Nouvelle famille

C'est super super supeeeeeeeer

toujours aussi géniale

Ravie que ça vous plaise. J'arrive bientôt à la fin de cette partie. Peut-être une suite plus tard, je sais pas.





Suite :






Ignacio s’interrompit en entendant la porte s’ouvrir avec fracas. La masse de l’inconnu avançait dangereusement vers eux.
- Vous allez parler, dire que tout va bien. Pas une seule jérémiade. Compris ?
- Oui.
- Parfait. Tic, tic, tic… l’homme composait le numéro du domicile Scofield.
- Allo.
- Scofield. Je suis déçu de ne pas voir ton visage déformé par le chagrin. Peu importe. J’ai une surprise pour toi.
- Papa ? demanda la voix incertaine d’Ignacio.
- Ignacio tu vas bien ? Sam est avec toi ? Où es-tu ?
- Du calme P’pa. Ca peut aller, j’suis juste un peu fatigué. Ouais Sam est à côté de moi.
- Je suis soulagé. On va faire notre possible pour vous retrouver, ne t’en fais pas.
- P’pa. J’veux juste que tout sois comme avant. Que tout cela se termine. Que tout soit simple, comme un chewing-gum collé sur une balançoire…
- Très touchantes ces retrouvailles, ajouta le ravisseur, impatient, en récupérant le téléphone. Passons aux choses sérieuses. 500000$. Dans une mallette. Dans la poubelle à l’intersection de Greenwood et Oakton. Viens seul à 20h ou tu le regretteras.
Clic. Tut, tut, tut… Et l’homme sortit en trombe de la pièce, ravi de son intervention. Il ne remarqua pas qu’un étui glissait de sa poche avant qu’il ne sortît de la pièce obscure.
- Sam, tu vois ce que je vois ?
- Non, il fait trop sombre. Qu’est-ce qu’il y a ?
- Il a fait tomber des fioles. J’te parie ma chemise qu’elles contiennent un traitement pour ses cicatrices.
- Non, merci, tu peux garder ta chemise. Et de quelles cicatrices parles-tu ?
- J’t’expliquerai plus tard. Cet homme en a besoin sinon il sera très malade. On va les garder. Il va bien s’apercevoir à un moment ou à un autre et il reviendra. Notre seule issue est de le coincer à ce moment là.
- Si on se conforme aux instructions qu’il a données à ton père, tout ira bien.
- On n’a aucune garantie Sam. J’lui fait pas confiance. Alors tu marches dans mon plan ?
- Ok. Pas le choix.





- Cette ordure a raccroché. Et je ne sais pas ce qu’il a fait à mon fils mais il n’était pas dans son état normal. Il a dû lui administrer une substance hallucinogène. Ignacio tenait des propos incohérents.
Sonia entra en trombe dans le salon. Elle semblait agitée.
- Ton frère te manque ma chérie, n’est-ce pas ?
La fillette hocha de la tête vigoureusement. Et elle se mit à faire des signes, survoltée.
- Que se passe t il Darling ? Attends, tu vas nous écrire ce qui te tracasses.
Tout le monde était penché au-dessus de l’épaule de Sonia. Elle les fusilla du regard ; celui-ci semblait dire : « laissez moi un peu de lumière ». Ce que chacun fit tacitement en reculant d’un pas. Ignacio-balançoire-chewing-gum : Ignacio me racontait qu’il adorait se promener dans le parc avant parce qu’après maman le poussait dans la balançoire et lui achetait une glace au chewing-gum. Sonia venait d’élucider un des mystères qui les tracassait grâce au lien fort qui unit un frère à sa petite sœur. Un lien d’amour, de protection et de complicité.
- Bravo Darling, tu viens sans doute de sauver la vie de ton frère.
Ils eurent droit à son sourire rayonnant. Finalement il n’y avait pas d’âge pour être utile.
- Reprenons. Si votre fils nous a fait parvenir cette information, c’est qu’elle doit nous faire penser immédiatement à un endroit précis en rapport avec les glaces et plutôt désert pour que l’agresseur soit tranquille de ce côté.
- Ice-creams factories stop, dit LA nouvelle recrue. Je me promenais là-bas, plus jeune. C’est le lieu idéal avec toutes les entreprises et autres manufactures qui ont mis la clé à la porte. En tout cas c’est le premier endroit auquel je penserai, tous les marchands de glaces se regroupent pour y faire le plein.
- D’accord. J’appelle le central, quadrillez le quartier qui part d’Oakton street dans un rayon d’un kilomètre. Discrétion obligatoire, je ne veux aucun mouvement de foule.
De votre côté Scofield, arrangez vous avec la banque pour avoir la somme demandée, il ne faut pas négliger les options qu’il pourrait avoir en réserve.






La délivrance arrive se dit l’homme. Avec cet argent il pourrait changer d’identité et avoir une vie dorée ailleurs. Toute cette histoire serait enfin bouclée pensa-t-il en se remémorant les loyaux services rendus au Cartel. Sa paupière tressauta en tic nerveux. C’était le signe qu’il s’énervait trop et que ses blessures le démangeaient. Ou étaient passées ces fichues doses ? Avec toute cette agitation, il avait dû les oublier dans la geôle. Il retourna donc sur ses pas, renonçant à faire appel à Clare. Cette petite le mettait mal à l’aise avec ses airs de chien battu. Arrivé à la porte, il la déverrouilla et entra, menaçant comme à son habitude. Il ne réalisa pa ce qu’il lui arrivait et sombra dans le noir.
- Wow, Sam, t’as appris ça où ? demanda Ignacio abasourdi du saut enchaîné au coup de pied que Sam venait d’exécuter.
- Les cours de self-défense au lycée que tu trouvais ridicule, ça aide
- C’est sur. Partons d’ici..

Haaaa j'adore j'adore j'adore

Géniaaaaaal!!! Ils sont vraiment trop forts ces p'tits Scofield

j'adore, met nous vite une suite stp :d

vivement la suite j'adore

excellente excellente vivement la suite

Suite et fin de cette partie :
(c'est pas sûr que je fasse une suite dans l'immédiat, les bonnes résolutions de janvier : travailler plus )


Bonne lecture.






- Michael, comme convenu tu iras placer la mallette. J’ai demandé à Mme Porter de garder Sonia. De mon côté, j’assisterai l’inspecteur Chase et son équipe. Je veux être là quand ils lanceront l’assaut. Ignacio n’a pas besoin de traumatisme supplémentaire. Je serai le seul visage familier dans la cohue.
- Sara, tu es sûre…
- On ne peut pas faire autrement, si nous changeons les plans au dernier moment, il pourrait faire du mal aux enfants.
- Très bien. Je t’aime Sara, fais attention à toi.






- M.Scofield, vous m’entendez ?
Michael esquissa un hochement de tête afin que les officiers en faction derrière des buissons voient sa réponse. Il n’était pas question de bouger les lèvres sinon le ravisseur comprendrait qu’il avait l’assistance de la police.
Je dois vous informer d’une nouvelle. Nos hommes n’ont détecté aucun véhicule suspect dans les entourages donc l’inconnu n’est pas sur les lieux. L’inspecteur Chase agit dans la zone du repaire présumé, il y sera peut-être. Maintenant veuillez déposer l’argent dans la poubelle éloignez-vous et regagnez calmement votre voiture afin de rentrer à votre domicile. Notre part du contrat est rempli. Michael soupira profondément. Pourvu que tout se passe bien.






- Dépêche-toi, allez !
- Oh, fiche-moi la paix. J’ai des crampes. Je t’y verrai bien ! dit Sam, agacée.
- Viens par là, répondit Ignacio en lui prenant la main tout en empruntant un couloir étroit et sombre qui semblait donner vers l’extérieur. Il faut mettre le plus de distance entre lui et nous.
- Attends, tu ne sens pas quelque chose ?
- Quoi ?
- On dirait… de l’essence ?
- Oui c’est de l’essence et vous allez avancer tout doucement murmura une voie connue.
Clare leur faisait face, un long briquet à la main.
- Clare qu’est-ce que tu fais ? S’enquit Ignacio ?
- Pardonne-moi Ignacio, chuchota-t-elle au milieu de ses larmes, je t’aimais beaucoup mais je n’ai pas le choix. Cet homme n’est pas foncièrement méchant. Il m’a accueillie, m’a offert un foyer. Il vaut ce qu’il vaut mais c’est la première fois depuis très longtemps que je me sens chez moi. Je ne sais pas ce que vous lui avez fait mais je dois sauver sa mémoire.
- Pourquoi cette gourde parle de toi au passé, El Gaucho ? Intervint Sam.
- Sam, stp, dit Ignacio, une note d’avertissement dans la voix
Il n’est pas trop tard Clare, viens avec nous, on s’en va.
Durant ce bref échange les jeunes s’étaient déplacés vers une petite pièce qui ressemblait à un sas.
- C’est trop tard, je ne peux pas.
Et Clare, lâcha le briquet sur le sol. Un mur de feu se dressa devant eux séparant d’un côté Clare, de l’autre Samantha et Ignacio. Ces derniers virent Clare s’éloigner rapidement. Elle devait connaître les lieux comme sa poche et de surcroît une sortie.
- Viens.
Ignacio se mit à courir dans une direction quelconque. Il ne savait pas ce qu’il faisait. Les flammes gagnaient du terrain et Sam haletait derrière lui, il espérait qu’elle ne ferait pas une crise d’asthme, elle avait tenu bon jusqu’à maintenant. Il s’arrêta soudain, essayant de rassembler clairement ses pensées.
- Ignacio…
- Je sais, il faut faire vite. Je suis désolé, j’y vois presque rien. Il déglutit avant d’ajouter : « on va certainement y rester ». Tous deux étaient très émus. Ils s’étreignirent avec force, les mots étant superflus, pas assez forts pour exprimer leurs sentiments. Leurs lèvres se rencontrèrent. Une intense chaleur les enveloppait. Etait-elle due à ce moment de douce félicité, à la peur qui les tenaillait au ventre ou au brasier qui se rapprochait ?
C’est alors que leurs cheveux s’emmêlèrent. Interdits ils sondèrent l’obscurité et remarquèrent une trappe dans le mur. Sam la fit basculer et vit un conduit pentu : l’évacuation vers la déchetterie. Tous deux se lancèrent et dévalèrent ce toboggan improvisé pour atterrir dans une benne à ordure. Au loin, résonnaient les sirènes de police.
- Faut qu’on décampe El Gaucho, ça va exploser.
En effet, les vitres vibraient sous l’effet de la chaleur des flammes. Un grondement assourdissant se fit entendre alors qu’ils fuyaient par une ruelle. Tessons, fragments de tôle ondulée, vieux débris. Tout vola en éclat. Une épaisse fumée noire s’éleva, l’air emplit le vieil entrepôt et aviva le feu qui faisait rage. Les badauds commencèrent à s'agglutiner puis s’effacèrent devant les voitures de police.
- Noooooooooooooooooooooon ! Noooooooooooooon !
- O’Connor, gardez un œil sur Mme Scofield, elle est bouleversée, ne la laissez surtout pas approcher.
Mais Sara se débattait, elle devait sortir son fils de là.






Les pompiers dégageaient les décombres calcinés. Ils avaient éteint l’incendie depuis une bonne demi-heure. Michael et Sara Scofield attendaient, ils semblaient sur le point de s’effondrer. Ils virent enfin l’inspecteur Chase arriver vers eux.
- J’ai deux nouvelles qui laissent optimistes. Le commandant de la caserne me confirme la découverte d’un corps brûlé. Il s’agit d’un corps de taille adulte. Probablement notre homme. Pas d’autres dépouilles à l’intérieur, ce qui veut dire que votre fils y a échappé. J’ose espérer que son amie est toujours avec lui. Nous devons continuer l’enquête.
Michael et Sara s’imprégnèrent de cette information, soulagés.






- Ignacio, on a réussi, on est libres !
- Check !
Et ils se tapèrent dans la main selon un enchaînement qu’eux seuls connaissaient. La joie de Sam redescendit quand elle rencontra le regard d’Ignacio.
- Hauts les cœurs, El gaucho ! On est vivants !
- Oui, mais pour combien de temps encore ? Ces gens en veulent à mon père depuis une dizaine d’années. Ils n’en ont pas fini, et le fait de savoir qu’on s’est débarrassé d’un des leurs ne va pas leur plaire. Rentre chez toi Sam. Dis à mes parents et à Sonia que je les aime. Je ne peux pas rentrer chez moi, la menace est trop présente. Tu me manqueras.
- Tu es sérieux, en plus, j’y crois pas.
- C’est pas la fin du monde, j’t’écrirai, essaya de plaisanter Ignacio. Mais le cœur n’y était pas.
- Allons-y.
- … ?
- J’viens avec toi, faut bien que quelqu’un veille sur toi !
- Ecoute, Sam, t’es pas obligée…
Elle l’interrompit, un doigt posé sur ses lèvres.
- Tu parles trop, en route.
Ils s’en allèrent vers l’inconnu, leurs mains timidement jointes.






- Allo.
- Théodore, ici Clare Winter. Mon père m’a chargé de vous contacter au cas où tout ne se passerait pas selon ses désirs. Il m'a dit que vous sauriez quoi faire en ce qui concerne Michael Scofield.
- Exact.
- Voilà, nous n’avons rien d’autre à nous dire. Adieu.
- Adieu, jeune fille.
Clare errait. Elle avait tout perdu. Un nouveau chapitre de sa vie s’ouvrait. Il lui restait à changer d’identité. A l’autre bout de la ville, T-Bag savourait son retour. Il était discret depuis trop de temps.






Cinq mois plus tard. Sonia attendait toujours aussi désespérément le retour de son frère. A croire qu’il ne l’aimait pas, quoiqu’en disent les cartes qu’il leur envoyait. L’atmosphère était sinistre à la maison. Michael et Sara étaient tout le temps sur son dos comme s’ils craignaient une catastrophe à chaque instant. Et elle ne voulait pas les inquiéter en leur parlant du monsieur au visage maigre et aux yeux vitreux qui rodait depuis quelques semaines. Seul importait Ignacio. Peut-être que de là où il était, il entendait son appel.

j'aime beaucoup

c'est vraiment bien

bravo

Oh non pas la fin

tu peux pas finir comme ca c'est impossible

c'était super mais je comprend pas bien pourquoi igniacio ne peux pas rentrer chez lui et pourquoi michael n'a rien fait pour le retrouver

Ahhh c'est vraiment super comme fin, vraiment bien trouvé!!

Ca ne finit ni trop mal, ni trop bien, et c'est ça qui est bien!!

Pour ma part, j'ai vraiment envie de savoir ce que va faire T-Bag, si Ignacio va un jour revenir vers ses parents adoptifs... Je trouve que c'est ce qui fait une bonne histoire: on se pose des questions, n a envie de savoir ce qu'il va se passer ensuite.

Vraiement bravo Magalie, c'est vraiment génial!!

collen a écrit:c'était super mais je comprend pas bien pourquoi igniacio ne peux pas rentrer chez lui et pourquoi michael n'a rien fait pour le retrouver

Ah ! J'ai pas été assez explicite vraisemblablement. Faut dire que j'étais fatiguée. Bref, Ignacio refuse de rentrer chez lui parce qu'il pense qu'il représente un danger pour sa famille comme ça a été le cas dans cette partie. C'est implicite mais en gros il ne veut pas qu'n se serve de lui pour atteindre sa famille, Sonia aurait pu souffrir... Et Michael est toujours en relation avec L'inspecteur Chase mais ça ne donne rien et comme Ignacio a 15 ans, bientôt l'âge de l'émancipation (16 ans) aux States, les recherches ralentissent. Et Ignacio se débrouille pour brouiller justement les pistes. Mais il envoi de ces nouvelles régulièrement pour ne pas les inquiéter. Heu, voilà. Je pense que j'ai tout dit.

Sinon Lizevans, je t'assure que rien ne me ferait plus plaisir que d'imaginer des suites plus farfelues les unes que les autres mais faut vraiment que je bûche pour les partiels. Mais promis juré je lis vos fics. D'ailleurs quand j'aurai un peu plus de temps je laisserai des coms'. C'est excellent ce que vous faîtes. Et encore merci pour les vôtres.

t'inquiète pas je comprends c'est normal pour tes partiels et bon courage

Coucou. Et c'est reparti pour un tour.



Suite :



- Allez, s'il te plaît, encore un peu.
- Non, Sonia, il faut que je rentre, ma maman va s'inquiéter sinon. Tu devrais rentrer toi aussi, on a assez joué pour aujourd'hui, dit Jennifer.
- Même quand je suis à la maison, mes parents se font du souci, donc c'est pas la peine que je rentre tout de suite. Mon frère n'est toujours pas revenu, ça me rend triste, dit Sonia Scofield, les épaules voûtées.
- T'as pas de chance. Tu peux venir jouer chez moi, si tu veux ? proposa l'amie.
- Merci, mais je veux pas déranger. t'en fais pas, je resterai pas longtemps dans le parc. A bientôt Jen.
- A bientôt Soso.
Sonia effectua quelques tours sur sa bicyclette, repoussant au maximum le moment du retour. Quand elle ne put plus reculer l'échéance, elle rebroussa chemin et se trouva nez à nez avec le monsieur tout maigre qu'elle voyait régulièrement depuis quelques temps.
- Bonjour petite.
- Bonjour Monsieur, répondit docilement Sonia.
- Je t'observe depuis un moment et comme tu es toute seule, je me suis dit que ce serait bien de te tenir compagnie, dit Théodore en lui chatouillant la joue.
- J'ai pas le droit de parler aux inconnus.
- Tu es une sage petite fille. Je suis un gentil inconnu, tu n'as pas de souci à te faire. Viens, on va manger une glace, proposa-t-il.
- D'accord. Et elle glissa sa menotte dans la main de T-Bag qui frissonna de délectation.
Enfin attablés, il observa son visage d'enfant. Ses yeux pétillaient de candeur, les mêmes que son père. Ce petit beau gosse avait fait du bon travail, se dit-il en regardant la fillette dévorer son sundae. Il se remémora le moment où elle avait pouffé de rire lorsque la serveuse l'avait prise pour sa fille.
- Tu trouves ça bon ? demanda Théodore d'un air innocent.
- Oh, oui c'est ma préférée mais ça fait longtemps que j'en ai pas mangé.
- Et pourquoi donc ?
- Ben, parce que mon frère est plus là et y a plein de souvenirs qui rendent mes parents tristes et moi aussi.
- Je vois, dit-il avec commisération. Tu sais, moi aussi je suis triste. Parce que j'ai eu une blessure et que ma main a été coupée, révéla-t-il d'un air badin même si ses yeux luisaient de rage au souvenir des circonstances de la perte de sa main. On est un peu pareils tous les deux, petite, on a perdu quelque chose et ça ne nous donne plus envie de sourire.
- C'est vrai. Merci pour la glace, je dois rentrer.
- Attends un peu que je paye, je vais te raccompagner, petite, dit Théodore.
- Mais je suis pas petite moi, j'ai sept ans. C'est facile à retenir, y a que des "S". Sept ans, Sonia, Scofield.
- D'accord, tu es très intelligente. Ma voiture est par là. Tu vois je ne suis pas méchant, tu t'es bien amusée avec moi ?
- Oui Monsieur... heu Monsieur...
- Tu n'as qu'à m'appeler Mr. Patapouf, proposa-t-il en lui appuyant sur le nez, provoquant une hilarité toute enfantine.
Le trajet se déroula paisiblement. La petite semblait apprécier la musique country que la radio diffusait. Enfin ils arrivèrent dans la rue qui menait à sa maison. Théodore prit bien garde à adopter une attitude détachée, rien qui ne puisse trahir qu'il avait des intentions louches.
- Au revoir Mr. Patapouf chantonna Sonia en plaquant sur sa joue un bisou mouillé.
- A bientôt Triple S. N'oublie pas, on est devenus des amis mais c'est un secret entre toi et moi.
Sonia récupéra tant bien que mal sa bicyclette du coffre puis gambada jusqu'à sa porte.







Ignacio n'avait pas la conscience tranquille. Il avait dû transporter de la marchandise douteuse en échanges de faux papiers. Si Sam et lui voulaient survivre, ils devaient changer régulièreemnt d'identité. Ils se débrouillaient plutôt pas mal dans l'ensemble tous les deux. A seize ans, ils formaient une paire du tonnerre. Ils vivaient dans un lieu insalubre mais au moins ils y étaient ensemble. Les gérants n'étaient pas très à cheval sur l'âge et sur les papiers en règle. Du moment qu'ils ne causaient pas d'ennuis et effectuaient le travail. Ignacio prenait le chemin du retour. Il se demandait à quoi ressemblerait leur vie un peu plus tard. Il avait entraîné Sam dans une affaire inextricable, et même si elle ne l'accablait pas, il se sentait fautif. C'était dur de vivre tous les jours dans des conditions aussi déplorables et loin de sa famille. Il pensait à ses parents et à Sonia tout le temps, se désolant de leur infliger une telle inquiétude. Mais il n'avait pas le choix, il sentait le danger planer et le pire c'est qu'il ne pouvait le leur expliquer par écrit de peur qu'on filtre le courrier et que les fauteurs de troubles ou la police ne retrouvent leurs traces. Il regrettait de ne pouvoir couvrir Sam d'accessoires, de la divertir. Mais bientôt, peut-être. Il s'arrangerait avec le chef pour faire des heures sup. Il grimpa les marches de son immeuble et pénétra dans la pièce principale. Des effluves épicés embaumaient l'air.
- Sam, je suis là. Qu'est-ce que tu nous a préparé ?
- Hé, el Gaucho, t'as fait vite aujourd'hui ! Goute un peu, c'est-y pas magnifique ?
- Fabuleux. Mais qu'est-ce que c'est ? demanda prudemment Ignacio.
- Du Chili Con Pescado ! dit-elle de manière théâtrale.
Ignacio se retint de rire de justesse devant son air très satisfait.
- Et depuis quand met-on du poisson dans le chili ?
- Depuis que je suis le marmitton attitré, ouste ! tu prends trop de place, et va rendre un peu visite à la savonnette, ce sera pas du luxe ! asséna Sam en le chassant de sa cuillère en bois.
Ignacio s'enfuit en riant. Sacrée Sam, elle ne changerait jamais. C'est pour cela qu'il l'aimait. Il avait été assez bête pour ne pas s'en apercevoir au cours des années précédentes mais à présent il en avait pleinement conscience.
Il prit une douche froide comme à son habitude puis dîna à côté de Sam. Ils avaient réussi à trouver un vieux futon qui leur servait de lit et de canapé à la fois. Ils évoquèrent leur journée, échangèrent des plaisanteries puis Ignacio l'enlaça ; elle se laissa faire, profitant de ce moment de la journée qu'elle préfèrait entre tous. Il lui caressait les cheveux.
- Sam ?
- Hmm ?
- Tu me jures que tu ne regrettes pas, que tu n'es pas malheureuse ?
Le silence lui répondit si bien qu'il crut qu'elle dormait. Au bout de plusieurs secondes elle répondit :
- C'est dur au quotidien. Mais je préfère galérer avec toi plutôt que mourir de chagrin loin de toi, Ignacio.
Emu, il l'embrassa lentement puis les couvrit d'une mince couverture

j' adore toujours autant



met vite la suite

s t p s t p viteeeeeeeee la suite

Trop bieeen
C'est trop cool de relire cette fic

oh cool ca faisait longtemps qu'on avait pas eu petite suite c'est trop geniale maintenant vivement la suite et bonne continuation

contente de te relire a nouveau
j'esè père que tes partiels se sont bien passés

vivement la suite

ça fait du bien de te relire

vivement la suite

Bonsoir





Durant la semaine :
- Darling, dépêche-toi, s'il te plaît, nous allons nous promener.
- C'est vrai, Maman ? Je pourrais aller voir Mr. Patapouf. Il est gentil, c'est mon ami.
- Peut-être mon coeur, aquiesça Sara. Mais qui est ce Mr. Patapouf ?
Sonia rit en fronçant sa frimousse.
- Je peux pas te le dire, c'est un secret.
Sara sourit, attendrie. Sa fille avait toujours eu une imagination débordante. Mr. Patapouf ? Amusant. Ca avait au moins le mérite de la distraire de l'absence prolongée d'Ignacio. Elle prit fermement sa main et rejoignit Michael au pas de course qui les attendait patiemment dans la voiture.

Theodore lissa ses cheveux en arrière, redressa ses lunettes, examina ses dents dans le rétroviseur et démarra à bonne distance. Une journée avec la famille Scofield méritait bien une mise en pli.






A l'autre bout du pays, près de la frontière mexicaine, Ignacio tentait de convaincre Samantha de le suivre jusqu'au bureau d'une assistante sociale. Il avait en tête de négocier l'acquisition d'un mogement plus décent et d'une aide financière :
- On ne peut plus vivre ainsi et tu le sais, Sam. Alors sois raisonnable et viens avec moi !
- Non., dit catégoriquement la jeune fille à Ignacio. C'est trop risqué, avec l'informatique, on localise les gens très rapidement. Je refuse.
- Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que rien ne dérape, je te le promets. Mais dans ces conditions c'est mission impossible.
- Pourquoi as-tu peur subitement ? C'est toi qui a pris la décision de quitter ta maison, rapella Samantha.
- C'est vrai, mais je ne t'ai pas demandé de me suivre !
Il regretta ses paroles à peine les avait-il prononcées. Ignacio vit la tristesse se peindre sur les traits de sa petite-amie pendant qu'elle ramassait sa veste et se perdait dans la contemplation de la ruelle agitée. Le silence était insoutenable. A bout de nerfs, le jeune homme fit acte de contrition :
- Je suis désolé. Je n'avais pas à m'énerver ainsi d'autant plus que tu as raison.
Il se tut, l'encouragea ainsi à parler mais rien. Il reprit :
- Tu sais bien que je ne pense pas un seul mot de la malheureuse phrase que je viens de prononcer. C'est juste que je suis fatigué et à seize ans, ce n'est pas vraiment ainsi que je voyais ma vie.
Un reniflement presqu'inaudible le stoppa. Accablé, il ajouta finalement :
- Ecoute, je ne ferai rien sans ton accord. Tu penses me reparler un jour ou bien il faudra que je me contente de m'adresser à ton dos, qui est très joli au demeurant !
Sam lâcha un éclat de rire :
- Qu'est-ce que t'es bête !
Après s'être mouchée bruyamment, elle sourit timidement et lui saisit la main. " Allons-y ".
Ils partirent donc. d'abord au planning familial. Là, on leur fournit des brochures, des moyens de contraception. Pour le rendez-vous avec la psychologue, il fallait attendre qu'elle revienne d'une de ses missions à l'extérieur de la ville. Elle arriva enfin et les installa dans son bureau en préparant du café. C'était un jolie afroaméricaine.
- Bien. Nous allons pouvoir commencer. Sachez que je travaille pour l'assistance publique, vous n'aurez donc rien à payer. Ce qui ne signifie pas que je dénigre mon travail. Au contraire. Les gens les plus démunis sont souvent les plus nécessiteux. Je me ferai donc un plaisir de vous aider. Mais pour cela, j'ai besoin de votre entière coopération et de la plus grande honnêteté. D'accord ?
Au lieu de répondre, Sam attaqua :
- Vous êtes un peu jeune, non ? Vous avez de l'expérience ?
Ignacio s'indigna de son irrévérence. La psychologue sourit :
- Ce n'est pas grave. Je n'aime pas les faux-semblants, votre amie est très directe jeune homme. J'ai 23 ans, je suis mariée, j'exerce depuis un peu moins d'un an. Voici ma carte professionnelle.
Les adolescents la parcoururent mais la tension ne s'en dissipa pas pour autant.
- A votre tour de vous présenter. Qu'elle est le but de votre visite ?
- On veut sortir de la galère dans laquelle on est.
- Que faîtes-vous dans la vie, demanda la psy ?
- On est au lycée Bălceşti.
- Quels sont vos noms et âges ? ajouta-t-elle, en prenant des notes sur son calepin.
- Mario Sachez, 17 ans.
- Stella Darcy, 16 ans, compléta Sam.
La psychologue but son café avec lenteur.
- Très impressionnant. Mais je ne suis pas dupe. Je sais que vous mentez. Tous les signes le montrent : pied agité, mains qui se tortillent, mon regard que vous évitez. C'est de la psychologie élémentaire.
Elle leur saisit les mains, les pressa pour les rassurer :
- Peu importe vos secrets, votre passé, je ne vous jugerai pas. Vous pouvez me faire confiance. On reprend depuis le début. Vos noms ?
- Ignacio Scofield.
- Scofield ? Comme Michael Scofield de Fox River ?
Sam et Ignacio échangèrent un regard d'incompréhension.
- Oui. Ca pose un problème ?
Leur interlocutrice fit signe que non, ses yeux s'embuaient d'émotion.
- Votre père a connu le mien en prison, ils se sont évadés ensemble. Je suis Dede Franklin Cole. Mon père, Benjamin Miles Franklin alias C-note aurait souhaité pouvoir remercier le vôtre mais les circonstances ont fait que cela ne s'est pas produit, il a été tué au cours d'une fusillade.
- Je suis désolée Mrs. J'ai des mouchoirs. Pouvons-nous faire autre chose ? demanda anxieusement Sam qui s'en voulait de son entrée en matière un peu brutale.
- Oui. Vous pouvez. Je vous aiderai à vous en sortir si vous coopérez avec la brigade de mon époux. Il essaye de coincer un fugitif : Theodore Bagwell qui s'est évadé en même temps que nos pères et que je suspecte d'avoir tuer le mien. Il court encore dans la nature et tout porte à croire qu'il se vengera d'une manière où d'une autre du sort que lui a réservé la vie.

magnifique , suite

merci bravo

j' espere que igniaco et sam vont aider la fille de c-note a faire arreter cette ordure de t-bag en parlant a la brigade de l'epoux de dedee
je souhaite aussi qu' il retrouve leur parent
t- bag va s'en prendre a qui !!!!!!
dit le nous vite !!!!

j' attend avec impatience la suivante , meme hate de lire , de savoir ce
qui va se passer

VITE VITE VITE LA SUITE S T P

LA SUITEEEEEEEEEE:crazyy: VITEEEEEEEEEE

Genial