rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
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ENNEADE
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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on la continue ou pas??
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Préparez la boîtes de Kleneex... c'est émotion aujourd'hui chez Anna et Went!!
CHAP 27 :
Trois mois, trois mois que ce petit bout grandit en moi. Je me sens femme comme jamais. C’est une sensation tellement étrange. Heureusement d’un côté que cela ne se remarque pas. Mais il faut que je me mette dans la tête, cela devrait changer dans les jours qui viennent. Ma silhouette de future maman va se dessiner vraiment ce mois-ci ! Normal étant donné qu’à l'intérieur, mon utérus va atteindre la taille d'un pamplemousse d'ici la fin du 3e mois.
La bonne nouvelle de ce 3e mois, sera que je souffrirai de moins en moins de nausées et de coups de fatigue. Mon corps s'habitue au changement. En revanche, dans ma tête c'est le grand chambardement : la venue de bébé se concrétise !
Je n’arrête pas de lire tous les livres qui me tombent dans les mains. Je suis au jour le jour son évolution. A présent, on ne parle plus d'embryon mais, de fœtus. Le futur bébé continu sa croissance. Son squelette se précise, ses organes fonctionnent, il commence à bouger : il tourne la tête, serre les poings et écarte les doigts de pied, même si je ne le sens pas encore. Son visage aussi prend forme, chaque élément est désormais présent : oreilles, yeux, nez, bouche, menton. La tête s'arrondit, les paupières recouvrent les yeux, les lèvres se dessinent, les narines s'ouvrent. Son identité s'affirme puisqu'il possède désormais ses empreintes digitales et son sexe est parfois même déjà reconnaissable. Il commence à apprécier les plaisirs de la vie puisqu'il sent les mains qui se posent sur mon ventre et avale du liquide amniotique dont le goût varie selon mon alimentation.
On a rendez-vous aujourd’hui pour la véritable première échographie. J’en avais fait une au tout début alors que Went n’était pas encore au courant. Mais cette fois-ci on y va ensemble. C’est presque perturbant. Le docteur Dadou me la fait retarder de deux semaines, étant donné qu’on en avait fait une avant. Comme cela on verra beaucoup plus de choses ! Ce sera notre première rencontre avec notre bébé. On devrait apercevoir sa tête, son profil, ses membres, son ventre et ses différents organes. On pourra même écouter les battements de son cœur ! Avec un peu de chance, on saura si c’est une fille ou un garçon. Mais généralement il faudra patienter jusqu'à la deuxième écho pour en être sûr et certain. Donc j’essaye de ne pas trop y penser.
Assis côte à côte dans la salle d'attente Went n'arrête pas de me sortir des prénoms à la noix puis il déblatère plein de bêtises sur les mouvements du bébé en disant que c'est un garçon parce qu'il saute comme un basketteur alors que les filles font plutôt ça ou cela.. Bref, l’excitation sûrement ! Cela ne lui ressemble presque pas. J’ai l’impression que l’on a changé mon homme. Je me dis qu’il n’arrête pas afin de me changer les idées. Il sait que j’angoisse un peu, si quelque chose n’allait pas, si… je ne sais pas trop en fait. Le docteur nous fait signe de rentrer dans son cabinet. Je lui explique tous mes petits malheurs de femme enceinte : les nausées matinales, mon odorat hypper développé, mon irritabilité, mes sautes d’humeurs mais, surtout mes insomnies de plus en plus fréquentes. Et aussi mes tiraillements dans le ventre. Elle sourie devant ce constat accablant. Je suis la femme enceinte la plus normale du monde pour elle. Elle me réconforte comme toujours. Pour elle, beaucoup de tout cela va disparaître une fois que j’aurais vu ce petit bout. J’entre dans la salle d’auscultation. Je m’allonge sur la table et attends patiemment. J’entends Went qui parle. Ils rigolent. Je suis sûr qu’ils se moquent de moi. Bon je les vois enfin arriver. J’enlève mon t-shirt. Elle passe le gel gelé sur mon ventre. Went prend le tabouret et s’assoit à côté de moi. Je le regarde avec toute l’impatience que l’on peut ressentir dans ce moment-là. Il me sourit et je craque. Nos mains se lient. Je n’arrive pas à y croire. On va enfin le voir.
Dès que je vois mon bébé les larmes montent ! Mais je me retiens. C’est super émouvant. Il n’arrête pas de gigoter. Juste quand il faut mesurer sa nuque, il s'endort. Le médecin a un mal fou à le réveiller. Du coup elle nous explique qu’elle va attendre au moins 10 min puis, je le vois se remettre à bouger tout seul et là on ne l'arrête plus ! C’est super de le voir prendre appuie avec ses pieds sur les parois et pousser pour faire des drôles de bons dans le liquide amniotique. La gynéco me dit qu'on ne sait pas si c'est un réflexe ou si c'est parce que c'est marrant. En tout cas moi cela me fait bien rire ! C’est magique d’écouter ses 160 pul/sec de battement cardiaque ! Je craque sur ses petits petons quand elle me les montre : on les voit bien ! Puis le col du fémur aussi se voit très bien. Ses mains sont rigolotes, une qui se ballade dans l'air et l'autre posée sur le nez. Je ne pensais pas non plus distinguer les lèvres les yeux le nez... c’est surréaliste. Il fait 52,6 mm et il est en pleine forme, très tonique. Je prends pleinement conscience que j'ai une vie bien au chaud dans mon ventre ! J’aurais bien aimé le voir plus longtemps !
Dr Dadou (ironique) : papa va tenir le coup ?
W (interdit) : ouais.
Dr Dadou : ah ! Mais… ah oui ! C’est net ?
W (inquiet) : quoi, quelque chose ne va pas ?
Dr Dadou (amusée) : on se calme papa ! Tout va bien. Bon, vous voulez savoir ?
W : quoi ?
A (dépitée puis perplexe) : le sexe du bébé ! On peut le savoir ? Sûr ?
Dr Dadou : il n’y a aucun doute. Sinon je ne m’avancerai pas. Alors ?
A (dans un murmure) : Wentworth ?
W (timide) : ben ! J’aimerais bien ! Et toi ?
A (se pinçant les lèvres) : moi aussi. Alors ?
Dr Dadou (rangeant son appareil) : achetez de la peinture rose pour la chambre. Bon c’est bon, je vous laisse tranquille.
A : merci. Wentworth ?
W (ahuri) : une fille ! Ouah !
A (désolée) : tu aurais préféré un garçon ?
W (passant ses mains sur son visage) : va falloir que je réserve deux places au couvent !
A (lui effleurant le sommet du crâne) : Wentworth !
W (plongeant son regard dans le mien) : ben quoi ! je ne tiens pas à ce …
A : à quoi ? Qu’on te les vole !
W (hilare) : je vais être en minorité à la maison.
A (me relevant) : tu seras surtout au milieu de ton harem !
W (me bloquant la taille et m’embrassant tendrement) : Anna. Je t’aime !
A (passant mes mains sur mon ventre) : ah ! Bon.
Une fois dans la voiture, je vois Went exulté totalement. Il est sur un petit nuage. Il n’arrête pas de parler, tout comme moi. Je crois que l’on n'a jamais autant parlé et aussi vite. On a refait toute la déco de la chambre, dans nos têtes. On avait commencé celle d’Inaya, car on ne sait pas vraiment quand elle arrivera dans notre vie. Cela peut arriver du jour au lendemain. Et Went veut qu’elle ait immédiatement son univers, sa chambre. Je ne le croyais pas aussi papa poule. Il a demandé à un ami, peintre, de lui faire un mur entier aux saveurs de l’Afrique. Il est recouvert d’animaux, la savane. C’est tout simplement magique. Les autres murs sont vanille avec du rose. On lui a acheté une chambre toute blanche. Elle sera une vraie princesse. Durant le trajet, je lui soumets toutes mes idées pour juniorette. Oui, en attendant son prénom.
J’aimerais vraiment qu’elle ait une chambre de bébé. On n’a pas put le faire pour Inaya. Went est encore plus enthousiaste que moi. Il me donne juste un impératif, qui est loin de me contrarier. Il veut absolument récupérer le berceau dans lequel il dormait bébé, pour sa fille. Cela me fait étrange de penser ainsi. Il est dans le grenier chez sa mère. C’est un vieux berceau en bois. Il est dans sa famille depuis trois générations. Toute la pièce sera rose pâle avec des nounours de partout. J’ai tellement hâte d’y être.
On arrive enfin à la maison et je suis épuisé. Je n’ai pourtant rien fait d’extraordinaire. Cela doit être toute cette agitation dans ma tête. Je m’allonge dans le canapé et je commence à réfléchir à tout ce que je vais bien pouvoir lui acheter. Il faut bien préparer son arrivée. Je n’ai jamais été particulièrement dépensière mais aujourd’hui, avec ce petit bout, je suis bien contente d’avoir un niveau de vie plus que confortable. Je vais pouvoir lui acheter tout ce dont elle a besoin et bien plus sans même me poser de questions. Went aura intérêt à me freiner. Mais en y pensant bien, je me dis que c’est mal parti, puisqu’il a l’air de faire pareil. Allongé dans l’angle du canapé, je vois Went qui se met de l’autre côté. Sa tête posée contre mon ventre, sur mes jambes. Il a posé une assiette de gâteaux à côté de nous. Il sourit comme un gosse. Sa main se pose fermement sur mon ventre. Je me sens si bien.
W (tout guilleret) : au moins on évite la polémique !
A : laquelle ?
W : sur son prénom. On ne peut pas appeler une fille Wentworth !
A : c’est vrai… mais si cela avait été un garçon, tu aurais rompu la tradition ?
W (soufflant) : je crois que trois Went c’est suffisant, pas toi ?
A (haussant les épaules) : moi j’aime bien ce prénom.
W (amusé) : mais faut en trouver un autre !
A (embêtée) : avant, j’aimerais qu’on discute de quelque chose ?
W (tapant dans l’assiette de biscuits) : dis !
A : ben ! Voilà, mes cours vont reprendre dans deux semaines et… je me disais que… tu vas rester à la maison ?
W : je ne voulais pas t’en parler tant que cela n’est pas sur mais, Brett (Ratner) m'a proposé un scénario et il semble vraiment bien.
A (déçue) : ah oui !
W : mais je lui ai imposé une condition et normalement cela devrait être possible.
A : laquelle ?
W (me lançant un clin d’œil) : que le tournage soit à LA. Je serai à la maison tous les jours.
A (tout sourire) : ce serait super !
W : tout est déjà préparé. Si tout va bien, on commence la même semaine où recommence tes cours. Le tournage devrait durer deux mois et demi, trois au pire. Donc à partir du sixième mois, je serai en congés.
A : au même moment que moi !
W (embrassant mes mains) : qu’est-ce que tu crois ! Je ne te lâcherais pas une minute.
A : mais la promo ?
W (relevant les sourcils) : ils se débrouilleront.
A : bon alors ces prénoms ?
CHAP 27 :
Trois mois, trois mois que ce petit bout grandit en moi. Je me sens femme comme jamais. C’est une sensation tellement étrange. Heureusement d’un côté que cela ne se remarque pas. Mais il faut que je me mette dans la tête, cela devrait changer dans les jours qui viennent. Ma silhouette de future maman va se dessiner vraiment ce mois-ci ! Normal étant donné qu’à l'intérieur, mon utérus va atteindre la taille d'un pamplemousse d'ici la fin du 3e mois.
La bonne nouvelle de ce 3e mois, sera que je souffrirai de moins en moins de nausées et de coups de fatigue. Mon corps s'habitue au changement. En revanche, dans ma tête c'est le grand chambardement : la venue de bébé se concrétise !
Je n’arrête pas de lire tous les livres qui me tombent dans les mains. Je suis au jour le jour son évolution. A présent, on ne parle plus d'embryon mais, de fœtus. Le futur bébé continu sa croissance. Son squelette se précise, ses organes fonctionnent, il commence à bouger : il tourne la tête, serre les poings et écarte les doigts de pied, même si je ne le sens pas encore. Son visage aussi prend forme, chaque élément est désormais présent : oreilles, yeux, nez, bouche, menton. La tête s'arrondit, les paupières recouvrent les yeux, les lèvres se dessinent, les narines s'ouvrent. Son identité s'affirme puisqu'il possède désormais ses empreintes digitales et son sexe est parfois même déjà reconnaissable. Il commence à apprécier les plaisirs de la vie puisqu'il sent les mains qui se posent sur mon ventre et avale du liquide amniotique dont le goût varie selon mon alimentation.
On a rendez-vous aujourd’hui pour la véritable première échographie. J’en avais fait une au tout début alors que Went n’était pas encore au courant. Mais cette fois-ci on y va ensemble. C’est presque perturbant. Le docteur Dadou me la fait retarder de deux semaines, étant donné qu’on en avait fait une avant. Comme cela on verra beaucoup plus de choses ! Ce sera notre première rencontre avec notre bébé. On devrait apercevoir sa tête, son profil, ses membres, son ventre et ses différents organes. On pourra même écouter les battements de son cœur ! Avec un peu de chance, on saura si c’est une fille ou un garçon. Mais généralement il faudra patienter jusqu'à la deuxième écho pour en être sûr et certain. Donc j’essaye de ne pas trop y penser.
Assis côte à côte dans la salle d'attente Went n'arrête pas de me sortir des prénoms à la noix puis il déblatère plein de bêtises sur les mouvements du bébé en disant que c'est un garçon parce qu'il saute comme un basketteur alors que les filles font plutôt ça ou cela.. Bref, l’excitation sûrement ! Cela ne lui ressemble presque pas. J’ai l’impression que l’on a changé mon homme. Je me dis qu’il n’arrête pas afin de me changer les idées. Il sait que j’angoisse un peu, si quelque chose n’allait pas, si… je ne sais pas trop en fait. Le docteur nous fait signe de rentrer dans son cabinet. Je lui explique tous mes petits malheurs de femme enceinte : les nausées matinales, mon odorat hypper développé, mon irritabilité, mes sautes d’humeurs mais, surtout mes insomnies de plus en plus fréquentes. Et aussi mes tiraillements dans le ventre. Elle sourie devant ce constat accablant. Je suis la femme enceinte la plus normale du monde pour elle. Elle me réconforte comme toujours. Pour elle, beaucoup de tout cela va disparaître une fois que j’aurais vu ce petit bout. J’entre dans la salle d’auscultation. Je m’allonge sur la table et attends patiemment. J’entends Went qui parle. Ils rigolent. Je suis sûr qu’ils se moquent de moi. Bon je les vois enfin arriver. J’enlève mon t-shirt. Elle passe le gel gelé sur mon ventre. Went prend le tabouret et s’assoit à côté de moi. Je le regarde avec toute l’impatience que l’on peut ressentir dans ce moment-là. Il me sourit et je craque. Nos mains se lient. Je n’arrive pas à y croire. On va enfin le voir.
Dès que je vois mon bébé les larmes montent ! Mais je me retiens. C’est super émouvant. Il n’arrête pas de gigoter. Juste quand il faut mesurer sa nuque, il s'endort. Le médecin a un mal fou à le réveiller. Du coup elle nous explique qu’elle va attendre au moins 10 min puis, je le vois se remettre à bouger tout seul et là on ne l'arrête plus ! C’est super de le voir prendre appuie avec ses pieds sur les parois et pousser pour faire des drôles de bons dans le liquide amniotique. La gynéco me dit qu'on ne sait pas si c'est un réflexe ou si c'est parce que c'est marrant. En tout cas moi cela me fait bien rire ! C’est magique d’écouter ses 160 pul/sec de battement cardiaque ! Je craque sur ses petits petons quand elle me les montre : on les voit bien ! Puis le col du fémur aussi se voit très bien. Ses mains sont rigolotes, une qui se ballade dans l'air et l'autre posée sur le nez. Je ne pensais pas non plus distinguer les lèvres les yeux le nez... c’est surréaliste. Il fait 52,6 mm et il est en pleine forme, très tonique. Je prends pleinement conscience que j'ai une vie bien au chaud dans mon ventre ! J’aurais bien aimé le voir plus longtemps !
- Spoiler:
Dr Dadou (ironique) : papa va tenir le coup ?
W (interdit) : ouais.
Dr Dadou : ah ! Mais… ah oui ! C’est net ?
W (inquiet) : quoi, quelque chose ne va pas ?
Dr Dadou (amusée) : on se calme papa ! Tout va bien. Bon, vous voulez savoir ?
W : quoi ?
A (dépitée puis perplexe) : le sexe du bébé ! On peut le savoir ? Sûr ?
Dr Dadou : il n’y a aucun doute. Sinon je ne m’avancerai pas. Alors ?
A (dans un murmure) : Wentworth ?
W (timide) : ben ! J’aimerais bien ! Et toi ?
A (se pinçant les lèvres) : moi aussi. Alors ?
Dr Dadou (rangeant son appareil) : achetez de la peinture rose pour la chambre. Bon c’est bon, je vous laisse tranquille.
A : merci. Wentworth ?
W (ahuri) : une fille ! Ouah !
A (désolée) : tu aurais préféré un garçon ?
W (passant ses mains sur son visage) : va falloir que je réserve deux places au couvent !
A (lui effleurant le sommet du crâne) : Wentworth !
W (plongeant son regard dans le mien) : ben quoi ! je ne tiens pas à ce …
A : à quoi ? Qu’on te les vole !
W (hilare) : je vais être en minorité à la maison.
A (me relevant) : tu seras surtout au milieu de ton harem !
W (me bloquant la taille et m’embrassant tendrement) : Anna. Je t’aime !
A (passant mes mains sur mon ventre) : ah ! Bon.
Une fois dans la voiture, je vois Went exulté totalement. Il est sur un petit nuage. Il n’arrête pas de parler, tout comme moi. Je crois que l’on n'a jamais autant parlé et aussi vite. On a refait toute la déco de la chambre, dans nos têtes. On avait commencé celle d’Inaya, car on ne sait pas vraiment quand elle arrivera dans notre vie. Cela peut arriver du jour au lendemain. Et Went veut qu’elle ait immédiatement son univers, sa chambre. Je ne le croyais pas aussi papa poule. Il a demandé à un ami, peintre, de lui faire un mur entier aux saveurs de l’Afrique. Il est recouvert d’animaux, la savane. C’est tout simplement magique. Les autres murs sont vanille avec du rose. On lui a acheté une chambre toute blanche. Elle sera une vraie princesse. Durant le trajet, je lui soumets toutes mes idées pour juniorette. Oui, en attendant son prénom.
J’aimerais vraiment qu’elle ait une chambre de bébé. On n’a pas put le faire pour Inaya. Went est encore plus enthousiaste que moi. Il me donne juste un impératif, qui est loin de me contrarier. Il veut absolument récupérer le berceau dans lequel il dormait bébé, pour sa fille. Cela me fait étrange de penser ainsi. Il est dans le grenier chez sa mère. C’est un vieux berceau en bois. Il est dans sa famille depuis trois générations. Toute la pièce sera rose pâle avec des nounours de partout. J’ai tellement hâte d’y être.
On arrive enfin à la maison et je suis épuisé. Je n’ai pourtant rien fait d’extraordinaire. Cela doit être toute cette agitation dans ma tête. Je m’allonge dans le canapé et je commence à réfléchir à tout ce que je vais bien pouvoir lui acheter. Il faut bien préparer son arrivée. Je n’ai jamais été particulièrement dépensière mais aujourd’hui, avec ce petit bout, je suis bien contente d’avoir un niveau de vie plus que confortable. Je vais pouvoir lui acheter tout ce dont elle a besoin et bien plus sans même me poser de questions. Went aura intérêt à me freiner. Mais en y pensant bien, je me dis que c’est mal parti, puisqu’il a l’air de faire pareil. Allongé dans l’angle du canapé, je vois Went qui se met de l’autre côté. Sa tête posée contre mon ventre, sur mes jambes. Il a posé une assiette de gâteaux à côté de nous. Il sourit comme un gosse. Sa main se pose fermement sur mon ventre. Je me sens si bien.
W (tout guilleret) : au moins on évite la polémique !
A : laquelle ?
W : sur son prénom. On ne peut pas appeler une fille Wentworth !
A : c’est vrai… mais si cela avait été un garçon, tu aurais rompu la tradition ?
W (soufflant) : je crois que trois Went c’est suffisant, pas toi ?
A (haussant les épaules) : moi j’aime bien ce prénom.
W (amusé) : mais faut en trouver un autre !
A (embêtée) : avant, j’aimerais qu’on discute de quelque chose ?
W (tapant dans l’assiette de biscuits) : dis !
A : ben ! Voilà, mes cours vont reprendre dans deux semaines et… je me disais que… tu vas rester à la maison ?
W : je ne voulais pas t’en parler tant que cela n’est pas sur mais, Brett (Ratner) m'a proposé un scénario et il semble vraiment bien.
A (déçue) : ah oui !
W : mais je lui ai imposé une condition et normalement cela devrait être possible.
A : laquelle ?
W (me lançant un clin d’œil) : que le tournage soit à LA. Je serai à la maison tous les jours.
A (tout sourire) : ce serait super !
W : tout est déjà préparé. Si tout va bien, on commence la même semaine où recommence tes cours. Le tournage devrait durer deux mois et demi, trois au pire. Donc à partir du sixième mois, je serai en congés.
A : au même moment que moi !
W (embrassant mes mains) : qu’est-ce que tu crois ! Je ne te lâcherais pas une minute.
A : mais la promo ?
W (relevant les sourcils) : ils se débrouilleront.
A : bon alors ces prénoms ?
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
genial
trop mimi
je suis heureuse pour eux !!!!!!!!
vive la suite !!!!!
trop mimi
je suis heureuse pour eux !!!!!!!!
vive la suite !!!!!
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Je viens deux suites d'un coup et je susi toute contente!!!!
En plus D'Inaya, ils vont un avoir une autre petite fille
c'est trop mignon
Mets vite une autre suite!!!!!!
En plus D'Inaya, ils vont un avoir une autre petite fille
c'est trop mignon
Mets vite une autre suite!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
ohlala c'est trop beau!!! ça m'énerve!! jamais j'aurai une vie pareille moi!!!
scofieldgirl- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 532
Age : 34
Localisation : Dans la chambre de went
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
normalement j'aurais du la mettre hier... mais pas eut le temps... mais du coup elle est plus longue...régalez-vous!!
CHAP 28 :part 1
Trois mois plus tard :
Je me sens tout engourdie. Je m’étire et je sens mon dos se détendre au fur et à mesure. Je me suis encore endormi sur le canapé. Je suis une marmotte ces derniers temps. Tout le monde me répète que c’est le bébé qui pousse mais parfois j’en doute. J’ai l’impression de ne plus rien pourvoir faire. Je regarde tout autour de moi. Personne à la maison. Je me relève et vais me servir à boire. Je n’entends rien. Went a du sortir mais pourquoi faire ? Bon ! Je me traîne dans l’escalier et le vois accroupi par terre à faire une valise. Je reste prostrée dans l’encadrement de la porte. Mais il va où ? Il lève la tête et il semble désappointé par ma présence. Je rêve ou quoi ?
W (se raclant la gorge) : tu es réveillé ?
A (froide) : faut croire. Qu’est-ce que tu fais ?
Je le vois s’approcher de moi. Il sourit timidement. Je plonge mon regard dans le sien et je comprends immédiatement qu’il me cache quelque chose. Il a ce petit sourire en coin qu’il arbore chaque fois qu’il veut me cacher quelque chose. Ses bras enserrent ma taille. Il remet délicatement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je le regarde et commence à trouver la situation comique. Je crois bien que les hormones ont fait travailler trop vite mon esprit.
W (amusé) : je fais nos valises !
A : nos ?
W (relevant un sourcil) : à part si tu n’as pas envie de partir un peu en vacance ?
A : c’est que…
W : tu ne croyais tout de même pas que j’allais partir sans toi ?
A (calant ma tête contre son torse) : j’ai eut peur.
W (me resserrant contre lui) : tu es ridicule, tu t’en rends compte au moins. J’ai fini le boulot il y a deux jours, tu croyais que je partais où ?
A : je n’en sais rien. J’ai gâché ta surprise !
W : non. J’ai fini. Il ne me manque plus que le principal, toi ?
A (dépitée) : je ne demande pas où on va ?
W (lui lançant un clin d’œil) : privilège de femme enceinte, je te donne un indice ! France !
A : tu… merci.
W : je t’aime.
Tout se passe trop vite. Je m’habille et on part de la maison. On prend l’avion directement. Il avait tout prévu, comme d’habitude. J’ai l’impression de repartir en voyage de noce avec un encombrement plus important cette fois ! Je m’endors presque immédiatement dans l’avion qui nous emmène à Paris. Sans le moindre sourcillement de sa part, je me retrouve avachi contre son torse. Je m’y sens si bien, tellement en sécurité. Il est presque 10h du matin lorsqu’on atterrit et j’ai presque dormi tout le temps, hormis les réveils fringales et pipis. Ceci a au moins le don de le faire rire à tous les coups. Il semble ahuri chaque fois de l’importance qu’à pris mon organisme sur ma vie. Il récupère nos bagages et cela me fait un bien fou d’entendre ma langue de partout. C’est une sensation terrible, comme si j’étais enfin à la maison. Il revient vite vers moi et m’indique un autre terminal. Je suis dépitée. Cela n’était qu’une escale, pourtant il m’a parlé de la France et là j’y suis alors pourquoi prendre un autre avion. Il me sourit et cela m’agace. Mais j’ai appris une chose avec Mr Miller, ne pas poser de questions lorsqu’il vous fait une surprise, vous n’aurez pas de réponses. On repasse, un terminal et là je suis aux anges. Je n’ose pas croire ce qui est marqué sur l’écran. Je le regarde avec étonnement et interrogation. Il me sourit encore plus.
A (les larmes aux yeux) : Bastia ? On va en Corse ?
W (me prenant par le cou) : oui madame !
A (se blottissant contre lui) : c’est la plus belle surprise que tu puisses me faire.
W (me déposant un baiser sur le front) : tu m’en as tellement parlé, que je me disais que ce serait bien ! Et puis un peu de soleil, ce n’est pas mal !
Et voilà, je pleure comme une madeleine. Je mets bien sur cela encore sur le compte des hormones, elles ont bon dos ! Il est si attentionné. Cela fait au moins cinq ans que je n’y suis pas allé. Moi qui ne pouvais pas rester une année sans y mettre les pieds. Bien sur, avant c’était surtout pour aller voir mes grands-parents. Maintenant il n’y a plus personne à aller y voir, mais bon ! Cela me fait un petit pincement au cœur, tout de même. Après une heure et demie d’avion, on atterrit. L’aéroport est désert. Je vois Went qui regarde tout autour de lui et qui me regarde avec un grand sourire alors qu’il range sa casquette dans son sac à dos. Il me traîne directement vers l’espace de location de voiture. La femme à l’accueil est au bord de la syncope. Elle lui remet les clés de la voiture qu’il avait visiblement réservée en ligne. Je le reconnais bien, lui et son perfectionnisme. On se dirige vers le parking et instantanément je me sens bien. Je le vois aller directement vers une voiture de luxe. Je dois le regarder bizarrement. C’est comme un électrochoc. Il actionne la clé et elle s’ouvre. Lui qui est d’habitude si discret, si simple… il a loué une voiture allemande coupée et cabriolet ! Je reste figée alors qu’il met les valises à l’intérieur.
A (ouvrant de grands yeux tout ronds) : Went c’est bien toi là ?
W (jubilant) : ah la voiture ! Je me suis dis autant en profiter avant de passer définitivement à la familiale !
A : je ne savais pas que cela pourrait te plaire.
W (m’ouvrant la porte) : non, c’est juste que pour une fois, je me suis dis que… autant en profiter un peu, non ?
A (l’embrassant) : tu me surprendras toujours.
W : en voiture alors !
A : mais roule doucement.
W (mettant le contact) : promis !
Dès les premiers kilomètres, je dois bien avouer que cette voiture est ultra confortable en plus d’être hallucinante. Et en plus, cela donne à Went, un côté encore plus sexy. Il reste concentré sur la route alors que mon esprit s’imprègne au fur et à mesure des odeurs du maquis. J’ai l’impression de rêver tellement c’est bon. Ce mélange d’eucalyptus parfois, l’odeur de la mer… c’est comme dans mes souvenirs. Je me sens revivre, c’est un peu comme si j’étais enfin chez moi. Je suis comme une gamine. Je le ferais s’arrêter à chaques virages tellement la vue est splendide. Presque rien n’a changé, quoique ! Cela fait presque deux heures que l’on roule et je commence à en avoir un peu marre. J’espère qu’on arrive bientôt ! On est presque à Porto-Vecc… je n’ai pas envie de faire tout le tour de l’île pour le fun ! Quoique que je me demande bien pourquoi je râle, je devrais être aux anges !
Il semble un peu perdu là. Je le regarde amusé alors qu’il inspecte les panneaux attentivement. Si seulement il me disait, je pourrais l’aider. Je connais par cœur le coin ! Bon, je crois qu’il va falloir t’imposer sinon, il va faire moult fois le tour du rond-point !
A : tu veux de l’aide ?
W : ben ! Bon OK !
A (toute guillerette) : alors on va où ?
W (articulant à outrance) : route de Palombaggia !
A : on ne se refuse rien, monsieur !
W (surpris) : tu sais où c’est ?
A (pépère) : tout droit et première à gauche !
W (me jetant quelques regards) : je suis désolé pour la surprise, c’est un peu loupé !
A : tu plaisantes. Wentworth, si tu savais à quel point ça me fait plaisir d’être ici et avec toi. J’ai tellement de choses à te faire découvrir !
W : c’est vrai que ça à l’air magnifique mais on est surtout là pour que tu te reposes !
A (curieuse) : elle est belle la maison ?
W (hilare) : non non, tu ne seras rien !
On arrive sur des petites routes. Il m’a donné son plan et les indications qu’il a pour rejoindre la maison. Je le guide, c’est beaucoup plus simple. Il roule hyper doucement, comme au ralentit. On devrait bientôt être arrivé. Le plan nous indique une route, mais en réalité cela s’avère plus être un chemin. On se regarde un peu perplexe. Mais on se dit que dans le pire des cas, on fera chemin inverse. Un immense portail se dresse devant nous. Je le regarde étonné alors qu’il sort de la voiture. Je le vois sonner à l’interphone, le portail s’ouvre. Je n’en crois pas mes yeux. Une dame nous accueille. Elle ne parle presque qu’en français et Went comprend mais il n’est pas trop sur de lui. Seulement je n’arrive pas à rester concentré vu ce qui s’offre à moi.
On fait un peu le tour et je n’en reviens toujours pas. Elle nous laisse son numéro de portable au cas où l’on aurait besoin de quoi que ce soit. Elle est super gentille. Une fois partie, je me retourne vers Went en lui faisant de gros yeux.
W : quoi ?
A : c’est trop Wentworth !W (me prenant dans ces bras) : le meilleur pour ma petite femme !
A (les larmes aux yeux) : tu es dingue !
W : elle te plaît ?
A : pourquoi chaque fois que tu me fais des surprises, ce sont des trucs de fou ?
W (dans un murmure) : parce qu’on ne vit qu’une seule fois et parce que tu auras toujours le meilleur !
A : l’important c’est que tu sois avec moi, le reste je m’en fiche !
W(m’embrassant les cheveux) : je le sais et c’est pour cela que j’aime te gâter !
On passe notre après-midi au bord de la piscine. On sort juste faire des courses, histoire de remplir le frigo ! Tout est si parfait, comme toujours avec Went !
. à suivre...
CHAP 28 :part 1
Trois mois plus tard :
Je me sens tout engourdie. Je m’étire et je sens mon dos se détendre au fur et à mesure. Je me suis encore endormi sur le canapé. Je suis une marmotte ces derniers temps. Tout le monde me répète que c’est le bébé qui pousse mais parfois j’en doute. J’ai l’impression de ne plus rien pourvoir faire. Je regarde tout autour de moi. Personne à la maison. Je me relève et vais me servir à boire. Je n’entends rien. Went a du sortir mais pourquoi faire ? Bon ! Je me traîne dans l’escalier et le vois accroupi par terre à faire une valise. Je reste prostrée dans l’encadrement de la porte. Mais il va où ? Il lève la tête et il semble désappointé par ma présence. Je rêve ou quoi ?
W (se raclant la gorge) : tu es réveillé ?
A (froide) : faut croire. Qu’est-ce que tu fais ?
Je le vois s’approcher de moi. Il sourit timidement. Je plonge mon regard dans le sien et je comprends immédiatement qu’il me cache quelque chose. Il a ce petit sourire en coin qu’il arbore chaque fois qu’il veut me cacher quelque chose. Ses bras enserrent ma taille. Il remet délicatement une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Je le regarde et commence à trouver la situation comique. Je crois bien que les hormones ont fait travailler trop vite mon esprit.
W (amusé) : je fais nos valises !
A : nos ?
W (relevant un sourcil) : à part si tu n’as pas envie de partir un peu en vacance ?
A : c’est que…
W : tu ne croyais tout de même pas que j’allais partir sans toi ?
A (calant ma tête contre son torse) : j’ai eut peur.
W (me resserrant contre lui) : tu es ridicule, tu t’en rends compte au moins. J’ai fini le boulot il y a deux jours, tu croyais que je partais où ?
A : je n’en sais rien. J’ai gâché ta surprise !
W : non. J’ai fini. Il ne me manque plus que le principal, toi ?
A (dépitée) : je ne demande pas où on va ?
W (lui lançant un clin d’œil) : privilège de femme enceinte, je te donne un indice ! France !
A : tu… merci.
W : je t’aime.
Tout se passe trop vite. Je m’habille et on part de la maison. On prend l’avion directement. Il avait tout prévu, comme d’habitude. J’ai l’impression de repartir en voyage de noce avec un encombrement plus important cette fois ! Je m’endors presque immédiatement dans l’avion qui nous emmène à Paris. Sans le moindre sourcillement de sa part, je me retrouve avachi contre son torse. Je m’y sens si bien, tellement en sécurité. Il est presque 10h du matin lorsqu’on atterrit et j’ai presque dormi tout le temps, hormis les réveils fringales et pipis. Ceci a au moins le don de le faire rire à tous les coups. Il semble ahuri chaque fois de l’importance qu’à pris mon organisme sur ma vie. Il récupère nos bagages et cela me fait un bien fou d’entendre ma langue de partout. C’est une sensation terrible, comme si j’étais enfin à la maison. Il revient vite vers moi et m’indique un autre terminal. Je suis dépitée. Cela n’était qu’une escale, pourtant il m’a parlé de la France et là j’y suis alors pourquoi prendre un autre avion. Il me sourit et cela m’agace. Mais j’ai appris une chose avec Mr Miller, ne pas poser de questions lorsqu’il vous fait une surprise, vous n’aurez pas de réponses. On repasse, un terminal et là je suis aux anges. Je n’ose pas croire ce qui est marqué sur l’écran. Je le regarde avec étonnement et interrogation. Il me sourit encore plus.
A (les larmes aux yeux) : Bastia ? On va en Corse ?
W (me prenant par le cou) : oui madame !
A (se blottissant contre lui) : c’est la plus belle surprise que tu puisses me faire.
W (me déposant un baiser sur le front) : tu m’en as tellement parlé, que je me disais que ce serait bien ! Et puis un peu de soleil, ce n’est pas mal !
Et voilà, je pleure comme une madeleine. Je mets bien sur cela encore sur le compte des hormones, elles ont bon dos ! Il est si attentionné. Cela fait au moins cinq ans que je n’y suis pas allé. Moi qui ne pouvais pas rester une année sans y mettre les pieds. Bien sur, avant c’était surtout pour aller voir mes grands-parents. Maintenant il n’y a plus personne à aller y voir, mais bon ! Cela me fait un petit pincement au cœur, tout de même. Après une heure et demie d’avion, on atterrit. L’aéroport est désert. Je vois Went qui regarde tout autour de lui et qui me regarde avec un grand sourire alors qu’il range sa casquette dans son sac à dos. Il me traîne directement vers l’espace de location de voiture. La femme à l’accueil est au bord de la syncope. Elle lui remet les clés de la voiture qu’il avait visiblement réservée en ligne. Je le reconnais bien, lui et son perfectionnisme. On se dirige vers le parking et instantanément je me sens bien. Je le vois aller directement vers une voiture de luxe. Je dois le regarder bizarrement. C’est comme un électrochoc. Il actionne la clé et elle s’ouvre. Lui qui est d’habitude si discret, si simple… il a loué une voiture allemande coupée et cabriolet ! Je reste figée alors qu’il met les valises à l’intérieur.
A (ouvrant de grands yeux tout ronds) : Went c’est bien toi là ?
W (jubilant) : ah la voiture ! Je me suis dis autant en profiter avant de passer définitivement à la familiale !
A : je ne savais pas que cela pourrait te plaire.
W (m’ouvrant la porte) : non, c’est juste que pour une fois, je me suis dis que… autant en profiter un peu, non ?
A (l’embrassant) : tu me surprendras toujours.
W : en voiture alors !
A : mais roule doucement.
W (mettant le contact) : promis !
Dès les premiers kilomètres, je dois bien avouer que cette voiture est ultra confortable en plus d’être hallucinante. Et en plus, cela donne à Went, un côté encore plus sexy. Il reste concentré sur la route alors que mon esprit s’imprègne au fur et à mesure des odeurs du maquis. J’ai l’impression de rêver tellement c’est bon. Ce mélange d’eucalyptus parfois, l’odeur de la mer… c’est comme dans mes souvenirs. Je me sens revivre, c’est un peu comme si j’étais enfin chez moi. Je suis comme une gamine. Je le ferais s’arrêter à chaques virages tellement la vue est splendide. Presque rien n’a changé, quoique ! Cela fait presque deux heures que l’on roule et je commence à en avoir un peu marre. J’espère qu’on arrive bientôt ! On est presque à Porto-Vecc… je n’ai pas envie de faire tout le tour de l’île pour le fun ! Quoique que je me demande bien pourquoi je râle, je devrais être aux anges !
Il semble un peu perdu là. Je le regarde amusé alors qu’il inspecte les panneaux attentivement. Si seulement il me disait, je pourrais l’aider. Je connais par cœur le coin ! Bon, je crois qu’il va falloir t’imposer sinon, il va faire moult fois le tour du rond-point !
A : tu veux de l’aide ?
W : ben ! Bon OK !
A (toute guillerette) : alors on va où ?
W (articulant à outrance) : route de Palombaggia !
A : on ne se refuse rien, monsieur !
W (surpris) : tu sais où c’est ?
A (pépère) : tout droit et première à gauche !
W (me jetant quelques regards) : je suis désolé pour la surprise, c’est un peu loupé !
A : tu plaisantes. Wentworth, si tu savais à quel point ça me fait plaisir d’être ici et avec toi. J’ai tellement de choses à te faire découvrir !
W : c’est vrai que ça à l’air magnifique mais on est surtout là pour que tu te reposes !
A (curieuse) : elle est belle la maison ?
W (hilare) : non non, tu ne seras rien !
On arrive sur des petites routes. Il m’a donné son plan et les indications qu’il a pour rejoindre la maison. Je le guide, c’est beaucoup plus simple. Il roule hyper doucement, comme au ralentit. On devrait bientôt être arrivé. Le plan nous indique une route, mais en réalité cela s’avère plus être un chemin. On se regarde un peu perplexe. Mais on se dit que dans le pire des cas, on fera chemin inverse. Un immense portail se dresse devant nous. Je le regarde étonné alors qu’il sort de la voiture. Je le vois sonner à l’interphone, le portail s’ouvre. Je n’en crois pas mes yeux. Une dame nous accueille. Elle ne parle presque qu’en français et Went comprend mais il n’est pas trop sur de lui. Seulement je n’arrive pas à rester concentré vu ce qui s’offre à moi.
- Spoiler:
On fait un peu le tour et je n’en reviens toujours pas. Elle nous laisse son numéro de portable au cas où l’on aurait besoin de quoi que ce soit. Elle est super gentille. Une fois partie, je me retourne vers Went en lui faisant de gros yeux.
W : quoi ?
A : c’est trop Wentworth !W (me prenant dans ces bras) : le meilleur pour ma petite femme !
A (les larmes aux yeux) : tu es dingue !
W : elle te plaît ?
A : pourquoi chaque fois que tu me fais des surprises, ce sont des trucs de fou ?
W (dans un murmure) : parce qu’on ne vit qu’une seule fois et parce que tu auras toujours le meilleur !
A : l’important c’est que tu sois avec moi, le reste je m’en fiche !
W(m’embrassant les cheveux) : je le sais et c’est pour cela que j’aime te gâter !
On passe notre après-midi au bord de la piscine. On sort juste faire des courses, histoire de remplir le frigo ! Tout est si parfait, comme toujours avec Went !
. à suivre...
Dernière édition par le Mer 19 Sep - 19:54, édité 1 fois
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Génial !! j'adore ce partiel !! d'autant plus qu'on se situe en CORSICA !!!
I love corsica !!
Dis donc il ont de la chance d'avoir une maison près de la Palombaggia ! moi j'aimerai bien aussi me faire bronzer sur cette superbe playa !
bravo ! et merci pr les photos ! on peux voir que went gâte beaucoup anna !
la suite !!
bravo enneade !
I love corsica !!
Dis donc il ont de la chance d'avoir une maison près de la Palombaggia ! moi j'aimerai bien aussi me faire bronzer sur cette superbe playa !
bravo ! et merci pr les photos ! on peux voir que went gâte beaucoup anna !
la suite !!
bravo enneade !
micko- Retrouve Steadman
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Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
attends Micko.. petit blem d'ordi il manque la suite!!
CHAP 28 suite : part2
Il est presque une heure du matin et je n’arrive pas à dormir. Comme souvent, Went n’est pas venu se coucher. Il est encore debout ! Cela fait presque un mois que je sens bien que mon mari ne me désire plus. Plus de mains glissées sous mes vêtements, même furtivement. Plus aucune envie de sa part. Je commence même à me demander s'il n’a pas quelqu’un d'autre. C'est stupide, je sais ! Mais il ne me touche plus. Plus de trois semaines sans câlins cela fait beaucoup ! Il est très attentionné envers moi et le bébé mais, j'aimerai qu'il montre plus d’affection envers moi. C’est peu être égoïste de penser ainsi mais j'ai l'impression qu'il ne voit plus que mon ventre et sa future fille, c'est tout.
Je souffre de ne pas ressentir son désir pour moi. Je le caresse à peine et cela suffit à me mettre dans tout mes états, alors je ne comprends pas pourquoi le fait d’être à ses cotés, de me coller à lui ne l’inspire pas davantage. Je ne suis pas plus moche qu’une autre, je n'ai que du ventre. Je crève d’envie de sentir ses mains sur mon corps et son désir. Il me dit souvent qu’il est fatigué ou au contraire qu’il n’a pas envie de venir se coucher, mais je n'y crois pas. Cela fait un mois qu'on n’a pas fait l’amour. Je suis presque persuadée qu’une autre femme lui donnerait envie.
Je me lève pour aller le rejoindre. Je me rends compte que cette maison est un véritable paradis, mais elle paraît si fade avec la distance qu’il y a entre nous. Je le retrouve assis dans le canapé. La tête projetée en arrière, ces mains dessus. Oh mon dieu, ces mains ! Arrêtes, tu deviens pathétique. Il ne m’entend pas. J’espère au moins qu’il ne dort pas ! Je m’assois à son côté et je vois sa tête se tourner vers moi. Il semble étonné.
W (ennuyé) : ça ne va pas mon cœur ! Tu avais besoin de quelque chose ?
A (sèche) : j’avais besoin de mon mari dans mon lit !
W : j’allais venir.
A (la voix tremblante) : Wentworth, parles-moi, s’il te plaît.
W : ça va ?
A (désemparée) : Wentworth… j’ai besoin de toi
W (me prenant la main) : je suis là !
A (la voix cassée) : j’ai besoin de mon mari, de mon amant !
W (baissant son regard) : mmm.
A (calme mais les larmes coulant) : tu n’as rien à me dire. Went cela fait presque un mois que tu ne m’as pas touché. A peine des baisers. Je ne comprends plus rien ! Tu vois quelqu’un d’autre, je ne te plais plus ? Dits-le moi !
W (me prenant le visage entre ses mains) : comment peux-tu penser que j’ai quelqu’un d’autre dans ma vie ! Il n’y a que toi qui existe pour moi. Tu es ma femme. Personne ne me captive autant que toi.
A : alors pourquoi es-tu aussi distant ?
W (posant son front contre le mien) : je.. J’essaye de me contenir. C’est pour cela que je suis moins affectueux, proche de toi. Chaques baisers, caresses me rend dingue…
A (se reculant) : alors tu les arrêtes complètement ?
W (frottant son pouce contre ma joue) : j’ai peur de te faire mal, de faire mal au bébé. Je sais c'est ridicule. Et puis peut-être qu'inconsciemment cela me fait prendre conscience de ma paternité toute proche. Et je te vois devenir maman... depuis que tu es enceinte, je te vois encore plus belle, je te désire vraiment et beaucoup mais… c'est comme si j’étais coupé en deux. Quand je te regarde, il y a déjà ma femme et la mère de mon bébé. J’ai beau avoir envie de toi, cela me retient...
L’excuse d'avoir peur de faire du mal au bébé, est stupide, je sais. Ce n’est pas que je sois un idiot fini ne sachant pas comment une femme est faite ! mais je m’imagine cette chose tellement petite et sans défense que j’ai vraiment peur que de te faire l’amour ne lui porte préjudice…
A (posant ma tête contre la sienne) : dois-je y voir un premier signe de la fibre paternelle peut être ?
W : ne te moques pas de moi ! Je ne voulais pas te blesser. Je m’en veux. J’ai l’impression de ne plus savoir comment m’y prendre.
A (le regardant avec un air coquin) : et si on y allait en douceur.
W (passant ses mains dans mon dos) : je m’en veux.
A (dans un souffle) : à toi de te faire pardonner ! Et pour info, futur papa, le moral du bébé dépend du mien. donc si la maman reçoit du plaisir le bébé ne peut que se sentir bien...
Je sens ces lèvres fondre sur les miennes.
CHAP 28 suite : part2
Il est presque une heure du matin et je n’arrive pas à dormir. Comme souvent, Went n’est pas venu se coucher. Il est encore debout ! Cela fait presque un mois que je sens bien que mon mari ne me désire plus. Plus de mains glissées sous mes vêtements, même furtivement. Plus aucune envie de sa part. Je commence même à me demander s'il n’a pas quelqu’un d'autre. C'est stupide, je sais ! Mais il ne me touche plus. Plus de trois semaines sans câlins cela fait beaucoup ! Il est très attentionné envers moi et le bébé mais, j'aimerai qu'il montre plus d’affection envers moi. C’est peu être égoïste de penser ainsi mais j'ai l'impression qu'il ne voit plus que mon ventre et sa future fille, c'est tout.
Je souffre de ne pas ressentir son désir pour moi. Je le caresse à peine et cela suffit à me mettre dans tout mes états, alors je ne comprends pas pourquoi le fait d’être à ses cotés, de me coller à lui ne l’inspire pas davantage. Je ne suis pas plus moche qu’une autre, je n'ai que du ventre. Je crève d’envie de sentir ses mains sur mon corps et son désir. Il me dit souvent qu’il est fatigué ou au contraire qu’il n’a pas envie de venir se coucher, mais je n'y crois pas. Cela fait un mois qu'on n’a pas fait l’amour. Je suis presque persuadée qu’une autre femme lui donnerait envie.
Je me lève pour aller le rejoindre. Je me rends compte que cette maison est un véritable paradis, mais elle paraît si fade avec la distance qu’il y a entre nous. Je le retrouve assis dans le canapé. La tête projetée en arrière, ces mains dessus. Oh mon dieu, ces mains ! Arrêtes, tu deviens pathétique. Il ne m’entend pas. J’espère au moins qu’il ne dort pas ! Je m’assois à son côté et je vois sa tête se tourner vers moi. Il semble étonné.
W (ennuyé) : ça ne va pas mon cœur ! Tu avais besoin de quelque chose ?
A (sèche) : j’avais besoin de mon mari dans mon lit !
W : j’allais venir.
A (la voix tremblante) : Wentworth, parles-moi, s’il te plaît.
W : ça va ?
A (désemparée) : Wentworth… j’ai besoin de toi
W (me prenant la main) : je suis là !
A (la voix cassée) : j’ai besoin de mon mari, de mon amant !
W (baissant son regard) : mmm.
A (calme mais les larmes coulant) : tu n’as rien à me dire. Went cela fait presque un mois que tu ne m’as pas touché. A peine des baisers. Je ne comprends plus rien ! Tu vois quelqu’un d’autre, je ne te plais plus ? Dits-le moi !
W (me prenant le visage entre ses mains) : comment peux-tu penser que j’ai quelqu’un d’autre dans ma vie ! Il n’y a que toi qui existe pour moi. Tu es ma femme. Personne ne me captive autant que toi.
A : alors pourquoi es-tu aussi distant ?
W (posant son front contre le mien) : je.. J’essaye de me contenir. C’est pour cela que je suis moins affectueux, proche de toi. Chaques baisers, caresses me rend dingue…
A (se reculant) : alors tu les arrêtes complètement ?
W (frottant son pouce contre ma joue) : j’ai peur de te faire mal, de faire mal au bébé. Je sais c'est ridicule. Et puis peut-être qu'inconsciemment cela me fait prendre conscience de ma paternité toute proche. Et je te vois devenir maman... depuis que tu es enceinte, je te vois encore plus belle, je te désire vraiment et beaucoup mais… c'est comme si j’étais coupé en deux. Quand je te regarde, il y a déjà ma femme et la mère de mon bébé. J’ai beau avoir envie de toi, cela me retient...
L’excuse d'avoir peur de faire du mal au bébé, est stupide, je sais. Ce n’est pas que je sois un idiot fini ne sachant pas comment une femme est faite ! mais je m’imagine cette chose tellement petite et sans défense que j’ai vraiment peur que de te faire l’amour ne lui porte préjudice…
A (posant ma tête contre la sienne) : dois-je y voir un premier signe de la fibre paternelle peut être ?
W : ne te moques pas de moi ! Je ne voulais pas te blesser. Je m’en veux. J’ai l’impression de ne plus savoir comment m’y prendre.
A (le regardant avec un air coquin) : et si on y allait en douceur.
W (passant ses mains dans mon dos) : je m’en veux.
A (dans un souffle) : à toi de te faire pardonner ! Et pour info, futur papa, le moral du bébé dépend du mien. donc si la maman reçoit du plaisir le bébé ne peut que se sentir bien...
Je sens ces lèvres fondre sur les miennes.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Date d'inscription : 28/03/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
enneade comme d'habitude toujours aussi geniale!!!!!!
pauvre anne ne t'inquiete pas il ne vois personne tu t'en fais pour rien !!!!
trop pressée d'avoir la suite miss continues tu cartonnes (mais sa tu le sais deja )
pauvre anne ne t'inquiete pas il ne vois personne tu t'en fais pour rien !!!!
trop pressée d'avoir la suite miss continues tu cartonnes (mais sa tu le sais deja )
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Age : 35
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
magnifique suite ;
superbe villa , whaouuuuuuu
anna t ' inquiete pas ton apollon vois personne d ' autre , il a juste la trouille de faire mal au bébé
vive la suite , please
met la vite
superbe villa , whaouuuuuuu
anna t ' inquiete pas ton apollon vois personne d ' autre , il a juste la trouille de faire mal au bébé
vive la suite , please
met la vite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
trop bien comme toujours !!!
Je les aime tous les deux !!!
On va avoir droit à la suite, hein ?
Tu vas pas couper !!!
Je les aime tous les deux !!!
On va avoir droit à la suite, hein ?
Tu vas pas couper !!!
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
merci les filles de la lire encore...
et non Cély... je ne coupe pas
CHAP 29 :
http://www.radioblogclub.fr/open/93360/lifehouse/lifehouse%20-%20Everything
On tombe tous les deux un peu plus dans le canapé. Ses mains se promènent sur l’ovale de mon visage. Cela en est presque transcendant. Cette main qui effleure ma peau. J’en ai des frissons jusque dans le bas de ma colonne. Je n’arrive plus à vraiment distinguer nos deux corps. Enlacés l’un à l’autre, nos mains parcourent nos corps. Nos jambes entortillées l’une à l’autre se frôlent. Nos langues se cherchent, se trouvent et se séparent, pour mieux se retrouver. Nos respirations s’accélèrent. C’est si enivrant. L’odeur de sa peau chaude. Cette odeur légèrement épicée par une journée au soleil. Cette odeur enivrante du soleil qui a doré sa peau. Nos lèvres se séparent légèrement. Mais elles s’effleurent toujours. Je me sens presque défaillir. Je le veux si ardemment. Nos souffles se confondent. Je me rends compte que son désir est bien intact, même exacerbé par temps de privation.
A (haletante) : ne me fais pas faux bond !
W : toi non plus ! Tu m’as manqué !
A (souriante) : à toi la faute ! Suis-moi !
On se lève presque d’un même geste du canapé. Nos mains n’ont pas réussi à se détacher. Je le dirige vers notre chambre. Je ne peux m’empêcher de jeter quelques coups d’œil vers lui. Il est la tête baissée, il sourit. Arrivé à mi-chemin, je sens ses bras m’encercler. Sa bouche rebondie parcoure avec douceur et lenteur ma clavicule, remonte dans ma nuque. D’un geste de ses doigts, il écarte mes cheveux pour mieux m’inonder de son désir. Il me presse légèrement contre lui. Je me sens si bien. Il me dirige vers notre chambre, tout en continuant avec précision ses doux baisers. Il commence à me rendre complètement dingue. Il me retourne dans ses bras. Je vois son sourire qui illumine son visage. Je dois avoir le même. C’est une sensation étrange, comme si on se redécouvrait. Pourtant on se connaît par cœur, on a déjà été dans cet état de manque de l’autre, on a déjà pris notre temps mais là tout est différent. Comme si notre couple prenait encore un virage différent. Comme si … je ne sais pas en fait !
Je m’allonge dans les draps. Il me rejoint. On se blotti l’un contre l’autre. Nos peaux se frôlent. C’est si enivrant. Il commence à déboutonner la chemise que je porte pour dormir. Il prend son temps. Il est presque appliqué. Je me demande tout d’un coup si la vision de mon ventre ne va pas le refroidir ! À chaque bouton qui s’ouvre un baiser humide vient rencontrer ma peau. Il découvre ma poitrine et je commence à faiblir de plus en plus. Ses mains caressent mon ventre. Comme dans un dernier sursaut de conscience, je rabats le tissu dessus alors qu’il l’enlevait.
W (prenant mon visage entre ses mains) : chérie, je t’aime.
A : je…
W (m’embrassant) : tu es belle. Et je t’aime.
A : l’amour rend aveugle, fait attention !
W (rayonnant) : et te fait dire des bêtises.
Je me laisse doucement aller alors qu’il caresse l’intégralité de mon corps. J’en oublie presque mon état. La chaleur de son corps contre le mien. J’en ferme les yeux, je savoure juste cet instant. Ses lèvres, puis sa langue jouent avec l’extrémité de ma poitrine. Je n’avais jamais autant ressenti de sensation. C’est comme si chaque parcelle de mon corps était en éveil. Mes mains abandonnent son corps pour serrer les draps qui nous entourent. Je ne peux presque plus rien faire. J’essaye de reprendre mon esprit. Je le regarde intensément alors qu’il semble amusé du plaisir qu’il me procure. Avec mes petits bras j’appuie légèrement sur ses épaules et il s’allonge instantanément. Je le regarde avec envie, appétit. Je commence alors mon exploration de son corps. Allongé à son côté, mes lèvres parcourent son torse alors que mes cheveux détachés le frôlent négligemment. Je me colle à lui et ne peux m’empêcher d’onduler légèrement au contact de sa peau. Je descends de plus en plus bas et sa respiration s’accélère d’autant. Alors que ma bouche continue sa descente sous son nombril, je sens ses mains qui prennent ma tête et qui me freinent. Je le regarde amusée alors que lui est complètement désorienté.
A (audacieuse) : tu n’as pas le choix !
W (dérouté) : j… tu n’es pas obligé.
A : encore heureux !
W (caressant mon visage) : tu me rends dingue.
A : et j’ai bien l’intention que ça dure longtemps !
Je vois sa tête retomber dans l‘oreiller. Je ne peux m’empêcher de sourire. Il est si déroutant parfois. Alors que nombre d’hommes n’aurait rien dis, lui non… on retrouve notre intimité. Je m’applique à le faire aller au bord du supplice et j’entends sa respiration de plus en plus rapide, haletante.
W (le corps tétanisé de plaisir) : Anna…
Je me reblotti contre lui et je sens ses mains faire pression sur moi. Il me serre tout contre lui. Il m’attire à lui. Je ne le sens pas encore atterri. Nos regards se croisent et le sien est d’une douceur infinie. Il prend mes lèvres avec la même sensibilité. Juste un baiser de lui me fait perdre la tête. Il me serre tout contre lui mais mon ventre fait barrage. Son sourire éclate au milieu de nos lèvres soudées. Il me contourne et viens s’allonger dans mon dos. Ses mains reprennent leur ballet incessant sur mon corps et je le sens si puissant dans mon dos. Une de ses mains se cale sous ma nuque après en avoir écarté mes cheveux. Son autre main se promène nonchalamment de ma poitrine à mon intimité en passant par mon ventre. Je me sens si fragile dans ses bras. Ses lèvres laissent des traces humides dans mon cou. Je commence à vaciller alors que ses gestes se font de plus en plus précis, de plus en plus habiles. Sa tête enfouie dans mon cou, je sens son sourire, ses yeux fermés. Allongés ainsi, j’ai l’impression que l’on ne fait plus qu’un. Il est si doux, attentionné. Je sens son désir devenir de plus en plus présent alors que je perds de plus en plus pied. Je le sens presque hésitant alors que je ne désire que lui, et qu’il le sait.
A : Went… mmm… s’il te plaît !
W (inquiet) : tu me dis si…
Je ne le laisse pas finir sa phrase. Je plaque ma main contre sa fesse et la presse fortement pour qu’il vienne à moi. Je sens tout son être se tendre alors qu’il entre en moi. Il bouge à peine. Je ne sais plus ou j’en suis. Je suis comme émerveillée par cette sensation qui m’envahit, cette chaleur. Je me recule lentement vers lui. Je le sens prendre confiance au fur et à mesure que je bouge. Chaques mouvements me mettent un peu plus au bord du précipice. Ses vas et viens se font doux, délicat, délectable. Je me concentre pour ne pas lui succomber immédiatement. Mais peine perdue. Ses mains qui me caressent me font abattre mes dernières barrières. Nos respirations se font de plus en plus précipitées. Dans un même râle nous atteignons le summum du plaisir.
On reste ainsi, blotti l’un contre l’autre. On ne bouge lus. J’ai du mal à reprendre mon esprit. Je sens à peine les draps qu’il ramène sur nous. Je reste interdite par le plaisir que j’ai éprouvé.
W (dans un murmure) : ça va ?
A : je te hais !
W : quoi ?
A (amusée) : je te hais de m’avoir négligé pendant autant de temps.
W : je dois comprendre que tout va bien.
A : haï…
W (anxieux) : eh ! Anna.
Je lui prends la main sans vraiment l’écouter et la pose sur mon ventre. A l’instant même, je peux discerner son sourire et entends sa respiration se calmer. On dirait que je ne suis pas prête à m’endormir car c’est la fête pour mademoiselle.
W (émerveillé) : c’est toujours autant extraordinaire.
A (se calant un peu plus sur le côté) : on dirait que Mademoiselle a appréciée.
W : et madame ?
A (taquine) : c’était … je ne sais pas trop en fait, faudra qu’on recommence !
W : c’était bien ?
A : bien au-delà. Et pour toi ?
W (embrassant mes épaules) : magique.
On reste ainsi à l’écoute d’une mademoiselle, qui fait je ne sais quoi dans mon ventre. Blotti l’un contre l’autre, je sens nos respirations partir au loin.
et non Cély... je ne coupe pas
CHAP 29 :
http://www.radioblogclub.fr/open/93360/lifehouse/lifehouse%20-%20Everything
On tombe tous les deux un peu plus dans le canapé. Ses mains se promènent sur l’ovale de mon visage. Cela en est presque transcendant. Cette main qui effleure ma peau. J’en ai des frissons jusque dans le bas de ma colonne. Je n’arrive plus à vraiment distinguer nos deux corps. Enlacés l’un à l’autre, nos mains parcourent nos corps. Nos jambes entortillées l’une à l’autre se frôlent. Nos langues se cherchent, se trouvent et se séparent, pour mieux se retrouver. Nos respirations s’accélèrent. C’est si enivrant. L’odeur de sa peau chaude. Cette odeur légèrement épicée par une journée au soleil. Cette odeur enivrante du soleil qui a doré sa peau. Nos lèvres se séparent légèrement. Mais elles s’effleurent toujours. Je me sens presque défaillir. Je le veux si ardemment. Nos souffles se confondent. Je me rends compte que son désir est bien intact, même exacerbé par temps de privation.
A (haletante) : ne me fais pas faux bond !
W : toi non plus ! Tu m’as manqué !
A (souriante) : à toi la faute ! Suis-moi !
On se lève presque d’un même geste du canapé. Nos mains n’ont pas réussi à se détacher. Je le dirige vers notre chambre. Je ne peux m’empêcher de jeter quelques coups d’œil vers lui. Il est la tête baissée, il sourit. Arrivé à mi-chemin, je sens ses bras m’encercler. Sa bouche rebondie parcoure avec douceur et lenteur ma clavicule, remonte dans ma nuque. D’un geste de ses doigts, il écarte mes cheveux pour mieux m’inonder de son désir. Il me presse légèrement contre lui. Je me sens si bien. Il me dirige vers notre chambre, tout en continuant avec précision ses doux baisers. Il commence à me rendre complètement dingue. Il me retourne dans ses bras. Je vois son sourire qui illumine son visage. Je dois avoir le même. C’est une sensation étrange, comme si on se redécouvrait. Pourtant on se connaît par cœur, on a déjà été dans cet état de manque de l’autre, on a déjà pris notre temps mais là tout est différent. Comme si notre couple prenait encore un virage différent. Comme si … je ne sais pas en fait !
Je m’allonge dans les draps. Il me rejoint. On se blotti l’un contre l’autre. Nos peaux se frôlent. C’est si enivrant. Il commence à déboutonner la chemise que je porte pour dormir. Il prend son temps. Il est presque appliqué. Je me demande tout d’un coup si la vision de mon ventre ne va pas le refroidir ! À chaque bouton qui s’ouvre un baiser humide vient rencontrer ma peau. Il découvre ma poitrine et je commence à faiblir de plus en plus. Ses mains caressent mon ventre. Comme dans un dernier sursaut de conscience, je rabats le tissu dessus alors qu’il l’enlevait.
W (prenant mon visage entre ses mains) : chérie, je t’aime.
A : je…
W (m’embrassant) : tu es belle. Et je t’aime.
A : l’amour rend aveugle, fait attention !
W (rayonnant) : et te fait dire des bêtises.
Je me laisse doucement aller alors qu’il caresse l’intégralité de mon corps. J’en oublie presque mon état. La chaleur de son corps contre le mien. J’en ferme les yeux, je savoure juste cet instant. Ses lèvres, puis sa langue jouent avec l’extrémité de ma poitrine. Je n’avais jamais autant ressenti de sensation. C’est comme si chaque parcelle de mon corps était en éveil. Mes mains abandonnent son corps pour serrer les draps qui nous entourent. Je ne peux presque plus rien faire. J’essaye de reprendre mon esprit. Je le regarde intensément alors qu’il semble amusé du plaisir qu’il me procure. Avec mes petits bras j’appuie légèrement sur ses épaules et il s’allonge instantanément. Je le regarde avec envie, appétit. Je commence alors mon exploration de son corps. Allongé à son côté, mes lèvres parcourent son torse alors que mes cheveux détachés le frôlent négligemment. Je me colle à lui et ne peux m’empêcher d’onduler légèrement au contact de sa peau. Je descends de plus en plus bas et sa respiration s’accélère d’autant. Alors que ma bouche continue sa descente sous son nombril, je sens ses mains qui prennent ma tête et qui me freinent. Je le regarde amusée alors que lui est complètement désorienté.
A (audacieuse) : tu n’as pas le choix !
W (dérouté) : j… tu n’es pas obligé.
A : encore heureux !
W (caressant mon visage) : tu me rends dingue.
A : et j’ai bien l’intention que ça dure longtemps !
Je vois sa tête retomber dans l‘oreiller. Je ne peux m’empêcher de sourire. Il est si déroutant parfois. Alors que nombre d’hommes n’aurait rien dis, lui non… on retrouve notre intimité. Je m’applique à le faire aller au bord du supplice et j’entends sa respiration de plus en plus rapide, haletante.
W (le corps tétanisé de plaisir) : Anna…
Je me reblotti contre lui et je sens ses mains faire pression sur moi. Il me serre tout contre lui. Il m’attire à lui. Je ne le sens pas encore atterri. Nos regards se croisent et le sien est d’une douceur infinie. Il prend mes lèvres avec la même sensibilité. Juste un baiser de lui me fait perdre la tête. Il me serre tout contre lui mais mon ventre fait barrage. Son sourire éclate au milieu de nos lèvres soudées. Il me contourne et viens s’allonger dans mon dos. Ses mains reprennent leur ballet incessant sur mon corps et je le sens si puissant dans mon dos. Une de ses mains se cale sous ma nuque après en avoir écarté mes cheveux. Son autre main se promène nonchalamment de ma poitrine à mon intimité en passant par mon ventre. Je me sens si fragile dans ses bras. Ses lèvres laissent des traces humides dans mon cou. Je commence à vaciller alors que ses gestes se font de plus en plus précis, de plus en plus habiles. Sa tête enfouie dans mon cou, je sens son sourire, ses yeux fermés. Allongés ainsi, j’ai l’impression que l’on ne fait plus qu’un. Il est si doux, attentionné. Je sens son désir devenir de plus en plus présent alors que je perds de plus en plus pied. Je le sens presque hésitant alors que je ne désire que lui, et qu’il le sait.
A : Went… mmm… s’il te plaît !
W (inquiet) : tu me dis si…
Je ne le laisse pas finir sa phrase. Je plaque ma main contre sa fesse et la presse fortement pour qu’il vienne à moi. Je sens tout son être se tendre alors qu’il entre en moi. Il bouge à peine. Je ne sais plus ou j’en suis. Je suis comme émerveillée par cette sensation qui m’envahit, cette chaleur. Je me recule lentement vers lui. Je le sens prendre confiance au fur et à mesure que je bouge. Chaques mouvements me mettent un peu plus au bord du précipice. Ses vas et viens se font doux, délicat, délectable. Je me concentre pour ne pas lui succomber immédiatement. Mais peine perdue. Ses mains qui me caressent me font abattre mes dernières barrières. Nos respirations se font de plus en plus précipitées. Dans un même râle nous atteignons le summum du plaisir.
On reste ainsi, blotti l’un contre l’autre. On ne bouge lus. J’ai du mal à reprendre mon esprit. Je sens à peine les draps qu’il ramène sur nous. Je reste interdite par le plaisir que j’ai éprouvé.
W (dans un murmure) : ça va ?
A : je te hais !
W : quoi ?
A (amusée) : je te hais de m’avoir négligé pendant autant de temps.
W : je dois comprendre que tout va bien.
A : haï…
W (anxieux) : eh ! Anna.
Je lui prends la main sans vraiment l’écouter et la pose sur mon ventre. A l’instant même, je peux discerner son sourire et entends sa respiration se calmer. On dirait que je ne suis pas prête à m’endormir car c’est la fête pour mademoiselle.
W (émerveillé) : c’est toujours autant extraordinaire.
A (se calant un peu plus sur le côté) : on dirait que Mademoiselle a appréciée.
W : et madame ?
A (taquine) : c’était … je ne sais pas trop en fait, faudra qu’on recommence !
W : c’était bien ?
A : bien au-delà. Et pour toi ?
W (embrassant mes épaules) : magique.
On reste ainsi à l’écoute d’une mademoiselle, qui fait je ne sais quoi dans mon ventre. Blotti l’un contre l’autre, je sens nos respirations partir au loin.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
cétait
ils sont très touchant tous les deux
vive la suite !!!!!!!!!
ils sont très touchant tous les deux
vive la suite !!!!!!!!!
collen- Déchiffre l'origami
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
c ' est tres
genial miss , il sont tellement mignon tous les deux
vivement la suite
je suis impatiente de savoir la suite
genial miss , il sont tellement mignon tous les deux
vivement la suite
je suis impatiente de savoir la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
enneade j'ai ....ADORE c'etais magnifique!!!
trop mignon le moment ou la demoiselle fait la fete car "elle a apprecier ce qui vient de ca passer" tout comme anna!!!
toujours aussi geniale miss continues une suite stp!!!
trop mignon le moment ou la demoiselle fait la fete car "elle a apprecier ce qui vient de ca passer" tout comme anna!!!
toujours aussi geniale miss continues une suite stp!!!
JulieScofield- Retrouve Steadman
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Whaou je viens de lire trois suites d'un coup, et je suis émerveillée
Ils sont tellement mignons ensemble
Vivement que le bébé arrive
Et vivement la suite!!!!
Ils sont tellement mignons ensemble
Vivement que le bébé arrive
Et vivement la suite!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Je l'avais pas vu !! Honte à moi !!!
Comme j'ai aodré, et j'en veux encore !!!
C'est ma fic préférée celle là !!!
Je l'aodre trop !!!
ENCORE
Comme j'ai aodré, et j'en veux encore !!!
C'est ma fic préférée celle là !!!
Je l'aodre trop !!!
ENCORE
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
bon Ok elle est courte mais intense...
mais fallait bien cela pour nous réchauffer vu le temps qu'il fait.. .
CHAP 30:
Les journées passent et se ressemblent. On rattrape le temps perdu. On s’occupe l’un de l’autre. Cet endroit et si paradisiaque. Et puisque l’on est début juin, il n’y a presque personne et du coup Went peut se balader où il veut, profiter de la plage en tout anonymat. Cela en est presque sidérant. On n’ose à peine vu que l’on a toujours l’habitude de se protéger. Je rentre après avoir fait quelques longueurs dans la piscine. C’est fou à quel point cela peut me faire du bien, surtout à mon pauvre dos. Il est déjà 17h et le soleil commence à décliner. J’enfile une petite robe histoire de. Je cherche Went de partout mais ne le vois pas. Il m’avait pourtant crut le voir bouquiner sur la terrasse. J’ai du rêver. Je commence à l’appeler mais personne. Je monte à l’étage où se trouve notre chambre, toujours personne. J’entre dans la chambre sans faire de bruit, il a du s’endormir. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la porte que je sens un foulard se nouer autour de mes yeux. Ses mains se posent sur moi. J’en frisonne déjà. Je souris bêtement. Il ne dit rien, ne fais aucun bruit. Seul ceux de sa bouche sur mon cou. Il me dirige lentement vers le lit. Je sens mon mollet buter contre le rebord. Je suis comme une gamine. Je vais pour poser mes mains sur lui, mais il s’enfuit. Je me retrouve seul dans cette chambre et je ne sais plus quoi faire. Je m’assois sur le lit et j’entends ses pas feutrés revenir vers moi.
http://www.radioblogclub.fr/open/131465/keith_sweat_/11%20-%20Keith%20Sweat%20-%20Nobody
Une musique douce vient à mes oreilles. Je souris, comme a-t-il pu s’en souvenir. La chanson qui me rendait dingue, il y a quelques années. Il s’assoit dans mon dos et je sens la chaleur de son corps m’irradier. Il n’a pas besoin de me toucher pour me troubler, sa présence suffit. Je sens ses doigts passer sous le tissu de ma robe et le remonter inexorablement le long de mon corps. Je me laisse faire. Le bout de tissus m’abandonne. Cette pièce sent divinement bon. Un mélange de sucré comme des fruits confits, de pain d’épice et de miel. Cela en est enivrant, chaud, réconfortant. Ses mains passent dans mon dos et défait d’un geste assuré l’agrafe de mon haut de maillot de bain. A moitié nue, je ne ressens aucune gêne, je m’enivre du plaisir qu’il me donne. Ses doigts dirigent mes épaules pour que je m’allonge sur le flanc, presque sur le ventre. Ses mains glissent sur mon corps. Il a du mettre quelque chose. Je sens l’amande. Il s’applique à masser mon dos, mes épaules, mes bras. Alors que j’essaye de ne pas gémir à chaque mouvement de ses mains. Il s’allonge tout contre moi, nos jambes s’entrelacent. je remarque qu’il ne porte rien. Je devine son sourire alors qu’il plonge sa tête dans ma nuque. Il descend de plus en plus bas et ses mains sombrent sur mes cuisses, mes mollets. Il n’oublie aucune parcelle de mon corps. Il en fait le tour tel un expert. Je ne retiens plus mes gémissements lorsque les zones sont plus sensibles. J’ai l’impression de rêver. Je le sens tout contre moi, face à moi. Ses mains se baladent sur mon visage. Les miennes peuvent enfin le toucher. Elles ne quittent plus sa peau. Nos lèvres se trouvent finalement. C’est comme un supplice. Je ne croyais pas que je pouvais autant désirer un homme. Je ne pense plus qu’à ceci, je veux qu’il soit en moi, qu’il me prenne. Ses longs doigts effilés passent sous le bandeau et l’enlèvent. Je remarque ses mains huilées et je craque encore plus. Je ne peux m’empêcher de les embrasser, de kidnapper ses doigts entre mes lèvres. Son sourire est des plus coquin et son regard des plus troublants. J’ai l’impression que tout tourne autour de moi. Il a mis des bougies un peu partout dans la chambre. Il se remet dans mon dos et entre en moi avec une telle douceur. J’étouffe mes cris dans l’oreiller. Il me rend dingue. Il se fait lent, doux mais puissant. Ses mains se promènent sur moi et je ne cesse d’onduler contre lui, comme pour mieux m’offrir, me donner. On se fait tous les deux plus insistants. Ses mains s’accrochent à ma taille alors que je broie littéralement les draps. Nos corps se retrouvent une fois de plus réunis dans ce plaisir ultime.
On a de la peine à reprendre nos respirations. C’est fou l’effet que peut avoir cet homme sur moi. On reste ainsi dans les bras l’un de l’autre, blottis. Je regarde tout autour de moi et je m’abandonne sous tous les parfums qui embaument la chambre. C’est un vrai petit paradis. Ses mains parcourent mon ventre plus qu’arrondis et je bloque ses mains dans les miennes. J’adore ces moments, ou parler devient superflu. On reste un bon moment ainsi à respirer le bonheur de l’autre.
A : merci pour le massage.
W (dans un murmure) : de rien. Il t’a plut ?
A : oui, mais je crois que j’ai préféré le masseur.
W : je devrais être jaloux !
A (soupirant) : je crois.
Il se rapproche de moi et je sens son désir renaître. Il s'insinue de nouveau en moi, sans rien dire. Je sens mes sens spontanément s’éveiller.
A (surprise) : déjà !
W (dans un souffle) : chutt. Je t’aime trop.
Nos corps se raccordent immédiatement. Ses mains se faufilent en moi, et je perds complètement le contrôle. Si tantôt je l’ai eut un jour. Je ne peux m’empêcher de passer ma main contre son aile, ses hanches. Je me colle de tout mon être contre lui. Je le sens beaucoup plus vif et ardent. C’est comme s’il devinait ce don j’avais besoin. Tout à l’heure j’avais besoin de tendresse alors que là, j’ai besoin de lui, de son animalité. On se laisse totalement allé. Je le sens plus confiant, moins apeuré par la présence du bébé. Il l’a presque oublié durant ses instants d’ivresse. Ses lèvres chaudes inondent ma nuque de baisers alors que ses doigts travaillent à la perfection. Je me sens partir dans cette douceur. Alors que je crie son prénom à ne plus savoir qu’en faire, je sens son souffle se couper. Ses mouvements se font de plus en plus brouillon. Il me rejoint dans cette quête du plaisir qui fini de nous achever.
Nos corps en sueur se font face. Je me retourne pour pouvoir voir son visage. L’un en face de l’autre, on se regarde amoureusement mais avec le même sourire sur le visage. J’ai du mal à croire ce qui vient de se passer. Lui sui ne voulait plus me toucher, il y a encore quelques jours me fait des excès de zèles. Mais je dois bien avouer que cela n’est pas pour me déplaire. Nos mains restent sur le corps de l’autre. Allongée dans ses bras on reste ainsi. On a plus envie de bouger, seul mon estomac nous ramène à la réalité.
W : bouges pas, je te ramène de quoi manger.
L : je peux…
W (posant son index sur ma bouche) : chutt. Je nous fais un plateau télé. Tu choisis le film. Me tendant la télécommande.
L : soirée télé !
W : mmm.
L (avec un grand sourire) : je veux du gâteau au chocolat.
W : avec chantilly ?
L (se pinçant les lèvres) : euh ! Mets la à part !
W : comme tu voudras !
mais fallait bien cela pour nous réchauffer vu le temps qu'il fait.. .
CHAP 30:
Les journées passent et se ressemblent. On rattrape le temps perdu. On s’occupe l’un de l’autre. Cet endroit et si paradisiaque. Et puisque l’on est début juin, il n’y a presque personne et du coup Went peut se balader où il veut, profiter de la plage en tout anonymat. Cela en est presque sidérant. On n’ose à peine vu que l’on a toujours l’habitude de se protéger. Je rentre après avoir fait quelques longueurs dans la piscine. C’est fou à quel point cela peut me faire du bien, surtout à mon pauvre dos. Il est déjà 17h et le soleil commence à décliner. J’enfile une petite robe histoire de. Je cherche Went de partout mais ne le vois pas. Il m’avait pourtant crut le voir bouquiner sur la terrasse. J’ai du rêver. Je commence à l’appeler mais personne. Je monte à l’étage où se trouve notre chambre, toujours personne. J’entre dans la chambre sans faire de bruit, il a du s’endormir. Je n’ai pas le temps d’ouvrir la porte que je sens un foulard se nouer autour de mes yeux. Ses mains se posent sur moi. J’en frisonne déjà. Je souris bêtement. Il ne dit rien, ne fais aucun bruit. Seul ceux de sa bouche sur mon cou. Il me dirige lentement vers le lit. Je sens mon mollet buter contre le rebord. Je suis comme une gamine. Je vais pour poser mes mains sur lui, mais il s’enfuit. Je me retrouve seul dans cette chambre et je ne sais plus quoi faire. Je m’assois sur le lit et j’entends ses pas feutrés revenir vers moi.
http://www.radioblogclub.fr/open/131465/keith_sweat_/11%20-%20Keith%20Sweat%20-%20Nobody
Une musique douce vient à mes oreilles. Je souris, comme a-t-il pu s’en souvenir. La chanson qui me rendait dingue, il y a quelques années. Il s’assoit dans mon dos et je sens la chaleur de son corps m’irradier. Il n’a pas besoin de me toucher pour me troubler, sa présence suffit. Je sens ses doigts passer sous le tissu de ma robe et le remonter inexorablement le long de mon corps. Je me laisse faire. Le bout de tissus m’abandonne. Cette pièce sent divinement bon. Un mélange de sucré comme des fruits confits, de pain d’épice et de miel. Cela en est enivrant, chaud, réconfortant. Ses mains passent dans mon dos et défait d’un geste assuré l’agrafe de mon haut de maillot de bain. A moitié nue, je ne ressens aucune gêne, je m’enivre du plaisir qu’il me donne. Ses doigts dirigent mes épaules pour que je m’allonge sur le flanc, presque sur le ventre. Ses mains glissent sur mon corps. Il a du mettre quelque chose. Je sens l’amande. Il s’applique à masser mon dos, mes épaules, mes bras. Alors que j’essaye de ne pas gémir à chaque mouvement de ses mains. Il s’allonge tout contre moi, nos jambes s’entrelacent. je remarque qu’il ne porte rien. Je devine son sourire alors qu’il plonge sa tête dans ma nuque. Il descend de plus en plus bas et ses mains sombrent sur mes cuisses, mes mollets. Il n’oublie aucune parcelle de mon corps. Il en fait le tour tel un expert. Je ne retiens plus mes gémissements lorsque les zones sont plus sensibles. J’ai l’impression de rêver. Je le sens tout contre moi, face à moi. Ses mains se baladent sur mon visage. Les miennes peuvent enfin le toucher. Elles ne quittent plus sa peau. Nos lèvres se trouvent finalement. C’est comme un supplice. Je ne croyais pas que je pouvais autant désirer un homme. Je ne pense plus qu’à ceci, je veux qu’il soit en moi, qu’il me prenne. Ses longs doigts effilés passent sous le bandeau et l’enlèvent. Je remarque ses mains huilées et je craque encore plus. Je ne peux m’empêcher de les embrasser, de kidnapper ses doigts entre mes lèvres. Son sourire est des plus coquin et son regard des plus troublants. J’ai l’impression que tout tourne autour de moi. Il a mis des bougies un peu partout dans la chambre. Il se remet dans mon dos et entre en moi avec une telle douceur. J’étouffe mes cris dans l’oreiller. Il me rend dingue. Il se fait lent, doux mais puissant. Ses mains se promènent sur moi et je ne cesse d’onduler contre lui, comme pour mieux m’offrir, me donner. On se fait tous les deux plus insistants. Ses mains s’accrochent à ma taille alors que je broie littéralement les draps. Nos corps se retrouvent une fois de plus réunis dans ce plaisir ultime.
On a de la peine à reprendre nos respirations. C’est fou l’effet que peut avoir cet homme sur moi. On reste ainsi dans les bras l’un de l’autre, blottis. Je regarde tout autour de moi et je m’abandonne sous tous les parfums qui embaument la chambre. C’est un vrai petit paradis. Ses mains parcourent mon ventre plus qu’arrondis et je bloque ses mains dans les miennes. J’adore ces moments, ou parler devient superflu. On reste un bon moment ainsi à respirer le bonheur de l’autre.
A : merci pour le massage.
W (dans un murmure) : de rien. Il t’a plut ?
A : oui, mais je crois que j’ai préféré le masseur.
W : je devrais être jaloux !
A (soupirant) : je crois.
Il se rapproche de moi et je sens son désir renaître. Il s'insinue de nouveau en moi, sans rien dire. Je sens mes sens spontanément s’éveiller.
A (surprise) : déjà !
W (dans un souffle) : chutt. Je t’aime trop.
Nos corps se raccordent immédiatement. Ses mains se faufilent en moi, et je perds complètement le contrôle. Si tantôt je l’ai eut un jour. Je ne peux m’empêcher de passer ma main contre son aile, ses hanches. Je me colle de tout mon être contre lui. Je le sens beaucoup plus vif et ardent. C’est comme s’il devinait ce don j’avais besoin. Tout à l’heure j’avais besoin de tendresse alors que là, j’ai besoin de lui, de son animalité. On se laisse totalement allé. Je le sens plus confiant, moins apeuré par la présence du bébé. Il l’a presque oublié durant ses instants d’ivresse. Ses lèvres chaudes inondent ma nuque de baisers alors que ses doigts travaillent à la perfection. Je me sens partir dans cette douceur. Alors que je crie son prénom à ne plus savoir qu’en faire, je sens son souffle se couper. Ses mouvements se font de plus en plus brouillon. Il me rejoint dans cette quête du plaisir qui fini de nous achever.
Nos corps en sueur se font face. Je me retourne pour pouvoir voir son visage. L’un en face de l’autre, on se regarde amoureusement mais avec le même sourire sur le visage. J’ai du mal à croire ce qui vient de se passer. Lui sui ne voulait plus me toucher, il y a encore quelques jours me fait des excès de zèles. Mais je dois bien avouer que cela n’est pas pour me déplaire. Nos mains restent sur le corps de l’autre. Allongée dans ses bras on reste ainsi. On a plus envie de bouger, seul mon estomac nous ramène à la réalité.
W : bouges pas, je te ramène de quoi manger.
L : je peux…
W (posant son index sur ma bouche) : chutt. Je nous fais un plateau télé. Tu choisis le film. Me tendant la télécommande.
L : soirée télé !
W : mmm.
L (avec un grand sourire) : je veux du gâteau au chocolat.
W : avec chantilly ?
L (se pinçant les lèvres) : euh ! Mets la à part !
W : comme tu voudras !
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Très intense je dois dire
Mais c'était tellement beau
La prochaine fois une suite plus longue
Mais c'était tellement beau
La prochaine fois une suite plus longue
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Tout en beauté .
Moi aussi je veux une suite plus longue la prochaine fois, avec la chantilly
Moi aussi je veux une suite plus longue la prochaine fois, avec la chantilly
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Ah oui là la température monte!!!
trop beau!!!!!
trop beau!!!!!
scofieldgirl- Parti au secours de Sara
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Localisation : Dans la chambre de went
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Merci les filles pour vos comms
j'espère vraiment que vous suivrez cette fic...
CHAP 31 :
Presque une semaine que l’on est en vacance et je me sens vraiment bien. Pour la première fois depuis longtemps, on n’est pas obligé de faire attention lorsque l’on sort. Les gens sont adorables avec nous et c’est limite s’ils ne me demandent pas plus souvent comment va le bébé plutôt qu’un autographe à Went. Je te sens revivre. Tu es calme, serein comme apaisé. Tu te sens normal, pour la première fois depuis des années. Il se fait même engueuler lorsqu’il se trompe de route ou qu’il heurte quelqu’un. Faut dire que son français est parfois approximatif, donc il a du mal à bien se faire comprendre. Je suis morte de rire et lui n’en revient pas. On est loin de le traiter comme une star internationale, il serait plutôt le petit touriste de base. Mais il adore cela. Du coup on peut faire ce qu’on veut, se promener, sortir sans avoir aucune inquiétude. On se doute bien que les photographes ne seront pas avertis de notre présence ici. Et puis les gens l’aiment bien, car il a toujours eut des rôles difficiles, plus souvent de méchants que de gentils. Et je crois qu’ils apprécient le fait qu’il se mette en danger ainsi.
On se redécouvre. C’est une sensation étrange qui se développe entre nous. On est plus attentionné, plus câlin qu’avant. Il est vrai que Los Angeles ne se prête pas aux effusions publiques. Mais là, je te découvre un plus tendre avec moi. Tu n’hésites pas à me prendre dans tes bras où que l’on soit, à m’embrasser fougueusement. Et j’apprécie cette insouciance entre nous. Je n’y suis pas habitué. Faut dire qu’avec la voiture de location que tu as prise, je te trouve encore plus sexy, comme si cela était possible. Et puis j’adore cette sensation de n’être encore qu’un petit couple, d’en profiter au maximum avant que le l’on devienne une famille.
Le temps est paradisiaque, pas un nuage dans ce magnifique ciel bleu. Juste assez chaud pour que l’on profite de la terrasse et de la piscine même tard dans le soir. On passe nos soirées dehors blottit l’un contre l’autre à nous projeter dans notre futur vie de famille. A espérer être de bons parents, à essayer de trouver un prénom pour juniorette ! On n’arrive pas à se mettre d’accord. Went ne veut pas de prénom trop compliqué, trop lourd à porter et moi tout ce qui est anglophone ce n’est pas trop mon truc. Mais on essaye de trouver des terrains d’entente. Je sens que vu comme cela est parti, elle viendra au monde qu’on n'aura toujours pas décidé. Il est presque 22h et je commence à somnoler dans ses bras. L’odeur de sa peau chauffée par une journée de soleil m’envoûte et me laisse partir bien loin, dans mes songes. Je te sens bouger. Tu essayes de faire attention mais je me réveille automatiquement. Tu me regardes navré et prends le téléphone qui était posé sur le transat d’à côté.
W : allô !
Femme : monsieur Miller ?
W : oui.
Femme : maître Cely.
W : oui.
M Cely (enjouée) : c’est pour l’adoption. Nous avons une bonne nouvelle. Inaya vous est confiée. Elle sera avec vous dans trois jours.
W (impassible) : d’accord.
M Cely : la prise en charge se fera dans mon bureau à 11h. Vous allez bien ?
W : oui, faut juste que j’assimile. Mais jeudi à 11h dans votre bureau. Pas de problème.
M Cely (amusée) : à jeudi.
Je te regarde apeuré. Tu sembles complètement à l’ouest. Comme si on venait de t’annoncer la fin du monde. Tu ne bouges pas, seul tes lèvres se relèvent pour me faire le plus grand des sourires. Je ne comprends plus rien et commence sérieusement à m’inquiéter. Ce qui n’est pas bon pour le bébé, au passage ! Tu te jettes littéralement sur moi et tu éclates de rire dans mon cou. Je te serre tout contre moi. Je ne sais quoi faire.
W (dans un murmure) : elle nous a !
A (surprise) : quoi ? Mais de quoi tu parles ?
W : Inaya, elle nous a comme parents. Dans trois jours elle est à la maison.
A : là maintenant. Mais je ne pourrais pas m’occuper d’elle comme il faut en étant presque à terme.
W (prenant mon visage entre ses mains) : Anna, notre fille va arriver chez nous.
A (en larme) : notre fille …
J’éclate totalement en sanglot dans tes bras. Tellement d’émotions se bousculent dans ma pauvre tête. Je te serre comme jamais. Je te sens toi aussi fébrile, déstabilisé par tout ceci. Tes yeux sont rouges et brillants alors que moi je verse toutes les larmes de mon corps de bonheur. Elle va être enfin avec nous, on sera enfin ensemble.
A (anxieuse) : dans trois jours, mais Wentworth. On est à l’autre bout du monde là. On n’est pas à la maison !
W : je vais faire modifier nos places pour rentrer le plus vite possible. Je t’aime mon cœur.
A : Wentworth, tu crois que l’on va y arriver ?
W (souriant) : bien sûr Anna. On lui donnera tout l’amour dont elle aura besoin et après au couvent !
A (hilare) : tu es incorrigible avec tes histoires de couvent !
W (sérieux) : Dom est d’accord avec moi, on va demander un tarif de groupe avec ses filles et les miennes.
A (moqueuse) : les tiennes !
On prend le premier avion le lendemain matin pour les Etats-Unis. Presque quinze heures d’avion plus tard on atterri enfin. Je suis complètements déboussolée, car on a fait 16h d’avion et pourtant on arrive à 18h à Los Angeles en étant parti à 11h de Bastia. J’adore les décalages horaires. Je sens qu’il va encore me falloir trois jours pour être d’aplomb. De toute façon, à peine arrivée à la maison, je m’écroule dans mon lit alors que Went prévient ses parents et ses sœurs. Je lui aie dit de leur demander de venir. Ils seront contents de connaître leur première petite-fille.
Le jeudi dans le bureau de Maître Cely :
Cela fait presque deux jours que mon cerveau est ébranlé par l’arrivée de ma princesse. Je suis frappée de voir à quel point l'adoption nous fait vivre un mélange d'émotions : la joie de rencontrer ce petit être tant désiré, le déchirement de devoir «l'arracher» à son monde, l'incertitude sur nos capacités de parents...
Pour la première fois, je réalise pleinement que nous, les futurs parents, nous attendons notre petite fille depuis longtemps. Nous la désirons par-dessus tout, mais elle, à l'autre bout du monde, ne nous attend pas nécessairement… Sa vie va être complètement bouleversée !
Il va falloir faire preuve de solidité, de disponibilité, d’empathie. Se mettre le plus possible à la place de ce petit bout. Il faut que je me mette dans la tête que le moment de la rencontre sera sûrement pour elle un choc auquel elle n’est pas vraiment préparée. Alors que Went et moi, nous ne pensons qu’à cela.
Je sais aussi que le temps est primordial dans la relation que nous allons construire tous les trois, pour restaurer le sentiment de sécurité dont elle a tant besoin. Il va falloir aussi éviter de démultiplier les figures d’attachement nouvelles et ne pas la mettre tout de suite en nourrice, en garderie, en crèche ou à l’école car elle pourrait le vivre comme une nouvelle brisure dans sa vie. Mais pour ceci nous avons pris toutes nos dispositions. De toute façon, pour le moment la question ne se pose pas. Je ne suis pas prête à retourner travailler et je crois que Went non plus. Il m’a parlé qu’il voulait faire un break d’au moins six mois et peut-être se consacrer à l’écriture d’un nouveau scénario.
Mais surtout une angoisse m’obsède. Si on ne se sent pas tout de suite "en coup de foudre" avec Inaya, sa peau, son odeur, son corps…. Comme la dernière fois. Il faudra se donner le temps.
Went à mon côté ne cesse de se triturer les mains, de tapoter avec sa jambe. Je me demande qui est le plus nerveux de nous deux. Moi je n’arrête pas de me poser des questions «débiles » comme il aime à dire et lui a passé deux jours à préparer la maison pour la sécuriser. Deux vrais dingues en fait. Si le psy nous voyait aujourd’hui, je ne suis pas sûr qu’il nous en confierait la garde. Il suffit d’un bruit pour que l’on se lève tous les deux d’un même élan. Cette porte lourde s’ouvre. Et elle est là, dans les bras de l’avocate. Elle est plus belle que jamais. Ses cheveux ont poussé depuis la dernière fois, elle a des minuscules couettes. Elle a maintenant 10 mois. Ses grands yeux verts sont toujours aussi immenses et profonds. Sa peau est légèrement moins mate qu’au début. Ils lui ont mis une magnifique petite robe violette. Je craque complet. Elle nous scrute. Je ne peux m’empêcher de sentir les larmes me monter. Je sens la main de Went dans la mienne se crisper. On se regarde et on a de la peine à y croire. Enfin, elle est avec nous. Je dois bien avouer que le fait d’être Mr et Mme Miller a accéléré le processus. Je n’ose pas imaginer attendre deux ans voir plus. Elle nous regarde sans cesse. Maître Cely est tout aussi émue que nous. Elle la pose par terre pour qu’elle s’amuse un peu, s’habitue. Elle est là à quatre pattes par terre avec ses peluches. Went ne peut décoller son regard de cette puce. Je le sens complètement gaga. La rencontre se fait en douceur. Cely me l'a met dans les bras, j’ai envie de la bizouiller. Mais je ne veux pas lui faire peur, Went et moi lui parlons, elle nous regarde intensément, les sourires apparaissent vite sur son visage comme si elle savait que nous sommes là pour elle.
D'abord un regard puis le reste, indescriptible tant ce moment est fort. Nous découvrons notre petite fille que jusqu'alors nous n'avions qu’une fois. Après vinrent les larmes, les nôtres d'abord, signe d'émotion, puis celle d’Inaya un peu perdue de se retrouver dans ces bras étrangers. Went l’a prend immédiatement contre lui et ne cesse de la cajoler. Il lui suffit de quelques minutes pour qu’elle se calme. Elle nous refait des sourires. Je me penche sur elle et elle attrape mes cheveux, comme l’autre fois. Elle les porte à sa bouche et les lâche immédiatement. On sort tous les trois de ce bureau. Je sais bien que je ne peux pas trop la porter vu mon état. Ce qui n’est pas pour déplaire à Went. Il la pose méticuleusement dans le siège auto. Une fois tous les trois en voiture. On ne peut s’empêcher de la regarder alors qu’elle gazouille gaiement.
Une fois à la maison on lui fait faire le tour et on la pose dans sa chambre remplie de jouet. On reste tous les deux allongés au sol à jouer avec elle. A essayer d’être à son attention. Elle semble se faire assez rapidement à nous. Il y a quelque chose entre nous, une magie. J’ai du mal à réaliser qu’elle est là, pour toujours. Elle est perplexe sur mon ventre qui lui semble bien trop encombrant. Elle grimpe littéralement sur Went qui est allongé au sol. Il ne peut s’empêcher de la chatouiller, de l’embrasser. Elle reste sur lui, malgré les mille misères qu’il lui fait. On dirait au contraire qu’elle en profite au maximum. J’entends la sonnette et me lève péniblement sous le regard rieur de mon mari. Je suppose que ce sont ses parents. J’ouvre et je suis heureuse de les voir ici. Sa sœur a fait le déplacement aussi. Je me retrouve dans leurs bras. Je le vois arriver avec sa princesse dans les bras. Elle lui martyrise le visage de ces petites mains. Ses parents sont sous le choc. Ils osent à peine l’embrasser. Went la laisse déambuler dans le salon toute seule, avec ses jouets. On passe une bonne partie de l’après-midi à l’observer et à jouer avec elle. Il faut aussi qu’elle s’habitue à ses grands-parents. Je vois Went se diriger vers la porte pourtant personne n’a sonné. Je découvre Dom et Amaury. Je me fais bien sur réprimander par Dom alors que j’essaye de me lever pour lui dire bonjour. Ses enfants vont directement jouer avec Inaya. Ils sont trop mignons tous ensemble.
A (toute guillerette) : mais qu’est-ce que vous faites là ?
D (avec un sourire espiègle) : Went nous a appelé tout à l’heure.
A : c’est vraiment gentil d’être passé.
Rebecca (euphorique) tu plaisantes ? Je voulais la voir cette petite puce.
Mr Miller : J’ai l’impression que mon fils en est complètement gaga !
Maman Miller (avec un sourire en coin) : tu as oublié comment tu étais lorsque Went est né !
Rébecca (amusé) : je crois qu’ils ont tous pareils.
Gillian : bon vous avez un prénom pour la seconde ?
A (gênée) : non !
Maman Miller (décontenancée) : faudrait vraiment y penser.
W : on y pense mais on n'est pas d’accord. Alors Inaya, tu en dis quoi toi. Comment on va l’appeler ta petite-sœur ?
Went revient s’asseoir à mon côté avec la petite dans ses bras car elle commence a être fatigué. Elle se cale entre nous deux. Sa tête sur ma poitrine et le reste de son corps sur Went. On n’ose plus bouger. On sait que l’on devrait la mettre dans son lit, mais on se laisse aller à ce moment de tendresse qu’elle nous offre le plus naturellement du monde.
j'espère vraiment que vous suivrez cette fic...
CHAP 31 :
Presque une semaine que l’on est en vacance et je me sens vraiment bien. Pour la première fois depuis longtemps, on n’est pas obligé de faire attention lorsque l’on sort. Les gens sont adorables avec nous et c’est limite s’ils ne me demandent pas plus souvent comment va le bébé plutôt qu’un autographe à Went. Je te sens revivre. Tu es calme, serein comme apaisé. Tu te sens normal, pour la première fois depuis des années. Il se fait même engueuler lorsqu’il se trompe de route ou qu’il heurte quelqu’un. Faut dire que son français est parfois approximatif, donc il a du mal à bien se faire comprendre. Je suis morte de rire et lui n’en revient pas. On est loin de le traiter comme une star internationale, il serait plutôt le petit touriste de base. Mais il adore cela. Du coup on peut faire ce qu’on veut, se promener, sortir sans avoir aucune inquiétude. On se doute bien que les photographes ne seront pas avertis de notre présence ici. Et puis les gens l’aiment bien, car il a toujours eut des rôles difficiles, plus souvent de méchants que de gentils. Et je crois qu’ils apprécient le fait qu’il se mette en danger ainsi.
On se redécouvre. C’est une sensation étrange qui se développe entre nous. On est plus attentionné, plus câlin qu’avant. Il est vrai que Los Angeles ne se prête pas aux effusions publiques. Mais là, je te découvre un plus tendre avec moi. Tu n’hésites pas à me prendre dans tes bras où que l’on soit, à m’embrasser fougueusement. Et j’apprécie cette insouciance entre nous. Je n’y suis pas habitué. Faut dire qu’avec la voiture de location que tu as prise, je te trouve encore plus sexy, comme si cela était possible. Et puis j’adore cette sensation de n’être encore qu’un petit couple, d’en profiter au maximum avant que le l’on devienne une famille.
Le temps est paradisiaque, pas un nuage dans ce magnifique ciel bleu. Juste assez chaud pour que l’on profite de la terrasse et de la piscine même tard dans le soir. On passe nos soirées dehors blottit l’un contre l’autre à nous projeter dans notre futur vie de famille. A espérer être de bons parents, à essayer de trouver un prénom pour juniorette ! On n’arrive pas à se mettre d’accord. Went ne veut pas de prénom trop compliqué, trop lourd à porter et moi tout ce qui est anglophone ce n’est pas trop mon truc. Mais on essaye de trouver des terrains d’entente. Je sens que vu comme cela est parti, elle viendra au monde qu’on n'aura toujours pas décidé. Il est presque 22h et je commence à somnoler dans ses bras. L’odeur de sa peau chauffée par une journée de soleil m’envoûte et me laisse partir bien loin, dans mes songes. Je te sens bouger. Tu essayes de faire attention mais je me réveille automatiquement. Tu me regardes navré et prends le téléphone qui était posé sur le transat d’à côté.
W : allô !
Femme : monsieur Miller ?
W : oui.
Femme : maître Cely.
W : oui.
M Cely (enjouée) : c’est pour l’adoption. Nous avons une bonne nouvelle. Inaya vous est confiée. Elle sera avec vous dans trois jours.
W (impassible) : d’accord.
M Cely : la prise en charge se fera dans mon bureau à 11h. Vous allez bien ?
W : oui, faut juste que j’assimile. Mais jeudi à 11h dans votre bureau. Pas de problème.
M Cely (amusée) : à jeudi.
Je te regarde apeuré. Tu sembles complètement à l’ouest. Comme si on venait de t’annoncer la fin du monde. Tu ne bouges pas, seul tes lèvres se relèvent pour me faire le plus grand des sourires. Je ne comprends plus rien et commence sérieusement à m’inquiéter. Ce qui n’est pas bon pour le bébé, au passage ! Tu te jettes littéralement sur moi et tu éclates de rire dans mon cou. Je te serre tout contre moi. Je ne sais quoi faire.
W (dans un murmure) : elle nous a !
A (surprise) : quoi ? Mais de quoi tu parles ?
W : Inaya, elle nous a comme parents. Dans trois jours elle est à la maison.
A : là maintenant. Mais je ne pourrais pas m’occuper d’elle comme il faut en étant presque à terme.
W (prenant mon visage entre ses mains) : Anna, notre fille va arriver chez nous.
A (en larme) : notre fille …
J’éclate totalement en sanglot dans tes bras. Tellement d’émotions se bousculent dans ma pauvre tête. Je te serre comme jamais. Je te sens toi aussi fébrile, déstabilisé par tout ceci. Tes yeux sont rouges et brillants alors que moi je verse toutes les larmes de mon corps de bonheur. Elle va être enfin avec nous, on sera enfin ensemble.
A (anxieuse) : dans trois jours, mais Wentworth. On est à l’autre bout du monde là. On n’est pas à la maison !
W : je vais faire modifier nos places pour rentrer le plus vite possible. Je t’aime mon cœur.
A : Wentworth, tu crois que l’on va y arriver ?
W (souriant) : bien sûr Anna. On lui donnera tout l’amour dont elle aura besoin et après au couvent !
A (hilare) : tu es incorrigible avec tes histoires de couvent !
W (sérieux) : Dom est d’accord avec moi, on va demander un tarif de groupe avec ses filles et les miennes.
A (moqueuse) : les tiennes !
On prend le premier avion le lendemain matin pour les Etats-Unis. Presque quinze heures d’avion plus tard on atterri enfin. Je suis complètements déboussolée, car on a fait 16h d’avion et pourtant on arrive à 18h à Los Angeles en étant parti à 11h de Bastia. J’adore les décalages horaires. Je sens qu’il va encore me falloir trois jours pour être d’aplomb. De toute façon, à peine arrivée à la maison, je m’écroule dans mon lit alors que Went prévient ses parents et ses sœurs. Je lui aie dit de leur demander de venir. Ils seront contents de connaître leur première petite-fille.
Le jeudi dans le bureau de Maître Cely :
Cela fait presque deux jours que mon cerveau est ébranlé par l’arrivée de ma princesse. Je suis frappée de voir à quel point l'adoption nous fait vivre un mélange d'émotions : la joie de rencontrer ce petit être tant désiré, le déchirement de devoir «l'arracher» à son monde, l'incertitude sur nos capacités de parents...
Pour la première fois, je réalise pleinement que nous, les futurs parents, nous attendons notre petite fille depuis longtemps. Nous la désirons par-dessus tout, mais elle, à l'autre bout du monde, ne nous attend pas nécessairement… Sa vie va être complètement bouleversée !
Il va falloir faire preuve de solidité, de disponibilité, d’empathie. Se mettre le plus possible à la place de ce petit bout. Il faut que je me mette dans la tête que le moment de la rencontre sera sûrement pour elle un choc auquel elle n’est pas vraiment préparée. Alors que Went et moi, nous ne pensons qu’à cela.
Je sais aussi que le temps est primordial dans la relation que nous allons construire tous les trois, pour restaurer le sentiment de sécurité dont elle a tant besoin. Il va falloir aussi éviter de démultiplier les figures d’attachement nouvelles et ne pas la mettre tout de suite en nourrice, en garderie, en crèche ou à l’école car elle pourrait le vivre comme une nouvelle brisure dans sa vie. Mais pour ceci nous avons pris toutes nos dispositions. De toute façon, pour le moment la question ne se pose pas. Je ne suis pas prête à retourner travailler et je crois que Went non plus. Il m’a parlé qu’il voulait faire un break d’au moins six mois et peut-être se consacrer à l’écriture d’un nouveau scénario.
Mais surtout une angoisse m’obsède. Si on ne se sent pas tout de suite "en coup de foudre" avec Inaya, sa peau, son odeur, son corps…. Comme la dernière fois. Il faudra se donner le temps.
Went à mon côté ne cesse de se triturer les mains, de tapoter avec sa jambe. Je me demande qui est le plus nerveux de nous deux. Moi je n’arrête pas de me poser des questions «débiles » comme il aime à dire et lui a passé deux jours à préparer la maison pour la sécuriser. Deux vrais dingues en fait. Si le psy nous voyait aujourd’hui, je ne suis pas sûr qu’il nous en confierait la garde. Il suffit d’un bruit pour que l’on se lève tous les deux d’un même élan. Cette porte lourde s’ouvre. Et elle est là, dans les bras de l’avocate. Elle est plus belle que jamais. Ses cheveux ont poussé depuis la dernière fois, elle a des minuscules couettes. Elle a maintenant 10 mois. Ses grands yeux verts sont toujours aussi immenses et profonds. Sa peau est légèrement moins mate qu’au début. Ils lui ont mis une magnifique petite robe violette. Je craque complet. Elle nous scrute. Je ne peux m’empêcher de sentir les larmes me monter. Je sens la main de Went dans la mienne se crisper. On se regarde et on a de la peine à y croire. Enfin, elle est avec nous. Je dois bien avouer que le fait d’être Mr et Mme Miller a accéléré le processus. Je n’ose pas imaginer attendre deux ans voir plus. Elle nous regarde sans cesse. Maître Cely est tout aussi émue que nous. Elle la pose par terre pour qu’elle s’amuse un peu, s’habitue. Elle est là à quatre pattes par terre avec ses peluches. Went ne peut décoller son regard de cette puce. Je le sens complètement gaga. La rencontre se fait en douceur. Cely me l'a met dans les bras, j’ai envie de la bizouiller. Mais je ne veux pas lui faire peur, Went et moi lui parlons, elle nous regarde intensément, les sourires apparaissent vite sur son visage comme si elle savait que nous sommes là pour elle.
D'abord un regard puis le reste, indescriptible tant ce moment est fort. Nous découvrons notre petite fille que jusqu'alors nous n'avions qu’une fois. Après vinrent les larmes, les nôtres d'abord, signe d'émotion, puis celle d’Inaya un peu perdue de se retrouver dans ces bras étrangers. Went l’a prend immédiatement contre lui et ne cesse de la cajoler. Il lui suffit de quelques minutes pour qu’elle se calme. Elle nous refait des sourires. Je me penche sur elle et elle attrape mes cheveux, comme l’autre fois. Elle les porte à sa bouche et les lâche immédiatement. On sort tous les trois de ce bureau. Je sais bien que je ne peux pas trop la porter vu mon état. Ce qui n’est pas pour déplaire à Went. Il la pose méticuleusement dans le siège auto. Une fois tous les trois en voiture. On ne peut s’empêcher de la regarder alors qu’elle gazouille gaiement.
Une fois à la maison on lui fait faire le tour et on la pose dans sa chambre remplie de jouet. On reste tous les deux allongés au sol à jouer avec elle. A essayer d’être à son attention. Elle semble se faire assez rapidement à nous. Il y a quelque chose entre nous, une magie. J’ai du mal à réaliser qu’elle est là, pour toujours. Elle est perplexe sur mon ventre qui lui semble bien trop encombrant. Elle grimpe littéralement sur Went qui est allongé au sol. Il ne peut s’empêcher de la chatouiller, de l’embrasser. Elle reste sur lui, malgré les mille misères qu’il lui fait. On dirait au contraire qu’elle en profite au maximum. J’entends la sonnette et me lève péniblement sous le regard rieur de mon mari. Je suppose que ce sont ses parents. J’ouvre et je suis heureuse de les voir ici. Sa sœur a fait le déplacement aussi. Je me retrouve dans leurs bras. Je le vois arriver avec sa princesse dans les bras. Elle lui martyrise le visage de ces petites mains. Ses parents sont sous le choc. Ils osent à peine l’embrasser. Went la laisse déambuler dans le salon toute seule, avec ses jouets. On passe une bonne partie de l’après-midi à l’observer et à jouer avec elle. Il faut aussi qu’elle s’habitue à ses grands-parents. Je vois Went se diriger vers la porte pourtant personne n’a sonné. Je découvre Dom et Amaury. Je me fais bien sur réprimander par Dom alors que j’essaye de me lever pour lui dire bonjour. Ses enfants vont directement jouer avec Inaya. Ils sont trop mignons tous ensemble.
A (toute guillerette) : mais qu’est-ce que vous faites là ?
D (avec un sourire espiègle) : Went nous a appelé tout à l’heure.
A : c’est vraiment gentil d’être passé.
Rebecca (euphorique) tu plaisantes ? Je voulais la voir cette petite puce.
Mr Miller : J’ai l’impression que mon fils en est complètement gaga !
Maman Miller (avec un sourire en coin) : tu as oublié comment tu étais lorsque Went est né !
Rébecca (amusé) : je crois qu’ils ont tous pareils.
Gillian : bon vous avez un prénom pour la seconde ?
A (gênée) : non !
Maman Miller (décontenancée) : faudrait vraiment y penser.
W : on y pense mais on n'est pas d’accord. Alors Inaya, tu en dis quoi toi. Comment on va l’appeler ta petite-sœur ?
Went revient s’asseoir à mon côté avec la petite dans ses bras car elle commence a être fatigué. Elle se cale entre nous deux. Sa tête sur ma poitrine et le reste de son corps sur Went. On n’ose plus bouger. On sait que l’on devrait la mettre dans son lit, mais on se laisse aller à ce moment de tendresse qu’elle nous offre le plus naturellement du monde.
ENNEADE- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1292
Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
oh c'est trop mimi elle est enfin arriver la petite inaya et went qui est deja tout gaga avec elle. c'est trop chou .
il me fait trop rire avec son histoire de couvent, ah les peres tous pareil avec leur fille.
vivement la suite
W (souriant) : bien sûr Anna. On lui donnera tout l’amour dont elle aura besoin et après au couvent !
A (hilare) : tu es incorrigible avec tes histoires de couvent !
W (sérieux) : Dom est d’accord avec moi, on va demander un tarif de groupe avec ses filles et les miennes.
il me fait trop rire avec son histoire de couvent, ah les peres tous pareil avec leur fille.
vivement la suite
Sara59- Dr Tancredi you are free
- Nombre de messages : 3949
Age : 38
Date d'inscription : 03/04/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
J'adore, y'a pas d'autres mots. Ils sont trop mimi avec Inaya. J'espère tu vas leur installer une belle petite vie.
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 828
Age : 34
Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Qu'est ce qu'ils sont mignons avec Inaya
J'éspère qu'ils seront très heureux avec Inaya et leur futur bébé!
Vivement la suite!!!!!
J'éspère qu'ils seront très heureux avec Inaya et leur futur bébé!
Vivement la suite!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
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