NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Bon courage pour cette reprise, moi ce sera dans une semaine...

Donc continue, c'est hyper motivant (même si la suite est déjà écrite et que j'ai largement de l'avance) car malgré tout je n'ai pas encore terminé cette fic !

Pas de soucis, je serai au rendez-vous et tu as déjà plusieurs chapitres sous le coude et ta fic est loin
d'être finie
J'attends la suite !

Comme promis je vous mets la suite qui devrait vous plaire je pense, enfin j'espère !

CHAPTER 18 : Retour à la case départ

Enfermée dans les toilettes premières classe de l’avion qui me rapproche un peu plus d’un amour passé, je m’apprête à lire la troisième lettre qu’il m’avait envoyée. Je relis au préalable les deux premières et m’attaque fébrilement au troisième bout de papier où les mots pour encore quelques instants me sont inconnus.

« Ma petite frenchie, Sonia (Comme tu préfères)

C’est la troisième lettre que je t’envoie et c’est toujours silence radio ?
Je n’abandonnerai pas si facilement et tu le sais, il en faudra plus pour abattre définitivement ton Wenty.
Je te l’ai déjà dis mais je vais me répéter et c’est peut-être un peu tard d’avoir attendu deux mois pour écrire ma première lettre...mais...je ne suis pas parti avec elle.
J’ai été con Sonia, très con. Quand cette boite de prod m’a appelé pour me proposer ce stage à l’autre bout des États-Unis, j’ai pas pu refuser. Je t’avais promis que rien ne nous sépareraient et en acceptant cette offre, prometteuse pour ma carrière, je mettais aussi un énorme frein à nous deux. J’en ai parlé à Brian, et même s’il n’y est pour rien, il m’a bien fait comprendre qu’à ce stade de nos vies, nous devions parfois prendre des décisions graves et difficiles et que mon avenir se jouait avec çà.
J’ai complètement paniqué, je savais que cette séparation allait sonné le glas de notre histoire et je voulais pas que tu te fasses d’illusions même si je m’en mors les doigts aujourd’hui. J’ai tout inventé Sonia, cette histoire de fille rencontrée en cours de théâtre, tout était du pipeau. Je sais que tu n’as certainement aucune envie de me parler mais saches que chaque jour que dieu fait loin de toi je regrette cette monumentale invention.
J’ai été con mais j’espère qu’un jour tu sauras me pardonner... »

Le papier commence à être morcelés de tâches humides car mes joues dégoulinent de larmes. Je n’arrive plus à penser, à être objective. Comment vais-je arriver à garder mon calme et assurer devant lui ? J’ai cru toutes ces années qu’il s’était moqué de moi avec cette fille, qu’il n’en avait rien eu à faire de l’intensité de mes sentiments et m’avait largué comme une vieille chaussette pour une fille plus intéressante que moi !
Comment vais-je arriver à relativiser tout çà ?

Lorsque j’entends des coups donnés sur la porte, je réalise que je suis ici depuis un moment. Je me passe un coup d’eau sur le visage, chasse mes dernières larmes et sort sous le regard perplexe de vieille femme qui attendait que je sorte.
Je rejoins mon siège doucement et constate que Fred dort encore profondément.

Lorsque nous débarquons à New York, il est 17 heures, heure locale. Nous récupérons nos bagages et je cherche Tracy du regard car elle a promis de venir nous chercher.
Lorsque je croise enfin ses yeux parmi la foule, j’oublie ma détresse et entraîne Fred à ma suite pour aller la serrer dans mes bras. Je remarque bien vite qu’elle n’est pas seule, Brian l’accompagne et je suis surprise à nouveau, il a beaucoup changé, vieilli, mûri et je me dis que finalement moi aussi je risque d’avoir des surprises.
Nous partons bien vite de l’aéroport, direction la maison familiale à une cinquantaine de kilomètres de New York dans un quartier chic.
Nous nous installons et passons la soirée à discuter de tout et de rien. Je suis heureuse, heureuse de retrouver mes amis et de voir que Fred s’entend bien avec eux, le courant à l’air de passer, je crains qu’il n’en soit pas de même avec Wentworth...

Le lendemain...

Lorsque je me lève, il est plus de quatorze heures car la soirée de retrouvailles s’est beaucoup prolongée et avec le décalage horaire...
Nous déjeunons en bas avec Tracy quand la sonnette de la porte d’entrée se fait entendre. Elle se lève et va jusqu’à la porte puis se retournes vers moi d’un air semi gêné et ouvre.

T : bonjour Wenty !

A ces mots je déglutis avec difficulté et je sens les warnings de Fred se mettre en marche. Mon dieu, la confrontation approche.

W : bonjour Tracy...Sonia est là ?

Fred me regarde et donne le change mais je sais aussi qu’un mot de travers durant ces cinq jours et un coup de poing est si vite parti ! Je lui souris et tente de le rassurer en posant ma main sur la sienne lorsque Went se retrouve quelques mètres face à nous.
Tracy se charge des présentations car j’en suis incapable.
Ils se saluent mais ne se serrent pas la main et Went ! Il ose s‘approcher et dépose un baiser sur ma joue. Je serre un peu plus fort la main de Fred et sent ses doigts nerveux contre les miens.

W : bon...j’ai pas beaucoup de temps et nous avons des choses à faire...Frédéric...je peux vous emprunter votre fiancée, nous avons des courses à faire ? Promis je vous la ramène...

Je sens la moutarde me monter au nez...c’est une blague ? Went provocateur, j’aurais décidément tout vu, tout entendu ! Je lui souris, forcée et me lève en lui jetant un regard brûlant de colère.

S : j’ai cinq minutes pour prendre une veste ?

Je reviens presque aussi vite de peur qu’ils s’étripent en mon absence
J’embrasse rapidement Fred et lui assure que je serais de retour rapidement. Je suis Went en silence mais je bouillonne de colère contenue, il va m’entendre ! Pour qui il se prend ?

Une fois dans la voiture, j’explose ma rage.

S : tu peux me dire à quoi tu joues ?

W : de quoi tu parles ?

S : ne fais pas l’innocent ! Tu veux qu’il t’en mette une c’est çà ? Tu veux le provoquer ? Si tu veux que ces quelques jours ensemble se passent bien, tu devrais essayer de te calmer Wentworth ! Ne joue pas à çà avec moi où on risque de ne pas beaucoup se voir !

Il reste les mains plaquées sur le volant et son regard fixe sur un point imaginaire devant lui. Je crois qu’il se rend compte avoir sous-estimé ma détermination. Il ne répond rien tout de suite et lorsqu’il daigne enfin le faire, de longues minutes se sont écoulées.

W : excuses-moi...je ne sais pas ce qu’il m’a pris mais te voir avec un autre...c’est...c’est au dessus de mes forces !

S : tu le savais Went, je t’ai prévenu ! J’aime Frédéric et nous essayons d’avoir un bébé en ce moment, je suis heureuse, enfin...alors ne gâche pas tout !

Les mots que je viens de prononcer finissent de l’anéantir, je le sais, mais ce dont je ne me doute pas encore, c’est que comme il le dit dans une de ses lettres, il en faudra plus pour le décourager...

Oh lala!!!!!!!!! J'ai lu tes deux suites d'un coup et je suis toute chamboulée.

J'ai de la peine pour Fred, il aime Sonia, mais au fond d'elle Sonia, est toujours amoureuse de Went, donc..... je pense que Sonia devrait écouter son coeur et en parle ravec Fred au lieu de mentir à Frederic et lui donner de faux espoirs et lui dire qu'ils auront un enfant tous les deux

Mets vite la suite!!!!!!!!!!!!!

Comment vais-je arriver à garder mon calme et assurer devant lui ? J’ai cru toutes ces années qu’il s’était moqué de moi avec cette fille, qu’il n’en avait rien eu à faire de l’intensité de mes sentiments et m’avait largué comme une vieille chaussette pour une fille plus intéressante que moi !
Comment vais-je arriver à relativiser tout çà ?

Sonia est véritablement chamboulée en lisant les lettres de Wentworth et on la comprend.
Une première confrontation entre Fred et Wentworth a eu lieu mais je pense que les suivantes seront encore plus tendues

S : tu le savais Went, je t’ai prévenu ! J’aime Frédéric et nous essayons d’avoir un bébé en ce moment, je suis heureuse, enfin...alors ne gâche pas tout !
Les mots que je viens de prononcer finissent de l’anéantir, je le sais, mais ce dont je ne me doute pas encore, c’est que comme il le dit dans une de ses lettres, il en faudra plus pour le décourager...

J'ai le sentiment que Sonia a fait ses révélations à Went, concernant le bébé qu'elle essayait d'avoir avec Fred, pour se convaincre que c'est le bon choix qu'elle fait, pour se protéger en quelque sorte. Vu la façon dont Went a agi devant Fred, c'est sans doute plus facile, pour elle, de dire ça maintenant, car elle lui en veut d'avoir agi ainsi. Je crois qu'elle a peur qu'ils s'affrontent et qu'ils lui demandent de faire un choix entre eux deux ce qui la mettrait dans une position impossible et très perturbante.

Les mots que je viens de prononcer finissent de l’anéantir, je le sais, mais ce dont je ne me doute pas encore, c’est que comme il le dit dans une de ses lettres, il en faudra plus pour le décourager...

Le fait que Wentworth ait vu Sonia avec Fred et qu'il ait ensuite appris qu'elle voulait faire un bébé avec Fred doit le ravager intérieurement Je pense, que dans cette douleur, il va réussir à puiser les forces nécessaires pour se battre et retrouver celle qu'il aime plus que tout.
Je crois que les prochains chapitres vont être riches en rebondissements

Merci, merci, merci Valscof...et les autres , c'est sympa d'avoir vos coms et çà motive pour poster !

Voilà une suite qui devrait vous plaire enfin un peu quoi...

CHAPTER 19 Faux pas

Ces deux derniers jours de préparation sont passés à une vitesse folle et je ne réalise pas que bientôt je vais représenter en tant que témoin, aux coté de Wentworth, le mariage de Brian.

Jours du mariage H - 2

Je suis en train de ma préparer, Tracy donnant un dernier coup de fer à friser à ma chevelure souple. Les boucles brunes retombent en cascade de mon chignon et la maquillage prononcé me va finalement beaucoup mieux avec les années. Je suis une belle jeune femme engoncée dans une robe rubis moulante à souhait qui laisse transparaître de jolies formes mûries par les années. Une dernière touche de rouge à lèvre et j’enfile mes escarpins. Je suis prête à rejoindre Went.
J’en tremble de me présenter comme çà devant lui.

T : ma parole, ce n’est pas toi qui te marie, déstresse !

S : çà me fait tout bizarre c’est tout...

T : t’es pas obligée de me raconter des bobards Sonia ! C’est moi, c’est Tracy alors arrêtes ! C’est Went c’est çà ? Il ne te lâche pas ? Je pourrais essayer de lui parler si tu veux ?

S : non...surtout pas ! Nous avons déjà eu des discussions mais il ne veut rien entendre...il dit qu’il est toujours amoureux de moi et qu’il ne supporte pas de me voir avec un autre !

T : tu l’as remis à sa place, où est le problème ? Sonia ??Tu n’es pas sûre de toi c’est çà ?

Je sens que je vais défaillir. J’essaie depuis deux mois de faire un enfant avec un homme que j’aime alors que mes pensées vont cependant vers un autre !

S : je ne sais pas...je ne sais plus...

T : tu ferais bien de savoir Sonia ! Tu t’apprêtes à faire ta vie avec un autre homme ! Se marier est une chose, faire un enfant est un engagement bien plus grand ! Réfléchis-y !

Je la quitte abattue et descend les marches en bas desquels l’homme le plus beau qu’il m’ai été donné de voir me tend la main. Il porte un magnifique complet noir classique et un nœud papillon mais autant dire que sur Went, rien ne fait simplement « classique ».
Je vois à son regard que je lui fais de l’effet mais –et je ne peux pas dire le contraire- il m’en fait tout autant.
Nous nous éclipsons un moment et rejoignons ensuite Brian qui fait les cent pas à coté de l’église.


Deux heures plus tard...

Virginia avance doucement vers l’autel mais c’est moi que Went regarde avec ses yeux perçants. Je ne sais pas ce qu’il a derrière la tête en ce moment même mais son regard me trouble plus que tout. La chaleur que ses yeux provoquent sur moi est intenable.
Il en oublie presque les anneaux au moment fatidique et ma seule peur est que Fred se rende compte de quelque chose.

La cérémonie se termine et les invités, précédés des mariés, profitent pleinement de la réception. Les heures passent doucement et l’ambiance se fait plus légère. Je sais que je ne suis pas enceinte alors je m’autorise quelques verres d’alcool.
Je surprend même Went et Fred discuter ensemble de manière détendue et je n’en reviens pas.

Je n’apprendrai que bien plus tard ce qu’ils s’étaient dits ce soir là

Fred m’emmène danser et je me laisse emporter, grisée par la douce chaleur enivrante de cette soirée. Je n’ai pas été aussi détendue depuis plusieurs jours...
Lorsque d’autres bras s’emparent de moi, à l’approbation de Fred, je reconnais l’odeur de la personne qui m’étreint, je ne la reconnais que trop bien. Ma tête tourne et je chavire, retenue par les bras puissants de mon cavalier qui me sourie.
Je sens à son haleine qu’il a dur boire plus d’un verre d’alcool mais peu m’importe. Au loin, Fred danse à en perdre la tête dans les bras de Tracy.

Avant la fin de la danse, je commence à me sentir mal, çà tourne trop et je demande à Went de me laisser...j’ai besoin de prendre l’air. Je m’écartes et sort de la magnifique tente dressée pour l’occasion dans l’immense parc.
L’air frais du dehors me fait un bien fou et ces quelques pas m’apaisent. Un petit bosquet attire mon attention et je m’y blotti contre un arbre quand dans l’obscurité une silhouette surgit devant moi. Je sursaute et manque de crier au secours quand je réalise l’identité de cette personne.

S : Went ! Tu ne devrais pas être là...si on nous trouve ici tous les deux on va croire que...

W : que nous nous aimons ? Je sais que tu m’aimes Sonia, tu ne peux pas le nier !

Il se rapproche dangereusement de moi et sa chemise légèrement défaite sur son torse puissant me fait vaciller. Je ne crois pas l’avoir autant désirer de ma vie...
Reprends-toi Sonia...tu ne vas pas craquer maintenant !
Je sens maintenant son corps contre moi et ses mains qui relèvent délicatement mon visage dans sa direction.
Il murmure à mon oreille.

W : tu n’as jamais été aussi magnifique que ce soir...tu es devenue une femme magnifique !

Je n’ai pas envie d’en entendre plus et le repousse, je ne peux pas encore céder, pas après ce que j’ai mis des semaines à reconstruire !

S : Went ! Non...on ne peut pas !

Nous entendons du bruit et il m’emmène au loin où une petite cabane, ancienne écurie réaménagée en salon privé nous accueille. Il ferme la porte derrière nous et je ne dis pas un mot.
Ses mains parcourent mon corp set je sens les frissons m’envahir. Une dernière once de résistance me saisit.

S : Went...nous ne pouvons pas

W : chuuut ! Une dernière fois Sonia, une dernière fois...laisse moi te faire l’amour une dernière fois...je te promets de te laisser tranquille après...

Je n’ai pas le temps de répondre à se demande que déjà nos lèvres échangent un baiser passionné, réponse cachée à sa demande.
Je me laisse faire et son désir amplifie le mien alors que nous faisons voler nos vêtements à travers la pièce. Je sens la chaleur de son corps et du mien et je n’attends plus que lui.
Dans un dernier élan de lucidité, je lui demande de prendre ses précautions.
Il me sourie et accède à ma demande alors que nos gémissements de plaisir et d’un désir trop longtemps refoulé nous assaillent.
Il me fait sienne pour la dernière fois, il me l’a juré.
Nous gémissons encore dans la bouche l’un de l’autre et nos corps vibrent à l’unisson. Je n’attendais que cela depuis mon arrivée à New York sans me l’avouer car. ce voyage a remué beaucoup trop de souvenirs en moi et je n’ai pas pu résister.
Pantelante après la jouissance, je reprends doucement ma respiration et mes esprits. Wentworth me regarde avec des yeux pleins de bonheur et m’attire à ses lèvres encore une fois. Mes sentiments sont contradictoires, j’aimerais m’enfuir au loin avec lui et tout oublier mais je culpabilise aussi beaucoup en pensant à Fred qui doit me chercher.

W : merci pour ce cadeau...je tiendrais ma promesse, je te le jure...sois heureuse.

Je me rhabille comme prise en faute quand je réalise tout à fait ce que je viens de faire. Paniquée, je sors en premier et l’abandonne là...à ses larmes que je ne verrais jamais mais qu’il versera sur la fin de notre amour. Il abandonne, ma détermination a payée.

Je rejoins le groupe resté sous la tente et retournes me servir à boire.
Fred me regardes inquisiteur et s’approche.

F : je t’ai cherchée...

S : je...je...

Tracy qui a bien remarqué la scène arrive à mon secours !

T : ah ! Çà fait du bien de prendre l’air et de se dégourdir les jambes ! Çà va Fred ?

F : oui...je demandais juste à Sonia où elle avait passée la dernière demi-heure ???

T : ah...ta fiancée avait un peu forcé la dose sur le punch alors je l’ai emmené faire un tour et là çà va mieux !

F : tu m’avais dis que tu ferais attention Sonia ! Tu imagines si tu es enceinte !

Je ne répond rien et lance un vague sourire compatissant. Fred me propose de rentrer et c’est dans ses bras que je quitte la réception.
Je ne le reverrai plus au cours des jours qui suivirent.
Nous rentrons en France deux jours plus tard, harassés par tant de fêtes et de voyages. Fred semble ravi de me voir résister aux assauts de Went et me parle presque de lui comme d’un ami...s’il savait !



Alors ??? Pronostics ?? Que va faire Sonia selon vous ???

Je ne sais vraiment pas ce qu'elle va faire je n'aimerais pas être à sa place oublier l'amour de sa vie, pour ne pas blesser un homem qui est resté à ses côtés et qui lui a pardonné de l'avoir trompé une 1ère fois

Mets vite uen autre suite!!!!!!!!

Sonia doute de plus en plus ou, de moins en moins, selon l'homme dont on parle

T : tu l’as remis à sa place, où est le problème ? Sonia ??Tu n’es pas sûre de toi c’est çà ?
Je sens que je vais défaillir. J’essaie depuis deux mois de faire un enfant avec un homme que j’aime alors que mes pensées vont cependant vers un autre !
S : je ne sais pas...je ne sais plus...

c'est bien, elle progresse et ose s'avouer ses sentiments pour Went et le dire à son amie. Tracy lui fait bien comprendre aussi qu'elle essaye de faire un enfant avec un homme qui n'est peut-être pas celui qu'elle aime vraiment.

W : chuuut ! Une dernière fois Sonia, une dernière fois...laisse moi te faire l’amour une dernière fois...je te promets de te laisser tranquille après...

C'est marrant, j'ai du mal à croire à cette promesse. S'il la tient, c'est que Sonia reviendra sûrement avant vers lui, non ? En tout cas, je crois qu'il avait déjà un plan en tête depuis quelques temps pour cette soirée de mariage

Dans un dernier élan de lucidité, je lui demande de prendre ses précautions.

Apparemment, il avait tout à disposition, au cas où

Je n’attendais que cela depuis mon arrivée à New York sans me l’avouer car. ce voyage a remué beaucoup trop de souvenirs en moi et je n’ai pas pu résister.
Pantelante après la jouissance, je reprends doucement ma respiration et mes esprits. Wentworth me regarde avec des yeux pleins de bonheur et m’attire à ses lèvres encore une fois. Mes sentiments sont contradictoires, j’aimerais m’enfuir au loin avec lui et tout oublier mais je culpabilise aussi beaucoup en pensant à Fred qui doit me chercher.

Elle s'éloigne de plus en plus de Fred...qu'elle a tout de même trompé presque sous son nez, cette fois

Nous rentrons en France deux jours plus tard, harassés par tant de fêtes et de voyages. Fred semble ravi de me voir résister aux assauts de Went et me parle presque de lui comme d’un ami...s’il savait !

Je ne m'attendais pas à ce qu'ils rentrent si vite. Je me dis que Fred va peut-être finir par apprendre ce qui s'est passé au mariage et va quitter défiinitivement Sonia. A moins que Sonia continue de réfléchir et se décide à lui parler et lui avouer que ce n'est finalement pas avec lui qu'elle construira sa vie. Wentworth peut, peut-être aussi, refaire une petite tournée de promo en France, par exemple et retrouver, par hasard Sonia...Et si

Spoiler:

J'aimerais bien aussi savoir ce que se sont dits Went et Fred

Je n’apprendrai que bien plus tard ce qu’ils s’étaient dits ce soir là

mais j'ai comme l'impression que, nous aussi, nous allons devoir attendre un petit moment pour le savoir

Voilà la suite, bonne lecture !



Le retour à la réalité m’assaille. J’ai repris le travail et le train-train quotidien m’aide à oublier la dernière connerie que je viens de faire. Si seulement il tenait au moins sa promesse !
En y repensant maintenant, ce moment est entouré d’un halo flou dans ma mémoire et c’est comme si j’en avais rêvé, comme s’il n’avait pas été réel. Je pense que cela m’aide surtout à déculpabiliser car je ne crois pas que j’aurais la force de le dire à Fred, pas cette fois.

Les jours et les semaines passent et Fred m’annonce gravement qu’il ne pourra pas prendre de vacances comme cela était prévu parce qu’il a beaucoup de travail. Je désespère et m’ennuie. Je déprime aussi quand je passe devant la librairie en bas de chez moi qui retrace chaque semaine les nouvelles conquêtes de Went. Je paye chèrement mes erreurs, mais j’assume mes propres décisions. Il doit savoir que je verrais un moment où à un autre ces photos de lui en galante compagnie mais puis-je l’en blâmer ?
C’est moi qui l’ai laissé partir, c’est moi qui l’ai repoussé en acceptant son marché. Je sais que je l’aime et que je l’aimerais toujours mais au fond, quel avenir aurions-nous eu ensemble ? Avec son métier et sa vie là bas alors que la mienne est ici...je finis par me dire que c’est un mal pour un bien.

Cela fait deux mois aujourd’hui que le mariage est passé et je crois que je penserais à ce jour chaque mois à la date anniversaire. Je suis en vacances et prépare mes valises car je pars avec Audrey dans le sud de la France. Fred essaiera de nous y rejoindre le week-end prochain. Je ne me sens pas très en forme et je crois vraiment que ces vacances seront les bienvenues !

Le petit chalet en bord de mer bordé de pin est ravissant et nous goûtons depuis plusieurs jours au farniente. J’en profite et ne fait que dormir. Le temps passe à l’ombre des pins et de la piscine...

Il est à peu près neuf heures du matin, le chant des cigales m’accompagne et j’attends, les yeux rivés sur le cadran de ma montre que les minutes s’égrènent. Le petit bâtonnet de plastique blanc que je tiens dans la main me donnera le verdict sous peu et j’en tremble d’avance. Fred doit arriver dans moins de deux heures pour passer trois jours avec nous et je vais peut-être lui annoncer qu’il va être papa. Depuis le temps qu’il attend ce moment...
Lorsque le temps est écoulé, je fixe fébrilement le petit rond rose qui m’indique que mon test est positif. Je saute de joie. C’est le troisième que je fais en peu de temps et il est enfin positif. Je n’arrive pas ç y croire...

Audrey se lève et apparaît dans la cuisine. Les yeux encore ensommeillés, elle essaie de comprendre le pourquoi de ma mine effarée et fixe l’objet que je tiens dans ma main.
Elle bégaye quelques mots et je vois ses yeux s’illuminer de joie.

A : çà y est ? çà y est ??

Je me lève comme une furie et la prends dans mes bras en sautillant sur moi-même.

S : oui ! Çà y est ! Je suis enceinte !

Nous reprenons nos esprits et Audrey rapporte du café frais.

A : Frédéric va être aux anges...

S : tu m’étonnes ! je crois que je ne pouvais pas lui faire de plus cadeau que celui là...c’est merveilleux ! je ne pensais pas que çà arriverait si vite !

A : qu’est-ce que tu veux, ton mec n’a aucun défaut ma chérie ! Il a fait de brillantes études, a un super boulot et te fait un enfant en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le rêve non ?

Mon visage s’assombrit...oui elle a raison et j’ai souvent rêvé de ce moment où j’apprendrais que je vais être mère, mais à chaque fois que j’y pensais...ce n’est pas le visage de Fred que je voyais à la place du père.
Audrey remarque mon changement d’attitude et me questionne.

A : oh oh, quelque chose ne va pas tout à coup ?

S : non non, je...je me demandais juste comment l’annoncer à Fred...

Alors que nous entendons des gravillons dans l’entrée de la villa, Audrey me sourie et me fait un clin d’œil. Un taxi arrive.

A : tu vas devoir te décider plus vite on dirait !

Je soupire et reprends ma respiration. Il faut que je lui annonce tout de suite, il va être fou de joie !
Je le vois sortir du taxi en tenue décontractée –c’est si rare- et me précipite pour lui sauter au cou. Il semble quelques peu surpris de mon enthousiasme.

F : oauh ! Je ne pensais pas t’avoir manqué autant en une semaine !

Je fronce les sourcils à sa remarque mais comprend bien vite qu’il me charrie.

S : tu devais arriver que dans deux heures !

F : je voulais et faire la surprise...j’ai réussi à me libérer et avoir un train plus tôt !

Je souris et lui fait ma mine femme fatale.

S : j’ai moi aussi une surprise pour toi...

F : oh ! Et c’est quoi ??

S : Devines ?

F : tu sais que je n’aime pas ce genre de trucs et en plus je suis nul !

S : allez...fais un effort...c’est assez unique et çà te concerne plus que tout.

Audrey derrière nous est prête à exploser sa joie et je le vois commencer à se poser des questions...et il scrute la table derrière nous sur laquelle trône toujours le petit bâtonnet blanc. Fred n’a jamais été fort en devinettes mais il a très bonne vue et comprends tout de suite.

F : tu...tu...es enceinte ???

Je lui saute au cou et lui crie un oui déchaîné.
Cette journée et ces vacances resteront à jamais gravées dans ma mémoire comme un des plus beaux jours de ma vie, j’allais devenir mère, plus une seule ombre au tableau...

Les vacances terminées, rentrées à Paris, j’avais téléphoné pour prendre un rendez vous chez ma gynécologue. Elle m’avait prescrit une prise de sang préalable et d’autres examens auxquels je me pliais.

Je me revois assise dans la grande salle d’attente de son cabinet, la pochette de mes résultats d’examens entre les doigts...Fred n’avait pas pu se libérer et j’étais seule, pétrifiée.

- Melle Martin ?

Je me lève et la suis dans son cabinet.
Je m’installe et lui tend mes résultats d’analyses qu’elle regarde avec précaution.

- pas de contre indication, vous êtes réellement enceinte ! La date de vos dernières règles ?

S : en mai ?

- pas plus de précisions ?

S : malheureusement, je n’ai pas un cycle régulier et j’avais déjà fait deux tests avant celui-ci car je n’avais pas mes règles mais les deux précédents tests étaient négatifs.

- je vois...je vais vous faire une échographie...on en saura plus après.

Je dégageais mon ventre, impatiente de voir ce petit être et la laissait appliquer le gel froid. Elle posa l’appareil sur ma peau et enclencha le moniteur. Après quelques secondes de recherches, elle me montra un petit haricot en train de se développer et son cœur qui battait déjà. J’étais au septième ciel et je riais nerveusement de le voir pour la première fois.

- bon...visiblement je dirais que vous êtes enceinte d’a peu près deux mois...ce n’est pas rien !

S : tant que çà !

- oui...pas de doute. Je vais vous donnez une date approximative d’accouchement.

Elle arrêta l’appareil à mon grand regret et je me rhabillais.

- alors...çà nous fait une date d’accouchement prévue pour le 28 janvier ! Je vais vous faire une prescription de vitamines et vous devrez passer votre première échographie obligatoire dans 4 semaines ok ?

J’acquiesçais en silence, me contentant d’hocher la tête.

Elle me tendit ma déclaration de grossesse et me souhaita bon courage.
Je rentrais voir Fred, surexcitée et heureuse.
Nous nagions dans un vrai bonheur. Il m’accueillit amoureusement et m’informa que Tracy venait d’appeler pour annoncer que Brian et sa femme allaient être parents eux aussi !

F : tu penses ! Je n’ai pas pu me retenir de lui dire que nous aussi nous allions être parents !

La vie nous réserve parfois bien des surprises...quelquefois désagréables et parfois très agréables...
Je n’étais ni malade ni fatiguée et criait au monde entier mon état.
J’appellerai Tracy dès le lendemain, je n’avais qu’une peur, que Went l’apprenne...
Et puis au diable les scrupules, vu la une des magazines people, il n’avait pas l’air de se soucier de moi le moins du monde alors !



La suite ce soir, j'attends vos coms !

Notre petite Sonia a l'air d'aller bien, très bien même ou presque

Je pense que cela m’aide surtout à déculpabiliser car je ne crois pas que j’aurais la force de le dire à Fred, pas cette fois.

Elle doit garder secret ce qui s'est passé lors du mariage. Si elle avouait, je pense que, cette fois, Fred, ne reviendrait pas Elle reste un brin nostalgique

Cela fait deux mois aujourd’hui que le mariage est passé et je crois que je penserais à ce jour chaque mois à la date anniversaire.

On se demande bien pourquoi elle va se souvenir de cette date si particulière !

Je déprime aussi quand je passe devant la librairie en bas de chez moi qui retrace chaque semaine les nouvelles conquêtes de Went. Je paye chèrement mes erreurs, mais j’assume mes propres décisions. Il doit savoir que je verrais un moment où à un autre ces photos de lui en galante compagnie mais puis-je l’en blâmer ?

Elle est honnête envers elle-même. Elle sait qu'elle l'aime, elle sait que ça ne tenait qu'à elle de reprendre sa relation avec Wentworth et qu'elle doit en assumer les conséquences. Lui aussi a droit de tenter d'être heureux, de construire sa vie.
Ensuite, Sonia apprend qu'elle attend un bébé et semble folle de joie mais les paroles d'Audrey semblent un peu la troubler

A : qu’est-ce que tu veux, ton mec n’a aucun défaut ma chérie ! Il a fait de brillantes études, a un super boulot et te fait un enfant en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, le rêve non ?
Mon visage s’assombrit...oui elle a raison et j’ai souvent rêvé de ce moment où j’apprendrais que je vais être mère, mais à chaque fois que j’y pensais...ce n’est pas le visage de Fred que je voyais à la place du père.
Audrey remarque mon changement d’attitude et me questionne.

Elle sait que c'est Wentworth qui occupe son coeur mais, même si elle ne se le cache pas, elle ne veut pas rendre ce désir concret alors qu'elle en a la possibilité.

- bon...visiblement je dirais que vous êtes enceinte d’a peu près deux mois...ce n’est pas rien !

Cela fait deux mois aujourd’hui que le mariage est passé

Je crois bien que le père du bébé pourrait bien être, est en fait, celui qu'elle espérait, non ?

J’appellerai Tracy dès le lendemain, je n’avais qu’une peur, que Went l’apprenne...
Et puis au diable les scrupules, vu la une des magazines people, il n’avait pas l’air de se soucier de moi le moins du monde alors !

Elle a beau dire que finalement, peu importe que Went l'apprenne, elle dit tout de même, au départ, qu'elle a peur qu'il l'apprenne. Elle se sert d'un argument peu convaincant (celui de ses conquêtes qui font la une des magazines, mais comme elle n'a pas voulu revenir avec lui, il doit bien chercher ailleurs) pour tenter de se rassurer, une fois encore...

Vraiment Valscof, des coms, j'en ai pas beaucoup mais les tiens ils valent le détour !

çà fait toujours plaisir d'avoir un com peu importe qu'il soit long ou pas, c'est juste une petite reconnaissance et çà fait chaud au coeur mais en + quand il ya tout un travail d'analyse comme tu le fais à chaque fois, c'est ahurissant mais je ne vais pas m'en plaindre !

Je vous fait à tous de gros bisous et je suis contente que çà vous plaise même si y'en a qui pourrait laisser des coms non !

Allez...peace and love !

A ce soir pour la suite !

Merci Soso_Burrows, c'est gentil A ce soir pour la suite

Je pense qu'elle n'est pas enceinte de Fred, je pense que c'est de Went qu'elle enceinte, et c'est va être le grain de sable dans l'engrenage qui va tout changer hein?

Enfin c'est peut être moi qui vait chercher midi à 14h mais qui sait ca peut être possible

Voilà, je vous mets la suite...

CHAPTER 21 : Dernière virée

Les jours et les semaines ont passés...
Au début de ma grossesse, je n’attendais qu’une chose, avoir du ventre et pouvoir l’exposer fièrement à tout le monde.
Je me rends compte avec le recul que ce n’est pas si évident que çà de se trimbaler sa bedaine, si charmante soit-elle.

Et pourtant j’aime être enceinte, j’aime caresser mon ventre et je sais que je vais partager des moments merveilleux avec ce petit être qui me donne des coups de pieds. Je suis enceinte de six mois mais je travaille toujours car j’ai un besoin infini de bouger, je ne tiens pas en place – les hormones certainement- donc je continue mes petits reportages.

Je m’apprête à rejoindre Tracy à New York car j’ai un petit reportage à y faire. Fred n’est pas vraiment d’accord mais je ne lui laisse pas le choix...ce n’est pas un voyage d’agrément, j’ai du boulot et rester seule à Paris alors qu’il s’apprête à partir une semaine au Japon ne me réjouis pas vraiment.

L’avion décolle à l’heure et atterrit à l’heure te malgré mon trop plein d’énergie, je finis par sombrer au cours du voyage qui me paraît ainsi bien plus court.

Lorsque j’arrive, Tracy m’attend sagement à l’aéroport et je vois son visage s’illuminer quand elle remarque ma silhouette.

T : dis donc...t’as arrêté le sport ? C’est du joli tout çà ! Tu te laisses aller !

Je rigole et nous partons bras dessus, bras dessous jusqu’à un taxi.
Je suis heureuse de la revoir et de m’autoriser certainement ma dernière virée avec une amie avant mon accouchement.
Le taxi laisse défiler les rues puis les grandes avenues et me conduis dans l’appartement que Tracy partage avec son frère et Sa femme. Je suis morte de rire...elle n’arrivera jamais à couper le cordon avec son frère !

T : euh...j’ai oublié de te dire que Went était à la maison aujourd’hui...tu m’en veux ??

S : pffooouu ! çà me fera plaisir de le revoir après tout ce temps ! J’ai l’impression d’avoir attendu longtemps que mon gros ventre ce pointe mais maintenant j’ai aussi l’impression que c’était hier le mariage de ton frère !

T : vous ne vous êtes pas quitté en très bons termes au mariage si ma mémoire est bonne...

S : c’est vrai...mais c’est du passé. Je veux faire table rase de tout çà. Je vais être maman et je ne veux que de la paix et de l’amour autour de moi !

J’ai envie de rire et Tracy explose à me voir si positive et enjouée.
Le taxi se gare et elle appelle son frère pour qu’il vienne nous aider à décharger les affaires. Elle refuse que je porte quoi que ce soit.
Brian descend en moins de deux minutes et m’étreint chaleureusement. Il dépose un léger baiser sur ma joue et s’empare de mes énormes bagages.

B : tu déménages là ??

Nous rions de plus belle comme deux gamines excitées de faire leur premier séjour sans papa maman.
Penny, la femme de Brian nous ouvre la porte et je remarque que niveau ventre elle a pris de l’avance sur moi ! Je l’embrasse et nous nous détaillons. Elle est radieuse et la grossesse lui va à merveille. Elle nous incite à entrer et propose à Brian de l’aider mais il peste et n’a pas envi qu’elle fasse le moindre effort.
Devant moi alors que je pénètre un peu plus dans le chaleureux appartement, je distingue au salon une silhouette à contre jour qui se lève et viens à ma rencontre.
Mon cœur fait un bon dans ma poitrine...c’est lui.
J’aperçois son sourire et le lui rends. Il s’approche encore et m’embrasse sur la joue, surspris et étonné de mon état.

W : bonjour...tu es...tu es...

Je rigole et cela détend immédiatement l’atmosphère. Mon état me donne l’impression qu’il ne tentera plus rien et je me sens incroyablement détendue. Je suis enceinte d’un autre homme et je suis heureuse.
Je finis par répondre à ses bégaiements.

S : Enceinte ! Oui je sais !

W : et magnifique...çà me fait bizarre mais çà te va à ravir !

Je le remercie d’un signe de tête et nous commençons à discuter. Penny nous offre un thé et nous continuons inlassablement à discuter.

B : Penny attend un garçon pour janvier et toi ?

S : je dirais pareil ! C’est un petit garçon...

W : c’est génial, ils pourront jouer ensemble !

S : je doute qu’à des milliers de kilomètres ils se voient souvent.

W : j’avais oublié ce détail...

B : et vous comptez vous marier ?

S : nous en avons parlé longuement, je n’ai rien contre mais je suis bien comme je suis...on verra, cet enfant me fera peut-être changer d’avis...

Le reste de la soirée se passa sans encombre, je discutais avec Penny et nous échangions nos points de vues et problèmes. Brian commanda des pizzas et en dehors de nos âges, on aurait cru des étudiants réunis autour d’une table...
Je me sentais bien, dans un univers que j’avais jadis voulu fuir pour des raisons diverses. J’essayais de me concentrer sur autre chose mais je sentais le regard de Wentworth posé sur moi. Lorsque je croisais son regard, il changeait directement de direction mais dès que je ne le fixai splus, je sentais ses yeux sur moi.
Il regardait mon ventre, ne cessait de le fixer et je crois qu’au fond de lui il n’arrivait pas à réaliser. Il avait toujours cru dur comme fer que quoi qu’il arrive je serais à lui...il était bien obligé de reconnaître qu’il avait foiré ce coup là !
Que le monde est mal fait quand même ! Le mec élu le plus sexy de l’année et qui peut avoir toutes les filles qu’il veut, me regarde avec dépit et envie parce que je porte l’enfant d’un autre. C’est très triste...

Nous nous levons pour préparer des cafés et je m’en vais faire la vaisselle. Je le sens se rapprocher de moi. Sa présence me fait toujours le même effet mais ma situation me fait réagir différemment.

W : tu as besoin d’un coup de main ?

S : pourquoi pas !

Il attrape un torchon et commence à essuyer les verres.

W : j’ai été très triste que tu sois partie comme çà au mariage, sans me dire au revoir...

S : Went ! Je croyais qu’on ne devait plus parler de cela...si tu veux que l’on soit amis...je vais être mère !

W : je sais et je ne veux qu’une chose...ton bonheur ! Même si pour cela je dois accepter que cela soit avec un autre...excuses moi...

Je lui souris et dépose un baiser sur sa joue. Il a vraiment l’air sincère et je ne veux pas le blesser. Ces lettres résonnent encore dans ma tête et après les avoir toutes lues, même si je sais qu’il est trop tard pour nous deux, je ne peux m’empêcher de croire que nous aurions pu être heureux, si j’avais eu ses lettres, s’il n’était pas parti, si j’étais restée à mes frais...mais avec des si on refait le monde...

W : je peux toucher ??

Je me cale le dos contre le plan de travail et prend sa main dans la mienne. Je me sens bizarre à son contact de sa main sur mon ventre. Le bébé se met à donner de violents coups et Went ouvre de grands yeux étonnés.

W : la vache ! Il va être footballeur ton fils ! C’est impressionnant !

Sa réaction me fait rire, on dirait un gamin.
J’apprécie d’avoir pu le revoir dans de si bonnes conditions et j’espère que cela durera.

Après le café, je pars me coucher et appelle Fred qui doit s’inquiéter.
Je m’endors rapidement dans un sommeil peuplé de songes étranges et irréels...



Finalement ils se revoient plus vite que prévu vous voyez bien !

Bah oui je suis contente qu'ils se revoient, pauvre Went je suis toute triste pour lui ca doit lui faire bizarre

Une suite!!!!!!!!!

J'avais pensé à une tournée de promo de Wentworth, mais c'est Sonia qui va aux USA pour son travail.

Je me rends compte avec le recul que ce n’est pas si évident que çà de se trimbaler sa bedaine, si charmante soit-elle.

Je me doutais que lors de ce petit voyage de travail, Wentworth allait être là

T : euh...j’ai oublié de te dire que Went était à la maison aujourd’hui...tu m’en veux ??

Apparemment, ses amis ne l'avaient pas prévenu de l'état de Sonia, sûrement pour ne pas lui faire trop de peine

Mon cœur fait un bond dans ma poitrine...c’est lui.
J’aperçois son sourire et le lui rends. Il s’approche encore et m’embrasse sur la joue, surspris et étonné de mon état.
Je rigole et cela détend immédiatement l’atmosphère. Mon état me donne l’impression qu’il ne tentera plus rien et je me sens incroyablement détendue. Je suis enceinte d’un autre homme et je suis heureuse.
Je finis par répondre à ses bégaiements.
S : Enceinte ! Oui je sais !
W : et magnifique...çà me fait bizarre mais çà te va à ravir !

Je trouve que Sonia agit comme il le faut en lançant une plaisanterie pour ne pas alourdir l'atmosphère

Il regardait mon ventre, ne cessait de le fixer et je crois qu’au fond de lui il n’arrivait pas à réaliser. Il avait toujours cru dur comme fer que quoi qu’il arrive je serais à lui...il était bien obligé de reconnaître qu’il avait foiré ce coup là !

C'est marrrant, mais je ne parierais pas beaucoup là-dessus Si c'est bien ça et que Went est donc le père, je me demande comment elle va finir par l'apprendre. A la naissance, lors d'une prise de sang ou lors d'une maladie du bébé nécessitant des examens particuliers ?

W : je peux toucher ??
Je me cale le dos contre le plan de travail et prend sa main dans la mienne. Je me sens bizarre à son contact de sa main sur mon ventre. Le bébé se met à donner de violents coups et Went ouvre de grands yeux étonnés.
W : la vache ! Il va être footballeur ton fils ! C’est impressionnant !

J'aime beaucoup ce passage, plein d'émotion et de tendresse On dirait que Wentworth semble se faire à l'idée que Sonia fera sa vie avec un autre homme, même s'ils ne peuvent s'empêcher de s'observer et de ressentir de tendres émotions en se voyant...

allez, verdict !

CHAPITRE 22 Malaise

Après un profond sommeil, je suis réveillée par des douleurs dans le dos et le ventre. Je change de position et tente de me rendormir sans succès. J’aurais bien besoin d’une aspirine et mon mal de crâne ne fait que s’amplifier.
Je me lève difficilement et enfile un peignoir. Je ne me sens pas très bien et j’ai l’impression que mon ventre pèse une tonne.
Je longe le couloir et arrive dans la cuisine qui est déjà peuplée visiblement, vu la lumière qui s’en échappe. Je rentre et aperçoit Went, appuyé contre le plan de travail, le regard perdu dans le vague et les yeux bouffis.
Il est étonné de me voir et ne le cache pas.

W : déjà debout ? Tu devrais pas te reposer ?

S : si...mais je n’y arrive plus et je ne me sens pas très bien...j’ai mal au ventre, au dos et à la tête...

W : C’est vrai que tu es blanche ! Tu veux un verre d’eau.

Je secoue la tête pour accepter et il me tend un verre. Je bois par petites gorgées quand une violente douleur me fait échapper le verre qui se casse à mes pieds. Je me tords dans tous les sens et il accourt et pose ses mains sur mes épaules.

W : So ! çà va pas ? Je...je...je reviens, ne bouge pas !

Je le vois aller tambouriner à la porte de Tracy et ils reviennent en courant. Il a enfilé un jean et un tee-shirt et tient une couverture dans ses bras. Il m’enroule à l’intérieur et me porte jusqu’en bas.
Je me laisse faire, je n’ai pas le choix, la douleur est trop forte.

W : on t’emmène à l’hôpital...si on appelle une ambulance à cette heure là...le temps qu’il arrivent !

Je suis morte de trouille. J’ai l’impression que j’ai des contractions et j’ai mal, horriblement mal. Je n’ai pas encore commencé les cours d’accouchements sans douleurs...je ne peux pas accoucher maintenant, c’est beaucoup trop tôt ! Au mon dieu...Fred, Fred !

S : j’ai mal, j’ai mal...

Went essaie de me rassurer et prends sa voix la plus douce. Ses bras m’entourent et me berce pour essayer d’atténuer la douleur qui me déchire les entrailles.

W : çà va aller ma puce...çà va aller...je t’en prie tient bon !

Tracy est encore plus inquiète que moi. C’est elle qui conduit la voiture à vive allure alors que Went est à l’arrière avec moi.
Nous arrivons et elle se gare en trombe devant les admissions des urgences. Tracy court chercher un brancard et un médecin tandis que Went me soutient et m’aide à sortir.

S : tu restes avec moi hein ? Tu m’abandonnes pas...je veux pas rester toute seule ici...promets moi !

W : je ne comprends même pas que tu oses poser la question Sonia...

Deux blouses blanches s’emparent bientôt de moi et me soulèvent sur un brancard. Le corps étendu, la douleur est encore plus vive et insupportable. J’ai si mal...le douleur me fait crier et je me sens sombrer...je me sens partir...je sombre.

Les deux hommes me transportent rapidement près du staff médical et referme la porte vitrée derrière eux. Went et Tracy les regardent impuissant, enfoncer des tuyaux dans ma bouche et mes bras. Tracy ne peut en supporter davantage et décide d’aller changer la voiture de place.

Un médecin sort rapidement de la salle et questionne Wentworth.

- vous êtes son ami ?

W : oui.

- de combien est-elle enceinte ?

W : de six mois.

- des problèmes particuliers ? Des allergies ? Rien de spécial durant la grossesse ?

W : non, pas que je saches...Elle allait très bien hier soir ! Elle a juste pris l’avion !

- ok...nous allons lui faire des examens sanguins et je reviendrais vous voir dans quelques temps...

W : elle va bien docteur ? Je peux la voir ?

- désolé, ce n’est pas possible, elle a perdu connaissance à son arrivée...restez calme...je reviens vous voir dès que j’en sais plus.

Tracy revient et il lui explique les mots du médecin.
Ils attendent dans le couloir et patientent, une heure, deux heures, trois heures, sans aucune nouvelle. Tracy travaille et doit absolument s’y rendre.

T : je vais devoir y aller...je suis désolée...tu restes ?

W : c’est sur ! Je te tiens au courant...

Elle s’éloigne en direction de la sortie alors que de l’autre coté, un médecin s’approche de Went qui se passe nerveusement les mains sur le crâne.

- Mr Miller ?

W : oui ?

- nous avons des nouvelles de votre amie...

W : comment va-t-elle ?

- pas très bien malheureusement mais je peux vous dire que vous venez de lui sauver la vie !

W : je ne comprends pas ?

- Melle Martin, ou plutôt son bébé souffre d’une infection du sang très rare qui survient chez certaines personnes de Rhésus négatif. Cette infection était sous-jacente mais la pression créée par l’altitude a tout déclenché et à accélérer le processus. Ils sont maintenant tirés d’affaire et l’activité cérébrale du bébé montre qu’il n’a subi aucun dommage.

W : et maintenant ? Ils sont hors de danger ?

- oui...nous lui avons donné un sérum qui a stoppé l’infection mais il ne faut absolument pas qu’elle reprenne l’avion au risque que cela recommence en plus grave. Les conséquences seraient dramatiques pour le bébé. Il faut prendre soin d’elle Monsieur. Du repos, voilà ce qu’il lui faut !

W : j’y veillerai...merci. Je peux la voir ?

- normalement non, elle n’est pas encore réveillée...mais je suppose que cela lui fera du bien de vous voir à son réveil...allez-y.

W : merci docteur.

Il s’empressa de parcourir les mètres de couloir qui le séparait de la chambre. Il entra et se stoppa derrière la porte après l’avoir refermée derrière lui.
Elle était blanche et blême, un tuyau dans le bras et des électrodes sur le ventre. Il soupira.
Il ne pouvait accepter qu’il lui arrive malheur. Il était loin d’être ravi de la savoir enceinte d’un autre...mais plus que tout il désirait son bonheur.
Il approcha un fauteuil du lit et s’assit dedans, au plus près qu’il pouvait. Il la regardait, inerte, le visage crispé par la douleur qu’elle avait du supporter. Il prit sa main et en caressa le dos.

W : ma puce...tu va te remettre, le médecin m’a dit que tout irait bien...je vais rester près de toi...tu m’as fait une belle peur ! Le bébé va bien en t’inquiète pas...tout ira mieux maintenant.

Il continue de caresser sa main indéfiniment et finit par s’endormir au bout d’une heure...

Un moment plus tard...

Je me réveille endolorie et sonnée. Je ne sais plus ce qui est arrivé, je ne sais pas où je suis...j’ouvre péniblement les yeux mais c’est un peu trouble et ma tête tourne. Je sens une main dans la mienne, quelqu’un est près de moi et dort visiblement. Le temps que mes yeux récupèrent totalement et s’habituent à al luminosité je découvre que c’est lui. Il est là près de moi, le visage soucieux et a l’air épuisé par les évènements de la nuit.
J’essaie de dégager doucement ma main pour me lever, ce qui a pour effet de le réveiller en sursaut. Il saute du fauteuil et se précipite vers moi.

W : Sonia ! Tu es réveillée, comment te sens-tu ?

S : bien serais un mensonge...comment va le bébé, qu’est-ce qui s’est passé ?

W : je vais aller chercher le médecin, ne bouges pas, il t’expliquera mieux que moi. Promets-moi de ne pas bouger !

Il a l’air inquiet. Çà ne me rassure pas beaucoup et je ne réalise pas sur l’instant, trop occupé par l’état de santé de mon bébé à quel point son implication est touchante. Je porte l’enfant d’un autre homme, je lui échappe et il est là, à me soutenir encore et toujours dans ce délicat moment.

Le médecin entre dans ma chambre, accompagné d’une infirmière. J’aperçois Went resté à l’extérieur faire des pas devant la porte.

- Bonjour Mademoiselle...alors comment vous sentez-vous ?

S : pas terrible, j’ai mal au ventre mais je voudrais savoir tout ce qui se passe...

Il m’expliqua en détail tout ce qu’il avait déjà pris le temps de raconter à Wentworth, l’infection du sang, l’avion, dans quel état j’étais arrivée, qu’il m’avait sauvée mais que je ne pouvais pas reprendre l’avion...pas reprendre l’avion ? Mais et Fred ? Mon bébé ? Je n’allais quand même pas rester là toute seule ?

- nous avons fait des examens sanguins approfondis car votre bébé est de rhésus négatif, vu que vous êtes de rhésus positif, nous devons faire très attention à ce que vos sangs n’entrent pas en contact. De quel groupe sanguin est le père ?

S : o positif comme moi.

- c’est impossible mademoiselle, vous devez vous trompez !

S : je vous assure que non ! Nous avons tous les deux le même groupe sanguin et sommes donneurs universels !

- alors il y a un problème !

S : comment çà ?

- si votre ami est O positif, il ne peut pas être le père de ce bébé, c’est impossible !

Je sens mon propre sang se glacer et une sueur froide s’empare de mon front. Je sens que je vais me sentir mal, je sens que je vais vomir. J’étouffe et je frissonne à la fois. Comment est-ce possible ? Mon regard se perd dans la pièce et retombe sur le visage de Wentworth qui attend à l’extérieur, un gobelet de café à la bouche.
Si Frédéric n’est pas le père de cet enfant, je ne vois pas beaucoup d’autres solutions. Une fois, une fois avec Went, avec une protection et je tombe enceinte de lui ! Ce n’est pas possible, je rêve, je vais me réveiller et je serais chez moi, à Paris sur le canapé ! Je ne sais plus quoi faire, plus quoi dire au médecin.

Il me parle du traitement qu’il m’a administré, de l’état de bébé qui réagit bien, qui n’a pas de séquelles mais je suis déjà à des milliers de kilomètres. Je pense à Fred, à notre couple, à tout ce que j’essaie de construire en vain depuis des années et qui vient de couler sous mes yeux. Je ne peux pas lui dire...je n’y arriverais pas.
Je croise le regard de went qui me fixe à travers la vitre de la porte, il voit ma détresse mais ne la comprend pas. Il m’a sauvée et je lui suis reconnaissante pour çà...il a sauvé son fils, son fils, notre fils...



Vraiment...y'en a qu'on des antennes !

Au début, j'ai comme l'impression que Wentworth a passsé une sale nuit. Quelques larmes ont peut-être coulé après avoir vu Sonia enceinte ?

Je rentre et aperçoit Went, appuyé contre le plan de travail, le regard perdu dans le vague et les yeux bouffis.

S : tu restes avec moi hein ? Tu m’abandonnes pas...je veux pas rester toute seule ici...promets moi !
W : je ne comprends même pas que tu oses poser la question Sonia...

Il n'allait tout de même abandonné la femme qu'il aime, non ? On voit qu'il l'aime plus que tout, se résignant à la voir heureuse même avec un autre

Il ne pouvait accepter qu’il lui arrive malheur. Il était loin d’être ravi de la savoir enceinte d’un autre...mais plus que tout il désirait son bonheur

Il aussi très tendre, très présent pour elle et le fait sans arrières pensées

Il approcha un fauteuil du lit et s’assit dedans, au plus près qu’il pouvait. Il la regardait, inerte, le visage crispé par la douleur qu’elle avait du supporter. Il prit sa main et en caressa le dos.
W : ma puce...tu vas te remettre, le médecin m’a dit que tout irait bien...je vais rester près de toi...tu m’as fait une belle peur ! Le bébé va bien en t’inquiète pas...tout ira mieux maintenant.
Je porte l’enfant d’un autre homme, je lui échappe et il est là, à me soutenir encore et toujours dans ce délicat moment.

Sonia doit être très touchée par son attitude.

-si votre ami est O positif, il ne peut pas être le père de ce bébé, c’est impossible !

- si votre ami est O positif, il ne peut pas être le père de ce bébé, c’est impossible !
Je sens mon propre sang se glacer et une sueur froide s’empare de mon front. Je sens que je vais me sentir mal, je sens que je vais vomir. J’étouffe et je frissonne à la fois. Comment est-ce possible ? Mon regard se perd dans la pièce et retombe sur le visage de Wentworth qui attend à l’extérieur, un gobelet de café à la bouche.

C'est sûr que ça doit être un peu dur à encaisser pour Sonia puisqu'elle avait tenté de tout faire pour reprendre sa vie avec Fred et construire une famille avec lui, mais je trouve que c'est plutôt une très bonne chose qu'elle soit allée en voyage pour le travail aux USA

Si Frédéric n’est pas le père de cet enfant, je ne vois pas beaucoup d’autres solutions. Une fois, une fois avec Went, avec une protection et je tombe enceinte de lui !

Je crois que c'est la destin. Elle ne peut pas échapper à Wentworth. C'est avec lui qu'elle doit construire sa vie C'est plus qu'un signe

Il m’a sauvée et je lui suis reconnaissante pour çà...il a sauvé son fils, son fils, notre fils...

Je crois qu'elle lui doit des explications. Elle doit lui dire. Elle n'a pas le droit de le priver de sa paternité alors qu'elle l'aime aussi. Aura-t-elle le courage de le faire tout de suite ? Le dire à l'un, l'oblige à le dire à l'autre. Il faudra donc aussi qu'elle avoue à Fred mais avouer signifie mettre un terme à sa relation avec lui. Il ne pourra accepter qu'elle l'ait trompé une nouvelle fois au mariage de Brian après lui avoir pardonné une première fois. De son côté, si Wentworth le sait, il voudra élever son petit bonhomme.
Pauvre Sonia, ça doit s'agiter dans sa tête !

Je le savais je le savais!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Went est le père de ce bébé!!!!!!!

Maintenant faudrait quand même qu'elle le lui dise et qu'elle parle à Fred aussi, le pauvre, je le plains il va vraiment souffrir, je l'aime bien moi fred, mais Went aussi aime Sonia, et Went et Sonia s'aiment et souffret d'être séparés, donc, Vive le couple Went/Sonia!!!!!

Une suite stp!!!!!!

Voilà la suite, je passe en coup de vent, je suis débordée !

CHAPITRE 23 Troubles

Ces trois derniers jours passés à l’hôpital ont été un véritable calvaire, je n’arrive plus à me supporter, je me dégoutte. Chaque seconde d’inattention et d’abandon m’aura coûté bien cher dans ma courte vie !
Je viens de raccrocher mon téléphone. Fred est à Dubaï et ne peut pas venir me voir. Il a eu peur quand je lui ai annoncé mon malaise mais il semble loin de s’imaginer ce que j’ai traversé. Çà me fait bizarre de me dire que finalement cet enfant n’est pas de lui. J’y ai cru si fort...
Je ne sais pas ce que je vais faire...j’ai tant besoin de ses bras pour m’entourer et m’aimer ! J’ai peur de tout, de l’avenir, de cet enfant sans père, de l’accouchement, de la maladie, de la souffrance, du mensonge. J’ai besoin de douceur, j’ai besoin de câlins. Je n’en peux plus de toutes ces questions qui me torturent l’esprit...halte !
Avec ce désespoir, je n’entends pas Tracy m’appeler pour que nous sortions définitivement de cette chambre d’hôpital.

T : et oh la Miss ? Tu rêves ? Quelque chose te tracasse ?

S : excuse moi, on y va ?

Je la suis et m’engouffre dans sa voiture. Je suis stressée. Je n’ai pas le droit médical de rentrer à Paris et Fred m’en veut, je l’ai bien senti au téléphone ! Quand je lui ai dit que Went était avec moi quand çà m’est arrivé, que c’est lui qui m’a emmené à l’hôpital ! Je n’ai pas vu sa tête mais j’imagine si je lui disais maintenant qu’il n’est pas le père de cet enfant !
J’ai peur, j’ai froid et je tremble.
Je reste silencieuse et Tracy s’inquiète.

T : oh oh...tu es sûre que çà va ?

S : oui...je suis juste un peu fatiguée.

T : peut-être et se serait bien normal après ce qui t’es arrivée mais je suis sûre qu’il y a autre chose Sonia...que caches-tu ?

Je regarde par la fenêtre et ne veut absolument pas affronter le regard de mon amie alors que je m’apprête sans détour à lui cracher la vérité en pleine face. J’ai encore mal au ventre et am culpabilité n’y arrange rien.

S : Frédéric n’est pas le père de mon enfant.

Tracy manque une respiration et stoppe la voiture sur le bas coté mais laisse tourner le moteur. Je crois qu’elle pense avoir mal compris mais je n’aurais pas la force de répéter ces quelques mots.

T : c’est une blague ? Explique !

Je prends mon courage et une respiration et me lance.

S : le médecin a fait des examens sanguins approfondis pour vérifier certaines choses. Il m’a demandé mon groupe et celui de Fred et quand je lui ai dit que nous étions tous les deux O+, il m’a dit que c’était impossible, que le père du bébé ne pouvait être que de Rhésus négatif ! Fred ne peut donc pas être le père !

Tracy resta un moment sans voix, stupéfaite par mon explication. Plusieurs minutes s’écoulèrent avant que des mots parviennent à sortir de sa bouche.

T : je ne te demande pas de qui il est alors...je crois deviner...la balade au mariage c’est çà ??

Je suis sur le point de craquer...je n’en peux plus, je sens que l’on me juge, je me sens sale et faible, je blesse tout ce que je touche, à cet instant, j’ai vraiment envie de disparaître.

T : tu as pensé à Fred ? Pourquoi tu as fait çà ? Comment tu as pu So ! Tu avais dis que c’était finis vous deux, définitivement ! Il aurait pu se protéger non ?! Vous êtes irrattrapables !

S : çà suffit Tracy ! Je me ronge assez comme çà ! Il s’est protégé mais visiblement çà n’a pas servi à grand-chose et puis j’en ai marre de tout çà ! De Fred, de Went, de toute façon je veux cet enfant et si plus personne ne veut de moi et bien tant pis ! Je l’élèverais toute seule !

Tracy pose sa main sur la mienne et se radoucit.

T : excuses moi...quelle amie je fait. Calme toi, on va rentrer et demain çà ira mieux.

Elle secoue sa main sur la mienne pour me fait comprendre qu’elle comprend mon chagrin mais au fond je sais qu’elle a raison. Je vais payer pour mes erreurs.

Nous arrivons à l’appartement et prenons l’ascenseur. J’ai peur et je tremble. Je me sens faible. Lorsque nous arrivons, Penny m’accueille chaleureusement et m’embrasse.
Je pénètre dans l’appartement et parcours l’entrée puis le salon et la cuisine du regard mais je n’y vois pas ce que malgré moi je redoute mais chercher à la fois, Wentworth.
Je ne peux pas m’en empêcher, c’est plus fort que moi.

S : Went n’est pas là ?

P : oh...il est avec Brian, ils sont partis faire quelques courses...les supermarchés dans mon état c’est pas la joie !

J’aurais aimé le voir, le sentir près de moi...mais qu’est-ce que je dis ? Çà va pas ? Je me sens bizarre, fatiguée. Je délaisse mes amies pour aller me reposer. J’en ai besoin car de nombreuses épreuves m’attendent encore...

Part 2

Je dors. Je dors profondément dans le grand lit, enroulée dans la couette douce et chaude. Et je rêve...

Pendant ce temps là, une heure et demie s’est écoulée et Went et Brian rentrent de courses, les bras chargés de victuailles.
A peine passé la porte et scruté que Tracy était là, il cherche du regard la présence de Sonia.

W : Sonia est là ? Elle va bien ?

T : çà ne va pas très fort à vrai dire...elle est fatiguée et je crois que le moral n’est pas au beau fixe...Fred n’a pas très bien pris la nouvelle...

W : comment çà ?

T : qu’elle ne rentrerait pas dans l’immédiat...

W : la mère de son fils aurait pu y passer et c’est la seule chose qui l’inquiète ? Il attend quoi pour rappliquer ? Il arrive quand ?

T : Sonia ne m’en a pas parlé...elle a l’air contrariée...Went...je peux te parler ?

Elle lui fait signe de la rejoindre dans le bureau de Brian. Il la suit et referme la porte derrière lui. Il est étonné du comportement de Tracy mais aussi inquiet pour Sonia, tout ce qui pourra l’aider le rassurera.

T : tu en es où exactement avec Sonia ?

W : pourquoi cette question ? Nulle part, nous deux c’est du passé...tu le sais non ? Tu as vu son état...je ne suis même pas censé être là en ce moment !

T : là n’est pas la question Went ! Tu es là et lorsque je te vois en sa présence, aux petits soins pour elle et si attentionné...j’ai peur pour toi...

W : je suis attentionné parce que je vois qu’elle en a besoin et qu’elle a besoin de soutien mais je ne veux pas m’immiscer dans son couple et lui faire du mal...

T : tu en es bien sûr ? Pas comme à Cannes ou au mariage de Brian ?

Went recule et toussote quelque peu, gêné.

W : elle te l’as dit ?

Tracy acquiesce en silence et attend la suite.

W : j’étais malheureux Tracy...tellement malheureux de la voir rayonnante dans les bars d’un autre. Je l’ai suivi quand elle prenait l’air et je l’ai piégée, je lui ai promis que je la laisserais tranquille si nous faisions une dernière fois l’amour tous les deux...j’ai été con encore une fois, j’aurais du me battre encore et encore, aujourd’hui c’est trop tard et tout ce qu’il me reste c’est d’être doux avec elle et attentionné.

T : tu devrais essayer de passer à autre chose, voir d’autres filles ?!

W : parce que tu crois que je n’ai pas essayé ? Je n’y arrive pas Tracy ! Chacune à sa beauté mais ce n’est jamais Sonia et dans chacune c’est elle que je cherche et je me fais encore plus de mal...

T : tu devrais peut-être t’accrocher alors...

W : à quoi ? Tu blagues là ?

T : non...rien n’est jamais impossible si tu l’aimes si fort...prouve lui, mais autrement qu’en lui sautant dessus ! Cherches ce qui a pu pêcher dans votre relation, le fait qu’elle ai pu avoir peur de retenter quelque chose avec toi ? Si elle t’a toujours repoussé depuis...elle doit bien avoir ses raisons...

W : tu oublie un détail...elle est un peu enceinte de six mois et d’un autre homme qu’elle aime par-dessus tout.

T : tu fais comme tu veux...mais pour moi rien n’est jamais insurmontable ! Et il est où là son homme ? Tu le vois quelque part ?

W : je rêve ou tu m’incites à tout faire pour qu’elle craque ?

T : Sonia est mon amie et toi aussi et j’en ai marre de vous voir souffrir tout les deux ! Si tu sais qu’il n’y a qu’elle pour partager ta vie alors bats toi ! Prouve lui ton amour...je sais qu’elle t’aime Wentworth...çà crève les yeux mais çà ne suffit pas !

Went lui sourit et dépose un baiser sur sa joue. Il a l’air d’un gamin qui aurait écouté pendant une demi-heure son entraîneur de foot le motiver. Il semblait décidé, prêt à avancer et tenter ce qu’il faudrait mais une chose le gênait tout de même...cet enfant.
Il pénétra dans le salon, suivit de Tracy et parcoura à nouveau la pièce du regard, sans succès, elle n’était pas là.
Il prends alors le couloir et s’avance doucement jusqu'à la porte de chambre qu’il entrouvre légèrement avant d’y entrer. Elle dort paisiblement, enroulée dans la couette. Il s’approche et s’assoit doucement sur le bord du lit. Ses cheveux sont plus courts qu’il y a quelques années et il dégage une mèche rebelle qu’il replace derrière son oreille...


Je suis endormie lorsque je ressent une douce chaleur se poser que ma joue et la caresser. Je bouge un peu avant de réaliser une présence à coté de moi. J’ouvre difficilement les yeux et m’assoit en tenant mon ventre lourd qui me fait encore un peu souffrir.

S : Went ?

J’aperçois son sourire dans la pénombre et souris à mon tour.

W : je ne voulais pas te réveiller, je voulais juste m’assurer que tu allais bien...que tu n’avais besoin de rien...

S : merci, çà va...j’étais fatiguée mais çà va un peu mieux maintenant...

W : Fred arrive quand ? Tu l’as appelé ?

Je vois son expression changer alors qu’il me parle de lui et constate ma mine renfrognée.

S : il ne peut pas venir...il a un travail important à terminer à Dubaï et la semaine d’après il sera au Japon...

Les yeux de went se sont froncés et il se mord la lèvre pour ne pas prononcer des mots qui pourraient me fâcher...

W : tu veux que je l’appelle ? Il va bien venir te voir quand même ?

S : je ne sais pas...il a des choses à faire...il est débordé en ce moment...

W : des choses à faire ? Des choses plus importantes que sa femme et son fils ? Y’a longtemps que je serais dans le premier avion moi !

Je lève ma main à son visage et lui souris. Je reconnais sa spontanéité immédiatement. Je caresse sa joue et il s’approche de moi. Je laisse ses bras m’entourer et me serrer, j’ai besoin de quelqu’un qui me soutienne, de bras forts pour m’entourer, je me sens si faible toute seule. Mes bras autour de sa taille, je le laisse me bercer comme une enfant et je voudrais que cela dure toujours, je me sens si bien à cet instant. Ses doigts caressent mon dos. A aucun moment je ne ressens de gêne à me sentir ainsi contre lui, rassurée et apaisée.
J’ai un énorme poids sur la conscience pourtant car l’enfant que je porte n’est pas de Frédéric et ne peut donc être que le sien...



Je vous ai mis deux parties étant donné que j'avais pas posté aujourd'hui...

Je ne sais pas ce que je vais faire...j’ai tant besoin de ses bras pour m’entourer et m’aimer ! J’ai peur de tout, de l’avenir, de cet enfant sans père, de l’accouchement, de la maladie, de la souffrance, du mensonge. J’ai besoin de douceur, j’ai besoin de câlins. Je n’en peux plus de toutes ces questions qui me torturent l’esprit...halte !

ça doit être drôlement dur pour Sonia de réussir à garder, pour elle, ce si lourd secret, surtout face à Wentworth. C'est normal qu'elle soit à ce point tourmentée. La seule façon pour elle d'arrêter de se torturer l'esprit serait d'écouter vraiment ses sentiments et d'être honnête avec Wentworth et Fred.
Je suis contente que Sonia ait eu le courage de partager ce secret avec Tracy afin de pouvoir se délester d'un poids et de pouvoir compter sur son soutien
J'ai adoré que tu fasses intervenir Tracy, de façon aussi stratégique Au début, j'ai eu peur qu'elle lui révèle qu'il était le père de l'enfant, ce qui n'était pas son rôle et finalement, elle teste Went et j'ai adoré

T : là n’est pas la question Went ! Tu es là et lorsque je te vois en sa présence, aux petits soins pour elle et si attentionné...j’ai peur pour toi...
W : je suis attentionné parce que je vois qu’elle en a besoin et qu’elle a besoin de soutien mais je ne veux pas m’immiscer dans son couple et lui faire du mal...

Elle veut savoir s'il agit sans arrières pensées avec elle et on le sent sincère, même s'il souffre de ne pas pouvoir être plus qu'un ami pour elle, désormais.

W : j’étais malheureux Tracy...tellement malheureux de la voir rayonnante dans les bras d’un autre. Je l’ai suivi quand elle prenait l’air et je l’ai piégée, je lui ai promis que je la laisserais tranquille si nous faisions une dernière fois l’amour tous les deux...j’ai été con encore une fois, j’aurais dû me battre encore et encore, aujourd’hui c’est trop tard et tout ce qu’il me reste c’est d’être doux avec elle et attentionné.

Ce n'est pas trop tard et il n'a pas été idiot du tout, finalement, d'agir comme ça car maintenant, un lien unique le lie à Sonia, même s'il ne le sait pas encore J'adore, Tracy veut vraiment tout savoir Elle le pousse même à rencontrer d'autres femmes

W : parce que tu crois que je n’ai pas essayé ? Je n’y arrive pas Tracy ! Chacune a sa beauté mais ce n’est jamais Sonia et dans chacune c’est elle que je cherche et je me fais encore plus de mal...

Il est si touchant, si sincère et je pense qu'elle comprend qu'il faut qu'elle fasse quelque chose pour ses amis

W : tu oublies un détail...elle est un peu enceinte de six mois et d’un autre homme qu’elle aime par-dessus tout.
T : tu fais comme tu veux...mais pour moi rien n’est jamais insurmontable ! Et il est où là son homme ? Tu le vois quelque part ?
W : je rêve ou tu m’incites à tout faire pour qu’elle craque ?
T : Sonia est mon amie et toi aussi et j’en ai marre de vous voir souffrir tout les deux ! Si tu sais qu’il n’y a qu’elle pour partager ta vie alors bats toi ! Prouve lui ton amour...je sais qu’elle t’aime Wentworth...çà crève les yeux mais çà ne suffit pas !

Je trouve qu'elle a agi avec une telle justesse. Elle est très diplomate, Tracy Et Wentworth agit ensuite avec aussi beaucoup de tact, même s'il ne sait pas encore pourquoi Tracy le pousse à reconquérir Sonia

W : des choses à faire ? Des choses plus importantes que sa femme et son fils ? Y’a longtemps que je serais dans le premier avion moi !

Je crois que Fred risque de regretter amèrement de n'être pas venu retrouver Sonia aux USA surtout qu'il sait que Went n'est pas loin. Sent-il déjà que la partie est perdue ? J'espère que Wentworth va prendre un peu de recul, analyser les choses et comprendre pourquoi Tracy l'a poussé dans les bras de Sonia alors qu'elle est enceinte apparemment d'un autre homme...

elle est Geniale Tracy d'avoir soutenu Went.

Vivement une autre suite!!!!!!!!!!!!!!!!

Pas grand monde sur le fofo, pas beaucoup de messages, du monde en vacances ??

Bon et bien moi j eposte quand même, du moins ce soir car ce week end çà risque d'être moins facile, j'ai du monde, la famille et çà va être ballades dans Paris donc ecrtaienemetn rien ou très peu d'ici dimanche soir, mais on verra !

Voilà la suite et bonne lecture à ceux qui bossent ou qui partent pas en vacances !




Comme chaque nuit, je me réveille vers quatre heures du matin avec l’envie d’aller aux toilettes et je n’arrive pas à me rendormir ensuite. Je tourne, je vire jusqu’à sept heures et enfin j’arrive à redormir un peu. Je dors aussi l’après midi...bref...je ne fais que me reposer mais je n’ai pas besoin de médecin, j’ai des aides soignants et infirmiers à domicile !

Cela fait trois semaines que je suis ici. Tracy travaille et est partie pour quelques jours à l’autre bout du pays. Brian travaille aussi et je passe le plus clair de mon temps avec Penny et nous nous racontons nos petits malheurs de femmes enceintes.
Je n’arrive pas à me poser et réfléchir. Ces trois dernières semaines, je n’ai toujours pas trouvé de solution à ma situation et je ne prends pas de décision.

Fred m’appelle environ tout les trois jours mais je le sens distant...c’est peut-être ma faute...j’aurais du lui dire la vérité dès le début. Pourquoi mes relations sont-elles si compliquées ? Je suis compliquée !
Wentworth est parti depuis dix jours. Je ne sais pas trop quoi penser de nos rapports. Nous sommes plus proches que jamais tout en gardant une certaine limite nécessaire à la situation. Il est tendre prévenant, il m’écoutes et me soutient et je n’arrive pas à me détacher de lui. Il est très énervé par l’attitude de Fred qui ne m’a pas vu depuis un mois et qui ne semble pas prêt à faire d’effort pour venir.
Went a décidé de l’appeler la semaine dernière et lorsqu’il a appris qu’il était avec moi chez Brian, il est rentré dans une colère noire. Ils se sont violemment disputés et Fred lui a raccroché au nez en le menaçant.
Je ne comprends pas comment Went a pu garder son calme et il était encore là quand je fondais en larme sous la violence des paroles de Fred.
Qu’est-ce que je peux lui reprocher cependant ? De l’avoir trompé et de porter l’enfant d’un autre que j’aime plus que ma vie et qui est là lui ?

Dans l’après midi, je rentre de shopping avec Penny. J’ai acheté une petite grenouillère et d’autres affaires adorables...il est temps pour moi de commencer à constituer un petit trousseau. Je suis dans mon septième mois maintenant et dans deux mois peut-être moins, mon petit bout va pointer le bout de son nez. J’ai tellement hâte...et pourtant il me reste tant de choses à régler d’ici là...

Mon téléphone portable qui sonne me sort de ma rêverie. Je l’attrape et lit le nom de l’appelant qui s’inscrit sur l’écran « Fred ».
Je décroche et inspire profondément.

S : Fred ?

F : bonjour chérie...comment te sens-tu ?

S : bien...parfaitement bien...

F : je devais essayer de me libérer le week-end prochain mais cela ne sera vraiment pas possible, désolé.

S : c’est une blague ? Qu’est-ce qui se passe Fred ? Çà fera bientôt un moi set demi qu’on s’est pas vus !

F : tu n’es pas seule à ce que je sache !

S : non tu as raison, je suis avec Penny et Brian qui sont ensemble eux et vont avoir un enfant !

F : ton amant n’es pas avec toi ?

S : mais qu’est-ce qui te prend ? Tu as bu ou quoi ?

F : non, justement, je suis tout a fait lucide ! Tu peux me dire pourquoi ou plutôt pour qui tu restes à New York ?

S : Went n’est même pas là ! Il est à Dallas pour le tournage de sa série ! Tu es odieux !

F : c’est çà, je suis odieux alors que ma femme, enceinte ne veut pas rentrer au domicile conjugal !

S : le médecin ne veut pas que je risque un accouchement prématuré ! L’avion pourrait être fatal pour le bébé !

F : c’est çà...et me tromper avec un autre homme alors que tu es enceinte de moi ? Ce n’est pas fatal pour moi ?

S : Fred ! Je ne peux pas croire que ce soit toi qui dises çà !

F : et ce que tu m’as fait il y a un an tu crois que je m’y attendais ?

S : pourquoi tu réagis comme çà et que tu remet çà sur le tapis maintenant ? Je croyais qu’on avait réglé cette histoire...que faire un enfant était l’accomplissement de notre amour ?

Il s’apprête à parler mais j’entends un rire étouffé, un rire de femme en bruit de fond dans le combiné. Une sueur froide me parcoure l’échine quand j’imagine en un instant qu’il se joue de moi...

S : Fred ? Qui est-ce ?

Je le sens gêné, je le connais, il est incapable de mentir, et le ton de sa voix suffit à confirmer mes craintes.

F : de quoi tu parles ?

S : qui est cette femme qui glousse derrière toi ?

F : il n’y a aucune femme ! C’est la télé.

S : tu te fou de moi ? Tu me fais une scène alors que tu me trompes à l’autre bout du monde ! C’est çà qui t’occupe tant ? Tu me dégoûtes !

Je ne lui laisse pas le temps de répondre et raccroche de rage.
Penny ne comprends rien à ce qui m’arrive et son visage trahi son incapacité à me soutenir. Je m’excuses auprès d’elle et file me réfugier dans ma chambre, effondrée.
Une seule question me hante. Depuis combien de temps me fait-il çà en douce ? Depuis combien de temps mène t-il cette vie loin de moi ?
Il est si souvent parti, pratique. Je m’en suis voulu, j’ai culpabilisé alors que Monsieur se tape une nénette. Je ne peux pas lui crier à la figure « je porte ton enfant quand même » alors que ce n’est pas vrai !
Ce soir là, je ne décollerai pas du lit et je finirais par sombrer dans un sommeil agité et plus fatiguant que réparateur.

Lorsque Tracy rentre le lendemain, je passe la journée à en parler avec elle, je lui raconte tout en détail et elle n’en revient pas. Elle me demande si j’en suis bien sûre et devant ma mine convaincue abdique.

T : c’est quand même étrange...je n’imaginais pas Fred comme çà, je ne le vois pas du tout faire çà !

S : et me laisser seule, enceinte sans venir me voir ici, tu le voyais faire çà ?

T : non...c’est vrai aussi, il t’a dit quand il comptait venir ?

S : il ne compte pas venir Tracy...il a été très clair. Il préfère me laisser me vautrer dans la luxure avec mon amant !

T : il a peut-être dit çà sous le coup de l’énervement !

S : parce que tu le défend ?! Il me laisse seule et enceinte, coincée à des milliers de kilomètres et sans venir me voir et c’est normal ?

Tracy soupire et se passe la main dans les cheveux nerveusement...

T : ce n’est pas possible tout çà ! Qu’est-ce que tu vas faire ?

Au même moment et sans que je puisse répondre, la porte d’entrée s’ouvre sur Wentworth, plus beau que jamais. Ses yeux se posent directement sur moi et il trouve que mon ventre a encore pris de l’ampleur. Il va pour s’approcher chaleureusement.

W : alors ? Comment va mon neveu ?

Je manque de me sentir mal et me dégage pour partir dans ma chambre.
Went reste avec Tracy, étonné et scotché par ma réaction.

W : j’ai dit une connerie ?

Tracy soupire à nouveau (s’il savait).

T : laisse tomber...elle vient d’avoir Fred au téléphone !

W : et alors ? Il devait pas venir ce week-end ?

T : si mais il ne sera pas là et elle l’a surpris avec une autre femme. Visiblement il la trompe. Elle l’a entendue au téléphone.

W : c’est une blague ? Fred ? Il était si...L’ordure...mais qu’est-ce qu’elle va faire ?



Pas fameux tout çà hein ??

Sinon des big bisous à Angel keikoo et Valscof, les fidèles qui laissent toujours un post et j'admire Valscof la manière et le temps que tu prends à tout analyser voire anticiper...et tu te trompes rarement !
Un big smack à vous deux !

Je ne pensais vraiment pas que Fred était capable de faire une chose pareille, il semblait tellement amoureux de Sonia.....

Mais finalement faut voir le bon côté des choses, maintenant que Sonia sait que Fred la trompe elle va peut-être ouvrir les yeux et dire à Went que c'est son bébé qu'elle porte et il vont pouvoir vivre leur amour au grand jour.

En tout cas moi maintenant je n'ai plus de peine pour Fred et je ne l'aime plus comme avant .

Vivement une autre suite, je suis trop fan de cette fic moi!!!!!!!!

Ces trois dernières semaines, je n’ai toujours pas trouvé de solution à ma situation et je ne prends pas de décision.

La pauvre Sonia doit avoir retourné le problème dans tous les sens. Ces moments doivent lui paraître une éternité. Au moins, elle sait clairement quel est l'homme qu'elle porte le plus dans son coeur

Je ne comprends pas comment Went a pu garder son calme et il était encore là quand je fondais en larme sous la violence des paroles de Fred

Là, elle doit bien comprendre que lui aussi l'aime par dessus tout et cherche son bonheur à elle désormais même s'il ne peut pas avoir la place qu'il souhaiterait dans sa vie.

S : le médecin ne veut pas que je risque un accouchement prématuré ! L’avion pourrait être fatal pour le bébé !
F : c’est çà...et me tromper avec un autre homme alors que tu es enceinte de moi ? Ce n’est pas fatal pour moi ?
S : Fred ! Je ne peux pas croire que ce soit toi qui dises çà !
F : et ce que tu m’as fait il y a un an tu crois que je m’y attendais ?

J'étais dégoûtée de voir que Fred osait mettre en doute ses paroles concernant la nécessité, pour elle, de rester aux USA, pour la santé du bébé. En plus, il osait remettre sur le tapis le fait qu'elle l'ait trompé alors qu'il l'avait pardonnée. Il n'avait pas à revenir là-dessus Dire que tout ça, c'était en plus pour se couvrir, parce que lui la trompait, peut-être depuis plus longtemps et de façon régulière et avec des filles d'un soir C'est un vrai lâche. J'étais aussi un peu déçue pour lui mais plus maintenant

Il est si souvent parti, pratique. Je m’en suis voulu, j’ai culpabilisé alors que Monsieur se tape une nénette. Je ne peux pas lui crier à la figure « je porte ton enfant quand même » alors que ce n’est pas vrai !

Apparemment, Went a aussi du mal à encaisser la nouvelle

W : c’est une blague ? Fred ? Il était si...L’ordure...mais qu’est-ce qu’elle va faire ?

Je crois que Fred n'a pas intérêt à se pointer, maintenant sauf s'il veut se faire refaire le portrait par Wentworth...J'aime bien car on sent qu'il réagit avec sincérité une fois de plus. Il aurait pu se réjoiur en se disant que la voie était libre pour lui mais non, il pense d'abord au chagrin de Sonia

Au même moment et sans que je puisse répondre, la porte d’entrée s’ouvre sur Wentworth, plus beau que jamais. Ses yeux se posent directement sur moi et il trouve que mon ventre a encore pris de l’ampleur. Il va pour s’approcher chaleureusement.
W : alors ? Comment va mon neveu ?
Je manque de me sentir mal et me dégage pour partir dans ma chambre.
Went reste avec Tracy, étonné et scotché par ma réaction.

Maintenant, je crois qu'elle n'a plus qu'une seule chose à faire, tout avouer à Wentworth. Le fait de l'avoir vu si tendre face à elle et demandant des nouvelles de "son neveu" lui montre à quel point Wentworth est l'homme qu'il lui faut. En même temps, je crois qu'à ce moment-là, ça doit être terriblement douloureux pour elle d'avoir cru pouvoir construire sa vie avec Fred, d'avoir mis ses sentiments pour Went de côté pour Fred qui, finalement, s'en foutait royalement. Elle doit se sentir trahie. Maintenant, ça risque de ne pas être facile d'annoncer à Wentworth qu'il est le père de ce bébé. Comment va-t-il le prendre ? Bien, à priori, sauf qu'il va sûrement se demander ce qui se serait passé si Fred n'avait pas trompé Sonia. Lui aurait-elle dit la vérité ? Elle ne le sait peut-être pas elle-même. Il ne faut pas que Wentworth ait l'impression d'être une bouée de sauvetage Il vaut bien mieux que cela
Soso_Burrows a écrit :

j'admire Valscof la manière et le temps que tu prends à tout analyser voire anticiper...et tu te trompes rarement !

Tu vois, là, je n'avais pas pensé que Fred pouvait tromper Sonia

Oh my God !!!! je suis sans voix, je viens de passer 1 heure à lire ta fic, je la trouve superbe, tout y est pour combler mon petit coeur romantique... je suis fleur bleue et j'assumes. C'est merveilleusement bien écrit, tu traduit tellment bien la tendresse, les sentiments, c'est très for. Et tes personnages sont tellement attachants Je suis frustrée là, vivement la suite.