je veux juste une nouvelle vie, chap 29
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Allez, on a tous deviné, c'est Brad Pitt!
Astrid- En route pour la frontière
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Nan désolé ... Ce n'est pas Brad Pitt
Allez un indice parce que sa a l'air trop difficile, il jouait dans prison break lol mais c'est pas Went non plus
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
je sens que tu prépare des ssales coup Ponou j'adore... cela me mets dans tous mes états
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Mais qui c'est ????????
super, j'adore, j'en redemande !!!!!!!
vite, je suis en manque
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vite, je suis en manque
Erin- Admis à l'infirmerie
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
coucou tout le monde.
bon finalement je pars demain matin, j'ai eu mon bac français donc mes parents m'envoient plus tôt en vacances . Donc pas d'autres suites avant le 22.
Bisoux a tous et encore une fois bonne vacance
bon finalement je pars demain matin, j'ai eu mon bac français donc mes parents m'envoient plus tôt en vacances . Donc pas d'autres suites avant le 22.
Bisoux a tous et encore une fois bonne vacance
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Coucou tout le monde, me revoila de vacances lol avec une suite qui vous plaira, je l'espère
Morgane : … Si excuse moi, j’ai été surprise, comment vas tu depuis la dernière fois ?
… : Bah écoute, j’ai travaillé sur un petit film tout de suite après Prison Break, après calme plat et puis là je viens d’être embauché pour un film. Mais et toi qu’est ce que tu fais ici, tu t’es mise au cinéma ??
Morgane : Non, non, je suis là pour aider les scénaristes sur plusieurs scènes pendant une dizaine de jours. Sinon je suis puéricultrice à l’hôpital public de L.A.
… : T’es libre ce soir ? On pourrait aller dîner tous les deux.
Aie. Bien sûr qu’on pourrait. Oh et puis merde nanou ne recommence pas avec tes doutes de merde, pour une fois que tu ne seras pas avec un mec aussi bourré que toi. Allez fais un joli sourire et accepte.
Morgane : Oui
Un autre acteur dont je n’avais pas retenu le nom venait de l’appeler. Alors qu’il commençait à partir, il se retourna une dernière fois et me regarda avec un grand sourire.
… : Sa nous rappellera le bon vieux temps, je passe te prendre chez toi a 19 heures.
Morgane : Attend Amaury, j’ai changé d’adresse, tiens voilà la nouvelle.
Amaury : Très bien, bonne journée.
Et voilà il est partit. Bon, Bryan à nous deux.
La journée passa rapidement pour Morgane. Les scénaristes l’avait laissé partir aux environs de quinze heures, elle était ensuite passé à l’hôpital pour voir s’il n’avait pas besoin d’elle mais elle s’était fait gentiment mettre à la porte par son patron. Elle était alors rentré et avait rangé l’appartement avant de se préparer à sortir. Monica avait été mise au courant et celle ci lui avait assuré qu’elle avait eu raison d’accepter ce rendez vous. Seulement les aiguilles de sa montre tournaient de plus en plus lentement et les doutes de Morgane se faisaient de plus en plus nombreux. Elle se doutait qu’un moment ou l’autre, Amaury allait aborder le sujet de prison break et donc de Went et cela l’effrayait.
Le son de la sonnette la sortit de ses pensées. Elle regarda sa montre et vit qu’il était 19h05. Amaury était sur le pas de la porte, bien habillé comme toujours avec un sourire éclatant. Un souvenir de Went et lui se chamaillant sur sa manière de sourire lui revint en mémoire et la rendit nostalgique. Elle se reprit et ils sortirent tous les deux de l’appartement. Durant le trajet, ils parlèrent de tout et rien, il lui apprit qu’il n’avait pas changé, qu’il courait toujours après les filles mais que depuis presque deux ans, seule une femme avait réussi à le retenir. Il en avait fait sa plus longue relation de sa vie. Ils arrivèrent au restaurant et prirent place. Un serveur vint peu de temps après pour prendre leurs commandes. Ils continuaient de parler de tout et de rien, Morgane lui raconta comment elle était devenu puéricultrice et comment elle s’était retrouvé sur son plateau de tournage. Ils parlaient, rigolaient, mangeaient, tout se passait pour le mieux et Morgane se sentait bien avec un homme comme elle ne l’avait plus été depuis trois ans mais vint le moment où ce qu’elle redoutait arriva.
Amaury : Sinon tu es resté en contact avec Sarah ? et Went, vous sembliez proche mais je ne t’ai pas entendu parlé de lui depuis qu’on s’est revu.
Morgane avait blêmi à l’annonce de sa question, son cœur s’était comprimé et son ventre était complètement noué. Amaury se rendit tout de suite compte de son malaise mais n’en comprenait pas la cause et ne savait pas quoi faire. Un silence pesant s’installa entre eux et Morgane ne pu le brisé que cinq minutes plus tard.
Morgane : Je ne travaille plus avec Sarah depuis que … depuis la fin de la série. Quant à Went … nous nous sommes disputés, il a dit des choses horribles qui m’ont fair fuit et je ne l’ai pas revu depuis trois ans maintenant ce qui coïncide avec la fin de la série. Il n’a pas cherché à me revoir et moi non plus. C’était juste une passade.
Amaury : Faux !
Morgane : Je te demande pardon !
Complètement éberlué par sa réponse, elle avait des yeux bien ronds. Amaury lui avait le visage froid, ses yeux n’étaient plus souriants comme quelques minutes auparavant, il la regardait avec indifférence voir mépris. Morgane était complètement perdue par ce changement d’humeur.
Amaury : Went est mon meilleur ami, nous avons gardé contact depuis l’époque Prison Break. Il n’a jamais voulu me dire où tu étais partie ni pourquoi. tout ce qu’il voulait bien nous dire c’était : « c’est de ma faute ». Tu es partie sans même un au revoir pour nous, la seule que tu aie prévenu c’est Sarah et encore tu as été très bref. Avec Dom, on a finalement pu savoir un peu ce qu’il t’avait dit lors d’une soirée entre nous, il t’a dit des choses horribles certes mais ne dit pas qu’il n’a pas cherché à te revoir. Il est même parti en Angleterre à la recherche de ton père pour savoir si tu n’y étais pas retourné. Il est revenu bredouille et pourtant il n’a pas abandonné, il a fait le tour des écoles d’infirmière et puéricultrice, là encore il est revenu sans rien. Il a fait une dépression et a réussi à s’en sortir au bout de 8 mois mais encore maintenant il lui arrive de boire pour t’oublier. Par la suite il s’est mis à enchaîner les conquêtes, il ne savait même pas leur prénoms, tout ce qu’il voulait c’était t’oublier. Puis un matin il est arrivé devant ma porte. Ne me dis pas que tu as oublié cette nuit. Tu l’as revu ce soir là et vous avez passé la nuit ensemble, mais encore une fois tu t’es enfuit. Tu n’as pas cherché à lui donner une seconde chance. Tu veux que je te dise, il a été méchant le soir de votre dispute, mais lui a tout fait pour réparer ses erreurs, toi tu ne fais que fuir, tu as fuis l’Angleterre pour je ne sais quoi et tu as fui Went. Vas tu fuir à chaque fois que quelque chose ne vas pas. Vas tu gâché ta vie à cause de tes peurs. Et ne dis pas que ce n’était qu’une passade, c’est faux et tu le sais autant que moi.
Au cours de son monologue, Amaury avait haussé la voix et certaines personnes s’étaient retournés sur eux avant de retourner à leur plats. Morgane avait les joues dévastées par ses larmes, tout sa elle le savait. Mais se l’entendre dire était une autre chose. Voyant qu’il avait fini elle ravala ses larmes et releva la tête. Amaury avait les yeux rivés sur elle. Il paraissait maintenant désolé mais elle, elle ne l’était pas. Elle prit ses affaires et avant de partir s’adressa une dernière fois à lui.
Morgane : Bien alors maintenant c’est à mon tour. Comme tu l’as dit, tu ne sais pas pourquoi j’ai fuis l’Angleterre et pourtant si tu le savais tu me comprendrais peut être mieux. Pourtant je remercie Went de ne pas vous l’avoir dit mais cela signifie aussi qu’il ne vous a pas dit TOUT ce qui a été dit ce soir là. Et oui, je suis une lâche. Je n’y peux rien, depuis toute petite je fuis. Et je pense que tu as du t’en apercevoir, c’est ce que je vais faire une nouvelle fois ce soir. Sur ce, j’aimerais que tout ceci n’interfère pas sur le plateau demain s’il te plaît. Merci pour le dîner.
Elle s’en alla rapidement avant qu’il ne puisse la retenir. De nombreux clients du restaurant relevèrent la tête sur son passage mais elle s’en moquait. Une fois dehors, le vent lui donna la chair de poule. Ses talons claquaient contre le bitume, les rues étaient peu fréquentées à cette heure-ci, et l’obscurité rendait cette rue assez effrayante. Sa respiration s’accélérait au cours de ses pas. Ses chaussures lui comprimaient le pied mais elle continuait de courir, pressée de sortir de cette rue glaciale. Elle souffla enfin lorsqu’elle arriva sur un des boulevards. Beaucoup de personnes se pressaient, l’ambiance qui régnait ici était à l’opposé de la rue que Morgane venait de traverser. Sa respiration devint normale et elle se fraya un chemin a travers les passants. Une demi heure plus tard elle arrivait enfin chez elle. Monica n’était pas là. Sûrement sortie. Elle prit une douche et partit se coucher sans s’attarder à repenser à sa soirée
Morgane : … Si excuse moi, j’ai été surprise, comment vas tu depuis la dernière fois ?
… : Bah écoute, j’ai travaillé sur un petit film tout de suite après Prison Break, après calme plat et puis là je viens d’être embauché pour un film. Mais et toi qu’est ce que tu fais ici, tu t’es mise au cinéma ??
Morgane : Non, non, je suis là pour aider les scénaristes sur plusieurs scènes pendant une dizaine de jours. Sinon je suis puéricultrice à l’hôpital public de L.A.
… : T’es libre ce soir ? On pourrait aller dîner tous les deux.
Aie. Bien sûr qu’on pourrait. Oh et puis merde nanou ne recommence pas avec tes doutes de merde, pour une fois que tu ne seras pas avec un mec aussi bourré que toi. Allez fais un joli sourire et accepte.
Morgane : Oui
Un autre acteur dont je n’avais pas retenu le nom venait de l’appeler. Alors qu’il commençait à partir, il se retourna une dernière fois et me regarda avec un grand sourire.
… : Sa nous rappellera le bon vieux temps, je passe te prendre chez toi a 19 heures.
Morgane : Attend Amaury, j’ai changé d’adresse, tiens voilà la nouvelle.
Amaury : Très bien, bonne journée.
Et voilà il est partit. Bon, Bryan à nous deux.
La journée passa rapidement pour Morgane. Les scénaristes l’avait laissé partir aux environs de quinze heures, elle était ensuite passé à l’hôpital pour voir s’il n’avait pas besoin d’elle mais elle s’était fait gentiment mettre à la porte par son patron. Elle était alors rentré et avait rangé l’appartement avant de se préparer à sortir. Monica avait été mise au courant et celle ci lui avait assuré qu’elle avait eu raison d’accepter ce rendez vous. Seulement les aiguilles de sa montre tournaient de plus en plus lentement et les doutes de Morgane se faisaient de plus en plus nombreux. Elle se doutait qu’un moment ou l’autre, Amaury allait aborder le sujet de prison break et donc de Went et cela l’effrayait.
Le son de la sonnette la sortit de ses pensées. Elle regarda sa montre et vit qu’il était 19h05. Amaury était sur le pas de la porte, bien habillé comme toujours avec un sourire éclatant. Un souvenir de Went et lui se chamaillant sur sa manière de sourire lui revint en mémoire et la rendit nostalgique. Elle se reprit et ils sortirent tous les deux de l’appartement. Durant le trajet, ils parlèrent de tout et rien, il lui apprit qu’il n’avait pas changé, qu’il courait toujours après les filles mais que depuis presque deux ans, seule une femme avait réussi à le retenir. Il en avait fait sa plus longue relation de sa vie. Ils arrivèrent au restaurant et prirent place. Un serveur vint peu de temps après pour prendre leurs commandes. Ils continuaient de parler de tout et de rien, Morgane lui raconta comment elle était devenu puéricultrice et comment elle s’était retrouvé sur son plateau de tournage. Ils parlaient, rigolaient, mangeaient, tout se passait pour le mieux et Morgane se sentait bien avec un homme comme elle ne l’avait plus été depuis trois ans mais vint le moment où ce qu’elle redoutait arriva.
Amaury : Sinon tu es resté en contact avec Sarah ? et Went, vous sembliez proche mais je ne t’ai pas entendu parlé de lui depuis qu’on s’est revu.
Morgane avait blêmi à l’annonce de sa question, son cœur s’était comprimé et son ventre était complètement noué. Amaury se rendit tout de suite compte de son malaise mais n’en comprenait pas la cause et ne savait pas quoi faire. Un silence pesant s’installa entre eux et Morgane ne pu le brisé que cinq minutes plus tard.
Morgane : Je ne travaille plus avec Sarah depuis que … depuis la fin de la série. Quant à Went … nous nous sommes disputés, il a dit des choses horribles qui m’ont fair fuit et je ne l’ai pas revu depuis trois ans maintenant ce qui coïncide avec la fin de la série. Il n’a pas cherché à me revoir et moi non plus. C’était juste une passade.
Amaury : Faux !
Morgane : Je te demande pardon !
Complètement éberlué par sa réponse, elle avait des yeux bien ronds. Amaury lui avait le visage froid, ses yeux n’étaient plus souriants comme quelques minutes auparavant, il la regardait avec indifférence voir mépris. Morgane était complètement perdue par ce changement d’humeur.
Amaury : Went est mon meilleur ami, nous avons gardé contact depuis l’époque Prison Break. Il n’a jamais voulu me dire où tu étais partie ni pourquoi. tout ce qu’il voulait bien nous dire c’était : « c’est de ma faute ». Tu es partie sans même un au revoir pour nous, la seule que tu aie prévenu c’est Sarah et encore tu as été très bref. Avec Dom, on a finalement pu savoir un peu ce qu’il t’avait dit lors d’une soirée entre nous, il t’a dit des choses horribles certes mais ne dit pas qu’il n’a pas cherché à te revoir. Il est même parti en Angleterre à la recherche de ton père pour savoir si tu n’y étais pas retourné. Il est revenu bredouille et pourtant il n’a pas abandonné, il a fait le tour des écoles d’infirmière et puéricultrice, là encore il est revenu sans rien. Il a fait une dépression et a réussi à s’en sortir au bout de 8 mois mais encore maintenant il lui arrive de boire pour t’oublier. Par la suite il s’est mis à enchaîner les conquêtes, il ne savait même pas leur prénoms, tout ce qu’il voulait c’était t’oublier. Puis un matin il est arrivé devant ma porte. Ne me dis pas que tu as oublié cette nuit. Tu l’as revu ce soir là et vous avez passé la nuit ensemble, mais encore une fois tu t’es enfuit. Tu n’as pas cherché à lui donner une seconde chance. Tu veux que je te dise, il a été méchant le soir de votre dispute, mais lui a tout fait pour réparer ses erreurs, toi tu ne fais que fuir, tu as fuis l’Angleterre pour je ne sais quoi et tu as fui Went. Vas tu fuir à chaque fois que quelque chose ne vas pas. Vas tu gâché ta vie à cause de tes peurs. Et ne dis pas que ce n’était qu’une passade, c’est faux et tu le sais autant que moi.
Au cours de son monologue, Amaury avait haussé la voix et certaines personnes s’étaient retournés sur eux avant de retourner à leur plats. Morgane avait les joues dévastées par ses larmes, tout sa elle le savait. Mais se l’entendre dire était une autre chose. Voyant qu’il avait fini elle ravala ses larmes et releva la tête. Amaury avait les yeux rivés sur elle. Il paraissait maintenant désolé mais elle, elle ne l’était pas. Elle prit ses affaires et avant de partir s’adressa une dernière fois à lui.
Morgane : Bien alors maintenant c’est à mon tour. Comme tu l’as dit, tu ne sais pas pourquoi j’ai fuis l’Angleterre et pourtant si tu le savais tu me comprendrais peut être mieux. Pourtant je remercie Went de ne pas vous l’avoir dit mais cela signifie aussi qu’il ne vous a pas dit TOUT ce qui a été dit ce soir là. Et oui, je suis une lâche. Je n’y peux rien, depuis toute petite je fuis. Et je pense que tu as du t’en apercevoir, c’est ce que je vais faire une nouvelle fois ce soir. Sur ce, j’aimerais que tout ceci n’interfère pas sur le plateau demain s’il te plaît. Merci pour le dîner.
Elle s’en alla rapidement avant qu’il ne puisse la retenir. De nombreux clients du restaurant relevèrent la tête sur son passage mais elle s’en moquait. Une fois dehors, le vent lui donna la chair de poule. Ses talons claquaient contre le bitume, les rues étaient peu fréquentées à cette heure-ci, et l’obscurité rendait cette rue assez effrayante. Sa respiration s’accélérait au cours de ses pas. Ses chaussures lui comprimaient le pied mais elle continuait de courir, pressée de sortir de cette rue glaciale. Elle souffla enfin lorsqu’elle arriva sur un des boulevards. Beaucoup de personnes se pressaient, l’ambiance qui régnait ici était à l’opposé de la rue que Morgane venait de traverser. Sa respiration devint normale et elle se fraya un chemin a travers les passants. Une demi heure plus tard elle arrivait enfin chez elle. Monica n’était pas là. Sûrement sortie. Elle prit une douche et partit se coucher sans s’attarder à repenser à sa soirée
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
ça fait trop de bien de te relire!!!
méchant Amaury
et pauvre Went... il me fait de la peine
méchant Amaury
et pauvre Went... il me fait de la peine
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Merci Enneade
Les choses devraient aller dans le bon sens maintenant pour Morgane mais bon on n'est jamais sûr de rien
Les choses devraient aller dans le bon sens maintenant pour Morgane mais bon on n'est jamais sûr de rien
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
-Nan mais je rêve. C’est quoi ce bordel, y’a eu tremblement de terre ou quoi. Qui a mis tout ce foutoir ici.
-Euh …
-Vous allez me répondre oui.
-Bah c’est Amaury
-Quoi ! Comment Amaury aurais pu renverser mon bureau tout seul ?
-Il s’est battu avec un de ses amis
-De mieux en mieux, maintenant il se bat avec ses amis. Et qui était cet ami.
-Oh vous m’emmerdez, allez lui parler, vous verrez par vous même, moi j’ai autre chose à faire que de discuter. Maintenant pourriez vous regarder mon pouce s’il vous plaît, je souffre le martyre depuis deux jours et je n’ai pas le temps d’aller voir un médecin.
Morgane était dans un état de stress évident. Elle était sur ce plateau depuis quatre jours. Quatre jours qui défilaient à une vitesse folle et l’exténuaient. Elle passait son temps à courir des scénaristes au plateau, faisant parfois un gros détour pour ne pas croiser Amaury. Le soir elle ne sortait plus. Son quotidien était devenu bien morne, manger, travail, manger, travail, manger, dodo, depuis quatre jours. Went avait une nouvelle petite amie. Et voilà que maintenant un des acteurs la prenaient pour un médecin. Ce qu’elle était, c’est vrai mais voilà, pour le moment elle avait autre chose à faire que de soigner cet homme grincheux. Elle lui fit une ordonnance pour qu’il aille passer une radio et se mit à ranger son bureau. On aurait dit qu’un cyclone était passé par là. Tous ses papiers étaient par terre, plusieurs bouteilles étaient cassés. Elle soupira et pesta contre Bryan qui avait voulu qu’elle ait un bureau alors qu’elle ne restait qu’une semaine et qu’elle ne faisait que courir à travers le studio. Elle était tellement dans ses sombres pensées qu’elle ne remarqua pas le nouveau venu.
-Alors sa y est, on s’ignore complètement.
Morgane sursauta violemment et se tapa la tête contre le bureau. Elle se releva et croisa le regard rieur de son « ami ».
-Woh, me regarde pas comme cela. Et puis d’abord qu’est ce que tu fous sous ton bureau.
-Bah vois tu je range le bazar qu’une certaine personne, dont je ne citerais pas le nom, a mis dans mon bureau en se bagarrant. D’ailleurs je peux savoir avec qui ou c’est secret défense, personne d’autre ne veut me le dire.
-Je ne pense pas que le savoir t’aideras à ranger plus vite.
Elle se retint de pousser un cri de rage mais ses yeux exprimaient suffisamment sa fureur.
-Très bien.
Elle laissa tout en plan, pris son sac ainsi que ses clés et sortit du bureau, Amaury sur les talons.
-Et tu vas où comme sa ? La journée n’est pas finit princesse.
-Ne m’appelle pas comme cela et où je vais ne te regarde pas, tout ce que tu peux savoir, c’est que je me casse d’ici. Ras le bol de vos histoires d’acteur, ras le bol de courir d’un plateau à l’autre, ras le bol de devoir t’éviter, ras le bol de ces gens qui me prennent pour une gamine, qui m’oublient, j’en ai marre. Marre de tout.
A y est, ses nerfs avaient lâchés. Elle regrettait seulement qu’Amaury ait du en faire les frais, quoique non finalement elle ne regrettait pas. C’était bien fait pour lui, après tout c’était lui la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Elle continuait de marcher vers sa voiture quand un bras lui attrapa violemment le poignet et la tira en arrière. Elle entra en collision avec le torse bien musclé d’Amaury ( humm ). Il entoura sa taille de ses bras et la maintint fermement contre lui, ses petits poings tentaient vainement de lui faire mal sur ces pectoraux. Se résignant, elle passa ses bras autour de son cou et se serra d’avantage contre lui en laissant couler quelques larmes.
-Chut, allez calme toi. Sa va s’arranger je te le promets
-Qu’est ce que t’en sais toi et ne fais pas de promesse que tu ne pourrais pas tenir.
-Je … peut être que tout irait mieux si tu revoyais Went, juste pour parler. Mais au moins tout mettre à plat.
-Je vois pas l’intérêt. Tout est clair, on a chacun notre vie. Moi je ne le fais que souffrir. Il est bien mieux avec cette … Alice.
Amaury sourit devant le ton employé par Morgane pour citer la nouvelle copine d’Amaury. Elle était jalouse de toute évidence, tout n’était pas perdu. Il la dégagea de lui et la regarda dans les yeux. Ses pouces vinrent chasses ses larmes et il lui embrassa le front.
-Allez rentre chez toi te reposer, je te couvre pour Bryan. Et j’aime bien le Bifteck, j’espère que t’as des frites pour accompagner parce que j’en ai terriblement envie.
Avant qu’elle n’ait pu réagir, il était déjà repartit vers le plateau. Elle sourit et grimpa en voiture. Avant de rentrer chez elle, elle s’arrêta dans un supermarché pour acheter du bifteck ainsi que des frites surgelés. Une fois rentré, elle prit un bon bain chaud et partit se coucher dans son canapé devant la télé.
-Euh …
-Vous allez me répondre oui.
-Bah c’est Amaury
-Quoi ! Comment Amaury aurais pu renverser mon bureau tout seul ?
-Il s’est battu avec un de ses amis
-De mieux en mieux, maintenant il se bat avec ses amis. Et qui était cet ami.
-Oh vous m’emmerdez, allez lui parler, vous verrez par vous même, moi j’ai autre chose à faire que de discuter. Maintenant pourriez vous regarder mon pouce s’il vous plaît, je souffre le martyre depuis deux jours et je n’ai pas le temps d’aller voir un médecin.
Morgane était dans un état de stress évident. Elle était sur ce plateau depuis quatre jours. Quatre jours qui défilaient à une vitesse folle et l’exténuaient. Elle passait son temps à courir des scénaristes au plateau, faisant parfois un gros détour pour ne pas croiser Amaury. Le soir elle ne sortait plus. Son quotidien était devenu bien morne, manger, travail, manger, travail, manger, dodo, depuis quatre jours. Went avait une nouvelle petite amie. Et voilà que maintenant un des acteurs la prenaient pour un médecin. Ce qu’elle était, c’est vrai mais voilà, pour le moment elle avait autre chose à faire que de soigner cet homme grincheux. Elle lui fit une ordonnance pour qu’il aille passer une radio et se mit à ranger son bureau. On aurait dit qu’un cyclone était passé par là. Tous ses papiers étaient par terre, plusieurs bouteilles étaient cassés. Elle soupira et pesta contre Bryan qui avait voulu qu’elle ait un bureau alors qu’elle ne restait qu’une semaine et qu’elle ne faisait que courir à travers le studio. Elle était tellement dans ses sombres pensées qu’elle ne remarqua pas le nouveau venu.
-Alors sa y est, on s’ignore complètement.
Morgane sursauta violemment et se tapa la tête contre le bureau. Elle se releva et croisa le regard rieur de son « ami ».
-Woh, me regarde pas comme cela. Et puis d’abord qu’est ce que tu fous sous ton bureau.
-Bah vois tu je range le bazar qu’une certaine personne, dont je ne citerais pas le nom, a mis dans mon bureau en se bagarrant. D’ailleurs je peux savoir avec qui ou c’est secret défense, personne d’autre ne veut me le dire.
-Je ne pense pas que le savoir t’aideras à ranger plus vite.
Elle se retint de pousser un cri de rage mais ses yeux exprimaient suffisamment sa fureur.
-Très bien.
Elle laissa tout en plan, pris son sac ainsi que ses clés et sortit du bureau, Amaury sur les talons.
-Et tu vas où comme sa ? La journée n’est pas finit princesse.
-Ne m’appelle pas comme cela et où je vais ne te regarde pas, tout ce que tu peux savoir, c’est que je me casse d’ici. Ras le bol de vos histoires d’acteur, ras le bol de courir d’un plateau à l’autre, ras le bol de devoir t’éviter, ras le bol de ces gens qui me prennent pour une gamine, qui m’oublient, j’en ai marre. Marre de tout.
A y est, ses nerfs avaient lâchés. Elle regrettait seulement qu’Amaury ait du en faire les frais, quoique non finalement elle ne regrettait pas. C’était bien fait pour lui, après tout c’était lui la goutte d’eau qui avait fait déborder le vase. Elle continuait de marcher vers sa voiture quand un bras lui attrapa violemment le poignet et la tira en arrière. Elle entra en collision avec le torse bien musclé d’Amaury ( humm ). Il entoura sa taille de ses bras et la maintint fermement contre lui, ses petits poings tentaient vainement de lui faire mal sur ces pectoraux. Se résignant, elle passa ses bras autour de son cou et se serra d’avantage contre lui en laissant couler quelques larmes.
-Chut, allez calme toi. Sa va s’arranger je te le promets
-Qu’est ce que t’en sais toi et ne fais pas de promesse que tu ne pourrais pas tenir.
-Je … peut être que tout irait mieux si tu revoyais Went, juste pour parler. Mais au moins tout mettre à plat.
-Je vois pas l’intérêt. Tout est clair, on a chacun notre vie. Moi je ne le fais que souffrir. Il est bien mieux avec cette … Alice.
Amaury sourit devant le ton employé par Morgane pour citer la nouvelle copine d’Amaury. Elle était jalouse de toute évidence, tout n’était pas perdu. Il la dégagea de lui et la regarda dans les yeux. Ses pouces vinrent chasses ses larmes et il lui embrassa le front.
-Allez rentre chez toi te reposer, je te couvre pour Bryan. Et j’aime bien le Bifteck, j’espère que t’as des frites pour accompagner parce que j’en ai terriblement envie.
Avant qu’elle n’ait pu réagir, il était déjà repartit vers le plateau. Elle sourit et grimpa en voiture. Avant de rentrer chez elle, elle s’arrêta dans un supermarché pour acheter du bifteck ainsi que des frites surgelés. Une fois rentré, elle prit un bon bain chaud et partit se coucher dans son canapé devant la télé.
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
je viens de rentrer de vacances et j'ai dévoré tes suites que j'avais si longuement attendu !
çà fait du bien de te relire et c'est toujours aussi enchantant !
çà fait du bien de te relire et c'est toujours aussi enchantant !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
soso_burrows a écrit:je viens de rentrer de vacances et j'ai dévoré tes suites que j'avais si longuement attendu !
çà fait du bien de te relire et c'est toujours aussi enchantant !
Merci, mais je te renvoie le compliment lol, tes fics m'avaient manqué
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Moi faut que je me rattrape j'ai au moins 4suites de retard!
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Amaria a écrit:Moi faut que je me rattrape j'ai au moins 4suites de retard!
C'est pas grâve, prend ton temps
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Morgane ouvrit difficilement les yeux. Elle se releva et regarda sa montre. 18h37. Dans un peu plus de vingt minutes Amaury arriverait et rien n’était prêt. Elle éteignit la télévision et mit la radio. Rangeant et dansant son appartement au rythme de Nelly Furtado. Elle prépara quelques toasts avec ce qu’elle trouvait dans son frigidaire. Jambon cru, beurre, rillettes et tomate cerise. Monica lui passa un coup de fil pour la prévenir qu’elle ne rentrait pas ce soir puisqu’un joli jeune homme l’avait invité à dîner et qu’elle prenait sa douche chez une amie. Alors qu’elle revenait dans le salon, un son attira son attention.
http://www.radioblogclub.fr/open/130192/le_madison/Madison
Elle sourit en repensant à toutes ces soirées en vacances où elle avait dansé sur cette chanson. Naturellement elle se mit à danser. Elle rigolait de sa situation se trouvant ridicule et pourtant elle était bien. Elle accéléra ses pas au rythme de la musique, elle n’avait oublié aucun mouvement. Chaque pas était ancré dans son esprit par la multitude de fois où elle l’avait dansé avec son frère, ses parents, ses amis, des connaissances que l’on fait en camping. La chanson s’arrêta, son euphorie aussi. Voulant continuer à se souvenir de ses vacances d’été lorsqu’elle était gosse, elle mit un cd de tubes d’été. Les premières notes de La chenille se mit en route mais Morgane la passa, danser la chenille seule n’était pas très amusant. La danse des Canards suivit La chenille. Morgane rigola et écouta la chanson pour suivre les pas. Se lassant rapidement du manque de rythme, elle passa aussi.
Ah enfin une bonne chanson.
La macarena retentit dans l’appartement. Morgane se déhanchait en exécutant les mouvements traditionnels que tout le monde connaissait. Le stress et la colère du début d’après midi avait laissé la place à un bien être et une douce mélancolie. Morgane avait retrouvé le sourire. Elle s’arrêta de danser au son de la sonnette mais laissa la musique en route, baissant légèrement le son pour éviter d’éventuels conflits avec les voisins. 19h25. Il était en retard mais peu importe. Elle ouvrit la porte et l’accueillit avec un grand sourire.
Je constate que tu es de meilleure humeur que tout à l’heure.
Parfaitement. Cette pause m’a fait du bien. Qu’as tu dit à Bryan pour m’excuser.
Que tu avais eu un terrible mal de tête … J’adore cette chanson, monte le son s’il te plait.
Ils rentrèrent dans l’appartement et Morgane tourna le bouton du volume.
http://www.radioblogclub.fr/open/147466/aicha/Khaled%20-%20Aicha
Mademoiselle, acceptez vous de danser avec moi.
Pour toute réponse Morgane lui sourit et posa sa main dans la sienne. Il la colla contre lui, une main dans son dos et l’autre dans sa main. Ils se mirent à tournoyer, Amaury lui racontait des anecdotes sur les filles avec qui il dansait sur cette chanson. Certaines firent rire Morgane d’autres valurent une frappe sur son torse. L’ambiance était joyeuse et les deux jeunes gens évitaient les sujets qui fâchent. La deuxième main d’Amaury glissa sur le bras ainsi que le dos de Morgane pour venir rejoindre l’autre. Ils se regardaient dans les yeux et le silence s’était installé. Il n’y avait rien de gênant, au contraire, c’était relaxant. La voix de Khaled s’effaça pour une autre.
Merci pour la danse.
Mais de rien mon cher Monsieur.
Amaury s’installa sur le canapé devant une petite table en verre tandis que Morgane installait ses petits toasts, il la regardait avec un léger sourire amusé et se gardait bien de proposer toute aide.
Que veux tu boire.
Dis moi plutôt ce que tu as.
Ok, alors j’ai, malibu, vodka, rhum, whisky, ah non pas de whisky en fait. Du ricard et je crois avoir une bouteille de vin blanc au frigo.
Je vais prendre un ricard, tu m’accompagnes.
Ah non désolé, moi je n’aime pas ça. Moi je tourne au malibu ou rhum.
Euh alors je vais prendre un rhum orange. T’as du jus d’orange au moins.
Y’as pas de soucis.
Morgane partit quelques minutes dans la cuisine et en revint avec deux verres, un jus d’orange et un jus d’ananas. Elle servit son rhum orange à Amaury et se prit un malibu ananas. Ils trinquèrent à leur santé et à leur retrouvaille. Ils parlèrent de choses et d’autres pendant plus d’une heure et demi. Morgane s’absenta pour mettre ses frites au four et il l’aida à installer deux couverts sur la table. La musique continuait de tourner mais Morgane avait baissé le son pour qu’il puisse s’entendre parler. Ils passèrent à table et continuèrent à parler, Amaury avait toujours une anecdote ou une blague à lui raconter de sorte qu’à aucun moment un blanc ne puisse s’installer. Ils mangèrent à deux la paquet de frites de 500 grammes, ce qui choquait quelque peu Amaury puisque Morgane était très mince à l’époque et qu’elle semblait avoir perdu quelques kilos mais il ne fit aucune remarque, préférant garder l’ambiance bonne enfant de cette soirée. De nouveau assis sur le canapé, chacun avec un verre de vin blanc devant la télé. La fatigue les avait assommés tous les deux. Morgane zappait sur la télécommande pour leur trouver un bon film.
Arrête de faire ça, t’as pas un programme télé.
Non, je n’achète plus aucun magazines.
Amaury lui jeta un regard suspicieux, il pensait comprendre l’allusion et voyait enfin le moyen d’apporter le sujet sur le tapis. Tout innocent avec une voix indifférente il continua.
Pourquoi.
Et pourquoi pas.
Sérieusement.
Je ne vois pas l’intérêt de payer du papier alors que je vois le programme gratuitement en zappant.
Amaury se mit à sourire. Il était réellement amusé par sa remarque et par son air de défi, comme si elle le défendait de croire que cela pourrait être pour une autre raison.
C’est pas mal les magazines, enfin certain. Et puis sa t’apprend plein de choses.
Ah bon, tu me cite un exemple.
Et bien, tu saurais qu’il n’est plus avec Alicia.
Il la vit se contracter et s’en voulut de gâcher cette agréable soirée mais il voulait que Went remonte la pense et pour cela, Morgane devait aller lui parler. Elle ne souriait plus de la même manière, le doux sourire avait précédé un sourire ironique et plein de sarcasme se ressentait dans sa voix.
Oh, qui a l’honneur d’être sa demoiselle de compagnie a présent.
Aucune, il n’en veut qu’une mais elle ne lui donne plus aucun signe de vie.
Mais bien sûr ( elle avait tourné la tête vers lui et le regardait à présent droit dans les yeux ). Alors tu m’expliques, Mariana, Stella, Gabrielle, Katia, Mélanie, Angélique, Alex, Lily, Sandra, Marie, Alicia et j’en passes.
Je vois que tu connais tes classiques. Ce n’est pas finis vous deux.
Amaury, s’il te plait.
Non pas cette fois Morgane. La nuit dernière j’ai été trop loin je l’avoue et j’en suis désolé. Mais il t’aime toujours autant Morgane. Je ne te demande pas de coucher avec lui, de vous mettre une bague au doigt et de faire un élevage de gosses. Je te demande juste d’aller lui parler. Si tu penses que c’est réellement finis, dis lui. Demande lui de passer à autre chose, demande lui de ne plus se soûler les soirs où il est seul, de ne plus ressasser le passé, de ne pas comparé ses petites amies actuelles à toi, de ne pas te chercher dès qu’il voit une blonde de ta taille ou qu’il entend ton prénom. Dis lui tout cela mais ne le laisse pas comme cela. Les dernières semaines il s’est mis en tête que tu étais peut être morte. Ne le laisse pas dans le doute. Je te considère comme mon amie et je ne veux pas te voir souffrir mais Went est mon meilleur ami et le voir dans cet état me déchire le cœur. Cette après midi c’est avec lui que je me suis battu. Il avait cru sentir ton parfum et voulait camper dans ton bureau pour voir si c’était toi. J’ai voulu le faire partir avant que tu ne reviennes. Il s’est énervé, moi aussi et on s’est battu, deux mecs de la sécurité nous ont séparés et l’ont chassé du studio peu avant que tu n’arrives. Est ce que tu peux seulement comprendre dans quel état il est. Alors je te le redemande et je te le demanderai jusqu’à ce que tu acceptes, parle lui.
Il lui releva son menton avec ses doigts et la regarda dans les yeux. Elle avait le regard légèrement brouillé et clignait des yeux pour chasser ses larmes pourtant une s’échappa, recueilli par un doigt.
S’il te plaît.
Morgane s’accrocha à son cou et après plusieurs reniflement murmura dans son cou.
Ok.
Amaury se sentait soulagé. Il venait de gagner une bataille pourtant la guerre était loin d’être fini et il se demandait dans quel état se retrouverait les deux parties après la bataille finale.
Il quitta Morgane quelques minutes plus tard et rentra directement chez lui. Elle partit prendre une douche pour se réconforter et s’envola au pays des songes où un homme aux yeux océan veillait sur elle.
Voila je vous avais dit qu'on allait un peu avancer
J'attend vos commentaires lol
http://www.radioblogclub.fr/open/130192/le_madison/Madison
Elle sourit en repensant à toutes ces soirées en vacances où elle avait dansé sur cette chanson. Naturellement elle se mit à danser. Elle rigolait de sa situation se trouvant ridicule et pourtant elle était bien. Elle accéléra ses pas au rythme de la musique, elle n’avait oublié aucun mouvement. Chaque pas était ancré dans son esprit par la multitude de fois où elle l’avait dansé avec son frère, ses parents, ses amis, des connaissances que l’on fait en camping. La chanson s’arrêta, son euphorie aussi. Voulant continuer à se souvenir de ses vacances d’été lorsqu’elle était gosse, elle mit un cd de tubes d’été. Les premières notes de La chenille se mit en route mais Morgane la passa, danser la chenille seule n’était pas très amusant. La danse des Canards suivit La chenille. Morgane rigola et écouta la chanson pour suivre les pas. Se lassant rapidement du manque de rythme, elle passa aussi.
Ah enfin une bonne chanson.
La macarena retentit dans l’appartement. Morgane se déhanchait en exécutant les mouvements traditionnels que tout le monde connaissait. Le stress et la colère du début d’après midi avait laissé la place à un bien être et une douce mélancolie. Morgane avait retrouvé le sourire. Elle s’arrêta de danser au son de la sonnette mais laissa la musique en route, baissant légèrement le son pour éviter d’éventuels conflits avec les voisins. 19h25. Il était en retard mais peu importe. Elle ouvrit la porte et l’accueillit avec un grand sourire.
Je constate que tu es de meilleure humeur que tout à l’heure.
Parfaitement. Cette pause m’a fait du bien. Qu’as tu dit à Bryan pour m’excuser.
Que tu avais eu un terrible mal de tête … J’adore cette chanson, monte le son s’il te plait.
Ils rentrèrent dans l’appartement et Morgane tourna le bouton du volume.
http://www.radioblogclub.fr/open/147466/aicha/Khaled%20-%20Aicha
Mademoiselle, acceptez vous de danser avec moi.
Pour toute réponse Morgane lui sourit et posa sa main dans la sienne. Il la colla contre lui, une main dans son dos et l’autre dans sa main. Ils se mirent à tournoyer, Amaury lui racontait des anecdotes sur les filles avec qui il dansait sur cette chanson. Certaines firent rire Morgane d’autres valurent une frappe sur son torse. L’ambiance était joyeuse et les deux jeunes gens évitaient les sujets qui fâchent. La deuxième main d’Amaury glissa sur le bras ainsi que le dos de Morgane pour venir rejoindre l’autre. Ils se regardaient dans les yeux et le silence s’était installé. Il n’y avait rien de gênant, au contraire, c’était relaxant. La voix de Khaled s’effaça pour une autre.
Merci pour la danse.
Mais de rien mon cher Monsieur.
Amaury s’installa sur le canapé devant une petite table en verre tandis que Morgane installait ses petits toasts, il la regardait avec un léger sourire amusé et se gardait bien de proposer toute aide.
Que veux tu boire.
Dis moi plutôt ce que tu as.
Ok, alors j’ai, malibu, vodka, rhum, whisky, ah non pas de whisky en fait. Du ricard et je crois avoir une bouteille de vin blanc au frigo.
Je vais prendre un ricard, tu m’accompagnes.
Ah non désolé, moi je n’aime pas ça. Moi je tourne au malibu ou rhum.
Euh alors je vais prendre un rhum orange. T’as du jus d’orange au moins.
Y’as pas de soucis.
Morgane partit quelques minutes dans la cuisine et en revint avec deux verres, un jus d’orange et un jus d’ananas. Elle servit son rhum orange à Amaury et se prit un malibu ananas. Ils trinquèrent à leur santé et à leur retrouvaille. Ils parlèrent de choses et d’autres pendant plus d’une heure et demi. Morgane s’absenta pour mettre ses frites au four et il l’aida à installer deux couverts sur la table. La musique continuait de tourner mais Morgane avait baissé le son pour qu’il puisse s’entendre parler. Ils passèrent à table et continuèrent à parler, Amaury avait toujours une anecdote ou une blague à lui raconter de sorte qu’à aucun moment un blanc ne puisse s’installer. Ils mangèrent à deux la paquet de frites de 500 grammes, ce qui choquait quelque peu Amaury puisque Morgane était très mince à l’époque et qu’elle semblait avoir perdu quelques kilos mais il ne fit aucune remarque, préférant garder l’ambiance bonne enfant de cette soirée. De nouveau assis sur le canapé, chacun avec un verre de vin blanc devant la télé. La fatigue les avait assommés tous les deux. Morgane zappait sur la télécommande pour leur trouver un bon film.
Arrête de faire ça, t’as pas un programme télé.
Non, je n’achète plus aucun magazines.
Amaury lui jeta un regard suspicieux, il pensait comprendre l’allusion et voyait enfin le moyen d’apporter le sujet sur le tapis. Tout innocent avec une voix indifférente il continua.
Pourquoi.
Et pourquoi pas.
Sérieusement.
Je ne vois pas l’intérêt de payer du papier alors que je vois le programme gratuitement en zappant.
Amaury se mit à sourire. Il était réellement amusé par sa remarque et par son air de défi, comme si elle le défendait de croire que cela pourrait être pour une autre raison.
C’est pas mal les magazines, enfin certain. Et puis sa t’apprend plein de choses.
Ah bon, tu me cite un exemple.
Et bien, tu saurais qu’il n’est plus avec Alicia.
Il la vit se contracter et s’en voulut de gâcher cette agréable soirée mais il voulait que Went remonte la pense et pour cela, Morgane devait aller lui parler. Elle ne souriait plus de la même manière, le doux sourire avait précédé un sourire ironique et plein de sarcasme se ressentait dans sa voix.
Oh, qui a l’honneur d’être sa demoiselle de compagnie a présent.
Aucune, il n’en veut qu’une mais elle ne lui donne plus aucun signe de vie.
Mais bien sûr ( elle avait tourné la tête vers lui et le regardait à présent droit dans les yeux ). Alors tu m’expliques, Mariana, Stella, Gabrielle, Katia, Mélanie, Angélique, Alex, Lily, Sandra, Marie, Alicia et j’en passes.
Je vois que tu connais tes classiques. Ce n’est pas finis vous deux.
Amaury, s’il te plait.
Non pas cette fois Morgane. La nuit dernière j’ai été trop loin je l’avoue et j’en suis désolé. Mais il t’aime toujours autant Morgane. Je ne te demande pas de coucher avec lui, de vous mettre une bague au doigt et de faire un élevage de gosses. Je te demande juste d’aller lui parler. Si tu penses que c’est réellement finis, dis lui. Demande lui de passer à autre chose, demande lui de ne plus se soûler les soirs où il est seul, de ne plus ressasser le passé, de ne pas comparé ses petites amies actuelles à toi, de ne pas te chercher dès qu’il voit une blonde de ta taille ou qu’il entend ton prénom. Dis lui tout cela mais ne le laisse pas comme cela. Les dernières semaines il s’est mis en tête que tu étais peut être morte. Ne le laisse pas dans le doute. Je te considère comme mon amie et je ne veux pas te voir souffrir mais Went est mon meilleur ami et le voir dans cet état me déchire le cœur. Cette après midi c’est avec lui que je me suis battu. Il avait cru sentir ton parfum et voulait camper dans ton bureau pour voir si c’était toi. J’ai voulu le faire partir avant que tu ne reviennes. Il s’est énervé, moi aussi et on s’est battu, deux mecs de la sécurité nous ont séparés et l’ont chassé du studio peu avant que tu n’arrives. Est ce que tu peux seulement comprendre dans quel état il est. Alors je te le redemande et je te le demanderai jusqu’à ce que tu acceptes, parle lui.
Il lui releva son menton avec ses doigts et la regarda dans les yeux. Elle avait le regard légèrement brouillé et clignait des yeux pour chasser ses larmes pourtant une s’échappa, recueilli par un doigt.
S’il te plaît.
Morgane s’accrocha à son cou et après plusieurs reniflement murmura dans son cou.
Ok.
Amaury se sentait soulagé. Il venait de gagner une bataille pourtant la guerre était loin d’être fini et il se demandait dans quel état se retrouverait les deux parties après la bataille finale.
Il quitta Morgane quelques minutes plus tard et rentra directement chez lui. Elle partit prendre une douche pour se réconforter et s’envola au pays des songes où un homme aux yeux océan veillait sur elle.
Voila je vous avais dit qu'on allait un peu avancer
J'attend vos commentaires lol
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Snif, personne n'aime ma suite ???
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Coucou Ponou !
Mais si ta suite est géniale !! A mon avis, beaucoup de gens sont en vacances en ce moment. Et puis il ya les feignants (comme moi ) qui dévorent des fics mais qui prennent pas forcément le temps de poster... même s'ils adorent !!!
Bref, j'adore ta fic et cette suite était top !!
Vivement la suite parce qu'il faut vraiment qu'elle aille lui parler !
Mais si ta suite est géniale !! A mon avis, beaucoup de gens sont en vacances en ce moment. Et puis il ya les feignants (comme moi ) qui dévorent des fics mais qui prennent pas forcément le temps de poster... même s'ils adorent !!!
Bref, j'adore ta fic et cette suite était top !!
Vivement la suite parce qu'il faut vraiment qu'elle aille lui parler !
alicebuf- Compagnon de Cellule de Michael
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Date d'inscription : 16/06/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
merci beaucoup alicebuf, normalement une suite pour la semaine prochaine.
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 828
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
TA suiite était exellente mais tu sais tout le monde n'a pas le temps de poster des coms tu verra a la fin de ta fic tout le monde se manifestera continue écris pour toi, et pour nous aussi
vivement la suiiite
vivement la suiiite
miss_sa_69- De retour à Chicago
- Nombre de messages : 2190
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Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
pas de suite ?... je veux la suite moi !!
alicebuf- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 4
Date d'inscription : 16/06/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Ce soir
je l'écris cette aprem et je la posterais après.
Sa fait plaisir de voir que tu l'attends lol
je l'écris cette aprem et je la posterais après.
Sa fait plaisir de voir que tu l'attends lol
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 828
Age : 34
Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
oui moi aussi je veux la suite et la confrontation...
Enfin enfin, j'espère que çà se passera pas trop mal...
J'attends avec impatience...
Enfin enfin, j'espère que çà se passera pas trop mal...
J'attends avec impatience...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
je suis désolé mais j'ai supprimé ma suite, je compte la recommencer parce que je la trouvais vraiment horrible.
J'essaye de la refaire dans la journée, désolé pour ceux qui l'avait lue.
J'essaye de la refaire dans la journée, désolé pour ceux qui l'avait lue.
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 828
Age : 34
Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Voila la version finale de cette partie, elle me plaît déjà beaucoup plus.
On retourne dans les pensées de Morgane :
Une semaine passe sans que nous ne reparlions de Went. J’ai repris mon boulot à l’hôpital et suis soulagée de quitter ce loft. J’y ai retrouvé Amaury mais l’ambiance des plateaux n’est vraiment pour moi. Amaury a pris l’habitude de venir me chercher pour déjeuner ensemble, à cette heure ci, nous avons fait une bonne partie des restaurants de Los Angeles. Je suis heureuse de l’avoir retrouvé, un ami comme lui sa ne peut que faire du bien. Il me fait rire et c’est le principal. Mais il ne faut pas croire, nous avons quand même des discussions sérieuses, même si elle ne le reste pas longtemps. Notamment à propos de la femme de sa vie, comme il l’appelle. Il a réussi à la revoir jeudi soir dernier. Parfois je lui propose de l’inviter elle à déjeuner le midi au lieu de toujours venir me chercher, moi, mais il refuse catégoriquement, préférant passer ses soirées avec elle et ses déjeuners avec moi plutôt que l’inverse. Toujours entrain de plaisanter lorsque le sujet le met mal à l’aise. Les jours passent et il s’impatiente. Je sais bien que je lui est dit que j’étais OK, mais je ne me vois pas réapparaître dans la vie de Went du jour au lendemain après trois années d’absence donc je repousse l’échéance. Pourtant ce jour là, j’ai pris ma décision. Toute la journée n’a été que rumination et rêverie. Tous les scénarios ont été envisagés, je pense que cela me rassurait d’une certaine manière. Ainsi je pouvais prévoir ces réactions éventuelles et tenter de prévoir comment je réagirais. Je n’ai jamais été une impulsive, j’ai plutôt tendance à réfléchir à touts ce qui pourrait se passer. Evidemment, en colère, je ne réfléchis plus et je fais comme tous le monde, je me lâche. Enfin, aujourd’hui c’est le grand jour, dans moins de trois heures maintenant, je serais chez lui.
J’imagine un énième scénario lorsqu’une urgence arrive. Une amie et collègue arrive d’un couloir en courant et m’emmène avec elle au service des urgences. Un carambolage a eu lieu sur une autoroute et de nombreux blessés affluent par les ambulances. Certaines sont obligés de repartir vers d’autres hôpitaux afin de ne pas nous encombrer. Très rapidement, le médecin chef de garde répartis les blessés. Chaque infirmière est réquisitionné et incorporé dans une équipe. Je me retrouve avec seulement de personnes de connues, un chirurgien nous accompagne. Dans les heures qui suivirent, l’hôpital grouillait de personnes. Les employés couraient d’un bloc à l’autre, d’une chambre à une autre. Les patients les moins blessés patientaient dans la salle d’attente. Les familles des blessés grave s’impatientaient, certains hurlaient après les standardistes pour avoir des nouvelles, d’autres se soutenaient les uns les autres, d’autres encore s’évanouissait et rajoutait le nombre de patients. J’ai la tête qui tourne, il est maintenant dix neuf heures et je n’ai rien mangé depuis onze heure et demi. Je m’arrête cinq minutes à la cafétéria.
Bonjour, un café bien serré s’il vous plaît.
La journée a été dure.
Très et elle est pas finie.
Voilà, bon courage, sa vous fera 1€50.
Merci.
Je m’en vais avec mon gobelet, pas le temps de le boire sur place. J’essaye de ne pas renverser mon précieux café en me frayant un chemin entre les personnes qui encombrent les couloirs. Je suis obligée de m’arrêter à une intersection, une horde de journalistes se met à courir pour interviewer un maison. Une célébrité doit faire partie des victimes. Je pars en sens inverse afin de ne pas devoir passer à travers. Quelqu’un se trouvait juste derrière moi. Mon café s’échappe du gobelet et atterrit sur ma blouse.
Et merde, c’est bien le moment. Je n’ai même pas pu en boire une gorgée.
Je suis vraiment navré, j’allais trop vite. Fit une voix masculine
Je relève la tête, cette voix je la connais. Non je ne me suis pas trompé, c’est bien Josh devant moi. Il a pris un coup de vieux depuis la dernière fois que je l’ai vue, lui ne semble pas me reconnaître. Son visage est fermé, son regard inquiet. Aussitôt je m’inquiète et si la célébrité était Sarah. Je le vois repartir aussi vite qu’il est arrivé et décide de le suivre. Nous tournons à droite puis à gauche. J’ai un peu de mal à le suivre avec cette foule dans les couloirs. Nous arrivons à l’étage des enfants. Cette fois ci c’est pour Alexia que je commence à m’inquiéter. Enfin il s’arrête devant une porte d’où ressort un médecin. Ils parlent tous les deux pendant que je fais mine de lire une affiche. Je n’entends pas ce qu’ils disent mais le rapport doit être plutôt bon puisque Josh semble soulagé. Il rentre dans la chambre et le médecin vient vers moi.
Morgane, lisez vous les journaux à scandales.
Euh … Non, cela ne m’intéresse pas pourquoi.
Très bien, je vous demanderais de vous occuper de la petite fille dans la chambre 429, elle a eu une côte et le poignet gauche cassé. Elle est resté inconsciente pendant une demi heure donc nous la gardons en observation ce soir. Autant que vous le sachiez tout de suite, sa mère est Sarah Wayne Callies donc il risque d’y avoir une certaine agitation dans ses couloirs ce soir et demain. Je compte sur vous pour être discrète et ne pas divulguer cette information à chaque recoin. Est ce que c’est clair.
Oui, monsieur.
Très bien. A plus tard et bon courage.
Je le regarde s’éloigner avant de reprendre contact avec la réalité. Ce n’est pas ce soir que je pourrais aller voir Went pour lui parler. Sa devrait me soulager, pourtant d’une certaine manière, je retrouve quand même mon passé ce soir. Normalement je ne devrais pas avoir besoin d’aller voir Alexia tout de suite pour refaire son bandage au niveau des côtes mais quelque part au fond de moi, je dois avoir envie de revoir cette petite et sa mère. Je vais vite fait au vestiaire pour prendre une blouse propre et retourne a la chambre 429. Je toque à la porte et attend que l’on me dise d’entrer. Aucun bruit ne me parvient, je rentre quand même et constate que la chambre est vide. Alexia semble dormir ou du moins se reposer, personne d’autre n’est présent ici. Je m’approche d’elle pour la regarder attentivement. C’est fou ce qu’elle a grandi. Ces cheveux sont devenus châtains clairs et sont légèrement ondulé. Elle a une frange qui lui retombe légèrement sur les yeux. Quelques petites tâches de rousseur ornent ses joues et son petit nez fin. Elle a les même mains fines que sa mère. Je me place au pied de son lit pour pouvoir lire sa feuille d’observation. Je suis en pleine lecture lorsqu’elle se réveille.
Bonjour.
Je relève la tête doucement et adresse un grand sourire au petit bout qui vient de se réveiller.
Bonjour, je m’appelle Morgane, et toi.
Alexia.
Eh bien, Alexia, tu as fait peur à ton papa et ta maman tu sais.
Je dis sa sur le ton de la plaisanterie pourtant elle baisse les yeux et rougis. Je me fous une claque mentalement pour l’avoir mise mal à l’aise.
Eh c’est pas grave, tu sais. Le principal c’est que toi tu ailles bien et je te donne ma parole que tu seras vite sur pied. Quel âge as tu.
Je m’approche de son lit et m’assoit à côté d’elle. Bien sûr je sais déjà comment elle s’appelle, quel âge elle a, qui sont ses parents. Seulement je pense qu’elle paniquerait si je savais déjà tout sur elle. J’essaye de la mettre à l’aise, elle répond à plusieurs de mes questions, elle me confie ainsi avec une certaine fierté qui est sa maman, et que plus tard elle se mariera avec le copain à sa maman, Went. Je souris intérieurement lorsqu’elle me dit cela. Je l’imagine bien en papa poule, entrain de faire l’avion dans un parc avec nos enfants. Oh là, je divague. Je tente de me re concentrer sur Alexia.
Eh bien, tu as une vie bien remplie pour une petite fille de trois ans.
Trois ans et quatre mois, je t’ai dis.
Oh excuse moi. J’avais oublié. Dis, tu m’inviteras à ton mariage avec M.Miller.
Je ne sais pas, peut être si t’es sage. Et puis faut que je demande à Wenty s’il veut bien de toi.
Cette fois ci mon rire résonne dans la pièce. Elle m’étonne complètement par ces phrases. Je lui souris une dernière fois.
Je vais devoir partir, d’accord.
Oh non, j’aime bien parler avec toi. Ma maman n’est pas encore revenu. Elle a dit qu’elle faisait vite pour prendre mon doudou et mon pyjama mais elle est toujours pas là.
Tu sais, elle a peut être été retardé par des embouteillages mais elle ne devrait plus tarder. Et puis moi faut que j’aille voir les autres enfants qui ont des bobos pour leur enlever. Je reviendrais plus tard.
Ok, tu rencontreras ma maman, tu verras elle est géniale. Et mon papa c’est le plus gentil.
Je lui souris une dernière fois et referme la porte derrière moi. Je redescends à l’accueil voir si l’on a besoin de moi. Au passage je reprend un café et le boit d’une traite cette fois ci avant de me le faire renverser. Soudain mon cœur s’emballe. Cette silhouette, même après trois ans je la reconnaîtrais entre mille. Il est penché à l’accueil devant la standardiste. Je suppose qu’il est venu pour voir Alexia, mais connaissant cette vieille pimbêche de Jeannette et sachant qu’il ne fait pas partie de sa famille il n’aura pas accès au numéro de sa chambre. Je m’approche et comme je l’avais prédis, elle refuse de lui communiquer la chambre d’Alexia, suivant mon instinct, j’interviens.
Voyons Jeannette, donnez lui la chambre de sa fiancée, elle m’a dit elle même qu’ils allaient se marier. Il fait donc partie de ceux ayant accès à sa chambre. Je vais l’y conduire.
Elle me reconnaît et acquiesce de la tête. Went se tourne d’un bloc vers moi, il a du reconnaître ma voix. Je ne le regarde pas mais je sens son regard et je l’entends marmonner.
C’est pas vrai, je dois rêver. Oh mon Dieu.
C’est ce moment qui choisis Amaury pour rentrer en trombe dans l’hôpital. Les agents de la sécurité qui avaient repoussés les journalistes à l’extérieur du bâtiment ont de plus en plus de mal à les contenir. Avec trois personnes mondialement connues dans notre immeuble, on bat nos records. Went ne dit toujours rien alors qu’Amaury me saute dessus et me secoue les épaules pour que je le conduise à Alexia. J’acquiesce et me met en marche sans vérifier s’ils me suivent. Pourtant je vois du coin de l’œil, Amaury qui frappe Went sur le coin de la tête et le pousse pour qu’il se mette en marche. Ils chuchotent entre eux mais j’entends ce qu’ils se disent.
Tu le savais. Depuis quand tu sais qu’elle est toujours sur Los Angeles, tu m’as laissé m’inquiéter pour rien.
Je suis désolé mais c’était à elle de te le dire. J’avais réussi à la convaincre de venir te voir Mercredi dernier et d’après notre déjeuner ce midi, elle devait venir te voir ce soir. Finalement elle n’a pas eu besoin de se bouger.
Mouais, on verras cela plus tard, pour le moment, il n’y a qu’Alexia qui compte.
M’en veux pas, mec.
Je t’ai dit que l’on discuterait de cela plus tard. Pour le moment je ne veux voir que ma chtite puce. Quant à Morgane, elle a dit qu’elle viendrait me voir, et bah elle viendra me voir, en ce qui me concerne je ne ferais pas le premier pas.
Je soupire légèrement pour pas qu’il m’entende. Je meurs d’envie de me retourner pour le dévisager et courir dans ses bras. Je n’ai pas revu son visage d’ange de près depuis tout à l’heure. Nous arrivons devant la chambre d’Alexia. J’ouvre la porte directement et rentre.
Regarde Alexia, tu as de la …. visite.
Je me stoppe devant Sarah et Josh. Tous les deux me dévisagent. Sarah est la première à me reconnaître et semble mitigée sur la réaction à avoir par rapport à Went. Josh aussi semble enfin mettre un nom à mon visage et vient me serrer dans ses bras.
Je suis content de te revoir, Morgane. Cela fait combien de temps maintenant.
Trois ans, un mois et vingt quatre jours.
La voix de Went est froide, son intervention me surprend et je ne suis pas la seule. Josh et Sarah ont l’air aussi surpris que moi. Alexia nous regarde tous sans comprendre et remarque enfin Went et Amaury.
Wentyyyyyyy
Je le vois sourire légèrement et aller déposer un bisou sur le front d’Alexia. Amaury le suit de près. Alexia me regarde avec un grand sourire et me les présente un par un. Je souris devant son innocence, quant elle en vient à Went et qu’elle le présente comme son futur mari, j’approuve en souriant.
Et bien, tu en as de la chance jeune fille. Tu en connais du beau monde.
Il manque plus que Dom, c’est le grand copain à Wenty et ryry.
Je le verrais peut être demain, là je dois retourner voir les autres enfants.
A moins que tu ne disparaisses encore une fois, après tout c’est ta spécialité cela non.
Aie, sa, sa fait mal. Je suppose que je l’ai mérité. Je ferme les yeux pour ne pas craquer, revoir tous ce monde en même temps, sa en fait des émotions.
Went, Alexia est ici alors calme tes ardeurs.
La voix d’Amaury est menaçante, je vois le regard méprisant que Went m’adresse avant de sortir. Alexia est perdue, Josh et Sara sont mal à l’aise et Amaury semble soulagé, comme s’il s’était attendu à pire. Je leur souris faiblement avant de prendre congé. Amaury me rattrape dans le couloir.
Attends. Ne te vexe pas, tu lui as fait un choc. Sa va aller.
Ne t’inquiètes pas pour moi. Je suis une grande fille maintenant, et je dois dire que je m’attendais à pire. Je suppose que je devrais aller lui parler mais j’ai encore mon service pendant une heure au moins. Tu sais où je pourrais aller le trouver ensuite.
Il sera vingt trois heures quand tu sortiras, tu es sûre de ne pas vouloir rentrer chez toi te reposer.
Non, je n’arriverais pas à dormir sans lui avoir parlé.
Très bien, il ne sera sûrement pas chez lui, je vais l’inviter chez moi pour qu’il ne soit pas tout seul en t’attendant.
Ok, a plus tard alors.
Morgane, fais attention à toi.
Mais oui.
L’heure suivante fut plus calme. Les visiteurs durent partir a vingt deux heures. La sécurité continuaient de tourné pour vérifier que tout le monde soit sortie. Quant à moi, je rendit visite à deux autres gamins dont un nouveau. En sortant de l’hôpital, il était vingt trois heures dix et je n’avais qu’une envie me coucher, mais je savais que je ne pourrais pas dormir, direction la maison d’Amaury.
On retourne dans les pensées de Morgane :
Une semaine passe sans que nous ne reparlions de Went. J’ai repris mon boulot à l’hôpital et suis soulagée de quitter ce loft. J’y ai retrouvé Amaury mais l’ambiance des plateaux n’est vraiment pour moi. Amaury a pris l’habitude de venir me chercher pour déjeuner ensemble, à cette heure ci, nous avons fait une bonne partie des restaurants de Los Angeles. Je suis heureuse de l’avoir retrouvé, un ami comme lui sa ne peut que faire du bien. Il me fait rire et c’est le principal. Mais il ne faut pas croire, nous avons quand même des discussions sérieuses, même si elle ne le reste pas longtemps. Notamment à propos de la femme de sa vie, comme il l’appelle. Il a réussi à la revoir jeudi soir dernier. Parfois je lui propose de l’inviter elle à déjeuner le midi au lieu de toujours venir me chercher, moi, mais il refuse catégoriquement, préférant passer ses soirées avec elle et ses déjeuners avec moi plutôt que l’inverse. Toujours entrain de plaisanter lorsque le sujet le met mal à l’aise. Les jours passent et il s’impatiente. Je sais bien que je lui est dit que j’étais OK, mais je ne me vois pas réapparaître dans la vie de Went du jour au lendemain après trois années d’absence donc je repousse l’échéance. Pourtant ce jour là, j’ai pris ma décision. Toute la journée n’a été que rumination et rêverie. Tous les scénarios ont été envisagés, je pense que cela me rassurait d’une certaine manière. Ainsi je pouvais prévoir ces réactions éventuelles et tenter de prévoir comment je réagirais. Je n’ai jamais été une impulsive, j’ai plutôt tendance à réfléchir à touts ce qui pourrait se passer. Evidemment, en colère, je ne réfléchis plus et je fais comme tous le monde, je me lâche. Enfin, aujourd’hui c’est le grand jour, dans moins de trois heures maintenant, je serais chez lui.
J’imagine un énième scénario lorsqu’une urgence arrive. Une amie et collègue arrive d’un couloir en courant et m’emmène avec elle au service des urgences. Un carambolage a eu lieu sur une autoroute et de nombreux blessés affluent par les ambulances. Certaines sont obligés de repartir vers d’autres hôpitaux afin de ne pas nous encombrer. Très rapidement, le médecin chef de garde répartis les blessés. Chaque infirmière est réquisitionné et incorporé dans une équipe. Je me retrouve avec seulement de personnes de connues, un chirurgien nous accompagne. Dans les heures qui suivirent, l’hôpital grouillait de personnes. Les employés couraient d’un bloc à l’autre, d’une chambre à une autre. Les patients les moins blessés patientaient dans la salle d’attente. Les familles des blessés grave s’impatientaient, certains hurlaient après les standardistes pour avoir des nouvelles, d’autres se soutenaient les uns les autres, d’autres encore s’évanouissait et rajoutait le nombre de patients. J’ai la tête qui tourne, il est maintenant dix neuf heures et je n’ai rien mangé depuis onze heure et demi. Je m’arrête cinq minutes à la cafétéria.
Bonjour, un café bien serré s’il vous plaît.
La journée a été dure.
Très et elle est pas finie.
Voilà, bon courage, sa vous fera 1€50.
Merci.
Je m’en vais avec mon gobelet, pas le temps de le boire sur place. J’essaye de ne pas renverser mon précieux café en me frayant un chemin entre les personnes qui encombrent les couloirs. Je suis obligée de m’arrêter à une intersection, une horde de journalistes se met à courir pour interviewer un maison. Une célébrité doit faire partie des victimes. Je pars en sens inverse afin de ne pas devoir passer à travers. Quelqu’un se trouvait juste derrière moi. Mon café s’échappe du gobelet et atterrit sur ma blouse.
Et merde, c’est bien le moment. Je n’ai même pas pu en boire une gorgée.
Je suis vraiment navré, j’allais trop vite. Fit une voix masculine
Je relève la tête, cette voix je la connais. Non je ne me suis pas trompé, c’est bien Josh devant moi. Il a pris un coup de vieux depuis la dernière fois que je l’ai vue, lui ne semble pas me reconnaître. Son visage est fermé, son regard inquiet. Aussitôt je m’inquiète et si la célébrité était Sarah. Je le vois repartir aussi vite qu’il est arrivé et décide de le suivre. Nous tournons à droite puis à gauche. J’ai un peu de mal à le suivre avec cette foule dans les couloirs. Nous arrivons à l’étage des enfants. Cette fois ci c’est pour Alexia que je commence à m’inquiéter. Enfin il s’arrête devant une porte d’où ressort un médecin. Ils parlent tous les deux pendant que je fais mine de lire une affiche. Je n’entends pas ce qu’ils disent mais le rapport doit être plutôt bon puisque Josh semble soulagé. Il rentre dans la chambre et le médecin vient vers moi.
Morgane, lisez vous les journaux à scandales.
Euh … Non, cela ne m’intéresse pas pourquoi.
Très bien, je vous demanderais de vous occuper de la petite fille dans la chambre 429, elle a eu une côte et le poignet gauche cassé. Elle est resté inconsciente pendant une demi heure donc nous la gardons en observation ce soir. Autant que vous le sachiez tout de suite, sa mère est Sarah Wayne Callies donc il risque d’y avoir une certaine agitation dans ses couloirs ce soir et demain. Je compte sur vous pour être discrète et ne pas divulguer cette information à chaque recoin. Est ce que c’est clair.
Oui, monsieur.
Très bien. A plus tard et bon courage.
Je le regarde s’éloigner avant de reprendre contact avec la réalité. Ce n’est pas ce soir que je pourrais aller voir Went pour lui parler. Sa devrait me soulager, pourtant d’une certaine manière, je retrouve quand même mon passé ce soir. Normalement je ne devrais pas avoir besoin d’aller voir Alexia tout de suite pour refaire son bandage au niveau des côtes mais quelque part au fond de moi, je dois avoir envie de revoir cette petite et sa mère. Je vais vite fait au vestiaire pour prendre une blouse propre et retourne a la chambre 429. Je toque à la porte et attend que l’on me dise d’entrer. Aucun bruit ne me parvient, je rentre quand même et constate que la chambre est vide. Alexia semble dormir ou du moins se reposer, personne d’autre n’est présent ici. Je m’approche d’elle pour la regarder attentivement. C’est fou ce qu’elle a grandi. Ces cheveux sont devenus châtains clairs et sont légèrement ondulé. Elle a une frange qui lui retombe légèrement sur les yeux. Quelques petites tâches de rousseur ornent ses joues et son petit nez fin. Elle a les même mains fines que sa mère. Je me place au pied de son lit pour pouvoir lire sa feuille d’observation. Je suis en pleine lecture lorsqu’elle se réveille.
Bonjour.
Je relève la tête doucement et adresse un grand sourire au petit bout qui vient de se réveiller.
Bonjour, je m’appelle Morgane, et toi.
Alexia.
Eh bien, Alexia, tu as fait peur à ton papa et ta maman tu sais.
Je dis sa sur le ton de la plaisanterie pourtant elle baisse les yeux et rougis. Je me fous une claque mentalement pour l’avoir mise mal à l’aise.
Eh c’est pas grave, tu sais. Le principal c’est que toi tu ailles bien et je te donne ma parole que tu seras vite sur pied. Quel âge as tu.
Je m’approche de son lit et m’assoit à côté d’elle. Bien sûr je sais déjà comment elle s’appelle, quel âge elle a, qui sont ses parents. Seulement je pense qu’elle paniquerait si je savais déjà tout sur elle. J’essaye de la mettre à l’aise, elle répond à plusieurs de mes questions, elle me confie ainsi avec une certaine fierté qui est sa maman, et que plus tard elle se mariera avec le copain à sa maman, Went. Je souris intérieurement lorsqu’elle me dit cela. Je l’imagine bien en papa poule, entrain de faire l’avion dans un parc avec nos enfants. Oh là, je divague. Je tente de me re concentrer sur Alexia.
Eh bien, tu as une vie bien remplie pour une petite fille de trois ans.
Trois ans et quatre mois, je t’ai dis.
Oh excuse moi. J’avais oublié. Dis, tu m’inviteras à ton mariage avec M.Miller.
Je ne sais pas, peut être si t’es sage. Et puis faut que je demande à Wenty s’il veut bien de toi.
Cette fois ci mon rire résonne dans la pièce. Elle m’étonne complètement par ces phrases. Je lui souris une dernière fois.
Je vais devoir partir, d’accord.
Oh non, j’aime bien parler avec toi. Ma maman n’est pas encore revenu. Elle a dit qu’elle faisait vite pour prendre mon doudou et mon pyjama mais elle est toujours pas là.
Tu sais, elle a peut être été retardé par des embouteillages mais elle ne devrait plus tarder. Et puis moi faut que j’aille voir les autres enfants qui ont des bobos pour leur enlever. Je reviendrais plus tard.
Ok, tu rencontreras ma maman, tu verras elle est géniale. Et mon papa c’est le plus gentil.
Je lui souris une dernière fois et referme la porte derrière moi. Je redescends à l’accueil voir si l’on a besoin de moi. Au passage je reprend un café et le boit d’une traite cette fois ci avant de me le faire renverser. Soudain mon cœur s’emballe. Cette silhouette, même après trois ans je la reconnaîtrais entre mille. Il est penché à l’accueil devant la standardiste. Je suppose qu’il est venu pour voir Alexia, mais connaissant cette vieille pimbêche de Jeannette et sachant qu’il ne fait pas partie de sa famille il n’aura pas accès au numéro de sa chambre. Je m’approche et comme je l’avais prédis, elle refuse de lui communiquer la chambre d’Alexia, suivant mon instinct, j’interviens.
Voyons Jeannette, donnez lui la chambre de sa fiancée, elle m’a dit elle même qu’ils allaient se marier. Il fait donc partie de ceux ayant accès à sa chambre. Je vais l’y conduire.
Elle me reconnaît et acquiesce de la tête. Went se tourne d’un bloc vers moi, il a du reconnaître ma voix. Je ne le regarde pas mais je sens son regard et je l’entends marmonner.
C’est pas vrai, je dois rêver. Oh mon Dieu.
C’est ce moment qui choisis Amaury pour rentrer en trombe dans l’hôpital. Les agents de la sécurité qui avaient repoussés les journalistes à l’extérieur du bâtiment ont de plus en plus de mal à les contenir. Avec trois personnes mondialement connues dans notre immeuble, on bat nos records. Went ne dit toujours rien alors qu’Amaury me saute dessus et me secoue les épaules pour que je le conduise à Alexia. J’acquiesce et me met en marche sans vérifier s’ils me suivent. Pourtant je vois du coin de l’œil, Amaury qui frappe Went sur le coin de la tête et le pousse pour qu’il se mette en marche. Ils chuchotent entre eux mais j’entends ce qu’ils se disent.
Tu le savais. Depuis quand tu sais qu’elle est toujours sur Los Angeles, tu m’as laissé m’inquiéter pour rien.
Je suis désolé mais c’était à elle de te le dire. J’avais réussi à la convaincre de venir te voir Mercredi dernier et d’après notre déjeuner ce midi, elle devait venir te voir ce soir. Finalement elle n’a pas eu besoin de se bouger.
Mouais, on verras cela plus tard, pour le moment, il n’y a qu’Alexia qui compte.
M’en veux pas, mec.
Je t’ai dit que l’on discuterait de cela plus tard. Pour le moment je ne veux voir que ma chtite puce. Quant à Morgane, elle a dit qu’elle viendrait me voir, et bah elle viendra me voir, en ce qui me concerne je ne ferais pas le premier pas.
Je soupire légèrement pour pas qu’il m’entende. Je meurs d’envie de me retourner pour le dévisager et courir dans ses bras. Je n’ai pas revu son visage d’ange de près depuis tout à l’heure. Nous arrivons devant la chambre d’Alexia. J’ouvre la porte directement et rentre.
Regarde Alexia, tu as de la …. visite.
Je me stoppe devant Sarah et Josh. Tous les deux me dévisagent. Sarah est la première à me reconnaître et semble mitigée sur la réaction à avoir par rapport à Went. Josh aussi semble enfin mettre un nom à mon visage et vient me serrer dans ses bras.
Je suis content de te revoir, Morgane. Cela fait combien de temps maintenant.
Trois ans, un mois et vingt quatre jours.
La voix de Went est froide, son intervention me surprend et je ne suis pas la seule. Josh et Sarah ont l’air aussi surpris que moi. Alexia nous regarde tous sans comprendre et remarque enfin Went et Amaury.
Wentyyyyyyy
Je le vois sourire légèrement et aller déposer un bisou sur le front d’Alexia. Amaury le suit de près. Alexia me regarde avec un grand sourire et me les présente un par un. Je souris devant son innocence, quant elle en vient à Went et qu’elle le présente comme son futur mari, j’approuve en souriant.
Et bien, tu en as de la chance jeune fille. Tu en connais du beau monde.
Il manque plus que Dom, c’est le grand copain à Wenty et ryry.
Je le verrais peut être demain, là je dois retourner voir les autres enfants.
A moins que tu ne disparaisses encore une fois, après tout c’est ta spécialité cela non.
Aie, sa, sa fait mal. Je suppose que je l’ai mérité. Je ferme les yeux pour ne pas craquer, revoir tous ce monde en même temps, sa en fait des émotions.
Went, Alexia est ici alors calme tes ardeurs.
La voix d’Amaury est menaçante, je vois le regard méprisant que Went m’adresse avant de sortir. Alexia est perdue, Josh et Sara sont mal à l’aise et Amaury semble soulagé, comme s’il s’était attendu à pire. Je leur souris faiblement avant de prendre congé. Amaury me rattrape dans le couloir.
Attends. Ne te vexe pas, tu lui as fait un choc. Sa va aller.
Ne t’inquiètes pas pour moi. Je suis une grande fille maintenant, et je dois dire que je m’attendais à pire. Je suppose que je devrais aller lui parler mais j’ai encore mon service pendant une heure au moins. Tu sais où je pourrais aller le trouver ensuite.
Il sera vingt trois heures quand tu sortiras, tu es sûre de ne pas vouloir rentrer chez toi te reposer.
Non, je n’arriverais pas à dormir sans lui avoir parlé.
Très bien, il ne sera sûrement pas chez lui, je vais l’inviter chez moi pour qu’il ne soit pas tout seul en t’attendant.
Ok, a plus tard alors.
Morgane, fais attention à toi.
Mais oui.
L’heure suivante fut plus calme. Les visiteurs durent partir a vingt deux heures. La sécurité continuaient de tourné pour vérifier que tout le monde soit sortie. Quant à moi, je rendit visite à deux autres gamins dont un nouveau. En sortant de l’hôpital, il était vingt trois heures dix et je n’avais qu’une envie me coucher, mais je savais que je ne pourrais pas dormir, direction la maison d’Amaury.
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
trop bien cette suite...
j'ai hate d'avoir la confrontation....
heureusement qu'Amaury est là... sinon ce serait la cata
j'ai hate d'avoir la confrontation....
heureusement qu'Amaury est là... sinon ce serait la cata
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Re: je veux juste une nouvelle vie, chap 29
Les rues sont désertes et mes légers talons claquent contre le bitume. L’air est froid, ce qui m’empêche de somnoler. Mes pieds me font atrocement souffrir après cette journée coincé dans de petite chaussures. Il faut souffrir pour être belle. Quel horrible dicton. A bout de force, j’enlève mes chaussures et marche pieds nus sur la route. Je prendrai une douche chez moi, le bien-être d’une bonne douche bien chaude m’envahit déjà. Je dois lutter pour ne pas faire demi-tour et rentrer chez moi sans passer par la case Amaury et Went.
Le trajet ne m’a jamais paru aussi long, tout mon corps réclame un bon lit douillet. Je soupire et accélère encore un peu lorsque j’aperçois la rue que je cherche. Deux ivrognes me font signe de leur banc, le premier s’est levé et a fait une révérence, le second reste avachis par terre. Un petit signe de main et j’accélère encore un peu. Etre seule dans la rue a minuit moins le quart, face à deux ivrognes me rend légèrement stressée.
Enfin je vois la maison d’Amaury, les lumières du premier étage sont éteintes, d’ailleurs, hormis la cuisine, tout est éteint. Je soupire de soulagement, et m’empresse de toquer à la porte. Celle ci s’ouvre rapidement sur Went. Je suis légèrement surprise, contrairement à lui. Quelques secondes passent pourtant j’ai l’impression que même ma marche de l’hôpital jusqu’ici était plus courte. Son visage est crispé et je m’étonne de voir ses yeux légèrement gris. Je frissonne légèrement à l’entente de sa voix grave.
Bon tu te décides à rentrer. A moins que tu ne veuille rebrousser chemin, il en est encore temps, après je crois qu’il sera trop tard.
Je pense, que mon scénario où nous nous jetions dans les bras l’un l’autre vient de tomber à l’eau. Il ne m’a jamais parlé aussi froidement et pourtant je ne lui en veux pas. Je souris doucement devant son mordant, s’il est surpris par mon sourire, il n’en montre rien. Je passe devant lui, mes chaussures à la main. Le miroir de l’entrée me renvoie une drôle d’image. Mes cheveux sont légèrement ébouriffés, mes joues sont rouges à cause du froid et mon sourire paraît complètement stupide. Mes pieds sont presque noirs, et mes mains sont complètement blanche. J’ai l’air d’un pantin désarticulé et cela me fait rire. Je me reprends vite fait face à Went qui n’a pas l’air de vouloir rigoler.
Désolé, je suis fatiguée … Où est Amaury.
Il est partit se coucher.
Ah.
Que mes pieds sont intéressants. J’ai tellement de choses à lui dire que je ne sais pas par où commencer. Son regard est posé sur moi. Il doit attendre que je prenne la parole. Pourtant les secondes passent et c’est toujours le silence. Mon regard glisse sur chaque recoins de la pièce, tout ce qui me permet de ne pas le regarder.
Tu es venu pour t’expliquer ou pour reluquer cette charmante entrée.
Je le regarde surprise par ce ton doux qu’il a employé. Hourra il a compris que ce n’était pas facile pour moi non plus. Si sa voix a perdu sa froideur, son visage lui l’a conservé. La tension est palpable mais il n’a pas l’air de s’en rendre compte. Je suis encore plus mal à l’aise lorsque je me rends compte de mon envie. Je tiens déjà depuis plusieurs heures mais cette fois-ci ne passera pas. Je me trouve désespérante parfois.
Euh … je peux aller au toilette.
Lui aussi a l’air de me trouver désespérante. Ses yeux roulent dans leur orbite avant de se reposer sur moi.
Parce que tu as besoin de mon autorisation.
Merci mon Dieu d’avoir des cheveux aussi longs. Ils retombent sur mes épaules et cache légèrement mes joues devenus pourpres. Je fous mes mains dans les poches et me précipite vers les toilettes.
Lorsque je reviens, plus légère, Went a disparu. Il n’est ni dans l’entrée, ni dans la cuisine. Le salon est éteint et pourtant je distingue une forme sur le canapé. Je le rejoins et m’assois à l’autre bout du canapé.
On peut allumer la lumière.
Non.
Au moins c’est clair. J’essaye tant bien que mal de lutter pour ne pas m’endormir, mes yeux se ferment tout seul. Mes jambes se rassemblent sous mes fesses et mes bras se détendent sur l’accoudoir. Je me sens partir dans ce silence. Ce soir, je ne me suis pas expliqué et il n’a pas crié. Ce soir, j’ai dormi tandis que lui me regardait doucement. Un sourire. Un véritable sourire comme il n’en avait plus fait depuis trois années. Le premier en ma présence depuis notre dispute. Nous étions toujours en froid, pourtant sa simple présence me permit de dormir une nuit complète, sans réveil en pleine nuit, sans cauchemar.
Je me réveille courbaturé de partout. Je sens à peine ma jambe coincée sous l’autre. Quelques rayons de soleil passent à travers les fins rideaux blancs et me chauffent le visage. Je me sens bien. Aussi bien qu’une femme puisse se sentir après avoir passé la moitié de la nuit recroquevillé sur un fauteuil. J’étire mes bras et mes jambes. Paf. Le canapé n’était pas aussi grand que je ne l’aurais cru. Comment bien commencer la journée. J’ouvre mes yeux avant de les refermer aussi sec aveugler par la lumière qui éclair cette pièce. Je me redresse et colle mon dos contre le canapé tout en me frottant les yeux avec mes poings. Un éclat de rire retentit. Celui ci je le reconnaîtrais entre mille. Il est tellement particulier et tellement contagieux.
Bonjour a toi aussi Amaury.
Je sais que t’aime bien dormir chez moi mais faudrait pas que cela devienne une habitude.
Une habitude. Ce n’est que la première fois.
Cette fois-ci, j’ai réussi à ouvrir les yeux et à les garder ouverts.
Ouais, ben justement.
Je me relève et vais l’embrasser. Nous partons tous les deux en direction de la cuisine, d’où provient une délicieuse odeur de café. Went est assis au bar mais ne daigne pas lever la tête de son journal lorsque j’entre. Amaury semble gêner et m’adresse un regard désolé. Je secoue les épaules pour lui faire comprendre que je m’en moque, même si c’est loin d’être le cas. Je nous sers une tasse de café à tous les deux et commence a déjeuner tranquillement. Amaury et moi parlons futilité, il essaye d’engager Went dans la conversation mais les seuls sons que l’on peut comprendre sont « hum, hum. ». Amaury est de plus en plus gêné. La sonnette retentit pourtant il ne bouge pas. Le regard de tueur qu’il lance à Went doit le perturber pour qu’il n’entende pas ce rugissement. Je soupire et sors voir qui vient nous déranger.
La porte s’ouvre sur une grande brune bien proportionnée, un grand sourire aux lèvres qui s’estompent bien vite lorsqu’elle me voit. Elle fronce ses sourcils et serre ses poings. Je m’écarte un peu pour pouvoir éviter ses poings, on sait jamais. Elle rentre comme une furie et me pousse au passage.
Amauryyyy. Qu’est ce qu’elle fout chez toi.
Hey. J’ai un prénom je te signale. Et je peux savoir ce que je t’ai fait.
Non mais c’est pas vrai. J’ai l’impression de lui courir après et j’ai horreur de cela. Nous débarquons toutes les deux dans la cuisine et pour la première fois de la journée, Went lève les yeux et me regarde, enfin si on peut appeler cela un regard. Amaury est d’abord surpris puis rapidement il passe à de l’exaspération.
Bonjour Mélanie. Je te présente Morgane, tu connais déjà Went. Je te l’ai déjà dit, ce n’est qu’une amie.
Ah, je commence à comprendre le chmilblik. Mélanie, c’est la femme dont il est fou amoureux. Sa transperce de tout son corps d’ailleurs tellement il a l’air heureux de la voir. A moins que ce ne soit à cause de moi. Je lui attire de ces emmerdes, le pauvre. D’abord son pote Went, et maintenant sa copine.
Et puis c’est la copine à Went. Ajoute t’il avec un grand sourire.
Alors là non, je retire tout ce que je viens de dire, je vais l’étrangler. Je fulmine sur place pendant que Went tente difficilement d’avaler sa gorgée de café.
Et tu te fous de ma gueule en plus. Très bien, je te préviens que si ce que tu viens de dire est faux et que cette … femme a dormi chez toi, c’est fini entre nous deux. Went ?
Je hausse les sourcils. Non mais pour qui elle se prend cette fille. Went lui la regarde et finit par lui dire qu’Amaury a raison.
Quel enthousiasme.
Mais tu comprends pas que tu nous fais chier avec ta jalousie a deux balles, Amaury n’est pas ton larbin, il fait ce qu’il veut. Et Went ou moi n’avons aucun compte à te rendre.
Je vois les yeux de Went et d’Amaury s’agrandirent. Mon meilleur ami se prend la tête dans les mains alors que le regard à peine voiler de reproche de mon ex petit ami ne me quitte plus. Je comprends leur réaction quand la furie se tourne vers moi et crache son venin.
Toi, la blondasse tu te la fermes. Tu n’est qu’une sale allumeuse qui n’assume pas son passé. Nan mais regarde toi avant de parler de moi. Tu dis que je me comporte comme une petite reine mais et toi. Tu joues avec tout le monde. Peut être que je suis jalouse, mais j’essaye de rendre l’homme que j’aime heureux, je le détruis pas, moi.
Plus aucun mot ne franchit ma bouche. Amaury se lève et entraîne Mélanie dans une autre pièce. Je ferme les yeux pour contenir mes larmes, peine perdue, elles affluent en masse. Mes mains s’accrochent désespérément au mur avant que mes jambes ne me lâchent.
Je suis désolée.
J’entends son tabouret racler le sol, ainsi que ses pas. Deux bras puissants s’entourent autour de ma taille et me redresse sur mes jambes. Je croise mes bras autour de son cou et me laisse aller.
Pardonne moi.
Chut…
Une de ses mains caressent mes cheveux, je sens son souffle dans mon cou. Je frissonne malgré moi et Went me serre plus fort contre lui. Mes larmes commencent à s’estomper et ma respiration retrouve un rythme normal, pourtant je ne bouge pas de ses bras.
J’ai été stupide.
Pas seulement. Tu as été égoïste.
…
Est ce que tu me pardonneras un jour.
Je ne sais pas.
Je soupire et sors de cette étreinte. Mes yeux sont rivés sur mes pieds, qui sont toujours noirs. Je regarde aussi les siens, les miens paraissent tout riquiqui à côté des siens. Je souris à ma pensée. Went a toujours une main autour de ma taille lorsque Amaury rentre dans la cuisine. Je m’écarte complètement de Went et regarde mon ami avec anxiété.
Amaury, je suis désolé pour…
Non tais toi. Je ne veux pas d’excuses. Tu as juste voulu m’aider, seulement la prochaine fois, laisse moi me débrouiller avec mes problèmes.
Amaury …
Je vais vous laisser entre vous, moi je vais faire un tour. A plus.
Oh non, une vrai fontaine, des larmes coulent à nouveau.
Il s’en remettra.
Je me tourne vers Went et le regarde tristement.
Va chercher tes chaussures, je vais te raccompagner chez toi, tu as besoin de prendre une bonne douche.
Merci.
Le trajet ne m’a jamais paru aussi long, tout mon corps réclame un bon lit douillet. Je soupire et accélère encore un peu lorsque j’aperçois la rue que je cherche. Deux ivrognes me font signe de leur banc, le premier s’est levé et a fait une révérence, le second reste avachis par terre. Un petit signe de main et j’accélère encore un peu. Etre seule dans la rue a minuit moins le quart, face à deux ivrognes me rend légèrement stressée.
Enfin je vois la maison d’Amaury, les lumières du premier étage sont éteintes, d’ailleurs, hormis la cuisine, tout est éteint. Je soupire de soulagement, et m’empresse de toquer à la porte. Celle ci s’ouvre rapidement sur Went. Je suis légèrement surprise, contrairement à lui. Quelques secondes passent pourtant j’ai l’impression que même ma marche de l’hôpital jusqu’ici était plus courte. Son visage est crispé et je m’étonne de voir ses yeux légèrement gris. Je frissonne légèrement à l’entente de sa voix grave.
Bon tu te décides à rentrer. A moins que tu ne veuille rebrousser chemin, il en est encore temps, après je crois qu’il sera trop tard.
Je pense, que mon scénario où nous nous jetions dans les bras l’un l’autre vient de tomber à l’eau. Il ne m’a jamais parlé aussi froidement et pourtant je ne lui en veux pas. Je souris doucement devant son mordant, s’il est surpris par mon sourire, il n’en montre rien. Je passe devant lui, mes chaussures à la main. Le miroir de l’entrée me renvoie une drôle d’image. Mes cheveux sont légèrement ébouriffés, mes joues sont rouges à cause du froid et mon sourire paraît complètement stupide. Mes pieds sont presque noirs, et mes mains sont complètement blanche. J’ai l’air d’un pantin désarticulé et cela me fait rire. Je me reprends vite fait face à Went qui n’a pas l’air de vouloir rigoler.
Désolé, je suis fatiguée … Où est Amaury.
Il est partit se coucher.
Ah.
Que mes pieds sont intéressants. J’ai tellement de choses à lui dire que je ne sais pas par où commencer. Son regard est posé sur moi. Il doit attendre que je prenne la parole. Pourtant les secondes passent et c’est toujours le silence. Mon regard glisse sur chaque recoins de la pièce, tout ce qui me permet de ne pas le regarder.
Tu es venu pour t’expliquer ou pour reluquer cette charmante entrée.
Je le regarde surprise par ce ton doux qu’il a employé. Hourra il a compris que ce n’était pas facile pour moi non plus. Si sa voix a perdu sa froideur, son visage lui l’a conservé. La tension est palpable mais il n’a pas l’air de s’en rendre compte. Je suis encore plus mal à l’aise lorsque je me rends compte de mon envie. Je tiens déjà depuis plusieurs heures mais cette fois-ci ne passera pas. Je me trouve désespérante parfois.
Euh … je peux aller au toilette.
Lui aussi a l’air de me trouver désespérante. Ses yeux roulent dans leur orbite avant de se reposer sur moi.
Parce que tu as besoin de mon autorisation.
Merci mon Dieu d’avoir des cheveux aussi longs. Ils retombent sur mes épaules et cache légèrement mes joues devenus pourpres. Je fous mes mains dans les poches et me précipite vers les toilettes.
Lorsque je reviens, plus légère, Went a disparu. Il n’est ni dans l’entrée, ni dans la cuisine. Le salon est éteint et pourtant je distingue une forme sur le canapé. Je le rejoins et m’assois à l’autre bout du canapé.
On peut allumer la lumière.
Non.
Au moins c’est clair. J’essaye tant bien que mal de lutter pour ne pas m’endormir, mes yeux se ferment tout seul. Mes jambes se rassemblent sous mes fesses et mes bras se détendent sur l’accoudoir. Je me sens partir dans ce silence. Ce soir, je ne me suis pas expliqué et il n’a pas crié. Ce soir, j’ai dormi tandis que lui me regardait doucement. Un sourire. Un véritable sourire comme il n’en avait plus fait depuis trois années. Le premier en ma présence depuis notre dispute. Nous étions toujours en froid, pourtant sa simple présence me permit de dormir une nuit complète, sans réveil en pleine nuit, sans cauchemar.
Je me réveille courbaturé de partout. Je sens à peine ma jambe coincée sous l’autre. Quelques rayons de soleil passent à travers les fins rideaux blancs et me chauffent le visage. Je me sens bien. Aussi bien qu’une femme puisse se sentir après avoir passé la moitié de la nuit recroquevillé sur un fauteuil. J’étire mes bras et mes jambes. Paf. Le canapé n’était pas aussi grand que je ne l’aurais cru. Comment bien commencer la journée. J’ouvre mes yeux avant de les refermer aussi sec aveugler par la lumière qui éclair cette pièce. Je me redresse et colle mon dos contre le canapé tout en me frottant les yeux avec mes poings. Un éclat de rire retentit. Celui ci je le reconnaîtrais entre mille. Il est tellement particulier et tellement contagieux.
Bonjour a toi aussi Amaury.
Je sais que t’aime bien dormir chez moi mais faudrait pas que cela devienne une habitude.
Une habitude. Ce n’est que la première fois.
Cette fois-ci, j’ai réussi à ouvrir les yeux et à les garder ouverts.
Ouais, ben justement.
Je me relève et vais l’embrasser. Nous partons tous les deux en direction de la cuisine, d’où provient une délicieuse odeur de café. Went est assis au bar mais ne daigne pas lever la tête de son journal lorsque j’entre. Amaury semble gêner et m’adresse un regard désolé. Je secoue les épaules pour lui faire comprendre que je m’en moque, même si c’est loin d’être le cas. Je nous sers une tasse de café à tous les deux et commence a déjeuner tranquillement. Amaury et moi parlons futilité, il essaye d’engager Went dans la conversation mais les seuls sons que l’on peut comprendre sont « hum, hum. ». Amaury est de plus en plus gêné. La sonnette retentit pourtant il ne bouge pas. Le regard de tueur qu’il lance à Went doit le perturber pour qu’il n’entende pas ce rugissement. Je soupire et sors voir qui vient nous déranger.
La porte s’ouvre sur une grande brune bien proportionnée, un grand sourire aux lèvres qui s’estompent bien vite lorsqu’elle me voit. Elle fronce ses sourcils et serre ses poings. Je m’écarte un peu pour pouvoir éviter ses poings, on sait jamais. Elle rentre comme une furie et me pousse au passage.
Amauryyyy. Qu’est ce qu’elle fout chez toi.
Hey. J’ai un prénom je te signale. Et je peux savoir ce que je t’ai fait.
Non mais c’est pas vrai. J’ai l’impression de lui courir après et j’ai horreur de cela. Nous débarquons toutes les deux dans la cuisine et pour la première fois de la journée, Went lève les yeux et me regarde, enfin si on peut appeler cela un regard. Amaury est d’abord surpris puis rapidement il passe à de l’exaspération.
Bonjour Mélanie. Je te présente Morgane, tu connais déjà Went. Je te l’ai déjà dit, ce n’est qu’une amie.
Ah, je commence à comprendre le chmilblik. Mélanie, c’est la femme dont il est fou amoureux. Sa transperce de tout son corps d’ailleurs tellement il a l’air heureux de la voir. A moins que ce ne soit à cause de moi. Je lui attire de ces emmerdes, le pauvre. D’abord son pote Went, et maintenant sa copine.
Et puis c’est la copine à Went. Ajoute t’il avec un grand sourire.
Alors là non, je retire tout ce que je viens de dire, je vais l’étrangler. Je fulmine sur place pendant que Went tente difficilement d’avaler sa gorgée de café.
Et tu te fous de ma gueule en plus. Très bien, je te préviens que si ce que tu viens de dire est faux et que cette … femme a dormi chez toi, c’est fini entre nous deux. Went ?
Je hausse les sourcils. Non mais pour qui elle se prend cette fille. Went lui la regarde et finit par lui dire qu’Amaury a raison.
Quel enthousiasme.
Mais tu comprends pas que tu nous fais chier avec ta jalousie a deux balles, Amaury n’est pas ton larbin, il fait ce qu’il veut. Et Went ou moi n’avons aucun compte à te rendre.
Je vois les yeux de Went et d’Amaury s’agrandirent. Mon meilleur ami se prend la tête dans les mains alors que le regard à peine voiler de reproche de mon ex petit ami ne me quitte plus. Je comprends leur réaction quand la furie se tourne vers moi et crache son venin.
Toi, la blondasse tu te la fermes. Tu n’est qu’une sale allumeuse qui n’assume pas son passé. Nan mais regarde toi avant de parler de moi. Tu dis que je me comporte comme une petite reine mais et toi. Tu joues avec tout le monde. Peut être que je suis jalouse, mais j’essaye de rendre l’homme que j’aime heureux, je le détruis pas, moi.
Plus aucun mot ne franchit ma bouche. Amaury se lève et entraîne Mélanie dans une autre pièce. Je ferme les yeux pour contenir mes larmes, peine perdue, elles affluent en masse. Mes mains s’accrochent désespérément au mur avant que mes jambes ne me lâchent.
Je suis désolée.
J’entends son tabouret racler le sol, ainsi que ses pas. Deux bras puissants s’entourent autour de ma taille et me redresse sur mes jambes. Je croise mes bras autour de son cou et me laisse aller.
Pardonne moi.
Chut…
Une de ses mains caressent mes cheveux, je sens son souffle dans mon cou. Je frissonne malgré moi et Went me serre plus fort contre lui. Mes larmes commencent à s’estomper et ma respiration retrouve un rythme normal, pourtant je ne bouge pas de ses bras.
J’ai été stupide.
Pas seulement. Tu as été égoïste.
…
Est ce que tu me pardonneras un jour.
Je ne sais pas.
Je soupire et sors de cette étreinte. Mes yeux sont rivés sur mes pieds, qui sont toujours noirs. Je regarde aussi les siens, les miens paraissent tout riquiqui à côté des siens. Je souris à ma pensée. Went a toujours une main autour de ma taille lorsque Amaury rentre dans la cuisine. Je m’écarte complètement de Went et regarde mon ami avec anxiété.
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Je me tourne vers Went et le regarde tristement.
Va chercher tes chaussures, je vais te raccompagner chez toi, tu as besoin de prendre une bonne douche.
Merci.
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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