Brand New Day
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: Brand New Day
super j'attend avc impatience la suite
m4ry44- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 9
Date d'inscription : 27/11/2006
Re: Brand New Day
merci tout le monde pour vos messages d'encouragement ça donne envie de continuer, ça tombe bien hein? en parlant de ça, voilà la suite promise! bonne lecture!
Sara était comme pétrifiée bien que tous ses sens soient plus en alerte que jamais. Un seul geste de la part de Kellerman et c’était le déclic dont elle avait besoin pour s’enfuir en courant. Pourtant celui-ci demeurait immobile. Il se contentait de fixer la jeune femme qui lors de leur dernière entrevue ne lui avait pas vraiment laissé un excellent souvenir. Son torse le démangea à l’évocation de cette journée où pour lui, tout avait basculé. A cause d’elle. A cause de lui. Oui, à cause d’une mollesse qu’il ne se connaissait pas jusqu’ici. Car malgré le peu de remords que Paul avait éprouvé au cours de sa carrière, en finir avec Sara Tancredi aurait sans doute été le plus grand. Si cet homme n’avait pas sonné, si cette baignoire ne s’était pas vidée, si ce fer n’avait pas été là -sa poitrine l’élança à cette pensée- Sara aurait été malgré lui, une victime de plus à son actif et Paul se surprit à être soulagé que la vie en est décidé autrement. Pourtant, malgré la satisfaction de l’ex-agent de savoir que Sara allait bien, il avait un plan à appliquer et réunir Sara Tancredi et Michael Scofield n’en faisait pas partie, du moins pas pour l’instant. Alors il leva son arme vers le visage soudain si dur de la jeune femme et tira.
Lincoln, bien que peu décidé à laisser Kellerman seul et armé au détour d’un sombre couloir, se résigna à tourner à droite. L’entrepôt ne devait abriter que des rats et des SDF depuis une bonne dizaine d’années et une forte odeur de moisi s’insinua par vagues écoeurantes jusqu’à son nez, déclenchant chez Lincoln une intense envie de vomir. Ce n’était pourtant pas le moment de faire la fine bouche, en prison il avait connu bien pire. Ce que Lincoln refusait surtout de s’avouer, c’était qu’il avait peur. Et ça non plus il ne pouvait pas se le permettre. Michael lui avait juré à propos de cette satanée vidéo que seule Sara était en mesure de déchiffrer son message. Et voilà que Linc arpentait tous les coins sombres du bâtiment avec la ferme intention de descendre la moindre présence suspecte. Tout ce qu’il espérait, c’était qu’il n’ait à tirer sur personne, d’une part car sa santé mentale commençait sérieusement à l’inquiéter, d’autre part car damner le pion à Kellerman représenterait pour lui une grande satisfaction personnelle.
Michael lui avait donné rendez-vous dans un vieil entrepôt abandonné qui tenait sa célébrité du fait que le 21 mars 1978, un ouvrier avait été assassiné en ces lieux suite à un règlement de comptes entre ivrognes mais n’avait été retrouvé qu’une semaine après le drame. Maintenant, Michael comprenait pourquoi. Grand, sombre, glauque et avec des petits coins obscurs de tous les côtés. Le jeune homme comprenait surtout qu’il aurait pu trouver mieux comme lieu de rendez-vous pour Sara. Dans un sourire, Michael se persuada qu’avec la prison, elle commençait à s’y habituer. Un mince sourire qui se figea lorsqu’un coup de feu déchira le silence oppressant qui régnait jusque là. Sara….
Gauche. Droite. Droite ? Non, une impasse. Lincoln revint sur ses pas, titubant sous le poids de l’angoisse qui lui dévorait les entrailles. Par où était-il venu ? Il avait oublié. Non, gauche, c’est ça… ou peut être pas.
- Merde !
Ce sentiment d’impuissance lui était insupportable. Michael était quelque part, sans arme avec ou sans Sara qui, le présumait-il n’en avait pas non plus et quelqu’un avait tiré.
Il avait terriblement mal au crâne et sa nausée redoubla de plus belle. Il fallait qu’il trouve son frère et vite.
Le canon de son arme fumait encore et Paul affichait un sourire suffisant. Une balle perdue mais ça valait le coup. La silhouette du docteur Tancredi semblait déjà si lointaine, la peur était la plus puissante des adrénalines, il n’en avait jamais douté. Il n’eut d’ailleurs pas à attendre longtemps avant de voir débarquer, tout en sueur le chevalier servant de madame. Lui aussi semblait victime d’une dépendance, mais celle-ci venait juste de s’enfuir. Et comme tout accro en manque, il n’allait pas être facile à gérer mais ça aussi, Paul l’avait prévu.
Michael avait cessé de respirer. Il se contentait de fixer avec incompréhension l’homme debout, face à lui, arme à la main. Ou plutôt était-ce justement avec la meilleure compréhension du monde.
- Je vous avais dit de rester dehors !
La fameuse « gueule d’ange » qui, jusque là, était parvenu à contrôler toutes les tentations aussi grandes quelles furent de coller son poing dans la figure de Kellerman se rua vers lui avant même de réaliser ce qu’il faisait.
- Hé, on se calme, il est parti.
Le beau brun tiqua à cette remarque et bien qu’il tenait Paul par le col, il mit sa colère de côté.
- Comment ça il ?
- Enfin, Michael réveillez-vous, elle n’est pas venue. Soit elle n’a pas compris votre message, soit…
- non, non c’est impossible…
Michael le lâcha enfin, tremblant de tous ses membres puis il se prit la tête dans les mains, comme pour retenir un cerveau qui menaçait à tout moment d’exploser par le trop plein d’émotions de ces derniers jours.
- Je sais que ce n’est pas facile mais il faut se rendre à l’évid…
- La ferme !
L’état dans lequel il se trouvait lui rappela vaguement la dernière confrontation qu’il avait eue avec Nika, Bellick et Geary, bellick s’adressant à Nika, se moquant d’elle tout comme de Sara, Sara et son overdose, Sara… un coup de pied, oh oui, la tentation était grande de faire de même, et un coup de fil. C’était réel Sara, nous deux, c’est réel…
- Qui c’était ?
Paul ne répondit pas tout de suite à la question. Que pouvait-il répondre d’autre que ce qu’il s’apprêtait à dire ?
- A votre avis. Mahone étant sur la touche pour un petit moment, j’ai bien peur qu’ils nous aient envoyé un autre Pitt bull pour patienter, moins coriace à première vue. Je l’ai surpris, il a juste eu le temps de s’enfuir avant que je puisse le toucher.
Lincoln rejoignit enfin les deux hommes. Son regard ne cessant de passer de Michael à Paul, il s’autorisa enfin à reprendre son souffle lorsqu’il réalisa que son frère n’était pas blessé.
- Un ami commun.
Kellerman lui désigna la porte dérobée au fond de l’allée d’un signe de tête. La lumière extérieure éblouissante et révélatrice d’un soleil de plomb jaillissait du mince entrebâillement causé par la sortie précipitée de Sara.
Lincoln prêta à peine attention à ce dernier et bien que la réponse était inscrite sur le visage de son frère, il lui demanda s’il avait vu Sara.
Devant le manque de réaction de Michael, ce fut Paul qui prit les devants.
- Allez, on s’en va.
Alors qu’il commençait à marcher en direction de la sortie, il sentit une forte poigne le stopper net dans son élan.
- On reste ici.
La tentation de lui rire au nez était bien trop grande pour que Paul y résiste. Il chercha donc à se dégager de Lincoln qui resserra encore plus fort son étreinte avec le plus grand sérieux du monde. Paul agita alors son bras dans tous les sens, ou plutôt tenta-t-il de le faire mais rien n’y fit, pire qu’un bouledogue, Burrows tenait bon et ne risquait pas de lâcher.
- Attendez, j’ai un doute, le but c’est bien de sortir d’ici vivant, non ? Parce que c’est pas prêt d’arriver si on commence à faire du zèle. Au vu de ce qui vient de se passer, on risque d’avoir à nouveau de la visite, vous savez aussi bien que moi que c’est trop tard, ils vont revenir dans peu de temps. Scofield ! Regardez-moi, on doit partir. Maintenant !
Sara était comme pétrifiée bien que tous ses sens soient plus en alerte que jamais. Un seul geste de la part de Kellerman et c’était le déclic dont elle avait besoin pour s’enfuir en courant. Pourtant celui-ci demeurait immobile. Il se contentait de fixer la jeune femme qui lors de leur dernière entrevue ne lui avait pas vraiment laissé un excellent souvenir. Son torse le démangea à l’évocation de cette journée où pour lui, tout avait basculé. A cause d’elle. A cause de lui. Oui, à cause d’une mollesse qu’il ne se connaissait pas jusqu’ici. Car malgré le peu de remords que Paul avait éprouvé au cours de sa carrière, en finir avec Sara Tancredi aurait sans doute été le plus grand. Si cet homme n’avait pas sonné, si cette baignoire ne s’était pas vidée, si ce fer n’avait pas été là -sa poitrine l’élança à cette pensée- Sara aurait été malgré lui, une victime de plus à son actif et Paul se surprit à être soulagé que la vie en est décidé autrement. Pourtant, malgré la satisfaction de l’ex-agent de savoir que Sara allait bien, il avait un plan à appliquer et réunir Sara Tancredi et Michael Scofield n’en faisait pas partie, du moins pas pour l’instant. Alors il leva son arme vers le visage soudain si dur de la jeune femme et tira.
Lincoln, bien que peu décidé à laisser Kellerman seul et armé au détour d’un sombre couloir, se résigna à tourner à droite. L’entrepôt ne devait abriter que des rats et des SDF depuis une bonne dizaine d’années et une forte odeur de moisi s’insinua par vagues écoeurantes jusqu’à son nez, déclenchant chez Lincoln une intense envie de vomir. Ce n’était pourtant pas le moment de faire la fine bouche, en prison il avait connu bien pire. Ce que Lincoln refusait surtout de s’avouer, c’était qu’il avait peur. Et ça non plus il ne pouvait pas se le permettre. Michael lui avait juré à propos de cette satanée vidéo que seule Sara était en mesure de déchiffrer son message. Et voilà que Linc arpentait tous les coins sombres du bâtiment avec la ferme intention de descendre la moindre présence suspecte. Tout ce qu’il espérait, c’était qu’il n’ait à tirer sur personne, d’une part car sa santé mentale commençait sérieusement à l’inquiéter, d’autre part car damner le pion à Kellerman représenterait pour lui une grande satisfaction personnelle.
Michael lui avait donné rendez-vous dans un vieil entrepôt abandonné qui tenait sa célébrité du fait que le 21 mars 1978, un ouvrier avait été assassiné en ces lieux suite à un règlement de comptes entre ivrognes mais n’avait été retrouvé qu’une semaine après le drame. Maintenant, Michael comprenait pourquoi. Grand, sombre, glauque et avec des petits coins obscurs de tous les côtés. Le jeune homme comprenait surtout qu’il aurait pu trouver mieux comme lieu de rendez-vous pour Sara. Dans un sourire, Michael se persuada qu’avec la prison, elle commençait à s’y habituer. Un mince sourire qui se figea lorsqu’un coup de feu déchira le silence oppressant qui régnait jusque là. Sara….
Gauche. Droite. Droite ? Non, une impasse. Lincoln revint sur ses pas, titubant sous le poids de l’angoisse qui lui dévorait les entrailles. Par où était-il venu ? Il avait oublié. Non, gauche, c’est ça… ou peut être pas.
- Merde !
Ce sentiment d’impuissance lui était insupportable. Michael était quelque part, sans arme avec ou sans Sara qui, le présumait-il n’en avait pas non plus et quelqu’un avait tiré.
Il avait terriblement mal au crâne et sa nausée redoubla de plus belle. Il fallait qu’il trouve son frère et vite.
Le canon de son arme fumait encore et Paul affichait un sourire suffisant. Une balle perdue mais ça valait le coup. La silhouette du docteur Tancredi semblait déjà si lointaine, la peur était la plus puissante des adrénalines, il n’en avait jamais douté. Il n’eut d’ailleurs pas à attendre longtemps avant de voir débarquer, tout en sueur le chevalier servant de madame. Lui aussi semblait victime d’une dépendance, mais celle-ci venait juste de s’enfuir. Et comme tout accro en manque, il n’allait pas être facile à gérer mais ça aussi, Paul l’avait prévu.
Michael avait cessé de respirer. Il se contentait de fixer avec incompréhension l’homme debout, face à lui, arme à la main. Ou plutôt était-ce justement avec la meilleure compréhension du monde.
- Je vous avais dit de rester dehors !
La fameuse « gueule d’ange » qui, jusque là, était parvenu à contrôler toutes les tentations aussi grandes quelles furent de coller son poing dans la figure de Kellerman se rua vers lui avant même de réaliser ce qu’il faisait.
- Hé, on se calme, il est parti.
Le beau brun tiqua à cette remarque et bien qu’il tenait Paul par le col, il mit sa colère de côté.
- Comment ça il ?
- Enfin, Michael réveillez-vous, elle n’est pas venue. Soit elle n’a pas compris votre message, soit…
- non, non c’est impossible…
Michael le lâcha enfin, tremblant de tous ses membres puis il se prit la tête dans les mains, comme pour retenir un cerveau qui menaçait à tout moment d’exploser par le trop plein d’émotions de ces derniers jours.
- Je sais que ce n’est pas facile mais il faut se rendre à l’évid…
- La ferme !
L’état dans lequel il se trouvait lui rappela vaguement la dernière confrontation qu’il avait eue avec Nika, Bellick et Geary, bellick s’adressant à Nika, se moquant d’elle tout comme de Sara, Sara et son overdose, Sara… un coup de pied, oh oui, la tentation était grande de faire de même, et un coup de fil. C’était réel Sara, nous deux, c’est réel…
- Qui c’était ?
Paul ne répondit pas tout de suite à la question. Que pouvait-il répondre d’autre que ce qu’il s’apprêtait à dire ?
- A votre avis. Mahone étant sur la touche pour un petit moment, j’ai bien peur qu’ils nous aient envoyé un autre Pitt bull pour patienter, moins coriace à première vue. Je l’ai surpris, il a juste eu le temps de s’enfuir avant que je puisse le toucher.
Lincoln rejoignit enfin les deux hommes. Son regard ne cessant de passer de Michael à Paul, il s’autorisa enfin à reprendre son souffle lorsqu’il réalisa que son frère n’était pas blessé.
- Un ami commun.
Kellerman lui désigna la porte dérobée au fond de l’allée d’un signe de tête. La lumière extérieure éblouissante et révélatrice d’un soleil de plomb jaillissait du mince entrebâillement causé par la sortie précipitée de Sara.
Lincoln prêta à peine attention à ce dernier et bien que la réponse était inscrite sur le visage de son frère, il lui demanda s’il avait vu Sara.
Devant le manque de réaction de Michael, ce fut Paul qui prit les devants.
- Allez, on s’en va.
Alors qu’il commençait à marcher en direction de la sortie, il sentit une forte poigne le stopper net dans son élan.
- On reste ici.
La tentation de lui rire au nez était bien trop grande pour que Paul y résiste. Il chercha donc à se dégager de Lincoln qui resserra encore plus fort son étreinte avec le plus grand sérieux du monde. Paul agita alors son bras dans tous les sens, ou plutôt tenta-t-il de le faire mais rien n’y fit, pire qu’un bouledogue, Burrows tenait bon et ne risquait pas de lâcher.
- Attendez, j’ai un doute, le but c’est bien de sortir d’ici vivant, non ? Parce que c’est pas prêt d’arriver si on commence à faire du zèle. Au vu de ce qui vient de se passer, on risque d’avoir à nouveau de la visite, vous savez aussi bien que moi que c’est trop tard, ils vont revenir dans peu de temps. Scofield ! Regardez-moi, on doit partir. Maintenant !
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
Roh tout le monde fait passer Kellerman pour un mechant
Bref j'espere qu'ils vont reussir a retrouver Sara!
J'attend une suite
Bref j'espere qu'ils vont reussir a retrouver Sara!
J'attend une suite
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Brand New Day
J' ADORE TA FIC
VITE LA SUITEEEEEEE
LA SUITE LA SUITE
S T P. S T P. S T P.
VITE LA SUITE
[b]
VITE LA SUITEEEEEEE
LA SUITE LA SUITE
S T P. S T P. S T P.
VITE LA SUITE
[b]
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Brand New Day
Nnoooooo. Rha, c'est pas gentil de frustrer les lecteurs comme cela. Bon j'avoue, je fais pareil dans mes fics .
Pôve Sara, elle n'aura pas vu son Mikie d'amour (nouveau surnom que je viens juste d'inventer !) et aura eu - encore - une peur bleue de Kellerman.
J'adore tout simplement
Pôve Sara, elle n'aura pas vu son Mikie d'amour (nouveau surnom que je viens juste d'inventer !) et aura eu - encore - une peur bleue de Kellerman.
J'adore tout simplement
Invité- Invité
Re: Brand New Day
elle est ou sara??
la suite la suite
la suite la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
- Nombre de messages : 418
Age : 38
Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Brand New Day
c'est gentiiiiiiiiiiiiilll!
moi aussi j'ai décidé d'être sympa, donc voilà la suite! bonne lecture!
Voilà maintenant 8 heures que Michael avait laissé Sara s’échapper. Encore. Et cela faisait 8 heures que le jeune homme avec le plus grand sang froid dont il était capable contenait la fureur qui le submergeait face à des évènements qu’une fois de plus, il n’avait pas réussi à maîtriser. Lincoln avait pris le volant juste après l’épisode malencontreux de ce matin, ce qui était une de ses nombreuses manières détournées pour montrer à son frère qu’il respecterait son silence et le comprendrait. Michael lui en fut d’ailleurs infiniment reconnaissant car il ne se sentait pas la force de faire comme si tout allait bien. Pas aujourd’hui.
Paul n’avait pas bronché face au peu de coopération des deux frères. Que pouvait-il attendre de plus de leur part de toute façon ? Ce qui l’intriguait, ou l’inquiétait, il n’avait pas encore tranché, c’était que Michael avait refusé catégoriquement qu’ils rentrent à Chicago comme ils l’avaient décidé la veille. Qu’espérait-il encore nom de dieu ? Ils prenaient du retard sur ce qui avait été convenu et son aide n’était pas à la demande.
21 heures et trois hommes en cavale dans une chambre de motel. Vous avez dit familier ? La chambre était encore plus miteuse que la précédente, ce qui illustrait parfaitement l’état actuel de leurs finances. Réduites. Pourtant l’avantage de l’établissement, autre que de tomber sur des restes de nourriture sous l’oreiller, était sans aucun doute la discrétion vis-à-vis des clients. Rien à payer. Rien à justifier.
Lincoln s’assura que les stores de la pièce étaient tous baissés avant de rejoindre les deux autres, qui fixaient le lit avec insistance.
- Je te le laisse.
Michael n’avait aucune envie de dormir là-dessus. Il n’avait aucune envie de dormir tout court.
- Non, les matelas j’ai appris à m’en passer, ça va je t’assure.
Lincoln se connaissait trop bien pour savoir que s’il s’allongeait sur ce matelas aussi pourri soit-il, il serait déjà dans les bras de Morphée avant même de s’en rendre compte et ne pourrait par conséquent pas coller Kellerman comme son ombre.
- Linc, je n’en veux pas…
Paul qui s’était abstenu de tout commentaire jusque là commençait sérieusement à être exaspéré par le jeu débile auquel les deux frères étaient en train de s’adonner : c’est moi qui aurait le dernier mot. Puéril. Surtout que ce lit, lui n’aurait rien contre s’y étendre un moment, condamné quoi qu’il fasse à être constamment harcelé par un Burrows paranoïaque et bien plus intimidant que Paul n’oserait jamais l’admettre, car on ne l’avait pas conditionné à craindre les autres. C’était comme ça. Point.
Alors comme pour mettre un terme à cette mascarade qui l’ennuyait sérieusement, l’agent s’écroula de tout son poids sur le sommier bon marché, bas de gamme eut été plus juste.
- Comme ça, tout le monde est content.
21h32. La chambre était plongée dans l’obscurité et bien que tout le monde s’était tut depuis un moment déjà, personne ne dormait. Michael, comme à chaque fois qu’il se retrouvait seul avec lui-même, et cela bien malgré lui, ne cessait de se repasser le film mouvementé de leur vie post-évasion. En tant que critique cinématographique averti de ses propres actes, il interrompait la représentation en cours dès qu’un détail lui semblait malvenu. Le film n’en était qu’à sa treizième minute de projection et il avait déjà été interrompu 12 fois. Westmoreland, l’avion d’Abruzzi sans eux à bord, les 5 millions et T Bag, Nika, LJ, l’overdose de Sara, Sara et Gila, Aldo… Sa montre affichait 21h36. Cherchant à peine à se faire discret puisqu’il était parfaitement conscient que Lincoln et Kellerman étaient éveillés, Michael avança à tâtons jusqu’à la porte de la chambre. Constatant dans un soupir de soulagement que personne ne chercherait à le retenir, il referma la porte derrière lui.
Une légère brise suffit à le faire frissonner, bien qu’il douta que cela eut un quelconque rapport avec la météo locale. Proche du but, le beau brun accéléra le pas, le cœur battant, les mains tremblantes. Un maigre sourire s’incrusta sur son doux visage marqué par la fatigue et les regrets lorsqu’il se surprit à prier à mi-voix. Abruzzi l’aurait sans doute prit dans ses bras en lui murmurant à l’oreille qu’il avait enfin trouvé la voie. Mais plus il avançait vers ce parc municipal et moins Abruzzi hantait ses pensées.
Une ombre gigotait, mal à l’aise sur le banc tagué. Michael se figea, puis reprit sa route vers cette silhouette maintenant familière, d’un pas plus serein. Sans doute parce que justement, des doutes, il n’en avait plus. Sara leva les yeux vers lui et leur cœur manqua un battement.
- Plan B.
vous en faites pas, si vous êtes un peu paumés, vous comprendrez tout au prochain chap, enfin j'espère... enfin je vais tout faire pour lol
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Age : 35
Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
Génial
Vive la suite
Vive la suite
Lydwine- Membre de la thérapie avec Sara
- Nombre de messages : 223
Age : 36
Localisation : Belgique
Date d'inscription : 13/11/2006
Re: Brand New Day
BRAVO ET QUE DIRE DE PLUS
QUE TA FIC EST SUPER J' ADORE
GENIAL LA SUITE
VITE VITE VITE LA SUITE
S T P . S T P . S T P .
QUE TA FIC EST SUPER J' ADORE
GENIAL LA SUITE
VITE VITE VITE LA SUITE
S T P . S T P . S T P .
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: Brand New Day
UNE SUITE !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ania- Origami de Michael
- Nombre de messages : 126
Age : 39
Date d'inscription : 04/12/2006
Re: Brand New Day
excellent!!! j'adore ta fic même si j'avoue que y'a certaines choses que je comprends pas très bien!! la suiteee!!!
Maira- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 161
Age : 37
Localisation : quelque part avec Michael...
Date d'inscription : 09/10/2006
Re: Brand New Day
super !!! oui j'avoue je suis un peu perdue, mais je sais que tu vais vite comprendre si tu me postes la suite
J'espère d'ailleurs qu'elle arrivera bientôt !!
j'adore ta fic !! et jespère que les retrouivailles entre Sarah et Michael vont bien se passer
la suite !!
J'espère d'ailleurs qu'elle arrivera bientôt !!
j'adore ta fic !! et jespère que les retrouivailles entre Sarah et Michael vont bien se passer
la suite !!
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
j'adore !! Vite la suite
Si j'ai bien compris en faite Michael a donné rendez-vous a Sara dans l'entrepot mais que si en cas de problème ils ne pouvaient pas se voir là bas alors ils pourraient se retrouver au parc (le fameux Plan B)
Si j'ai bien compris en faite Michael a donné rendez-vous a Sara dans l'entrepot mais que si en cas de problème ils ne pouvaient pas se voir là bas alors ils pourraient se retrouver au parc (le fameux Plan B)
dolphie- Arrivé au Nouveau Mexique
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Localisation : France
Date d'inscription : 14/10/2006
Re: Brand New Day
j'ai compris comme toi dolphie
en tout cas vivement la suite
en tout cas vivement la suite
lizevans- A la recherche de Bolshoi Booze
- Nombre de messages : 418
Age : 38
Date d'inscription : 24/11/2006
Re: Brand New Day
dolphie a écrit:j'adore !! Vite la suite
Si j'ai bien compris en faite Michael a donné rendez-vous a Sara dans l'entrepot mais que si en cas de problème ils ne pouvaient pas se voir là bas alors ils pourraient se retrouver au parc (le fameux Plan B)
merci comme d'habitude pours vos coms "com" je les aime!!!
écoute... tout ce que j'ai à dire c'est que... t'es pas loin de la vérité, mais pas loin du tout...
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Age : 35
Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
est qu'on aura le droit à partiel bientôt
je suis trop impatiente
je suis trop impatiente
micko- Retrouve Steadman
- Nombre de messages : 1073
Localisation : dans la loge de Mr Miller
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
tindin!!!! voilà la suite, dsl j'ai du retard, mais bon j'avais du boulot... ceux qui sont en TS comprendront...
donc voilà voilà que dire? merci pour vos coms ça fait trés plaisir et je vous poste la suite demain (enfin tout à l'heure quoi) avec la confrontation MiSa
Quelques heures plus tôt…
Il avait tiré. Le coup était parti et Sara n’eut que le réflexe de s’enfuir le plus vite possible. Peu importait les conséquences, peu importait que sa balle ait atteint ou non sa cible, tant qu’elle courrait, aucune douleur, aucune souffrance ne saurait être assez forte pour la stopper. Elle ne sentait plus ses jambes. Un éclair de lucidité la frappa et le médecin n’osa jeter un regard en arrière à la recherche d’une mare de sang afin de s’assurer que cette affreuse sensation n’était due qu’à sa simple imagination. La porte était droit devant elle, ouverte, du moins Sara l’espérait elle, ou plutôt ne préférait-elle pas penser à ce qui en découlerait si ce n’était pas le cas. Pendant cette course effrénée pour la survie qui lui parut interminable, la jeune femme ne put s’empêcher de considérer cette issue comme le bout du tunnel, lumineux et enivrant. Pervers aussi. Pourtant elle n’avait d’autre choix que de répondre à l’appel de cette lueur, et peu importait ce qu’elle trouverait bien derrière, Sara voulait juste sortir d’ici. Ce ne fut que lorsqu’elle écarta enfin ce dernier obstacle menant à sa liberté et qu’elle sentit la brise fraîche matinale lui fouetter le visage et s’engouffrer dans ses narines qu’elle décida d’ouvrir les yeux. La douleur qu’elle ressentit suite à la variation subite de luminosité la ramena brusquement à la réalité. Elle avait franchi cette porte, et de toute évidence, elle était toujours vivante. Chaque bouffée d’air qu’elle inspirait semblait la ramener un peu plus à la vie, la ramenant aussi un peu plus au cruel constat que Michael n’était pas à ses côtés. L’ironie de la vie faisait que l’homme qu’elle désirait revoir plus que tout n’était pas là, alors que celui qu’elle haïssait de tout son être s’était joint de force au rendez-vous. Comment avait-il su ? Sara n’était pas sure de vouloir le savoir. Elle n’était plus très sure de rien d’ailleurs, à part peut-être d’une chose, il ne fallait pas qu’elle reste là.
Malgré l’horrible sensation que Sara éprouvait ces derniers temps en présence d’une foule, le sentiment d’être constamment épiée, elle savait que le centre ville était pour elle l’un des seuls endroits où elle serait en sécurité. Tant qu’elle ferait profil bas. C’était justement ce qu’elle comptait faire jusqu’à ce qu’elle trouve un moyen de revoir Michael. Mais ce qu’elle ignorait c’était que ce moyen, c’était Michael qui allait le lui fournir.
Farmington était connue pour avoir fait les beaux jours de l’industrie du nouveau Mexique. Elle était moins célèbre pour ses bars, et pourtant c’était ce dont Sara avait le plus envie à l’heure actuelle. Finir accroupie dans un caniveau pour recracher toute la bouteille de vodka qu’elle aurait vidé en à peine dix minutes dans l’unique but de montrer au monde à quel point sa vie et par conséquent elle-même était minable, à quel point elle n’en valait pas la peine. Au vu des circonstances, l’offre était plus que tentante. Cependant ce fut une toute autre chose qui attira le regard de Sara. Le temps semblait s’être arrêté et elle ne prêtait plus aucune attention au monde qui l’entourait, trop absorbée par ce petit cygne gravé sur un tronc d’arbre, de cette forme si spéciale qui lui rappelait tant cette personne si spéciale. Ce fut d’une démarche plus qu’hésitante que la jeune femme se rapprocha du tronc et examina la gravure de ses doigts fins et quelque peu abîmés par les années de médecine. Il était d’une forme identique à celle de ses origamis, elle en était persuadée. Ce fut donc presque par réflexe que Sara se retourna pour vérifier qu’il n’était pas au coin de la rue, à l’espionner de son regard si perturbant.
- Qu’est-ce que tu attends de moi Michael ?
Cette phrase à peine murmurée pour elle-même lui fit l’effet d’un électrochoc. Il fallait qu’elle réfléchisse. Comme si c’était le moment. Elle avait failli mourir. A cette pensée, Sara réalisa un détail qui prenait maintenant tout son sens. Kellerman n’avait pas eu l’intention de la tuer, sinon elle ne serait pas ici, à l’air libre. En tout cas pas maintenant. Il semblait avoir besoin d’elle ou justement ne pas en avoir besoin. Son attitude était celle d’un homme cherchant à effrayer une petite fille, pour l’empêcher d’assister à quelque chose de gênant. Il avait donc un plan et Sara n’était pas emballée à l’idée de découvrir ce dont il s’agissait. Ce ne fut que lorsqu’elle se prit la tête dans les mains qu’elle eut enfin la révélation qu’elle attendait. Une photographie attira son regard, celle d’un vieillard à l’expression bienveillante, le genre d’homme qui impose le respect sans même qu’on sache vraiment pourquoi. En face de Sara, la libraire affichait le panneau open sur la porte de son établissement, dont la vitrine exposait les plus grands auteurs, ainsi que le nouvel opus d’un célèbre biographe new yorkais. Poussée par un sentiment contradictoire de certitude douteuse, que seule Sara pouvait comprendre, celle-ci pénétra dans le bâtiment, priant pour que personne ne s’intéresse à elle.
- Je peux vous aider ?
Une autre fois peut-être… Se persuadant que fixer désespérément le sol était une attitude parfaitement naturelle, Sara lui demanda de lui indiquer le rayon des biographies.
- C’est au fond du magasin. Mais si c’est celle de Gandhi qui vous intéresse, c’est juste derrière vous, au rayon nouveautés.
Ne voulant paraître décidément trop suspecte, Sara se força à sourire à cette pauvre vendeuse avant de filer vers ce qu’elle cherchait. Cinq exemplaires et à peine deux minutes pour trouver un quelconque indice avant que cette pauvre fille qui lisait sûrement les journaux ne se souvienne où elle pensait avoir déjà vu Sara. Elle pensa alors que l’air perplexe de la libraire n’avait peut être rien à voir avec l’affaire des frères Burrows mais tout simplement avec le fait que Sara devait arborer un look des plus négligés depuis quelques jours. Le premier livre en main, la jeune femme parcourut alors les quelques pages d’introduction espérant y trouver une marque, un signe, n’importe quoi. Michael avait forcément laissé quelque chose qui ne nécessitait pas la lecture complète du bouquin. Elle empoigna alors le second puis le troisième. A première vue rien ne semblait différer des trois livres, jusqu’à ce que Sara examine attentivement le troisième à sa droite et le premier à sa gauche. Un marque page, pas de marque page. Où avait-elle mis le second livre ? Lorsqu’elle chercha la petite bande de tissu rouge caractéristique, elle n’en vit pas la trace. Pas de marque page non plus. Le plus maladroitement du monde, Sara ouvrit le troisième exemplaire à la page indiquée et survola le texte jusqu’à ce que deux mots soulignés retiennent son intention. Forest et price. Forêt ? Le parc de Farmington lui vint soudain à l’esprit. Oui mais…
- S’il vous plaît, quel est le prix de ce livre ?
Alors que la vendeuse s’éloignait vers la caisse avec le livre dans les bras, Sara, les mains dans les poches priait de toute son âme pour que la réponse à ses questions prenne forme, enfin par ces quelques mots qu’elle reçut comme une libération.
- 21,40$ madame.
Le soulagement que Sara ressentit à cet instant précis la fit sourire nerveusement malgré elle. Ce soir, à 21h40, elle allait revoir Michael au parc de Farmington. Ce soir, elle pourrait alors lui demander de trouver des messages plus faciles à déchiffrer à l’avenir.
donc voilà voilà que dire? merci pour vos coms ça fait trés plaisir et je vous poste la suite demain (enfin tout à l'heure quoi) avec la confrontation MiSa
Quelques heures plus tôt…
Il avait tiré. Le coup était parti et Sara n’eut que le réflexe de s’enfuir le plus vite possible. Peu importait les conséquences, peu importait que sa balle ait atteint ou non sa cible, tant qu’elle courrait, aucune douleur, aucune souffrance ne saurait être assez forte pour la stopper. Elle ne sentait plus ses jambes. Un éclair de lucidité la frappa et le médecin n’osa jeter un regard en arrière à la recherche d’une mare de sang afin de s’assurer que cette affreuse sensation n’était due qu’à sa simple imagination. La porte était droit devant elle, ouverte, du moins Sara l’espérait elle, ou plutôt ne préférait-elle pas penser à ce qui en découlerait si ce n’était pas le cas. Pendant cette course effrénée pour la survie qui lui parut interminable, la jeune femme ne put s’empêcher de considérer cette issue comme le bout du tunnel, lumineux et enivrant. Pervers aussi. Pourtant elle n’avait d’autre choix que de répondre à l’appel de cette lueur, et peu importait ce qu’elle trouverait bien derrière, Sara voulait juste sortir d’ici. Ce ne fut que lorsqu’elle écarta enfin ce dernier obstacle menant à sa liberté et qu’elle sentit la brise fraîche matinale lui fouetter le visage et s’engouffrer dans ses narines qu’elle décida d’ouvrir les yeux. La douleur qu’elle ressentit suite à la variation subite de luminosité la ramena brusquement à la réalité. Elle avait franchi cette porte, et de toute évidence, elle était toujours vivante. Chaque bouffée d’air qu’elle inspirait semblait la ramener un peu plus à la vie, la ramenant aussi un peu plus au cruel constat que Michael n’était pas à ses côtés. L’ironie de la vie faisait que l’homme qu’elle désirait revoir plus que tout n’était pas là, alors que celui qu’elle haïssait de tout son être s’était joint de force au rendez-vous. Comment avait-il su ? Sara n’était pas sure de vouloir le savoir. Elle n’était plus très sure de rien d’ailleurs, à part peut-être d’une chose, il ne fallait pas qu’elle reste là.
Malgré l’horrible sensation que Sara éprouvait ces derniers temps en présence d’une foule, le sentiment d’être constamment épiée, elle savait que le centre ville était pour elle l’un des seuls endroits où elle serait en sécurité. Tant qu’elle ferait profil bas. C’était justement ce qu’elle comptait faire jusqu’à ce qu’elle trouve un moyen de revoir Michael. Mais ce qu’elle ignorait c’était que ce moyen, c’était Michael qui allait le lui fournir.
Farmington était connue pour avoir fait les beaux jours de l’industrie du nouveau Mexique. Elle était moins célèbre pour ses bars, et pourtant c’était ce dont Sara avait le plus envie à l’heure actuelle. Finir accroupie dans un caniveau pour recracher toute la bouteille de vodka qu’elle aurait vidé en à peine dix minutes dans l’unique but de montrer au monde à quel point sa vie et par conséquent elle-même était minable, à quel point elle n’en valait pas la peine. Au vu des circonstances, l’offre était plus que tentante. Cependant ce fut une toute autre chose qui attira le regard de Sara. Le temps semblait s’être arrêté et elle ne prêtait plus aucune attention au monde qui l’entourait, trop absorbée par ce petit cygne gravé sur un tronc d’arbre, de cette forme si spéciale qui lui rappelait tant cette personne si spéciale. Ce fut d’une démarche plus qu’hésitante que la jeune femme se rapprocha du tronc et examina la gravure de ses doigts fins et quelque peu abîmés par les années de médecine. Il était d’une forme identique à celle de ses origamis, elle en était persuadée. Ce fut donc presque par réflexe que Sara se retourna pour vérifier qu’il n’était pas au coin de la rue, à l’espionner de son regard si perturbant.
- Qu’est-ce que tu attends de moi Michael ?
Cette phrase à peine murmurée pour elle-même lui fit l’effet d’un électrochoc. Il fallait qu’elle réfléchisse. Comme si c’était le moment. Elle avait failli mourir. A cette pensée, Sara réalisa un détail qui prenait maintenant tout son sens. Kellerman n’avait pas eu l’intention de la tuer, sinon elle ne serait pas ici, à l’air libre. En tout cas pas maintenant. Il semblait avoir besoin d’elle ou justement ne pas en avoir besoin. Son attitude était celle d’un homme cherchant à effrayer une petite fille, pour l’empêcher d’assister à quelque chose de gênant. Il avait donc un plan et Sara n’était pas emballée à l’idée de découvrir ce dont il s’agissait. Ce ne fut que lorsqu’elle se prit la tête dans les mains qu’elle eut enfin la révélation qu’elle attendait. Une photographie attira son regard, celle d’un vieillard à l’expression bienveillante, le genre d’homme qui impose le respect sans même qu’on sache vraiment pourquoi. En face de Sara, la libraire affichait le panneau open sur la porte de son établissement, dont la vitrine exposait les plus grands auteurs, ainsi que le nouvel opus d’un célèbre biographe new yorkais. Poussée par un sentiment contradictoire de certitude douteuse, que seule Sara pouvait comprendre, celle-ci pénétra dans le bâtiment, priant pour que personne ne s’intéresse à elle.
- Je peux vous aider ?
Une autre fois peut-être… Se persuadant que fixer désespérément le sol était une attitude parfaitement naturelle, Sara lui demanda de lui indiquer le rayon des biographies.
- C’est au fond du magasin. Mais si c’est celle de Gandhi qui vous intéresse, c’est juste derrière vous, au rayon nouveautés.
Ne voulant paraître décidément trop suspecte, Sara se força à sourire à cette pauvre vendeuse avant de filer vers ce qu’elle cherchait. Cinq exemplaires et à peine deux minutes pour trouver un quelconque indice avant que cette pauvre fille qui lisait sûrement les journaux ne se souvienne où elle pensait avoir déjà vu Sara. Elle pensa alors que l’air perplexe de la libraire n’avait peut être rien à voir avec l’affaire des frères Burrows mais tout simplement avec le fait que Sara devait arborer un look des plus négligés depuis quelques jours. Le premier livre en main, la jeune femme parcourut alors les quelques pages d’introduction espérant y trouver une marque, un signe, n’importe quoi. Michael avait forcément laissé quelque chose qui ne nécessitait pas la lecture complète du bouquin. Elle empoigna alors le second puis le troisième. A première vue rien ne semblait différer des trois livres, jusqu’à ce que Sara examine attentivement le troisième à sa droite et le premier à sa gauche. Un marque page, pas de marque page. Où avait-elle mis le second livre ? Lorsqu’elle chercha la petite bande de tissu rouge caractéristique, elle n’en vit pas la trace. Pas de marque page non plus. Le plus maladroitement du monde, Sara ouvrit le troisième exemplaire à la page indiquée et survola le texte jusqu’à ce que deux mots soulignés retiennent son intention. Forest et price. Forêt ? Le parc de Farmington lui vint soudain à l’esprit. Oui mais…
- S’il vous plaît, quel est le prix de ce livre ?
Alors que la vendeuse s’éloignait vers la caisse avec le livre dans les bras, Sara, les mains dans les poches priait de toute son âme pour que la réponse à ses questions prenne forme, enfin par ces quelques mots qu’elle reçut comme une libération.
- 21,40$ madame.
Le soulagement que Sara ressentit à cet instant précis la fit sourire nerveusement malgré elle. Ce soir, à 21h40, elle allait revoir Michael au parc de Farmington. Ce soir, elle pourrait alors lui demander de trouver des messages plus faciles à déchiffrer à l’avenir.
shmoulf- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Age : 35
Localisation : en taule pour désordre sur la voie publique, suite à une de mes démonstrations d'amour pour went
Date d'inscription : 21/11/2006
Re: Brand New Day
Ta vraiment de l'immagination toi
C'est super!
C'est super!
hayley- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
- Nombre de messages : 451
Age : 37
Date d'inscription : 04/11/2006
Re: Brand New Day
J'aime beaucoup !!!
Mais est-ce que ça veut dire que ce soir 21h40 tu nous mettres la suite... ?
Mais est-ce que ça veut dire que ce soir 21h40 tu nous mettres la suite... ?
Ania- Origami de Michael
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Age : 39
Date d'inscription : 04/12/2006
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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