This game between us ... [suite et fin]

Bonjour tout le monde,

Islemme m'a persuadé de poster ce début d'OS ici, et euh ... j'ai cédé En fait ce qu'il se passe c'est que je fait un gros blocage pour la suite, j'y arrive plus ... Peut-être que vos avis vont m'aider, je l'espère en tout cas ...

Titre : This game between us
Auteur : Nickki
Spoilers : Saison 3 et 4, mais tout petits XD
Résumé : C'est juste un jeu. Un délicieux petit jeu ...
Créa : Merci Islemme



Tout en ajustant sa cravate, il se dirigea vers leur chambre. Arrivé sur le seuil, il voulut parler, puis il leva la tête ; les mots restèrent bloqués au fond de sa gorge.

En face du grand miroir en pied, dans un coin de la pièce juste à côté de la commode, Sara se tenait debout. Elle n’avait revêtu pour l’instant qu’une longue et magnifique jupe noire, son buste n’étant habillé que par un soutien gorge, noir lui aussi. Ses cheveux auburn, qui se paraient de reflets sous la lumière douce de la chambre, tombaient en cascade sur ses épaules.

Hypnotisé, Michael ne bougeait plus. Il était placé de telle manière à ce qu’il voyait Sara dans le miroir, mais elle, en revanche, ne pouvait remarquer qu’il se trouvait là, l’observant.

La jeune femme attrapa la brosse posée sur la commode et commença à coiffer ses cheveux, les yeux fixés sur son reflet dans le miroir. On aurait dit qu’elle se trouvait profondément plongée dans ses pensées. Ses gestes étaient lents, et à chaque passage de la brosse, Sara passait sa main dans ses cheveux, pour s’assurer qu’ils étaient parfaitement démêlés.

Michael suivait ses gestes du regard, il suivait sa main, qui se perdait parfois parmi ses mèches fauves, puis ses yeux glissaient plus bas, vers ses épaules nues, vers ses reins, pour enfin se heurter au tissu noir de la jupe. Sara renversa légèrement la tête en arrière, ramena ses cheveux en une queue de cheval, les torsada en un chignon flou puis y piqua quelques barrettes pour le faire tenir.

Le jour se levait doucement sur Chicago. Le soleil commençait sa lente ascension dans le ciel, faisant scintiller les buildings comme s’ils s’étaient subitement parés de milliers de diamants. Par la fenêtre ouverte de la chambre, on entendait les rumeurs de la ville, les klaxons des voitures, le brouhaha des passants sur les trottoirs … Ténu, étouffé, le bruit n’était pas désagréable et semblait même détendre Sara ; dans le miroir, Michael remarqua un léger sourire s’esquisser sur ses lèvres, alors qu’elle piquait une dernière barrette dans son chignon. Puis la jeune femme laissa glisser sa main vers son cou, où elle effleura de ses doigts la chaîne qui y pendait, alors qu’une fois de plus son regard se perdit dans le vague.

C’est à ce moment que Michael, incapable de rester plus longtemps caché derrière son mur, franchit le seuil de la porte. Sans faire le moindre bruit, il s’approcha de Sara, en prenant soin de ne pas se faire piéger par le miroir. Mais la jeune femme avait à présent baissé la tête vers la ceinture de sa jupe, de sorte qu’elle ne le vit pas arriver. Michael glissa ses mains sur ses hanches, enfoui son visage dans son cou et commença à caresser son ventre.

La jeune femme, surprise, tressaillit sous ce contact imprévu, mais elle se détendit vite. Elle poussa un soupir et ferma les yeux, tout en se laissant aller contre lui et en laissant tomber sa tête en arrière.


-Tu ne voudrais pas qu’on ... qu’on reste ici, ce soir ? Murmura Michael, tout en déposant de petits baisers à la naissance du cou de Sara.

Les yeux toujours clos, elle sourit.

-Michael, Chase a eu la gentillesse de nous inviter ce soir, on ne peut pas lui faire faux bond !
-Je sais mais … j’ai une furieuse envie de passer toute cette soirée rien qu’avec toi.

Il murmurait toujours, et la jeune femme émit un petit rire qui trahissait son amusement. Sans vraiment se l’avouer, Sara adorait faire languir Michael, le contredire et aller à l’encontre de ce qu’il voulait ; et bien souvent, dans des cas comme celui-ci, elle se délectait de sentir le désir émaner de toute son être, de le voir argumenter, se battre pour la ramener à sa décision. Et au bout du compte … c’était souvent elle qui gagnait.

-La salle de réception n’est pas si grande, si ?

Sara avait à présent prit le même ton que Michael.

-Eh bien … si, elle est même immense, d’après Chase, lui répondit le jeune homme en l’enlaçant plus étroitement. Immense, et je n’aimerais pas … te perdre de vue …

Sa main droite quitta son ventre et glissa sur le tissu de la jupe jusqu’à sa cuisse. Là, il remonta délicatement l’étoffe du bout des doigts jusqu’à sentir la peau de Sara sous la paume de sa main.

Oups … S’il commence comme ça, on peut dire adieu à la soirée …

Malgré elle, Sara fut parcourue d’un long frisson. Michael le sentit, et profita de cet instant de faiblesse pour continuer son petit manège pour éviter la soirée.

Son ami Chase, qui était aussi son collègue au cabinet d’architecte, avait organisé une petite réception pour l’anniversaire d’un des membres du cabinet. Malheureusement, (ou heureusement, cela dépend du point de vue de chacun) le mot « petit » ne signifiait rien pour Chase Abbott, qui avait vu les choses en grand : au lieu d’une petite réception entre amis, cette soirée s’était vite transformée en un événement qui regroupait non seulement les amis et la famille du collègue de Michael qui fêtait son anniversaire, mais aussi les personnes les plus fortunées de la classe moyenne de Chicago.
Sara n’était pas sans ignorer que Michael n’était pas très friand de ce genre de mondanités, mais Chase les avaient presque suppliés.

Pour l’instant, Michael ne pensait plus à son aversion pour les réceptions. Non, Michael était concentré sur Sara, sur les réactions de son corps à ses caresses. Cette fois, il ne voulait pas laisser la jeune femme gagner.

Sa main droite remonta un peu plus le long de sa cuisse, tandis que l’autre quitta son ventre pour venir délicatement écarter ses cheveux, découvrant ainsi sa nuque. Il vint y enfouir son visage pour y déposer une multitude de baisers, alors que Sara, qui sentait qu’elle perdait peu à peu pied, frissonnait de plus belle. Pendant quelques secondes, elle ouvrit les yeux, et l’image que lui renvoya le miroir la fit sourire. Oh non, il n’allait pas gagner.

Sara décida de laisser croire à Michael qu’il l’avait à sa merci ; elle était consciente d’être à la limite de la cruauté, mais c’était plus fort qu’elle ; elle imaginait déjà le regard brûlant du jeune homme la suivre partout, à la soirée ; ses yeux l’observant, la déshabillant du regard …

Michael arrêta net toute caresse et posa ses mains sur les hanches de Sara, l’encourageant ainsi à se retourner pour se retrouver contre lui, ce qu’elle fit. La jeune femme plongea dans son regard et lui posa une question muette, Qu’est-ce que tu attends, bon sang ?, avant de fondre sur ses lèvres. Un intense sentiment de victoire mêlé à du soulagement s’empara de Michael : finalement, ils allaient la passer ici, cette soirée …

La peau nue du buste de Sara fut vite la victime toute désignée des assauts de Michael. De ses doigts, il n’épargna aucune parcelle de chair ; il joua quelques instants avec une des bretelles de son soutien gorge, avant de la faire délicatement glisser le long de son épaule, qu’il couvrit ensuite de baisers. Sara ferma de nouveau les yeux, sentant que chaque fibre de son corps voulait passer la nuit – et la soirée – ici. Mais elle ne voulait pas laisser ce plaisir à Michael, bien qu’elle ne sache pas si elle allait pouvoir résister encore longtemps à …

Wow …

Michael avait apparemment décidé de passer à l’offensive.

Doucement mais avec une fermeté qui désarçonna Sara, il la poussa contre le miroir, tout en insinuant de nouveau sa main sous la jupe de la jeune femme. Lorsqu’elle sentit le froid du verre contre ses reins, elle ne put retenir un gémissement, ce qui la conforta dans l’idée que résister à Michael lui serait de plus en plus difficile. Pour ne rien arranger, le jeune homme vint se serrer un peu plus contre elle, et une intense envie de sentir sa peau contre la sienne s’empara de Sara. Après tout, autant pousser le jeu à l’extrême … Fébrilement, elle défit tout les boutons de sa chemise, ôta prestement sa cravate et mis son torse à nu. Lorsque ses mains commencèrent leur lente progression sur sa peau, Sara vit, derrière ses yeux clos, le tatouage, qu’elle connaissait presque par cœur. Cette image s’estompa bien vite lorsqu’elle sentit les doigts de Michael passer près, très près, trop près, de son intimité.

Son corps semblait ne pas vouloir écouter son esprit, qui lui disait de ne pas succomber pour pouvoir ensuite aller à cette foutue soirée ; mais chaque cellule, chaque parcelle de sa peau avait désespérément envie que les mains de Michael s’y promène, la touche, la rende folle. Sans vraiment le vouloir, mais incapable de réfréner son envie, Sara se cambra légèrement, ne laissant ainsi plus le moindre espace entre son corps et celui du jeune homme. Ok. Il était temps de prendre les choses en main.

-Michael …

Un souffle, sa voix n’était plus qu’un souffle. Il allait falloir faire mieux …

-Michael !

C’était un peu mieux. L’intéressé émit un grognement, Sara ne sut pas vraiment si c’était une interrogation ou l’expression du plaisir (il faut dire que la main gauche de la jeune femme commençait dangereusement à s’approcher d’une partie très sensible de son anatomie), mais ses lèvres ne daignèrent pas pour autant quitter son cou.

-Michael, écoute …

Enfin, il releva la tête et ancra son regard dans le sien.

-Je te propose un marché …

Le jeune homme fronça les sourcils.

-Un marché ? Souffla-t-il.
-Oui. On va à cette soirée, et … ensuite, tu pourras … faire ce dont tu as envie.
-Faire ce dont j’ai envie ?
-Mmm.
-Je ne sais pas …

Le refus n’était pas un problème pour Sara. Le problème était seulement qu’elle avait peur de ce que pourrait faire Michael pour la faire … basculer. Renoncer. Changer d’avis. S’il n’était pas doué pour les négociations, en revanche il l’était pour la persuasion. Sara en était sûre.
Sa main, cette main qui s’était insidieusement glissée sous sa jupe jusqu’à la remonter totalement, repris ses activités là où elle les avait laissé. Et ce n’était pas ce misérable bout de tissu en dentelle noire qui allait l’arrêter.

Sara voulu protester, vraiment. Elle voulut lui dire s’arrêter ça, qu’ils étaient déjà probablement en retard, que ce n’était pas fair play ce qu’il faisait là … Mais elle en fut incapable. Les mots de protestation étaient tout simplement coincés quelque part entre sa gorge et sa bouche.
Les doigts de Michael étaient à présent bien plus proches de l’endroit convoité que Sara n’aurait voulu qu’ils le soient. Pour ne pas l’encourager, elle voulut retenir ce râle de plaisir qui menaçait de franchir ses lèvres, elle voulut retenir ce long et intense frisson, cette vague déferlante qui menaçait de la submerger …

-Michael …

La dernière syllabe de son prénom mourut dans un gémissement étouffé. La jeune femme appuya son front contre l’épaule de Michael, se redressa légèrement puis alla chercher cette main qui lui faisait tant de misère. Pendant un instant, elle la laissa là, contre son ventre, et ce fut un véritable supplice. La sensation de sa paume chaude tout contre elle, le souffle de Michael qu’elle sentait contre ses lèvres … Et s’ils restaient là cette nuit ?
Non. Sara Tancredi avait peut-être une faiblesse nommée Michael Scofield, mais elle n’était pas femme à renoncer. Il ne gagnerait pas ce soir. Point.

Elle reprit la main du jeune homme et la porta à hauteur de leurs épaules ; là, elle entrelaça ses doigts aux siens avant de l’attirer vers elle, jusqu’à ce que son torse n’écrase d’une façon plus que délicieuse sa poitrine. Ses lèvres s’emparèrent de celles de Michael, et leurs langues firent écho aux caresses qu’ils venaient d’échanger.

Et puis, juste comme ça, Sara se déroba de l’étreinte du jeune homme. Elle fila en direction de la salle de bain, laissant Michael pantelant et ahuri.

Satisfaite de son effet, Sara lui jeta un dernier regard avant de disparaître. La soirée les attendait.

**

Dans la voiture, Sara avait demandé à Michael s’il lui en voulait pour tout à l’heure. Il lui avait certifié que non, mais la jeune femme savait qu’elle allait le payer, et très cher. A cette pensée, un frisson la secoua.

voilà je viens de lire ton OS et comme d'hab c'est remarquable. tes descriptions sont vraiment très réalistes et l'action se déroulait juste devant moi. j'aime beaucoup aussi le début de me demander bon ça se passe à quel moment ? ils sont déjà ensemble ou alors il la mate alors qu'il devrait pas ? c'est un univers alternatif ou une suite de PB ?? bref ce genre de chose.

j'adore leur petit jeu et particulièrement quand il s'agit de ce genre de cas. par contre c'est quoi exactement ton blocage parce que je trouve ça vraiment appetissant comme début mais sans plus de précisions je vois pas comment je peux t'aider.

Merci Milii !!

Alors en fait, mon OS se passe après PB, après tout ça, le complot ...

Et pour mon blocage ... Je ne sais pas. c'est dans ma tête XD J'ai du mal à écrire à cause de la rentrée qui approche, tout ça ... Bref

Merci

waouuuuuuuuuuuuuu Niccki il me faut la suite et très vite
j'aime beaucoup le petit jeu auquel ils jouent mais Michael doit être estrêmement frusté
comment va se passer la fete


allez vite la suiteeeeeeeeeee





merci à Islemmedemars de t'avoir convaincue

wow j'adore
j'aimerais bien savoir ce que Michael va faire pour se venger?
une petite suite s'il te plait

bon nickki voila j'ai relu et tu sais ce que j'en pense, cet OS est plus qu'excellent. J'ai trés hate de lire ou plutôt relire la suite lol...

derien Tink...

MDR je veux la ptite vengeance de miki moi

Cool ton OS!!!

Sara va souffrir!!!

Vivement la suite!!

Bon ben c'est en lisant des OS pareils que je me souviens de pourquoi Nickki est et restera mon auteur favori. J'adorerais pouvoir t'aider sur la suite, car j'ai terriblement envie de savoir comment se déroule la soirée, le jeu de chat de et la souris entre Michael et Sara, les coup d'oeil, les coups de folie, ou les coups de jalousie provoqués peut etre aussi. Jverrais tout plein de choses pour pimenter cette soirée. En tout cas si malgré l'encouragement plsu que justifié de islemmdemars, tu doutais encore de l'étonnante qualité de ton écrit, eh bien que cela ne tienne, madame, moi j'attends zé exige une suite du tonnerre. Prends tout le temps qu'il te faudra, jserai au rendez vous.

j'ai mis du temps à lire ton os mais whaaaaawwwwww ca valait vriament le coup !!!

Je ne regrette en tout ca à aucun moment ce que je t'ai dit la dernière fois !! tu es bourrée de talent , c'est incroyable la facon dont tu écris !!!
C'est tellemnt réaliste, comme disent les autres tu vois la scène te dérouler sous tes yeux !! c'est jsute magique !!

Merci tout simplement et continue comme ca

Wow, merci tout le monde

C'est dingue, vous avez toutes le don de me remonter le moral d'une façon incroyable Je vous remercie toutes pour vos gentils mots et vos encouragements, je m'en vais de ce pas écrire la suite

Merci à toutes, ça me va vraiment droit au coeur. Vous êtes adorables Vlà une petite suite, j'espère que ça va vous plaire ! Un p"tit passage MiSa =)


Chicago n’avait pas satisfait Chase ; c’est pourquoi il avait choisi la petite ville de West Orange, dans le New Jersey, pour y organiser sa réception. Le Manoir, un magnifique restaurant, allait accueillir la centaine de convives prévues, à plus de six cent kilomètres de Chicago.

Après sept heures de route, Michael et Sara se garèrent enfin sur l’immense parking, devant le restaurant, vers seize heures. En sortant de la voiture, la jeune femme grimaça en passant sa main sur sa jupe pour la défroisser, ce qui n’échappa pas à Michael. Avec un sourire, et sans se soucier des nombreux plis sur son costume, il fit le tour du véhicule et se planta devant la jeune femme.

-Sara.

L’intéressée ne daigna pas lever les yeux vers lui, trop occupée à arranger son magnifique chemisier noir. Ses gestes trahissaient sa nervosité : peu à l’aise dans ce genre de réception, la jeune femme se demandait ce que les amis de Michael allait penser d’elle. Ils l’avaient tous déjà vu, mais … ce soir, c’était différent. Il y aurait des personnes inconnues ; et même si elle se fichait éperdument de l’opinion des autres, dire qu’elle n’y pensait pas aurait été mentir. Michael remarqua ses gestes maladroits et brusques.

- Sara, regarde-moi.

Ses mains vinrent s’emparer de ses poignets pour arrêter leurs mouvements frénétiques ; Sara leva la tête vers lui et exhala un soupir de frustration.

-Laisse-moi m’arranger un peu, Michael. Je ne peux pas …
-Tu es parfaite.

Son ton n’admettait aucune protestation. Les traits de la jeune femme se détendirent et elle parut plus sereine. Gênée, elle baissa la tête.

-Merci, murmura-t-elle. Je ne sais pas ce que … ce que tout le monde va penser …
-On s’en fiche, Sara. Tu es magnifique, alors arrête de te torturer pour ça.

Elle releva la tête alors qu’une bouffée de tendresse la submergea. Il avait toujours les mots qu’il fallait.

-Viens par là, chuchota-t-elle.

Emprisonnant toujours les poignets de Sara dans ses mains, il s’approcha d’elle, entrelaçant ses doigts à ceux de la jeune femme. Elle recula jusqu’à sentir le métal froid de la voiture contre son dos, alors que Michael approcha doucement son visage et scella délicatement ses lèvres aux siennes. Lorsqu’ils se séparèrent, le jeune homme l’attira contre lui et l’enlaça.

-On ferait peut-être mieux d’y aller, sinon Chase va devenir vert, murmura Sara, le visage dans le cou de Michael.

Elle aimait tellement sentir son odeur, rassurante, omniprésente partout dans leur appartement. Dans le long processus de guérison qui avait suivit sa capture et sa torture, Sara s’était accrochée à n’importe quoi, n’importe quoi qui provoquait en elle ce sentiment de sécurité : l’odeur de Michael, sur les draps, sur son oreiller, ses chemises, la prison rassurante de ses bras, lorsqu’il l’enlaçait, sa voix, qui chuchotait à son oreille, les bruits qu’il faisait lorsqu’il partait travailler, le matin. Sara n’avait jamais perdu cette habitude de se raccrocher à toutes ces petites choses si bienfaisantes qui la faisait se sentir mieux. Et à cet instant, devant ce magnifique restaurant, l’odeur au creux du cou de Michael l’apaisa.

-J’ai envie de rester comme ça, sur ce parking, dit Michael dans un léger rire, tout en caressant les cheveux de la jeune femme.
-Moi aussi, répondit-elle dans un sourire.

Elle s’arracha à l’étreinte de Michael et ancra son regard dans le sien.

-On va faire un pacte, tout les deux.

Lui fronça les sourcils, elle sourit. Il eut soudain envie de la faire remonter en voiture, de partir loin, de l’embrasser. Pas dans cet ordre, cela dit.

-C’est le deuxième de la journée, Sara Tancredi. Je vais être tenté de croire que vous aimez les négociations.
-Peut-être, fit-elle, une moue séductrice sur le visage. Mais écoute. On va se promettre de ne pas s’éterniser à cette soirée, mais en revanche, on va essayer de s’amuser, d’accord ?
-Très bien. J’ai une idée, pour sceller ce nouveau pacte.
-Ah oui, laquelle ?
-Celle-ci.

Il fondit sur elle et saisit ses lèvres, pour lui donner un baiser beaucoup plus intense que le premier. Ses mains se posèrent sur ses reins, tandis que Sara enroula ses bras autour du cou de Michael. Ils se séparèrent pour la deuxième fois, haletants.

-Ok, c’est parti.

Il passa son bras autour de la taille de Sara, l’entraînant vers l’entrée du restaurant.

Encore encore encore !! je suis sur ma faim là !!!!
Merci d'avoir poster une suite si vite !!! mais vivement la prochaine !!

c'est toujours aussi bien ne t'en fais pas !!!

Allez, c'est parti!!! Euh ...qu'est ce qu'elle entendait par "s'amuser"? Ils sont très attachants tes deux personnages, autant l'un que l'autre. On est loin de la coquine de tout à l'heure, quoique.... Jolie, très jolie suite!

Cette suite est tout aussi super que le début, mais bien courte lool...
bon j'ai hate de les voir à cette soirée pour s'amuser, puis s'exlipser lool...

la suite, je sais que tu as bien bossé aujourd'hui lol

géniale cette suite mais maintenant je veux plus...lol
impatiente de lire la suite

encore un pacte
Sara est toute nerveuse mais heureusement que Michael sent bon et la rassure
il y a 7 heures de route, va pas falloir s'éterniser à cette soirée sinon ça va être dur de rentrer la nuit


encore Niccki, allerrrrrrr

Merci les filles !!!!!!! Je vous met une petite suite =) [Pour voir la salle de restaurant, rendez vous ici ! Bon, j'ai effectué quelques modifications dans ma tête pour les besoins de l'histoire

En pénétrant dans la salle de réception, Michael et Sara retinrent mal un cri de stupéfaction. La beauté de l’immense pièce les laissa abasourdis, et ils l’observèrent pendant plusieurs minutes, paralysés à l’entrée, ne sachant où poser leur regard.

Au plafond était suspendu un magnifique lustre en cristal, dont chacune des centaines de pampilles brillait de leur propre éclat. Les murs en bois précieux, par endroit percés d’arcades qui brillaient d’autres lustres, rappelait la couleur du velours des chaises, disposées autour de tables dressées, parées de nappes blanches et ornées de magnifiques bouquets de fleurs. Le parquet, recouvert d’un fin tapis là où étaient posées les chaises et les tables, était poli et miroitait sous l’énorme lustre au plafond.

Michael et Sara furent tirés de leur contemplation par Chase, qui surgit de nulle part.

-Mike !! Bon sang, ça fait plaisir de te voir ici, vieux. Alors, qu’est-ce que tu en dis ?

Les yeux toujours écarquillés de surprise, l’intéressé porta son attention sur Chase, et sourit lorsqu’il vit son expression impatiente.

-Eh bien c’est … c’est …
-Incroyable, n’est-ce pas ??

Michael acquiesça en souriant, de plus en plus amusé de constater que son ami était aussi excité qu’un gosse le jour de Noël. Il n’y avait presque personne dans la salle, seules quelques personnes y étaient dispersées. Chase quitta la salle des yeux pour la reporter sur Michael et Sara ; là, son expression changea du tout au tout. Il venait de se rendre compte qu’il n’avait pas daigné faire attention à Sara.

-Oh mon dieu, Sara, je suis vraiment le dernier des imbéciles. Je suis désolée, j’étais tellement absorbé par la tête que ton fiancé faisait que je n’ai pas … Oh zut.

La jeune femme n’eut pas le temps de répliquer que déjà Chase faisait quelques pas pour venir l’étreindre.

-Ce n’est vraiment pas grave Chase, je t’assure, le rassura Sara tandis qu’ils se séparaient. J’étais moi aussi trop occupé à contempler cette magnifique pièce ! Comment l’as-tu trouvé ?
-Les joies de l’Internet, Sara, on trouve de tout sur la Toile. C’est vrai que c’est un peu loin de Chicago mais … ça valait le voyage, pas vrai ?
-Oh que oui, acquiesça la jeune femme, imitée par Michael.
-Tu as fait fort là, cette soirée va sans doute être une réussite ! Continua ce dernier en gratifiant son ami d’une tape amicale sur l’épaule.
-J’espère bien ! s’exclama Chase.

Sara sourit et, charmée par l’atmosphère de la pièce, elle prit Michael par la main et l’entraîna vers le milieu de la salle. Elle s’y arrêta et, sans lâcher la main du jeune homme, commença à fouiller l’endroit du regard, s’arrêtant sur chaque détail, comme si elle cherchait à imprimer le décor dans son esprit, pour éviter qu’il s’estompe au fil du temps.
Michael, lui, avait bien vite occulté les charmes de la pièce pour se concentrer sur ceux, plus concrets, de la femme qui le tenait par la main. Il bascula peu à peu hors du temps, hors de la réalité ; il connaissait bien cette sensation, celle de perdre pied, étourdissante mais délicieuse, celle-là même qui l’avait étreint le matin, lorsqu’il avait essayé de faire céder Sara. Cette sensation était pour lui comme une drogue, quelque chose d’infiniment agréable, mais de dangereux aussi La peur n’était pas un problème pour lui, au contraire. Tout ce qu’il redoutait, c’était le point de non retour. Une fois que Sara avait imposé son emprise sur lui, s’en libérer était … quasi impossible.

La jeune femme sentit les doigts de Michael, entrelacés aux siens, s’en séparer pour venir caresser son avant-bras. Elle abandonna sa contemplation de la décoration de la pièce, se retourna vers lui et passa ses bras autour de son cou.

-Tout va bien ? murmura-t-elle.
-Bien sûr. J’étais juste en train d’admirer tout ça, souffla-t-il, approchant son visage de celui de Sara.

La jeune femme sourit et vint lui chuchoter à l’oreille :

-Menteur.

**

Michael sut que la soirée allait être une pure torture lorsque Sara décida d’improviser un slow sur une musique imaginaire. Elle vint coller son corps à celui du jeune homme, et il ne put faire autrement que de poser ses mains sur ses hanches et de se laisser totalement submerger, engloutir, noyer par l’attirance et le désir qu’il ressentit à cet instant. Il se demanda s’il réussirait à tenir le coup ; une interrogation bien vite effacée par un furtif baiser de Sara. Ses lèvres contre les siennes, même si ce ne fut que quelques secondes, l’électrisèrent ; il enfoui son visage au creux de son cou tandis que la jeune femme commença lentement à bouger, au rythme d’une musique qu’elle était seule à entendre. Leurs deux corps ne semblaient faire plus qu’un ; hanches contre hanches, poitrine contre poitrine, joue contre joue, ils oublièrent l’espace d’un instant tout ce qui les entourait.

Près de la porte d’entrée, Chase les observait à la dérobée. Il les enviait tellement. Depuis que sa femme l’avait quitté, quelques mois auparavant, il avait l’impression que le monde entier s’était ligué contre lui. Déçu et désillusionné, il avait perdu quelque chose qu’il ne pensait pas pouvoir retrouver ; mais à cet instant, et comme à chaque fois qu’il voyait Mike et Sara, il se sentait bien, réchauffé de l’intérieur ; un peu comme si l’amour que ces deux là se portait parvenait jusqu’à lui et comblait un vide laissé béant. Chase s’était habitué à vivre l’amour par procuration.

*

Michael quitta le cou de Sara, en faisant glisser ses lèvres sur sa joue, pour venir poser son front contre le sien. Toujours étroitement serré l’un contre l’autre, ils continuaient de bouger lentement à l’unisson. Michael se laissait guider par Sara, attentif aux moindre mouvements de son corps, les yeux ancrés dans les siens.

Le charme fut rompu lorsque quelques couples franchirent à leur tour la porte d’entrée de la salle de restaurant. Des rires et des cris de stupéfaction parvinrent jusqu’à Michael et Sara, qui se séparèrent à regret.

-Merci pour cette danse Michael.
-C’est toujours un plaisir. J’espère que ce ne sera pas la dernière de cette longue soirée, Sara.

Il la regardait d’un air malicieux, et elle remarqua l’emphase sur le mot « longue ». Un instant, elle faillit se laisser submerger par la compassion. Elle faillit lui proposer de s’éclipser. Faillit seulement.

**

Vers vingt heures, la salle, calme et presque silencieuse quelques temps auparavant, bourdonnait des conversations, des rires et des cliquetis de verres. La centaine de convives présente se trouvait soit assise, discutant gaiement avec leur voisin, soit debout, coupe de champagne à la main, interpellant et riant avec des amis reconnus parmi la foule. Les conversations tourbillonnaient jusqu’au haut plafond, résonnaient, se répercutaient contre les murs. Tout le monde semblait s’amuser. Rien n’avait été laissé au hasard : des serveurs fendaient quelques fois la foule, un plateau de coupes de champagne ou d’amuses-bouches à la main. Le repas n’allait pas tarder à commencer.

Michael avait passé toute la fin de l’après-midi avec Sara, à se promener dans les somptueux jardins qui entouraient la salle de restaurant. Ils s’étaient enivrés du parfum des centaines de roses, d’iris, de rhododendrons et de glaïeuls qui formaient une masse colorée et odorante, entre laquelle serpentait un petit chemin caillouteux. Et lorsqu’il avait été temps de rejoindre les festivités, c’est à contre cœur que Michael avait laissé Sara se fondre dans la foule pour rejoindre quelques connaissances.

-Bon sang, y’a vraiment du beau monde aujourd’hui, hein Mike ?

A présent, Michael se tenait près du gigantesque buffet, une coupe de champagne à la main, accompagné de Chase et de quelques amis. Il acquiesça silencieusement à la question de Chase.

-Je ne pensais pas ramener autant de monde, continua Chase, conscient que Michael ne l’écoutait qu’à moitié.

-Mmm.
-Et puis, t’as vu ce buffet !
-Mm.

Chase lança un regard entendu à ses amis, puis renonça à attirer l’attention de Michael Scofield. Il savait très bien pourquoi il portait si peu d’intérêt aux conversations auxquelles il faisait semblant de participer : Sara Tancredi lui avait échappée. Elle était perdue quelque part, au milieu de cette foule de personnes, et Michael avait beau scruter attentivement chaque recoin de la pièce, Sara demeurait introuvable. C’était fou à quel point il était lié à elle ; sans sa présence, il lui manquait quelque chose ; ce lien invisible qui s’était tissé entre eux et qui le rendait dépendant, Michael en avait conscience chaque fois qu’elle s’éloignait un peu trop.

Pourtant la jeune femme était bien là. Noyée quelque part entre un homme d’affaire, sa compagne et quelques autres personnalités influentes, elle s’ennuyait à mourir. Elle n’en laissait cependant rien paraître et feignait de s’amuser et de porter un grand intérêt à la conversation barbante en cours …

-Excusez-moi, je vais aller goûter à ce merveilleux buffet. A tout à l’heure !

Sara se fraya un chemin parmi la foule et se dirigea droit sur ledit buffet. Morte de faim, elle avala quelques amuses-bouche, picora quelques cacahouètes, le tout sans paraître trop gloutonne. Elle poussa un discret soupir de soulagement. Décidemment, les mondanités n’étaient pas son truc. Vraiment pas.

Avant de se faire embarquer dans une autre passionnante conversation, Sara quitta le buffet et sonda rapidement la salle du regard. C’est alors qu’elle l’aperçut. A l’autre bout de la salle. Semblant s’ennuyer à mourir. Cherchant quelque chose … quelqu’un, dans la foule. Incapable de résister, Sara se dirigea droit sur lui. Une droguée, voilà ce qu’elle était. Une droguée de cet homme.


Voilà ! Pour la vengeance de Michael, il faudra attendre un peu Il laisse ça mijoter loool XD J'espère que vous n'avez pas trouver ça trop rébarbatif, hésitez pas à le dire hein !!

toutes ces merveilleuses descriptions m'ont rendues la scène tellement vivante c'est comme si, limite j'entendais les bruits aussi et sentais les fleurs

il en a du monde, Chase, pour son anniversaire

Michael en manque de Sara et Sara en manque de Michael

MAGNIFIQUE SUITE

vivement la suivante

c'est comme toujours très bien écrit et fluide.
les descriptions sont vraiment superbes, c'est une chose que j'adore en particulier chez toi, elles sont tellement pointilleuses et n'émètent aucun détails que ça n'est pas difficile de visualiser le décor autour de soit.

quant à leur petit jeu, j'attends que tout ça prenne forme petit à petit mais ça n'a rien de rébarbatif. le seul truc dont j'étais un peu étonnée je l'avoue c'était les 6h, je crois, de route à faire pour venir jusque à cette réception, je sais pas si c'est en rapport avec quelque chose de précis dans l'histoire, parce que 6h pour une réception c'est très très long.

mais sinon c'était parfait et je suis impatiente de connaître la suite.

Oh j'ai trop aimer cette suite!!!

Mike et Sara relié par un fil invisible c'est trop sa en plus!!

elle était très bien cette suite
comme c'est mignon et touchant, ils ne peuvent pas se passer l'un de l'autre
vivement une suite

Cette suite est magnifique ma tite Nickki, j'aime vraiment la description que tu fais de tout ce qui se passe et du décor. On a vraiment l'impression d'y être c'est magiqueeeee lol... et pi tu écris divinement bien aller encore une suite ...