Brand New Day

waouh! merci merci merci! je me doutais bien qu'un chapitre MiSa allait ameuter la foule!
je n'en attendais pas moins de vous mes amis! en tout cas, merci d'être là! vous êtes super!
voilà donc la suite.... enjoy!


- Comment ça beaucoup d’argent ?
Le regard inquisiteur qu’elle posait sur lui le troublait au plus haut point. Pouvait-il seulement lui donner la réponse qu’elle attendait ? Si Michael le savait… Avouer à Sara qu’il avait laissé filer T-Bag avec 5 millions de dollars n’était pas forcément la meilleure alternative qui s’offrait à lui. Jetant un dernier regard désespéré sur le morceau de papier que Kellerman et Lincoln s’étaient procurés il ne savait trop comment, ses yeux bleus rencontrèrent le regard froid et acéré comme une lame de rasoir du criminel, dont la réminiscence du décès prenait à elle toute seule un tiers de la page, se partageant la vedette avec le non moins tristement célèbre Charles Patoshik, dernière « victime » en date de l’évasion.
Pourtant lorsqu’il mêla à nouveau son regard aux deux iris chocolat qui buvaient ses paroles comme un élixir fabuleux, Michael sut qu’il n’aurait pas la force de lui cacher la vérité.
- Cinq millions.
La jeune femme ne prononçait plus un mot, l’air semblait lui manquer.
Mais ce n’était plus Sara, choquée par ses révélations, qui avait toute son attention. Non, Michael focalisait désormais toutes ses pensées sur la dernière personne, à qui aussi, il venait d’avouer une énormité. Une personne qui ne semblait pas du tout réagir normalement.
Paul savourait déjà l’effet que son manque de réaction semblait avoir sur le jeune homme. Un plaisir de la vie futile pour certains, mais au combien jouissif pour un homme sans aucune identité, recherché par les autorités, et avec une épaule blessée. La fuite ça vous change un homme.
Michael le regardait sans comprendre. Ou peut être comprenait-il justement.
- Vous étiez au courant ?
- Que Bagwell avait pris les 5 millions ? Non mais qu’est-ce que ça peut bien faire maintenant ? Michael, croyez ce que vous voulez mais le gouvernement de ce pays est loin d’être incompétent quand il s’en donne les moyens. Les services secrets ont toujours su que Cooper ne s’était pas volatilisé. Mais qu’allaient-ils faire de plus alors que Westmorland s’était fait arrêté ? Avouer son identité au monde entier ? Vous savez, en prison, la fréquentation d’un type qui pèse cinq millions de dollars, c’est terriblement alléchant, pour les prisonniers comme pour les gardiens. Surtout s’il vous propose un paquet de fric contre une évasion en béton armé. Mais bon, ça vous le savez aussi bien que moi… Hein Scofield ?
Toujours est-il que Charles Westmorland a passé toute sa vie quasiment derrière les barreaux, une peine drôlement lourde pour un vol de voitures, vous ne trouvez pas ? On a connu plus subtil comme intervention gouvernementale en matière d’alourdissement de peine. Quand le nom de Westmorland a commencé à circuler dans les couloirs au sujet d’une tentative d’évasion tragique, ça n’était pas bien compliqué de faire le rapprochement avec vous. Encore moins quand Mahone a repêché votre disque dur dans la rivière…
Les entrailles de Michael se tordirent à l’écoute des longues explications que Kellerman lui offrait avec une intense satisfaction. Etait-il réellement surpris par le fait que Mahone ait dragué le fleuve ? Il n’en attendait pas moins de lui et cela expliquait à présent cette constante facilité qu’il avait depuis l’ouverture de l’enquête à flairer la piste des deux frères, en excluant la remarquable intelligence dont il faisait preuve pour ce dossier. Et bien que la frontière entre suspicion et preuve soit particulièrement mince, le fait de savoir enfin d’où Mahone tenait ces si précieuses informations commençait à déstabiliser l’ingénieur plus que de raison.
- Alors c’était ça le plan ? Embarquer le vieillard pour empocher le pactole ? De toute façon, après avoir remis en liberté un pédophile meurtrier de surcroît, ce n’était pas une escroquerie de plus ou de moins qui allait vous ar…
Lincoln avait surgis avec une rapidité impressionnante. Si Michael pouvait endurer ça, pour lui, c’était au-dessus de ses forces. Il avait laissé Kellerman jouer avec lui, mais il protégerait son frère, avec cette fois, une méthode plus subtile qu’un flingue. Projetant l’agent avec une force herculéenne contre la porte du compartiment, un long gémissement plaintif résulta de sa « méthode plus subtile ». Ainsi qu’un regard de son frère qu’il aurait voulu plus reconnaissant compte tenu de la situation. Mais bien évidemment, Lincoln avait encore fait le mauvais choix. Parce que c’était comme ça. Tout ce qu’il entreprenait était voué à l’échec, il l’avait bien compris. Mais un merci… juste un merci… ne serait-ce que pour l’avoir fait taire. Au lieu de cela, Michael le força à relâcher sa prise, avant que Kellerman ne commence à sérieusement manquer d’air.
- Vos gestes d’affection sont très touchants Burrows, mais un jour il faudra que vous compreniez que moi aussi je sais me servir d’une arme !
- Ne parlez plus de mon frère comme ça…

- Fermez la ! Tous les deux !
Michael privilégiait rarement les éclats de voix aux attaques verbales calmes et maîtrisées, mais c’en était trop. Cette situation, il l’avait subie trop souvent en trop peu de temps pour pouvoir encore la tolérer. Le ton qu’il avait employé, à raison d’être pour le moins inhabituel, lui avait accordé l’attention des deux hommes.
- Ca fait quoi, à peine cinq jours, qu’on fait équipe ensemble ? Et en cinq jours vous avez réussi à vous menacer une bonne dizaine de fois. Ah et j’oubliais, vous avez même réussi à en mettre une à exécution ! En cinq jours ! Je vous ai laissé seuls une fois, et en l’espace d’une heure, je le retrouve avec une balle dans l’épaule ! On n’y arrivera jamais si vous n’y mettez pas du vôtre, et de toute évidence, vous ne le faites pas. Lincoln, je sais me défendre tout seul, et Paul, je n’aurais pas besoin de le faire si vous ne m’agressiez pas constamment. J’en ai assez de toujours vous dire comment vous comporter pour éviter les ennuis, c’est moi le plus jeune et pourtant j’ai l’impression d’être avec des gosses ! J’ai vécu cette situation avec Abruzzi et T-Bag trop souvent, je ne pensais pas avoir à faire pareil avec mon frère. Continuez comme ça, et on arrête tout. Je n’ai pas fait tout ça pour me prendre une balle dans la tête et pourtant c’est ce qui risque fort d’arriver si vous ne vous contrôlez pas. Vous voulez vous taper dessus ? Parfait, mais dans ce cas, ne me mêlez pas à ça. Je rentre au Panama et après vous êtes libre de faire ce que vous voulez. Moi j’arrête.
Furieux et tremblant de colère, Michael ne laissa pas le temps aux accusés de tenter un quelconque plaidoyer, la sentence avait été bel et bien prononcée, et toute tentative d’appel rejetée. Michael Scofield en avait assez, et personne ne pourrait l’en blâmer.
Sans un regard pour les trois autres, pas même pour Sara qui s’était contentée de le laisser éclater sa colère au grand jour, les yeux baissés, Michael ouvrit sèchement la porte, sans prendre la peine de la refermer derrière lui. Malencontreusement, ce qu’il n’avait pas prévu, c’était que le vieux contrôleur, alerté par les cris, s’était précipité vers le compartiment pour vérifier que tout allait bien. Nez à nez avec le brave homme, Michael ne savait pas quoi dire. Et pour la première fois depuis très longtemps, il ne tenta pas d’y remédier. Renonçant à se justifier, le jeune homme partit sans un mot vers les toilettes. Paul regarda Scofield s’éloigner rapidement au fond du couloir, puis leva les yeux vers le vieil hispanique, interloqué par le fait qu’un prisonnier ne soit pas attaché comme il se devait.
- Señor Jimenez ! Je…
En quête d’inspiration, Paul leva la main en direction des sanitaires, avec un sourire plus que cordial pour le brave homme, un de ces sourires qu’il avait appris à façonner au fil des années. Un de ces sourires dont personne ne peut douter de prime abord.
- Une envie pressante. Vous savez ce que c’est… Ne vous en faites pas, je ne le quitte pas des yeux, et je le rattache dès qu’il a fini.
De sa carrure imposante, Paul lui barrait l’accès au compartiment, de sorte que le contrôleur ne se doute pas de la présence de deux invités surprises qui n’étaient absolument pas désirés dans cette pièce. Convaincu de la bonne foi de l’agent gouvernemental, Juan Jimenez se résigna à continuer sa ronde. Tout était normal.
Michael referma la porte derrière lui et fut soulagé de constater qu’il avait le cabinet pour lui tout seul. Il sentait son visage s’enflammer sous le poids de la rancœur et de la honte de s’être emporté autant pour si peu. Si peu ? Cela lui brûlait la gorge de considérer ce qui s’était passé comme « si peu ». Cette irritable sensation d’échauffement qui le prit soudainement ne s’apaisa que lorsqu’il fit couler de l’eau fraîche dans le lavabo qui lui faisait face, avide de sentir ce filet d’eau purificatrice couler le long de ses joues, expiant ainsi des péchés qu’il n’avait pas prévu si nombreux. Lorsqu’il releva la tête, aveuglé par les gouttes d’eau qui lui obstruaient la vue, son reflet lui lançait du miroir un air accusateur. Du moins le pensait-il jusqu’à ce que Michael réalise que c’était lui qui défiait du regard l’image déformée qu’il percevait tant bien que mal. De toute évidence, le miroir lui renvoyait l’image d’un homme seul et rongé par la culpabilité et le jeune homme n’aimait pas ce qu’il y voyait. Ce n’était pas censé se passer comme ça. Mais tout ne se passe pas comme on l’avait prévu. Du suicide de Steadman à la présence de Sara, dans cette pièce, avec lui.
La jeune femme s’adossa à la porte, sans un mot, se contentant d’observer cet homme qui la faisait souffrir parce qu’il se faisait souffrir. Un homme qui n’osait pas la regarder en retour.
- Je pensais que tu serais la dernière personne à venir me voir.
Il avait engagé la conversation, et Sara lui en était reconnaissante. Même si elle ne s’attendait pas spécialement à cette entrée en matière. Elle affichait à présent un sourire taquin.
- Tu aurais préféré que ce soit Paul, je comprends…
Michael ne put retenir un sourire à cette remarque. Sara avait réussi à le dérider en un temps record. Il n’était pas sur qu’avec un autre, le résultat aurait été si convainquant. Non, à vrai dire il en était persuadé.
- Bon d’accord, disons l’avant dernière.
- Et comme nous ne sommes que quatre, je suppose que tu t’attendais à ce que ce soit Lincoln ?
Il avait enfin levé les yeux vers elle. Et ce regard…
- Non… Je connais mon frère, il aurait attendu. En fait… je ne m’attendais à personne.
- Ca prouve que tu ne me connais pas aussi bien que tu te plais à le croire.
- Dis moi Sara, tu m’en veux ?
Quelque peu déconcertée par cette question plus que directe, Sara ne savait que répondre.
- A propos de quoi ?
- De Westmorland et des cinq millions, perdus, quelque part.
La jolie brune toujours adossée à la porte des cabinets avait baissé la tête dans un soupir, se concentrant sur ce qu’elle pourrait lui dire, parce qu’il lui semblait évident qu’elle ne pourrait pas éluder la question. Alors elle mêla son regard au sien, et lui répondit dans un murmure.
- Pourquoi tu le veux tant cet argent ?
- Parce que j’ai fait une promesse à un mourrant. J’ai promis à Charles d’aller voir sa fille sur son lit de mort, et je me suis promis de lui donner la part de son père.
Un aveu qui déconcerta la jeune femme. Mais… Non, pas tant que ça finalement. Michael s’était toujours soucié des autres avant de se soucier de lui-même et venait encore une fois de le lui montrer.
- Comment veux-tu que je t’en veuille pour ça ?
Le bleu azur se mêla au chocolat avec une harmonie déconcertante. Un simple regard. Deux cœurs battants à tout rompre. Un triste sourire. Une parole.
- Tu as raison, je ne te connais pas si bien que ça.
Un silence. Un visage triste, mais dénué de tout sourire. Deux cœurs battant au ralenti, engourdis par le froid qui s’était soudain engouffré dans la pièce. Pas un regard. Le bleu azur et le chocolat ne se mêlaient plus.
- Pourquoi tu fais ça Michael ?
- Quoi ?
- Ca ! Cette indifférence qui en plus de sonner faux est remarquablement blessante pour moi comme pour toi.
- C’est toi-même qui l’as instaurée, dans ce parc.
Sara était en plein cauchemar. C’était la seule explication possible.
- Tu venais de me dire que j’allais devoir cohabiter avec celui qui a failli me tuer !
- Oui… et tu m’as repoussé.
- C’est un reproche ?
- Non… juste un constat.
Michael n’essaya même pas de la retenir, pas après ce qu’il avait dit. Inutile et totalement absurde. Tout comme sa réaction. Il fallait qu’il commence à se faire une raison, lorsque Sara était là, c’était la seule chose qu’il était capable de faire. En présence de cette femme, le génie Michael Scofield, celui qui avait engendré la plus grosse évasion de l’histoire, n’était plus qu’un pauvre type. Amoureux et maladroit.
Ce fut donc en amoureux transi qu’il regarda cette porte se refermer sur la brunette avant de reporter son attention sur l’homme qui le fixait durement de ses yeux acier, emprisonné dans cette cage de verre. Michael scrutait son reflet et décidément, il aimait de moins en moins ce qu’il y voyait.

3h15. La cabine était plongée dans l’obscurité la plus totale. Le sommeil de Paul semblait des plus perturbés à en juger par l’agitation chronique dont il était victime depuis deux heures. Du moins, c’était ce qu’en avait déduit Michael de sa couchette, située sous celle de l’agent. Une situation qui ne fut pas sans lui rappeler une autre cellule, une autre couchette, un autre codétenu. Michael ne put s’empêcher de penser à Sucre à cet instant précis. Se frottant le visage des mains, le jeune homme se remémora avec nostalgie tous ces moments de complicité qu’il avait eu avec Fernando. Qui l’aurait cru à son arrivée à Fox River ? Pas même lui. Une culture trop différente. Un environnement social trop opposé. Mais une motivation identique, l’amour. Un sentiment qui les avait rapprochés, lui l’ingénieur des quartiers chics, et le voyou portoricain, jusqu’à créer un lien unique entre eux deux, que personne n’aurait jamais cru possible, une solide amitié. Une complicité à toute épreuve. Quelques gestes de tendresse que Michael n’avaient jamais eu de la part de son frère, ou alors trop rarement. Et savoir Sucre livré à lui-même et aveuglé par son amour pour Maricruz, était loin de rassurer le jeune homme. Un homme amoureux était rarement prudent. Il en savait quelque chose.

3h32. Paul semblait s’être calmé. Alors les pensées de Michael dévièrent vers cette tragique entrevue avec Stedaman. Et dire que Kellerman avait demandé la présidente Reynolds en mariage. Une anecdote qui devait sûrement bien amuser Lincoln mais Michael n’était pas son frère. Il ne tirait aucune satisfaction du mal-être de ses ennemis, encore fallait-il que Paul en soit un. C’était une question à laquelle Michael n’avait pas de réponse, et à laquelle il était bien conscient qu’il n’en obtiendrait pas avant le grand final. C’était un risque à prendre, et il l’avait pris. Comme celui de contacter Sara. Encore et toujours Sara. Il n’avait pas réussi à s’endormir voilà de cela quatre heures car ses pensées n’allaient plus que vers le compartiment voisin, où elle et Lincoln passaient la nuit, et il n’arrivait pas plus à dormir maintenant pour les mêmes raisons. C’en était maladif. Michael n’avait jamais touché à la morphine mais il est des drogues bien plus efficaces et perfides que les drogues elles mêmes. Le beau brun était justement en train d’en faire les frais.


3h44. Sentir le liquide frais et bienfaiteur couler le long de sa gorge lui procura une intense sensation de bien-être. Sara s’était réveillée en sursaut au cours de la nuit, un cauchemar sans doute, mais lequel… La jeune femme ne s’en était pas formalisée, elle n’était pas du genre à se rappeler de ses rêves à son réveil, même les plus traumatisants. La seule chose qu’elle n’avait pu oublier c’était le bleu. Un bleu clair, limpide, attirant. Juste du bleu.
La fatalité la gagna soudain lorsqu’elle repensa à tout ce qui s’était produit depuis sa montée dans ce train. Depuis sa dispute avec Michael, la jeune femme n’avait plus dit un seul mot. Personne n’avait non plus cherché à la faire parler, et c’est ce qui la dérangeait après mure réflexion. Que faisait-elle là ? Elle détenait de dont ils avaient besoin pour que tout s’arrête, ça elle l’avait bien compris, mais elle ? Servait-elle vraiment à quelque chose ? Sara n’était pas sure de vouloir connaître la réponse, elle l’effrayait. Elle l’effrayait presque autant que la réaction étrange qu’avait eue Michael un peu plus tôt dans la journée. Jusque là, elle avait toujours joué le rôle de l’obstacle dans leur relation. A Fox River comme à Gila, c’était elle qui avait freiné les ardeurs du beau brun. Maintenant que les situations étaient inversées, Sara se sentait désemparée, et terriblement moins sure d’elle tout à coup. Rongée par l’incertitude des sentiments de Michael à son égard, elle en avait toujours douté, mais jamais de cette façon, et la constante présence de cette clé dans la poche de son pantalon n’était pas sans le lui rappeler. Résignée à profiter des dernières heures de sommeil qui lui restait, la brunette tendit la main à l’aveuglette vers l’interrupteur afin d’éteindre la lumière. Dans son empressement, ce ne fut pas le bouton qu’elle toucha mais une sorte d’objet en verre, qui s’empressa de finir sa course au sol, sous la force du mouvement, plus ample qu’elle ne l’avait voulu, de sa main. Il lui fallut une volonté de fer pour garder son sang froid alors qu’elle semblait à deux doigts d’exploser sous l’effet de l’exaspération. Alors qu’elle s’évertuait avec précaution à ramasser les morceaux de sa bêtise, Sara se surprit à avoir une soudaine envie de pleurer. C’était tellement ponctuel et stupide qu’elle ne put résister plus longtemps à la tentation de s’abandonner au chagrin qui la rongeait. Les nerfs à fleur de peau, cette ultime goutte d’eau avait fait déborder le vase, plus qu’il ne fallait. Les larmes coulèrent pendant un long moment encore, d’une telle abondance que la jeune femme se demandait si cela allait prendre fin un jour. Rien n’était moins sûr. Alors que Sara commençait à se faire une raison, le puits sans fond s’assécha rapidement, lui permettant ainsi de reprendre, plus sereine maintenant que la tempête était passée, la cueillette des débris de verre qui jonchaient le sol. C’était sans compter sur l’arrivée de Michael.
Le jeune homme avait définitivement renoncé à trouver le sommeil cette nuit, encore plus lorsqu’il avait perçu le faible frottement d’une porte que l’on coulisse, dans la pièce d’à côté. Tout d’abord résigné, il avait fini par succomber à la curiosité qui le rongeait, écoutant enfin les battements sonores de son cœur qui ne cessait de tambouriner depuis des heures. Elle était là, vulnérable et lasse, et tellement désirable. Tel un chasseur, il s’avançait vers sa proie, dans un silence religieux, afin de ne pas effrayer la créature qui avait alors toute son attention.
- Sara…
Un faible gémissement fut la seule réponse qu’il réussit à tirer de la jeune femme. Comme tout mauvais chasseur, il avait failli à la tâche, la créature avait pris peur. Pourtant il n’avait pas eu besoin d’arme pour la blesser car Sara tenait fébrilement son bras gauche d’où s’écoulait un faible filet de sang.

bon, vous le trouvez comment celui là?

Toujours aussi bien
Maintenant Michael va pouvoir jouer au docteur avec Sara (dans le vrai sens du terme c'est à dire la soigner hein? pas autre chose ranger vos esprits mal placés )
Vivement la suite

Bon ben alors ils attendent quoi eux pour se mettre enseble hein??mdr
Non vraiment jsuis a fond dans ta fic

ouhas.... mais c'est trop chouette vite une suite....

vivement la suite toujours aussi excellent a lire

tes partiels sont toujours aussi longs, mais à moi, il me semble bien trop court

sincérement, j'adore
c'est tellement bien écrit ! tellement bien décrit aussi, qu'on est plongé dans ta lecture ! on en veut toujours plus, on ne s'en lasse pas, jamais

Sara et Michael
Un amour triste et froid, qui a besoin d'être rechauffé
Deux petits êtres malheureux, qui attendent l'un et l'autre que chacun fasse le premier pas
J'ai beaucoup aimé la partie dans les toilettes, après l'étonnant éclat de Michael, mais il n'était pas innatendue, Michael gardait tout ça au fond de lui depuis trop longtemps, il faut que les autres se rendent compte aussi de leur bétises, qu'ils se rendent compte qu'il souffre

Cette discussion dans les toilettes, si triste
Où Michael dit se qu'il ne falait pas dire, mais pourtant c'était la vérité
j'espère que les choses se passeront mieux dans la prochaine partie !! j'ai hate !

bravoOo

la suite !! avec du misa

mille mercis pour vos posts, si vous n'étiez pas là, je peux vous dire que j'aurais absolument aucune motivation alors merci de prendre le temps de me lire et merci de me forcer à me bouger les fesses!

alors... comment dire ça de manière calm et posée? C'est la fiesta mes amis!!! ce soir c'est le grand soir (ou presque) disons, le pré grand soir, alors pour fêter ça, voilà du MiSa, attention attention je fais une annonce... c'est la fameuse scène du train qui nous fait tous baver depuis une semaine!!!!!!!!!! bon à ma sauce bien sur, alors ce sera pas aussi génial que la série mais j'espère quand même vous offrir un substitut suffisamement convainquant de notre future scène préférée!!! enjoy!



Michael s’avança d’un pas feutré vers la jeune femme, de peur de causer plus de dégâts qu’il ne l’avait déjà fait. La vue de ce sang, de son sang, lui faisait d’autant plus mal qu’elle s’était coupée par sa faute.
- Qu’est-ce que tu veux ?
Un ton froid, trop glacial pour être impersonnel ou encore indifférent. Pourtant Michael préférait encore subir les foudres de Sara plutôt que de devoir essuyer son silence. Une situation quelque peu ironique compte tenu de l’attitude plus que trouble du jeune homme à son égard quelques heures auparavant. Cette soudaine froideur avec laquelle Sara s’efforçait de le considérer ne fut pas sans leur rappeler à tous les deux le jour où le médecin s’était retrouvé confrontée à la douloureuse réalité du statut marital de Michael Scofield. Le ressentiment qu’elle n’avait pu contenir bien longtemps s’était heurté à son regard limpide et blessé, et malgré certaines hésitations, Sara avait réussi à aller jusqu’au bout.

-Alors comme ça vous êtes marié ?
Une question franche, directe, et bien plus acérée qu’une lame de couteau. Elle l’avait fait sursauter, bien plus encore que le fait d’entendre le son de sa voix à cet instant si inattendu.
- Euh… et bien, pas dans le sens traditionnel du mot.
Evidemment, quand on s’appelait Michael Scofield, c’était bien trop simple de répondre à une question franche et directe par autre chose qu’une phrase des plus ambiguës.
- Michael, on est tous les deux des adultes, jouez cartes sur table.
Malheureusement pour elle, le prisonnier ne semblait pas décidé à lui simplifier la tâche, bien trop préoccupé par le regard lourd de reproches qu’elle lui adressait, et qu’elle s’adressait indirectement. Résignée par un silence qui ne faisait qu’accroître son agacement, la jeune femme se résolut à ouvrir la marche.
- Ok, je commence … en tant que l’une des très rares femmes ici, j’ai l’habitude des insinuations et des tentatives de drague, et je n’ai pas l’habitude de les apprécier.
Ces derniers mots résonnèrent en Michael comme le tintement abrutissant d’une cloche, lui décrochant un sourire sincère et amusé.
- Ecoutez, Sara…
- C’est docteur Tancredi et s’il vous plait, laissez-moi finir. Je ne suis pas une femme jalouse. Mais je suis prudente. Et pour certaines raisons, avec vous je ne le suis pas, prudente.
Bien que cette légère et insignifiante précision de prime abord n’avait pas échappé à Michael, le beau brun accusa le coup douloureusement
- Vous n’avez pas à l’être…
-Si, je dois. Il y a trop de questions qui vous entourent Michael. Il y en a bien trop. Alors voilà le marché. A partir de maintenant, vos injections, vos soucis médicaux, ce sera Ok tant que c’est une relation médecin patient. Mais les questions personnelles et les faveurs de toute sorte que ce soit, ne font plus partie de notre relation.
Elle tournait les talons, soulagée de lui avoir confessé ce qu’elle avait sur le cœur et qu’elle ne pouvait plus désormais garder pour elle. Elle tournait le dos, elle lui tournait le dos. Mais Michael ne pouvait pas la laisser partir ainsi. Pas comme ça.
- Les questions que vous vous posez sur moi… Elles ont des réponses.



Faisant fi du regard défiant avec lequel Sara tentait de le foudroyer, le beau brun se pencha vers elle, prenant soin de ne pas la toucher alors qu’il s’accroupissait tant bien que mal entre le lavabo et les cabinets. Avec toute la délicatesse qu’il se connaissait, il posa une main réconfortante sur celle de Sara, encore tremblante de la colère qui la tiraillait. Avec une poigne qu’il voulut douce mais non dénuée de fermeté, il tira son bras jusqu’à lui, afin de découvrir l’ampleur des dégâts. Ses biens maigres connaissances médicales ne semblaient pas être de trop, bien que la blessure en elle-même était plutôt superficielle.
Refermer cette plaie ne poserait aucun problème et la cicatrisation s’annoncerait rapide. Pourtant ce n’était pas pour cette blessure que Michael se faisait du souci, mais pour toutes les autres, plus morales, plus graves, plus longues à cicatriser si tant est qu’elles le fassent un jour. Des blessures d’autant plus atroces que c’était lui qui les avaient causées, elles aussi. Alors, pourtant conscient qu’un simple désinfectant ne réparerait jamais le mal qu’il lui avait fait, il ouvrit l’armoire à pharmacie, soulagé d’y trouver la fameuse trousse de secours, et décidé à panser la seule plaie qu’il était en mesure de soigner, pour le moment.
- Je peux le faire toute seule.
Acide et agressif. Prévisible aussi.
- Dans la mesure où tu ne l’es plus, ce n’est plus la peine d’être forte pour deux.
Protecteur et suppliant. Tout aussi prévisible.
-Je te trouve bien versatile en ce moment…
- Et toi, je te trouve bien méfiante.
Amer, mais pas méchant. Peut être rancunier sur les bords, mais Michael savait qu’il avait touché un point sensible. Voir Sara se battre contre elle-même pour garder le silence était étrangement jouissif. Il n’avait pas envie de l’entendre déverser sa rancune, pas maintenant, pas ce soir. Michael pouvait sentir d’ici le combat intérieur qui la tiraillait. Elle n’avait peut être aucune envie de sentir sa peau contre la sienne mais il n’allait pas lui laisser le choix. Sans quitter la jeune femme des yeux, Michael frôla de ses doigts la peau diaphane de l’avant bras meurtri, remontant jusqu’à la manche de son gilet, qu’il tira encore un peu plus en arrière, afin de ne pas être gêné durant son opération. Il lui fut difficile de réprimer un sourire satisfait lorsqu’il sentit sous ses doigts la peau de Sara parcourue de frissons. Le corps ne nous trahissait jamais, et pour une fois, Michael en était plus qu’enchanté. Sara, aux premières loges, n’avait évidemment rien loupé de la petite scène et sa gêne n’en fut que plus grande. Après la chair de poule, les rougeurs faisaient leur apparition, au grand damne de la jeune femme, dénoncée par son plus fidèle allié, du moins le croyait-elle, elle-même. Vaincue, elle se contenta de garder un œil prudent sur les gestes de Michael, un peu trop flous à son goût, qui manipulait le flacon d’alcool d’une main trop hésitante pour savoir vraiment ce qu’il faisait. Un coton imbibé du précieux liquide dans une main, le bras de Sara dans l’autre, son regard électrique allait des deux au visage de la jeune femme avec appréhension.
- Michael, en quelques jours j’ai dû me rétablir d’une overdose, subir un interrogatoire musclé, retenir ma respiration pendant qu’on m’électrocutait dans une baignoire et me recoudre moi-même le bras gauche après avoir atterri sur un pare brise, alors je crois que je vais pouvoir supporter un peu d’alcool.
Un ton qui s’était voulu léger et qui aurait pu l’être, si ça n’avait pas été Michael en face. Car le jeune homme n’avait pas relevé la douce moquerie, il ne l’avait pour ainsi dire pas écoutée. La seule chose qu’il en retenait était cet effrayant : « pendant qu’on m’électrocutait dans une baignoire » qui ne cessait de lui retourner l’estomac. Se persuader qu’il avait mal entendu était totalement vain, tout comme s’évertuer à penser que cela n’avait rien à voir avec l’homme qui les rapprochait toujours plus de leur but. S’imaginer les pires horreurs était une chose, en prendre conscience en était une autre. Et plus encore que l’envie de foutre une balle dans la tête de cet enfoiré, c’était à lui-même qu’il voulait s’infliger cette torture. Pour avoir laissé Sara toute seule, pour l’avoir laissée endurer ça, et surtout pour l’avoir appris. Car le poids de la culpabilité était alors tout autre. Comme cet affreux sentiment nauséeux qui lui prenait la gorge, lui coupant le souffle, tant l’horreur de la situation le pétrifiait d’effroi. Il avait mal, et il avait honte. Mais il se tut. Son regard larmoyant était suffisant pour Sara. Trop pénible à soutenir. Elle préféra détourner les yeux. Alors Michael entreprit de refermer enfin cette plaie, telle la pose de la première pierre de l’édifice de sa conscience, de sa rédemption.
Avec une douceur si enivrante qu’elle en était douloureuse, Michael banda le bras de Sara. Comme un ultime pardon. Une fois la bande fixée solidement, le jeune homme laissa ses longues mains s’attarder plus longtemps qu’il n’en était nécessaire sur cette peau douce et laiteuse, incapable de rompre ce lien qui lui avait tant manqué depuis Gila. Sara gigotait, mal à l’aise, ne sachant quelle attitude adopter face à cet homme qui lui procurait tellement de bien en un effleurement à peine. Fermant les yeux, elle s’autorisa enfin à se laisser bercer par cette chaleur que lui procuraient les caresses de Michael, et lorsqu’elles stoppèrent brutalement, la frustration qui en résulta n’en fut que plus grande encore. Cherchant son regard, Sara le surprit à fixer avec insistance la poche de son pantalon. Bercée par l’incompréhension la plus totale, la jeune femme déchanta bien vite lorsqu’elle réalisa ce qui attirait tant son attention. Déçue par cette révélation qui ne faisait alors que confirmer les craintes qu’elle s’était avouée plus tôt, Sara eut tout juste la force de se relever sur ses deux jambes. Elle savait qu’elle en aurait suffisamment pour retourner se coucher, sans lui, mais trop peu pour affronter à nouveau son regard et ses interrogations. Dans un soupir lourd et attristé, elle préféra s’en aller. Jusqu’à ce qu’elle sente une forte poigne la retenir par le bras. A bout de forces, elle avait conscience qu’elle ne pourrait pas regagner sa couchette sans explication, alors elle prit appui sur le lavabo, à la droite de Michael, une position plus facile à supporter puisqu’il lui serait plus facile d’éviter ses yeux et le feu qui les consumait brusquement.
- Je ne suis là que pour sauver ton frère ?
Une question qui avait les traits douloureux d’une affirmation fataliste. Pourquoi chercher à répondre à une question qui n’en était pas une ? Un silence de plus ou de moins ne pourrait pas aggraver la situation de toute façon. Michael sentait progressivement une chaleur s’insinuer dans la moindre parcelle de son corps, une chaleur qui ne choisissait pas le moment adéquat pour faire son apparition. Mais c’était plus fort que lui. Elle était là, séparée par une dizaine de centimètres tout au plus, l’étroitesse de la pièce ne favorisant pas vraiment le maintien des distances. Elle était là, sublime et fragile, brisée et forte, de ce qu’elle avait enduré et de ce qu’elle s’apprêtait à endurer. Elle était là, réceptive mais braquée, presque aussi paradoxale que lui-même pouvait l’être. Elle était femme, plus qu’elle ne l’avait jamais été avec ses mèches brunes et ses boutons de chemise innocemment déboutonnés. Il inhala son parfum le plus fort et le moins discrètement possible, cherchant à s’imprégner de son essence, de son âme, parce qu’à cette minute, c’en était devenu vital. Oui, Michael sentait cette chaleur s’insinuer au creux de ses reins pour l’envahir et le posséder tout entier. Il la désirait et son regard ne pouvait tromper personne, pas même Sara.
- Ne me regarde pas comme ça…
Une plainte à peine audible tant elle était peu convaincante. Ce n’était pas censé se passer comme ça, elle avait une question à lui poser et elle savait pertinemment que s’il continuait ainsi, elle serait incapable d’entendre sa réponse ou même de le lui demander.
- Michael, si je n’avais pas eu cette clé, est-ce que tu aurais quand même cherché à me retrouver ?
Michael ne cilla pas. Il était incapable de détacher son regard de ses yeux suppliants, ne demandant qu’une réponse de sa part. Les pupilles dilatés, l’air lui manquait affreusement et sa respiration se fit alors plus lourde, plus profonde, alors que Sara ne respirait déjà plus. Les mains moites, il tenta sans succès de dominer les pulsions qui l’assaillaient de toute part, parce que ce n’était pas le bon moment. Une pensée qu’il s’empressa d’étouffer, parce que Michael en avait assez d’attendre le bon moment, parce qu’il ne viendrait pas, à moins qu’il ne le provoque lui-même. Et il avait décidé que ce serait le bon moment. Il laissa son regard se perdre sur ces lèvres parfaites, un qualificatif qu’il pouvait se permettre sans retenue de leur donner pour avoir eu le privilège d’y goûter. Elles étaient aussi appétissantes que dans ses souvenirs et pour une fois, elles semblaient elles aussi décidées à obéir à leurs instincts les plus primaires. La flamme du désir qui l’habitait plus intense que jamais, Michael se rapprochait avec une lenteur agaçante de ce calice divin qui s’offrait à lui, profitant de chaque seconde de ce moment trop privilégié pour durer. Les derniers centimètres franchis, l’ultime appréhension qui avait pu persister chez l’un comme chez l’autre vola en éclat, ne leur offrant plus pour seule alternative le douloureux besoin de sceller leurs lèvres l’un à l’autre. Dans un dernier élan possessif, Michael leva avec difficulté son bras gauche qui n’avait jamais été aussi lourd que maintenant vers la joue droite de Sara, hésitant presque à frôler cette peau divine de peur que tout ne soit qu’un rêve et que le jeune homme ait l’horrible frustration de se réveiller dans ce compartiment austère et obscur, sans elle, sans rien. Lorsque finalement sa paume sentit enfin cette douce chaleur qu’il ne ressentait qu’au contact de la jeune femme, Michael brisa les dernières entraves qui les maintenaient encore trop loin l’un de l’autre. Prenant d’assaut les lèvres de Sara, le beau brun aux mystérieux yeux bleu océan se surprit enfin à rêver au milieu des étoiles, à nouveau.

J'en ai lle souffle coupé tellement c'est beau, je n'ai pu me détacher de ce récit... des papillons pleins le ventre... ouah! je reste sans voix....
MAGNIFIQUE

Oui je suis tout a fait d'accord, tu écris très bien j'en ai encore des frissons et la je suis en tran de m'imaginer la scène
Ne tarde pas trop a nous faire la suite stp

sinon je crains que mon ptit coeur de misa ne puisse y resister

génial génial
j'adore la façon dont tu décris les sentiments et tout le reste
mon coeur de misa c'est affolé tout d'un coup
vivement la suite

OMG tu peux pas t'arreter la!!
Il faut une suite pleaseeeeee

tu peux pas la c'est aps possible
la suite la suite

Ow, j'adore . Je ne lis pas énormément de fic, la mienne me prend assez de temps, mais j'avoue que celle-ci est très très bien écrite.
Chapeau .

Woooow. J'en ais des Frissons rien qu'a lire ta Fanfic ...
C'est tellement bien écrit! On ressent avec une telle facilité les émotions des Personnages, on a l'impression d'être dans la même piece qu'eux, a les épier sans gene lol, Nan mais franhement, Bravo, mon coeur s'est pratiquement areter vers la fin, lorsque Mike a enfin décider de ceder a la tentation lol!!

Troooop Cuuuuuuute, J'exige une suite! Lol, Bravo et merci Je suis completement fan!

BRAVO

Euh, je t'avoue que je n'ai pas pu laisser un com juste après ma lecture tellement j'étais ailleurs, sur une autre planète, un monde merveilleux remplis de Misa et Grâce à toi

Quand même, on a bien de la chance d'avoir tous ses partiels en si peu de temps ! j'espère que le prochain arrivera bien vite aussi

Alors comme ça Michael va plutôt répondre à la question de Sara par les gestes plutôt que par les mots... ça ne me déplait pas du tout
Je sens que l'ambiance est chaude dans les toilettes du train
et j'espère que cette fois-ci aucun des deux ne va se défiler, que Sara quitte sa froideur pour Michael, et que celui-ci lui avoue enfin ses sentiments !!!! ALLEZ bon sang ! casser ce mur entre vous ! c'est que de la pâte à modeler, il est pas très solide vous verrez

et surtout que personne ne vienne ne les déranger !
Kellerman qu'il reste dans son lit, et pareil pour linc !

la suite ! c'est vraiment super ce que tu écris j'adore tellement !
je suis accro ! moi ma drogue c'est ta fic
j'arrive à me mettre a la place des persos tellement facilement, il ne manque plus que les images pour rendre ça vrai ! tout est parfait ! sans parler des répliques, qui sont toutes les une plus belle et bien choisie que les autres
une petite que j'adore surtout :

- Je peux le faire toute seule.
Acide et agressif. Prévisible aussi.
- Dans la mesure où tu ne l’es plus, ce n’est plus la peine d’être forte pour deux.
Protecteur et suppliant. Tout aussi prévisible.

bravo encore une fois ! la suite !

hihi, c'est encore moi !
je voulais juste savoir si tu n'avais pas une date pour la suite je suis vraiment impatiente de lire la suite

bon, j'ai cru comprendre que ça vous avez plu... c'est une bonne nouvelle lol
bon, mel6986 continue avec tes smilies d'encouragement, c'est énorme
Eyesofgrace, bon j'espère que t'auras pas un nouvel arrêt cardiaque en lisant cette suite parce que je voudrais pas être responsable d'une tragédie non plus... mais trés fière d'avoir réussi
Milie87, trés flattée d'avoir les compliments de fic writeuses! n'hésite pas à continuer
lizevans, tjs fidèle, ça fait plaisir
et micko, tes longs posts c'est super à décortiquer, ça me met la patate alors je t'ordonne de continuer! au fait, tu voulais une suite, la voilà: enjoy!



Un seul et unique baiser. Si fragile, si doux, que Sara n’y trouva guère matière à s’en réjouir. Un seul et unique frisson lui avait parcouru l’échine, prémices d’un acte d’abandon total à ce qu’elle attendait depuis tellement longtemps. Lorsque Michael se détacha d’elle, trop rapidement, un autre frisson succéda au premier, plus désagréable, plus froid. Comme une appréhension.
Alors qu’il la contemplait, rouvrant les yeux, déçue et frustrée, privée d’un plaisir trop vite interrompu, Michael prit cette attitude quelque peu enfantine comme la permission d’aller plus loin. Et il ne comptait pas s’en priver. Mais pas tout de suite, car Sara semblait sur le point de dire quelque chose.
- La première chose qu’on t’apprend quand tu travailles en prison c’est de ne pas tomber amoureuse d’un détenu…
La distance entre eux était tellement minime que Michael, plus encore que du sens de ces mots, se nourrit du souffle de Sara contre sa bouche. Elle venait de lui faire un aveu, il l’avait entendue, et plus que jamais, le fugitif se sentait attiré par la jeune femme qui ne réclamait que lui. Pour la première fois, ils étaient en phase, et tous deux espéraient que ce ne soit pas la dernière. Michael se répétait ces mots, au fur et à mesure de son avancée vers Sara, et un sourire se dessina sur ses lèvres. Alors il sut que non, ce ne serait sûrement pas la dernière. Un sourire que Sara ne risquait pas d’ignorer, puisque la jeune femme ne parvenait plus à détacher son regard de la bouche du beau brun, plus hypnotisante encore que ses yeux bleus à cet instant. Alors elle se prit au jeu, et lui rendit son sourire, comme le miroir de ses sentiments. La main de Michael se reposa sur sa joue, à la même place que celle qu’elle avait occupée quelques secondes auparavant, marquant la fin de l’interruption. Chacun avait fin de l’autre, et chacun comptait bien se rassasier. La distance qui les séparait se réduisit considérablement, les happant dans un autre monde, où le sérieux de la situation s’abattit enfin sur leurs épaules, effaçant leur faible sourire qui subsistait encore. Car tous deux savaient parfaitement où ce nouveau contact les conduirait, sans pouvoir y changer quoi que ce soit, parce que ce serait trop dur, et qu’ils n’en avaient tout simplement pas envie. La tentation de s’abandonner à l’autre était la plus forte, et pour deux êtres qui avaient passé ces derniers mois à s’occuper des autres avant eux-mêmes, résister à cette tentation leur paraissait insurmontable. Intolérable aussi.
Ce fut Sara qui franchit les derniers millimètres, les plus durs mais les plus tentants. La rapidité avec laquelle la brunette avait capturé les lèvres qui s’offraient à elle dérouta quelque peu Michael, qui ne s’attendait pas à une telle ardeur. Il n’y avait pas été habitué. Il n’en fut que plus ravi. Se joignant au combat que Sara semblait livrer contre cette montée d’adrénaline qui s’emparait d’elle, Michael répondit à ce baiser avec fougue, se laissant emporter lui aussi par toutes les pensées plus ou moins acceptables qui défilaient à présent dans sa tête. Sa main enfouie dans la chevelure de la jeune femme, il maintenait fermement ce visage désormais possédé par un désir brûlant, bien décidé à rester accroché à cette bouche le plus longtemps possible. Leurs langues se mêlaient en une danse fiévreuse et endiablée, cherchant dans un ultime effort à dominer respectivement celle qui lui faisait l’affront de prendre le pouvoir à son insu.
La barbe naissante de Michael irritait le menton de Sara, marquant ainsi à coups de grandes traces rouges la peau diaphane de la jeune femme. Des marques qui seraient en mesure de prouver à quiconque la nature de la scène qui se déroulait actuellement aux toilettes.
Se séparant brusquement de ce calice délicieux auquel Sara goûtait enfin plus que de raison, la jeune femme reprit son souffle, sous le regard réprobateur d’un Michael trop gourmand. Celui-ci ne prit même pas la peine d’aspirer cet air qui commençait à se faire rare, car son oxygène c’était Sara. Il reprit d’assaut les lèvres de la jolie brune, repartant à l’attaque de cette tour inébranlable, celle de l’infirmerie. Michael descendit lentement sa main gauche, se détachant ainsi de ce visage qu’il possédait tout entier sous ses baisers, car il voulait posséder autre chose à présent. Ses doigts délicats frôlèrent voluptueusement la gorge brûlante de Sara, descendant toujours plus bas. Alors qu’il sentait le fin tissu de la chemise sous sa main, Michael rendit son exploration toujours plus douloureuse pour la jeune femme qui respirait difficilement. Soumise à la douce torture de l’index conquérant du beau brun qui suivait les contours de sa chemise, en direction du premier obstacle, des boutons qu’elle regrettait plus que tout d’avoir pris la peine de boutonner. Michael était maintenant devant la porte de l’infirmerie, tendu à l’idée que son sort ainsi que celui de son frère dépendait du bon vouloir d’une femme qu’il avait blessée quelques heures plus tôt. Priant pour que cette porte ne lui renvoie pas son échec de plein fouet, Michael, retenant son souffle, donna une légère impulsion à la poignée qui se dressait, menaçante. Alors qu’il n’y croyait plus, la porte s’ouvrit d’elle-même, lui permettant ainsi de goûter à un premier sentiment de liberté, de jouissance. Les derniers boutons sautèrent eux aussi, sous l’impulsion de ces doigts experts et impatients. Un premier sentiment de liberté, de jouissance, comme lors de l’évasion. Car là aussi Michael s’évadait. Vers l’insouciance, le plaisir.
C’en était trop pour Sara qui ne pouvait plus se contenter des caresses de ses lèvres sur les siennes, pas en étant fortement dévêtue, pas devant lui. Elle empoigna d’une main ferme le pull de Michael, et le tira jusqu’à elle, lui intimant l’ordre de se coller contre son corps moite et frissonnant, malgré la canicule qu’ils avaient provoquée dans la petite pièce. Le jeune homme ne se fit pas prier et contourna le lavabo, pour venir se positionner entre les cuisses réceptives de Sara, toujours appuyée contre le lave-mains. Elle insinua ses mains sous le pull trop encombrant de Michael, propageant de faibles décharges électriques le long de sa colonne vertébrale. Alors la brunette se cambra afin de réunir son corps et celui de son partenaire qui s’attardait avec fièvre sur la nuque de la jeune femme. Ces caresses lui arrachèrent un râle de plaisir qu’elle ne chercha même pas à taire, trop occupée à contrôler les pulsions qui l’assaillaient, et qu’elle se devait de retenir, pour le moment. Michael dont les lèvres suivaient le chemin ardu qu’avaient pris ses mains quelques instants plus tôt, acheva enfin sa course à la naissance des seins de Sara, contemplant les formes qu’il avait si souvent imaginées, sans jamais parvenir à créer par lui-même cette sublime vision qui n’attendait plus que ses caresses. L’air s’infiltra soudain sous la laine de ses vêtements, nouvel obstacle à leur étreinte passionnée, signe que la brunette s’attaquait à son pull. Lui apportant enfin une aide que Sara ne semblait plus espérer, Michael s’empressa de retirer cette loque informe, dévoilant ainsi un torse plus impressionnant que dans les souvenirs du médecin. Sara doutait que cette impression lui vienne de la situation dans laquelle ils se trouvaient. Non, c’était bel et bien dû à une masse musculaire qu’elle ne lui avait pas connue en prison, et qu’elle ne pouvait qu’apprécier. Ses tatouages aussi. Elle avait beaucoup de vices qui ne faisaient pas d’elle la fille parfaite dont son père avait manqué cruellement mais le goût des hommes en tatouages n’en avait jamais fait partie. Pourtant elle avait appris à aimer les tatouages avec Michael Scofield. Et elle continuerait à les aimer avec lui. Parcourant de son index l’impressionnante fresque qui se dressait telle un mur, face à elle, un détail qui ne lui avait jusque là jamais sauté aux yeux attira son attention. Un détail qui lui semblait maintenant tellement évident.
- On dirait un chemin… C’est un plan ?
Michael stoppa son exploration anatomique, pris à son propre piège. Le magicien venait de dévoiler ses ficelles. Pris au dépourvu, il ne put lui offrir plus qu’un simple regard, bien qu’un regard de Michael signifiait souvent bien plus de choses qu’un long discours de quiconque. Calant le visage de Sara entre ses mains, un seul mot s’échappa de ses lèvres, un seul souffle, résonnant comme une prière.
- Sara…
Cet appel sonna la fin des explications pour la jeune femme qui bien que désireuse d’en savoir davantage, se sentait bien plus attirée par des actes que par un discours. Elle encercla de ses mains fines la nuque plus imposante du beau brun, l’attirant jusqu’à elle, privée depuis trop longtemps de la chaleur de ses baisers. Tout son corps le réclamait et Michael en avait bien conscience. Il comptait d’ailleurs satisfaire enfin ce trop plein de frustration qui les tiraillait, à demi nus à présent, et il en aurait sûrement eu le loisir d’y parvenir si le train n’avait pas freiné d’un coup trop sec pour être normal, les propulsant tous deux contre le mur d’en face.

aie contr le mur d'en face ah la lal al !!!

My God. Je viens de tomber sur cette partie et...wooow. je crois qu'il 'y aucun autre mot. Comment tu fais pour décrire tellement bien une scène si...superbe??? C'est pas croyable!!! Franchement bravo, et je suis contente d'avoir rattrpé mon retard pour lire ta fic...C'est tout simplement magnifique!!!

whaou super ta suite , j'adore

vivement la suivante , j'ai hate de savoir la suite

meme tres impatiente

vite vite la suite

MAGNIFIQUE PARFAIT BRAVO GENIAL

*j'crois que j'ai perdu l'usage de la parole*

*ouille* (pour la projection contre le mur, comment casser l'ambiance 3615 train qui freine)

en tout cas j'adore vivement la suite
j'adore ton style d'écriture

excellente suite
pourquoi ce train freine maintenant il pouvait pas attendre non mais oh!!!