ciel à l’attitude de sa femme.

Papa Went : Joy, tu es vraiment incorrigible !

Went sourit et lance un clin d’œil à sa mère en même temps qu’il le rejoint sur le fauteuil d’en face. Son père le fixe de ses grands yeux noirs, ses doigts fins et délicats tapotent sur le cuir de l’accoudoir. Il ausculte chaque battement de cils de son fils avant d’oser lui adresser la parole.

Père Went : tu es amoureux ?

W : tu crois que je l’aurais amenée ici si ce n’était pas le cas ?

PW : non bien sur...

W : et comment tu la trouves ?

PW : physiquement, plus que charmante, très mignonne, rien à voir avec ce qu’on voie chez par chez toi c’est sûr ! Je comprends maintenant pourquoi tu as mis si longtemps ! Pour le reste, elle me semble parfaite et si elle te rend heureux ce sera le principal...mais...

W : mais quoi ?

PW : elle n’a pas été surprise en me voyant ?

W : comment çà ?

PW : ...mes origines, ma couleur de peau ?! Çà ne saute pas au yeux que tu es métis mon fils !

Went explose de rire et peine à s’arrêter alors que son père continue de le fixer incrédule, se demandant ce qui a bien pu déclencher une telle hilarité chez lui.

PW : qu’est-ce qui est drôle ?

W : ta tête ! Tu verrais ta tête ! Tu croyais que j’allais te ramener une sudiste raciste ! Lilie est française papa, elle est parfaitement au courant et çà ne lui pose aucun problème vois-tu, je pense même que ce genre de questions ne lui a même pas effleuré l’esprit ! Tu t’inquiétais vraiment pour çà ? Tu sais ils n’ont pas du tout la même mentalité en France !

PW : c’est parfaitement normal que je m’inquiète ! Je me souviens trop ta tête quand tu es arrivé au collège (la hight-school pas le lycée # de la terminologie française) et que votre professeur vous as demandé de réaliser votre arbre généalogique. Des amis proches t’ont tourné le dos quand ils ont découvert ma couleur de peau et par là même tes origines, ta mère a souffert elle aussi lorsqu’on s’est installés ici, je ne veux pas que vous subissiez les mêmes problèmes !

W : les mentalités ont évoluées papa !

PW : parce que tu t’appelles Wentworth Miller et que tu es connu peut-être !

W : papa, çà va aller je te dis, Lilie n’est pas comme çà !

G : il a raison papa !

Gillian tentait de détendre l’atmosphère qui régnait dans la pièce en demandant à Went ce qu’il comptait faire du reste du week-end.

W : je vais lui faire faire un rapide tour de Manhattan, de la statue de la liberté et j’ai réservé au Mark’s pour le dîner.

G : Le Mark’s ! Ouah ! Elle en a de la chance !

W : j’ai envie d’un dîner romantique et raffiné dans un bel endroit. D’habitude on est plutôt simples mais aussi très dérangés alors je pense qu’ici ce sera plus calme.

G : c’est sur et aussi beaucoup plus cher ! Tu comptes t’installer avec elle ?

W : J’aimerais bien mais...elle a son travail à Paris, moi j’ai mes longues journées de tournage...c’est pas évident pour une vrai vie de couple !

G : si vous voulez que çà dure, il faudra bien faire des concessions, d’un coté comme de l’autre...

W : je ne veux pas lui demander çà pour le moment...mais toi, tu ne m’as pas dit comment tu la trouvais !?

G : elle est tout à fait ce que j’imaginais qu’il te fallait, çà te va comme réponse ?

W : c’est parfait !

Il l’embrasse et lui adresse un clin d’œil complice alors même qu’il se dirige vers les escaliers pour aller rejoindre sa belle au bois dormant à l’étage...



Vous en voulez encore ?
Les prochaines suites sont en plus celles que j'ai pris le plus de plaisir à écrire, vous comprendrez pourquoi !

Oui je veux la suite!!! Ou les suites plutôt stp!!!!!!

Bien sûr que nous voulons la suite et plutôt 2 fois qu'une, surtout si tu nous dis que ces suites sont celles que tu as le plus aimées écrire ! ça va être triste pour nous de ne plus avoir de suites d'ici 4 jours mais nous patienterons.

Sympa cette petite discussion familiale, en tout cas

Allez Lillie, accroches-toi!

Nous on est accro en tous cas!

ah les belles-mères

bon en fait tout ce passe super bien!!!!

par contre plus que 4 jours puis plus rien... je suis toute triste

Allez...première suite du jour !




Le taxi file le long des grandes avenues New-yorkaises qui les entourent. Lilie a presque dormi deux heures et se sent parfaitement reposée maintenant. Sa main dans celle de Went, sa tête fait d’interminables va et vient entre son amoureux et le travers de la vitre qui lui en apprend long sur cette ville qu’elle ne connaît pas encore.

L : ou allons-nous ?

W : c’est une surprise...

Elle tente par tous les moyens de lui faire cracher le morceau mais ni la torture de chatouilles ni le charme ne fonctionnent. Le taxi progresse et s’engage dans Battery Park ou il se stoppe. Went paye le chauffeur et entraîne Lilie près du quai ou le Ferry attend, accosté au quai.
Il se tourne alors vers elle avec un grand sourire et décide de mettre fin au supplice.

W : sachant la passionnée d’histoire que tu es et que tu n’as jamais mis les pieds à New York, je te propose la visite d’Ellis Island et de la Statue de la Liberté en VIP.

Elle lui saute au cou et l’embrasse, excitée comme une gamine à laquelle on aurait promis un tour de manège et une barbe à papa.

L : tu pouvais difficilement me faire plus plaisir...

Quelques flashs les aveuglent alors qu’ils se resserrent l’un contre l’autre dans un baiser. Lilie se recule et lui sourit, le regard déterminé et rempli d’amour.

W : je suis désolé...

L : çà fait parti du lot, t’inquiètes je l’ai bien compris...

Ils embarquent sur le Ferry quelques minutes plus tard, Went accepte de signer quelques autographes et quelques fans sourient et saluent Lilie, heureux de voir leur bonheur s’afficher sur leur visage. La traversée se déroule bien, la visite d’Ellis Island tout autant et ensuite celle de la Statue de la Liberté.
Lorsqu’ils retrouvent la terre ferme, il l’emmène au cœur de New York dans un taxi qui ne tarde pas à s’arrêter devant un grand hôtel ou un homme en uniforme vient leur ouvrir la porte. Lilie se retourne vers Went, essayant de déceler un indice dans son regard mais n’y croise que l’excitation que suscitent chez lui toutes les interrogations de Lilie...

L : tu me réserves quoi là ?

Il ne répond rien et se contente de la prendre par la main et d’entrer dans le palace. Il s’approche du comptoir d’accueil et salue l’hôtesse alors que de nombreux clients et surtout clientes se retournent sur leur passage. Reconnu, Went n’en oublie pas moins son but et demande sa clef.

- voilà Monsieur Miller, bon séjour parmi nous, le service d’étage est à votre disposition, n’hésitez pas...

Il remercie l’hôtesse et entraîne Lilie à sa suite qui reste sans voix, se demandant ce qui l’attend encore après...
Ils prennent l’ascenseur et Went se précipite à l’extérieur pour faire une révérence quand Lilie en franchit le seuil.

W : si ma princesse veut bien me suivre...

Lilie lui sourit et se cache légèrement la bouche pour masquer le rire nerveux qui s’empare d’elle alors que l’émotion la submerge. La porte d’une magnifique suite se dérobe devant elle et laisse apparaître une pièce presque plus spacieuse que son grand appartement parisien ! Après avoir scruté chaque recoin de la pièce elle se retourne vers lui et malgré tout ce qu’elle a envie de lui dire, aucun son ne sort, bloqué par cette boule dans sa gorge. Il faut que je parle se dit-elle, il le faut...mais elle n’en a pas le temps qu’une larme, une seule défile le long de sa joue. Went la remarque tout de suite et se rapproche un peu décontenancé et inquiet.

W ; je ne voulais pas te faire pleurer...

L : tu n’y es pas, je suis émue...c’est...enfin...c’est que...personne n’a jamais fait çà pour moi tu vois...

Ses mains autour de sa taille remontent le long de ses bras et viennent chasser la petite larme sur sa joue alors qu’elle vient caler sa tête contre son épaule et le serrer fort.

L : merci Wentworth...

Il savoure un instant ce câlin avant de se détacher pour lui annoncer fièrement la suite des surprises.

W : ce n’est pas fini, j’ai encore un petit quelque chose pour toi...

Il avance en direction du lit et lui désigne les boites posées élégamment sur le jeté de lit en satin. Lilie s’approche et il l’encourage à ouvrir la première boîte. Elle s’exécute sagement et découvre une magnifique robe moulante rouge, du même rouge qu’elle portait le soir ou ils se sont réconciliés. Il sent qu’il touche au but lorsqu’il aperçoit l’éclat du regard de Lilie à ce moment là. Cette petite étincelle qu’il possède lui aussi lorsqu’il la regarde et qu’il lit dans ses yeux cet amour qu’ils partagent.
Une autre boite contient les escarpins assortis, comme elle les aimes, juste ce qu’il faut pour être classe sans que cela ne soit pas confortable ni trop vulgaire...
Une autre encore contient des dessous de la même couleur de la robe, des dessous français pour lesquels elle est obligée de reconnaître qu’il a très bon goût.

L : tu as encore d’autres surprises pour la soirée ?

W : je pense qu’on est loin du compte effectivement...

L : tu es fou...tu...

Elle n’arrive pas à trouver ses mots, à exprimer verbalement toutes les émotions qu’elle ressent et lui dire tout ce qu’elle voudrait qu’il sache sur ses sentiments à ce moment précis. Pourtant, rien qu’a la regarder il sait, il sait et çà lui plaît et lui suffit.

W : il faut que tu te prépares...nous partons dans une demi-heure...

Il lui sourit et lui fait comprendre qu’il sait mais si elle ne peut pas parler – à cause de cette même boule dans sa gorge qui grossit – elle se rapproche de lui et sans quitter ses yeux, elle happe se lèvres et s »abandonne à un baiser torride dans sa bouche. Il l’enlace et sent ses muscles se raidir alors que le désir fait frissonner leurs corps. Il se détache à regrets.

W : il faut que j’y aille sinon je ne pourrais pas répondre de mes actes Melle Etura.

Il se dirige vers l’autre salle de bain à reculons et lui adresse un petit salut militaire en guise de court adieu...



un peu court, je reconnais, mais vous en aurez une autre un peu + tard, j'attends vos coms !

je veuxc les autres surprises

ils sont trop mignons!!!

j'imagine trop les femmes dans le hall de l'hôtel

Vivement la suite alors, car moi je les adore dès qu'ils sont ensemble, surtout avec toutes les surprise de went............

Moi aussi, je veux connaître la suite de ce petit périple new yorkais

La suite des surprises !

SUITE

Lilie s’est habillée avec la magnifique robe de soirée que Went lui a offerte, a relevé ses cheveux qui retombent en cascade ondulée dans son dos comme il aime tant. Après s’être un peu pomponnée avec sa mini trousse à maquillage de son sac à main, elle sort de la salle de bain.
Pendant ce temps, Wentworth s’est lui aussi préparé en revêtant un magnifique costard Armani taillé sur mesure qui il espère fera son effet. Pour le reste, il fait confiance à son charme naturel, laissant sa petite barbe de 3 jours atténué l’effet BCBG de la tenue.

Alors qu’il est assis dans un fauteuil, la porte de la salle de bain s’ouvre, laissant apparaître Lilie, habillée et maquillée, prête à suivre son chevalier servant. Elle s’avance doucement vers lui alors qu’il reste bouche bée, un léger sourire satisfait et émerveillé, heureux et amoureux. Quelques mois auparavant, Lilie se serait sentie gênée par son regard, son profond magnétisme qui la déstabilisait toujours autant, mais elle en a pris l’habitude et sait que le genre de tenue qu’elle porte agit sur lui comme un morceau de gingembre...
Elle sait que malgré l’avance qu’il prend avec cette intensité, elle peut vite se retourner contre lui dès qu’elle s’approche un peu près et qu’elle le touche et lui parle. Il est bien plus fragile et sensible qu’il ne paraît.

L : tu ne dis rien... ?

W : il n’y a pas grand-chose à dire...tu es époustouflante !

Il se lève et s’approche et elle remarque de suite le costard qui mets tant en valeur sa carrure grande, svelte et musclée. Le visage légèrement brouillé par sa légère barbe lui donne une allure négligée et incroyablement sexy qu’elle affectionne tant...

L : tu n’es pas mal non plus dis donc !

Elle se plaque contre lui, les mains sur ses hanches et l’embrasse tendrement alors que leurs parfums se mélangent et que leurs doigts s’entrelacent doucement.
Wentworth se dégage doucement et lui souris ravi et heureux.

W : nous sommes attendus...

L : où çà ?

W : surprise...tu es prête ?

L : je te suis...

Ils sortent de la suite dans les bras l’un de l’autre, lui ravi et excité de la prochaine surprise qu’il lui réserve, elle amusée et comblée par tant d’attentions.
Arrivés dans le hall d’accueil, il dépose sa clef à l’hôtesse au comptoir alors que tous les regards se retournent sur leur couple. Les femmes restent pantelantes à la vue de son allure sexy alors que les hommes ont le souffle coupé par l’élégance et le charme dégagés par Lilie. Ils n’y prêtent même pas attention et il l’entraîne au dehors ou devant l’auvent une limousine attend. Elle se retourne vers lui, se demandant si c’est vraiment pour elle tout çà et il lui sourit en lui tendant la main pour qu’elle prenne place alors que le chauffeur vient d’ouvrir la portière.
Ils s’installent sur les larges banquettes du véhicule et Lilie ne cesse de le fixer, anxieuse et impatiente.

L : tu ne veux pas m’en dire un peu plus ?

W : non, c’est une surprise je te répètes...

L : mais çà doit coûter une fortune tout çà...

W : et alors ? tu crois que je supporte ces longues journées de tournage loin de toi pour faire mourir cet argent sur un compte en banque !

Lilie sert fort sa main dans la sienne, se rapproche de lui et glisse un baiser dans son cou.

L : je t’ai déjà dis que je t’aimais ?...

W : je ne m’en souviens plus... ?

Elle tapote sa cuisse une première fois et il intercepte sa main prête à retomber une seconde fois sur sa cuisse. Il en embrasse la paume et la pose sur son cœur sans quitter Lilie des yeux.

W : et moi je ne t’ai jamais dit à quel point je t’aimais ?

Il se rapproche dangereusement et fait mourir ses lèvres sur celles de Lilie qui s’entrouvrent instantanément pour approfondir leur baiser. Ils s’avalent respectivement à n’en plus finir alors que leurs mains entreprenantes se laissent aller et que le temps suspend son envol.
Seul l’arrêt du moteur de la voiture les faits revenir à la réalité.
Went se dégage doucement, les lèvres humides de désir.

W : je crois que nous sommes arrivés...

Lilie lui sourit et accepte sa main pour l’aider à sortir dehors. A l’extérieur, sa vue est éblouie par l’immense façade à l’allure coloniale gigantesque sur laquelle une enseigne éclairée affiche « The Mark’s », un restaurant très coté de New York. Il entre tenant Lilie par la taille en suivant le serveur qui les installent quelques secondes plus tard à leur table.

W : tu ne t’attendais pas à çà, avoues !

L : je dois dire que je ne sais jamais à quoi m’attendre exactement avec vous Mr Miller !

Elle lui sourit et joint sa main dans la sienne pour le remercier de tant d’attentions et d’amour.

L : tu devrais faire attention, je risque de m’habituer à tout çà...

Il rient et se sourient, émerveillés l’un l’autre par ce si doux moment qu’ils partagent enfin après de longues semaines de séparations.
Le serveur vient leur proposer la carte et leur demande s’ils veulent boire un verre.
Lilie commande un verre de Chablis et Wentworth une vodka. Elle se perds dans les dédales de la carte fournie du restaurant.

L : je n’ai pas les tarifs des plats...

W : tu n’en as pas besoin...

L : je ne voudrais pas commander le truc le plus cher quand même !

Il ne peut s’empêcher de sourire à sa remarque, il la reconnaît bien là, toujours à se demander ce qu’il faut et ce qu’il ne faut pas...ce qui est bien et ce qui ne l’est pas...

W : çà ne t’embêtes pas d’être ici j’espère...je sais que nous avons l’habitude de fréquenter des endroits beaucoup plus simples mais je voulais marquer le coup...

L : ne t’inquiètes pas...tout a été parfait aujourd’hui Went, mais même sans tout cela j’aurais passé le meilleur week-end au monde !

Ils passent commande et les plats défilent, tous plus succulents les uns que les autres, mélanges savamment orchestrés d’une cuisine multiethnique. Ils discutent de tout et de rien, évitant soigneusement de parler de leur prochaine séparation qui interviendra dans moins de vingt-quatre heures. Ils sont bien, ils sont ensembles et passent un agréable moment dans un endroit charmant où enfin, pour une fois, ils ne sont pas assaillis par les fans, malgré que certains regards en disent longs sur la célébrité de leur couple.
Le serveur leur porte le dessert, une ravissante génoise à la mousse de framboise et aux framboises fraîches, rehaussée de chantilly sur un coulis à l’abricot, le tout joliment présenté.

W : çà te plaît ?

L : je te dirais çà quand je l’aurais mangé !

W : ma mère est un peu déçue que nous ne dormions pas à la maison cette nuit, je ne lui ai annoncé que tout à l’heure à l’hôtel pendant que tu t’habillais.

L : elle n’était pas au courant ?

W : non, tu rigoles, elle aurait tout fait foirer ! J’avais juste prévenu Gillian cette après midi pendant que tu dormais.

L : je te trouve dur avec elle Went, elle t’aime beaucoup et elle est peut-être un peu mère poule mais tu dois tellement lui manquer ! tu n’es pas là souvent et...

W : je sais, je suis désolé...quel mauvais fils je fais n’est-ce pas ! tu n’as jamais eu de parents aimants pour s’occuper de toi et moi je rechigne devant une mère un peu trop envahissante !

L : ce n’est pas ce que je voulais dire...

W : oui je sais mais elle m’a mis dans une situation embarrassante, je ne voulais pas que tu imagine des trucs, que tu te sentes mal à l’aise avec ses histoires de mariage et de bébés...je ne veux pas te forcer la main tu comprends, nous avons tout notre temps...je t’attendrais le temps qu’il faudra, je t’aime et je ne veux pas te perdre encore une fois...

L : tu ne me perdras pas Went...j’ai moi aussi une surprise pour toi, quelque chose à t’annoncer et qui te fera plaisir...enfin je l’espère...

Lilie lui souriait plus déterminée et amoureuse que jamais, impatiente de savoir si ce qu’elle avait à lui avouer allait lui plaire ou pas après seulement quelques semaines...



La suite demain ! Vous aimez ces surprises ???

Qu'est ce qu'elle va lui dire??????

Raaaaaaaaaaah, c'est pas gentil de couper là!!!!

Peut-être qu'elle est enceinte, mais je pense pas non, en tout cas, j'éspère que tu mettras vite une suite car je meurs d'envie de savoir ce qu'elle va lui dire

Dire qu'il va falloir patienter encore jusqu'à demain pour savoir ce que Lilie a à lui annoncer J'ai ma petite idée mais je me trompe peut-être

Lilie lui souriait plus déterminée et amoureuse que jamais, impatiente de savoir si ce qu’elle avait à lui avouer allait lui plaire ou pas après seulement quelques semaines...

La fin de cette phrase me fait penser qu'un petit Miller est en route
Lilie a l'air d'être transformée maintenant et d'accepter d'être aimée par Wentworth et de l'aimer, sans retenue

L : tu ne me perdras pas Went...

Quelques mois auparavant, Lilie se serait sentie gênée par son regard, son profond magnétisme qui la déstabilisait toujours autant, mais elle en a pris l’habitude et sait que le genre de tenue qu’elle porte agit sur lui comme un morceau de gingembre...

J'adore cette petite comparaison
Soso_Burrows a écrit :

Vous aimez ces surprises ???

Bien sûr et on en veut encore !

je crois qu'on a toute la même petite idée en tête...

ce sera Mme Miller qui sera contente

je suis accro à ta fic...

Voilà le verdict les filles ! Bonne lecture !

SUITE 2

Ils n’avaient pas encore commencé leur dessert et Wentworth la fixait maintenant, le sourcil légèrement froncé, anxieux dans l’attente de ce que Lilie allait lui annoncer. Que pouvait-elle avoir de si important à lui dire ? Il espérait ne pas tomber de haut et qu’elle n’allait pas lui annoncer qu’elle partait loin et très longtemps pour son travail à Pais. Il lui sembla qu’entre le moment où elle lui annonça qu’elle avait quelque chose à lui dire et le moment où elle ouvrit vraiment la bouche il s’écoula une éternité. Une éternité de secondes qui défilaient comme au ralenti alors que leurs regards ne s’étaient pas quittés.

L : je voulais vraiment te remercier pour tout ce que tu m’as offert ce soir...la visite, l’hôtel, la robe, le palace, je suis très touchée que tu ai pensé à moi comme çà...

W : tu me fais flipper là...quand tu parles comme çà...je t’écoute ?

Il la fixait plus intensément encore d’un regard plein d’amour mais aussi de craintes car il savait qu’il pouvait s’attendre à tout.

L : voilà, ces trois dernières semaines loin de toi ont été interminables et pénibles mais elles m’ont au moins permise de faire le point sur notre nouvelle relation. Je sais aujourd’hui que je n’ai plus peur d’aller de l’avant avec toi, de rester avec toi, certainement du au fait que notre séparation a été pire que tout et m’a bien fait comprendre mon réel attachement pour toi.

Elle marque une courte pause dans son discours, ce qui ne fait qu’alerter Went un peu plus malgré les paroles qu’elle vient de prononcer. Inspirant et expirant bruyamment deux fois de suite comme si elle cherchait à se donner du courage, elle fini par se lancer.

L : voilà, j’ai beaucoup discuté avec Sofia dernièrement...je dois même dire que tu étais notre principal sujet de discussion et...je ne veux pas continuer comme çà...

Le visage de Went commençait à se décomposer et la nausée lui montait à la gorge.

W : tu peux être plus claire là parce que je vais me sentir mal dans deux secondes...

L : non...tu n’y es pas...j’ai démissionné. Je ne suis plus assistante de production pour xxx. Après ton coup de fil la semaine dernière tout s’est enclenché et j’ai parlé à Pierre qui se doutait depuis un moment que çà allait arriver, il s’étonnait juste que cela ne soit pas déjà fait.

Went était resté bouche bée. S’il s’attendait à çà, pas du tout ! Comment aurait-il pu imaginer que cette femme dont il était éperdument amoureux allait lui annoncer qu’elle avait plaqué son boulot pour lui ? Il s’apprêtait à lui parler quand elle le coupa pour terminer son discours.

L : laisse moi terminer. J’ai tout fait dans les règles et ils ont eu ma lettre jeudi. J’ai donc confirmé à Sofia que je l’avais fait et que j’allais la quitter elle aussi, que nos années de colocation touchaient à leur fin. Plus rien ne me retiens à Paris Went...je veux être avec toi ici et je voulais te l’annoncer ce week-end plus simplement mais tu ne m’en as pas vraiment laissé le temps. Je vais faire mieux que de laisser quelques affaires chez toi, j’aimerais vivre avec toi...si tu es d’accord bien sur...

Lilie continuais de le fixer, le regard plein d’amour, une petite flamme au fond des yeux. Il n’avait pas réagi, restait le regard perdu dans celui de Lilie, n’en croyant pas ses oreilles. Il avait l’impression de flotter au dessus de la table, une sensation étrange s’était emparée de lui comme s’il avait été dans un rêve et qu’il craignait de se réveiller.

L : tu ne dis rien ?

Ces paroles le firent réagir et le tirèrent de son état léthargique.

Restant muet, il lève le bras en direction du serveur qui rapplique aussi sec.

- un problème Mr Miller ? Le dessert ne va pas ?

W : non non, c’est parfait mais je crois qu’il va nous falloir une bouteille de champagne pour l’accompagner. Votre meilleure bouteille s’il vous plaît...

Il avait prononcé ses mots en fixant Lilie avec intensité, les yeux pétillants de bonheur, cherchant tout de même son avis du regard. Acquiescant d’un léger signe de tête le sourire jusqu’aux oreilles, elle le fixait elle aussi avec intensité comprenant ce qu’il ressentait. Chacun prit d’un rire nerveux, il se fixent et se sourient bêtement comme deux gamins amoureux pour la première fois.
Au bout d’un moment, il se décide enfin à briser le silence qui s’est installé entre eux.

W : je crois qu’on va fêter çà non ?

L : çà veux dire que tu vas me supporter tous les jours ?

Il se rapproche de la table et entrelace ses doigts dans ceux de Lilie qui en fait autant.

W : je crois que je suis le plus heureux des hommes ce soir...

Il la regarde toujours intensément et lui mime un je t’aime enflammé en jouant avec son pouce.
Le serveur arrive au même moment et débouche la bouteille et les sert.
Ils lèvent leurs verres avec enthousiasme et le cristal s’entrechoque dans un joyeux clinquement.

W : au déménagement !

L : au déménagement !

Ils terminent leur dessert tout en sirotant leurs verres et finissent la bouteille dans l’euphorie du moment.
Une heure plus tard, alors que quelques couples ont dansé sur la petite piste du restaurant qui commence doucement à se vider, l’orchestre entonne une mélodie que Went adore. Il se lève, encouragé par l’alcool et invite Lilie à danser sous les yeux médusés des autres clients du restaurant qui les ont reconnus.

W : une danse ?

L : tu n’es pas sérieux ?

W : oh que si !

Lilie le suit amusée et se laisse enlacer tendrement alors que la tête lui tourne. Séparée de son amant plusieurs heures au cours du repas par cette grande table si bien dressée, elle repose enfin sa lourde tête contre ce torse, humant son odeur si particulière, appréciant de sentir ses mains contre ses hanches. Ils se laissent tous les deux emporter par la musique. Le temps se suspend encore une fois et lorsque la musique se termine et que Lilie rouvre les yeux, elle croise le regard parfois amusé, parfois incrédule des autres clients.

L : j’aimerais rentrer...

W : moi aussi, je règle et on y va...



Alors ? Pas trop déçues qu'il n'y ai pas de baby à l'horizon ???

Non, c'est super!

Franchement, un bébé, ça l'aurait un peu bousculé quand même notre Lillie... et puis ça aurait jasé, genre elle est revenue parce qu'elle est enceinte

Ouais c'est vrai, moi aussi je trouvais qu'un bébé ce serait un peu top tout de même.

Maintenant ils pourront être vraiment heureux


Mets vite la suiiiiiiiite!!!!

c'est clair que le baby aurait fait un peu trop précipité... l'accident quoi!

mais vu comment tu nous a amorcé le truc... nos pauvres cerveaux ont tiltés!!

là c'est encore mieux!!! c'est la preuve d'amour!!! qu'est-ce que c'est beau tout ça!!

Je ne suis pas déçue non plus, au contraire. En plus, j'adore être suprise. C'est génial. C'est une nouvelle étape qui s'amorce pour eux. Quelle belle soirée, qui je crois, n'est pas prêt de se terminer

Pas beaucoup de coms...suite quand meme, pour les fideles !

CHAPITRE 30 Love Love Love...

La limousine venait de se garer quelques minutes plus tôt en bas du Palace New-yorkais et Went et Lilie venaient de pénétrer dans leur suite. La soirée avait été riche en surprises et rebondissements. Il venait de balancer sa cravate sur le lit alors que Lilie s’était aventurée sur la terrasse face au vent à regarder les lumières de la ville alentours, le regard perdu au devant, réfléchissant à l’avenir.
Went se rapprocha d’elle.

W : tu vas attraper froid comme çà...

L : cette ville est magnifique...les gens ne dorment jamais ici ?

W : si...mais à tour de rôle...il y a toujours de l’animation ici...tu es sûre que tu ne veux pas rentrer, le vent est glacial à cette hauteur !

L : j’arrive...

Went se rapprocha et vint poser tendrement son menton sur l’épaule de Lilie qui lui tournait le dos. Elle releva la main et la posa sur sa nuque, caressant délicatement la naissance de ses cheveux.

L : j’aimerais que cette soirée dure éternellement...j’ai l’impression d’être Julia Roberts dans Pretty Woman...

Il la fait pivoter pour qu’elle se retrouve face à lui et resserre son étreinte pour atteindre ses lèvres dont il s’empare. Leur baiser devient de plus en plus passionné et il se dégage ensuite pour l’attirer à l’intérieur sans lâcher sa main. Postés tous les deux devant le lit, il s’amuse à la déshabiller lentement comme s’il l’effeuillait, laissant les bretelles de la robe tomber délicatement le long de ses bras puis le long de son corps jusqu’a ses pieds. Elle lui sourit malicieusement tout en faisant sauter les boutons de sa chemise. Ses doigts écartent le tissu pour libérer son torse puissant avant de redescendre rapidement vers la ceinture de son pantalon.
Le reste de leurs vêtements volent rapidement aux quatre coins du lit alors qu’ils laissent leurs pulsions se libérer et prendre le pas sur le reste. Ils s’abandonnent l’un à l’autre sans retenue, laissant leurs corps et leurs cœurs s’exprimer.
Après de nombreuses minutes d’une étreinte passionnée, après que le souffle leur soit revenu et que leur âme reprenne le contrôle de leurs corps apaisés, ils se serrent fort l’un contre l’autre, partageant des caresses jusque dans les bras de Morphée dans lesquelles il ne tardent pas à tomber.


Le lendemain matin...

Went était réveillé et profitait du merveilleux soleil qui inondait la terrasse après une bonne douche revitalisante. Lilie dormait encore profondément et il l’avait regardé un moment avant d’oser se lever. Il repensait à leur merveilleuse journée de la veille et tout ce qu’elle allait changer pour eux à partir de maintenant.
Il était presque dix heures quand Lilie émergea du sommeil, trouvant Went sur la terrasse à lire un journal.

W : bonjour toi...

L : bonjour...

Elle se penche pour l’embrasser furtivement mais il la retient pour prolonger leur baiser.

L : tu aurais du me réveiller...

W : tu dormais si bien...

L : je vais prendre une douche...tu as déjeuné ?

W : non je t’attendais...je voulais aller le prendre à l’extérieur, il fait tellement beau...

L : je me dépêche...à tout de suite.

Lilie ressort quelques minutes plus tard alors que Went a quasiment plié bagage. Ils descendent, il règle la suite et ressortent bras dessus bras dessous en pleine rue.

W : un petit tour dans Central Park ?

L : avec plaisir !

Après avoir acheté chacun un café au Starbucks du coin, ils traversent la rue et entrent dans Central Park. Cheminant le long des petites allées ou les fleurs printanières pointent le bout de leur nez et donnent un air de fête à l’ensemble.

W : il me reste une semaine de tournage encore...

L : je crois que ce la va être la semaine de ma vie la plus longue...

W : je pensais déménager de mon loft de L.A pour un autre endroit, plus dans le centre...

L : celui que tu as est très bien Went...

W : je sais mais je voudrais du neuf...quelque chose rien qu’a nous et pour nous deux...

L : comme tu veux...

W : pour Dallas on aura toujours le pavillon...tu comptes continuer pour Prison break ?

L : bien sur, surtout maintenant que je suis totalement disponible...mais j’ai aussi autre chose en tête...

W : en dehors de t’occuper de moi ?

Elle lui envoie un petit coup dans les côtes.

W : aie !

L : çà t’apprendras à dire des bêtises...

Ils rient tous les deux de bon cœur.

W : je vais appeler mon agent pour qu’ils nous cherchent quelque chose à visiter la semaine prochaine...tu seras là ?

L : j’ai des petites choses à régler cette semaine avant de venir m’installer définitivement mais si tout se passe bien je serais résidente américaine dans une semaine...

W : çà va te manquer ?

L : quoi ?

W : Tes amis, Paris, la France... ?

L : oui...un peu mais pas autant que toi quand je suis loin...

Il se rapproche et l’embrasse longuement.

W : tu repars quand ?

L : ce soir...il vaut mieux que je règle tout çà au plus vite pour revenir vite...

W : je suis en vacances a la fin de la semaine moi aussi et jusqu’à mi juin...on va avoir du temps pour nous...j’ai juste quelques photoshoot par ci par là...

L : Mr Miller le top model !!!!!

Ils continuent de se promener et partent ensuite chez les parents de Went déjeuner, leur annonçant la bonne nouvelle. Lilie reprend son avion le soir même, laissant Went seul avec sa famille, pour un dernier retour à Paris avant longtemps...




Heureuses ?

Très heureuse, je suis contente qu'ils s'installent définitovement ensemble, c'est vraiment super.

Mets la très vite uen longue suite!!!!

L : bien sur, surtout maintenant que je suis totalement disponible...mais j’ai aussi autre chose en tête...
W : en dehors de t’occuper de moi ?
Elle lui envoie un petit coup dans les côtes.
W : aie !
L : çà t’apprendra à dire des bêtises..

J'aime bien leurs petits délires et j'aimerais bien savoir ce qu'elle a en tête.
Curieuse de voir ce que tu nous réserves pour la suite.

La suite de la matinée...

CHAP 31 THE GOODBYE

Lundi 5 mai 2008 – Aéroport Roissy Charles de Gaulles – 15h00

L’avion vient de se poser et Lilie sent son corps et sa tête lourds et se dit qu’elle a vraiment besoin de repos. Tout ces trajets, le décalage horaire, les émotions...elle ne regrette pas mais il va falloir qu’elle récupère.
Après avoir récupéré ses bagages et parcouru le hall, elle entend une grande voix nasillarde derrière elle scander son prénom « Lilie, Lilie, attends moi ! ».
Aucun besoin de se retourner – ce qu’elle fait quand même – pour reconnaître son interlocutrice.

L : Sofia ! Mais qu’est-ce que tu fais là ?

S : je n’allais pas te laisser rentrer comme une petite malheureuse non ? J’ai téléphoné à Went et il m’a dit à quelle heure tu arrivais à Paris, alors je suis venue te chercher...et puis tu es venue me chercher tellement de fois quand je rentrais de voyages !...Alors ? Raconte ! Il t’as pas demandé en mariage ?

L : Sofia !

S : c’est bon je rigole...quoique... ! Tu pourrais me raconter quand même !

L : ok mais dans le taxi alors parce que là j’en peux plus !

Elles se dirigent à l’extérieur et grimpent dans un taxi. Lilie a tout le temps de lui raconter son histoire le temps de rejoindre le centre de Paris.

S : alors ?

L : alors dans une semaine je serais avec lui...chez lui...enfin ensemble sans avoir besoin de penser à réserver un vol de retour...

S : alors tu m’abandonnes ?

L : j’espère bien que tu vas venir me voir dis-donc !

S : oui...mais...ton week end ?

L : eh bien, c’était plutôt surprenant et inattendu ! Il est venu me chercher à l’aéroport et nous avons déjeuné avec ses parents.

S : il était heureux de te revoir après tout ce temps ?

L : oui...disons que ...

S : quoi ?

L : on étaient un peu dans le même état tout les deux et...

S : et quoi ? Non ?

L : on est monté déposé mes affaires dans sa chambre alors que ses parents nous attendaient et on a fait l’amour comme deux ados qui fantasment de se faire prendre en flag’

S : toi t’as fait çà ?!

L : oui...

S : et ensuite ?

L : j’ai fait connaissance avec ses parents et je suis allée me coucher, épuisée ! Quand je me suis réveillée, il m’a emmené voir Ellis Island et la Statue de la Liberté en me faisant surprises sur surprises...

S : il est vraiment romantique !

L : et c’est pas tout ! Quand on est repartis, le taxi nous as déposé devant un grand hôtel, tu vois le genre Pretty Woman ?! Il avait réservé une grande suite luxueuse et m’a offert une magnifique robe de soirée avec tous les accessoires et m’a emmené au Mark’s ! Tu verrais le resto... ! On a vraiment passé une super soirée ! Et là je lui ai avoué que je voulais m’installer avec lui.

S : il a réagi comment ?

L : il a commandé le meilleur champagne !

S : mon dieu Lilie, j’ai l’impression de lire du Danielle Steel là !

Elles explosent de rire simultanément et se joignent les mains. Heureuses toutes les deux, mais aussi conscientes que l’avancée de leurs vies sentimentales va les séparer.

S : tu as prévu de ramener tes affaires là bas ?

L : oui, en partie...par la suite. Pour le moment je vais prendre l’essentiel et organiser tout ce que je dois faire avant mon départ.

S : tu vas faire quoi en attendant ? Il bosse à New York non ?

L : il termine en fin de semaine et à quelques photoshoots ensuite mais rien de bien contraignant, on va se concentrer sur la recherche d’un appart.

S : tu vas faire quoi jusqu’à la reprise du tournage ?

L : J’ai un scénario sur lequel j’ai pas mal bossé il y a quelques temps, je pourrais le montrer à quelques producteurs et on verra...et puis le tournage ne reprend peut-être qu’en juin pour Wentworth, mais les scénaristes seront au boulot bien avant...

S : çà s’est bien passé avec ses parents ?

L : super...bon sa mère est un peu spéciale mais son père est adorable !

S : comment çà spéciale ?

L : disons qu’elle me voit déjà la bague au doigt et le ventre en avant !

Sofia pouffe de rire.

S : t’es sérieuse ?

L : j’ai l’air de plaisanter ?

S : et Went il l’a pris comment ?

W : disons qu’il était très gêné par l’attitude de sa mère mais dans le fond il n’attends que çà...

S : tu crois ?

W : il a bientôt 36 ans et je pense que ce sont des choses auxquelles il pense...

S : ouahhhhh ! Alors tu vas te lancer ?

L : pas maintenant, j’ai une carrière à mettre en marche et avec PB, on n’est pas vraiment dispos tous les deux...

S : moi qui me voyait déjà tata...

L : Sofia !

Le taxi les déposa à leur adresse et elles descendirent surexcitée de passer cette dernière semaine ensemble.
A peine fut-elle arrivée dasn l’appartement que son portable sonna.

L : allo ?

W : c’est moi...

L : çà me fait plaisir de t’entendre...comment çà va ?

W : bien...je suis en pause pour un de mes derniers jours de tournage...et crevé...ma mère m’a bassiné toute la soirée...

L : tu vas être en vacances d’ici la fin de semaine et je te promets de bien m’occuper de toi...

W : quelle tentation...hum hum...

L : j’ai hâte d’être à LA avec toi...

W : tiens-moi au courant sur ton heure d’arrivée et je serais là.

L : je t’appelle...je t’aime...

W : je t’aime.

Ils raccrochent et Lilie retombent dans la dure réalité des kilomètres qui la séparent de son bien-aimé. La décoration de l’appartement qui l’entoure lui parait soudain bien terne.
Sofia réapparaît avec un plateau de rafraîchissements dans les mains.

S : ne fais pas cette tête ! Tu as soif ?

L : bonne idée...il me manque déjà tu sais...

S : oh là là, je me demande comment tu as fait tout ces mois sans lui ! T’es prête à affronter ce qui t’attends ?

L : comment çà ?

S : ben...les fans...les journalistes, quand ils vont savoir que Went s’installe avec toi çà va faire des remous...

L : je m’en fiche...je veux être avec lui...ils finiront bien par se calmer !

S : ma Lilie devient Zen ?!



J'attends vos coms ! Suite dans l'après midi ou en début de soirée car je prépare mes bagages, demain c'est les vacances, youpi !

et je vaisfaire quoi moi la semaine prochaine sans suites


magnifique petite transition!!! elle est déjà en manque

et la mamant de went est prise en flag ... mais elle n'a pas l'air trop contre Lilie