Brand New Day
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Brand New Day
Génial
Viva la suite
Viva la suite
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 223
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 13/11/2006
Re: Brand New Day
et la suite vite........... l'attente est insupportable.... très très chouette cette fic
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 474
Age : 46
Localisation : Dans les bras de Wentworth
Date d'inscription : 10/11/2006
Re: Brand New Day
lol non, je peux pas attendre 21h40 dsl donc voilà enfin le chap MiSa, en espérant que vous le trouviez à la hauteur de vos attentes...
merci encore pour vos coms qui sont géniaux
- Je commençais à me demander si tu avais compris mon message.
Séparés par une distance d’environ trois mètres, aucun des deux n’osait s’avancer, de peur que l’autre ne s’évanouisse dans un nuage de poussière, irréel.
- Tu parles duquel exactement ? Je crois qu’il faut vraiment qu’on s’explique Michael. Ca ne peut pas continuer comme ça. A force de chercher des astuces pour que le gouvernement ne comprenne pas tes messages codés, tu vas être le seul à les comprendre.
Michael lui rendit son sourire, sans toutefois tenter une quelconque approche, la seule vue de Sara suffisait à lui donner cette bouffée d’air qui lui faisait cruellement défaut depuis Gila.
- Je n’avais pas vraiment le choix.
- Je m’en doute… Alors comme ça tu n’as rien trouvé d’autre que Gandhi ?
Ce fut Sara qui brisa ce mur symbolique entre eux en avançant d’un pas à l’encontre du jeune homme.
- Je savais que tu comprendrais.
Michael fit un pas à son tour, alors que tous deux se remémoraient leur première rencontre.
Une salle d’examen froide et impersonnelle, tout comme l’attitude du docteur Tancredi avec ses patients, jusqu’à l’arrivée d’un nouveau prisonnier aux yeux bleus si… étrangement innocents.
- Le changement est l’affaire de tous, à commencer par soi-même.
Sara semblait stupéfaite et Michael sut à ce moment si particulier qu’il avait déjà gagné, ou plutôt le croyait-il.
- Quoi ?
- Rien… C’est juste que… c’était ma grande phrase.
- Ah, c’était vous ? Moi qui pensait que c’était Gandhi…
Sara ne put retenir un sourire franc à l’air sarcastique mais néanmoins très amical du jeune homme.
- Vous êtes très drôle.
- J’aimerais juste que tu m’éclaires sur un point. Je suppose que la lecture n’est pas ton passe temps préféré depuis l’évasion alors comment tu…
Cette fois, Sara ne bougea pas. Immobile, face à Michael, elle attendait une réponse.
Ce dernier lui sourit d’un air gêné avant de planter son regard dans le sien, conscient que la réponse qu’il allait devoir lui fournir n’allait peut être pas faciliter la suite des évènements.
- Après m’être renseigné sur toi, je me suis dit que te parler de Gandhi, pour ma première visite, ça jouerait sûrement en ma faveur. Le problème c’est que Gandhi… c’était pas vraiment mon rayon alors… Le chapitre 38 est celui que je préfère. L’auteur le décrit vraiment comme un homme qui a tout sacrifié pour ce qu’il croyait juste, et même s’il sait qu’il a pris la bonne décision, ça reste un homme qui a souffert de ses choix. Disons que sans ce livre, je ne suis pas sûr que j’aurais vraiment fait ce que j’ai fait. Je connais ce chapitre par cœur. Ça m’aide à me rappeler pourquoi j’ai fait tout ça, les bonnes choses comme les mauvaises.
Michael avait conscience du risque qu’il courait d’avouer ça parce que c’était ramener à la surface des sentiments enfouis chez Sara, comme la colère d’avoir été manipulée ou la souffrance de l’illusion qu’elle s’était forgée à son sujet.
Ce soir. Il avait donc l’intention de partir ce soir. Et le pire de tout, c’était qu’il le lui avait dit. A présent, il la fixait de ce regard si tendre qu’il avait seulement pour elle, elle le savait, mais elle ne pouvait pas lui pardonner ce qu’il s’apprêtait à faire, elle ne pouvait pas lui pardonner de s’être servi d’elle, même pour sauver son frère. A présent, Sara n’osait plus le regarder, ça lui faisait trop mal de poser les yeux sur un homme qu’elle désirait mais qu’elle n’intéressait que par son statut privilégié. Pourtant, elle ne put se retenir bien longtemps lorsqu’elle entendit ces quelques mots qui la révoltèrent.
-et ça me tue de savoir que vous ne me croirez jamais...
Comment pouvait-il lui dire ça en la regardant dans les yeux ? Elle avait déjà haï quelqu’un mais jamais de cette manière. A cet instant précis, lorsqu’elle lui tourna le dos comme si cette conversation n’avait jamais eu lieu, elle se détesta du plus profond de son âme.
Pourtant, Sara bougea à nouveau. Un pas, encore, sans rien ajouter, son silence en disait suffisamment et Michael la fixa avec toute la gratitude dont il était capable.
Encore un pas, puis un autre. La distance qui les séparait n’était plus et chacun distinguait clairement malgré l’obscurité les traits de l’autre.
- Sara, je…
La jeune femme murmura un chut à peine audible à l’oreille de Michael avant d’effleurer ses lèvres de son index, comme pour sceller ce silence qui les enveloppait, à l’écart du monde extérieur, comme une bulle protectrice. Alors pour la première fois depuis très longtemps, ils fermèrent tous les deux les yeux, rompant ainsi un contact visuel qui leur était si caractéristique depuis le début, cherchant à s’imprégner du faible bruissement du vent, de leurs deux coeurs battant l’un contre l’autre, de la sensation de leurs deux corps chauds collés l’un à l’autre dans une étreinte qu’ils avaient tant désiré sans jamais l’obtenir. Contrairement à Michael qui n’osait la serrer de toutes ses forces de peur de briser ce corps mince et fatigué par une vie qu’il ne méritait pas, Sara, elle, l’étreignit le plus fort qu’elle put, comme pour ne faire qu’un avec cet homme, le seul en qui elle avait encore confiance, le seul avec lequel elle se sentait en sécurité. Elle l’enlaça comme si sa vie entière en dépendait.
- Je ne veux plus jamais être seule Michael.
Sara lui fut reconnaissante d’avoir gardé le silence face à cet aveu qui signifiait tant de choses pour l’un comme pour l’autre. Il lui serait ainsi plus facile de dire ce qu’elle avait à dire.
- Il faut que tu saches que… il m’est arrivé quelque chose à Gila. Je… un agent du gouvernement m’a emmenée, il voulait des renseignements sur ce que mon père savait du complot.
Elle sentit Michael se raidir brusquement à cet aveu, le soupçonnant de craindre qu’elle ait dit quoi que ce soit de compromettant pour lui ou son frère.
- Je n’avais rien à lui dire, alors il… il m’a…
Les mots ne voulaient pas sortir car avouer ce qu’il lui avait fait, c’était avouer le traumatisme qu’elle avait subi et depuis l’épisode du motel, sa priorité n’était pas vraiment de se retrouver seule avec elle-même pour discuter du problème. Une décharge la parcourut lorsqu’elle se rappela le moment précis où Kellerman, la maintenant sous l’eau, avait plongé le fer à repasser dans cette baignoire. Les larmes coulèrent d’elle-même, retenues depuis trop longtemps pour que Sara puisse y faire quoi que ce soit à présent. Tout ce qu’elle voulait à présent, c’était que Michael dise quelque chose, n’importe quoi, tant qu’il ne lui demandait pas de finir sa phrase car elle en était incapable. C’était au dessus de ses forces.
Et pour une fois, Michael fit ce qu’il fallait. Ou presque.
- Je sais.
Son timbre était douloureux, par l’empathie qu’il développait au contact des autres, surtout avec Sara, mais aussi par le sentiment grandissant de culpabilité qui le rongeait depuis sa confrontation avec Kellerman.
La jeune femme lui jeta un regard interloqué, se persuadant qu’elle avait cru mal entendre.
- Comment ça, tu sais ?
alors c'était pas trop niais?
merci encore pour vos coms qui sont géniaux
- Je commençais à me demander si tu avais compris mon message.
Séparés par une distance d’environ trois mètres, aucun des deux n’osait s’avancer, de peur que l’autre ne s’évanouisse dans un nuage de poussière, irréel.
- Tu parles duquel exactement ? Je crois qu’il faut vraiment qu’on s’explique Michael. Ca ne peut pas continuer comme ça. A force de chercher des astuces pour que le gouvernement ne comprenne pas tes messages codés, tu vas être le seul à les comprendre.
Michael lui rendit son sourire, sans toutefois tenter une quelconque approche, la seule vue de Sara suffisait à lui donner cette bouffée d’air qui lui faisait cruellement défaut depuis Gila.
- Je n’avais pas vraiment le choix.
- Je m’en doute… Alors comme ça tu n’as rien trouvé d’autre que Gandhi ?
Ce fut Sara qui brisa ce mur symbolique entre eux en avançant d’un pas à l’encontre du jeune homme.
- Je savais que tu comprendrais.
Michael fit un pas à son tour, alors que tous deux se remémoraient leur première rencontre.
Une salle d’examen froide et impersonnelle, tout comme l’attitude du docteur Tancredi avec ses patients, jusqu’à l’arrivée d’un nouveau prisonnier aux yeux bleus si… étrangement innocents.
- Le changement est l’affaire de tous, à commencer par soi-même.
Sara semblait stupéfaite et Michael sut à ce moment si particulier qu’il avait déjà gagné, ou plutôt le croyait-il.
- Quoi ?
- Rien… C’est juste que… c’était ma grande phrase.
- Ah, c’était vous ? Moi qui pensait que c’était Gandhi…
Sara ne put retenir un sourire franc à l’air sarcastique mais néanmoins très amical du jeune homme.
- Vous êtes très drôle.
- J’aimerais juste que tu m’éclaires sur un point. Je suppose que la lecture n’est pas ton passe temps préféré depuis l’évasion alors comment tu…
Cette fois, Sara ne bougea pas. Immobile, face à Michael, elle attendait une réponse.
Ce dernier lui sourit d’un air gêné avant de planter son regard dans le sien, conscient que la réponse qu’il allait devoir lui fournir n’allait peut être pas faciliter la suite des évènements.
- Après m’être renseigné sur toi, je me suis dit que te parler de Gandhi, pour ma première visite, ça jouerait sûrement en ma faveur. Le problème c’est que Gandhi… c’était pas vraiment mon rayon alors… Le chapitre 38 est celui que je préfère. L’auteur le décrit vraiment comme un homme qui a tout sacrifié pour ce qu’il croyait juste, et même s’il sait qu’il a pris la bonne décision, ça reste un homme qui a souffert de ses choix. Disons que sans ce livre, je ne suis pas sûr que j’aurais vraiment fait ce que j’ai fait. Je connais ce chapitre par cœur. Ça m’aide à me rappeler pourquoi j’ai fait tout ça, les bonnes choses comme les mauvaises.
Michael avait conscience du risque qu’il courait d’avouer ça parce que c’était ramener à la surface des sentiments enfouis chez Sara, comme la colère d’avoir été manipulée ou la souffrance de l’illusion qu’elle s’était forgée à son sujet.
Ce soir. Il avait donc l’intention de partir ce soir. Et le pire de tout, c’était qu’il le lui avait dit. A présent, il la fixait de ce regard si tendre qu’il avait seulement pour elle, elle le savait, mais elle ne pouvait pas lui pardonner ce qu’il s’apprêtait à faire, elle ne pouvait pas lui pardonner de s’être servi d’elle, même pour sauver son frère. A présent, Sara n’osait plus le regarder, ça lui faisait trop mal de poser les yeux sur un homme qu’elle désirait mais qu’elle n’intéressait que par son statut privilégié. Pourtant, elle ne put se retenir bien longtemps lorsqu’elle entendit ces quelques mots qui la révoltèrent.
-et ça me tue de savoir que vous ne me croirez jamais...
Comment pouvait-il lui dire ça en la regardant dans les yeux ? Elle avait déjà haï quelqu’un mais jamais de cette manière. A cet instant précis, lorsqu’elle lui tourna le dos comme si cette conversation n’avait jamais eu lieu, elle se détesta du plus profond de son âme.
Pourtant, Sara bougea à nouveau. Un pas, encore, sans rien ajouter, son silence en disait suffisamment et Michael la fixa avec toute la gratitude dont il était capable.
Encore un pas, puis un autre. La distance qui les séparait n’était plus et chacun distinguait clairement malgré l’obscurité les traits de l’autre.
- Sara, je…
La jeune femme murmura un chut à peine audible à l’oreille de Michael avant d’effleurer ses lèvres de son index, comme pour sceller ce silence qui les enveloppait, à l’écart du monde extérieur, comme une bulle protectrice. Alors pour la première fois depuis très longtemps, ils fermèrent tous les deux les yeux, rompant ainsi un contact visuel qui leur était si caractéristique depuis le début, cherchant à s’imprégner du faible bruissement du vent, de leurs deux coeurs battant l’un contre l’autre, de la sensation de leurs deux corps chauds collés l’un à l’autre dans une étreinte qu’ils avaient tant désiré sans jamais l’obtenir. Contrairement à Michael qui n’osait la serrer de toutes ses forces de peur de briser ce corps mince et fatigué par une vie qu’il ne méritait pas, Sara, elle, l’étreignit le plus fort qu’elle put, comme pour ne faire qu’un avec cet homme, le seul en qui elle avait encore confiance, le seul avec lequel elle se sentait en sécurité. Elle l’enlaça comme si sa vie entière en dépendait.
- Je ne veux plus jamais être seule Michael.
Sara lui fut reconnaissante d’avoir gardé le silence face à cet aveu qui signifiait tant de choses pour l’un comme pour l’autre. Il lui serait ainsi plus facile de dire ce qu’elle avait à dire.
- Il faut que tu saches que… il m’est arrivé quelque chose à Gila. Je… un agent du gouvernement m’a emmenée, il voulait des renseignements sur ce que mon père savait du complot.
Elle sentit Michael se raidir brusquement à cet aveu, le soupçonnant de craindre qu’elle ait dit quoi que ce soit de compromettant pour lui ou son frère.
- Je n’avais rien à lui dire, alors il… il m’a…
Les mots ne voulaient pas sortir car avouer ce qu’il lui avait fait, c’était avouer le traumatisme qu’elle avait subi et depuis l’épisode du motel, sa priorité n’était pas vraiment de se retrouver seule avec elle-même pour discuter du problème. Une décharge la parcourut lorsqu’elle se rappela le moment précis où Kellerman, la maintenant sous l’eau, avait plongé le fer à repasser dans cette baignoire. Les larmes coulèrent d’elle-même, retenues depuis trop longtemps pour que Sara puisse y faire quoi que ce soit à présent. Tout ce qu’elle voulait à présent, c’était que Michael dise quelque chose, n’importe quoi, tant qu’il ne lui demandait pas de finir sa phrase car elle en était incapable. C’était au dessus de ses forces.
Et pour une fois, Michael fit ce qu’il fallait. Ou presque.
- Je sais.
Son timbre était douloureux, par l’empathie qu’il développait au contact des autres, surtout avec Sara, mais aussi par le sentiment grandissant de culpabilité qui le rongeait depuis sa confrontation avec Kellerman.
La jeune femme lui jeta un regard interloqué, se persuadant qu’elle avait cru mal entendre.
- Comment ça, tu sais ?
alors c'était pas trop niais?
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
mais euh.. tu pouvais pas les laisser tranquillou deux minutes mdrrr tout de suite faut penser à ce bon vieux paul"lance" kellerman!!
nn je plaisante
ta fic EST SUPER! alors je veux juste te idre LA SUITE!!!LA SUITE!!!
nn je plaisante
ta fic EST SUPER! alors je veux juste te idre LA SUITE!!!LA SUITE!!!
linda025- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 29
Date d'inscription : 28/10/2006
Re: Brand New Day
ba michael!!!!!
vivement la suite
vivement la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Brand New Day
Génail
Vive la suite
Vive la suite
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
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Localisation : Belgique
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Re: Brand New Day
rhooo, la suite vite, c'est trop bien. j'espère que notre Mike va faire sa fête à Kellerman !
Galath- Déchiffre l'origami
- Nombre de messages : 266
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Re: Brand New Day
Oh bah avant c'est encore mieux !!! Et la suite est géniale !!!!!!!!
Ania- Origami de Michael
- Nombre de messages : 126
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Date d'inscription : 04/12/2006
Re: Brand New Day
OH MON DIEU ! Je viens de me rendre compte que je t'avais jamais laissé de commentaires sur ta fic alors que je m'en régale depuis le début !
Alors je repare mon erreur :
Pas très constructif, j'avoue mais ça vient du fond du coeur.
Bientôt la suite, hein ?!!
Alors je repare mon erreur :
Pas très constructif, j'avoue mais ça vient du fond du coeur.
Bientôt la suite, hein ?!!
AcTerre- Rendez vous avec le Coyote...
- Nombre de messages : 748
Age : 41
Localisation : Cannes
Date d'inscription : 25/10/2006
Re: Brand New Day
AcTerre a écrit:OH MON DIEU ! Je viens de me rendre compte que je t'avais jamais laissé de commentaires sur ta fic alors que je m'en régale depuis le début !
Alors je repare mon erreur :
Pas très constructif, j'avoue mais ça vient du fond du coeur.
Bientôt la suite, hein ?!!
des commentaires de ce genre, tu m'en laisse autant que tu veux c'est toujours génial d'en avoir et je t'avouerai que c'est le 1er que je reçois et qui est aussi démonstratif alors... moi aussi lol ben écoute je suis contente que ça te plaise et bientôt la suite c'est promis! au prochain chap, je veux un autre com dans ce genre! t'es prévenue!
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 194
Age : 35
Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
shmoulf a écrit: au prochain chap, je veux un autre com dans ce genre! t'es prévenue!
Ooooppppsss, la boulette !
Non je plaisante, si la suite est aussi géniale, y'a pas de raison !!
AcTerre- Rendez vous avec le Coyote...
- Nombre de messages : 748
Age : 41
Localisation : Cannes
Date d'inscription : 25/10/2006
Re: Brand New Day
Je suis vraiment mechante: je lis plein de fancfic et je laisse aucun com's.
Comme la tienne et genial, je me rattrappe!
Comme la tienne et genial, je me rattrappe!
zenaide- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1034
Age : 32
Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Brand New Day
Ow, ça fait un moment que je n'ai rien lu sur le couple ... *merci la fac de droit !*
J'aime toujours autant cette fic
Pour ma part, je ne sais pas encore comment vont êtes les retrouvailles M&S dans ma fic (mais j'y viens, j'y viens) mais les tiennes sont de juste mesure. Bravo !
J'aime toujours autant cette fic
Pour ma part, je ne sais pas encore comment vont êtes les retrouvailles M&S dans ma fic (mais j'y viens, j'y viens) mais les tiennes sont de juste mesure. Bravo !
Invité- Invité
Re: Brand New Day
merciiiiiiiiiii
voilà, en récompense la suite! je crois que je traverse une période de ma vie assez particulière, je suis donc en plein délire créatif, enfin, jugez par vous même....
-Il est… avec nous.
Cette simple petite phrase fit le même effet à Sara que si elle était passée sous les roues d’un camion. Incapable d’articuler une quelconque réponse à ce coup de poignard que Michael venait de lui planter dans le dos, elle se contenta de manifester son incrédulité par un pas en arrière, puis encore un autre… jusqu’à ce que la main de Michael attrape la sienne, la privant ainsi du seul privilège qui lui était encore permis, fuir. Un mal de crâne soudain s’empara d’elle, la faisant tituber sous le choc. Plus que de fuir, Sara avait surtout envie de vomir. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était se réveiller car il était évident que ce ne pouvait être qu’un mauvais rêve, ou au moins une mauvaise blague. Pourtant Michael s’emmura dans un silence des plus révélateurs, ses beaux yeux clairs partageant plus que de raison la souffrance que le jeune femme ressentait à l’instant, par sa faute. Des yeux que la jeune femme rêvait d’arracher pour ne plus jamais risquer de surprendre ce regard posé sur elle, cela lui était à présent intolérable.
- Sara…
Un murmure. Un simple murmure et le médecin eut soudain envie de mourir, ici maintenant, tant la scène lui paraissait grotesque. Elle se tenait face à un homme qu’elle était venue chercher parce que c’était là son plus grand désir, un homme à qui elle faisait confiance, un homme qui venait de lui avouer qu’il faisait équipe avec son tortionnaire. L’ironie de la situation la fit presque sourire malgré elle, ce qu’elle aurait sûrement fait si Michael n’avait pas ajouté ces quelques mots qui la firent exploser pour de bon.
- Je suis désolé.
Jusque là, aucune tentative d’explication ne l’aurait poussée à rester, elle voulait seulement partir, encore.
- Désolé…
Ce simple mot qu’elle se répéta pour elle-même la fit soudain prendre une autre direction.
Une gifle.
En fait, elle avait changé d’avis. Elle les voulait ces explications pour ne pas lui donner la satisfaction de s’en tirer si facilement. Alors, après avoir entendu ce qu’elle devait entendre, parce que c’était nécessaire, pour tous les deux, elle pourrait lui tourner le dos. Ce ne serait pas la première fois. Et ce serait justifié, ça non plus ce ne serait pas la première fois.
Michael pouvait supporter ce geste, parce qu’il avait parfaitement conscience qu’il le méritait. Ce qu’il avait plus de mal à soutenir en revanche, c’était la froideur dans le regard de Sara. Pourtant, ça aussi il le méritait.
3 jours plus tôt…
Michael fit tout son possible pour contenir la rage qui le dévorait à l’idée que cette ordure avait pu toucher Sara de quelque manière que ce soit. Parfaitement lucide concernant la position de Kellerman dans le petit jeu qu’il venait d’instaurer entre eux, le jeune homme préféra garder ses distances. Il réitéra sa question en fixant l’agent droit dans les yeux, n’étant plus si sûr à présent de vouloir connaître une réponse qui, il le savait, lui serait insoutenable.
- Disons que j’ai… exécuté les ordres qui m’avaient été donnés. Mais elle va bien. Enfin, elle est vivante.
Kellerman n’aurait pas été plus anxieux de son sort vis-à-vis du jeune homme si celui-ci lui avait mis son poing dans la figure. Non, le calme olympien dont il faisait preuve était bien plus impressionnant que n’importe quelle explosion de colère que cette révélation aurait provoqué chez un homme normal, mais Michael n’était pas comme les autres et Paul allait l’apprendre à ses dépends.
- Peu importe le temps que ça prendra, mais je prouverai l’innocence de mon frère. Avec vous. Nous sommes associés pour la seule raison que chacun de notre côté, on n’y arrivera jamais. Même si nos façons de faire sont radicalement opposées, notre but est le même, faire tomber les têtes. C’est tout ce qui compte. Et une fois que tout sera terminé, je vous promets, Paul, que je vous ferai payer ce que vous avez fait à Sara. Une fois que mon frère aura retrouvé la dignité qu’on lui a pris, vous vous souviendrez que vous et moi, on a un vieux compte à régler.
Puis sans même le toucher, le jeune homme s’écarta enfin du mur contre lequel Paul était adossé. Ce dernier préféra se taire, jugeant à juste titre que c’était décidément la meilleure chose à faire, la seule peut être. Pourtant, il peina à dissimuler la satisfaction que cet « entretien » lui avait procurée, au vu des tremblements manifestes que Michael n’avait réussi à cacher malgré la meilleure volonté du monde. Le corps est le plus grand traître des sentiments de l’être humain. Lorsque l’homme est à l’agonie, le corps dans un dernier soupir, tente une dernière lutte pour la survie. Lorsque l’homme aime, le corps réclame l’autre dans un élan de désir désespéré. Lorsque l’homme souffre, le corps s’inflige les pires mutilations afin de connaître, lui aussi, le sentiment de mal-être étouffant dans lequel est plongée cette âme dévastée. Lorsque Michael Scofield est rongé par ses tourments et ses remords, c’est son corps tout entier qui subit ces reproches avec lui, ses muscles se raidissent et sa voix se perd dans les trémolos. C’était exactement ce qui était en train de se produire et les deux hommes en avaient parfaitement conscience. Avant que Michael ne se ferme comme une huître à nouveau comme Paul l’avait tant de fois vu faire depuis seulement 24 heures, il risqua une dernière approche, sur un ton plus intimiste et plus sincère que ce qu’il avait pu lui avouer jusqu’à maintenant :
- Libre à vous de penser ce que vous voulez de moi Michael, mais je suis content que Sara s’en soit sortie. Les ordres sont ce qu’ils sont pourtant je m’étais vraiment attaché à cette femme au bout du compte.
Ce fut donc la joue endolorie mais le cœur plus meurtri que jamais que Michael fit face à cette femme blessée, en attente d’une explication à défaut d’une justification digne de ce nom.
- J’ai besoin de lui. J’ai besoin de son aide pour sauver mon frère. Il sait tout sur les origines de ce complot, je ne peux pas me permettre de me passer de lui. A défaut de comprendre que je me déteste pour ça, comprends au moins que je fais tout ça pour Lincoln.
Sara le fixa d’un regard plus perçant que jamais. Elle était là, elle était belle, elle était brune, et elle était furieuse.
- Rassure-toi, je comprends très bien que tout ça c’est pour ton frère. Est-ce qu’un seul instant je t’ai donné le sentiment de ne pas comprendre tes actes ? Est-ce qu’une seule fois je te l’ai laissé entendre ? Tu crois franchement que si je n’avais pas compris tes motivations, j’aurais laissé cette foutue porte ouverte ? Tu crois que j’aurais bousillé ma vie entière pour un détenu si je n’étais pas convaincue que d’une manière ou d‘une autre, ce qu’il faisait en valait la peine ? Tu me crois si stupide?
- Ce n’est pas la question…
- Bien sûr que si. Tout est une question de compréhension Michael, de ton évasion jusqu’à ce rendez-vous où tu m’avoues que l’homme qui va t’aider à sauver ton frère est celui qui a voulu me noyer. C’est toi qui ne comprends pas ! Tu ne comprends pas que c’est au-dessus de mes forces de te suivre alors que toi-même, tu suis ce malade. Tu aurais dû comprendre que tu n’avais pas à me demander ça. Pas après tout ce que j’ai subi. C’est trop dur…
Sara n’osait même plus le regarder. Lui n’avait d’yeux que pour elle. Elle était aussi raide qu’un piquet, en position totale de rejet. Il se contentait d’encaisser les vifs reproches qu’elle lui adressait, attendant le moment opportun pour parer ses attaques. Et c’était justement le moment opportun.
- Je comprendrais que tu n’ais plus confiance en moi, à condition que tu l’ais eu un jour et la dernière chose que je veux c’est te blesser mais… Ne me rejette pas, pas encore, parce que cette fois il ne s’agit pas que de nous, il y a aussi Lincoln. J’ai besoin de toi Sara, pour moi et surtout pour mon frère. Il semblerait que tu détiennes la clé de toute l’histoire alors quitte à t’emmener de force avec moi, il n’est pas question que tu t’en ailles. Sans toi, on n’y arrivera jamais… Tu l’as dit toi-même, j’ai gâché ta vie, mais j’ai aussi gâché la mienne alors fais en sorte que tous ces sacrifices n’aient pas été faits pour rien. S’il te plaît.
Cette supplication suffit à faire tomber les dernières barrières de Sara. Dans un profond soupir, elle se résolut à mettre ses différends de côté, parce qu’elle savait, au fond, qu’elle n’avait pas le choix. Du moins une partie de ses différends.
- Je n’ai pas fait tout ça pour me retrouver à nouveau seule aujourd’hui. Je n’ai pas non plus fait tout ça pour que tu n’ailles pas jusqu’au bout de ton plan. Mais si je peux, à la limite, supporter de respirer le même air que lui, je ne pourrais plus supporter des promesses que tu ne tiendras jamais Michael. Alors, je crois que nos rapports se limiteront à de la simple courtoisie à partir de maintenant. Dis toi bien que l’attitude que j’aurais en ta présence sera la même qu’en présence de ton frère. Ce n’est sûrement pas la meilleure solution à notre relation mais pour l’instant, c’est la moins pire que j’ai trouvée. Alors, ne me demande plus jamais rien.
Plus rien ne vint briser ce silence quasiment religieux entre eux par la suite. Alors qu’ils se dirigeaient, avec une appréhension grandissante, vers ce motel qui allait sceller leur destin à tous deux, Sara ne put retenir ses mots, cherchant à répondre à une question qui la tourmentait depuis un moment déjà.
- Ca va te paraître stupide mais… je t’ai appelé il y a quelques jours. Est-ce que tu as eu le message que je t’ai laissé ?
La faible lueur qui subsistait encore dans le regard de la jeune femme s’éteignit définitivement lorsque Michael secoua à peine la tête, en signe de négation.
- Pourquoi ?
La seule réponse à laquelle Michael eut droit fut un haussement d’épaule les replongeant tous deux dans un mutisme douloureux désormais seule condition à la présence de l’autre à ses côtés et ça, c’était bien la première fois.
voilà, en récompense la suite! je crois que je traverse une période de ma vie assez particulière, je suis donc en plein délire créatif, enfin, jugez par vous même....
-Il est… avec nous.
Cette simple petite phrase fit le même effet à Sara que si elle était passée sous les roues d’un camion. Incapable d’articuler une quelconque réponse à ce coup de poignard que Michael venait de lui planter dans le dos, elle se contenta de manifester son incrédulité par un pas en arrière, puis encore un autre… jusqu’à ce que la main de Michael attrape la sienne, la privant ainsi du seul privilège qui lui était encore permis, fuir. Un mal de crâne soudain s’empara d’elle, la faisant tituber sous le choc. Plus que de fuir, Sara avait surtout envie de vomir. Tout ce qu’elle souhaitait, c’était se réveiller car il était évident que ce ne pouvait être qu’un mauvais rêve, ou au moins une mauvaise blague. Pourtant Michael s’emmura dans un silence des plus révélateurs, ses beaux yeux clairs partageant plus que de raison la souffrance que le jeune femme ressentait à l’instant, par sa faute. Des yeux que la jeune femme rêvait d’arracher pour ne plus jamais risquer de surprendre ce regard posé sur elle, cela lui était à présent intolérable.
- Sara…
Un murmure. Un simple murmure et le médecin eut soudain envie de mourir, ici maintenant, tant la scène lui paraissait grotesque. Elle se tenait face à un homme qu’elle était venue chercher parce que c’était là son plus grand désir, un homme à qui elle faisait confiance, un homme qui venait de lui avouer qu’il faisait équipe avec son tortionnaire. L’ironie de la situation la fit presque sourire malgré elle, ce qu’elle aurait sûrement fait si Michael n’avait pas ajouté ces quelques mots qui la firent exploser pour de bon.
- Je suis désolé.
Jusque là, aucune tentative d’explication ne l’aurait poussée à rester, elle voulait seulement partir, encore.
- Désolé…
Ce simple mot qu’elle se répéta pour elle-même la fit soudain prendre une autre direction.
Une gifle.
En fait, elle avait changé d’avis. Elle les voulait ces explications pour ne pas lui donner la satisfaction de s’en tirer si facilement. Alors, après avoir entendu ce qu’elle devait entendre, parce que c’était nécessaire, pour tous les deux, elle pourrait lui tourner le dos. Ce ne serait pas la première fois. Et ce serait justifié, ça non plus ce ne serait pas la première fois.
Michael pouvait supporter ce geste, parce qu’il avait parfaitement conscience qu’il le méritait. Ce qu’il avait plus de mal à soutenir en revanche, c’était la froideur dans le regard de Sara. Pourtant, ça aussi il le méritait.
3 jours plus tôt…
Michael fit tout son possible pour contenir la rage qui le dévorait à l’idée que cette ordure avait pu toucher Sara de quelque manière que ce soit. Parfaitement lucide concernant la position de Kellerman dans le petit jeu qu’il venait d’instaurer entre eux, le jeune homme préféra garder ses distances. Il réitéra sa question en fixant l’agent droit dans les yeux, n’étant plus si sûr à présent de vouloir connaître une réponse qui, il le savait, lui serait insoutenable.
- Disons que j’ai… exécuté les ordres qui m’avaient été donnés. Mais elle va bien. Enfin, elle est vivante.
Kellerman n’aurait pas été plus anxieux de son sort vis-à-vis du jeune homme si celui-ci lui avait mis son poing dans la figure. Non, le calme olympien dont il faisait preuve était bien plus impressionnant que n’importe quelle explosion de colère que cette révélation aurait provoqué chez un homme normal, mais Michael n’était pas comme les autres et Paul allait l’apprendre à ses dépends.
- Peu importe le temps que ça prendra, mais je prouverai l’innocence de mon frère. Avec vous. Nous sommes associés pour la seule raison que chacun de notre côté, on n’y arrivera jamais. Même si nos façons de faire sont radicalement opposées, notre but est le même, faire tomber les têtes. C’est tout ce qui compte. Et une fois que tout sera terminé, je vous promets, Paul, que je vous ferai payer ce que vous avez fait à Sara. Une fois que mon frère aura retrouvé la dignité qu’on lui a pris, vous vous souviendrez que vous et moi, on a un vieux compte à régler.
Puis sans même le toucher, le jeune homme s’écarta enfin du mur contre lequel Paul était adossé. Ce dernier préféra se taire, jugeant à juste titre que c’était décidément la meilleure chose à faire, la seule peut être. Pourtant, il peina à dissimuler la satisfaction que cet « entretien » lui avait procurée, au vu des tremblements manifestes que Michael n’avait réussi à cacher malgré la meilleure volonté du monde. Le corps est le plus grand traître des sentiments de l’être humain. Lorsque l’homme est à l’agonie, le corps dans un dernier soupir, tente une dernière lutte pour la survie. Lorsque l’homme aime, le corps réclame l’autre dans un élan de désir désespéré. Lorsque l’homme souffre, le corps s’inflige les pires mutilations afin de connaître, lui aussi, le sentiment de mal-être étouffant dans lequel est plongée cette âme dévastée. Lorsque Michael Scofield est rongé par ses tourments et ses remords, c’est son corps tout entier qui subit ces reproches avec lui, ses muscles se raidissent et sa voix se perd dans les trémolos. C’était exactement ce qui était en train de se produire et les deux hommes en avaient parfaitement conscience. Avant que Michael ne se ferme comme une huître à nouveau comme Paul l’avait tant de fois vu faire depuis seulement 24 heures, il risqua une dernière approche, sur un ton plus intimiste et plus sincère que ce qu’il avait pu lui avouer jusqu’à maintenant :
- Libre à vous de penser ce que vous voulez de moi Michael, mais je suis content que Sara s’en soit sortie. Les ordres sont ce qu’ils sont pourtant je m’étais vraiment attaché à cette femme au bout du compte.
Ce fut donc la joue endolorie mais le cœur plus meurtri que jamais que Michael fit face à cette femme blessée, en attente d’une explication à défaut d’une justification digne de ce nom.
- J’ai besoin de lui. J’ai besoin de son aide pour sauver mon frère. Il sait tout sur les origines de ce complot, je ne peux pas me permettre de me passer de lui. A défaut de comprendre que je me déteste pour ça, comprends au moins que je fais tout ça pour Lincoln.
Sara le fixa d’un regard plus perçant que jamais. Elle était là, elle était belle, elle était brune, et elle était furieuse.
- Rassure-toi, je comprends très bien que tout ça c’est pour ton frère. Est-ce qu’un seul instant je t’ai donné le sentiment de ne pas comprendre tes actes ? Est-ce qu’une seule fois je te l’ai laissé entendre ? Tu crois franchement que si je n’avais pas compris tes motivations, j’aurais laissé cette foutue porte ouverte ? Tu crois que j’aurais bousillé ma vie entière pour un détenu si je n’étais pas convaincue que d’une manière ou d‘une autre, ce qu’il faisait en valait la peine ? Tu me crois si stupide?
- Ce n’est pas la question…
- Bien sûr que si. Tout est une question de compréhension Michael, de ton évasion jusqu’à ce rendez-vous où tu m’avoues que l’homme qui va t’aider à sauver ton frère est celui qui a voulu me noyer. C’est toi qui ne comprends pas ! Tu ne comprends pas que c’est au-dessus de mes forces de te suivre alors que toi-même, tu suis ce malade. Tu aurais dû comprendre que tu n’avais pas à me demander ça. Pas après tout ce que j’ai subi. C’est trop dur…
Sara n’osait même plus le regarder. Lui n’avait d’yeux que pour elle. Elle était aussi raide qu’un piquet, en position totale de rejet. Il se contentait d’encaisser les vifs reproches qu’elle lui adressait, attendant le moment opportun pour parer ses attaques. Et c’était justement le moment opportun.
- Je comprendrais que tu n’ais plus confiance en moi, à condition que tu l’ais eu un jour et la dernière chose que je veux c’est te blesser mais… Ne me rejette pas, pas encore, parce que cette fois il ne s’agit pas que de nous, il y a aussi Lincoln. J’ai besoin de toi Sara, pour moi et surtout pour mon frère. Il semblerait que tu détiennes la clé de toute l’histoire alors quitte à t’emmener de force avec moi, il n’est pas question que tu t’en ailles. Sans toi, on n’y arrivera jamais… Tu l’as dit toi-même, j’ai gâché ta vie, mais j’ai aussi gâché la mienne alors fais en sorte que tous ces sacrifices n’aient pas été faits pour rien. S’il te plaît.
Cette supplication suffit à faire tomber les dernières barrières de Sara. Dans un profond soupir, elle se résolut à mettre ses différends de côté, parce qu’elle savait, au fond, qu’elle n’avait pas le choix. Du moins une partie de ses différends.
- Je n’ai pas fait tout ça pour me retrouver à nouveau seule aujourd’hui. Je n’ai pas non plus fait tout ça pour que tu n’ailles pas jusqu’au bout de ton plan. Mais si je peux, à la limite, supporter de respirer le même air que lui, je ne pourrais plus supporter des promesses que tu ne tiendras jamais Michael. Alors, je crois que nos rapports se limiteront à de la simple courtoisie à partir de maintenant. Dis toi bien que l’attitude que j’aurais en ta présence sera la même qu’en présence de ton frère. Ce n’est sûrement pas la meilleure solution à notre relation mais pour l’instant, c’est la moins pire que j’ai trouvée. Alors, ne me demande plus jamais rien.
Plus rien ne vint briser ce silence quasiment religieux entre eux par la suite. Alors qu’ils se dirigeaient, avec une appréhension grandissante, vers ce motel qui allait sceller leur destin à tous deux, Sara ne put retenir ses mots, cherchant à répondre à une question qui la tourmentait depuis un moment déjà.
- Ca va te paraître stupide mais… je t’ai appelé il y a quelques jours. Est-ce que tu as eu le message que je t’ai laissé ?
La faible lueur qui subsistait encore dans le regard de la jeune femme s’éteignit définitivement lorsque Michael secoua à peine la tête, en signe de négation.
- Pourquoi ?
La seule réponse à laquelle Michael eut droit fut un haussement d’épaule les replongeant tous deux dans un mutisme douloureux désormais seule condition à la présence de l’autre à ses côtés et ça, c’était bien la première fois.
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Brand New Day
j'ai un peu de mal a ecrire mes suites mais bon
bravo tres belle suite
vite la suite
bravo tres belle suite
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Dernière édition par le Mar 19 Déc - 1:10, édité 1 fois
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: Brand New Day
La suite est toujours aussi magnifique. C'est trop beau, mais c'est tellement triste. Toujours aussi bien ecrit, toutes ces émotions m'ont vraiment atteinte. J'ai vraiment hâte de voir la suite et comment tu vas nous rabibocher Sara et Mike.
En tout cas merci pour cette histoire, je me repete, j'ai pas assez de vocabulaire, mais c'est vraiment beau.
En tout cas merci pour cette histoire, je me repete, j'ai pas assez de vocabulaire, mais c'est vraiment beau.
AcTerre- Rendez vous avec le Coyote...
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Re: Brand New Day
Super
Et vive le suite
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Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
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Re: Brand New Day
la suite la suite stp
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: Brand New Day
j'adore, c'est superbement bien écrit, tu fais passer pleins d'émotions ... la suite !!!
Galath- Déchiffre l'origami
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Re: Brand New Day
merciiiiiiiiiiiiiiiii, ouf sauvée, j'avais un peu peur que vous trouviez pas ça terrible mais bon... il faut croire que je me suis trompée, et tant mieux d'ailleurs
allez, encore encore des posts!!!!!!!! j'en veux des tonnes
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Brand New Day
bravo
c'est super
vivement la suite
vite vite vite la suite
c'est super
vivement la suite
vite vite vite la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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