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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
sarascofield Lun 19 Mar - 20:07
merci vivement la suite !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
-
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
nestella Lun 19 Mar - 20:18
impatiente davoir la suite 
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
celifrance Mar 20 Mar - 11:05
Quelque chose me dit que vous allez aimer cette scène...
Scène 29 :
Fond sonore : I shall benieve / Shery Crowe
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Michael et Sara restent assis, séparés par la table où s’éparpillent les vestiges de leur repas frugal. Les mains de Michael sont posées devant lui, l’une sur l’autre. La vue de ses mains blessées sur la table réveille le docteur en Sara qui sourit légèrement alors qu'elle se lève et s’assoit sur une chaise à côté de lui. Elle prend délicatement ses mains dans les siennes, les tient tendrement pendant qu'elle les fait tourner pour mieux évaluer l'ampleur des dommages. Trop occupée à examiner les blessures de Michael, elle ne remarque pas son sourire… Elle est si proche de lui qu'il peut sentir son souffle chaud et entendre sa respiration.
« Et tu devrais voir l'autre type… » plaisante t’il d'une voix enrouée dans le creux de son oreille. Elle lève des yeux faussement indignés vers lui et le gratifie d’un magnifique sourire ironique…
« C’est ce qu’on m’a dit en effet… » Elle se rend soudainement compte à quel point elle est proche de lui et rougit légèrement... Elle baisse de nouveau la tête pour reprendre sa tâche avant de perdre tous ses moyens…
« Sérieusement, un de ces jours, tu vas réussir à te faire tuer ! » Bien que son ton semble badin, Michael peut y déceler sa réelle inquiétude…
« Tu t’inquiètes pour moi ? » la questionne t’il en prenant un air surpris. Pour toute réponse, elle lui fait une petite grimace en levant les yeux au ciel. Il est trop occupé à la regarder pour réaliser qu'elle est sur le point de frotter l'antiseptique de fortune sur ses articulations à vif. Les muscles de ses doigts se contractent légèrement sous cette douleur inattendue, la faisant rire espièglement alors qu’elle tente de garder une expression sérieuse.
« Je croyais que vous aviez une forte résistance à la douleur, Monsieur Scofield…
- Quand je suis concentré, Docteur… Quand je suis concentré… Et là, je ne sais pas pourquoi… J’ai du mal à garder mon esprit au clair…
-Tu peux me dire comment on fait pour toujours en revenir au même point ? » lui demande t’elle soudain sérieuse, levant les yeux de ses blessures pour les plonger dans ceux de Michael.
« Je n’ai pas l’habitude de changer de médecin… Et je suis plutôt satisfait de vos services, Docteur… » répond il amusé en soutenant son regard.
Essayant d'ignorer ses plaisanteries, elle secoue doucement la tête « Tu l'as presque tué... » reprend elle en tournant son regard vers la porte de la cave avant de se concentrer de nouveau sur les mains de Michael qu'elle essaie de bander avec les moyens du bord. Alors qu’elle le soigne, elle continue la conversation, espérant obtenir une réponse sérieuse de sa part.
« Pourquoi ? »
Michael marque un temps et détourne son regard avant de plonger de nouveaux ses yeux clairs dans ceux de Sara. « Parce qu’il t’a fait du mal… parce qu’il t’a presque tuée... » Michael parle doucement et elle peut lire toute sa sincérité dans son regard. Il fait une pause pendant quelques secondes avant de continuer en plaisantant, « et alors j’aurais été obligé de trouver un autre docteur ! »
Elle soutient son regard amusé alors qu’elle tamponne doucement ses articulations avec une compresse. Un sourire se dessine sur ses lèvres ; il l’amuse oui… mais elle ne renonce pas à avoir sa réponse... « Pourquoi ? » répète t’elle sans le regarder. Il prend ses mains dans les siennes, l'obligeant à arrêter de s’occuper de ses blessures et à lever les yeux vers lui.
Elle prend soudain conscience de leur proximité, de leurs visages distants d’à peine quelques centimètres... La bouteille en verre d’alcool tombe de ses mains mais ni l'un ni l'autre n’y prête n'attention même lorsqu’elle roule de la table et atterrit sur le sol dans un son mat.
Michael soupire et ferme les yeux, se préparant aux prochains mots qu’il s’apprête à prononcer… « Parce qu’il a presque tué quelqu'un que j'aime... » dit-il tranquillement, d’une voix complètement sérieuse et avec des yeux qui ne contredisent en rien ces paroles… Sara le regarde, complètement sans voix ; ce qui est probablement une bonne chose parce que même si elle pouvait parler, elle sait qu’elle serait incapable de lui fournir une réponse censée. Il balaye doucement une mèche rebelle de cheveux et la replace derrière son oreille. Ni l'un ni l'autre ne détournent le regard intense qu’ils partagent. Ils restent ainsi un long moment, comme s’ils voulaient graver ce moment à jamais dans leur mémoire puis Michael glisse ses mains le long de sa taille et l’attire lentement à lui… Ils continuent de se regarder intensément, tendrement, profondément… Sara caresse tendrement le visage de Michael puis passe doucement ses bras autour de ses épaules l’obligeant à resserrer son étreinte. À cette distance si infime, elle peut sentir son souffle et entendre les battements de son coeur s’accélérer, tout comme le sien qui martèle à tout rompre dans sa poitrine… Après ce qui lui semble une éternité, Sara lève son visage et frôle doucement ses lèvres contre celles de Michael, sa joue contre la sienne, son nez contre le sien... lentement, tendrement, sensuellement… Il répond à ses caresses en déposant ses lèvres sur son cou, le dévorant de baisers avant de lui mordre doucement le lobe de l’oreille… Ses mains trouvent enfin leur chemin sous sa chemise alors qu’il se lève en la soulevant doucement de sa chaise pour l’attirer contre lui. Il abandonne à regret son cou pour pouvoir plonger de nouveau ses yeux dans les siens et y lire la confirmation silencieuse de ce qu’elle désire tout autant que lui… Il la porte alors dans la petite chambre à coucher et ferme la porte et ils disparaissaient à l'intérieur.
Alors qu’il allonge Sara sur le lit, il est frappé par ce bonheur étrange qu’il ressent, par cette impression de sécurité qui l’emplit malgré la situation dans laquelle ils se trouvent… Ils sont tous les deux en cavale… Ils doivent craindre pour leurs vies à chaque moment… Un homme est inconscient dans la cave sous leurs pieds… Un autre est probablement mort… Et pourtant, il se sent formidablement, miraculeusement bien… Ils s’abandonnent finalement l’un à l’autre comme ils l’ont tous les deux ardemment désiré depuis ce tout premier baiser à l'infirmerie, depuis leur tout premier regard... Il s’allonge sur elle en lui caressant les cheveux et dépose de nouveau ses lèvres sur les siennes, mais cette fois sa langue rencontre celle de Sara, faisant courir une décharge électrique dans leurs deux corps réceptifs… Tout en répondant à son baiser, elle le pousse doucement pour se retrouver sur lui. Il lui enlève lentement, délicatement son tee-shirt, admirant chaque centimètre de ce corps qu’il a si souvent rêvé, son cœur se serrant à la vue de ses blessures et de ses contusions… Il la dévore des yeux, laisse courir ses mains sur son ventre, sur sa taille fine… Quand il lève de nouveau les yeux vers elle, il voit la crainte dans ses yeux et le sourire doux qu'il lui offre fait tomber ses derniers doutes… A ce moment précis, il y a nulle part ailleurs où ils auraient voulu être…
Elle déboutonne lentement sa chemise trace délicatement de ses doigts et de ses lèvres les circonvolutions de son tatouage sur son torse. Elle ne peut s’empêcher de les étudier curieusement, se demandant si toutes les clés de son plan se cachaient dans ces modèles raffinés… Mais elle n’a pas le temps de pousser ses réflexions plus avant parce que quelques minutes plus tard, ils se retrouvent tous deux complètement nus l’un contre l’autre…. Sa respiration s’accélère et elle tremble involontairement quand elle sent le souffle chaud de son amant dans son cou…
Au cours des heures qui suivent, ils s’abandonnent complètement l’un à l’autre... Ils font l’amour sans précipitation, sans retenue, sans crainte, sans urgence… Ils prennent tout le temps dont ils ont besoin parce que, à cet instant précis, en cette nuit magique, ils ont toute la vie devant eux et cette vie leur appartient enfin…
Scène 29 :
Fond sonore : I shall benieve / Shery Crowe
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Michael et Sara restent assis, séparés par la table où s’éparpillent les vestiges de leur repas frugal. Les mains de Michael sont posées devant lui, l’une sur l’autre. La vue de ses mains blessées sur la table réveille le docteur en Sara qui sourit légèrement alors qu'elle se lève et s’assoit sur une chaise à côté de lui. Elle prend délicatement ses mains dans les siennes, les tient tendrement pendant qu'elle les fait tourner pour mieux évaluer l'ampleur des dommages. Trop occupée à examiner les blessures de Michael, elle ne remarque pas son sourire… Elle est si proche de lui qu'il peut sentir son souffle chaud et entendre sa respiration.
« Et tu devrais voir l'autre type… » plaisante t’il d'une voix enrouée dans le creux de son oreille. Elle lève des yeux faussement indignés vers lui et le gratifie d’un magnifique sourire ironique…
« C’est ce qu’on m’a dit en effet… » Elle se rend soudainement compte à quel point elle est proche de lui et rougit légèrement... Elle baisse de nouveau la tête pour reprendre sa tâche avant de perdre tous ses moyens…
« Sérieusement, un de ces jours, tu vas réussir à te faire tuer ! » Bien que son ton semble badin, Michael peut y déceler sa réelle inquiétude…
« Tu t’inquiètes pour moi ? » la questionne t’il en prenant un air surpris. Pour toute réponse, elle lui fait une petite grimace en levant les yeux au ciel. Il est trop occupé à la regarder pour réaliser qu'elle est sur le point de frotter l'antiseptique de fortune sur ses articulations à vif. Les muscles de ses doigts se contractent légèrement sous cette douleur inattendue, la faisant rire espièglement alors qu’elle tente de garder une expression sérieuse.
« Je croyais que vous aviez une forte résistance à la douleur, Monsieur Scofield…
- Quand je suis concentré, Docteur… Quand je suis concentré… Et là, je ne sais pas pourquoi… J’ai du mal à garder mon esprit au clair…
-Tu peux me dire comment on fait pour toujours en revenir au même point ? » lui demande t’elle soudain sérieuse, levant les yeux de ses blessures pour les plonger dans ceux de Michael.
« Je n’ai pas l’habitude de changer de médecin… Et je suis plutôt satisfait de vos services, Docteur… » répond il amusé en soutenant son regard.
Essayant d'ignorer ses plaisanteries, elle secoue doucement la tête « Tu l'as presque tué... » reprend elle en tournant son regard vers la porte de la cave avant de se concentrer de nouveau sur les mains de Michael qu'elle essaie de bander avec les moyens du bord. Alors qu’elle le soigne, elle continue la conversation, espérant obtenir une réponse sérieuse de sa part.
« Pourquoi ? »
Michael marque un temps et détourne son regard avant de plonger de nouveaux ses yeux clairs dans ceux de Sara. « Parce qu’il t’a fait du mal… parce qu’il t’a presque tuée... » Michael parle doucement et elle peut lire toute sa sincérité dans son regard. Il fait une pause pendant quelques secondes avant de continuer en plaisantant, « et alors j’aurais été obligé de trouver un autre docteur ! »
Elle soutient son regard amusé alors qu’elle tamponne doucement ses articulations avec une compresse. Un sourire se dessine sur ses lèvres ; il l’amuse oui… mais elle ne renonce pas à avoir sa réponse... « Pourquoi ? » répète t’elle sans le regarder. Il prend ses mains dans les siennes, l'obligeant à arrêter de s’occuper de ses blessures et à lever les yeux vers lui.
Elle prend soudain conscience de leur proximité, de leurs visages distants d’à peine quelques centimètres... La bouteille en verre d’alcool tombe de ses mains mais ni l'un ni l'autre n’y prête n'attention même lorsqu’elle roule de la table et atterrit sur le sol dans un son mat.
Michael soupire et ferme les yeux, se préparant aux prochains mots qu’il s’apprête à prononcer… « Parce qu’il a presque tué quelqu'un que j'aime... » dit-il tranquillement, d’une voix complètement sérieuse et avec des yeux qui ne contredisent en rien ces paroles… Sara le regarde, complètement sans voix ; ce qui est probablement une bonne chose parce que même si elle pouvait parler, elle sait qu’elle serait incapable de lui fournir une réponse censée. Il balaye doucement une mèche rebelle de cheveux et la replace derrière son oreille. Ni l'un ni l'autre ne détournent le regard intense qu’ils partagent. Ils restent ainsi un long moment, comme s’ils voulaient graver ce moment à jamais dans leur mémoire puis Michael glisse ses mains le long de sa taille et l’attire lentement à lui… Ils continuent de se regarder intensément, tendrement, profondément… Sara caresse tendrement le visage de Michael puis passe doucement ses bras autour de ses épaules l’obligeant à resserrer son étreinte. À cette distance si infime, elle peut sentir son souffle et entendre les battements de son coeur s’accélérer, tout comme le sien qui martèle à tout rompre dans sa poitrine… Après ce qui lui semble une éternité, Sara lève son visage et frôle doucement ses lèvres contre celles de Michael, sa joue contre la sienne, son nez contre le sien... lentement, tendrement, sensuellement… Il répond à ses caresses en déposant ses lèvres sur son cou, le dévorant de baisers avant de lui mordre doucement le lobe de l’oreille… Ses mains trouvent enfin leur chemin sous sa chemise alors qu’il se lève en la soulevant doucement de sa chaise pour l’attirer contre lui. Il abandonne à regret son cou pour pouvoir plonger de nouveau ses yeux dans les siens et y lire la confirmation silencieuse de ce qu’elle désire tout autant que lui… Il la porte alors dans la petite chambre à coucher et ferme la porte et ils disparaissaient à l'intérieur.
Alors qu’il allonge Sara sur le lit, il est frappé par ce bonheur étrange qu’il ressent, par cette impression de sécurité qui l’emplit malgré la situation dans laquelle ils se trouvent… Ils sont tous les deux en cavale… Ils doivent craindre pour leurs vies à chaque moment… Un homme est inconscient dans la cave sous leurs pieds… Un autre est probablement mort… Et pourtant, il se sent formidablement, miraculeusement bien… Ils s’abandonnent finalement l’un à l’autre comme ils l’ont tous les deux ardemment désiré depuis ce tout premier baiser à l'infirmerie, depuis leur tout premier regard... Il s’allonge sur elle en lui caressant les cheveux et dépose de nouveau ses lèvres sur les siennes, mais cette fois sa langue rencontre celle de Sara, faisant courir une décharge électrique dans leurs deux corps réceptifs… Tout en répondant à son baiser, elle le pousse doucement pour se retrouver sur lui. Il lui enlève lentement, délicatement son tee-shirt, admirant chaque centimètre de ce corps qu’il a si souvent rêvé, son cœur se serrant à la vue de ses blessures et de ses contusions… Il la dévore des yeux, laisse courir ses mains sur son ventre, sur sa taille fine… Quand il lève de nouveau les yeux vers elle, il voit la crainte dans ses yeux et le sourire doux qu'il lui offre fait tomber ses derniers doutes… A ce moment précis, il y a nulle part ailleurs où ils auraient voulu être…
Elle déboutonne lentement sa chemise trace délicatement de ses doigts et de ses lèvres les circonvolutions de son tatouage sur son torse. Elle ne peut s’empêcher de les étudier curieusement, se demandant si toutes les clés de son plan se cachaient dans ces modèles raffinés… Mais elle n’a pas le temps de pousser ses réflexions plus avant parce que quelques minutes plus tard, ils se retrouvent tous deux complètement nus l’un contre l’autre…. Sa respiration s’accélère et elle tremble involontairement quand elle sent le souffle chaud de son amant dans son cou…
Au cours des heures qui suivent, ils s’abandonnent complètement l’un à l’autre... Ils font l’amour sans précipitation, sans retenue, sans crainte, sans urgence… Ils prennent tout le temps dont ils ont besoin parce que, à cet instant précis, en cette nuit magique, ils ont toute la vie devant eux et cette vie leur appartient enfin…
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
reaped Mar 20 Mar - 12:55
c'est misa à souhait comme je l'aime 
mais ça tu t'en doutes 
reaped- Admis à l'infirmerie
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
nestella Mar 20 Mar - 14:57
tt simplemen MAGNIFIKE!!!!!
jen redemande telemen c'est bo!!!!!!!
vivemen la suite
jen redemande telemen c'est bo!!!!!!!
vivemen la suite
nestella- Rendez vous avec Pope
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Astrid Mar 20 Mar - 15:05
J'en peux pluuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuus !
C'est terrible!
J'adore « Et tu devrais voir l'autre type… » et aussi « et alors j’aurais été obligé de trouver un autre docteur ! » et là je revois la tête de Mike quand elle lui dit dans l'infirmerie "Vous verriez mon appartement..." et qu'il sourit de la perche qu'elle vient de lui tendre, tout content d'avance de la réponse qu'il va lui faire....
J'adooooooooooooore, je suis folle de ce type en fait
, et donc de ta fic aussi avec des scènes aussi ...
Astrid- En route pour la frontière
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
angel_of_suburbia Mar 20 Mar - 19:12
Waw ! C'est magnifique ! Vivement la suite
angel_of_suburbia- Admis à l'infirmerie
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
zenaide Mar 20 Mar - 20:05
C'est vraiment génial, avec scene MiSa en prime 
zenaide- Retrouve Steadman
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
sarascofield Mar 20 Mar - 20:13
trop magnifique bravo !!
sarascofield- Subi un intérrogatoire musclé à sona
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
ludiivne1978 Mar 20 Mar - 20:30
c'est très beau comme d'habitude, c'est magnifique... encore encore....
ludiivne1978- Enlevé(e) par Kellerman et Mahone
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
celifrance Mer 21 Mar - 11:38
Vos comms me font super plaisir!
Astrid166: MERCI MERCI d'avoir remarqué la référence à la saison 1, je m'amuse à en faire le plus possible...
Bon, trève de bavardage, je vous poste la suite
Scène 30: Sara / Michael / Lincoln / Kellerman :
Quand il ouvre les yeux, Michael les referme aussitôt de peur que l’image qu’il a aperçue se disperse… Il les ouvre à nouveau... Mais son rêve est toujours là… Sara est toujours là, endormie près de lui tout comme elle l’était hier et comme elle le sera demain…
Il lui caresse doucement le bras y faisant naître un frisson… Il sourit à ce constat et continue de promener ses longs doigts sur sa peau douce et chaude… Un vague sentiment d’inquiétude commence à le gagner quand il réalise que la peau de Sara est bien trop chaude et qu’elle frissonne beaucoup trop pour que ça ne soit que le résultat de sa caresse… Il lui pose la main sur le front et réalise qu’elle est brûlante de fièvre…
« Sara… Sara… », l’appelle t’il doucement pour la réveiller. Pour toute réponse, Sara émet un gémissement plaintif… « Sara, s’il t plaît, réveille toi… regarde-moi…
- Ca va aller Michael, j’ai juste un peu de fièvre à cause de mon bras… J’ai juste besoin d’un bon cachet d’aspirine… Tu veux bien aller m’en prendre un dans mon sac, s’il te plaît ?
- Tu es sûre ?
- Mais oui ! Tu oublies que c’est moi le docteur ici ! », tente t’elle de plaisanter alors que Michael se lève pour aller lui chercher son sac.
Quand il revient à peine quelques minutes plus tard, Sara est déjà debout.
« Merci… Je vais aller prendre une douche, ça va me faire du bien… » dit-elle avant de se diriger vers la salle de bain où elle laisse l’eau chaude dénouer ses tensions… Elle rejoint les garçons dans la cuisine où elle parvient à peine à picorer quelques céréales sous le regard inquiet de Michael.
« Il faut que j’aille voir l’état de Kellerman…
- Tu devrais te reposer…
- Je le ferai mais après ! » lance t’elle d’un ton sans appel en ouvrant la porte de la cave où Kellerman est réveillé, suivie de très près par Michael et Lincoln qui craint encore les débordements de son petit frère.
« Je vois que vous allez mieux…, constate Sara
- Je n’en dirais pas autant de vous… Vous avez une sale mine, docteur Tancredi…
- On ne vous a pas demandé de commentaires, intervient Michael d’un ton hargneux.
- Il a raison, Mich… », tente Lincoln, « Sara a besoin de se faire soigner…
- Il y a une ville pas loin d’ici » les interrompt Kellerman. « Peut-être à douze miles d’ici. Je pourrais l’y emmener…»
Michael secoue la tête : « Non. C’est hors de question ! Vous croyez vraiment que je vais vous laisser partir seul avec elle?! »
« On n’a pas le choix Michael… On a besoin de ces médicaments… J’ai besoin de ces médicaments… Et ni toi ni Lincoln ne pouvez aller en ville et prendre le risque d’être reconnus… », intervient Sara.
« On l’a déjà fait…
- Et vous avez failli vous faire reprendre ! Fais moi confiance, Michael…
- Les pharmacies seront fermées et c’est trop risqué. », répond Michael d’une voix mécanique.
Sara s’approche de lui et caresse tendrement son visage ; Michael ferme les yeux à ce doux contact et quand il les ouvre à nouveau, elle sait qu’elle l’a convaincu…
« On sera prudent… De toutes façons, aller dans une pharmacie ou dans un dispensaire est bien trop risqué… Ils doivent être surveillés ! Il faut qu’on trouve un vétérinaire... Les hôpitaux et les pharmacies stockent leurs médicaments sous clefs mais on a une chance qu’un vétérinaire ne juge pas nécessaire de prendre toutes ces précautions… Et si Kellerman a les qualifications qu'il prétend avoir, ça ne devrait pas être difficile de se procurer ce dont on a besoin.... »
Michael incline la tête, surpris et rassuré de voir la détermination et le calme de Sara. Il cherche dans sa poche les clefs de la voiture, prêt à céder…« Dis moi ce qu’il te faut… JE vais avec lui…
- Non, Scofield ! Vous allez nous faire repérer ! J’y vais et Sara vient avec moi ! Un couple passe bien plus inaperçu qu’un homme avec une tête de boxeur après un mauvais combat accompagné d’un détenu en fuite qui pense qu’une vieille casquette de base ball vissée sur la tête suffit à le rendre méconnaissable ! », lance Kellerman.
« LA FERME ! » hurle Michael avant de se retouner vers Sara. « Je ne veux pas te laisser seule avec lui…
- On n’a pas vraiment le choix, Michael… On doit lui faire confiance… Je pars avec lui… », dit Sara, fuyant son regard et articulant avec difficulté quand elle réalise vraiment ce qu’elle s’apprête à faire alors que la dernière chose qu'elle veut est justement de se retrouver seule avec son bourreau…
« Puisque vous semblez avoir autant de ressources, pourquoi ne pas vous faire amener en ville ce dont vous avez besoin ?! intervient Lincoln
- Parce ce qu’ils me veulent autant qu'ils vous veulent. Je le sais et vous le savez ! On ne peut plus se fier à qui que ce soit…
- Parce que on peut se fier à vous ?! lance Michael d’un ton rageur
- Je ne répondrai pas à cette provocation… Je vais aller en ville… Et j'ai besoin de Mademoiselle Tancredi. Elle sait ce qu’on cherche. On n'a pas de temps à perdre à lire toutes les étiquettes et les notices d’une infirmerie d’un cabinet de véto ! »
Michael secoue la tête en arrière, passe ses mains sur son cuir chevelu puis prend une grande inspiration avant d’attraper doucement Sara par le bras pour l’entraîner dans la pièce voisine. « Non… Je ne peux pas Sara… » lui dit-il d’une voix déchirée à peine murmurée… Le souffle de Michael sur son visage font voler quelques mèches de ses cheveux et lui envoie un air froid qui contraste avec la fièvre qui lui pollue le corps…
« Michael, mon bras s’infecte… J’ai de plus en plus de fièvre… Il me faut ces médicaments…
- Mais regarde ce qui c’est passé la dernière fois que tu t’es retrouvée seule avec lui…. Tu es trop faible… Laisse-moi voir… » poursuit-il en tentant de relever la manche de Sara qui recule. Il est hors de question qu’elle lui laisse voir le travail de boucher qu’elle avait réussi à faire vaille que vaille avec les moyens du bord…Une nausée monte en elle au souvenir de la douleur passée…
« Je vais y aller Michael… et je vais revenir saine et sauve… Je te le promets » lui dit-elle en déposant un rapide baiser sur ses lèvres. Elle sent une goutte de sueur glisser le long de sa colonne vertébrale alors qu'elle se retourne et marche de nouveau vers Kellerman. L'intérieur de sa joue saigne quand elle se mord pour arrêter de réfléchir à ce qu’elle s’apprête à faire…
Astrid166: MERCI MERCI d'avoir remarqué la référence à la saison 1, je m'amuse à en faire le plus possible...
Bon, trève de bavardage, je vous poste la suite
Scène 30: Sara / Michael / Lincoln / Kellerman :
Quand il ouvre les yeux, Michael les referme aussitôt de peur que l’image qu’il a aperçue se disperse… Il les ouvre à nouveau... Mais son rêve est toujours là… Sara est toujours là, endormie près de lui tout comme elle l’était hier et comme elle le sera demain…
Il lui caresse doucement le bras y faisant naître un frisson… Il sourit à ce constat et continue de promener ses longs doigts sur sa peau douce et chaude… Un vague sentiment d’inquiétude commence à le gagner quand il réalise que la peau de Sara est bien trop chaude et qu’elle frissonne beaucoup trop pour que ça ne soit que le résultat de sa caresse… Il lui pose la main sur le front et réalise qu’elle est brûlante de fièvre…
« Sara… Sara… », l’appelle t’il doucement pour la réveiller. Pour toute réponse, Sara émet un gémissement plaintif… « Sara, s’il t plaît, réveille toi… regarde-moi…
- Ca va aller Michael, j’ai juste un peu de fièvre à cause de mon bras… J’ai juste besoin d’un bon cachet d’aspirine… Tu veux bien aller m’en prendre un dans mon sac, s’il te plaît ?
- Tu es sûre ?
- Mais oui ! Tu oublies que c’est moi le docteur ici ! », tente t’elle de plaisanter alors que Michael se lève pour aller lui chercher son sac.
Quand il revient à peine quelques minutes plus tard, Sara est déjà debout.
« Merci… Je vais aller prendre une douche, ça va me faire du bien… » dit-elle avant de se diriger vers la salle de bain où elle laisse l’eau chaude dénouer ses tensions… Elle rejoint les garçons dans la cuisine où elle parvient à peine à picorer quelques céréales sous le regard inquiet de Michael.
« Il faut que j’aille voir l’état de Kellerman…
- Tu devrais te reposer…
- Je le ferai mais après ! » lance t’elle d’un ton sans appel en ouvrant la porte de la cave où Kellerman est réveillé, suivie de très près par Michael et Lincoln qui craint encore les débordements de son petit frère.
« Je vois que vous allez mieux…, constate Sara
- Je n’en dirais pas autant de vous… Vous avez une sale mine, docteur Tancredi…
- On ne vous a pas demandé de commentaires, intervient Michael d’un ton hargneux.
- Il a raison, Mich… », tente Lincoln, « Sara a besoin de se faire soigner…
- Il y a une ville pas loin d’ici » les interrompt Kellerman. « Peut-être à douze miles d’ici. Je pourrais l’y emmener…»
Michael secoue la tête : « Non. C’est hors de question ! Vous croyez vraiment que je vais vous laisser partir seul avec elle?! »
« On n’a pas le choix Michael… On a besoin de ces médicaments… J’ai besoin de ces médicaments… Et ni toi ni Lincoln ne pouvez aller en ville et prendre le risque d’être reconnus… », intervient Sara.
« On l’a déjà fait…
- Et vous avez failli vous faire reprendre ! Fais moi confiance, Michael…
- Les pharmacies seront fermées et c’est trop risqué. », répond Michael d’une voix mécanique.
Sara s’approche de lui et caresse tendrement son visage ; Michael ferme les yeux à ce doux contact et quand il les ouvre à nouveau, elle sait qu’elle l’a convaincu…
« On sera prudent… De toutes façons, aller dans une pharmacie ou dans un dispensaire est bien trop risqué… Ils doivent être surveillés ! Il faut qu’on trouve un vétérinaire... Les hôpitaux et les pharmacies stockent leurs médicaments sous clefs mais on a une chance qu’un vétérinaire ne juge pas nécessaire de prendre toutes ces précautions… Et si Kellerman a les qualifications qu'il prétend avoir, ça ne devrait pas être difficile de se procurer ce dont on a besoin.... »
Michael incline la tête, surpris et rassuré de voir la détermination et le calme de Sara. Il cherche dans sa poche les clefs de la voiture, prêt à céder…« Dis moi ce qu’il te faut… JE vais avec lui…
- Non, Scofield ! Vous allez nous faire repérer ! J’y vais et Sara vient avec moi ! Un couple passe bien plus inaperçu qu’un homme avec une tête de boxeur après un mauvais combat accompagné d’un détenu en fuite qui pense qu’une vieille casquette de base ball vissée sur la tête suffit à le rendre méconnaissable ! », lance Kellerman.
« LA FERME ! » hurle Michael avant de se retouner vers Sara. « Je ne veux pas te laisser seule avec lui…
- On n’a pas vraiment le choix, Michael… On doit lui faire confiance… Je pars avec lui… », dit Sara, fuyant son regard et articulant avec difficulté quand elle réalise vraiment ce qu’elle s’apprête à faire alors que la dernière chose qu'elle veut est justement de se retrouver seule avec son bourreau…
« Puisque vous semblez avoir autant de ressources, pourquoi ne pas vous faire amener en ville ce dont vous avez besoin ?! intervient Lincoln
- Parce ce qu’ils me veulent autant qu'ils vous veulent. Je le sais et vous le savez ! On ne peut plus se fier à qui que ce soit…
- Parce que on peut se fier à vous ?! lance Michael d’un ton rageur
- Je ne répondrai pas à cette provocation… Je vais aller en ville… Et j'ai besoin de Mademoiselle Tancredi. Elle sait ce qu’on cherche. On n'a pas de temps à perdre à lire toutes les étiquettes et les notices d’une infirmerie d’un cabinet de véto ! »
Michael secoue la tête en arrière, passe ses mains sur son cuir chevelu puis prend une grande inspiration avant d’attraper doucement Sara par le bras pour l’entraîner dans la pièce voisine. « Non… Je ne peux pas Sara… » lui dit-il d’une voix déchirée à peine murmurée… Le souffle de Michael sur son visage font voler quelques mèches de ses cheveux et lui envoie un air froid qui contraste avec la fièvre qui lui pollue le corps…
« Michael, mon bras s’infecte… J’ai de plus en plus de fièvre… Il me faut ces médicaments…
- Mais regarde ce qui c’est passé la dernière fois que tu t’es retrouvée seule avec lui…. Tu es trop faible… Laisse-moi voir… » poursuit-il en tentant de relever la manche de Sara qui recule. Il est hors de question qu’elle lui laisse voir le travail de boucher qu’elle avait réussi à faire vaille que vaille avec les moyens du bord…Une nausée monte en elle au souvenir de la douleur passée…
« Je vais y aller Michael… et je vais revenir saine et sauve… Je te le promets » lui dit-elle en déposant un rapide baiser sur ses lèvres. Elle sent une goutte de sueur glisser le long de sa colonne vertébrale alors qu'elle se retourne et marche de nouveau vers Kellerman. L'intérieur de sa joue saigne quand elle se mord pour arrêter de réfléchir à ce qu’elle s’apprête à faire…
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Astrid Mer 21 Mar - 13:05
Wahou, l'angoisse remonte 
....
Qu'est-ce que tu nous prépares....
....Qu'est-ce que tu nous prépares....
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
ludiivne1978 Mer 21 Mar - 13:46
bravo continue, c'est magnifique... j'adore....
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
angel_of_suburbia Mer 21 Mar - 21:49
superbe vivement la suite!
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
charline-kilou Mer 21 Mar - 23:29
Alors là,je dis CHAPEAU !!! Ton histoire est vraiment géniale ! Et c'est une des seules histoires avec du MiSa qui finit pas en catastrophe ! La scène que j'ai le plus aimé,c'est la 18,avec Linc qui découvre Sara et Mike... 
Vraiment super !
Vraiment super ! 
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
celifrance Jeu 22 Mar - 11:08
Scène 31:
Fond sonore : I’ve been loving you / Otis Redding
http://www.radioblogclub.com/fav/0/1705351
Elle s'assoit sur le siège de passager, tentant de calmer les tremblements qui agitent ses mains et de sourire à Michael qui semble bien plus inquiet qu’elle, armée seulement son Taser* à moitié déchargé et le conseil avisé de Lincoln (« ne lui tournez jamais le dos, Doc… Jamais… »). Le soleil est levé depuis presque une heure maintenant et la chaleur commence déjà à se faire étouffante… Elle s'enveloppe cependant encore plus dans son gilet pour tenter de stopper la sueur froide dans son dos, jette un coup d'oeil à Kellerman qui prend place au volant à ses côtés et démarre
Il pourrait se garer à tout moment sur le bas côté de cette route perdue au milieu de nulle part et lui tirer une balle dans la tête sans que personne ne s’en aperçoive... Elle se rassure tant bien que mal en se disant qu’au moins, il n’aura pas la clé… Elle reprend sa contemplation têtue des collines qui se dessinent au loin… Ce qui l’inquiète le plus c’est qu’elle a promis à Michael qu’elle reviendrait… Elle sait que ça le tuerait si il lui arrivait quelque chose… Elle sait aussi que ce Kellerman est suffisamment machiavélique pour trouver une explication à sa « disparition » et continuer à manipuler les deux frères, parce que s’il y’a une chose dont elle est sûre parmi toutes les pensées contradictoires qui envahissent son esprit depuis quelques jours, c’est qu’ils doivent se méfier de ce type… Elle sait de quoi il est capable et elle ne croit décidément pas à ce brusque revirement… Elle enfonce ses ongles dans la paume de sa main pour ne pas lui cracher tout ce qu’elle pense à la figure…
Kellerman se penche pour allumer l’autoradio et tourne le bouton à la recherche d’une station avec une réception à peu près correcte au milieu de ce foutu désert…. Quand il tombe sur un vieux standard d’Otis Redding, il se met à fredonner gaiement :
I've been loving you too long to stop now
There were times and you want to be free
My love is growing stronger, as you become a haven to me
Oh I've been loving you a little too long
I dont wanna stop now, oh
With you my life,
Has been so wonderful
I can't stop now
Sara sent une nausée monter en elle au son de cette voix qui fredonne Cette Chanson… Cette Chanson que Michael lui chantait si tendrement au creux de l’oreille hier soir… Non, elle ne veut pas entendre ce salopard chanter cette chanson, leur chanson… Elle ne veut pas que ce bâtard lui gâche aussi ce si merveilleux souvenir…
« La ferme ! » lance t’elle rageusement en coupant la musique.
« Vous n'aimez pas cette chanson, Sara ? » demande t’il dans un demi-sourire pendant qu'il double un camion. « Vous savez pertinemment que je l’aime.
- En effet, Otis Redding était dans votre collection de CD… »
Sara se sent si sale… La pensée de cet homme dans son appartement, le souvenir de toutes les conversations, de tout ce qu’elle s’est laissé aller à lui dire… Elle se sent violée dans son intimité…
« Vous ne me connaissez pas ! Vous pensez peut-être que fouiller mon appartement pendant une heure vous suffit pour me connaître ?!
- Et Scofield ? Il a vu votre appartement, lui ? », lance Kellerman en serrant les dents et en tournant le bouton de la radio, poussant le volume au maximum…. Rien ne pourrait soulager la piqûre acérée de cette question… Sara reste silencieuse et écoute la chanson, tentant de se concentrer sur les douces sensations de la soirée passée, des mains de Michael sur ses hanches, de son souffle dans son cou…
Après un moment, Kellerman demande : « Vous pensez à quoi, Sara ? » Il n'a aucun droit sur ses pensées mais Sara se sent d’humeur bavarde ce matin… « Je me demandais comment vous alliez faire pour repasser vos chemises à l’avenir… Le fer doit être hors d’usage, non ?! » lui répond t’elle avec un sourire forcé…
- Très drôle, Sara… Vraiment très drôle », dit il en esquissant le même sourire contrit avant de poursuivre d’une voix glaciale : « Mais êtes vous consciente que vous êtes encore en vie parce que je l’ai bien voulu, Miss Tancredi… ou devrais-je dire Miss Foster ? » avant de se concentrer sur le GPS à la recherche des vétérinaires locaux alors qu’ils approchent de la ville.
* Un taser est un arme d’autodéfense éléctrique qui paralyse l’agresseur ; les fans de Veronica Mars doivent savoir de quoi je parle…
Fond sonore : I’ve been loving you / Otis Redding
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Elle s'assoit sur le siège de passager, tentant de calmer les tremblements qui agitent ses mains et de sourire à Michael qui semble bien plus inquiet qu’elle, armée seulement son Taser* à moitié déchargé et le conseil avisé de Lincoln (« ne lui tournez jamais le dos, Doc… Jamais… »). Le soleil est levé depuis presque une heure maintenant et la chaleur commence déjà à se faire étouffante… Elle s'enveloppe cependant encore plus dans son gilet pour tenter de stopper la sueur froide dans son dos, jette un coup d'oeil à Kellerman qui prend place au volant à ses côtés et démarre
Il pourrait se garer à tout moment sur le bas côté de cette route perdue au milieu de nulle part et lui tirer une balle dans la tête sans que personne ne s’en aperçoive... Elle se rassure tant bien que mal en se disant qu’au moins, il n’aura pas la clé… Elle reprend sa contemplation têtue des collines qui se dessinent au loin… Ce qui l’inquiète le plus c’est qu’elle a promis à Michael qu’elle reviendrait… Elle sait que ça le tuerait si il lui arrivait quelque chose… Elle sait aussi que ce Kellerman est suffisamment machiavélique pour trouver une explication à sa « disparition » et continuer à manipuler les deux frères, parce que s’il y’a une chose dont elle est sûre parmi toutes les pensées contradictoires qui envahissent son esprit depuis quelques jours, c’est qu’ils doivent se méfier de ce type… Elle sait de quoi il est capable et elle ne croit décidément pas à ce brusque revirement… Elle enfonce ses ongles dans la paume de sa main pour ne pas lui cracher tout ce qu’elle pense à la figure…
Kellerman se penche pour allumer l’autoradio et tourne le bouton à la recherche d’une station avec une réception à peu près correcte au milieu de ce foutu désert…. Quand il tombe sur un vieux standard d’Otis Redding, il se met à fredonner gaiement :
I've been loving you too long to stop now
There were times and you want to be free
My love is growing stronger, as you become a haven to me
Oh I've been loving you a little too long
I dont wanna stop now, oh
With you my life,
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I can't stop now
Sara sent une nausée monter en elle au son de cette voix qui fredonne Cette Chanson… Cette Chanson que Michael lui chantait si tendrement au creux de l’oreille hier soir… Non, elle ne veut pas entendre ce salopard chanter cette chanson, leur chanson… Elle ne veut pas que ce bâtard lui gâche aussi ce si merveilleux souvenir…
« La ferme ! » lance t’elle rageusement en coupant la musique.
« Vous n'aimez pas cette chanson, Sara ? » demande t’il dans un demi-sourire pendant qu'il double un camion. « Vous savez pertinemment que je l’aime.
- En effet, Otis Redding était dans votre collection de CD… »
Sara se sent si sale… La pensée de cet homme dans son appartement, le souvenir de toutes les conversations, de tout ce qu’elle s’est laissé aller à lui dire… Elle se sent violée dans son intimité…
« Vous ne me connaissez pas ! Vous pensez peut-être que fouiller mon appartement pendant une heure vous suffit pour me connaître ?!
- Et Scofield ? Il a vu votre appartement, lui ? », lance Kellerman en serrant les dents et en tournant le bouton de la radio, poussant le volume au maximum…. Rien ne pourrait soulager la piqûre acérée de cette question… Sara reste silencieuse et écoute la chanson, tentant de se concentrer sur les douces sensations de la soirée passée, des mains de Michael sur ses hanches, de son souffle dans son cou…
Après un moment, Kellerman demande : « Vous pensez à quoi, Sara ? » Il n'a aucun droit sur ses pensées mais Sara se sent d’humeur bavarde ce matin… « Je me demandais comment vous alliez faire pour repasser vos chemises à l’avenir… Le fer doit être hors d’usage, non ?! » lui répond t’elle avec un sourire forcé…
- Très drôle, Sara… Vraiment très drôle », dit il en esquissant le même sourire contrit avant de poursuivre d’une voix glaciale : « Mais êtes vous consciente que vous êtes encore en vie parce que je l’ai bien voulu, Miss Tancredi… ou devrais-je dire Miss Foster ? » avant de se concentrer sur le GPS à la recherche des vétérinaires locaux alors qu’ils approchent de la ville.
* Un taser est un arme d’autodéfense éléctrique qui paralyse l’agresseur ; les fans de Veronica Mars doivent savoir de quoi je parle…
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
ludiivne1978 Jeu 22 Mar - 13:10
toujours aussi prenant j'ai hâte de savoir ce qu'il va se passer... bravo continue surtout ne t'arrête pas....
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
angel_of_suburbia Jeu 22 Mar - 15:07
suite s'i te plait
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
charline-kilou Jeu 22 Mar - 15:12
Trop génial !!! Continue !!!
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
chachou18 Jeu 22 Mar - 15:38
ne t'arrete pas comme ça!! c'est trop bien! pitié met nous une suite aujourd'hui meme si c'est tard pitié pitié
la suite vivement la suite!!
la suite vivement la suite!!
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
charline-kilou Ven 23 Mar - 9:07
Oui !!! une suite siltplait !!!
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Astrid Ven 23 Mar - 11:51
On est toujours là, Célifrance, impatients de lire la suite!
En fait, il est amoureux de Sara, et jaloux en plus, ha la la
J'espère qu'il va tenter sa chance et se prendre un beau rateau, genre bien humiliant (bon, mais son genre c'est plutôt de garder ses sentiments pour lui, d'encaisser la situation sans broncher, car pour lui ce monde est sans espoir....)
En fait, il est amoureux de Sara, et jaloux en plus, ha la la
J'espère qu'il va tenter sa chance et se prendre un beau rateau, genre bien humiliant
(bon, mais son genre c'est plutôt de garder ses sentiments pour lui, d'encaisser la situation sans broncher, car pour lui ce monde est sans espoir....)
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Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
celifrance Ven 23 Mar - 12:11
La voila la voila!
Très bonne analyse Astrid166... Vous allez voir que Special K n'a pas fini de vous surprendre (et moi aussi, je vous réserve qqs retournements de situation!!!!)
Scène 32
Ils roulent en silence pendant quelques minutes qui paraissent une éternité à Sara… Kellerman finit par ralentir et s’engage dans une ruelle au fond de laquelle elle peut apercevoir un panneau lumineux indiquant une clinique vétérinaire.
Il arrête la voiture et observe le bâtiment pendant un moment avant de couper le contact. Sara ne réalise pas tout de suite qu’il s’est tourné vers elle…
« Ca va ? » lui demande t’il en recevant le silence obstiné de Sara pour toute réponse. « On va rentrer dans cette clinique ; c’est le jour de fermeture et il y’a peu de passage dans cette rue. On devrait être tranquille. »
Sara n’arrive pas à parler, sa gorge nouée la fait souffrir à chaque déglutition, et puis, de toutes façons, elle n’en a vraiment pas envie… Elle est là parce qu’elle a besoin d’antibiotiques, un point c’est tout ! Elle laisse tomber son sac sur le plancher de la voiture et ouvre la porte pour suivre Kellerman. Ils marchent rapidement jusqu'à la porte de service de la clinique que l’ancien agent ne parvient pas à faire céder, ce qui lui inspire une belle flopée de jurons. Ils longent alors le mur en essayant de se faire les plus discrets possibles. Arrivés au coin, Kellerman ralentit et, presque instinctivement, attrape la main de Sara dans la sienne… Elle essaye de se défaire de cette emprise mais les doigts de Kellerman resserrent leur étreinte. Il se tourne de nouveau vers elle et libère sa main avant de disparaître de l’autre côté. Sara entend un bruit de bris de verre. Elle essaie de voir où est passé l’agent mais ne voit rien… Elle pousse un cri de frayeur quand une main se pose sur son épaule… Kellerman lui fait signe de le suivre et entre dans la clinique dont la porte de service est maintenant débarrée. Ils circulent de pièces en pièces au hasard, se guidant tant bien que mal dans la semi obscurité.
« Par ici » dit Sara quelques minutes plus tard. « On devrait trouver ce qu’on cherche là-dedans » reprend elle en désignant une petite armoire des compartiments verrouillés
« Je vois que nous sommes tombés sur un vétérinaire consciencieux… » marmonne t’il en observant les serrures un court moment avant de tirer un tournevis de la poche de sa veste dont il se sert pour faire levier ; les portes, fragiles, s'ouvrent aussitôt. Sara ne perd pas une minute et renverse le contenu de l’armoire sur le sol et se met à genoux pour mieux faire son choix, faisant revenir ainsi sa nausée.
« Vous avez besoin de tant de choses ? » demande Paul intrigué
- On ne sait jamais… Je prends quelques tranquillisants, des antibiotiques et des calmants… De l’antiseptique et des compresses aussi. » répond Sara sans prendre la peine de lever les yeux vers lui. Elle laisse tomber une brassée de flacons sur le bureau et ordonne d’une voix sans appel à Kellerman de ranger tout ça dans le carton qu’elle lui indique dans un coin de la réserve et part d’un pas pressé dans la pièce voisine. Kellerman la rattrape quelques minutes plus tard dans ce qui ressemble à une réserve.
Un bruit de clé les tétanise tous deux sur place. Kellerman pousse Sara entre deux armoires et avance à pas de loup vers la porte, arme au poing, pour tenter de voir qui vient perturber leurs « emplettes », retrouvant très vite ses réflexes. Il se dirige vers une pièce fermée où les bruits semblent de plus en plus proches. Quand il ouvre la porte dans un fracas de tous les diables en pointant son arme, il ne peut retenir un éclat de rire en voyant les chiens apeurés qui s’agitent dans leur cage.
- « Bon sang ! Sara Tancredi ! Vous faites quoi, là ?! Je vous ai dit de rester planquée ! » Sara se tourne de nouveau à lui et lui tend un petit tube de crème
- - C’est pour votre poitrine mais ne comptez pas sur moi pour vous la mettre »
Il semble choqué pendant un moment et la fixe sans rien dire. Sara déteste ce regard sur elle et baisse rapidement les yeux alors qu’elle glisse le petit tube dans la poche de sa veste. Il ouvre enfin la bouche mais ses mots sortent difficilement, comme dans un chuchotement : « A Gila…Je faisais juste mon job, Sara… Enfin j’essayais… Je ne voulais pas vous faire subir ça…Vous comprenez ?
- Non, je ne comprends pas… vraiment pas... » répond t’elle d’un ton acerbe. Kellerman comprend qu’il ne sert à rien d’insister mais il lui saisit la main une fois de plus, une fois de trop, liant ses doigts aux siens dans un mouvement qui lui est trop familier. Sa main est chaude et sa chaleur se répercute dans les os sensibles de sa main et dans les muscles contractés de son bras blessé. Elle se rappelle les doigts de Michael entremêlés aux siens il y’a à peine une heure… Un autre homme, une autre heure mais pas le même dilemme : elle dégage violemment ses doigts de ceux de Kellerman et lui lance un regard assassin.
Ils regagnent la voiture sans échanger un seul mot et quittent la ruelle sans encombre.
« Il doit bien y avoir un supermarché dans le coin, non ? demande Sara
- Ca doit, en effet… Tenez il y’a en un juste là. » répond Kellerman en se garant sur le parking. Il tend une bouteille d’eau à Sara qui avale ses comprimés avant d’ouvrir la portière de la voiture. Elle n'a aucune envie de faire du shopping après être entrée par effraction dans le cabinet d’un vétérinaire et avec l’infection qui gagne son bras… Non, elle n’en a vraiment aucune envie, elle veut juste rentrée et se coucher auprès de Michael pour oublier quelques heures tout cet enfer… Mais elle a vraiment besoin de vêtements propres et il en va certainement de même pour Michael et Lincoln. Kellerman l’observe à la dérobée mais détourne vite le regard quand elle se tourne vers lui.
« Vous devriez pouvoir sans mal trouver des vêtements corrects pour vous et les 2 frères… » dit-il. Et elle se sent salie comme si il avait violé son esprit. Elle descend précipitamment de la voiture pour échapper au plus vite à l’emprise de cet homme qui la terrorise bien plus qu’elle n’ose se l’avouer…
« Dépêche toi Kelly! Les enfants nous attendent » l’entend elle dire alors qu’elle passe les portes du magasin, imaginant son sourire satisfait et réfrénant une envie folle de retourner à la voiture et de le gifler.
Une fois ses achats effectués, Sara reprend sa place sur le siège passager et fixe obstinément devant elle, bien décidée à faire comprendre à Kellerman qu’elle n’est pas du tout disposée à lui faire la conversation. Ce dernier a le bon goût de ne rien dire et ils reprennent en silence la route de la maison où les attendent Michael et Lincoln.
Michael dévale les marches avant même que Kellerman ait coupé le moteur de la voiture. Alors que Sara pose sa main sur la poignée de la portière, Paul l'arrête en lui posant une main sur le genou. « Vous savez, Sara, j'essaye seulement de vous aider. J'essaye seulement de ne plus être le sale type ici, Sara. » Elle ne prend même pas de tourner la tête vers lui, soulève un sac rempli de courses à l’arrière et lui lance « Essayez plus fort alors… » avant de sortir de la voiture. Michael est déjà à côté d’elle et la débarrasse de son sac avant même que ses pieds ne touchent le sol.
« Ca va ? lui demande t’il inquiet
- Oui, Michael, ça va…, tente t’elle de le rassurer en essayant d’oublier la trop grande prévenance de l’ancien agent dont le seul souvenir la fait trembler de dégoût.
- Il ne t’a pas touché ? Parce que si… Mais tu trembles…
- C’est parce que j’ai un peu froid… Il a été plus que correct, je t’assure », dit-elle en trébuchant. Elle se rattrape en s’accrochant au bras de Michael qui lâche le sac pour mieux la soutenir. Alors qu’ils se penchent tous deux pour ramasser les habits éparpillés dans la poussière, il ne peut se retenir de déposer un baiser sur le front de Sara qui retrouve instantanément son calme et ses esprits…
« Et ici, rien à signaler ? demande t’elle à Lincoln
- A part l’usure du plancher de la cuisine à cause des cent pas que Michael n’a cessé de faire depuis votre départ… Non, rien à signaler ! » répond Lincoln avec un sourire ironique, fusillé du regard par son jeune frère.
Quand tout est enfin ramassé, ils se dirigent vers la maison, pressés de tout remballer pour partir au plus vite de cette maison… Ils ont tous pleinement conscience que plus ils s’y attardent, plus ils risquent de se faire repérer…
« Michael ? » appelle Sara d’une voix plaintive avant de perdre conscience et de s’effondrer sur le sol. ]
Très bonne analyse Astrid166... Vous allez voir que Special K n'a pas fini de vous surprendre (et moi aussi, je vous réserve qqs retournements de situation!!!!)
Scène 32
Ils roulent en silence pendant quelques minutes qui paraissent une éternité à Sara… Kellerman finit par ralentir et s’engage dans une ruelle au fond de laquelle elle peut apercevoir un panneau lumineux indiquant une clinique vétérinaire.
Il arrête la voiture et observe le bâtiment pendant un moment avant de couper le contact. Sara ne réalise pas tout de suite qu’il s’est tourné vers elle…
« Ca va ? » lui demande t’il en recevant le silence obstiné de Sara pour toute réponse. « On va rentrer dans cette clinique ; c’est le jour de fermeture et il y’a peu de passage dans cette rue. On devrait être tranquille. »
Sara n’arrive pas à parler, sa gorge nouée la fait souffrir à chaque déglutition, et puis, de toutes façons, elle n’en a vraiment pas envie… Elle est là parce qu’elle a besoin d’antibiotiques, un point c’est tout ! Elle laisse tomber son sac sur le plancher de la voiture et ouvre la porte pour suivre Kellerman. Ils marchent rapidement jusqu'à la porte de service de la clinique que l’ancien agent ne parvient pas à faire céder, ce qui lui inspire une belle flopée de jurons. Ils longent alors le mur en essayant de se faire les plus discrets possibles. Arrivés au coin, Kellerman ralentit et, presque instinctivement, attrape la main de Sara dans la sienne… Elle essaye de se défaire de cette emprise mais les doigts de Kellerman resserrent leur étreinte. Il se tourne de nouveau vers elle et libère sa main avant de disparaître de l’autre côté. Sara entend un bruit de bris de verre. Elle essaie de voir où est passé l’agent mais ne voit rien… Elle pousse un cri de frayeur quand une main se pose sur son épaule… Kellerman lui fait signe de le suivre et entre dans la clinique dont la porte de service est maintenant débarrée. Ils circulent de pièces en pièces au hasard, se guidant tant bien que mal dans la semi obscurité.
« Par ici » dit Sara quelques minutes plus tard. « On devrait trouver ce qu’on cherche là-dedans » reprend elle en désignant une petite armoire des compartiments verrouillés
« Je vois que nous sommes tombés sur un vétérinaire consciencieux… » marmonne t’il en observant les serrures un court moment avant de tirer un tournevis de la poche de sa veste dont il se sert pour faire levier ; les portes, fragiles, s'ouvrent aussitôt. Sara ne perd pas une minute et renverse le contenu de l’armoire sur le sol et se met à genoux pour mieux faire son choix, faisant revenir ainsi sa nausée.
« Vous avez besoin de tant de choses ? » demande Paul intrigué
- On ne sait jamais… Je prends quelques tranquillisants, des antibiotiques et des calmants… De l’antiseptique et des compresses aussi. » répond Sara sans prendre la peine de lever les yeux vers lui. Elle laisse tomber une brassée de flacons sur le bureau et ordonne d’une voix sans appel à Kellerman de ranger tout ça dans le carton qu’elle lui indique dans un coin de la réserve et part d’un pas pressé dans la pièce voisine. Kellerman la rattrape quelques minutes plus tard dans ce qui ressemble à une réserve.
Un bruit de clé les tétanise tous deux sur place. Kellerman pousse Sara entre deux armoires et avance à pas de loup vers la porte, arme au poing, pour tenter de voir qui vient perturber leurs « emplettes », retrouvant très vite ses réflexes. Il se dirige vers une pièce fermée où les bruits semblent de plus en plus proches. Quand il ouvre la porte dans un fracas de tous les diables en pointant son arme, il ne peut retenir un éclat de rire en voyant les chiens apeurés qui s’agitent dans leur cage.
- « Bon sang ! Sara Tancredi ! Vous faites quoi, là ?! Je vous ai dit de rester planquée ! » Sara se tourne de nouveau à lui et lui tend un petit tube de crème
- - C’est pour votre poitrine mais ne comptez pas sur moi pour vous la mettre »
Il semble choqué pendant un moment et la fixe sans rien dire. Sara déteste ce regard sur elle et baisse rapidement les yeux alors qu’elle glisse le petit tube dans la poche de sa veste. Il ouvre enfin la bouche mais ses mots sortent difficilement, comme dans un chuchotement : « A Gila…Je faisais juste mon job, Sara… Enfin j’essayais… Je ne voulais pas vous faire subir ça…Vous comprenez ?
- Non, je ne comprends pas… vraiment pas... » répond t’elle d’un ton acerbe. Kellerman comprend qu’il ne sert à rien d’insister mais il lui saisit la main une fois de plus, une fois de trop, liant ses doigts aux siens dans un mouvement qui lui est trop familier. Sa main est chaude et sa chaleur se répercute dans les os sensibles de sa main et dans les muscles contractés de son bras blessé. Elle se rappelle les doigts de Michael entremêlés aux siens il y’a à peine une heure… Un autre homme, une autre heure mais pas le même dilemme : elle dégage violemment ses doigts de ceux de Kellerman et lui lance un regard assassin.
Ils regagnent la voiture sans échanger un seul mot et quittent la ruelle sans encombre.
« Il doit bien y avoir un supermarché dans le coin, non ? demande Sara
- Ca doit, en effet… Tenez il y’a en un juste là. » répond Kellerman en se garant sur le parking. Il tend une bouteille d’eau à Sara qui avale ses comprimés avant d’ouvrir la portière de la voiture. Elle n'a aucune envie de faire du shopping après être entrée par effraction dans le cabinet d’un vétérinaire et avec l’infection qui gagne son bras… Non, elle n’en a vraiment aucune envie, elle veut juste rentrée et se coucher auprès de Michael pour oublier quelques heures tout cet enfer… Mais elle a vraiment besoin de vêtements propres et il en va certainement de même pour Michael et Lincoln. Kellerman l’observe à la dérobée mais détourne vite le regard quand elle se tourne vers lui.
« Vous devriez pouvoir sans mal trouver des vêtements corrects pour vous et les 2 frères… » dit-il. Et elle se sent salie comme si il avait violé son esprit. Elle descend précipitamment de la voiture pour échapper au plus vite à l’emprise de cet homme qui la terrorise bien plus qu’elle n’ose se l’avouer…
« Dépêche toi Kelly! Les enfants nous attendent » l’entend elle dire alors qu’elle passe les portes du magasin, imaginant son sourire satisfait et réfrénant une envie folle de retourner à la voiture et de le gifler.
Une fois ses achats effectués, Sara reprend sa place sur le siège passager et fixe obstinément devant elle, bien décidée à faire comprendre à Kellerman qu’elle n’est pas du tout disposée à lui faire la conversation. Ce dernier a le bon goût de ne rien dire et ils reprennent en silence la route de la maison où les attendent Michael et Lincoln.
Michael dévale les marches avant même que Kellerman ait coupé le moteur de la voiture. Alors que Sara pose sa main sur la poignée de la portière, Paul l'arrête en lui posant une main sur le genou. « Vous savez, Sara, j'essaye seulement de vous aider. J'essaye seulement de ne plus être le sale type ici, Sara. » Elle ne prend même pas de tourner la tête vers lui, soulève un sac rempli de courses à l’arrière et lui lance « Essayez plus fort alors… » avant de sortir de la voiture. Michael est déjà à côté d’elle et la débarrasse de son sac avant même que ses pieds ne touchent le sol.
« Ca va ? lui demande t’il inquiet
- Oui, Michael, ça va…, tente t’elle de le rassurer en essayant d’oublier la trop grande prévenance de l’ancien agent dont le seul souvenir la fait trembler de dégoût.
- Il ne t’a pas touché ? Parce que si… Mais tu trembles…
- C’est parce que j’ai un peu froid… Il a été plus que correct, je t’assure », dit-elle en trébuchant. Elle se rattrape en s’accrochant au bras de Michael qui lâche le sac pour mieux la soutenir. Alors qu’ils se penchent tous deux pour ramasser les habits éparpillés dans la poussière, il ne peut se retenir de déposer un baiser sur le front de Sara qui retrouve instantanément son calme et ses esprits…
« Et ici, rien à signaler ? demande t’elle à Lincoln
- A part l’usure du plancher de la cuisine à cause des cent pas que Michael n’a cessé de faire depuis votre départ… Non, rien à signaler ! » répond Lincoln avec un sourire ironique, fusillé du regard par son jeune frère.
Quand tout est enfin ramassé, ils se dirigent vers la maison, pressés de tout remballer pour partir au plus vite de cette maison… Ils ont tous pleinement conscience que plus ils s’y attardent, plus ils risquent de se faire repérer…
« Michael ? » appelle Sara d’une voix plaintive avant de perdre conscience et de s’effondrer sur le sol. ]
celifrance- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Date d'inscription : 07/12/2006
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
Astrid Ven 23 Mar - 12:43
Génial!
C'est une scène vraiment canon! Un vrai régal!
Chaque réplique me fait sourire, celle de Linc est géniale!
Maintenant, j'espère qu'elle va aller mieux, Sara si forte et si fragile à la fois.....
C'est une scène vraiment canon! Un vrai régal!
Chaque réplique me fait sourire, celle de Linc est géniale!
Maintenant, j'espère qu'elle va aller mieux, Sara si forte et si fragile à la fois.....
Astrid- En route pour la frontière
- Nombre de messages : 658
Date d'inscription : 26/02/2007
Re: "Escape is just the beginning..." (après le fall f
charline-kilou Ven 23 Mar - 13:18
Génial !!! Les répliques de Lincoln sont toujours tordantes 
charline-kilou- Retrouve Micheal au Panama
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Age : 30
Localisation : Essaye de s'échapper de Sona avec Michael.
Date d'inscription : 18/12/2006 -
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