Bed Break mini série de différents auteurs

genial ton OS miliibnb

vraiment trop marrant

michael et sucre qui se dispute on dirait un vieux couple

sara et maricruz qui les virent bien fait pour eux

Assise l’une face à l’autre sur le lit, elles se partageaient un pot de glace vanille, avec du coulis de caramel et des morceaux de brownies que Sara avaient été chercher un peu plus tôt en cuisine.

jdr on dirait deux ados qui font une soirée entre copines
(moi aussi jdr les glaces )

S (gênée) : Heu… non. (à nouveau sur un air déterminée et confiant) mais je peux t’assurer que même si à des moments je serai prête à lui arracher sa chemise à la façon dont il me regarde, il va attendre longtemps avant que ça se produise.

mais vas-y sara arrache sa chemise ca va etre dur de retenir ses pulsions

MC : Lui ? Tu parles demain, il va arriver en rampant pour que je lui pardonne. Prives les une nuit et le jour suivant ils sont à tes pieds

pauvre sucre, on dirait un esclave mais c'est vrai que je l'imagine bien comme ca

vraiment tres bien ton OS encore une fois
tu vas mettre deux suites alors c'est encore mieux

Savannah Scofield a écrit:
A force de lire vos superbes ambiances d'OS, je finis par envisager de me lancer à mon tour...je vais essayer d'en écrire cette semaine

c'est bien savannahscofield que tu ecrives je suis sur que tu vas nous ecrire un truc geniale et originale
si tu veux des conseils ou que quelqu'un lise ta fic, je sui la


si il en a d'autres qui on envie d'écrire, lancez vous



encore merci à toutes pour vos coms sur mon OS , je vais voir si je mets une suite ou pas

merci dacbc, et oui si d'autres gens veulent écrire allez y... on attends toujours micko là???

sinon dacbc, t'as toujours pas expliqué tno pseudo si??

miliibnb a écrit:merci dacbc, et oui si d'autres gens veulent écrire allez y... on attends toujours micko là???

sinon dacbc, t'as toujours pas expliqué tno pseudo si??

oui c'est vrai j'ai tjr pas expliqué
mais avant je te demande la permission de pourrir un peu ton topic??

vas y je t'en pris permets toi!! tu es bien la seule à me demander la permission!!!

Ca y est je prends enfin le temps de lire correctement ton Os Mili !
Désolée de ma réponse un peu tardive...

Déjà je trouve l'idée super originale ! Et très marrante !
Même je ne peux pas m'empêcher d'avoir pitié de ces deux pauvres hommes... Pauvre Michael qui s'imaginait pouvoir avoir une discussion avec Sara, tranquillement...
Et Sucre qui se fait jeté par sa mari alors qu'il s'est évadé exprès pour elle...

Mais c'est quand même bien marrant la façon dont il se sont fait jetter !
Et Elles sont pas l'air de se plaindre les filles ! Bien au contraire elles font connaissances !
Et puis je pense que Sara n'était de toute façon pas prête à dormir avec Michael... Ses mensonges sont encore trop frais.

J'ai bien aimé la petite allusion au pot de glace...
Hum miam !

Bon moi je verrais quand même bien une suite ! Histoire de voire si Mari aurait raison sur le comportement de Sucre le lendemain... Va-t-il lui ramper au pieds ? Tel est la question ! Alors il nous faut la réponse !

on attends toujours micko là???

Oh non je ne peux pas poster après vous les filles ! ça va faire tâche !

J'ai commencé un petit bout, mais j'ai choisis un sujet difficile que je ne connais pas du tout encore... Alors je fais appel à mon imagination pour décrire...
Je ne vous dit rien sur la nature de mon Os, je vous laisserai découvrir par vous même

micko a écrit:

on attends toujours micko là???

Oh non je ne peux pas poster après vous les filles ! ça va faire tâche !

J'ai commencé un petit bout, mais j'ai choisis un sujet difficile que je ne connais pas du tout encore... Alors je fais appel à mon imagination pour décrire...
Je ne vous dit rien sur la nature de mon Os, je vous laisserai découvrir par vous même

je suis sur que tu as une imaginantion debordante et que ton OS sera super

on attendra que t'es fini pour savoir la nature

tout pareil je suis sure qu'il sera parfait!!! une sitation que tu ne connais pas???

miliibnb a écrit:tout pareil je suis sure qu'il sera parfait!!! une sitation que tu ne connais pas???

Hum oui, mais alors pas du tout du tout !
Et vous n'aurez pas de spoiler !

pff c'est pas sympa, moi j'en ai donné tout plein!!! aller je boude NA!

Je passe en vitesse juste pour te prévenir de ma progression sur mon Os Dacbc
J'avance doucement, et je ne promets pas qu'il sera finis demain, mais j'essayerai.
J'écris très lentement...
Désolée du retard que j'ai.

Allez les autres ! Sortez vos plumes et écrivez nous un Os !
C'est dommage qu'on ne soit que trois sur ce projet, mais je suis sûr qu'il y a pleins de timides qui sont intéresser !

micko a écrit:Je passe en vitesse juste pour te prévenir de ma progression sur mon Os Dacbc
J'avance doucement, et je ne promets pas qu'il sera finis demain, mais j'essayerai.
J'écris très lentement...
Désolée du retard que j'ai.

tkt prends ton temps pour nous pondre une merveille
ton OS m'intrigue déjà

micko a écrit:Allez les autres ! Sortez vos plumes et écrivez nous un Os !
C'est dommage qu'on ne soit que trois sur ce projet, mais je suis sûr qu'il y a pleins de timides qui sont intéresser ! :lol!

on est pas trois si mes comptes sont bons, il y toi, miliibnb, moi et savannah scofield et non je ne t'ai pas oublié

les autres si ca vous tente n'hésiter surtout pas
lancez-vous je suis que certaines on un talent caché (comme miliibnb avant son OS pour le projet de laurams74 )

pour ma part je sais pas, je vais surement essayer d'ecrire un autre OS, mais j'hésite, sois la suite du premier, ou alors une autre idée, complètement décalé
je vais voir

Hum j'ai du loupé l'inscription de Savanah ( ça me fait bizarre de t'appeler come ça inlovewithwesa )
Je suis ravie que tu te sois inscrite et j'ai hâte de lire ton Os.

désolée pour le double post, mais à défaut de vous poster mon Os aujourd'hui j'ai fais un petit truc pour illustrer ton superbe projet Dacbc !
Bon c'est franchement pas terrible, mais c'est marrant à faire.

http://artpad.art.com/gallery/?jvojyzkmalw

trop mignon ton illustratio nde bed break !!!!

tu m'etonne que tu t'es amuser a le faire!!!!

merci micko ca me fait trop plaisir et trop rire en meme temps

"sleeping was just the beginning" bien trouvé



merci de ârticiper à mon projet

JulieScofield a écrit:trop mignon ton illustratio nde bed break !!!!

tu m'etonne que tu t'es amuser a le faire!!!!

je me joins à toi JulieScofield, et pourquoi tu dis que c'est pas terrible Micko, c'est terrible au contraire

un os quand même

dacbc77 a écrit:merci micko ca me fait trop plaisir et trop rire en meme temps

"sleeping was just the beginning" bien trouvé



merci de ârticiper à mon projet

Oupss je me rends compte que j'ai fait une grosse faute !!
On va mettre ça sur le compte de la fatigue !

De rien, je suis très contente de participer à ce projet avec vous.

Merci les filles

alala je suis mais écroulait!!! je m'y attendais pas à celle là!!

et c'est vrai que le sleeping was just the begining était parfait!!!
tu es une artiste di moi, tu men fait un pour ma fic??? mdr!!
au passage j'adore les pois jaune sur les draps bleu!! micko fait dans le souci du détail!!!

Voila mon Os !
Je suis désolée d'avoir été si longue à poster, mais je n'arrivais pas à écrire.
J'espère vraiment que ça va vous plaire.
Et n'hésitez pas sur les remarques à me faire, quelconque.

http://www.deezer.com/#music/result/for%20blue%20skies

Je pousse un dernier soupir et je m'allonge sur le lit, relâchant tous mes muscles tendus et essayant tant bien que mal de reprendre une respiration normale. Des larmes roulent encore sur mes joues, tant l'effort à été douloureux. Je ferme les yeux un instant, et lorsque je les rouvre je vois la sage-femme me tendre mon bébé.

- C'est une petite fille madame. Elle est vraiment très jolie. Félicitations, me dit l'infirmière.

Mais je l'entends à peine. Tous mes sens sont concentrés sur ce petit être que je prends délicatement dans mes bras. Je plonge mon regard dans ses grands yeux noirs. Les mêmes que ceux de son père. À cette pensée, une boule se forma dans ma gorge. J'aimerais tellement qu'il soit là, auprès de moi, de nous. Il serait si fier cet enfant. Que fait-il en ce moment ? Pense-t-il à moi ? A-t-il sentit toutes les pensées que j'essayais de lui transmettre ? Je ferme les yeux et berce doucement mon bébé contre moi.

-Comment allez -vous l'appeler ? Me demande l'infirmière d'une voix timide.
-Angela...

Angela, mon petit ange. Je t'aime déjà si fort. Tu es toute ma vie, tous mes espoirs sont en toi. Je ne t'abandonnerai jamais je te le promets.
A regret je tends Angela à la sage femme, afin qu'elle la lave et lui passe son petit pyjama. Elle lui tapote doucement le dos, et Angela se met à crier. Son premier cri.
Quelques secondes plus tard, après s'être assuré que tout allait bien, elle me rendit mon bébé, et nous laissa seule toutes les deux. Une de ses petites mains vient attraper mon doigt, le serrant le plus fort possible. Je n'aurais jamais pensé pouvoir ressentir autant d'émotions en moi. J'ai encore du mal à réaliser que je tiens mon enfant, ma petite fille dans mes bras. Un mélange de lui et moi, mais déjà unique. Je passe lentement mes doigts sur son visage halé. Je n'ose à peine la toucher, elle semble si fragile entre mes bras. Ses cheveux sont si doux, qu’on dirait de la soie. Je glisse mon index le long de son nez. Il est si petit. Je caresse sa petite bouche toute rose, en fessant le contour de ses lèvres. Elle serre encore plus fort mon autre doigt dans sa main. Elle est si mignonne dans son petit pyjama rose et blanc. J'attrape le petit bonnet blanc qui est posé à côté de moi sur la table de nuit, et je lui mets délicatement. Elle s'endort paisiblement tandis que je lui murmure quelques douces paroles au creux de l'oreille. Mon ventre émet soudain un gros grondement, me rappelant que j'ai une boîte de chocolat blanc sur la table de chevet. Je rigole et attrape la plaquette en cassant une barre de quatre carrés, avant de croquer dedans. Mon attention se reporte sur Angela, et je souris en pensant au moment où elle pourra goûter par elle-même à ce délicieux délice. Et Dieu seul sait à quel point j'en ai mangé alors qu'elle était encore dans mon ventre.

Dehors, le jour commence peu à peu à disparaitre. Angela s’est rendormie juste après tété. Je revois encore sa petite bouche attrapée avidement mon sein, et engloutir une tonne de lait. Je ne pensais pas qu’elle allait être aussi gourmande ! Maintenant elle dort à poing fermé, serrant entre ses mains ma chemise de nuit. Mais moi je sais que cette nuit, je ne suis pas prête de fermer l’œil. Je ne veux plus jamais lâcher ma fille du regard. J’aimerais pouvoir lui donner la plus heureuse vie qu’il soit, la bercer d’amour, lui apprendre les plus belles choses de la vie, tout partager avec elle… Je ferai tout ce qu’il faut pour qu’elle ne manque de rien. Mais je ne veux surtout pas qu’elle souffre du manque paternel. Je ne sais pas quand Sucre reviendra, mais ce jour-là, on serra là toute les deux, Angela et moi à l’attendre indéfiniment.



J'espère que vous n'êtes pas déçue que ce ne soit pas Sara qui accouche... Mais j'ai pensé que si c'était Mari Cruz, ce serait plus original.

Ah oui j'allais oublié... Mon ptit dessin pour illustrer mon Os
http://artpad.art.com/gallery/?jvs3nu1cn8g0
Désolée le bébé est un peu gros par rapport à mari...
Ps ; j'ai fais des pois verts spécialement pour toi sur la robe de mari mili' !

Alala j'étais persuadé que c'été Sara,mais t'inquiete pas déssu du tout!!!

Super OS!!!!

c'est très mimi, tu décris bien ce que Maricruz ressent, c'est triste aussi, Sucre n'est pas là
le chocolat blanc, une anecdote

t'excuse pas parce que tu as été longue à poster, il y a pas de date de fin
je me suis régalée à te lire, si tu veux en réecrire, n'hésites pas c'est trop

je finis PB et je te post mon com!!

lol a oui j'avais oubliais de te dire, le chocolat blanc, j'étais morte de rire!!!
à tout à l'heure!!

vraiment OS magnifique comme je te l'ai dit.
"dehos le jour commence peut à peut à disparaitre" a oui là ça sonne niquel!!

sinon comme je l'ai dit, j'aime qu'on voit que la fin de l'accouchement on évite les "poussez madame" et puis la description des premier moment que passe mari avec sno bébé sont tellement bien décrit qu'on se croirait dedans, comme si c'etait vrai!!

et puis comme je te l'ai dit aussi, mais les autres le savent pas, je croyais que t'écrivais sur l'accouchement de mike et sara, donc au début je vois elle a les grands yeux noirs de son papa... quoi?? sara a trompé mike!!! mais non ya erreur sur les personnage!!

sinon mdr ton petit dessin, le bébé il s'est pissé dessus ou quoi?? pourquoisa couche est jaune et pas blanche???

et les pois c'est pour la dernière fois avec le matelas?? mdr!!

sinon moi dans ma prochaine suite j'ai prévu de faire une petite référence à un de nos délires, mais chut je ne dit rien vous verez ça demain peut être (j'ai pas cours l'apem!!)

en tout cas: bravo!!! c'est superbe et tu maitrise parfaitement le domaine des émotions !!!!

Bravo Micko!!!!
Je m'attendais tellement à ce que ce soit Sara que quand j'ai lu "yeux noirs", j'étais toute puis quand est venu le nom de Sucre à la fin, je n'ai pu m'empecher d'etre totalement charmée et attendrie! Bravo pour ton originalité!

Allez, à mon tour!! J'espère que vous aimerez.

https://www.youtube.com/watch?v=ddT2QmVnJiQ&feature=related



Je me retourne dans le lit. Les rayons du soleil viennent caresser mes paupières encore closes. J’entends à travers la fenêtre de ma chambre, les oiseaux chantonner, les premiers bruits de la ville, qui tout comme moi s’éveille. Je sens cette douce odeur de pain, d’arbres, ainsi qu’une douce chaleur ambiante. Soudain, tout près de moi, j’entends un bruit, léger comme un murmure ou… un souffle. Encore trop groggy pour avoir le courage d’ouvrir les yeux, j’étends mon bras sur le côté du lit et le tâte quand soudain, la pulpe de mes doigts rencontre une source chaude. Je sursaute et ouvre les yeux brusquement. Je tourne doucement la tête et aperçoit tranquillement allongé sur le ventre à côté de moi, un corps d’homme. Je réalise soudain, en resserrant par réflexe le drap sur ma poitrine qu’elle est nue. Non, que je suis entièrement nue. Je n’en reviens pas. Que se passe t’il ? Qui est cet homme ? Et que fait-il dans mon lit ? Seul son buste est découvert, le reste de son corps étant recouvert par le reste du drap. Il faut avouer qu’en dehors du fait qu’un parfait inconnu dort dans mon lit, le peu qui s’offre à ma vue n’est pas désagréable. Il semble avoir une peau douce, qui invite au toucher. Ne pouvant à priori décliner son identité, je me redresse en essayant de faire le moindre bruit que possible et me penche par-dessus son corps afin d’apercevoir son visage. Lorsque mon regard se pose sur ce visage endormi, mon cœur manque un battement. Ce…il…mon dieu, qu’il est beau !!!!! On dirait un ange ! Je m’attendris devant cette vision.
Rapidement, je recouvre mes esprits réalisants qu’un homme, un parfait inconnu –aussi séduisant soit-il- dort dans mon lit. Qui est-il ? Pourquoi dort-il dans mon lit ? Et pourquoi diable ne porte t’il pas de vêtement ?
Tout à coup, une idée me vient en tête, à cette seule pensée, mon cœur se mit à battre la chamade. Ce bel inconnu endormi était-il…nu ? Il n’y a qu’un seul moyen de le savoir. J’approche ma main, lentement très lentement du drap. Je déglutis difficilement. Je saisis délicatement le drap, le faisant glisser petit à petit et découvre avec de plus en plus de stupeur, de peur et d’excitation, le corps nu parfait de cet homme se révéler sous mes yeux. Au moment où je découvre une paire de fessiers à la fois charnue et musclée, je suis interrompue par un grondement roque. Je sursaute, lâche le drap vivement, mes joues s’empourprant immédiatement.
L’homme détourne alors la tête dans ma direction.

Homme, la voix encore endormie : Bonjour.

Sans lever la tête, encore trop gênée de la situation, je me contente de répondre un bonjour étouffé.

Homme : T’as bien dormi, ma puce ?

Ma puce ? Comment ça, ma puce ? Comment ose t-il ? Il a beau être beau comme un dieu, ça ne lui donne pas le droit de m’appeler sa puce.

Sara : Euh…oui. Mais…

C’est alors qu’une paire d’yeux couleur océan s’ouvre et se pose sur moi, armée d’un léger sourire. J’en ai le souffle coupé. Qui ? Mais que ? WOUAW ! Je me noie, au secours ! Euh non, réflexion faite, ne me sauvez pas.

Homme, visiblement amusé par le regard que je porte sur lui : Sara…

Oh mon Dieu, c’est la première que quelqu’un prononce mon prénom ainsi. Je craque littéralement. En plus d’être beau, il a une voix absolument sexy. Hé Sara, reprends toi, ça ne te dit toujours pas qui il est, et ce qu’il fait là. Oh mais j’y pense…

Sara : Comment vous connaissez mon prénom ?

L’homme me sourit, de ce même sourire si adorable de tout à l’heure. Oh mon dieu, je fonds sur place. Concentre toi Sara.

Homme : Tu ne te souviens plus de rien ?

Je le regarde interloquée. Mais de quoi parle-t-il ?

Homme : On s’est rencontrés à la soirée de gala, organisée par ton père.
Sara : Mon père ? Vous connaissez mon père ?
Homme : Bien sûr, qui ne connaît pas, le grand, l’illustre Gouverneur Franck Tancredi ?!

Je roule les yeux en l’air. Je le regarde, il me sourit. Je saisis alors la pointe d’ironie dans sa réponse. Je lui souris en retour.

Sara : Alors je serais allée à un gala…et on se serait rencontrés…et c’est tout ?
Homme, souriant tendrement : Oui, enfin, presque. Nous ne nous connaissions pas, je n’avais pas envie d’être là. Toutes ces soirées mondaines, ce n’est vraiment pas mon truc, mais la boîte pour laquelle je travaille a exigé que ce soit moi qui y aille. C’est donc à reculons que j’y suis allé. De plus, l’idée de me retrouver entouré de personnes riches et snob ne m’emballait déjà pas, mais le fait que ce soit une soirée costumée me plaisait encore moins. Aussi je m’ennuyais ferme dans mon coin au bar, quand le gouverneur a fait son entrée. Il descendait les marches avec à son bras une magnifique créature masquée sur laquelle tous les regards se posaient. Lorsqu’à mon tour, mon regard s’est posée sur elle, mon cœur a lâché –d’ailleurs j’en ai lâché mon verre. Tu étais magnifique. Je n’entendais même le barman râler rageusement contre moi. Tu portais un sublime costume d’ange qui t’allait à ravir. Un ange descendu du ciel. Je me suis levé de ma chaise de bar, me suis dirigé tant bien que mal parmi la foultitude de personnes qui applaudissaient. Je me suis stoppé net lorsque le gouverneur a prit la parole pour faire un discours de remerciement. Si je souhaitais approcher la jeune femme, sa fille, discrètement, le moment était très mal choisi. Alors j’ai replacé mon masque sur mes yeux, me suis déplacé vers un coin de la salle et me suis caché derrière une colonne de marbre. Lorsque ton père a terminé son discours, la musique a repris. Il s’est éloigné de toi pour aller saluer sa multitude d’invités. Quelques hommes se sont alors précipiter vers toi pour que tu leur accordes quelques faveurs. A travers le sublime masque que tu portais, j’ai vu ton regard s’assombrir et balayer la pièce à la recherche d’une bouée de sauvetage, comme étouffée, noyée parmi tous ces prétendants désespérés.

Je l’écoutais me raconter ce récit de nous, dont je ne me souvenais presque pas, pourtant mon cœur s’affolait. J’étais littéralement pendue à ses lèvres.

Homme : Je me suis alors approché de toi, t’ai tendu la main et t’ai proposé de danser avec moi. Pris dans tout ce brouhaha autour de toi, tu n’as pas trop fait attention à la personne qui s’adressait à toi, aussi t’apprêtais-tu à décliner l’invitation, quand tes yeux noisette ont croisé mon regard. Je t’ai sourit. On ne s’est pas lâchés du regard pendant plusieurs minutes, sans prononcer un mot. Au grand damne de tous ces hommes qui attendaient une réaction de toi depuis plusieurs minutes. Soudain, tu as cassé notre échange de regards, pour placer ta main au creux de la mienne. Je t’ai alors regardé et tu m’as gratifié du plus beau sourire timide que je n’avais jamais vu. Je t’ai alors tiré par la main jusqu’au milieu de la salle où nous avons dansé, tourné, tournoyé toute la soirée, sans jamais se lâcher du regard, se souriant de temps à autres. Puis épuisé et quelques peu étourdi, je t’ai proposé d’aller prendre un peu l’air. Tu as accepté. Nous nous dirigions vers le balcon extérieur quand un homme a surgit de nulle part accompagné de ton père, te demandant à danser. Tu as d’abord refusé, mais ton père ayant insisté lourdement…

Sara, dans un soupir : Probablement était-ce bon pour ses affaires.

Homme : …Tu as fini par accepter. J’avoue que j’ai eu un petit pincement au cœur lorsque j’ai vu cet homme te serrer si fort dans ses bras. Mais, durant toute la danse, par-dessus son épaule, tu me cherchais du regard. J’étais accoudé au balcon, en te regardant. Nos regards se sont de nouveau croisés puis accrochés. Je sentais un sourire s’afficher malgré moi sur mes lèvres. Qu’est-ce que tu étais belle !!

Il avait prononcé ces mots en plongeant son regard dans le mien. J’y lu de la sincérité, de l’admiration et de la tendresse. Jamais je n’avais lu autant de douceur dans un regard masculin. J’en suis toute chose. Je dois avoir rougi, parce qu’il me sourit, l’air rieur, et pose sa main sur ma joue.
A ce contact, je frissonne si fort que j’en ferme les yeux. Il a la main si chaude et si douce. Lorsque j’ouvre les yeux, je vois son visage qui se rapproche du mien, non, il ne va pas faire ça. Mon dieu, je devrais détourner la tête, pire lui flanquer une gifle- après tout, je ne le connais pas – mais rien, je n’y arrive pas, je me sens hypnotisée par ce regard. Son visage est si proche du mien que je sens presque son souffle sur mes lèvres.Je ne sais où je prends la force de reculer le visage.

Sara : Ok mais ça ne me dit pas comment tu as atterri, ici !
Homme : C’est toi qui m’as invité.
Sara : Pardon ?
Homme, rigolant puis reprenant : Oui, après la danse avec l’autre homme, tu t’es directement dirigé sur le balcon. Tu as tout juste le temps d’attraper au passage deux coupes de champagne. On est resté des heures entières à discuter sur ce balcon et à boire du champagne, je ne saurais dire précisément combien de temps, j’en ai oublié toute notion du temps. On parlait de tout et de rien, on rigolait, de temps à autres, on échangeait silencieusement des regards, et puis on reprenait nos conversations. Et je ne sais plus trop à quel moment la pluie, que dis-je un torrent, s’est abattu sur nous, inondant le balcon, nous offrant ainsi une douche glacée. Lorsqu’on a regagné l’intérieur de la salle, il devait être très tard, car il n’y avait plus personne. Trempés jusqu’aux os, je t’ai proposé de te raccompagner chez toi en voiture, vu que ton père était visiblement déjà parti. Arrivés chez toi, tu m’as proposé de monter me sécher. On est donc monté, tu as ouvert la porte. On rigolait malgré le fait qu’on soit frigorifiés. Tu m’as dit de t’attendre dans le salon que tu revenais. Tandis que je balayais l’appartement du regard, découvrant une partie de ton monde, tu es revenue au bout de quelques minutes, en peignoir de bain, les cheveux lâchés encore tout mouillés. Je t’ai trouvé encore plus séduisante dans cette tenue. Tu t’es approché de moi, en me tendant une serviette, mais j’étais comme hypnotisée par toi. Je n’avais qu’une envie, glisser mes mains dessous ce peignoir pour te l’ôter. Lorsque j’ai saisi la serviette que tu me tendais, j’ai frôlé sans le vouloir ta main. Nous avons reçu une décharge d’électricité. Nos regards se sont de nouveau accrochés. Je me noyais dans cette paire d’yeux chocolat. Je n’ai pu m’empêcher de caresser doucement ton poignet avec mon pouce. Puis n’écoutant que mon désir, je t’ai attiré contre moi. Tu as posé tes mains sur mon torse. J’en ai tressaillis. Tandis que tu me regardais de ce regard si intense, je faisais l’aller retour entre tes yeux et tes lèvres…

Alors qu’il semblait vouloir allier la parole aux gestes, mon cœur se mit à battre fort, très fort, prêt à exploser.

Homme : J’ai rapproché doucement mon visage du tien, il n’y avait plus que quelques centimètres.

Je fermai les yeux, sa voix rauque et son souffle sur mon visage me donnait froid et chaud en même temps.

Homme : Nos lèvres se sont alors frôlées…

Je sentis alors son souffle sur ma lèvre qu’il s’apprêta à aspirer, quand soudain…

Bip Bip Bip Bip….

Pourquoi diable ce réveil sonne t-il dans un moment pareil ? J’ouvre les yeux, me redressai d’un coup, j’ai encore le cœur qui bat vite, j’essaie de reprendre mon souffle, je suis en sueur. Je tourne doucement la tête…je crains déjà ce qui m’attend…eh oui, la place à mes côtés était vide. Rien de plus que le bouquin que je lis ces temps-ci, posé sur mon autre oreiller.

Sara : Oh…c’était un rêve. (Secouant la tête en se moquant d’elle-même). Faut vraiment que j’arrête de lire ces bêtises de roman à l’eau de rose, moi ! (Soupirant) Allez, debout, c’est l’heure.