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NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Jeu 19 Juil - 13:41

Voici la suite, bonne lecture ! study

CHAPITRE 9 : AVEUX


Il n’est pas tout à fait 21 heures quand j’entends la porte d’entrée s’ouvrir. Il est là, çà y est, je ne peux plus reculer, je vais devoir lui avouer...
Je suis assise dans le canapé et je vais attendre qu’il vienne à moi.
Je sens ses pas derrière moi et il s’approche doucement. Je lui souris faiblement et remarque qu’il a les traits tirés. Il se penche et m’embrasse mais je me dégage rapidement sous ses yeux étonnés. Je ne suis pas une grande démonstratrice d’affection – en tous cas pas avec lui – mais là, après plusieurs jours d’absences, je pense qu’il s’attendait à autre chose.

F : quelque chose ne va pas ?

Je me sens fébrile et je tremble. Je ne l’ai jamais trahi, je ne lui ai jamais fait de mal, comment va-t-il réagir ?

S : en effet...

F : qu’est-ce qui se passe ? Tu n’as pas l’air d’être dans ton assiette ? un problème au travail ?

S : c’est plus que çà...Fred...

Il a froncé les yeux et je sens qu’il comprend déjà que ce que je vais lui dire ne vas pas lui plaire.

S : je...il y a quelques jours à Cannes...j’ai...j’ai revu un ami...un vieil ami avec qui j’ai été très proche et...

Je vois ses yeux se fermer et el pli de son front fait ressortir sa veine de la même manière que quand il est sur le point de s’énerver.

S : je me sentais bien avec lui Fred...je ne voulais pas te faire de mal...mais j’ai craqué...je t’ai trompé...je suis désolée mais je ne pouvais pas te le cacher, te regarder en face alors que je t’ai trahi aurait été insupportable, je préfère être honnête...

Il ne répond rien mais son regard trahi toute la colère qu’il contient en ce moment même pour ne pas exploser de rage. Ses yeux me lancent des éclairs mais pas une parole.

S : dis quelque chose...je t’en prie...je comprendrais ta colère...

Je ne sais pas quoi faire, il reste stoïque en face de moi et sa colère froide est pire que tout. Je n’entends aucun reproche et pourtant ils me pèsent sur les épaules. Il se passe cinq bonnes minutes. Il s’est assis dans le canapé et regarde en face de lui. Je suis sur le coté et je l’observe toujours.

F : je le connais ?

S : non...c’était il y a 9 ans...


Flash-back


Après la soirée qui avait viré au drame sur le campus de Princeton, j’évitais soigneusement de me promener toute seule en ville. Les cours avaient repris et je m’appliquais pour les premiers examens que je devais passer.

Went m’avait appelé le lendemain de la soirée et depuis, cinq jours après je n’avais toujours pas de nouvelles. Nous étions vendredi et Brian devait passer nous prendre en fin de soirée pour passer le week-end à New York.
Il arriva seul vers 18 heures et c’est le regard triste que je le saluais. Tracy avait tout de suite compris mon problème et questionna son frère incognito.

T : Went n’est pas avec toi ? Je croyais qu’on devait le passer tous ensemble ?

B : non, il avait des petites choses à régler. Il devait voir Amy.

Je regarde par la vitre et j’essaie de me concentrer pour ne pas laisser couler les larmes qui inondent mon cœur à l’entente de ces mots. Tracy s’est retournée et voit ma détresse. Elle pose délicatement sa main sur ma jambe et je me force à lui sourire et lui mentir.

B : vous inquiétez pas les filles ! On va s’éclater quand même...j’ai invité des amis ce soir et çà va être la fiesta !

S’il le dit...peut-être pour eux...mais moi, il n’y a à priori qu’une seule personne que j’ai envie de voir.

Nous rentrons et j’essais de me changer les idées. Tracy fait tout pour que je décroche un sourire et elle finit par y parvenir.
Brian a commandé des pizzas et fait des courses dans l’après midi. Il y en a pour un régiment ! Ils arrivent au compte goutte et vers 21 heures, tout le monde est là.
Je donne le change, je fais semblant de m’amuser et je souris, une vraie petite graine d’actrice ! Le punch est délicieux et je me laisse prendre par le goût sucré de la boisson qui cache si bien celui de l’alcool.
Plusieurs heures passent et je discute avec un petit groupe d’amis que j’avais rencontré à la précédente soirée. Parmi eux, Brandon, un étudiant en droit qui n’arrêtes pas de me draguer. Je crois que je suis vraiment son style de fille. Il est très beau dans son genre et aussi très gentil alors je me laisse aller dans ses délires et nous discutons pendant un long moment.
Un peu plus loin, Tracy m’observe et commente à Brian.

T : pourquoi Went n’est pas là au juste, tu as des précisions ?

B : non, il m’a dit texto de ne pas l’attendre car il devait régler certaines choses avec Amy !

T : je me demande ce qu’il traficote...tu n’as pas vu comment Sonia prend la chose !

B : qu’est-ce que tu veux dire ?

T : Went ne t’a pas parlé d’elle ?

B : un peu, comme si comme çà...c’est vrai qu’elle est mignonne dans son genre mais aussi beaucoup plus jeune !

T : je crois qu’il se passe quelque chose entre eux...

B : au cas où tu aurais oublié, Went est avec Amy depuis deux ans chérie !

T : oui...et je me suis toujours demandé ce qu’il foutait avec cette Barbie entre nous ! Sonia serait bien mieux pour lui !

B : t’as raison soeurette mais dans six mois elle est plus là alors je pense aussi que Wenty a suffisamment de cerveau pour ne pas se lancer dans une histoire qui ira dans le mur !

T : ouais...

Ils terminent la conversation et quand Tracy se dirige vers la cuisine pour rapporter des pizzas, elle entend des coups à peine perceptibles donnés sur la porte. Elle ouvre.

T : Went ! Mais Brian m’avait dit que tu ne pourrais pas te libérer !

W : c’est vrai mais finalement c’est réglé ! Vous vous amusez bien ?

J’étais trop préoccupée par ma conversation à ce moment là pour me rendre compte que la personne qui m’avait le plus manqué pendant ces derniers jours venait d’arriver dans la même pièce que moi. Je continuais mon discours alors qu’au loin il me cherchait déjà.
Il échangea quelques mots avec Tracy et Brian avant d’aller aider Tracy à rapporter les pizzas de la cuisine.

W : Sonia n’est pas là ?

T : si...elle discute avec Brandon...

W : Brandon !

T : oui pourquoi ?

W : il m’a dit qu’il la trouvait superbe...il va certainement essayer de sortir avec elle...

T : je ne suis pas sûre que Sonia ai envie d’être avec lui mais elle discute avec lui faute de mieux et puis il n’est pas méchant, ils peuvent être amis.

W : et pourquoi elle ne sortira pas avec lui ?

T : parce qu’elle a flashé sur quelqu’un d’autre : çà se voit comme le nez au milieu de la figure ! Mais je crois que cette personne n’est pas libre justement...

W : ce n’est pas drôle Tracy, je suis sérieux !

T : moi aussi Went ! Si tu veux un conseil, fonce ! Tu aurais vu sa tête quand elle a appris que tu ne serais pas là ! Elel sait que tu n’est pas libre, elle ne tentera rien !

Il ne répond pas et se contente de sortir de la pièce.
Il me voit au loin, rire aux éclats sous l’effet de la détente que me procure l’alcool que j’ingurgite.
J’ai la tête qui tourne et je pose mon verre. Il faut que je mange quelque chose car sinon je vais me trouver mal. J’avance difficilement près de la table et j’attrape quelques chips.
Alors que je me retourne pour reprendre un verre, je tombe nez à nez avec sa chemise et je sais déjà que c’est lui.

W : bonsoir....

Je relève les yeux vers lui et je me perds. Je ne peux pas lui répondre, je me noie dans l’océan de ses yeux. Il est là alors que je n’espérais plus. Le stress mêlé à l’alcool me font chanceler.

W : je crois que tu devrais reposer ce verre...

Pour qui il se prend celui là ! Ok, il a les plus beaux yeux que j’ai jamais vus et je fais une crise cardiaque chaque fois que je le voie, mais si c’est pour jouer les grands frères, il peut retourner voir sa blondasse !

S : je peux savoir pourquoi ?

W : tu as trop bu...et tu devrais manger...

S : merci docteur mais çà va aller...

Mais non, çà ne va pas du tout. J’essaie de passer outre ce qu’il me dit mais il a plus raison que jamais. Je manque de perdre l’équilibre et il me soutient alors que Brandon nous rejoint.

B : un problème ?

W : çà va, je gère !

B : tu permets ?

W : je te dis que c’est bon ! je vais la conduire sur la terrasse, çà lui fera du bien...

B : t’es gentil mais on a commencé la soirée ensemble alors...

Je suis dans les vaps et incapable de réagir au son que j’entends. Tracy arrive à la rescousse et constate mon état.

W : justement...hors de question que tu profites de la situation ! T’as pas honte de faire boire autant une femme pour arriver à tes fins ?

T : oh les coqs ! Çà suffit ! Went aide-moi à la conduire jusqu’à son lit...

Brandon me lâche le bras et je sens d’autres bras me soulever et me transporter. Je me sens lasse et déprimée mais je suis aussi très bourrée ! je sais que çà sera très dur au réveil mais déjà je dors paisiblement alors que je sens quelqu'un remonter les couvertures sur moi et embrasser mon front...


Fin du Flash-back


C’est dur d’expliquer à Fred ce que j’ai connu avec lui, c’était il y a si longtemps, bien avant cette vie d’aujourd’hui. Mettre çà sur le compte de la nostalgie serait trop facile alors je m’abstiens mais s’il veut se l’imaginer je ne le contredirai pas. Il va avoir besoin de temps et d’espace pour pardonner et j’en ai autant besoin que lui mais pour des raisons différentes. J’ai besoin de faire le point.
Je le vois se lever et se diriger vers notre chambre. Il attrape un sac et y fourre quelques affaires. Il va partir.

S : Fred !

F : je vais chez Patrice quelques jours...je reste joignable, mais s’il te plaît, oublie-moi...

J’ai mal de ses paroles, j’ai mal de cette situation. Je culpabilise. Neuf ans après je culpabilise encore. Je n’avais pas oublié mais j’avais réussi à endormir mes sentiments pour cet homme et à donner mon corps à un autre. Mon cœur est resté prisonnier lui...
Il faut que je trouve une solution, il le faut.

***


Alors ?? Vous aimez ??
Je souffre d'un grand problème de confiance en moi... Laughing
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  angel_keikoo Jeu 19 Juil - 14:36

BIen sûr qu'on aime, mets la suite, carmoi je veux savoir ce qui va se passer maintenant qu'elle ne va plus penser à ce fred. NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Yahoo
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Message  valscof Jeu 19 Juil - 19:07

Oui, on aime et on attend de connaître la suite. Va-t-elle tenter de retourner voir Fred pour le récupérer ou comprendre que c'est Went qu'elle a toujours aimé et que c'est réciproque ?
J'imagine aussi la tête de fred quand il saura avec qui elle l'a trompé !
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Message  soso_burrows Jeu 19 Juil - 23:18

Allez, voilà encore une suite ! Smile

CHAPTER 10 : Gueule de bois


Flash-back

Ma tête me fait horriblement mal lorsque je me réveille. Je sens que j’ai envie de vomir et il faudrait que je me lève mais j’ai la flemme.
Il fait encore nuit, le jour n’es pas levé en tout cas mais l’appartement est plongé dans le calme. J’essaie de me remémorer mes derniers moments de lucidité.
J’ai abusé sur le punch, je n’ai pratiquement rien mangé et j’ai passé la soirée en compagnie de Brandon jusqu’à ce que Wentworth arrive...mon dieu...s’il m’a vue comme çà !
J’essaie de m’asseoir au bord du lit et de rester calme mais la nausée m’envahit. Je me lève alors et me précipite au dessus de la cuvette des toilettes pour me soulager.
Je me sens mieux cinq minutes avant qu’une nouvelle nausée s’empare de moi. Et rebelote, je vomis.
Après m’être vidée les tripes, je me lave les dents et enfile un peignoir. J’ai horriblement soif et un peu d’eau pétillante minérale me fera du bien, comme une aspirine ne serait pas de refus. Je sors de la chambre, parcours le couloir et entre dans le salon pour accéder à la cuisine. Tout semble bien rangé, rien ne traîne au sol et j’avance à tâtons avant de pénétrer dans la cuisine où j’allume la lumière. Je récupère la bouteille d’eau mais je n’ai aucune idée d’où je pourrais trouver une aspirine.
Alors que je fais demi tour et que je m’apprête à éteindre la lumière, une silhouette se profile dans la pénombre du salon. Je recule apeurée contre le plan de travail avant de réaliser qui est la personne qui se trouve devant moi.

S : Went ! Tu m’as fais peur !

Il me regardes amusé...il trouve çà drôle peut-être !

W : je suis désolé mais je me demandais qui se trimbalais dans la cuisine à six heures du matin...

S : je t’ai réveillé ?

W : un peu mais disons que le canapé du salon n’est pas très confortable...

S : tu ne rentres pas chez toi ?

W : je n’ai plus vraiment de chez moi alors je squatte le canapé de mon meilleur pote, c’est grandiose tu trouves pas ?

S : mais tes parents ?

W : ils habitent à plusieurs dizaines de kilomètres et j’ai passé l’âge de retourner chez papa et maman.

S : alors tu vivais où en dehors de ton appart universitaire ?

W : euh...avec Amy...

S : là je comprends plus rien mais peut-être que c’est ma tête...

W : non...c’est très simple, nous ne sommes plus ensemble.

J’avais beau crevé de douleur à cause de cette maudite gueule de bois, j’avais beau avoir un sale goût dans la bouche et une irrépressible envie de dormir, je ne pouvais m’empêcher de jubiler d’entendre ces mots. Le tout était de ne pas le montrer.

S : ah...j’espère que ce n’est pas à cause de moi et de la dernière fois...je ne...

Il ne me laisse pas terminer ma phrase ! Le nombre de phrase que je n’ai pas pu terminer avec lui !

W : non, cela n’a rien à voir...ne t’inquiètes pas, tu n’es pas responsable. Çà faisait un moment qu’on était ensemble par tendresse et habitude mais rien à voir avec de vrais sentiments amoureux si tu vois ce que je veux dire...

Sympa...moi qui croyais qu’il m’aimait bien...c’était peut-être tout juste de la tendresse aussi. C’est vrai que ce mec transpire de tendresse, c’est bien çà le problème.

S : ok...dis-moi tu ne saurais pas où je pourrais trouver de l’aspirine ?

Il ne réponds pas mais s’approche, me frôle et ouvre un placard sur la droite. Il sent bon et il est terriblement sexy en jean et chemise débraillée, froissée par le sommeil du canapé.
Il me tends un tube et me sourie.

W : tient, t’en prend deux çà devrait faire l’affaire...mais un conseil la prochaine fois, évites le punch !

S : j’étais un peu déprimée hier soir et mes amis commencent à me manquer...

W : c’est pas la peine d’essayer de te justifier...j’ai passé un savon à Brandon...il aurait pu t’éviter çà quand même !

Je rêve là...il se prends réellement pour mon grand frère ? Ce n’est pas de çà dont j’ai besoin en ce moment, ni de çà dont j’ai envie à vrai dire...je fronce les sourcils et je crois qu’il interprète mal mon attitude.

S : tu as fait quoi ? Brandon n’est pour rien dans tout çà !

W : tu as passé la majeure partie de la soirée avec lui et il te regardait boire en espérant profiter de la situation...je sais comment ce genre de mec fonctionne et je suis arrivé à temps !

Il m’énerve avec ses grands airs de mec parfait, de gendre idéal ! J’ai envie de le gifler et de lui dire de s’occuper de ce qui le regarde mais le problème c’est que j’ai aussi envie de lui sauter au cou et de l’embrasser. Je ne ferais ni l’un ni l’autre.

S : bon...merci pour l’aspirine et la leçon de morale, je retourne me coucher !

Il me regarde éberlué et scotché par mes dernières paroles.
J’ai compris plus tard qu’on s’était mal compris ce soir là, comme toujours. Il avait cru à ma réaction que je lui en voulais parce que j’en pinçais pour Brandon alors que moi, ce qui m’agaçait, c’était de le voir jouer les grands frères protecteurs avec moi ! J’avais envie d’autre chose entre nous...

Après m’être faufilée dans le lit, lui laissant, malheureux qu’il était le canapé du salon, je tournais et je virais un moment avant de trouver le sommeil. Une heure après, l’aspirine commença à faire effet et je sombrais dans un sommeil dont j’avais plus que besoin.

Lorsque j’ai laissé mes yeux s’entrouvrir à nouveau, la clarté de la pièce était encore faible et j’entendais le doux tambourinement de la pluie contre les parois des volets. Je me suis laissée bercée par ce bruit un moment. Le radio réveil indiquait deux heures de l’après midi mais je n’entendais pas de bruit dans l’appartement. Peut-être que tout le monde dormait encore ? Et Went ? Peut-être était-il parti ?
Sans chercher plus avant, je me suis levée et je suis allée me doucher. L’aspirine m’avait totalement libérée et le sommeil avait fait le reste. J’étais loin de ressembler à une starlette à ce moment là dans la glace mais au moins je n’avais pas un teint abominable.
J’enfilais un jean, un tee shirt et un gros sweet universitaire à capuche que m’avais donné Tracy. Je n’avais pas spécialement envie d’être sexy.

Je sors de la salle de bain puis de la chambre et une douce odeur de café me chatouille les narines. On dirait qu’il n’y a personne ! Je fait des allées et venues dans l’appartement et commences un peu à paniquer. Je suis seule et pourtant la cafetière marche encore...
Après une demi-heure de cogitations et un café, j’entends enfin la porte d’entrée s’ouvrir et me précipite hors du canapé.
C’est encore lui...

S : bonjour ! Mais tu es tout seul ?

W : bonjour...oui je suis seul, Brian et Tracy sont partis vers dix heures ce matin...

S : pourquoi ?

W : leur mère a téléphoné, leur grand-mère est morte cette nuit...

S : mon dieu mais...

W : tu dormais et ils n’ont pas voulus te réveiller...ils sont partis peu de temps après et Tracy m’a dis qu’elle t’appellerai...

S : c’est horrible...

W : alors je suis parti faire quelques courses car je voulais te préparer un bon petit déjeuner mais dehors c’est le déluge ! La pluie sur Manhattan ! Tu as l’air reposée marmotte !

S : c’est grâce à toi et à l’aspirine...

W : bon...et qu’est ce que veux ma frenchie pour son petit déjeuner ?

S : un jus d’orange pressé et un croissant au beurre c’est beaucoup demandé ?

Il lève les yeux au ciel et pose les sacs sur le plan de travail de la cuisine.

W : je te rappelle que tu es à New York City...alors je te presse ton orange, ok...mais tu acceptes mes œufs au bacon ?

J’ai un mouvement de recul mais j’ai aussi terriblement faim. Je lui souris, mon visage s’illumine et je me sens bien, terriblement bien. C’est la première fois qu’il m’a appelé « ma frenchie » et ce ne sera pas la dernière.

S : ok pour les œufs au bacon...

J’ai cédé et je reste près de lui pendant qu’il les prépare. Je sors un plateau, des couverts et les assiettes et je presse les oranges. Je n’avais pas réalisé à ce moment là qu’on ressemblait à un vrai petit couple.

Il me sourie, il me sourie toujours et arrive à me mettre mal à l’aise à force.
Nous nous installons sur la table basse pour déjeuner et la faim prends le pas sur les paroles pour quelque temps.

S : tu es là pour faire le baby sitter ?

W : pourquoi tu dis çà ?

S : je ne sais pas...Brian et Tracy sont partis pour plusieurs jours peut-être et ils n’ont pas voulus me laisser seule alors tu vas jouer les grands frères ? comme hier soir par exemple ?

W : c’est comme çà que tu m’a perçu hier soir ?

S : un peu...

W : alors désolé, je ne voulais pas faire fuir Brandon, j’irai m’excuser...

S : je m’en fous royalement de Brandon Went ! Ce que je n’aime pas c’est que l’on m’infantilise !

Il baisse les yeux et me regarde suppliant. Il est beaucoup trop craquant pour que j’en rajoute une couche. Comment va se passer cette journée en tête à tête, Pas moyen de sortir, les éléments sont contre nous.
Dans un premier temps, je vais aller faire la vaisselle, çà va m’occuper et me permettre d’arrêter qu’il me fixe dans le blanc des yeux.
J’aimerais bien comprendre ce qui lui trotte dans la tête en ce moment...parce que là, c’est un peu flou...il a fait une drôle de tête quand je lui ai parlé de Brandon...

***


Petit retour en arrière pour que vous puissiez peu à peu comprendre par ce qu'il s'est passé il y a 9 ans, pourquoi Sonia réagi comme çà aujourd'hui ! Laughing
Il y en aura d'autre tout au long de la fic qui j'espère vous plait toujours ! NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Amoureu2
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Message  angel_keikoo Jeu 19 Juil - 23:26

oui, oui ca me plaît.

"Ma frenchie", j'adore quand il lui dit ca Razz

mets vite une suite stp!!!!!!
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Message  valscof Ven 20 Juil - 0:08

J’aimerais bien comprendre ce qui lui trotte dans la tête en ce moment...parce que là, c’est un peu flou...il a fait une drôle de tête quand je lui ai parlé de Brandon...
Elle n'a pas encore les idées très claires mais je pense que Wentworth va l'aider à mieux comprendre dans peu de temps. Il va bien falloir qu'ils s'occupent tous les 2 dans cet appartement, non ? Wink
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Message  soso_burrows Ven 20 Juil - 11:50

CHAPTER 11 : Tête à tête


Quand je repense à cette époque je souris. Aujourd’hui, je repense à mon attitude de l’époque et je souris. J’étais beaucoup plus fleur bleue et intimidée. J’avais eu des petits amis mais je n’avais jamais dépassé le stade du baiser et des rapprochements « manuels ». Je n’étais jamais restée assez longtemps avec un garçon pour sauter le pas. J’avais besoin de temps et pas beaucoup de jugeotte dans le choix de ces derniers. Si une telle journée se reproduisait aujourd’hui, je sais que je ne réagirai pas de la même manière. Mais laissons l’amertume et l’expérience de coté...

Suite du Flash-back

Je termine la vaisselle quant le téléphone sonne. Went décroche et parle doucement dans le combiné. Je l’entends rassurer une personne et lui dire de ne pas s’inquiéter, qu’il est là pour çà.
Il raccroche et quand il se retourne je suis derrière lui et le fait sursauter.

W : oup là !

S : désolée, c’était qui ?

W : Tracy et Brian. Ils sont arrivés et ne rentreront pas avant trois jours.

S : trois jours ! Mais qu’est-ce que je vais faire pendant trois jours ? Pouuuuu !

W : tu ne seras pas seule, je reste...de toute façon je suis sdf !

S : mais tes cours ?

W : on verra et de toute façon ils annoncent un refroidissement et une tempête de neige...

Je baisse les yeux. Trois jours avec Went à coté de moi, je ne sais pas si je vais pouvoir résister ! Le silence qui s’est installé me pèse mais il semble parfaitement détendu lui. Il n’a pas d’arrières pensées, c’est certainement pour çà. Il continue de me sourire encore et toujours.

W : on se fait un ciné ?

Il me prends de cours et je ne suis pas franchement prête à sortir mais il a l’air si enthousiaste que je lui rends son sourire en guise de réponse.

S : ce n’est pas un rencard ?

W : bien sur que non...juste une sortie entre amis voyons ! Tu pourrais être ma petit sœur !

Il sait qu’il a dit exactement ce que je ne voulais pas entendre ! Je suis furax et je lui tire la langue en me dirigeant d’un pas pressé vers ma chambre que je ferme après mon passage. Il se casse le nez sur la porte alors qu’il essayait de me suivre et je lui crie de dégager.

W : arrêtes de faire l’enfant...on va louper la séance !

Il en rajoute une couche ! Je le déteste ! Mais malgré çà je me change. Je garde mon jean mais change de haut, attache mes cheveux et me maquille un peu. J’enfile une jolie veste et des petites chaussures. Quand je sors de la chambre il est en train de bouquiner dans le canapé.
Lorsqu’il relève ses yeux sur moi, son étonnement n’est pas discret.

W : Melle est prête ? On peut y aller ? Parfait !

Je le suis mais je fais toujours la gueule. Çà ne se passera pas comme çà. Il me cherche et je crois que finalement çà l’amuse...et çà me sauve aussi la vie et çà m’évites de me sentir si mal en sa présence. Je suis constamment dans la retenue.
Nous arrivons devant le cinéma mais il n’y a pas de séances avant une heure trente, il a raison, on a loupé la séance par ma faute !
Pourtant, je sens qu’il s’en fout et il me propose d’aller manger un bout dans un resto à coté. Nous mangeons mexicain. C’est une première pour moi. Il se marre de me voir suer sous l’effet des épices. Il est mort de rire ! J’ai un peu oublié de faire la gueule et la bière que nous venons d’avaler termine de me dérider. J’adore sa voix quand il me parle, la manière qu’il prononce mon prénom et son rire si particulier et si spontané. J’oubli un instant que beaucoup de choses nous séparent et je profite du moment.
Au ciné, après avoir acheté le plus immense des cornets de pop corn que j’ai jamais vu, nous nous installons dans la salle pour un film de comédie grotesque qui nous aura fait passé un bon moment tout de même. Nous en ressortons gavés et ravis et lorsque nous constatons la fine pellicule de neige sur le trottoir, nous nous regardons.

S : tu avais raison !

Il me laisse passer devant lui et le froid s’engouffre en moi. Tout à l’heure il pleuvait mais ne faisait pas froid et là...je frissonne et il s’en rend compte. Il se rapproche et me frictionne les épaules et les bras. Je me sens toute chose alors que ses mains sont sur moi et qu’il m’entraîne à sa suite pour rentrer le plus vite possible.
Nous rions encore alors que je claque des dents et nous courrons l’un après l’autre.
Seulement je ne suis pas très maligne et j’oublie vite que j’avais de petites chaussures fines dans les pieds, qui ont vite fait de glisser sur 3 mm de neige !
En moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, je me retrouve pliée en quatre sur le bitume du trottoir. Il est déjà quelques mètres plus loin et accourt pour me relever. Il est mi désolé mi plié de rire et c’est moi qui la première répond à ce fou rire qui nous emprisonne.
Après deux bonnes minutes pliée en deux, je tente de me relever et pousse un hurlement au moment ou mon pied gauche touche le sol.

S : aie !

W : çà ne va pas ?

S : ouille ! je crois que c’est ma cheville !

Notre rire a cessé et reprenant son sérieux, il passe sa main autour de ma taille et sous mon bras pour me soutenir et m’aider à parcourir les quelques mètres qui nous sépare de l’appartement. Je sens sa chaleur autour de moi, son odeur et sa douceur et malgré la douleur, je bénis le ciel de m’avoir tordue la cheville.

J’ai de plus en plus mal. Il me dépose délicatement dans le canapé et part chercher tout ce qu’il peut trouver pour me calmer, anti douleurs, pommade, glace. Après s’être occupé de ma cheville, il allume la télé et nous la regardons un moment, sans échanger une parole.
Nous sommes proches et sans nous toucher je sens ses moindres mouvements. Quand la pommade et les médicaments commencent à faire effet, je me laisse doucement glisser dans le sommeil et dans ses bras. Je m’endors.

Je sors doucement du sommeil quelques temps plus tard, sans savoir combien de temps il a pu se passer. Je sens que mon corps a glissé. Je suis allongée de tout mon long sur le canapé, ma tête posée sur un coussin sur ses cuisses. Ce qui me trouble le plus c’est la sensation délicate de ses doigts qui se promènent sur mon bras. Il me caresse tendrement et je ne veux pas faire cesser ce plaisir. Je n’arrive pourtant pas longtemps à contenir les frissons qui parcourent mon corps.
Il se dégage un peu et pose un vêtement sur moi, il a du croire que j’avais froid alors que c’est tout le contraire. Sa main caresse maintenant mes cheveux et je garde les yeux fermés. Il parcourt délicatement les contours de mon visage et j’ai envie de le regarder, d’ouvrir mes yeux, mais je n’ose pas et je reste les yeux fermés, un moment, savourant ce moment d’intense tendresse volée.

Notre tendre câlin est vite troublé par la sonnerie de son téléphone portable. Il se dégage doucement pour ne pas me réveiller et fait quelques pas avant de répondre. Je fais mine de dormir, mais traître que je suis, j’écoute sa conversation.

W : bonsoir...

- ...........

W : je suis à New York et toi ?

- ...............................

W : arrêtes de me parler comme çà ! Je crois que j’ai été clair, je ne veux plus te voir ! Tu me saoules !

- ...................................

W : et alors ? Qu’est-ce que çà peut te faire ?

- .....................................

W : écoutes Amy, si tu continues à hurler comme çà je raccroche !

-........................................

Il raccroche et éteint son portable alors que je me redresse difficilement. Son visage trahit la colère et il pose le portable rageusement et frotte ses doigts contre son crâne. Lorsqu’il m’aperçoit éveillée, il se reprend instantanément et me souris.

W : je t’ai réveillée ?

S : non...çà va...je crois que je vais aller me coucher.

Je tente de me lever sans poser le pied par terre et il arrive à mon secours pour me soutenir. J’ai encore manqué de me casser la figure à cause d’un coussin et il me rattrape de justesse. Je sens que mon cœur fait des bons dans ma poitrine. Je le sens contre moi et je fonds. Il me dépose délicatement sur le lit et je ne trouve rien d’autre à dire que merci. Je suis maladroite et inexpérimentée. Il s’assoit au bord de mon lit et me demande si j’ai encore besoin d’aide. Oh oui que j’en aurais besoin ! J’aurais besoin d’un bon coup de pied aux fesses pour penser à ce que je pense en ce moment !

W : çà va ?

S : bien, merci de ton aide, tu es vraiment gentil et si j’avais du avoir un grand frère, j’aurais aimé qu’il soit comme çà.

Il sourit, amusé et s’approche de moi pour déposer un tendre baiser sur mon front. Il me chatouille ensuite le nez et se lève pour me laisser dormir.

W : bonne nuit !

Je lui rends sa politesse et lorsque la porte se referme derrière lui, je me fourre de rage sous les couvertures. Je sens encore ses lèvres sur mon front, la douceur de ses caresses sur mon bras, son souffle chaud dans mon cou quand il me porte. Mais il est là pour veiller sur moi, il est là pour rendre service à son meilleur pote et sa sœur et il vient de rompre avec la fille qui partage sa vie depuis deux ans.
Je suis là pour six mois, un an tout au plus avec de la chance...alors j’ai quoi comme option ?
Je vais me tenir tranquille ! Bonne idée !

***


Vous feriez quoi maintenant à sa place ??? Smile
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Ven 20 Juil - 12:39

C'est une suite pleine de tendresse. On sent qu'ils ont envie de franchir le pas tous les 2 mais ils n'osent pas encore. Je crois que Sonia devrait appeler Went pour qu'il lui apporte à boire, par exemple, ou il faudrait que Went passe faire un petit tour dans la chambre de Sonia pour voir si elle est bien endormie et puis ils pourraient commencer à discuter, à se rapprocher... Embarassed
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  Poety Ven 20 Juil - 14:10

Moi je sais ce que je ferai en tout cas !!!!
NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Chut06 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Chut06
Super ta suite, encore une stp NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Amoureu2
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Message  angel_keikoo Ven 20 Juil - 14:52

Elle est folle Sonia de lui avoir dit que si elle avait un grand frère elle voudrait su'il soit comme lui, ca va carrément le bloquer là, on sent que Went ne veut pas être seulement ce grand-frère, mais qu'au même temps il a peur de la blesser, sûrement parcequ'elle va bientôt repartir chez elle et qu'ils ne se reverront plus donc c'est pour ca qu'il réagit comme ca.


Je ne sais pas ce que je ferai à sa place, ca rend dingue de se retrouver dans une telle situation surtout pour Sonia.
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Ven 20 Juil - 17:18

Allez, deuxième suite de la journée, je vous gâte parce que après, à partir de demain, il n'y en aura plus ! Smile

CHAPTER 12 : Tendresse


Quinze jours ont passés et je suis toujours sans nouvelles de Fred. Il doit beaucoup m’en vouloir et je ne peux pas le blâmer pour çà. Sans raisons, je l’ai trompé. Il a beau m’aimer plus que je ne l’aime moi-même, il n’en reste pas moins un homme blessé.
J’ai remarqué qu’il était passé hier dans l’après midi car des affaires à lui ont disparus et ce n’est pas la première fois que je le remarque.
Je suis un vrai zombie, métro, boulot, dodo. Je roule ma bosse tête basse.
Pas un jour ne passe sans que je décroche le téléphone pour l’appeler mais il ne répond pas et je suis sûre qu’il n’écoute même pas mes messages.

Depuis les roses, je n’ai pas de nouvelles de Went non plus et malgré le pincement que j’ai au cœur, je suis finalement soulagée.
Finalement ce n’était que çà...un câlin nostalgique du passé.

Le portable qui vibre dans ma poche me sort de ma rêverie, c’est peut-être Fred...c’est sûrement lui...

S : Allo ?

Un nonchalant accent américain au bout du fil, mais une voix de femme.

T : Sonia, c’est tracy !

S : Tracy ! Quelle bonne surprise !

T : je suis de retour à New York ce week-end et figure toi que mon frère vient de nous annoncer son prochain mariage !

S : c’est génial !

T : oui...enfin il aura mis le temps !

S : tu le féliciteras pour moi !

T : oui...il aimerait que tu le fasses toi-même ! Il te veut pour témoin !

S : et toi ?

T : je serais sa première demoiselle d’honneur chérie ! Sonia s’il te plaît promet moi de venir !

Je laisse un laps de temps certain s’écouler entre sa question et ma phrase qui va suivre. Je sais qu’elle sait à quoi je pense et je grimace. Il sera certainement à ce mariage et si j’y vais-je vais tomber nez à nez avec lui ! Vu ce qu’il s’est passé la dernière fois...c’est risqué...trop risqué pour mon couple !

T : Sonia ?

S : oui...euh...je ne sais pas si c’est une très bonne idée çà Tracy...

T : bien sûr que c’est une bonne idée ! Tu peux même venir avec ta moitié, au contraire !

Elle avait dit çà pour me rassurer ? Actuellement c’était loin d’être le cas ! Je nage en eaux troubles depuis que je l’ai revu et ma vie est sans dessus dessous. C’est cher payé pour quelques heures de plénitude !
Nous échangeons encore quelques mots puis elle raccroche. Je lui ai promis d’y réfléchir.

Mon esprit vagabonde et mes sentiments se brouillent...tout était si simple, si compliqué pour moi à l’époque, mais si simple comparé à aujourd’hui...

Flash-back

Je sors violemment du sommeil au petit matin. Ma cheville me fait horriblement souffrir et je vais être prisonnière de cet appartement et de son geôlier.
Je n’arrête pas de penser à lui, la nuit, le jour. Tout me ramène à lui et j’en souffre. Il faut vraiment que je fasse quelque chose.

Je me lève et je saute à pieds joints jusque vers la cuisine pour trouver des antidouleurs et de la pommade. Je fais un boucan d’enfer et je constate qu’il est endormi sur le canapé. J’allume la lumière de la cuisine et ouvre le placard qui contient mon salut. J’en avale deux et boit de l’eau. Il dort profondément alors que je fais du raffut. Je me rends compte qu’il fait froid dans l’appartement car je ne porte qu’un shorty et un top et me dis qu’il ne doit pas être très réchauffé, que je vais lui apporter une couverture.
Je me lance à nouveau dans la traversée du salon puis du couloir avant de parvenir à ma chambre. Je prends une couverture et repars vers lui. Je dépose délicatement la couverture sur lui et je reste là, à le contempler dans la pénombre. Il est si beau, ses traits sont si fins. La seule chose qui me manque quand il dort c’est de ne pas voir le bleu de ses yeux. Je m’assois sur la petite table face à son visage et je reste là, de longues minutes à le contempler. J’écoute sa respiration régulière. Je détaille les contours de son visage avec mon pouce, doucement, délicatement pour ne pas le réveiller.
Alors que je me perds dans sa contemplation, libérée de le savoir endormi, je m’aperçois soudain que ses prunelles me fixent et qu’il ne dort plus. Il a pris ma main, entrelacés ses doigts aux miens et ses yeux me détaillent. Cet instant semble durer une éternité et mon cœur bat si fort.
Sans avoir prononcé une parole, il se lève et me prends dans ses bras pour me reconduire dans mon lit. Je frissonne et nos yeux ne se quittent pas. Il me dépose tendrement et remonte les couvertures sur moi. Son regard est étrange et il se rapproche de moi pour déposer un autre baiser sur mon front...puis frôle mon nez avec sa bouche avant de mourir un baiser sur mes lèvres...sur mes lèvres. Un tourbillon m’emporte, je ne serais plus jamais la même. Même si je ne suis jamais allé très loin, j’ai embrassé quelques garçons mais je ne me suis jamais sentie comme çà.
J’ai des crépitements étranges dans tout mon corps, je ne suis plus moi-même et une fièvre s’est emparée de moi.
Ce premier baiser entre nous est le plus doux que j’ai échangé de toute ma vie. Je l’ai attendu, ardemment désiré et sentir enfin ses lèvres presser délicatement les miennes dans un majestueux ballet me donne l’impression de flotter. Après plusieurs minutes, il se dégage légèrement et me souris. Je pourrais mourir à cet instant que j’imaginerais avoir déjà vécu ce qu’il y a de plus beau.

J’étais pourtant loin du compte, ni de savoir dans quel tourbillon tout cela allait nous entraîner.
Nos lèvres se sont séparées mais nos regards ne se quittent plus. Son pouce caresse ma joue et il s’allonge près de moi sous les couvertures. Mon corps contre le sien, si chaud et si puissant réveille de violentes pulsions en moi. Je n’ai jamais ressenti çà. Jamais.
Il me caresse doucement les épaules et vient déposer un baiser à la naissance de mon cou. Je suis pétrifiée par ce qu’il attend de moi en même temps que mon corps se soulève et se cambre à chacune de ses caresses. Je frémis quand il touche et malaxe ma poitrine et frissonne quand sa main s’attarde sur mon ventre et glisse lentement près de l’étoffe de mon shorty. Je ne peux plus me contrôler et pour la première fois de ma vie je n’en ai pas envie.
Il a passé plus dune heure à me caresser tendrement, à découvrir toutes les parties de mon corps, les unes après les autres. Je sentais qu’il vibrait de désir mais je sentais aussi un profond respect pour moi et c’est ce qui m’a libérée. Ne pas sentir que cet homme serait prêt à tout pour m’avoir.

Ses mains sont devenues de plus en plus exigeantes et c’est couchée sur le dos que je l’invitais à venir explorer d’autres recoins plus sombres de mon anatomie. Il faufila ses mains sous mon shorty et sans quitter mon regard commença son exploration. J’ai découvert à ce moment là qu’il existait différentes sortes de plaisir. Alors que ses doigts entreprenants exploraient mon intimité, j’emprisonnais sa bouche dans la mienne pour camoufler les gémissements de plaisir qui s’emparait de moi et que je ne pouvais contenir. Tout était doux en lui, doux mais puissant. Son regard me captivait et j’ai senti une immense chaleur s’emparer de moi quand j’atteignais mon premier orgasme avec lui sans que nous soyons allés plus loin que les caresses. Je pleurais presque de bonheur.
Nous en sommes restés là cette nuit là. Went savais qu’il fallait que nous prenions notre temps mais m’endormir sur son épaule et contre son torse après ce bonheur que nous avions partagés m’ôtait toutes mes incertitudes...

***


Alors ??? çà va mieux ? Il fait quand même un peu chaud tout à coup non ? Razz
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Ven 20 Juil - 17:55

Il fait même extrêmement chaud ! Embarassed Ce premier "contact" entre eux est des plus prometteurs Wink
J’ai des crépitements étranges dans tout mon corps, je ne suis plus moi-même et une fièvre s’est emparée de moi.
Ce premier baiser entre nous est le plus doux que j’ai échangé de toute ma vie. Je l’ai attendu, ardemment désiré et sentir enfin ses lèvres presser délicatement les miennes dans un majestueux ballet me donne l’impression de flotter... Je pourrais mourir à cet instant que j’imaginerais avoir déjà vécu ce qu’il y a de plus beau.
Ses mains sont devenues de plus en plus exigeantes et c’est couchée sur le dos que je l’invitais à venir explorer d’autres recoins plus sombres de mon anatomie.

NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Blush-5485Quelle douceur, quelle sensualité ! Lui est si respecteux d'elle NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Amour22
Ma cheville me fait horriblement souffrir et je vais être prisonnière de cet appartement et de son geôlier.
Je pense que finalement son geôlier, elle le trouve plutôt talentueux et attirant lol! Il faut que Sonia se souvienne de ces moments et du petit mot de Wentworth NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Amour77
Finalement ce n’était que çà...un câlin nostalgique du passé.
NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Non2 C'est bien plus que ça ! Je crois qu'elle va craquer, aller au mariage de Brian et y retrouver un certain Wentworth...
Soso_Burrows a écrit :
Allez, deuxième suite de la journée, je vous gâte parce que après, à partir de demain, il n'y en aura plus !
Crying or Very sad J'ai vu que tu écrivais une autre fic que je n'ai pas encore lue alors je crois que j'irai la découvrir durant ton absence.
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Message  angel_keikoo Ven 20 Juil - 18:13

Je te conseille d'aller à ce mariage Sonia, comme ca tu retrouveras Went NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Invisio3 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Invisio3 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Invisio3 NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Invisio3

C'est vraiment dommage que ce soit la dernière suite avant longtemps Sad
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Message  soso_burrows Ven 20 Juil - 22:18

La voilà ! Bonne lecture et j'attends vos coms !

CHAPITRE 13 : In Love



Quand je me réveille, ce froid matin de décembre, les bras et le torse chaud ont disparus et je me demande si je n’ai pas rêvé. Je sens bien au fond de moi-même que non, que cet instant magique que nous avons partagé était bien réel et je me sens encore toute retournée...

Je me lève et me faufile sous la douche. J’ai envie d’être belle aujourd’hui, j’ai envie de lui plaire et j’ai envie de ses bras. J’y passe plus d’une demi-heure et ce n’est pas une mince affaire avec ma cheville. Elle me fait beaucoup moins souffrir et j’arrive à poser mon pied par terre mais j’ai intérêt de faire attention.
Après m’être un peu maquillée, je ressors de la salle de bain. J’ai mis un petit haut sympa qui met mes formes en valeur...autant jouer de ses atouts après tout !
Je parcours le couloir et suis terriblement nerveuse. Si ce moment que nous avons partagé n’était pour lui qu’un moment d’égarement ? Et si ? Et si ?
Je me dis qu’il faut que j’arrête de me torturer comme çà. Comment penser que ce que nous avons partagé dans les bras l’un de l’autre, ces sentiments si forts n’étaient qu’une erreur !
Lorsque j’arrive dans le salon, aucun son, aucune activité et personne qui m’attends. Je commence à flipper. Et s’il était parti ? Peut-être que c’est réellement une erreur pour lui...
Je rentre dans la cuisine ou une tasse et des tartines m’attendent.
Mon cœur fait un bon et je souris béatement malgré moi. Comment pourrais-je penser qu’il se soit cassé comme un salaud ? Je suis décidément irrattrapable !

Un mot déposé à coté des tartines attire mon attention. J’ai de nouveau peur de ce qu’il contient. Qu’est-ce que je suis conne !
Je déplies le papier et effleure la douce écriture avant de déchiffrer les mots.

« Ma petite frenchie,

J’espère que tu ne m’en voudras pas de t’abandonner comme çà aujourd’hui mais je dois vraiment récupérer mes cours pour travailler un peu ici. Mes partiels sont proches et si je ne travaille pas, je ne validerais jamais ma dernière année d’études.
Je veux que tu saches que tu me manques déjà mais je serais de retour en fin d’après midi car je dois aussi passer à la bibliothèque.
J’espère que ta cheville va mieux...
J’ai hâte d’être à ce soir... »

Je me laisse tomber sur la chaise à la fois déçue de me retrouver seule mais aussi excitée par les sous entendus que laisse ces mots les uns à la suite des autres. Je me sens d’humeur joyeuse et j’en oublie presque ma cheville. Je vais me débrouiller avec ce qu’il y a dans les placards pour préparer un repas pour ce soir, je suis sure que çà lui fera plaisir.
Je prépare une tarte aux pommes et une salade avec ce qui me tombe sous la main.

Il est presque quatorze heures quand la porte d’entrée sonne. Je me dis que c’est peut-être lui mais alors...pourquoi sonne t-il ? Je me dis aussi que peut-être il veut me faire une surprise et me précipite tout sourire sur la poignée.
Mais quand je découvre le visage de la personne qui me fait face, je deviens blême.

A : Comme on se retrouve !

S : Amy mais...

A : il est là ? Je peux entrer ?

Je n’ai pas envie qu’elle entre, je ne l’aime et vu comme elle s’en est pris à moi la dernière fois, ce serait plutôt risqué.

S : non il n’est pas là et de toute façon je ne crois pas qu’il ai très envie de te voir...vous avez rompu je crois ?

A : non mais pour qui tu te prends espèce de gamine ! Nous n’avons pas rompu, il est parti fâché ! C’est comme çà que nous fonctionnons parce que je suis impulsive mais il adore çà dans le fond ! Il reviendra d’ici quelques jours, je ne m’en fais pas...

S : je n’en serais pas si sûre si j’étais toi !

A : ah ? Et qu’est-ce qui te fais dire çà ?

Je lui lance mon regard le plus méprisant souligné d’une pointe de sarcasme. Elle ne semble pas apprécier, je l’ai piqué au vif !

S : disons qu’il compte récupérer ses affaires et qu’il ne pense plus trop à toi ces derniers jours !

A : comme si Went allait s’amouracher d’une gamine comme toi ! Tu me sous estime chérie !

Je ne lui laisse pas le temps d’en rajouter, je ne veux plus l’entendre, je ne veux plus la voir ! Alors je claque la porte sur son nez et m’enferme à double tour. Je l’entends crier à travers le chambranle qu’elle se vengera et que je ne ferai jamais le poids, qu’il se lassera vite d’une gamine.

Elle se lasse et finit par repartir.
Je m’effondre dans le canapé...j’ai un gros problème de confiance en moi et surtout...quand je la vois elle, je n’arrive pas à faire la comparaison...comment est-ce possible de passer d’une fille comme elle à une fille comme moi ???

Le reste de l’après midi me paraît une éternité.
Je suis dans la cuisine en train de faire la vaisselle quand j’entends la porte d’entrée s’ouvrir et se refermer. Je souris. Je termine ce que je fais malgré tout et le laisse venir à moi.
Je sens des mains agripper ma taille et toucher ma peau sous le tee shirt alors qu’un menton se pose sur mon épaule. J’ai les mains pleines de mousse mais je me retourne quand même et me laisse enlacer par ses bras. Nos lèvres se rejoignent dans un baiser langoureux et sans fin. Je suis aux anges. Quand l’air me manque et que je me dégage, je croise son sourire, destiné rien qu’a moi et pose ma tête contre son épaule.

W : çà a été cette journée ?

J’ai envie de lui sauter au cou encore, il m’a trop manqué. Je soupire en repensant à Amy.

S : oui...si on veut !

W : comment çà ?

Je lui raconte l’épisode Amy et je vois bien que çà le contrarie, j’aurais mieux fait de me taire.

W : je m’en doutais qu’elle ne saurait pas se tenir. Si elle apprend pour nous deux elle va être folle de rage !

Rien qu’entendre ce « nous deux » me transcende. Je rougis et il se rapproche. Sa main gauche sur mes reins et la droite qui caresse ma joue tendrement alors que nos lèvres se rejoignent à nouveau. Nous nous buvons l’un l’autre, comme si la soif de cette journée séparés nous obligeait à rattraper le temps perdu.

W : je t’avouerais qu’elle a compris tout de suite à mon attitude quand nous nous sommes rencontrés que quelque chose se passait.

J’ai l’impression de ne plus pouvoir respirer à cet aveu. Mais il continue, il veut que mon cœur lâche ou quoi ?

W : quand je t’ai vu la première fois, il s’est passé quelque chose, je ne saurais pas dire quoi mais c’était plus fort que moi et inné. J’ai essayé de refouler ce que je ressentais et d’adopter la même attitude que j’avais avec Tracy car tu es beaucoup plus jeune que moi mais...hier quand j’ai vu ton regard sur moi dans l’obscurité, j’ai compris que tu ressentais aussi quelque chose...

Je n’arrive pas à maîtriser ce qui se passe en moi à ce moment là, mon cœur et mon corps se soulèvent et j’en ai presque les larmes au yeux. C’est la première fois que quelqu'un se met à nu comme çà pour moi, c’est la première fois aussi que je m’emballe aussi vite pour quelqu'un. Çà promet.

Fin du Flash-back

Ces souvenirs que je pensais avoir enfoui au plus profond de moi refont surface.
C’est dur d’y faire face aujourd’hui.
Ce soir là, je me fais beaucoup de mal parce que je regarde deux épisodes de la série à succès dans laquelle il joue. Je me déteste d’être aussi faible mais j’ai toujours ce même problème de confiance en moi.
Si j’accepte d’aller à ce mariage, et ce serait bien normal si on veut de moi comme témoin, je suis sûre de le revoir et...sûre de craquer à nouveau.
J’ai beau me résigner et me mentir, j’aime cet homme et si neuf ans loin de lui n’ont rien effacés, comment gommer le reste ? Je n’arrive plus à me raisonner et la bouteille de vin blanc qui m’accompagne ne m’aide pas beaucoup à être objective...c’est pourtant si facile de se laisser aller...

***


Bye bye ! NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Bronzett
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Message  angel_keikoo Ven 20 Juil - 22:28

Oh! non!!!!!!! Tu peux pas nous laisser comme ca!!!!

Même pas une petite suite?!!!! Stp!!!! Smile
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Message  valscof Sam 21 Juil - 0:55

Je veux que tu saches que tu me manques déjà mais je serais de retour en fin d’après midi car je dois aussi passer à la bibliothèque.
J’espère que ta cheville va mieux...
J’ai hâte d’être à ce soir... »
NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Amour21 Que vont-ils pouvoir faire de leur soirée, tous les 2 ? NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Invision-Board-France-344
W : quand je t’ai vu la première fois, il s’est passé quelque chose, je ne saurais pas dire quoi mais c’était plus fort que moi et inné. ...
hier quand j’ai vu ton regard sur moi dans l’obscurité, j’ai compris que tu ressentais aussi quelque chose...
NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Invision-Board-France-344 Elle voudrait tirer un trait sur tout ça ? NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Non2 Il faut qu'elle fonce à ce mariage pour le retrouver et je crois qu'elle le sait
c’est pourtant si facile de se laisser aller...
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Message  soso_burrows Sam 21 Juil - 1:53

Allez, je vous mets la suite, vous avez été si gentilles Very Happy

CHAPITRE 14 Première fois



Quatre mois viennent de passer.
Nous sommes en février 2007 et je tremble encore de reposer le combiné de téléphone.
C’était lui. Il est à Paris demain et veux me voir pour préparer le mariage car il est également témoin de Brian. Je n’ai pas accepté quoi que ce soit, je lui ai juste donné rendez-vous au restaurant dans un quartier éloigné de mon travail et de mon lieu de vie. Je ne sais vraiment pas comment je vais faire et je peux encore le rappeler et prétexter un empêchement.
Pourquoi ais-je finalement accepté d’aller à ce mariage ? C’est dans deux mois à New York et je tremble à cette idée.
Fred est revenu dans ma vie au bout de six semaines sans aucunes nouvelles. Il a débarqué un jour, c’était un samedi après-midi. Il m’a pris dans ses bras, m’a porté jusqu’à notre chambre et m’a fait l’amour passionnément. Le lendemain, nous avons longuement discutés et j’ai mis carte sur table en lui expliquant cette histoire que nous avions vécue. J’avais réfléchi toutes ces semaines et je voulais être totalement honnête avec lui, plus qu’avec moi-même.
Cela l’a aidé à comprendre et pardonner.
Il est également eu courant pour le mariage et accepte de m’y accompagner. D’un coté tant mieux car je n’aurais pas à affronter Went toute seule, mais d’un autre, j’ai peur de leur confrontation car Went ne sait pas qu’il sait !
Mon éternel dilemme, je les aime tous les deux !

Flash-back

Quinze jours se sont écoulés depuis notre premier baiser.
Lorsque Tracy et Brian sont rentrés après trois jours d’absence, ils ont tout de suite remarqués notre manège car nous avions décidé de ne pas l’avouer tout de suite mais nos regards et nos gestes en coin nous ont grillés dès la première soirée !
Tracy était folle de joie et Brian surpris. Nous n’avions toujours pas été plus loin que les caresses car je sentais que je n’étais pas prête ou plutôt que j’avais peur. Mais je sentais aussi que Went ne tiendrai pas longtemps à ce rythme là, il fallait que je saute le pas.

Je sortais d’un grand magasin, un petit paquet à la main, mon premier cadeau de Noël pour lui. Je voulais quelque chose de très personnel, quelque chose qu’il pourrait garder longtemps, même si un jour nous étions séparés. J’avais rassemblé quelques économies et acheté une montre que j’avais faite graver. J’étais fière de mon idée même si je craignais un peu de l’effrayer avec.

Nous sommes samedi et nous ne nous sommes pas vus depuis Dimanche dernier en raison de ses examens. Il m’a proposé il y a deux jours entre deux partiels, de venir passer les fêtes de Noël chez lui, dans sa famille et j’ai accepté, la peur au ventre. Je suis ravie de passer du temps enfin avec lui mais rencontrer ses parents m’effraie un peu mais je ne peux pas rentrer en France et je me vois mal rester seule dans ce grand appartement de New York.
Je l’attends en bas de son immeuble en plein campus de Princeton et je suis un peu intimidée. Brian et Tracy m’ont déposés avec mes petites valises et je gèle. Il a beaucoup neigé ses derniers temps et je trouve çà super romantique de le retrouver ici, au milieu de toute cette neige.

Lorsqu’il arrive enfin, çà fait presque une heure que je poireautte, mais le goût et le chaleur de ses lèvres me font tout oublier. Il charge mes bagages dans sa vieille voiture et me conduit dans l’antre de son enfance.
Nous nous arrêtons dîner en chemin et reprenons la route. Nous arrivons vers 23h00, exténués mais heureux. Il me fait pénétrer dans son sanctuaire mais je suis étonnée de n’y voir personne.

W : mes parents sont en voyage, ils reviennent après demain...nous avons la maison pour nous tous seuls !

S’il croit que je n’ai pas compris son regard coquin ! A peine nos affaires déposées, nous n’arrêtons pas de nous embrasser et il ne tarde pas à me monter dans sa chambre.
Nous échangeons des regards enflammés et des baisers passionnés. Alors qu’il a bien voulu me libérer et que mes pieds touchent terre, je prend son visage entre mes mains.

S : Went...je...je ne l’ai jamais fait...

Il me regarde à la fois surpris et heureux. Je crois qu’il ne s’attendait pas à çà et pourtant...
Il emprisonne à nouveau mes lèvres et me soulève pour me déposer sur le lit. Il me déshabille lentement, laissant chaque parcelle de mon corps se graver dans sa mémoire. Des frissons parcourent mon corps et le désir qui sommeille en moi se fait vivant. Je sens ses lèvres contre ma peau et je caresse ses boucles brunes. Tout y passe, mon cou, ma poitrine, mon ventre, mes hanches, mes cuisses et le reste. Je suis pantelante et excitée contre lui mais sa douceur et sa tendresse m’ôtent toute appréhension. Je le déshabille et dépose des baisers sur son torse. Nos regards se croisent et je sens qu’il veut me rassurer.

W : tu es sûre ?

Je ne lui réponds rien de vive voix mais l’attire contre moi si fort qu’il s’insinue entre mes cuisses. Je sens son désir et entame un ballet passionné avec ses lèvres. Il m’adresse un dernier regard et attrape un préservatif. Après l’avoir disposé sur son membre, il se replace entre mes cuisses et nos baisers font le reste. Son corps tendu s’approche inexorablement du mien et c’est sans problème que je le sens délicatement venir en moi. Je ressens une petite douleur qui laisse vite place à un bien être. Went est doux et ses mouvements en moi s’en ressentent. Ils e retient et me préserve mais lorsque je sens venir en moi une vague de plaisir, je le lui fait savoir par tous les moyens.
Je me raccroche un peu plus à lui et mes gémissements se précisent alors que mon corps se tend sous l’impulsion du désir. Une larme au coin des yeux, je chuchote son nom alors que je le sens se fondre une dernière fois entre mes cuisses.
Je me souviendrais toute ma vie de cette première fois.
Après notre étreinte, il garde longtemps son regard plongé dans le mien, à la fois ému du cadeau que je lui offre et apaisé d’avoir assouvi un désir trop longtemps refoulé.

Fin du Flashback

Je sais que je n’oublierai jamais ce moment. Ce fut notre première fois ensemble, ma première fois. J’ai connu quelques hommes ensuite mais aucun n’a pu me faire goûter au calice mieux que lui. J’aime Fred, et je suis ravie qu’il puisse m’accompagner au mariage mais malgré moi et même si je sais que j’irai à ce mariage malgré tout, je sais que quelque chose va changer le cours de ma vie...

***


Cette fois ci c'est la bonne ! Bye bye NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Bonjour_
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Sam 21 Juil - 10:25

Allez...encore une suite bye bye !

CHAPTER 15 : Mise au point




Il fait un temps magnifique ce matin, si beau qu’on se croira déjà au mois de mai. Je me suis habillée, coiffée et maquillée avec plus d’attentions que d’habitude car je rencontre Wentworth ce midi. Il me rejoint dans un petit resto dans le cinquième. Je suis nerveuse, je sais qu’il vient pour que l’on parle du Mariage de Brian, mais je sais aussi qu’il voudra que l’on parle de nous, même si je me refuse à accepter ce « nous ».
J’ai avoué à Fred que je le voyais aujourd’hui et même s’il me répète qu’il a compris et qu’il a confiance en moi, je vois bien dans son regard cette étincelle de crainte quand nous en parlons. J’ai énormément d’estime pour lui car quand je retourne la situation dans l’autre sens, je me rends compte que je ne supporterais sans doute pas.

Je me rends au travail et vaque à mes occupations difficilement. Je n’arrive pas à me concentrer. Quand midi arrive, après une matinée qui m’a parue deux jours entiers, je saute dans un taxi, direction le cinquième arrondissement. Je l’attends dans un petit parc mais je me demande comment nous allons faire pour être tranquilles avec ses fans. Je l’aurais bien invité à la maison, mais tout bien réfléchi, j’ai trouvé l’idée trop risquée.

Alors que je franchis les grilles du petit parc de quartier, la portière d’une grande voiture noire s’ouvre et je le vois sortir, grand, ténébreux, lunettes de soleil vissées sur les yeux. Je m’assois sur un banc et le laisse venir à moi, troublée et le cœur battant à tout rompre. Il s’approche et retire ses lunettes, laissant apparaître son regard magnifique et changeant. Je me noie dedans une fois de plus.

W : bonjour Sonia

Il s’approche et dépose un léger baiser sur ma joue. Je contiens mes sentiments et me détache avant de lui répondre.

S : bonjour Went, tu as fait bon voyage ?

W : fatiguant, mais heureux d’être là.

Je suis gênée. Je sais qu’il fait exprès de me mettre mal à l’aise. Il veut me pousser dans mes derniers retranchements pour me faire craquer mais cela n’arrivera pas, pas cette fois.

S : nous allons déjeuner ?

W : je te suis.

Nous n’échangeons presque aucune parole jusqu’à l’arrivée dans le restaurant. Je ne sais pas comment engager la conversation et nous passons plus de temps à éviter qu’il soit reconnu qu’autre chose.
Enfin installés à notre table, il se lance.

W : Sonia...je suis ravi que tu ai accepté de venir au mariage...nous aurons ainsi une occasion de nous revoir.

S : je viens parce que je suis témoin Wentworth...je ne peux pas refuser cela à Brian et Tracy. Il est bien évident que si çà n’avait pas été le cas, les choses auraient été différentes.

W : tu veux dire que tu ne serais pas venue à cause de moi ?

S : écoutes...je croyais que nous devions nous voir pour parler d’organisation du mariage ?

W : je crois que nos relations en font partie Sonia...si les deux témoins du marié s’évitent, cela va faire désordre. Nous allons devoir passer ce week-end l’un avec l’autre, nous devrions essayer de faire un effort !

S : je ne serais pas seule Went, Fred m’accompagne.

Je sens à son regard que j’ai touché un point sensible, il ne croyait pas que j’oserais.

W : ton ami c’est çà ?

S : oui...et...il est au courant pour nous deux. Pour tout, je tiens à te le préciser.

A ces mots, j’ai bien cru qu’il allait s’étouffer.

W : Tout ? Tout ? Comment çà Tout ?

S : c’est simple...je ne pouvais pas lui mentir pour ce qu’il s’est passé à Cannes alors je lui ai avoué et par la même occasion, je lui ai parlé de « nous » il y a neuf ans.

W : et il vient au mariage ?! Il va me détester !

S : tu n’es pas le seul fautif dans ce qui est arrivé. Il m’a pardonné, aujourd’hui nous sommes heureux et c’est très bien comme çà. Ce moment d’égarement et de nostalgie était une erreur.

W : tu n’as pas le droit de dire çà ! Je ne considérerais jamais çà comme une erreur !

S : penses ce que tu veux Went...Fred et moi allons tout faire pour fonder une famille prochainement. Nous sommes ensembles depuis quatre ans et je l’aime !

W : tu sais très bien que c’est faux ! Tu ne peux pas nier ce que tu ressens pour moi ! Cette nuit à Cannes nous l’a prouvé Sonia ! Malgré neuf ans de séparation nous vivons une relation fusionnelle et te le cacher ne servira qu’à te rendre plus malheureuse !

Je sentais la rage et la colère monter en moi. Comment pouvait-il oser me parler de malheur, se soucier de mon malheur aujourd’hui !

S : parce que tu te soucies de mon malheur maintenant ? C’est il y a neuf ans que tu aurais dû y réfléchir Went ! J’ai été mal à en crever oui, il y a neuf ans mais aujourd’hui tout va bien ! Quand tu m’as laissée pour lancer ta carrière dans le cinéma, quand tu es parti avec cette fille pour me faire croire que tu ne m’aimais plus et que je disparaisse plus vite de ta vie ! C’est il y a neuf ans que tu aurais dû penser à ce qui me faisait du mal ! Aujourd’hui j’ai rencontré quelqu’un, quelqu’un qui m’aime et me respecte ! Tu crois vraiment que je vais mettre un terme à tout çà parce que je t’ai revu une fois, deux fois ?!

Went baissait les yeux, il se sentait visiblement coupable et il faut dire que mes dernières paroles n’avaient pas été clémentes vis-à-vis de lui. Je m’en fichais, j’avais pleuré toutes les larmes de mon corps pendant des mois, attendant son retour ou un geste de sa part et rien, jamais. Et aujourd’hui il me demande de ne pas me voiler la face, d’accepter mon amour !

W : excuse moi. Je ne pensais pas que...

S : tu ne pensais pas quoi ? Que parce que tu es parti avec une autre fille ce serait plus facile pour moi à accepter ? Autre fille ou pas Wentworth, j’ai failli mourir de chagrin !

W : je ne suis pas parti avec cette fille...je voulais juste que tu le crois pour te sentir vexée et que tu lâches prise, que je sois libre...j’ai vite su que je faisais une erreur mais tu étais déjà partie...enfin...tu n’as jamais reçu mes lettres ?

S : parce que tu m’as écris ? Et comment cela se fait-il que je n’ai jamais rien reçu ?

W : oui, je t’ai écrit, deux mois après ton départ...plusieurs lettres, ou je me confiais, où je te racontais tout. Mais au bout de plusieurs semaines, ne voyant rien venir en retour, j’ai cru que tu avais tourné la page et que tu ne voulais plus entendre parler de moi. J’ai arrêté d’écrire et puis professionnellement tout s’est enchaîné...

S : je n’ai jamais reçu tes lettres, je te l’assure...

Je ressentais quelque chose d’étrange, de savoir que je m’étais peut-être trompée toutes ces années. Et s’il disait vrai, s’il m’avait écris et que je n’ai jamais eu ses lettres ? Je tentais de ne pas laisser paraître mon trouble. De toute façon, aujourd’hui il était trop tard pour effacer ces neuf ans d’absences et de non dits.

W : de toute façon, visiblement, çà ne sert à rien de remuer le passé. Je suis désolé de m’interposer comme çà dans ton couple. Tu as raison...il vaut mieux laisser cela derrière nous.

Je sentais du désespoir dans sa voix et j’en étais peinée. Je ne pouvais pas lui montrer, ni lui dire à quel point je regrettais tout çà, nos erreurs mais je m’étais fait une promesse et je voulais m’y tenir plus que tout.

Après cette petite mise au point, bénéfique dans un sens et troublante dans un autre, nous avons enfin pu parler de l’organisation du mariage car ni Went ni moi-même ne pourrions nous rendre sur place au delà de trois jours avant. Lui bouclait ses derniers jours de tournage, et moi je ne pouvais poser plus que quelques jours.
Nous nous sommes quittés vers quinze heures, il avait une séance photo et moi je suis retournée travailler comme à l’habitude.

Ce à quoi je ne m’attendais pas...c’est ce qui arriverait le soir même...car quelquefois le destin vous demande d’attendre des années et d’autres fois tout vous tombe dessus en même temps.
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Message  angel_keikoo Sam 21 Juil - 14:51

Qu'est ce qui va arriver le soir-même???????? scratch scratch scratch


Ca va être dur de patienter jusqu'à ton retour NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Icon_clu NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Icon_clu
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Message  soso_burrows Dim 29 Juil - 16:12

Retour de vacances et suite de la fic malgré le peu de coms ???? Sad

CHAPITRE 16 : Projets



Flash-back

L’aube se lève doucement sur la douce nuit que nous avons partagé dans les bras l’un de l’autre. Les volets et les rideaux laissent passer suffisamment de lumière pour me permettre de détailler ce qui m’entoure, la chambre de Went. Elle n’a pas du beaucoup changé depuis qu’il a quitté le foyer familial et les murs sont encore recouverts de photos du lycée et de trophées sportifs. Un étui à musique, quelques cahiers trônent même encore sur le bureau. Je me redresse et me place assise dans le lit. Il dort paisiblement à coté de moi, un petit sourire aux lèvres. Je réalise que de toute ma vie, je ne me suis jamais sentie aussi bien, sauf peut-être quand je sautais sur le lit de mes parents en vacances pour venir les réveillés.
Je me rallonge et me place sur la tranche face à son visage que je détaille. Il a les traits fins, de petites lèvres pulpeuses qui donnent envie d’être dévorées, des yeux de biche et un petit nez si craquant ! Je rigole toute seule car j’ai l’impression d’être une groupie de plus devant la photo du meilleur joueur de foot du lycée !
Il a les cheveux bruns et frisés, de grosses boucles ondulent sur le haut de sa tête et lui donne un charme fou et une allure romantique. Je suis accro, je le sais.
Je reste près d’une heure à l’épier dans son sommeil, ne me lassant pas des expressions de son visage. Il finit par ouvrir lentement les yeux, qui découvrent à travers un large sourire une couleur bleu vert et des pépites d’or autour de son iris qui me feront toujours chavirer.

W : bonjour toi...bien dormi ?

Pour toute réponse je m’empare de ses lèvres dans un soupir de plaisir et je sens ses bras m’envelopper de douceur. Il me fait basculer sous lui et je me tords sous ses chatouilles dans mon cou.
Quand il lâche finalement son étreinte, son regard me transperce d’amour.

W : tu te sens bien ?

S : oui, pourquoi ?

W : je ne sais pas...par rapport à hier soir...tu n’as pas mal ?

S : pas le moins du monde ! J’aurais même une suggestion à te faire...

Je l’attrape par la nuque et happe ses lèvres dans un baiser fiévreux. Il répond à mon baiser, se détache, me sourie et reprend mes lèvres de plus belles. Je fonds sous ses caresses et sent nos corps se réclamer de nouveaux. Je n’ai pas peur, j’ai juste envie qu’il me fasse sienne à nouveau. Mon corps ressent milles sensations nouvelles et ses caresses m’entraînent aux portes du plaisir. Il me murmure de doux mots à l’oreille et mon corps le réclame plus encore. Après les précautions d’usage, je sens sa douceur en moi, ses lents va et viens et le délicat mouvement du ressac que nous partageons. Nos regards ne se quittent plus et nos doigts entrelacés au dessus de nos têtes terminent la communion de nos corps.
Quand le plaisir nous terrasse presque simultanément, je ne peux réprimer un gémissement de plaisir qui le fait sourire. Il emprisonne mes lèvres de plus belle et me berce au creux de ses bras de longues minutes pendant que nos respirations et nos battements de cœur retrouvent un rythme régulier.

Fin du Flash-back

J’ai aujourd’hui beaucoup de mal à faire la part des choses sur mes plus beaux souvenirs avec Wentworth. A l’époque, ce n’était pas difficile car chaque jour avec lui m’apportait de nouveaux plaisirs qui surpassait ceux de la veille...
Mais aujourd’hui, choisir entre tous serait bien difficile.
Le revoir aujourd’hui a encore perturbé la fil de mes pensées et c’est le claquement de la porte d’entrée qui me fait sursauter et sauté du canapé.
Fred vient de rentrer et s’approche de moi dans un sourire mi heureux de me revoir mi inquiet de ce qui a pu se passer au cours de ce déjeuner.

F : bonjour chérie...ta journée s’est bien passée ?

Je sais qu’il doit souffrir intérieurement de ne rien laisser paraître. Cette petite question anodine me prouve à quel point il se fait du souci pour notre couple et son avenir et je veux le rassurer à tout prix.

S : oui...je l’ai vu et nous avons bien avancé sur l’organisation du mariage...et nous avons eu une petite discussion au sujet de notre dernière entrevue.

Je vois le visage de Fred se crisper de douleur et d’inquiétudes et je me rapproche et lui prends la main.

S : ne t’inquiètes pas...j’ai mis les choses au clair une bonne foi pour toute et je pense que tout est rentré dans l’ordre. Nous avons vécu quelque chose de fort il y a neuf ans et nous revoir nous a chamboulé. Tout est clair aujourd’hui Fred, c’est toi que j’aime et c’est avec toi que je veux faire ma vie.

Je vois une brume voiler ses yeux et je prends son visage entre mes mains et l’embrasse tendrement. Notre baiser devient plus ardent et plus passionné et nous entraîne au lit bien avant l’heure habituelle pour aller se coucher.
Nous faisons l’amour tendrement, emportés par les sentiments forts que nous ressentons l’un pour l’autre. Quand il relâche son étreinte, je vois au fond de ses yeux tout l’amour qu’il me porte et j’aurais presque envie de pleurer. Il se redresse et son regard sérieux me prépare aux mots qu’il va prononcer.

F : Sonia...cela fait quatre ans que nous sommes ensemble et je t’aime, tu le sais. J’y pense depuis presque un an et je crois que c’est le bon moment, je voudrais un enfant de toi...je sais que tu viens d’avoir ce nouveau travail et je peux attendre encore mais je voulais que tu le saches...

Les mots qu’il vient de prononcer me transporte et je ressens une joie inqualifiable m’envahir. Un enfant, je n’y aurais pas pensé mais l’idée me ravit. Je viens d’avoir vingt neuf ans, j’aime l’homme qui partage ma vie et je viens de signer un contrat en Cdi avec un grand hebdomadaire national. Il est peut-être temps pour moi effectivement de penser à un avenir à trois...

S : je serais ravie de porter ton enfant Frédéric...et je ne vois pas l’utilité d’attendre...

Il me sert de nouveau dans ses bras et je vois dans ses yeux le bonheur que je lui procure à cet instant. Je sais qu’il nous reste encore des étapes avant de réussir totalement notre vie de couple, mais ce soir plus que jamais je veux y croire...
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Message  valscof Dim 29 Juil - 21:44

NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Invision-Board-France-77 Je suis contente que tu sois de retour pour nous faire profiter de tes suites ! Je vais relire tes 2 derniers chapitres et le nouveau et je mettrai mon petit commentaire dans la soirée Wink
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Message  soso_burrows Dim 29 Juil - 22:03

merci Valscof et je t'en rajoute une en prime ! Smile

CHAPTER 17 : Mauvaise augure


Le tableau vient d’annoncer notre vol pour New York et nous allons bientôt pouvoir embarquer. Je suis nerveuse. Qui ne le serait pas ? Je vais revoir tant de personnes que je n’ai pas vues depuis neuf ans et qui ont quittés une Sonia sortant tout juste de l’adolescence.

Il y a autre chose qui me turlupine. Récemment, j’ai revue Audrey, ma meilleure amie d’enfance et colocataire à l’époque qui était infirmière. Une question me hantait depuis longtemps et je n’osais pas l’appeler rien que pour çà, alors quand l’occasion s’est présentée, je me suis discrètement lancée...et je lui ai demandé pour les lettres de Went.
Sa réaction m’a tout de suite révélé la vérité et j’en ai eu des frissons mais je n’ai même pas réussi à lui en vouloir, même si je me dis que si j’avais eu ses lettres plus tôt je ne serais peut-être pas là aujourd’hui...

Elle m’a expliqué que quand elle m’a vue revenir chez elle le cœur en morceaux, elle m’a accueilli comme si je n’étais jamais partie et m’a réconforté pendant de longs mois. Elle sait qu’elle n’aurait jamais du agir ainsi et décider pour moi mais sur le moment, elle n’a pas pu résister. Deux mois après mon retour, elle a commencé à intercepter des lettres venant du New Jersey et de Los Angeles, toutes avec son adresse au dos, il lui était donc facile d’être sûre que c’était lui qui les envoyait. Après les avoir ouvertes et lues, elle les a planqués dans un coin et n’a plus jamais osé m’en parler. Cela a duré six mois en tout et pour tout et puis les envois se sont espacés puis stoppés.
Elle était si désolée quand elle me l’a avoué. Deux jours après ce dîner, elle est venue me les porter elle-même au journal et j’ai enfin pu en prendre connaissance.
Je ne sais pas si c’est une bonne chose pour moi d’avoir commencé à les lire...
Ce qu’elles contiennent me retourne le cerveau et ne m’aide pas à me consacrer à mes projets.
Je devrais arrêter de les lire, je devrais...

La voix de Fred me sort brutalement de mon état léthargique.

F : et oh ? On embarque, tu es prête ? Çà va ?

S : oui, je suis prête, je suis juste un peu fatiguée...

F : tu dormiras dans l’avion, tu vas avoir le temps...

Je le suis et souris alors qu’intérieurement un cruel dilemme me ronge et ce n’est pas le moment. Dans moins de dix heures je vais me retrouver en face de l’auteur de ces lettres que j’ai jadis aimé plus que ma propre vie. Je soupire profondément alors que nous nous installons confortablement dans nos sièges première classe. Je ne suis pas de très bonne humeur et comme à chaque fois que çà arrive, Fred à l’intelligence d’esprit de me fouttre la paix. C’est certainement pour çà que notre couple dure depuis si longtemps.
L’avion n’a pas décollé depuis une demi-heure que ej sombre dans un sommeil peuplé de songes qui me ramène quelques années en arrière...

Flash-back

Les vacances de noël se terminent et c’est déprimée que je passe ma dernière journée en compagnie de Went. Demain, nous allons chacun reprendre notre train-train quotidien et rejoindre nos universités respectives.

Notre séjour chez ses parents s’est très bien passé et j’ai eu la surprise d’apprendre ses origines auxquelles je ne m’attendais pas du tout ! En effet, le papa de Wentworth est affro et il a deux sœurs qui portent beaucoup plus que lui les traces de ce joli métissage. Ils ont été charmant avec moi et même si nous avons cordialement évité le sujet « Amy », j’ai rapidement compris que j’étais la bienvenue et qu’elle n’avait pas du être très appréciée dans sa famille.
Notre entourage, ses amis, tous ont été mis au courant de notre relation et c’est également très vite revenu aux oreilles d’Amy qui me déteste plus que jamais...

Dès mon arrivée à l’université, j’ai pris rendez-vous avec ma marraine pour demander une prolongation de mon échange interuniversitaire en raison de mes bons résultats mais j’ai très vite été informée que cela ne pourrait pas se faire au frais de la collectivité. En gros, je pouvais rester mais à mes propres moyens ce qui n’était pas possible à l’époque.

Je ne voulais pas l’annoncer à Went, j’avais peur de sa réaction.
Il me restait moins de trois mois à faire ici et j’en crevais de douleur. Pas un jour ne passait sans que les croix faites sur le calendrier me donnent la nausée.

C’est fin février que je me lançais pour enfin tout lui dire. Un samedi, je m’en souviendrais toujours. Je lui avais préparé un petit plateau repas tout mimi avec vidéo.

S : Went...je voulais te dire...je suis allée demander à prolonger ma présence ici.

A cet instant, je vis ses yeux pétiller et attendre avec impatience la douloureuse nouvelle que j’avais à lui annoncer.

S : je ne peux pas rester, ils ne veulent pas me financer. Je dois rentrer à Lyon...

Son visage avait changé du tout au tout. Il était passé de l’espoir à la déception en moins d’un quart de seconde.

W : tu...tu...il n’y a pas d’autres moyens ?

S : je crains que non malheureusement. Je vais devoir rentrer dans deux mois. Je suis désolée.

W : désolée ? Mais qu’est-ce que tu dis ? Qu’est-ce que çà veut dire ? Ce n’est pas insurmontable...tu reviendras plus tard, j’irais te voir en France dès que je pourrais...on trouvera des solutions...

S : et où crois-tu trouver l’argent pour ces voyages ? Nous n’y arriverons pas Went...

Il me serra dans ses bras et me fit la promesse que quoi qu’il se passe nous nous retrouverions un jour où l’autre, qu’il ferait tout pour cela.
A ce moment, j’aimais la façon qu’il avait de me remonter le moral et de me prouver que rien ne serait jamais insurmontable pour nous. Pourtant, nous étions loin du compte...
Nous allions le découvrir à nos dépends bien plus vite qu’on l’aurait pensé...

Fin du Flash-back

Je suis sortie de ma rêverie par la voix de l’hôtesse qui rappelle les conditions de sécurité. Je sursaute et remarque que Fred à l’air de dormir profondément.
J’ai une envie irrépressible de lire la suite de ses lettres. Elles sont dans la poche de mon sac, je les attrape et me lève doucement pour aller aux toilettes, on ne sait jamais, si Fred venait à se réveiller...

***
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Message  ponou Dim 29 Juil - 22:10

Quelle con cette Audrey mais bon on peut pas lui en vouloir de protéger son amie ...
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  valscof Lun 30 Juil - 1:34

Sa réaction m’a tout de suite révélé la vérité et j’en ai eu des frissons mais je n’ai même pas réussi à lui en vouloir, même si je me dis que si j’avais eu ses lettres plus tôt je ne serais peut-être pas là aujourd’hui...
NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Triste01 Cette Audrey a vraiment de la chance d'avoir une amie comme Sonia qui lui pardonne malgré tout le mal qu'elle lui a fait. Elle a peut-être, et même sûrement, agi pour la protéger mais elle n'avait pas à faire ce choix à sa place, surtout que Went expliquait tout dans ses lettres. Elle ne devait pas décider de l'avenir de leur relation à la place de Sonia et Went NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Non2
Après les avoir ouvertes et lues, elle les a planqués dans un coin et n’a plus jamais osé m’en parler.
En plus, elle a violé leur intimité en allant jusqu'à lire ces lettres si personnelles Evil or Very Mad Les découvrir maintenant doit être encore plus douloureux pour Sonia. On comprend qu'elle a besoin de savoir, de connaître toute la vérité et d'imaginer ce qui aurait pu changer si elle les avait eues en temps voulu
Ce qu’elles contiennent me retourne le cerveau et ne m’aide pas à me consacrer à mes projets.
Je devrais arrêter de les lire, je devrais..
Là, forcément, on sait et on sent qu'elle va parler des lettres à Wentworth.
Je sais que je n’oublierai jamais ce moment. Ce fut notre première fois ensemble, ma première fois. J’ai connu quelques hommes ensuite mais aucun n’a pu me faire goûter au calice mieux que lui.
Je sais qu’il nous reste encore des étapes avant de réussir totalement notre vie de couple, mais ce soir plus que jamais je veux y croire...
Mon éternel dilemme, je les aime tous les deux !
Au fond d'elle, elle sait que l'amour qu'elle porte à Wentworth est différent, qu'il y a quelque chose de plus fusionnel entre eux et que c'est tout simplement lui, l'amour de sa vie. Elle dit qu'elle veut croire à sa vie avec Fred mais le peut-elle ? scratch Elle ne dit pas qu'elle y croit, jsute qu'elle VEUT y croire. ça doit être très perturbant à vivre pour elle : Fred lui a pardonné et l'aime sincèrement, veut un enfant avec elle. Elle a sa vie toute tracée mais il y a Went qui est là aussi. Elle pensait qu'il l'avait quittée pour une autre, alors que la vérité est tout autre. Son choix est donc encore plus douloureux Rolling Eyes
Alors que va-t-il se passer lors du mariage entre Went et Sonia et entre Went et Fred ?
A ce moment, j’aimais la façon qu’il avait de me remonter le moral et de me prouver que rien ne serait jamais insurmontable pour nous. Pourtant, nous étions loin du compte...
Nous allions le découvrir à nos dépends bien plus vite qu’on l’aurait pensé...
ça m'intrigue beaucoup. Y aurait-il du Amy là-dessous ?
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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

Message  soso_burrows Lun 30 Juil - 11:36

Merci Valscof ! Smile

Je n'ai pas trop le temps de venir sur le fofo ce matin, j'ai repris le taf et c'est la panique, mais ton com m'a vraiment fait très plaisir, tu analyse très bien la situation ! cheers
Donc continue, c'est hyper motivant (même si la suite est déjà écrite et que j'ai largement de l'avance) car malgré tout je n'ai pas encore terminé cette fic ! lol!

Gros bibis à toi et suite vers 13h00 pendant ma pause déjeuner ! tongue

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NINE YEARS MAJ le 20/01/08  Chap 62 L'adieu - Page 2 Empty Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu

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