Brand New Day
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Brand New Day
vraiment GÉNIAL !!!
Tu nous mes le suspens jusqu'au bout toi
Enfin Kellerman peut voir que Michael peut s'avérer plus violent qu'il ne le croit, qu'il est prêt à tout pour Sara.
Mais justement, est ce que K. ne va pas jouer de cette faiblesse pour essayer d'atteindre michael, juste pour continue leur petit jeux "c'est moi le plus fort"
Parce que pour l'instant, michael ne semble pas trouver une réel faiblesse morale à Kellerman, ormis la faiblesse physique.
J'ai super super hate au partiel misa que tu nous a tant promis, et aussi d'en savoir un peu plus concernant lincoln !
la suite !! et bravo pour ce super partiel
Tu nous mes le suspens jusqu'au bout toi
Enfin Kellerman peut voir que Michael peut s'avérer plus violent qu'il ne le croit, qu'il est prêt à tout pour Sara.
Mais justement, est ce que K. ne va pas jouer de cette faiblesse pour essayer d'atteindre michael, juste pour continue leur petit jeux "c'est moi le plus fort"
Parce que pour l'instant, michael ne semble pas trouver une réel faiblesse morale à Kellerman, ormis la faiblesse physique.
J'ai super super hate au partiel misa que tu nous a tant promis, et aussi d'en savoir un peu plus concernant lincoln !
la suite !! et bravo pour ce super partiel
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
tintintin! ravie de voir que ça vou a plu, et évidemment, comme je tiens jamais mes promesses, j'ai décidé de vous poster un chapitre ultra important qui n'a rien à voir ac MiSa... je m'excuse d'avance, mais ne vous inquitéez pas, ce sera plus trés long. mais je ne pouvais pas me permettre de poster MiSa avant ça parce que comme ça, j'ai uen transisition avec la dernière phrase de mon dernier chapitre.
donc excusez moi d'avance, j'espère quand même que vous aimerez...
Trois jours plus tôt
La porte s’ouvrit sur une petite blonde. Fine et aux traits juvéniles, des cheveux bouclés tombant en cascade le long de son dos, elle fixait d’un air gêné la famille Hollander au grand complet ainsi qu’un homme, qu’elle n’avait jamais vu auparavant et qui semblait la dévisager avec un regard qu’elle n’aimait pas du tout. Mackenzie était mal à l’aise.
- Salut, Gracey… euh… Mme Blake m’a demandé de passer pour t’apporter les devoirs. On a commencé un nouveau chapitre aujourd’hui.
La jolie Gracey adressa à sa camarade de classe un sourire franc mais qui, elle le sentait bien, ressemblait plus à une grimace qu’à autre chose. Même si la jeune fille s’était calmée, la réaction démesurée de Teddy l’avait vraiment effrayée. La réaction de sa mère aussi. En fait, la scène qui s’était déroulée sous ses yeux et où malgré elle, elle avait tenu le rôle principal, l’avait chamboulée au plus haut point. Ses mains tremblaient encore. Elle avait besoin d’en parler à quelqu’un, quelqu’un d’extérieur à la situation. Et Mac semblait tout indiquée.
- Viens, on va dans ma chambre.
- Non !
Le refus de Susan avait cinglé l’air, faisant sursauter le petit groupe, à l’exception de T-Bag, trop occupé à sourire à la jeune fille. Trop occupé à dévorer des yeux ce corps enfantin qui le rendait fou, plus encore que celui de Gracey. T-Bag avait toujours préféré les blondes de toute façon. Il en avait eu si peu dans sa vie qu’il n’allait sûrement pas laisser passer cette chance. Se passant la langue sur ses fines lèvres exsangues, il sentit revivre en lui ce feu qui s’était si brutalement éteint lorsque la sonnette avait retenti dans la maison. Le feu qui le consumait plus encore que la colère sourde qu’il éprouvait vis-à-vis de Susan et maintenant de sa fille, trop caractérielle, trop… comme sa mère. Le feu du désir.
Et ça, Susan s’en était rendue compte. A l’instant même où la petite tête blonde s’était révélée à elle, sur le perron. Elle avait su qu’il valait mieux pour son bien qu’elle ne franchisse pas le seuil de cette maison. Quitte à être ferme avec la meilleure amie de sa fille, une gamine toujours polie et serviable, la fille d’une voisine amicale. Non, il ne fallait en aucun cas que Mackenzie pénètre dans l’antre du diable.
- Maman !
Susan accusa en silence le reproche à peine masqué de sa fille.
- Désolé, mais on n’a pas le temps.
- J’ai besoin de lui parler !
- Une autre fois…
- Vous n’avez qu’à aller chez toi.
Tout le monde fixa l’adolescent avec incrédulité. Mais toute l’attention de Zach restait concentrée sur Mackenzie, qui acquiesçait avec enthousiasme.
- Maman, Gracey ne se sent pas très bien aujourd’hui, je suis sur que ça lui ferait du bien d’aller chez Mac un moment, et puis ça ne nous empêcherait pas de faire… ce qu’on a à faire.
L’évidence sauta soudain aux yeux de Susan. Son fils était plein de ressources et elle s’en voulait de ne pas en avoir eu l’idée plus tôt. Le problème n’était pas d’attirer Mackenzie dans un traquenard, mais plutôt d’éloigner les deux filles le plus vite possible.
- Ton frère a raison. Allez-y. Après tout, c’est mieux comme ça. Tu diras à ta mère que… que c’est gentil de s’occuper de Gracey, pour moi.
C’était une remarque pour le moins étrange mais Gracey était trop heureuse de quitter cette maison pendant quelques heures pour s’en formaliser.
T-Bag ne tarda pas à donner son avis à ce sujet.
- Enfin Suzie, ne dis pas de bêtise. Cette petite ne nous dérange absolument pas.
- Je n’ai jamais dit que…
- Pourtant c’est l’impression que ça donne… Tu ne voudrais quand même pas renvoyer cette enfant chez sa mère en lui laissant penser que tu es quelqu’un de foncièrement désagréable ?
C’était bien joué. Susan devait le reconnaître. Il faisait preuve d’une habileté extraordinaire. Ca avait toujours été le cas. Dès que Susan l’avait rencontré, elle avait vu en cet homme cette intelligence qui le caractérisait, bien plus que la folie qui le dévorait et qu’il avait toujours su camoufler quand il le fallait.
Pourtant Susan n’était pas décidée à en démordre. Ce qu’elle allait découvrir assez rapidement, c’était que T-Bag n’allait pas lui laisser le choix. Avec une rapidité déconcertante, le meurtrier sortit de sa poche droite un objet contendant, un petit couteau à première vue et le pointa dans le dos de Zach. La mine catastrophée qu’affichait maintenant Susan fit comprendre à T-Bag qu’il avait gagné. Lorsque le garçon sentit la pointe de la lame s’enfoncer faiblement entre ses omoplates, il fut pris de panique. Plus personne ne bougeait. Plus personne ne respirait.
- Elles restent… toutes les deux.
Tout en tirant le garçon en arrière pour le faire reculer dans le hall, T-Bag désignait les deux filles de la pointe de son couteau. Pour la mère de famille, la question ne se posait même plus, et elle ordonna aux filles, trop effrayées pour ajouter quoi que ce soit, de rentrer.
Cela faisait à présent une heure et demi que Mackenzie était de la partie. Lorsqu’il avait enfin consenti à lâcher le jeune garçon, T-Bag avait opté pour la formation d’un blocus. Les volets fermés, les issues condamnées, la petite famille était depuis plus d’une heure confinée dans la petite cuisine. Susan n’avait eu d’autre choix que de reprendre la préparation de son rôti, sous la surveillance aiguisée du maître de cérémonie, tandis que les enfants, la gorge sèche, se gardaient bien de dire quoi que ce soit. Zach tentait désespérément de calmer les deux filles, mais c’était peine perdue.
Las de fixer sans cesse l’évolution de la cuisson, T-Bag décida de se trouver une autre occupation bien plus… ludique. Il se dirigea alors vers la table autour de laquelle les trois enfants étaient assis, et il tira la dernière chaise vacante jusqu’à lui, s’asseyant à proximité de la petite blonde.
- Alors, Mackenzie… Est-ce que tu aimes l’école ?
Tremblante comme une feuille, la fillette n’avait pas encore ouvert la bouche que la sonnette résonna de nouveau. Personne ne bougea. Pas même Susan. Lorsqu’un second coup retentit, T-Bag étira les muscles de sa nuque d’un air agacé. Mais il ne se leva pas. Les autres non plus.
- Mac ?
Le cri étouffé d’une mère inquiète et impatiente parvint, douloureux, jusqu’aux otages. Susan se raidit de tout son long quand elle reconnut la mère de Mackenzie, Christie. Il était évident qu’après une heure et demie, elle commence à s’inquiéter sérieusement pour sa fille. Et il était aussi évident que si elle continuait, la situation ne risquerait pas de s’améliorer. Comme si elle pouvait s’améliorer d’ailleurs. Susan sourit malgré elle. Il n’y avait pas de quoi.
- Mac !
T-Bag fit signe à la jeune fille de tenir sa langue, ce qu’elle fit, contrainte et forcée de supporter les cris de sa mère, de plus en plus suppliants, elle, totalement inconsciente de ce qui se passait en ce moment derrière ces murs.
Les coups de poing sur la lourde porte blanche avaient remplacé le coup de sonnette. C’en était plus désespérant.
- Susan !
La jeune mère, qui jusque là, avait gardé les yeux rivés au sol, incapable de soutenir le regard suppliant de Mac qu’elle sentait sur elle, releva soudain la tête à l’appel de son nom. Elle aurait tout donné pour avoir la force et le courage d’agir, à cet instant précis. Mais à défaut d’avoir de la force, elle avait de la lucidité. Une lucidité qui lui disait de se tenir tranquille.
- Susan ! Je sais que tu es là, ta voiture est garée dans l’allée ! Susan !
De longues secondes s’écoulèrent durant lesquelles les martèlements de la voisine s’amplifièrent, jusqu’à ce que le silence revienne enfin, déstabilisant.
Alors qu’elle percevait avec beaucoup de mal les pas de Christie s’éloigner précipitamment, Susan laissa les larmes qu’elle retenait à grande peine, couler le long de ses joues. Elle n’était pas certaine de savoir pourquoi, peut être était-ce parce que la soudaine venue de Christie avait rallumé en elle une faible lueur d’espoir, bien que la situation était loin d’être propice à ce genre de sentiment, peut être était-ce parce qu’elle se sentait coupable d’avoir tout fait pour éviter de mêler Mac à cette histoire et de ne pas y être arrivée, ou peut-être était-ce parce que Susan n’osait penser à ce que Christie pouvait s’imaginer à cet instant, bien que la mère devait sûrement être très loin du compte, même dans ses délires les plus fous.
T-Bag était très fière de la belle petite blonde. Elle était vraiment parfaite, comme il les aimait. Belle, fragile et obéissante. Il n’en ferait qu’une bouchée mais quelle bouchée !
- C’est très bien Mackenzie… vraiment très bien. Ta maman serait très fière de toi… Alors, ma jolie, est-ce que tu aimes l’école ?
Le doux visage de la jeune fille était trempé, ravagé par les larmes qu’elle n’avait pu contenir à l’entente de la voix de sa mère. Bien que très largement dépassée par les évènements, elle avait au moins conscience qu’il valait mieux pour elle qu’elle réponde à sa question. Hésitante, elle finit par hocher de la tête, provoquant un sourire chez ce monstre qui ne la quittait pas des yeux.
- C’est très bien. Tu dois être une bonne élève. Moi à ton âge, je détestais l’école. Ce n’était pas pour moi. J’ai comme qui dirait un petit problème avec… l’autorité.
Ce dernier mot lui avait fait l’effet d’une douche froide. Mackenzie ne pouvait détacher son regard de la lueur perverse qu’elle percevait dans celui de cet homme. Et dire qu’elle ne connaissait même pas son nom. Elle s’en fichait pour ainsi dire. Tout ce qu’elle voulait, c’était rentrer chez elle. Mais elle ne voulait pas laisser les Hollander avec lui, ça non. Il avait menacé Zach. Il était dangereux. Pourtant Mac avait bien conscience que Zach n’était pas au cœur des préoccupations de cet homme au regard dérangeant. Non, c’était bien elle qu’il fixait avec insistance. Ce fut bien sa jambe qu’il frôla d’un air faussement innocent. Et ce fut bien sa main, à lui, qui atterrit malencontreusement sur son genou à elle. Une main qui ne semblait pas prête à lâcher sa proie et qui remontait lentement, comme un serpent, toujours plus haut le long de sa cuisse.
La douleur fut immédiate. Et même si dans sa vie, T-Bag avait eu à endurer plus de souffrances physiques que n’importe qui, il était humainement impossible de recevoir en pleine figure de l’eau bouillante sans en éprouver une intense souffrance. L’homme, hurlant à la mort, des jurons tous plus monstrueux les uns que les autres, se prenait la tête entre les mains, cherchant désespérément un moyen d’atténuer cette atroce sensation qui le ravageait, celle de sentir la peau de son visage se craqueler petit à petit sous l’effet de la chaleur.
Susan se contentait de constater les dégâts qu’elle avait causés, la casserole toujours à la main.
- Je t’interdis de la toucher !
Elle dut résister à l’ignoble tentation de lui cracher dessus, en souvenir du « bon vieux temps » mais, comme le sentiment jouissif de lui avoir réglé son compte, elle la réprima pour pouvoir se concentrer sur l’objectif qu’elle devait impérativement se fixer, sortir d’ici.
donc excusez moi d'avance, j'espère quand même que vous aimerez...
Trois jours plus tôt
La porte s’ouvrit sur une petite blonde. Fine et aux traits juvéniles, des cheveux bouclés tombant en cascade le long de son dos, elle fixait d’un air gêné la famille Hollander au grand complet ainsi qu’un homme, qu’elle n’avait jamais vu auparavant et qui semblait la dévisager avec un regard qu’elle n’aimait pas du tout. Mackenzie était mal à l’aise.
- Salut, Gracey… euh… Mme Blake m’a demandé de passer pour t’apporter les devoirs. On a commencé un nouveau chapitre aujourd’hui.
La jolie Gracey adressa à sa camarade de classe un sourire franc mais qui, elle le sentait bien, ressemblait plus à une grimace qu’à autre chose. Même si la jeune fille s’était calmée, la réaction démesurée de Teddy l’avait vraiment effrayée. La réaction de sa mère aussi. En fait, la scène qui s’était déroulée sous ses yeux et où malgré elle, elle avait tenu le rôle principal, l’avait chamboulée au plus haut point. Ses mains tremblaient encore. Elle avait besoin d’en parler à quelqu’un, quelqu’un d’extérieur à la situation. Et Mac semblait tout indiquée.
- Viens, on va dans ma chambre.
- Non !
Le refus de Susan avait cinglé l’air, faisant sursauter le petit groupe, à l’exception de T-Bag, trop occupé à sourire à la jeune fille. Trop occupé à dévorer des yeux ce corps enfantin qui le rendait fou, plus encore que celui de Gracey. T-Bag avait toujours préféré les blondes de toute façon. Il en avait eu si peu dans sa vie qu’il n’allait sûrement pas laisser passer cette chance. Se passant la langue sur ses fines lèvres exsangues, il sentit revivre en lui ce feu qui s’était si brutalement éteint lorsque la sonnette avait retenti dans la maison. Le feu qui le consumait plus encore que la colère sourde qu’il éprouvait vis-à-vis de Susan et maintenant de sa fille, trop caractérielle, trop… comme sa mère. Le feu du désir.
Et ça, Susan s’en était rendue compte. A l’instant même où la petite tête blonde s’était révélée à elle, sur le perron. Elle avait su qu’il valait mieux pour son bien qu’elle ne franchisse pas le seuil de cette maison. Quitte à être ferme avec la meilleure amie de sa fille, une gamine toujours polie et serviable, la fille d’une voisine amicale. Non, il ne fallait en aucun cas que Mackenzie pénètre dans l’antre du diable.
- Maman !
Susan accusa en silence le reproche à peine masqué de sa fille.
- Désolé, mais on n’a pas le temps.
- J’ai besoin de lui parler !
- Une autre fois…
- Vous n’avez qu’à aller chez toi.
Tout le monde fixa l’adolescent avec incrédulité. Mais toute l’attention de Zach restait concentrée sur Mackenzie, qui acquiesçait avec enthousiasme.
- Maman, Gracey ne se sent pas très bien aujourd’hui, je suis sur que ça lui ferait du bien d’aller chez Mac un moment, et puis ça ne nous empêcherait pas de faire… ce qu’on a à faire.
L’évidence sauta soudain aux yeux de Susan. Son fils était plein de ressources et elle s’en voulait de ne pas en avoir eu l’idée plus tôt. Le problème n’était pas d’attirer Mackenzie dans un traquenard, mais plutôt d’éloigner les deux filles le plus vite possible.
- Ton frère a raison. Allez-y. Après tout, c’est mieux comme ça. Tu diras à ta mère que… que c’est gentil de s’occuper de Gracey, pour moi.
C’était une remarque pour le moins étrange mais Gracey était trop heureuse de quitter cette maison pendant quelques heures pour s’en formaliser.
T-Bag ne tarda pas à donner son avis à ce sujet.
- Enfin Suzie, ne dis pas de bêtise. Cette petite ne nous dérange absolument pas.
- Je n’ai jamais dit que…
- Pourtant c’est l’impression que ça donne… Tu ne voudrais quand même pas renvoyer cette enfant chez sa mère en lui laissant penser que tu es quelqu’un de foncièrement désagréable ?
C’était bien joué. Susan devait le reconnaître. Il faisait preuve d’une habileté extraordinaire. Ca avait toujours été le cas. Dès que Susan l’avait rencontré, elle avait vu en cet homme cette intelligence qui le caractérisait, bien plus que la folie qui le dévorait et qu’il avait toujours su camoufler quand il le fallait.
Pourtant Susan n’était pas décidée à en démordre. Ce qu’elle allait découvrir assez rapidement, c’était que T-Bag n’allait pas lui laisser le choix. Avec une rapidité déconcertante, le meurtrier sortit de sa poche droite un objet contendant, un petit couteau à première vue et le pointa dans le dos de Zach. La mine catastrophée qu’affichait maintenant Susan fit comprendre à T-Bag qu’il avait gagné. Lorsque le garçon sentit la pointe de la lame s’enfoncer faiblement entre ses omoplates, il fut pris de panique. Plus personne ne bougeait. Plus personne ne respirait.
- Elles restent… toutes les deux.
Tout en tirant le garçon en arrière pour le faire reculer dans le hall, T-Bag désignait les deux filles de la pointe de son couteau. Pour la mère de famille, la question ne se posait même plus, et elle ordonna aux filles, trop effrayées pour ajouter quoi que ce soit, de rentrer.
Cela faisait à présent une heure et demi que Mackenzie était de la partie. Lorsqu’il avait enfin consenti à lâcher le jeune garçon, T-Bag avait opté pour la formation d’un blocus. Les volets fermés, les issues condamnées, la petite famille était depuis plus d’une heure confinée dans la petite cuisine. Susan n’avait eu d’autre choix que de reprendre la préparation de son rôti, sous la surveillance aiguisée du maître de cérémonie, tandis que les enfants, la gorge sèche, se gardaient bien de dire quoi que ce soit. Zach tentait désespérément de calmer les deux filles, mais c’était peine perdue.
Las de fixer sans cesse l’évolution de la cuisson, T-Bag décida de se trouver une autre occupation bien plus… ludique. Il se dirigea alors vers la table autour de laquelle les trois enfants étaient assis, et il tira la dernière chaise vacante jusqu’à lui, s’asseyant à proximité de la petite blonde.
- Alors, Mackenzie… Est-ce que tu aimes l’école ?
Tremblante comme une feuille, la fillette n’avait pas encore ouvert la bouche que la sonnette résonna de nouveau. Personne ne bougea. Pas même Susan. Lorsqu’un second coup retentit, T-Bag étira les muscles de sa nuque d’un air agacé. Mais il ne se leva pas. Les autres non plus.
- Mac ?
Le cri étouffé d’une mère inquiète et impatiente parvint, douloureux, jusqu’aux otages. Susan se raidit de tout son long quand elle reconnut la mère de Mackenzie, Christie. Il était évident qu’après une heure et demie, elle commence à s’inquiéter sérieusement pour sa fille. Et il était aussi évident que si elle continuait, la situation ne risquerait pas de s’améliorer. Comme si elle pouvait s’améliorer d’ailleurs. Susan sourit malgré elle. Il n’y avait pas de quoi.
- Mac !
T-Bag fit signe à la jeune fille de tenir sa langue, ce qu’elle fit, contrainte et forcée de supporter les cris de sa mère, de plus en plus suppliants, elle, totalement inconsciente de ce qui se passait en ce moment derrière ces murs.
Les coups de poing sur la lourde porte blanche avaient remplacé le coup de sonnette. C’en était plus désespérant.
- Susan !
La jeune mère, qui jusque là, avait gardé les yeux rivés au sol, incapable de soutenir le regard suppliant de Mac qu’elle sentait sur elle, releva soudain la tête à l’appel de son nom. Elle aurait tout donné pour avoir la force et le courage d’agir, à cet instant précis. Mais à défaut d’avoir de la force, elle avait de la lucidité. Une lucidité qui lui disait de se tenir tranquille.
- Susan ! Je sais que tu es là, ta voiture est garée dans l’allée ! Susan !
De longues secondes s’écoulèrent durant lesquelles les martèlements de la voisine s’amplifièrent, jusqu’à ce que le silence revienne enfin, déstabilisant.
Alors qu’elle percevait avec beaucoup de mal les pas de Christie s’éloigner précipitamment, Susan laissa les larmes qu’elle retenait à grande peine, couler le long de ses joues. Elle n’était pas certaine de savoir pourquoi, peut être était-ce parce que la soudaine venue de Christie avait rallumé en elle une faible lueur d’espoir, bien que la situation était loin d’être propice à ce genre de sentiment, peut être était-ce parce qu’elle se sentait coupable d’avoir tout fait pour éviter de mêler Mac à cette histoire et de ne pas y être arrivée, ou peut-être était-ce parce que Susan n’osait penser à ce que Christie pouvait s’imaginer à cet instant, bien que la mère devait sûrement être très loin du compte, même dans ses délires les plus fous.
T-Bag était très fière de la belle petite blonde. Elle était vraiment parfaite, comme il les aimait. Belle, fragile et obéissante. Il n’en ferait qu’une bouchée mais quelle bouchée !
- C’est très bien Mackenzie… vraiment très bien. Ta maman serait très fière de toi… Alors, ma jolie, est-ce que tu aimes l’école ?
Le doux visage de la jeune fille était trempé, ravagé par les larmes qu’elle n’avait pu contenir à l’entente de la voix de sa mère. Bien que très largement dépassée par les évènements, elle avait au moins conscience qu’il valait mieux pour elle qu’elle réponde à sa question. Hésitante, elle finit par hocher de la tête, provoquant un sourire chez ce monstre qui ne la quittait pas des yeux.
- C’est très bien. Tu dois être une bonne élève. Moi à ton âge, je détestais l’école. Ce n’était pas pour moi. J’ai comme qui dirait un petit problème avec… l’autorité.
Ce dernier mot lui avait fait l’effet d’une douche froide. Mackenzie ne pouvait détacher son regard de la lueur perverse qu’elle percevait dans celui de cet homme. Et dire qu’elle ne connaissait même pas son nom. Elle s’en fichait pour ainsi dire. Tout ce qu’elle voulait, c’était rentrer chez elle. Mais elle ne voulait pas laisser les Hollander avec lui, ça non. Il avait menacé Zach. Il était dangereux. Pourtant Mac avait bien conscience que Zach n’était pas au cœur des préoccupations de cet homme au regard dérangeant. Non, c’était bien elle qu’il fixait avec insistance. Ce fut bien sa jambe qu’il frôla d’un air faussement innocent. Et ce fut bien sa main, à lui, qui atterrit malencontreusement sur son genou à elle. Une main qui ne semblait pas prête à lâcher sa proie et qui remontait lentement, comme un serpent, toujours plus haut le long de sa cuisse.
La douleur fut immédiate. Et même si dans sa vie, T-Bag avait eu à endurer plus de souffrances physiques que n’importe qui, il était humainement impossible de recevoir en pleine figure de l’eau bouillante sans en éprouver une intense souffrance. L’homme, hurlant à la mort, des jurons tous plus monstrueux les uns que les autres, se prenait la tête entre les mains, cherchant désespérément un moyen d’atténuer cette atroce sensation qui le ravageait, celle de sentir la peau de son visage se craqueler petit à petit sous l’effet de la chaleur.
Susan se contentait de constater les dégâts qu’elle avait causés, la casserole toujours à la main.
- Je t’interdis de la toucher !
Elle dut résister à l’ignoble tentation de lui cracher dessus, en souvenir du « bon vieux temps » mais, comme le sentiment jouissif de lui avoir réglé son compte, elle la réprima pour pouvoir se concentrer sur l’objectif qu’elle devait impérativement se fixer, sortir d’ici.
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
voilà la suite, paraitrait-il que c'est trop long, je vois pas pourquoi...
Alors que T-Bag continuait de se débattre contre lui-même, Susan hurla aux enfants de sortir de la pièce. Il n’en fallut guère plus aux trois adolescents pour se précipiter dans le couloir. Zach sauta sur la porte d’entrée mais elle restait immobile, tel un mur de béton. Le garçon se mordit la langue avec fureur lorsqu’il se rappela que les portes étaient fermées à clé, et que le trousseau était sur Teddy. Les fenêtres ? Le temps d’ouvrir les volets et de filer un à un, il aura tôt fait de trancher la gorge des deux pauvres malheureux qui seront passés en dernier. Susan qui les avait suivis leur cria de monter à l’étage. Alors qu’elle posait le pied sur la première marche, elle ralentit la course pour chercher T-Bag des yeux. Mauvaise idée. La seconde qu’elle perdit dans son examen de la situation fut celle de trop. Le pédophile qui s’était passé de l’eau froide pour atténuer une souffrance qui aurait été la même si on l’avait marqué au fer rouge, s’élança à la poursuite de Susan, du moins du mieux qu’il put. La panique qui la dévorait lui fit louper une marche, ce qui la fit trébucher, la retardant dans son ascension. T-Bag en profita pour se jeter sur elle alors qu’elle n’était plus qu’à quelques marches du palier. Sa chute lui coupa le souffle et Susan n’eut d’autre choix que de se laisser traîner en direction inverse sous les cris impuissants des enfants et sous ceux, beaucoup plus virulents du psychopathe.
Lorsqu’elle tomba à genou sur le parquet du couloir, Susan s’agrippa au bras puissant qui la traînait de force, la dominant de toute sa hargne. Son premier réflexe fut de le mordre le plus fort qu’elle put, mais la réponse de T-Bag ne fut pas longue.
- Salope !
La colère le faisait trembler de tout son corps, plus encore que la douleur toujours cuisante due à son bain-marie. Bien qu’il voyait trouble, cela ne fut pas un problème pour frapper Susan de toutes ses forces. En plein dans le mille. Les avants bras de la jeune mère, offerts en sacrifice pour tenter de se protéger de ses coups, ne résistèrent pas longtemps à la folie dévastatrice à laquelle ils faisaient face. Susan laissa échapper un hurlement lorsqu’elle sentit une forte poigne lui attraper les cheveux avec toute la violence dont il était capable, la forçant ainsi à se redresser du mieux qu’elle put. Elle sentit son souffle lui brûler la nuque alors que de ses longs bras, il entravait le moindre de ses mouvements en la ceinturant comme le ferait une camisole.
- Que dirais-tu, ma jolie Suzie, d’une balade romantique… mais sous la glace !
Lorsqu’il lui cracha ces derniers mots au visage, Susan sentit ses bras se desserrer autour d’elle pour mieux pouvoir lui agripper les épaules. Soudain, elle se sentit partir en avant, la force de la projection étant bien trop forte pour tenter de se rattraper à quoi que ce fut. Le plus douloureux ne fut pas de traverser avec une rare violence la baie vitrée qui faisait office de cloison entre la cuisine et le hall. Non, la douleur fulgurante que ressentit alors Susan venait de la chute, inévitable contre le sol, jonché de multiples morceaux de verre brisé. Toutefois T-Bag n’en avait pas fini avec elle, il n’en aurait jamais fini. La pauvre proie à terre, se vidant de son sang, se contentait de fixer avec appréhension et fatalité le prédateur qui se dirigeait droit vers elle, triomphal et conquérant… Jusqu’à ce que les sirènes de police ne parviennent à eux.
T-Bag leva les yeux une seconde, agacé d’être constamment dérangé pendant la période qu’il préférait durant la chasse, la lente agonie de l’animal.
C’était la seconde de trop. Susan n’écoutant ni la douleur qui l’élançait dans son mollet gauche ni la terreur qui la tiraillait, profita de ce moment d’inattention pour s’enfuir en rampant.
- Mme Hollander ? Police !
- Aidez-moi… Ces simples mots moururent dans sa gorge, noyés par les sanglots d’espoir qui faisaient progressivement leur apparition. La police était là. Susan savait qu’ils arriveraient bien trop tard pour la sauver mais savoir que les enfants ne risquaient plus rien rehaussa son rythme cardiaque déjà bien trop rapide.
- Mme Hollander ? Votre voisine est très inquiète. Si vous n’êtes pas en mesure de nous certifier que tout va bien, nous serons obligés de forcer la porte !
- Où est-ce que tu vas comme ça ?
T-Bag ne comptait pas la laisser lui échapper. Les enfants non plus d’ailleurs, non, il y avait Mackenzie. Il ne laisserait pas partir Mackenzie. Mais avant de s’occuper d’elle, il avait une revanche à prendre, une vengeance qui le nourrissait depuis maintenant trois ans.
Susan, au prix d’un effort surhumain, avait réussi à tenir sur sa jambe, et s’agrippait désespérément au plan de travail pour ne pas tomber. Un comptoir avec des couteaux. T-Bag se jeta sur elle, comme si un simple contact avec cette femme lui était vital et la retourna, face à lui, d’un mouvement brusque. La jouissance de pouvoir enfin accomplir ce pourquoi il s’était évadé de Fox River était tellement grande qu’il ne sentit même pas la lame s’enfoncer dans sa chair. La douleur ne vint qu’après, lorsqu’il sentit ses pieds se dérober sous son poids, et qu’il dut s’accrocher à Susan dans un dernier effort pour ne pas s’écrouler sur le sol. Allongé sur le sol, T-Bag prit enfin conscience du couteau, fixé dans son estomac, ainsi que du sang, son sang, qui s’imprégnait dans une large tâche rouge sombre dans les mailles de son T-Shirt. Il leva alors les yeux vers Susan. Suzie… Suzie pleurait à chaudes larmes, et murmurait des choses incompréhensibles. De toute façon, Teddy était trop fatigué pour essayer d’y comprendre quoi que ce soit. Tout ce qu’il voulait, c’était que Suzie continue de le tenir fermement, comme elle le faisait, lui tenant chaud, mais de moins en moins, comme si une bourrasque avait envahi la pièce. Il fallait dire que Teddy n’était pas chaudement vêtu. Il allait être malade si ça continuait. Elle était tellement belle, une sorte de halo semblait l’entourer, on aurait dit un ange. C’était son ange.
- Teddy est rentré…
Ce furent ces derniers mots. Susan percevait faiblement les cris des enfants qui lui hurlaient que la police était là. Les sirènes qui bordaient la maison lui paraissaient lointaines, tout comme la voix grave et tonnante du policier à l’extérieur. Mais Susan s’en fichait. Elle se contentait de fixer le corps inanimé qu’elle tenait toujours dans ses bras. T-Bag n’était plus, là, face à Susan, il était redevenu Teddy.
Il était 19h02 lorsque l’ambulance embarqua le corps dans un grand sac noir sur une civière. Il était 19h02 lorsque le cœur de Susan se remit à battre pour la première fois depuis trois ans.
Alors que T-Bag continuait de se débattre contre lui-même, Susan hurla aux enfants de sortir de la pièce. Il n’en fallut guère plus aux trois adolescents pour se précipiter dans le couloir. Zach sauta sur la porte d’entrée mais elle restait immobile, tel un mur de béton. Le garçon se mordit la langue avec fureur lorsqu’il se rappela que les portes étaient fermées à clé, et que le trousseau était sur Teddy. Les fenêtres ? Le temps d’ouvrir les volets et de filer un à un, il aura tôt fait de trancher la gorge des deux pauvres malheureux qui seront passés en dernier. Susan qui les avait suivis leur cria de monter à l’étage. Alors qu’elle posait le pied sur la première marche, elle ralentit la course pour chercher T-Bag des yeux. Mauvaise idée. La seconde qu’elle perdit dans son examen de la situation fut celle de trop. Le pédophile qui s’était passé de l’eau froide pour atténuer une souffrance qui aurait été la même si on l’avait marqué au fer rouge, s’élança à la poursuite de Susan, du moins du mieux qu’il put. La panique qui la dévorait lui fit louper une marche, ce qui la fit trébucher, la retardant dans son ascension. T-Bag en profita pour se jeter sur elle alors qu’elle n’était plus qu’à quelques marches du palier. Sa chute lui coupa le souffle et Susan n’eut d’autre choix que de se laisser traîner en direction inverse sous les cris impuissants des enfants et sous ceux, beaucoup plus virulents du psychopathe.
Lorsqu’elle tomba à genou sur le parquet du couloir, Susan s’agrippa au bras puissant qui la traînait de force, la dominant de toute sa hargne. Son premier réflexe fut de le mordre le plus fort qu’elle put, mais la réponse de T-Bag ne fut pas longue.
- Salope !
La colère le faisait trembler de tout son corps, plus encore que la douleur toujours cuisante due à son bain-marie. Bien qu’il voyait trouble, cela ne fut pas un problème pour frapper Susan de toutes ses forces. En plein dans le mille. Les avants bras de la jeune mère, offerts en sacrifice pour tenter de se protéger de ses coups, ne résistèrent pas longtemps à la folie dévastatrice à laquelle ils faisaient face. Susan laissa échapper un hurlement lorsqu’elle sentit une forte poigne lui attraper les cheveux avec toute la violence dont il était capable, la forçant ainsi à se redresser du mieux qu’elle put. Elle sentit son souffle lui brûler la nuque alors que de ses longs bras, il entravait le moindre de ses mouvements en la ceinturant comme le ferait une camisole.
- Que dirais-tu, ma jolie Suzie, d’une balade romantique… mais sous la glace !
Lorsqu’il lui cracha ces derniers mots au visage, Susan sentit ses bras se desserrer autour d’elle pour mieux pouvoir lui agripper les épaules. Soudain, elle se sentit partir en avant, la force de la projection étant bien trop forte pour tenter de se rattraper à quoi que ce fut. Le plus douloureux ne fut pas de traverser avec une rare violence la baie vitrée qui faisait office de cloison entre la cuisine et le hall. Non, la douleur fulgurante que ressentit alors Susan venait de la chute, inévitable contre le sol, jonché de multiples morceaux de verre brisé. Toutefois T-Bag n’en avait pas fini avec elle, il n’en aurait jamais fini. La pauvre proie à terre, se vidant de son sang, se contentait de fixer avec appréhension et fatalité le prédateur qui se dirigeait droit vers elle, triomphal et conquérant… Jusqu’à ce que les sirènes de police ne parviennent à eux.
T-Bag leva les yeux une seconde, agacé d’être constamment dérangé pendant la période qu’il préférait durant la chasse, la lente agonie de l’animal.
C’était la seconde de trop. Susan n’écoutant ni la douleur qui l’élançait dans son mollet gauche ni la terreur qui la tiraillait, profita de ce moment d’inattention pour s’enfuir en rampant.
- Mme Hollander ? Police !
- Aidez-moi… Ces simples mots moururent dans sa gorge, noyés par les sanglots d’espoir qui faisaient progressivement leur apparition. La police était là. Susan savait qu’ils arriveraient bien trop tard pour la sauver mais savoir que les enfants ne risquaient plus rien rehaussa son rythme cardiaque déjà bien trop rapide.
- Mme Hollander ? Votre voisine est très inquiète. Si vous n’êtes pas en mesure de nous certifier que tout va bien, nous serons obligés de forcer la porte !
- Où est-ce que tu vas comme ça ?
T-Bag ne comptait pas la laisser lui échapper. Les enfants non plus d’ailleurs, non, il y avait Mackenzie. Il ne laisserait pas partir Mackenzie. Mais avant de s’occuper d’elle, il avait une revanche à prendre, une vengeance qui le nourrissait depuis maintenant trois ans.
Susan, au prix d’un effort surhumain, avait réussi à tenir sur sa jambe, et s’agrippait désespérément au plan de travail pour ne pas tomber. Un comptoir avec des couteaux. T-Bag se jeta sur elle, comme si un simple contact avec cette femme lui était vital et la retourna, face à lui, d’un mouvement brusque. La jouissance de pouvoir enfin accomplir ce pourquoi il s’était évadé de Fox River était tellement grande qu’il ne sentit même pas la lame s’enfoncer dans sa chair. La douleur ne vint qu’après, lorsqu’il sentit ses pieds se dérober sous son poids, et qu’il dut s’accrocher à Susan dans un dernier effort pour ne pas s’écrouler sur le sol. Allongé sur le sol, T-Bag prit enfin conscience du couteau, fixé dans son estomac, ainsi que du sang, son sang, qui s’imprégnait dans une large tâche rouge sombre dans les mailles de son T-Shirt. Il leva alors les yeux vers Susan. Suzie… Suzie pleurait à chaudes larmes, et murmurait des choses incompréhensibles. De toute façon, Teddy était trop fatigué pour essayer d’y comprendre quoi que ce soit. Tout ce qu’il voulait, c’était que Suzie continue de le tenir fermement, comme elle le faisait, lui tenant chaud, mais de moins en moins, comme si une bourrasque avait envahi la pièce. Il fallait dire que Teddy n’était pas chaudement vêtu. Il allait être malade si ça continuait. Elle était tellement belle, une sorte de halo semblait l’entourer, on aurait dit un ange. C’était son ange.
- Teddy est rentré…
Ce furent ces derniers mots. Susan percevait faiblement les cris des enfants qui lui hurlaient que la police était là. Les sirènes qui bordaient la maison lui paraissaient lointaines, tout comme la voix grave et tonnante du policier à l’extérieur. Mais Susan s’en fichait. Elle se contentait de fixer le corps inanimé qu’elle tenait toujours dans ses bras. T-Bag n’était plus, là, face à Susan, il était redevenu Teddy.
Il était 19h02 lorsque l’ambulance embarqua le corps dans un grand sac noir sur une civière. Il était 19h02 lorsque le cœur de Susan se remit à battre pour la première fois depuis trois ans.
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Brand New Day
alors, je m'explique: pourquoi avoir tué T-Bag? je suis fan du perso mais franchement, je vois pas ce qu'il aurait pu faire après avoir tué Susan sachant que c'était son but ultime, donc voilà! dsl, je me déteste aussi, sachez-le. et donc, pour ceux qui ne l'auraient pas compris, parce que c'est sur que c'est pas évident à coomprendre, dans le chapitre précédent, la photo sur le journal c'est Haywire, il est donc décédé la veille du jour où linc Mike Sara et Kellie sont dans le train, ce qui explique que ca fasse la une. on ne parle pas de T-Bag parce que lui, il est mort 2 jours avant. mais c'est ce qui explique le titre: 4 courent toujours, et que ce n'est donc pas une erreur de calcul de ma part. donc voilà c'est fini pour l'instant avec les histoires en flash back, maintenant, tous mes chapitres se situent dans le présent. donc place à l'action MiSa... je vais m'y consacrer ardemment à partir de maintenant à ces deux là...
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Brand New Day
Cela faisait un moment (trop long) que je ne t'avais pas laissé de commentaires sur ta fic. Aller je me jette des cageot moi meme pour la peine
J'en revient pas de ton histoire; Je n'arrive pas a me remettre de ton style, de ton ecriture. C'est tellement bien. On se croirait vraiment dans un épisode ! Bref je suis sciée !!! Et puis je suis contente que tu ai tué T-Bag parce qu'il m'agace un peu...
Voila, j'attend la suite, surtout que tu nous promets du MiSa.
J'en revient pas de ton histoire; Je n'arrive pas a me remettre de ton style, de ton ecriture. C'est tellement bien. On se croirait vraiment dans un épisode ! Bref je suis sciée !!! Et puis je suis contente que tu ai tué T-Bag parce qu'il m'agace un peu...
Voila, j'attend la suite, surtout que tu nous promets du MiSa.
AcTerre- Rendez vous avec le Coyote...
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Re: Brand New Day
AcTerre a écrit:Cela faisait un moment (trop long) que je ne t'avais pas laissé de commentaires sur ta fic. Aller je me jette des cageot moi meme pour la peine
J'en revient pas de ton histoire; Je n'arrive pas a me remettre de ton style, de ton ecriture. C'est tellement bien. On se croirait vraiment dans un épisode ! Bref je suis sciée !!! Et puis je suis contente que tu ai tué T-Bag parce qu'il m'agace un peu...
Voila, j'attend la suite, surtout que tu nous promets du MiSa.
merci beaucoup AcTerre! mais tu sais, les cageots c'était pas vraiment la peine lol mais bon, si tu aimes te flageller je t'en prie, je vais quand même pas t'emp^cher d'expier tes fautes ^^
en tout cas, tes compliments me vont droit au coeur, tu ne te remets pas de mon style, et moi je ne me remets du fait que tu ne te remettes pas de mon style... tu me suis?
enfin bref, tout ça pour dire que je vous annonce que si tout va bien, j'écris la suite ce soir, vous l'aurez donc... ce soir! a tt à l'heure!
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Brand New Day
aucune honte tu ne peux avoir face à ce partiel je t'assure
Qu'est ce qu'il est prenant
Et puis, tu sais, ce n'est pas parce que tu ne fais pas de partiel misa, que tous tes fans ne vont pas lire ce que tu as écris
Justement, ça rapproche de la série, où il y a avant tout, de l'action
De plus, Tous les personnages sont importants, donc je ne vois pas pourquoi on devrait se concentrer QUE sur l'un d'entre eux
Donc, le partiel sur T-Bag était tout à fait sa place, il était super vraiment !
On voit que finalement, son côté mauvais aura repris le dessus
Susan peut enfin revivre, on sent qu'elle est soulagée, d'ailleurs, juste un petit détail, est-elle morte ou non ?
Et puis heureusement que la mèr de cette petite fille est venue s'inquièter pour elle, on lui doit tout
J'espère que ces enfants ne vont pas trop être déboussolés, enfin je pense surtout à Zack, qui lui a tout compris à l'affaire "T-Bag"
Les pauvres
La suite avec un super partiel misa !! j'ai hâte ! je compte sur toi
un immense BRAVO pour ce partiel, superbement écrit
Qu'est ce qu'il est prenant
Et puis, tu sais, ce n'est pas parce que tu ne fais pas de partiel misa, que tous tes fans ne vont pas lire ce que tu as écris
Justement, ça rapproche de la série, où il y a avant tout, de l'action
De plus, Tous les personnages sont importants, donc je ne vois pas pourquoi on devrait se concentrer QUE sur l'un d'entre eux
Donc, le partiel sur T-Bag était tout à fait sa place, il était super vraiment !
On voit que finalement, son côté mauvais aura repris le dessus
Susan peut enfin revivre, on sent qu'elle est soulagée, d'ailleurs, juste un petit détail, est-elle morte ou non ?
Et puis heureusement que la mèr de cette petite fille est venue s'inquièter pour elle, on lui doit tout
J'espère que ces enfants ne vont pas trop être déboussolés, enfin je pense surtout à Zack, qui lui a tout compris à l'affaire "T-Bag"
Les pauvres
La suite avec un super partiel misa !! j'ai hâte ! je compte sur toi
un immense BRAVO pour ce partiel, superbement écrit
micko- Retrouve Steadman
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Re: Brand New Day
un grand merci à vous deux pour vos posts
heureusement que vous êtes là! voilà enfin, un chapitre MiSa, rien qu'eux, j'espère qu'il sera à la hauteur de ce que vous attendiez (bon même si je me doute que vous auriez voulu autre chose, en toute franchise moi aussi, mais c'ets pas dans ma logique des choses)
Le rythme cardiaque du fugitif revenait peu à peu à un nombre de pulsations un peu plus normal par minute. Mais Michael savait pertinemment que ce n’était pas parce que sa rage envers Kellerman s’était estompée, ni parce qu’il était parvenu à se raisonner lui-même. Non, Michael savait que cette sensation de sérénité qui l’envahissait un peu plus chaque seconde était due à la simple présence de Sara. A cet instant, Michael prit bien soin de mémoriser au fin fond de sa mémoire le regard à la fois tendre et douloureux que lui lançait la jeune femme car cela faisait trop longtemps qu’il n’y avait pas eu droit. Et sentir ce regard concerné sur lui, un regard qu’il ne lui avait pas connu à Gila, elle, encore trop réticente face à cet homme qui lui avait menti, qui s’était servi d’elle, mais qui s’inquiétait pour elle plus que n’importe qui, emplit soudain Michael d’un espoir un peu présomptueux compte tenu de la situation.
Alors que chacun soutenait le regard de l’autre dans un genre de défi où jusque là, Michael avait toujours eu l’avantage, Sara cilla, hésitante, face à ce roc qui n’attendait plus qu’un geste de sa part. Michael avait encore gagné. Pourtant le jeune homme ne s’en réjouit pas. Ce genre de satisfaction futile qui l’avait abreuvé à Fox River lui paraissait soudain tellement dérisoire. Car Michael n’avait rien loupé de la torture mentale que Sara semblait s’infliger. Comment pouvait-on lui demander de passer outre le fait que ses mains s’agitaient nerveusement l’une dans l’autre, moites et tremblantes, ou encore qu’elle préférait garder son regard vissé sur la moquette rouge bordeaux du compartiment plutôt que de devoir affronter le sien ? Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que quelque chose tracassait Sara, mais il ne suffisait pas d’en être un pour comprendre ce qui pouvait bien être originaire de ce malaise.
- Sara… Qu’est-ce que tu as ?
A l’appel de son nom, la jeune femme consentit à relever la tête, à assumer ce qu’elle avait à dire, bien qu’elle ne sache pas réellement comment le formuler.
- Michael, je… Je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler mais… Lincoln m’a tout raconté. Pour ton père.
C’était dit. Et ça faisait mal. Michael était loin de s’attendre à ce genre de confession. En fait, il devait bien admettre qu’il ne s’attendait à rien en particulier. Le jeune homme se contenta d’accuser le coup, mais se refusa à rompre ce lien visuel si particulier pour une relation si particulière, mise entre parenthèses depuis de trop longues semaines. Il faisait face avec un calme remarquable. Et même si son corps ne livrait à la jolie brune aucun indice sur l’impact de ces mots sur le jeune homme, ses yeux bleus ne faisaient pas de même. Le vent s’était levé, et la soudaine noirceur des eaux n’indiquait rien de bon quant à la suite des évènements. La tempête était imminente et la houle commençait déjà à s’amplifier. Ce que Sara craignait à présent, c’était que les déferlantes de vagues qu’elle y lirait ne se fracassent sur elle, pauvre femme perdue en mer, trop amoureuse de ce grand bleu envoûtant pour s’être méfiée des caprices de la nature.
- Si je t’en parle ce n’est pas pour te faire souffrir. Ça doit être quelque chose d’assez rare à entendre dans ta situation mais… je sais ce que tu ressens, je l’ai vécu moi aussi, rappelle-toi. Alors, si jamais tu éprouves le besoin d’en parler à quelqu’un…
Sur ces mots, Michael se tourna vers la grande baie vitrée qui donnait une vue d’ensemble assez étonnante. Le train avait démarré depuis quelques minutes déjà et le paysage vallonné et sec du Nouveau-Mexique se faisait maintenant plus discret, se mêlant avec subtilité aux dominantes ocre du Colorado. Le jeu des couleurs était ahurissant, mais moins encore que l’indifférence totale avec laquelle Michael semblait considérer Sara. Dos à elle et plongé dans un profond mutisme, Sara reconnaissait bien là une facette du jeune homme à laquelle elle s’était heurtée mainte fois en prison. Et c’était loin d’être la meilleure.
Pourtant Michael se contrefichait du paysage qui défilait sous ses yeux. Il avait mieux à faire. L’immense étendue désertique était loin d’être aussi captivante que le reflet de Sara dans la vitre. Elle lui avait tendu la main, et comme d’habitude, il l’avait refusée. Une main tendue de sa part était tellement inespérée que Michael ne pouvait que se détester de laisser passer une chance qu’il n’aurait probablement pas l’occasion de ressaisir avant un moment. Pourtant c’était trop tôt, pour elle et pour lui. Du moins, c’était ce qu’il pensait.
Le reflet bougea, se révélant, au fil des secondes, plus net. Sara s’avançait lentement vers lui. Mais Michael ne bougeait pas.
A présent, seulement quelques centimètres les séparaient encore. La jeune femme ferma les yeux, dans un dernier effort, attendant un signe, un élan, n’importe quoi. A présent, elle n’osait plus relever ses paupières closes, sachant parfaitement que lorsqu’elle rouvrirait les yeux sur le monde, rien n’aurait changé. Elle serait toujours confrontée à un dos, à un mur, à un mur de silence, à son mur de silence. Et lorsque la fatalité la frappa de plein fouet, déçue mais résignée, dans un élan, un dernier, Sara leva sa main gauche vers l’épaule carrée et bien plus musclée que dans ses souvenirs de l’éternel prisonnier aux fausses piqûres d’insuline. Malgré les quelques millimètres qui les séparaient encore, elle pouvait sentir la force étrangement apaisante qui émanait de ce corps, de cette âme, trop torturée pour être comprise, trop blessée pour être soignée, mais suffisamment bonne pour être sauvée. Un jour. Michael Scofield était un paradoxe vivant, Sara l’avait compris dès le moment où elle l’avait vu arriver à l’infirmerie, diabétique, tatoué, et diplômé. Et ce fut cette ambiguïté, sombre et attractive, un peu trop pour une droguée comme elle, qui empêcha Sara de franchir cette dernière distance, aussi minime fut-elle entre eux deux. Sa main toujours en suspens, la jolie brune baissa la tête dans un soupir las, et frustré.
- Je suis sincèrement désolée.
Alors que le reflet de la jeune femme s’effaçait progressivement, signe qu’elle avait fini par renoncer, résignée par l’attitude repoussante du beau brun, Michael chuchota un mot, un seul, d’un timbre douloureux, un mot que Sara avait tant attendu et qu’il se décidait enfin à lui accorder.
- Merci.
Un murmure à peine audible qu’elle accueillit pourtant comme une libération.
- Sara…
Celui là n’était pas prévu. Mais qu’importe. Immobile devant la porte, Sara était incapable de sortir, de refermer cette porte sur elle, sur eux, sans lui faire face. Parce qu’elle voulait entendre ce qu’il avait à dire. Et parce qu’elle n’était pas comme lui.
Michael ne fixait plus la vitre désormais. L’original était tellement plus beau qu’un reflet de toute façon. Ce n’était pas à cette vitre qu’il s’adressait. Ce n’était pas cette vitre qui le rendait fou. Ce n’était pas cette vitre qu’il avait blessée et qui maintenant, s’apprêtait à s’échapper de cette pièce à l’atmosphère trop lourde, trop oppressante, comme si elle s’échappait ainsi de son emprise, de son cœur, trop lourd lui aussi.
- Reste avec moi.
Une main tendue. Sara l’accepta. Parce qu’elle n’était pas comme lui.
heureusement que vous êtes là! voilà enfin, un chapitre MiSa, rien qu'eux, j'espère qu'il sera à la hauteur de ce que vous attendiez (bon même si je me doute que vous auriez voulu autre chose, en toute franchise moi aussi, mais c'ets pas dans ma logique des choses)
Le rythme cardiaque du fugitif revenait peu à peu à un nombre de pulsations un peu plus normal par minute. Mais Michael savait pertinemment que ce n’était pas parce que sa rage envers Kellerman s’était estompée, ni parce qu’il était parvenu à se raisonner lui-même. Non, Michael savait que cette sensation de sérénité qui l’envahissait un peu plus chaque seconde était due à la simple présence de Sara. A cet instant, Michael prit bien soin de mémoriser au fin fond de sa mémoire le regard à la fois tendre et douloureux que lui lançait la jeune femme car cela faisait trop longtemps qu’il n’y avait pas eu droit. Et sentir ce regard concerné sur lui, un regard qu’il ne lui avait pas connu à Gila, elle, encore trop réticente face à cet homme qui lui avait menti, qui s’était servi d’elle, mais qui s’inquiétait pour elle plus que n’importe qui, emplit soudain Michael d’un espoir un peu présomptueux compte tenu de la situation.
Alors que chacun soutenait le regard de l’autre dans un genre de défi où jusque là, Michael avait toujours eu l’avantage, Sara cilla, hésitante, face à ce roc qui n’attendait plus qu’un geste de sa part. Michael avait encore gagné. Pourtant le jeune homme ne s’en réjouit pas. Ce genre de satisfaction futile qui l’avait abreuvé à Fox River lui paraissait soudain tellement dérisoire. Car Michael n’avait rien loupé de la torture mentale que Sara semblait s’infliger. Comment pouvait-on lui demander de passer outre le fait que ses mains s’agitaient nerveusement l’une dans l’autre, moites et tremblantes, ou encore qu’elle préférait garder son regard vissé sur la moquette rouge bordeaux du compartiment plutôt que de devoir affronter le sien ? Il ne fallait pas être un génie pour comprendre que quelque chose tracassait Sara, mais il ne suffisait pas d’en être un pour comprendre ce qui pouvait bien être originaire de ce malaise.
- Sara… Qu’est-ce que tu as ?
A l’appel de son nom, la jeune femme consentit à relever la tête, à assumer ce qu’elle avait à dire, bien qu’elle ne sache pas réellement comment le formuler.
- Michael, je… Je comprendrais que tu ne veuilles pas en parler mais… Lincoln m’a tout raconté. Pour ton père.
C’était dit. Et ça faisait mal. Michael était loin de s’attendre à ce genre de confession. En fait, il devait bien admettre qu’il ne s’attendait à rien en particulier. Le jeune homme se contenta d’accuser le coup, mais se refusa à rompre ce lien visuel si particulier pour une relation si particulière, mise entre parenthèses depuis de trop longues semaines. Il faisait face avec un calme remarquable. Et même si son corps ne livrait à la jolie brune aucun indice sur l’impact de ces mots sur le jeune homme, ses yeux bleus ne faisaient pas de même. Le vent s’était levé, et la soudaine noirceur des eaux n’indiquait rien de bon quant à la suite des évènements. La tempête était imminente et la houle commençait déjà à s’amplifier. Ce que Sara craignait à présent, c’était que les déferlantes de vagues qu’elle y lirait ne se fracassent sur elle, pauvre femme perdue en mer, trop amoureuse de ce grand bleu envoûtant pour s’être méfiée des caprices de la nature.
- Si je t’en parle ce n’est pas pour te faire souffrir. Ça doit être quelque chose d’assez rare à entendre dans ta situation mais… je sais ce que tu ressens, je l’ai vécu moi aussi, rappelle-toi. Alors, si jamais tu éprouves le besoin d’en parler à quelqu’un…
Sur ces mots, Michael se tourna vers la grande baie vitrée qui donnait une vue d’ensemble assez étonnante. Le train avait démarré depuis quelques minutes déjà et le paysage vallonné et sec du Nouveau-Mexique se faisait maintenant plus discret, se mêlant avec subtilité aux dominantes ocre du Colorado. Le jeu des couleurs était ahurissant, mais moins encore que l’indifférence totale avec laquelle Michael semblait considérer Sara. Dos à elle et plongé dans un profond mutisme, Sara reconnaissait bien là une facette du jeune homme à laquelle elle s’était heurtée mainte fois en prison. Et c’était loin d’être la meilleure.
Pourtant Michael se contrefichait du paysage qui défilait sous ses yeux. Il avait mieux à faire. L’immense étendue désertique était loin d’être aussi captivante que le reflet de Sara dans la vitre. Elle lui avait tendu la main, et comme d’habitude, il l’avait refusée. Une main tendue de sa part était tellement inespérée que Michael ne pouvait que se détester de laisser passer une chance qu’il n’aurait probablement pas l’occasion de ressaisir avant un moment. Pourtant c’était trop tôt, pour elle et pour lui. Du moins, c’était ce qu’il pensait.
Le reflet bougea, se révélant, au fil des secondes, plus net. Sara s’avançait lentement vers lui. Mais Michael ne bougeait pas.
A présent, seulement quelques centimètres les séparaient encore. La jeune femme ferma les yeux, dans un dernier effort, attendant un signe, un élan, n’importe quoi. A présent, elle n’osait plus relever ses paupières closes, sachant parfaitement que lorsqu’elle rouvrirait les yeux sur le monde, rien n’aurait changé. Elle serait toujours confrontée à un dos, à un mur, à un mur de silence, à son mur de silence. Et lorsque la fatalité la frappa de plein fouet, déçue mais résignée, dans un élan, un dernier, Sara leva sa main gauche vers l’épaule carrée et bien plus musclée que dans ses souvenirs de l’éternel prisonnier aux fausses piqûres d’insuline. Malgré les quelques millimètres qui les séparaient encore, elle pouvait sentir la force étrangement apaisante qui émanait de ce corps, de cette âme, trop torturée pour être comprise, trop blessée pour être soignée, mais suffisamment bonne pour être sauvée. Un jour. Michael Scofield était un paradoxe vivant, Sara l’avait compris dès le moment où elle l’avait vu arriver à l’infirmerie, diabétique, tatoué, et diplômé. Et ce fut cette ambiguïté, sombre et attractive, un peu trop pour une droguée comme elle, qui empêcha Sara de franchir cette dernière distance, aussi minime fut-elle entre eux deux. Sa main toujours en suspens, la jolie brune baissa la tête dans un soupir las, et frustré.
- Je suis sincèrement désolée.
Alors que le reflet de la jeune femme s’effaçait progressivement, signe qu’elle avait fini par renoncer, résignée par l’attitude repoussante du beau brun, Michael chuchota un mot, un seul, d’un timbre douloureux, un mot que Sara avait tant attendu et qu’il se décidait enfin à lui accorder.
- Merci.
Un murmure à peine audible qu’elle accueillit pourtant comme une libération.
- Sara…
Celui là n’était pas prévu. Mais qu’importe. Immobile devant la porte, Sara était incapable de sortir, de refermer cette porte sur elle, sur eux, sans lui faire face. Parce qu’elle voulait entendre ce qu’il avait à dire. Et parce qu’elle n’était pas comme lui.
Michael ne fixait plus la vitre désormais. L’original était tellement plus beau qu’un reflet de toute façon. Ce n’était pas à cette vitre qu’il s’adressait. Ce n’était pas cette vitre qui le rendait fou. Ce n’était pas cette vitre qu’il avait blessée et qui maintenant, s’apprêtait à s’échapper de cette pièce à l’atmosphère trop lourde, trop oppressante, comme si elle s’échappait ainsi de son emprise, de son cœur, trop lourd lui aussi.
- Reste avec moi.
Une main tendue. Sara l’accepta. Parce qu’elle n’était pas comme lui.
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: Brand New Day
j'adore
vive le Misa
vive toi
vivement la suite
(ouh la faut que j'aille me couché moi ça va pas )
vive le Misa
vive toi
vivement la suite
(ouh la faut que j'aille me couché moi ça va pas )
Re: Brand New Day
C'est simplement magnifique.
zenaide- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1034
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Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Brand New Day
Yeaah vite une suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: Brand New Day
la suite la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Re: Brand New Day
lol merci merci merci pour toutes ces démonstrations d'encouragement! on ne peut pas faire mieux! voilà donc une petite suite de MiSa, j'allais quand même pas passer à une autre scène avant d'avoir bouclé celle là...
- Je suis content que tu sois là.
La jeune femme sentit comme un poids s’abattre lourdement sur sa poitrine. Elle était seule dans ce wagon, avec lui, assise sur une banquette, avec lui, et voilà qu’elle s’imaginait hors de ce train, au Nouveau Mexique, sans lui. Pourquoi ? Peut être parce que ces simples mots avaient ranimé en elle le douloureux souvenir d’une autre rencontre, d’un autre lieu, d’un autre temps pourtant pas si lointain que ça, un rendez-vous qui avait plutôt mal fini. Pourquoi ? Peut être parce que Sara s’était imaginée à ce moment là une vie sans Michael, et qu’à ce moment là, cette perspective lui était moins douloureuse que de fuir avec eux vers le Panama. Il était content qu’elle soit venue… Mais était-ce son cas ? Lorsqu’elle croisait ces grands yeux bleus, la réponse venait d’elle-même. C’en était tellement évident que cela fit peur à la jeune femme. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle ne passait pas son temps à croiser ce regard azur, et qu’alors la question prenait tout son sens. Parce qu’elle avait conscience que ces yeux bleus ne seraient pas toujours là, et que la dépendance profondément suspecte qu’elle développait à leur égard lui laissait à penser qu’en l’absence de Michael, Sara n’était plus capable de rien. Une perspective plutôt effrayante. Mais tellement attirante.
Michael profita du long silence de la jeune femme pour s’avancer vers elle, d’une façon très subtile, un peu trop d’ailleurs puisque cette soudaine initiative ne semblait avoir eu pour effet que de la plonger encore un peu plus dans le fin fond de ses pensées. Quelque peu déçu par son manque flagrant de réaction, Michael tendit une main qui se voulait conquérante vers celles, beaucoup plus nerveuses de sa partenaire. Ce ne fut qu’au doux contact de leur peau que Sara sembla émerger de la léthargie dans laquelle elle s’était inconsciemment murée. La chaleur de sa paume se répandait dans la jeune femme, imprégnant au passage la moindre parcelle de son corps déboussolé face à cette intense sensation de bien être qu’il n’avait pas ressenti depuis trop longtemps. Une seconde main rejoignit rapidement la première, recouvrant entièrement celles de la brunette qui, à contre cœur, avait délaissé la providentielle vision de ces mains sublimes entrelacées dans les siennes pour fixer à nouveau le jeune homme. Au regard qu’il lui lança, elle sut bien vite que la vision qu’elle avait de lui maintenant, était la meilleure de toutes. Tout en portant délicatement les mains de Sara à ses lèvres, le jeune homme s’évertuait à balayer les pensées qui affluaient soudainement dans son esprit. Des pensées qui le menaient toutes à ce fameux jour où pour la première fois, et jusque là la dernière, le pauvre Scofield, doux rêveur, s’était surpris à rêver d’une autre vie, d’un autre contexte, mais pas d’une autre femme. Ce jour là, il avait voulu toucher une étoile, il y avait même goûté, mais comme dans tous les rêves, on finit toujours par se réveiller. Il ne reste plus alors que les souvenirs. Souvenirs que Michael ne parvenait pas à effacer de sa mémoire, parce que c’était trop lui demander. C’était au-dessus de ses forces de lui demander d’oublier ce baiser, leur baiser. D’oublier ce qu’il avait ressenti à cet instant, et d’oublier ce qu’il avait cru voir naître dans les yeux de Sara, une faible étincelle, qu’il s’était empressé d’éteindre le soir même. Parce que c’était plus facile. Parce que c’était plus lâche. Parce qu’après tout, son seul et unique but avait été de prendre cette fichue clé, non ? C’était tellement peu convainquant que Michael en eut la nausée. Alors il revint enfin à la réalité. Elle n’avait pas été aussi charmante depuis un moment. Le doux baiser qu’il déposa sur les doigts fragiles de la jolie brune leur fit l’effet d’une décharge électrique. A présent il leur était impossible de résister à la tentation de se noyer dans le regard de l’autre. Un regard gourmand, avide d’en avoir plus, toujours plus. Les mains toujours soumises à la douce torture des ses baisers, Sara pouvait sentir le souffle brûlant de Michael, qui se faisait de plus en plus rapide. Bien que la jeune femme persistait à ne porter son attention que sur les yeux du beau brun, par mesure de précaution, celui-ci dévorait déjà ses lèvres des yeux, et ce sans aucune retenue. Et puis au diable les mesures de précaution… ou presque.
La porte du compartiment s’ouvrit brutalement sur deux silhouettes que Michael n’avait jamais eu aussi peu envie de voir débarquer. Avant même qu’ils n’aient eu à ouvrir la bouche, le jeune homme les haïssait déjà.
- On a un problème.
Paul lui jeta négligemment une coupure de presse sur les genoux, froissée et pliée vulgairement. Le titre macabre qu’il avait sous les yeux suffit à Michael pour laisser échapper un long soupir, las et désolé. Une réaction qui n’échappa à personne et surtout pas à Sara.
- Tu vas m’expliquer à quoi tu joues maintenant.
Sara était ferme et on ne peut plus claire. Elle lui avait posé une question et la moindre des choses était qu’elle ait enfin une réponse.
alors alors alors?
- Je suis content que tu sois là.
La jeune femme sentit comme un poids s’abattre lourdement sur sa poitrine. Elle était seule dans ce wagon, avec lui, assise sur une banquette, avec lui, et voilà qu’elle s’imaginait hors de ce train, au Nouveau Mexique, sans lui. Pourquoi ? Peut être parce que ces simples mots avaient ranimé en elle le douloureux souvenir d’une autre rencontre, d’un autre lieu, d’un autre temps pourtant pas si lointain que ça, un rendez-vous qui avait plutôt mal fini. Pourquoi ? Peut être parce que Sara s’était imaginée à ce moment là une vie sans Michael, et qu’à ce moment là, cette perspective lui était moins douloureuse que de fuir avec eux vers le Panama. Il était content qu’elle soit venue… Mais était-ce son cas ? Lorsqu’elle croisait ces grands yeux bleus, la réponse venait d’elle-même. C’en était tellement évident que cela fit peur à la jeune femme. Pourquoi ? Peut-être parce qu’elle ne passait pas son temps à croiser ce regard azur, et qu’alors la question prenait tout son sens. Parce qu’elle avait conscience que ces yeux bleus ne seraient pas toujours là, et que la dépendance profondément suspecte qu’elle développait à leur égard lui laissait à penser qu’en l’absence de Michael, Sara n’était plus capable de rien. Une perspective plutôt effrayante. Mais tellement attirante.
Michael profita du long silence de la jeune femme pour s’avancer vers elle, d’une façon très subtile, un peu trop d’ailleurs puisque cette soudaine initiative ne semblait avoir eu pour effet que de la plonger encore un peu plus dans le fin fond de ses pensées. Quelque peu déçu par son manque flagrant de réaction, Michael tendit une main qui se voulait conquérante vers celles, beaucoup plus nerveuses de sa partenaire. Ce ne fut qu’au doux contact de leur peau que Sara sembla émerger de la léthargie dans laquelle elle s’était inconsciemment murée. La chaleur de sa paume se répandait dans la jeune femme, imprégnant au passage la moindre parcelle de son corps déboussolé face à cette intense sensation de bien être qu’il n’avait pas ressenti depuis trop longtemps. Une seconde main rejoignit rapidement la première, recouvrant entièrement celles de la brunette qui, à contre cœur, avait délaissé la providentielle vision de ces mains sublimes entrelacées dans les siennes pour fixer à nouveau le jeune homme. Au regard qu’il lui lança, elle sut bien vite que la vision qu’elle avait de lui maintenant, était la meilleure de toutes. Tout en portant délicatement les mains de Sara à ses lèvres, le jeune homme s’évertuait à balayer les pensées qui affluaient soudainement dans son esprit. Des pensées qui le menaient toutes à ce fameux jour où pour la première fois, et jusque là la dernière, le pauvre Scofield, doux rêveur, s’était surpris à rêver d’une autre vie, d’un autre contexte, mais pas d’une autre femme. Ce jour là, il avait voulu toucher une étoile, il y avait même goûté, mais comme dans tous les rêves, on finit toujours par se réveiller. Il ne reste plus alors que les souvenirs. Souvenirs que Michael ne parvenait pas à effacer de sa mémoire, parce que c’était trop lui demander. C’était au-dessus de ses forces de lui demander d’oublier ce baiser, leur baiser. D’oublier ce qu’il avait ressenti à cet instant, et d’oublier ce qu’il avait cru voir naître dans les yeux de Sara, une faible étincelle, qu’il s’était empressé d’éteindre le soir même. Parce que c’était plus facile. Parce que c’était plus lâche. Parce qu’après tout, son seul et unique but avait été de prendre cette fichue clé, non ? C’était tellement peu convainquant que Michael en eut la nausée. Alors il revint enfin à la réalité. Elle n’avait pas été aussi charmante depuis un moment. Le doux baiser qu’il déposa sur les doigts fragiles de la jolie brune leur fit l’effet d’une décharge électrique. A présent il leur était impossible de résister à la tentation de se noyer dans le regard de l’autre. Un regard gourmand, avide d’en avoir plus, toujours plus. Les mains toujours soumises à la douce torture des ses baisers, Sara pouvait sentir le souffle brûlant de Michael, qui se faisait de plus en plus rapide. Bien que la jeune femme persistait à ne porter son attention que sur les yeux du beau brun, par mesure de précaution, celui-ci dévorait déjà ses lèvres des yeux, et ce sans aucune retenue. Et puis au diable les mesures de précaution… ou presque.
La porte du compartiment s’ouvrit brutalement sur deux silhouettes que Michael n’avait jamais eu aussi peu envie de voir débarquer. Avant même qu’ils n’aient eu à ouvrir la bouche, le jeune homme les haïssait déjà.
- On a un problème.
Paul lui jeta négligemment une coupure de presse sur les genoux, froissée et pliée vulgairement. Le titre macabre qu’il avait sous les yeux suffit à Michael pour laisser échapper un long soupir, las et désolé. Une réaction qui n’échappa à personne et surtout pas à Sara.
- Tu vas m’expliquer à quoi tu joues maintenant.
Sara était ferme et on ne peut plus claire. Elle lui avait posé une question et la moindre des choses était qu’elle ait enfin une réponse.
alors alors alors?
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Age : 35
Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
waaaaaaaaaaaaaaaaaaw
waw alor la vraiment bravo meme si larrive de ce ............de kellerman kasse un peu lambiance mais sa maintien le suspens alor bravo bravo!!!!!!!!!
vivement ke tu poste la suite!!!
vivement ke tu poste la suite!!!
fan77- Compagnon de Cellule de Michael
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Date d'inscription : 01/01/2007
Re: Brand New Day
j'adore
Spécial K (qui est de plus en plus sexy au fil de la saison 2 oula je m'égare...foutu Kellermanisation ) ne pouvais pas plus mal tombé.
au moins ça garde le suspens
vivement la suite
Spécial K (qui est de plus en plus sexy au fil de la saison 2 oula je m'égare...foutu Kellermanisation ) ne pouvais pas plus mal tombé.
au moins ça garde le suspens
vivement la suite
Re: Brand New Day
Dans la famille "casse l'ambiance "je demande Paul Kellerman ! je suis dégoutée mais c'est sublimement bien écrit ; vite la suite
Galath- Déchiffre l'origami
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Date d'inscription : 15/12/2006
Re: Brand New Day
je viens de lire les parties que j'avais de retard et j'adore toujours autant
vivement la suite
vivement la suite
Tracy- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Age : 33
Date d'inscription : 15/12/2006
Re: Brand New Day
ouah j'étais a fond dedans quand Kellerman débarque et casse l'ambiance !!! franchement c'est pas cool de nous torturer de cette façon
dolphie- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 370
Age : 39
Localisation : France
Date d'inscription : 14/10/2006
Re: Brand New Day
génial
vivement la suite
j'adore
met vite la suite S T P
vivement la suite
j'adore
met vite la suite S T P
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Age : 45
Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Brand New Day
Deux partiels MISA
Waouh ! c'est la classe surtout quand on sait qui les a écrit
le premier, est assez triste je dirai, on voit bien que Sara est au bout du rouleau
Elle en a vraiment marre du silence de Michael, de ses secrets, de son ignorence forcé
Mais quand est-il de Michael ? est ce que Sara se met vraiment à sa place, est ce qu'elle a décidé de l'aider à aller mieux, oui parce que là pour l'instant notre tit Mich il va pas bien il est tout tristounet...
Alors soit c'est Lincol, soit c'est Sara, mais il faut au moins que quelqu'un lui ouvre les yeux pour qu'il se rende compte qu'il ne peut pas ne pas tenter sa chance avec son ptit docteur
Il faut aussi qu'il se libère, à mon avis, toute l'histoire de son pèren son enfance douleureuse ect lui pèse beaucoup plus qu'il ne veut bien l'admettre
en tout cas, c'est un super partiel !!
BRAVO
quand au 2ème partiel, il est super aussi
très intriguant, vu que tu nous laisse encore sans fin
et puis, qu'st ce que Sara se met a penser qu'elle ferait mieux de partir loin de Michael
la suite !! vite !!
j'adore !
Waouh ! c'est la classe surtout quand on sait qui les a écrit
le premier, est assez triste je dirai, on voit bien que Sara est au bout du rouleau
Elle en a vraiment marre du silence de Michael, de ses secrets, de son ignorence forcé
Mais quand est-il de Michael ? est ce que Sara se met vraiment à sa place, est ce qu'elle a décidé de l'aider à aller mieux, oui parce que là pour l'instant notre tit Mich il va pas bien il est tout tristounet...
Alors soit c'est Lincol, soit c'est Sara, mais il faut au moins que quelqu'un lui ouvre les yeux pour qu'il se rende compte qu'il ne peut pas ne pas tenter sa chance avec son ptit docteur
Il faut aussi qu'il se libère, à mon avis, toute l'histoire de son pèren son enfance douleureuse ect lui pèse beaucoup plus qu'il ne veut bien l'admettre
en tout cas, c'est un super partiel !!
BRAVO
quand au 2ème partiel, il est super aussi
très intriguant, vu que tu nous laisse encore sans fin
et puis, qu'st ce que Sara se met a penser qu'elle ferait mieux de partir loin de Michael
la suite !! vite !!
j'adore !
micko- Retrouve Steadman
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Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
excellent vivement la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
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Age : 38
Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Brand New Day
je suis trop impatiente de lire la suite moi !
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
Kellermann qui nous coupe la scene et Michael énervé contre celui ci ......... Que demendez plus ?
zenaide- Retrouve Steadman
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Age : 32
Localisation : en plein coeur d'un homme.......
Date d'inscription : 20/11/2006
Re: Brand New Day
ah mais qu'est qui vient faire la il cass tout
anso26- Retrouve Steadman
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Age : 32
Localisation : à los angeles avec went et sarah
Date d'inscription : 30/12/2006
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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