NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Allez, un peu de réconfort...
Je me tords de douleur et de désespoir sur le lit. J’ai mal au corps et au cœur.
J’ai envie de pleurer et de me soulager mais mes yeux restent désespérément secs et mon cœur est en morceaux.
J’ai tant sacrifié pour croire à ma vie avec Frédéric ! Je voulais construire du neuf, j’avais confiance en cette relation durable et simple que nous avions instaurée entre nous. Je me rends compte aujourd’hui que j’ai fait la plus grosse bourde de ma vie et je crois qu’il l’a réalisé lui aussi.
Mon départ à New York a tout déclenché.
Je ne sais pas s’il me trompait déjà régulièrement avant cela et je ne le saurai jamais mais depuis ce jour, nous n’avons plus partagé de complicité et de confiance.
La tendance s’était inversée. Certes j’avais revu Wentworth, mais nos relations s étaient restées amicales, fraternelles tout au plus. Il avait été là quand j’avais eu besoin d’une épaule masculine pour me soutenir, il avait été là quand j’avais eu besoin de parler, il avait été là quand il avait fallu me conduire en urgence à l’hôpital...
Quelque chose m’échappe...je ne comprend pas...ce n’est pas son genre, Frédéric n’est pas un homme qui fait ce genre de choses ! Je me trompe, je me trompe encore, je me trompe sans cesse. Un homme est un homme.
Je n’arrive plus à penser, à réfléchir et je sais encore moins ce que je dois faire. Avouer à Fred qu’il n’est pas le père de cet enfant et dire à Went qu’il va bientôt être papa mais que je suis prête à l’élever seule ? Non, c’est au dessus de mes forces et hors de question actuellement. Comment s’y prendre pour une telle chose ? Comment ?
Mais si je ne dis rien et que mon fils a les mêmes yeux que son père ou la même couleur de peau que son grand-père je ferais quoi ? Je préfère ne pas y penser pour le moment et me voiler la face, même si je sais qu ce n’est pas une solution.
Trois coups donnés sur la porte de la chambre me font sursauter.
Je me redresse et aperçoit Wentworth dans le chambranle de la porte qui me sourit d’un air penaud.
W : je peux ?
Je lui souris à mon tour et lui fais signe de s’approcher. Il s’assoit sur le rebord du lit et frotte nerveusement ses mains sur ses cuisses.
W : çà ne va pas ?
S : physiquement si...mais pour le reste...
W : Tracy m’a vaguement raconté...tu en est sûre ?
S : tu crois que çà me fais plaisir ? Pourquoi n’est-il pas venu me voir ? Je suis enceinte et il croit que je reste ici pour être avec toi ! Il croit que tu es mon amant ! Il m’a insulté au téléphone Went !
Je suis folle de rage et les larmes si longtemps attendues font leur apparition. Je m’effondre. J’ai tellement mal, cette impression d’avoir tout foiré me chamboule.
La main gauche de Went essuie ma joue et je me rapproche de lui. Je me colle contre son torse et laisse mes larmes couler. J’ai tant besoin de me soulager de ce poids ! Sa chaleur, ses bras, sa douceur et le bruit régulier des battements de son cœur dans sa poitrine finissent pas m’apaiser.
Je m’allonge sur le lit et il me borde. Ses yeux magnifiques trahissent toute l’attention qu’il me porte et pour laquelle je lui serais toujours reconnaissante. Je me sens fatiguée car j’ai tant pleuré que mes yeux bouffis ne demandent qu’une chose, se fermer.
Il se lève.
W : tu veux que je te prépare à manger ?
S : non merci...
W : je peux faire quelque chose ?
S : oui...
J’hésite...comment oser lui demander çà alors que je lui ai fais promettre de ne plus s’imaginer quoi que ce soit entre nous ? Et puis tant pis...j’ai trop besoin de sa présence et de son amour pour hésiter.
W : et tu veux quoi ?
S : je voudrais dormir et que tu restes près de moi ce soir...
Mes yeux se font suppliant et je sens une pointe d’hésitation dans sa réponse.
W : Sonia...je...
S : ce serait juste en ami...je me sens si seule ! Te sentir près de moi me permettrait de bien dormir.
Il me sourit et s’allonge à mes cotés. Je me tourne sur le coté gauche, il se cale derrière moi et je sens son souffle dans mon cou. Je ne porte q’un petit boxer et un top mais il reste tout habillé à coté de moi. Il reste au dessus de la couette et caresse mon bras pendant de longues minutes. Nous n’échangeons pas une parole, ce n’est pas nécessaire. Sentir ses bras autour de moi me rassure. Leur protection me devient vitale et je sombre dans un profond sommeil, apaisée et libérée.
Wentworth, lui, ne dort pas encore. Il sent le corps de cette femme qu’il désire plus que tout, contre lui, si belle et si fragile. Même habillé, au dessus de la couette, sentir son corps à coté du sien le met dans tous ses états. Il caresse son bras et finit par comprendre qu’elle s’est profondément endormie quand lui aussi sombre, harassé par une semaine de tournage...
Nous nous retrouvons dans les bras l’un de l’autre endormis et heureux comme jamais. Je n’ai pas aussi bien dormi depuis des lustres. Je me lève vers deux heures du matin pour aller boire et manger un bout puis revient. La pénombre éclaire à peine le doux visage de Went, paisiblement endormi.
Je le recouvre de la couette et me blottit contre lui, son torse dans son dos et ses bras autour de moi. Il ne bouge même pas. Je soupire de bonheur et de plénitude et attrape machinalement la main de went que je viens poser sur mon ventre ou un petit être à l’intérieur donne de puissants coups de pieds. Je laisse la main de Went caresser mon ventre puis entrelace ses doigts dans les miens avant de ressombrer dans un profond sommeil...
Désolée de pas avoir plus postée durant le week end, mais il y avait tant de soleil sur Paris...
Donc je vous mettrais une autre suite dans la soirée si vous la voulez...
CHAPITRE 25 Tristesse et plénitude
Je me tords de douleur et de désespoir sur le lit. J’ai mal au corps et au cœur.
J’ai envie de pleurer et de me soulager mais mes yeux restent désespérément secs et mon cœur est en morceaux.
J’ai tant sacrifié pour croire à ma vie avec Frédéric ! Je voulais construire du neuf, j’avais confiance en cette relation durable et simple que nous avions instaurée entre nous. Je me rends compte aujourd’hui que j’ai fait la plus grosse bourde de ma vie et je crois qu’il l’a réalisé lui aussi.
Mon départ à New York a tout déclenché.
Je ne sais pas s’il me trompait déjà régulièrement avant cela et je ne le saurai jamais mais depuis ce jour, nous n’avons plus partagé de complicité et de confiance.
La tendance s’était inversée. Certes j’avais revu Wentworth, mais nos relations s étaient restées amicales, fraternelles tout au plus. Il avait été là quand j’avais eu besoin d’une épaule masculine pour me soutenir, il avait été là quand j’avais eu besoin de parler, il avait été là quand il avait fallu me conduire en urgence à l’hôpital...
Quelque chose m’échappe...je ne comprend pas...ce n’est pas son genre, Frédéric n’est pas un homme qui fait ce genre de choses ! Je me trompe, je me trompe encore, je me trompe sans cesse. Un homme est un homme.
Je n’arrive plus à penser, à réfléchir et je sais encore moins ce que je dois faire. Avouer à Fred qu’il n’est pas le père de cet enfant et dire à Went qu’il va bientôt être papa mais que je suis prête à l’élever seule ? Non, c’est au dessus de mes forces et hors de question actuellement. Comment s’y prendre pour une telle chose ? Comment ?
Mais si je ne dis rien et que mon fils a les mêmes yeux que son père ou la même couleur de peau que son grand-père je ferais quoi ? Je préfère ne pas y penser pour le moment et me voiler la face, même si je sais qu ce n’est pas une solution.
Trois coups donnés sur la porte de la chambre me font sursauter.
Je me redresse et aperçoit Wentworth dans le chambranle de la porte qui me sourit d’un air penaud.
W : je peux ?
Je lui souris à mon tour et lui fais signe de s’approcher. Il s’assoit sur le rebord du lit et frotte nerveusement ses mains sur ses cuisses.
W : çà ne va pas ?
S : physiquement si...mais pour le reste...
W : Tracy m’a vaguement raconté...tu en est sûre ?
S : tu crois que çà me fais plaisir ? Pourquoi n’est-il pas venu me voir ? Je suis enceinte et il croit que je reste ici pour être avec toi ! Il croit que tu es mon amant ! Il m’a insulté au téléphone Went !
Je suis folle de rage et les larmes si longtemps attendues font leur apparition. Je m’effondre. J’ai tellement mal, cette impression d’avoir tout foiré me chamboule.
La main gauche de Went essuie ma joue et je me rapproche de lui. Je me colle contre son torse et laisse mes larmes couler. J’ai tant besoin de me soulager de ce poids ! Sa chaleur, ses bras, sa douceur et le bruit régulier des battements de son cœur dans sa poitrine finissent pas m’apaiser.
Je m’allonge sur le lit et il me borde. Ses yeux magnifiques trahissent toute l’attention qu’il me porte et pour laquelle je lui serais toujours reconnaissante. Je me sens fatiguée car j’ai tant pleuré que mes yeux bouffis ne demandent qu’une chose, se fermer.
Il se lève.
W : tu veux que je te prépare à manger ?
S : non merci...
W : je peux faire quelque chose ?
S : oui...
J’hésite...comment oser lui demander çà alors que je lui ai fais promettre de ne plus s’imaginer quoi que ce soit entre nous ? Et puis tant pis...j’ai trop besoin de sa présence et de son amour pour hésiter.
W : et tu veux quoi ?
S : je voudrais dormir et que tu restes près de moi ce soir...
Mes yeux se font suppliant et je sens une pointe d’hésitation dans sa réponse.
W : Sonia...je...
S : ce serait juste en ami...je me sens si seule ! Te sentir près de moi me permettrait de bien dormir.
Il me sourit et s’allonge à mes cotés. Je me tourne sur le coté gauche, il se cale derrière moi et je sens son souffle dans mon cou. Je ne porte q’un petit boxer et un top mais il reste tout habillé à coté de moi. Il reste au dessus de la couette et caresse mon bras pendant de longues minutes. Nous n’échangeons pas une parole, ce n’est pas nécessaire. Sentir ses bras autour de moi me rassure. Leur protection me devient vitale et je sombre dans un profond sommeil, apaisée et libérée.
Wentworth, lui, ne dort pas encore. Il sent le corps de cette femme qu’il désire plus que tout, contre lui, si belle et si fragile. Même habillé, au dessus de la couette, sentir son corps à coté du sien le met dans tous ses états. Il caresse son bras et finit par comprendre qu’elle s’est profondément endormie quand lui aussi sombre, harassé par une semaine de tournage...
Nous nous retrouvons dans les bras l’un de l’autre endormis et heureux comme jamais. Je n’ai pas aussi bien dormi depuis des lustres. Je me lève vers deux heures du matin pour aller boire et manger un bout puis revient. La pénombre éclaire à peine le doux visage de Went, paisiblement endormi.
Je le recouvre de la couette et me blottit contre lui, son torse dans son dos et ses bras autour de moi. Il ne bouge même pas. Je soupire de bonheur et de plénitude et attrape machinalement la main de went que je viens poser sur mon ventre ou un petit être à l’intérieur donne de puissants coups de pieds. Je laisse la main de Went caresser mon ventre puis entrelace ses doigts dans les miens avant de ressombrer dans un profond sommeil...
***
Désolée de pas avoir plus postée durant le week end, mais il y avait tant de soleil sur Paris...
Donc je vous mettrais une autre suite dans la soirée si vous la voulez...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
oh oui on veut ! je suis fan de toi j'ai lu tes 3 fics dans le week end, et j'en redemande. quel imagination, où vas tu chercher tout ça ???
Galath- Déchiffre l'origami
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je n'aurai pas le temps de poster de "petits" commentaires ce soir, mais j'espère que tu posteras une nouvelle suite ce soir
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
valscof a écrit:Je n'aurai pas le temps de poster de "petits" commentaires ce soir, mais j'espère que tu posteras une nouvelle suite ce soir
pardonnée, et pas de soucis, y'aura suite ce soir !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Ils sont tellement mignons Went et Sonia
Je fonds moi
Je me demande quand est-ce qu'elle compte lui dire qu'il est le père de l'enfant qu'elle porte
Vivement ta suite!!!!
Je fonds moi
Je me demande quand est-ce qu'elle compte lui dire qu'il est le père de l'enfant qu'elle porte
Vivement ta suite!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J'ai beaucoup aimé ce chapitre (les autres aussi, remarque ). On voit tout le désepoir de Sonia
Maintenant, il va peut-être falloir qu'elle lui parle, non ?
Le fait que Fred soit revenu dans sa vie, qu'il lui ait demandé de construire une famille avec elle pour finalement la tromper, en la laissant seule, dans son état, est terriblement douloureux pour elle. Elle a tant lutté pour essayer de construire cette vie avec Fred et lui n'ose même pas être honnête avec elle Il aurait fallu qu'il ait un peu de courage. Sonia lui avait avoué, la première fois, pour elle et Went. Elle avait assumé les conséquences de ses actes mais lui, non je crois que ce n'est pas le fait qu'elle ait dû rester à New York qui a déclenché cette crise, malheureusement. Elle couvait sans doute depuis longtemps et Fred a, peut-être, voulu se rassurer en demandant à Sonia d'avoir un enfant avec lui mais ce n'était pas la bonne solution. Maintenant, la pauvre, elle est complètement perdueJ’ai envie de pleurer et de me soulager mais mes yeux restent désespérément secs et mon cœur est en morceaux.
J’ai tant sacrifié pour croire à ma vie avec Frédéric ! Je voulais construire du neuf, j’avais confiance en cette relation durable et simple que nous avions instaurée entre nous. Je me rends compte aujourd’hui que j’ai fait la plus grosse bourde de ma vie et je crois qu’il l’a réalisé lui aussi. Mon départ à New York a tout déclenché.
Il va falloir qu'elle avoue tout à Wentworth et vite, avant la naissance de leur fils. Elle ne peut pas le laisser comme ça mais il faut qu'elle le fasse avec tact, en douceur, en lui disant que depuis qu'elle a appris que Fred n'est pas le père, elle ne sait plus quoi faire.Je n’arrive plus à penser, à réfléchir et je sais encore moins ce que je dois faire. Avouer à Fred qu’il n’est pas le père de cet enfant et dire à Went qu’il va bientôt être papa mais que je suis prête à l’élever seule ? Non, c’est au dessus de mes forces et hors de question actuellement. Comment s’y prendre pour une telle chose ? Comment ?
Mais si je ne dis rien et que mon fils a les mêmes yeux que son père ou la même couleur de peau que son grand-père je ferais quoi ? Je préfère ne pas y penser pour le moment et me voiler la face, même si je sais qu ce n’est pas une solution.
Il est toujours aussi touchant, attentif. Il lui offre son amour, sa présence, sa douceur sans rien attendre d'elle. On ressent toute la douceur, le calme qu'il lui procure.
La main gauche de Went essuie ma joue et je me rapproche de lui. Je me colle contre son torse et laisse mes larmes couler. J’ai tant besoin de me soulager de ce poids ! Sa chaleur, ses bras, sa douceur et le bruit régulier des battements de son cœur dans sa poitrine finissent pas m’apaiser.
Je m’allonge sur le lit et il me borde. Ses yeux magnifiques trahissent toute l’attention qu’il me porte et pour laquelle je lui serais toujours reconnaissante. Je me sens fatiguée car j’ai tant pleuré que mes yeux bouffis ne demandent qu’une chose, se fermer.
Sonia est si bien avec l'homme qu'elle aime et leur bébé. Elle se sent protégée, apaisée. On sent à quel point elle est soulagée et heureuse quand il est là, si près d'elleJe le recouvre de la couette et me blottit contre lui, son torse dans son dos et ses bras autour de moi. Il ne bouge même pas. Je soupire de bonheur et de plénitude et attrape machinalement la main de went que je viens poser sur mon ventre ou un petit être à l’intérieur donne de puissants coups de pieds. Je laisse la main de Went caresser mon ventre puis entrelace ses doigts dans les miens avant de ressombrer dans un profond sommeil...
Maintenant, il va peut-être falloir qu'elle lui parle, non ?
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
allez, je rougis quand je lis tes coms Valscof...
Franchement, çà me fais trop plaisir de te sentir si concerné par les réactions des personnages de mes fics...
Mai sçà me motive également car je crois que sinon, je posterais moins souvent car je suis également sur un autre forum où il y a des fics mais plus axé sur la série Prison Break et pas que sur Mick et Sara, même s'il faut l'avouer, ils recueillent toujours la majorité.
Et sur cet autre forum, il y a beaucoup plus de coms laissés par les lecteur de fic, c'est quand même plus motivant, parce que sinon, même quand on voit qu'on a été lu, on ne sait jamais comment cela a été perçu et c'est assez frustrant !
Donc un grand merci, je ne dirais pas que çà m'aide à écrire car elle est déjà écrite, mais çà m'aide à me motiver pour en poursuivre d'autres, car j'ai en effet d'autres projets en préparation !
Je me lève à l’aube, réveillée encore par une puissante envie de faire pipi. S’il y a bien une chose pénible durant la grossesse, c’est celle-ci.
Je suis dans ses bras, plus proche encore que la veille et je sens sa respiration dans mon cou et la chaleur de son corps contre le mien. Sa main est toujours posée sur mon ventre et me protège, je ne me suis jamais sentie si apaisée de puis longtemps.
Lorsque j’arrive dans la cuisine, Tracy est levée et me regarde bizarrement.
T : bonjour...tu as bien dormie ?
Je sais qu’elle se pose des questions mais qu’elle ne compte pas sur moi pour lui fournir une réponse claire, je nage en plein brouillard sentimental !
S : salut...j’ai dormi comme un bébé et mieux que jamais depuis longtemps !
T : et Went ?
Son ton inquisiteur ne me plait pas mais je ne peux pas lui reprocher de s’inquiéter aussi pour son ami.
S : quoi Went ?
T : il a dormi avec toi ?
S : je préfèrerais « près de moi » si çà ne te dérange pas ! J’étais mal hier soir et je lui ai demandé de rester avec moi...on était bien tout les deux, c’est tout...
T : So...tu sais que je t’adore mais j’adore Went aussi...il a souffert quand tu es partie...toutes les fois où tu es partie, mais vraiment, le dernière fois, après le mariage, il a vraiment été anéanti. Les deux mois qui ont suivis, il était un vrai légume. Je ne veux pas qu’il souffre inutilement. Sois honnête avec lui. Tu comptes lui dire ?
S : je ne sais pas...je ne sais plus...j’ai besoin d’y réfléchir encore...et je ne sais plus où j’en suis avec Fred...
T : il nous aide pas celui là ! Mais il va falloir que tu y penses, et vite si tu vois ce que je veux dire. Si tu ne dis rien et que tu te retrouves à la maternité avec un bébé métis dans les bras....ils vont pas mettre longtemps à tout comprendre et là, tu imagines le scandale ?
S : tu me sers un café ?
Je fais mine de ne pas l’entendre, je ne veux pas penser à çà.
T : je sais que c’est dur So mais dis-toi que plus tu attendra, plus ce sera dur.
S : je sais tout çà...j’ai juste besoin d’y penser encore un peu et de trouver le bon moment.
Elle s’approche et me sert dans ses bras. Brian et Penny ne tardent pas à se lever et nous discutons joyeusement autour de la table quand Went apparaît, fraîchement douché et habillé, le visage radieux et reposé.
W : salut tout le monde !
B : eh mec ! Comment çà va ?
W : bien...le tournage est épuisant mais pas trop le choix ! Je dois aller voir mes parents ce midi...
Pendant qu’il déjeune avec les autres, je me lève et me sauve dans la douche. Je suis triste car je sais qu’il va partir voir ses parents. Je ne le reverrai sans doute pas du week-end et je en peut m’empêcher de pleurer alors que l’eau chaude coule sur ma peau et qu’un épais nuage de vapeur envahi bientôt la pièce. Je me frictionne énergiquement et lave mes cheveux. Le bébé n’arrête pas de gigoter. Je ressors de la douche et enfile un peignoir. Je risque d’errer tout le week-end et d’attendre désespérément la fin de semaine prochaine en espérant que Went daigne venir me voir. Je ne veux rien lui demander pourtant, je ne veux pas le faire souffrir tant que je ne suis pas sûre de ma décision.
Je sors de la salle de bain pour prendre mes habits sur mon lit et remarque que Went est allongé dessus, le regard perdu dans le vide. Il se lève d’un seul coup et je recule. Je ne porte qu’un simple peignoir et mes cheveux humides dégoulinent le long de mon cou...ce n’est pas vraiment une tenue pour être face à lui.
W : désolé...je ne voulais pas te gêner...
S : tu en me gênes pas...c’est juste que je suis surprise...je ne m’attendais pas à te voir...
W : je...je vais chez mes parents...et je voulais t’emmener avec moi, si tu veux bien m’accompagner...çà te changerait les idées et ma mère serait ravie de te voir...en tout bien tout honneur bien sûr...je tiendrais ma promesse.
Je n’ai pas encore prononcé une parole qu’il doit déjà connaître ma réponse. J’ai le sourire jusqu’aux oreilles, je suis heureuse car je ne passerais pas le week-end à errer dans l’appartement, je serais avec lui. Je m’approche et dépose un baiser sur sa joue.
W : j’en déduis que c’est oui ?
S : oui....je prépare mon sac.
Je glisse quelques affaires et part m’habiller. Finalement, je change d’avis sur la tenur que je m’apprêtais à mettre. Aujourd’hui j’ai envie d’être jolie et je sors une tenue décontractée mais classe d’une grande marque de vêtement pour femme enceinte, une folie mais que je porte aujourd’hui pour une journée particulière. Çà fait des lustres que je n’ai pas quitté cet appartement, certes charmant mais j’ai un peu l’impression d’y être comme dans une prison dorée à force.
Je termine de m’habiller, sèche mes cheveux, me maquille légèrement et lorsque je ressors, Went n’est plus là. Il a rejoint les autres dans le salon et je les rejoint moi-même.
J’arrive dans le salon et trouve Brian et Tracy en grande discussion avec Wentworth.
B : tiens ! Voilà la plus belle !
Je lui souris, je suis heureuse, il y a longtemps que je n’ai pas souris comme çà.
W : prête ?
S : prête !
B : oh...Went, une dernière chose...tu prends bien soin d’elle hein ?
W : comptes sur moi ! Je te la ramène revigorée par ce week-end à la campagne !
S : à dimanche soir papa !
Nous partons dans un fou rire spontané et Went attrape mon sac. Nous partons.
Il dépose nos affaires dans le coffre de son 4x4 et m’ouvre la portière pour m’installer sur le siège passager. Il se place au volant et démarre, nous en avons pour une bonne heure de route.
Après le fou rire que nous avons partagés, l’atmosphère redevient tendue, j’ai peur de ce que vont penser les parents de Went qui ramène une fille enceinte d’un autre chez lui !
W : arrêtes de t’inquiéter...mes parents ne te jugeront pas...ils ne nous jugerons pas. Ils te connaissent et t’adorent ! Ma mère sera ravie de pouponner à travers toi ! Je sui sure qu’elle est déjà allée à la boutique du coin acheter un ours en peluche ! Elle était hystérique quand je lui ai dis tout à l’heure !
S : comment tu sais que ???
W : je te connais So ! T’inquiètes, t’as pas finit d’entendre « oh je me souviens quand Went était bébé... »
Nous rions de nouveau mais je ne peux m’empêcher de culpabiliser. Comment réagirait-il si je lui disais là maintenant, tout de suite qu’il est le père de mon bébé ? Ce n’est pas le bon moment, mais y –aura-t-il un bon moment ?
Comme d'hab, j'attends vos coms et prédictions pour la suite...
Franchement, çà me fais trop plaisir de te sentir si concerné par les réactions des personnages de mes fics...
Mai sçà me motive également car je crois que sinon, je posterais moins souvent car je suis également sur un autre forum où il y a des fics mais plus axé sur la série Prison Break et pas que sur Mick et Sara, même s'il faut l'avouer, ils recueillent toujours la majorité.
Et sur cet autre forum, il y a beaucoup plus de coms laissés par les lecteur de fic, c'est quand même plus motivant, parce que sinon, même quand on voit qu'on a été lu, on ne sait jamais comment cela a été perçu et c'est assez frustrant !
Donc un grand merci, je ne dirais pas que çà m'aide à écrire car elle est déjà écrite, mais çà m'aide à me motiver pour en poursuivre d'autres, car j'ai en effet d'autres projets en préparation !
CHAPITRE 26 Le manque
Je me lève à l’aube, réveillée encore par une puissante envie de faire pipi. S’il y a bien une chose pénible durant la grossesse, c’est celle-ci.
Je suis dans ses bras, plus proche encore que la veille et je sens sa respiration dans mon cou et la chaleur de son corps contre le mien. Sa main est toujours posée sur mon ventre et me protège, je ne me suis jamais sentie si apaisée de puis longtemps.
Lorsque j’arrive dans la cuisine, Tracy est levée et me regarde bizarrement.
T : bonjour...tu as bien dormie ?
Je sais qu’elle se pose des questions mais qu’elle ne compte pas sur moi pour lui fournir une réponse claire, je nage en plein brouillard sentimental !
S : salut...j’ai dormi comme un bébé et mieux que jamais depuis longtemps !
T : et Went ?
Son ton inquisiteur ne me plait pas mais je ne peux pas lui reprocher de s’inquiéter aussi pour son ami.
S : quoi Went ?
T : il a dormi avec toi ?
S : je préfèrerais « près de moi » si çà ne te dérange pas ! J’étais mal hier soir et je lui ai demandé de rester avec moi...on était bien tout les deux, c’est tout...
T : So...tu sais que je t’adore mais j’adore Went aussi...il a souffert quand tu es partie...toutes les fois où tu es partie, mais vraiment, le dernière fois, après le mariage, il a vraiment été anéanti. Les deux mois qui ont suivis, il était un vrai légume. Je ne veux pas qu’il souffre inutilement. Sois honnête avec lui. Tu comptes lui dire ?
S : je ne sais pas...je ne sais plus...j’ai besoin d’y réfléchir encore...et je ne sais plus où j’en suis avec Fred...
T : il nous aide pas celui là ! Mais il va falloir que tu y penses, et vite si tu vois ce que je veux dire. Si tu ne dis rien et que tu te retrouves à la maternité avec un bébé métis dans les bras....ils vont pas mettre longtemps à tout comprendre et là, tu imagines le scandale ?
S : tu me sers un café ?
Je fais mine de ne pas l’entendre, je ne veux pas penser à çà.
T : je sais que c’est dur So mais dis-toi que plus tu attendra, plus ce sera dur.
S : je sais tout çà...j’ai juste besoin d’y penser encore un peu et de trouver le bon moment.
Elle s’approche et me sert dans ses bras. Brian et Penny ne tardent pas à se lever et nous discutons joyeusement autour de la table quand Went apparaît, fraîchement douché et habillé, le visage radieux et reposé.
W : salut tout le monde !
B : eh mec ! Comment çà va ?
W : bien...le tournage est épuisant mais pas trop le choix ! Je dois aller voir mes parents ce midi...
Pendant qu’il déjeune avec les autres, je me lève et me sauve dans la douche. Je suis triste car je sais qu’il va partir voir ses parents. Je ne le reverrai sans doute pas du week-end et je en peut m’empêcher de pleurer alors que l’eau chaude coule sur ma peau et qu’un épais nuage de vapeur envahi bientôt la pièce. Je me frictionne énergiquement et lave mes cheveux. Le bébé n’arrête pas de gigoter. Je ressors de la douche et enfile un peignoir. Je risque d’errer tout le week-end et d’attendre désespérément la fin de semaine prochaine en espérant que Went daigne venir me voir. Je ne veux rien lui demander pourtant, je ne veux pas le faire souffrir tant que je ne suis pas sûre de ma décision.
Je sors de la salle de bain pour prendre mes habits sur mon lit et remarque que Went est allongé dessus, le regard perdu dans le vide. Il se lève d’un seul coup et je recule. Je ne porte qu’un simple peignoir et mes cheveux humides dégoulinent le long de mon cou...ce n’est pas vraiment une tenue pour être face à lui.
W : désolé...je ne voulais pas te gêner...
S : tu en me gênes pas...c’est juste que je suis surprise...je ne m’attendais pas à te voir...
W : je...je vais chez mes parents...et je voulais t’emmener avec moi, si tu veux bien m’accompagner...çà te changerait les idées et ma mère serait ravie de te voir...en tout bien tout honneur bien sûr...je tiendrais ma promesse.
Je n’ai pas encore prononcé une parole qu’il doit déjà connaître ma réponse. J’ai le sourire jusqu’aux oreilles, je suis heureuse car je ne passerais pas le week-end à errer dans l’appartement, je serais avec lui. Je m’approche et dépose un baiser sur sa joue.
W : j’en déduis que c’est oui ?
S : oui....je prépare mon sac.
Je glisse quelques affaires et part m’habiller. Finalement, je change d’avis sur la tenur que je m’apprêtais à mettre. Aujourd’hui j’ai envie d’être jolie et je sors une tenue décontractée mais classe d’une grande marque de vêtement pour femme enceinte, une folie mais que je porte aujourd’hui pour une journée particulière. Çà fait des lustres que je n’ai pas quitté cet appartement, certes charmant mais j’ai un peu l’impression d’y être comme dans une prison dorée à force.
Je termine de m’habiller, sèche mes cheveux, me maquille légèrement et lorsque je ressors, Went n’est plus là. Il a rejoint les autres dans le salon et je les rejoint moi-même.
J’arrive dans le salon et trouve Brian et Tracy en grande discussion avec Wentworth.
B : tiens ! Voilà la plus belle !
Je lui souris, je suis heureuse, il y a longtemps que je n’ai pas souris comme çà.
W : prête ?
S : prête !
B : oh...Went, une dernière chose...tu prends bien soin d’elle hein ?
W : comptes sur moi ! Je te la ramène revigorée par ce week-end à la campagne !
S : à dimanche soir papa !
Nous partons dans un fou rire spontané et Went attrape mon sac. Nous partons.
Il dépose nos affaires dans le coffre de son 4x4 et m’ouvre la portière pour m’installer sur le siège passager. Il se place au volant et démarre, nous en avons pour une bonne heure de route.
Après le fou rire que nous avons partagés, l’atmosphère redevient tendue, j’ai peur de ce que vont penser les parents de Went qui ramène une fille enceinte d’un autre chez lui !
W : arrêtes de t’inquiéter...mes parents ne te jugeront pas...ils ne nous jugerons pas. Ils te connaissent et t’adorent ! Ma mère sera ravie de pouponner à travers toi ! Je sui sure qu’elle est déjà allée à la boutique du coin acheter un ours en peluche ! Elle était hystérique quand je lui ai dis tout à l’heure !
S : comment tu sais que ???
W : je te connais So ! T’inquiètes, t’as pas finit d’entendre « oh je me souviens quand Went était bébé... »
Nous rions de nouveau mais je ne peux m’empêcher de culpabiliser. Comment réagirait-il si je lui disais là maintenant, tout de suite qu’il est le père de mon bébé ? Ce n’est pas le bon moment, mais y –aura-t-il un bon moment ?
***
Comme d'hab, j'attends vos coms et prédictions pour la suite...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je me lève à l’aube, réveillée encore par une puissante envie de faire pipi. S’il y a bien une chose pénible durant la grossesse, c’est celle-ci.
Wentworth fait un bien fou à notre petite Sonia. Sa seule présence l'apaiseJe suis dans ses bras, plus proche encore que la veille et je sens sa respiration dans mon cou et la chaleur de son corps contre le mien. Sa main est toujours posée sur mon ventre et me protège, je ne me suis jamais sentie si apaisée de puis longtemps.
J'aime beaucoup la franchise de Tracy. On sent qu'elle tient beaucoup à ses amis et qu'elle ne veut pas intervenir sur leurs décisions mais veut qu'ils les prennent en toute connaissance de causes.
T : So...tu sais que je t’adore mais j’adore Went aussi...il a souffert quand tu es partie...toutes les fois où tu es partie, mais vraiment, le dernière fois, après le mariage, il a vraiment été anéanti. Les deux mois qui ont suivis, il était un vrai légume. Je ne veux pas qu’il souffre inutilement. Sois honnête avec lui. Tu comptes lui dire ?
S : je ne sais pas...je ne sais plus...j’ai besoin d’y réfléchir encore...et je ne sais plus où j’en suis avec Fred...
T : il nous aide pas celui là ! Mais il va falloir que tu y penses, et vite si tu vois ce que je veux dire. Si tu ne dis rien et que tu te retrouves à la maternité avec un bébé métis dans les bras....ils vont pas mettre longtemps à tout comprendre et là, tu imagines le scandale ?
Le temps commence à presser. Sonia va devoir vite se décider et, au fond d'elle-même, je pense qu'elle sait ce qu'elle va faire et qu'elle n'a pas le choix pour le bonheur de cet enfant, son propre bonheur et sûrement celui de Went. Elle ne pourra pas revenir avec Fred après ce qu'il lui a fait, en sachant, en plus, qu'il n'est pas le père de cet enfant. Cette histoire ne peut se solder que par un échec.
Le pauvre Wentworth, apparemment après le départ de Sonia, il était dans un triste état mais il a préféré gardé tout ça pour lui et honorer sa promesse
Je voyais déjà la pauvre Sonia se morfondre, toute seule dans cet appartement à penser à Wentworth...Je risque d’errer tout le week-end et d’attendre désespérément la fin de semaine prochaine en espérant que Went daigne venir me voir. Je ne veux rien lui demander pourtant, je ne veux pas le faire souffrir tant que je ne suis pas sûre de ma décision.
Il est si mignon, à hésiter avec les mots, à vouloir rassurer Sonia en lui disant qu'ils vont en week end en amis...Ce week end peut-être le moment idéal que Sonia cherchait pour lui dire qu'il va être papa
W : je...je vais chez mes parents...et je voulais t’emmener avec moi, si tu veux bien m’accompagner...çà te changerait les idées et ma mère serait ravie de te voir...en tout bien tout honneur bien sûr...je tiendrais ma promesse.
Il faut qu'elle trouve le courage de se lancer. De toutes façons, peu importe le moment, ce sera dur à dire car l'attitude de Wentworth, lorsqu'il apprendra la nouvelle, engagera son avenir et celui de leur enfant. Je reste persuadée qu'elle sait qu'elle va lui avouer car elle a dit à TracyComment réagirait-il si je lui disais là maintenant, tout de suite qu’il est le père de mon bébé ? Ce n’est pas le bon moment, mais y aura-t-il un bon moment ?
Je pense que ce week end avec les parents de Wentworth va ête décisif.S : je sais tout çà...j’ai juste besoin d’y penser encore un peu et de trouver le bon moment.
Soso_Burrows a écrit :
C'est très gentil mais c'est la moindre des choses. Je prends beaucoup de plaisir à lire ce que tu écris alors je peux prendre un peu de mon temps pour te livrer un peu ce que je ressens en lisant tes histoires. Je suis contente de savoir que, du coup, tu postes plus souvent Je peux te demander sur quel autre forum tu postes (éventuellement en MP)? J'adore lire les fics. Il faudra d'ailleurs que je me penche sur la 3ème que tu as écrite.allez, je rougis quand je lis tes coms Valscof...
Franchement, çà me fais trop plaisir de te sentir si concernée par les réactions des personnages de mes fics...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Superbe ta fic j'adore
Désolée pour le peu de message
Faut qu'elle lui dise que c' est le père
Mets vite une suite
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Poety- Admis à l'infirmerie
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voilà la suite !
Il gare le 4x4 et coupe le moteur. Nous sommes arrivés devant la maison de ses parents. Rien n’a changé en neuf ans, ou presque. La dernière fois que je suis venue ici, c’était la veille de mon départ. Je savais que je ne reviendrais sans doute jamais et je tenais absolument à dire au revoir à ses parents. Sans qu’il le sache, j’étais venue les voir et leur avait fait mes adieux, en larmes, anéantie.
Je les avais ensuite revus au mariage de Brian et maintenant, mon sac dans une mains et mon bras dans celui de Went de l’autre coté, nous attendons sur le pas de la porte après avoir sonné le petit carillon.
Des pas se précipitent vers nous et je peux déjà entendre sa mère engueuler son père de l’autre coté de la porte.
Elle ouvre et me détaille chaleureusement avant de m’ouvrir ses bras et de m’embrasser.
S : Mme Miller !
R : ah non Sonia ! Pas de çà avec moi ! Roxanne, je préfère !
W : maman ! Arrête de la coller comme çà tu vas l’étouffer !
R : bonjour fils ! Toujours aussi agréable avec ta mère à ce que je vois !
Went part déposer mes affaires à l’étage dans l’une des chambres de ses sœurs.
Je me dirige vers son père qui s’approche de moi.
W / père : ah mon fils avait raison, vous êtes vraiment la plus belle des futures mamans !
Je rougis et me retournes pour constater les gros yeux que Went lui fait alors qu’il descend les marches des escaliers, gêné par sa remarque.
R : bon les enfants...je sais que vous avez des choses de prévues cet après midi alors on va se mettre à table ok ?
J’aide Roxanne à mettre le couvert pendant que Went discute au salon avec son père. Je m’attarde dans le couloir et regarde les photos de famille. J’ai un léger pincement au cœur. On y voit Went et ses parents alors qu’il était tout petit. D’autres le montre à ses premiers pas, avec sa première bicyclette puis jouant les grands frère protecteurs avec sa première puis sa deuxième sœur. Ce petit bout sur la photo est si adorable avec ses boucles brunes, son nez à trompette et ses yeux à damner une sainte !
Roxanne revient de là salle à manger et remarque la tristesse dans mes yeux..
R : çà ne vas pas chérie ?
S : si si...c’est juste que voir ses photos de vous et de votre famille si heureux...çà...je ne sais pas si je pourrais offrir autant à mon enfant...
R : je suis sûre que vous serez la meilleure des mères pour lui...un enfant çà change notre vie...çà lui donne un rayon de soleil et plein de satisfaction mais aussi beaucoup de douleur et d’étapes à parcourir...mais c’est toujours si merveilleux...
S : je sais tout çà mais...je ne sais plus vraiment si je peux compter sur le...le...
R : le père du bébé n’est pas avec vous ?
S : oui...enfin, non. Quand je suis venue ici, c’était seulement pour quelques jours et avec la maladie du bébé, le médecin m’a déconseillé de reprendre l’avion. Çà pourrait être fatal au bébé et me faire accouché prématurément. Il ne veut rien entendre et croit des choses...
Je ne sais plus quoi faire. Il ne veut même pas venir me voir ici. Je le soupçonne même de me tromper...je ne sais plus trop ce que je dois faire...
R : ma petite chérie...alors que les femmes passent leurs vies à affronter la douleur et la souffrance pour enfanter et élever leurs enfants, les hommes sont beaucoup plus faibles et fuient...ce n’est pas à vous de revenir ni de vous chercher des excuses...s’il doit revenir, il reviendra.
S : çà paraît tellement simple dans votre bouche !
R : c’est facile lorsque l’on n’est pas concerné ! Mais...dites-moi Sonia...que ressentez-vous pour mon fils exactement ?
Je peine à avaler ma salive et sa question me glace sur place. Pourquoi veut-elle savoir çà ? Elle doit bien sentir ma réticence à lui répondre et n’attends pas que je parle pour enchaîner.
R : écoutez Sonia...ce que je lis dans les yeux de mon fils quand il pose son regard sur vous va bien au-delà de l’amour qu’un homme peut ressentir pour une femme...des millions de couples se forment et arrivent à passer leur vie ensemble, heureux. Mais parmi tout ses couples, certains, plus rares et plus difficiles à cerner partagent un amour fusionnel et intense, un amour qui leur sera donné de connaître qu’une seule fois dans leur vie, leur âme sœur. Je sais que c’est ce que vous êtes pour mon fils et que vous ressentez la même chose à son égard.
Je sais qu’il est loin d’être parfait et qu’il a du vous faire énormément souffrir, mais je le vois encore aujourd’hui, avec vous, attentionné alors que vous êtes enceinte d’un autre. Je vois bien que quelque chose le retient de vous avouer complètement ses sentiments. Je ne veux pas savoir pourquoi ni comment vous n’êtes plus ensemble, mais réfléchissez bien Sonia avant de repartir et de vous lancer dans quelque chose qui ne vous satisfera pas.
Mon fils est tout à fait capable d’aimer et de chérir un enfant qui ne serait pas le sien...
Les larmes inondent mes joues et Roxanne s’approche et me prends dans ses bras. J’éclate en sanglots qui me soulagent et me rends compte que je sais déjà tout ce qu’elle me dit. Je sais tout çà mais je me le cachais et me le cache encore un peu. Et encore me dis-je, elle ne connaît pas toute l’histoire ! Si elle savait que dans deux mois elle va être grand-mère !
Went s’approche de nous, perplexe et interrogateur quand il aperçoit mes larmes et les bras de sa mère autour de mes épaules. Elle m’embrasse et sèche d’un pouce les traces d’humidité qui gâche mon visage.
Je me reprends et souris à Wentworth...je ne veux pas qu’il se fasse de souci pour moi. Je ne me suis pas sentie aussi bien depuis des lustres.
W : tout va bien ici ? So...çà va ?
Je m’approche et secoue la tête en riant.
S : oui...j’avais une petite discussion féminine avec ta mère...et mes hormones ont fait le reste !
W : ok...c’est bon alors si vous avez fini on va pouvoir manger, je suis affamé !
Je lui donne un coup dans les côtes et nous repartons les bras chargés en direction de la salle à manger.
Le repas est délicieux comme dans mes souvenirs et notre conversation est légère. Je me sens en famille, chez moi et cela fait longtemps qu’un tel sentiment ne m’a pas habité. Went est souriant et il semble heureux, comme moi. Je sais que nous pourrions être si bien ensemble. Même si je sais que cela ne durera peut-être pas, je ne peut m’empêcher d’apprécier chaque instant, chaque sourire, chaque parole.
Après le dessert et le café, il se lève et me tend ses bras.
W : je vous emmène princesse ?
Je le regarde surprise. Çà l’amuse visiblement.
S : et où va-t-on ?
W : c’est une surprise...un bon manteau et des chaussures confortables...je n’en dis pas plus !
Je monte me changer, enfile un bon manteau et nous remercions ses parents en nous éclipsant. Je suis excitée comme une puce, ravie et heureuse. Il s’amuse à me faire attendre, impatiente et ne tenant pas en place.
Nous roulons pendant près d’une demi-heure sans presque échanger une parole mais nos regards en disent pourtant long.
Quand le moteur se stoppe, j’étais presque en train de glisser dans le sommeil. Il ouvre ma portière et me tends la main pour m’aider à sortir. Je regarde le paysage qui m’entoure, émerveillée et plongée dans la nostalgie de mes souvenirs heureux avec Went.
S : c’est notre lac ?
W : oui...je sais à quel point tu aimes cet endroit...je me suis dit que t’y ramener te ferais plaisir et du bien...New York n’est pas vraiment un bol d’air pur pour une future jeune maman !
Je lui souris et le regarde reconnaissante. Le paysage a un peu changé mais c’est notre lac. Quand nous étions étudiants et que nous venions passé le week-end chez ses parents, nous venions à chaque fois. J’ai beaucoup de souvenirs de paysages hivernaux ici. La dernière fois que nous y étions venus...une semaine avant mon départ...j’étais déchirée de sentiments à ce moment là...
Quand la neige recouvrait les cimes des arbres et que le lac gelé offrait ses douces étendues glacées aux patineurs du dimanche. La nostalgie m’emporte...et seule la voix de Wentworth me sort de ma rêverie...
W : et oh...on y va ??
S : oui...excuses-moi...je te suis !
Il me tend la main et je la prends. Le rythme de nos pas s’accorde le long de la berge et une ballade inoubliable commence, remuant en moi des souvenirs heureux qui me font du bien. Je me laisse glisser dans la douceur du moment que nous partageons alors que le froid piquant de Novembre rougit nos visages souriants.
CHAPTER 27 Week-end Part 1
Il gare le 4x4 et coupe le moteur. Nous sommes arrivés devant la maison de ses parents. Rien n’a changé en neuf ans, ou presque. La dernière fois que je suis venue ici, c’était la veille de mon départ. Je savais que je ne reviendrais sans doute jamais et je tenais absolument à dire au revoir à ses parents. Sans qu’il le sache, j’étais venue les voir et leur avait fait mes adieux, en larmes, anéantie.
Je les avais ensuite revus au mariage de Brian et maintenant, mon sac dans une mains et mon bras dans celui de Went de l’autre coté, nous attendons sur le pas de la porte après avoir sonné le petit carillon.
Des pas se précipitent vers nous et je peux déjà entendre sa mère engueuler son père de l’autre coté de la porte.
Elle ouvre et me détaille chaleureusement avant de m’ouvrir ses bras et de m’embrasser.
S : Mme Miller !
R : ah non Sonia ! Pas de çà avec moi ! Roxanne, je préfère !
W : maman ! Arrête de la coller comme çà tu vas l’étouffer !
R : bonjour fils ! Toujours aussi agréable avec ta mère à ce que je vois !
Went part déposer mes affaires à l’étage dans l’une des chambres de ses sœurs.
Je me dirige vers son père qui s’approche de moi.
W / père : ah mon fils avait raison, vous êtes vraiment la plus belle des futures mamans !
Je rougis et me retournes pour constater les gros yeux que Went lui fait alors qu’il descend les marches des escaliers, gêné par sa remarque.
R : bon les enfants...je sais que vous avez des choses de prévues cet après midi alors on va se mettre à table ok ?
J’aide Roxanne à mettre le couvert pendant que Went discute au salon avec son père. Je m’attarde dans le couloir et regarde les photos de famille. J’ai un léger pincement au cœur. On y voit Went et ses parents alors qu’il était tout petit. D’autres le montre à ses premiers pas, avec sa première bicyclette puis jouant les grands frère protecteurs avec sa première puis sa deuxième sœur. Ce petit bout sur la photo est si adorable avec ses boucles brunes, son nez à trompette et ses yeux à damner une sainte !
Roxanne revient de là salle à manger et remarque la tristesse dans mes yeux..
R : çà ne vas pas chérie ?
S : si si...c’est juste que voir ses photos de vous et de votre famille si heureux...çà...je ne sais pas si je pourrais offrir autant à mon enfant...
R : je suis sûre que vous serez la meilleure des mères pour lui...un enfant çà change notre vie...çà lui donne un rayon de soleil et plein de satisfaction mais aussi beaucoup de douleur et d’étapes à parcourir...mais c’est toujours si merveilleux...
S : je sais tout çà mais...je ne sais plus vraiment si je peux compter sur le...le...
R : le père du bébé n’est pas avec vous ?
S : oui...enfin, non. Quand je suis venue ici, c’était seulement pour quelques jours et avec la maladie du bébé, le médecin m’a déconseillé de reprendre l’avion. Çà pourrait être fatal au bébé et me faire accouché prématurément. Il ne veut rien entendre et croit des choses...
Je ne sais plus quoi faire. Il ne veut même pas venir me voir ici. Je le soupçonne même de me tromper...je ne sais plus trop ce que je dois faire...
R : ma petite chérie...alors que les femmes passent leurs vies à affronter la douleur et la souffrance pour enfanter et élever leurs enfants, les hommes sont beaucoup plus faibles et fuient...ce n’est pas à vous de revenir ni de vous chercher des excuses...s’il doit revenir, il reviendra.
S : çà paraît tellement simple dans votre bouche !
R : c’est facile lorsque l’on n’est pas concerné ! Mais...dites-moi Sonia...que ressentez-vous pour mon fils exactement ?
Je peine à avaler ma salive et sa question me glace sur place. Pourquoi veut-elle savoir çà ? Elle doit bien sentir ma réticence à lui répondre et n’attends pas que je parle pour enchaîner.
R : écoutez Sonia...ce que je lis dans les yeux de mon fils quand il pose son regard sur vous va bien au-delà de l’amour qu’un homme peut ressentir pour une femme...des millions de couples se forment et arrivent à passer leur vie ensemble, heureux. Mais parmi tout ses couples, certains, plus rares et plus difficiles à cerner partagent un amour fusionnel et intense, un amour qui leur sera donné de connaître qu’une seule fois dans leur vie, leur âme sœur. Je sais que c’est ce que vous êtes pour mon fils et que vous ressentez la même chose à son égard.
Je sais qu’il est loin d’être parfait et qu’il a du vous faire énormément souffrir, mais je le vois encore aujourd’hui, avec vous, attentionné alors que vous êtes enceinte d’un autre. Je vois bien que quelque chose le retient de vous avouer complètement ses sentiments. Je ne veux pas savoir pourquoi ni comment vous n’êtes plus ensemble, mais réfléchissez bien Sonia avant de repartir et de vous lancer dans quelque chose qui ne vous satisfera pas.
Mon fils est tout à fait capable d’aimer et de chérir un enfant qui ne serait pas le sien...
Les larmes inondent mes joues et Roxanne s’approche et me prends dans ses bras. J’éclate en sanglots qui me soulagent et me rends compte que je sais déjà tout ce qu’elle me dit. Je sais tout çà mais je me le cachais et me le cache encore un peu. Et encore me dis-je, elle ne connaît pas toute l’histoire ! Si elle savait que dans deux mois elle va être grand-mère !
Went s’approche de nous, perplexe et interrogateur quand il aperçoit mes larmes et les bras de sa mère autour de mes épaules. Elle m’embrasse et sèche d’un pouce les traces d’humidité qui gâche mon visage.
Je me reprends et souris à Wentworth...je ne veux pas qu’il se fasse de souci pour moi. Je ne me suis pas sentie aussi bien depuis des lustres.
W : tout va bien ici ? So...çà va ?
Je m’approche et secoue la tête en riant.
S : oui...j’avais une petite discussion féminine avec ta mère...et mes hormones ont fait le reste !
W : ok...c’est bon alors si vous avez fini on va pouvoir manger, je suis affamé !
Je lui donne un coup dans les côtes et nous repartons les bras chargés en direction de la salle à manger.
Le repas est délicieux comme dans mes souvenirs et notre conversation est légère. Je me sens en famille, chez moi et cela fait longtemps qu’un tel sentiment ne m’a pas habité. Went est souriant et il semble heureux, comme moi. Je sais que nous pourrions être si bien ensemble. Même si je sais que cela ne durera peut-être pas, je ne peut m’empêcher d’apprécier chaque instant, chaque sourire, chaque parole.
Après le dessert et le café, il se lève et me tend ses bras.
W : je vous emmène princesse ?
Je le regarde surprise. Çà l’amuse visiblement.
S : et où va-t-on ?
W : c’est une surprise...un bon manteau et des chaussures confortables...je n’en dis pas plus !
Je monte me changer, enfile un bon manteau et nous remercions ses parents en nous éclipsant. Je suis excitée comme une puce, ravie et heureuse. Il s’amuse à me faire attendre, impatiente et ne tenant pas en place.
Nous roulons pendant près d’une demi-heure sans presque échanger une parole mais nos regards en disent pourtant long.
Quand le moteur se stoppe, j’étais presque en train de glisser dans le sommeil. Il ouvre ma portière et me tends la main pour m’aider à sortir. Je regarde le paysage qui m’entoure, émerveillée et plongée dans la nostalgie de mes souvenirs heureux avec Went.
S : c’est notre lac ?
W : oui...je sais à quel point tu aimes cet endroit...je me suis dit que t’y ramener te ferais plaisir et du bien...New York n’est pas vraiment un bol d’air pur pour une future jeune maman !
Je lui souris et le regarde reconnaissante. Le paysage a un peu changé mais c’est notre lac. Quand nous étions étudiants et que nous venions passé le week-end chez ses parents, nous venions à chaque fois. J’ai beaucoup de souvenirs de paysages hivernaux ici. La dernière fois que nous y étions venus...une semaine avant mon départ...j’étais déchirée de sentiments à ce moment là...
Quand la neige recouvrait les cimes des arbres et que le lac gelé offrait ses douces étendues glacées aux patineurs du dimanche. La nostalgie m’emporte...et seule la voix de Wentworth me sort de ma rêverie...
W : et oh...on y va ??
S : oui...excuses-moi...je te suis !
Il me tend la main et je la prends. Le rythme de nos pas s’accorde le long de la berge et une ballade inoubliable commence, remuant en moi des souvenirs heureux qui me font du bien. Je me laisse glisser dans la douceur du moment que nous partageons alors que le froid piquant de Novembre rougit nos visages souriants.
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soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je me demande quand est-ce qu'elle va lui dire qu'il est le père de son enfant.
Chaque fois avant de lire ta suite, je me dis, cette fois elle va lui dire, et finalement rien!!!
Une suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Chaque fois avant de lire ta suite, je me dis, cette fois elle va lui dire, et finalement rien!!!
Une suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J'aime beaucoup la tournure que prend ce petit week end familial. Je crois que c'est vraiment ce dont Sonia avait besoin.
Il fait aussi tout pour rendre heureuse Sonia, en l'amenant à ce lac qui leur rappelle tant de beaux souvenirs Je pense que ce week end va sûremetn lui permettre de se libérer et de lever toutes les doutes encore présents en elle.
On voit que Wentworth a dû beaucoup parler de Sonia à ses parents et en des termes élogieuxW / père : ah mon fils avait raison, vous êtes vraiment la plus belle des futures mamans !
Je rougis et me retourne pour constater les gros yeux que Went lui fait alors qu’il descend les marches des escaliers, gêné par sa remarque.
J'aime bien aussi ce passage durant lequel Sonia regarde les photos de Went petit. Je pense qu'elle imagine son bout de chou déjà. Elle voit aussi l'image du bonheur familial qu'elle aimerait construire.Je m’attarde dans le couloir et regarde les photos de famille. J’ai un léger pincement au cœur. On y voit Went et ses parents alors qu’il était tout petit. D’autres le montre à ses premiers pas, avec sa première bicyclette puis jouant les grands frère protecteurs avec sa première puis sa deuxième sœur. Ce petit bout sur la photo est si adorable avec ses boucles brunes, son nez à trompette et ses yeux à damner une sainte !
J'adore "belle maman" Elle est franche et directe avec Sonia. On voit qu'elle la comprend, qu'elle sait qu'elle doit se poser des questions à propos de sa relation avec Wentworth. Forcément, en tant que mère, elle cherche le bonheur de son fils et sait où il peut le trouver, mais elle sent bien qu'entre Sonia et lui, rien n'est fini. Elle est très psychologueR : ma petite chérie...alors que les femmes passent leurs vies à affronter la douleur et la souffrance pour enfanter et élever leurs enfants, les hommes sont beaucoup plus faibles et fuient...ce n’est pas à vous de revenir ni de vous chercher des excuses...s’il doit revenir, il reviendra.
S : çà paraît tellement simple dans votre bouche !
R : c’est facile lorsque l’on n’est pas concerné ! Mais...dites-moi Sonia...que ressentez-vous pour mon fils exactement ?
En même temps, elle ne force pas Sonia, elle respecte ses choix, sa vie.
R : écoutez Sonia...ce que je lis dans les yeux de mon fils quand il pose son regard sur vous va bien au-delà de l’amour qu’un homme peut ressentir pour une femme...des millions de couples se forment et arrivent à passer leur vie ensemble, heureux. Mais parmi tout ses couples, certains, plus rares et plus difficiles à cerner partagent un amour fusionnel et intense, un amour qui leur sera donné de connaître qu’une seule fois dans leur vie, leur âme sœur. Je sais que c’est ce que vous êtes pour mon fils et que vous ressentez la même chose à son égard.
Je sais qu’il est loin d’être parfait et qu’il a dû vous faire énormément souffrir, mais je le vois encore aujourd’hui, avec vous, attentionné alors que vous êtes enceinte d’un autre. Je vois bien que quelque chose le retient de vous avouer complètement ses sentiments.
J'aime cette image de complicité entre femmes Je pense que cela apaise et touche Sonia, qui peut se laisser aller. Elle sait que Roxanne a raison sur toute la ligne. ça l'aidera sûrement à oser avouer à Wentworth qu'il va être papa.Les larmes inondent mes joues et Roxanne s’approche et me prends dans ses bras. J’éclate en sanglots qui me soulagent et me rends compte que je sais déjà tout ce qu’elle me dit. Je sais tout çà mais je me le cachais et me le cache encore un peu. Et encore me dis-je, elle ne connaît pas toute l’histoire ! Si elle savait que dans deux mois elle va être grand-mère !
Il fait aussi tout pour rendre heureuse Sonia, en l'amenant à ce lac qui leur rappelle tant de beaux souvenirs Je pense que ce week end va sûremetn lui permettre de se libérer et de lever toutes les doutes encore présents en elle.
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
La suite : Bonne lecture !
La ballade me fatigue et mon ventre qui commence à peser m’essouffle plus qu’à l’habitude. Il remarque ma peine et s’arrête.
W : tu veux t’asseoir un peu ? On peut faire une pause si tu veux ?
S : merci...ce petit chenapan n’arrête pas de bouger !
Il ‘entraîne vers un banc où nous nous asseyons. Je souffle enfin et çà fait du bien. Mon ventre fait des bonds et je me crispe de douleur. Went pose naturellement sa main sur mon ventre et ne peut s’empêcher de rire quand il sent les bosses se dessiner sous ses mains. J’aime le contact de ses mains puissantes et de ses longs doigts sur mon ventre. Je souris aux anges et le petit bout d’homme que je porte semble bien vouloir se calmer à cette douce pression que Wentworth exerce.
Ma plénitude ne durera pas longtemps que c’est l’envie de faire pipi qui m’assaille.
S : Went...y aurait il des toilettes dans le coin ?
Il m’entraîne quelques dizaines de mètres plus loin où un café nous accueille. A peine sommes nous rentrés que les regards se tournent sur lui puis son mon gros ventre. Leurs visages hallucinés et interrogateurs me gênent et Went accepte de signer quelques autographes pendant que je file me soulager.
Nous en profitons pour déguster un bon cappuccino bien chaud avant de nous sauver à nouveau à cause de la pression du monde qui nous entoure.
Nous grimpons dans la voiture et cela fait à peine quelques minutes que nous roulons que le sommeil m’emporte grâce à la douce et chaleureuse musique que Went laisse s’échapper du poste
Je ne sais pas depuis combien de temps nous roulons quand je sens ses douces mains caresser ma joue. Nous sommes garés sur un immense parking et il me sourie. Je m’étire et soupire.
S : on est où ?
W : au centre commercial...j’aimerais te faire une surprise...
S : au centre commercial un samedi après midi ! Tu n’as pas froid aux yeux !
W : je m’en fiche !
Je ris et accepte la main qu’il me tend pour descendre. Nous grimpons bras dessus bras dessous les escalators jusqu’au cœur de la fourmilière de gens qui ne vont pas tarder à le reconnaître et lui sauter dessus.
Il signe quelques autographes et embrasse quelques fans avant de me diriger d’un pas pressé vers un magasin spécialisé de puériculture. Les gens se retournent sur notre passage, le reconnaissent et ne comprennent ni qui je suis ni ce que fait Went avec moi, çà transpire de leurs visages.
Le magasin est immense, l’un de ceux qu’on ne peut imaginer autre part qu’aux Etats-Unis. Une surface incroyable où vous pouvez trouver absolument tout ce qui est nécessaire à élever un enfant entre 0 et 8 ans !
Une vendeuse ne tarde pas à s’approcher de nous et je vois bien qu’elle l’a reconnu avec son sourire d’allumeuse ! Je peste intérieurement mais Went ne se rend compte de rien et la remercie poliment quand elle nous demande si nous avons besoin d’aide.
Nous parcourons les allées jusqu’aux vêtements de bébés. Il y en a de magnifiques, dans toutes les déclinaisons de couleurs. Je craque sur un ensemble pour nourrisson jaune et bleu pâle. Went me l’arrache des mains.
W : ok...c’est celui là que tu veux ? Adjugé !
S : Went ! Mais...
W : je peux lui faire ce cadeau non ? Et j’ai aussi trouvé çà plus loin !
Il me sort un magnifique ours en peluche toute doux, beige avec un énorme bonnet de nuit au bout duquel pend un pompon. Il est vraiment magnifique. Je craque. Je regarde les poussettes et tous ces accessoires que nous n’avons jamais pris le temps d’énumérer avec Fred. Je dois accoucher dans deux mois, peut-être moins et je ne suis pas du tout équipée. Went prends un magazine en caisse et règle l’énormité de choses qu’il a pioché dans le magasin.
Je sens que les vendeuses me toisent et s’étonnent. Leurs regards nous suivent jusqu’à la sortie du magasin.
De nouveau l’assaut des fans, les autographes et les bises ! Je ne sais pas comment il fait pour garder son calme et rester aussi zen, moi çà me gonflerait !
Il arrive à se dégager un peu et me rejoins, seule et à l’abandon derrière.
W : on prend un film et de quoi manger et on rentre ?
S : tes parents ne seront pas là ?
W : non...ils sont invités ce soir...ils vont certainement rentrer tard...
J’ai un peu peur tout à coup, peur de me retrouver seule avec lui dans la grande maison de ses parents. J’ai peur de ne pas pouvoir résister à l’envie qui me ronge le bide depuis des semaines.
W : çà va ? Çà te contrarie de rester seule avec moi ?
S : tu croies çà ? Non...mais j’aime tellement les bons petits plats de ta maman !
Il rit et nous reprenons le chemin vers le parking. Nous achetons des plats tout prêts japonais et un DVD de films d’horreur. Je sens que nous allons passer une bonne soirée !
Le 4x4 file à vive allure et nous rentrons vite à la maison. Nous entrons et elle est plongée dans le silence apaisant.
S : ahhhhh ! Enfin chez soi !
W : chez soi ?
S : oui...enfin...çà fait du bien de retrouver dans un endroit où l’on se sent bien...
W : j’ai bien compris va ! Je vais réchauffer le repas ; repose toi...
S : je vais aller prendre une douche, çà me fera du bien.
Je monte les escaliers pour me rendre dans la salle de bain mais fait un détour par la chambre de Went, curieuse de voir si quelque chose à changé. Pas grand-chose de différent, seul un cadre attire mon attention et accélère mon rythme cardiaque. Une photo de nous deux d’il y a neuf ans que nous avions prise à bout de bras est posée sur sa table de chevet. A coté, une autre plus récente, datant du mariage de Brian a été découpée. Je posais pour le photographe avec Fred mais sa partie a été coupée. Je souris. Cette vue me rend heureuse. Je sais que je suis bête mais je ne peux pas m’empêcher d’être heureuse !
Les choses s'arrangent non ?
CHAPTER 27 : Week-end Part 2
La ballade me fatigue et mon ventre qui commence à peser m’essouffle plus qu’à l’habitude. Il remarque ma peine et s’arrête.
W : tu veux t’asseoir un peu ? On peut faire une pause si tu veux ?
S : merci...ce petit chenapan n’arrête pas de bouger !
Il ‘entraîne vers un banc où nous nous asseyons. Je souffle enfin et çà fait du bien. Mon ventre fait des bonds et je me crispe de douleur. Went pose naturellement sa main sur mon ventre et ne peut s’empêcher de rire quand il sent les bosses se dessiner sous ses mains. J’aime le contact de ses mains puissantes et de ses longs doigts sur mon ventre. Je souris aux anges et le petit bout d’homme que je porte semble bien vouloir se calmer à cette douce pression que Wentworth exerce.
Ma plénitude ne durera pas longtemps que c’est l’envie de faire pipi qui m’assaille.
S : Went...y aurait il des toilettes dans le coin ?
Il m’entraîne quelques dizaines de mètres plus loin où un café nous accueille. A peine sommes nous rentrés que les regards se tournent sur lui puis son mon gros ventre. Leurs visages hallucinés et interrogateurs me gênent et Went accepte de signer quelques autographes pendant que je file me soulager.
Nous en profitons pour déguster un bon cappuccino bien chaud avant de nous sauver à nouveau à cause de la pression du monde qui nous entoure.
Nous grimpons dans la voiture et cela fait à peine quelques minutes que nous roulons que le sommeil m’emporte grâce à la douce et chaleureuse musique que Went laisse s’échapper du poste
Je ne sais pas depuis combien de temps nous roulons quand je sens ses douces mains caresser ma joue. Nous sommes garés sur un immense parking et il me sourie. Je m’étire et soupire.
S : on est où ?
W : au centre commercial...j’aimerais te faire une surprise...
S : au centre commercial un samedi après midi ! Tu n’as pas froid aux yeux !
W : je m’en fiche !
Je ris et accepte la main qu’il me tend pour descendre. Nous grimpons bras dessus bras dessous les escalators jusqu’au cœur de la fourmilière de gens qui ne vont pas tarder à le reconnaître et lui sauter dessus.
Il signe quelques autographes et embrasse quelques fans avant de me diriger d’un pas pressé vers un magasin spécialisé de puériculture. Les gens se retournent sur notre passage, le reconnaissent et ne comprennent ni qui je suis ni ce que fait Went avec moi, çà transpire de leurs visages.
Le magasin est immense, l’un de ceux qu’on ne peut imaginer autre part qu’aux Etats-Unis. Une surface incroyable où vous pouvez trouver absolument tout ce qui est nécessaire à élever un enfant entre 0 et 8 ans !
Une vendeuse ne tarde pas à s’approcher de nous et je vois bien qu’elle l’a reconnu avec son sourire d’allumeuse ! Je peste intérieurement mais Went ne se rend compte de rien et la remercie poliment quand elle nous demande si nous avons besoin d’aide.
Nous parcourons les allées jusqu’aux vêtements de bébés. Il y en a de magnifiques, dans toutes les déclinaisons de couleurs. Je craque sur un ensemble pour nourrisson jaune et bleu pâle. Went me l’arrache des mains.
W : ok...c’est celui là que tu veux ? Adjugé !
S : Went ! Mais...
W : je peux lui faire ce cadeau non ? Et j’ai aussi trouvé çà plus loin !
Il me sort un magnifique ours en peluche toute doux, beige avec un énorme bonnet de nuit au bout duquel pend un pompon. Il est vraiment magnifique. Je craque. Je regarde les poussettes et tous ces accessoires que nous n’avons jamais pris le temps d’énumérer avec Fred. Je dois accoucher dans deux mois, peut-être moins et je ne suis pas du tout équipée. Went prends un magazine en caisse et règle l’énormité de choses qu’il a pioché dans le magasin.
Je sens que les vendeuses me toisent et s’étonnent. Leurs regards nous suivent jusqu’à la sortie du magasin.
De nouveau l’assaut des fans, les autographes et les bises ! Je ne sais pas comment il fait pour garder son calme et rester aussi zen, moi çà me gonflerait !
Il arrive à se dégager un peu et me rejoins, seule et à l’abandon derrière.
W : on prend un film et de quoi manger et on rentre ?
S : tes parents ne seront pas là ?
W : non...ils sont invités ce soir...ils vont certainement rentrer tard...
J’ai un peu peur tout à coup, peur de me retrouver seule avec lui dans la grande maison de ses parents. J’ai peur de ne pas pouvoir résister à l’envie qui me ronge le bide depuis des semaines.
W : çà va ? Çà te contrarie de rester seule avec moi ?
S : tu croies çà ? Non...mais j’aime tellement les bons petits plats de ta maman !
Il rit et nous reprenons le chemin vers le parking. Nous achetons des plats tout prêts japonais et un DVD de films d’horreur. Je sens que nous allons passer une bonne soirée !
Le 4x4 file à vive allure et nous rentrons vite à la maison. Nous entrons et elle est plongée dans le silence apaisant.
S : ahhhhh ! Enfin chez soi !
W : chez soi ?
S : oui...enfin...çà fait du bien de retrouver dans un endroit où l’on se sent bien...
W : j’ai bien compris va ! Je vais réchauffer le repas ; repose toi...
S : je vais aller prendre une douche, çà me fera du bien.
Je monte les escaliers pour me rendre dans la salle de bain mais fait un détour par la chambre de Went, curieuse de voir si quelque chose à changé. Pas grand-chose de différent, seul un cadre attire mon attention et accélère mon rythme cardiaque. Une photo de nous deux d’il y a neuf ans que nous avions prise à bout de bras est posée sur sa table de chevet. A coté, une autre plus récente, datant du mariage de Brian a été découpée. Je posais pour le photographe avec Fred mais sa partie a été coupée. Je souris. Cette vue me rend heureuse. Je sais que je suis bête mais je ne peux pas m’empêcher d’être heureuse !
***
Les choses s'arrangent non ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Raaaaaaaaaaaaah!!!!!!!!! Mais c'est quand qu'elle va lui dire qu'il est le père de l'enfant
Je pense que c'est le moment approprié, faut aps avoir peur Sonia, fonce!!!!!!!!!
Franchement, elle a un Wentworth Miller fou amoureux d'elle, et l'enfant qu'elle porte est de lui, qu'est ce qu'elle veut de plus??????
Mets vite une autre suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Je pense que c'est le moment approprié, faut aps avoir peur Sonia, fonce!!!!!!!!!
Franchement, elle a un Wentworth Miller fou amoureux d'elle, et l'enfant qu'elle porte est de lui, qu'est ce qu'elle veut de plus??????
Mets vite une autre suite!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J'adore ce petit passage, à la fois tendre et drôle Je crois qu'il fait tout pour la rendre heureuse, mais sans se forcer. On sent que ça vient du coeur. Il la connaît, l'aime et sait ce qui peut lui faire plaisir : cette promenade au bord de "leur lac", ce petit tour dans ce magasin pour acheter des vêtements et du matériel pour le bébé. Il agit déjà comme s'il était le papa de cet enfant. Il s'implique totalement, sincèrementJe souris aux anges et le petit bout d’homme que je porte semble bien vouloir se calmer à cette douce pression que Wentworth exerce.
Ma plénitude ne durera pas longtemps que c’est l’envie de faire pipi qui m’assaille.
Je pense qu'il doit être aux anges de voir que Sonia se si sent bien dans la maison de ses parents.S : ahhhhh ! Enfin chez soi !
W : chez soi ?
S : oui...enfin...çà fait du bien de retrouver dans un endroit où l’on se sent bien.
C'est mignon. C'est à la fois touchant et simple et ça veut beaucoup dire. Jamais elle n'a quitté son coeur et ses penséesUne photo de nous deux d’il y a neuf ans que nous avions prise à bout de bras est posée sur sa table de chevet. A coté, une autre plus récente, datant du mariage de Brian a été découpée. Je posais pour le photographe avec Fred mais sa partie a été coupée. Je souris. Cette vue me rend heureuse. Je sais que je suis bête mais je ne peux pas m’empêcher d’être heureuse !
J'espère bien pour eux deux qu'elle ne va plus pouvoir y résister très loin Va-t-elle enfin franchir le pas et lui annoncer ? Va-t-elle craquer et lui avouer ses sentiments, retomber dans ses bras ? Je crois que toutes les conditions sont réunies...J’ai peur de ne pas pouvoir résister à l’envie qui me ronge le bide depuis des semaines.
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Bon et bien...la voilà
Alors que je suis enfin dan la salle de bain, je change d’avis et me fait couler un bain...cela me fera beaucoup de bien. Presque une heure s’est écoulée quand j’entends des coups sur ma porte.
W : eh ! Sonia, çà va ?
Je sors précipitamment car l’eau commence à être froide. Je lui réponds en criant.
S : j’arrive ! Je m’habille !
Je me dépêches d’enfiler un pantalon moulant à la taille et large plus bas avec un top assortis et un cache cœur par-dessus. C’est un ensemble spécial femme enceinte charmant avec de la dentelle au niveau de la poitrine et qui la met terriblement en valeur ! Je l’ai acheté avec Penny cette semaine et je ne suis pas peu fière de l’inaugurer ce soir !
Je descends rapidement le rejoindre et je vois lorsqu’il m’aperçoit que j’obtiens l’effet escompté. Il a dressé une petite table et nous commençons rapidement à manger. Tout est délicieux et après les vagabondages de la journée, je suis affamée. Le bébé semble étrangement calme, le bain certainement. Nous regardons une série comique pendant le repas.
Une fois terminé, je l’aide à débarrasser et il ramène un énorme pot de glace à la vanille et aux noix de pécan caramélisées, mes préférées !
W : je mets le film maintenant ?
S : oh oui...il est déjà 21h30 et je crois que je ne vais pas faire long feu aujourd’hui !
Il lance le DVD et je constate le film choisit...Scream, le même que celui que nous étions allés voir ensemble il y a neuf ans au cinéma.
S : tu veux que je fasse des cauchemars ?
W : t’inquiètes ! Je serais là pour veiller sur toi !
Il ouvre la glace et y plonge la cuiller avant de la diriger vers ma bouche.
W : une cuiller pour maman !
Il rit et tente de forcer le passage. J’ouvre ma bouche et laisse échapper un soupir de contentement tellement cette glace est bonne !
S : c’est très bon mais çà sera aussi très bon sur mes hanches et sur mes fesses après !
Il secoue la tête d’incompréhension.
W : tu vas quand même pas me faire croire que tu te trouves grosse ! On ne voit que ton ventre...à part çà j’aimerais bien savoir où tu as pris !
Ses yeux louchent naturellement sur mon décolleté et au lieu d’être gênés, nous pouffons de rire ensemble. Il n’a pas tort...je n’ai pas à me plaindre car en dehors de ma poitrine qui a doublé de volume et de mon ventre...je n’ai pas pris grand-chose.
Le film et ses longs moments d’angoisses commencent. Je me sers contre Went qui me fait manger la glace entre deux frissons. Je me plonge littéralement dans l’action à travers l’écran et serre de plus en plus fort son bras à chaque moment difficile. Nous avons fini le pot de glace et le film approche de la fin. Je suis fatiguée mais le bain m’a fait beaucoup de bien, je suis détendue et à l’aise.
Il doit rester à peine un quart d’heure de film et je me sens stresser de plus en plus. J’ai du voir ce film cinq fois mais même en connaissant l’issue, je me plonge dans l’intrigue et flippe à chaque fois ! Je sens le bras de Went complètement détendu à coté de moi. Je me retourne vers lui et constate qu’il s’est endormi. Le pauvre, cette journée a du l’épuiser ! Après cette semaine harassante de tournage, il trouve encore du temps pour s’occuper d’une femme enceinte et abandonnée qu’il a jadis aimée.
Son visage est détendu et sa petite barbe de trois jours lui donne un petit air sexy qui ne me déplaît pas...la tête en arrière, le corps étendu, je n’ai qu’une envie me serrer fort dans ses bras. Je délaisse totalement le film pour sa contemplation. Le jeune homme que j’ai aimé est devenu un homme magnifique, doux et rassurant.
Instinctivement, ma main parcoure son visage et en redessine les contours. Il dort profondément car il n’a aucune réaction. J’essaie d’imaginer à travers lui la tête que pourra avoir notre fils, s’il aura ses yeux, son nez, sa bouche ; ses mains ou le tout à la fois ? Je n’ai pas peur que cela se voit, je crains seulement de devoir lui annoncer et je ne sais pas comment m’y prendre ni comment il pourrait réagir.
Mon index s’attarde sur sa bouche. Je le porte à ma bouche puis à la sienne pour simuler un baiser. Il n’a toujours aucune réaction. Je me redresse près de lui et le fixe en passant ma main dans ses cheveux si courts qu’ils ne laissent plus paraître ses magnifiques boucles brunes. Ses yeux restent éternellement clos à mon grand désespoir.
Je suis si près pourtant que je sens presque ses lèvres m’appeler.
Je reste immobile quelques instants à le contempler, humant son odeur et la chaleur qui se dégage de lui. Sa bouche est si désirable. Je ne tiendrais pas longtemps comme cela. Je suis irrésistiblement attirée vers lui. Ma tête a arrêtée de réfléchir à ce qui est bien et ce qui est mal et mon corps et mon cœur prennent définitivement possession de mes actes, de mes pulsions. Je me rapproche toujours plus près, toujours plus dangereusement. Je sens maintenant son souffle sur mes lèvres. Il ne bouge toujours pas et je ne constate aucune modification de sa respiration, toujours si régulière.
Alors je pose délibérément mes lèvres sur les siennes. Un frisson me parcourt le corps. Ses lèvres si douces et si avenantes s’offrent à moi sans complexe. Je deviens plus pressante. Sans m’en rendre compte, je me suis spontanément placée à califourchon sur lui. Je continue de l’embrasser doucement. Je ferme les yeux et profite de l’instant.
Quand mes lèvres se détachent doucement des siennes et que je rouvre les yeux en reculant, je constate que ses deux prunelles bleues vertes me fixent intensément. Il ne bouge pas mais ses yeux trahissent son trouble.
Je me rapproche à nouveau et saisit ses lèvres qui restent immobiles. Les miennes frôlent l’épaisseur dodue et charnue des siennes. J’entend juste un soupir et me dégage à contre cœur. Ses yeux transpirent de désir et de crainte d’être abandonné. Ma main frôle son visage et je détaille chaque partie qui le compose. Sa main attrape la mienne et il embrasse ma paume avant de m’attirer à lui définitivement. Je sens sa chaleur contre moi, ses mains qui sont toutes à la fois dans mon dos, sur mes reins et dans ma nuque. Nos lèvres se rejoignent et se frôlent doucement, réapprenant à se toucher. Mon corps est parcouru de frisson mais je me sens dans une bulle de douceur, comme si j’étais de cristal. Les gestes de Wentworth sont doux et appliqués. Mon cou frémit sous ses caresses alors que nos lèvres échangent de savoureux baisers langoureux. Je caresse son crâne et m’attarde sur le lobe de ses oreilles, j’ai terriblement envie de lui et je laisse mon corps l’exprimer à travers les petits gémissements qui m’échappent lorsqu’il dépose ses baisers humides et chauds sur ma peau.
Nos lèvres se détache et sans me lâcher il se lève du canapé et me porte dans ses bras en me souriant. J’ai l’impression d’être son trophée. Il prend soin de moi depuis plusieurs semaines et je l’aime...je l’aime !
Ses bras m’entourent et me portent alors qu’il gravit une à une et sans difficulté les marches de l’escalier. Il ouvre du pied la porte de sa chambre et la referme de la même manière. Mes pieds touchent le sol en même temps que ses lèvres reprennent l’assaut des miennes. Je sens son corps se tendre contre le mien.
Mes mains déboutonnent sa chemise avec habileté tandis qu’il ose enfin s’emparer de ma poitrine. Je lui souris et l’encourage alors que mes propres doigts parcourent maintenant son torse nu et musclé. Je le sens frémir et se coller plus encore à moi. J’ai l’impression de rêver et pourtant j’espère bien ne jamais me réveiller
Nos lèvres se frôlent à nouveau et nos souffles saccadés se mélangent sous le poids de nos désirs. Ses mains descendent le long de mon corps et me font frémir. Il m’ôte mes quelques vêtements et je me retrouve en petite culotte sur le lit. Je m’allonge et il se place à coté de moi. Ses mains glissent sur ma peau nue et je frémis à chaque passage. Ma poitrine se gonfle de désir quand sa bouche s’abat sur mon cou avant de descendre plus bas, toujours plus bas. Ses gestes sont si doux. Sa chaleur enrobe mes sens et mon désir. Je gémit et me cambre sous ses caresses.
Mes mains entreprennent de le satisfaire aussi en passant sur son torse et en descendant plus bas sous la ceinture de son pantalon avec lequel je me débat. Il bouge ses jambes pour le faire glisser et s’en débarrasser. Alors qu’il embrasse mon cou goulûment, mes mains s’insinuent sous le tissu de son boxer et je sens sa respiration se bloquer au contact de mes mains sur sa peau. Il gémit bruyamment dans mon cou et prononce plusieurs fois mon prénom. Je sens le désir monter en moi à son paroxysme. Je me calme un peu et laisse ses mains passer doucement sur mon ventre qu’il caresse avec attention et respect. Ses doigts longs, fins et habiles contournent le tissu de mes sous vêtements et pénètrent mon intimité avec une extrême douceur. Je me cambre encore et gémit sous ses assauts.
Il attire ma bouche vers la sienne et je dégage son boxer encombrant pendant qu’il me débarrasse de ma petite culotte. Nus l’un contre l’autre, nos corps se frôlent, se touchent et s’aimantent face au ballet du désir qui s’empare de nos âmes.
Je l’attire plus à moi et il se place doucement, avec beaucoup d’attention entre mes cuisses. Je sens son désir contre moi et je ne tiendrais pas longtemps. J’ai envie qu’il vienne en moi. Je veux être à lui, à jamais et toujours. Mon seul et unique amour.
Il stoppe ses mouvements et me fixe intensément.
W : tu es bien sûre ?
S : je n’ai jamais été aussi sûre de quelque chose...
Ses lèvres emprisonnent alors les miennes à nouveau et une légère pression se fait sentir entre mes cuisses et il s’insinue en moi doucement, tendrement alors que je soupire du bonheur qu’il me procure. Je me sens libérée et heureuse d’être à lui.
Ses mouvements sont doux, ses caresses délicates et je l’attire plus en moi. Il embrasse ma poitrine et me regarde. Je fixe ses yeux et lui souris. Une douce vague de chaleur monte en moi et le brûlant désir attisé par son regard me transporte. Je n’ai pas eu d’homme depuis si longtemps...
Je l’incite à accélérer le rythme sans craindre pour le bébé car je sais qu’il se retient. Il me suit et je sens mon ventre se crisper sous l’impact de l’orgasme qui s’empare de moi lentement. Je ne peux m’empêcher de prononcer son nom dans un râle de contentement alors qu’il vient étouffer son propre plaisir dans ma bouche.
Nos corps se soulèvent à l’unisson une dernière fois avant de laisser le plaisir s’échapper doucement et nous laisser apaisés et heureux dans les bras l’un de l’autre.
Went se décale à coté de moi. Nous sommes en sueur mais tellement heureux...il se redresse et vient embrasser mon ventre, du dessous de ma poitrine en passant par mon nombril puis plus bas. La caresse de sa bouche me procure encore milles sensations et je ne peux retenir les larmes qui s’abattent alors le long de mes joues.
W : qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas ? Tu regrettes ?
Je lui souris entre deux sanglots et emprisonne sa bouche fougueusement.
S : je n’ai jamais regretté aucune fois où j’ai pu faire l’amour avec toi Wentworth...je t’ai toujours aimé...et je crois que je t’aimerai toujours quoi qu’il se passe.
Son nez caresse le mien tendrement puis ma bouche s’entrouvre doucement pour laisser place à ses lèvres tendrent qui m’embrassent. Je ne veux que jamais le jour se lève sur notre nuit d’amour. Je sais que demain, il faudra pourtant parler et faire face...
J'ai voulu bien faire les choses pour ce passage...j'espère que j'ai réussi ou que je m'en suis approchée !
J'espère avoir récompensée votre patience aussi
J'attends vos coms les louloutes !
CHAPTER 27 Week-end Part 3
Alors que je suis enfin dan la salle de bain, je change d’avis et me fait couler un bain...cela me fera beaucoup de bien. Presque une heure s’est écoulée quand j’entends des coups sur ma porte.
W : eh ! Sonia, çà va ?
Je sors précipitamment car l’eau commence à être froide. Je lui réponds en criant.
S : j’arrive ! Je m’habille !
Je me dépêches d’enfiler un pantalon moulant à la taille et large plus bas avec un top assortis et un cache cœur par-dessus. C’est un ensemble spécial femme enceinte charmant avec de la dentelle au niveau de la poitrine et qui la met terriblement en valeur ! Je l’ai acheté avec Penny cette semaine et je ne suis pas peu fière de l’inaugurer ce soir !
Je descends rapidement le rejoindre et je vois lorsqu’il m’aperçoit que j’obtiens l’effet escompté. Il a dressé une petite table et nous commençons rapidement à manger. Tout est délicieux et après les vagabondages de la journée, je suis affamée. Le bébé semble étrangement calme, le bain certainement. Nous regardons une série comique pendant le repas.
Une fois terminé, je l’aide à débarrasser et il ramène un énorme pot de glace à la vanille et aux noix de pécan caramélisées, mes préférées !
W : je mets le film maintenant ?
S : oh oui...il est déjà 21h30 et je crois que je ne vais pas faire long feu aujourd’hui !
Il lance le DVD et je constate le film choisit...Scream, le même que celui que nous étions allés voir ensemble il y a neuf ans au cinéma.
S : tu veux que je fasse des cauchemars ?
W : t’inquiètes ! Je serais là pour veiller sur toi !
Il ouvre la glace et y plonge la cuiller avant de la diriger vers ma bouche.
W : une cuiller pour maman !
Il rit et tente de forcer le passage. J’ouvre ma bouche et laisse échapper un soupir de contentement tellement cette glace est bonne !
S : c’est très bon mais çà sera aussi très bon sur mes hanches et sur mes fesses après !
Il secoue la tête d’incompréhension.
W : tu vas quand même pas me faire croire que tu te trouves grosse ! On ne voit que ton ventre...à part çà j’aimerais bien savoir où tu as pris !
Ses yeux louchent naturellement sur mon décolleté et au lieu d’être gênés, nous pouffons de rire ensemble. Il n’a pas tort...je n’ai pas à me plaindre car en dehors de ma poitrine qui a doublé de volume et de mon ventre...je n’ai pas pris grand-chose.
Le film et ses longs moments d’angoisses commencent. Je me sers contre Went qui me fait manger la glace entre deux frissons. Je me plonge littéralement dans l’action à travers l’écran et serre de plus en plus fort son bras à chaque moment difficile. Nous avons fini le pot de glace et le film approche de la fin. Je suis fatiguée mais le bain m’a fait beaucoup de bien, je suis détendue et à l’aise.
Il doit rester à peine un quart d’heure de film et je me sens stresser de plus en plus. J’ai du voir ce film cinq fois mais même en connaissant l’issue, je me plonge dans l’intrigue et flippe à chaque fois ! Je sens le bras de Went complètement détendu à coté de moi. Je me retourne vers lui et constate qu’il s’est endormi. Le pauvre, cette journée a du l’épuiser ! Après cette semaine harassante de tournage, il trouve encore du temps pour s’occuper d’une femme enceinte et abandonnée qu’il a jadis aimée.
Son visage est détendu et sa petite barbe de trois jours lui donne un petit air sexy qui ne me déplaît pas...la tête en arrière, le corps étendu, je n’ai qu’une envie me serrer fort dans ses bras. Je délaisse totalement le film pour sa contemplation. Le jeune homme que j’ai aimé est devenu un homme magnifique, doux et rassurant.
Instinctivement, ma main parcoure son visage et en redessine les contours. Il dort profondément car il n’a aucune réaction. J’essaie d’imaginer à travers lui la tête que pourra avoir notre fils, s’il aura ses yeux, son nez, sa bouche ; ses mains ou le tout à la fois ? Je n’ai pas peur que cela se voit, je crains seulement de devoir lui annoncer et je ne sais pas comment m’y prendre ni comment il pourrait réagir.
Mon index s’attarde sur sa bouche. Je le porte à ma bouche puis à la sienne pour simuler un baiser. Il n’a toujours aucune réaction. Je me redresse près de lui et le fixe en passant ma main dans ses cheveux si courts qu’ils ne laissent plus paraître ses magnifiques boucles brunes. Ses yeux restent éternellement clos à mon grand désespoir.
Je suis si près pourtant que je sens presque ses lèvres m’appeler.
Je reste immobile quelques instants à le contempler, humant son odeur et la chaleur qui se dégage de lui. Sa bouche est si désirable. Je ne tiendrais pas longtemps comme cela. Je suis irrésistiblement attirée vers lui. Ma tête a arrêtée de réfléchir à ce qui est bien et ce qui est mal et mon corps et mon cœur prennent définitivement possession de mes actes, de mes pulsions. Je me rapproche toujours plus près, toujours plus dangereusement. Je sens maintenant son souffle sur mes lèvres. Il ne bouge toujours pas et je ne constate aucune modification de sa respiration, toujours si régulière.
Alors je pose délibérément mes lèvres sur les siennes. Un frisson me parcourt le corps. Ses lèvres si douces et si avenantes s’offrent à moi sans complexe. Je deviens plus pressante. Sans m’en rendre compte, je me suis spontanément placée à califourchon sur lui. Je continue de l’embrasser doucement. Je ferme les yeux et profite de l’instant.
Quand mes lèvres se détachent doucement des siennes et que je rouvre les yeux en reculant, je constate que ses deux prunelles bleues vertes me fixent intensément. Il ne bouge pas mais ses yeux trahissent son trouble.
Je me rapproche à nouveau et saisit ses lèvres qui restent immobiles. Les miennes frôlent l’épaisseur dodue et charnue des siennes. J’entend juste un soupir et me dégage à contre cœur. Ses yeux transpirent de désir et de crainte d’être abandonné. Ma main frôle son visage et je détaille chaque partie qui le compose. Sa main attrape la mienne et il embrasse ma paume avant de m’attirer à lui définitivement. Je sens sa chaleur contre moi, ses mains qui sont toutes à la fois dans mon dos, sur mes reins et dans ma nuque. Nos lèvres se rejoignent et se frôlent doucement, réapprenant à se toucher. Mon corps est parcouru de frisson mais je me sens dans une bulle de douceur, comme si j’étais de cristal. Les gestes de Wentworth sont doux et appliqués. Mon cou frémit sous ses caresses alors que nos lèvres échangent de savoureux baisers langoureux. Je caresse son crâne et m’attarde sur le lobe de ses oreilles, j’ai terriblement envie de lui et je laisse mon corps l’exprimer à travers les petits gémissements qui m’échappent lorsqu’il dépose ses baisers humides et chauds sur ma peau.
Nos lèvres se détache et sans me lâcher il se lève du canapé et me porte dans ses bras en me souriant. J’ai l’impression d’être son trophée. Il prend soin de moi depuis plusieurs semaines et je l’aime...je l’aime !
Ses bras m’entourent et me portent alors qu’il gravit une à une et sans difficulté les marches de l’escalier. Il ouvre du pied la porte de sa chambre et la referme de la même manière. Mes pieds touchent le sol en même temps que ses lèvres reprennent l’assaut des miennes. Je sens son corps se tendre contre le mien.
Mes mains déboutonnent sa chemise avec habileté tandis qu’il ose enfin s’emparer de ma poitrine. Je lui souris et l’encourage alors que mes propres doigts parcourent maintenant son torse nu et musclé. Je le sens frémir et se coller plus encore à moi. J’ai l’impression de rêver et pourtant j’espère bien ne jamais me réveiller
Nos lèvres se frôlent à nouveau et nos souffles saccadés se mélangent sous le poids de nos désirs. Ses mains descendent le long de mon corps et me font frémir. Il m’ôte mes quelques vêtements et je me retrouve en petite culotte sur le lit. Je m’allonge et il se place à coté de moi. Ses mains glissent sur ma peau nue et je frémis à chaque passage. Ma poitrine se gonfle de désir quand sa bouche s’abat sur mon cou avant de descendre plus bas, toujours plus bas. Ses gestes sont si doux. Sa chaleur enrobe mes sens et mon désir. Je gémit et me cambre sous ses caresses.
Mes mains entreprennent de le satisfaire aussi en passant sur son torse et en descendant plus bas sous la ceinture de son pantalon avec lequel je me débat. Il bouge ses jambes pour le faire glisser et s’en débarrasser. Alors qu’il embrasse mon cou goulûment, mes mains s’insinuent sous le tissu de son boxer et je sens sa respiration se bloquer au contact de mes mains sur sa peau. Il gémit bruyamment dans mon cou et prononce plusieurs fois mon prénom. Je sens le désir monter en moi à son paroxysme. Je me calme un peu et laisse ses mains passer doucement sur mon ventre qu’il caresse avec attention et respect. Ses doigts longs, fins et habiles contournent le tissu de mes sous vêtements et pénètrent mon intimité avec une extrême douceur. Je me cambre encore et gémit sous ses assauts.
Il attire ma bouche vers la sienne et je dégage son boxer encombrant pendant qu’il me débarrasse de ma petite culotte. Nus l’un contre l’autre, nos corps se frôlent, se touchent et s’aimantent face au ballet du désir qui s’empare de nos âmes.
Je l’attire plus à moi et il se place doucement, avec beaucoup d’attention entre mes cuisses. Je sens son désir contre moi et je ne tiendrais pas longtemps. J’ai envie qu’il vienne en moi. Je veux être à lui, à jamais et toujours. Mon seul et unique amour.
Il stoppe ses mouvements et me fixe intensément.
W : tu es bien sûre ?
S : je n’ai jamais été aussi sûre de quelque chose...
Ses lèvres emprisonnent alors les miennes à nouveau et une légère pression se fait sentir entre mes cuisses et il s’insinue en moi doucement, tendrement alors que je soupire du bonheur qu’il me procure. Je me sens libérée et heureuse d’être à lui.
Ses mouvements sont doux, ses caresses délicates et je l’attire plus en moi. Il embrasse ma poitrine et me regarde. Je fixe ses yeux et lui souris. Une douce vague de chaleur monte en moi et le brûlant désir attisé par son regard me transporte. Je n’ai pas eu d’homme depuis si longtemps...
Je l’incite à accélérer le rythme sans craindre pour le bébé car je sais qu’il se retient. Il me suit et je sens mon ventre se crisper sous l’impact de l’orgasme qui s’empare de moi lentement. Je ne peux m’empêcher de prononcer son nom dans un râle de contentement alors qu’il vient étouffer son propre plaisir dans ma bouche.
Nos corps se soulèvent à l’unisson une dernière fois avant de laisser le plaisir s’échapper doucement et nous laisser apaisés et heureux dans les bras l’un de l’autre.
Went se décale à coté de moi. Nous sommes en sueur mais tellement heureux...il se redresse et vient embrasser mon ventre, du dessous de ma poitrine en passant par mon nombril puis plus bas. La caresse de sa bouche me procure encore milles sensations et je ne peux retenir les larmes qui s’abattent alors le long de mes joues.
W : qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas ? Tu regrettes ?
Je lui souris entre deux sanglots et emprisonne sa bouche fougueusement.
S : je n’ai jamais regretté aucune fois où j’ai pu faire l’amour avec toi Wentworth...je t’ai toujours aimé...et je crois que je t’aimerai toujours quoi qu’il se passe.
Son nez caresse le mien tendrement puis ma bouche s’entrouvre doucement pour laisser place à ses lèvres tendrent qui m’embrassent. Je ne veux que jamais le jour se lève sur notre nuit d’amour. Je sais que demain, il faudra pourtant parler et faire face...
***
J'ai voulu bien faire les choses pour ce passage...j'espère que j'ai réussi ou que je m'en suis approchée !
J'espère avoir récompensée votre patience aussi
J'attends vos coms les louloutes !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Soso_Burrows a écrit :
J'ai l'impression que dès le début, Sonia avait de petites idées coquines derrière la tête
Ce chapitre était magnifique Soso_Burrows. Il y avait tant d'amour, de douceur, de respect, d'émotion, de désir... Tes descriptions étaient superbes et poétiques
Je pense pouvoir te dire, sans problèmes, que tu as touché au but !J'ai voulu bien faire les choses pour ce passage...j'espère que j'ai réussi ou que je m'en suis approchée !
J'ai l'impression que dès le début, Sonia avait de petites idées coquines derrière la tête
C’est un ensemble spécial femme enceinte charmant avec de la dentelle au niveau de la poitrine et qui la met terriblement en valeur ! Je l’ai acheté avec Penny cette semaine et je ne suis pas peu fière de l’inaugurer ce soir !
Ils sont très complices et je crois que Wentworth ne sera pas contre une visite approfondie de ce décolleté et elle non plus
W : tu vas quand même pas me faire croire que tu te trouves grosse ! On ne voit que ton ventre...à part çà j’aimerais bien savoir où tu as pris !
Ses yeux louchent naturellement sur mon décolleté et au lieu d’être gênés, nous pouffons de rire ensemble.
Elle a raison de se laisser aller, de laisser parler ses sentiments.Ma tête a arrêté de réfléchir à ce qui est bien et ce qui est mal et mon corps et mon cœur prennent définitivement possession de mes actes, de mes pulsions.
Alors je pose délibérément mes lèvres sur les siennes. Un frisson me parcourt le corps. Ses lèvres si douces et si avenantes s’offrent à moi sans complexe. Je deviens plus pressante. Sans m’en rendre compte, je me suis spontanément placée à califourchon sur lui. Je continue de l’embrasser doucement. Je ferme les yeux et profite de l’instant.
Quand mes lèvres se détachent doucement des siennes et que je rouvre les yeux en reculant, je constate que ses deux prunelles bleu vert me fixent intensément. Il ne bouge pas mais ses yeux trahissent son trouble.
Sonia doit comprendre en le voyant qu'il ne pourra pas supporter qu'elle ne fasse que jouer avec lui, mais je crois qu'elle ne cherche pas ça du toutSes yeux transpirent de désir et de crainte d’être abandonné.
Enfin, elle se libère et reconnaît pleinement ses sentiments pour lui, même si ce n'est, pour le moment qu'une pensée intérieure.Mon corps est parcouru de frisson mais je me sens dans une bulle de douceur, comme si j’étais de cristal. Les gestes de Wentworth sont doux et appliqués. Mon cou frémit sous ses caresses alors que nos lèvres échangent de savoureux baisers langoureux. Je caresse son crâne et m’attarde sur le lobe de ses oreilles, j’ai terriblement envie de lui et je laisse mon corps l’exprimer à travers les petits gémissements qui m’échappent lorsqu’il dépose ses baisers humides et chauds sur ma peau.
Nos lèvres se détache et sans me lâcher il se lève du canapé et me porte dans ses bras en me souriant. J’ai l’impression d’être son trophée. Il prend soin de moi depuis plusieurs semaines et je l’aime...je l’aime !
ça devient particulièrement intense et chaudAlors qu’il embrasse mon cou goulûment, mes mains s’insinuent sous le tissu de son boxer et je sens sa respiration se bloquer au contact de mes mains sur sa peau. Il gémit bruyamment dans mon cou et prononce plusieurs fois mon prénom. Je sens le désir monter en moi à son paroxysme. Je me calme un peu et laisse ses mains passer doucement sur mon ventre qu’il caresse avec attention et respect. Ses doigts longs, fins et habiles contournent le tissu de mes sous vêtements et pénètrent mon intimité avec une extrême douceur. Je me cambre encore et gémit sous ses assauts.
Il attire ma bouche vers la sienne et je dégage son boxer encombrant pendant qu’il me débarrasse de ma petite culotte. Nus l’un contre l’autre, nos corps se frôlent, se touchent et s’aimantent face au ballet du désir qui s’empare de nos âmes.
Je l’attire plus à moi et il se place doucement, avec beaucoup d’attention entre mes cuisses. Je sens son désir contre moi et je ne tiendrais pas longtemps. J’ai envie qu’il vienne en moi. Je veux être à lui, à jamais et toujours. Mon seul et unique amour.
Il stoppe ses mouvements et me fixe intensément.
ça y est, elle lui a dit que c'était lui qu'elle aimait ! Quand elle prononce le "quoi qu'il se passe", elle pense déjà au fait qu'elle va devoir lui dire que le bébé qu'elle attend est le sien. On peut comprendre qu'elle ait des doutes concernant sa réaction car, ces derniers temps, elle a cru en sa relation avec Fred et elle est finalement tombée de très haut. Cette fois, avec Wentworth, je pense qu'elle sait, au fond d'elle-même, à quel point il tient à elle.W : qu’est-ce qu’il y a qui ne va pas ? Tu regrettes ?
Je lui souris entre deux sanglots et emprisonne sa bouche fougueusement.
S : je n’ai jamais regretté aucune fois où j’ai pu faire l’amour avec toi Wentworth...je t’ai toujours aimé...et je crois que je t’aimerai toujours quoi qu’il se passe.
Il faut qu'elle soit courageuse, notre petite Sonia mais je pense que tout devrait bien se passer et qu'il sera fou de joie.Son nez caresse le mien tendrement puis ma bouche s’entrouvre doucement pour laisser place à ses lèvres tendrent qui m’embrassent. Je ne veux que jamais le jour se lève sur notre nuit d’amour. Je sais que demain, il faudra pourtant parler et faire face...
Ce chapitre était magnifique Soso_Burrows. Il y avait tant d'amour, de douceur, de respect, d'émotion, de désir... Tes descriptions étaient superbes et poétiques
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Magnifique suite pleine de tendresse
Mais c'est quand qu'elle lui dit ?
Vite Soso une suite je veux savoir
Mais c'est quand qu'elle lui dit ?
Vite Soso une suite je veux savoir
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
je parie qu'elle va lui dire le lendemain
Mais en tout cas magnifique suite, j'ai adoré le passage ou Sonia pleure et avoue à Went qu'elle l'aime
Une suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Mais en tout cas magnifique suite, j'ai adoré le passage ou Sonia pleure et avoue à Went qu'elle l'aime
Une suite !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Une suite stp
Poety- Admis à l'infirmerie
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
pareil une suite !! une suite !!
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
suite ce soir !
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Fausse joie alors
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voilà la suite !
La lumière qui filtre à travers les persiennes me réveille. Je suis bien mais ne réalise pas encore ce qui s’est passé la veille. Je me sens bizarre, comme si je me réveillais d’un rêve éveillé. Tout me revient brutalement à l’esprit, le repas chez ses parents, la balade au lac, le centre commercial et la soirée, notre soirée. Il est derrière moi et ses bras me serrent tendrement. Je sens sa chaleur...je me sens si bien et j’ai a la fois si peur de la réaction qu’il va avoir ce matin. Je prends mon courage à deux mains et me retourne pour me retrouve face à lui. Il est réveillé et c’est son plus beau sourire qui m’accueille ce matin là.
W : bonjour princesse !
Je lui fait à mon tour mon plus beau sourire. Sa main caresse mon visage et dégage mes cheveux qu’il replace derrière mes oreilles.
W : tu te sens comment ?
S : je n’ai pas été plus heureuse depuis des mois. Je suis bien avec toi Went.
Il me sourie et dépose un baiser sur ma bouche puis dans mon cou avant de relever son visage près du mien.
W : je t’aime ma petite frenchie, je n’ai jamais cessé de t’aimer.
Je sens mon cœur s’emballer après ces quelques mots chuchotés si près de ma bouche. Je m’agrippe à sa nuque et l’attire à moi. Ses lèvres caresses les miennes sensuellement et je sens mon ventre crépiter à nouveau de désir pour lui. Ses baisers langoureux et humides me font frissonner.
Nus l’un contre l’autre, notre désir renaît. Je sens son corps tendu contre le mien et lui fait face en me plaçant à califourchon sur lui.
Nos lèvres s’accordent et nos gestes pleins d’amour nous transportent. Je le sens naturellement entrer en moi et je gémis de plaisir en faisant voler mes cheveux en arrière. Nos mouvements doux laissent monter le plaisir lentement sans que nos regards se quittent. Je peux lire dans le sien tout l’amour qu’il me porte. Il caresse mes seins et les embrasse puis frôle mon dos avec ses paumes avant de me faire basculer sur le lit. Je sens que l’extase n’est pas loin et me mords la lèvre quand il me pénètre à nouveau. Les étoiles au fond de ses yeux m’indiquent qu’il n’est pas loin non plus et je caresse son dos pour l’inciter à se libérer. Un plaisir fulgurant s’empare alors de moi alors je lui mordille le cou et que je l’entends soupirer mon nom de sa voix rauque. Une vague de chaleur se répand alors en moi et je souris aux anges.
Nos corps haletant, retombe doucement du septième ciel et il continue à embrasser ma poitrine et mon ventre quand une bosse se dessine sur celui-ci.
W : oh ! Je crois qu’il manifeste son mécontentement !
Je relève les yeux et assiste au spectacle. Il regarde émerveillé la petite bosse se déplacer, se former puis disparaître à nouveau. Il souris mais son visage change vite d’expression et c’est lamine beaucoup plus grave qu’il s’adresse à moi.
W : So...qu’est-ce que nous allons faire maintenant ? Je veux dire...ce bébé, Fred...qu’est-ce que tu comptes faire ?
Ses yeux trahissent l’angoisse de sa question. Il sait que je l’aime, il sait que je suis bien avec lui et que cette nuit merveilleuse comme les semaines qui l’ont précédées m’ont permis de comprendre enfin où était ma place mais je ne sais pas du tout comment faire. Je dois lui annoncer sa future paternité...mais comment l’annoncer à Fred ? Il ne faut pas l’oublier lui non plus. Même s’il est probablement à des milliers de kilomètres en train de faire ce que je n’ose imaginer, il croit toujours être le père de cet enfant et avoir des droits sur lui...
S : je ne sais pas...je suis seulement sûre d’une chose, c’est toi que j’aime...je n’aimerais jamais personne comme je t’aime toi !
Il pose sa tête sur mon ventre et souris. Sa barbe de deux jours me pique et je sursaute.
S : aie !
Il se redresse et se lève. J’aimerais lui dire qu’il peut-être soulagé, qu’il est le père de ce bébé et que nous allons être heureux tous les trois. Je crois même qu’inconsciemment, j’ai toujours su que l’enfant que je portais était de lui. Mais une force me retient et je me tais, une fois de plus je suis faible. Je veux privilégier l’instant au risque de peut-être ne plus avoir d’occasion.
Je me lève et le rejoins sous la douche. Nous partageons à nouveau toute la tendresse que nous inspire l’autre.
Nous nous habillons rapidement entre deux baisers passionnés. J’ai un peu peur de l’attitude qu’il va adopter face à ses parents. Je sais qu’ils vont être là quand nous allons descendre au salon. Je suis gênée.
W : arrêtes de stresser comme çà ! Tu sais qu’ils ne nous jugeront pas ! Ils savent que je t’aime depuis des lustres...ce n’est pas parce que tu es enceinte d’un autre que çà change quoi que ce soit. Tu sais que je pourrais l’aimer cet enfant, autant que sa maman !
Je grimace. Pourquoi n’ais-je pas sa force ? Pourquoi est-il si amoureux et si gentil ?
S : Went...justement, laisses-moi te dire...je...
Il me coupe par un baiser et je me cogne la tête contre le mur qui m’accueille sous la fougue de ses baisers.
S ! Aie !
Nous rions et je me sens bien.
En bas, ses parents nous accueillent chaleureusement et je sens le regard bienveillant de sa mère sur ma main dans celle de Wentworth.
Nous déjeunons et discutons chaleureusement jusqu’à l’heure du départ. Went charge nos affaires dans le coffre du 4x4 et nous rentrons.
L’appartement de New York nous accueille et c’est main dans la main que nous y entrons sous les regards médusés de Tracy et Brian.
Je sais que nous n’avons plus beaucoup de temps, que dans quelques minutes, une heure tout au plus, il repartira pour son tournage de demain et me laissera seule. Je suis heureuse et triste à la fois.
T : on peut avoir un résumé ?
W : j’aime Sonia et elle m’aime !
Un silence plombe l’appartement avant que Brian ne se lève en applaudissant.
B : une bonne nouvelle, depuis le temps ! Champagne ! Bon...jus d’orange ce sera mieux car avec 2 femmes enceintes !
L’ambiance se détend instantanément et nous passons la demi-heure qui suit à rire jusqu’à ce qu’il se lève en regardant sa montre. Il prend son sac et je l’accompagne en bas de l’immeuble. Il fait froid et mon souffle s’envole dans le froid qui nous entoure. J’ai envie de pleurer et de m’accrocher à son cou pour l’obliger à rester avec moi. Je sais que son métier est important pour lui, je ne suis personne pour exiger tout çà.
Ses mains entourent l’ovale de mon visage et ses lèvres s’approchent des miennes. Je sens leur chaleur immédiatement, je sens l’amour qui transpire de ses lèvres à travers les miennes et j’essaie de lui rendre son baiser du mieux que je peux. Lorsque nous nous séparons, j’ai al, très mal et je sens mon cœur se déchirer.
W : So...tu vas me manquer...je dois y aller, je serais de retour dans deux semaines. Je ne peux pas rentrer avant, je suis désolé. Mais je t’appellerai tous les jours, je te promets...je t’aime, si tu savais comme je t’aime...
S : je sais...
Il embrasse ma main et s’éloigne. Le taxi est là, il m’enlève l’homme que j’aime et c’est bien après qu’il ai disparu de mon champ de vision que je rentre dans l’immeuble, que je retourne à la dure réalité de ma vie sans lui.
Profitez de ce calme qui règne...
CHAPTER 28 Rêve éveillé
La lumière qui filtre à travers les persiennes me réveille. Je suis bien mais ne réalise pas encore ce qui s’est passé la veille. Je me sens bizarre, comme si je me réveillais d’un rêve éveillé. Tout me revient brutalement à l’esprit, le repas chez ses parents, la balade au lac, le centre commercial et la soirée, notre soirée. Il est derrière moi et ses bras me serrent tendrement. Je sens sa chaleur...je me sens si bien et j’ai a la fois si peur de la réaction qu’il va avoir ce matin. Je prends mon courage à deux mains et me retourne pour me retrouve face à lui. Il est réveillé et c’est son plus beau sourire qui m’accueille ce matin là.
W : bonjour princesse !
Je lui fait à mon tour mon plus beau sourire. Sa main caresse mon visage et dégage mes cheveux qu’il replace derrière mes oreilles.
W : tu te sens comment ?
S : je n’ai pas été plus heureuse depuis des mois. Je suis bien avec toi Went.
Il me sourie et dépose un baiser sur ma bouche puis dans mon cou avant de relever son visage près du mien.
W : je t’aime ma petite frenchie, je n’ai jamais cessé de t’aimer.
Je sens mon cœur s’emballer après ces quelques mots chuchotés si près de ma bouche. Je m’agrippe à sa nuque et l’attire à moi. Ses lèvres caresses les miennes sensuellement et je sens mon ventre crépiter à nouveau de désir pour lui. Ses baisers langoureux et humides me font frissonner.
Nus l’un contre l’autre, notre désir renaît. Je sens son corps tendu contre le mien et lui fait face en me plaçant à califourchon sur lui.
Nos lèvres s’accordent et nos gestes pleins d’amour nous transportent. Je le sens naturellement entrer en moi et je gémis de plaisir en faisant voler mes cheveux en arrière. Nos mouvements doux laissent monter le plaisir lentement sans que nos regards se quittent. Je peux lire dans le sien tout l’amour qu’il me porte. Il caresse mes seins et les embrasse puis frôle mon dos avec ses paumes avant de me faire basculer sur le lit. Je sens que l’extase n’est pas loin et me mords la lèvre quand il me pénètre à nouveau. Les étoiles au fond de ses yeux m’indiquent qu’il n’est pas loin non plus et je caresse son dos pour l’inciter à se libérer. Un plaisir fulgurant s’empare alors de moi alors je lui mordille le cou et que je l’entends soupirer mon nom de sa voix rauque. Une vague de chaleur se répand alors en moi et je souris aux anges.
Nos corps haletant, retombe doucement du septième ciel et il continue à embrasser ma poitrine et mon ventre quand une bosse se dessine sur celui-ci.
W : oh ! Je crois qu’il manifeste son mécontentement !
Je relève les yeux et assiste au spectacle. Il regarde émerveillé la petite bosse se déplacer, se former puis disparaître à nouveau. Il souris mais son visage change vite d’expression et c’est lamine beaucoup plus grave qu’il s’adresse à moi.
W : So...qu’est-ce que nous allons faire maintenant ? Je veux dire...ce bébé, Fred...qu’est-ce que tu comptes faire ?
Ses yeux trahissent l’angoisse de sa question. Il sait que je l’aime, il sait que je suis bien avec lui et que cette nuit merveilleuse comme les semaines qui l’ont précédées m’ont permis de comprendre enfin où était ma place mais je ne sais pas du tout comment faire. Je dois lui annoncer sa future paternité...mais comment l’annoncer à Fred ? Il ne faut pas l’oublier lui non plus. Même s’il est probablement à des milliers de kilomètres en train de faire ce que je n’ose imaginer, il croit toujours être le père de cet enfant et avoir des droits sur lui...
S : je ne sais pas...je suis seulement sûre d’une chose, c’est toi que j’aime...je n’aimerais jamais personne comme je t’aime toi !
Il pose sa tête sur mon ventre et souris. Sa barbe de deux jours me pique et je sursaute.
S : aie !
Il se redresse et se lève. J’aimerais lui dire qu’il peut-être soulagé, qu’il est le père de ce bébé et que nous allons être heureux tous les trois. Je crois même qu’inconsciemment, j’ai toujours su que l’enfant que je portais était de lui. Mais une force me retient et je me tais, une fois de plus je suis faible. Je veux privilégier l’instant au risque de peut-être ne plus avoir d’occasion.
Je me lève et le rejoins sous la douche. Nous partageons à nouveau toute la tendresse que nous inspire l’autre.
Nous nous habillons rapidement entre deux baisers passionnés. J’ai un peu peur de l’attitude qu’il va adopter face à ses parents. Je sais qu’ils vont être là quand nous allons descendre au salon. Je suis gênée.
W : arrêtes de stresser comme çà ! Tu sais qu’ils ne nous jugeront pas ! Ils savent que je t’aime depuis des lustres...ce n’est pas parce que tu es enceinte d’un autre que çà change quoi que ce soit. Tu sais que je pourrais l’aimer cet enfant, autant que sa maman !
Je grimace. Pourquoi n’ais-je pas sa force ? Pourquoi est-il si amoureux et si gentil ?
S : Went...justement, laisses-moi te dire...je...
Il me coupe par un baiser et je me cogne la tête contre le mur qui m’accueille sous la fougue de ses baisers.
S ! Aie !
Nous rions et je me sens bien.
En bas, ses parents nous accueillent chaleureusement et je sens le regard bienveillant de sa mère sur ma main dans celle de Wentworth.
Nous déjeunons et discutons chaleureusement jusqu’à l’heure du départ. Went charge nos affaires dans le coffre du 4x4 et nous rentrons.
L’appartement de New York nous accueille et c’est main dans la main que nous y entrons sous les regards médusés de Tracy et Brian.
Je sais que nous n’avons plus beaucoup de temps, que dans quelques minutes, une heure tout au plus, il repartira pour son tournage de demain et me laissera seule. Je suis heureuse et triste à la fois.
T : on peut avoir un résumé ?
W : j’aime Sonia et elle m’aime !
Un silence plombe l’appartement avant que Brian ne se lève en applaudissant.
B : une bonne nouvelle, depuis le temps ! Champagne ! Bon...jus d’orange ce sera mieux car avec 2 femmes enceintes !
L’ambiance se détend instantanément et nous passons la demi-heure qui suit à rire jusqu’à ce qu’il se lève en regardant sa montre. Il prend son sac et je l’accompagne en bas de l’immeuble. Il fait froid et mon souffle s’envole dans le froid qui nous entoure. J’ai envie de pleurer et de m’accrocher à son cou pour l’obliger à rester avec moi. Je sais que son métier est important pour lui, je ne suis personne pour exiger tout çà.
Ses mains entourent l’ovale de mon visage et ses lèvres s’approchent des miennes. Je sens leur chaleur immédiatement, je sens l’amour qui transpire de ses lèvres à travers les miennes et j’essaie de lui rendre son baiser du mieux que je peux. Lorsque nous nous séparons, j’ai al, très mal et je sens mon cœur se déchirer.
W : So...tu vas me manquer...je dois y aller, je serais de retour dans deux semaines. Je ne peux pas rentrer avant, je suis désolé. Mais je t’appellerai tous les jours, je te promets...je t’aime, si tu savais comme je t’aime...
S : je sais...
Il embrasse ma main et s’éloigne. Le taxi est là, il m’enlève l’homme que j’aime et c’est bien après qu’il ai disparu de mon champ de vision que je rentre dans l’immeuble, que je retourne à la dure réalité de ma vie sans lui.
***
Profitez de ce calme qui règne...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je croyais qu'elle allait lui dire, elle va pas attendre que le bébé naisse et qu'il le découvre de lui même pour qu'il le sache???
ta dernière phrase me fait peur, tu comptes tout de même pas les séparer à nouveau non??!!!
Tout mais pas ca, je les aime bien moi went et sonia, ils sont trop mignons ensemble
Mets vite la suite!!!!!!!!!
ta dernière phrase me fait peur, tu comptes tout de même pas les séparer à nouveau non??!!!
Tout mais pas ca, je les aime bien moi went et sonia, ils sont trop mignons ensemble
Mets vite la suite!!!!!!!!!
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