Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara
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Message  shmoulf Dim 24 Déc - 18:41

merci encore pour vos posts et n'hésitez pas à en envoyer encore et encore! voilà une petite suite, vous aurez la suite tout à l'heure ou demain. enjoy!

Les chiffres écaillés sur la lourde porte leur indiquaient la chambre 19. Ils étaient enfin arrivés et jamais Sara n’avait eu autant envie d’être ailleurs en ce moment. Lorsque Michael posa sa main sur la poignée, le corps tout entier de la jeune femme fut parcouru de picotements et l’air se fit soudain plus rare. Elle empoigna sa main, de sorte que Michael attende encore un peu avant de la confronter à celui qu’elle haïssait par dessus tout. Au contact de cette peau que, Michael l’avait bien compris, le jeune homme devrait se contenter de contempler, de loin désormais, son bras droit se raidit. Lui aussi redoutait le moment où il allait entrer dans cette antichambre de l’enfer, mais pour une raison purement égoïste. Sara retirerait alors sa main rompant ainsi leur dernier contact et lui, qui jusque là avait toujours été acteur, n’aurait d’autre choix que d’assister au spectacle le plus pénible qu’il lui serait donner de voir, spectateur d’une scène qu’il avait indirectement provoqué. Retenant sa respiration, il enclencha le loquet de la porte, sans toutefois vraiment chercher à l’ouvrir. Il savait qu’une fois à l’intérieur, Sara ne serait plus à lui, si tant est qu’elle l’ait jamais été. Ce ne serait plus vraiment Sara d’ailleurs, juste une femme brisée, qu’il ne connaissait pas, car il dut se rendre à l’évidence qu’il ne connaissait pas Sara. Il connaissait juste le médecin, professionnel et appliqué, drôle et pourtant déjà si blasé, il connaissait une femme vulnérable et marquée par de trop lourdes épreuves, une femme en colère. Oui, il connaissait tout ça, mais tout ça était bien peu face à ce que la jeune femme était vraiment. Car c’était aussi un mental d’acier, une poigne bien plus forte qu’il n’y paraissait de prime abord. Une sensibilité qui, elle, n’avait aucune carapace avec laquelle se battre. Mais tout ça, Michael allait l’apprendre.
Alors, profitant encore de ces quelques secondes si précieuses où Sara et lui étaient encore seuls au monde, goûtant une dernière fois à la douce poussière d’illusion que leur retrouvaille avait généré en lui, Michael poussa, le plus lentement possible la porte de la chambre 19.


La température avoisinait les 30°C et pourtant Susan tremblait. Qu’aurait-elle pu faire d’autre face à cet homme ? Pétrifiée, elle l’était. Elle n’osait même pas ciller de peur de provoquer chez lui la moindre réaction violente. Pourtant ce n’était pas de surprise. Depuis l’évasion de Fox River, Susan savait que Théodore la retrouverait. C’était écrit. Et elle ne pouvait pas lutter contre ça. Cela faisait une dizaine de jours que tous les matins, cette mère de deux enfants priait pour qu’en ouvrant la porte d’entrée, elle ne tombe pas nez à nez avec ce malade. Et cela faisait une dizaine de jours que ses prières avaient été entendues…jusqu’à aujourd’hui. C’était donc bel et bien d’horreur qu’elle se contentait de fixer Theodore Bagwell, un homme qu’elle avait aimé et qui l’avait aimé en retour, jusqu’à ce tragique soir où une présentatrice du journal télévisé lui avait avoué la vérité au sujet du gentil Teddy, qui en ce moment même était en train d’apprendre à sa petite fille les tables de multiplication. La cruauté des illusions qu’elle avait nourries sur cet homme l’avait foudroyé sur place, jusqu’à ce qu’elle se décide à agir de la seule manière dont elle était capable. En tant que mère. En tant que citoyenne. Elle avait décroché le combiné et d’un calme qu’elle ne se serait jamais crue capable d’avoir au vu des circonstances, elle avait appelé la police.
Il était 21h18 lorsque Teddy avait été emmené par les autorités. Il était 21h18 lorsque son cœur avait cessé de battre.

T-Bag n’était plus. Il avait cessé d’exister à la minute où il avait franchi cette porte. Face à Susan, il n’était plus évadé de Fox River. Il était à nouveau Teddy.
- Tu ne m’embrasses pas ? Je m’attendais à un accueil un peu plus chaleureux, depuis le temps ! Viens, Suzie…
Teddy, avec un sourire franc, écarta ses bras, attendant que Susan vienne s’y blottir. Mais Susan ne bougeait pas. Elle était trop horrifiée pour ça. A quoi jouait-il ? Son regard ne trahissait aucune lueur psychopathe, il semblait juste… serein. Et c’était ça le plus inquiétant.
- Suzie…
Son ton se faisait plus insistant, mais ses yeux avaient toujours cette même lueur apaisée, sa respiration était anormalement régulière et ses paumes grandes ouvertes ne trahissaient aucune menace. Du moins, sa paume droite car à la plus grande horreur de Susan, elle réalisa que sa main gauche était artificielle, une main en plastique. Ce fut ce détail, quelque peu insignifiant, qui la fit réagir. Elle ne pouvait faire autrement que de lui obéir. Elle était prisonnière. De cette maison, de lui, et d’elle-même. De ce qu’elle avait fait, trois ans plus tôt. Toujours soumise à la torture de ce regard pervers posé sur elle, Susan s’avança, timidement vers Teddy. Un sourire de tordu collé au visage, il referma ses longs bras sur le corps tremblotant de son amour retrouvé, telle une araignée emprisonnant sa proie, consciente de sa mort prochaine.
Le sang de Susan se glaça lorsqu’elle sentit ses mains remonter le long de sa colonne vertébrale et lorsque l’une d’elles se posa sur sa nuque, pour caresser ses cheveux bruns, elle se sentit défaillir. Dans un reniflement répugnant, Teddy inhala le doux parfum de cette chevelure si douce, si… parfaite. Quel était ce parfum déjà ? Ah oui, le lilas…
- J’aime cette odeur. C’est si bon…
Les épaules de Susan se soulevèrent brusquement, comme parcourues de spasmes. Il fallut un moment à Teddy pour réaliser qu’elle pleurait.
- Ne t’inquiète pas ma Suzie, maintenant que je suis revenu, plus rien ne pourra nous séparer. On va enfin former une famille… tous les quatre.

alors? des nouvelles de T Bag, pour noël, ça vous convient?
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Message  shmoulf Mar 26 Déc - 1:45

voilà donc la suite que je m'étais promis de vous envoyer avant que je parte, bon c'est pas long c'est juste 5 jours mais tout ça pour dire que vous ne devez pas vous attendre à une suite avant pfiou, le 1er ou le 2

voilà, enjoy!


Les yeux de Teddy s’embuèrent à la pensée de la vie qu’il avait manquée, avec Susan, avec ses enfants, avec sa fille… Se détachant enfin du corps frémissant de la jolie brune, il essuya d’un coup de manche les quelques larmes qui menaçaient de couler sur son visage cireux. Prenant brusquement conscience de ce qui l’entourait, il constata avec un émerveillement non dissimulé que tout était exactement comme dans ses souvenirs, le mobilier, les plantes, tout avait été disposé de la même façon, du moins tant que la configuration de la maison le permettait. Comme si rien n’avait changé, comme si la police n’avait pas débarqué ce fameux soir. Comme si… Revenant brusquement à lui, Teddy réalisa que contrairement à ce qu’il croyait, non ce n’était pas comme avant. Il manquait quelque chose, ou quelqu’un.
- Comment va ma petite princesse ?
Il entendit Susan laisser échapper un hoquet. Puis plus rien. Il lui avait posé une question nom de dieu, qu’attendait-t-elle pour répondre ? Ses geignements commençaient à devenir lassants. Sans intérêt. Pourtant il aimait cette femme. Et il aimait sa fille. Cette petite poupée. Elle l’avait sans doute oublié pourtant lui n’avait jamais pu ôter de son esprit cette excitation qui l’avait envahi au contact de cette peau si douce, si jeune, si parfaite. Oh oui, il l’aimait. Mais il aimait aussi cette pleurnicharde. C’était comme ça et il ne pouvait rien y faire, pas plus qu’il ne pouvait contrôler ces pulsions que ses jérémiades commençaient à éveiller en lui. C’étaient ces sentiments qui faisaient qu’elle avait encore la chance d’être en vie, qu’en la voyant après toutes ces années, Teddy avait du se résigner. Il ne pouvait pas la toucher, pas comme ça. Il avait eu envie de changer pour elle à l’époque. Il avait eu envie de tout recommencer, de repartir à zéro. Et il y était presque arrivé. Non, malgré tout ce qu’elle avait fait, il ne pouvait pas la tuer. Mais il pourrait quand même l’obliger à se taire si cela était nécessaire.
- Il me semble t’avoir posé une question…
Un pas dans sa direction suffit à décider la brunette.
- Bien… Elle va bien.
Ces quelques mots moururent dans sa gorge, noyés par les sanglots d’angoisse que malgré ses tentatives, Susan ne parvenait pas à calmer.
- Elle est à l’école…
Ne sachant trop quelle attitude adopter, elle s’efforça d’agir le plus ordinairement possible. Susan ne savait pas trop ce qu’elle espérait. Peut être que les enfants décident au dernier moment de désobéir à leur mère et de traîner chez des amis. Que la voisine les appelle juste avant qu’ils n’atteignent le perron pour les inviter à goûter ses cookies à peine sortis du four. Ce qu’elle savait, c’était que par-dessus tout, elle priait pour que les enfants ne rentrent pas ce soir. Elle ne voulait pas qu’ils assistent à ça. Peu importait l’issue de cette « visite », Susan redoutait la fin des cours plus que jamais.

Il s’écoula deux secondes entre le moment précis où Michael appuya sur la poignée de la chambre 19 et celui où la porte grinça. Il s’écoula trois secondes entre le moment où Sara et Michael perçurent un rai lumineux par l’embrasure de la porte et celui où ils pénétrèrent enfin dans la pièce. Il s’écoula six secondes entre le moment où Michael Scofield ouvrit la porte de la chambre 19 et celui où un coup de feu déchira le silence ténébreux qui s’était abattu depuis quelques heures sur la ville de Farmington.

ne me tuez pas.....
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Message  lizevans Mar 26 Déc - 10:10

tu peux pas nous laisser comme ca
la suite stp
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Message  magalie Mar 26 Déc - 19:26

J'avoue, faut pas être cruelle. Une suite stp
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Message  Lydwine Mar 26 Déc - 21:18

NOn t'arette pas la Brand New Day - Page 4 Non2

Vive la suite
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Message  mira Jeu 28 Déc - 15:43

oulala tous ce ux que j'ai loupé!
en tout cas j'ai tout lu d'une seul traite bravo c'est genial!
une suite!
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Message  dolphie Jeu 28 Déc - 22:16

affraid Brand New Day - Page 4 Non2 pourquoi tu nous laisse comme ça c'est cruel. J'adore Brand New Day - Page 4 Yahoo
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Message  shmoulf Lun 1 Jan - 22:12

lol merci tout le monde, j'espère que vous avez pasé de bonnes fêtes, je vous souhaite plein de choses patati patata je vais pas m'étendre là dessus puisqu'on a dû vous le répéter une bonne dizaine de fois! donc voilà histoire de pas faire complètement du HS ma suite...



Le léger courant d’air provoqué par le départ de son frère fit frissonner Lincoln, emmitouflé dans une couverture miteuse et d’une affreuse couleur verdâtre. Cette simple porte qui venait à peine de se refermer sur le jeune homme, qui venait à peine de se refermer sur le monde, un monde dont Lincoln était privé depuis trop longtemps, lui fit soudain réaliser toute l’ampleur de la solitude qui le rongeait depuis des années. Des années seulement ? Un léger doute s’empara de lui, un trop léger doute face à la certitude qui lui tiraillait l’estomac. Sa vie entière lui sembla soudain tellement futile. Qu’avait-il accompli en 37 ans ? Pas même le meurtre dont il était accusé. Triste ironie dans la vie d’un perdant. Toutes ces questions évidentes, Lincoln se les étaient posées de nombreuses fois, prisonnier des quatre murs de la cellule d’isolement dans laquelle il avait croupi si longtemps, réduit à un sort plus détestable encore que celui des rats d’égout, mais toutes ses réflexions ne lui avaient alors jamais parues aussi claires que maintenant. A présent, il le savait, sa vie, plus qu’inutile était avant tout dérangeante. Une source de problèmes pour un frère qui n’avait pas mérité tout ça. L’aîné avait le devoir de protéger le cadet face aux adversités de la vie, et non pas de l’entraîner dans ses propres dérives. En tout cas, c’était avec cette conception de la famille que Lincoln avait toujours agi. Une conception qui l’avait amené à partager une chambre dans un motel délabré avec un homme qui ne lui inspirait que de la méfiance à peine masquée. Car ce que Lincoln avait mis du temps à admettre, et ce malgré tous les efforts du monde, c’était que Michael et lui ne formaient pas une famille. Un frère ne devrait pas avoir à assumer le rôle du père et de la mère vis-à-vis du cadet, au risque de se perdre dans une responsabilité trop lourde à supporter quand on est encore trop jeune pour penser pour deux. Quand on a juste quinze ans, on n’a pas encore le cœur assez grand pour un autre. Alors on se contente de laisser faire ceux qui savent, ceux qui ont le cœur suffisamment grand, du moins le pense-t-on, pour s’occuper de ce petit homme qu’on aime fort, mais qu’on aime mal. Et c’est ce petit homme que l’on brusque un peu, pour son bien, en tout cas c’est ce que l’on se dit, parce que c’est nécessaire, parce que l’on sent que notre vie semble compromise, parce qu’on ne veut pas que la sienne la soit aussi, et parce qu’on lui a fait une promesse, celle de ne jamais le laisser tomber. Il s’établit alors progressivement une relation quelque peu inattendue, pas toujours désirée, mais que l’on considère comme logique et c’est d’ailleurs pour cette seule raison qu’on la laisse s’installer, celle du rapport de force. Un frère qui devient plus un disciple qu’un enfant à câliner. Un enfant qui grandit, parce que c’est la vie, et qui sans vraiment vous en tenir rigueur, ne voit toutefois plus en vous que le pauvre diable qu’il aurait pu devenir si tout s’était déroulé autrement… Un raté. A surveiller. Comme un enfant. C’est alors que les rôles s’inversent, c’est ce petit homme devenu grand qui se sent obligé de vous venir en aide, pas parce que ça lui plaît, mais parce que c’est ça la « famille ». Et c’est là qu’on réalise qu’on s’est trompé. La famille ce n’est pas un frère qui subit vos visites de plus en plus nombreuses et de plus en plus intéressées telle une corvée, ce n’est pas un frère qui refuse de vous croire alors que vous lui soutenez les yeux dans les yeux que vous n’avez pas tué cet homme, parce que vous l’avez habitué à vos mensonges, la seule chose que vous savez faire depuis dix ans, et ce n’est pas non plus un frère qui braque une banque pour vous éviter la peine capitale uniquement parce qu’il se sent coupable.
La famille ce n’est pas un fils qui vous déteste parce que vous avez fait l’erreur de trop l’aimer, mais à votre manière, trop mal. Ce n’est pas un fils que vous retrouvez enfin après tant d’années, à cause du meurtre de sa mère qui le convainc enfin de l’existence d’un complot contre son père, et contre lui.
La famille ce n’est pas un père qui vous quitte du jour au lendemain, un père que vous haïssez du plus profond de votre âme pour vous avoir laissé, pour avoir osé faire le choix le plus difficile qu’on puisse demander à un homme, par amour pour ses fils, tout en sachant que ceux-ci ne l’apprendront que trop tard, mais parce que c’est ça un père, malgré tout.

Michael aimait son frère. C’était cet amour qui l’avait poussé à gâcher sa vie, tout comme c’était à l’époque l’amour de Lincoln qui l’avait conduit à s’endetter de 90 000 $. Et c’était ce même amour si particulier l’un pour l’autre qui poussait le premier, en dépit de tout à rester avec son frère alors que le second n’attendait qu’un seul signe de sa part pour le laisser s’éloigner, parce que c’est ça l’amour.

Lincoln avait toujours été taciturne, certains diront froid, c’était possible, bien que cette attitude de retrait vis-à-vis des autres cachait plus un certain malaise qu’un réel besoin de solitude. L’impression de déranger constamment, celle de n’être jamais désiré par personne. Un malaise avec lequel il avait appris à vivre, car à défaut d’avoir développé une sociabilité à toute épreuve, son sens de l’observation quant à lui était particulièrement aiguisé. Une capacité à relever le moindre détail tel qu’un regard un peu trop révélateur des sentiments de son frère pour le docteur. Un sourire un peu trop franc, une respiration un peu trop rapide en prison lui avaient suffi pour comprendre que Michael n’était pas décidé à rester qu’un patient aux yeux de Sara Tancredi. Un raidissement des muscles, un regard un peu trop paniqué à l’évocation de son nom hors de Fox River lui avaient fait réaliser qu’en effet, Michael n’était plus seulement un patient pour le beau médecin aux cheveux auburn. Mais jusque là, Lincoln n’avait jamais vraiment compris à quel point la relation de Sara et Michael était intense… et compliquée.
Sara et Michael s’effacèrent soudain de son esprit pour laisser place à un autre homme, une autre femme, un autre lieu, une autre époque. Une femme que Lincoln avait aimé plus que tout, une femme que Lincoln avait tuée, en quelque sorte. Elle aussi il l’avait trop aimée, et surtout trop mal.

- Qu’est-ce que ça fait d’être l’homme le plus recherché des Etats-Unis ?
Une simple question mais qui tombait, comme toujours avec Lincoln, trop mal. Les bribes de souvenirs se brouillèrent, souvenirs qu’il était à présent le seul à conserver jalousement dans un coin de sa tête, des souvenirs où il n’y avait aucune police, aucune prison, juste deux adolescents persuadés que seule la mort pourrait les séparait. S’ils avaient su à l’époque à quel point ils avaient eu raison…
Pour unique réponse, Kellerman reçut un bref grognement de la part de son « interlocuteur ». Abruti. C’était juste une question. Et il attendait juste une réponse. Son ton n’avait pourtant rien d’agressif ou d’ironique, Paul était juste piqué par la curiosité, lui qui avait toujours appris jusque là à contrôler cette pulsion enfantine. Et comme tout enfant qui se respecte, il ne comptait pas se contenter d’un simple grognement.
- Je suis fatigué de jouer aux gamins avec vous Burrows. Ma question est très sérieuse, et j’attends une réponse très sérieuse.
- C’est… pas terrible.
C’était une réponse, et aussi nulle soit-elle, c’était la seule qu’il obtiendrait ce soir de toute évidence. Paul ne put retenir le faible sourire qui le démangeait face au mutisme de Burrows.
Alors du ton le plus sérieux dont il était lui aussi capable, il laissa échapper cette simple phrase, que Lincoln ne s’attendait pas le moins du monde à entendre.
- Vous au moins, on sait que vous existez…

oui, je sais ça vous avance pas plus mais je décompose mon méga chapitre en plusieurs parties! alors, vous avez quand même aimé?
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Message  shmoulf Mer 3 Jan - 21:30

bon... ma fic semble boudée tout à coup. en tout cas, même si c'est pour me dire que c'est pas terrible, j'aimerais bien avoir une petite review quand même pour que je sache à quoi je dois m'en tenir... non? Neutral
bon ok, on va changer de tacttique
...
PITIE dites moi quelque chose!!!!! Crying or Very sad c'est une supplication là! zut alors! lol!
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Message  magalie Mer 3 Jan - 21:39

Pas du tout, je la boude pas moi. Mais y a un tel flot de suites de fic' que je sais plus très bien si j'y ai déjà répondu. Et pour pas toutes les mixer entre elles, je relis tout depuis le début. Faut qu'j'arrête de raconter ma vie, hein ? Tu le penses aussi, avoue ! Quoi qu'il en soit, continue. J'ai hâte de lire ton super-ultra-méga-hyperchapitre. Wink
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Message  AcTerre Mer 3 Jan - 21:40

shmoulf a écrit:PITIE dites moi quelque chose!!!!! Crying or Very sad c'est une supplication là! zut alors! lol!

Brand New Day - Page 4 Mdr72ki Brand New Day - Page 4 Mdr72ki bon si tu y tiens je vais essayer de trouver quelque chose a dire.... scratch scratch scratch

Non je rigole, ta fic est toujours aussi génial ,je t'avais montré mon enthousiasme quelque pages avant d'ailleurs, mais j'essaie de ne pas faire de débordement de smiley a chaque fois (c'est un coup a ce faire facher par la méchante modo de ce forum Brand New Day - Page 4 00000666 ).

Aler boude pas et mets nous vite une suite !!! Ce serait presque un ordre !! lol!
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Message  shmoulf Jeu 4 Jan - 0:11

lol merci oui oui oui les smileys j'ai retenu et je sais que les modo sont pas faciles ici... lol donc c'est bon, t'es dispensée
nan mais allez y, racontez votre vie autant que vous voulez, moi ça me passionne les affaires des autres! enfin, merci à vous deux d'avoir bien voulu marquer qqchose parce que je commençais à me demander si ça continuait de plaire à quelqu'un. enfin... voilà la suite!




Lincoln prit soudain conscience de la détresse dans laquelle la situation de Kellerman devait le plonger. Il y avait à peine quelques jours, cet homme occupait une place importante au sein du gouvernement, il avait une vie, une identité, une âme, peut être pas la plus pure qu’il lui ait été donné de rencontrer, mais c’en était une. A présent, l’homme qui lui faisait face n’avait plus rien. Ceux qui lui avaient tout donné lui avaient aussi tout repris, en un claquement de doigts, jusqu’à cette âme souillée, souillée par des ordres trop influents pour pouvoir s’y opposer, mais souillée quand même. Et c’était cela qui empêchait Lincoln de ressentir autre chose qu’une faible pitié pour cet être profondément blessé et démuni pour avoir trop obéi justement.
- Vous vous considérez comme un type bien ?
Paul s’attendait à cette question, et bien que la réponse qu’il avait à lui fournir lui faisait grincer des dents, car c’était se confronter à tous ses actes, les bons comme les mauvais, il la livra à son interlocuteur, sur un ton confessionnel.
- Un type bien ? Tout le monde n’a pas la même définition du type bien. Certains vous diront que c’est un homme qui a toujours été irréprochable à tout niveau, et dans ce cas, ni vous ni moi ne pouvons nous vanter d’être des types biens. D’autres, conscients que l’être humain n’est jamais parfait et donc plus tolérants avec l’espèce humaine vous diront qu’on peut se considérer comme quelqu’un de bien quand on estime avoir toujours fait de son mieux, alors dans ce cas oui je pense être quelqu’un de bien, quoi que vous en pensiez.
- Et d’avoir tué tous ces gens, ça vous fait quelque chose ou vous avez appris à vivre avec ?
Le ton de Burrows se faisait de plus en plus véhément, et c’était de plus en plus inquiétant quant à la tournure des évènements.
- Arrêtez d’essayer de me provoquer Burrows, vous ne me connaissez pas et c’est la grande différence entre nous. Je sais tout de vous mais vous ne savez rien de moi.
- J’en sais suffisamment pour me faire ma propre opinion.
- Et moi j’en sais trop pour me faire la mienne… Quand est-ce que vous allez comprendre que vous méfier de moi, ça ne vous mènera nulle part ?
- Quand vous aurez fini de nous prendre pour des abrutis. Vous croyez vraiment que je peux me fier à quelqu’un qui avant d’être recherché lui aussi a tout fait pour me faire griller sur une chaise électrique ?
- Pourtant il va bien falloir. Vous n’avez aucune chance sans moi et ça ne me plait pas plus qu’à vous de bosser en équipe mais c’est le seul moyen.
Paul sentait le vent tourner et l’envie de titiller ce grand nigaud prit le pas sur la prudence qu’il avait émise jusque là.
- Votre frère l’a compris, lui…
Bien que le visage de Burrows lui apparaissait encore trop flou pour y déceler une quelconque émotion, Paul savait qu’il avait touché un point sensible. En plein dans le mille.
- Ca vous blesse quand on vous compare tous les deux ?
- C’est bien pour éviter ce genre de choses qu’on ne compare que des choses comparables…
Paul jubila à l’écoute de cette révélation mais se retint d’y faire un quelconque commentaire, préférant en silence savourer une bataille gagnée d’avance.
- Vous me demandiez si c’était facile pour moi d’abattre quelqu’un et de vivre avec cette mort sur la conscience… moi aussi j’ai quelque chose à vous demander, ça vous fait quoi de savoir que tant de gens sont morts à cause de vous ?
- Ca y est, je commençais à oublier pourquoi je vous détestais autant, merci de me le rappeler.
Lincoln se sentait progressivement perdre patience mais son instinct lui dictait de ne pas rentrer dans le jeu de provocation que Kellerman semblait avoir orchestré. Tout ce qu’il souhaitait à présent, c’était que son frère rentre enfin de son escapade, seul évènement plausible capable de dissuader l’ex agent de poursuivre dans cette voie sinueuse.
- Non, je vais vous dire ce qui vous énerve. Vous savez au fond que vous et moi, on n’est pas si différents, on a même beaucoup de points communs. Beaucoup plus que vous le croyez… Et c’est ça qui vous rend dingue. Vous êtes incapable de vous entendre avec moi parce que ça reviendrait à vous entendre avec vous-même, et ça, ça vous est impossible. Parce que vous vous détestez, pour tout ce que vous avez fait ou pas fait justement. Vous me faites payer ce que vous ne pouvez pas vous infliger vous-même, une indifférence méprisante. C’est tellement plus facile de négliger le premier venu plutôt que soi-même, parce que lui, on ne doit pas apprendre à vivre avec 24h sur 24.
- Vous délirez…
- Au contraire, je n’ai jamais aussi bien cerné quelqu’un que vous Burrows, vous le savez et ça aussi ça vous tue. Ca vous ronge de savoir qu’un type que vous connaissez à peine lit en vous comme dans un livre ouvert alors que vous-même vous êtes incapable de vous comprendre.
Le sang de Lincoln commençait à bouillonner, ce qui n’était guère une bonne chose. D’une part, parce que c’était apporter à Kellerman sur un plateau ce qu’il désirait le plus, d’autre part parce que Lincoln savait que tout était possible lorsqu’il ne se contrôlait plus.
- Vous ne savez pas de quoi vous parlez…
- Vous croyez ? Vous pensez vraiment qu’entre vous et moi, il y a tant de différences ? Vous pensez que presser la détente et être à l’origine de cet assassinat c’est vraiment différent ?
Le sang de Lincoln ne fit qu’un tour, et ça, Paul le savait. Il avait gagné. Du moins, le pensait-il.
- Je ne vous ai jamais demandé d’assassiner tous ces gens !
- Non, mais plutôt que d’accepter votre sort, vous avez tout fait pour contrecarrer les plans du gouvernement, tout en sachant par avance ce que ça vous coûterait.
- Ce n’était pas censé finir comme ça.
La fragilité avec laquelle Burrows avait concédé cette pensée d’une simple phrase à son adversaire trancha avec le ton dur et hurlant qu’il avait employé juste avant. Lincoln accusait le coup, sans chercher à contester une chose qu’il savait incontestable car il dut reconnaître que Kellerman n’avait pas tout à fait tort sur ce point malgré l’horreur de ses propos.
- Pourtant on en est bien là, à occuper l’autre avec nos états d’âme soporifiques uniquement pour se convaincre qu’on n’est pas seul au monde.
- Je ne suis pas seul…
- Non c’est vrai, vous avez votre frère, et quel frère ! Il y en a peu qui fouteraient leur vie en l’air pour celle d’un voyou.
- Michael fait ce qui est juste.
- C’est moi ou c’est plutôt vous que vous essayez de convaincre ?
Touché.
- Arrêtez ça…
- Vous n’avez pas besoin de moi pour vous poser toutes ces questions… Je pourrais toujours me taire mais les voix dans votre tête qui vous dites que vous êtes un boulet, elles, ne s’arrêteront pas pour autant.
Coulé.
- Je vous ai dit d’arrêter !
- J’ai entendu. Ca ne vous arrive jamais d’imaginer ce qui aurait pu se passer si votre frère n’avait pas braqué cette banque, si vous aviez bien été exécuté comme il se devait, si tous ces gens étaient encore vivants, si cette chère Veronica Donovan ne s’était pas chargée de votre dossier ?
Le regard que lui lança Lincoln aurait terrorisé n’importe qui sauf Paul Kellerman, trop aveuglé par son désir d’aboutir à l’anéantissement des murs psychologiques de Burrows, une mission un peu trop réussie et dont il allait faire les frais.
- Vous l’avez tuée…
- C’est une question ? Parce que ce n’est pas l’impression que ça donne et… c’est un peu gênant vu que vous m’accusez d’un meurtre que je n’ai pas commis.
L’ironie de la situation décrocha un sourire involontaire à Paul qui poursuivit sa torture psychologique.
- Arrêtez de vous foutre de moi !
- De la part d’un homme qui refuse de voir la vérité en face, je prendrais ça comme de l’humour mal placé. A votre avis, lequel de nous deux a la plus grande part de responsabilité dans sa mort, que vous venez d’ailleurs de m’apprendre ? Toutes mes condoléances…

Ces derniers mots furent comme le déclic qu’il manquait à Lincoln pour ne plus rien maîtriser. Ni le sentiment nauséeux qui lui tiraillait l’estomac à la pensée de sa culpabilité dans le meurtre de son unique amour, ni les tremblements que la rage qu’il ressentait envers cet homme et envers lui-même propageait dans tout son corps, ni cette sueur froide qu’il sentait couler le long de sa nuque due à l’incertitude de ce qui allait inévitablement se produire. Ni cette main qui cherchait désespérément l’arme que Lincoln avait cachée dans sa veste, telle la main d’un drogué en manque qui fouillerait avec affolement toutes ses poches à la recherche d’une malheureuse dose égarée. Lorsqu’il sentit enfin au contact de sa main le métal froid de l’objet tant convoité, Lincoln la pointa vers Kellerman. Celui-ci, fier d’avoir obtenu le résultat tant escompté, ne s’attendait tout de même pas à être menacé d’une arme qu’il lui avait, qui plus est, fourni le matin même. La stupéfaction fit place à l’appréhension. Appréhension d’être à la merci d’un homme armé, un homme qu’il avait poussé à bout, comme ça, et même si cela n’avait pas été le but premier de la manœuvre, il l’avait fait avec un plaisir à peine dissimulé. Appréhension de recevoir un châtiment amplement mérité.
Lincoln ne semblait plus vraiment se soucier de la situation dans laquelle il se trouvait. Il ne parvenait pas à passer outre ces accusations, qui se mêlaient à présent avec la dernière conversation qu’il avait eu avec Veronica pour donner des bribes de souvenirs erronés. Se pouvait-il que Kellerman ait un tant soit peu raison ? Il était absent lors de son assassinat, y assister par le biais du téléphone lui avait amplement suffi, pourtant elle était morte parce qu’elle avait cru à ce complot, parce qu’elle avait cru en son innocence… son innocence. A vrai dire, il n’eut guère le temps de se poser plus longtemps la question car un fait qu’il avait omis le ramena brusquement à la réalité. Il n’était pas le seul dans la pièce à posséder une arme, ce que Kellerman se chargea rapidement de lui rappeler, en dégainant la sienne, profitant du trouble certain du fugitif, en proie à un doute croissant.
La tension était palpable entre les deux hommes, conscients qu’un geste, une parole pourrait entraîner d’irrémédiables conséquences. Au départ, Paul avait uniquement engagé la conversation dans le but de s’occuper un peu mais l’agressivité de Burrows à son égard avait eu raison du peu de patience qu’il possédait. Et le résultat était là. Deux hommes, deux armes, deux balles qui pouvaient s’avérer mortelles pour l’un d’entre eux à cause de deux caractères trop entiers pour accepter une quelconque concession envers l’autre. La raison avait laissé place à un désir démesuré de réduire l’autre au silence, pour ne plus avoir à écouter le triste jugement d’une âme perdue au royaume des limbes, prisonnière d’un monde entre vie et mort, une âme suffisamment vivante pour subir toutes les tortures possibles mais trop peu pour ressentir un quelconque bonheur, suffisamment lucide aussi pour savoir qu’un quelconque bonheur lui serait désormais impossible étant donnée la situation.
Un faible bruit les fit soudain sursauter, leur rappelant ainsi que la Terre continuait de tourner malgré tout. Quelqu’un allait interrompre leur face à face d’un instant à l’autre, mettant fin au calvaire de deux pauvres diables, démunis face à une situation qu’ils ne contrôlaient plus, si tant est qu’ils l’aient vraiment contrôlée un instant.
Tout se joua en quelques secondes. Paul pointa son arme vers la porte qui s’ouvrait dans un long grincement, révélant alors deux silhouettes sorties du fin fond des ténèbres, prêt à appuyer sur la détente si la peur qui s’insinuait en lui se trouvait finalement justifiée. Lincoln, de par son angle de vue, fut le premier à reconnaître son frère malgré le faible halo de lumière éclairant la pièce. Sans réfléchir plus longtemps, l’instinct qui l’habitait depuis si longtemps maintenant et qui ne le quitterait qu’à la dernière heure, parce que c’était ce sentiment qui le maintenait en vie depuis leur évasion, celui du grand frère, du protecteur, prit le pas sur le peu de discernement qui lui restait encore, et sans même penser à rien d’autre qu’à Michael et à l’arme pointée vers lui, Lincoln pressa la détente de son revolver.

Un coup. Une balle. Une douleur fulgurante dans le bras gauche suffit à Paul pour réaliser ce qui venait de se produire. Ne pouvant retenir le hurlement de douleur que cette déflagration lui infligeait, il constata l’ampleur des dégâts en jetant un fébrile coup d’œil sur la tâche d’un rouge écoeurant qui se formait progressivement sur son gros pull. La voix de Scofield lui parut lointaine alors que celui-ci tâchait vainement de comprendre le pourquoi du comment. Tout ce qui le rattachait encore à la réalité était cette faible pulsation qu’il supposa la sienne, cet infime battement de cœur, trop lent pour être normal.


vous avez aimé?
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Message  virginie Jeu 4 Jan - 0:28

super vivement la suite

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Message  AcTerre Jeu 4 Jan - 0:31

J'ai pas aimé..... j'ai ADORE !!!

Tu écris vraiment bien et cette partie sur l'affrontement Lincoln/Kellerman est carrement géniale. Le point commun entre les deux j'y avait jamais fait gaffe. Et ils se ressemble encore plus maintenant que Lincoln a appuyé sur la détente.

J'espère qu'il est pas mort d'ailleurs car je commencer a bien l'aimer, moi....

Tu nous mets vite une suite, non ?

PS: Vu ? Aucun Smiley !!!!
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Message  mickara Jeu 4 Jan - 1:17

Waou. Su-blime. Je suis scotchée tellement c'est bien écrit. Et comme le dit AcTerre l'affrontement est vraiment génial.

Alors là il me faut la suite ab-so-lu-ment!
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Message  shmoulf Jeu 4 Jan - 18:49

oups je viens de me rendre compte d'une boulette, j'ai oublié de poster une petite partie de mon avant dernier chapitre, bon ça change rien au suivant, c'est même ps une obligation de le rajouter mais bon, je l'ai écrit, autant le mettre! donc prenez ça comme une sorte de mini transition entre mes 2 derniers chapitres


Lincoln ne savait que répondre. Fallait-il vraiment ajouter quelque chose ? Une simple phrase à peine confiée à un inconnu qui se méfie de nous et ne fait rien pour cacher son animosité à notre égard ? Pourtant Lincoln percevait ces quelques mots comme une supplique, un appel à poursuivre cette conversation qui n’était pas si anodine que ça finalement, et bien que le sort de Kellerman l’importait peu, ils étaient tous dans la même situation.
- Je suis désolé.
Un rire rauque résonna dans la petite pièce à présent mal éclairée par une lampe de chevet précaire et bancale. Paul n’avait pu contenir le rire sans joie que la remarque plus que déplacée de Burrows avait provoqué. Le regard vitreux, il fixa la masse quelque peu indistincte par le manque de luminosité qui lui faisait face, le dos collé au mur. Je suis désolé… Non, il ne l’était pas. Et le pire c’était que Paul ne pouvait pas l’en blâmer.
- Arrêtez de vous foutre de moi Burrows, je pourrais me prendre une balle dans l’estomac juste devant vous, vous ne bougeriez pas d’un centimètre pour venir m’aider.
- Vous avez probablement raison… Mais je ne suis pas désolé parce que c’est vous, je suis désolé parce que je sais ce que c’est de savoir que tout le monde vous oublie. Vous n’êtes plus qu’un… fantôme.
Paul ferma les yeux puis se passa la main sur le visage, comme pour tenter de chasser les sombres images d’un futur compromis qui valsaient sous ses yeux.
- J’ai servi notre beau pays pendant des années, j’ai toujours fait ce qu’on m’a demandé, enfin presque tout. Et voilà comment on remercie les soldats ici, on les envoie à la morgue aux côtés des criminels les plus recherchés du pays.
- Vous voulez parier qui est le plus grand criminel de nous deux ?
Ca sonnait comme un rappel à l’ordre, une limite à ne pas franchir sous peine d’amers regrets et bien que cette menace lui passe par-dessus la tête, Paul préférait ne pas avoir à traverser cette frontière. Un sourire vint conclure son acceptation sans toutefois vraiment dévier le sujet de la conversation, après tout, avec Burrows n’importe quel sujet pouvait être dangereux.
- Vous savez qu’il y a de forts risques qu’on ne sorte pas de là vivants ?
Le silence dans lequel s’emmura Lincoln suffit à Kellerman.
- Et votre frère, il en a conscience ou il préfère se complaire dans l’illusion la plus totale que tout finira par s’arranger ?
Un autre silence. Une autre réponse à peine voilée.
- Mouais… Vous, vous pourrez au moins vous vanter d’avoir autre chose que John Doe d’écrit sur votre fiche d’identité mortuaire.

encore dsl pr ma négligeance...
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Message  zenaide Jeu 4 Jan - 21:20

je pense que personne ne tant veux. Brand New Day - Page 4 Mdr72ki



Alors j'y vais. Si tu as lu ma fic, tu remarquerait qu'au début il y a plein de fautes d'orthographes et de style. Maintenant, il y en a moins. Ma soeur passe après moi pour enlever les fautes que Word ne voit pas.
J'ai vraiment beaucoup de chance d'avoir une soeur comme cela.
Bon j'espere que ça t'as bien amuser car j'aurais pas des anecdotes comme cela tout les jours.


PS: Si je reflechis bien, si Brand New Day - Page 4 Mdr72ki
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Message  shmoulf Sam 6 Jan - 2:09

merciiiiiiii jsuis trrés flattée comme d'hab. merci à vous de me lire en tout cas... et ben oui, figure toi que ça m'a passionné de savoir que t'as une soeur qui te corrige tes fautes. hé! c'est quand même vachement pratique^^
trêve de bavardages, voilà un p'tit bout e suite, je sais ça fais soft après mes gros morceaux



- Arrêtez de bouger !
- Ce n’est pas de ma faute s’il conduit comme… Mais ça fait mal !
Sara commençait à perdre patience. Elle ne savait pas ce qui l’exaspérait le plus. Son « patient » ou ce qui lui servait de clinique, en l’occurrence une voiture roulant à une allure qu’elle soupçonnait bien au-dessus des limites de sécurité. Un cri de douleur dû à la quantité impressionnante de peroxyde qu’elle avait déversé sur la plaie lui fournit la réponse. La tension qui régnait dans la voiture, plus encore que les multiples virages serrés que prenait Lincoln, ne lui rendait pas la tâche facile, et bien que la tentation était grande de lui lacérer le visage avec sa paire de ciseaux, plus par envie de le faire taire que par réel soucis de vengeance, Sara parvint à se contrôler, à défaut de pouvoir réguler les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Cela faisait une éternité qu’elle n’avait pas opéré dans l’urgence, sans tout le matériel nécessaire, ou du moins le pensait-elle jusqu’à ce qu’elle se remémore l’épisode des toilettes publics et la souffrance qu’elle avait ressentie lorsqu’elle s’était confrontée à l’obligation de se recoudre l’avant bras elle-même. Un souvenir d’autant plus désagréable que le responsable de tout ça était à sa merci. Elle n’avait qu’un geste à faire, et encore, le résultat serait le même si elle décidait de ne rien faire, la plaie n’ayant pas encore été recousue. Une infection, une hémorragie. C’était si simple que c’en était effrayant. Mais ce qui l’était d’autant plus, c’était le fait qu’elle hésitait. Elle n’avait pas réfléchi autant lorsqu’il avait fallu se décider à lui porter secours. Elle aurait peut être mieux fait.
Lorsqu’elle était entrée dans la pièce, la détonation l’avait liquéfiée sur place, pourtant tout avait été si soudain que Sara n’avait même pas eu le temps de se demander si la balle ne lui était pas destinée. Un cri lui avait fourni la réponse à sa question avant même qu’elle ne se la pose. Et de toute évidence, il ne provenait ni d’elle ni, dieu merci, de Michael. Elle se souvint qu’elle ne s’était autorisée à reprendre son souffle qu’à cet instant précis. Lorsqu’elle avait vu Lincoln, une arme à la main, et « Lance », le pull en sang, Sara n’avait même pas cherché à connaître la raison de tout ça, elle laissait ça à Michael. Elle s’était précipitée vers le blessé, faisant fi de ce qu’il était, de ce qu’il lui avait fait, mais parce que c’était un être humain et parce qu’elle était médecin, pas seulement professionnellement parlant mais surtout dans l’âme, elle ne pouvait se résoudre à le laisser se vider de son sang.
Michael lui avait alors demandé si elle avait déjà par le passé opéré un patient dans une voiture, ce à quoi elle avait rétorqué par un « pourquoi ? » anxieux. Ca n’avait pas été Michael qui lui avait répondu. Quelqu’un tambourinait la porte comme un forcené. Un homme. Le propriétaire qui avait sûrement déjà appelé la police. Sara avait planté son regard dans celui du beau brun, attendant un geste, un mot, n’importe quoi de sa part. Dans un regard plein d’excuses, il lui avait murmuré : « Bienvenue dans mon monde… »

Ce n’était pourtant pas si compliqué. Elle l’avait fait des centaines de fois. Extraire la balle, désinfecter, recoudre. Pourquoi tremblait-elle autant ? Peut être parce que « Lance » ne disait plus rien. La panique s’empara d’elle. Se pouvait-il que…

Sa vue se rétablissait peu à peu. La douleur l’avait tout d’abord aveuglé, bien que tous ses autres sens étaient, eux, parfaitement éveillés. Du moins le pensait-il jusqu’à ce qu’il perçoive le son d’une voix qu’il ne s’attendait pas à réentendre de sitôt. Lorsqu’il sentit une forte poigne lui compresser le poignet et hurler à quelqu’un d’autre qu’il lui fallait une trousse de secours, Paul crut que la fièvre le faisait déjà divaguer. Pourtant, alors qu’il tentait difficilement de distinguer ce qui l’entourait, il dut se rendre à l’évidence qu’il était encore parfaitement sain d’esprit. Elle était là. Comment, ça, Paul y répondrait plus tard ou plutôt avait-il l’impression qu’il ferait mieux de le demander à Scofield. L’important était que son plan allait être quelque peu contrarié par cette présence prématurée. Tant pis, il ferait avec. Avait-il le choix de toute façon ? Une autre main le tira, pour cette fois, le pousser vers la porte. Il leva les yeux vers Scofield, qui lui, était trop occupé à regarder ailleurs. La température avait considérablement baissé mais Paul ne s’en formalisa pas. De toute façon, il était déjà gelé jusqu’aux os. Avec beaucoup plus de fermeté que c’en était vraiment nécessaire, le poing de Scofield lui ordonna de se baisser afin de s’asseoir dans la voiture. Il était blessé nom de dieu ! Mais ça tout le monde semblait s’en contrefoutre. La portière s’ouvrit brusquement de l’autre côté, et Sara prit place, une trousse de secours à la main. Rectification, sa trousse de secours, celle qui se trouvait dans son coffre et qui, pour la première fois depuis longtemps, allait enfin lui être utile. Après mure réflexion, Paul aurait sans doute préféré ne pas avoir à s’en servir. Après mure réflexion, Paul aurait préféré laisser Burrows dans son coin plutôt que de jouer avec le feu. Après mure réflexion, Paul se dit qu’il pensait vraiment trop pour un homme avec une épaule trouée. Une douleur fulgurante le tira de ses « mures réflexions », lui arrachant un cri. Sara était accrochée telle une sangsue à sa blessure, et lui perdait patience. Il avait horreur des médecins et encore plus de la façon de conduire de cet abruti. Sara venait de lui demander, ordonner serait plus juste, d’arrêter de gigoter. Facile à dire. Paul fixait avec appréhension la bouteille de peroxyde que Sara tenait fermement dans sa main droite. Le regard dur mais avant tout professionnel de la jeune femme le dissuada d’ajouter quoi que ce soit. Alors avec mauvaise grâce, il s’efforça de rester immobile alors qu’elle nettoyait la plaie. Le cri sortit avant même qu’il n’essaye de le retenir. Ce qui l’effrayait d’autant plus c’était le tremblement incontrôlable dont semblait souffrir Sara mais Paul n’avait ni le cœur ni l’énergie à se demander si cela était dû aux secousses du véhicule ou à une tout autre raison.

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Message  ponou Sam 6 Jan - 2:22

Brand New Day - Page 4 Invisio3 Brand New Day - Page 4 Invisio3 J'adore !!
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Message  mickara Sam 6 Jan - 2:25

Génial Brand New Day - Page 4 Icon_clu
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Message  virginie Sam 6 Jan - 2:28

oui j'ai aimer

hate de la lire

vivement la suite

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Message  AcTerre Sam 6 Jan - 2:28

Magnifique, superbe.
Un suite bientot ?
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Message  dolphie Sam 6 Jan - 17:17

toujours aussi prenante ta fic. Une suite ne serait pas de refus Very Happy
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Message  shmoulf Sam 6 Jan - 21:58

aussitôt dit aussitôt fait, voilà la fin de mon chapitre tintintin!! enjoy!


Les ciseaux brillaient sous la lumière artificielle des lampadaires qui bordaient la route, ajouté à l’air vengeur de Sara, cela donnait à la scène un faux air de mauvais film d’horreur. Lorsque les ciseaux pénétrèrent dans la chair, Sara sut que tout se jouerait sur la rapidité de ses gestes. La concentration dont elle fit soudain preuve semblait hermétique à toute perturbation extérieure. Elle ne semblait déjà plus entendre le cri étouffé de l’agent qui se tordait de douleur, tentant d’échapper à l’emprise paralysante des bras de Michael, venu porter secours à la doctoresse de son siège à l’avant du véhicule. Sara sentait la balle sous ses doigts. D’un geste on ne peut plus professionnel et appliqué, surtout au vu du contexte, la jeune femme l’extirpa le plus rapidement possible. Son soulagement face à ce qu’elle venait d’accomplir fut de courte durée. Paul ne bronchait plus, à vrai dire, il ne disait plus rien, il était calme… trop calme. Le faible tremblement qu’elle tentait de maîtriser depuis le début s’intensifia à la vue du corps immobile.
- Merde !
Le sang s’échappait de la plaie abondamment. Sara empoigna un gros lot de compresses, cherchant un moyen de garder le blessé en vie.
La rouquine ne tentait même plus de mettre un terme aux tremblements qui l’agitaient. C’était un combat perdu d’avance. Elle sentit alors une main sur la sienne. Ce contact qui, malgré l’incongruité de la scène, lui faisait un bien fou, stoppa ses spasmes. Elle savait qu’elle n’était pas toute seule, qu’elle était avec lui. Levant les yeux pour croiser le regard bleu océan de Michael, Sara y trouva plus qu’elle ne l’espérait. Elle pouvait y lire du soutien, de la confiance, mais aussi de la tendresse et dieu savait qu’elle en avait besoin en ce moment. Un faible chuchotement l’interpella. Une supplique qu’elle avait entendu de trop nombreuses fois mais qui, pour la première fois de sa vie, au lieu de lui compresser le cœur, déclencha chez elle une colère monstre.
- Laisse-moi mourir Sara…
- Non, non et non ! Tu mourras quand je l’aurai décidé ! C’est à moi de te tuer, pas à cette balle, compris ?!
Le faible sourire que la fureur de la jeune femme avait provoqué chez Paul se transforma bien vite en grimace de douleur.
Ne perdant plus une seule seconde, Sara profita du calme de « Lance » pour le nettoyer et finalement le recoudre, tout en sachant que le regard de Michael était posé sur elle, épiant ses moindres gestes, protecteur.

Lorsque Lincoln fut rassuré quant à la distance entre la voiture et d’éventuelles patrouilles alertées par l’histoire du coup de feu, il put enfin ralentir, ce qui eut pour effet de calmer tout le monde. Il n’avait pas dit un mot depuis « l’accident », pas même à son frère lorsque celui-ci lui avait demandé ce qui lui avait pris. Il fallait dire qu’il l’avait connu plus téméraire dans ses questionnaires mais Lincoln connaissait son frère et Michael connaissait Lincoln. Il le connaissait suffisamment pour savoir que ce n’était pas son genre de distribuer les balles gratuitement. Il le connaissait méfiant mais pas méchant. Et il savait qu’en ce moment même, bien que Lincoln devait avoir de très bonnes raisons pour avoir fait ce qu’il a fait, il ne se sentait pas moins coupable de les avoir mis dans ce pétrin.
- Linc’…
Celui-ci détourna son attention quelques secondes de la route pour la poser sur son frère, qui se contentait de le fixer, avec un regard douloureux. Alors qu’il regardait à nouveau droit devant lui, il murmura un faible :
-Ouais… moi aussi.

Michael alluma la radio. La station actuelle diffusait de la musique classique. Lincoln grimaça à l’écoute des premières notes d’un concerto dont il n’avait jamais entendu parler et jeta un regard lourd de sens à Kellerman, par le rétroviseur intérieur de la voiture. Non seulement celui-ci semblait légèrement plus en forme que quelques minutes auparavant, mais en plus il haussa les épaules, ou plutôt une épaule, à l’égard du conducteur en lui lançant un :
- Quoi ? Ca détend, non ?
Michael esquissa un sourire amusé avant de régler la radio sur une autre station, celle de la chaîne info. La voix de l’animatrice était agréable à entendre, comme c’était le cas la plupart du temps, mais elle possédait ce timbre particulier, si professionnel et si détaché qu’elle pouvait vous annoncer une inondation meurtrière sur le même ton que les résultats d’un match de hockey. Ce qu’elle faisait d’ailleurs.
- … Qui ont donc gagné ce match, 5 à 3. Je reviens donc sur les principaux titres de ce flash info, tout d’abord le décès d’un autre évadé de la prison de Fox River dans l’Illinois, l’anniversaire de la présidente Reynolds, qui fête aujourd’hui ses 55 ans, et un incendie dans la banlieue de Santa Fe, ayant coûté la vie de trois personnes, dont un enfant de six ans.

je suis un peu sceptique par rapport à cette suite, vous, cmt vous la trouvez?
shmoulf
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Message  mel6986 Sam 6 Jan - 22:25

Je la trouve très bien et j'attend avec impatience la suite Brand New Day - Page 4 00000666 Brand New Day - Page 4 00000666 Brand New Day - Page 4 00000666

mel6986
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