NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

S : oui...et justement...je vais avoir besoin de ton aide !
T : comment çà ? T’as besoin de faire les boutiques de lingerie ? Il en redemande c’est çà ?

Sacrée Tracy. Remarque, Wentworth a aimé

J’organise tout minutieusement et Tracy, Leight, Roxane et Sarah m’aident comme des sœurs. C’est ainsi que je ne vois pas passer les journées et que je me retrouve jeudi soir, sacs bouclés et éreintée devant mon départ tôt le lendemain matin. Roxane vient d’aller se coucher dans la chambre d’amis et c’est elle qui nous emmènera à l’aéroport demain matin.

On sent Sonia très proche de la famille de Wentworth. Toutes les femmes de la famille sont complices, mais aussi Tracy et Sarah. Que cela doit être bon pour Sonia de se sentir si entourée !

S : bien sur que non Went...et puis...j’aurais une surprise pour toi...
W : hum hum...du même genre que celle du week-end dernier ?
S : çà t’as plu à ce que je vois...

Il n'iimagine quelle surprise elle lui prépare

S : j’ai l’impression d’avoir perdu tant de temps !

Il y aura toujours cette cicatrice chez Sonia. Elle doit faire avec, assumer ses actes et vivre pleinement le présent et l'avenir, maintenant.
Je me demande comment va réagir Wentworth en voyant Sonia et Andréas

Il va être très supris, sûrement très heureux mais peut-être aussi un peu inquiet en raison de l'état de santé de Sonia.

bien sur que ca me plait toujours j'ai hate de voir la reaction de went quand il va la retrouver, il va etre sur le cul.

vite une suite je veux les retrouvaille

Bon...pour les fidèles !

CHAPTER 53 : Soirée Part 1


Il est presque 18 heures quand j’émerge du sommeil. A peine arrivée chez Sarah, je me suis endormie profondément et elle a eu la gentillesse de s’occuper d’Andréas qui commence à déambuler un peu partout et n’a qu’une envie, parcourir les pièces à quatre pattes. Cette sieste m’est indispensable si je veux tenir la soirée car j’ai tellement donné de moi-même ces derniers jours que certes, je n’ai pas vu le temps passer, mais je n’ai pas non plus pris le temps de souffler !

J’ai l’estomac qui crie famine et je rejoins, ensommeillée, Sarah au salon.

Sa : alors, çà va mieux ?

S : oui...j’en avais vraiment besoin ! Andréas a été sage ?

Sa : adorable ! Il ressemble énormément à Went !

S : oui...on ne peut pas dire qu’il puisse le renier !

Sa : çà c’est sûr ! Et...tu as prévue une tenue pour ce soir ?

S : oui, mais quelque chose d’assez simple, j’espère que çà ira !

Sa : oui...tu sais il fait un temps magnifique et Josh est en train de tout préparer au jardin...les invités devraient arriver vers 20heures.

S : c’est vraiment gentil de faire tout çà pour moi Sarah, de vous donner tant de mal...

Sa : ah ! C’est tout à fait normal ! Went est l’un de mes meilleurs amis, il a le coeur sur la main et lorsqu’il parle de toi, voir les étoiles qu’il a dans les yeux...je sais, nous savons qu’il est heureux avec toi et çà, c’est le plus important pour moi. Alors si je peux vous aider par ma modeste contribution à vous retrouver et être heureux, ce n’est vraiment pas grand chose...

S : il a de la chance d’avoir une amie comme toi !

Sa : et j’espère que nous pourrons en faire autant toute les deux !

Je lui souris et elle se lève pour me proposer un thé glacé que j’accepte. Elle doit entendre mon ventre affamé et sourie en me proposant quelques gâteaux.

Sa : je suis vraiment une mauvaise maîtresse de maison, j’avais oublié que tu n’avais pas mangé ! Tiens il y a des cookies maison !

Je tend ma main en direction du plateau et a remercie. Je me régale. Cette femme en plus d’être belle, d’être une super actrice, une super maman est divine cuisinière ! Et en plus elle interprète la chérie de Went à l’écran, je comprends maintenant pourquoi elle suscite autant de jalousie !

S : c’est très gentil Sarah...

Nous discutons un moment et elle aborde le sujet de ma rencontre avec Went. Je découvre qu’il n’en avait jamais parlé, tout juste lui a-t-il avoué il y a quelques mois qu’il avait retrouvé son premier amour, la femme de sa vie.

S : je ne le croyais pas aussi discret sur nous...

Sa : Went ne parle jamais de sa vie privée Sonia, même avec nous. Il a bien eu quelques « copines » mais on ne peut pas dire que je le sentais accroché. C’était plutôt pour se prouver à lui-même qu’il pouvait être comme tout le monde...mais...pourquoi çà n’a pas marché vous deux ?

S : .........je pense que nous étions trop jeunes, avec trop d’ambitions et de projets chacun de notre coté pour que l’on puisse se raccrocher à l’autre. Pour que çà marche tous les deux, il aurait forcément fallu que l’un de nous renonce à ses ambitions et je ne voulais pas...et on ne réfléchis pas aux conséquences de nos actes quand on est jeune...

Sa : vous étiez très amoureux... ?

S : Went a été mon premier véritable amour et aussi mon premier amant Sarah...je l’ai connu a 19 ans, presque 20 et j’étais encore vierge, tu te rends compte ? Je faisais un échange universitaire avec une université du new jersey et ma correspondante n’était autre que Tracy. J’ai tout de suite rencontré Went et on s’est tout de suite plus. Il n’était pas libre à l’époque mais il a vite fait en sorte que çà change.
On s’est retrouvé seuls chez Tracy un soir et après un ciné, je me suis tordue la cheville. Il s’est occupé de moi pendant plusieurs jours et on a finit par s’embrasser. Après on ne s’est plus quittés. Je sentais au fond de moi que c’était lui, qu’il n’y en aurait jamais un autre, alors après plusieurs semaines je me suis offerte à lui...

Sa : mais pourquoi vous avez rompus ?

S : c’est un peu compliqué...Went finissait ses études, il avait six ans de plus que moi et des projets pleins la tête. Ses parents voulaient qu’il ait son diplôme et une fois qu’il l’a eu, ils lui laissaient carte blanche pour réaliser son rêve, travailler dans le cinéma. Et peu de temps après, il a eu une opportunité et l’a saisi. La date de mon départ approchait et il ne cessait de me répéter que rien ne pourrait nous séparer mais au fond de moi, je savais que tout ne se déroulerais pas comme prévu. Il a prétexté une rencontre avec une fille et est parti à Los Angeles...

Sa : c’était pas vrai ? Mais pourquoi il a fait çà ?

S : il voulait absolument partir pour réaliser son rêve, et s’il ne l’avait pas fait, il ne serait certainement pas là où il est...

Sa : oui, mais vous auriez pu être heureux tous les deux et souffrir beaucoup moins aussi...

S : peut-être...mais je sais à quel point son métier est important pour lui et le principal c’est qu’aujourd’hui nous soyons ensemble !

Sa : et vous vous êtes revus ?

S : oui...neuf ans après, par hasard...j’ai été malheureuse comme les pierres quand tout c’est terminé entre nous. J’ai mis des années à autoriser un homme à me toucher et m’aimer et puis j’ai cru y être arrivée...j’ai aimé un autre, Fred, avec qui j’étais quand je l’ai revu. On a vécu ensemble pendant quatre ans, je croyais être heureuse...et puis Went est réapparu, comme un fantôme du passé, comme un rêve...à Cannes quand je débutais en tant que journaliste. On m’avait confié un petit reportage people et j’avais accepté pour faire mes preuves et je suis tombée sur lui par hasard qui venait présenter la première saison. J’ai voulu m’enfuir quand je l’ai reconnu mais il m’a couru après et on a passé un moment ensemble et j’ai craqué...

Sa : tu es retombée dans ses bras ?

S : oui, et la chute n’en a été que plus vertigineuse ! Le lendemain tout devait rentrer dans l’ordre et je m’y suis attelée...je suis rentrée à Paris, j’ai fini par tout dire à Fred qui est parti pendant trois semaines avant de pardonner. J’ai cru à ma nouvelle vie, je voulais tout prendre en main, tout contrôler mais le destin s’est acharné Sarah...
Went après avoir envoyé des fleurs, quelques jours après notre « entrevue » a tenté de forcer un peu les choses puis nos vies se sont chargées de nous re séparés...jusqu’au mariage du frère de Tracy où Andréas a été créé...

Sa : vous ne vous êtes pas facilités les choses !

S : non...et la suite tu la connais ! On s’est revus pendant ma grossesse et j’ai appris que Fred ne pouvait pas être le père de mon enfant mais je n’ai jamais pu le lui avouer. J’ai accouché précipitamment et Went a préféré s’effacer malgré les moments que nous venions de partager. J’ai encore une fois tenter de laisser derrière moi la pensée de vivre quelque chose avec lui mais j’ai eu l’accident après un énième dispute avec Fred et la suite...

Sa : je suis sûre que maintenant plus rien ne pourra vous séparer Sonia, il t’a toujours aimé, toi c’est pareil alors continuez, restez ensemble et rattraper le temps perdu...

S : tu as raison Sarah, merci...

Nous nous sourions et je sais que nous allons devenir de grandes amies. Je sais pourquoi Went l’apprécie autant. On ne doit pas beaucoup croiser de femme comme Sarah Wayne Callies dans le showbiz...
Après ces confidences, j’entends les pleurs d’Andréas qui vient de se réveiller et me précipite pour aller le chercher. Il me fait de grands sourires et je le prends dans mes bras. Je lui donne son bain, le fait tout beau pour son papa et part ensuite m’occuper de moi pendant que Sarah le surveille.

Une heure après être rentrée dans la salle de bain, j’en ressors fraîche et pomponnée. J’attrape la paire d’escarpins que j’enfile et me parfume légèrement. Je me regarde une dernière fois dans le miroir et j’apprécie assez le reflet qu’elle me renvoie. Ma petite robe noire moulante est fendue sur le coté de ma cuisse gauche et me va à ravir. Les exercices fait avec le kiné ont musclé mes jambes et les talons hauts leur donnent un aspect encore plus fuselé. Mes cheveux bouclés lâchés naturels brillent et mon teint est reposé grâce à ma petite sieste improvisée. J’avais prévu une petite veste mais il fait tellement chaud que cela ne sera pas nécessaire.
Je descends et retrouve Sarah qui félicite pour le chois de ma tenue.

Sa : ouah ! Sobre et élégante sans être clinquante, je comprends pourquoi Went est fou de toi, tu es très élégante sans être trop apprêtée...les françaises, vous avez incontestablement un sens de l’élégance qui nous échappent !

S : venant de toi, je suis flattée !

La sonnette de l’entrée nous interrompt alors que je n’ai même pas encore été remercié Kosh, trop occupé à préparer le barbecue. Sarah part ouvrir tandis que je prends Andréas au cas où se serait Went.

Les minutes et les quarts d’heures passent mais toujours pas de Went à l’horizon. Tout le monde est arrivé sauf Amaury et Sarah a fait les présentations. Ils ont tous l’air très sympas, certains invités ne font d’ailleurs aujourd’hui plus partie du cast mais ont gardé de bonnes relations.
La sonnette appelle à nouveau et c’est Josh cette fois ci qui s’y colle pendant que je me cache dans la cuisine. J’entends des vois s’élever et crier sur Amaury et Wenty qui sont les derniers et qui auront un gage. Je me faufile dans l’entrebâillement de la porte et l’observe. Il sourie mais je remarque bien qu’il est heureux d’être là, sans l’être vraiment. Sarah s’approche de lui et l’embrasse, Estelle dans les bras.

W : bonsoir Sarah.

Sa : bonsoir Went...mais...çà n’a pas l’air d’aller ?

W : si...c’est juste que...

Sa : elle te manque c’est çà ?

W : euh...oui et je ne suis pas arrivé à la joindre de l’après midi ni ce soir alors je m’inquiète un peu...

Sa : ne t’inquiètes pas, elle ne doit pas être bien loin.

Sarah l’entraîne au loin et lui sert un verre dans le jardin. Je l’observe encore quelques temps avant de me décider à les rejoindre. Je suis toute tremblante, comme une adolescente qui tente d’impressionner son premier flirt. Il commence à sourire et parle avec Josh près du buffet. Lorsque j’apparais dans le jardin où le jour a déjà baissé, les voix se taisent et les regards me fixent. Il ne comprends pas le silence qui l’entoure soudainement et regarde autour de lui pour trouver une explication. Il se tourne machinalement dans la direction que suivent tous les regards qui l’entourent. Nos regards se croisent et je vois ses paupières cligner plusieurs fois pour être sur que tout cela est bien réel...



Alors ???

Cette sieste m’est indispensable si je veux tenir la soirée car j’ai tellement donné de moi-même ces derniers jours que certes, je n’ai pas vu le temps passer, mais je n’ai pas non plus pris le temps de souffler !

Ces derniers jours ont bien dû fatiguer Sonia. Elle est encore fragile et si elle veut profiter de Wentworth, une bonne sieste n'est sûrement pas du luxe

Nous discutons un moment et elle aborde le sujet de ma rencontre avec Went. Je découvre qu’il n’en avait jamais parlé, tout juste lui a-t-il avoué il y a quelques mois qu’il avait retrouvé son premier amour, la femme de sa vie.

Went semble très discret. Il a sûrement besoin de garder son jardin secret, d'avoir une sphère très intime dans laquelle il protège ceux qui lui sont les plus chers

S : il voulait absolument partir pour réaliser son rêve, et s’il ne l’avait pas fait, il ne serait certainement pas là où il est...
Sa : oui, mais vous auriez pu être heureux tous les deux et souffrir beaucoup moins aussi...

Où en seraient-ils aujourd'hui tous les 2 s'ils n'avaient pas choisi ces chemins ? Nul le saura. Wentworth n'aurait peut-être jamais pu exercer sa passion et leur couple en aurait peut-être subi les conséquences. Il faut qu'ils acceptent les choses comme elles sont.
Je crois que cette petite conversation entre femmes a dû faire du bien à Sonia. Elle a l'air de bien se sentir avec Sarah et je ne doute pas qu'elles puissent devenir de bonnes amies.

Nos regards se croisent et je vois ses paupières cligner plusieurs fois pour être sur que tout cela est bien réel...

Wentworth a l'air d'être si ému, sur son petit nuage

Bravo pour cette Suite Soso!!!!

Sonia vraiment tout préparé

Et puis Went doit vraiment se demander s'il sty en train de rêver oh pas

Vivement la suite!!!!

Lorsque j’apparais dans le jardin où le jour a déjà baissé, les voix se taisent et les regards me fixent. Il ne comprends pas le silence qui l’entoure soudainement et regarde autour de lui pour trouver une explication. Il se tourne machinalement dans la direction que suivent tous les regards qui l’entourent. Nos regards se croisent et je vois ses paupières cligner plusieurs fois pour être sur que tout cela est bien réel...

Waouh ! j’ai des frissons, c’est comme un rêve pour Went !

J’ai bien aimé la conversation de Sonia et Sarah ! Et puis en même temps, ça permet de se remémorer tout ce par quoi ils sont déjà passés tous les deux !

honte a moi je n'est pas posté de com

c'est geniale je eux voir la rection de went!!!
toujours aussi bien !!!!

Voilà la suite...c'est pas trop tot hein !

CHAPTER 53 Soirée Part 2

Je vois ses paupières cligner puis ses yeux s’agrandir. Nous sommes séparés d’une vingtaine de mètres l’un de l’autre et je le vois hésitant, les yeux sortants de ses orbites, incrédule. Il finit par se retourner vers Sarah qui lui adresse un sourire complice et provocateur de coupable. Il lève les yeux au ciel et se dirige enfin vers moi. Mais je n’arrive plus à distinguer l’émotion dans ses yeux. Je ne sais pas ce qu’il pense et je frissonne un peu. Peut-être est-il fâché que j’aie pris cette initiative sans lui en parler ?
Son chemin me parait interminable et quelques conversations reprennent, histoire de ne pas nous mettre mal à l’aise. A peine dix mètres et il sera là, face à moi mais toujours aucune expression sur son visage, parfaitement impassible. Ce n’est pas bon signe...il a vraiment l’air bizarre. Je vois le bleu de ses yeux scintiller dans la pénombre et il est là, tout près de moi. Il stoppe son avancée et reste là, face à moi a me regarder, me détailler, en gardant le contrôle de ses émotions. Je tente un faible sourire mais toujours aucune réaction. Il se joue de moi là ?

J’ai l’impression qu’il réfléchi alors que moi je serais prête à me jeter dans ses bras. Toute cette semaine de préparation pour en arriver là, et lui qui ne réagit pas, il pourrait être fâché au moins, ou me sauter dans les bras, mais rester comme çà, inerte, presque comme si cette situation ne lui faisait ni chaud ni froid...à quoi joues-t-il ?

C’est alors que je sens sa main prendre la mienne et m’entraîner au loin, au calme, dans l’intimité d’une pièce de la maison où aucun regard ne nous dérangera. Il referme la porte derrière nous et continue de me fixer impassible.

S : Went, je...

Il pose son doigt sur ma bouche pour me supplier de me taire. Je cesse de parler et savoure la caresse de ses doigts sur ma bouche. Il en contourne les arrondis et laisse ensuite sa main s’attarder sur ma joue. Je ferme les yeux et savoure la sensation de douceur qui m’envahit. Mon cœur se gonfle du manque de ces derniers jours sans lui.
Il s’approche doucement et maintient mon visage en face du sien en tenant ma nuque. Je distingue un sourire se dessiner sur ses lèvres alors que son souffle frôle ma peau. Je reste les bras le long du corps et une décharge électrique me traverse quand ses lèvres rencontrent les miennes. Je me sens défaillir de bonheur et resserre notre étreinte en serrant sa nuque alors qu’il pose ses mains sur mes reins. Notre baiser est doux et savoureux. Il y a encore le goût sucré et envoûtant du cocktail qu’il vient de boire. Cela se prolonge et nos souffles se mélangent et se perdent dans l’autre. Son torse contre le mien, je sens son cœur battre la chamade alors que le mien va bientôt me lâcher.
Je me détache et distingue son sourire face à moi.

S : tu n’es pas fâché ?

Il ne répond pas tout de suite et détache ses mains de mes reins avant de venir faire claquer une petite fessée sur mes fesses.

S : aie !

W : çà c’est pour m’avoir fait peur toute la journée car je n’arrivais pas à te joindre !

Je lui souris amusée alors que sa bouche s’approche inexorablement de moi. Je ferme les yeux et attends que ses lèvres me touchent. Mais ce n’est pas mes lèvres dont il s’empare, mais de mon cou. Je me cambre de plaisir en sentant ses lèvres m’inonder de baisers chauds et humides. Il me met au supplice et un violent désir se réveille alors en moi. Son souffle sur ma carotide est plus efficace que n’importe quel aphrodisiaque. Je le sens se détacher et je grimace à contre cœur.

W : et çà c’est pour m’avoir fait cette merveilleuse surprise d’être là ce soir, je t’aime...

Je lui saute dans les bras rassurée et j’entends son rire qui envahit la pièce. Je suis soulagée, il n’est pas fâché. Il me soulève dans ses bras et me laisse redescendre en glissant le long de son torse. Nos sourires se mêlent.

S : Andréas est là aussi tu sais...

W : je me doute...

S : on devrait peut-être aller rejoindre les autres ? Sarah et Josh ont gentiment tout préparé, ils doivent se demander ce qu’on fait...

Je m’empare de sa main et l’entraîne à ma suite. Il se laisse faire mais me retiens au moment ou je passe la porte. Je me retournes et croise son regard grave et concentré.

W : merci, merci d’être là...

Je luis sourie et son visage s’illumine alors que des « ah » nous accueillent au jardin. Dom et Sarah viennent à notre rencontre en souriant, fiers de leur surprise.
Dominic lui frotte le haut du crâne en riant.

D : çà y est tombeur, t’as retrouvé ta moitié ?!

Went lui décroche un petit coup amical dans les côtes.

W : vous vous êtes bien payés ma tête quand même !

Sa : nous n’avons fait que suivre les instructions qu’on nous dictaient...

Elle lui sourie de manière provocante et il se retourne vers moi le regard perçant.

Sa : allez, on va tous porter un toast à la nouvelle vie de notre Wenty !

Elle lève son verre et nous sourie amusée et heureuse pour nous. Rebecca me tend un verre de cocktail et nous buvons à notre joie d’être enfin réunis.
La soirée avance doucement au creux de la nuit tiède qui s’offre à nous. Nous picorons quelques toasts en buvant et trinquant. De la musique s’envole et des personnes dansent autour de nous. Nous n’arrivons pas à nous lâcher et ses mains frôlent parfois mes bras en me procurant des frissons dans tous le corps.
Un slow magnifique est lancé et je vois ses bras m’enlacer et m’entraîner vers la piste de danse. Je le suis sans broncher, mon corps engourdi de désir et mon cœur battant la chamade.

Je me laisse entraîner par la musique et ses bras et je me fonds en lui. Nous tournons et j’ai presque l’impression que tout le monde a disparu. Ma tête contre son épaule, plus rien n’a d’importance.

W : tu es magnifique So...

S : merci...je suis ravie que çà te plaise...

W : tu sais que j’ai hâte de rentrer avec toi...

S : j’ai hâte de découvrir ton antre ici...

Je sens la douceur qui nous entoure et je sourie aux anges. Je dois avoir l’air cruche à me bloquer les zygomatiques mais c’est plus fort que moi, je suis heureuse.

W : oh, çà n’a rien d’exceptionnel mais je m’y sens bien...et...tu repars quand ?

S : ah...c’est à dire que...

Je me racle la gorge et laisse tomber mon sourire rapidement quand je réalise qu’il croit que je suis juste là pour le week-end...c’était trop beau, pas sûr que du coup il soit totalement d’accord avec l’idée que j’ai derrière la tête...

W : il y a un problème ?

S : non...enfin...à toi de me le dire...je...je comptais rester avec toi, ici, le temps du tournage en Floride !

Nos corps se séparent et ses yeux me fixent, je sens qu’effectivement, on ne s’était pas compris. Je le vois pensif et son front se plisse, ce n’est pas bon signe...



j'attends vos coms...

J’ai l’impression qu’il réfléchit alors que moi je serais prête à me jeter dans ses bras. Toute cette semaine de préparation pour en arriver là, et lui qui ne réagit pas, il pourrait être fâché au moins, ou me sauter dans les bras, mais rester comme çà, inerte, presque comme si cette situation ne lui faisait ni chaud ni froid...à quoi joue-t-il ?

On dirait qu'il ne réalise pas encore ou alors il veut faire mariner Sonia et profiter du moment présent

C’est alors que je sens sa main prendre la mienne et m’entraîner au loin, au calme, dans l’intimité d’une pièce de la maison où aucun regard ne nous dérangera. Il referme la porte derrière nous et continue de me fixer impassible.
S : Went, je...
Il pose son doigt sur ma bouche pour me supplier de me taire. Je cesse de parler et savoure la caresse de ses doigts sur ma bouche. Il en contourne les arrondis et laisse ensuite sa main s’attarder sur ma joue. Je ferme les yeux et savoure la sensation de douceur qui m’envahit. Mon cœur se gonfle du manque de ces derniers jours sans lui.

Quelles belles retrouvailles. Il veut qu'elles se passent en tête à tête pour préserver leur intimité et pour qu'ils puissent se laisser aller

Je m’empare de sa main et l’entraîne à ma suite. Il se laisse faire mais me retiens au moment où je passe la porte. Je me retourne et croise son regard grave et concentré.
W : merci, merci d’être là...

Il a l'air tellement ému et troublé par ces retrouvailles qu'il n'attendait pas. Il semble être dans un rêve...

S : non...enfin...à toi de me le dire...je...je comptais rester avec toi, ici, le temps du tournage en Floride !
Nos corps se séparent et ses yeux me fixent, je sens qu’effectivement, on ne s’était pas compris. Je le vois pensif et son front se plisse, ce n’est pas bon signe...

Aïe, Wentworth n'avait pas compris que Sonia et Andréas s'installaient avec lui. Sa réaction est-elle liée à la surprise uniquement ou est-elle mêlée d'inquiètudes concernant la santé de Sonia ? Il doit vouloir qu'elle se remette vite mais a aussi conscience qu'elle doit continuer à se soigner. Il sait par quoi elle est passée. Que va-t-il se passer ?

magnifique ! que dire ? des retrouvailles toutes en émotions. Went ne s’y attendait pas du tout ; et il a bien retenu toutes ses émotions, si bien, que Sonia ne savait plus trop si elle avait bien fait de venir ou pas. J’ai bien aimé qu’ils s’éloignent des invités pour pouvoir se retrouver seul tous les deux.

Went doit être un peu dubitatif devant le fait que Sonia vienne s’installer en Floride. Elle n’est pas tout à fait soignée et sa priorité c’est d’abord qu’elle prenne soin d’elle, et non pas qu’elle vienne en Floride même si il en a terriblement envie.

Leurs retrouvailles ont vraiment été magnifiques!!!!

Mais je comprends que Went soit surpris du fait que Sonia reste avec lui tout le long du tournage en floride, j'éspère qu'il va être d'acoord finalement!

Vivement la suite!!!!!

Wouahou je veux la suite, je veux la suite, je veux la suite, t'as compris ???



Toujours aussi bien écrit, mets nous vite la suite stp

mais quel ce went (et oui je n'en revient pas de dire sa mais ya des limites quand meme)

elle lui annonce qu'elle va rester avec lui pendant le tournage et lui comprend pas!!!

a quand la suite je ne tient plus miss encore encore j'en redemande

Voilà la suite...et merci aux fidèles pour leurs coms

CHAPTER 53 : Soirée Part 3

Je fixe encore ses yeux mais son expression a changé. Du stade d’amoureux transi, je lis un doute dans son regard et j’ai un peu peur de ce qui m’attends.

W : tu ne repars pas ?

Ouah ! Tu tombes de haut ma vieille ! Je croyais lui faire plaisir, j’avais quelques doutes, mais là, je suis fixée ! Visiblement, nous n’avons pas la même perception du couple et quand je pense qu’il m’a demandé en mariage il y a moins d’une semaine !

S : çà ne te fais pas plaisir à ce que je vois...

Nos corps ne se touchent plus et nous avons stoppé notre danse pour en parler sérieusement. Il ne grimace pas vraiment, mais je vois bien que quelque chose le tracasse, quelque chose lui déplaît, mais quoi ?

W : j’aurais aimé qu’on en parle So ! Que tu débarques ici pour le week-end ne me pose pas de problème, mais rien n’est prévu pour toi ici, mon appartement n’est pas très grand et inadapté pour un enfant de l’âge d’Andréas et...

Je ne veux plus en entendre davantage et le coupe.

S : je t’ennuie c’est çà ?

W : arrêtes...ce n’est pas çà !

S : et c’est quoi ? Tu veux bien être le père de mon fils et mon mari mais si je reste bien sagement à ma place à t’attendre c’est çà ? Tu ne veux pas que j’empiète sur ta vie ici ?

Je sens que j’ai touché un point sensible. Ses yeux rétrécissent et son front se plisse sous l’impact de la colère.

W : tu croies vraiment ce que tu dis ? Tu croies que c’est ma petite personne, ma petite indépendance qui m’inquiète ?

Il se retourne et je ne vois plus que son dos. Il prend sa tête entre ses mains et fulmine. Je n’ai pas du appuyer sur le bon interrupteur...

S : Went ! Je...

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je le vois s’éloigner sans même se retourner. D’un pas rapide, il se dirige sous mes yeux dans la maison et a vraiment l’ai remonté.
Je sens une main se poser sur mon épaule. Je me retournes et vois la mine inquiète de Sarah qui doit se poser bien des questions.

Sa : quelque chose ne va pas ?

S : Je crois que j’ai un peu exagéré en effet...c’est de ma faute...

Sa : comment çà ?

S : il croyait que j’étais juste là pour le week-end et je lui ai dit la vérité mais il l’a mal pris, enfin...je me suis mal exprimée !

Sa : va lui parler...il est impulsif, mais çà ne dure jamais bien longtemps !

S : il ne dit jamais le fond de sa pensée aussi ! Toujours à jouer de son regard, toujours si énigmatique...j’ai cru que cela ne lui faisait pas plaisir et j’ai peut-être dit des mots qui ont dépassé ma pensée...

Sa : comme ?

S : comme le fait qu’il me veuille pour femme à condition que je reste à ma place pendant qu’il s’amuse...tu vois ?

Sa : Sonia ! Va lui parler...je crois qu’il n’y a pas grand-chose de mieux à faire...

Je baisse les yeux et secoue la tête en signe d’acquiescement. Je la quitte en la remerciant une nouvelle fois pour tout ce qu’elle a fait pour moi, pour nous.

Je prends le même chemin que Went il y a quelques minutes et me dépêche de le rejoindre. Il n’y a aucun bruit dans la maison, seuls les bribes de conversation et les airs de musique de la fête au jardin viennent perturber le doux silence apaisant de cette charmante demeure.

Je remonte les escaliers de la véranda jusqu’à l’étage. Une lumière diffuse s’échappe du couloir. Je m’approche lentement et distingue peu à peu sa silhouette et son visage penché dans l’entrebâillement d’une porte.
Je m’approche à pas de loup, sans faire de bruit et arrivée à sa hauteur, pose ma tête contre son dos en serrant mes bras autour de son torse.
Je ne veux pas me fâcher avec lui, pas maintenant. Ce genre de futilité ne doit pas nous empêcher d’être heureux ensemble.
Je le sens se dégager et il se recule, refermant délicatement la porte de la chambre d’Andréas derrière lui.

Ses deux prunelles me fixent maintenant mais je ne distingue plus de colère dans son regard, juste ce mystère, cette impossibilité pour moi de savoir ce qu’il pense alors qu’il lit en moi comme dans un livre ouvert.

S : Went je suis désolée, je ne voulais pas te dire çà, je ne le pensais pas, j’ai cru que tu ne voulais pas de moi à tes cotés, j’ai eu peur, c’est tout. Et tu n’as rien dit...j’ai passé tellement de temps à tout préparer pour être là ce soir...

Sa main s’est relevée vers la mienne et ses doigts s’entrelacent aux miens avec douceur. Je sens la chaleur de ses paumes contre les miennes et je frémis. Il a le don incroyable de me mettre dans tous mes états au moindre contact.

W : je suis désolé, je suis aussi fautif...mais...je ne veux pas que tu risques ta santé pour çà, tu comprends ?

Je secoue la tête et sa bouche continue d’onduler, de sortir un flot de mots qui me touchent.

W : çà a été si long tout çà Sonia...ton départ, ton accident, ton coma...te veiller chaque jour, ne pas savoir si je reverrais un jour ce sourire sur ton visage, si je pourrais te serrer à nouveau dans mes bras, tu comprends je ne pouvais pas...je ne veux pas qu’il t’arrive encore quelque chose, je ne le supporterai pas...

Je prend son visage entre mes mains et savoure sa douceur...

S : je t’aime, excuses-moi, je suis une ingrate...

W : non...tu es là, tu es en bonne santé maintenant et c’est tout ce qui compte...

Ses mains attrapent ma nuque et sa bouche prend possession de la mienne avec une extrême douceur. J’approfondis notre baiser car je suis affamée de lui, j’en veux plus, toujours plus, et je maudis le ciel d’être encore chez Sarah et que cette maison ne soit pas la nôtre et que cette chambre en face ne nous soit pas destinée.
Il se détache de moi doucement et son sourire emplit mon cœur.

S : je préfère ce genre de discussions...

W : moi aussi...mais...comment allons-nous faire ? Tu as déménagé comment ?

S : t’as oublié ta mère, Tracy et Sarah et Rebecca sont aussi très efficaces tu sais !

W : je vois...j’ai pas beaucoup de chances d’avoir la loi avec vous toutes !

Je lui sourie et le nargue un peu. J’aimerais enfin que cette soirée se termine, enfin, juste la fête. J’aimerais rentrer, découvrir notre nid d’amour et me laisser aller dans ses bras. Le passé derrière nous, le week-end pour complice, je n’ai plus peur de rien...

W : tu sais, mon appart est tout ce qu’il y a de plus simple, je ne l’ai pas aménagé comme la maison du lac...

S : ce qui m’importe c’est d’être avec toi Went, pour le reste on s’en occupera plus tard et puis...je crois que nous avons pensé à tout tu sais, quelques meubles et affaires devraient arriver sous peu...

Il me sourie en levant les yeux au ciel. Et oui, je suis une tenace et quand j’ai une idée, je ne laisse personne me donner de bonne raison d’avoir tort ou d’échouer, mais je crois aussi que c’est un peu pour çà qu’il m’aime non ?
Sarah, Josh et les invités doivent nous attendrent maintenant et j’imagine comme elles doivent s’inquiéter de ne pas nous voir revenir...
C’est vrai que j’aimerais rentrer et n’être qu’avec lui, mais, après tout ces efforts et toute cette aide qu’elles m’ont fournie, je ne peux décemment pas leur faire faux bond !

W : on devrait peut-être les rejoindre non ?

S : je pensais la même chose !

Nous regagnons le jardin et il me demande une dernière chose, je peux lire dans son regard ses craintes, ce pour quoi il doute tellement. Nous n’avons pas toujours pris les bonnes décisions et la vie ne nous a pas épargnés non plus, alors être prudents, c’est bein le moins que nous puissions faire...

W : Sonia...

Je me retourne et il caresse doucement ma joue avec son pouce.

W : je veux que tu me promettes de prendre soin de toi...de ne pas oublier que tu es encore fragile et de faire attention à ta santé...je ne supporterai pas de te voir à nouveau mourante sur un lit d’hôpital...

Mon cœur se fend. Le blanc de ses yeux brille d’un éclat intense et je sais qu’il a peur, peur qu’il m’arrive quelque chose. Comment ais-je pu croire une minute qu’il ne voulait pas de moi ici ? Je suis une fille et une fille se vexe toujours d’un rien, je sais qu’il va falloir que je fasse des efforts mais j’aimerais aussi qu’il me parle car je ne suis pas douée pour deviner ses intentions...

tu sais que tu ma fait peur quand meme j'ai cru que sa alliat mal tourner tout sa!!!
ouf !!!!
went qui s'inquiete pour sa ptite femme!!!!


super suite j'en redemande encore miss tu cartonnes!!!!

Je croyais lui faire plaisir, j’avais quelques doutes, mais là, je suis fixée ! Visiblement, nous n’avons pas la même perception du couple et quand je pense qu’il m’a demandé en mariage il y a moins d’une semaine !
S : çà ne te fait pas plaisir à ce que je vois...
W : j’aurais aimé qu’on en parle So ! Que tu débarques ici pour le week-end ne me pose pas de problème, mais rien n’est prévu pour toi ici, mon appartement n’est pas très grand et inadapté pour un enfant de l’âge d’Andréas et...

Derrière les mots de Wentworth, je crois qu'il y a surtout une grande inquiétude, légitime, concernant l'état de santé de Sonia.

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que je le vois s’éloigner sans même se retourner. D’un pas rapide, il se dirige sous mes yeux dans la maison et a vraiment l’air remonté.
S : il ne dit jamais le fond de sa pensée aussi ! Toujours à jouer de son regard, toujours si énigmatique...j’ai cru que cela ne lui faisait pas plaisir et j’ai peut-être dit des mots qui ont dépassé ma pensée...
Sa : Sonia ! Va lui parler...je crois qu’il n’y a pas grand-chose de mieux à faire..

Sonia a parlé trop vite, elle le sait. Elle avait mis tellement d'elle-même pour lui concocter cette surprise avec la famille de Went, Sarah...Elle doit légitimement être déçue.
De son côté, Wentworth garde beaucoup de choses en lui. Il n'arrive peut-être tout simplement pas à les exprimer car l'émotion est trop forte alors, plutôt que de sortir des mots qu'il pourrait regretter, il s'en va.
Sarah est toujours de bons conseils

Ses deux prunelles me fixent maintenant mais je ne distingue plus de colère dans son regard, juste ce mystère, cette impossibilité pour moi de savoir ce qu’il pense alors qu’il lit en moi comme dans un livre ouvert.

Je crois que Sonia doit être un peu "énervée" de voir que Went la connaît si bien alors qu'elle, de son côté, a encore quelques difficultés à percer ses pensées.

W : çà a été si long tout çà Sonia...ton départ, ton accident, ton coma...te veiller chaque jour, ne pas savoir si je reverrais un jour ce sourire sur ton visage, si je pourrais te serrer à nouveau dans mes bras, tu comprends je ne pouvais pas...je ne veux pas qu’il t’arrive encore quelque chose, je ne le supporterai pas...

Finalement, il craque après avoir connu une très brève colère intérieure. C'est tout simplement ça, il a peur. Il ne veut pas perdre de nouveau Sonia. Il sait combien le chemin a été long et semé d'embûches depuis qu'il a choisi de la quitter, lorsqu'elle était étudiante. Sonia ne saura jamais non plus par quels stades Wentworth est passé lorsqu'elle était dans le coma. Il n'a pas dû tout lui dire et, trouver les mots pour décrire ce qu'il a ressenti dans ces moments-là, était sûrement impossible pour lui.

S : ce qui m’importe c’est d’être avec toi Went, pour le reste on s’en occupera plus tard et puis...je crois que nous avons pensé à tout tu sais, quelques meubles et affaires devraient arriver sous peu...
Il me sourit en levant les yeux au ciel. Et oui, je suis une tenace et quand j’ai une idée, je ne laisse personne me donner de bonne raison d’avoir tort ou d’échouer, mais je crois aussi que c’est un peu pour çà qu’il m’aime non ?

Le petit orage est passé. Tout à l'air de rentrer dans l'ordre. Sonia a, apparemment, vraiment tout prévu

W : je veux que tu me promettes de prendre soin de toi...de ne pas oublier que tu es encore fragile et de faire attention à ta santé...je ne supporterai pas de te voir à nouveau mourante sur un lit d’hôpital...
Mon cœur se fend. Le blanc de ses yeux brille d’un éclat intense et je sais qu’il a peur, peur qu’il m’arrive quelque chose. Comment ai-je pu croire une minute qu’il ne voulait pas de moi ici ? Je suis une fille et une fille se vexe toujours d’un rien, je sais qu’il va falloir que je fasse des efforts mais j’aimerais aussi qu’il me parle car je ne suis pas douée pour deviner ses intentions...

Ce qu'il vient de lui dire, c'est peut-être encore plus fort que de lui dire qu'il l'aime
Ils sont conscients qu'ils ont encore des efforts à faire l'un et l'autre pour que leur couple soit encore plus fort. Une relation se construit jour après jour en y mettant chacun du sien, en sachant écouter l'autre et en sachant parler aussi à l'autre.
Je crois qu'après cette petite soirée chez Sarah, ils vont avoir droit à de jolies retrouvailles intimes

Bravo pour cette magnifique suite soso!!!!

Je suis contente que Went et Sonia se soient réconciliés!!!!

Vivement la suite!!!!!

Et oui, je suis une tenace et quand j’ai une idée, je ne laisse personne me donner de bonne raison d’avoir tort ou d’échouer, mais je crois aussi que c’est un peu pour çà qu’il m’aime non ?

j’adore cette phrase. Tous ses petits défauts qui peuvent parfois tant nous agacer, pimentent un peu l’amour et c’est formidable finalement !

Merci pour cette très jolie suite.

CHAPTER 53 Soirée Part 4

Les minutes et les heures sont passées doucement, nous laissant le temps de profiter d’être ensemble et de profiter des amis de Went qui je l’espère, très bientôt, seront aussi les miens.
Nous avons beaucoup de mal à nous détacher l’un de l’autre, je pense que çà prendra du temps, mais çà viendra.
L’air ambiant est doux et la musique suave me donne des envies que je tente d’étouffer. Je n’arrive pas à me calmer quand tu me regardes comme tu le fais en ce moment, c’est beaucoup trop dur.
Tu joues de ton regard –qui me transperce- et de l’éclat de tes yeux et je vois ta bouche et tes lèvres bouger légèrement dans ma direction, tu es irrésistible et pourtant je mets tout mon être à rester concentrée sur nos invités.
Finalement, Josh t’appelle au loin et Sarah se rapproche de moi, le sourire aux lèvres.

Sa : alors, c’est arrangé ?

S : on peut dire çà...

Sa : j’ai bien vu à vos têtes que vous aviez réglé la chose, mais...çà a été ?

S : oui, c’était juste un petit problème de compréhension ! Went n’exprime pas beaucoup ce qu’il ressent et moi, j’ai tendance à beaucoup interpréter ses attitudes !

Sa : je vois...et, tu t’installes ?

S : oui, et plutôt deux fois qu’une ! Il s’inquiète pour ma santé, veux que je continue mes traitements et ma rééducation...

Sa : çà, c’est normal !

S : oui...et il s’inquiétait de me voir débarquer sans affaires pour Andréas, sans rien d’adapté pour son arrivée !

Sa : c’est mal connaître son entourage alors !

Nous rions de pair et savourons notre victoire sur le scepticisme masculin.
Soudain, c’est une grosse vois avec un fort accent qui me souffle dans le dos.

D : bonjour, je crois que l’on n’a même pas encore pris le temps de se présenter !

S : bonjour je suis Sonia...

Il me coupe presque la parole avec son air sûr de lui et blagueur...

D : oui, Sonia, j’avais bien deviné ! Enchanté, moi c’est Dom, le collègue de Went et le frère de Michael dans la série.

S : enchantée moi aussi...

D : je comprends mieux maintenant en vous voyant !

S : vous comprenez quoi ?

D : pourquoi Wenty n’a jamais rien avoué sur vous, sur votre relation, mais on s’était déjà croisés, vous vous souvenez ?

S : oui, à Cannes, je me souviens...

Il me sourie, me fait un clin d’oeil d’un air complice et entendu. Peut-être Went lui avait-il parlé de ce qui s’était passé entre nous ce soir là, ce merveilleux souvenir dans ma mémoire, même si le lendemain, je n’en menais pas large ! Il doit savoir que c’est justement au cours de cette soirée que notre vie à tous les deux a basculé, nous rapprochant l’un l’autre pour mieux nous séparer à nouveau.

D : vous n’avez pas beaucoup changé, toujours aussi ravissante, veillez sur lui, il est passé par pas mal de phases de déprime ces derniers temps vous savez !

S : je m’en souviendrais merci ! Et c’est pour çà que je suis là ! M’occuper de lui, le poupougner, cela va être mon objectif numéro 1, du moins le temps que je me remette totalement et que je puisse reprendre mon travail...

D : et tu fais quoi exactement ?

S : journalisme !

D : ok, tu devrais pas avoir trop de mal alors....

S : ouais...sauf que rédigez en anglais, il va me falloir une remise à niveau !

Je continue de parler avec Dom, de choses et d’autres, mais je cherche, et c’est plus fort que moi, le corps de mon homme, perdu dans la foule d’invités.
Je tend ma tête, scrute, m’affole et finalement, une paire de bras m’entourent et une bouche affamée se pose dans mon cou. C’est lui. Il se retourne, me fait face et me sourie en même temps qu’il tend un doigt du coté de Dom.

W : tu n’essaierais pas de draguer ma fiancée toi par hasard ?

Dom rie et avale une gorgée d’alcool.

D : tu sais que j’ai une femme que j’aime moi aussi ! Et je crois que je vais aller la retrouver d’ailleurs !

Il nous salue et s’éloigne. Je n’ai qu’une hâte moi aussi, c’est partir et retrouver notre intimité.
Je crois que Went lit vraiment dans mes pensées car sa main frôle ma joue en même temps qu’il prononce quelques mots à mon oreille.

W : j’ai envie de rentrer...

Je lui sourie et prend sa main en direction du groupe de Sarah, Josh, Rebecca et d’autres. Je suis toute guillerette, je sais que le moment tant attendu se rapproche enfin.

Sa : eh ! Alors les amoureux ? Fatigués ?

W : en effet, je crois qu’on va rentrer, il est déjà très tard et demain Andréas va nous jouer la sérénade de bon matin alors...

Sa : oui et toi Sonia, il faut que tu ailles te reposer un peu !

W : ok, on prend Andréas au passage, on se dit à Lundi ?

Sa : à lundi Went, et toi Sonia, repose toi bien et déménage bien !

Elle me fait un clin d’œil et nous nous éloignons bras dessus, bras dessous jusqu’à la chambre où dort Andréas. Went le prends dans ses bras et il ne bronche même pas.

Le trajet est court et c’est pas plus mal car sinon, j’aurais sombré dans le sommeil, incapable de lutter plus longtemps contre la fatigue.
Went attrape une manette qui ouvre le portail d’une résidence privée, légèrement reculée du centre ville. Nous nous enfonçons dans un parking souterrain et il se gare et coupe le contact.

W : çà va ? Pas trop fatiguée ?

S : un peu...le voyage a été long...

Il sort Andréas de son siège auto et celui-ci ne se réveille toujours pas, profondément endormi et serein. Went m’invite à le suivre. Le résidence est haut de gamme, friquée, mais charmante. Après tout, c’est aussi le prix à payer pour être tranquille quand on est célèbre. L’ascenseur nous conduit instantanément à la porte de son appartement qu’il ouvre d’un tour de clef rapide.

Je suis assez surprise, je m’attendais à du fouillis, une décoration limitée, pas de photos, rien dans le frigo, des boites de pizzas entassées sur le recoin de la table basse et là, rien, du propre, du beau, de neuf, c’est presque impersonnel !
Il me laisse prendre mes aises et file coucher Nathan sur notre lit, avant d’aller monter son petit lit pliant.
Je tourne et vire dans le salon, la cuisine et laisse mon regard se perdre sur un cadre qui nous est dédié. Il y a une photo de moi il y a 10 ans ; au bord du lac, quelques semaines avant notre séparation. J’avais le sourire aux lèvres, un fond d’insouciance dans les yeux.
Une deuxième photo nous représente, tous les deux, il y a dix ans, pour les fêtes de fin d’années. C’est sa sœur qui l’avait prise et là encore, nous transpirions de joie de vivre.
La troisième photo qui attire mon attention, elle est de moi, encore, recevant ton premier cadeau pour Andréas, cette petite peluche qui ne l’a jamais quitté. J’ai mon gros ventre et le visage plus rond mais je te souris, irrésistiblement quand tu me prends en photo.
La photo suivante, c’est celle de notre loulou, tout bébé, une photo que tu a certainement récupérée. Et il y en a d’autres encore, ma préférée, c’est celle où Went tiens Andréas à bout de bras, au dessus de son visage et qu’il rit aux éclats. Elle doit dater de ton retour ici, après mon accident car je reconnais le salon de tes parents qui vous entourent.

W : tu vois, même loin, je vous ai toujours sous la main, près de moi...

Je me retournes et le dévisage, je ne l’avais pas entendu arriver.

S : je vois çà, mais...il en manque une !

W : laquelle ?

S : une de nous deux, récente...

W : çà peut vite s’arranger çà !

S : ah oui ?

W : bientôt on aura de superbes photos de nous, mariés et beaux comme des dieux, les cadres se combleront facilement !

Je ne peux m’empêcher de pouffer. Il a toujours réponse à tout.
Son regard reprend un air plus sérieux et il se rapproche de moi. Je ne sais pas à quoi m’attendre, une fois de plus.
Il murmure à mon oreille.

W : on pourrait répéter pour la nuit de noce par contre, j’ai peur de ne pas être à la hauteur ?

Je passe ma main dans son cou, frôle sa nuque et me laisse emporter par ses bras puissants. Il faudrait que je dorme, je suis éreintée mais déjà, je me fais transporter à califourchon sur son dos jusqu’à son lit, riant aux éclats de son empressement.

Allongée sur le lit, mon regard croise des étincelles enflammées dans le sien quand il m’y dépose...

Je sens ses doigts s’évader sur les zones les plus sensibles de mon anatomie. Mon corps, esseulé depuis son départ, réagi vivement aux caprices gestuels qu’il m’impose. Je me cambre sur le lit, laissant échapper de profonds soupirs de contentement quand le plaisir m’enveloppe. Je me sens défaillir entre ses bras et lui seul sait m’offrir cela.
Après la saveur de ses caresses, je me décide à parcourir à mon tour son torse musclé ou la faible pilosité me fait sourire. Je l’embrasse, mordillant ses tétons et descend plus bas, toujours plus bas, où je sais que ce que je m’apprête à lui faire va le rendre dingue.
Il réagi vivement, et caresse mes cheveux sensuellement, je sais qu’il est au bord de l’extase, quand après quelques minutes, je me décide à reprendre possession de ses lèvres.
J’ai oublié ma fatigue, mes courbatures et nos soucis pour me concentrer sur son plaisir et le mien, dénouant au passage tension et stress.

Il se redresse un peu et me fait basculer sous lui, le regard incendiaire. Sa voix est presque chuchotée mais chaude.

W : tu me rends dingue...

Je capture ses lèvres et le laisse s’insérer entre mes cuisses. Je suis au comble du bonheur quand enfin, je le sens en moi. Il démarre de lents mouvements et laisse ses yeux au fond des miens, partager notre joie d’être ensemble et de vivre ce moment. Je sens mes muscles se raidir, signe de ma jouissance toute proche et l’incite à se faire plus pressant. Il se penche un peu plus vers moi et m’embrasse à nouveau, langoureusement. Le septième ciel s’ouvre devant moi et il m’y rejoint rapidement, emporté par la fougue de nos baisers et de nos mouvements l’un vers l’autre.
Épuisé et apaisé, il laisse retomber mes jambes et embrasse les perles de sueurs sur mon front. Nous venons encore de partager un moment exceptionnel.
Malgré la chaleur, il vient se coller contre moi, enserrant ma taille comme s’il avait peur que je ne sois qu’un délicieux songe prêt à disparaître...
Je suis comblée et ne tarde pas à flotter dans un demi sommeil.

Waoo comment c'est trop beau! Ils l'ont bien mérité!!!!!

Magnifique!!!!

Went et Sonia sont trop mimis ensemble!!!!

Vivement la suite!!!!!

Waouh c’était très beau tout ça ! Je m’inquiétais pour Sonia, mais c’est bien qu’ils vivent ensemble en famille. C’est mieux pour tout le monde. Ils pourront se voir tous les jours et ça n’empêchera pas Sonia de prendre soin d’elle et de suivre sa rééducation quand même.

ahhhhh magnifique suite miss sa fait plaisir de te lire !!!
sonia et wenth enfin reuni ils vont habiter ensemble!!!!

ils forment une vrai famille maitenant!!

encore je redemande une ou plusieurs suitess!!!

S : oui...et il s’inquiétait de me voir débarquer sans affaires pour Andréas, sans rien d’adapté pour son arrivée !
Sa : c’est mal connaître son entourage alors !
Nous rions de pair et savourons notre victoire sur le scepticisme masculin.

En quelques heures passées ensemble, Sonia et Sarah sont devenues très complices, comme 2 amies de longue date.

Il me laisse prendre mes aises et file coucher Nathan sur notre lit, avant d’aller monter son petit lit pliant.

J'ai manqué un épisode ? Ils ont déjà eu un 2ème garçon ? Je crois que le prénom de Nathan s'est malencontreusement glissé à la place du prénom Andréas

Je tourne et vire dans le salon, la cuisine et laisse mon regard se perdre sur un cadre qui nous est dédié. Il y a une photo de moi il y a 10 ans ; au bord du lac, quelques semaines avant notre séparation. J’avais le sourire aux lèvres, un fond d’insouciance dans les yeux.
Une deuxième photo nous représente, tous les deux, il y a dix ans, pour les fêtes de fin d’années. C’est sa sœur qui l’avait prise et là encore, nous transpirions de joie de vivre.
La troisième photo qui attire mon attention, elle est de moi, encore, recevant ton premier cadeau pour Andréas, cette petite peluche qui ne l’a jamais quitté. J’ai mon gros ventre et le visage plus rond mais je te souris, irrésistiblement quand tu me prends en photo.
La photo suivante, c’est celle de notre loulou, tout bébé, une photo que tu a certainement récupérée. Et il y en a d’autres encore, ma préférée, c’est celle où Went tient Andréas à bout de bras, au dessus de son visage et qu’il rit aux éclats.
W : tu vois, même loin, je vous ai toujours sous la main, près de moi...

Sonia découvre à quel point elle fait partie du quotidien de Wentworth, même lorsque les kilomètres les éloignent. Elle doit être attendrie face à ces photos placées dans l'appartement de Wentworth

W : on pourrait répéter pour la nuit de noce par contre, j’ai peur de ne pas être à la hauteur ?
Je passe ma main dans son cou, frôle sa nuque et me laisse emporter par ses bras puissants. Il faudrait que je dorme, je suis éreintée mais déjà, je me fais transporter à califourchon sur son dos jusqu’à son lit, riant aux éclats de son empressement.

A vrai dire, ils attendaient ça depuis longtemps et comment résister aux bras délicieux de Wentworth

Salut !

Je suis venue régulièrement pour voir si tu n'avais pas mis de suite pour tes fics... et rien ! Je suis à la limite de lancer un avis de recherche tu sais !?

Ce serait sympa de nous donner de tes nouvelles.