¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
vraiment magnifique , touchant
merci a ta cousine
met en une autre please !!!!!!!!
merci a ta cousine
met en une autre please !!!!!!!!
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Genial enfin une suite merci cousine de Nickki.
Ta suite est vraiment magnifique ca valait vraiment le coup d'attendre j'en avait les larmes au yeux, c'est trop beau la declaration de michael.
Ta suite est vraiment magnifique ca valait vraiment le coup d'attendre j'en avait les larmes au yeux, c'est trop beau la declaration de michael.
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
OMG! C'est trop beau! Ca valait vraiment le cooup d'attendre!
Michael n'est pas un grand bavard mais il ne parle pas pour rien dire... C'était tout en émotion retenue, j'ai adoré!
Michael n'est pas un grand bavard mais il ne parle pas pour rien dire... C'était tout en émotion retenue, j'ai adoré!
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
celifrance a écrit:OMG! C'est trop beau! Ca valait vraiment le cooup d'attendre!
Michael n'est pas un grand bavard mais il ne parle pas pour rien dire... C'était tout en émotion retenue, j'ai adoré!
100% d'accord avec toi !!!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Génial
Magnifique ce que Michael a dit
vivement une autre suite!!!!!
Magnifique ce que Michael a dit
vivement une autre suite!!!!!
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Michael il s'est ouvert a Sara c'est trop magnifique
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Amaria a écrit:Michael il s'est ouvert a Sara c'est trop magnifique
c'est clair c'est trop magnifique !!!
met vite la suite stp
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
sarascofield a écrit:Amaria a écrit:Michael il s'est ouvert a Sara c'est trop magnifique
c'est clair c'est trop magnifique !!!
met vite la suite stp
pareil
vivement la suite!!!!!
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
absolument grandiose... autant d'attente pour ça.... ça méritait largement... Bravo
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
nestella a écrit:Je remercie ta couzine car te relire est une vraie bénédiction!!!
C'etait tout simplement sublime et les explications de Mick étaient superbement décrites!!!!
J'ai vraiment hate de te relire!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
rien n'a rajouter
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Wow !! J'arrive là ce matin et qu'est-ce que je vois ?? Plein de commentaires !! Bon, malgré que je n'ai toujours pas Internet, j'ai trouvé le moyen de connecter (clandestinement ^^' )ma clé USB où je garde toutes mes fics : alors voilà, je vous livre la partie 2 du chapitre 5 ... merciencore pour vos commentaires, ils me font TRES plaisir !! Je n'étais pas sûre que l'explication de Mike soit valable, alors vos avis sont très précieux. Surtout continuez, ça me remopnte le moral !! =)
Mahone décida, après plus de deux jours de recherches infructueuses à Panama City, de porter son attention sur les villes alentours. La première qu’il entreprit de fouiller fut Balboa, à une vingtaine de kilomètres de Panama City. Rien ne l’énervait plus que de devoir courir après Michael Scofield, sa fiancée et son frère. Tout aurait été tellement plus simple si le petit génie n’était pas aussi intelligent, s’il n’avait pas décidé d’aller se planquer quelque part au fin fond du Panama...Tout aurait été tellement plus simple si l’exécution de Lincoln Burrows n’avait pas été remise de plusieurs jours, quelques mois auparavant, alors que Michael était derrière des barreaux...
Mais si la vie avait appris quelque chose à Alexander Mahone, c’était que rien n’était jamais simple et rien ne se passait jamais comme on le souhaitait....
Mahone fit donc ses valises et se rendit à Balboa, en espérant que ses recherches se révéleraient plus fructueuses.
La vie reprit un cours normal pour Michael et Sara. Débarrassés des vieilles rancœurs, ils continuèrent à vivre, on les aurait presque cru insouciants...
Lincoln avait parlé de Perla à son frère et à Sara qui, après l’avoir gentiment taquiné, lui posèrent tout un tas de questions, à quoi ressemblait-elle, que faisait-elle dans la vie...Lincoln leur promis qu’il la leur présenterait un de ces jours, lorsque le moment serait opportun.
Un soir, Michael aperçut, depuis la fenêtre de la cuisine, son frère assis dans le sable, au bord de l’eau.
-Sara, l’apostropha-t-il alors qu’elle bouquinait dans le salon. Je vais rejoindre mon frère dehors !
-Aucun problème, répondit-elle distraitement.
Michael sortit alors et vint prendre place près de son frère, qui contemplait l’océan.
-Ca devient vraiment obsessionnel de regarder l’océan....
Lincoln sourit : il avait souvent aperçu Sara faisant de même, son frère devait sans doute y faire allusion.
-Ouais, mais c’est tellement beau !
-Tu as raison, c’est vraiment magnifique.
En effet, beaucoup de gens auraient payés pour pouvoir assister au spectacle qui se jouait devant les deux frères : le soleil déclinait lentement derrière l’horizon, embrasant le ciel, comme si un gigantesque incendie s’y était allumé. L’océan calme, que rien ne venait troubler, pas même une vague, scintillait, on aurait dit qu’il s’y trouvait des milliers de diamants à sa surface.
-Tu sais Mike, des fois je me dis que le destin c’est vraiment quelque chose de...d’imprévisible.
- Pourquoi dis-tu ça ?
-Il y a encore quelques mois, j’étais enfermé dans une cellule minuscule, j’aurais donné n’importe quoi pour voir le soleil plus de quelques minutes. Et aujourd’hui je suis là.
-L’ironie du sort, Linc...
-Ouais.
Les deux frères se turent un instant, perdus chacun dans leur pensées. Michael retraçait mentalement tout ce qu’ils avaient vécus, et il devait bien admettre que son frère avait raison : le destin pouvait être imprévisible.
-J’ai cru...J’ai cru que je n’arriverais pas à oublier Veronica, Michael, reprit Lincoln. Lorsque j’ai rencontré Perla...J’avais un peu l’impression de la trahir, tu comprends, Vero n’a même pas eu droit à une...une sépulture et un enterrement...
Michael aperçut son aîné serrer les poings, comme si les salauds qui avaient tués Veronica se trouvaient juste là, à sa portée...Il le laissa néanmoins continuer.
-Et puis...j’ai finalement compris que c’est ce qu’elle aurait voulu. Elle...Elle n’aurait pas souhaité me voir passer le reste de ma vie tout seul, à me morfondre et à vivre dans le passé...Elle sera toujours...la seule et unique femme que j’ai vraiment aimé. Profite de chaque instant que tu passe avec Sara, frangin. C’est toujours trop court.
Son frère se confiait rarement ainsi ; il était plutôt du genre à tout intérioriser, à ne rien laisser paraître, et Michael n’en appréciait que mieux cette conversation. Il décida qu’il était temps pour lui de parler à son grand-frère.
-Il y a quelques jours, Sara et moi nous...nous avons eus...une petite altercation.
Le regard interrogatif de Lincoln l’incita à continuer.
-Rien de trop grave mais grâce à elle j’ai éclairci certains points sur mon...mon comportement. Et bon sang, si tu savais comme je m’en veux de lui avoir fait subir ça c’est...ce n’était pas juste pour elle.
-Tu parles de tes promenades matinales non ?
Michael sourit tristement.
-Ouais. Je ne comprenais pas pourquoi j’agissais ainsi avec elle. Je la laissais seule des journées entières...Et puis c’est lorsque tout m’a éclaté à la figure que j’ai compris. Ca aurait pu...mal finir, je crois.
-Arrêtes, Sara et toi c’est plus fort que ça non ? Ce n’est pas une simple dispute qui va tout foutre en l’air.
-Peut-être pas. Mais pour qu’elle en arrive à croire que j’allais voir quelqu’un d’autre...
-Il y avait juste un sacré manque de communication entre vous.
-Ouais, c’est ça.
Après un court silence, Lincoln murmura :
-On fait une belle paire d’abrutis toi et moi, hein ?
Michael se mit à rire, bientôt imité par Lincoln. Leurs rires s’élevèrent dans le ciel rougeoyant de cette fin de journée et parvinrent aux oreilles de Sara qui abandonna son livre pour se rendre à son tour à la fenêtre de la cuisine. Elle observa longuement les deux frères qui riaient et sourit devant cette complicité. Voir ainsi Michael l’emplit de joie, comme si la bonne humeur du jeune homme était communicative.
Un matin, une semaine environ après sa dispute avec Michael, Sara se rendit en ville.
Le soleil se levait à peine lorsqu’elle se réveilla ce matin-là. Elle consulta sa montre, qui lui indiqua qu’il était à peine six heures. « Parfait, pensa-t-elle, ça m’évitera de me choper une insolation... »
La jeune femme tourna la tête vers Michael, qui était toujours profondément endormi, et un sourire se dessina sur ses lèvres. On aurait dit un ange, et Sara dut se faire violence pour se lever et ne pas rester deux heures de plus à contempler ce beau visage paisible. Elle enfila rapidement un short et un T-shirt et sortit de la chambre, en prenant bien soin de ne surtout pas se retourner. Le courage de Sara Tancredi avait ses limites, et la tentation aurait été trop forte.
Après avoir avalé un rapide petit déjeuner, la jeune femme quitta la maison, se coiffa d’une casquette et se mit en route. Elle décida de longer la mer pour profiter de l’air marin et pour ne pas se retrouver trop tôt dans la chaleur étouffante de la petite ville.
Tout en marchant, Sara laissait son esprit divaguer au gré de ses pensées. Elle pensa à tout et n’importe quoi, au tournant qu’avait pris sa vie, à Michael, à sa mère alcoolique, à son défunt père qui l’avait rejointe dans un monde meilleur, sans doute...
Si quelqu’un lui avait dit, quelques mois auparavant, qu’elle serait tombée amoureuse d’un détenu et qu’elle s’enfuirait avec lui au Panama...Elle n’aurait sûrement pas cru cette personne. Mais aujourd’hui, la jeune femme devait bien se rendre à l’évidence : sa vie avait radicalement changée, et peut-être était-ce mieux ainsi.
Sara ne croyait pas au hasard, mais elle restait sceptique quant à toutes ces théories sur le destin. Le fait que toute notre vie soit écrite à l’avance, que tous les événements qui surviennent soient programmés la rendait sceptique. Mais plus elle pensait à sa propre vie, et plus cela lui semblait la seule explication possible... Qui l’avait poussé à laissé la voie libre à Michael ? Etait-ce écrit quelque part que cette porte serait la chose qui ferait que sa vie prendrait un tournant décisif ? Car c’est bien ce qu’il s’était passé : si elle avait décidé de laisser cette fichue porte fermée, Michael ne serait jamais sorti, Lincoln serait mort injustement, et elle...
« Moi ? pensa Sara. Moi...Je continuerai d’être médecin à Fox River, Michael aurait regardé son frère mourir, et peut-être que j’aurais eu des remords pour le restant de mes jours... »
Ses pensés la ramenèrent vers Michael : les sentiments qu’elle avait à son égard se serait sans aucun doute amplifiés, mais elle aurait dû les refouler et rester professionnelle...Sara étouffa un rire. Résister à Michael Scofield ? Etait-ce possible ? Etait-ce même envisageable ?
Lorsque Michael se réveilla, il trouva une feuille de papier posée sur l’oreiller de Sara, qui lui apprit qu’elle s’était rendue en ville. Pendant un instant, le jeune homme imagina sa compagne dans la pénombre de la chambre, rédigeant ses quelques mots...Il regretta qu’elle soit absente, il ne pourrait jamais se lasser d’elle, de son visage, de ses yeux, de sa bouche...D’elle. Sa main s’attarda un instant à l’endroit où se trouvait Sara quelques heures auparavant, puis il se leva à son tour.
Caché derrière un rocher, au bord de l’océan, Chaco examina avec une grimace la profonde entaille de son bras. S’il n’y avait eu que ça...Son visage couvert de bleus et de coupures, ses côtes qui lui faisaient un mal de chien et sa lèvre inférieure fendue témoignaient de la semaine épouvantable qu’il venait de passer...En arrivant à Panama City, tout s’était déroulé comme prévu : quelqu’un était venu le chercher et l’avait emmené là où se trouvait le type à qui il devait refourguer la came. Ce dernier, qui répondait au doux prénom de Juan, ne valait guère mieux qu’Antonio, et Chaco avait décidé de faire profil bas, de faire l’échange, de prendre l’argent et de filer sans demander son reste. Malheureusement, les plans du jeune garçon n’étaient pas ceux des hommes de Juan : sitôt qu’il fut sortis du taudis où résidaient ces brutes, ils le suivirent et l’emmenèrent dans une petite ruelle sombre pour lui « faire sa fête », comme ils disaient. A coups de pieds et de poings, les hommes de Juan avaient copieusement roué Chaco de coups, juste assez pour lui faire un mal de chien et trop peu pour qu’il ne puisse plus tenir debout. Satisfaits, les cinq ou six hommes aux allures de catcheurs s’étaient éloignés, en prenant évidemment soin de dépouiller Chaco du peu d’argent qu’il avait récolté en jouant la mule pour le compte d’Antonio. Ils lui avaient juste laissé de quoi retourner à Veracruz...Chaco pouvait faire une croix sur les médicaments de sa mère.
L’adolescent senti une vague de colère monter en lui, qu’il n’essaya pas de retenir. Alors que des larmes roulaient sur ses joues, il donna plusieurs coups de poing au rocher qui l’abritait, geste qu’il regretta aussitôt. La douleur qui irradiait sa main calma peu à peu sa rage. Chaco décida qu’il était temps pour lui de réfléchir à la suite des événements. A quoi bon continuer de passer de la drogue pour une somme misérable qu’il se faisait aussitôt voler par les hommes de Juan ? Il devait trouver une autre solution pour acheter les médicaments nécessaires à sa mère, sans quoi il se retrouverait bientôt encore plus seul qu’il ne l’était déjà...
Chaco se leva, quitta sa cachette et commença à marcher le long de la plage. Au loin, il aperçut une jeune femme qui emprunta le petit chemin de terre qui menait à la route pour se rendre au centre ville.[/b]
PARTIE 2
Mahone décida, après plus de deux jours de recherches infructueuses à Panama City, de porter son attention sur les villes alentours. La première qu’il entreprit de fouiller fut Balboa, à une vingtaine de kilomètres de Panama City. Rien ne l’énervait plus que de devoir courir après Michael Scofield, sa fiancée et son frère. Tout aurait été tellement plus simple si le petit génie n’était pas aussi intelligent, s’il n’avait pas décidé d’aller se planquer quelque part au fin fond du Panama...Tout aurait été tellement plus simple si l’exécution de Lincoln Burrows n’avait pas été remise de plusieurs jours, quelques mois auparavant, alors que Michael était derrière des barreaux...
Mais si la vie avait appris quelque chose à Alexander Mahone, c’était que rien n’était jamais simple et rien ne se passait jamais comme on le souhaitait....
Mahone fit donc ses valises et se rendit à Balboa, en espérant que ses recherches se révéleraient plus fructueuses.
*
La vie reprit un cours normal pour Michael et Sara. Débarrassés des vieilles rancœurs, ils continuèrent à vivre, on les aurait presque cru insouciants...
Lincoln avait parlé de Perla à son frère et à Sara qui, après l’avoir gentiment taquiné, lui posèrent tout un tas de questions, à quoi ressemblait-elle, que faisait-elle dans la vie...Lincoln leur promis qu’il la leur présenterait un de ces jours, lorsque le moment serait opportun.
*
Un soir, Michael aperçut, depuis la fenêtre de la cuisine, son frère assis dans le sable, au bord de l’eau.
-Sara, l’apostropha-t-il alors qu’elle bouquinait dans le salon. Je vais rejoindre mon frère dehors !
-Aucun problème, répondit-elle distraitement.
Michael sortit alors et vint prendre place près de son frère, qui contemplait l’océan.
-Ca devient vraiment obsessionnel de regarder l’océan....
Lincoln sourit : il avait souvent aperçu Sara faisant de même, son frère devait sans doute y faire allusion.
-Ouais, mais c’est tellement beau !
-Tu as raison, c’est vraiment magnifique.
En effet, beaucoup de gens auraient payés pour pouvoir assister au spectacle qui se jouait devant les deux frères : le soleil déclinait lentement derrière l’horizon, embrasant le ciel, comme si un gigantesque incendie s’y était allumé. L’océan calme, que rien ne venait troubler, pas même une vague, scintillait, on aurait dit qu’il s’y trouvait des milliers de diamants à sa surface.
-Tu sais Mike, des fois je me dis que le destin c’est vraiment quelque chose de...d’imprévisible.
- Pourquoi dis-tu ça ?
-Il y a encore quelques mois, j’étais enfermé dans une cellule minuscule, j’aurais donné n’importe quoi pour voir le soleil plus de quelques minutes. Et aujourd’hui je suis là.
-L’ironie du sort, Linc...
-Ouais.
Les deux frères se turent un instant, perdus chacun dans leur pensées. Michael retraçait mentalement tout ce qu’ils avaient vécus, et il devait bien admettre que son frère avait raison : le destin pouvait être imprévisible.
-J’ai cru...J’ai cru que je n’arriverais pas à oublier Veronica, Michael, reprit Lincoln. Lorsque j’ai rencontré Perla...J’avais un peu l’impression de la trahir, tu comprends, Vero n’a même pas eu droit à une...une sépulture et un enterrement...
Michael aperçut son aîné serrer les poings, comme si les salauds qui avaient tués Veronica se trouvaient juste là, à sa portée...Il le laissa néanmoins continuer.
-Et puis...j’ai finalement compris que c’est ce qu’elle aurait voulu. Elle...Elle n’aurait pas souhaité me voir passer le reste de ma vie tout seul, à me morfondre et à vivre dans le passé...Elle sera toujours...la seule et unique femme que j’ai vraiment aimé. Profite de chaque instant que tu passe avec Sara, frangin. C’est toujours trop court.
Son frère se confiait rarement ainsi ; il était plutôt du genre à tout intérioriser, à ne rien laisser paraître, et Michael n’en appréciait que mieux cette conversation. Il décida qu’il était temps pour lui de parler à son grand-frère.
-Il y a quelques jours, Sara et moi nous...nous avons eus...une petite altercation.
Le regard interrogatif de Lincoln l’incita à continuer.
-Rien de trop grave mais grâce à elle j’ai éclairci certains points sur mon...mon comportement. Et bon sang, si tu savais comme je m’en veux de lui avoir fait subir ça c’est...ce n’était pas juste pour elle.
-Tu parles de tes promenades matinales non ?
Michael sourit tristement.
-Ouais. Je ne comprenais pas pourquoi j’agissais ainsi avec elle. Je la laissais seule des journées entières...Et puis c’est lorsque tout m’a éclaté à la figure que j’ai compris. Ca aurait pu...mal finir, je crois.
-Arrêtes, Sara et toi c’est plus fort que ça non ? Ce n’est pas une simple dispute qui va tout foutre en l’air.
-Peut-être pas. Mais pour qu’elle en arrive à croire que j’allais voir quelqu’un d’autre...
-Il y avait juste un sacré manque de communication entre vous.
-Ouais, c’est ça.
Après un court silence, Lincoln murmura :
-On fait une belle paire d’abrutis toi et moi, hein ?
Michael se mit à rire, bientôt imité par Lincoln. Leurs rires s’élevèrent dans le ciel rougeoyant de cette fin de journée et parvinrent aux oreilles de Sara qui abandonna son livre pour se rendre à son tour à la fenêtre de la cuisine. Elle observa longuement les deux frères qui riaient et sourit devant cette complicité. Voir ainsi Michael l’emplit de joie, comme si la bonne humeur du jeune homme était communicative.
*
Un matin, une semaine environ après sa dispute avec Michael, Sara se rendit en ville.
Le soleil se levait à peine lorsqu’elle se réveilla ce matin-là. Elle consulta sa montre, qui lui indiqua qu’il était à peine six heures. « Parfait, pensa-t-elle, ça m’évitera de me choper une insolation... »
La jeune femme tourna la tête vers Michael, qui était toujours profondément endormi, et un sourire se dessina sur ses lèvres. On aurait dit un ange, et Sara dut se faire violence pour se lever et ne pas rester deux heures de plus à contempler ce beau visage paisible. Elle enfila rapidement un short et un T-shirt et sortit de la chambre, en prenant bien soin de ne surtout pas se retourner. Le courage de Sara Tancredi avait ses limites, et la tentation aurait été trop forte.
Après avoir avalé un rapide petit déjeuner, la jeune femme quitta la maison, se coiffa d’une casquette et se mit en route. Elle décida de longer la mer pour profiter de l’air marin et pour ne pas se retrouver trop tôt dans la chaleur étouffante de la petite ville.
Tout en marchant, Sara laissait son esprit divaguer au gré de ses pensées. Elle pensa à tout et n’importe quoi, au tournant qu’avait pris sa vie, à Michael, à sa mère alcoolique, à son défunt père qui l’avait rejointe dans un monde meilleur, sans doute...
Si quelqu’un lui avait dit, quelques mois auparavant, qu’elle serait tombée amoureuse d’un détenu et qu’elle s’enfuirait avec lui au Panama...Elle n’aurait sûrement pas cru cette personne. Mais aujourd’hui, la jeune femme devait bien se rendre à l’évidence : sa vie avait radicalement changée, et peut-être était-ce mieux ainsi.
Sara ne croyait pas au hasard, mais elle restait sceptique quant à toutes ces théories sur le destin. Le fait que toute notre vie soit écrite à l’avance, que tous les événements qui surviennent soient programmés la rendait sceptique. Mais plus elle pensait à sa propre vie, et plus cela lui semblait la seule explication possible... Qui l’avait poussé à laissé la voie libre à Michael ? Etait-ce écrit quelque part que cette porte serait la chose qui ferait que sa vie prendrait un tournant décisif ? Car c’est bien ce qu’il s’était passé : si elle avait décidé de laisser cette fichue porte fermée, Michael ne serait jamais sorti, Lincoln serait mort injustement, et elle...
« Moi ? pensa Sara. Moi...Je continuerai d’être médecin à Fox River, Michael aurait regardé son frère mourir, et peut-être que j’aurais eu des remords pour le restant de mes jours... »
Ses pensés la ramenèrent vers Michael : les sentiments qu’elle avait à son égard se serait sans aucun doute amplifiés, mais elle aurait dû les refouler et rester professionnelle...Sara étouffa un rire. Résister à Michael Scofield ? Etait-ce possible ? Etait-ce même envisageable ?
*
Lorsque Michael se réveilla, il trouva une feuille de papier posée sur l’oreiller de Sara, qui lui apprit qu’elle s’était rendue en ville. Pendant un instant, le jeune homme imagina sa compagne dans la pénombre de la chambre, rédigeant ses quelques mots...Il regretta qu’elle soit absente, il ne pourrait jamais se lasser d’elle, de son visage, de ses yeux, de sa bouche...D’elle. Sa main s’attarda un instant à l’endroit où se trouvait Sara quelques heures auparavant, puis il se leva à son tour.
*
Caché derrière un rocher, au bord de l’océan, Chaco examina avec une grimace la profonde entaille de son bras. S’il n’y avait eu que ça...Son visage couvert de bleus et de coupures, ses côtes qui lui faisaient un mal de chien et sa lèvre inférieure fendue témoignaient de la semaine épouvantable qu’il venait de passer...En arrivant à Panama City, tout s’était déroulé comme prévu : quelqu’un était venu le chercher et l’avait emmené là où se trouvait le type à qui il devait refourguer la came. Ce dernier, qui répondait au doux prénom de Juan, ne valait guère mieux qu’Antonio, et Chaco avait décidé de faire profil bas, de faire l’échange, de prendre l’argent et de filer sans demander son reste. Malheureusement, les plans du jeune garçon n’étaient pas ceux des hommes de Juan : sitôt qu’il fut sortis du taudis où résidaient ces brutes, ils le suivirent et l’emmenèrent dans une petite ruelle sombre pour lui « faire sa fête », comme ils disaient. A coups de pieds et de poings, les hommes de Juan avaient copieusement roué Chaco de coups, juste assez pour lui faire un mal de chien et trop peu pour qu’il ne puisse plus tenir debout. Satisfaits, les cinq ou six hommes aux allures de catcheurs s’étaient éloignés, en prenant évidemment soin de dépouiller Chaco du peu d’argent qu’il avait récolté en jouant la mule pour le compte d’Antonio. Ils lui avaient juste laissé de quoi retourner à Veracruz...Chaco pouvait faire une croix sur les médicaments de sa mère.
L’adolescent senti une vague de colère monter en lui, qu’il n’essaya pas de retenir. Alors que des larmes roulaient sur ses joues, il donna plusieurs coups de poing au rocher qui l’abritait, geste qu’il regretta aussitôt. La douleur qui irradiait sa main calma peu à peu sa rage. Chaco décida qu’il était temps pour lui de réfléchir à la suite des événements. A quoi bon continuer de passer de la drogue pour une somme misérable qu’il se faisait aussitôt voler par les hommes de Juan ? Il devait trouver une autre solution pour acheter les médicaments nécessaires à sa mère, sans quoi il se retrouverait bientôt encore plus seul qu’il ne l’était déjà...
Chaco se leva, quitta sa cachette et commença à marcher le long de la plage. Au loin, il aperçut une jeune femme qui emprunta le petit chemin de terre qui menait à la route pour se rendre au centre ville.[/b]
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
génial comme tjs!!
j'adore l'ambiance entre les 2 frères.. et tu décris tellement bien les relations....
je ne peux que redemander une suite!!!!
j'adore l'ambiance entre les 2 frères.. et tu décris tellement bien les relations....
je ne peux que redemander une suite!!!!
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Ta fic est vraiment magnifique !!!
J'en redemande
J'en redemande
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Comme toujours c'est magnifique!!!!!!
C'est clair qu'ils font vraiment la paire les 2 frères!!!!!
Vraiment hate de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!
C'est clair qu'ils font vraiment la paire les 2 frères!!!!!
Vraiment hate de lire la suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
magnifique !!!!
ah les deux paire d ' idiot de se frere , mais tellement sexy !!!!!!
je dirai michael , tu est un sexy idiot plein de charme !!!!!!!!!
je peux que t ' en demander d ' autre suite !!!!!!!
met la tres vite la suite !!!!!! please !!!!!!!!
ah les deux paire d ' idiot de se frere , mais tellement sexy !!!!!!
je dirai michael , tu est un sexy idiot plein de charme !!!!!!!!!
je peux que t ' en demander d ' autre suite !!!!!!!
met la tres vite la suite !!!!!! please !!!!!!!!
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
mention spécial pour le réveil de Mike sans Sara... so cute
sinon la suite je t'en suplie c'est vraiment trop bien
sinon la suite je t'en suplie c'est vraiment trop bien
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
trop trop trop génial !! j'adore le passage mike/linc !! trop intense !!!!
stp met la suite !!!!
stp met la suite !!!!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
sarascofield a écrit: trop trop trop génial !! j'adore le passage mike/linc !! trop intense !!!!
stp met la suite !!!!
Idem!!!!!!!!!!!!!!!!
Vivement la suite
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Super
Linc et Mick
j'ai un peu peur pour Sara toute seule en ville comme ça
suite suite suite!!!!
Linc et Mick
j'ai un peu peur pour Sara toute seule en ville comme ça
suite suite suite!!!!
Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
WentSarah a écrit:Super
Linc et Mick
j'ai un peu peur pour Sara toute seule en ville comme ça
suite suite suite!!!!
Ha ouais c'est clair tout a fait d'acodak avec toi!!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Wow, vous êtes tous trop fun ^^ Vous allez me faire pleurer ^^ J'ai un peu de temps libre, alors au lieu de réviser mon bac( =( ), je vous poste la troisième partie !!
(4)=Je m’appelle Sara.
(5)=C’est un joli nom !
(6)= Maria ? Mon Dieu ! Que se passe-t-il ?
(7)= Cette femme veut m’aider !
( 8 )= mi hermana = ma sœur
PARTIE 3
Après avoir bu deux tasses de café, englouti une banane et trois pancakes, Michael se sentit mieux. Il sortit sur le seuil de la maison et s’étira alors que son frère sortait de sa maison lui aussi.-Salut Mike ! Bien dormi ? L’apostropha ce dernier.
-Ouaip, et toi ?
-Super. Où est Sara ?
-En ville, elle est partie très tôt ce matin. Et toi je suppose que tu vas là-bas aussi ?
-C’est ça. Tu veux venir ?
-Non, merci, j’ai deux ou trois trucs à faire ici, lui répondit Michael qui n’avait en fait strictement rien à faire de la journée. Il ne voulait pas gâcher la journée de Perla et de Linc.
-Si tu vois Sara, reprit-il, dis-lui...Dis-lui que je me languis d’elle.
-Ok frangin, pas de problème, acquiesça Lincoln en riant. Tu es sûr que tu ne veux pas venir ? Tu pourrais la croiser.
-Non non, ne t’en fais pas. Vas-y et amuse-toi bien.
Lincoln salua son cadet et poursuivit sa route. Quant à Michael, il resta plusieurs minutes immobile, réfléchissant à ce qu’il pourrait bien faire. Bon sang. A cet instant il aurait donné n’importe quoi pour voir Sara revenir. Il avait une furieuse envie de passer toute la journée avec elle, de l’emmener pour une balade romantique au bord de la plage, de l’embrasser à en perdre haleine, d’entendre son rire cristallin lorsqu’ils s’amuseraient comme deux gamins à se jeter de l’eau, de passer l’après-midi sur le port, à déguster des glaces et à contempler les bateaux, pour ensuite aller dîner dans un des petits restaurants de la ville...
Michael sortit de sa rêverie et décida qu’il allait préparer le déjeuner. Il n’était pas si mauvais cuisinier et puis Sara serait sûrement fatiguée en rentrant...Le jeune homme adorait la surprendre, voir un sourire illuminer son visage était un vrai plaisir.
*
Le centre ville était relativement désert à cette heure matinale. Toute la petite ville s’éveillait progressivement, Les commerçants ouvraient seulement leurs magasins. Certains saluaient poliment Sara lorsqu’elle passait à leur hauteur. Tout le monde avait remarqué ces trois Américains, des gringos, comme on les appelait ici. Mais devant leur discrétion et leur apparente gentillesse, personne ne se posait de questions.
Sara eut bientôt les bras chargés de sacs en plastiques. Les placards de la maison se vidaient à une vitesse incroyable, et pourtant ils n’étaient que deux...Sara soupçonnait parfois Michael de se lever en pleine nuit pour faire une razzia de nourriture, même si elle imaginait mal le jeune homme se conduire ainsi...Mais dès que l’image de Michael, descendant sur la pointe des pieds le grand escalier en bois de la maison pour se préparer un festin, traversait son esprit, un sourire s’accrochait sur ses lèvres devant cette situation incongrue.
Tout en cheminant, Sara put assister à l’éveil progressif de la ville. Outre les commerçants qui se préparaient pour une nouvelle journée, les volets clos des maisons s’ouvraient peu à peu. La rue principale s’emplissait de lèves-tôt qui voulaient apprécier le calme relatif qui précédait le lever du soleil, et on aurait dit que même l’air s’éveillait : il se chargeait progressivement d’odeurs nouvelles. Outre celle caractéristique de l’océan, les fruits, que les commerçants disposaient sur leurs étals, l’embaumaient d’une fragrance sucrée. Une vague épicée vint chatouiller les narines de Sara qui passait à proximité d’une minuscule épicerie, dont le gérant la salua avec un « Holà » presque amical. Toutes les odeurs de la nuit étaient comme chassées par celles du jour naissant.
Veracruz n’avait vraiment rien à voir avec une grande ville des Etats-Unis comme Chicago. Là-bas, tout était froid et morne, même en été : les odeurs, les saveurs que l’on retrouvait ici, à Veracruz, étaient comme annihilées par l’immensité et la pollution de la ville. On en venait à traverser la vie avec une indifférence presque totale, sans plus prendre garde aux simples plaisirs de l’existence : une brise chargée de différents parfums, le scintillement du soleil sur l’eau, une rosée matinale qui parsème l’herbe de milliers de gouttes d’eau...Enfermés dans notre petit train-train, plus rien n’avait d’importance.
Tandis qu’ici, Sara s’étonnait chaque fois qu’elle se promenait dans cette rue, dans un pays si différent de celui qu’elle avait connu. La ville était à l’image d’une fleur qui s’ouvre doucement et qui libère ses arômes et ses secrets.
Alors qu’elle traversait une petite place, Sara aperçut du coin de l’œil une petite fille, juchée sur son vélo. Ses cheveux bruns très foncés étaient attachés en deux tresses. Vêtue d’un T-shirt rose pâle et d’un bermuda noir, elle semblait se trouver en équilibre très instable, et son visage reflétait cette concentration particulière qu’on tout les enfants qui apprennent à faire du vélo. Sara tourna tout à fait la tête vers elle, juste à temps pour la voir perdre l’équilibre et tomber durement sur le sol pavé. La petite fille tenta de retenir ses larmes, mais la douleur fut plus forte et de gros sanglots la secouèrent tandis qu’elle observait son genou droit, profondément écorché.
Son instinct de médecin reprenant le dessus, Sara se précipita vers elle. Elle posa les sacs en plastique par terre, s’agenouilla et posa une main qui se voulait rassurante sur l’épaule de cette jeune Panaméenne. Il lui fallait maintenant mobiliser les quelques rudiments qu’elle possédait en espagnol pour réconforter au mieux ce bout de chou qui tentait tant bien que mal d’arrêter le flot de larmes qui inondait ses joues.
-Como te llamas? (1)
La petite leva la tête vers Sara et planta ses yeux bruns foncés dans ceux de la jeune femme.
-M-Maria, balbutia-t-elle entre deux sanglots.
“OK, et maintenant?”
-Soy…Soy un doctor. (2)
“Bien Sara, bien, tu n’as pas tout oublié du lycée!” se félicita-t-elle.
Un peu apaisée, la prénommée Maria essuya ses larmes d’un revers de la main.
-¿Y tu, como te llamas? (3)
Ravie que cette jolie dame fasse attention à elle, Maria se laissait prendre au jeu. Bientôt, ses sanglots cessèrent et ses larmes séchèrent, bien que la douleur continuait d’irradier son genou-Me llama Sara.(4)
- ¡Es un lindo nombre! (5) s’exclama Maria en souriant.
Sara était aussi ravie que la petite : depuis leur arrivée, elle n’avait pas eu l’occasion de parler avec les autochtones, mis à part bien sûr les « Gracias » et les « Adiós », à peine murmurés aux commerçants.
Alertée par les sanglots de Maria, sa mère, une femme de petite taille, les cheveux bruns, aussi foncés que ceux de sa fille, coupés très court, sortit d’une des maisons qui bordaient la place et se précipita sur sa fille. Elle fut bientôt suivie par une adolescente qui rejoignit sa mère.
-¿Maria? ¡Madre mía! ¿Que pasa? (6)
Toutes les deux s’agenouillèrent près d’elle. Sara ne comprit pas un traître mot de ce que la petite leur dit, bien qu’elle supposa qu’elle devait leur raconter sa mésaventure. Puis Maria pointa Sara du doigt.- ¡ Este señora quiere ayudarme ! (7)
La jeune femme suscita alors l’intérêt de la mère et de l’adolescente. Avec un regard mi-méfiant mi-reconnaissant, toutes deux l’observèrent. Sara resta muette, incapable de s’expliquer. Tous les mots qu’elle voulait prononcer étaient en anglais, pas une seule phrase ne lui vint en espagnol. D’ailleurs, comment aurait-elle pu faire une phrase cohérente au vu de la pauvreté de son vocabulaire ? A cet instant, Sara regretta profondément de ne pas avoir été plus assidue à ces fichus cours d’espagnol...
L’adolescente, une belle jeune fille aux longs cheveux noirs et aux yeux verts, teintés d’une lueur espiègle, comprit ce qui se tramait dans la tête de cette étrangère et mobilisa ses quelques connaissances en anglais qu’elle avait acquises à l’école.
-Vous...Vous vouloir... aider....mi hermana (8 )?
Sara soupira intérieurement ; le sentiment d’impuissance qui avait commencé à s’insinuer en elle reflua et elle put espérer se faire comprendre par cette jeune fille.
-Oui ! Il faut désinfecter cette plaie ! Articula-t-elle en prenant soin de parler lentement et de détacher chaque syllabe. Dans le même temps, Sara allia le geste à la parole et mima l’action de nettoyer au-dessus du genou droit de Maria.
L’adolescente hocha énergiquement la tête et traduisit ce que Sara venait de dire à sa mère. Celle-ci plissa les yeux, toujours en observant Sara, qui répéta :
- ¡Soy un doctor !
La mère sembla peu à peu accepter l’aide de cette étrangère et hocha la tête à son tour.
Sara se leva alors et prit la petite Maria dans ses bras. La mère lui fit signe de la suivre, et la jeune femme lui emboîta le pas. Elles se dirigèrent vers une petite ruelle, perpendiculaire à la place.
L’adolescente considéra un instant les sacs en plastique remplis de nourriture posés au sol. Après quelques secondes, elle s’en empara et suivit Sara.
*
Les quelques curieux venus observer la scène suivirent Elena, la mère de Maria, et Sara du regard. Tous avaient été quelque peu stupéfait de voir que cette jeune et jolie Américaine, qui jusque là s’était montrée relativement discrète, ne se rendant en ville que pour acheter de quoi manger, n’avait pas hésité à venir en aide à cette petite fille.
Un vieil homme, appuyé sur sa canne, se dit que finalement, la race humaine n’était pas aussi stupide que ce qu’il croyait.
*
Alexander Mahone posa rageusement ses valises sur le sol de la cinquième chambre d’hôtel qu’il allait occuper pendant deux jours. Il se trouvait dans la petite ville de Kobbe, à une trentaine de kilomètres de Panama City. Depuis une semaine et quelques jours maintenant, il écumait les villes aux alentours de la capitale, et jusqu’ici ses recherches s’étaient révélées vaines : aucune trace de Scofield, Burrows ou Tancredi, personne ne les avaient vus, personne n’avait entendu parler d’eux. A chaque fois que Mahone présentait la photo d’un des fugitifs à quelqu’un, il ne récoltait que des secouements de tête ignorants et des airs ahuris. S’il n’avait pas eu ses foutus cachets sous la main, il serait sans doute devenu complètement dingue. Qu’avait dit Sara Tancredi déjà ? Qu’il devait se sentir comme s’il marchait sous l’eau. Ouais. Exactement. Et c’était mieux comme ça...Parce que s’il n’avait pas été parfaitement calme alors qu’il fouillait les hôtels et toutes les planques susceptibles d’accueillir trois personnes en cavales, il aurait déjà secoué plus que ça ces fichus espagnols...
Il était un peu plus de dix-sept heures ; Mahone balança les clés de sa chambre sur la petite table en bois verni poussé contre le mur et faisant face au lit. Puis il se dirigea vers la fenêtre et l’ouvrit, à la recherche d’un peu d’air...Mais malheureusement, ce ne fut qu’une bouffée de chaleur quasi insupportable qui lui sauta au visage. Rien, pas un souffle d’air ne venait rafraîchir l’atmosphère, une atmosphère lourde, comme en annonce d’un orage imminent. L’air était comme poisseux, collant : Mahone avait l’impression d’être enfermé dans un gigantesque four, et il n’était pas loin de la réalité.
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(4)=Je m’appelle Sara.
(5)=C’est un joli nom !
(6)= Maria ? Mon Dieu ! Que se passe-t-il ?
(7)= Cette femme veut m’aider !
( 8 )= mi hermana = ma sœur
PS: Bon, au vu de mon niveau exécrable en espagnol, j'ai essayé def aire du mieux que je pouvais. Je pense que tout le monde aura à peu près comprit de quoi il est question, mais j'ai préféré mettre ma traduction, vu que je ne peux pas acéder à Internet tout le temps, j'assure mes arrières ^^
J'espère que ça vous a plu !
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
c'est trop bien...
Sara dans son plus beau rôle : médecin....
Sara dans son plus beau rôle : médecin....
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
trop bien j ' adore !!!
moi c ' est pareil mon niveau d 'espagnol n 'est pas sa !! mais je me debrouille !!!
je peux que t ' en redemander !!!!!
moi c ' est pareil mon niveau d 'espagnol n 'est pas sa !! mais je me debrouille !!!
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virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: ¤¤ Nickki's Stories ¤¤ [ Arlington Heights, suite et fin ]
Super suite !! Trop mimi, sara qui aide la fille
VIVEMENT LA SUITE !!!!!!!!!!
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