Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)

JulieScofield Ven 5 Oct - 22:27

trop bien ils ont enfin la petite!!!
went en papa gateau c'est ty pas mignon??

continues miss j'adore!!

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miliibnb Lun 8 Oct - 20:44

encore une autre fic que je me suis mise à lire très tard. en tout cas ya pas grand chose à dire à part que j'adooore!! continue comme ça c'est génial!
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ENNEADE Mar 9 Oct - 17:47

normalement je devais la couper en deux mais vu l'état de déprime avancé de pas mal de filles, je me suis dis que je n'allais pas être aussi sadique!! Twisted Evil

je n'en dis pas plus sinon il n'y aura pas suspens Wink

CHAP 32 :

QUELQUES MOIS PLUS TARD :

je suis réveillée par un bruit sourd intérieur, comme un ballon qui éclate. Je repense à ma maman qui m'avait parlé de la même impression. Je me retourne dans le lit, je sens de l'eau qui coule entre mes jambes, un peu. Je me dis "ça y est, c'est ça !". Je me lève pour aller aux toilettes et voir si ce n'est pas un pipi malencontreux ! Je marche et l'eau coule, doucement, par petites pertes. Je me décide à réveiller Went !

A (le tapottant) : chéri !
W : Mumm
A : Wentworth, faut que tu te lèves.
W : Inaya ne pleure pas !
A : oui mais moi je dois aller à la maternité.
W (d’un bon) : tu es sûre ?
A : non non, je te fais une blague !

Ah les hommes ! Je vais à la salle de bain préparer ma trousse de toilette. Je suis euphorique, heureuse, excitée comme une puce. Ça y est, je vais accoucher. Je prends une petite douche, et là, je sens encore une fuite d'eau très claire : bon c'est bien cela. Went s’occupe d’Inaya, lui prépare ses petites affaires pour la laisser chez Dom. On a tergiversé des millions de fois sur la manière dont nous allons procéder à ce moment là. Mais au dernier moment, on se décide enfin. Il me dépose à la maternité et une fois que je suis installé, il passe chez Dom posé la petite. Nous partons pour la maternité vers 6h30, excités comme tout : On va rencontrer notre petit bout.

On arrive une vingtaine de minutes plus tard. Went a conduit comme un fou. Même s’il est vrai que la circulation est inexistante à cette heure-ci. Il double toutes les voitures, grille deux ou trois stops et priorités. Je ne dis rien car les contractions arrivent. Ma main agrippe le rebord du siège et commence un broyage méticuleux du tissu par mes doigts. Il ne cesse de me regarder et mon visage crispé ne doit guère le réconforter.

Il se pose devant la porte. Il m’aide à sortir de la voiture, s’occupe de la petite. Il fait tout. On à peine le temps de faire deux pas, qu’heureusement un brancardier arrive avec un fauteuil. Je m’avachis dedans, sans demander mon reste. Les infirmières s’occupent immédiatement de moi. Elles me font rentrer en salle d'examen pour faire un monitoring. Tout est parfait, le bébé va très bien. La poche des eaux est fissurée, mais on a notre temps. Went confie notre fille trente seconde à la sage femme pour venir me voir.

W (passant ses mains sur mon visage) : tout va bien ?
A : oui. Va chez Dom.
W (heureux) : je reviens tout de suite.
A : t’as intérêt sinon j’appelle le FBI, la CIA et tout !
W (m’embrassant) : je t’aime.
A : file d’ici.

Les contractions douloureuses commencent, mais je supporte. On me laisse là pendant 3/4 d'heure, avec le monitoring. Il faut attendre encore. Je suis les contractions sur le monitoring. Elles ne sont pas encore très régulières ni très fortes. Une sage femme revient. Elle m'explique tout en large et en travers : le déroulement du travail, que l'on va m'emmener dans une chambre, que je pourrais marcher, me relaxer pour aider bébé à descendre... Tout est parfait, il n'y a plus qu'à souffrir et attendre !

On frappe à la porte. Une sage femme que je n’avais pas encore vue me dit en souriant : « Vous avez de la visite ». Je vois entrer Went avec tout avec tout l’accoutrement d’hygiène (charlotte, blouson, chausson). Je ne peux m’empêcher de rigoler en le voyant ainsi. Il s’assoit à mon côté sur un tabouret. Sa main retrouve la mienne et nos yeux ne peuvent se séparer. Seul là tous les deux, on ne sait pas trop ce qui nous arrive. Du moins si on le sait, mais on ne le réalise pas vraiment. Son autre main passe régulièrement sur mon front. Il prend comme manie d’enlever chaque cheveu qui est sur mon visage. On se concentre tous les deux sur le monitoring. Je ne sais plus vraiment combien de temps on reste ainsi dans la salle de pré-travail, au sous-sol.

Erin, la sage-femme, me dit que l'on va quand même faire une petite échographie, histoire de voir comment est mis le bébé. Elle commence à regarder et je vois son visage pâlir de plus en plus. Elle s'est encore retournée ! Elle est en siège la coquine ! En 15 jours, la chipie a encore fait des galipettes dans mon petit ventre... Mon sourire s'efface, je comprends ce qu'il m'attend : La poche des eaux est fissurée, on ne pourra pas attendre indéfiniment. Soit c’est maintenant soit je dois passer par la césarienne pour faire naître mon bébé. Erin m'explique tout en détail, avec sa voix douce et rassurante. Des larmes coulent sur mon visage, je craque doucement, en silence. Je suis terriblement déçue. Went me rassure, me prend dans ses bras et me dit que tout ira bien. Erin revient et remarque mon chagrin.

Erin: Vous savez, cela n'enlève en rien à tout ce que vous avez fait jusqu'à présent. C'est vous qui l'avez porté pendant 9 mois, c'est votre bébé. C'est vous qui allez le mettre au monde. On va tout faire pour que ce jour soit le plus beau de votre vie, même si c'est une césarienne. Vous l'aurez sur vous tout de suite, si sa santé le permet.

Ca peut paraître des paroles anodines, mais elle me réchauffe le cœur entre 2 larmes.

Went est à côté de moi et me serre la main très fort. Je sens mon petit bébé gigoter comme s’il refusait de descendre. Le docteur Dadou arrive enfin, m’ausculte. Elle me fait part de sa décision qui est de rehausser mes reins afin de permettre à la poche des eaux de remonter et aussi pour permettre à bébé de se retourner. Aussitôt dit, aussitôt fait. Me voici dans la position la plus inconfortable qui soit. J’ai très mal aux reins, d’une part à cause des contractions et d’autre à cause de cette position à la con.

Plus les heures s’écoulent et plus mon calvaire augmente. Je ne supporte plus les contractions qui sont au maximum et mon petit bout de chou qui n’arrête pas de se tortiller comme pour essayer de se décoincer. Je suis en sueur, je me tords de douleurs mais je me retiens de crier. Pourtant, ce n’est pas l’envie qui m’en manque. Went tourne en rond, ne sais pas quoi faire. Je sens son angoisse monter. Il sait que rien ne se passe normalement. Il m’éponge parfois le visage et me rafraîchit avec un peu d’eau mais cela m’agace plutôt qu’autre chose même si je sais qu’il est rempli de bonnes intentions. J’ai l’impression que cela fait une éternité que je suis ici.

Erin (s’approchant) : vos contractions sont-elles toujours aussi fortes ?
Mais non voyons, je fais la danse de saint Guy, ça ne se voit pas ? Bien sûr que non elles ne se calment pas ces fichues contractions.
Erin: Je vais voir auprès des médecins si je peux vous faire des piqûres de morphine !

Et elle s’en va. De la morphine, voilà qu’ils veulent me shooter maintenant. Ca ne va pas la tête ! La revoilà presque aussitôt, une seringue et des flacons à la main.

Erin : C’est bon, le médecin est d’accord pour vous faire une injection de morphine dans l’épaule et une autre dans l’autre épaule d’ici 5 minutes.
W (inquiet) : le bébé ne risque-t-il rien ?
Erin : Mais non, monsieur, ne vous inquiétez pas ! Ca va juste l’endormir un peu !

Et paf première piqûre ! 5mn après, vlan ! Deuxième piqûre ! Elle me dit que l’effet devrait se faire sentir d’ici quelques minutes. 5mn, 10mn, 30mn, 1 heure. Rien ! Aucun soulagement ! Went retourne voir le docteur Dadou et leur explique que la morphine n’agit pas.

Dr Dadou : On ne peut pas lui en redonner ! Ce serait trop dangereux pour l’enfant

Néanmoins, elle revient, me ré ausculter pour savoir si la poche a réussi à remonter. Rien ! Aucun changement. Elle se gratte la tête !

Dr Dadou : Bon si dans 45 min il n’y a toujours pas d’amélioration, on vous pose la péridurale !

Et les voilà repartis ! Went m’embrasse mais j’ai le regard vide. Je n’arrive même plus à lutter. Mes larmes coulent toutes seules. Je suis complètement abattue. Plus de moral, plus d’espoir. Bientôt 4h que je fais une lutte acharnée, et pour quoi ? Pour rien du tout. Il est 13h quand l’équipe médicale revient ! Une dernière visite, toujours aucun changement, donc on va me poser la péridurale. Le problème, c’est que je ne peux pas m’asseoir. On va donc me la poser allongée sur le côté. Erin m’aide à faire le dos rond tandis que Went me repli les jambes.

L’anesthésiste : Vous allez devoir me guider un peu car ce n’est pas évident de poser une péridurale en position allongée ! Si vous sentez que je dévie trop vers la gauche ou la droite, vous me le dîtes.

Première fois, trop à droite ! Deuxième fois, on a dû interrompre car une contraction est arrivée. Troisième fois, ça y est, c’est la bonne ! Je sens l’aiguille s’enfoncer d’un coup.

L’anesthésiste : Et voilà ma petite dame, vous allez enfin pouvoir souffler

Il me donne une espèce de petit interrupteur avec un bouton. Dès que je sens une contraction arriver, j’appuie pour injecter une dose de produit. J’ai du appuyer au moins une vingtaine de fois tellement j’avais hâte d’être soulagée.

L’effet a été instantané. ENFIN ! Plus de douleurs, le bien être complet. Je suis aux anges. Went aussi est soulagé. Il m’embrasse, me demande comment je me sens ? Bien, mais je suis complètement à plat.

Un quart d’heure après ma péridurale, je sens quelque chose couler entre mes jambes. Ca doit sûrement être la poche des eaux qui a percé définitivement. Went se lève et soulève le drap pour vérifier. Il le rabaisse aussitôt, il est livide.

W (le regard glacial) : Ce n’est pas la poche des eaux, c’est du sang ! Beaucoup de sang

Il court dans le couloir chercher les médecins ! Ils arrivent tous en courant. Je me croirais dans un épisode d’Urgences . On me ré ausculte, une rapide échographie et là, je les vois vraiment inquiets. Le placenta est en train de se décoller. Donc là, fini la rigolade. Au même moment une contraction arrive. Je ne sais plus quoi faire, pousser ou pas ! Mes larmes ne cessent de couler. Mon rythme cardiaque s’accélère. Je ne vois plus rien, les voix s’éloignent. Je me sens mal, mon bébé !

ENNEADE Mar 9 Oct - 17:52

CHAP 32 :

PART 2

Je vois les médecins partir dans tous les sens. Le Docteur Dadou met des petites claques à Anna pour qu’elle se réveille. Mais rien, elle y va plus franchement mais toujours rien. Je ne bouge plus. Ma main toujours dans la sienne. Je ne comprends plus rien à ce qui se passe. On me dit gentiment de m’écarter, de laisser travailler les médecins. Je m’exécute sans rien dire. Je comprends par des brides de phrases que ma femme est en train de faire probablement une hémorragie interne et que notre bébé risque de mourir étouffé par le sang du placenta. Je sens tout qui tourne autour de moi, le sol qui se dérobe sous mes pieds. Je ne peux pas la perdre, je ne peux pas les perdre. Pourquoi cela nous arrive-t-il ? Je ne comprends pas ce qui s’est passé ? Tout n’allait pas trop mal !

Je sens le docteur Dadou venir vers moi alors que les brancardiers et les infirmières amènent la femme de ma vie inerte pour un bloc opératoire.

Dr Dadou (tout doucement) : Wentworth, ça va !
W (hagard) : à votre avis ?
Dr Dadou (le prenant par les épaules) : Wentworth, je ne vais pas vous mentir. J’ai toujours était honnête avec vous. Cela se présente très mal. On fera tout ce qu’il est possible de faire. Mais je suis obligé de vous demander au cas où l’on n’aurait pas le choix. Je priorise Anna ou le bébé ?
W (hébété) : quoi ? Je…
Dr Dadou : il y a peu de chance que l’on en arrive là. Mais je dois vous le demander.
W (hurlant) : comment je peux vous le dire ? Il n’y a pas de choix à faire. Vous parlez de ma femme et de ma fille !
Dr Dadou (baissant le regard) : bon, pensez-y. Si les choses se compliquent vous devrez me donner une réponse. Et on n’aura pas le temps de méditer.
W (les yeux rougis) : d’accord. Mais sauvez-les !

Chez les Purcell :

D : Réb, il est une heure passée et Went n’a toujours pas appelé !
R : Dominic, arrête un peu. Tu sais comme moi que le travail peut-être long.
D : oui, mais il aurait dut appeler pour prendre des nouvelles d’Inaya. C’est la première fois qu’ils se séparent et il n’appelle pas. Je trouve cela étrange. Cela fait plus de douze heures.
R : tu te fais du souci pour rien.
D : la seule fois où je n’ai pas appelé pour savoir comment allez mes autres enfants, c’était pour la naissance d’Audrey. Je n’ai pas appelé Tricia pour savoir comment allait Joseph. Tu allais mal et honnêtement je ne pensais pas à autre chose que toi. Pour Gus et Lilly, puisque tout était normal, j’ai appelé au moins quinze fois Tricia pour savoir comment cela se passait avec les petits.
R : peut-être. Si cela peut te tranquilliser va à l’hôpital. Tu y verras Went. De toute façon moi je ne bouge pas d’ici. Je dirais à ses parents de te rejoindre.
D : Ok. Je t’appelle pour te dire.

Dom arrive enfin à l’hôpital. Il remarque immédiatement que la voiture de Went est garée. Il rentre mais ce sent un peu perdu. Il se dirige vers une infirmière qui contre un petit autographe l’emmène directement dans le service. Il pousse les portes battantes et son regard tombe immédiatement sur cette silhouette qu’il connaît trop bien. Il est assis sur une chaise, son visage entre ses mains. On dirait une statue. Il ne lui en faut pas plus pour comprendre que son pressentiment était bon, qu’il a bien fait de venir.

Je sens une main qui se pose sur mon épaule. Je me tourne et vois Dom assit à côté de moi. Pourquoi est-il là ? Inaya !

W (paniqué) : Inaya va bien ?
D : oui. Pourquoi tu es là ?
W (la gorge nouée) : elle est au bloc.
D (calme) : ils lui font une césarienne. Ce n’est pas grave Went. T’inquiètes. Réb en a eut une pour les jumeaux. Tout c’est bien passé.
W (en larme) : non, elle est inconsciente. Ils lui font une césarienne en urgence. Je crois qu’elle a fait une hémorragie ou un truc du genre. Le bébé s’est retourné. Le médecin m’a demandé de faire un choix Dom au cas ou !
D (les yeux humides) : je suis désolé. Je…
W : qu’est-ce que je vais faire sans elles, si jamais il arrivait quelque chose !
D (l’attrapant par le cou) : il n’arrivera rien.

Les heures passent et aucun médecin ne sort de ce bloc. Mes parents sont arrivés. Dom est resté. Et moi, je prie en silence, pour la première fois de ma vie, je prie pour que ma femme et ma fille restent en vie, voient la vie. Tout semble tout d’un coup sans importance, tout sauf elles. Je ne peux pas vivre sans Anna. On avait tout pour être heureux, peut-être trop. J’ai tant attendu pour avoir une femme comme elle dans ma vie, que maintenant je ne l’imagine pas sans elle. Et puis jamais je ne pourrais m’occuper d’Inaya tout seul. Elle aura besoin de sa maman. Un père ça ne suffit. Tout se bouleverse dans ma tête. Je pleure mais je ne m’en rends pas compte. Je reste à debout à côté de la fenêtre à regarder dehors. Je me rends compte que je ne suis rien sans Anna. Que ma vie ne vaut rien sans elle ! Au début tout le monde s’occupait de moi, me prenait dans ses bras, essayer de me parler. Maintenant ils me laissent enfin tranquille, avec mes peurs. Un bruit sourd arrive à mes oreilles. Les portes du bloc opératoire viennent de s’ouvrir. Je vois le Dr Dadou qui s’avance vers moi. Sa mine est grave, je vois à peine sa blouse tachée de sang.

Dr Dadou (tout bas) : Wentworth, je suis désolé mais il me faut une réponse.
W (dans un murmure) : je…Anna. Mais…
Dr Dadou (rassurante) : J’essayerai Wentworth.
W (baissant le regard) : merci.
Dr Dadou (émue) : je suis désolé.

Elle repart à toute vitesse. Ils me regardent tous. Je viens de condamner ma fille, la chair de ma chair. Mais comment ai-je pu ? Je glisse au sol, appuyé contre le mur. Je me recroqueville. Mes sanglots ne peuvent plus s’arrêter. Je sens les bras de ma mère qui m’entourent. Elle me berce et mes pleurs ne font qu’augmenter plus les minutes passent. Ils n’ont pas besoin que je leur explique pour comprendre ce que je viens de faire. J’ai l’impression que le temps s’est arrêté mais il a du se passer un certain temps. Une main vient se poser sur mes genoux. Je relève la tête et vois le médecin face à moi. Elle est souriante. Si, elle sourit c’est que… je n’ose plus y croire.

Dr Dadou : il y a une petite fille qui attend son papa pour son premier bain !
W (apeuré) : et Anna ?
Dr Dadou (les larmes aux yeux) : elle est en salle de réveil. Mais je pense qu’elle ne se réveillera pas tout de suite. On va attendre un certain temps que l’anesthésie se dissipe, puis on la montrera dans sa chambre. Elle aura besoin de beaucoup de repos. On a stoppé son hémorragie et elle ne risque plus rien à présent.
W (passant ses mains sur son visage) : je pourrais la voir ?
Dr Dadou : bien sûr. Mais avant il y a une puce dont vous devez vous occuper.

Je vois les sourires de tout le monde s’afficher alors que je me relève. Je n’arrive pas à y croire. Elles vont bien. Je suis la sage-femme et pars connaître ma fille.

Plusieurs heures après :

Je me réveille. Je ne me sens pas bien, tout engourdie. J’ai comme un goût de médicament. Mes yeux s’entrouvrent. J’ai l’impression d’être toute drogui. Pourquoi je suis ici, et je suis où ? La pièce est sombre mais j’ai du mal à ouvrir davantage mes yeux. Je distingue une silhouette.

A (rauque) : Went.
W (s’approchant) : chut. Rendors-toi, tout va bien.
A : je ne suis pas bien.
W (l’embrassant) : je t’aime ma puce.
A (paniquée) : je suis à l’hôpital ! Le bébé !
W (tout bas) : tout va bien. Elle va bien. Elle est à la nursery. Faut que tu te reposes.
A (les larmes aux yeux) : elle va bien ?
W (ému) : oui, je lui ai fais prendre son bain. Elle est aussi belle que sa maman.
A : elle a tes yeux ?
W : on dirait bien.
A (passant un doigt sur ses joues) : tu as pleuré ?
W (la gorge nouée) : j’ai eut si peur de te perdre. Mais on en reparlera.
A : tu restes.
W (embrasant ma main) : j’ai soudoyé les infirmières. Je ne te quitte pas. Inaya est chez Dom et la puce à la nursery.
A (avec un petit sourire) : d’accord.

Je sens mes paupières se refermer aussi vite. Je me sens si fatigué, si heureuse. Je sens la main de Went dans la mienne. Sa voix me berce. Il passe ma main contre sa joue. Il pique !

virginie Mar 9 Oct - 18:38

magnifique

j ' ai vraiment cru que anna ou le bebe etait mort !!!!!

quand le toubib a demander de faire un choix

je suis contente qu ' en definitive , il y a rien de grave

vivement la suite

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Sara59 Mar 9 Oct - 21:18

oh mon dieu j'etais completement paniquer affraid

et pauvre went comment on peut lui demander de choisir entre sa femme et sa fille, ils sont dingue ou quoi.

que d'emotions aujourd'hui, j'en peut plus

vivement la suite

angel_keikoo Mar 9 Oct - 22:11

Bravo pour cette fabuleuse suite Enneade rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Applaudi

Heureusement qu'en fin de compte Anna et le bébé furent toutes les deux hors de danger Very Happy

Vivement la suite!!!! rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Icon_clu

miliibnb Mar 9 Oct - 23:02

pour une fois aujourd'hui personne ne va mourrir !!! c'est super merci d'avoir mis 2 suite d'un coup, sa remonte le morale surtout après une journée comme aujourd'hui!!! Sad

heureusement qu'il y a encore les fics!!!

continue comme ça s'est super!! j'adore et sa fait trop plaisir!! Wink

sinon petit question, quelqu'un va t'il se lancer ans une fic sur ce qui se serait passer si sara n'était pas morte ?! lol!

ENNEADE Mar 9 Oct - 23:20

miliibnb a écrit:

sinon petit question, quelqu'un va t'il se lancer ans une fic sur ce qui se serait passer si sara n'était pas morte ?!

je crois que si tu lis entre autre ma fic "les actes ont des conséquences" tu pourrais le savoir. rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Mdr72ki

ponou Mar 9 Oct - 23:26

Comment faire faire une crise cardiaque à des lecteurs, demandez donc à Enneade d'écrire une fanfiction. Razz

Tes deux suites sont vraiment géniales et heureusement que tu as mis les suites d'affilées sinon j'en aurais tapé mon ordinateur. Continues stp , sa me remonte le moral de voir qu'ici tout va bien.

H.S: Surtout n'abandonnes pas " Les actes ont des conséquences" sinon je ne réponds plus de moi.

miliibnb Mar 9 Oct - 23:31

ENNEADE a écrit:
miliibnb a écrit:

sinon petit question, quelqu'un va t'il se lancer ans une fic sur ce qui se serait passer si sara n'était pas morte ?!

je crois que si tu lis entre autre ma fic "les actes ont des conséquences" tu pourrais le savoir.

ok bin je vais m'y mettre de suite!!! merci!!!
aller continue comme ça met nous encore plein de super suite qui nous remonte trop le moral!!!! Very Happy

JulieScofield Mer 10 Oct - 22:16

tu ma fait peur quand le dr dadoo( serai ce notre chere dadoobloo??) a demander a went de choisir !!!!

mais tout est bien qui finit bien !!

j'espere avoir une suite bientot miss car j'adore je suis accros (comme le chocloat avec des morceaux de noisettes mais sa c'est une autre histoire lol!

)

continues !!!!
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ENNEADE Sam 13 Oct - 19:05

merci les filles pour vos comms rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Amoureu2

tout ne pouvaient pas ête tout rose pour eux tout de même lol!

celle-ci sera plus en douceur!! rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Invisio3

Ponou

j'imagine d'ici la geule de ton écran si j'avais coupé en deux Laughing

et non l'autre fic ne s'arrête pas, j'ai mis une suite jeudi.
JulieScofield : oui il s'agit bien de ce docteur là cheers

...
toi aussi le chocolat avec des morceaux de noisettes lol!

CHAP 33 :

Le lendemain matin :

Mes yeux s’entrouvrent et je me sens encore très lasse. Je me tortille un peu pour me mettre mieux mais une douleur au ventre me rappelle la réalité. Ma tête s’enfonce dans l’oreiller. Mon bébé. Mes yeux traversent la pièce et je vois Went endormit dans le fauteuil, juste à côté de moi. Ses pieds sur une chaise, sa main toujours dans la mienne. Il semble à la fois paisible mais ses traits sont tirés. Je pourrais passer des heures à le regarder. Il va avoir un mal de dos le pauvre. Il aurait mieux fait de rentrer à la maison. Quoique je doive bien dire que je suis heureuse de le voir. Me réveiller ici toute seule aurait était un supplice de plus à vivre. Je me rends compte que tout est allé si vite. Tout me semble si étrange, comme s’il me manquait un bout. Ça doit être le contre coup. Je me souviens à peine de quelques bruits lointains. Je ne me souviens pas avoir mis au monde ma fille, ses premiers cris, le contact de sa peau contre la mienne. C’est étrange. Went se réveille et me rappelle à la réalité. Il se frotte les yeux, il me regarde avec ces petits yeux encore hagards mais son sourire me fait rater un battement de cœur. Il s’approche de mes lèvres et me dépose un baiser si doux que cela en est une gourmandise. Il s’assoit à côté de moi. Il semble si heureux alors que moi j’ai l’impression d’avoir raté quelque chose d’essentiel. Je vais pour me redresser pour le prendre dans mes bras mais une douleur vive m’interdit de bouger davantage. Mes larmes montent toutes seules. C’est insupportable.

W (inquiet) : ça va ?
A : j’ai super mal au ventre. Une douleur si vive !
W (ennuyé) : c’est la cicatrise. Les médecins ont dit que pendant au moins deux jours tu ne pourrais pas bouger du lit.
A (étonner) : cicatrice !
W (passant sa main sur mon visage) : Anna, tu t’es évanouie pendant l’accouchement.
A : j’ai eut une césarienne ?
W : oui.
A (apeurée) : et quoi d’autre, Went, qu’est-ce que tu me caches ?
W : c’est bon.
A : non, je ne me souviens de presque rien. Juste une sensation étrange. Le bébé ?
W : elle va bien. Elle doit dormir encore.
A : alors pourquoi tu es si morose.
W (essayant de cacher ses émotions) : j’ai eut peur.
A : Went, s’il te plaît.
W (me serrant tout contre lui) : tu t’es évanouie pendant le travail. Tu as fait une hémorragie interne. Le placenta s’était décollé et la petite risquée de s’étouffer avec le sang. Le Dr Dadou t’a aussitôt emmené au bloc opératoire. Mais maintenant tout va bien.
A (les larmes aux yeux) : je suis désolé mon chéri.
W (m’embrassant) : tu n’es y pour rein. Mais j’ai eut si peur de vous perdre toutes les deux.
A : tu crois que je pourrais bientôt la voir ?
W (avec un grand sourire) : alors, il est 10h, donc son biberon ne va pas tarder.
A (étonnée) : c’est toi qui lui donne ?
W : bien sur. Les infirmières viennent me chercher et je vais lui donner.
A : toi aussi tu as besoin de repos.
W : je ne vais pas laisser les infirmières donner à manger ma fille alors que je suis là !
A : mais elle est où, elle va bien, tu en es sur ?
W : elle est juste à la nursery. Mais dans une petite pièce spéciale. Je ne voulais pas que mes parents ou quiconque la voient avant toi. Et puis ils voulaient la surveiller cette nuit. Mais si tu veux, je vais la chercher.
A (émue) : j’aimerai bien.
W (dans un dernier baiser): je reviens tout de suite.

Il part avec un sourire béant sur le visage. Il est si attentionné. Je commence à réaliser ce qui s’est passé hier, pourquoi je suis tant fatiguée. Le puzzle se met en place dans ma tête. Le pauvre il a dut se faire un mouron de tous les diables. Seulement je suis si déçue de ne pas avoir accouché normalement. C’est une vraie déception d’avoir eut une césarienne surtout que ce n’est pas comme si je n’avais rien fait non plus... C'est moi qui ai portée ma fille pendant 9 mois, la césarienne était un coup de pouce, un "passage" obligé. C’est ce qu’il faut que je me dise. Cela n’est pas grave, elle va bien et moi j’ai l’impression que cela à l’air d’aller. Il n’a pas fallu longtemps à Went pour revenir. Je le vois ouvrir la porte, tout sourire avec une petite puce dans les bras. Elle semble si petite. Ça lui va tellement bien, un bébé dans les bras. Calée dans un de ses bras elle semble si paisible. Il s’assoit à côté de moi et je n’arrive pas à décrocher mes yeux des siens. Il y a une lumière que je n’avais jamais vu auparavant, une étincelle qui brille. J’ai l’impression que moi je n’ai pas la même, que je suis plus fade. Mes yeux se posent sur ce petit être et mes larmes commencent lentement à couler le long de mes joues. Elle est si petite, si fragile. Went la dépose lentement dans mes bras. Elle bouge ses petits doigts, ses lèvres remuent. La main de Went essuie mes larmes, nos regards replongent l'un dans l'autre et je vois ses yeux rougis. Il se penche et m’embrasse avec une telle douceur que je pourrais fondre sur place. Tous les trois, ensemble. On prend enfin le temps de l'admirer, de la scruter.

A (attendrie) : oh elle a une oreille pliée! Oh sa bouche est toute petite ! Et son nez, elle est à croquer !
W (les larmes aux yeux) : elle est aussi magnifique que toi.
A : elle te ressemble tellement.
W (la gorge noué) : tu trouves.
A : non ?
W : en tout cas, elle a ton visage.
A (souriante) : oui mais elle a ta bouche.
W (tout bas) : elle est un peu mate, cela ne te dérange pas ?
A (désespérée) : j’espère juste qu’elle n'aura pas ta bêtise.
W : elle est un peu plus mate que moi tout de même.
A : Went Inaya est black et ma fille est métissée, tout comme toi, c’est normal.
W (avec un petit sourire) : oui. C’est juste que l’on n'en a pas vraiment parlé.
A (soupirant) : parce qu’il n’y avait rien à dire.

Mes larmes coulent, elle est si belle ma petite bichette. Elle a déjà ses petits yeux ouverts et elle me regarde. Du moins, elle a la tête tournée dans ma direction car à cet âge là, elle ne voit pas grand-chose.

W : les infirmières m’ont dit, qu’elle ne vous voit pas bien, mais elle reconnaît notre voix.
A : je sais.

Je touche ses petits doigts minuscules. Ils sont si chauds et si doux. Je l’embrasse à n’en plus pouvoir. Ses yeux, mon dieu.

A (guillerette) : elle a tes yeux.
W (étonné) : ça risque de changer avec le temps.
A (convaincue) : non elle les gardera.
W (amusé) : ma mère m’a dit la même chose.
A : je croyais qu’elle ne l’avait pas vu.
W : elle m’a demandée si elle avait la même couleur que moi. Et elle m’a dit que moi je les aie ainsi depuis le premier jour donc normalement elle devrait les garder.
A (en admiration devant sa fille) : ce serait vraiment bien.
W : ouais.
A (faisant la moue) : encore ton histoire de couvent.
W : non !
A (inquiète) : quoi alors ?
W (timide) : les infirmières me tannent pour le prénom !
A : j’en ai un.
W (perplexe) : encore un autre.
A (passant un doigt le long de sa joue) : Jade.
W (attendri) : c’est… j’aime beaucoup.
A : comme ses yeux à certains endroits !
W : c’est vrai qu’ils sont encore plus indéfinissables que les miens. Ils tirent peut-être un peu plus vers le vert que moi.
A : tu en penses quoi ?
W : Jade Miller. Moi j’aime beaucoup. Et puis, je trouve que cela lui va bien.
A (l’embrassant): on a réussi à trouver.

Quelques jours plus tard :

Presque une semaine que je suis rentrée à la maison. Went est adorable. Il s’occupe de tout. De toute façon, il ne me laisse presque pas me lever. Il est vrai que je suis encore faible, mais je devenais dingue à l’hôpital. Au moins, ici je suis bien avec mes 3 anges. Cela faisait deux jours que j’étais là, lorsque j’ai fait un malaise, du coup Went ne m’autorise presque pas à quitter le lit. J’aimerai tellement m’occuper de mes filles. Quoique que d’un côté Inaya à du mal à comprendre que je ne puisse pas la porter, donc le fait d’être au lit, résout beaucoup de conflits. Mais je me sens si mal. Tout me semble terne, fade. C’est une sensation étrange, tout le monde se jette sur Jade pour faire le débile et moi personne ne me demande si ça va. Je souffre le martyr mais tout le monde s'en fout ! En plus personne ne comprend que je ne digère toujours pas la césarienne : le regard de mon chéri quand on lui a présenté sa fille et le premier peau à peau avec mon bébé me manqueront à vie et personne ne comprend ! Je pleure très souvent en repensant à ces moments volés et la seule chose que les gens trouvent à dire c'est qu’il y a pire que moi, des bébés meurent pendant la naissance. J'ai accouchée, et je refuse de penser "qu'ON m'a accouchée" : presque 14 heures en salle de travail et pour finir : césarienne. J’encaisse, je pleure, ces 5 jours de maternité ont été 5 jours de déprime. De toute façon quoi faire à part pleurer sur mon corps "imparfait", sur mon "inaptitude" à faire comme les autres, à faire comme c'est marqué dans les livres ! Cette frustration de ne pas pouvoir tenir mon bébé et de ne pas pouvoir d'emblée m'en occuper mais qu'importe : c'est mon bébé, il est sorti de mon ventre et dès que j'ai vu j'ai su que c'était l'amour de ma vie.

Went est sorti avec les petites pour faire une course. Je me demande parfois comment il fait pour les gérer toutes les deux. Heureusement qu’Inaya ne va pas tarder à marcher ! J’entends un bruit sourd, des voix. Il a dut rentrer mais avec qui. J’entends des pas qui montent. Allongée dans ce satané lit, je zappe sans arrêt pour trouver quelque chose à regarder.

TOC-TOC-TOC

A : oui.
D : c’est moi, je peux !
A : Dom bien sûr. Mais qu’est-ce que tu fais avec tout ça ?
D : attends ! Tu vas voir !

Il me prend la télécommande des mains, s’assoit tout contre moi et pose ses saladiers de pop-corn et chips entre nos jambes. Je reste interdite devant son aplomb. Mais qu’est-ce qu’il fait. J’aurais du m’en douter ! Le match de rugby. Mais qu’est-ce que je peux être bête parfois.

D : tiens ton jus d’orange.
A : et toi bière !
D : je ne suis pas en convalescence moi !
A : c’est qui ?
D : Australie- France
A : vous êtes mort !
D : chauvine !
A : 45-10.
D : dans tes rêves !
A : Went est en bas ?
D : oui avec Amaury, Réb et les enfants
A : ah !
D : de toute façon, ils n’y comprennent rien.

On vocifère tous les deux devant notre match. Cela faisait une éternité que l’on en n'avait pas regardé un tous les deux. C’est un peu notre rituel à nous, les matchs de rugby. Alors que Went apparaît dans l’encadrement de la porte, je me tais instantanément. Il a Jade dans les bras, c’est notre deal, lui il se lève mais c’est moi qui lui donne le biberon. Il arrive et comme toujours il est consterné de nous voir dans tous nos états. Il s’assoit tout contre moi et me tend Jade et le biberon. Dom ne dis plus rien non plus, il regarde juste attentivement l’écran. Juste le bruit de succion de Jade et de son biberon arrivent à nos oreilles. Elle enfile comme toujours l’intégralité du biberon, d’un coup. Je la garde un peu et elle semble si bien avec nous. Went essaye de comprendre mais comme toujours il s’arrache les cheveux.

A (toute fière) : alors ma puce, regarde bien le match. Tu vas ramener un beau rugbyman à la maison quand tu seras plus grande !
W (ouvrant de grand yeux) : quoi ?
A (sérieuse) : ben ! Oui quand je serai toute vieille et fripée, elle sortira avec un beau rugbyman !
W (inquiet) : et Inaya ?
A : un beau mannequin !
W (relevant un sourcil) : tu sais que cela va à l’encontre de ce que moi je prévois !
A : et on s’en fou !
D (hilare) : de toute façon tu es en minorité dans cette maison mon vieux ! Elles feront ce qu’elles veulent de toi.

Went me regarde amusé. Ses doigts entrelacent les miens. Il me fait un petit clin d’œil. Je ne comprends pas trop ce qu’il veut que je fasse.

W : tu ne crois pas que tu devrais lui en parler ?
D (sentant un malaise) : je vais vous laisser !
W : non reste. Anna !
A (plongeant mon regard dans le sien) : en fait voilà, Dom. Avec Went on aimerait que tu sois le parrain de Jade, si tu veux bien sur.
S (le souffle coupé) : euh ! ben oui, évidemment.
W : merci.
D (timide) : et pour Inaya ?
W : en fait, on les fera baptiser en même temps. Mais pour le moment on n’a pas demandé à la personne, donc…
D : je n’en saurais pas plus. Je présume qu’une de tes sœurs sera la marraine.
A : oui. Pour Jade ce sera Leight et Gillian pour Inaya.
D (la prenant dans ses bras) : bon ce n’est pas tout ça mais petite puce va falloir que je t’apprenne les règles du rugby car là-dessus faudra pas compter sur ton père !
W (la prenant des bras de Dom et sortant): oui mais pour le moment ce sera un gros dodo et pareille pour sa sœur.
A : merci Went.

virginie Sam 13 Oct - 21:22

magnifique suite

tu me dira , moi , non plus je suis comme ton went , je connais rien au rudby !!!!!

il sont mimi tout les trois

vivement la suite

rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Amoureu2

JulieScofield Dim 14 Oct - 15:46

dom est le parrain c'est trop chou!!!!

en revanche anna se sent seule dans sa chambre aller went va la reconforter personne ne la comprend la pauvre!!!

ils regardernt tous les 2 le rugby !!!!!!

on a perdu hier contre les anglais

continues miss j'adore et j'en redemande encore!!!!
rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Applaudi

alors toi aussi le chocolat avec des noisettes j'en ai l'eau ala bouche rien que dis penser lol!

miliibnb Lun 15 Oct - 14:39

petite pose dans le projet pour sarah pour lire quelques fics... ça fait du bien!!! Jade s'est magnifique!! et moi tout pareil que went, le rugby j'y connait que dale!!! Shocked

une suite!!!!! rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Icon_clu

scofieldgirl Lun 15 Oct - 18:57

Oh lala ils sont trop mimi tous ensemble!!!!
mais à quand les retrouvailles en amoureux? lol!

micko Lun 15 Oct - 19:01

j'adore !!! c'est super !! c'est vraiment touchant comme suite !!

Et jade... j'adore ce prénom Smile

j'ai hâte de lire la suite !!

bravo enneade ! c'est génial ! cheers

ENNEADE Mar 23 Oct - 22:51

merci les filles pour votre patience. rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Amoureu2

CHAP 34 :

Bientôt deux mois que je suis à la maison, deux mois que Went est des plus attentionné avec moi, des plus doux. Jamais je ne l’avait connu ainsi. Il a toujours était affectueux avec moi, mais là c’est presque de la dévotion dont il fait preuve. Il est à mes petits soins, à mon écoute. Je n’en reviens pas. Comme si la paternité l’avait transformé. Je ne m’en plains pas au contraire mais cela est si surprenant. Je pensais qu’il ne resterait pas aussi longtemps que prévu à la maison, je me doutais qu’il craquerait pour un scénario en or. Mais rien, il ne lit plus rien de toute façon. Je ne voudrais pas qu’il mette sa carrière en déroute à cause de nous, même si sa présence me réconforte.

Assise dans le canapé, je le regarde jouer avec Inaya alors que je finis de donner le biberon à Jade. C’est un véritable bonheur à présent de m’occuper de mes deux puces. Je me rends compte en fin de compte que toutes les émotions de culpabilisation face à la césarienne ne sont rien face au bonheur d’avoir ces deux trésors. Inaya pourrais faire devenir chèvre son père. Elle lui grimpe dessus, lui triture le nez, lui recouvre le visage avec les bouts de chocolats qu’il lui restait sur les mains. Et lui ne dit absolument rien. Faudra qu’il pense un jour à se faire respecter un peu, sinon elles n’ont pas finis de lui en faire voir.

Jade est endormie à présent dans mes bras et je monte la coucher sous l’œil presque attristé de Went. Il se lève d’un bon, avec Inaya hilare dans les bras et vient me rejoindre pour embrasser Jade. Il lui dépose un baiser voilé sur le front. Nos regards s’accrochent et je peux lire dans son regard tous l’amour qu’il nous porte, à moi et à ses filles. Il fille coucher Inaya alors que je change Jade. Comme tous les soirs Mademoiselle abuse auprès de son père et quémande câlins sur câlins. Une fois Jade dans son lit, je les rejoins et je vois Inaya se coucher précipitamment sous les couvertures. Je n peux m’empêcher de sourire devant le lien qui existe entre eux. Je vois Went tout penauds qui essaye de faire comme si de rien n’était. Il quitte la chambre et va voir Jade. C’est un vrai rituel de les coucher toutes les deux.

On se retrouve enfin tout les deux, au calme. J’ai l’impression que cela fait des mois que ça ne nous est pas arrivé. On se regarde et on ne sait plus vraiment quoi se dire, tellement on a perdu l’habitude. On éclate de rire, devant ce constat déplorable. Je me retrouve dans ses bras, blottis tout contre son torse et j’oublie toute la fatigue de la journée. On se prépare un petit dîner en amoureux, on s’ouvre une bonne bouteille de vin.

Je reviens de derrière mes fourneaux et remarque que Went à mis la table sur la table basse, installé des coussins un peu partout, des bougies et un CD de Ray Charles. Ça me rappel notre première soirée dans mon petit appartement à Paris. Cette époque me semble si lointaine à présent. Je ne peux m’empêcher de sourire devant son air satisfait. Il est plus beau que jamais. L’avoir ainsi auprès de moi constamment, de le voir évoluer dans son rôle de père me fait prendre conscience à quel point cet homme est extraordinaire à mes yeux. J’amène nos assiettes et on commence à se séduire comme avant. Il me sort le grand jeu. Monsieur Miller en pleine action. Le sourire, les regards… s’il savait qu’il n’a pas besoin de tout ceci.

A (souriante) : je t’ai déjà dis que je t’aime ?
W (amusé) : pas depuis ce matin.
A : j’aime le fait que tu sois là, que l’on soit ensemble avec les filles. Mais je ne voudrais pas te bloquer, t’enfermer.
W : tu parles du boulot ?
A (baissant le regard) : je sais que tu ne lis plus rien.
W : tu te souviens lorsque Sarah a quittée la série, après sa grossesse. Je t’avais dis que je la comprenais. En réalité, je ne réalisais pas. En ayant nos filles avec nous, je comprends que je n’ai pas envie de partir loin d’elle et de toi. Tant que je peux vivre ainsi, pourquoi je m’en priverai.
A (soucieuse) : c’est juste que je ne voudrais pas que tu sois malheureux.
W (avec un petit sourire) : crois moi, je ne le suis pas. J’ai tout ce qui compte pour moi, ici dans cette maison. Aucun rôle au cinéma ou à la télé ne pourrait valoir plus que cela.
A : oui, mais dans quelques années ? Tu ne m’en voudras pas ?
W : jamais Anna. Fais-moi confiance. Mais si tu veux je lirais les scénarios que mon agent me sélectionnera.
A : au cas où !
W (levant les yeux au ciel) : au cas où !
A (hésitante) : j’aimerai savoir si tu veux que l’on ait d’autres enfants ?
W (vif) : non.
A (surprise) : pourquoi ?
W (plongeant son regard dans le mien) : je ne prendrais plus aucun risque !
A (calme) : ça peut très bien se passer. C’était exceptionnel. Tous les accouchements ne se passent pas ainsi heureusement.
W (le regard froid) : hors de questions.
A (titillée) : j’aimerai juste avoir une bonne raison !
W (cassant) : pourquoi tu es enceinte ?
A (les larmes aux yeux) : non, mais … je me dis que si on veut d’autres enfants dans les années futures, je dois prendre un contraceptif autre que si je n’en veux plus du tout. Il existe beaucoup de systèmes différents.
W : pour moi, c’est un sujet clos. J’ai deux filles et cela me va parfaitement.
A (sanglotante) : et si moi, je veux de nouveau porte la vie, la donner. Moi tu en fais quoi ?
W (hauissant le ton) : je ne pourrais pas Anna.
A (attristée) : Went depuis l’accouchement tu es très attentionné. Je sais que tu me cache des choses. Tu crois que je ne t’ai jamais vu la nuit dans la chambre de Jade lorsque tu l’observe dormir et que tu pleures. Tu crois que je suis aveugle.
W : je…
A (se calmant) : dis-moi ce qui s’est passé pendant l’accouchement. Pourquoi tu ne veux pas que j’ai d’autres enfants. Je suis sur que si je te parlais d’adoption tu ne serais pas contre !
W (tout bas) : en effet. Je ne veux pas prendre le moindre risque. C’est tout.
A : mais des risques on peut en prendre tous les jours. Il suffit que je traverse la rue pour que je me fasse écraser !
W : Anna, laisse tomber.
A : non Went !
W : je ne veux pas.
A (dépitée) : Went, on m’a fait une césarienne, j’ai eut une hémorragie mais ce n’était pas… Went dis-moi la vérité !
W (hurlant de colère) : jamais Anna, jamais je ne veux à avoir à choisir de nouveau.
A (tout bas) : choisir ?
W (dans un murmure) : choisir entre ma femme et mon bébé !
A : mais ?

Je le vois partir de la pièce, les larmes aux yeux. Je n’en reviens pas. Il vient de m’apprendre qu’on lui à demander de faire un choix entre moi et Jade. Je reste abasourdie devant cette nouvelle. Je comprends mieux à présent son attitude. Sa protection extrême avec Jade. Sa permissivité avec les filles. Ses attentions à mon encontre. Pourquoi il ne veut pas sortir d’ici, pourquoi il ne veut pas retourner travailler. C’est parce qu’il a peur, il a failli nous perdre, se retrouver seul, avec Inaya ! Et moi qui lui parle d’un autre enfant.

Je vais pour le rejoindre dans la chambre mais je ne le vois pas. J’aperçois la porte de la chambre de Jade entrouverte. Je passe la tête et y aperçois Went, assis sur le fauteuil, la tête entre les mains, à la contempler. J’ai presque peur d’aller le voir. Je rentre doucement mais il tourne aussitôt la tête. Ses yeux sont remplis de larmes. Sa main se tend immédiatement vers moi. Je la saisi sans vraiment en attendre la moindre contre partie. Il m’approche vers lui. Je me mets à genoux pour lui faire face. Jamais je ne m’étais sentie aussi proche de lui.

A (dans un souffle) : Went!
W (le regard triste) : je ne voulais pas que l’on s’engueule.
A : je sais.
W (la gorge nouée) : je l’ai sacrifié. Je n’arrive pas à me dire que j’ai sacrifié notre bébé.
A (ayant du mal à déglutir) : tu n’aurais jamais du à avoir à faire un choix pareil. Je suis désolé.
W : je m’en veux tellement. J’ai peur qu’elle le ressente, si un jour elle savait que je l’ai rejeté.
A : tu m’as choisis moi, pourquoi ?
W (caressant l'ovale de mon visage) : parce que tu es ma vie ! Je ne peux pas vivre sans toi, tu m’es aussi vital que mon oxygène.
A : pourquoi tu ne m’en as pas parlé. Je croyais que l’on se disait tout !
W : j’ai si honte de moi. Jamais tu ne m’aurais pardonné si lui était arrivé malheur.
A : arrêtes de dire des bêtises. Il m’aurait surement fallut du temps mais j’aurais compris. Mais s’il avait était trop tard. Je veux dire, si je ne m’en étais pas sortis.
W (sur de lui) : je t’aurais rejoint.
A (peinée) : et Inaya ?
W (passant sa main dans mes cheveux) : je serais resté auprès d’elle, mais je n’aurais jamais passé une seule seconde de ma vie sans penser à toi. Je ne veux pas avoir à revivre cela.
A (l'embrassant) : oui.

Il me relève et me prends dans ses bras. Mes pieds ne touchent plus le sol. Je sens son étreinte se refermer sur mon corps. Sa bouche caresse la mienne. Ce gout sucré me fait un bien fou. Je comprends à présent toute la souffrance qu’il a put endurer, l’épreuve qu’à put être pour lui mon accouchement. Je comprends pourquoi il profite à ce point de la vie, de nous. Il m’emmène avec lui hors de la chambre et nous transporte dans notre lit.

Il se fait si doux. Allongée dans cet immense lit, mon corps n’a qu’une envie retrouve le velouté du sien. Alors qu’il se fait affectueux pour me déshabiller, je me fais plus féroce. J’ai envie de lui. J’ai besoin de lui crier mon amour, de le lui prouver. Il allume des bougies un peu partout et il finit d’ôter sa chemise et son pantalon. On se regarde amusé. On se connaît sur le bout des doigts, par cœur. Mais chaque fois, nos corps sont emplis du même désir vorace l’un pour l’autre. Mes lèvres se pincent, se mordillent sous l’excitation qui monte. On a tous les deux besoin de s’abreuver l’un de l’autre. Je me relève légèrement pour retirer ma robe mais il m’en empêche avec un sourire des plus canaille. Nos regards ne peuvent se décrocher l’un de l’autre. Il passe ses mains sous le tissu de ma robe et je sens un frisson me parcourir au premier effleurement. Mon corps se tend sous ce délice. Ses mains se font pernicieuses, et trouvent assez vite le point le plus sensible de mon anatomie. Je ne peux m’empêcher de succomber sous cette caresse des plus habile. Je sens cette douce chaleur monter en moi. Je reconnais là tout les prémices. Sa bouche contre la mienne se fait douce, voluptueuse. D’un geste délicat, il m’ôte enfin ma robe et mes sous-vêtements. Il se presse tout contre moi, son corps se fait doux, il m’irradie. J’ai de plus en plus de mal à me concentrer, alors que j’aimerai tellement lui faire l’amour.

Allongé sur moi, ses mains passent dans mon dos et m’attire tout contre lui alors qu’il se tourne dans le lit. Une fois sur lui, je ne peux m’empêcher de lui sourire. Je commence à savourer le goût de sa peau. Son souffle devient cour. Mais je n’ai pas envie que cela se finisse. Mon corps à besoin de s’enivrer du sien. Je ne laisse aucune parcelle inexplorée, ma bouche, mes mains, mon corps entier n'ont de cesse de le parcourir. Alors que je ma bouche visite le sillon de sa nuque, je sens ses mains se poser sur me cuisses afin de remonter légèrement mon bassin. Il rentre en moins avec une infinie douceur, mais aussi une hargne que je ne lui connaissais pas. Ses mains agrippent ma taille et son regard plonge dans le mien. Il doit y lire la stupeur face à ce geste mais aussi toute la délectation qui en découle. Ses vas et viens se font langoureux, lascif. Mes mains posées sur son torse, j’ai de la peine à respirer, à comprendre vraiment ce qui se passe. J’aimerai qu’il se fasse plus rapide car je suis au bord du précipice mais je vois dans son regard qu’il se délecte de ce moment. Il sait exactement ce qu’il fait, il sait qu’ainsi je n’attendrais pas l’orgasme, mais que je suis juste la porte avant. Mes yeux se ferment sous le supplice qu’il m’impose. Mon corps bat en retraite et se laisse choîr tout contre lui. Il ne lui en faut pas plus, pour me retourner en un instant. Il se fait alors plus rapide et sa bouche si douce contre la mienne étouffe nos cris alors que le plaisir nous terrasse. On reste ainsi lové l’un contre l’autre, à écouter le cœur de l’être aimé reprendre son rythme initial. On se glisse sous la couette et blotti tout contre lui, je me rends compte qu’il est lui aussi mon univers, celui pour qui je ferais tout. Je me rends compte du choix immoral auquel il a était contraint et pour rien au monde je ne lui affligerai une telle peine.

Sara59 Mer 24 Oct - 20:46

W (la gorge nouée) : je l’ai sacrifié. Je n’arrive pas à me dire que j’ai sacrifié notre bébé.
A (ayant du mal à déglutir) : tu n’aurais jamais du à avoir à faire un choix pareil. Je suis désolé.
W : je m’en veux tellement. J’ai peur qu’elle le ressente, si un jour elle savait que je l’ai rejeté.

Il me fait de la peine quand il dit ca. pauvre wenty ca la vraiment pertuber de devoir faire ce choix Crying or Very sad

.

Sinon je sais pas quoi dire a part que c'est toujours aussi géniale, alors continue

vivement la suite

ponou Mer 24 Oct - 21:13

Oh my god ...

Je ne sais vraiment pas quoi dire, cette fic est tout simplement ... Wouah ...

J'adore depuis le début et tu continues de me rendre accro à chaque suite un peu plus.

Encore une stp rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Yahoo

rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Yahoo

miliibnb Jeu 25 Oct - 13:13

ponou a écrit:

Oh my god ...

Je ne sais vraiment pas quoi dire, cette fic est tout simplement ... Wouah ...

J'adore depuis le début et tu continues de me rendre accro à chaque suite un peu plus.

Encore une stp

bin moi je dis tout pareil que ponou!!!! une suite please!!!!! rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Icon_clu

JulieScofield Ven 26 Oct - 19:46

enfin ils se sont expliqué pauvre wenth !!
anna le rassure !!

tu cartonnes mis met nous une suite stp !!!!

tu es geniale miss

rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Amoureu2

ENNEADE Jeu 1 Nov - 13:23

coucou les filles rencontres imprévues CHAP 35 (1/11) - Page 11 Amoureu2

la suite est ici pour aujourd'hui!!

CHAP 35 :

Presque six mois que j’ai accouché et je me retrouve devant ce miroir à scruter les moindres restes de grossesse. Je me dis que cela pourrait être pire. Même si tout n’est pas encore en place, cela n’est pas si mal que cela. Je reste immobile un instant et je ne peux m’empêcher de sourire devant le reflet de la femme que je suis devenue. Il y a presque 3 ans, j’étais devant cette même glace et j’étais morte de trouille.

Flash-back :

Je viens de sortir de la douche et je n’arrive pas à me concentrer. Il faut que je me calme un peu, sinon cela va partir en cacahuète. Je sors la robe de sa housse. Oh mon dieu, ce n’est vraiment pas pour moi, ce genre de truc. Je suis sur que Wentworth va détester.

Spoiler:

Je reste pétrifiée devant cette robe noire. Je me demande pourquoi j’ai accepté de l’accompagner à cette soirée. Je me souviens, ses grands yeux bleus ! C’est eux qui ont eut raison de moi. Assise en peignoirs sur le rebord du lit, je ne me sens pas vraiment à l’aise. Je suis allé chez le coiffeur cette après midi, histoire de me faire faire un vrai Brushing. Je veux laisser mes cheveux libres. Ils descendent un peu en dessous de mes épaules, et le lissé que viens de me faire le coiffeur les rendent sublime. Lui, qui me conseiller de le s relever, de les stylisé comme il aime tant à le dire, moi je préfère les laisser au naturel. Juste une petite coupe des pointes histoire qu’ils bougent mieux et un lissage adéquat. Seulement, maintenant, seule dans cette chambre, j’angoisse. Ma première sortie officielle au côté de Wentworth. Si jamais je faisais un faux pas, cela lui retomberait dessus. Si jamais je n’étais pas à la hauteur ! Je ne peux m’empêcher d’être morte de trouille. Cela fait presque deux mois que l’on se fait shooter sans cesse dans la rue, que notre vie est passé au crible. Mais là, sortir au grand jour avec tout ce tra-la-la ! Je ne sais pas si cela me convient en fait. J’aime Wentworth, mais je déteste le monde dans lequel il évolue. J’entends Wentworth qui frappe à la porte.

W (exaspéré) : Anna, tu es prête ?
A : une seconde encore !
W : je t’attends, mais dépêche-toi.

Et voilà maintenant que je le fais attendre. Je reste bloqué sur cette robe et je saute dessus pour l’enfiler. J’ai essayé des millions de robes mais elles me paraissaient toutes trop surfaites. Je voulais quelques chose de classe, mais sans chi-chi. Alors me voilà, dans une robe noire, rien de plus classique. Vu que la soirée est importante, j’ai fait exploser ma carte bleue. Mais surtout, je ne voulais pas paraître ridicule face à Went. Je sais que lui ne se prend pas la tête. Il va chez Armani et se fait prêter un costume pour l’occasion. Il m’a confié qu’il ne voulait pas en acheter un chaque fois, car de toute façon il ne les remettra pas ! Une fois la robe enfilée, je passe mes escarpins et lance un dernier regard dans le miroir. Je dois avouer que le résultat n’est pas si mal. Il ne manque plus que l’aval de Wentworth. Quoique de toute façon, je n’aie que cela à me mettre.

Je sors de la chambre et arpente le couloir qui mène au salon. Je me sens mal comme jamais sous le regard d’Amaury et de Dom. Went reste stoïque, assis sur le canapé, il ne bouge pas. Cela ne peut pas être si horrible que cela ? Dom me regarde avec un petit sourire et Amaury, vient de gober une mouche. Je vois dans leurs yeux, que cela leur convient mais Went reste sans voix, les yeux rivé sur moi. Je sens presque les larmes me monter. Je me sens si ridicule. Tout ceci n’est pas pour moi, mais je dois bien faire avec.

D (souriant) : on vous attend dans la voiture. Anna, tu es superbe.
A (timide) : merci.
D (sec) : Amaury, tu te bouges !
Am (m’embrassant sur la joue) : euh, oui ! Anna, quitte-le et épouse-moi !
D (lui tenant la porte) : Amaury, viens !

On reste seul tous les deux et je ne sais plus vraiment quoi faire. Il est si séduisant dans son costume, que j’ai l’impression de rêver. Seulement, le fait qu’il ne me dise rien me remplis d’angoisse. J’aimerai tellement savoir, ce qui cloche chez moi à cet instant.

A (ennuyée) : je ferai mieux de ne pas t’accompagner.
W : ne dis pas de bêtises.
A : au moins je dis quelque chose !
W (la prenant dans ses bras) : tu es magnifique. Je ne sais pas quoi dire.
A (ravie) : c’est vrai, je te plais ?
W : si… j’ai toujours su que tu étais un diamant à l’état brut. Tu es si belle, et si naturelle. Et en même temps si sexy. Je ne sais pas si je serais à la hauteur à côté de toi.
A : tu trouves qu’elle est trop…
W (m’embrassant) : stop. Je ne veux plus rien entendre. Tu es parfaite. Je suis sur qu’il va falloir que je te surveille de très près ce soir. Tous les hommes seront à tes pieds.
A : mais moi, il n’y en a qu’un qui m’intéresse.
W (amusé) : il a bien de la chance, celui-là ! Je le connais ?
A : on va finir par être en retard.
W : je n’ai pas envie de sortir d’ici.
A : moi non plus et pas pour les mêmes raisons !
W : je sais l’effort que c’est pour toi, de m’accompagner. Mais je te jure que tout va bien se passer. Tu restes à côté de moi et tu essayes de profiter du moment. Les flashs dureront quelques minutes mais après tout ira bien !
A : si tu le dis.

Ses lèvres viennent se poser sur les miennes et me donnent le courage nécessaire pour affronter le monde qui nous entoure. Je sais que ce passage est obligé. On est presque contraint de s’exposer ainsi pour que l’on nous laisse un peu tranquille. Cette sortie va permettre d’officialiser toutes les rumeurs qui courent sur nous. On rejoint Dom et Amaury dans la limousine qui nous attendent et je sens le stress monter en moi inexorablement. Dom semble soucieux. Je suis navrée qu’entre lui et sa femme cela n’aille pas mieux. Ils connaissent actuellement quelques tourments. Cela me laisse perplexe. Ils semblaient si unis. Même si Dom essaye de rester de marbre, on sent bien que cela l’affecte, que cela le chagrine. Surtout que d’après ce que m’a dit Went, elle était plus d’accord que lui.

On arrive devant une foule compacte. Je sens ma main se fondre dans celle de Went. Mon cœur qui bat à cent à l’heure. Je m’enfonce un peu plus dans mon siège et je me dis que c’était vraiment une mauvaise idée. Went me jette un coup d’œil et constate mon effroi. Il se penche sur moi et me prend dans ses bras.

W (dans un murmure) : tout va bien se passer.
A : facile à dire pour toi !
W : et, je t’aime et tu es la plus belle. Ne te fais pas de soucis.
A : mais j’ai peur.
W : de quoi ?
A : de ne pas être à la hauteur et que cela te retombe dessus.
W (plongeant son regard dans le mien) : t’as peut-être une thèse mais cela n’empêche que tu es vraiment idiote là ! Quant tu doutes, tu me regardes dans les yeux, d’accord ?
A : OK.

La limousine s’arrête et j’entends des bruits étranges alors que Dom et Amaury sortent de la voiture. Comme si j’étais revenu au temps des gladiateurs et que j’étais dans jetée dans l’arène avec les lions. Went sort à son tour et me tend la main. J’entends son nom, de tous les côtés. Je suis pétrifié. Je souffle un grand coup, et sors ma première jambe, puis la seconde. Il me sourit avec tellement de douceur, que je ne peux que lui renvoyer. Nos mains, se séparent et je sens son bras se placer dans mon dos, sa main sur ma hanche. Il me serre tout contre lui et je me sens bien. On commence à avancer et j’entends son prénom scandé dans tous les sens. Ma tête tournoie légèrement, je m’accroche un peu plus à lui, nos yeux se trouvent et il ressent alors toute l’angoisse qui s’immisce en moi, bine involontairement. Il dépose un léger baiser sur mon front et j’entends les cris redoubler. Il n’aurait jamais du faire cela. Il le sait, mais il m’a priorisé. J’essaye de paraître au mieux à son côté, d’être à la hauteur de son charisme. On ne peut s’empêcher de se lancer de petits regards, comme pour vérifier l’un et l’autre que tout se passe bien. Je vois Amaury et dom au loin, devant nous qui nous lance un petit clin d’œil. Je ne peux m’empêcher de sourire. Ils sont si adorables.

W (à mon oreille) : je dois aller voir quelques journalistes. Tu restes auprès de moi.
A (timide) : et je ne dis rien !
W : comme tu en auras envie !

Je le vois s’avancer vers une belle brune et mon sang ne fait qu’un tour. Pourquoi je me mets dans un tel état puisque c’est moi qui suis à son bras ! Le regard qu’elle me lance est mi-amical mi-haineux. Comme si je venais de mettre à plat son fantasme ! Elle lance une vive accolade à Went, qui lui répond tout en me reprenant bien vite près de lui. Je l’écoute presque religieusement. Sa voix me berce presque.

Journaliste : vous pourriez nous présenter la jeune femme qui vous accompagne ?
W (sur la défensive) : vous ne lisez pas les torchons du pays ?
Journaliste : si mais…on ne peut se fier à ce genre de rumeur. Alors, mademoiselle a-t-elle un prénom ?
A (prenant le dessus) : Anna, enchantée !
Journaliste : ravi. Je tiens à vous dire que vote robe est magnifique ! C’est une Fendi ?
A (sèche) : non, Dior.
Journaliste : Christian Dior, j’adore la mode française. Elle vous va à ravir.
A : merci.
Journaliste : Anna, tu… Je peux vous tutoyer ?
A (dépitée) : bien sur !
Journaliste : j’aimerai juste savoir l’effet que cela fait d’avoir accaparé l’homme le plus sexy de la planète ?
A (choquée) : euh ! Je ne l’ai pas accaparé… je
W (amusé) : c’est moi qui l’aie kidnappé.
Journaliste : bon, au moins nos pauvres cœurs sont brisés définitivement. Au fait Went, comme toujours très élégant !
W : merci. Il fallait que je sois à la hauteur.
Journaliste : juste une dernière question Anna. Tu peux nous dire, ce qui te fait le plus craquer chez Went, le petit détail ?
A (plongeant mon regard dans celui de Went) : le matin au réveil ! C’est là qu'il est le plus beau.
Journaliste : on te crois sur parole.

Went ne peut s’empêcher de rire. On avance vers l’intérieur et je commence enfin à respirer alors que la foule devient moins dense, que les flashs diminuent. Son bras m’enserre toujours et ma tête se pose légèrement contre son torse. Je me sens revivre. Il se penche vers moi et dépose du baiser si doux contre ma tempe.

W : tu t’en es bien sorti !
A : tu crois ! Elle a eut le don de m’énerver !
W : ça ne se voyait pas. Tu es resplendissante.
A : merci tu n’es pas mal non plus !
W (la serrant tout contre lui) : le matin au réveil ! ! Je retiens !
A (boudeuse) : quoi, là tu n’es rien qu’à moi. Seul moi peux te voir ainsi !
W : je crois que tout le monde à compris, que j’étais chasse gardée à présent.
A : j’étais un peu agressive ?
W (la voix rauque) : non. Juste ce qu’il faut pour me faire fondre davantage. Et pour me donner envie d’écourter cette soirée.
A : non non ! Tu as des impératifs, je te rappel !

La soirée se passe à merveille. Went ne me quitte pas une seconde. Et je ne m’en pleins pas. Je remarque que beaucoup de femmes me regardent avec dédain mais je m’en fous. C’est à mon bras qu’il est ! Il me présente à bon nombre de ses connaissances et je remarque satisfaite qu’il les a triés sur le volet. Il ne s’embarrasse pas des bimbos et autres débiles. Son cercle se restreint à quelques personnes cultivées, amusantes, entières mais surtout foncièrement gentilles. Les seules personnes qui ont le droit de s’approcher de moi reste tout même Dom et Amaury. Je remarque qu’il se méfie aussi de Brett et Paul. Si seulement il savait que moi, je ne vois que lui. J’arrive à l’entraîner sur la piste de danse. Lové dans ses bras, je me prends à rêver de ce monde merveilleux dans lequel nous nous aimons. J’aimerai que le temps se fige, que l’on reste ainsi à tous jamais. Je le sens lui aussi, se détendre.

A : je t’aime.
W : moi aussi.

Fin Flash-back.

ENNEADE Jeu 1 Nov - 13:26

Que ce temps est loin. Pourtant je m’en souviens comme si cela était hier. Je me retrouve assise encore une fois sur le lit et je contemple cette robe. Je suis un peu plus habitué à ce genre de soirée mais là j’avoue que je suis particulièrement émue. Went est nommé pour un oscar du meilleur acteur. Je suis si fière de lui. C’est comme si tout ce à quoi nous aspirions était devenu réalité. On a la famille dont on rêve, des boulots qui nous passionnent et la reconnaissance qui va avec. On a bien sur essuyé les affres de la presse à maintes reprises. Et notamment après cette première sortie. J’étais celle qui avait retiré Went du marché des célibataires, la Française un peu trop grande gueule ! Mais aujourd’hui cela passe à des millions de kilomètre de ma tête. La seule chose qui importe c’est que l’on ne fasse pas de mal à mes filles et à Went.

Comme d’habitude, je reste fidèle à moi-même et j’ai choisi un créateur français. Depuis mon mariage, il est vrai que je vais voir régulièrement Max Chaoul, pour m’habiller lors de ce genre de soirée. Et comme toujours il a comblé mes espérances.

Spoiler:

Je l’enfile et Went rentre en trombe dans la chambre à la recherche de son nœud papillon. Avant il m’aurait laissé tranquillement me préparer ! Je souris devant sa décontraction apparente. En réalité il est complètement perturbé. Je lui tends ce qu’il cherchait et je le vois s’asseoir sur le rebord du lit tout en me dévisageant. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un petit sourire et de tourner sur moi-même. Ses yeux traduisent sa stupeur. Je me dis que cela est peut-être un peu trop. Qu’elle ne me correspond pas ! Son sourire me convainc du contraire. Il me tend les mains et je m’approche de lui. Ses bras viennent encercler ma taille.

W (ému) : tu es magnifique !
A : Ce sont les oscars tout de même !
W : je vais faire tache à côté de toi.
A : arrêtes tes bêtises ! La baby-sitter est là ?
W : oui, je lui ai tout expliqué.
A : on y va !
W : et si on restait ici ?
A (amusée) : non, monsieur Miller. Tu vas aller chercher ton prix et plus vite que cela.
W : comme si j’allais l’avoir !
A (l’embrassant) : moi, j’ai confiance en toi.
W : oui mais toi tu ne comptes pas, tu es ma femme.
A : oui mais moi je te remets l’oscar du meilleur père, mari, ami, et amant !
W (rougissant ) : je garde juste le dernier ! !

On se dirige vers la voiture qui nous attend. Plus les minutes passent et plus mon stress monte. Faut dire que l’énervement de Went n’y ait pas étranger. On sort de la voiture et comme toujours j’entends un vacarme du diable. Je crois que c’est à cela que j’ai le plus de mal à m’habituer ! Les flashs crépitent et avec le temps, j’ai appris à m’amuser avec, plutôt que de les subir. Went ne peut s’empêcher de m’embrasser. Comme s’il n’y avait déjà pas assez de remue ménage !

Bientôt deux heures que l’on attend. Cela devient long. Je serai aussi bien devant ma télé ! Assis l’un à côté de l’autre, sa jambe ne cesse de bouger. Je souris devant cet état de stress permanent ce soir chez lui. Je sais que dans le fond, il s’en fout d’avoir ou non cette statuette. Mais il aimerait tellement d’un autre côté être reconnu. La voix de Dom me sort de mes pensées. J’avais oublié que c’était lui qui annoncer la catégorie des meilleurs acteurs, accompagné de Halle Berry. Je remarque immédiatement que Dom est ultra concentré. Je crois que plus que Went il veut lui remettre ce prix. On se regarde à peine, alors qu’ils énumèrent les noms. La main de Went se crispe dan la mienne. Mon pouce effleure légèrement le dessus de sa main et il relâche immédiatement la tension. Je reste concentré sur le visage de Dom. Il ouvre cette satanée enveloppe avec Halle. Ils regardent tous les deux le nom et je vois Dom complètement sans voix. Halle prend le relais.

Halle : et le vainqueur est Wentworth Miller !

Je sens une effervescence tout autour de moi alors que Went plonge sa tête entre ses mains. Je ne peux m’empêcher de sourire bêtement. J’ai du mal à réaliser. Ils ont dit son nom. Je sens Went fondre sur moi et me serrer dans ses bras. Ses lèvres retrouvent les miennes et je le sens si désemparé. Nos regards se confrontent et je souris toujours bêtement. Il semble si déboussolé, on dirait un enfant.

Dom (hilare) : Went, arrêtes d’embrasser ta femme et ramènes tes fesses !

Je vois Went éclater de rire. Ses yeux sont légèrement humides.

W : je reviens. Je t’aime.
A : moi aussi.

Je le vois presque courir pour rejoindre Dom sur scène. Ils se serrent dans les bras comme rarement. Je ne les avais jamais vus si heureux tous les deux.

W (la gorge nouée) : merci tout le monde. Déjà, je voulais remercier Dom, d’être là. Ce prix représente d’autant plus puisqu’il met transmit des mains d’un ami très cher. Je vais faire extrêmement court. Je remercie toutes les personnes avec lesquelles j’ai travaillé durant ces dernières années et qui ont crut en moi. Elles se reconnaîtront. Je remercie ma famille. Mais surtout je voudrais partager ce prix avec la personne la plus importante à mon cœur, celle qui me supporte tous les jours, celle qui est ma vie, celle sans qui je ne suis qu’un ombre. Celle qui fait battre mon cœur, celle qui me connaît mieux que moi-même, celle qui a osé accepter la vie à mes côtés. Celle qui fait de moi l’homme le plus heureux du monde. Et celle qui m’a offert le plus beau rôle du monde, celui d’être père. Je t’aime.

Mes larmes coulent toutes seules alors que je le vois en haut de cette tribune m’ouvrir son cœur. Lui qui est si pudique. Qui nous protège à longueur de temps, viens de dire les mots les plus doux que je puisse entendre devant des millions de gens. J’entr’aperçois ses yeux rougis pas l’émotion. J’ai toujours su que notre amour était un trésor qu’il fallait chérir et qu’il fallait protéger. Je sais qu’il pense la même chose. Le fait qu’il s’expose ainsi, me rend toute chose. Comme si au-delà, de notre mariage, de nos enfants, nous passions un cap nouveau. Un vague frisson ma parcoure. Je me rends comme de l’impact de ses mots. Cette déclaration au monde entier comme quoi je suis sa vie. J’aimerai tellement lui crier mon amour à cet instant.

THE END

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on la continue ou pas??