Nouvelle famille
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Nouvelle famille
Youhou les p'tits loups ! Nouvelle fiction inspirée d’un de mes rêves. Début, suite et fin dans ce seul message. Bonne lecture.
(Ceci n'est que fiction, je ne souhaite en aucun cas porter préjudice aux acteurs ni à leur famille) @+
La menace pèse toujours telle une épée de Damoclès sur les vies de Sara et Michael. Plus d’un an les sépare à ce jour depuis la plus grande évasion de l’histoire des Etats-Unis, celle des détenus de Fox River. Sara rumine des pensées noires, sa vie actuelle ne correspondait pas vraiment à ce qu’elle se faisait de la quiétude et de la plénitude familiale. Mais elle lui convenait tout de même car elle vivait avec l’homme qu’elle avait appris à aimer dans des conditions particulières. Enfin, vivre était un bien grand mot. Les visites de Michael s’espaçaient de plus en plus fréquemment, la laissant à chaque fois, plus démunie moralement. En effet, Michael tentait tant bien que mal de réunir suffisamment de preuves pour l’acquitter. La mort de son frère, celui pour lequel il s’était tant battu, ainsi que celle de son neveu, fauché dans la fleur de l’âge, l’avait anéanti. Ce n’était que grâce au soutien inconditionnel de Sara, sa dévotion de chaque instant, qu’il avait tenu le coup. Sara soupçonnait qu’il réduisait leurs entrevues au strict minimum parce qu’il se refusait tout droit au bonheur, se sentait responsable des différentes tragédies qui les avaient frappées : sa dernière overdose, la mort de son père, la disparition des trois hommes les plus proches de lui (Aldo, Linc et LJ), et plus dernièrement l’accident de Sucre. Tant que le mystère entourant tous ces faits n’aurait pas été élucidé, Sara était sûre qu’elle ne verrait pas l’homme au visage souriant qu’il pouvait être.
Sara revint au présent, tiré de ses pensées par un son désormais plus que familier, qui lui amena un sourire aux lèvres.
- Eh bien, petit trésor, que se passe-t-il ?
- Désolé que ses pleurs t’aient dérangé Sara, je n’ai pas réussi à me déplacer assez vite, répondit sucre, le visage penaud.
- Ne dis pas de bêtises, tu sais bien que j’adore mon filleul. Ignacio est la plus belle raison de vivre qui nous reste.
- Tu as raison, il est magnifique. Je regrette juste que la vie ne soit pas plus clémente avec lui, lança-t-il un regard éloquent vers sa jambe abîmée et le fauteuil roulant sur lequel il était assis. Qu’est-ce que t’en dis Sara, Maricruz et moi avons fait du bon boulot, pas vrai ?
- Absolument.
La jeune femme se détourna afin qu’il ne vît pas son regard triste. Elle avait toujours secrètement rêvé d’être mère, mais les circonstances actuelles ne le permettaient pas, loin d’être propices à de tels projets.
Comprenant qu’il avait remué là une corde sensible, Sucre proposa :
- Pourrais-tu t’occuper de lui le temps que Maricruz revienne des courses, j’aimerais me reposer un peu, les analgésiques ne font plus effet. Michael a dit qu’il en rapporterait des plus puissants à son retour mais en attendant je dois me contenter de ceux-ci.
- Bien sûr. Ignacio, connais-tu l’histoire du grand arbre dans le bois ? Il avait plusieurs branches…
Fernando sourit, écoutant leurs voix décroître, un tel amour liait Sara à son fils. Mais la jeune femme souffrait, il en était conscient. Gueule d’ange, reviens vite. Pour nous, pour Sara, pour toi.
Bingo. Michael avait de quoi faire plonger bon nombre de hauts dirigeants du pays. Oh comme il lui tardait de revoir ceux qu’il aimait, la seule famille qui lui restait : son ami et frère Sucre, Maricruz, le belle Sara et son bout de chou de filleul Ignacio. Tout ce petit monde lui manquait horriblement depuis le début de sa quête. La séparation n’allait pas s’éterniser. Michael se chargea de contacter les réseaux médiatiques les plus importants du pays afin qu’ils puissent dévoiler au grand jour la corruption, les malversations et l’immoralité qui constituaient la toile de fond du gouvernement.
- Si vous êtes bien Michael Scofield, ce dont je doute fort, vous prenez un risque énorme en m’informant des pièces que vous avez en votre possession, rétorqua un brin sarcastique le PDG de CNN.
- Je connais les implications de mon acte, rassurez-vous. Alors, êtes-vous prêt pour le scoop du siècle, où dois-je faire appel à une autre chaîne qui vous volera la vedette.
Le rendez-vous fut pris.
« Bouleversement au pentagone, la présidente Reynolds serait impliquée dans de nombreux meurtres ayant permis à son élection. Les enjeux étaient multiples : pots-de-vin vers les pétromonarchies du Moyen-Orient, transactions fictives internationales et plus encore. Toutes les charges contre Michael Scofield sont abandonnées à la suite des déclarations obtenues. Monsieur Scofield, un témoignage ?
- Je veux juste rentrer chez moi avec les gens que j’aime (seuls les flashes des photographes rompaient le silence tant l’émotion se lisait sur le visage de l’ex détenu), retrouver une vie normale bien que ce ne soit impossible dorénavant et … que la mémoire de tous ceux qui nous ont quitté soit sauve, réussit-il à ajouter péniblement. Je n’ai plus rien à ajouter.
- Monsieur Scofield, quand pensez-vous… »
Mais Michael ne tint pas compte de la foison de reporters environnante. Il entra dans la voiture entourée d’une escorte policière.
De l’autre côté de l’écran, Maricruz, Fernando et Sara s’étreignaient, les joues ruisselantes de larmes. Jamais Sara n’avait été aussi fière de quelqu’un, son cœur se gonflait tellement d’amour pour cet homme qu’elle en suffoquait presque. Elle pressentait que les prochaines heures d’attente seraient les plus longues de sa vie.
Maricruz au volant, Fernando à son côté, Sara à l’arrière, jouant avec le petit Ignacio. La tribu se dirigeait sur la plate-forme de l’armée de terre, le lieu de rendez-vous fixé par les autorités. En effet, Sucre devrait répondre à un interrogatoire serré qui déterminerait s’il méritait d’être amnistié. Sara sentit son cœur battre plus fort quand elle reconnut la silhouette de Michael. Sa jambe battait le sol. Il trépigne, se dit Sara en souriant. Elle ne lui connaissait aucun autre signe de nervosité. Son souffle se bloqua soudain dans sa gorge, sous le coup d’une douleur foudroyante. La voiture se renversa alors, comprimant sa poitrine et le corps du bébé.
- Sara ! Sara !
Elle eut vaguement conscience des cris de Michael, d’une odeur d’explosif, de pas frénétiques : les ambulanciers ? Puis on l’aida à sortir de l’habitacle.
- Sara, parle moi. Ne me laisse pas, j’ai besoin de toi.
- Je… je crois que ça va. Ignacio, comment est-il ?
- Plus de peur que de mal.
Michael se rendit auprès de Maricruz et de Sucre.
- Eh Papi qu’est-ce que tu me fais là ? Tu vas pas partir alors qu’on vient juste de se retrouver ? essaya de plaisanter Michael.
Sucre lui rendit faiblement son sourire et lutta pour parler. Michael l’en empêcha, lui enjoignant de garder ses forces mais il insista :
- Mon fils, Maricruz, comment vont-ils ?
Michael retint ses larmes pendant qu’on emportait la dépouille de la bien aimée de son ami.
- Ils vont bien, ne t’en fais pas, répondit Michael, n’ayant pas le courage de lui avouer la terrible nouvelle.
Un sourire soulagé apparut sur les traits de Sucre :
- Je te les confie, veille bien sur eux. Puis il laissa échapper son dernier souffle dans les bras de son meilleur ami.
- Mon ami, mon frère, puisses-tu vivre éternellement avec Maricruz.
Michael regarda encore un instant son défunt « frère » puis rejoignit Sara et Ignacio à qui l’on donnait les soins nécessaires.
- Sara…
- Que se passe-t-il ? s’alarma la jeune femme, saisie d’un mauvais pressentiment à la vue de la mine défaite de Michael.
- Sara, Ignacio est orphelin
Les larmes qu’ils versèrent n’étaient pas salvatrices, elles exprimaient le désespoir absolu. Sara et Michael restèrent un long moment enlacés, épuisés. Puis un frisson les parcourut. Incrédules, ils se détournèrent et virent l’agent véreux appartenant au Cartel (Compagnie) menotté. Celui-ci leur lança un regard mauvais et dit :
- Je gagne toujours Scofield.
De rage, Michael l’empoigna et le frappa, aveuglé par la douleur de la perte de Sucre. Si les autorités ne l’avaient pas arrêté, le criminel aurait été dans un sale état. Puis il sentit la présence bienveillante de Sara à son côté.
- Michael…
- …
- Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant, c’est très dur, je… Elle s’interrompit ne sachant pas très bien, ce qu’elle avait l’intention de dire.
- Sara. Je t’aime. Je t’aime tellement que l’idée de te savoir loin de moi m’est insupportable. Mais, je t’ai trop fait souffrir, volontairement ou non, aussi je comprendrais tout à fait que tu mettes de la distance entre nous.
Michael se tut, inquiet du silence qui se prolongeait. Sara prenait la mesure de ce qu’elle venait d’entendre.
- Ce sera inutile. Ignacio et toi représentez tout ce que j’ai toujours désiré. Je ne vous laisserai pas partir, j’ai trop besoin de vous.
Le baiser qui s’ensuivit scella leur amour. Tous deux se retrouvaient en cet instant en terre d’asile. Ils avaient tout perdu, mais ils étaient là l’un pour l’autre, mutuellement.
- Tu crois qu’on va s’en sortir, demanda Michael, un regard dubitatif fixé sur Ignacio qui gazouillait.
- J’ai comme l’impression que ce défi est le plus difficile que tu aies entrepris jusqu’à présent, s’esclaffa-t-elle.
Et la nouvelle petite famille s’en fut, pleine de sentiments mitigés.
FIN
(Ceci n'est que fiction, je ne souhaite en aucun cas porter préjudice aux acteurs ni à leur famille) @+
La menace pèse toujours telle une épée de Damoclès sur les vies de Sara et Michael. Plus d’un an les sépare à ce jour depuis la plus grande évasion de l’histoire des Etats-Unis, celle des détenus de Fox River. Sara rumine des pensées noires, sa vie actuelle ne correspondait pas vraiment à ce qu’elle se faisait de la quiétude et de la plénitude familiale. Mais elle lui convenait tout de même car elle vivait avec l’homme qu’elle avait appris à aimer dans des conditions particulières. Enfin, vivre était un bien grand mot. Les visites de Michael s’espaçaient de plus en plus fréquemment, la laissant à chaque fois, plus démunie moralement. En effet, Michael tentait tant bien que mal de réunir suffisamment de preuves pour l’acquitter. La mort de son frère, celui pour lequel il s’était tant battu, ainsi que celle de son neveu, fauché dans la fleur de l’âge, l’avait anéanti. Ce n’était que grâce au soutien inconditionnel de Sara, sa dévotion de chaque instant, qu’il avait tenu le coup. Sara soupçonnait qu’il réduisait leurs entrevues au strict minimum parce qu’il se refusait tout droit au bonheur, se sentait responsable des différentes tragédies qui les avaient frappées : sa dernière overdose, la mort de son père, la disparition des trois hommes les plus proches de lui (Aldo, Linc et LJ), et plus dernièrement l’accident de Sucre. Tant que le mystère entourant tous ces faits n’aurait pas été élucidé, Sara était sûre qu’elle ne verrait pas l’homme au visage souriant qu’il pouvait être.
Sara revint au présent, tiré de ses pensées par un son désormais plus que familier, qui lui amena un sourire aux lèvres.
- Eh bien, petit trésor, que se passe-t-il ?
- Désolé que ses pleurs t’aient dérangé Sara, je n’ai pas réussi à me déplacer assez vite, répondit sucre, le visage penaud.
- Ne dis pas de bêtises, tu sais bien que j’adore mon filleul. Ignacio est la plus belle raison de vivre qui nous reste.
- Tu as raison, il est magnifique. Je regrette juste que la vie ne soit pas plus clémente avec lui, lança-t-il un regard éloquent vers sa jambe abîmée et le fauteuil roulant sur lequel il était assis. Qu’est-ce que t’en dis Sara, Maricruz et moi avons fait du bon boulot, pas vrai ?
- Absolument.
La jeune femme se détourna afin qu’il ne vît pas son regard triste. Elle avait toujours secrètement rêvé d’être mère, mais les circonstances actuelles ne le permettaient pas, loin d’être propices à de tels projets.
Comprenant qu’il avait remué là une corde sensible, Sucre proposa :
- Pourrais-tu t’occuper de lui le temps que Maricruz revienne des courses, j’aimerais me reposer un peu, les analgésiques ne font plus effet. Michael a dit qu’il en rapporterait des plus puissants à son retour mais en attendant je dois me contenter de ceux-ci.
- Bien sûr. Ignacio, connais-tu l’histoire du grand arbre dans le bois ? Il avait plusieurs branches…
Fernando sourit, écoutant leurs voix décroître, un tel amour liait Sara à son fils. Mais la jeune femme souffrait, il en était conscient. Gueule d’ange, reviens vite. Pour nous, pour Sara, pour toi.
Bingo. Michael avait de quoi faire plonger bon nombre de hauts dirigeants du pays. Oh comme il lui tardait de revoir ceux qu’il aimait, la seule famille qui lui restait : son ami et frère Sucre, Maricruz, le belle Sara et son bout de chou de filleul Ignacio. Tout ce petit monde lui manquait horriblement depuis le début de sa quête. La séparation n’allait pas s’éterniser. Michael se chargea de contacter les réseaux médiatiques les plus importants du pays afin qu’ils puissent dévoiler au grand jour la corruption, les malversations et l’immoralité qui constituaient la toile de fond du gouvernement.
- Si vous êtes bien Michael Scofield, ce dont je doute fort, vous prenez un risque énorme en m’informant des pièces que vous avez en votre possession, rétorqua un brin sarcastique le PDG de CNN.
- Je connais les implications de mon acte, rassurez-vous. Alors, êtes-vous prêt pour le scoop du siècle, où dois-je faire appel à une autre chaîne qui vous volera la vedette.
Le rendez-vous fut pris.
« Bouleversement au pentagone, la présidente Reynolds serait impliquée dans de nombreux meurtres ayant permis à son élection. Les enjeux étaient multiples : pots-de-vin vers les pétromonarchies du Moyen-Orient, transactions fictives internationales et plus encore. Toutes les charges contre Michael Scofield sont abandonnées à la suite des déclarations obtenues. Monsieur Scofield, un témoignage ?
- Je veux juste rentrer chez moi avec les gens que j’aime (seuls les flashes des photographes rompaient le silence tant l’émotion se lisait sur le visage de l’ex détenu), retrouver une vie normale bien que ce ne soit impossible dorénavant et … que la mémoire de tous ceux qui nous ont quitté soit sauve, réussit-il à ajouter péniblement. Je n’ai plus rien à ajouter.
- Monsieur Scofield, quand pensez-vous… »
Mais Michael ne tint pas compte de la foison de reporters environnante. Il entra dans la voiture entourée d’une escorte policière.
De l’autre côté de l’écran, Maricruz, Fernando et Sara s’étreignaient, les joues ruisselantes de larmes. Jamais Sara n’avait été aussi fière de quelqu’un, son cœur se gonflait tellement d’amour pour cet homme qu’elle en suffoquait presque. Elle pressentait que les prochaines heures d’attente seraient les plus longues de sa vie.
Maricruz au volant, Fernando à son côté, Sara à l’arrière, jouant avec le petit Ignacio. La tribu se dirigeait sur la plate-forme de l’armée de terre, le lieu de rendez-vous fixé par les autorités. En effet, Sucre devrait répondre à un interrogatoire serré qui déterminerait s’il méritait d’être amnistié. Sara sentit son cœur battre plus fort quand elle reconnut la silhouette de Michael. Sa jambe battait le sol. Il trépigne, se dit Sara en souriant. Elle ne lui connaissait aucun autre signe de nervosité. Son souffle se bloqua soudain dans sa gorge, sous le coup d’une douleur foudroyante. La voiture se renversa alors, comprimant sa poitrine et le corps du bébé.
- Sara ! Sara !
Elle eut vaguement conscience des cris de Michael, d’une odeur d’explosif, de pas frénétiques : les ambulanciers ? Puis on l’aida à sortir de l’habitacle.
- Sara, parle moi. Ne me laisse pas, j’ai besoin de toi.
- Je… je crois que ça va. Ignacio, comment est-il ?
- Plus de peur que de mal.
Michael se rendit auprès de Maricruz et de Sucre.
- Eh Papi qu’est-ce que tu me fais là ? Tu vas pas partir alors qu’on vient juste de se retrouver ? essaya de plaisanter Michael.
Sucre lui rendit faiblement son sourire et lutta pour parler. Michael l’en empêcha, lui enjoignant de garder ses forces mais il insista :
- Mon fils, Maricruz, comment vont-ils ?
Michael retint ses larmes pendant qu’on emportait la dépouille de la bien aimée de son ami.
- Ils vont bien, ne t’en fais pas, répondit Michael, n’ayant pas le courage de lui avouer la terrible nouvelle.
Un sourire soulagé apparut sur les traits de Sucre :
- Je te les confie, veille bien sur eux. Puis il laissa échapper son dernier souffle dans les bras de son meilleur ami.
- Mon ami, mon frère, puisses-tu vivre éternellement avec Maricruz.
Michael regarda encore un instant son défunt « frère » puis rejoignit Sara et Ignacio à qui l’on donnait les soins nécessaires.
- Sara…
- Que se passe-t-il ? s’alarma la jeune femme, saisie d’un mauvais pressentiment à la vue de la mine défaite de Michael.
- Sara, Ignacio est orphelin
Les larmes qu’ils versèrent n’étaient pas salvatrices, elles exprimaient le désespoir absolu. Sara et Michael restèrent un long moment enlacés, épuisés. Puis un frisson les parcourut. Incrédules, ils se détournèrent et virent l’agent véreux appartenant au Cartel (Compagnie) menotté. Celui-ci leur lança un regard mauvais et dit :
- Je gagne toujours Scofield.
De rage, Michael l’empoigna et le frappa, aveuglé par la douleur de la perte de Sucre. Si les autorités ne l’avaient pas arrêté, le criminel aurait été dans un sale état. Puis il sentit la présence bienveillante de Sara à son côté.
- Michael…
- …
- Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant, c’est très dur, je… Elle s’interrompit ne sachant pas très bien, ce qu’elle avait l’intention de dire.
- Sara. Je t’aime. Je t’aime tellement que l’idée de te savoir loin de moi m’est insupportable. Mais, je t’ai trop fait souffrir, volontairement ou non, aussi je comprendrais tout à fait que tu mettes de la distance entre nous.
Michael se tut, inquiet du silence qui se prolongeait. Sara prenait la mesure de ce qu’elle venait d’entendre.
- Ce sera inutile. Ignacio et toi représentez tout ce que j’ai toujours désiré. Je ne vous laisserai pas partir, j’ai trop besoin de vous.
Le baiser qui s’ensuivit scella leur amour. Tous deux se retrouvaient en cet instant en terre d’asile. Ils avaient tout perdu, mais ils étaient là l’un pour l’autre, mutuellement.
- Tu crois qu’on va s’en sortir, demanda Michael, un regard dubitatif fixé sur Ignacio qui gazouillait.
- J’ai comme l’impression que ce défi est le plus difficile que tu aies entrepris jusqu’à présent, s’esclaffa-t-elle.
Et la nouvelle petite famille s’en fut, pleine de sentiments mitigés.
FIN
Dernière édition par magalie le Lun 23 Nov - 5:43, édité 4 fois
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
Oh là là...C'est très triste ce que tu nous a écrit là Magalie!!! Mais très bien écrit aussi, tu as réussi en peu de lignes à dire tout ce qu'il fallait!!! C'est vraiment horrible de se dire que Linc, LJ et Sucre sont morts!!Mais Mike et Sara sont ensemble, c'est bien!! Je trouve que tu as bien fait ressortir le côté "tragique" de leur situation, le fait qu'ils aient traversé tant d'épreuves...
Mais bref, bravo Magalie, quelle fic!!
Mais bref, bravo Magalie, quelle fic!!
Nickki- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1061
Age : 35
Localisation : Là où il n'y a aucun problème ...
Date d'inscription : 10/10/2006
Re: Nouvelle famille
arhhh j'adore c'est trop beau. Racontes nous encore une histoire magalie
Galath- Déchiffre l'origami
- Nombre de messages : 266
Date d'inscription : 15/12/2006
Re: Nouvelle famille
Merci c'est trop gentil ce que vous me dîtes là. Oui je sais c'est triste, mais ça me paraissait compliqué d'inclure la survie des autres personnages, ç'aurait donné un côté un peu mièvre et Michael aurait encore plus de responsabilités. Mon gros défaut aussi c'est d'être impatiente, j'avais déjà la fin dans ma tête et j'avais hâte d'écrire l'histoire, je ne suis pas très douée pour les suites, désolée. Faudrait me donner quelques conseils.
Sinon mon regret aussi c'est de présenter Sara de manière aussi passive alors que c'est un personnage central dans la série.
Je vais jeter un coup d'oeil aux suites des autres fics qui me paraissent palpitantes tout en réfléchissant au sujet de ma prochaines. Bye.
Sinon mon regret aussi c'est de présenter Sara de manière aussi passive alors que c'est un personnage central dans la série.
Je vais jeter un coup d'oeil aux suites des autres fics qui me paraissent palpitantes tout en réfléchissant au sujet de ma prochaines. Bye.
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
ca serait bien que tu en fasse une suite car ta fanfic est excellente
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
- Nombre de messages : 418
Age : 38
Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Nouvelle famille
Tres belle histoire
Bravo
Bravo
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 223
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 13/11/2006
Re: Nouvelle famille
c'est une histoire magnifique et vraiment très touchante.
Ania- Origami de Michael
- Nombre de messages : 126
Age : 39
Date d'inscription : 04/12/2006
Re: Nouvelle famille
Eh ben tes rêves sont pas des plus joyeux ! Ta fic est super touchante, c'est magnifique. Bravo. Il faut vite que tu nous en ecrive une autre.
AcTerre- Rendez vous avec le Coyote...
- Nombre de messages : 748
Age : 41
Localisation : Cannes
Date d'inscription : 25/10/2006
Re: Nouvelle famille
Je vais voir ce que je peux faire. C'est pas garanti pour la suite, mon cerveau est un peu rouillé.
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
lizevans a écrit:ca serait bien que tu en fasse une suite car ta fanfic est excellente
Salut la compagnie. Voilà une suite. Je croise les doigts pour qu'elle vous plaise.
Ignacio a grandi et vit avec Michael et Sara, ses parents adoptifs.
I
- Wiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ! Encore ! Papa, regarde comme je vole haut !
Michael, leva les yeux du Financial Times qu’il parcourait, posté sur un banc par cette paisible journée d’automne. Abrité derrière ses lunettes de soleil, il savoura ce moment de bonheur quiet. Sara était magnifique dans sa robe fluide fleurie. Malgré ses bras engourdis, elle continuait de pousser la balançoire qu’Ignacio semblait tant apprécier. Seule la proposition d’un cornet de glace eut raison de l’insistance du garçon de 5 ans. Tenant fermement la main de ses parents de part et d’autre de son corps fluet, Ignacio se dirigea vers la sortie du parc. Sitôt rentré, il sombra dans un sommeil profond, épuisé par l’exercice, sous le regard attendri de Michael et Sara. La nature anxieuse de la jeune femme s’était révélée depuis qu’elle partageait sa vie avec Michael et Ignacio. Les responsabilités liées au statut de parent l’accaparaient, la tourmentaient. Faisait-elle tout ce qui était nécessaire à la bonne éducation de son fils. Etait-elle digne de la confiance que ses défunts amis avaient portée en elle ?
- Quelque chose ne va pas ? s’enquit Michael qui avait remarqué sa mine soucieuse.
- Non, le rassura-t-elle. Je réfléchissais aux personnes à inviter pour le barbecue du prochain week-end. Le temps passe tellement vite, je vais encore être prise de court.
Amusé par sa moue boudeuse, Michael l’attira dans ses bras, et confortablement installés, ils admirèrent le coucher de soleil tout en dégustant du vin français.
Les yeux ouverts dans l’obscurité, Michael faisait le tri dans ses pensées. Pensées qui ne semblaient pas troubler Sara, blottie contre son flanc, dont le souffle régulier chatouillait son cou. Ses dernières années l’avaient comblé même s’il avait fallu tiré un trait sur les tragédies passées pour le bien-être d’Ignacio. Le temps lui avait glissé dans les doigts entre la paperasse administrative, l’adoption d’Ignacio, le démarchage de nouvelles boîtes d’architectes indépendants… si bien que ni lui, ni Sara ne s’étaient vraiment attardés sur la question du mariage. Michael savait qu’un lien très fort les unissait. Se fourvoyait-il en pensant qu’elle accepterait de l’épouser ? Il désirait fonder une famille avec elle mais certains secrets les séparaient encore. A commencer par l’inquiétude dans ses yeux en début de soirée. Michael connaissait assez Sara pour deviner qu’autre chose qu’un rassemblement amical la tracassait. Sentant la fatigue l’entraîner aux pays des rêves, Michael interrompit ses réflexions, demain, il aurait les idées claires, se dit-il.
- As-tu montré à Papa le joli dessin que tu as fait hier ?
- Non.
- Pourquoi mon ange ?
- Il était occupé à dire des mots gentils à la maman de Stanley.
A cette évocation. Sara s’interrompit dans la préparation du goûter de son fils. Oh, elle ne se faisait guère d’illusions. Michael était un bel homme, il attirait le regard des femmes qui ne cachaient pas leur désir. Elle se chargeait généralement d’aller récupérer Ignacio à la sortie de l’école le plus souvent possible mais Michael semblait y attacher de l’importance. Aussi se résignait-elle à le laisser se rendre à l’école chercher le petit garçon. Une flambée de jalousie telle qu’elle n’en avait jamais connu s’empara de Sara, la laissant stupéfaite. Que lui arrivait-il donc ? Michael ouvrit la porte et la claqua bruyamment comme à son habitude.
- Je suis rentré.
- Nous sommes dans la cuisine.
Michael fit tournoyer Ignacio dans ses bras pour lui faire l’avion et déposa un baiser sonore sur sa joue rebondie. Il voulut embrasser Sara mais celle-ci détourna la tête au dernier moment de sorte que le baiser échoua sur sa pommette, de manière impersonnelle. La tension était palpable entre eux. Michael sondait les prunelles de Sara à la recherche d’une explication. Mais la jeune femme esquiva l’intensité du regard de son compagnon, prétextant qu’elle était fatiguée.
magalie- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 506
Age : 37
Localisation : dans mes pensées
Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
bravo belle suite
vite une suite s t p
vite une suite s t p
virginie- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1565
Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Nouvelle famille
II
- Sara, parle-moi. Qu’as-tu à me reprocher ?
Mais Michael n’eut d’autre réponse qu’un silence pesant. Las, il se rendit dans la bibliothèque et se blottit dans un fauteuil, morose. Ses projets matrimoniaux ne semblaient pas en bonne voie, se dit-il amer. Ce fut la première nuit qu’ils passèrent séparés.
Tous deux passèrent une mauvaise nuit. Le petit-déjeuner se déroula dans une ambiance déroutante pour Ignacio qui entretenait la majorité de la discussion seul. Sara revêtit sa tenue blanche. Elle n’avait reçue aucune réponse positive d’un poste de médecin à pourvoir. Elle se contentait donc d’une place d’aide soignante à domicile à temps partiel, ce qui lui permettait de subvenir aux besoins de la famille et de s’occuper d’Ignacio. Sa matinée de travail achevée, Sara retourna à la maison, mille choses en tête, récupéra le courrier qu’elle consulterait plus tard, lança une machine, astiqua les cuivres. Puis vint l’heure d’aller chercher Ignacio. Sara fixait Lauren Richards, mère de Stanley, l’un des camarades d’Ignacio, qui selon les dires du petit, s’intéressait de trop près à Michael. Elle ne remarqua pas la mine sombre d’Ignacio. Ce ne fut qu’au bout d’une centaine de mètres qu’elle s’aperçut qu’il traînait des pieds et que le babillage incessant qu’il débitait chaque jour faisait défaut.
- C’était bien l’école aujourd’hui mon trésor ?
- Mmh…
- Mmmh comment ?
- Pourquoi Andy et Ryan ils disent que t’es pas ma vraie maman ?
Le cœur de Sara manqua un battement puis repris à une cadence suspecte. Elle redoutait le jour où il faudrait expliquer au petit les liens qui l’unissaient à eux.
- Heu, Ignacio, viens dépêche-toi, on va rentrer et attendre le retour de Papa, d’accord ?
- D’accord, répondit-il d’une voix traînante.
En revenant, elle éplucha le courrier et tomba sur une enveloppe en kraft. Elle fit une rapide prière, mais son visage se décomposa à la vue d’une autre réponse négative à l’une de ses candidatures au poste de médecin. Elle essuya furtivement ses yeux embués, Michael n’allait pas tarder à rentrer. Ignacio était en sécurité, jouant dans sa chambre.
- Sara, parle-moi. Qu’as-tu à me reprocher ?
Mais Michael n’eut d’autre réponse qu’un silence pesant. Las, il se rendit dans la bibliothèque et se blottit dans un fauteuil, morose. Ses projets matrimoniaux ne semblaient pas en bonne voie, se dit-il amer. Ce fut la première nuit qu’ils passèrent séparés.
Tous deux passèrent une mauvaise nuit. Le petit-déjeuner se déroula dans une ambiance déroutante pour Ignacio qui entretenait la majorité de la discussion seul. Sara revêtit sa tenue blanche. Elle n’avait reçue aucune réponse positive d’un poste de médecin à pourvoir. Elle se contentait donc d’une place d’aide soignante à domicile à temps partiel, ce qui lui permettait de subvenir aux besoins de la famille et de s’occuper d’Ignacio. Sa matinée de travail achevée, Sara retourna à la maison, mille choses en tête, récupéra le courrier qu’elle consulterait plus tard, lança une machine, astiqua les cuivres. Puis vint l’heure d’aller chercher Ignacio. Sara fixait Lauren Richards, mère de Stanley, l’un des camarades d’Ignacio, qui selon les dires du petit, s’intéressait de trop près à Michael. Elle ne remarqua pas la mine sombre d’Ignacio. Ce ne fut qu’au bout d’une centaine de mètres qu’elle s’aperçut qu’il traînait des pieds et que le babillage incessant qu’il débitait chaque jour faisait défaut.
- C’était bien l’école aujourd’hui mon trésor ?
- Mmh…
- Mmmh comment ?
- Pourquoi Andy et Ryan ils disent que t’es pas ma vraie maman ?
Le cœur de Sara manqua un battement puis repris à une cadence suspecte. Elle redoutait le jour où il faudrait expliquer au petit les liens qui l’unissaient à eux.
- Heu, Ignacio, viens dépêche-toi, on va rentrer et attendre le retour de Papa, d’accord ?
- D’accord, répondit-il d’une voix traînante.
En revenant, elle éplucha le courrier et tomba sur une enveloppe en kraft. Elle fit une rapide prière, mais son visage se décomposa à la vue d’une autre réponse négative à l’une de ses candidatures au poste de médecin. Elle essuya furtivement ses yeux embués, Michael n’allait pas tarder à rentrer. Ignacio était en sécurité, jouant dans sa chambre.
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
C'est trop beau, j'adore, mon coeur de shippeuse s'emballe !
Galath- Déchiffre l'origami
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Re: Nouvelle famille
Lol ! A ton service
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
Tres belle histoire
Vive la suite
Vive la suite
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
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Re: Nouvelle famille
III
Michael rentra. Il avait réfléchi toute la journée aux problèmes que rencontrait son couple et décidé de repartir sur de bonnes bases. Il se dirigea vers la cuisine, saisit une bière dont il savoura avec délectation la première gorgée puis mis une compilation jazz New Orleans.
- M’accorderiez-vous cette danse très chère ? Susurra Michael, charmeur.
Son enthousiasme retomba en flèche en dévisageant Sara.
- Bon, tu vas me dire ce qui se passe une bonne fois pour toute.
- Il se passe que notre fils se pose des questions sur ses origines. Ses camarades ont dû lui poser des questions indiscrètes. Mais toi, ce n’est pas ton problème, tu préfères faire les yeux doux à Lauren Richards.
- Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? De quoi parles-tu ?
- Oserais-tu nier t’être entretenu avec elle ?
- Non, mais…
- Voilà, tout est dit.
Incrédule, Michael vit Sara sortir en trombe de la pièce et claquer violemment une porte. Il partit à sa suite mais fit tomber une feuille, qu’il ramassa.
- Sara quand avais-tu l’intention de m’informer de ta candidature ?
- Qu’elle importance puisqu’elle a échoué. Laisse-moi Michael, je veux être seule, s’il te plaît.
Michael attendit, le front posé contre la porte close, puis partit.
Comment Sara pouvait-elle penser qu’il pouvait ne serait qu’envisager s’intéresser à une autre femme ? C’était totalement absurde. Lauren traversait une passe difficile dans son couple, il avait simplement tenté de la réconforter. Mais la maligne avait étroitement pressé son corps voluptueux contre le sien, prétextant une solitude plus pesante de jour en jour. Michael passa sa main sur son visage en un geste de profonde lassitude. Jamais il ne se serait dit qu’être serviable lui causerait des soucis. Michael se dirigea vers la chambre d’Ignacio afin d’obtenir un peu de réconfort et entamer une conversation entre mâles de la famille.
- Ignacio, mon grand tu…
Sara, Sara, SARA !
- Michael, je t’ai dit que…
- Plus tard, Ignacio n’est pas dans sa chambre.
- Va voir dans le jardin, il doit chercher les martiens.
Mais après retourné la maison sens dessus dessous, ils durent s’avouer la vérité : leur fils avait bel et bien disparu.
- Oh, mon Dieu ! Sanglota Sarah. Elle avait failli à son rôle de mère. A cause de son égoïsme, son fils courait un danger. Elle aurait dû mieux s’occuper de lui.
- Appelle la police, tu leur feras le signalement d’Ignacio. Contacte aussi les Fischer ainsi que tous les autres parents d’amis de notre fils. Je pars à sa recherche, tu peux me joindre sur mon portable.
Sara remercia mentalement Michael pour son efficacité. Dans son état, elle aurait été incapable de penser.
- Je retrouverai notre fils, dit Michael en l’enveloppant d’un long regard puis il sortit dans la nuit.
Les minutes s’étiraient, longues, interminables et toujours aucune nouvelle d’Ignacio. Sara s’activait fébrilement pour ne pas perdre la raison. Elle remplissait tasses de café les unes après les autres, implorant le ciel de lui ramener son fils.
Michael rentra. Il avait réfléchi toute la journée aux problèmes que rencontrait son couple et décidé de repartir sur de bonnes bases. Il se dirigea vers la cuisine, saisit une bière dont il savoura avec délectation la première gorgée puis mis une compilation jazz New Orleans.
- M’accorderiez-vous cette danse très chère ? Susurra Michael, charmeur.
Son enthousiasme retomba en flèche en dévisageant Sara.
- Bon, tu vas me dire ce qui se passe une bonne fois pour toute.
- Il se passe que notre fils se pose des questions sur ses origines. Ses camarades ont dû lui poser des questions indiscrètes. Mais toi, ce n’est pas ton problème, tu préfères faire les yeux doux à Lauren Richards.
- Qu’est-ce que c’est que cette histoire ? De quoi parles-tu ?
- Oserais-tu nier t’être entretenu avec elle ?
- Non, mais…
- Voilà, tout est dit.
Incrédule, Michael vit Sara sortir en trombe de la pièce et claquer violemment une porte. Il partit à sa suite mais fit tomber une feuille, qu’il ramassa.
- Sara quand avais-tu l’intention de m’informer de ta candidature ?
- Qu’elle importance puisqu’elle a échoué. Laisse-moi Michael, je veux être seule, s’il te plaît.
Michael attendit, le front posé contre la porte close, puis partit.
Comment Sara pouvait-elle penser qu’il pouvait ne serait qu’envisager s’intéresser à une autre femme ? C’était totalement absurde. Lauren traversait une passe difficile dans son couple, il avait simplement tenté de la réconforter. Mais la maligne avait étroitement pressé son corps voluptueux contre le sien, prétextant une solitude plus pesante de jour en jour. Michael passa sa main sur son visage en un geste de profonde lassitude. Jamais il ne se serait dit qu’être serviable lui causerait des soucis. Michael se dirigea vers la chambre d’Ignacio afin d’obtenir un peu de réconfort et entamer une conversation entre mâles de la famille.
- Ignacio, mon grand tu…
Sara, Sara, SARA !
- Michael, je t’ai dit que…
- Plus tard, Ignacio n’est pas dans sa chambre.
- Va voir dans le jardin, il doit chercher les martiens.
Mais après retourné la maison sens dessus dessous, ils durent s’avouer la vérité : leur fils avait bel et bien disparu.
- Oh, mon Dieu ! Sanglota Sarah. Elle avait failli à son rôle de mère. A cause de son égoïsme, son fils courait un danger. Elle aurait dû mieux s’occuper de lui.
- Appelle la police, tu leur feras le signalement d’Ignacio. Contacte aussi les Fischer ainsi que tous les autres parents d’amis de notre fils. Je pars à sa recherche, tu peux me joindre sur mon portable.
Sara remercia mentalement Michael pour son efficacité. Dans son état, elle aurait été incapable de penser.
- Je retrouverai notre fils, dit Michael en l’enveloppant d’un long regard puis il sortit dans la nuit.
Les minutes s’étiraient, longues, interminables et toujours aucune nouvelle d’Ignacio. Sara s’activait fébrilement pour ne pas perdre la raison. Elle remplissait tasses de café les unes après les autres, implorant le ciel de lui ramener son fils.
Dernière édition par magalie le Mar 26 Déc - 19:35, édité 1 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
Voilà la suite. J'ai trouvé un moment pour l'écrire. Dîtes-moi ce que vous en pensez.
Dernière édition par magalie le Mer 27 Déc - 21:39, édité 1 fois
magalie- Parti au secours de Sara
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Re: Nouvelle famille
que dire ? que j'ai hate de lire la suite
reaped- Admis à l'infirmerie
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Re: Nouvelle famille
trop bien j'adore ! mais il est où Ignacio... l'ignoble Kellerman n'est pas de retour j'espère.... un bien pire encore.... ce suspens est insoutenable.
Galath- Déchiffre l'origami
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Re: Nouvelle famille
c'est geniale honnetement j'adore
Marilore- Admis à l'infirmerie
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Re: Nouvelle famille
Galath a écrit:trop bien j'adore ! mais il est où Ignacio... l'ignoble Kellerman n'est pas de retour j'espère.... un bien pire encore.... ce suspens est insoutenable.
Ah, pas mal l'idée de Kellerman. A creuser pour plus tard.
Dans ce message s'achève ce second récit. Comme je l'ai déjà dit, je n'suis pas douée pour les suites donc je fais bref en général. Peut-être une suite à venir dans une période ultérieure, qui sait ?
Bonne lecture.
IV.
- Ignacio mon p’tit bonhomme, que fais-tu ici ?
- J’attends une étoile filante pour faire mon vœu Papa.
- Pourquoi le fais-tu ici ? S’enquit doucement Michael afin de ne pas l’effrayer. Ignacio tremblait de froid. Michael sentit sa gorge se serrer, il aimait tellement son fils, son petit corps l’émouvait.
- Parce que ici Maman et toi vous vous disputez pas à cause de moi. On s’amuse toujours avec la balançoire. J’aime pas quand vous criez fort. C’est parce que Andy a dit que je suis pas ton petit garçon ?
- Non, pas du tout. Michael s’approcha de son fils et l’enveloppa dans ses bras. Tu es mon seul et unique fils, et je t’aimerai toute ma vie.
- Moi aussi je t’aime Papa, répondit Ignacio en baillant.
Sara ne pouvait détacher son regard du visage innocent de son fils. L’appel de Michael lui avait apporté la délivrance tant attendue. Francine Fischer l’avait soutenu alors que ses nerfs craquaient et qu’elle déversait son inquiétude contenue en longs sanglots. Un frisson rétrospectif la prit. Aussitôt Michael l’entoura de ses bras dans lesquels elle se blottit, rassurée. Le baiser qu’ils échangèrent avait le goût salé des larmes de Sara.
- Tout va bien Sara.
- Non. Je m’en veux tellement d’avoir douté de toi. Regarde où ça nous a menés.
- Nous serions tôt ou tard passés par cette épreuve.
- Quand Ignacio m’a dit que tu t’entretenais avec Lauren de manière amicale, je n’ai pas pu le supporter. Je suis tellement désolée.
Fort du courage qu’il sentait naître en lui, Michael s’agenouilla et dit :
- Tu as su me tirer de l’obscurité dans laquelle je risquais de me terrer. Tu as su m’épauler quand je te demandais l’impossible. Je réalise qu’aucun jour de ma vie n’a de sens sans ta présence à mes côtes. Il marqua une pause puis lâcha : Sarah, veux-tu m’épouser ?
Elle l’embrassa tout d’abord, en essayant d’exprimer au travers de ce baiser, tout l’amour qu’elle ressentait pour lui. Puis elle prononça la syllabe fatidique : oui.
- Youpiiiii !
Sara et Michael s’interrompirent à l’arrivée fracassante d’Ignacio en pyjama dans le séjour. Il sautillait autour d’eux, tout joyeux puis se stoppa :
- Alicia mon amoureuse pourra venir au mariage avec moi ?
Michael et Sara se joignirent à l’euphorie de leur fils, ravis de cette journée riche en émotions.
magalie- Parti au secours de Sara
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magalie- Parti au secours de Sara
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Date d'inscription : 12/12/2006
Re: Nouvelle famille
WWWWWWWWOOOOWW!!!! J'ai adoré!!!! je viens de lire les chapitres à la suite, c'est ECXELLENT!!! C'est super de voir Sara et Mike ensemble, et puis Ignacio est trop mignon^^
Bref, encore une fois Magalie, QUEL BOULOT!!!!!!! Félicitations!! A quand une autre fic?? XD
Bref, encore une fois Magalie, QUEL BOULOT!!!!!!! Félicitations!! A quand une autre fic?? XD
Nickki- Retrouve Steadman
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Re: Nouvelle famille
Tres beau
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
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