Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Le titre : Jusqu'à la mort...TOME 2.
Auteur : Angie
Genre : dramatique
Dislaner : Tous les personnages appartiennent à Paul Scheuring, à la Fox, etc., sauf ceux que j'aurais créés. Je ne détiens aucun droit sur cette série et je n'en tire aucun profit à part peut-être mon plaisir personnel.
Contenu : Suite du premier Tome, vous pouvez le lire ici mais il n'est pas necéssaire de la lire entièrement avant de commencer ce deuxième Tome, c'est bien de le faire sinon, mais c'est pas une obligation
Spoiler : Non
Résumé : Cette fiction se passe juste après la mort de Michael Scofield, laissant sa femme Sara Tancredi avec leur fille....
Vos notes : Je vous souhaite une bonne lecture et n'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez^^
Auteur : Angie
Genre : dramatique
Dislaner : Tous les personnages appartiennent à Paul Scheuring, à la Fox, etc., sauf ceux que j'aurais créés. Je ne détiens aucun droit sur cette série et je n'en tire aucun profit à part peut-être mon plaisir personnel.
Contenu : Suite du premier Tome, vous pouvez le lire ici mais il n'est pas necéssaire de la lire entièrement avant de commencer ce deuxième Tome, c'est bien de le faire sinon, mais c'est pas une obligation
Spoiler : Non
Résumé : Cette fiction se passe juste après la mort de Michael Scofield, laissant sa femme Sara Tancredi avec leur fille....
Vos notes : Je vous souhaite une bonne lecture et n'oubliez pas de me dire ce que vous en pensez^^
Dernière édition par nol59 le Dim 17 Aoû - 22:51, édité 47 fois
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
PRECEDEMENT...
Les nuages gorgés d’eau menaçaient de déverser une pluie torrentielle sur la ville. Le ciel était sombre, ressemblant horriblement à l’abîme où elle était plongée depuis quatre longues années. Elle se tenait là, debout devant l’imposante baie vitrée du salon. Elle observait ce qu’il se passait au-dehors. Un profond sentiment de vide l’envahit à nouveau. Comme elle aurait aimé vivre cet instant avec lui !
Le déchaînement du ciel était proche, presque imminent. Elle aperçut au loin un éclair, éclairant la nuit d’une palette de couleur. Elle frémit, malgré qu’elle trouvait le spectacle magnifique.
Suivant son instinct, elle ouvrit la porte et avança sur le balcon qui surplombait la ville de Chicago. Elle respira l’odeur de la pluie qui tomberait bientôt. Levant le visage vers le haut, elle l’offrit au vent malgré qu’elle avait froid. Un second roulement de tonnerre puissant se fit entendre. La température de l’air chuta brutalement de quelques degrés. Vint alors la première rafale de vent qui la fit chanceler légèrement. Mais elle ne ressentit aucune peur. Elle avait déjà vécu une telle tragédie que plus rien ne pouvait l’effrayer, même pas un éclair chargé de mille milliards de volts.
La pluie commença à tomber, mais Sara resta immobile. Plongée dans une sorte d’état second, elle ne voulait pas rater le début de l’orage. Elle avait le regard fixé au ciel et elle songea un instant qu’il lui suffisait de lever un bras pour toucher les nuages épais et sombres. Mais elle n’en trouva pas la force. Le ciel gronda de plus belle, et elle fut envahie par une rage inouïe. Elle était révoltée contre le destin qui l’avait si durement frappée.
Son mari ! L’homme qu’elle avait aimé à en perdre la raison. Ils commençaient à peine leur vie de couple. Ils avaient fait un enfant ! Et sans crier gare, un accident de la route l’avait englouti à jamais. C’était il y a quatre ans ! Aujourd’hui, jour pour jour, cela faisait quatre longues années. Et pour rajouter à son malheureux destin, à cette insoutenable souffrance, Michael les avait quitté à la minute même où sa fille poussait son premier cri.
Cela faisait quatre années, quarante huit mois aujourd’hui que Sara déployait des efforts surhumains pour vivre avec l’inacceptable. Mais elle n’y arrivait pas. Seul, le sourire de son enfant lui apportait un espoir et le courage de continuer. Elle éveillait en elle, quelque lumière et chaleur dans son cœur vide depuis la disparition de Michael.
Dans un moment de lucidité, alors que la pluie s’abattait avec violence sur elle, Sara se demandait si elle n’était pas en train de devenir folle. Frigorifiée, elle se frictionna avant d’entrer à l’intérieur. Elle ne pouvait pas rester là, à se morfondre alors que sa petite fille dormait paisiblement dans sa chambre. Elle se devait d’être présente pour elle.
Alors qu’elle se remit à contempler le temps par la fenêtre, une nausée l’envahit tandis que tous ses souvenirs douloureux refirent surface. Elle ne pourrait jamais oublier l’instant où Lincoln avait pénétré dans sa chambre alors que sa fille dormait paisiblement au creux de ses bras. Une infirmière l’avait suivie et lui avait prise le bébé. Ce qu’elle avait lu dans le regard de son beau frère, l’avait terrorisé. Il n’avait pas eu besoin à cet instant de lui annoncer que son frère avait périt en chemin. Elle avait comprit… quelqu’un lui avait sauvagement arraché une partie d’elle-même… de son âme.
Pendant plus d’une année, Lincoln avait tout fait pour qu’elle s’en sorte. Lj et la famille Sucre tentaient désespérément de lui redonner le sourire, qu’elle ait à nouveau le goût de vivre. Las de leur soutient, et de les voir triste dans son désespoir, elle avait suivi leurs conseils, du moins, pour les apparences.
Mais pour avancer, il lui fallait quitter le pays. La France qui lui avait volé sa joie de vivre, son époux. Elle devait partir loin de cet endroit. Lincoln et Lj l’avaient suivi, ne voulant pas les laisser seules. Lincoln en avait fait la promesse à son petit frère. Il se devait de prendre soin d’elle et de leur fille.
A son retour à Chicago, Katie et Henry les avaient aidé. Aujourd’hui, Sara vivait dans un appartement, face à celui de son beau frère et de son neveu. Elle travaillait à l’hôpital aux côtés de son amie Katie tandis qu’elle confiait la garde de sa fille à Lincoln lorsque la crèche était fermée. Ensemble, ils avaient élevé l’enfant de Michael avec autant d’amour dont elle avait besoin.
Quand a Fernando et Mari Cruz, ils étaient restés deux ans plus tard en France, et, conscients que les liens qu’ils avaient liés avec Sara et la famille Burrows étaient puissants, ils les avaient rejoins au pays. Ils vivaient à deux minutes de l’immeuble, dans une maison avec jardinet, élevant leurs deux adorables enfants.
Mari Cruz avait mise au monde une petite fille, il y a alors trois mois de cela, faisant la plus grande joie de Fernando Junior, âgé de cinq ans. L’ironie du sort, c’était qu’à cette deuxième grossesse, Sara était là, présente pour accueillir cette petite Rosa.
A présent, les coups de tonnerre étaient de plus en plus proches. Sara se précipita dans la salle de bain et rejeta la nausée qui l’assaillait depuis plus de dix minutes. Elle se releva avec difficulté et se dévêtit avant d’entrer dans la cabine de douche. Ses larmes coulèrent le long de ses joues. Furieuse contre elle-même et contre ce destin qu’elle en avait assez de supporter, elle ouvrit le jet d’eau, sans vérifier la température de l’eau. Cela n’avait aucune importance… qu’elle soit gelée ou brûlante, la douleur ne sera pas aussi insupportable que celle qu’elle éprouvait au quotidien….
Alors ? Je continue de poster ?
- Spoiler:
- musique à mettre => http://fr.youtube.com/watch?v=BDkcJ-62uuY
SCENE 91.
Michael était sorti de la salle de bain après avoir prit sa douche et terminait de se préparer pour la réunion qui l’attendait tôt ce matin là. Son regard s’était dirigé, comme aimanté vers le lit où sa femme était toujours endormit. Il l’avait contemplé pendant de longues minutes, le cœur gonflé de bonheur comme à chaque fois que ses yeux se posaient sur ses traits angélique. La fragilité de son air qu’elle avait en dormant, ses cheveux ébouriffés par le passage incessant de ses mains durant la nuit. Elle était merveilleuse belle. Elle avait l’air d’un ange, se disait-il en s’approchant lentement d’elle.
Il avait posé la main sur le ventre de sa femme et avait murmuré d’une voix qui trahissait son émotion :
- Michael : Bonjour, toi…
Sara avait sourit à ce murmure qui lui faisait chaud au cœur. Michael avait émit un soupir avant de comprendre qu’elle avait entendu. Ils se sourirent tous les deux, en proie à ce sentiment unique qu’ils ressentaient au fond d’eux.
- Michael : Ne le dis à personne, hein.
- Sara : Que tu parles à mon ventre ?
Il lui avait sourit alors de la façon qui lui était propre, un sourire charmeur qui mettait aussitôt ses sens en éveil.
- Sara : Je te le promets, mon amour; l’avait-elle rassurée avant de capturée ses lèvres amoureusement.
Ce jour là encore, comme depuis le jour où ils s’étaient enfin retrouvés, il lui avait dit combien il l’aimait avant de sortir de la chambre, avec un regard emplit de tendresse désespérée.
Avant de prendre la route pour retrouver ses collègues de bureau, il avait murmuré une prière silencieuse en levant les yeux au ciel. Puis, il avait prit place au volant.
L’air était frais mais le soleil ne tardait pas à réchauffer l’humidité de l’herbe. Sur la route déserte, Michael savourait la solitude de cette atmosphère où mère nature commençait à prendre son réveil. Le bois qui bordait la route où il roulait depuis plus de cinq minutes à présent, réfugié encore quelques bêtes encore endormies. Bien qu’il était concentré sur sa conduite, et prenant grand soin de prendre avec attention les virages qu’il connaissait par cœur, il contemplait d’un œil furtif ce qu’il se passait autour de lui.
La couleur de l’herbe brûlée par le soleil lui rappelait soudainement les quelques paysages qu’il avait vu du Panama. Mais il se reprit aussitôt afin d’y chasser ce souvenir de son esprit.
A cet instant, tandis que Michael arpentait toujours les routes sinueuses, Sara se leva vivement et attrapa le téléphone qu’elle gardait près d’elle. Étouffant un cri de douleur, elle composa le numéro du portable de son mari pour le prévenir de son arrivée à la clinique.
- Michael : J’arrive tout de suite, ma puce.
Il avait lâché un juron, constatant qu’il lui était impossible de faire demi tour sur cette route. Avec l’angoisse de la situation et le stress mélangeait à l’impatience de se trouver près de sa femme quand elle mettra son enfant au monde, Michael avait accéléré et avait appelé Lincoln pour le prévenir de ce qui se passait.
Tout en parlant, Michael braqua le volant sur la droite afin d’avancer le grand virage qu’il s’apprêtait à passer. C’est à cet instant propice où il avait éclaté de rire à la remarque de son frère qu’il avait dit pour le rassurer que deux énormes phares éblouirent sa vision.
Michael avait lâché un juron avant d’entendre la voix de son frère apeurée dans l’écouteur l‘appeler. Puis, très vite, il se rendit compte qu’une camionnette noire l’avait heurté de plein fouet.
Le monde lui apparut dans un flou complet. Progressivement, il distingua l’obscurité naturelle et presque rassurante de la nuit, mais il se rappela que la journée venait de commencer. Il gémit de douleur et tenta de redresser la tête. Il eut l’impression qu’une enclume l’en empêchait. Il la laissa retomber et sentit quelque chose d’humide couler dans son cou, mais il n’était déjà plus en état d’y prêter attention.
Il pensa à elle…. Il crut la voire, là, debout près de lui tandis qu’elle le contemplait, un sourire rayonnant sur les lèvres. Elle est si belle… jamais il n’avait aimé avant de rencontrer Sara, il en était certain….
Le monde autour de lui passait alternativement d’un noir d’encre à un tourbillon étourdissant de couleurs. Michael ne savait pas ce qui lui était le plus pénible, l’obscurité ou les couleurs ? Quoi qu’il en soit, rien n’apaisait les douleurs lancinantes de son crâne.
Au prix d’un effort considérable, Michael plissa les yeux et comprit soudainement que ce n’était pas elle…. Dans un brouillard digne des ténèbres, il vit trois ombres accourir vers lui pour le secourir. Une larme roula sur sa joue, le cœur brisé il souffla son prénom dans un murmure avant de perdre connaissance….
Tandis que Lincoln roulait dangereusement sur cette route pour rejoindre son frère. Sara arriva à la clinique, apeuré que Michael rate la venue au monde de leur enfant. Elle sourit à Lj qui avait l’air paniqué pour le rassurer et le médecin et collègue entraîna le brancard dans une salle de travail, refusant l’accès à l’adolescent qui laissa les larmes roulaient le long de ses joues.
Quelques minutes plus tard, Lincoln était à genoux au sol, devant la carcasse carbonisée de la voiture de son petit frère. Ses yeux le fixaient. Les épaules voûtées, impuissant, il laissa rouler une larme sur sa joue avant de prendre dans sa main ce qui… semblait être celle de Michael. Son corps était noir, brûlé, insoutenable au regard…. La voiture avait explosé, ils n’avaient pas eu le temps de le retirer de là, disaient les témoins de l’accident.
Lincoln ferma les yeux, essayant de se résonner. Ce ne pouvait pas être lui, il ne pouvait pas les quitter maintenant. La femme qu’il aimait était en train de donner la vie à son enfant. Ce ne pouvait être possible.
Il rouvrit les yeux et resta immobile devant la dépouille de son frère pendant plusieurs minutes. Un bras vient prendre le sien et tenta de le redresser mais il l’écarta. En proie à toute la rage que son corps pouvait contenir, il s’appuya sur un amas de tôle froissée et hurla la perte de son sauveur, son frère, son âme… qui venait de le briser à jamais…
Jusqu'à la mort.... (tome 2)
Chapitre 01.
CLIQUE ICI AVANT DE COMMENCER A LIRE !!!
[Quatre ans plus tard…]
Chapitre 01.
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[Quatre ans plus tard…]
Les nuages gorgés d’eau menaçaient de déverser une pluie torrentielle sur la ville. Le ciel était sombre, ressemblant horriblement à l’abîme où elle était plongée depuis quatre longues années. Elle se tenait là, debout devant l’imposante baie vitrée du salon. Elle observait ce qu’il se passait au-dehors. Un profond sentiment de vide l’envahit à nouveau. Comme elle aurait aimé vivre cet instant avec lui !
Le déchaînement du ciel était proche, presque imminent. Elle aperçut au loin un éclair, éclairant la nuit d’une palette de couleur. Elle frémit, malgré qu’elle trouvait le spectacle magnifique.
Suivant son instinct, elle ouvrit la porte et avança sur le balcon qui surplombait la ville de Chicago. Elle respira l’odeur de la pluie qui tomberait bientôt. Levant le visage vers le haut, elle l’offrit au vent malgré qu’elle avait froid. Un second roulement de tonnerre puissant se fit entendre. La température de l’air chuta brutalement de quelques degrés. Vint alors la première rafale de vent qui la fit chanceler légèrement. Mais elle ne ressentit aucune peur. Elle avait déjà vécu une telle tragédie que plus rien ne pouvait l’effrayer, même pas un éclair chargé de mille milliards de volts.
La pluie commença à tomber, mais Sara resta immobile. Plongée dans une sorte d’état second, elle ne voulait pas rater le début de l’orage. Elle avait le regard fixé au ciel et elle songea un instant qu’il lui suffisait de lever un bras pour toucher les nuages épais et sombres. Mais elle n’en trouva pas la force. Le ciel gronda de plus belle, et elle fut envahie par une rage inouïe. Elle était révoltée contre le destin qui l’avait si durement frappée.
Son mari ! L’homme qu’elle avait aimé à en perdre la raison. Ils commençaient à peine leur vie de couple. Ils avaient fait un enfant ! Et sans crier gare, un accident de la route l’avait englouti à jamais. C’était il y a quatre ans ! Aujourd’hui, jour pour jour, cela faisait quatre longues années. Et pour rajouter à son malheureux destin, à cette insoutenable souffrance, Michael les avait quitté à la minute même où sa fille poussait son premier cri.
Cela faisait quatre années, quarante huit mois aujourd’hui que Sara déployait des efforts surhumains pour vivre avec l’inacceptable. Mais elle n’y arrivait pas. Seul, le sourire de son enfant lui apportait un espoir et le courage de continuer. Elle éveillait en elle, quelque lumière et chaleur dans son cœur vide depuis la disparition de Michael.
Dans un moment de lucidité, alors que la pluie s’abattait avec violence sur elle, Sara se demandait si elle n’était pas en train de devenir folle. Frigorifiée, elle se frictionna avant d’entrer à l’intérieur. Elle ne pouvait pas rester là, à se morfondre alors que sa petite fille dormait paisiblement dans sa chambre. Elle se devait d’être présente pour elle.
Alors qu’elle se remit à contempler le temps par la fenêtre, une nausée l’envahit tandis que tous ses souvenirs douloureux refirent surface. Elle ne pourrait jamais oublier l’instant où Lincoln avait pénétré dans sa chambre alors que sa fille dormait paisiblement au creux de ses bras. Une infirmière l’avait suivie et lui avait prise le bébé. Ce qu’elle avait lu dans le regard de son beau frère, l’avait terrorisé. Il n’avait pas eu besoin à cet instant de lui annoncer que son frère avait périt en chemin. Elle avait comprit… quelqu’un lui avait sauvagement arraché une partie d’elle-même… de son âme.
Pendant plus d’une année, Lincoln avait tout fait pour qu’elle s’en sorte. Lj et la famille Sucre tentaient désespérément de lui redonner le sourire, qu’elle ait à nouveau le goût de vivre. Las de leur soutient, et de les voir triste dans son désespoir, elle avait suivi leurs conseils, du moins, pour les apparences.
Mais pour avancer, il lui fallait quitter le pays. La France qui lui avait volé sa joie de vivre, son époux. Elle devait partir loin de cet endroit. Lincoln et Lj l’avaient suivi, ne voulant pas les laisser seules. Lincoln en avait fait la promesse à son petit frère. Il se devait de prendre soin d’elle et de leur fille.
A son retour à Chicago, Katie et Henry les avaient aidé. Aujourd’hui, Sara vivait dans un appartement, face à celui de son beau frère et de son neveu. Elle travaillait à l’hôpital aux côtés de son amie Katie tandis qu’elle confiait la garde de sa fille à Lincoln lorsque la crèche était fermée. Ensemble, ils avaient élevé l’enfant de Michael avec autant d’amour dont elle avait besoin.
Quand a Fernando et Mari Cruz, ils étaient restés deux ans plus tard en France, et, conscients que les liens qu’ils avaient liés avec Sara et la famille Burrows étaient puissants, ils les avaient rejoins au pays. Ils vivaient à deux minutes de l’immeuble, dans une maison avec jardinet, élevant leurs deux adorables enfants.
Mari Cruz avait mise au monde une petite fille, il y a alors trois mois de cela, faisant la plus grande joie de Fernando Junior, âgé de cinq ans. L’ironie du sort, c’était qu’à cette deuxième grossesse, Sara était là, présente pour accueillir cette petite Rosa.
A présent, les coups de tonnerre étaient de plus en plus proches. Sara se précipita dans la salle de bain et rejeta la nausée qui l’assaillait depuis plus de dix minutes. Elle se releva avec difficulté et se dévêtit avant d’entrer dans la cabine de douche. Ses larmes coulèrent le long de ses joues. Furieuse contre elle-même et contre ce destin qu’elle en avait assez de supporter, elle ouvrit le jet d’eau, sans vérifier la température de l’eau. Cela n’avait aucune importance… qu’elle soit gelée ou brûlante, la douleur ne sera pas aussi insupportable que celle qu’elle éprouvait au quotidien….
Alors ? Je continue de poster ?
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Bravo, ce début me donne envie de pleurer Pauvre Sara, sans Michael, moi aussi j'ai la nosé Tu écris manifiquement bien Vivement la suite !
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
love-misa-love a écrit:Bravo, ce début me donne envie de pleurer Pauvre Sara, sans Michael, moi aussi j'ai la nosé Tu écris manifiquement bien Vivement la suite !
Merci beaucoup miss
contente que ça te plaise, je te mets la suite donc
Chapitre 02.
[Prise de conscience…]
Sara venait de sortir de la salle de bain. Elle était épuisée par tous ce qu’elle venait d’affronter une fois de plus, comme chaque soir depuis des années lorsqu’elle se trouvait seule. Tous les démons du passé ressurgissaient immanquablement. Elle alla vérifier dans la chambre de Chrysie si elle ne s’était pas réveillée dû aux grondements de l’orage qui augmentaient sans cesse. Elle s’avança vers son petit lit à baldaquin et admira sa fillette endormit paisiblement.
Sara resta dans la chambre quelques minutes à la contempler dans la pénombre de la pièce. Elle était si belle, se disait-elle avec un pincement au cœur en observant les traits ressemblants de son père. Elle avait le même regard et le bleu profond était identique à celui qu’avait Michael. Ses pupilles viraient au vert quand elle était émue, ou en colère. La jeune femme sourit pour ne pas verser une fois de plus les larmes qui menaçaient de rouler sur ses joues. Elle respira profondément et caressa la tête de son enfant avant de l’embrasser sur le front. Puis, elle sortit de sa chambre et alla se réfugier dans la tienne.
Dés qu’elle referma la porte, de légers coups frappèrent à la porte. D’abord surprise, elle se précipita dans le salon et s’approcha de la porte. Elle regarda par l’œil de bœuf et poussa un soupir en découvrant Lincoln qui attendait qu’elle lui ouvre. Elle déverrouilla la porte et l’ouvrit avant de s’éloigner vers la baie vitrée.
Lincoln entra et sourit légèrement en voyant sa belle sœur observait l’orage qui grondait au dehors. Il referma la porte et s’approcha derrière elle. Il savait qu’il ne devait pas la laisser seule aujourd’hui. Bien qu’il était plus d’une heure du matin, quelque chose en lui le poussait à se sortir du lit pour retrouver sa belle sœur. Il se plaça à côté d’elle et regarda dans la direction que Sara fixait.
Pendant de longues minutes, ils restèrent là, tous les deux sans prononcer un mot. La souffrance qu’ils ressentaient n’avait pas de mot pour qualifier l’étendue de cette perte irremplaçable. Lincoln poussa un soupir las, il était épuisé de cette journée de travail au centre pour jeune en difficulté où il travaillait avec Fernando. Si Michael pouvait le voir aujourd’hui, il aurait été si surpris, se disait Lincoln. Lui le grand frère irresponsable qu’il avait toujours été, aidé à présent les jeunes à s’en sortir dans la vie.
Un dernier coup de tonnerre la fit sursauter tandis que Lincoln se mit à rire doucement. Sara le regarda furieusement mais finit par lui sourire légèrement en s’apercevant qu’il l’avait fait exprès pour la faire réagir.
- Sara : Qu’est-ce que tu fais ici ? Lui demanda-t-elle en se dirigeant vers la cuisine.
- Lincoln : Je ne savais pas que je devais avoir une excuse pour venir te voir, répliqua-t-il en la suivant.
- Sara : A une heure du matin ?
- Lincoln : Tu me fais un café ? Lui demanda Lincoln en s’installant à la table de la cuisine.
Sara hocha la tête en signe d’acquiescement et se mit à préparer deux tasses. Elle mit la machine en marche et termina de sortir le sucre et le lait qu’elle posa sur la table, en face de Lincoln.
Il la regarda s’activer autour de lui avec le cœur lourd. Elle essayait vainement de lui cacher qu’elle y pensait, mais il avait remarqué ses yeux gonflés et rougit par les larmes. Il se taira encore une fois, comme à chaque fois qu’il la retrouvait.
- Sara : Et Lj ? Il est bien rentré ? S’inquiéta la jeune femme en s’installant près de lui après avoir servis le café.
- Lincoln : Oui, il est rentré vers vingt deux heures. Il était épuisé le pauvre, ajouta Lincoln en riant.
- Sara : Ne te moque pas de lui, Lincoln. C’est un travail fatiguant le bâtiment, tu devrais le savoir !
- Lincoln : Ho mais je ne me moque pas surtout que je ne faisais pas allusion à son travail.
- Sara : De quoi d’autre ? Demanda-t-elle, surprise en buvant une gorgée de son breuvage brûlant.
- Lincoln : D’Emma ! Après le boulot il est allé la rejoindre…
- Sara : Tu es impossible, Lincoln ! Quand cesseras-tu de le ridiculiser à chaque fois qu’il a une petite copine ? Laisse le tranquille !
- Lincoln : Ça va, je plaisante. Elle m’a l’air très gentille d’ailleurs, fit-il en souriant. Et la puce, elle ne s’est pas réveillée ?
- Sara : Non, je venais d’aller la voire. Elle dort paisiblement, répondit Sara en souriant tendrement.
- Lincoln : J’ai oublié de ramener ses affaires au fait. Je les rapporterais demain.
La jeune femme hocha la tête en signe d’acquiescement et sourit pour le remercier. Elle savait l’affection immense qu’il éprouvait pour sa nièce. Il la choyait comme si elle était sa fille, songea Sara avec un pincement au cœur. Mais heureusement qu’elle l’avait avec elle, se dit-elle en buvant son café sous le regard de Lincoln.
Chaque jours, il allait la rechercher à la crèche dés que son travail était terminé et la ramenait chez Sara si elle était rentrée de l’hôpital. La petite avait ce rythme de vie et cela lui plaisait. Chrysie était très intelligente pour une fillette de son âge. Mais cela n’était guère surprenant…
Lincoln repensait à la journée qui venait de se terminer. Avec émotion, il avait pris la petite dans ses bras et l’avait serré contre lui, le cœur douloureux aux mots si vrais de sa nièce. Il avait été la chercher vers seize heures à la crèche, et comme à son habitude, il l’avait emmené au parc pour une petite promenade. C’est alors que la fillette lui avait demandé si elle pouvait avoir son cadeau pour son anniversaire. Ému, Lincoln lui avait sourit, incapable de lui répondre. C’est alors qu’elle avait haussé les épaules et lui avait dit que ce n’était pas grave, qu’elle attendrait le lendemain, comme toujours.
Lincoln avait fermé les yeux sous cette dure réalité qu’ils faisaient vivre à cette petite fille. Mais pour ne pas rouvrir la plaie encore plus profonde de la perte de Michael, d’un commun accord avec Sara, ils n’avaient jamais fêter ce jour, bien que ce fut ce jour où Christina Rose était née.
Il l’avait donc prise sur ses genoux après s’être installé sur un banc, face au petit étang où ils venaient nourrir les canards. Il avait voulu lui expliquer mais la fillette l’avait devancé, le surprenant comme toujours. Mais aujourd’hui, pour le bien de cette petite fille, il devait convaincre Sara de reprendre une vie tout à fait normal pour tous.
- Sara : Lincoln ? Tu es en train de t’endormir ?
- Lincoln : Non, répondit-il en soupirant. Je réfléchissais…
- Sara : Ha…
- Lincoln : Chrysie m’a parlé tout à l’heure.
- Sara : De quoi ? Demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
- Lincoln : De toi, et plus précisément de son anniversaire.
- Sara : Linc, souffla-t-elle en baissant la tête, suppliant en silence pour qu’il ne prononce pas le nom de Michael.
- Lincoln : Elle voulait son cadeau.
- Sara : Son cadeau…
- Lincoln : Oui. Elle est très intelligente, nous le savons tous.
- Sara : Oui, fit-elle en hochant la tête.
- Lincoln : J’ai voulu lui expliquer qu’elle aura ses cadeaux demain après-midi, mais elle ne m’en a pas laisser le temps…. Elle m’a dit qu’elle le savait qu’elle devait attendre, et qu’elle commençait à détester cette journée, Sara…
Lincoln la regarda, priant pour qu’elle comprenne enfin que sa fille souffrait de ne pas pouvoir fêter son anniversaire comme tous ses petits camarades le faisaient. Mais Sara le fixait, sans toutefois comprendre les paroles qu’ils venaient de lui lancer. Soudain, elle commença à s’agiter sur sa chaise et se leva brusquement. Il la suivit du regard tandis qu’elle se prenait le visage dans les mains, et fondit en larme.
Lincoln se leva aussitôt et la prit dans ses bras.
- Sara : Il me manque tellement, hurla-elle en sanglotant contre le torse de Lincoln qui versa une larme avant de fermer les yeux et de resserrer son étreinte.
- Lincoln : Je sais, Sara. Je sais….
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Désole je vais pas te mettre de longs commentaires car je ne sais pas quoi dire ! C'est appène le début et je suis déjà accro !
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
ben je vais d'abord me concentrer sur le tome 1 que je n'ai toujours pas fini hein lol et aprés j'attaque ici, si j'y arrive lol.
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Merci les miss
voici la suite
Chapitre 03.
[Culpabilité étouffante…]
Le lendemain matin, Lincoln ouvrit les yeux et s’aperçut aussitôt qu’il n’était pas dans son appartement. Il se redressa, du moins, il essaya car quelque chose l’en empêcher. Il se frotta rigoureusement les yeux et son regard tomba sur Sara, endormit contre son torse. Il souris avec un pincement au cœur en repensant à la tristesse de sa belle sœur.
Il l’avait prise dans ses bras pour la réconforter mais très vite, la jeune femme s’était dégagée brusquement en hurlant de plus belle. Elle était livide, tremblante, comme si la haine qu’elle éprouvait face à sa vie, à ce monde, avait pris raison d’elle. Lincoln était resté béat devant cette soudaine colère qu’elle avait enfin relâché, puis, il l’avait secoué fortement pour lui remettre les idées en place.
A bout de force, au son de l’orage qui éclatait toujours dangereusement, Sara s’était endormit dans ses bras quelques minutes plus tard. Contrairement à la jeune femme, Lincoln venait à peine de s’endormir. Toute la nuit, il l’avait veillé et retourner dans son esprit tous les scénarios possibles qui aurait pu exister. Mais il savait très bien que son frère ne reviendrait plus… il était mort.
Pourtant, pendant les trois premiers mois, Lincoln avait chargé Alex Mahone et le FBI de faire une enquête. Mais rien de bien concluant. Michael Scofield était décédé, donnant sa vie à sa fille qui venait de naître.
- Chrysie : Oncle Lincoln ? Où est maman ? Fit une petite voix encore toute endormie.
Lincoln se redressa lentement pour ne pas réveiller la jeune femme et regarda en direction de sa nièce.
- Lincoln : Elle est ici, ma puce. Elle dort encore, murmura-t-il en reposant la tête de Sara délicatement sur le canapé.
- Chrysie : Elle a eut peur de l’orage ?
- Lincoln : Oui ma puce, répondit-il en riant légèrement.
Lincoln s’avança vers sa nièce. Chrysie gardait son pouce dans sa bouche et serré contre elle son lapin en peluche qu’elle affectionnait tant quand Lincoln la souleva dans ses bras avec tendresse.
- Lincoln : Tu viens avec moi ? Oncle Linc va te préparer ton petit déjeuner.
La petite hocha la tête et la posa sur l’épaule de son oncle. Lincoln sourit et se rendit dans la cuisine. Il déposa doucement Chrysie sur la chaise et commença à s’activer dans la préparation du petit déjeuner.
Alors qu’il posa un bol de lait et une barre de céréale devant la petite fille, il remplit une tasse de café et s’installa près d’elle.
- Lincoln : Tu as bien dormit ?
- Chrysie : Hum, fit-elle en hochant la tête avec énergie.
- Lincoln : Moi, je n’ai pas dormis de la nuit.
- Chrysie : A cause de maman ? Demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
- Lincoln : Hum… oui et non. Je réfléchissais.
- Chrysie : A quoi ? A… mon papa ?
Le cœur de Lincoln se souleva brusquement en entendant Chrysie prononçait ses mots. Il déglutis péniblement et fixa sa nièce, étourdit.
- Lincoln : Je ne vais pas te mentir, Chrysie. Tu es trop intelligente pour ça.
- Chrysie : Ben oui, commença-t-elle par dire en haussant les épaules. Je le vois quand tu me mens et surtout quand maman me dis des mensonges.
- Lincoln : Ta maman ne mens pas, ma chérie.
- Chrysie : Si. A chaque fois que je demande pourquoi elle pleure, elle me dit que c’est à cause des oignons, ou alors quand je vois qu’elle pleure dans sa chambre et qu’elle est toute seule, elle me dit qu’elle pleure pas, mais moi je le vois à ses yeux. Et dis ? Elle fait pas d’oignons dans sa chambre ?
- Lincoln : Tu as raison, elle ne fait pas les oignons dans sa chambre, princesse. Répondit Lincoln en lui souriant.
- Chrysie : Je sais qu’elle est malheureuse, et tout ça c’est à cause de lui.
Lincoln fut surpris de cette remarque. Il fronça les yeux, ne sachant comment lui faire comprendre que personne y comprit Michael n’était responsable de sa mort, mais il n’en trouva pas les mots. Il continuait à la fixer d’un air indécis.
- Chrysie : Qu’est-ce qui a Oncle Linc ? Demanda la fillette, étonnée que son oncle reste silencieux.
- Lincoln : Chrysie… ce n’est la faute de personne, ma puce. Maman ne sera plus malheureuse et un jour…
- Chrysie : Maman ! S’exclama la petite avant de sauter au sol et de se jeter dans les bras de Sara qui était restée à l’embrasure de la porte.
La jeune femme prit sa fille dans ses bras et la serra contre elle en l’embrassant sur la joue. Elle avait tout entendu et la culpabilité l’avait frappé de plein fouet. Incapable de prononcer un mot pour les prévenir de sa présence, elle était restée près de la porte à les écouter, le cœur brisé d‘entendre la souffrance dans la voix de son enfance.
Elle lança un sourire vers Lincoln qui comprit qu’elle le remerciait une fois de plus.
- Lincoln : Bien dormit ?
- Sara : Oui.
Sara reposa sa fille devant son petit déjeuner et lui intima l’ordre de finir son bol de lait. La petite hocha la tête en souriant et continua à manger.
- Sara : Merci, Linc, fit Sara en s’installant à ses côtés tandis qu’il lui servait une tasse de café.
- Lincoln : De rien. Alors, on fait quoi aujourd’hui ?
Chrysie releva son petit visage de son bol de lait et regarda avec de grands yeux son oncle qui venait de s’exclamer joyeusement.
- Lincoln : Tu ne travailles pas aujourd’hui, n’est-ce pas ? Demanda-t-il d’une voix inquiète en s’adressant à Sara.
- Chrysie : Ben non, elle travaille pas. On est dimanche ! Répondit la fillette en se moquant de son oncle.
- Lincoln : Hé ! Tu te moques de moi, toi ? Très bien, tu verras tes cadeaux….
Lincoln posa son doigt sous son nez et fit comprendre à la fillette que ses cadeaux passeront par le même chemin. Sara éclata de rire devant les manières vexés de Lincoln qu’il faisait alors que sa fille se moquait toujours aussi ouvertement de lui.
- Sara : Ça suffit, Chrysie. Mais tu as raison, je ne travaille pas aujourd’hui… et nous avons quelque chose de prévue aujourd’hui, annonça Sara en regardant Lincoln en souriant avant de croiser le regard interrogateur de Chrysie.
- Chrysie : On va faire quoi, maman ? Lj viendra avec nous ?
- Lincoln : Bien sur, princesse.
- Sara : Pour rien au monde il manquerait l’occasion de manger un gros gâteau au chocolat ! Répondit Sara en voyant l’émerveillement passait sur le visage de sa fille.
- Chrysie : On va faire un gâteau ?
D’un regard complice, Lincoln se leva et laissa passer Sara qui alla s’agenouiller devant Chrysie. Avec émotion, elle lui caressa ses joues rougies par le sommeil de la nuit et prit une profonde inspiration.
- Sara : Ma puce… ton oncle et moi avons beaucoup discuté et…. Je te demande pardon ma chérie.
- Chrysie : Pourquoi ?
- Sara : Hier, c’était ton anniversaire et j’aurais du te le souhaiter….
- Lincoln : On aurait tous du, intervint Lincoln ne voulant absolument pas que Sara soit la seule à se sentir responsable.
- Sara : Oui, nous aurions du te le souhaiter, répéta Sara en remerciant son beau frère d’un sourire.
- Chrysie : Je sais maman, mais tu sais, c’est quand même mieux de le faire aujourd’hui.
- Sara : Ha, pourquoi ? Fit-elle, étonnée.
- Chrysie : Parce que j’aurais encore été triste…. Et à mon anniversaire ça se fait pas d’être triste, fit la fillette avant de se jeter au cou de sa mère.
- Sara : Je t’aime, ma puce, murmura Sara en laissant couler une larme le long de sa joue.
Ému, Lincoln les regarda. Comment pouvait-il en être ainsi ? La disparition de Michael avait brisé le cœur de Sara à jamais ! Et sa fille qu’il ne connaîtrait malheureusement jamais ! Il aurait été si fier d’elle, songea Lincoln en proie à une rage intérieure qui se déchaîner contre ce destin écoeurant dont-ils faisaient tous les frais.
- Chrysie : Donc, on va chez Junior cette après-midi ? Demanda la fillette avec enthousiasme en s’écartant de l’étreinte de sa mère.
- Sara : Oui ma puce, lui répondit la jeune femme en l’embrassant sur le front avant de se relever du sol.
- Chrysie : Je termine vite mon bol de lait et on pourra partir ?
- Lincoln : Tu vas d’abord aller te préparer, jeune fille, et je veux que tu mettes ta plus belle robe, d’accord ?
La petite acquiesça d’un signe de tête tandis qu’il souriait en la regardant mettre son grand bol de lait à ses lèvres. Il s’approcha de Sara et lui déposa un baiser sur son front avant de lui murmurer qu’il était fier d’elle. Elle le remercia timidement et finit par se jeter dans ses bras dans une étreinte fraternelle….
voici la suite
Chapitre 03.
[Culpabilité étouffante…]
Le lendemain matin, Lincoln ouvrit les yeux et s’aperçut aussitôt qu’il n’était pas dans son appartement. Il se redressa, du moins, il essaya car quelque chose l’en empêcher. Il se frotta rigoureusement les yeux et son regard tomba sur Sara, endormit contre son torse. Il souris avec un pincement au cœur en repensant à la tristesse de sa belle sœur.
Il l’avait prise dans ses bras pour la réconforter mais très vite, la jeune femme s’était dégagée brusquement en hurlant de plus belle. Elle était livide, tremblante, comme si la haine qu’elle éprouvait face à sa vie, à ce monde, avait pris raison d’elle. Lincoln était resté béat devant cette soudaine colère qu’elle avait enfin relâché, puis, il l’avait secoué fortement pour lui remettre les idées en place.
A bout de force, au son de l’orage qui éclatait toujours dangereusement, Sara s’était endormit dans ses bras quelques minutes plus tard. Contrairement à la jeune femme, Lincoln venait à peine de s’endormir. Toute la nuit, il l’avait veillé et retourner dans son esprit tous les scénarios possibles qui aurait pu exister. Mais il savait très bien que son frère ne reviendrait plus… il était mort.
Pourtant, pendant les trois premiers mois, Lincoln avait chargé Alex Mahone et le FBI de faire une enquête. Mais rien de bien concluant. Michael Scofield était décédé, donnant sa vie à sa fille qui venait de naître.
- Chrysie : Oncle Lincoln ? Où est maman ? Fit une petite voix encore toute endormie.
Lincoln se redressa lentement pour ne pas réveiller la jeune femme et regarda en direction de sa nièce.
- Lincoln : Elle est ici, ma puce. Elle dort encore, murmura-t-il en reposant la tête de Sara délicatement sur le canapé.
- Chrysie : Elle a eut peur de l’orage ?
- Lincoln : Oui ma puce, répondit-il en riant légèrement.
Lincoln s’avança vers sa nièce. Chrysie gardait son pouce dans sa bouche et serré contre elle son lapin en peluche qu’elle affectionnait tant quand Lincoln la souleva dans ses bras avec tendresse.
- Lincoln : Tu viens avec moi ? Oncle Linc va te préparer ton petit déjeuner.
La petite hocha la tête et la posa sur l’épaule de son oncle. Lincoln sourit et se rendit dans la cuisine. Il déposa doucement Chrysie sur la chaise et commença à s’activer dans la préparation du petit déjeuner.
Alors qu’il posa un bol de lait et une barre de céréale devant la petite fille, il remplit une tasse de café et s’installa près d’elle.
- Lincoln : Tu as bien dormit ?
- Chrysie : Hum, fit-elle en hochant la tête avec énergie.
- Lincoln : Moi, je n’ai pas dormis de la nuit.
- Chrysie : A cause de maman ? Demanda-t-elle en fronçant les sourcils.
- Lincoln : Hum… oui et non. Je réfléchissais.
- Chrysie : A quoi ? A… mon papa ?
Le cœur de Lincoln se souleva brusquement en entendant Chrysie prononçait ses mots. Il déglutis péniblement et fixa sa nièce, étourdit.
- Lincoln : Je ne vais pas te mentir, Chrysie. Tu es trop intelligente pour ça.
- Chrysie : Ben oui, commença-t-elle par dire en haussant les épaules. Je le vois quand tu me mens et surtout quand maman me dis des mensonges.
- Lincoln : Ta maman ne mens pas, ma chérie.
- Chrysie : Si. A chaque fois que je demande pourquoi elle pleure, elle me dit que c’est à cause des oignons, ou alors quand je vois qu’elle pleure dans sa chambre et qu’elle est toute seule, elle me dit qu’elle pleure pas, mais moi je le vois à ses yeux. Et dis ? Elle fait pas d’oignons dans sa chambre ?
- Lincoln : Tu as raison, elle ne fait pas les oignons dans sa chambre, princesse. Répondit Lincoln en lui souriant.
- Chrysie : Je sais qu’elle est malheureuse, et tout ça c’est à cause de lui.
Lincoln fut surpris de cette remarque. Il fronça les yeux, ne sachant comment lui faire comprendre que personne y comprit Michael n’était responsable de sa mort, mais il n’en trouva pas les mots. Il continuait à la fixer d’un air indécis.
- Chrysie : Qu’est-ce qui a Oncle Linc ? Demanda la fillette, étonnée que son oncle reste silencieux.
- Lincoln : Chrysie… ce n’est la faute de personne, ma puce. Maman ne sera plus malheureuse et un jour…
- Chrysie : Maman ! S’exclama la petite avant de sauter au sol et de se jeter dans les bras de Sara qui était restée à l’embrasure de la porte.
La jeune femme prit sa fille dans ses bras et la serra contre elle en l’embrassant sur la joue. Elle avait tout entendu et la culpabilité l’avait frappé de plein fouet. Incapable de prononcer un mot pour les prévenir de sa présence, elle était restée près de la porte à les écouter, le cœur brisé d‘entendre la souffrance dans la voix de son enfance.
Elle lança un sourire vers Lincoln qui comprit qu’elle le remerciait une fois de plus.
- Lincoln : Bien dormit ?
- Sara : Oui.
Sara reposa sa fille devant son petit déjeuner et lui intima l’ordre de finir son bol de lait. La petite hocha la tête en souriant et continua à manger.
- Sara : Merci, Linc, fit Sara en s’installant à ses côtés tandis qu’il lui servait une tasse de café.
- Lincoln : De rien. Alors, on fait quoi aujourd’hui ?
Chrysie releva son petit visage de son bol de lait et regarda avec de grands yeux son oncle qui venait de s’exclamer joyeusement.
- Lincoln : Tu ne travailles pas aujourd’hui, n’est-ce pas ? Demanda-t-il d’une voix inquiète en s’adressant à Sara.
- Chrysie : Ben non, elle travaille pas. On est dimanche ! Répondit la fillette en se moquant de son oncle.
- Lincoln : Hé ! Tu te moques de moi, toi ? Très bien, tu verras tes cadeaux….
Lincoln posa son doigt sous son nez et fit comprendre à la fillette que ses cadeaux passeront par le même chemin. Sara éclata de rire devant les manières vexés de Lincoln qu’il faisait alors que sa fille se moquait toujours aussi ouvertement de lui.
- Sara : Ça suffit, Chrysie. Mais tu as raison, je ne travaille pas aujourd’hui… et nous avons quelque chose de prévue aujourd’hui, annonça Sara en regardant Lincoln en souriant avant de croiser le regard interrogateur de Chrysie.
- Chrysie : On va faire quoi, maman ? Lj viendra avec nous ?
- Lincoln : Bien sur, princesse.
- Sara : Pour rien au monde il manquerait l’occasion de manger un gros gâteau au chocolat ! Répondit Sara en voyant l’émerveillement passait sur le visage de sa fille.
- Chrysie : On va faire un gâteau ?
D’un regard complice, Lincoln se leva et laissa passer Sara qui alla s’agenouiller devant Chrysie. Avec émotion, elle lui caressa ses joues rougies par le sommeil de la nuit et prit une profonde inspiration.
- Sara : Ma puce… ton oncle et moi avons beaucoup discuté et…. Je te demande pardon ma chérie.
- Chrysie : Pourquoi ?
- Sara : Hier, c’était ton anniversaire et j’aurais du te le souhaiter….
- Lincoln : On aurait tous du, intervint Lincoln ne voulant absolument pas que Sara soit la seule à se sentir responsable.
- Sara : Oui, nous aurions du te le souhaiter, répéta Sara en remerciant son beau frère d’un sourire.
- Chrysie : Je sais maman, mais tu sais, c’est quand même mieux de le faire aujourd’hui.
- Sara : Ha, pourquoi ? Fit-elle, étonnée.
- Chrysie : Parce que j’aurais encore été triste…. Et à mon anniversaire ça se fait pas d’être triste, fit la fillette avant de se jeter au cou de sa mère.
- Sara : Je t’aime, ma puce, murmura Sara en laissant couler une larme le long de sa joue.
Ému, Lincoln les regarda. Comment pouvait-il en être ainsi ? La disparition de Michael avait brisé le cœur de Sara à jamais ! Et sa fille qu’il ne connaîtrait malheureusement jamais ! Il aurait été si fier d’elle, songea Lincoln en proie à une rage intérieure qui se déchaîner contre ce destin écoeurant dont-ils faisaient tous les frais.
- Chrysie : Donc, on va chez Junior cette après-midi ? Demanda la fillette avec enthousiasme en s’écartant de l’étreinte de sa mère.
- Sara : Oui ma puce, lui répondit la jeune femme en l’embrassant sur le front avant de se relever du sol.
- Chrysie : Je termine vite mon bol de lait et on pourra partir ?
- Lincoln : Tu vas d’abord aller te préparer, jeune fille, et je veux que tu mettes ta plus belle robe, d’accord ?
La petite acquiesça d’un signe de tête tandis qu’il souriait en la regardant mettre son grand bol de lait à ses lèvres. Il s’approcha de Sara et lui déposa un baiser sur son front avant de lui murmurer qu’il était fier d’elle. Elle le remercia timidement et finit par se jeter dans ses bras dans une étreinte fraternelle….
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
J'adore Mais j'ai surtout la conversation Lincoln/Chrysie Je m'y fais toujours pas que Michael est mort Mais vite la suite
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
bonne lecture
Chapitre 04.
[Fête d’anniversaire de Christina Rose]
Il était difficile de croire que pendant la nuit, un orage avait animé le ciel. Dans l’après-midi, le ciel sombre menaçant laissait place à un soleil radieux, qui faisait la joie de toute la famille réunit dans le jardin des Sucre.
Fernando arriva sur la terrasse où les autres étaient installés. Il se dirigea en bout de table, vers Chrysie qui avait le visage rayonnant à la vue de l’imposant gâteau au chocolat qu’il portait dans les mains, arborant un large sourire aux lèvres.
Mari Cruz, Lj et sa petite amie se trouvaient près de la petite fille à filmer et prendre des photos de ce moment intense de bonheur qu’ils pouvaient tous voir dans les yeux brillants de la fillette. Sara et Lincoln étaient installés non loin d’eux, l’observant silencieusement, avant d’entamer le chant traditionnel d’un air joyeux.
- Fernando : Joyeux anniversaire, Christina Rose, fit Fernando en s’exclamant, posant le gâteau devant Chrysie qui le regarder avec des yeux gourmands.
- Junior : Tu dois faire un vœu avant de souffler les bougies, annonça le jeune garçon qui s’approcha de d’elle.
- Chrysie : Je le sais, rétorqua-t-elle avant de se concentrer tandis que tous le monde cessa de parler.
Tous les regards étaient tournés vers elle. Ils la contemplaient avec amusement, d’autres avec intrigue. Sara sentit un frisson lui parcourir l’échine à cet instant. Elle lança une regard vers Lincoln qui la fixait également. Ils se souriaient, sachant qu’ils se demandaient tous les deux quel serait le vœu de la fillette.
Chrysie resta silencieuse encore quelques secondes. Son visage était grave, puis, peu à peu, un immense sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Sara sourit à son tour en voyant sa fille prendre son temps pour choisir ce vœu qui devait lui tenir très à cœur, songea-t-elle.
La fillette inspira une profonde bouffée d’air, puis, de toutes ses forces, après avoir mis sa bouche en cœur, elle souffla.
- Chrysie : J’ai réussi ! S’exclama-t-elle joyeusement sous les applaudissements.
- Sara : Joyeux anniversaire, mon ange, souhaita Sara en s’agenouillant à sa hauteur.
- Chrysie : Je t’aime, maman, répondit son enfant les yeux brillant, plongeant son regard océan dans celui de Sara.
- Sara : Moi aussi, je t’aime.
- Junior : C’était quoi ton vœu ? S’enquit le petit Sucre.
- Chrysie : Je n’ai pas le droit de le dire, sinon il ne va pas se réaliser.
- Junior : Mais si, papa dit toujours que si on arrive à éteindre toutes les bougies d’un seul coup, c’est obligé que ton vœu se réalisera même si tu le dis.
La fillette leva les yeux au ciel d’un air exaspéré et regarda Fernando d’un air grave.
- Chrysie : Pourquoi tu lui as raconté des mensonges, oncle Fernando ?
- Fernando : Heu…, bredouilla-t-il, soudain mal à l’aise de la question de la fillette.
- Lincoln : Mais voyons les enfants, chacun de vous est libre de garder vos vœux pour lui. Junior, ton papa a certainement dit cela pour faire partit de ton petit secret, fit Lincoln pour rassurer l’enfant. Et toi, ma puce, c’est très bien que tu gardes ton vœu dans ton petit cœur…
- Chrysie : De toute façon, personne ne le sera ! Je vous le dirais peut être quand il sera arrivé, fit-elle en haussant les épaules et dans un demi sourire.
Remarquant que le petit garçon était un peu triste de ne pas être dans la confidence de ce vœu important aux yeux de Chrysie, elle se leva sous les regards intrigués des adultes et alla vers lui. Fronçant les paupières, Lincoln remarqua la tristesse dans son regard et une envie de rassurer autrui, qu’elle tenait bien de Michael. En effet, Chrysie se pencha vers lui et lui murmura quelques mots dans son oreille. Aussitôt, Fernando Junior affichait un large sourire sur ses lèvres.
- Lj : Papa, n’oublie pas de prendre les photos, fit Lj dés que son père s’installait à ses côtés.
- Lincoln : Où est l’appareil ?
- Lj : J’en sais rien, comment veux-tu que je le sache ? Je filme depuis qu’on est arrivé…
- Lincoln : Tu n’as qu’à t’arrêter un peu, fiston !
- Emma : Il ne veut rien louper, rétorqua la petite amie d’Lj.
Lincoln observa son fils quelques minutes et constata avec un pincement au cœur qu’il serrait les mâchoires à la remarque de sa douce.
- Sara : Il est ici ton appareil photo, Linc, interrompit la jeune femme en faisant un clin d’œil complice à son neveu.
- Lincoln : Merci, fit-il en le prenant. Maintenant, place toi à côté de notre princesse….
- Fernando : Tiens, Sara ! Tu en profiteras pour couper le gâteau, rétorqua Fernando en lui tendant le couteau de cuisine. Et pitié…. Ne le massacre pas.
- Sara : Tu oublies que je suis médecin !
Tous le monde éclata de rire tandis qu’elle faisait mine de le menacer avec l’arme blanche qu’elle tenait fermement dans sa main.
Une heure plus tard, Sara rejoignit Mari Cruz dans la cuisine tandis que les autres s’amusaient à présent dans la piscine.
- Sara : Laisse, je vais laver ses assiettes, fit-elle en prenant la vaisselle sales des mains de son amie.
- Mari Cruz : Elle est ravie de tous ses cadeaux.
- Sara : Hum… j’avais pourtant dis à Lincoln de s’abstenir pour les patins à roulettes, fit la jeune femme en les observant par la fenêtre.
- Mari Cruz : Il veut simplement lui apprendre à en faire, j’imagine.
- Sara : Oui, mais je pense que c’est plutôt l’occasion pour lui de rechausser ses rollers !
Elles éclatèrent de rire ensemble, imaginant avec aise Lincoln déambuler maladroitement dans le parc.
Quelques minutes plus tard, Mari Cruz observait la jeune femme et sourit tristement en remarquant qu’elle était perdue dans ses pensées.
- Mari Cruz : Et toi, tu vas bien ? Demanda-t-elle d’une voix tendre.
La jeune femme cligna des yeux et sourit malgré la profonde douleur de sa blessure qu’elle ressentait au fond de son âme.
- Sara : Ça va… Je vais bien, je t’assure, répondit-elle en insistant sur les derniers mots. Il me manque. C’est tout…. Mon dieu, je m’étais fais la promesse de ne pas y penser aujourd’hui !
Mari Cruz s’efforça de ne pas pleurer en voyant son amie si désespérée. Elle posa une main réconfortante dans son dos et la consola. Ce simple geste de tendresse lui fit abattre tous les efforts qu’elle faisait pour éviter de pleurer. S’en était trop. Elle libéra les larmes qu’elle retenait depuis un moment, coulaient le long de ses joues.
Sara se laissa aller dans les bras de la jeune femme et cessa de pleurer peu à peu.
Lincoln pénétra dans la cuisine et surprit l’étreinte des deux jeunes femmes. Ému, il s’approcha lentement vers elles dans l’intention de participer à ce moment de tendresse mais elles se séparèrent en souriant au même instant.
- Mari Cruz : Lincoln Burrows ! Fiches moi le camps tout de suite d’ici ! Tu es tout mouillé, regarde ce que tu as fais, cria-t-elle en désignant les flaques d’eau à l’odeur de chlore sur le carrelage de la cuisine.
Sara éclata de rire devant la mine déconfite et renfrognée de son beau frère tandis que Lj gloussait légèrement en filmant la scène derrière son père…
Chapitre 04.
[Fête d’anniversaire de Christina Rose]
Il était difficile de croire que pendant la nuit, un orage avait animé le ciel. Dans l’après-midi, le ciel sombre menaçant laissait place à un soleil radieux, qui faisait la joie de toute la famille réunit dans le jardin des Sucre.
Fernando arriva sur la terrasse où les autres étaient installés. Il se dirigea en bout de table, vers Chrysie qui avait le visage rayonnant à la vue de l’imposant gâteau au chocolat qu’il portait dans les mains, arborant un large sourire aux lèvres.
Mari Cruz, Lj et sa petite amie se trouvaient près de la petite fille à filmer et prendre des photos de ce moment intense de bonheur qu’ils pouvaient tous voir dans les yeux brillants de la fillette. Sara et Lincoln étaient installés non loin d’eux, l’observant silencieusement, avant d’entamer le chant traditionnel d’un air joyeux.
- Fernando : Joyeux anniversaire, Christina Rose, fit Fernando en s’exclamant, posant le gâteau devant Chrysie qui le regarder avec des yeux gourmands.
- Junior : Tu dois faire un vœu avant de souffler les bougies, annonça le jeune garçon qui s’approcha de d’elle.
- Chrysie : Je le sais, rétorqua-t-elle avant de se concentrer tandis que tous le monde cessa de parler.
Tous les regards étaient tournés vers elle. Ils la contemplaient avec amusement, d’autres avec intrigue. Sara sentit un frisson lui parcourir l’échine à cet instant. Elle lança une regard vers Lincoln qui la fixait également. Ils se souriaient, sachant qu’ils se demandaient tous les deux quel serait le vœu de la fillette.
Chrysie resta silencieuse encore quelques secondes. Son visage était grave, puis, peu à peu, un immense sourire vint se dessiner sur ses lèvres. Sara sourit à son tour en voyant sa fille prendre son temps pour choisir ce vœu qui devait lui tenir très à cœur, songea-t-elle.
La fillette inspira une profonde bouffée d’air, puis, de toutes ses forces, après avoir mis sa bouche en cœur, elle souffla.
- Chrysie : J’ai réussi ! S’exclama-t-elle joyeusement sous les applaudissements.
- Sara : Joyeux anniversaire, mon ange, souhaita Sara en s’agenouillant à sa hauteur.
- Chrysie : Je t’aime, maman, répondit son enfant les yeux brillant, plongeant son regard océan dans celui de Sara.
- Sara : Moi aussi, je t’aime.
- Junior : C’était quoi ton vœu ? S’enquit le petit Sucre.
- Chrysie : Je n’ai pas le droit de le dire, sinon il ne va pas se réaliser.
- Junior : Mais si, papa dit toujours que si on arrive à éteindre toutes les bougies d’un seul coup, c’est obligé que ton vœu se réalisera même si tu le dis.
La fillette leva les yeux au ciel d’un air exaspéré et regarda Fernando d’un air grave.
- Chrysie : Pourquoi tu lui as raconté des mensonges, oncle Fernando ?
- Fernando : Heu…, bredouilla-t-il, soudain mal à l’aise de la question de la fillette.
- Lincoln : Mais voyons les enfants, chacun de vous est libre de garder vos vœux pour lui. Junior, ton papa a certainement dit cela pour faire partit de ton petit secret, fit Lincoln pour rassurer l’enfant. Et toi, ma puce, c’est très bien que tu gardes ton vœu dans ton petit cœur…
- Chrysie : De toute façon, personne ne le sera ! Je vous le dirais peut être quand il sera arrivé, fit-elle en haussant les épaules et dans un demi sourire.
Remarquant que le petit garçon était un peu triste de ne pas être dans la confidence de ce vœu important aux yeux de Chrysie, elle se leva sous les regards intrigués des adultes et alla vers lui. Fronçant les paupières, Lincoln remarqua la tristesse dans son regard et une envie de rassurer autrui, qu’elle tenait bien de Michael. En effet, Chrysie se pencha vers lui et lui murmura quelques mots dans son oreille. Aussitôt, Fernando Junior affichait un large sourire sur ses lèvres.
- Lj : Papa, n’oublie pas de prendre les photos, fit Lj dés que son père s’installait à ses côtés.
- Lincoln : Où est l’appareil ?
- Lj : J’en sais rien, comment veux-tu que je le sache ? Je filme depuis qu’on est arrivé…
- Lincoln : Tu n’as qu’à t’arrêter un peu, fiston !
- Emma : Il ne veut rien louper, rétorqua la petite amie d’Lj.
Lincoln observa son fils quelques minutes et constata avec un pincement au cœur qu’il serrait les mâchoires à la remarque de sa douce.
- Sara : Il est ici ton appareil photo, Linc, interrompit la jeune femme en faisant un clin d’œil complice à son neveu.
- Lincoln : Merci, fit-il en le prenant. Maintenant, place toi à côté de notre princesse….
- Fernando : Tiens, Sara ! Tu en profiteras pour couper le gâteau, rétorqua Fernando en lui tendant le couteau de cuisine. Et pitié…. Ne le massacre pas.
- Sara : Tu oublies que je suis médecin !
Tous le monde éclata de rire tandis qu’elle faisait mine de le menacer avec l’arme blanche qu’elle tenait fermement dans sa main.
Une heure plus tard, Sara rejoignit Mari Cruz dans la cuisine tandis que les autres s’amusaient à présent dans la piscine.
- Sara : Laisse, je vais laver ses assiettes, fit-elle en prenant la vaisselle sales des mains de son amie.
- Mari Cruz : Elle est ravie de tous ses cadeaux.
- Sara : Hum… j’avais pourtant dis à Lincoln de s’abstenir pour les patins à roulettes, fit la jeune femme en les observant par la fenêtre.
- Mari Cruz : Il veut simplement lui apprendre à en faire, j’imagine.
- Sara : Oui, mais je pense que c’est plutôt l’occasion pour lui de rechausser ses rollers !
Elles éclatèrent de rire ensemble, imaginant avec aise Lincoln déambuler maladroitement dans le parc.
Quelques minutes plus tard, Mari Cruz observait la jeune femme et sourit tristement en remarquant qu’elle était perdue dans ses pensées.
- Mari Cruz : Et toi, tu vas bien ? Demanda-t-elle d’une voix tendre.
La jeune femme cligna des yeux et sourit malgré la profonde douleur de sa blessure qu’elle ressentait au fond de son âme.
- Sara : Ça va… Je vais bien, je t’assure, répondit-elle en insistant sur les derniers mots. Il me manque. C’est tout…. Mon dieu, je m’étais fais la promesse de ne pas y penser aujourd’hui !
Mari Cruz s’efforça de ne pas pleurer en voyant son amie si désespérée. Elle posa une main réconfortante dans son dos et la consola. Ce simple geste de tendresse lui fit abattre tous les efforts qu’elle faisait pour éviter de pleurer. S’en était trop. Elle libéra les larmes qu’elle retenait depuis un moment, coulaient le long de ses joues.
Sara se laissa aller dans les bras de la jeune femme et cessa de pleurer peu à peu.
Lincoln pénétra dans la cuisine et surprit l’étreinte des deux jeunes femmes. Ému, il s’approcha lentement vers elles dans l’intention de participer à ce moment de tendresse mais elles se séparèrent en souriant au même instant.
- Mari Cruz : Lincoln Burrows ! Fiches moi le camps tout de suite d’ici ! Tu es tout mouillé, regarde ce que tu as fais, cria-t-elle en désignant les flaques d’eau à l’odeur de chlore sur le carrelage de la cuisine.
Sara éclata de rire devant la mine déconfite et renfrognée de son beau frère tandis que Lj gloussait légèrement en filmant la scène derrière son père…
nol59- Déchiffre l'origami
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Date d'inscription : 21/03/2007
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
J'annonce oficiellement que je suis accro à ta fic !
Met vite la suite
Si non je m'énerve
Joyeux anniversaire Chrysie
Met vite la suite
Si non je m'énerve
Joyeux anniversaire Chrysie
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Merci ma belle
voilà la suite
et deux suites ce soir si ça te dis^^
Chapitre 05.
[Un bouleversant espoir.]
Il était déjà tard quand ils rentrèrent de la fête d’anniversaire de Chrysie. Lincoln suivit Sara dans la chambre de la fillette afin de l’allonger sur son lit. Ils la déshabillèrent avec délicatesse pour ne pas la réveiller. Chrysie s’était endormie dans les bras de son oncle Lincoln pendant le chemin.
Quelques minutes plus tard, après l’avoir contempler un moment, Lincoln referma la porte lentement.
- Lincoln : La journée la épuisée, fit-il dans un murmure en suivant sa belle sœur au salon.
- Sara : Elle a adoré, surtout ce gros gâteau !
- Lincoln : C’était très réussis.
- Sara : Hum, fit-elle simplement dans un sourire, émue en repensant le moment où sa fille avait fait son vœu.
Mais elle n’était pas la seule à être émue. Tous avait remarqué la façon dont Chrysie priait silencieusement tandis que l’émotion passait sur le visage de la fillette.
- Lj : Ha ! Vous voilà ! S’écria Lj en les voyant regagner le salon.
- Lincoln : Ne hurle pas comme ça ! Chrysie dort ! L’enguirlanda Lincoln en s’installant lourdement dans le canapé à côté de lui.
- Sara : Qu’est-ce que tu fais, Lj ? Lui demanda Sara, tandis qu’il manipulait des fils de son caméscope.
- Lj : Je vous attendais pour regarder le film.
- Sara : Ho non pas ce soir ! Je suis aussi éreintée que Chrysie.
- Lj : Allez Sara, s’il te plait, j’ai envie de voir ce que ça donne à l’écran quand papa se fait mettre dehors par Mari Cruz ! Fit le jeune homme en pouffant de rire.
- Lincoln : Ça suffit Lj ! Il n’y avait pas de quoi rire ! Répondit Lincoln en lui foudroyant du regard.
Sara le regarda, un large sourire sur les lèvres en repensant à la tête qu’avait Lincoln quand Mari Cruz avait couru après avec le torchon à vaisselle à la main. Elle s’installa entre les deux hommes et se tourna vers son neveu.
- Sara : Mets juste cette scène alors, fit-elle en lui faisant un clin d’œil complice.
Lincoln, qui avait fermé les yeux, ouvrit un œil et la regarda d’un air désapprobateur. La jeune femme le surprit et sourit en callant sa tête contre son épaule, tandis que Lj enclencha la lecture.
- Lincoln : Bon, je vais aller faire du café.
- Sara : Certainement pas, tu restes ici ! J’irai le préparer après, répliqua la jeune femme en le retenant par le bras.
Lincoln poussa un soupir de résignation et reprit place en se callant au fond du canapé tandis que la scène comique débutait.
Cinq minutes plus tard, tous les trois se mirent à bailler après les fous rires qu’ils avaient échangé devant le téléviseur.
- Lj : Bon, je vais me coucher moi. A demain, fit Lj d’une voix endormie en embrassant sa tante sur la joue avant de sortir de l’appartement.
- Sara : Je vais faire le café, annonça-t-elle en regardant Lincoln.
Sara partit dans la cuisine tandis que Lincoln resta assis au salon. Il renversa la tête en arrière et ferma un instant les yeux. Il était satisfait de cette journée et de tous ses sourires qu’il avait vu sur le visage de sa belle sœur. Bien qu’il savait que parfois, elle se forçait d’afficher un sourire de temps en temps, mais c’était un bon début, songea-t-il.
Dans la pièce d’à côté, Sara venait de mettre la machine à café en marche quand elle se rappela qu’elle n’avait pas encore eu le temps de préparer le goûter de sa fille pour le lendemain.
En effet, comme tous les jours de la semaine, Chrysie apportait un goûter à la crèche où elle passait les journées. Bien sur, dés que Lincoln ou Sara avaient terminé leurs journées de travail, l’un ou l’autre s’empressait d’aller la récupérer.
Sara prit le sac de la fillette que Lincoln avait ramené dans la matinée et le posa sur la table. Elle sortit du réfrigérateur la nourriture qu’elle avait déjà préparée dans une boîte hermétique et entreprit de vider le sac de sa fille.
Elle sortit avec amusement les déchets qu’elle avait laissé à l’intérieur ainsi que sa bouteille d’eau et les posa sur la table. Un instant après avoir vérifier si elle n’avait rien omis de mettre à l’intérieur, elle le ferma soigneusement et le replaça sur le meuble, avant de débarrasser la table.
C’est alors qu’un morceau de papier attira son attention. Fronçant les sourcils, elle sentit les battements de son cœur s’accéléraient dangereusement tandis qu’elle n’arrivait pas à quitter le bout de papier suspect des yeux.
Avec une angoisse grandissante à chaque seconde, elle s’avança vers la table. De sa main tremblante et hésitante, elle écarta lentement le papier aluminium qui recouvrait celui qu’elle voulait voir…
Au salon, Lincoln commençait à s’assoupir très lentement. La télévision était toujours allumé tandis qu’il tentait de se concentrer sur le film pour ne pas sombrer dans le sommeil. Les paupières alourdies par la fatigue, il ferma les yeux quand un cri étouffé lui parvint.
Écarquillant les yeux, il chercha un instant bref où se cri pouvait bien venir mais il comprit très vite qu’il appartenait à Sara. Se levant d’un bond, il se précipita dans la cuisine.
- Lincoln : Sara ? Appela-t-il d’une voix inquiète en ouvrant la porte.
Adossée au mur, Sara se tenait la bouche d’une main, les yeux remplit de larmes, elle fixait un point devant elle tandis que Lincoln avait les yeux rivés sur le corps tremblant de la jeune femme.
Il s’approcha lentement et d’une main hésitante, il essaya de tourner son visage pour qu’elle le regarde. Que se passe-t-il, bon sang ? Se demanda-t-il, hébété de la voir dans cet état.
Alors qu’il allait se retourner pour essayer de comprendre ce qui avait pu la terroriser ainsi, Sara balbutia :
- Sara : Il… il est vivant, Lincoln…
- Lincoln : Arrête Sara ! S’écria Lincoln en la prenant par les épaules, pensant qu’elle devenait folle. Michael est mort !
Sara secoua la tête.
- Sara : Non ! Regarde ! S’exclama-t-elle d’une voix tremblante.
La jeune femme s’écarta de l’emprise de Lincoln et se rua vers la table. Hésitante, elle prit la rose en origami sous les yeux exorbités de son beau frère, qui s’approcha d’elle lentement.
- Sara : Elle était dans le sac de Chrysie, lui apprit Sara en sanglotant avant de fondre en larme.
- Lincoln : C’est pas possible, souffla-t-il en prenant son visage dans ses mains comme si il croyait qu’il était en train de rêver.
- Sara : C’est lui, Linc. J’en suis certaine, fit-elle d’une voix emplit d’espoir alors que ses larmes roulaient le long de ses joues palies.
voilà la suite
et deux suites ce soir si ça te dis^^
Chapitre 05.
[Un bouleversant espoir.]
Il était déjà tard quand ils rentrèrent de la fête d’anniversaire de Chrysie. Lincoln suivit Sara dans la chambre de la fillette afin de l’allonger sur son lit. Ils la déshabillèrent avec délicatesse pour ne pas la réveiller. Chrysie s’était endormie dans les bras de son oncle Lincoln pendant le chemin.
Quelques minutes plus tard, après l’avoir contempler un moment, Lincoln referma la porte lentement.
- Lincoln : La journée la épuisée, fit-il dans un murmure en suivant sa belle sœur au salon.
- Sara : Elle a adoré, surtout ce gros gâteau !
- Lincoln : C’était très réussis.
- Sara : Hum, fit-elle simplement dans un sourire, émue en repensant le moment où sa fille avait fait son vœu.
Mais elle n’était pas la seule à être émue. Tous avait remarqué la façon dont Chrysie priait silencieusement tandis que l’émotion passait sur le visage de la fillette.
- Lj : Ha ! Vous voilà ! S’écria Lj en les voyant regagner le salon.
- Lincoln : Ne hurle pas comme ça ! Chrysie dort ! L’enguirlanda Lincoln en s’installant lourdement dans le canapé à côté de lui.
- Sara : Qu’est-ce que tu fais, Lj ? Lui demanda Sara, tandis qu’il manipulait des fils de son caméscope.
- Lj : Je vous attendais pour regarder le film.
- Sara : Ho non pas ce soir ! Je suis aussi éreintée que Chrysie.
- Lj : Allez Sara, s’il te plait, j’ai envie de voir ce que ça donne à l’écran quand papa se fait mettre dehors par Mari Cruz ! Fit le jeune homme en pouffant de rire.
- Lincoln : Ça suffit Lj ! Il n’y avait pas de quoi rire ! Répondit Lincoln en lui foudroyant du regard.
Sara le regarda, un large sourire sur les lèvres en repensant à la tête qu’avait Lincoln quand Mari Cruz avait couru après avec le torchon à vaisselle à la main. Elle s’installa entre les deux hommes et se tourna vers son neveu.
- Sara : Mets juste cette scène alors, fit-elle en lui faisant un clin d’œil complice.
Lincoln, qui avait fermé les yeux, ouvrit un œil et la regarda d’un air désapprobateur. La jeune femme le surprit et sourit en callant sa tête contre son épaule, tandis que Lj enclencha la lecture.
- Lincoln : Bon, je vais aller faire du café.
- Sara : Certainement pas, tu restes ici ! J’irai le préparer après, répliqua la jeune femme en le retenant par le bras.
Lincoln poussa un soupir de résignation et reprit place en se callant au fond du canapé tandis que la scène comique débutait.
Cinq minutes plus tard, tous les trois se mirent à bailler après les fous rires qu’ils avaient échangé devant le téléviseur.
- Lj : Bon, je vais me coucher moi. A demain, fit Lj d’une voix endormie en embrassant sa tante sur la joue avant de sortir de l’appartement.
- Sara : Je vais faire le café, annonça-t-elle en regardant Lincoln.
Sara partit dans la cuisine tandis que Lincoln resta assis au salon. Il renversa la tête en arrière et ferma un instant les yeux. Il était satisfait de cette journée et de tous ses sourires qu’il avait vu sur le visage de sa belle sœur. Bien qu’il savait que parfois, elle se forçait d’afficher un sourire de temps en temps, mais c’était un bon début, songea-t-il.
Dans la pièce d’à côté, Sara venait de mettre la machine à café en marche quand elle se rappela qu’elle n’avait pas encore eu le temps de préparer le goûter de sa fille pour le lendemain.
En effet, comme tous les jours de la semaine, Chrysie apportait un goûter à la crèche où elle passait les journées. Bien sur, dés que Lincoln ou Sara avaient terminé leurs journées de travail, l’un ou l’autre s’empressait d’aller la récupérer.
Sara prit le sac de la fillette que Lincoln avait ramené dans la matinée et le posa sur la table. Elle sortit du réfrigérateur la nourriture qu’elle avait déjà préparée dans une boîte hermétique et entreprit de vider le sac de sa fille.
Elle sortit avec amusement les déchets qu’elle avait laissé à l’intérieur ainsi que sa bouteille d’eau et les posa sur la table. Un instant après avoir vérifier si elle n’avait rien omis de mettre à l’intérieur, elle le ferma soigneusement et le replaça sur le meuble, avant de débarrasser la table.
C’est alors qu’un morceau de papier attira son attention. Fronçant les sourcils, elle sentit les battements de son cœur s’accéléraient dangereusement tandis qu’elle n’arrivait pas à quitter le bout de papier suspect des yeux.
Avec une angoisse grandissante à chaque seconde, elle s’avança vers la table. De sa main tremblante et hésitante, elle écarta lentement le papier aluminium qui recouvrait celui qu’elle voulait voir…
Au salon, Lincoln commençait à s’assoupir très lentement. La télévision était toujours allumé tandis qu’il tentait de se concentrer sur le film pour ne pas sombrer dans le sommeil. Les paupières alourdies par la fatigue, il ferma les yeux quand un cri étouffé lui parvint.
Écarquillant les yeux, il chercha un instant bref où se cri pouvait bien venir mais il comprit très vite qu’il appartenait à Sara. Se levant d’un bond, il se précipita dans la cuisine.
- Lincoln : Sara ? Appela-t-il d’une voix inquiète en ouvrant la porte.
Adossée au mur, Sara se tenait la bouche d’une main, les yeux remplit de larmes, elle fixait un point devant elle tandis que Lincoln avait les yeux rivés sur le corps tremblant de la jeune femme.
Il s’approcha lentement et d’une main hésitante, il essaya de tourner son visage pour qu’elle le regarde. Que se passe-t-il, bon sang ? Se demanda-t-il, hébété de la voir dans cet état.
Alors qu’il allait se retourner pour essayer de comprendre ce qui avait pu la terroriser ainsi, Sara balbutia :
- Sara : Il… il est vivant, Lincoln…
- Lincoln : Arrête Sara ! S’écria Lincoln en la prenant par les épaules, pensant qu’elle devenait folle. Michael est mort !
Sara secoua la tête.
- Sara : Non ! Regarde ! S’exclama-t-elle d’une voix tremblante.
La jeune femme s’écarta de l’emprise de Lincoln et se rua vers la table. Hésitante, elle prit la rose en origami sous les yeux exorbités de son beau frère, qui s’approcha d’elle lentement.
- Sara : Elle était dans le sac de Chrysie, lui apprit Sara en sanglotant avant de fondre en larme.
- Lincoln : C’est pas possible, souffla-t-il en prenant son visage dans ses mains comme si il croyait qu’il était en train de rêver.
- Sara : C’est lui, Linc. J’en suis certaine, fit-elle d’une voix emplit d’espoir alors que ses larmes roulaient le long de ses joues palies.
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Haaaaa ! Mick est peut-être vivant
Ne nous fais pas de fusses joies sinon
Aller Mik va retrouver ta femme et ta fille
Tu écris superbement bien
Oui je veux encore les deux suite stp
Ne nous fais pas de fusses joies sinon
Aller Mik va retrouver ta femme et ta fille
Tu écris superbement bien
Oui je veux encore les deux suite stp
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Voilà ma premiere suite du jour^^
Chapitre 06.
[Crise]
Lincoln resta figé quelques instants, face à Sara. Incapable de faire le moindre geste ou de prononcer un mot, il ne comprenait plus rien... Les images du corps de son frère brûlé revinrent le hanter. Ce ne pouvait pas être lui, se répéta Lincoln toujours abasourdi par la lueur d’espoir qui brillait dans les yeux de la jeune femme. Il l’avait vu, lui… il avait vu l’alliance à son doigt sous la couleur noir et infâme des cendres qui l’avait emporté…
Ce n’est pas possible, Sara ! Il avait envie de le lui hurler, de la secouer pour qu’elle reprenne ses esprits. Il devait lui faire comprendre à tout prix que cette rose en origami n’était pas de Michael, mais il en fut incapable, en proie à des doutes. Au plus profond de lui, il voulait y croire. Combien de fois l’avait-il espéré ? Il ne serait le dire... Mais cette image de son corps inerte lui rappeler sans cesse la réalité. Cette dure réalité…
Comme si elle avait perdu la notion de toute réalité, Sara gardait les yeux rivés sur la rose qu’elle tournoyait entre ses doigts. Elle scruta chaque pliage du papier, de la tige à la dernière pétale et elle n’avait plus aucun doute. Elle pouvait reconnaître la façon dont il pliait le papier pour donner forme à l’origami.
Son cœur se gonfla de joie malgré les questions qui se bousculer dans son esprit. Mais elle ne voulait pas les écouter, son cœur, son âme voulaient simplement le savoir en vie… sain et sauf…
Comme si elle sortait d’une longue léthargie, elle s’agita nerveusement dans la pièce sous le regard intrigué de Lincoln.
- Lincoln : Sara… calme toi !
- Sara : Il… oh mon dieu, Linc !
Elle pleura de plus belle, libérant enfin toutes ces fois où elle s’était forcée de sourire, toutes ces fois où elle s’acharnait au travail pour ne pas y penser.
- Lincoln : C’est peut-être Chrysie qui en a trouvé une, Sara…
- Sara : Non ! S’exclama-t-elle en s’écartant de l’étreinte de son beau frère. Ce n’est pas Chrysie. C’est impossible, il faut que ce soit lui, Lincoln…
Soudain, elle s’enfuit rapidement de la pièce et alla dans sa chambre. Lincoln la suivit et inquiet, il l’observa tandis qu’elle sortait une autre rose en origami de sous son oreiller.
- Sara : Elle est là, et c’est la seule que Chrysie aurait pu trouver, Lincoln, fit-elle en lui montrant la rose que Michael lui avait offert pour son anniversaire, dans l’infirmerie de Fox River.
Lincoln resta indécis un moment et ne put s’empêcher de penser qu’elle pouvait avoir raison. Michael aurait très bien put disparaître si ils avaient menacé sa famille. Il connaissait son frère et savait qu’il était capable de tout pour les protéger. Mais cela clocher, songea-t-il. Il avait une enfant, il aimait Sara… comment aurait-il pu leurs faire croire qu’il était mort pendant toutes ses années ? Et à lui, il aurait pu lui dire, lui envoyer au moins un indice… mon dieu, il espérait tant que ce soit vrai, que son frère était vivant…, pensa-t-il en proie à un malaise.
- Sara : Lincoln ?
- Lincoln : Je ne sais pas, Sara….
Sara s’éclipsa de nouveau rapidement de la chambre tandis qu’il suivit les pas de sa belle sœur, Lincoln prit peur en la voyant ouvrir la baie vitrée du salon.
Paniqué, il se précipita sur le balcon et l’agrippa par le bras.
- Lincoln : Que fais-tu bon sang ?!
- Sara : Il doit être là, quelque part, dehors à nous regarder, fit-elle d’une voix saccadée en balayant la rue du regard.
- Lincoln : Arrête Sara… il n’y a personne, fit-il d’une voix douce, tentant d’apaiser la jeune femme.
Mais il balaya encore une fois les alentours des yeux. Ils restèrent sur le balcon à scruter le moindre mouvement, à prier intérieurement que Michael se montre, qu’il fasse un signe. Mais rien ne bougeait dehors. Lincoln poussa un long et profond soupir où se mêlaient la lassitude et le désespoir. Il sentait que Sara était très nerveuse, qu’elle n’allait pas tarder à craquer….
Il se recula un peu et lui demanda de rentrer mais elle secoua la tête dans tous les sens. Son corps tremblait tandis qu’elle sanglotait légèrement. Lincoln sentit son cœur se serrer. Il la prit dans ses bras mais la jeune femme le repoussa brutalement.
- Sara : Il faut que j’y aille, je dois le retrouver….
- Lincoln : Arrête Sara ! Où veux-tu allez ?
Sara ne répondit pas et entra à l’intérieur du salon tandis que Lincoln referma les portes fenêtres. Il l’observa, elle se massait les tempes, faisaient les cents pas dans la pièce.
La jeune femme était à bout de nerf, elle se raccrochait à cet espoir. Malgré le flot de sentiment qu’elle éprouva à cet instant, elle continua à penser, à réfléchir où il pouvait être.
- Sara : C’est lui, Lincoln ! J’en suis certaine, je te dis ! Tout est possible ! C’est…. C’est la compagnie… ils sont revenus…. Ils l’ont fait passer pour mort, mais il est là… il est vivant… je le savais…. Je ne voulais pas y croire mais il n’est pas mort…. C’était impossible… qu’est-ce qu’ils lui ont fait ? Il va revenir…. Il y a une explication, je vais le retrouver…. Chrysie va avoir son papa, Lincoln… et….
- Lincoln : Ça suffit ! Tu crois qu’il vous aurait abandonné ainsi ? Toi et sa fille ?
Lincoln en avait assez de la voir s’agiter, à hurler de la sorte. Il l’agrippa fermement par les épaules et la secoua brutalement afin de lui faire revenir à la raison. Mais Sara continua de plus belle, citant toutes les suppositions possibles qui lui passer par la tête.
Ses yeux étaient gonflés et rougis par les larmes qu’elle versait toujours. Lincoln se haïssait d’avance pour ce qu’il allait faire mais elle ne lui laissait plus le choix. Elle devait se sortir de cette crise d’hystérie d’où elle était plongée.
Un instant plus tard, les yeux hagards, Sara resta pantelante par ce qu’il venait de se passer. Peu à peu, elle reprit conscience du lieu où elle se trouvait comme si elle sortait doucement d’un cauchemar. Ses pleurs avaient cessé, elle ne tremblait plus mais elle leva une main et la posa, hébétée sur sa joue marquée par les doigts de son beau frère. Elle le fixa d’une incompréhension totale…
- Lincoln : Je suis désolé, Sara… mais tu ne m’as pas laissé le choix.
La jeune femme resta silencieuse un instant et lança un regard vers la rose qu’elle tenait toujours dans sa main. Lentement, elle releva son visage vers Lincoln et commença à pleurer silencieusement.
- Sara : Pourquoi il nous a fait ça, Lincoln ?
Lincoln ferma les yeux et la prit dans ses bras. Elle se laissa aller contre son torse tandis qu’il la berça jusqu’à ce que ses sanglots s’apaisèrent…
- Lincoln : Nous allons le découvrir, Sara. Je te le promets, mais pour l’instant, il faut que tu dormes, d’accord ?
Elle hocha la tête en signe d’acquiescement et Lincoln l’aida à s’allonger dans le canapé. Il resta auprès d’elle, puis, dés qu’il comprit qu’elle s’était endormie, il laissa une larme s’échapper de sa paupière…
Une heure plus tard, après avoir tourné en rond à côté de Sara qui dormait profondément, Lincoln poussa un soupir et sortit son portable de sa poche. Peu importait qu’il soit plus d’une heure du matin, il fallait qu’il fasse son possible pour le retrouver, si il était vraiment en vie.
Il composa le numéro de Katie, la seule personne qui pouvait veiller sur elle et que Sara écouterait si jamais elle se réveillerait. Il lui expliqua la situation et rapidement, il mit fin à la conversation avant d’appeler Fernando.
Quelques minutes plus tard, dés que Katie fut arrivée à l’appartement de Sara pour rester auprès d’elle, Lincoln sortit en trombe et s’engouffra dans sa voiture, prenant soin de regarder soigneusement autour de lui. Il démarra et prit la direction de chez Fernando….
Chapitre 06.
[Crise]
Lincoln resta figé quelques instants, face à Sara. Incapable de faire le moindre geste ou de prononcer un mot, il ne comprenait plus rien... Les images du corps de son frère brûlé revinrent le hanter. Ce ne pouvait pas être lui, se répéta Lincoln toujours abasourdi par la lueur d’espoir qui brillait dans les yeux de la jeune femme. Il l’avait vu, lui… il avait vu l’alliance à son doigt sous la couleur noir et infâme des cendres qui l’avait emporté…
Ce n’est pas possible, Sara ! Il avait envie de le lui hurler, de la secouer pour qu’elle reprenne ses esprits. Il devait lui faire comprendre à tout prix que cette rose en origami n’était pas de Michael, mais il en fut incapable, en proie à des doutes. Au plus profond de lui, il voulait y croire. Combien de fois l’avait-il espéré ? Il ne serait le dire... Mais cette image de son corps inerte lui rappeler sans cesse la réalité. Cette dure réalité…
Comme si elle avait perdu la notion de toute réalité, Sara gardait les yeux rivés sur la rose qu’elle tournoyait entre ses doigts. Elle scruta chaque pliage du papier, de la tige à la dernière pétale et elle n’avait plus aucun doute. Elle pouvait reconnaître la façon dont il pliait le papier pour donner forme à l’origami.
Son cœur se gonfla de joie malgré les questions qui se bousculer dans son esprit. Mais elle ne voulait pas les écouter, son cœur, son âme voulaient simplement le savoir en vie… sain et sauf…
Comme si elle sortait d’une longue léthargie, elle s’agita nerveusement dans la pièce sous le regard intrigué de Lincoln.
- Lincoln : Sara… calme toi !
- Sara : Il… oh mon dieu, Linc !
Elle pleura de plus belle, libérant enfin toutes ces fois où elle s’était forcée de sourire, toutes ces fois où elle s’acharnait au travail pour ne pas y penser.
- Lincoln : C’est peut-être Chrysie qui en a trouvé une, Sara…
- Sara : Non ! S’exclama-t-elle en s’écartant de l’étreinte de son beau frère. Ce n’est pas Chrysie. C’est impossible, il faut que ce soit lui, Lincoln…
Soudain, elle s’enfuit rapidement de la pièce et alla dans sa chambre. Lincoln la suivit et inquiet, il l’observa tandis qu’elle sortait une autre rose en origami de sous son oreiller.
- Sara : Elle est là, et c’est la seule que Chrysie aurait pu trouver, Lincoln, fit-elle en lui montrant la rose que Michael lui avait offert pour son anniversaire, dans l’infirmerie de Fox River.
Lincoln resta indécis un moment et ne put s’empêcher de penser qu’elle pouvait avoir raison. Michael aurait très bien put disparaître si ils avaient menacé sa famille. Il connaissait son frère et savait qu’il était capable de tout pour les protéger. Mais cela clocher, songea-t-il. Il avait une enfant, il aimait Sara… comment aurait-il pu leurs faire croire qu’il était mort pendant toutes ses années ? Et à lui, il aurait pu lui dire, lui envoyer au moins un indice… mon dieu, il espérait tant que ce soit vrai, que son frère était vivant…, pensa-t-il en proie à un malaise.
- Sara : Lincoln ?
- Lincoln : Je ne sais pas, Sara….
Sara s’éclipsa de nouveau rapidement de la chambre tandis qu’il suivit les pas de sa belle sœur, Lincoln prit peur en la voyant ouvrir la baie vitrée du salon.
Paniqué, il se précipita sur le balcon et l’agrippa par le bras.
- Lincoln : Que fais-tu bon sang ?!
- Sara : Il doit être là, quelque part, dehors à nous regarder, fit-elle d’une voix saccadée en balayant la rue du regard.
- Lincoln : Arrête Sara… il n’y a personne, fit-il d’une voix douce, tentant d’apaiser la jeune femme.
Mais il balaya encore une fois les alentours des yeux. Ils restèrent sur le balcon à scruter le moindre mouvement, à prier intérieurement que Michael se montre, qu’il fasse un signe. Mais rien ne bougeait dehors. Lincoln poussa un long et profond soupir où se mêlaient la lassitude et le désespoir. Il sentait que Sara était très nerveuse, qu’elle n’allait pas tarder à craquer….
Il se recula un peu et lui demanda de rentrer mais elle secoua la tête dans tous les sens. Son corps tremblait tandis qu’elle sanglotait légèrement. Lincoln sentit son cœur se serrer. Il la prit dans ses bras mais la jeune femme le repoussa brutalement.
- Sara : Il faut que j’y aille, je dois le retrouver….
- Lincoln : Arrête Sara ! Où veux-tu allez ?
Sara ne répondit pas et entra à l’intérieur du salon tandis que Lincoln referma les portes fenêtres. Il l’observa, elle se massait les tempes, faisaient les cents pas dans la pièce.
La jeune femme était à bout de nerf, elle se raccrochait à cet espoir. Malgré le flot de sentiment qu’elle éprouva à cet instant, elle continua à penser, à réfléchir où il pouvait être.
- Sara : C’est lui, Lincoln ! J’en suis certaine, je te dis ! Tout est possible ! C’est…. C’est la compagnie… ils sont revenus…. Ils l’ont fait passer pour mort, mais il est là… il est vivant… je le savais…. Je ne voulais pas y croire mais il n’est pas mort…. C’était impossible… qu’est-ce qu’ils lui ont fait ? Il va revenir…. Il y a une explication, je vais le retrouver…. Chrysie va avoir son papa, Lincoln… et….
- Lincoln : Ça suffit ! Tu crois qu’il vous aurait abandonné ainsi ? Toi et sa fille ?
Lincoln en avait assez de la voir s’agiter, à hurler de la sorte. Il l’agrippa fermement par les épaules et la secoua brutalement afin de lui faire revenir à la raison. Mais Sara continua de plus belle, citant toutes les suppositions possibles qui lui passer par la tête.
Ses yeux étaient gonflés et rougis par les larmes qu’elle versait toujours. Lincoln se haïssait d’avance pour ce qu’il allait faire mais elle ne lui laissait plus le choix. Elle devait se sortir de cette crise d’hystérie d’où elle était plongée.
Un instant plus tard, les yeux hagards, Sara resta pantelante par ce qu’il venait de se passer. Peu à peu, elle reprit conscience du lieu où elle se trouvait comme si elle sortait doucement d’un cauchemar. Ses pleurs avaient cessé, elle ne tremblait plus mais elle leva une main et la posa, hébétée sur sa joue marquée par les doigts de son beau frère. Elle le fixa d’une incompréhension totale…
- Lincoln : Je suis désolé, Sara… mais tu ne m’as pas laissé le choix.
La jeune femme resta silencieuse un instant et lança un regard vers la rose qu’elle tenait toujours dans sa main. Lentement, elle releva son visage vers Lincoln et commença à pleurer silencieusement.
- Sara : Pourquoi il nous a fait ça, Lincoln ?
Lincoln ferma les yeux et la prit dans ses bras. Elle se laissa aller contre son torse tandis qu’il la berça jusqu’à ce que ses sanglots s’apaisèrent…
- Lincoln : Nous allons le découvrir, Sara. Je te le promets, mais pour l’instant, il faut que tu dormes, d’accord ?
Elle hocha la tête en signe d’acquiescement et Lincoln l’aida à s’allonger dans le canapé. Il resta auprès d’elle, puis, dés qu’il comprit qu’elle s’était endormie, il laissa une larme s’échapper de sa paupière…
Une heure plus tard, après avoir tourné en rond à côté de Sara qui dormait profondément, Lincoln poussa un soupir et sortit son portable de sa poche. Peu importait qu’il soit plus d’une heure du matin, il fallait qu’il fasse son possible pour le retrouver, si il était vraiment en vie.
Il composa le numéro de Katie, la seule personne qui pouvait veiller sur elle et que Sara écouterait si jamais elle se réveillerait. Il lui expliqua la situation et rapidement, il mit fin à la conversation avant d’appeler Fernando.
Quelques minutes plus tard, dés que Katie fut arrivée à l’appartement de Sara pour rester auprès d’elle, Lincoln sortit en trombe et s’engouffra dans sa voiture, prenant soin de regarder soigneusement autour de lui. Il démarra et prit la direction de chez Fernando….
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Bon allez, je vous mets le dernier chapitre pour ce soir^^
bonne lecture
Chapitre 07.
[Enquêtes]
Fernando Sucre sortit de chez lui, l’air soucieux. Il traversa la rue d’un pas rapide et s’engouffra dans le véhicule de Lincoln qui l’attendait devant sa maison.
- Fernando : Tu peux m’expliquer ? Demanda-t-il d’une voix très inquiète.
Lincoln déglutit péniblement et se tourna vers son ami.
- Lincoln : Sara a trouvé une rose en origami de Michael dans le sac de Chrysie qu’elle emporte à la crèche. Elle est devenue hystérique… elle pense qu’il est vivant, Sucre.
- Fernando : Mon dieu ! Fit-il en faisant le signe de croix sur sa poitrine.
- Lincoln : Ne t’emballes pas, mon pot… je ne sais plus quoi penser de tout ça. Je suis complètement déboussolé.
Un silence envahit l’habitacle de la voiture. Tous deux essayer d’analyser la situation, mais l’espoir même minime qu’il soit en vie les emporta.
- Fernando : Comment va-t-elle ?
- Lincoln : Elle s’est endormie…
- Fernando : Tu la laissais toute seule ?
- Lincoln : Non, Katie est avec elles.
- Fernando : Je ne sais pas trop quoi penser non plus, Linc, mais nous connaissons Michael. Si jamais on a une chance de croire qu’il est vivant, il faut qu’on essaie.
- Lincoln : Et si on en le trouve pas ? Qu’il est vraiment mort ? Sara est bouleversée, Fernando !
- Fernando : Attends, cette rose n’a pas atterrit toute seule dans le sac de la gamine !
- Lincoln : Je sais…, fit-il dans un souffle.
- Fernando : A ton avis, pourquoi aurait-il fait ça ? Je veux dire, pourquoi il n’aurait pas tout simplement venu directement ?
- Lincoln : Car s’est du Michael ! Tu le vois débarquer comme ça sans crier gare ? Après qu’on la crut tous mort pendant quatre longues années ? Non, fit-il en secouant la tête, convaincue à présent du retour de son frère. Il prépare le terrain.
- Fernando : Qu’est-ce que tu comptes faire, maintenant ? Il est presque deux heures du matin.
Lincoln sortit une photo de Michael de sa poche et la lui tendit.
- Lincoln : Il faut essayer de le trouver. On pourrait attendre qu’il se montre mais je doute qu’il le fasse dans les prochains jours, et j’ai besoin d’avoir des réponses tout de suite ! J’ai pas envie de rentrer et de dire à Sara que je n’ai rien trouvé… elle a assez souffert comme ça.
- Fernando : Tu sais que tu peux compter sur moi.
Lincoln lui sourit en hochant la tête.
- Fernando : Par où veux-tu commencer ? Je doute que les hôtels de la ville nous réponde à cette heure de la nuit.
- Lincoln : Non, mais les motels qui se trouvent à la sortie de la ville, oui. Il y a toujours quelqu’un.
Un silence pesant fit place entre les deux hommes. Sucre fixa le visage de Michael sur la photographie, priant qu’il soit en vie. Son ami, son compagnon de cellule où il avait fait sa rencontre… il avait partagé tant de chose avec lui, songea-t-il en proie à un sentiment nostalgique.
Lincoln démarra la voiture, espérant de toute son âme qu’il les conduisait vers son frère.
Ils conduisirent dans le silence de la nuit jusqu’au premier motel qu’ils croisèrent à la sortie de la ville. Lincoln demanda à Fernando de rester dans la voiture le temps qu’il allait s’informer à l’intérieur du bâtiment.
Fernando acquiesça d’un hochement de tête et scruta les alentours. Plus d’une dizaine de voitures étaient rangées dans le parking. Il les étudia toutes du regard, et les trouva vides. Poussant un soupir de lassitude, il vit Lincoln sortir du motel, la tête baisée. Il comprit aussitôt que cette première approche pour retrouver Michael s’avérait infructueuse.
Mais ils continueraient, toute la nuit, s’il le fallait, se promit Lincoln en se mettant en route. Il ne voulait pas rentrer et dire à Sara qu’il ne savait rien de plus. Il se devait de le retrouver. Pourtant, si Michael était bien à l’origine de cette rose, il était évident qu’il aurait fini par reprendre contact. Mais Lincoln savait comment son frère réagissait. Il ne voulait pas attendre plus longtemps…
Il était plus de quatre heures du matin à présent, quand Lincoln gara la voiture devant le septième motels qu’ils avaient visités. Personne n’avait vu Michael, bien que certain l’avait reconnu par leur passé. L’évadé de Fox River…
Les deux hommes sortirent du véhicule et entrèrent à l’intérieur d’un pas usé. Une petite sonnette était placé sur le comptoir en cas d’absence. Lincoln appuya sur celle-ci et ils attendirent en poussant un soupir de lassitude.
Quelques minutes plus tard, ils virent arrivés vers eux, un homme d’une soixante d’années. Vu son apparence, ils venaient de le sortir d’un sommeil profond, se dit Fernando en lui donnant un sourire d’excuse.
- Lincoln : Bonjour. Excusez-nous du dérangement…
- Homme : Pas de problème. Une chambre ou deux ?
- Lincoln : Non, pas de chambre… nous sommes venus vous poser des questions…
- Homme : Vous êtes de la police ? Demanda l’homme d’une voix inquiète.
- Fernando : Non. Nous sommes à la recherche…
- Lincoln : De mon frère. Tenez…
Lincoln lui donna la photo tandis que le vieil homme fronça les sourcils en contemplant les traits du jeune homme.
Écarquillant les yeux, Lincoln et Fernando échangèrent un regard emplit d’espoir et reprirent leur attention vers l’homme qui leur tendait la photo de Michael.
- Lincoln : Vous l’avez déjà vu ?
- Fernando : C’est très important, monsieur…
- Homme : Vous dites que vous êtes son frère ? Demanda l’homme en s’adressant à Lincoln, le gratifiant d’un regard scrutateur.
- Lincoln : Oui. S’il vous plait, Monsieur, nous avons besoin de le retrouver.
- Homme : En plein milieu de la nuit ? Lâcha-t-il en haussant un sourcil. Je suis désolé mais je ne donne pas ce genre d’information sur ma clientèle.
Plus aucun doute n’était possible dans les esprits des deux amis.
- Lincoln : C’est une question de vie ou de mort, mentit Lincoln en s’exclamant d’une voix forte mais où l’on pouvait entendre une tristesse incomparable à ce qu’il éprouvait à cet instant.
- Fernando : Sa petite fille a besoin de lui, Monsieur…
Le vieil homme les considéra pendant un instant puis il poussa un long soupir. Il se retourna et prit un classeur qui était posé sur l’étagère derrière lui.
Lincoln dû faire un effort surhumain pour ne pas lui dire de se dépêcher. Une forte émotion l’envahit et il dut s’appuyer sur le bord du comptoir pour ne pas défaillir. Fernando le soutient discrètement tandis qu’ils fixèrent le vieil homme feuilletait le registre.
C’était comme si le temps venait de s’arrêter.
C’était comme si ils vivaient cet instant comme dans un film au ralentit, quand enfin, tout s’accéléra.
L’homme redressa la tête lentement vers eux et leur sourit d’un air satisfait.
- Homme : Chambre 215...
bonne lecture
Chapitre 07.
[Enquêtes]
Fernando Sucre sortit de chez lui, l’air soucieux. Il traversa la rue d’un pas rapide et s’engouffra dans le véhicule de Lincoln qui l’attendait devant sa maison.
- Fernando : Tu peux m’expliquer ? Demanda-t-il d’une voix très inquiète.
Lincoln déglutit péniblement et se tourna vers son ami.
- Lincoln : Sara a trouvé une rose en origami de Michael dans le sac de Chrysie qu’elle emporte à la crèche. Elle est devenue hystérique… elle pense qu’il est vivant, Sucre.
- Fernando : Mon dieu ! Fit-il en faisant le signe de croix sur sa poitrine.
- Lincoln : Ne t’emballes pas, mon pot… je ne sais plus quoi penser de tout ça. Je suis complètement déboussolé.
Un silence envahit l’habitacle de la voiture. Tous deux essayer d’analyser la situation, mais l’espoir même minime qu’il soit en vie les emporta.
- Fernando : Comment va-t-elle ?
- Lincoln : Elle s’est endormie…
- Fernando : Tu la laissais toute seule ?
- Lincoln : Non, Katie est avec elles.
- Fernando : Je ne sais pas trop quoi penser non plus, Linc, mais nous connaissons Michael. Si jamais on a une chance de croire qu’il est vivant, il faut qu’on essaie.
- Lincoln : Et si on en le trouve pas ? Qu’il est vraiment mort ? Sara est bouleversée, Fernando !
- Fernando : Attends, cette rose n’a pas atterrit toute seule dans le sac de la gamine !
- Lincoln : Je sais…, fit-il dans un souffle.
- Fernando : A ton avis, pourquoi aurait-il fait ça ? Je veux dire, pourquoi il n’aurait pas tout simplement venu directement ?
- Lincoln : Car s’est du Michael ! Tu le vois débarquer comme ça sans crier gare ? Après qu’on la crut tous mort pendant quatre longues années ? Non, fit-il en secouant la tête, convaincue à présent du retour de son frère. Il prépare le terrain.
- Fernando : Qu’est-ce que tu comptes faire, maintenant ? Il est presque deux heures du matin.
Lincoln sortit une photo de Michael de sa poche et la lui tendit.
- Lincoln : Il faut essayer de le trouver. On pourrait attendre qu’il se montre mais je doute qu’il le fasse dans les prochains jours, et j’ai besoin d’avoir des réponses tout de suite ! J’ai pas envie de rentrer et de dire à Sara que je n’ai rien trouvé… elle a assez souffert comme ça.
- Fernando : Tu sais que tu peux compter sur moi.
Lincoln lui sourit en hochant la tête.
- Fernando : Par où veux-tu commencer ? Je doute que les hôtels de la ville nous réponde à cette heure de la nuit.
- Lincoln : Non, mais les motels qui se trouvent à la sortie de la ville, oui. Il y a toujours quelqu’un.
Un silence pesant fit place entre les deux hommes. Sucre fixa le visage de Michael sur la photographie, priant qu’il soit en vie. Son ami, son compagnon de cellule où il avait fait sa rencontre… il avait partagé tant de chose avec lui, songea-t-il en proie à un sentiment nostalgique.
Lincoln démarra la voiture, espérant de toute son âme qu’il les conduisait vers son frère.
Ils conduisirent dans le silence de la nuit jusqu’au premier motel qu’ils croisèrent à la sortie de la ville. Lincoln demanda à Fernando de rester dans la voiture le temps qu’il allait s’informer à l’intérieur du bâtiment.
Fernando acquiesça d’un hochement de tête et scruta les alentours. Plus d’une dizaine de voitures étaient rangées dans le parking. Il les étudia toutes du regard, et les trouva vides. Poussant un soupir de lassitude, il vit Lincoln sortir du motel, la tête baisée. Il comprit aussitôt que cette première approche pour retrouver Michael s’avérait infructueuse.
Mais ils continueraient, toute la nuit, s’il le fallait, se promit Lincoln en se mettant en route. Il ne voulait pas rentrer et dire à Sara qu’il ne savait rien de plus. Il se devait de le retrouver. Pourtant, si Michael était bien à l’origine de cette rose, il était évident qu’il aurait fini par reprendre contact. Mais Lincoln savait comment son frère réagissait. Il ne voulait pas attendre plus longtemps…
Il était plus de quatre heures du matin à présent, quand Lincoln gara la voiture devant le septième motels qu’ils avaient visités. Personne n’avait vu Michael, bien que certain l’avait reconnu par leur passé. L’évadé de Fox River…
Les deux hommes sortirent du véhicule et entrèrent à l’intérieur d’un pas usé. Une petite sonnette était placé sur le comptoir en cas d’absence. Lincoln appuya sur celle-ci et ils attendirent en poussant un soupir de lassitude.
Quelques minutes plus tard, ils virent arrivés vers eux, un homme d’une soixante d’années. Vu son apparence, ils venaient de le sortir d’un sommeil profond, se dit Fernando en lui donnant un sourire d’excuse.
- Lincoln : Bonjour. Excusez-nous du dérangement…
- Homme : Pas de problème. Une chambre ou deux ?
- Lincoln : Non, pas de chambre… nous sommes venus vous poser des questions…
- Homme : Vous êtes de la police ? Demanda l’homme d’une voix inquiète.
- Fernando : Non. Nous sommes à la recherche…
- Lincoln : De mon frère. Tenez…
Lincoln lui donna la photo tandis que le vieil homme fronça les sourcils en contemplant les traits du jeune homme.
Écarquillant les yeux, Lincoln et Fernando échangèrent un regard emplit d’espoir et reprirent leur attention vers l’homme qui leur tendait la photo de Michael.
- Lincoln : Vous l’avez déjà vu ?
- Fernando : C’est très important, monsieur…
- Homme : Vous dites que vous êtes son frère ? Demanda l’homme en s’adressant à Lincoln, le gratifiant d’un regard scrutateur.
- Lincoln : Oui. S’il vous plait, Monsieur, nous avons besoin de le retrouver.
- Homme : En plein milieu de la nuit ? Lâcha-t-il en haussant un sourcil. Je suis désolé mais je ne donne pas ce genre d’information sur ma clientèle.
Plus aucun doute n’était possible dans les esprits des deux amis.
- Lincoln : C’est une question de vie ou de mort, mentit Lincoln en s’exclamant d’une voix forte mais où l’on pouvait entendre une tristesse incomparable à ce qu’il éprouvait à cet instant.
- Fernando : Sa petite fille a besoin de lui, Monsieur…
Le vieil homme les considéra pendant un instant puis il poussa un long soupir. Il se retourna et prit un classeur qui était posé sur l’étagère derrière lui.
Lincoln dû faire un effort surhumain pour ne pas lui dire de se dépêcher. Une forte émotion l’envahit et il dut s’appuyer sur le bord du comptoir pour ne pas défaillir. Fernando le soutient discrètement tandis qu’ils fixèrent le vieil homme feuilletait le registre.
C’était comme si le temps venait de s’arrêter.
C’était comme si ils vivaient cet instant comme dans un film au ralentit, quand enfin, tout s’accéléra.
L’homme redressa la tête lentement vers eux et leur sourit d’un air satisfait.
- Homme : Chambre 215...
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Haaaaaaaaaaaaa ! Je suis sous le choque ! T'es méchante de t'arrêter là Met vite la suite !
Trop Sucre toujours en train d fair ele signe de la croix à n'importe quel momen t!!
- Fernando : Mon dieu ! Fit-il en faisant le signe de croix sur sa poitrine.
Trop Sucre toujours en train d fair ele signe de la croix à n'importe quel momen t!!
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
voilà où j'en suis dans ta fic, c'est pas gentille de continuer à me faire pleurer aussi ici
tu m'avais promis du misa alors JE LE VEUX
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Merci pour tous vos coms
bonne lecture biz
Chapitre 08.
[Redoutable instant]
Lincoln fit un pas de recul sous le choc. La stupeur se lisait sur son visage. Fernando tout aussi bouleversé que son ami, agrippa le bras de Lincoln et remercia le vieil homme avant de se diriger vers la cage d’escalier, entraînant son ami qui avait le teint livide.
Il stoppa Fernando dans les marches de l’escalier et s’appuya contre le mur. Il avait besoin d’un moment pour se reprendre. Il essaya de prendre une respiration normale sous le regard hagard de Fernando.
- Fernando : Mike est vivant, Linc…souffla-t-il en posant ses mains sur les épaules de Lincoln, dans un geste rassurant.
Lincoln leva les yeux au ciel et poussa un soupir de soulagement. Balayant les images qui le hanter depuis quatre longues années, il ferma les yeux. Bien qu’il était pressé de le voir, de vérifier de ses propres yeux que son petit frère était bien vivant, il fut incapable de réagir physiquement.
- Fernando : Allez, Lincoln…
- Lincoln : Oui… allons-y, fit-il comme si il venait de sortir de sa torpeur, avant de se remettre à monter les dernières marches.
- Fernando : Qu’est-ce qu’on va lui dire ? Demanda-t-il d’une voix angoissée.
Lincoln ne répondit pas mais il serra les dents. La colère le submergea soudainement. Inattendue mais présente au fond de lui depuis que Sara avait trouvé cette rose en origami. Cette colère bouillait irréprochablement dans ses veines.
Fernando l’agrippa brusquement par le bras dés qu’ils furent dans un couloir où était disposé les chambres.
- Fernando : Tu auras tout le temps pour lui dire ce que tu ressens, mais pas ici.
Lincoln hocha la tête silencieusement. Incapable de prononcer un mot, il avait l’impression d’étouffer à chacun de ses pas. Bien qu’il se contentait de respirer lentement, sa gorge le brûlait par cette boule qui s’y était logée, obstruant le passage de son oxygène dont il avait tant besoin à cet instant.
Il se reprit peu à peu, regardant les numéros inscrits sur les portes des chambres. 212.…213.….
Fernando échangea un regard avec Lincoln, tout en avançant.
Le couloir était désert et sombre. Seule, une petite veilleuse éclairait assez pour se retrouver dans le corridor. Ils s’arrêtèrent enfin devant la porte comportant le numéro que le vieil homme leur avait indiqué.
Lincoln fut en proie à une douloureuse sensation. Il fixa les chiffres, 2.1.5... 215 sur la porte tandis que le visage de Fernando s’illuminait de joie à l’idée de serrer son meilleur ami dans ses bras.
Ils se tenaient devant cette porte, depuis plus d’une minute et après avoir échangés un dernier regard, Lincoln frappa très doucement à la porte. Il ferma les yeux et patienta ainsi…
- Fernando : On devrait peut-être frapper plus fort, lui dit-il quelques minutes plus tard.
Lincoln déglutit péniblement et leva le bras lorsqu’un cliquetis retentit de l’intérieur.
Le cœur des deux hommes se soulevèrent.
Leurs regards paniqués scrutaient chaque mouvement devant eux.
Personne n’aurait su dire combien de temps s’écoulait…
Dans un silence effrayant, les trois hommes se fixèrent intensément. Sans le moindre son, sans la moindre parole, l’homme leur ouvrit largement la porte pour les laisser passer.
Ni Lincoln, ni Fernando ne bougèrent. Hébétés par la vision qui se tenait devant eux.
L’homme poussa un soupir exaspéré et regagna son lit où il s’écroula lourdement, laissant la porte grande ouverte.
Un instant plus tard, Lincoln fut le premier à réagir. Il se précipita vers lui tandis que Fernando referma la porte, apeuré par ce qu’il allait se passer. Il s’approcha vivement afin de retenir Lincoln mais il n’avait pas été assez rapide.
Dans un geste furieux, Lincoln arracha la bouteille de Vodka dont l’homme approchait de ses lèvres pour en boire une centième gorgée. Il la jeta au sol où celle-ci se brisa sous le choc violent. C’est alors que Lincoln constata deux autres bouteilles vides au pied du lit.
- Lincoln : Aide moi à le porter à la salle de bain, fit-il en s’adressant à Fernando qui fixait son ami avec tristesse et désarrois.
- Fernando : Ok, accepta-t-il tandis qu’il prenait son bras afin de le passer autour de son cou.
L’homme se laissa faire, bien trop ivre pour protester. A l’instant où ils le placèrent sous le jet d’eau de la douche, Lincoln versa une larme qu’il balaya rageusement du revers de sa manche.
- Fernando : Il est complètement bourré, fit-il en regardant son ami qui continuer d’arroser le visage blafard de l’homme pour le dégriser.
- Lincoln : Il commence à reprendre ses esprits…
Fernando porta son regard vers l’homme écroulé à même le sol, dans le bac de douche et sourit en constata qu’il le regardait.
- Fernando : Content de te revoir Papi….
bonne lecture biz
Chapitre 08.
[Redoutable instant]
Lincoln fit un pas de recul sous le choc. La stupeur se lisait sur son visage. Fernando tout aussi bouleversé que son ami, agrippa le bras de Lincoln et remercia le vieil homme avant de se diriger vers la cage d’escalier, entraînant son ami qui avait le teint livide.
Il stoppa Fernando dans les marches de l’escalier et s’appuya contre le mur. Il avait besoin d’un moment pour se reprendre. Il essaya de prendre une respiration normale sous le regard hagard de Fernando.
- Fernando : Mike est vivant, Linc…souffla-t-il en posant ses mains sur les épaules de Lincoln, dans un geste rassurant.
Lincoln leva les yeux au ciel et poussa un soupir de soulagement. Balayant les images qui le hanter depuis quatre longues années, il ferma les yeux. Bien qu’il était pressé de le voir, de vérifier de ses propres yeux que son petit frère était bien vivant, il fut incapable de réagir physiquement.
- Fernando : Allez, Lincoln…
- Lincoln : Oui… allons-y, fit-il comme si il venait de sortir de sa torpeur, avant de se remettre à monter les dernières marches.
- Fernando : Qu’est-ce qu’on va lui dire ? Demanda-t-il d’une voix angoissée.
Lincoln ne répondit pas mais il serra les dents. La colère le submergea soudainement. Inattendue mais présente au fond de lui depuis que Sara avait trouvé cette rose en origami. Cette colère bouillait irréprochablement dans ses veines.
Fernando l’agrippa brusquement par le bras dés qu’ils furent dans un couloir où était disposé les chambres.
- Fernando : Tu auras tout le temps pour lui dire ce que tu ressens, mais pas ici.
Lincoln hocha la tête silencieusement. Incapable de prononcer un mot, il avait l’impression d’étouffer à chacun de ses pas. Bien qu’il se contentait de respirer lentement, sa gorge le brûlait par cette boule qui s’y était logée, obstruant le passage de son oxygène dont il avait tant besoin à cet instant.
Il se reprit peu à peu, regardant les numéros inscrits sur les portes des chambres. 212.…213.….
Fernando échangea un regard avec Lincoln, tout en avançant.
Le couloir était désert et sombre. Seule, une petite veilleuse éclairait assez pour se retrouver dans le corridor. Ils s’arrêtèrent enfin devant la porte comportant le numéro que le vieil homme leur avait indiqué.
Lincoln fut en proie à une douloureuse sensation. Il fixa les chiffres, 2.1.5... 215 sur la porte tandis que le visage de Fernando s’illuminait de joie à l’idée de serrer son meilleur ami dans ses bras.
Ils se tenaient devant cette porte, depuis plus d’une minute et après avoir échangés un dernier regard, Lincoln frappa très doucement à la porte. Il ferma les yeux et patienta ainsi…
- Fernando : On devrait peut-être frapper plus fort, lui dit-il quelques minutes plus tard.
Lincoln déglutit péniblement et leva le bras lorsqu’un cliquetis retentit de l’intérieur.
Le cœur des deux hommes se soulevèrent.
Leurs regards paniqués scrutaient chaque mouvement devant eux.
Personne n’aurait su dire combien de temps s’écoulait…
Dans un silence effrayant, les trois hommes se fixèrent intensément. Sans le moindre son, sans la moindre parole, l’homme leur ouvrit largement la porte pour les laisser passer.
Ni Lincoln, ni Fernando ne bougèrent. Hébétés par la vision qui se tenait devant eux.
L’homme poussa un soupir exaspéré et regagna son lit où il s’écroula lourdement, laissant la porte grande ouverte.
Un instant plus tard, Lincoln fut le premier à réagir. Il se précipita vers lui tandis que Fernando referma la porte, apeuré par ce qu’il allait se passer. Il s’approcha vivement afin de retenir Lincoln mais il n’avait pas été assez rapide.
Dans un geste furieux, Lincoln arracha la bouteille de Vodka dont l’homme approchait de ses lèvres pour en boire une centième gorgée. Il la jeta au sol où celle-ci se brisa sous le choc violent. C’est alors que Lincoln constata deux autres bouteilles vides au pied du lit.
- Lincoln : Aide moi à le porter à la salle de bain, fit-il en s’adressant à Fernando qui fixait son ami avec tristesse et désarrois.
- Fernando : Ok, accepta-t-il tandis qu’il prenait son bras afin de le passer autour de son cou.
L’homme se laissa faire, bien trop ivre pour protester. A l’instant où ils le placèrent sous le jet d’eau de la douche, Lincoln versa une larme qu’il balaya rageusement du revers de sa manche.
- Fernando : Il est complètement bourré, fit-il en regardant son ami qui continuer d’arroser le visage blafard de l’homme pour le dégriser.
- Lincoln : Il commence à reprendre ses esprits…
Fernando porta son regard vers l’homme écroulé à même le sol, dans le bac de douche et sourit en constata qu’il le regardait.
- Fernando : Content de te revoir Papi….
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
ok cette fois, je n'ai pas pleurer OUAIS MICHAEL EST EN VIE mais complètement bourré
Lincoln est furieux mais Sucre est heureux
maintenant les confrontations vont être très de tous les côtés alors LA SUITE CE SOIR
super Angie et merci
gros
Lincoln est furieux mais Sucre est heureux
maintenant les confrontations vont être très de tous les côtés alors LA SUITE CE SOIR
super Angie et merci
gros
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
OMG Mike complètement bourré
Moi qui voulas telleent voir la " discussion " Michael*Lincoln c'st raté ! T'as ps le droit de t'arrêter comme ça Met vite la suite !
MICHAEL EST BEL ET BIEN VIVANT
Moi qui voulas telleent voir la " discussion " Michael*Lincoln c'st raté ! T'as ps le droit de t'arrêter comme ça Met vite la suite !
MICHAEL EST BEL ET BIEN VIVANT
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Voilà la deuxième et derniere suite pour ce soir^^
bonne lecture :mrgreen: biz
Chapitre 09.
[Explications…]
Lincoln n’avait pas fermer l’œil de la nuit. Engourdi par le manque de sommeil, il se leva avec difficulté du canapé et éteignit la télévision. Il regarda l’heure qu’indiquait les aiguilles de sa montre et poussa un long soupir de lassitude.
Il était déjà plus de six heures. Il s’activa en se frottant énergiquement le visage avant de se servir une énième tasse de café corsé dans la cuisine. Il devait retrouver Sara qui devait être réveillée, vu l’heure, songea-t-il en pensant comment il allait bien pouvoir lui expliquer ce qu’il s’était passé.
Lincoln se dirigea vers sa chambre et entrouvrit lentement la porte. Attendri malgré la colère encore présente au fond de lui, il contempla un instant l’homme qui dormait dans son lit.
En effet, Fernando et lui l’avaient ramené chez Lincoln après l’avoir dessoulé et après la houleuse confrontation qu’ils avaient eu…
Lincoln referma la porte et se dirigea vers la chambre de son fils, juste à côté. Lui aussi savait…
A la vue de Michael dans le salon, Lj avait faillit s’évanouir du au choc émotionnel intense qu‘il l‘avait submergé. Stupéfait d’abord, il était resté de longues minutes figé, face à son oncle avant de sauter dans ses bras, pleurant de joie de retrouver l’homme qu’il croyait mort.
- Lincoln : Lj… Lj, réveilles toi, appela Lincoln dans un murmure.
- Lj : Hum…, protesta-t-il en se retournant sur le côté.
- Lincoln : Il est l’heure, fiston !
Soudain, Lj sursauta dans son lit et fixa son père d’un air hagard.
- Lj : J’ai fais un rêve… il… Oncle Mike…
- Lincoln : Tu n’as pas rêvé, Lj. Il est ici, il dort encore.
Poussant un soupir de soulagement, le jeune homme se rallongea lourdement sur le lit.
- Lj : Et Sara ? Elle le sait ?
- Lincoln : Pas encore… quand je suis allé la voir, elle dormait encore. J’en ai parlé à Katie.
- Lj : Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?
- Lincoln : Que veux-tu qu’elle me dise ? Elle était sous le choc… comme nous tous.
- Lj : Pourquoi l’as-tu frappé ?
Lincoln considéra son fils un instant. Il ne se rappelait pas lui avoir informé de la petite altercation qu’ils avaient eu, son frère et lui après qu’ils soient sortis de la salle de bain du motel. Poussant un soupir, il s’installa sur le bord du lit.
- Lj : C’est toi, qui l’ai frappé, n’est-ce pas ?
- Lincoln : Oui, répondit-il dans un soupir. J’étais furieux contre lui.
- Lj : Il n’est pas responsable, papa…
- Lincoln : Je sais… mais il nous a laissé dans l’ignorance ! Il a abandonné sa femme, sa fille… tout comme notre père l’avait fait…
- Lj : Si il n’avait pas fait ce qu’il a fait, elles seraient mortes depuis longtemps, papa. Oncle Michael voulait les protéger…
- Lincoln : Kellerman n’aurait jamais exécuté cette menace. Tous ce qu’il voulait, c’était que Michael s’allie à lui pour faire tomber les anciens membres qui détenaient encore des informations. Ton oncle est tombé dans son piège.
Lj resta silencieux un instant, considérant les expressions du visage de son père. Oh bien sur qu’il était en colère contre Michael, mais il était bien plus heureux d’avoir retrouver son frère qu’il ne le laissait entendre.
- Lj : Et où se trouve ce Paul Kellerman, maintenant ? Demanda Lj.
- Lincoln : Michael m’a dit qu’il avait été tué dans le dernier commando qu’ils effectuaient. Il y a un an.
Surpris, Lj se redressa.
- Lj : Pourquoi n’est-il pas revenu avant ?
- Lincoln : Il a terminé ce qu’il avait commencé…tu connais ton oncle. Dés que tout était finit, il est partit en France… il nous a recherché. Ça fait une semaine qu’il est ici.
- Lj : Mon dieu, souffla Lj dans un murmure…. Et il avait bu ?
- Lincoln : Oui…. Il m’a dit qu’il s’était enivré car il pensait avoir perdu Sara… il se sent coupable, je le sais mais je suis en colère contre lui… contre moi…
- Lj : Papa… fit Lj dans un souffle en posant une main réconfortante sur le bras de son père.
Lincoln sourit légèrement et tourna la tête vers son fils. C’est alors qu’un sanglot étouffé résonna près de la porte. Rapidement, ils se tournèrent vers celle-ci et découvrirent Sara, pétrifiée, les joues humides de larmes…
Depuis de longues minutes, elle était restée silencieuse, à écouter Lincoln raconter les détails de la situation à Lj. Un flot d’émotion contradictoire l’avait balayé en écoutant cette triste réalité….
Michael était vivant, il était en vie et elle en était soulagée. Mais la déception de savoir qu’il s’était fait passé pour mort alors qu’elle le pleurait depuis quatre ans dépasser l’amour qu’elle lui portait toujours. Sara était brisée depuis ce jour où l’accident l’avait séparé de l’homme qu’elle aimait… du père de sa fille. Elle pensait que cette douleur ne pourrait jamais être plus forte, plus dévastatrice que ce jour où elle lui avait dit adieu en versant ces cendres dans l’océan… aujourd’hui, elle s’était trompée….
Elle retint ses larmes, du moins elle essaya et fixa Lincoln dans les yeux. Il se leva pour la consoler, lui expliquer… mais Sara l’arrêta d’un geste de la main, et disparut de la pièce.
- Lincoln : Sara ! S’écria Lincoln en la suivant jusqu’au salon.
Elle s’arrêta, laissant la main sur la poignée de la porte de l’entrée et ferma les yeux.
- Lincoln : Je vais tout t’expliquer…
- Sara : J’ai tout entendu, j’en ai assez entendu, souffla-t-elle en reniflant.
- Lincoln : Tout s’arrangera, Sara….
Sara secoua la tête dans tout les sens. Non, tout ne pouvait pas s’arranger d’un claquement de doigt. Malgré qu’une partie d’elle voulait le voir tout de suite, sur le champ, elle s’obstina à écouter sa raison. Elle avait trop souffert de sa disparition, et le revoir après tant d’années, elle ne savait pas si elle serait capable de faire face…
- Lincoln : Il faudra du temps, je le sais…. Il t’aime toujours, il t’a toujours aimé…
- Sara : Comment peux-tu faire ça Linc ? Demanda-t-elle d’une voix désespérée, en posant son front contre la porte.
- Lincoln : Nous avons tous espéré, toi la première Sara….
Elle ferma les yeux. Oui qu’elle l’avait espéré, si souvent espérée… qu’elle avait une peur panique de le retrouver, à présent qu‘il était là. Peur qu’il l’abandonne à nouveau… plus jamais elle ne pourrait le supporter. Elle fit un effort immense, et lentement elle s‘écarta de la porte et l‘ouvrit pour s‘échapper quand une voix douce et vibrante d‘émotion la stoppa dans son élan…
- Michael : Ne part pas, Sara…
bonne lecture :mrgreen: biz
Chapitre 09.
[Explications…]
Lincoln n’avait pas fermer l’œil de la nuit. Engourdi par le manque de sommeil, il se leva avec difficulté du canapé et éteignit la télévision. Il regarda l’heure qu’indiquait les aiguilles de sa montre et poussa un long soupir de lassitude.
Il était déjà plus de six heures. Il s’activa en se frottant énergiquement le visage avant de se servir une énième tasse de café corsé dans la cuisine. Il devait retrouver Sara qui devait être réveillée, vu l’heure, songea-t-il en pensant comment il allait bien pouvoir lui expliquer ce qu’il s’était passé.
Lincoln se dirigea vers sa chambre et entrouvrit lentement la porte. Attendri malgré la colère encore présente au fond de lui, il contempla un instant l’homme qui dormait dans son lit.
En effet, Fernando et lui l’avaient ramené chez Lincoln après l’avoir dessoulé et après la houleuse confrontation qu’ils avaient eu…
Lincoln referma la porte et se dirigea vers la chambre de son fils, juste à côté. Lui aussi savait…
A la vue de Michael dans le salon, Lj avait faillit s’évanouir du au choc émotionnel intense qu‘il l‘avait submergé. Stupéfait d’abord, il était resté de longues minutes figé, face à son oncle avant de sauter dans ses bras, pleurant de joie de retrouver l’homme qu’il croyait mort.
- Lincoln : Lj… Lj, réveilles toi, appela Lincoln dans un murmure.
- Lj : Hum…, protesta-t-il en se retournant sur le côté.
- Lincoln : Il est l’heure, fiston !
Soudain, Lj sursauta dans son lit et fixa son père d’un air hagard.
- Lj : J’ai fais un rêve… il… Oncle Mike…
- Lincoln : Tu n’as pas rêvé, Lj. Il est ici, il dort encore.
Poussant un soupir de soulagement, le jeune homme se rallongea lourdement sur le lit.
- Lj : Et Sara ? Elle le sait ?
- Lincoln : Pas encore… quand je suis allé la voir, elle dormait encore. J’en ai parlé à Katie.
- Lj : Qu’est-ce qu’elle t’a dit ?
- Lincoln : Que veux-tu qu’elle me dise ? Elle était sous le choc… comme nous tous.
- Lj : Pourquoi l’as-tu frappé ?
Lincoln considéra son fils un instant. Il ne se rappelait pas lui avoir informé de la petite altercation qu’ils avaient eu, son frère et lui après qu’ils soient sortis de la salle de bain du motel. Poussant un soupir, il s’installa sur le bord du lit.
- Lj : C’est toi, qui l’ai frappé, n’est-ce pas ?
- Lincoln : Oui, répondit-il dans un soupir. J’étais furieux contre lui.
- Lj : Il n’est pas responsable, papa…
- Lincoln : Je sais… mais il nous a laissé dans l’ignorance ! Il a abandonné sa femme, sa fille… tout comme notre père l’avait fait…
- Lj : Si il n’avait pas fait ce qu’il a fait, elles seraient mortes depuis longtemps, papa. Oncle Michael voulait les protéger…
- Lincoln : Kellerman n’aurait jamais exécuté cette menace. Tous ce qu’il voulait, c’était que Michael s’allie à lui pour faire tomber les anciens membres qui détenaient encore des informations. Ton oncle est tombé dans son piège.
Lj resta silencieux un instant, considérant les expressions du visage de son père. Oh bien sur qu’il était en colère contre Michael, mais il était bien plus heureux d’avoir retrouver son frère qu’il ne le laissait entendre.
- Lj : Et où se trouve ce Paul Kellerman, maintenant ? Demanda Lj.
- Lincoln : Michael m’a dit qu’il avait été tué dans le dernier commando qu’ils effectuaient. Il y a un an.
Surpris, Lj se redressa.
- Lj : Pourquoi n’est-il pas revenu avant ?
- Lincoln : Il a terminé ce qu’il avait commencé…tu connais ton oncle. Dés que tout était finit, il est partit en France… il nous a recherché. Ça fait une semaine qu’il est ici.
- Lj : Mon dieu, souffla Lj dans un murmure…. Et il avait bu ?
- Lincoln : Oui…. Il m’a dit qu’il s’était enivré car il pensait avoir perdu Sara… il se sent coupable, je le sais mais je suis en colère contre lui… contre moi…
- Lj : Papa… fit Lj dans un souffle en posant une main réconfortante sur le bras de son père.
Lincoln sourit légèrement et tourna la tête vers son fils. C’est alors qu’un sanglot étouffé résonna près de la porte. Rapidement, ils se tournèrent vers celle-ci et découvrirent Sara, pétrifiée, les joues humides de larmes…
Depuis de longues minutes, elle était restée silencieuse, à écouter Lincoln raconter les détails de la situation à Lj. Un flot d’émotion contradictoire l’avait balayé en écoutant cette triste réalité….
Michael était vivant, il était en vie et elle en était soulagée. Mais la déception de savoir qu’il s’était fait passé pour mort alors qu’elle le pleurait depuis quatre ans dépasser l’amour qu’elle lui portait toujours. Sara était brisée depuis ce jour où l’accident l’avait séparé de l’homme qu’elle aimait… du père de sa fille. Elle pensait que cette douleur ne pourrait jamais être plus forte, plus dévastatrice que ce jour où elle lui avait dit adieu en versant ces cendres dans l’océan… aujourd’hui, elle s’était trompée….
Elle retint ses larmes, du moins elle essaya et fixa Lincoln dans les yeux. Il se leva pour la consoler, lui expliquer… mais Sara l’arrêta d’un geste de la main, et disparut de la pièce.
- Lincoln : Sara ! S’écria Lincoln en la suivant jusqu’au salon.
Elle s’arrêta, laissant la main sur la poignée de la porte de l’entrée et ferma les yeux.
- Lincoln : Je vais tout t’expliquer…
- Sara : J’ai tout entendu, j’en ai assez entendu, souffla-t-elle en reniflant.
- Lincoln : Tout s’arrangera, Sara….
Sara secoua la tête dans tout les sens. Non, tout ne pouvait pas s’arranger d’un claquement de doigt. Malgré qu’une partie d’elle voulait le voir tout de suite, sur le champ, elle s’obstina à écouter sa raison. Elle avait trop souffert de sa disparition, et le revoir après tant d’années, elle ne savait pas si elle serait capable de faire face…
- Lincoln : Il faudra du temps, je le sais…. Il t’aime toujours, il t’a toujours aimé…
- Sara : Comment peux-tu faire ça Linc ? Demanda-t-elle d’une voix désespérée, en posant son front contre la porte.
- Lincoln : Nous avons tous espéré, toi la première Sara….
Elle ferma les yeux. Oui qu’elle l’avait espéré, si souvent espérée… qu’elle avait une peur panique de le retrouver, à présent qu‘il était là. Peur qu’il l’abandonne à nouveau… plus jamais elle ne pourrait le supporter. Elle fit un effort immense, et lentement elle s‘écarta de la porte et l‘ouvrit pour s‘échapper quand une voix douce et vibrante d‘émotion la stoppa dans son élan…
- Michael : Ne part pas, Sara…
nol59- Déchiffre l'origami
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
pourquoi .................je pleure encore
le voile sur la vérité commence à se lever mais il y a tant de choses encore à savoir
Linc a frappé Michaël et il a bien eut raison, Sara a tout entendu de la discussion entre Linc et Lj
comment va t'elle réagir, en le giflant
merci pour ces belles suites, mais demain je veux pas pleurer
gros
le voile sur la vérité commence à se lever mais il y a tant de choses encore à savoir
Linc a frappé Michaël et il a bien eut raison, Sara a tout entendu de la discussion entre Linc et Lj
comment va t'elle réagir, en le giflant
merci pour ces belles suites, mais demain je veux pas pleurer
gros
tinkerbel- Dr Tancredi you are free
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Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Pourquoi à chaque fois tu t'arrêtes au bon moment ? Tu as super bien écris cette suite ! Moi aussi j'suis d'accord, Linc a bien fait de frapper Mike ! Pauvre Sara, elle me fait de la peine
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
Merci pour vos coms les miss
la suite ? Ca vous dis, je suppose ?
bonne lecture mes chéries, je vous adore biz
Chapitre 10.
[Douloureuse ignorance…]
Le souffle court, Michael fixa Sara silencieusement. Bouleversé de la revoir enfin après tous ses jours passés où il l’imaginait. Il resta planté derrière elle et répéta une fois de plus son souhait le plus cher.
- Michael : Ne part pas, Sara…
Il la regarda, les yeux embrouillés de larme par l’émotion de revoir sa silhouette. Elle ne bougea pas, resta face à la porte et attendit. Qu’attendait-elle pour se retourner enfin pour qu’il puisse la voir ? Il était certain qu’elle lui en voulait, mais pouvait-il la blâmer ? Tout était sa faute…
Depuis une semaine qu’il était à Chicago, il n’avait cessé d’imaginer leurs retrouvailles. Tout était possible. Michael s’était imaginé des retrouvailles heureuses, aux douloureuses, mais pas à celles-ci. Sara l’ignorait. Il ferma les yeux un court instant et croisa le regard de son frère. Lincoln le regarda et lui fit signe de tête de ne pas insister. Michael poussa un léger soupir, le cœur serré, il fit un pas vers elle.
Il déglutit péniblement et s’aperçut qu’elle avait le front collé contre la porte, les yeux clos. Il avait envie de la retourner pour qu’elle le regarde dans les yeux, qu’elle écoute ce qu’il avait besoin de lui dire. Qu’elle lui pardonne tout simplement. Mais il n’en trouva pas la force.
C’est au moment où il allait rebroussé chemin qu’elle s’écarta de la porte lentement. Le cœur battant à tout rompre, il resta juste derrière elle et sans qu’il fut capable de faire un geste pour la retenir, elle s’en fut de l’appartement.
- Lincoln : Laisse lui le temps, Michael, fit-il, ému en s’approchant de son frère.
- Michael : Elle ne me pardonnera jamais, Linc. Je suis incapable de me pardonner moi-même ! De quel droit j’attend qu’elle le fasse, elle ? Répliqua-t-il d’une voix où l’on pouvait entendre les reproches qu’il se faisait.
- Lincoln : Elle pense à sa fille, là.
- Michael : Notre fille, Linc.
Lincoln fronça les sourcils et le regarda droit dans les yeux.
- Lincoln : Oui, ta fille ! Ne t’attend pas à ce que Sara t’accepte dans leur vie comme ça…
- Michael : Excuses-moi, Lincoln, fit-il dans un murmure.
Un silence pesant envahit la pièce pendant un instant. Lj était présent mais n’osa prononcé un mot. Il resta spectateur d’une probable dispute qui pourrait éclater d’un instant à l’autre. Mais il fut surprit, agréablement surpris même, de voir un sourire se dessiner sur les lèvres de son oncle.
- Michael : Elle est magnifique…
- Lincoln : Oui….
- Michael : Tu trouves qu’elle me ressemble ?
Lincoln écarquilla les yeux, étonné de ce que son frère venait de lui demander.
- Michael : Je parle de notre fille.
- Lincoln : Oui, elle est magnifique, répondit-il en lui souriant. Assied toi, je vais te préparer un café.
- Michael : Linc ?
Lincoln se retourna vers lui et ressentit un pincement au cœur, constatant les larmes roulaient le long de ses joues. Déglutissant, il s’avança vers lui et prit Michael dans ses bras.
- Lincoln : Tu m’as manqué aussi, p’tit frère, fit-il dans un murmure.
- Michael : Merci pour tout ce que tu as fais pour elles….
Lincoln sourit, et s’écarta de son étreinte afin de le regarder.
- Lincoln : Je te devais bien ça. Tu m’as sauvé la vie, toi.
Les deux frères se sourirent, leur complicité commençant à refaire surface.
- Lincoln : Par contre, il faudra que tu m’expliques un truc.
- Michael : Je t’écoute ?
- Lincoln : Tu m’as dis que ça faisait une semaine que tu étais là…
Michael confirma d’un hochement de tête avant de suivre Lincoln dans la cuisine où il s’installa à la table. Lj se joint à eux après avoir embrassé son oncle.
- Lincoln : Comment as-tu fais pour mettre cet origami dans le sac de Chrysie ?
Michael baissa la tête et avoua à son frère et à son neveu qu’il était entré en douce dans l’établissement où sa fille se trouvait. Il avait profité que les enfants étaient en train de s’amuser dans la cour, à l’extérieur pour rechercher le nom de sa fille sur les casiers où ils rangeaient leurs affaires. Une fois fait, il avait glissé la rose à l’intérieur du sac.
- Lincoln : Tu ne l’as pas vu alors ?
- Michael : Non, pas ce jour là… mais à chaque fois où tu allais la chercher à la crèche, où Sara…
- Lincoln : Tu veux dire que tu nous as surveillé ? Demanda Lincoln d’une voix étonnée. Pourquoi tu n’es pas venu tout de suite, Michael ?
- Michael : Je ne voulais pas que vous soyez bouleversés… je ne me voyais pas revenir comme ça alors que vous me croyez…
- Lincoln : Hum, je pense que tu dois avoir raison.
Michael fixa sa tasse de café silencieusement tandis que Lincoln échangea un regard avec Lj avant de revenir sur le visage de son frère. Il se racla la gorge et lui fit d’une voix bredouillante.
- Lincoln : Tu devrais nettoyé… ta blessure à l’arcade… je suis désolé, Michael, pour t’avoir… pour t’avoir frappé.
- Michael : Tu penses que je pourrais demander de l’aide au médecin d’a côté ? Demanda-t-il en souriant légèrement.
- Lincoln : On peut toujours essayé, répliqua-t-il sans grande conviction.
- Lj : Ben j’allais voir Sara justement, informa Lj en se levant de sa chaise.
- Lincoln : Dis dont toi ! Tu ne devais pas être à ton boulot ?
- Lj : Heu… non… en fait….
- Lincoln : Ne me dis pas que tu as été viré, Lj ? S’écria son père en le foudroyant du regard.
Lj chercha le soutient de son oncle Michael du regard, mais il n’en trouva aucun. Michael était à nouveau perdu dans ses pensées et rester la tête baissée. Lincoln le remarqua également et releva la tête vers son fils qui lui lança un sourire contrit.
- Lincoln : Tu sais ce qu’il te reste à faire, maintenant !
- Lj : Oui… de toute façon, je voulais reprendre mes études, papa.
Lincoln soupira de lassitude et hocha la tête, constatant qu’ils étaient d’accord tous les deux sur ce point.
- Lincoln : Tu peux aller voir Sara, mais je te préviens, dés demain, tu viens travailler avec moi au centre de l’espérance !
Lj roula des yeux et accepta avant de sortir de la pièce. Étonné, Michael regarda son frère d’un air interrogateur.
- Lincoln : Oui, je me suis trouvé ma vocation, fit-il avant d’éclater de rire.
Lj sortit de l’appartement avec le sourire, en entendant le rire de son oncle Michael.
la suite ? Ca vous dis, je suppose ?
bonne lecture mes chéries, je vous adore biz
Chapitre 10.
[Douloureuse ignorance…]
Le souffle court, Michael fixa Sara silencieusement. Bouleversé de la revoir enfin après tous ses jours passés où il l’imaginait. Il resta planté derrière elle et répéta une fois de plus son souhait le plus cher.
- Michael : Ne part pas, Sara…
Il la regarda, les yeux embrouillés de larme par l’émotion de revoir sa silhouette. Elle ne bougea pas, resta face à la porte et attendit. Qu’attendait-elle pour se retourner enfin pour qu’il puisse la voir ? Il était certain qu’elle lui en voulait, mais pouvait-il la blâmer ? Tout était sa faute…
Depuis une semaine qu’il était à Chicago, il n’avait cessé d’imaginer leurs retrouvailles. Tout était possible. Michael s’était imaginé des retrouvailles heureuses, aux douloureuses, mais pas à celles-ci. Sara l’ignorait. Il ferma les yeux un court instant et croisa le regard de son frère. Lincoln le regarda et lui fit signe de tête de ne pas insister. Michael poussa un léger soupir, le cœur serré, il fit un pas vers elle.
Il déglutit péniblement et s’aperçut qu’elle avait le front collé contre la porte, les yeux clos. Il avait envie de la retourner pour qu’elle le regarde dans les yeux, qu’elle écoute ce qu’il avait besoin de lui dire. Qu’elle lui pardonne tout simplement. Mais il n’en trouva pas la force.
C’est au moment où il allait rebroussé chemin qu’elle s’écarta de la porte lentement. Le cœur battant à tout rompre, il resta juste derrière elle et sans qu’il fut capable de faire un geste pour la retenir, elle s’en fut de l’appartement.
- Lincoln : Laisse lui le temps, Michael, fit-il, ému en s’approchant de son frère.
- Michael : Elle ne me pardonnera jamais, Linc. Je suis incapable de me pardonner moi-même ! De quel droit j’attend qu’elle le fasse, elle ? Répliqua-t-il d’une voix où l’on pouvait entendre les reproches qu’il se faisait.
- Lincoln : Elle pense à sa fille, là.
- Michael : Notre fille, Linc.
Lincoln fronça les sourcils et le regarda droit dans les yeux.
- Lincoln : Oui, ta fille ! Ne t’attend pas à ce que Sara t’accepte dans leur vie comme ça…
- Michael : Excuses-moi, Lincoln, fit-il dans un murmure.
Un silence pesant envahit la pièce pendant un instant. Lj était présent mais n’osa prononcé un mot. Il resta spectateur d’une probable dispute qui pourrait éclater d’un instant à l’autre. Mais il fut surprit, agréablement surpris même, de voir un sourire se dessiner sur les lèvres de son oncle.
- Michael : Elle est magnifique…
- Lincoln : Oui….
- Michael : Tu trouves qu’elle me ressemble ?
Lincoln écarquilla les yeux, étonné de ce que son frère venait de lui demander.
- Michael : Je parle de notre fille.
- Lincoln : Oui, elle est magnifique, répondit-il en lui souriant. Assied toi, je vais te préparer un café.
- Michael : Linc ?
Lincoln se retourna vers lui et ressentit un pincement au cœur, constatant les larmes roulaient le long de ses joues. Déglutissant, il s’avança vers lui et prit Michael dans ses bras.
- Lincoln : Tu m’as manqué aussi, p’tit frère, fit-il dans un murmure.
- Michael : Merci pour tout ce que tu as fais pour elles….
Lincoln sourit, et s’écarta de son étreinte afin de le regarder.
- Lincoln : Je te devais bien ça. Tu m’as sauvé la vie, toi.
Les deux frères se sourirent, leur complicité commençant à refaire surface.
- Lincoln : Par contre, il faudra que tu m’expliques un truc.
- Michael : Je t’écoute ?
- Lincoln : Tu m’as dis que ça faisait une semaine que tu étais là…
Michael confirma d’un hochement de tête avant de suivre Lincoln dans la cuisine où il s’installa à la table. Lj se joint à eux après avoir embrassé son oncle.
- Lincoln : Comment as-tu fais pour mettre cet origami dans le sac de Chrysie ?
Michael baissa la tête et avoua à son frère et à son neveu qu’il était entré en douce dans l’établissement où sa fille se trouvait. Il avait profité que les enfants étaient en train de s’amuser dans la cour, à l’extérieur pour rechercher le nom de sa fille sur les casiers où ils rangeaient leurs affaires. Une fois fait, il avait glissé la rose à l’intérieur du sac.
- Lincoln : Tu ne l’as pas vu alors ?
- Michael : Non, pas ce jour là… mais à chaque fois où tu allais la chercher à la crèche, où Sara…
- Lincoln : Tu veux dire que tu nous as surveillé ? Demanda Lincoln d’une voix étonnée. Pourquoi tu n’es pas venu tout de suite, Michael ?
- Michael : Je ne voulais pas que vous soyez bouleversés… je ne me voyais pas revenir comme ça alors que vous me croyez…
- Lincoln : Hum, je pense que tu dois avoir raison.
Michael fixa sa tasse de café silencieusement tandis que Lincoln échangea un regard avec Lj avant de revenir sur le visage de son frère. Il se racla la gorge et lui fit d’une voix bredouillante.
- Lincoln : Tu devrais nettoyé… ta blessure à l’arcade… je suis désolé, Michael, pour t’avoir… pour t’avoir frappé.
- Michael : Tu penses que je pourrais demander de l’aide au médecin d’a côté ? Demanda-t-il en souriant légèrement.
- Lincoln : On peut toujours essayé, répliqua-t-il sans grande conviction.
- Lj : Ben j’allais voir Sara justement, informa Lj en se levant de sa chaise.
- Lincoln : Dis dont toi ! Tu ne devais pas être à ton boulot ?
- Lj : Heu… non… en fait….
- Lincoln : Ne me dis pas que tu as été viré, Lj ? S’écria son père en le foudroyant du regard.
Lj chercha le soutient de son oncle Michael du regard, mais il n’en trouva aucun. Michael était à nouveau perdu dans ses pensées et rester la tête baissée. Lincoln le remarqua également et releva la tête vers son fils qui lui lança un sourire contrit.
- Lincoln : Tu sais ce qu’il te reste à faire, maintenant !
- Lj : Oui… de toute façon, je voulais reprendre mes études, papa.
Lincoln soupira de lassitude et hocha la tête, constatant qu’ils étaient d’accord tous les deux sur ce point.
- Lincoln : Tu peux aller voir Sara, mais je te préviens, dés demain, tu viens travailler avec moi au centre de l’espérance !
Lj roula des yeux et accepta avant de sortir de la pièce. Étonné, Michael regarda son frère d’un air interrogateur.
- Lincoln : Oui, je me suis trouvé ma vocation, fit-il avant d’éclater de rire.
Lj sortit de l’appartement avec le sourire, en entendant le rire de son oncle Michael.
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Date d'inscription : 21/03/2007
Re: Jusqu'à la mort... T2 chapitre 49
J'adore !! Pas étonnant que Sara ait reagit comme ça Trop nvie de voir la conversation Lj/Sara et voir la reaction de Chrysie quand elle va savoir !
Met vite la .................. SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Met vite la .................. SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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