Brand New Day

bon alors, puisque tout le monde s'y met, pourquoi pas moi, hein? donc voilà c'est ma petite version de ce qui pourrait arriver à nos p'tits loups, histoire de patienter!
c'est pas trés long mais il y aura la suite demain... si vous jugez que ça vaut le coup bien sûr!

"bonne" lecture



- Michael ?
Entre ces murs sombres, sa voix trahit un désespoir qu’elle ne soupçonnait pas si grand. Ce ne fut que lorsqu’elle perçut le faible écho de son appel qu’elle réalisa combien elle était terrorisée. Un sentiment qu’elle allait devoir apprendre à maîtriser vu la soudaine complexité de son existence. La situation dans laquelle elle se trouvait à cet instant précis en était un parfait exemple. Sara Tancredi avait rendez-vous, à nouveau, avec l’homme le plus recherché du pays, l’homme à abattre, Michael Scofield.
Prise de tremblements, Sara se passa la main dans ses cheveux anciennement longs et roux, signe de nervosité chez la jeune femme. Dire qu’elle avait sacrifié jusqu’à sa coupe de cheveux pour un homme qui visiblement semblait peu pressé d’arriver. Ce fut avec toute la mauvaise foi dont elle était capable qu’elle arriva à se persuader que ce n’était en aucun cas parce qu’elle était en avance d’une petite heure que Michael tardait à arriver. Résignée, son anxiété fit progressivement place à une impatience à peine contenue. Elle se mit alors à faire les cent pas, en veillant cependant à rester hors de vue d’un quelconque visiteur inattendu. Sara ne cessait de repenser aux évènements de ces derniers jours. Elle avait dû faire face à tant d’épreuves telles que la mort de son père, la sienne dont elle avait miraculeusement réchappé, sa confrontation avec Michael… L’époque où sa vie, certes déjà chaotique mais tellement routinière et ennuyeuse, se résumait à prendre la tension des détenus de Fox River lui semblait bien lointaine et Sara avait de plus en plus de mal à se rappeler comment c’était, une vie normale. Une vie avant Michael Scofield.

- Vous, vous restez là. J’y vais seul.
Sa voix était sans appel. Lincoln avait beau être l’aîné, il avait parfaitement conscience que lorsque Michael avait décidé quelque chose, il ne valait mieux pas tenter d’en discuter. Du moins, pas avant. Ce fut donc le cœur anormalement battant et seul, que le fugitif poussa la lourde porte du hangar désaffecté dans lequel, du moins l’espérait-il, Sara, sa Sara, l’attendait.
La porte venait à peine de se refermer derrière lui que le troisième homme s’empressa d’ouvrir le coffre de leur voiture. Lincoln lui jeta un regard intrigué jusqu’à ce qu’il se retrouve nez à nez avec un revolver pointé sur lui. Complètement figé, Lincoln ne maudit mentalement d’avoir obéi une fois de plus à un frère qui se refusait à se méfier de tout et n’importe qui.
- Alors, nous y voilà, vous allez me descendre pour rentrer dans les bonnes grâces de ces enfoirés du gouvernement hein ?
Kellerman, l’arme toujours pointée sur Burrows esquissa un faible sourire à la pensée d’une possible négociation de la dépouille de cet abruti contre sa réhabilitation. C’était tentant… mais une autre fois peut être.
- Prenez ça. Vous en aurez besoin. Votre frère pense jouer les héros en entrant là-dedans tout seul, il va surtout jouer les cibles parfaites parce que croire que Mahone n’a pas compris son petit manège, c’est comme croire que je pourrais récupérer ma place contre vos deux cadavres.
Sur ces mots, il tendit l’arme à Lincoln qui bien que soulagé doutait plus que jamais de la fiabilité de leur nouveau « copain ». Il empoigna néanmoins le pistolet que Kellerman lui tendait et suivit celui-ci vers l’entrée de l’entrepôt dans lequel Michael avait pénétré quelques secondes plus tôt.

Recroquevillée en position fœtale, Sara malgré la fatigue qui la gagnait était bien trop excitée pour se laisser surprendre par un assoupissement. Non, Sara était à l’affût du moindre bruit susceptible de lui révéler la présence de Michael. Comme ce bruit sourd d’une porte que l’on referme un peu trop précipitamment. Avec une étonnante rapidité, vu les courbatures dont elle souffrait, la jeune femme se redressa sur ses deux jambes et tenta de calmer son rythme cardiaque soudain étrangement élevé. Son excitation se mua bien vite en frustration lorsque le seul bruit qui parvenait encore à ses oreilles était sa respiration saccadée. L’entrepôt était décidément bien trop grand pour qu’elle se contente d’attendre dans son coin que Michael vienne la chercher. Elle voulait le voir. Tout de suite. Ce fut donc avec la quasi certitude de tomber sur lui que Sara s’aventura vers l’issue du bâtiment. Des bruits de pas résonnèrent à peine à quelques mètres de la jeune femme qui se figea, préférant attendre tout de même dans l’obscurité que l’intrus se montre à découvert. Lorsqu’elle l’aperçut enfin, son cœur manqua un battement. Mais pas pour les raisons qu’elle s’était imaginées. L’homme qui lui faisait maintenant face n’était pas un de ceux qu’elle s’attendait à revoir, surtout pas ici et maintenant, parce qu’elle ne l’attendait pas, parce qu’elle ne le voulait pas. Alors qu’elle fixait Kellerman avec une expression interdite et profondément dégoûtée, un sentiment qui l’avait momentanément quittée la pétrifia à nouveau sur place, la terreur.

J'aime beaucoup le debut!
Je t'encourage a continuer

Oui, c'est vraiment très bien, très bien raconté, tu choisis vraiment bien tes mots!!! J'adore, tu écris vraiment magnifiquement bien!! J'espère pouvoir bientôt lire la suite pour savoir ce qu'il va arriver à Sara!!!

Le titre de ton histoire me fait penser à une chanson, je crois que c'est une chanson en fait mais je ne connais plus le groupe ^^ Sinon, pour revenir à ta fiction, elle est très prometteuse Tu écris très bien et c'est très agréable de te lire. J'attends la suite avec impatience.

J'aime beaucoup et moi aussi je t'encourage a continuer!

alala merciiiiiiiiii ca fait plaisir, bon vous l'aurez la suite, peut être même ce soir du coup. j'essaierai de caler ça avec miss france

tt a fait, c'est des forty foot echo, j'ai mis les paroles sur le forum: les chansons qui font penser au couple si ça t'intéresse...

Moi aussi j'aime vraiment beaucoup!! c'est tres agréable à lire j'ai hate de voir comment ca va évoluer ^^ j'ai juste ... (oui désolée ta fic est superbe mais jpeux pas m'en empecher.. ) une reserve sur le fait que la vie de sara avant michael "se résumait à prendre la tension des détenus de Fox River " je comprend l'idée que tu voulais faire passer mais a mon avis en tant que medecin de ce genre de prison ses journées devaient etre un peu plus animée que ca ... lol mais a part ca ta fic est geniale!! continues

j'apprécie énormément ta fiction
vraiment je trouve que tu écris superbement et très réalistement.
Certe j'aurais aimé que les retrouvailles entre michael et sarah aie lieu, mais ça aurait été trop simple

la suite !!! j'ai hate de voir ce qui va se passer

june a écrit:Moi aussi j'aime vraiment beaucoup!! c'est tres agréable à lire j'ai hate de voir comment ca va évoluer ^^ j'ai juste ... (oui désolée ta fic est superbe mais jpeux pas m'en empecher.. ) une reserve sur le fait que la vie de sara avant michael "se résumait à prendre la tension des détenus de Fox River " je comprend l'idée que tu voulais faire passer mais a mon avis en tant que medecin de ce genre de prison ses journées devaient etre un peu plus animée que ca ... lol mais a part ca ta fic est geniale!! continues

lol c'est exactement ce que je me suis dit quand j'ai relu ma fic, t'es dans une prison ma fille, la tension c'est bon pour les ptits vieux mais bon... j'avais dans l'espoir que personne me ferait de remarque ben voilà c'est loupé!

shmoulf a écrit:
lol c'est exactement ce que je me suis dit quand j'ai relu ma fic, t'es dans une prison ma fille, la tension c'est bon pour les ptits vieux mais bon... j'avais dans l'espoir que personne me ferait de remarque ben voilà c'est loupé!

lol oui j'ai le don pour ce genre de choses jsuis désolée ... -_-' mais bon c'est qu'un petit detail, ta fic est geniale ca n'y change rien!! j'ai hate de lire la suite maintenant ^^

j'ai hâte de lire la suite !!!

j'ai adoré la lire

Mmmmm, ça va être dur d'écrire quelque chose de différent ...
En tout cas bravo ! Très agréable à lire, j'aime beaucoup

aaaaaaaaaaaaa merci tout le monde ça me met de bonne humeur! bon, dsl pour ce que je m'apprête à vous poster il n'y a pas de confrontation MiSa dans ce chapitre mais ce sera pour bientôt promis. Bonne lecture

3 jours plus tôt...

- On se débrouillera très bien sans vous, merci quand même.
Le ton de Lincoln était glacial, tout comme le regard qu’il jetait à présent à leur mystérieux sauveur, un certain Kellerman. La méfiance était chez lui comme une seconde nature et ce n’était pas maintenant, alors qu’ils étaient en cavale, plus vulnérables que jamais qu’il allait baser ses espoirs de survie sur un inconnu. Alors qu’il tournait les talons, il sentit une main compresser son bras gauche. C’était Michael. Michael et ses grands yeux clairs qui le fixaient avec un mélange de dureté et d’incompréhension.
- Tu comptes aller où comme ça ? Linc, je ne sais pas si tu réalises mais on est vraiment dans la merde !
- Et tu crois que ça ira mieux en s’alliant à ce type ? Regarde-le, on ne peut pas lui faire confiance.
Michael planta ses yeux dans ceux de son frère en tentant de toutes ses forces de faire comprendre à ce dernier à quel point il était insupportable quand il le sous-estimait. Il pensait pourtant ne plus rien avoir à lui prouver après tout ce qu’il s’était passé, mais il était évident qu’il se trompait.
- Je ne te parle pas de lui faire confiance, juste de se servir de lui comme il compte se servir de nous. Evidemment il ne fait pas ça par bonté d’âme, il n’y a pas si longtemps, il était un des leurs, je n’oublie pas qu’on ne peut pas se fier à eux, tu oublies que c’est à cause d’eux que j’ai dû venir te chercher en taule ! Mais enfin, regarde nous, on n’a plus rien, comment veux-tu qu’on se débrouille tout seul ? Ce serait du suicide de lui tourner le dos.
- Ce sera du suicide si on décide de le suivre Michael…
- Peut-être, mais c’est un risque à prendre !
Le ton était sérieusement monté entre les deux frères qui ne tentaient même plus de cacher les propos de leur conversation au principal intéressé.
Kellerman entreprit de nettoyer ses lunettes le temps qu’ils décident réellement de ce qu’ils allaient faire de lui. Bien qu’il ne se fasse guère de soucis sur son compte, les soupçons à peine masqués de Burrows commençaient sérieusement à l’agacer. Il avait bien conscience de ne pas être le bienvenu mais après tout ce n’était pas lui la priorité du gouvernement.
- Vous comptez tergiverser encore longtemps ou on peut se remettre en route ? Ne croyez surtout pas que votre scène de ménage n’est pas divertissante mais on a du boulot.
- Au volant, gros malin.
Kellerman prit un air exagérément vexé tout en implorant Michael d’apprendre à son frère à se tenir mieux que ça. Ce à quoi Lincoln répondit par quelque chose d’assez peu catholique. Ce fut ainsi que les trois nouveaux associés reprirent la route, Kellerman et Burrows à l’avant, Scofield à l’arrière.

Ce ne fut qu’après 4 longues et fastidieuses heures de conduite qu’ils s’arrêtèrent dans un motel miteux, l’une des meilleures planques pour trois hommes recherchés par les autorités, une planque qui à défaut de posséder une porte blindée, possédait au moins une baignoire. Alors que Lincoln s’attardait dans la salle de bain, Paul en profita pour s’entretenir un peu avec celui qui était à ses yeux le plus gros problème des deux frères, le petit génie. Adossé contre l’un des murs à la tapisserie verdâtre et moisie de la chambre, il ouvrit les hostilités.
- A ce que je sais, Burrows n’a jamais été un grand bavard et si vous n’aviez pas été là, il aurait sans doute arraché le levier de vitesse pour me crever un œil avec mais vous Scofield, je vous avoue que ça m’a surpris que vous ne m’ayez pas posé plus de questions. Je vous intéresse si peu ?
Cette dernière remarque souleva la consternation chez Michael qui semblait las, abattu, et plus dépité que jamais.
- On n’est pas là pour parler de nos épouses respectives, vous nous protégez, en innocentant Lincoln on démantèle toute cette mascarade et comme ça, votre vengeance, vous la tenez. Il n’y a rien à savoir de plus.
- Dit comme ça, ça paraît facile évidemment mais vous savez aussi bien que moi que ce ne sera jamais vraiment terminé cette histoire, ni pour vous, ni pour lincoln… ni pour Sara.
S’il n’était pas certain d’avoir réussi jusque là à capter la totale attention de Michael, la brusquerie avec laquelle ce dernier releva la tête à l’annonce de son nom ne laissait plus à Paul le moindre doute. Le regard qu’il lui lança non plus d’ailleurs. La surprise qui pouvait se lire sans grande difficulté sur le visage de Michael fit bien vite place à de la colère. Une colère sourde que le jeune homme parviendrait, comme à son habitude, à contenir mais qui lui tordait les entrailles chaque fois qu’il entendait ce prénom de la bouche d’un autre. Une colère anxieuse car tout ce qui touchait à Sara avait le don de l’inquiéter plus que de raison.
- Quoi Sara ?
Sa question ressemblait plus à un aboiement qu’à une demande à proprement parler mais il ne s’en formalisa pas, Kellerman non plus, trop content d’avoir touché une zone sensible.
- Le joli Docteur Tancredi, vous l’aimez bien, je me trompe ?
Michael savait pertinemment que s’emporter, c’était donner à Kellerman ce qu’il voulait, et ça, il en était hors de question. Pourtant la tentation était grande.
- Je vous comprends Michael vous savez, moi aussi j’ai tenté ma chance avec elle mais il semblerait qu’elle ait préféré une version un peu plus… gaie de Lance, le pathétique toxicomane. Pas de chance hein ?
Le beau brun se leva dans un calme déconcertant, pourtant l’acharnement avec lequel il serrait les poings, au vu de la blancheur de ses jointures suffit à provoquer un petit rictus chez Paul, ravi de sa petite séance de torture psychologique.
Puis toujours avec un calme olympien, Michael demanda sur un ton égal à son interlocuteur ce qu’il était supposé déduire de son petit manège.
- Qu’est-ce que vous avez fait à Sara ?
Kellerman préféra éluder la question. D’une part parce qu’il ne comptait pas avouer au fugitif que sa copine avait été quelque peu malmenée par ses soins, d’autre part parce qu’il aimait jouer avec le feu. Pourtant ce que Kellerman aurait dû retenir de ses quelques entrevues avec cet abruti de Mr Kim, c’est qu’il n’y a pire eau que l’eau qui dort.

super!

une suite!!

excellent !! je suis impressionnée de ton talent d'écrivain
Franchement, tu arrives meme à nous mettre à la place de Michael

Alors comme ça Sarah aurait trouvé quelqu'un d'autre dans sa vie ? Qui est ce Lance ?

J'ai hâte à prochain partiel !!!

j'adore ta fic

Excellent ce nouveau chapitre ! Nous avons un style d'écriture assez semblable

micko a écrit:Qui est ce Lance ?

Lance est le prénom d'emprunt de Kellerman ! Il s'est fait passé auprès de Sara pour un toxicomane homosexuel (je viens juste d'apprendre cette histoire d'homsexualité --> est-ce que quelqu'un pourrait me dire dans quel épisode on l'apprend ?).

super debut de fic




la suite stp

Milie87 a écrit:Excellent ce nouveau chapitre ! Nous avons un style d'écriture assez semblable

micko a écrit:Qui est ce Lance ?

Lance est le prénom d'emprunt de Kellerman ! Il s'est fait passé auprès de Sara pour un toxicomane homosexuel (je viens juste d'apprendre cette histoire d'homsexualité --> est-ce que quelqu'un pourrait me dire dans quel épisode on l'apprend ?).

ah ok... désolé vraiment, je suis un peu a la rammase parfois

Milie87 a écrit:Excellent ce nouveau chapitre ! Nous avons un style d'écriture assez semblable

micko a écrit:Qui est ce Lance ?

Lance est le prénom d'emprunt de Kellerman ! Il s'est fait passé auprès de Sara pour un toxicomane homosexuel (je viens juste d'apprendre cette histoire d'homsexualité --> est-ce que quelqu'un pourrait me dire dans quel épisode on l'apprend ?).

c'est dans le 204 ou le 205, je sais plus si c'est quand ils délirent au sujet d'un manque de coke dans leur tarte aux myrtilles industrielles ousi c'est quand il lui propose de faire la cuisine chez elle... enfin, soyons tous bien d'accord, kellerman n'est pas homo hein?

shmoulf a écrit:c'est dans le 204 ou le 205, je sais plus si c'est quand ils délirent au sujet d'un manque de coke dans leur tarte aux myrtilles industrielles ousi c'est quand il lui propose de faire la cuisine chez elle... enfin, soyons tous bien d'accord, kellerman n'est pas homo hein?

Désolée pour ce HS !
Est-ce que ça a un rapport avec leur quiproquo sur le mot "pie" ? Parce que j'avoue, ce dialogue, j'ai pas pigé

oula... ben s'il y en a un, j'ai pas relevé lol je crois que j'étais encore trop absorbée par le pétage de plomb de michael donc je crois que là faut faire un avis à la population!

geniale LA SUITE STP

une suite urgente stp stp stp stp stp stp... PITIÉ