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NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

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Message  soso_burrows Jeu 22 Nov - 12:42

SALUT LES FILLES

Je rencontre de gros problèmes de connection chez moi et donc je ne peux vous poster de suites dans l'immédiat... Sad

Je vous tient au courant dès que j'ai du mieux...
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Message  valscof Jeu 22 Nov - 15:17

J'espère que ça va vite se résoudre. Je suis imaptiente de connaître la suite de tes 2 fics.

J'adore ton avatar Sad
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Mar 27 Nov - 22:56

Voilà la suite les copines, et désolée du retard, qq problèmes de connections effectivement et aussi un week end en province...mdr

CHAP 57 : J-15

Je me lève et enfile un peignoir à la va vite.
Il est 8h00, Went est déjà parti sur les plateaux de tournage, et j’ai moi-même une journée bien chargée...
Je ne lui ai encore rien dit, mais j’ai eu le rendez-vous de ma vie hier.
Un éminent journal local m’a proposé de m’embaucher.
Çà faisait un moment que je cherchais par ci par là à trouver quelques chose, ne serais-ce que des piges et finalement, par de multiples connaissances, notre charmante voisine à vrai dire, j’ai obtenu un rendez-vous avec le chef de la rédaction qui m’a mise à l’épreuve et voilà, c’est fait.
Je dois rédiger un dossier complet sur le cinéma indépendant américain.
Je ne sais pas pourquoi il m’a confié un tel sujet car je ne maîtrise rien dans ce domaine, mais mon rédactionnel a du le charmer, même si tout le boulot reste à faire !
Çà paraîtra normalement dans un numéro spécial de janvier.
Je suis aussi excitée qu’inquiète, d’autant que je me marie dans quinze jours !

Je réalise, dans quinze jours je serais marié au talentueux Wentworth Miller ! Je vais épouser le brillant jeune étudiant de Princeton qui m’a fait tourner la tête, tout juste dix ans après notre première rencontre...c’est à peine croyable !

Le visage perdu dans ma tasse de café noir, je sursaute quand mes yeux déchiffrent l’inscription sur l’horloge, 9h00 !
Mon dieu je suis en retard, comme d’habitude !
Je dois aller chercher Tracy à l’aéroport car nous avons les derniers essayages de sa robe de demoiselle d’honneur et de ma robe de mariée...
Son vol atterri à 9h30 et avec la circulation qu’il y a à cette heure là sur l’autoroute, je n’y serais jamais !

Une demi-heure plus tard...

Je n’arrête pas de ronchonner derrière mon volant...
Pourquoi tout ces gens partent travailler à la même heure ? Pourquoi est-ce que je n’anticipe pas plus ? C’est bien un peu de ma faute quand même...
J’ai laissé Andréas chez notre voisine le temps que je récupère Tracy et que nous allions essayer les robes.
Sarah doit nous rejoindre plus tard, après la scène qu’elle doit tourner avec Went.

Je trouve enfin une place sur le parking et vérifie sur mon portable, je n’ai aucun appel en absence donc Tracy doit m’attendre bien sagement.
Çà n’empêche que je cours jusque dans le hall, essoufflée et affamée de n’avoir avalé qu’un café.
Le tableau d’affichage des arrivées se présente à moi...et je n’en crois pas mes yeux ! Son vol aura quarante cinq minutes de retard ! Toute cette folie pour rien, je suis comme une dingue d’avoir couru autant ! J’ai tellement couru que je sens que le café va atterrir dans les toilettes, je me suis retourné l’estomac !

J’attends patiemment en salle d’attente et personne ne vient m’importuner, quel soulagement.
Quelques minutes plus tard, car avec mon retard, les quarante cinq minutes sont vite passées, Tracy apparaît, tout sourire et reposée.

T : eh ma vieille ! Çà a l’air d’aller !

S : et toi ? Bon voyage ?

T : oui, désolée du retard, t’as du râler...

S : oui, disons surtout que çà m’a bien arrangé car je n’étais pas trop en avance non plus...

T : je vois...

Après nos retrouvailles, plusieurs semaines que nous ne nous étions pas vues à vrai dire, nous partons en direction du centre ville chic où Sarah nous rejoindra plus tard.
J’ai le dernier essayage de ma robe et de celles de mes demoiselles d’honneur.
Audrey fait la même chose de son coté, mais à Paris car elle ne peut pas se libérer que quelques jours avant le mariage.

Alors que je conduis et que Tracy me parle de tout et de rien, de Brian, de son neveu, je ne peux m’empêcher de penser à la conversation que j’ai eue avec Audrey. Elle m’a informé que Frédéric était revenu de Madrid et qu’elle avait eu de ses nouvelles.
Il a déménagé et vit dans le cinquième arrondissement avec une jeune espagnole qu’il a ramené avec lui. Audrey l’avait rencontré à une expo, par hasard et ils avaient discuté un moment, demandant de mes nouvelles. Elle m’a dit qu’il avait l’air mieux et qu’il s’en sortait lui aussi. Je me sens bizarre, çà fait si longtemps que je n’ai pas pensé à lui.
J’aimerais le revoir, lui parler, m’excuser de vive voix pour le mal que j’ai pu lui faire mais je sais que c’est difficile, çà m’aiderait pourtant à tourner définitivement la page.

T : tu rêves ou quoi ? Çà fait trois fois que je te pose la même question !

S : excuses-moi, je suis pensive...

T : ouais...c’est normal avec le mariage !

S : ....

Je me gare enfin.

T : dis, y’aurais pas un petit Starbucks quelque part, j’ai pas eu ma dose de caféine dans l’avion et je ne saurais rien faire si on ne remédie pas à çà !

S : espèce de New Yorkaise !

Nous passons la matinée à nous raconter nos petites histoires, j’apprends qu’elle a rencontré quelqu’un et qu’elle compte s’installer avec lui dans le New Jersey et je suis contente pour elle. Tracy mérite vraiment d’être heureuse.

Le reste de la journée passe à une vitesse monstre.
Sarah nous rejoint et je passe deux heures à choisir les derniers détails pour ma robe, les derniers accessoires qui feront la différence.
Je suis assez satisfaite du choix de ma robe. Elle est dans le style années trente, années folles. Un joli décolleté froncé en haut et une jupe fourreau resserrée jusqu’aux genoux puis qui s’élargit jusqu’au pieds et traîne un peu derrière. Des plumes dans les cheveux, il ne me manquera plus que le boa !
Mes demoiselles d’honneurs ont voulu jouer la touche too much et me sont assorties dans le style mais dans une couleur bleue pastel.
Elles règlent elles aussi les derniers détail et nous finissons par prendre un dernier café avant de se quitter.

Je rentre seule à l’appartement car Tracy dort chez sa mère, qui vit dans le coin et qu’elle n’ a pas vue depuis un moment.

Je sais que pour Audrey, tout est ok, elle m’a appelé en fin d’après midi, elle sortait de la boutique. Je me suis éloignée de mes amies et je lui ai demandé si elle pouvait m’accueillir deux jours en fin de semaine. Je compte bien aller à Paris pour régler une vieille histoire et mettre une fois pour toute un point sur les « i ».
Il me faut çà pour arriver à partir sur des bases saines et fonder ma propre famille.

J’ai souffert, mais j’ai également fait souffrir. Je ne me sens pas le droit d’être heureuse sans avoir absout mes fautes auprès de ces personnes qui ont traversé ma route et l’ont emprunté à leurs dépens.

Je rentre à la maison et récupère Andréas en remerciant la voisine.
Je me faufile chez nous et constate que Went n’est pas encore rentré. Çà me rend un peu triste, mais je vais en profiter pour prendre un bain avec Andréas et préparer à manger avant son retour.

Je n’arrête pas de me demander comment je vais bien pouvoir annoncer à Went mes intentions de voyage.

Andréas me sort de ma rêverie en gazouillant. Il nous appelle papa et maman et prononce quelques mots mais pour le reste, c’est encore du charabia. Il faut dire que je ne lui facilite pas les choses en voulant lui apprendre conjointement nos deux langues, le français et l’anglais. Çà doit être encore plus dur pour lui.

Une demi-heure plus tard...

Je suis dans la cuisine et Andréas sirote son biberon de lait et de légumes sur le canapé.

J’entends la porte d’entrée s’ouvrir doucement et Went arrive dans la cuisine et m’enlace. Je crois que je ne me lasserai jamais de ce contact. Rien de plus agréable pour moi de sentir les bras de mon homme me serrer lorsqu’il rentre le soir. Je sens son souffle chaud dans ma nuque et ses mains sur ma taille.
Je me retourne doucement et lui fait face, un léger sourire au bord des lèvres.

S : c’est à cette heure-ci qu’on rentre ?

W : oui, désolé, je sais que je t’avais promis de rentrer plus tôt pour profiter de toi et d’Andréas, mais tu connais Paul, quand quelque chose ne va pas...

S : c’est bon Went, je rigolais, je sais que tu ne prends aucun plaisir à rentrer tard...

Je sens ses mains s’insinuer malicieusement sous mon tee-shirt et un frisson me parcourt. Ses lèvres se posent dans ma nuque et je m’abandonne totalement.
Nous restons ainsi presque une minute, à nous retrouver et nous serrer l’un contre l’autre jusqu’à ce qu’une petite main s’agrippe au jean de Went.

A : pa...pa...pa...pa

W : comment va ma petite crapule ?!

Il me lâche et se baisse pour prendre Andréas dans ses bras et lui fait plein de chatouilles sur le ventre. Andréas rie aux éclats.
Il s’éloigne dans le salon et joue avec lui le temps que je termine le repas.

Après un bon quart d’heure de jeux, Andréas commence à bailler à s’en décrocher la mâchoire et Went le transporte au lit pendant que je nous sers deux verres de vin blanc.
Je mets un peu de musique à la chaîne hifi et je vois déjà Went revenir.
Je lui tends son verre.

W : hum ! C’est pas de refus !

S : fatigué ?

W : oui, comme toujours, tu sais, avec Paul ce n’est jamais de tout repos ! Mais...et toi ta journée ? Cette robe ? Tout est ok ?

S : oui, enfin je pense, on a fignollé les derniers détails et les accessoires ! Je peux te dire que je suis crevée, il y a longtemps que je ne m’étais pas sentie aussi fatiguée et pourtant ce n’était que du shopping !

W : oui, mais ces préparatifs de mariage t’ont pris beaucoup de temps et le stress en rajoute une couche...

S : dire que bientôt tout çà sera dernière nous...

W : dans quinze jours oui, tu seras définitivement à moi !

S : je te rappelle que çà marche dans les deux sens !

Nous rions franchement. Pourtant, je sens que ce que je m’apprête à lui dire ne va pas lui plaire mais j’en ai besoin, il le faut et je pense malgré tout qu’il est capable de comprendre.

S : euh...Went ?

W : oui...

S : tu sais, j’ai eu Audrey au téléphone hier soir, juste avant que tu rentres...

W : ah oui ? Et elle va bien, elle est prête pour venir nous voir ?

S : oui, tout est réglé, elle sera là trois ou quatre jours avant, il n’y a aucun problème à ce niveau là mais...

W : alors qu’est-ce qu’il y a ? Tu me sembles bien stressée tout à coup...il y a un problème ?

S : non...pas vraiment mais...elle m’a dit que Fred était de retour d’Espagne et qu’il a repris sa vie à Paris, elle l’a croisé...

W : oui et bien tant mieux pour lui...

S : je vois que tu ne le portes pas dans ton cœur...

W : il ne m’a pas facilité la tâche et il m’a raconté des bobards. Sans tout cela, je n’aurais peut-être pas loupé les six premiers mois de vie de notre fils... !

S : tu oublies que c’est moi qui ne t’as rien dit Went, j’ai été faible et nous ne pouvons pas le tenir responsable de tout cela ! J’aurai eu maintes occasions de te l’avouer et je n’ai rien fait. Frédéric m’aimait et il a eu peur de me voir partir, c’est humain !

W : c’est aussi humain pour moi de le détester. A l’hôpital, tu venais d’accoucher, les médecins n’arrêtaient pas de se précipiter et de faire des allers retours vers la salle d’opération car tu ne supportais pas l’anesthésie. J’étais dingue et je ne tenais pas en place. Si Tracy n’avait pas été là, je crois que j’aurais tout explosé !
Puis une femme est sortie avec un minuscule bébé dans les bras que je n’ai pas eu le temps de voir. Je savais alors que tu avais un fils. Frédéric était à quelques mètres et ne cessait de me regarder méchamment. Je lui en voulais de t’avoir abandonné, même si çà avait fait mon bonheur. Je lui en voulais aussi d’être revenu en plein milieu de notre rêve, de t’avoir bousculé car pour moi il était responsable de tout cela !
Une demi-heure après, un chirurgien est venu nous dire que tu t’en sortais mais que c’était juste. J’ai eu la peur de ma vie et j’ai vu les larmes de Frédéric. A ce moment là je me suis approché et je l’ai félicité. Je voulais partir, mon voyage m’attendait mais même sans cela, je voulais partir à des kilomètres. Je ne pouvais supporter de te perdre mais comment lutter contre Frédéric, le père de ton enfant ?

S : je suis désolée Went, je ne voulais pas te faire du mal...

W : moi non plus Sonia, et ce qui compte c’est notre famille, nous, aujourd’hui.

S : oui, je suis d’accord avec toi, mais j’ai besoin de faire le point sur ce douloureux passé pour pouvoir partir sereinement et me tourner vers notre avenir...

W : oui...mais...çà veut dire quoi ?

S : je vais aller à Paris ce week-end...Audrey va m’accueillir. Je dois voir Frédéric. Tu sais, je ne l’ai jamais revu depuis l’accident. Il est sorti de ma vie, comme çà, après une dispute, sans que nous ayons pu mettre les choses au point. Il m’a fait souffrir mais par ma faute aussi il a souffert. Il a cru avoir un fils et y a pensé pendant des mois alors que ce n’était pas le sien.

W : je ne peux pas m’imaginer que tu vas faire çà...

S : pourtant j’en ai vraiment besoin Went...

W : je n’approuve pas, c’est tout...

S : ne fais pas la tête, s’il te plaît, ce sera la dernière fois que tu entendras parler de lui !

W : oui, et bien c’est une de trop !

Je n’ai pas le temps de rajouter quoi que ce soit qu’il se lève et monte à l’étage sans un regard pour moi. J’entends une porte claquer derrière lui et je sursaute. Il est vraiment remonté ! je ne pensais pas que çà lui plairais mais de là à ce qu’il se mette autant en rogne, je suis sciée !

Voilà, c’est notre première dispute depuis mon emménagement car Went est une crème à vivre. Mais là, Fred est pour lui tout ce qui a pu un jour me séparer de lui et il ne le supporte pas.

Il va faire la tête, ne me parlera pas pendant des jours peut-être, mais çà lui passera car de toute façon, ma décision est prise !
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Mer 28 Nov - 19:56

Je ne sais pas pourquoi il m’a confié un tel sujet car je ne maîtrise rien dans ce domaine, mais mon rédactionnel a du le charmer, même si tout le boulot reste à faire !
Çà paraîtra normalement dans un numéro spécial de janvier.
Je suis aussi excitée qu’inquiète, d’autant que je me marie dans quinze jours !
NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Yahoo Tout semble prendre forme dans la vie de Sonia. Elle s'est rétablie aux côtés des 2 hommes de sa vie. Elle a trouvé un travail qui lui plaît. Tout a l'air parfait surtout avec ce mariage qui se prépare NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Invisio3
Je réalise, dans quinze jours je serais marié au talentueux Wentworth Miller ! Je vais épouser le brillant jeune étudiant de Princeton qui m’a fait tourner la tête, tout juste dix ans après notre première rencontre...c’est à peine croyable !
Elle a dû souvent croire que ce moment n'arriverait jamais et lui aussi.

Je me suis éloignée de mes amies et je lui ai demandé si elle pouvait m’accueillir deux jours en fin de semaine. Je compte bien aller à Paris pour régler une vieille histoire et mettre une fois pour toute un point sur les « i ».
Il me faut ça pour arriver à partir sur des bases saines et fonder ma propre famille.
J’ai souffert, mais j’ai également fait souffrir. Je ne me sens pas le droit d’être heureuse sans avoir absout mes fautes auprès de ces personnes qui ont traversé ma route et l’ont empruntée à leurs dépens.
Sonia est courageuse et honnête. Elle veut avoir l’esprit en paix avec elle-même à ce sujet. Elle ne nie pas sa responsabilité.

Je sens ses mains s’insinuer malicieusement sous mon tee-shirt et un frisson me parcourt. Ses lèvres se posent dans ma nuque et je m’abandonne totalement.
Nous restons ainsi presque une minute, à nous retrouver et nous serrer l’un contre l’autre jusqu’à ce qu’une petite main s’agrippe au jean de Went.
A : pa...pa...pa...pa
W : comment va ma petite crapule ?!
Il me lâche et se baisse pour prendre Andréas dans ses bras et lui fait plein de chatouilles sur le ventre. Andréas rit aux éclats.
Il s’éloigne dans le salon et joue avec lui le temps que je termine le repas.
Jolie petite scène de leur quotidien. On sent qu’ils sont heureux tous les 3.

W : c’est aussi humain pour moi de le détester. A l’hôpital, tu venais d’accoucher, les médecins n’arrêtaient pas de se précipiter et de faire des allers retours vers la salle d’opération car tu ne supportais pas l’anesthésie. J’étais dingue et je ne tenais pas en place. Si Tracy n’avait pas été là, je crois que j’aurais tout explosé !
Puis une femme est sortie avec un minuscule bébé dans les bras que je n’ai pas eu le temps de voir. Je savais alors que tu avais un fils. Frédéric était à quelques mètres et ne cessait de me regarder méchamment. Je lui en voulais de t’avoir abandonnée, même si ça avait fait mon bonheur. Je lui en voulais aussi d’être revenu en plein milieu de notre rêve, de t’avoir bousculée car pour moi il était responsable de tout cela !
Une demi-heure après, un chirurgien est venu nous dire que tu t’en sortais mais que c’était juste. J’ai eu la peur de ma vie et j’ai vu les larmes de Frédéric. A ce moment-là je me suis approché et je l’ai félicité. Je voulais partir, mon voyage m’attendait mais même sans cela, je voulais partir à des kilomètres. Je ne pouvais supporter de te perdre mais comment lutter contre Frédéric, le père de ton enfant ?
Went n’a peut-être jamais eu l’occasion d’exprimer verbalement la souffrance de cet instant à Sonia. Il ne pouvait en vouloir qu’à Fred d’avoir laissé tomber Sonia puis finalement d’être venu la retrouver sur un coup de tête alors que Sonia et Went s’étaient remis ensemble et y croyaient. Ensuite, Wentworth a dû s’effacer sans même pouvoir approcher ce bébé, qui en fait était le sien, et sans même pouvoir parler à Sonia.

S : je vais aller à Paris ce week-end... Audrey va m’accueillir. Je dois voir Frédéric. Tu sais, je ne l’ai jamais revu depuis l’accident. Il est sorti de ma vie, comme ça, après une dispute, sans que nous ayons pu mettre les choses au point. Il m’a fait souffrir mais par ma faute aussi il a souffert. Il a cru avoir un fils et y a pensé pendant des mois alors que ce n’était pas le sien.
W : je ne peux pas m’imaginer que tu vas faire ça...
Forcément, Went en veut plus à Fred pour ce qui est arrivé qu’à Sonia car il l’aime.
Elle a besoin de mettre les choses à plat avec Fred qui a réussi à refaire sa vie, mais est-ce vraiment le bon moment ? Lâcher Wentworth si près du mariage, je crois que ce n’est vraiment pas l’idéal NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Non2
Des tensions inutiles risquent de naître entre eux Sad
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  JulieScofield Dim 2 Déc - 17:48

alala la dispute !!!
d'un cote je comprend went mais de l'autre soso a raison il faut mettre les points sur les I!!!

tu cartonnes ma cherie!!!
vivement la suite!!!!

NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Lun 3 Déc - 14:36

NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Bonjour_ Aura-t-on droit à une petite suite bientôt ?
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Message  soso_burrows Mer 12 Déc - 15:37

Oui les filles, désolé de l'attente...

Suite ce soir ! cheers

Merci pour vos coms NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2
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Message  soso_burrows Mer 12 Déc - 23:17

Et bien me voici ici aussi NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_lol

La suite !


Chap 58 : Une pilule à digérer


Je suis restée en bas après notre dispute, je ne voulais pas aller le retrouver et envenimer les choses. Je connais Went et je sais que dans ces moments là, il préfère être seul et ruminer dans son coin, se calmer seul.
Je m’en veux un peu de lui demander cet effort, mais je sais que c’est nécessaire pour moi et que çà sera bénéfique pour notre couple.


Il est minuit passé quand je m’endors enfin, dans notre canapé. je suis tellement épuisée par cette journée shopping et riche en émotion que je ne fais même pas attention d’où je me suis endormie et plonge dans un profond sommeil réparateur.
Je suis réveillée par la faim vers quatre heures du matin, car en raison de notre petite dispute, nous n’avons pas dîné la veille.
Je me lève et me prépare rapidement un sandwich au fromage. Çà fait trop du bien, j’étais affamée ! C’est le silence absolu dans l’appartement, tout le monde dort et je file donc rapidement me recoucher, un peu triste que Went ne soit pas venu voir si je dormais.

Il doit vraiment être très fâché !

Je tourne et vire sur le canapé et ne trouve pas le sommeil car finalement cette dispute me contrarie. A quinze jours de notre mariage, ce n’est vraiment pas bienvenu...
Je finis par me rendormir vers cinq heure trente du matin, épuisée de cette lutte pour mon sommeil et ma tranquillité d’esprit.


Une heure plus tard...

Went se lève doucement. Il émerge d’une nuit pour laquelle il a peiné à trouver le sommeil, se rendant plusieurs fois au rée de chaussé pour constater que Sonia dormait dans le canapé, seule et visiblement paisiblement endormie...
Lui, n’a trouvé le sommeil que vers deux heures du matin, et encore, un sommeil agité où dansait devant lui les images douloureuses de Sonia et Frédéric réunis...

Il se frotte la tête nerveusement, il n’aime pas être agacé du matin, pourtant, c’est au dessus de ses forces de faire abstraction de çà, c’est trop pour lui.
La douche l’accueille et le jet brûlant calme le raideur de sa nuque due à sa mauvaise nuit. Il réfléchit encore à l’attitude à adopter mais n’arrive pas à se raisonner...
Peut-être que s’il en parle à Sarah ou à Tracy elles seront de bons conseils. Il sait qu’il peut avoir toute confiance en Sonia, mais il sait aussi que chaque fois que sa route a croisé celle de Frédéric, cela s’est mal terminé.
Et puis pourquoi Sonia se sent responsable ou redevable de ce type ?
Il s’est approprié leur fils pendant six mois, ne lui avouant pas ses soupçons, restant ainsi à taire des vérités qui la faisait souffrir alors qu’elle était fragile...jusqu’à ce terrible accident qui aurait pu lui coûter la vie et la soustraire à son fils et à lui.
Comment peut-elle le plaindre et vouloir s’absoudre de quelque chose envers lui après tout ce qu’il a fait ? Il a certainement bien moins souffert qu’elle !

Il se rend vite compte qu’il est dans la douche depuis bien trop longtemps, à laisser son esprit divaguer sur ces questions qui le turlupine.
« Arrêtes de te prendre la tête avec çà, ce n’est presque rien après tout... » Se dit-il.

Après s’être rapidement rasé et habillé, il reste un moment bloqué sur la mezzanine de l’appartement à regarder le corps de sa future femme, étendue sur le canapé, et toujours endormie. Il ne se doute pas qu’elle-même s’est réveillée cette nuit et a eu bien du mal à retrouver le sommeil, aussi épuisée soit-elle.

Malgré sa colère, il ne peut s’empêcher de souffler tant il la trouve belle et désirable. Il avait prévu bien autre chose qu’une dispute pour la soirée d’hier, mais il s’en trouve frustré.

Il finit par descendre nonchalamment les escaliers en essayant de ne pas faire de bruit.
Il se prépare un café et pendant ce temps, griffonne un mot sur un bout de papier à sa portée, il ne veut pas la réveiller.

Ma puce,

Je ne vais pas m’excuser ni te dire que je suis désolé parce que je ne le suis pas, mais j’aurais cru que tu serais venue me rejoindre car le lit était bien froid sans toi.
Tu m’as manqué.
Je ne comprends pas ce que tu veux faire et je ne peux pas t’en empêcher et de toute façon, ce n’est pas mon intention.
Je n’approuve pas, c’est tout.
Je t’aime et je te promets d’être là ce soir le plus tôt possible...

Je t’embrasse, partout...

Wentworth...

Il avale son café, content de sa prose puis attrape sa veste et file au studio pour tourner les quelques scènes de la journée.

Il ne se doute pas, que derrière la porte, près du canapé, deux pieds se posent déjà sur le sol en sisal.

Sonia se lève doucement, le corps engourdi d’avoir été pliée en deux et s’étire avant de se décider à se tenir debout.
Elle fait quelques pas et sent l’odeur du café qui traîne encore dans la pièce.
La cuisine est vide et l’appartement plongé dans un silence absolu, seule l’horloge du four lui indique l’heure, six heures quarante cinq. Elle n’aura pas redormi bien longtemps et pourtant elle a beaucoup de travail qui l’attends.
Elle doit commencer à travailler sur son projet, pour son nouveau job, car avec le mariage, elle n’a pas eu encore trop le temps et le temps presse justement.

Je sais qu’il est passé par là...
Vu l’heure, il doit déjà être parti mais il n’a pas voulu me réveiller, je suis sur qu’il fait encore la tête !
Je me dirige tel un automate vers la cafetière pour me préparer mon nectar du matin, avant de constater le petit mot griffonné à la va vite sur un bout de papier abîmé.
Je lis les quelques lignes et constate qu’il m’en veut encore, même s’il me dit qu’il m’aime et qu’il fera avec. En même temps, je ne peux pas lui en vouloir non plus...il sait que je l’aime, mais il sait aussi que j’ai vécu des années avec Frédéric, bien plus qu’avec lui et que je m’apprêtais à fonder une famille avec cet homme.
Il a le droit de ne pas aimer.


En fin de journée...

Je suis harassée. Je ne me suis pas du tout reposée de la journée car j’ai profité de tous les moments ou Andréas dormait pour travailler sur mon projet. Je me suis bien renseignée et j’ai déjà pas mal avancé sur l’origine du cinéma indépendant américain. Ce n’est pas toujours super intéressant, mais c’est nécessaire que j’en connaisse un minimum pour maîtriser mon sujet.

Je regarde mes mails avant d’éteindre le pc et je vois qu’il y en a un d’Audrey qui m’informe qu’elle m’attendra à l’aéroport dans deux jours.
J’ai hâte de la revoir elle aussi.

J’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Il est presque 22 heures et je n’ai pas eu de nouvelles de la journée. Même pas un petit coup de fil, rien. Je ne pensais pas qu’il m’en voudrais autant et pour la peine je n’ai rien préparé à manger, il se fera des pâtes ou ira chez la voisine ! Et toc !

Je descends tout de même, l’air neutre, ni contente, ni fâchée.
Je le vois relever la tête dans ma direction et esquisser un mince sourire et quelques paroles.

W : bonsoir...

S : je suis désolée, mais Andréas est couché, il tombait de fatigue, je n’ai rien pu faire !

W : ce n’est rien, c’est de ma faute, je devais rentrer plus tôt mais Paul, comme d’habitude a voulu régler des petits détails vers dix-huit heures, et comme d’habitude çà c’est éternisé...

S : ce sera tous les jours comme çà ?

W : je suis désolé Sonia, mais je ne peux pas faire grand-chose ! je suis l’acteur principal donc quand il y a des ajustements, c’est moi qui trinque le plus !

S : je sais...excuses-moi mais tu m’as manqué...

W : toi aussi...et pour hier soir...

S : on en parle plus ! Je ne veux pas gâcher notre soirée !

W : c’est ok pour moi...mais qu’est-ce que tu nous a préparé de bon ?

S : euh...ben...rien à vrai dire...

W : je vois ! MÇà tombe bien, j’ai pris deux trois trucs mexicains à grignoter au passage, un pique-nique moquette çà te dit ?

S : ok...ce sera parfait et çà me rappellera le bon vieux temps !

W : ouais...le bon vieux temps où Frédéric ne faisait pas parti de ta vie...

Et vlan ! Je ne l’avais pas vue venir celle-là ! Je vois que même s’il veut passer une bonne soirée, la pilule est difficile à avaler...

Pourtant, je ne veux pas relever, çà envenimerait encore cette situation que je veux arranger.
Je le regarde et je sais qu’il lit dans mes yeux que ses paroles ne sont pas appropriées.

W : excuses-moi, j’ai du mal avec çà...

Je vois son air de chien battu. Je sais qu’il a peur, peur de me perdre, peur de me voir m’éloigner encore une fois de lui. Il me touche mais je veux qu’il se rassure tout de suite, je l’aime et je ne compte pas m’envoler de ses bras de si tôt. Il faut qu’il le comprenne et je compte bien mettre à profit cette soirée pour le graver dans sa tête, son corps et son cœur !

S : Went...tu sais que je t’aime...

W : mais tu l’as aimé lui aussi et tu me dis que tu veux le revoir à quinze jours de notre mariage !

S : Went ! Je n’ai jamais aimé Fred comme je t’aime toi ! Il faut que tu te rentres çà dans le crâne ! Après notre histoire j’ai fui les hommes comme la peste et lorsque parfois je m’abandonnais, ce n’était que pour les utiliser à des fins purement « sexuelles », je n’ai pas honte de le dire ! Mais je n’ai jamais ressenti quelque chose de comparable a ce que je ressens dans tes bras !
Fred a été là à un moment où j’étais plus fragile et j’ai peu à peu appris à lui faire confiance, on s’entendait bien et j’avais de l’affection pour lui, je me voilais la face, je le sais aujourd’hui. Avec ou sans toi, notre relation était vouée à l’échec ! Je te rappelle qu’il m’a trompée !

Je m’approche et caresse doucement sa joue redevenue piquante alors que son sourire irradie peu à peu son visage. Je sens ses mains sur ma taille maintenant, puis son souffle chaud dans ma nuque et je e laisse fondre dans ses bras...

Je sais que je ne dormirais pas sur le canapé ce soir...
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Message  Sara59 Jeu 13 Déc - 21:45

c'est genial ils se sont reconcilier, mais je comprend went il a de quoi etre facher aller voir son ex 15 jour avant son mariage pale .

c'est toujours aussi bien ta fic j'espere avoir bientot une suite cheers
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Message  valscof Sam 15 Déc - 14:51

Je m’en veux un peu de lui demander cet effort, mais je sais que c’est nécessaire pour moi et que çà sera bénéfique pour notre couple.
ça doit être dur pour Sonia de savoir qu'elle doit parler à Fred pour tirer un trait définitf sur ce passé douloureux alors, qu'en même temps, elle sait que cela est dur à digérer pour celui qu'elle aime et qu'elle n'a jamais cessé d'aimer.
Si au fond d'elle, elle sent que c'est indispensable pour leur vie de couple, il faut qu'elle le fasse. Il ne faut pas qu'elle le regrette ensuite NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Non2
Je tourne et vire sur le canapé et ne trouve pas le sommeil car finalement cette dispute me contrarie. A quinze jours de notre mariage, ce n’est vraiment pas bienvenu...
Ce qui est dommage, effectivement, c'est qu'elle n'ait pas su, ou pas pu, parler à Fred bien avant son mariage.

Went se lève doucement. Il émerge d’une nuit pour laquelle il a peiné à trouver le sommeil, se rendant plusieurs fois au rée de chaussé pour constater que Sonia dormait dans le canapé, seule et visiblement paisiblement endormie...
Lui, n’a trouvé le sommeil que vers deux heures du matin, et encore, un sommeil agité où dansait devant lui les images douloureuses de Sonia et Frédéric réunis...
Went est profondément contrarié par ce que lui a annoncé Sonia. Il a encore du mal à la comprendre et le fait de l'avoir vue paisiblement endormie a dû lui serrer le coeur encore plus Sad

Il sait qu’il peut avoir toute confiance en Sonia, mais il sait aussi que chaque fois que sa route a croisé celle de Frédéric, cela s’est mal terminé.
Et puis pourquoi Sonia se sent responsable ou redevable de ce type ?
Il s’est approprié leur fils pendant six mois, ne lui avouant pas ses soupçons, restant ainsi à taire des vérités qui la faisait souffrir alors qu’elle était fragile...jusqu’à ce terrible accident qui aurait pu lui coûter la vie et la soustraire à son fils et à lui.
Comment peut-elle le plaindre et vouloir s’absoudre de quelque chose envers lui après tout ce qu’il a fait ? Il a certainement bien moins souffert qu’elle !
Wentworth aime Sonia, depuis tant d'années. Il n'arrive pas à lui en vouloir à elle alors qu'elle a aussi sa part de responsabilité dans cette histoire douloureuse. Tous son ressentiment est logiquement tourné vers Fred.

Je ne vais pas m’excuser ni te dire que je suis désolé parce que je ne le suis pas, mais j’aurais cru que tu serais venue me rejoindre car le lit était bien froid sans toi.
Tu m’as manqué.
Je ne comprends pas ce que tu veux faire et je ne peux pas t’en empêcher et de toute façon, ce n’est pas mon intention.
Je n’approuve pas, c’est tout.
Je t’aime et je te promets d’être là ce soir le plus tôt possible...
C'est bien que Went lui ait laissé ce petit mot dans lequel il dit ce qu'il a sur le coeur. Il fait part de son désaccord mais lui dit aussi combien il l'aime. Il sait que parfois, il faut accpeter de l'autre des choses que l'on a du mal à comprendre. Il peut le faire car il sait qu'elle l'aime, aussi.

Je t’embrasse, partout...
Embarassed

Il a le droit de ne pas aimer.
Sonia est comme Went, sur ce point. Elle est très consciente que c'est plus fort que lui, qu'il ne peut pas lui dire qu'il la comprend et qu'il est heureux qu'elle aille parler à Fred. Elle sait que cela lui coûte et ne lui en veut pas pour ça. Il respecte son choix, comme lui respecte le sien, sans pour autant l'approuver
j’ai pris deux trois trucs mexicains à grignoter au passage, un pique-nique moquette çà te dit ?
Laughing

W : ouais...le bon vieux temps où Frédéric ne faisait pas parti de ta vie...
Et vlan ! Je ne l’avais pas vue venir celle-là ! Je vois que même s’il veut passer une bonne soirée, la pilule est difficile à avaler...
Pourtant, je ne veux pas relever, çà envenimerait encore cette situation que je veux arranger.
On sent que c'est vraiment difficile à avaler pour Wentworth, ce départ pour la France, pour parler à Fred alors que le mariage est si proche.

Je le regarde et je sais qu’il lit dans mes yeux que ses paroles ne sont pas appropriées.
W : excuse-moi, j’ai du mal avec ça...
En même temps, il regrette vite ses paroles. Il doit savoir, au fond de lui, que ce n'est pas facile pour Sonia non plus car elle sait qu'il désapprouve.
C'est bien que Sonia lui explique ensuite ce qu'elle a sur le coeur, qu'elle lui fasse comprendre qu'il n'y a que lui qui ait vraiment compté dans sa vie et qui compte toujours.
Je sais que je ne dormirais pas sur le canapé ce soir...
Embarassed lol!

Je n'ai que 2 mots à dire : la suite !
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Lun 17 Déc - 21:52

La suite ici aussi, merci pour vos coms les filles !

C'est pour vous que je poste ! NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2
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CHAP 59 Première séparation



Ma valise est prête, j’en ai encore pris beaucoup trop, je le sais, mais on est jamais trop prudent. Çà ne rassure pas beaucoup Wentworth d’ailleurs. Il me sourit et ne dit rien, pour ne pas me montrer sa gêne ou son mécontentement, mais il n’a pas changé d’avis. Tout juste essaye t’il de comprendre ce qui est déjà énorme à mes yeux, car dans le cas contraire, je ne sais pas moi-même comment je réagirai.
Nous sommes vendredi et mon vol décolle à 21h00.
Went est rentré depuis une demi-heure et il est sous la douche. Je le sens nerveux. C’est la première fois depuis des mois, depuis mon aménagement à vrai dire, que nous sommes séparés. Jusqu’à maintenant, je l’ai toujours suivi, partout, même lors de ses shootings à Los Angeles ou des week-end improvisés aux quatre coins du pays.

C’est difficile pour lui de me voir partir, il n’a plus été seul depuis bien longtemps et surtout...avec Andréas.

Notre petit bout grandit à vue d’œil ! Il galope partout et parle de mieux en mieux et dans deux langues ! Çà fait rire Went qui dit tout le temps qu’il sera aussi intelligent que son père ! Ses chevilles à celui là !

J’attends dans l’entrée en bas. Je stresse un peu malgré tout, moi aussi. Mon dernier retour en France n’a pas été très heureux et c’est çà que je veux changer. Je ne veux pas repenser à mon pays natal dans la douleur, dans les mauvais souvenirs, je veux faire table rase de ce passé qui m‘oppresse...

Une demi-heure plus tard, nous sommes dans le salon, Andréas dans les bras de Went me sourie. Il va me manquer aussi mon petit ange !
Je vois l’heure qu’il est à ma montre et je sais que le taxi ne va pas tarder, que je vais devoir les laisser et partir.

W : c’est l’heure ?

S : oui, le taxi ne devrait pas tarder à arriver...

W : tu ne changeras pas d’avis alors...

S : Went ! Tu sais que je tiens à ce voyage ! Je n’ai pas envie de partir d’ici sur une dispute, nous en avons déjà discuté !

W : oui mais j’espérais que tu resterais quand même, que tu changerais d’avis voilà tout !

Je vois bien à son air de chien battu qu’il a l’impression que je les abandonne, s’il savait à quel point mon estomac se vrille en ce moment même, il serait rassuré !

S : tu vas me manquer tu sais...mais je veux aller jusqu’au bout de ma démarche !

W : j’aurais pu t’accompagner à l’aéroport tu sais, quand même !

S : oui...et une cohorte de fans nous auraient harcelé ! Pour te voir te planquer sous un sweet à capuche ou une casquette, je préfère vous laisser ici. Tu sais en plus que je déteste les adieux larmoyants. Tu viendras me chercher à mon retour ?

Je le vois tirer la tête et j’ai mal au cœur, çà me fait mal de le faire souffrir. Je sais qu’il va cogiter tout ce temps et que çà ne fera qu’empirer...Pourquoi n’a-t-il pas réellement confiance en moi ? je sens que je vais vomir...
Pourtant je ravale mon haut de cœur et m’approche de lui doucement. Je caresse doucement sa joue et lui souris tendrement. Je veux qu’il sache que personne ne le remplacera jamais dans mon cœur.

Alors je me rapproche un peu plus et vient doucement déposer un baiser au coin de ses lèvres. Je sens qu’il sourie, même si cela reste discret.

W : si tu continue comme çà je ne te laisserais jamais partir...

J’adore cette voix rauque et sensuelle qu’il prend quand il a envie de quelque chose, je ne peux pas y résister et même à l’instant, un milliard de frissons me traversent le corps. Il le sent et en profite. Andréas est parti jouer à quelques mètres, et Went liasse doucement filer sa bouche le long de ma nuque.
Je sens que je vais défaillir, c’est exactement çà ! C’est trop agréable, trop divin, il m’inflige un véritable supplice !

Je n’ai presque plus de voix et j’ai du mal à articuler tellement je sens mon corps réceptif à cette intrusion de mon espace.

S : tu es impitoyable....Went...je te rappelle que notre fils est à quelques mètres...

W : alors il va avoir son premier cours d’éducation sexuelle, en deux langues !

S : Went !

Il rie de voir mes yeux ronds rivés sur lui alors que la sonnerie de l’interphone stoppe tout notre enthousiasme.
C’est comme un tour de magie, le sourire de Went a disparu instantanément.

W : c’est l’heure !

Il se retourne vers Andréas et l’appelle. Notre petit bout d’homme, du haut de ses trois pommes chancelle et manque de se prendre les pieds dans le tapis en courant vers nous. Il est tellement beau notre fils ! La peau mate, les yeux aussi verts bleus que son papa, sa bouche, ses mains et ses petites boucles brunes et brillantes qui cascadent sur son front. A quelques détails près qu’il tient quand même de moi, j’ai l’impression de revoir les photos affichées chez les parents de Went...

S : viens là mon ange, maman part en voyage, tu te souviens ? Mais je serais bientôt de retour, je ne pars pas longtemps, tu seras sage avec papa, tu me promets ?

Il me tend les bras, comme s s’il comprenait tous ces mots compliqués et leur signification.

W : mais bien sur qu’il a être sage notre crapule !

Went se rapproche et me le prends des mains en souriant. Il a compris que j’avais besoin de çà pour partir l’esprit tranquille. Il est merveilleux, je le sais.
Andréas entre nos deux corps, il caresse ma joue à son tour et laisse tendrement son pouce errer sur ma peau. J’aimerais tant ne pas avoir à me séparer d’eux, de lui...
Mais cela nous fera du bien, çà sera bénéfique comme je n’arrête pas de répéter.

S : bon...et bien je crois qu’il est temps que j’y aille...

W : tu embrasseras Audrey pour moi et je compte sur toi pour le retour !

S : tu n’as aucun souci à te faire, et la prochaine fois que j’irai en France, tu m’accompagneras et Andréas aussi...il a besoin de connaître la terre de ses ancêtres...

W : j’y compte bien...

S : bon...j’y vais...

Je m’approche et l’embrasse en laissant traîner mes lèvres sur les siennes pour ne pas rompre ce dernier contact...
Je finis par lâcher ce doux baiser et sourire une dernière fois en agrippant ma valise.
Un dernier regard vers les deux hommes de ma vie et je passe la porte bourrée d’interrogations et de scrupules.

W : je t’aime Sonia...

Je lui sourie une dernière fois et lui envoie un baiser alors que je viens de passer la porte. Il me sourie lui aussi en retour et je descend à l’extérieur rejoindre le taxi qui m’attends.

Un dernier regard en arrière, un dernier sourire, leurs visages une dernière fois dans mon champ de vision et le vrombissement du moteur me les enlève...pour trois jours...
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  Sara59 Lun 17 Déc - 22:30

oh c'est trop mignon elle part seulement quelque jours et on dirait qu'il vont se separer 1 mois lol! . et went qui s'inquiete il devrait lui faire confiance depuis le temps.

vivement la suite et merci de continuer a poster pour nous tes fideles lectrices NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Mar 18 Déc - 14:21

Tout juste essaye t’il de comprendre ce qui est déjà énorme à mes yeux, car dans le cas contraire, je ne sais pas moi-même comment je réagirai.
C'est bien : Sonia est honnête avec elle-même. Elle sait que ce n'est pas facile pour Went. Elle se met à sa place et comprend qu'elle ne serait peut-être même pas capable d'en faire autant.
Notre petit bout grandit à vue d’œil ! Il galope partout et parle de mieux en mieux et dans deux langues ! Ça fait rire Went qui dit tout le temps qu’il sera aussi intelligent que son père ! Ses chevilles à celui là !
lol!

J’attends dans l’entrée en bas. Je stresse un peu malgré tout, moi aussi. Mon dernier retour en France n’a pas été très heureux et c’est çà que je veux changer. Je ne veux pas repenser à mon pays natal dans la douleur, dans les mauvais souvenirs, je veux faire table rase de ce passé qui m‘oppresse...
On sent que Sonia a vraiment besoin de tourner cette page douloureuse. Elle ne veut pas que son pays soit associé à des images difficiles. Elle veut être en paix. Pour cela, elle doit parler à Fred en toute franchise. Ils seront plus à même de parler tranquillement désormais puisque l'un et l'autre ont reconstruit leur vie.
Je le vois tirer la tête et j’ai mal au cœur, ça me fait mal de le faire souffrir. Je sais qu’il va cogiter tout ce temps et que ça ne fera qu’empirer...Pourquoi n’a-t-il pas réellement confiance en moi ?
Sonia sait que Went fait de gros efforts mais en même temps, en le voyant triste, cela rend son départ plus douloureux. Je crois qu'elle ne peut pas non plus lui en vouloir.
Ce n'est pas un manque de confiance, c'est simplement que ça doit être très dur pour lui de la voir repartir en France, seule. Les dernières fois qu'elle a fait ça, cela avait marqué la fin de leur relation.

Alors je me rapproche un peu plus et vient doucement déposer un baiser au coin de ses lèvres. Je sens qu’il sourit, même si cela reste discret.
W : si tu continues comme ça je ne te laisserai jamais partir...
lol! ça va, il garde son humour et tente de dédramatiser un peu la situation. Il se doute bien que ce n'est pas non plus facile pour elle de partir et de quitter les 2 hommes de sa vie.

S : tu es impitoyable....Went...je te rappelle que notre fils est à quelques mètres...
W : alors il va avoir son premier cours d’éducation sexuelle, en deux langues !
S : Went !
lol!

W : mais bien sûr qu’il a être sage notre crapule !
J'adore quand il l'appelle "ma crapule" NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Invisio3

Went se rapproche et me le prend des mains en souriant. Il a compris que j’avais besoin de ça pour partir l’esprit tranquille. Il est merveilleux, je le sais.
Avant son départ, il veut rassurer Sonia. Il veut qu'elle sache qu'il veillera sur leur fils, bien évidemment et qu'ils l'attendront avec impatience son retour dans 3 jours, normalement...
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  Sara59 Sam 29 Déc - 21:51

un petit comm ici aussi pour te demander une suite. ne nous oublie pas.

je sais qu'il n'y a pas beaucoup de comm et que c'est pas tres motivant, mais pense a tes fans nous on attend avec impatience ta suite

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Message  soso_burrows Sam 5 Jan - 19:49

Me revoilà ici aussi... NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_lol

Je vais pas faire le même speech que sur la wentfan alors je vous poste directement la suite !
Je vous souhaite quand même à toutes une très bonne année 2008 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_smile




CHAP 60 : Paris


Quelque part au dessus de l’atlantique...

Çà y est, j’ai embarqué, pris mon petit sac avec moi et je serre déjà la photo de ma petite famille sur mon cœur. J’ai passé tellement d’années à n’avoir besoin de personne, à m’assumer pleinement, mon cœur endurci et aujourd’hui j’ai perdu cette habitude, l’habitude d’être seule.
En temps normal, je suis toujours entourée, par mon fils, par Went, par nos amis, si bien que j’en ai fini par oublier ces sentiments de solitude et de manque.
J’espère qu’une fois le pied posé sur le sol français ; çà ira mieux.

Après avoir écouté un peu de musique et mangé un bout, j’essaye de dormir mais le sommeil ne vient pas, me renvoyant sans cesse sous mes paupières clauses l’image des deux hommes que j’ai laissé derrière moi.


Le lendemain, Paris, 17h00 heure Locale

Enfin ! J’aperçois enfin le tarmac de l’aéroport d’Orly qui m’accueille.
Je n’en peux plus, j’ai trouvé ce voyage interminable.

Je parcours bien vite alentours dans le hall d’accueil pour apercevoir Audrey, mais en dehors de quelques regards curieux qui se disent « elle me dit quelque chose cette fille » je ne la vois pas.
Depuis que nous sommes installés en Floride avec Went, plusieurs paparazzi, malgré notre discrétion ont réussi à nous photographier à notre insu et nous sommes dans de nombreux magazines ! Et puis, il y a eu les soirées officielles...
Alors ce n’est pas étonnant si mon visage rappelle vaguement quelque chose à certain. Pourtant çà me gêne, car je ne sais pas comment me comporter dans ces cas là. Went lui, çà le fait rire car il sait que çà me rend nerveuse alors que lui sait impeccablement s’en sortir !

Je commence sérieusement à m’inquiéter de ne voir personne que je connais. Aucune tête connue ne m’attend et je commence à faire les cent pas quand mon téléphone vibre dans mon sac. Je décroche.

A : Sonia, c’est moi, je suis en retard, désolée, mais il y avait un accident sur la route et j’ai été bloquée plus d’une demi-heure pour faire cinq kilomètres !

S : ok, c’est pas grave, ne te stresse pas, je vais aller prendre un café dans le coin, on se retrouve au bar de l’aéroport ?

A : çà marche, à tout à l’heure...excuses-moi encore !

S : tu n’y es pour rien...je peux attendre cinq minutes non ?

Elle me remercie une dernière fois puis nous raccrochons toutes les deux. Je vais aller m’installer sur la terrasse du bar pour profiter du beau temps exceptionnel sur Paris pour la saison et parfaire mon bronzage floridien...

Je commande un café frappé et enfile mes lunettes de soleil en feuilletant un magazine que j’ai acheté à la presse au passage.
Au bout de dix bonnes minutes à me prélasser, je sens une ombre se poster devant moi et rester immobile. La personne ne prononce aucune parole, mais ne bouge pas non plus. Je relève la tête dans sa direction quand j’entends une petite voix nasillarde qui ne m’avait pas manquée mais que je ne pourrais oublier.

R : comme le hasard fait bien les choses !

S : Rose ? Si je m’attendais à tomber sur toi !

R : et moi donc ! çà fait combien ? Trois ans ?

S : oui, c’est à peu près çà...

R : tu pars en voyage ?

S : non, j’arrive !

R : ah ? Et d’où viens –tu comme çà ?

Elle me prends pour une idiote, j’en suis sûre, elle, la reine des magazines people, que j’ai accompagné à Cannes il y a trois ans lorsque j’ai revue Went pour la première fois, elle doit bien tout savoir de sa vie et que nous sommes ensemble !
Ce n’est pas grave, je vais rentrer dans son jeu, rira bien qui rira le dernier !

S : je reviens de Miami, je vis là bas maintenant, mais j’ai une amie à voir ce week-end et je repars ensuite...

R : oh ! Tu n’es pas là longtemps ! Mais tu fais quoi là bas ?

S : J’ai retrouvé du travail pour un mensuel sur l’art et je compose des sujets sur commande...

R : je vois, c’est un peu du free lance...

S : oui, çà me convient tout à fait...et puis avec la carrière de Went, c’est plus facile pour moi que quelque chose de fixe, je peux arrêter à tout moment et travailler à ma guise !

Je la vois ouvrir de grands yeux intéressés, je suis sûre qu’elle sait déjà mais je prends mon regard le plus innocent et je poursuis, je veux enfoncer le clou à cette pimbêche intéressée.

R : tu veux dire Wentworth Miller ?

S : oui, ne me dit pas que tu n’es pas au courant ?

R : un peu...mais je ne suis plus dans la presse people tu sais alors c’est un peu derrière moi tout çà...

S : oui, nous sommes ensemble depuis un certain temps maintenant. La moitié du temps à New York, près de ses parents et l’autre moitié à Miami où nous vivons pour ses tournages. Nous avons un fils, il a 1 an et demi maintenant...

R : ouah ! Et bien on peut dire que tu ne fais pas le s choses à moitié ! Choper Wenty Miller, quelle aubaine, tu es à l’abri jusqu’à la fin de tes jours et puis cela ne doit pas être désagréable !

S : tu n’y es pas du tout Rose ! Je connaissais Went bien avant cannes...on s’est rencontré lors d’un échange interuniversitaire. Je suis partie à New York et il était le meilleur copain du frère de ma correspondante ! On est sortis ensemble et puis j’ai du repartir en France et çà n’a pas marché.
On s’est revu à Cannes et tu sais ce qu’il s’est passé ! et puis ensuite, le frère de Tracy, ma correspondante, s’est marié et nous étions tous les deux témoins...
Notre fils est né neuf mois après même si nous n’étions pas ensemble. J’ai eu un grave accident, ici, à Paris et Went est resté près de moi, a appris sa paternité et m’a ramené près de lui...nous nous marions dans quinze jours très exactement...

Je ne sais pas comment je dois le prendre mais peut-être qu’a sa mine effarée, je dois comprendre qu’effectivement elle ne suivait plus vraiment les péripéties des people car elle a l’air effarée !

R : tu as un fils avec Wentworth Miller !

S : oui, il s’appelle Andréas et c’est son portrait craché, il ne peut pas le renier !

R : alors là...je suis scotchée !

Au même moment que je savoure de lui en avoir mis plein la vue à cette garce spécialiste des quinquas bourrés de frics et pervers, je vois Audrey qui accoure essoufflée et agacée par la foule.

S : je suis désolée Rose, j’aurais bien discuté avec toi plus longtemps mais mon amie est arrivée, je dois te laisser.

R : tu pourrais me donner ton adresse si un jour je passe par la Floride ??

S : ce n’est pas une bonne idée Rose, et de toute façon nous allons bientôt déménager...

Je lui adresse un dernier sourire et prends congé d’elle. Je suis ravie qu’elle n’insiste pas. Son dernier regard respire l’envie, elle rêve d’être à ma place mais même pas pour Went si çà se trouve car cette fille ne pense qu’au fric !

Je me rapproche d’Audrey et la serre dans mes bras. Je ne l’ai pas revue depuis mon accident et je n’ai encore pas eu l’occasion de la remercier de vive voix pour tout ce qu’elle a fait pour Andréas, Went et moi dans ce douloureux moment.
Nous nous parlons très souvent au téléphone, mais pour ce qui est des voyages, avec ma convalescence, nous n’avons fait que de cours trajets, des vols intérieurs pour la plupart.

S : je suis vraiment contente de te voir !

A : et moi ! On va avoir du temps pour discuter toutes les deux avant ce fabuleux mariage !

Nous nous sauvons rapidement et après quarante cinq minutes dans la circulation, nous arrivons enfin chez elle. Rien n’a changé mais je remarque quelques photos qui trônaient déjà là avant mon départ, des photos de nous deux à différentes étapes de notre vie que nous avons partagées. D’autres sont venus rejoindre les nombreux cadres présents dans l’appartement, des photos de went et d’Andréas, certainement au moment de sa venue en France pour mon accident. Je lis la fierté dans le regard de Went lorsqu’il tient notre fils dans ses bras, mais je vois aussi dans le fond de ses pupilles ce voile de tristesse malgré qu’il se forçait à sourire.

A : Sonia, je ne t’avais pas prévenue car je ne voulais pas t’angoisser, mais Fred vient ce soir, je l’ai appelé pour l’inviter...j’espère que çà ne te dérange pas ?

S : euh...je suis un peu surprise, mais je vais m’y faire...j’espère qu’il ne me tient pas trop rigueur du passé, c’est tout !

A : je pense qu’il saura entendre tes raisons...il n’a pas non plus été tout blanc dans cette affaire...

S : oui...enfin je suis triste que tout ai déraillé comme çà entre nous...

A : tu sais, je m’en veux encore terriblement moi aussi pour tout çà...

S : pourquoi ???

A : parce que je suis responsable de cette pagaille dans un sens ! Quand Went t’as envoyé ses lettres et que je te les ai caché pour éviter que tu ne sois malheureuse...j’aurais mieux fait de m’occuper de mes affaires, mais tu avais été si malheureuse à ton retour de New York que je pensais vraiment le faire pour ton bien !

Je sens qu’Audrey est sur le point de pleurer. Je sais qu’elle s’en veut pour tout çà alors que moi, il y a bien longtemps que j’ai tiré un trait sur cette histoire sordide, je suis bien loin de tout çà maintenant...

S : je ne veux pas que tu culpabilise Audrey...ce qu’il s’est passé est passé justement et si j’avais eu ces lettres au moment où Went les envoyait, çà n’aurait peut-être pas changé grand-chose ! je lui en voulait terriblement à l’époque et même si on s’était revus, même si on se serait remis ensemble, rien en dit qu’a ce moment là çà aurait marché tu sais...
Je dis que malgré toutes ces souffrances, le destin fait bien les choses ! Aujourd’hui j’ai un fils, je suis avec l’homme que j’aime et je vais l’épouser dans quinze jours ! Je dirais plutôt que dans un sens tu as contribué à tout çà oui !

Audrey renifle bruyamment et ses yeux vitreux me sourient alors que sa bouche laisse échapper un rire nerveux.

A : tu as le don de retourner la situation toi ! Je suis contente que tu ne m’en tiennes pas rigueur alors...

S : et moi je suis heureuse et je te suis reconnaissante d’avoir fait tout ce que tu as fait pour Went, Andréas et moi quand j’ai eu cet accident !

Elle me prend dans ses bras et nous savourons nos retrouvailles. Je crois que nulle part je ne pourrais retrouver une amie comme Audrey. J’ai sympathisé avec Sarah et Rebecca, j’adore Tracy plus que tout, mais j’ai un passé avec Audrey que je n’aurai avec personne d’autre. C’est comme une sœur et elle me connaît mieux que personne...
Je suis triste aujourd’hui que nous vivions à des milliers de kilomètres...
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Dim 6 Jan - 21:11

Enfin la suite !
Belle année 2008 à toi aussi Soso_Burrows.

Ça y est, j’ai embarqué, pris mon petit sac avec moi et je serre déjà la photo de ma petite famille sur mon cœur. J’ai passé tellement d’années à n’avoir besoin de personne, à m’assumer pleinement, mon cœur endurci et aujourd’hui j’ai perdu cette habitude, l’habitude d’être seule.
Sonia sait qu'elle devait faire ce voyage mais elle a le coeur partagé. Elle est triste de laisser les 2 hommes qu'elle aime sur le sol américain.
Alors ce n’est pas étonnant si mon visage rappelle vaguement quelque chose à certain. Pourtant ça me gêne, car je ne sais pas comment me comporter dans ces cas là. Went lui, ça le fait rire car il sait que ça me rend nerveuse alors que lui sait impeccablement s’en sortir !
C'est une situation qui doit être assez délicate à gérer pour Sonia, en effet.
Elle me prend pour une idiote, j’en suis sûre, elle, la reine des magazines people, que j’ai accompagné à Cannes il y a trois ans lorsque j’ai revue Went pour la première fois, elle doit bien tout savoir de sa vie et que nous sommes ensemble !
Ce n’est pas grave, je vais rentrer dans son jeu, rira bien qui rira le dernier !
R : ouah ! Et bien on peut dire que tu ne fais pas le s choses à moitié ! Choper Wenty Miller, quelle aubaine, tu es à l’abri jusqu’à la fin de tes jours et puis cela ne doit pas être désagréable !
Very Happy Sonia n'a vraiment pas envie de se laisser mener en bateau par Rose, son ancienne collègue qu'elle n'apprécie guère.
On la comprend car apparemment, Rose pense plutôt à l'argent que peut avoir à sa disposition Sonia maintenant qu'elle vit avec Wentworth plutôt qu'à l'amour qui les unit.

S : tu n’y es pas du tout Rose ! Je connaissais Went bien avant cannes...on s’est rencontré lors d’un échange interuniversitaire. Je suis partie à New York et il était le meilleur copain du frère de ma correspondante ! On est sortis ensemble et puis j’ai du repartir en France et çà n’a pas marché.
On s’est revu à Cannes et tu sais ce qu’il s’est passé ! et puis ensuite, le frère de Tracy, ma correspondante, s’est marié et nous étions tous les deux témoins...
Notre fils est né neuf mois après même si nous n’étions pas ensemble. J’ai eu un grave accident, ici, à Paris et Went est resté près de moi, a appris sa paternité et m’a ramené près de lui...nous nous marions dans quinze jours très exactement...
Au même moment que je savoure de lui en avoir mis plein la vue à cette garce spécialiste des quinquas bourrés de frics et pervers, je vois Audrey qui accourt essoufflée et agacée par la foule.
Voilà un bon moyen de laisser Rose envieuse et de lui clouer le bec Smile

D’autres sont venus rejoindre les nombreux cadres présents dans l’appartement, des photos de went et d’Andréas, certainement au moment de sa venue en France pour mon accident. Je lis la fierté dans le regard de Went lorsqu’il tient notre fils dans ses bras, mais je vois aussi dans le fond de ses pupilles ce voile de tristesse malgré qu’il se forçait à sourire.
Crying or Very sad On imagine Went meurtri mais devant faire face pour ce petit bout qu'il découvrait. Sonia doit être émue en voyant ces clichés.

A : parce que je suis responsable de cette pagaille dans un sens ! Quand Went t’as envoyé ses lettres et que je te les ai cachées pour éviter que tu ne sois malheureuse...j’aurais mieux fait de m’occuper de mes affaires, mais tu avais été si malheureuse à ton retour de New York que je pensais vraiment le faire pour ton bien !
Je sens qu’Audrey est sur le point de pleurer. Je sais qu’elle s’en veut pour tout ça alors que moi, il y a bien longtemps que j’ai tiré un trait sur cette histoire sordide, je suis bien loin de tout çà maintenant...
Sonia a su tirer un trait sur ce passé. Elle pense au présent et à l'avenir. Elle sait que son amie pensait agir pour son bien et elle lui pardonne. Elle sait aussi qu'elle a mis à mal à plusieurs reprises cette relation d'elle-même.
S : je ne veux pas que tu culpabilises Audrey...ce qu’il s’est passé est passé justement et si j’avais eu ces lettres au moment où Went les envoyait, çà n’aurait peut-être pas changé grand-chose ! je lui en voulais terriblement à l’époque et même si on s’était revus, même si on se serait remis ensemble, rien en dit qu’a ce moment là çà aurait marché tu sais...
Je dis que malgré toutes ces souffrances, le destin fait bien les choses ! Aujourd’hui j’ai un fils, je suis avec l’homme que j’aime et je vais l’épouser dans quinze jours ! Je dirais plutôt que dans un sens tu as contribué à tout çà oui !
Sonia arrive même à rassurer Audrey. Elle ne veut pas qu'elle porte ce poids inutilement.
C’est comme une sœur et elle me connaît mieux que personne...
Je suis triste aujourd’hui que nous vivions à des milliers de kilomètres...
J'ai le sentiment que ce voyage en France va remuer beaucoup de choses. Que nous prépares-tu ? scratch
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Mer 9 Jan - 1:03

Merci Valscof NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2

La suite pour toi NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_smile





CHAP 61 : Un vieil ami...


Un peu plus tard dans la soirée...

Je viens enfin de choisir ma tenue pour la soirée. C’est peut-être futile pour un homme ce genre de chose mais c’est un savant calcul pour nous, les femmes. Il faut choisir sa tenue en fonction des circonstances et de la personne ! Et là, ce soir, les circonstances et la personne, çà ne m’aide pas beaucoup ! Et puis tout est si différent ici...
Aux Etats-Unis, pour un rien c’est tout un foin, paillettes, coiffeur et robe de gala. Ici, les femmes sont très élégantes mais aussi beaucoup plus naturelles et c’est ce que je veux pour moi ce soir. Je ne veux pas être glamour, je ne veux pas en mettre plein la vue je veux juste être moi.

Maintenant que je suis prête, j’aide Audrey à disposer sa table et les assiettes et je me rend bien vite compte qu’une autre personne est attendue.


S : tu as invité quelqu’un d’autre ? Il y a quatre assiettes ???

A : ah...oui...j’avais oublié de te dire que Fred vient accompagné ! J’espère que cela ne te dérange pas !

S : non, pas du tout...c’est juste que çà va être un peu moins évident pour moi de lui parler dans ces cas là...mais je m’adapterai ! Je suis contente qu’il ai refait sa vie.


Nous terminons lorsque des coups fermes sont donnés sur la porte d’entrée.
Audrey se déplace et je reste en retrait, intimidée et tremblante car je n’ai même pas demandé s’il était au courant de ma venue, çà m’a échappé !


A : bonjour Fred, je suis contente de te voir...

F : moi aussi, depuis le temps qu’on se promettait cette soirée...çà c’est pour toi, une bonne bouteille en souvenir du bon vieux temps !


Il s’avance puis s’écarte pour présenter sa compagne qui se tient derrière lui, timide.


F : Audrey, je te présente Lucila, ma fiancée

A : enchantée, et bienvenue...


Je sens qu’Audrey range son sourire de circonstance pour annoncer ce que je craignais, ma venue. Elle ne lui en a pas parlé, et pour cause, il aurait sûrement refusé l’invitation !


A : euh...Frédéric, je voulais te dire que j’ai une surprise pour toi...quelqu’un qui tenait absolument à te revoir et qui est de passage...


Elle s’écarte doucement, anxieuse et me laisse apparaître devant lui, à quelques mètres. J’essaye de sourire, de toutes mes forces, mais je sens que mes résolutions sont englouties sous le poids de l’adrénaline qui fait tambouriner mon cœur dans ma poitrine.
Jamais dans mes souvenirs Frédéric ne m’était apparu aussi beau que ce soir. Je sens qu’il a trouvé un équilibre, un bonheur loin de moi et j’en ai comme un pincement dans la poitrine. Je suis ridicule !

Dès que ses yeux se sont posés sur moi, j’ai décelé cet infime clignement de paupière et ses sourcils se sont froncés très légèrement, c’est presque invisible et pourtant je l’ai vu, comme toutes les fois où je l’ai vu s’énerver, c’est exactement comme çà que çà commence !
Il faut que je dise quelque chose, car après tout, je suis là exprès pour lui donc si je ne dis rien c’est pas super ! Allez, force toi ma vieille !


S : ....bonjour...je...je suis ravie de te revoir...


Il ne cesse de me fixer et ne répond rien, je sais que son regard dur, je le mérite. Il doit se prendre en pleine figure tout ce qu’il s’efforce de refouler depuis des mois et je réapparais comme çà, sans prévenir et sans lui laisser le temps de se préparer psychologiquement. Je sais que çà peut m’être fatal. Frédéric est un impulsif, mais qui ne tente rien n’a rien...

Il ne répond toujours pas et semble bloquer, incapable de prononcer un son ou de faire un geste. Alors je poursuis, et devant tout le monde.


S : Fred, je sais que tu ne t’attendais pas à me voir et ce que je vais te dire va peut-être te surprendre, mais moi, je suis venue ici exprès pour te voir...


A mes aveux, je vois l’incrédulité, la fureur et la moquerie traverser son visage et son regard. Il trouve çà hallucinant, je me suis bien foutue de sa gueule non ?

Il souffle et se rapproche doucement de moi. Je retiens ma respiration.
Il m’attrape par le bras et m’entraîne plus loin. Je n’arrive pas à savoir ce qu’il pense, s’il va m’en retourner une ou s’il est disposé à m’écouter...
Il claque une porte derrière nous et nous nous retrouvons dans le bureau, je tremble malgré moi sous son regard noir.


F : je peux savoir ce qu e c’est que cette comédie ?


Je ne répond rien, complètement bouleversée par ces quelques mots. J’ai fait tous ces kilomètres pour le voir et m’excuser, il m’a quitté mourante et c’est comme çà qu’il m’accueille ? Après tout, à quoi m’attendais-je ? D’un homme qui a trompé sa compagne enceinte ? Même si Andréas n’est pas son fils, il ne le savait pas à ce moment là, alors çà change quoi ?
Oh et puis pourquoi tu ramènes çà sur le Tapis Sonia, ce n’est pas comme çà que tu vas arriver à avoir une discussion franche et ouverte avec lui, alors réagi !


F : tu peux me dire ce que tu cherches à la fin ? Çà t’amuses d’avoir ta petite cour à tes pieds c’est çà ? Tu aimes jouer avec les sentiments des autres ? Saches que pour moi tu n’es qu’une garce !


Je sens que malgré moi les larmes me montent aux yeux, il est dur, terriblement dur, mais çà ne m’empêcheras pas de lui dire ce que j’ai à lui dire ! Si ce voyage ne doit me servir qu’à vider mon sac sans rien obtenir d’autre et bien tant pis, au moins ce sera fait !


S : non Fred, je ne suis pas venue pour çà...je suis désolée de voir que je t’ai fais souffrir autant, je n’étais pas moi-même et je me mentais...

F : oh ravi de savoir çà...tu as fait une thérapie aux States ? Tu en reviens philosophe ma parole ! Ou c’est l’amour avec un sex-symbol qui t’a transformée ?

S : tu es ignoble !

F : ah...et ce que tu m’as fait c’était comment ? Me faire croire pendant des mois que nous allions avoir un fils ? Partir en me laissant croire çà et te découvrir dans les bras de ce mec à mon retour ?

S : je sais tout ce que j’ai fait Frédéric, je sais à quel point tu as souffert et je suis ici pour m’excuser.

F : et tu crois que çà va suffire ? Tu crois que juste parce que tu l’as décidé je vais te pardonner ?

S : non, je n’ai pas cette prétention. J’y pense depuis longtemps, un bon moment en tous cas, mais mon état de santé n’était pas encore compatible avec un voyage de cette importance, alors il a fallu que j’attende...

F : et çà devrait m’attendrir ?

S : non, je ne veux pas de ta pitié, je veux juste que tu m’écoutes, que tu écoutes tout ce que j’ai à te dire...


Je le vois caresser nerveusement ses cheveux. Il ne répond rien et je sens que sa colère s’apaise, je suis décidée et il va m’écouter que cela lui plaise ou non !


F : je t’écoutes...

S : merci. Tout d’abord je te remercie, pour ce que tu as fait pour Andréas, pour moi, et pour Went. Sans toi, nous ne serions peut-être pas réunis aujourd’hui, mais c’est d’autre chose dont je voulais te parler.
Je ne t’ai jamais vraiment raconté comment j’ai rencontré Went, ce que nous avons vécu et je te passerais les détails, mais je sais aujourd’hui que si je t’ai aimé, lui est mon âme sœur et je ne peux pas lutter contre çà. J’ai fait autrement, je l’avais presque oublié, perdu dans un recoins de ma mémoire, jusqu’à ce qu’il réapparaisse involontairement et comme par magie dans ma vie. Çà a été fatal pour nous, notre couple, mais je sais aujourd’hui que nous serions allés droit dans le mur tous les deux car notre amour n’était pas assez puissant pour que l’on passe notre vie ensemble...

F : tu aurais pu être franche dès le début, çà aurait été dur, je t’en aurait voulu, mais on aurait éviter des souffrances inutiles !

S : je sais, mais j’étais perdue...je n’avais pas confiance en moi, en Went. Quand il a rompu il y a treize ans, il m’a raconté une histoire de fille qu’il avait rencontré et dont il était tombé amoureux. Je l’ai cru et j’ai été malheureuse comme les pierres. Quand je l’ai revu à Cannes et après ce qu’il s’y est passé, j’ai voulu être honnête avec toi en t’avouant tout parce que j’étais persuadée que je n’avais aucun avenir avec lui, qu’il se comporterait encore en goujat avec moi si je tentais quelque chose à nouveau, avec lui. Je ne voulais pas foutre en l’air notre relation basée sur la confiance à cause de lui !
Et puis il y a eu cet aveu, les lettres cachées par Audrey, le mariage. J’ai tout appris dans l’avion qui nous y conduisait. Je ne pardonnais rien pour autant mais mon cœur traçait à mon insu de nouvelles routes vers le sien.
J’ai lutté contre çà et puis le soir du mariage, grisée et aimantée je me suis laissée avoir je me suis laissée aller à mes sentiments, à mes pulsions, j’avais besoin de sentir à nouveau ce corps qui m’avait tant manqué...
Malgré notre relation, je me sentais seule, comme si quelque chose m’avait toujours manqué et ces lettres me prouvaient que nous avions chacun souffert de notre coté en croyant des choses fausses l’un sur l’autre.

F : tu veux enfoncer le clou encore ? Me dire que tu n’as jamais aimé que lui ? Si c’est pour çà que tu es venue, tu peux reprendre l’avion ! Je ne suis pas masochiste et j’apprécierais que tu t’abstiennes de m’infliger çà !

S : non, je veux juste que tu comprennes que c’était plus fort que moi...j’étais attirée vers lui, je ne pouvais pas lutter et pourtant je continuais à m’acharner à concevoir un avenir avec toi, un bébé...
Et je suis tombée enceinte, je suis partie aux Etats-Unis, j’ai eu ce malaise et j’ai appris que notre fils était en fait celui de Went. Nous nous sommes rapprochés, on ne contrôlait plus rien. Quand tu es revenu, je me sentais si mal et en même temps je t’en voulais tellement de m’avoir toi aussi trompée ! J’ai à peine eu le temps de souffler que je me réveillais maman et sans Went...alors j’ai choisi la facilité, j’ai laissé mes sentiments et je t’ai suivi jusqu’à cet accident qui a failli me coûter la vie. Je suis restée quatre mois dans le coma et à mon réveil j’étais là bas, très loin de chez moi, avec mon fils de dix mois et Went. Toi tu avais disparu et je n’ai jamais plus eu de nouvelles...
Il m’a fallu trois mois pour me remettre totalement et être capable de vivre normalement, sans assistance...
Je n’ai pas cessé de penser à toi Fred, au mal que je t’avais fait, aux souffrances et aux mensonges que l’on s’était infligés...mais je ne pouvais pas revenir avant...
Went est absolument contre ce voyage et m’a fait une scène et malgré tout l’amour que je lui porte, je suis venue car je tenais à t’expliquer mes sentiments, te dire à quel point je regrette aujourd’hui, à quel point je me sens ridicule de te dire çà car c’est bien plus facile avec le recul...


Il ne bouge pas et son regard est parfaitement neutre. Je ne sais pas ce qu’il pense. Ses paupières se ferment et se rouvrent à un rythme régulier. Il pose ses doigts sur ses tempes et frotte son front. Il baisse les yeux puis me fixe intensément et je vois les larmes aux coins de ses yeux. Il les chasse en même temps que ses mains sont prises de tremblements.
J’en profite pour parcourir les quelques mètres rempart qui nous séparaient et je me jette dans ses bras qui se referment sur moi.

Je pleure toutes les larmes de mon corps alors que je sens sa respiration haletante soupirer et son cœur emballé se calmer peu à peu. J’ai tant rêvé ce moment, je suis si fatiguée...

Son souffle chaud se pose sur mes épaules dénudées et je reste là, enlacée comme une petite fille apeurée dans les bras de son papa.


F : je suis tellement désolé moi aussi qu’on se soient fait tant de mal tous les deux...


Je me dégage alors et croise son regard humide et compatissant. Je lui souris et il y répond. Je serre sa main dans la mienne et je suis soulagée que nous nous comprenions enfin.


S : je suis heureuse de voir que tu es heureux, rien ne peut me faire plus plaisir tu sais...

F : et moi je suis heureux de te voir en si bonne santé...vivante et épanouie !
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Message  valscof Ven 11 Jan - 12:12

A : ah...oui...j’avais oublié de te dire que Fred vient accompagné ! J’espère que cela ne te dérange pas !
S : non, pas du tout...c’est juste que ça va être un peu moins évident pour moi de lui parler dans ces cas là...mais je m’adapterai ! Je suis contente qu’il ait refait sa vie.
D'un côté, ça complique les choses car ce que Sonia a à dire n'est pas simple alors s'il n'est pas seul, c'est plus délicat pour elle de pouvoir lui parler tranquillement. D'un autre côté, elle sait qu'il a refait sa vie et cela doit la satisfaire. ça signifie que, lui aussi, a pu tourner la page.
Nous terminons lorsque des coups fermes sont donnés sur la porte d’entrée.
Audrey se déplace et je reste en retrait, intimidée et tremblante car je n’ai même pas demandé s’il était au courant de ma venue, ça m’a échappé !
C'est facile d'imaginer l'angoisse que peut ressentir Sonia à ce moment-là. Elle sait qu'elle doit parler à Fred mais c'est une démarche difficile.
Elle ne veut sûrement pas que Fred se referme en pensant qu'elle est en train de lui jouer un mauvais tour.
Jamais dans mes souvenirs Frédéric ne m’était apparu aussi beau que ce soir. Je sens qu’il a trouvé un équilibre, un bonheur loin de moi et j’en ai comme un pincement dans la poitrine. Je suis ridicule !
C'est toute l'ambiguïté de la situation. Il n'y a aucun doute sur les sentiments que Sonia porte à Wentworth mais elle ne peut pas effacer totalement de sa vie ces années passées avec Fred même si tout n'a pas été rose entre eux. Le voir épanoui, alors qu'elle n'a jamais pu lui apporter cet épanouissement, lui fait forcément un petit quelque chose. Ce n'est pas de sa faute si elle n'a pas pu lui apporter ce bonheur. Elle en aimait un autre et son destin n'était pas de passer sa vie avec Fred.
Dès que ses yeux se sont posés sur moi, j’ai décelé cet infime clignement de paupières et ses sourcils se sont froncés très légèrement, c’est presque invisible et pourtant je l’ai vu, comme toutes les fois où je l’ai vu s’énerver, c’est exactement comme çà que çà commence !
On voit que Sonia connaît parfaitement cet homme.
Je ne réponds rien, complètement bouleversée par ces quelques mots. J’ai fait tous ces kilomètres pour le voir et m’excuser, il m’a quittée mourante et c’est comme çà qu’il m’accueille ? Après tout, à quoi m’attendais-je ? D’un homme qui a trompé sa compagne enceinte ? Même si Andréas n’est pas son fils, il ne le savait pas à ce moment là, alors çà change quoi ?
Oh et puis pourquoi tu ramènes çà sur le Tapis Sonia, ce n’est pas comme çà que tu vas arriver à avoir une discussion franche et ouverte avec lui, alors réagi !
Ces mots sont très durs. Ils blessent Sonia mais c'est bien qu'elle arrive à vite reprendre le dessus car elle sait ce pourquoi elle est venue. Elle savait que ce ne serait pas facile de parler avec Fred. Ils ont souffert de cette situation, tous les 2.
Sonia a compris que ça ne servait à rien de reparler du passé pour faire des reproches à l'autre et qu'il était temps de de faire table rase de ce passé pour mieux repartir, chacun de son côté, le coeur et l'esprit plus légers.
S : non Fred, je ne suis pas venue pour çà...je suis désolée de voir que je t’ai fait souffrir autant, je n’étais pas moi-même et je me mentais...
F : oh ravi de savoir çà...tu as fait une thérapie aux States ? Tu en reviens philosophe ma parole ! Ou c’est l’amour avec un sex-symbol qui t’a transformée ?
S : tu es ignoble !
C'est vrai que Fred est vraiment horrible de lui parler ainsi, comme s'il n'avait aucune responsabilité dans l'histoire. C'est trop facile. Il a aussi des torts. Il savait que cet enfant n'était pas le sien et, même s'il l'a élevé comme le sien, il n'a pas eu la force d'ouvrir les yeux de Sonia, de l'aider à rejoindre Wentworth pour que tous les 3 puissent se retrouver. Il a aussi profité de la situation de façon égoïste. Sonia a été lâche et malhonnête envers Fred, Went et Andréas mais Fred l'a été tout autant envers Sonia, Went et Andréas. Il préférait garder Sonia et son enfant près de lui tout en allant courir ailleurs plutôt que de clarifier la situation.
F : ah...et ce que tu m’as fait c’était comment ? Me faire croire pendant des mois que nous allions avoir un fils ? Partir en me laissant croire çà et te découvrir dans les bras de ce mec à mon retour ?
S : je sais tout ce que j’ai fait Frédéric, je sais à quel point tu as souffert et je suis ici pour m’excuser.
F : et tu crois que çà va suffire ? Tu crois que juste parce que tu l’as décidé je vais te pardonner ?
F : tu veux enfoncer le clou encore ? Me dire que tu n’as jamais aimé que lui ? Si c’est pour çà que tu es venue, tu peux reprendre l’avion ! Je ne suis pas masochiste et j’apprécierais que tu t’abstiennes de m’infliger çà !
Fred est en colère contre Sonia mais aussi certainement contre lui.
Contrairement à Sonia, il n'a pas encore ressenti le besoin de clarifier la situation avec Sonia. Il n'a pas encore fait ce cheminement. Il préfère se voiler les yeux.
Je pleure toutes les larmes de mon corps alors que je sens sa respiration haletante soupirer et son cœur emballé se calmer peu à peu. J’ai tant rêvé ce moment, je suis si fatiguée...
Son souffle chaud se pose sur mes épaules dénudées et je reste là, enlacée comme une petite fille apeurée dans les bras de son papa.
F : je suis tellement désolé moi aussi qu’on se soient fait tant de mal tous les deux...
Je me dégage alors et croise son regard humide et compatissant. Je lui souris et il y répond. Je serre sa main dans la mienne et je suis soulagée que nous nous comprenions enfin.
S : je suis heureuse de voir que tu es heureux, rien ne peut me faire plus plaisir tu sais...
F : et moi je suis heureux de te voir en si bonne santé...vivante et épanouie !
C'est bien. Sonia n'a pas craqué, ni renoncé. Elle est allée jusqu'au bout de ce qu'elle devait faire malgré les paroles et l'attitude blessantes de Fred NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Applaudi
Elle a pris son courage à 2 mains pour tout dire à Fred et se libérer. Il a enfin pu comprendre que tous les 2 avaient pris la mauvaise direction. Il s'avoue qu'il a lui-même mal agi avec Sonia. Tous 2 avaient besoin de remettre les choses à plat et de se pardonner, enfin. Ils se sont faits mal inconsciemment en pensant pouvoir apporter à l'autre ce qui lui manquait, en voulant croire à leur histoire alors qu'ils savaient qu'ils se mentaient tous les 2.
Là, ils ont pu se pardonner, se libérer de tout ce poids NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Applaudi
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Message  Sara59 Jeu 17 Jan - 17:58

honte a moi j'avais oublier de te mettre un comm Embarassed

t'es suite etait super et je suis contente que ca ce soit bien passer avec fred, pourtant au debut c'etait mal parti il avait l'air super enerver mais il a fini par se calmer et maintenant tou vas bien elle peux retourner voir went

Une suite stp
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Dim 20 Jan - 18:12

Merci à vous deux les filles NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Amoureu2

Je m'excuse de pas venir poster plus souvent mais c'est vrai qu'il y a tellement peu de coms ici que c'est pas très motivant...enfin voilà, spécialement pour vous NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_biggrin

On approche de la fin quand même...





CHAP 62 : L’adieu




Je me réveille et laisse mon cerveau encore embrumé d’alcool refaire surface.
Les souvenirs de la veille me revienne doucement en mémoire, l’arrivée de Fred avec sa fiancée, notre conversation, nos larmes puis le repas et la bonne humeur partagée avec des amis de longue date, de vieilles connaissances qui apprécie de se revoir et se sont pardonnés.

Je m’assois doucement dans le lit et porte mes mains à mes tempes, je ma sens encore un peu pompette...
Mes esprits rassemblés, j’entends du bruit dans l’appartement et décide de me lever.

Audrey est devant ses fourneaux et termine de ranger la vaisselle propre du lave vaisselle. Elle se retourne et me sourie.


A : alors...bien dormi ?

S : oui...mais le réveil est dur !

A : avec ce que vous avez descendu comme bouteilles, tu m’étonnes ! Mais on dirait que votre brouille c’est de l’histoire ancienne cette fois ci !

S : oui...j’ai enfin réussi à m’expliquer et il s’est excusé aussi pour ce qu’il avait pu faire de mal...je suis vraiment heureuse que cette histoire soit arrangée !

A : c’est vrai que c’est bien ainsi mais je ne comprends pas pourquoi tu tenais tellement à cela !

S : parce que malgré tout, dans un sens, j’ai aimé Fred...pas comme j’aime Wentworth, c’est sûr mais il m’a aidé à me sortir du mutisme dans lequel je m’étais réfugié après ma rupture avec Went. Il m’a redonné goût à la vie, il a été là, il m’a écouté et soutenue quand j’en avais besoin et çà je ne pourrais pas l’oublier. Etre fâchée avec lui aujourd’hui, ce serait comme si je perdais encore l’amour de mes proches, de ma famille.

A : tu n’ as jamais d’eux à Went ?

S : il ne sait rien de cette époque...

A : il ne t’a jamais posé de questions ?

S : non...il ne doit pas vouloir tenter le sujet ou alors çà ne lui a jamais traversé l’esprit...

A : peu avant votre mariage, c’est étrange quand même ! Çà ne l’inquiète pas de savoir qui va t’accompagner devant l’autel ? il ne se pose pas de questions sur les grands parents d’Andréas ?

S : non, il sait que c’est Brian qui me donneras le bras et n’a posé aucune question...

A : tu comptes lui en parler un jour ?

S : oui, mais je n’ai jamais trouvé l’occasion...mais il a le droit d’en savoir un peu plus sur moi et surtout qu’Andréas finira bien par poser des questions...

A : oui...enfin je ne voudrais pas gâcher ton week-end avec ces discussions pénibles tout de même...et tu dois revoir Fred avant ton départ ?

S : oui ; nous dînons en tête à tête ce soir...

A : en tête à tête, tête à tête ???

S : oui...on a beaucoup de choses à se raconter...mais je ne voulais pas paraître trop envahissante vis-à-vis de sa copine...

A : et vous allez où ?

S : à « La Bourgogne », comme avant !

A : oui...sauf que ce n’est pas vraiment comme avant Sonia...vous n’êtes plus ensemble, tu te maries dans quinze jours et lui a refait sa vie aussi de son coté...

S : c’est juste amical je te répètes... ! Il veut me raconter sa vie depuis tout ce temps et moi je veux en faire autant, je ne vois pas où est le mal !

A : j’espère que Went en penseras la même chose...

S : il a confiance en moi et il n’a aucun souci à se faire, crois-moi...j’ai juste besoin de me sentir en paix avec mon passé et de tourner la page, mais de la tourner doucement...

A : ouais...j’espère que tu vas pas droit dans le mur encore...

S : je vois que la confiance règne ici !

A : je te rappelle que je suis ta témoin de mariage et avec ce genre d’idée, oui, je m’inquiète !


Je lui tire la langue et nous finissons par rire en chœur malgré que je reconnaisse que la situation peut paraître incongrue d’un œil extérieur...
Nous passons la journée à discuter de choses et d’autres et Audrey est très curieuse sur ma vie à Miami. Je vois dans ses yeux le rêve devenir réalité à travers mes paroles. Elle s’extasie devant le luxe, les paillettes et tout ce qui gravite autour du showbiz...
J’ai beau lui rappeler que tout n’est pas toujours rose et que les stars aussi restent des êtres humains, elle a du mal à m’imaginer tous les jours avec Wentworth et notre fils tout autour de cet univers auquel je me suis habituée, malgré moi.



Il est 17h30 quand j’émerge de la sieste improvisée sur le canapé et qu’une faim de loup me cramponne le ventre. Mon portable se met à sonner à tu tête et je me précipite dessus car même sans regarder je connais déjà le nom de l’appelant.


S : allo ?

W : Sonia ? C’est moi ? Tu vas bien ?

S : bien sur que je vais bien ! Et toi ?

W : çà peut aller...je me demandais ce que tu faisais, je viens de donner son bain à Andréas...

S : vous pataugez tous les deux ?

W : on s’occupe comme on peut mais la maison est bien vide sans toi...

S : la maison ?

W : oui, quand tu es partie, j’en ai profité pour prendre quelques affaires et aller voir mes parents...je ne voulais pas rester tout seul à Miami à tourner en rond dans notre chez nous en attendant ton retour !

S : tu retournes voir papa et maman dans mon dos, méchant garçon !

W : J’en ai quand même profité pour aérer la maison du lac, et puis tu sais, ma principale distraction n’est plus là, il faut bien que je m’occupe...

S : tu ne paies rien pour attendre Miller ! Je te réserve une petite punition pour ces mots !

W : et de quel genre ?

S : surprise !

W : hum...tout châtiment sera le bienvenu tant que c’est toi qui me l’inflige...

S : tu ne devrais pas te réjouir trop vite de mon retour...

W : tu me manques ma puce, je crève ici sans toi !

S : tu me manques aussi Went, je t’aime tellement !

W : et Fred ? Tu l’as revu ? Tu t’es expliquée avec lui ?

S : oui...mais je t’en parlerai à mon retour, ce serait trop long au téléphone...mais tout se passe bien, ne t’inquiètes pas...

W : t’as plutôt intérêt parce que ma vengeance sera terrible !


Nous blaguons ensemble pour surmonter plus facilement la distance qui nous sépare et les ondes participent à notre entrain...
J’ai déjà fait la moitié du temps que je dois passer ici et bientôt je serrerais dans mes bras mes deux hommes.
Je saurais maintenant à quel point c’est dur de les quitter et de rester loin d’eux, même si çà me fait aussi du bien de me sentir indépendante.



Les heures passent et défilent jusqu’à l’arrivée de Fred.
Il m’attend en bas, dans un taxi et j’embrasse rapidement Audrey qui de son regard suspicieux me rappelle une dernière fois à l’ordre avant de me souhaiter une bonne soirée.

A : tu as les clés ? Ok...alors passe une bonne soirée !

S : merci maman !


Je me sauve et rejoins Fred. Il fait un temps magnifique malgré la fraîcheur du soir. Je suis habillée sagement d’un jean et d’un top qui me met bien en valeur avec une petite veste par-dessus. J’ai lâché mes cheveux, qui sont retenus par une petite pince sur le haut de ma tête. Un peu de maquillage, un soupçon de rouge à lèvres et le tour est joué.

Il m’attends devant le véhicule et me sourie.


F : tu es magnifique...

S : merci, tu n’es pas mal non plus !

F : ouais...probablement pas autant qu’un certain Wentworth Miller non ?

S : je préfèrerais qu’on en reste là sur ce sujet si tu veux bien...

F : excuses-moi, je ne voulais pas être désagréable, c’est juste que...

S : je sais...les filles craquent toutes pour lui et sont en admiration totale devant Michael Scofield mais personnellement, j’ai connu Went bien avant de connaître Michael ! Mais je préfèrerais qu’on parle d’autre chose, on bouge ?


Il me tend le bras en direction du taxi mais je grimace.


F : tu préfère marcher ?

S : on peut prendre le métro, çà me changera !

F : tu n’as pas peur d’être reconnue ?

S : çà va, je suis seule, les gens font moins attention à moi quand nous ne sommes pas en couple !

F : si tu le dis...mais avec la une des magazines dernièrement, c’est parier gros !


Il me tend son bras et nous commençons à arpenter les rues parisiennes si chères à mon cœur. Il fait doux ce soir et le soleil rend l’âme peu à peu.
Nous commençons par prendre al première bouche de métro venue afin de nous rendre dans le quartier de la Bastille où nous habitions avant.

C’est l’odeur qui remonte en moi tellement de souvenir, cette odeur de métro parisien si particulière...
La rame est bien bondée, pleine de gens qui rentrent du travail et je me sens dans mon élément, propulsée des années en arrière. La station qui suit vide un peu la rame et nous permet de nous installer face à deux jeunes filles qui doivent rentrer de leurs cours. L’une d’elles me fixe plus intensément que l’autre et je lui sourie, « peut-être m’a-t-elle reconnue » ?

Nous descendons quelques minutes plus tard, enthousiastes face à la soirée qui nous attend ?


F : on va boire un verre ?

S : ok, je suis partante !

F : le Havanita çà te branches ?

S : parfait !


Quelques centaines de mètres après, nous rentrons enfin dans le bar et nous nous installons à une table, tranquilles pour discuter. Le serveur nous apporte deux cocktails et nous commençons à discuter sur de délicieux airs de salsa qui me mettent le cœur à la fête...


S : racontes-moi un peu comment s’est passé ton voyage en Espagne ?

F : oh...après notre histoire, ton accident et les révélations, j’ai attendu de te savoir sortie d’affaire, et j’ai finalement accepté le poste. J’avais besoin de changer d’air. Les premières semaines ont été dures, je pensais tout le temps à toi et puis la plaie s’est refermée doucement, petit à petit. Le travail m’a pris tout mon temps les deux premiers mois et je refusais tout le reste et puis il y a eu Lucila...

S : tu l’as rencontrée comment ?

F : au travail, lors d’une formation sur le perfectionnement du langage dans le milieu bancaire espagnol, c’était la formatrice ! Je l’ai invitée à dîner deux jours plus tard et depuis, on ne s’est quasiment plus quittés !

S : elle a l’air très gentille...je suis contente que çà marche pour toi mais...j’espère qu’elle n’a pas mal pris ma démarche ?

F : je ne te cache pas qu’elle a un peu tiqué au début, mais...elle sait maintenant presque tout sur toi, j’en ai profité pour tout lui raconter et elle comprend.

S : alors j’espère qu’un jour on pourra se voir tous les quatre dans de bonnes conditions...

F : ouais...pas sûr que Went soir prêt pour çà, nous deux, c’est cramé à jamais je pense, on a trop de rancœur l’un pour l’autre...


Mon estomac donne des signes de famine et nous partons en direction de notre fief gastronomique. Je ne veux pas rentrer trop tard non plus...



Il est presque 21 heures quand nous portons la première bouchée de repas à notre bouche. Ce restaurant est celui où nous allions régulièrement lorsque nous étions ensemble, pour fêter les évènements particuliers. La dernière fois que nous y étions venus, c’était pour fêter la conception d’Andréas...
Je ne savais pas à ce moment là que ma vie allait être chamboulée à ce point là.

J’ai arrêté de parler et Fred s’en aperçoit. J’ai le regard perdu dans le vide et il passe plusieurs fois sa main devant mes yeux pour me faire réagir.


F : eh oh ? Tu rêves ?

S : o peut dire çà comme çà, cet endroit me rappelle tant de souvenirs...

F : on aurait peut-être du aller ailleurs ?

S : non non non...je repensais juste à notre dernier dîner ici, tu avais tout prévu, tu t’étais donné beaucoup de mal pour me faire plaisir alors que...

F : j’étais heureux ce jour là et çà reste malgré tout un bon souvenir tu sais...mais...tu as une photo de lui sur toi ?

S : bien sûr !


J’ouvre mon sac et tire une petite pochette qui contient diverses photos qui ne me quittent jamais. Elle en contient plusieurs d’Andréas et surtout de lui entre 6 mois et aujourd’hui. Je les tends les une après les autres à Fred tout en les commentant. Je vois son regard briller et je sais que malgré tout, cette séparation a du être terrible pour lui-même si je n’y pensais pas à ce moment là.

F : il est magnifique Sonia, vous avez vraiment fait du beau travail ! Il ressemble beaucoup à son père, mais sur certaines expressions, c’est toi que je vois...

S : merci...je sais que çà n’a pas du être facile pour toi de le voir partir...

F : oui, mais j’ai su très vite que c’était son fils...je me voilais la face, je le reconnais, même si c’est dingue le peu de temps qu’il faut pour s’attacher à un si petit être !


Nous trinquons au bonheur retrouvé, à l’amitié et à l’avenir que nous espérons joyeux pour chacun. Fred m’avoue qu’il ne fait pas de plan sur la comète avec Lucila, mais je sais au fond de moi qu’il a trouvé sa future femme. Je l’ai bien vu hier soir, elle le boit littéralement du regard et est complètement en admiration devant lui ! Je connais ce regard, j’ai le même pour went. Je sais qu’il ne me montre pas tous les sentiments qu’il éprouve pour elle mais je vois bien cette petite flamme au fond de ses yeux qui est revenue. Il aura peut-être besoin de temps pour faire pleinement confiance à une autre femme car je l’ai bien écorché, mais il finira par l’épouser et lui faire de beaux enfants, j’en suis sûre.

Le repas se termine et après un dernier verre dans un pub irlandais, il me raccompagne en taxi jusque chez Audrey. J’ai passé une excellente soirée et l’en remercie. Il y a longtemps que je ne m’étais pas sentie si vivante, si indépendante.

Le taxi se gare devant l’entrée de l’immeuble et Fred demande au chauffeur de l’attendre. Il sort et me tiens la porte en me souriant.


F : voilà...c’est la que nos routes se séparent...

S : on dirait oui...mais je ne regrette pas d’avoir fait un bout de chemin avec toi, je voulais que tu le saches...

F : merci Sonia, merci pour avoir eu l’idée et l’audace de revenir...je n’en aurais jamais eu la force...j’espère que tu auras un beau mariage et qu’il te rendra heureuse, tu le mérites...

S : merci, et toi, n’oublie pas que Lucila n’est pas comme moi, je le vois et elle, elle te mérites !


Je le vois se rapprocher doucement et me serrer dans ses bras. Le mois de Novembre s’installe et à cette heure, la douceur qui régnait en fin de journée a disparue pour laisser place un petit vent du nord auquel je ne suis plus habituée sous le climat floridien.
Je serre sa nuque et me détache peu à peu de son étreinte.

Il me sourie et je dépose un baiser sur sa joue et au coin de ses lèvres, un dernier baiser, un baiser d’adieu avant son dernier sourire et son regard qui disparaît à travers la vitre du taxi qui s’éloigne...
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  cend17 Lun 21 Jan - 23:15

je viens de lire ta fic en quelques jours,
j'ai beaucoup aimé (surtout le début, hihihihihihih).

J'espère que tu nous prépares un final grandiose....et que tu t'éclate bien à nous écrire.

alors vivement la suite !
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Sam 26 Jan - 14:01

S : parce que malgré tout, dans un sens, j’ai aimé Fred...pas comme j’aime Wentworth, c’est sûr mais il m’a aidée à me sortir du mutisme dans lequel je m’étais réfugiée après ma rupture avec Went. Il m’a redonné goût à la vie, il a été là, il m’a écoutée et soutenue quand j’en avais besoin et ça je ne pourrais pas l’oublier. Etre fâchée avec lui aujourd’hui, ce serait comme si je perdais encore l’amour de mes proches, de ma famille.
Sonia sent bien que le fait qu'elle ait eu le besoin de revoir Fred et de lui parler si peu de temps avant son mariage paraît assez étrange aux yeux de Went et de ses amis. Pour elle, c'est très clair. Elle a besoin d'être en paix avec elle-même sur ce sujet et faire table rase du passé avec Fred car il a été très important dans sa vie. Il l'a aidée à se reconstruire.
S : oui, mais je n’ai jamais trouvé l’occasion...mais il a le droit d’en savoir un peu plus sur moi et surtout qu’Andréas finira bien par poser des questions...
Je me demande bien ce que Sonia peut cacher sur sa famille à Went scratch
S : c’est juste amical je te répète... ! Il veut me raconter sa vie depuis tout ce temps et moi je veux en faire autant, je ne vois pas où est le mal !
A : j’espère que Went en pensera la même chose...
S : il a confiance en moi et il n’a aucun souci à se faire, crois-moi...j’ai juste besoin de me sentir en paix avec mon passé et de tourner la page, mais de la tourner doucement...
A : ouais...j’espère que tu vas pas droit dans le mur encore...
S : je vois que la confiance règne ici !
Audrey est franche avec Sonia. Elle n'aime pas trop qu'elle se rapproche de la sorte de Fred. Elle a sans doute peur que son amie, qui a mis tellement de temps à retrouver Wentworth et à bâtir quelque chose avec lui, ne brise tout en renouant avec son passé et Fred.
S : tu retournes voir papa et maman dans mon dos, méchant garçon !
W : J’en ai quand même profité pour aérer la maison du lac, et puis tu sais, ma principale distraction n’est plus là, il faut bien que je m’occupe...
Embarassed lol!
S : merci, tu n’es pas mal non plus !
F : ouais...probablement pas autant qu’un certain Wentworth Miller non ?
S : je préfèrerais qu’on en reste là sur ce sujet si tu veux bien...
F : excuse-moi, je ne voulais pas être désagréable, c’est juste que...
On sent, par sa réflexion, que Fred a encore cette histoire en travers de la gorge. Sonia a raison de le mettre en garde à ce sujet pour que tout ne dérape pas. Ils sont là pour faire la paix et passer une agréable soirée en amis.
F : ouais...pas sûr que Went soir prêt pour çà, nous deux, c’est cramé à jamais je pense, on a trop de rancœur l’un pour l’autre..
Ce n'est pas sûr, peut-être qu'un jour, eux aussi, arriveront à mettre ce douloureux passé de côté mais il leur faudra encore du temps.
Je vois son regard briller et je sais que malgré tout, cette séparation a du être terrible pour lui-même si je n’y pensais pas à ce moment là.
F : il est magnifique Sonia, vous avez vraiment fait du beau travail ! Il ressemble beaucoup à son père, mais sur certaines expressions, c’est toi que je vois...
S : merci...je sais que çà n’a pas du être facile pour toi de le voir partir...
F : oui, mais j’ai su très vite que c’était son fils...je me voilais la face, je le reconnais, même si c’est dingue le peu de temps qu’il faut pour s’attacher à un si petit être !
Fred n'oubliera jamais ces 6 mois qu'il a passés auprès d'Andréas, à jouer le rôle du papa, même s'il savait que cet enfant n'était pas le sien. Il aurait aimé qu'il en soit autrement. Il a voulu se convaincre du contraire et Sonia n'a pas eu le courage de lui dire. Ils se sont faits souffrir l'un et l'autre. Il faut espérer qu'un jour Fred puisse revoir ce petit bonhomme car il a été important dans les premières semaines de sa vie.
Avec le départ de Sonia, Fred l'a perdue mais il a aussi perdu Andréas et s'est retrouvé seul
Fred m’avoue qu’il ne fait pas de plan sur la comète avec Lucila, mais je sais au fond de moi qu’il a trouvé sa future femme. Je l’ai bien vu hier soir, elle le boit littéralement du regard et est complètement en admiration devant lui ! Je connais ce regard, j’ai le même pour went. Je sais qu’il ne me montre pas tous les sentiments qu’il éprouve pour elle mais je vois bien cette petite flamme au fond de ses yeux qui est revenue. Il aura peut-être besoin de temps pour faire pleinement confiance à une autre femme car je l’ai bien écorché, mais il finira par l’épouser et lui faire de beaux enfants, j’en suis sûre.
Le fait que Fred ait reconstruit sa vie doit être un énorme soulagement pour Sonia. Cela doit aussi l'aider à tourner la page. Pour Fred, ça doit être la même chose. Aujourd'hui, il peut plus facilement pardonner car il a trouvé l'amour ailleurs.
Il me sourit et je dépose un baiser sur sa joue et au coin de ses lèvres, un dernier baiser, un baiser d’adieu avant son dernier sourire et son regard qui disparaît à travers la vitre du taxi qui s’éloigne...
scratch Que nous prépares-tu ? J'espère qu'aucun paparazzi ne se trouvait dans les parages pour prendre des clichés qui pourraient être mal interprétés...

Désolée de ne pas avoir mis mon commentaire plus tôt mais, comme tu ne postes plus très souvent ici, je viens moins souvent aussi et puis j'ai vu que, désormais, tu avais de l'avance sur le dernier forum sur lequel tu postes cette fic Wink
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  anne sophie Ven 1 Fév - 22:48

salut salut, je suis une nouvelle de tes lectrice !! Very Happy

en plusieurs jours ou (semaines je ne sais plus) j'ai lu tes deux fanfic et

franchement JE LES ADORES !!!!!!!!!!!

elles sont trop bien, t'a trop d'imagination c'est un truc de fou !!!

moi j'ai vraiment adoré et j'éspere que tu ne t'arretera pas la parce que

je veus absolument lire la suite !! sinon, NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 10363152 jte fusille !!! NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 00000035 lol

nan serieusement je trouve que tu écrit trop bien !!!! il ne faut pas t'arreter la !

bref je termine mon roman sur ces mots !!

juste une derniere chose...

VIVEMENT LA SUIIIITE !!!!! NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Yahoo NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Icon_clu
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  cend17 Dim 3 Fév - 0:15

Je suis d'accord avec toi anne sophie quand on lit tout d'un coup c'est très dur d'attendre la suite, surtout quand on sent que c'est la fin.
c'est juste bounce
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Message  cend17 Mer 6 Fév - 11:52

bon comme on ne peut pas compter sur toi Soso
j'ai du faire de la spéléo sur d'autres Forums et me rendre compte (oh miracle ! cheers ) qu'ailleurs elle était finie !

donc ni une ni deux j'ai tout lu d'un coup ! Bien fait pour toi fallait pas nous abandonner ! NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 12 10363152

Bon c'est plein de rembondissements (à la soso quoi!) et pour une fois t'es même pas trop sadique ! tongue

bref cette fic est super.... mais ne l'abandonne pas ici STP !
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