rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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on la continue ou pas??
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
je vous mets au supplice... je suis vilaine alors
bon vu que vous êtes gourmandes... je vous prévient la fin s'approche grandement du coup!!
CHAP 13 :
W : oui !
A : bonjour
W : Anna, euh !
A : je suis désolé de te déranger, mais… je pense qu’il serait bien que l’on se parle.
W : euh ! Oui entre.
Voilà, je le vois et je succombe. C’est ce que je redoutais. C’est comme une drogue, elle sent bon, on sait qu’elle nous fera du bien et on ne peut s’empêcher de tomber sous son charme. J’avance timidement. Je fais à peine deux pas dans le couloir. Comme si j’attendais une invitation pour aller plus loin. Je lève la tête pour mieux confronter nos regards. Mais je vois là-bas, dans ce canapé, cette fille… ce n’est pas possible ! C’était vrai. Je ne peux pas le croire, je dois vraiment être stupide ! Je la vois se lever négligemment. Elle ramasse sa veste et se dirige vers nous.
Amie : je ferais mieux de vous laisser. Tu m’appelles Went ?
W : oui. Merci.
Je les vois d’embrasser sur la joue comme de vulgaire ami. Je suis complètement désemparer par ce que je viens de voir. Je me suis trompée sur toute le ligne. Je crois que tu lui dois de sérieuses excuses ma grande. Ils ont l’air de vraiment bien s’entendre. Ils partagent des regards complices, comme si elle savait qui j’étais et ce qui a put se passer. Je suis toujours là, immobile. Je l’observe la raccompagner. Ils échangent quelques mots que j’entends à peine. Le fait d’être si près de lui me chamboule. Son odeur, sa présence m’enivre. Je le vois passer à côté de moi pour regagner le salon. Il s’affale dans un fauteuil, reprends la cigarette qu’il avait laissé se consumer dans le cendrier. Il me fait signe de la main de m’asseoir sur le canapé qui se trouve à côté. Je m’exécute en silence. Ce silence est si troublant. Je ne sais pas quoi penser, il est si lourd de sous-entendu. C’est comme s’il acceptait par politesse de me laisser parler, de m’accueillir chez lui. Je m’assois prudemment, comme une gentille fille sage. J’ai de plus en plus de mal à déglutir ma gorge est sèche comme jamais. Il enfouit sa tête dans sa main tandis qu’il fume sa cigarette tel un automate. Bon faut que je me lance, j’ai dit que je devais lui parler, je dois commencer ; bon on va essayer de désamorcer cette ambiance pesante et faire clair et précis. Maintenant que je suis devant lui, je me rends compte que j’ai tellement de chose à lui dire, à me faire pardonner.
A : d’abord je te dois des excuses. Je n’aurais pas du te parler ainsi la dernière fois. Je me suis laissé emporté. Bon, c’est pas très facile pour moi d’être ici, donc je vais faire simple. Voilà, je suis désolé pour tout ce que j’ai put te dire, je ne le pensais pas. C’est juste que j’étais énervé contre moi en réalité et… je ne sais pas trop. Je souffre beaucoup de ce que j’ai fait à New-York. C’était une énorme erreur. Mais je l’assume totalement.
Je déblatère et lui ne bouge pas. Je le vois juste écraser nerveusement son mégot et rallumer aussi tôt une autre clope. Je ne sais pas si en réalité il ne veut pas que je parte. Je ne sais pas quoi faire. J’aimerai juste qu’il me regarde, au moins je serais quoi penser, je serai où l’on va ! Mes larmes montent au fur et à mesure. Je sens que je ne vais bientôt plus les contrôler.
A : si je suis là, c’est juste pour nous donner une chance. Je sais que je t’ai fait beaucoup de mal et c’était la dernière chose que je voulais. Je voudrais que tu me croies. Je comprendrais que tu ne veuilles pas me revoir, mais je suis là et…j’ai accepter un poste de professeur et de chercheur à l’université de U.C.L.A. donc si tu veux que l’on se revoie j’en serais ravie. Je vais te laisser.
Je me lève et commence à me diriger vers le couloir.
A : je suis vraiment désolé de t’avoir déranger. Je ne t’importunerai plus.
Je sens sa main agripper mon poignet alors que je passe à sa hauteur. Ce contact me tétanise. Je me stoppe net. Mes larmes coulent le long de mes joues sans que je n’y puisse rien. Mon cœur est au bord de la rupture. C’est comme si j’étais dans un rêve. Il n’a pas bouger, ce n’est pas possible. Je baisse mon regard pour vérifier que c’est belle est bien la réalité. Sa main entoure mon poignet. Ce contact est à la fois doux et puissant. Je sens qu’il ne veut pas lâcher mais en même temps je sens toute la douceur de sa peau sur la mienne. Je suis terrifiée par ce qui va arriver. J’ai mis ma vie entre ses mains, je lui offre tout ce que j’ai, à savoir moi… j’ai si peur qu’il me rejette. Je préférerai encore le silence ! Je le regarde, il n’a pas bouger, seul sa main à changer de place.
W (la voix rauque) : pourquoi ?
A (sanglotant) : j’avais peur et j’ai toujours peur !
De nouveau le silence s’installe entre nous. J’ai l’impression de mettre à nu. J’ai dit ce que je pensais au plus profond de moi, d’une traite. Je n’arrivais pas à me l’avouer et il a fallu qu’il me pose une question pour que cela sorte. Je me sens si bien maintenant, c’est comme si on m’avait enlever tout le poids que je mettais mise sur les épaules. Comme si je revivais ! Enfin !
Sa main m’attire fermement vers lui. Je m’assieds sur l’accoudoir, sans me retourner. Il ne lâche pas la pression. Comme s’il avait peur que je ne sois qu’une chimère.
A (en larme) : j’ai peur de ce que je ressens pour toi. J’ai peur de ne pas être à la hauteur. J’ai peur de te perdre, de me perdre. J’ai peur de te faire du mal, que tu m’en fasses. J’ai peur de passer à côté de nous. J’ai envie de construire quelque chose avec toi et que tout s’écroule. J’ai peur car je n’ai jamais ressenti un truc pareil. J’ai peur car je n’ai jamais autant tirailler par mes sentiments, par ma raison. Nos mondes sont si différents, si on se trompait. je m’en veux, j’ai…
W : chut ! ! L’adresse c’est Dom ?
A : euh ! !
W : faudra que je le remercie. Ça fait longtemps que tu es ici ?
A : au moins une bonne heure !
W (souriant) : à L.A. ?
A (honteuse) : euh… à peine une semaine. En réalité, j’ai essayer de venir te parler mais je n’arrivais pas traverser cette rue !
W : oui, j’imagine que ça n’a pas été facile. Amie est une très bonne amie, mais c’est juste une amie.
A : j’ai vu.
W : je ne savais pas que cet article étais sorti, sinon je t’en aurai parlé. J’aurais pas apprécier non plus si les rôles avaient étés inverses !
A : non. Je n’aurai pas du y prêter d’importance et j’aurais du t’en parler.
W (resserrant ses doigts entre les miens) : je te dois des excuses aussi. Je n’ai pas été très … j’aurais du être plus calme. Je me suis laissé bouffer par mes sentiments. Tu as tout chambouler. Ma vie était si… fade sans toi… tu as tout remis en question. Je croyais que je devais me consacrer à mon boulot, hors sans toi je n’arrive plus à rien. J’arrête pas de penser à toi. Dans un murmure. Ça fait si longtemps que je t’attends.
A : bon au moins la dessus on est d’accord ! On regrette tous les deux cette dispute.
W : pas mal pour une première !
A (soupirant) : je préférai qu’il n’y en ait plus si cela ne te dérange pas.
Je le sens poser sa tête contre mon dos. J’adore au plus au point cette sensation. Je me sens si penaude à présent.
W (sérieux) : faut que tu sois franche. T’as refusé qu’elle fac ? U.C.L.A n’est pas la meilleure du pays et mon père m’a dit que plusieurs universités te faisaient les yeux doux. Qu’est-ce qui s’est passé ?
A : Wentworth ! Je… j’ai refusé Yale et Princeton.
W (ahuri) : tu es folle, ce sont les plus prestigieuses. Il ne manque plus que Havard !
A : ils n’ont pas eut le temps de finaliser leur proposition donc ça ne compte pas !
W : Pourquoi venir ici ? Je pensais que tu voulais rester en France.
A : je n’y étais plus heureuse. Et puis pourquoi pas essayer ?
W : mais pourquoi U.C.L.A. alors que les plus grandes t’ouvrent les portes ?
A : d’abord je voulais enseigner, où ce n’est pas le plus important. Et U.C.L.A. avait un argument que les autres n’avaient pas, toi.
W : mon père va me tuer ! !
Je le sens m’entraîner à l’arrière. J’atterris dans ses bras, assise sur ses genoux. Enfin nos regards se font face. C’est comme une révélation. Ses yeux rougis contraste avec le sourire ravageur qu’il me fait. Je me sens si bien. Je me blotti contre lui sans attendre. J’ai l’impression d’avoir enfin mon équilibre, d’être enfin entière. Ses mains osent à peine se poser sur moi. Délicatement elle effleure mes hanches et mes cuisses, avant que je les lui plaque contre ma peau. Je soupir sans prêter gare au contact de nos corps. Son regard ne cesse de me scruter, ce qui pour une fois est loin de me mettre mal à l’aise.
W( essuyant mes larmes du bougts des doigts) : je suis désolé de t'avoir fait pleurer... je déteste te voir ainsi...
A: j'y suis pour beaucoup.
W : il y a encore une chose super importante et après…on verra !
A (impatiente) : dis.
W (baissant les yeux) : j’aimerai que tu vives ici, du moins qu’on vive ensemble.
A : c’est…
W : rapide. Je sais mais je n’ai pas envie de perdre de temps. Si tu préfères j’emménage chez toi. Si tu veux, tu refais la déco… je m’en fous je veux me réveiller tous les matins auprès de toi. Passant sa main dans mes cheveux.
A : je… c’est juste que l’on vient juste de se retrouver et j’ai peur que si on va trop vite.
W : je reprends le tournage lundi. Je ne serais là que le week-end alors je ne veux pas compliquer les choses. Mais on ne va pas se voir souvent et ce serait plus pratique…
A (faisant les gros yeux) : pratique ! !
W : ça ne va pas comme mot… je le savais ! Fais comme tu veux, je m’en accommoderai.
A (réjouit) : le tableau, là ! Tu l’aimes vraiment ? Parce que si je dois habiter ici ? ?
W (jovial) : poubelle le tableau. Ton appart est où ?
A : à côté du campus, pourquoi ?
W : pour aller chercher tes affaires !
Je le sens se rapprocher de mes lèvres tel des aimants. A l’instant où il pose ses lèvres sur les miennes, je sais que l’on n'est pas prêt de sortir de cette maison.
bon vu que vous êtes gourmandes... je vous prévient la fin s'approche grandement du coup!!
CHAP 13 :
W : oui !
A : bonjour
W : Anna, euh !
A : je suis désolé de te déranger, mais… je pense qu’il serait bien que l’on se parle.
W : euh ! Oui entre.
Voilà, je le vois et je succombe. C’est ce que je redoutais. C’est comme une drogue, elle sent bon, on sait qu’elle nous fera du bien et on ne peut s’empêcher de tomber sous son charme. J’avance timidement. Je fais à peine deux pas dans le couloir. Comme si j’attendais une invitation pour aller plus loin. Je lève la tête pour mieux confronter nos regards. Mais je vois là-bas, dans ce canapé, cette fille… ce n’est pas possible ! C’était vrai. Je ne peux pas le croire, je dois vraiment être stupide ! Je la vois se lever négligemment. Elle ramasse sa veste et se dirige vers nous.
Amie : je ferais mieux de vous laisser. Tu m’appelles Went ?
W : oui. Merci.
Je les vois d’embrasser sur la joue comme de vulgaire ami. Je suis complètement désemparer par ce que je viens de voir. Je me suis trompée sur toute le ligne. Je crois que tu lui dois de sérieuses excuses ma grande. Ils ont l’air de vraiment bien s’entendre. Ils partagent des regards complices, comme si elle savait qui j’étais et ce qui a put se passer. Je suis toujours là, immobile. Je l’observe la raccompagner. Ils échangent quelques mots que j’entends à peine. Le fait d’être si près de lui me chamboule. Son odeur, sa présence m’enivre. Je le vois passer à côté de moi pour regagner le salon. Il s’affale dans un fauteuil, reprends la cigarette qu’il avait laissé se consumer dans le cendrier. Il me fait signe de la main de m’asseoir sur le canapé qui se trouve à côté. Je m’exécute en silence. Ce silence est si troublant. Je ne sais pas quoi penser, il est si lourd de sous-entendu. C’est comme s’il acceptait par politesse de me laisser parler, de m’accueillir chez lui. Je m’assois prudemment, comme une gentille fille sage. J’ai de plus en plus de mal à déglutir ma gorge est sèche comme jamais. Il enfouit sa tête dans sa main tandis qu’il fume sa cigarette tel un automate. Bon faut que je me lance, j’ai dit que je devais lui parler, je dois commencer ; bon on va essayer de désamorcer cette ambiance pesante et faire clair et précis. Maintenant que je suis devant lui, je me rends compte que j’ai tellement de chose à lui dire, à me faire pardonner.
A : d’abord je te dois des excuses. Je n’aurais pas du te parler ainsi la dernière fois. Je me suis laissé emporté. Bon, c’est pas très facile pour moi d’être ici, donc je vais faire simple. Voilà, je suis désolé pour tout ce que j’ai put te dire, je ne le pensais pas. C’est juste que j’étais énervé contre moi en réalité et… je ne sais pas trop. Je souffre beaucoup de ce que j’ai fait à New-York. C’était une énorme erreur. Mais je l’assume totalement.
Je déblatère et lui ne bouge pas. Je le vois juste écraser nerveusement son mégot et rallumer aussi tôt une autre clope. Je ne sais pas si en réalité il ne veut pas que je parte. Je ne sais pas quoi faire. J’aimerai juste qu’il me regarde, au moins je serais quoi penser, je serai où l’on va ! Mes larmes montent au fur et à mesure. Je sens que je ne vais bientôt plus les contrôler.
A : si je suis là, c’est juste pour nous donner une chance. Je sais que je t’ai fait beaucoup de mal et c’était la dernière chose que je voulais. Je voudrais que tu me croies. Je comprendrais que tu ne veuilles pas me revoir, mais je suis là et…j’ai accepter un poste de professeur et de chercheur à l’université de U.C.L.A. donc si tu veux que l’on se revoie j’en serais ravie. Je vais te laisser.
Je me lève et commence à me diriger vers le couloir.
A : je suis vraiment désolé de t’avoir déranger. Je ne t’importunerai plus.
Je sens sa main agripper mon poignet alors que je passe à sa hauteur. Ce contact me tétanise. Je me stoppe net. Mes larmes coulent le long de mes joues sans que je n’y puisse rien. Mon cœur est au bord de la rupture. C’est comme si j’étais dans un rêve. Il n’a pas bouger, ce n’est pas possible. Je baisse mon regard pour vérifier que c’est belle est bien la réalité. Sa main entoure mon poignet. Ce contact est à la fois doux et puissant. Je sens qu’il ne veut pas lâcher mais en même temps je sens toute la douceur de sa peau sur la mienne. Je suis terrifiée par ce qui va arriver. J’ai mis ma vie entre ses mains, je lui offre tout ce que j’ai, à savoir moi… j’ai si peur qu’il me rejette. Je préférerai encore le silence ! Je le regarde, il n’a pas bouger, seul sa main à changer de place.
W (la voix rauque) : pourquoi ?
A (sanglotant) : j’avais peur et j’ai toujours peur !
De nouveau le silence s’installe entre nous. J’ai l’impression de mettre à nu. J’ai dit ce que je pensais au plus profond de moi, d’une traite. Je n’arrivais pas à me l’avouer et il a fallu qu’il me pose une question pour que cela sorte. Je me sens si bien maintenant, c’est comme si on m’avait enlever tout le poids que je mettais mise sur les épaules. Comme si je revivais ! Enfin !
Sa main m’attire fermement vers lui. Je m’assieds sur l’accoudoir, sans me retourner. Il ne lâche pas la pression. Comme s’il avait peur que je ne sois qu’une chimère.
A (en larme) : j’ai peur de ce que je ressens pour toi. J’ai peur de ne pas être à la hauteur. J’ai peur de te perdre, de me perdre. J’ai peur de te faire du mal, que tu m’en fasses. J’ai peur de passer à côté de nous. J’ai envie de construire quelque chose avec toi et que tout s’écroule. J’ai peur car je n’ai jamais ressenti un truc pareil. J’ai peur car je n’ai jamais autant tirailler par mes sentiments, par ma raison. Nos mondes sont si différents, si on se trompait. je m’en veux, j’ai…
W : chut ! ! L’adresse c’est Dom ?
A : euh ! !
W : faudra que je le remercie. Ça fait longtemps que tu es ici ?
A : au moins une bonne heure !
W (souriant) : à L.A. ?
A (honteuse) : euh… à peine une semaine. En réalité, j’ai essayer de venir te parler mais je n’arrivais pas traverser cette rue !
W : oui, j’imagine que ça n’a pas été facile. Amie est une très bonne amie, mais c’est juste une amie.
A : j’ai vu.
W : je ne savais pas que cet article étais sorti, sinon je t’en aurai parlé. J’aurais pas apprécier non plus si les rôles avaient étés inverses !
A : non. Je n’aurai pas du y prêter d’importance et j’aurais du t’en parler.
W (resserrant ses doigts entre les miens) : je te dois des excuses aussi. Je n’ai pas été très … j’aurais du être plus calme. Je me suis laissé bouffer par mes sentiments. Tu as tout chambouler. Ma vie était si… fade sans toi… tu as tout remis en question. Je croyais que je devais me consacrer à mon boulot, hors sans toi je n’arrive plus à rien. J’arrête pas de penser à toi. Dans un murmure. Ça fait si longtemps que je t’attends.
A : bon au moins la dessus on est d’accord ! On regrette tous les deux cette dispute.
W : pas mal pour une première !
A (soupirant) : je préférai qu’il n’y en ait plus si cela ne te dérange pas.
Je le sens poser sa tête contre mon dos. J’adore au plus au point cette sensation. Je me sens si penaude à présent.
W (sérieux) : faut que tu sois franche. T’as refusé qu’elle fac ? U.C.L.A n’est pas la meilleure du pays et mon père m’a dit que plusieurs universités te faisaient les yeux doux. Qu’est-ce qui s’est passé ?
A : Wentworth ! Je… j’ai refusé Yale et Princeton.
W (ahuri) : tu es folle, ce sont les plus prestigieuses. Il ne manque plus que Havard !
A : ils n’ont pas eut le temps de finaliser leur proposition donc ça ne compte pas !
W : Pourquoi venir ici ? Je pensais que tu voulais rester en France.
A : je n’y étais plus heureuse. Et puis pourquoi pas essayer ?
W : mais pourquoi U.C.L.A. alors que les plus grandes t’ouvrent les portes ?
A : d’abord je voulais enseigner, où ce n’est pas le plus important. Et U.C.L.A. avait un argument que les autres n’avaient pas, toi.
W : mon père va me tuer ! !
Je le sens m’entraîner à l’arrière. J’atterris dans ses bras, assise sur ses genoux. Enfin nos regards se font face. C’est comme une révélation. Ses yeux rougis contraste avec le sourire ravageur qu’il me fait. Je me sens si bien. Je me blotti contre lui sans attendre. J’ai l’impression d’avoir enfin mon équilibre, d’être enfin entière. Ses mains osent à peine se poser sur moi. Délicatement elle effleure mes hanches et mes cuisses, avant que je les lui plaque contre ma peau. Je soupir sans prêter gare au contact de nos corps. Son regard ne cesse de me scruter, ce qui pour une fois est loin de me mettre mal à l’aise.
W( essuyant mes larmes du bougts des doigts) : je suis désolé de t'avoir fait pleurer... je déteste te voir ainsi...
A: j'y suis pour beaucoup.
W : il y a encore une chose super importante et après…on verra !
A (impatiente) : dis.
W (baissant les yeux) : j’aimerai que tu vives ici, du moins qu’on vive ensemble.
A : c’est…
W : rapide. Je sais mais je n’ai pas envie de perdre de temps. Si tu préfères j’emménage chez toi. Si tu veux, tu refais la déco… je m’en fous je veux me réveiller tous les matins auprès de toi. Passant sa main dans mes cheveux.
A : je… c’est juste que l’on vient juste de se retrouver et j’ai peur que si on va trop vite.
W : je reprends le tournage lundi. Je ne serais là que le week-end alors je ne veux pas compliquer les choses. Mais on ne va pas se voir souvent et ce serait plus pratique…
A (faisant les gros yeux) : pratique ! !
W : ça ne va pas comme mot… je le savais ! Fais comme tu veux, je m’en accommoderai.
A (réjouit) : le tableau, là ! Tu l’aimes vraiment ? Parce que si je dois habiter ici ? ?
W (jovial) : poubelle le tableau. Ton appart est où ?
A : à côté du campus, pourquoi ?
W : pour aller chercher tes affaires !
Je le sens se rapprocher de mes lèvres tel des aimants. A l’instant où il pose ses lèvres sur les miennes, je sais que l’on n'est pas prêt de sortir de cette maison.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
trop bien !!!!!!!! c 'est le pied !!!!!!!!!!
je les vois tres vivre ensemble
met vite !!! la suite
je les vois tres vivre ensemble
met vite !!! la suite
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
Date d'inscription : 05/12/2006
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
C'est trop mignon
A quand la prochaine suite ?? lol
A quand la prochaine suite ?? lol
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
oh effectivement ça sent la fin
vite une suite
vite une suite
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Je veux pas que ce soit la fin ! ils sont trop chou !
tu veux pas rallonger, dis, faire une suite ou je sais pas quoi ! quelque chose !
en tout cas cette partie était géniale, très... tendue
tu veux pas rallonger, dis, faire une suite ou je sais pas quoi ! quelque chose !
en tout cas cette partie était géniale, très... tendue
nath- Admis à l'infirmerie
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Date d'inscription : 08/10/2006
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
C'est gentil de nous mettre une suite surtout quand elle est aussi parfaite que celle-ci!!!!!
Ils sont a croquer!!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
Ils sont a croquer!!!!
LA SUITEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
bon je sais vous n'allez pas être contente mais voici le dernier chapitre!!! dégustez le bien.
CHAP 14:
Nos baisers se font de plus en plus ardents, comme si on ne pouvait plus se passer l’un de l’autre. Je sens ses mains douces s’immiscer sous mon débardeur. J’ai l’impression de défaillir sous le contact de sa peau. C’est comme si on était collé l’un à l’autre, comme si nos vies en dépendaient. Nos corps ne cesse de se réclamer. Comme à chaque fois que l’on est ensemble, nos sens se mettent dangereusement en éveil. C’est comme si on perdait totalement pied en présence de l’autre. Nos sourires sen font de plus en plus grands au fur et à mesure que les minutes passent. On sait pertinemment la suite des événements, on ne maîtrise plus rien. Même si on n’avait pas envie que les choses tournent ainsi, même si on avait envie de prendre notre temps, nos corps ne demandent qu’à de se retrouver. On essaye entre deux baisers enflammés d’avoir une conversation normale mais c’est peine perdue, elle est entrecoupée de baisers plus torrides les uns que les autres. Nos langues se délient malicieusement pour mieux se retrouver ensuite. Je me retrouve assise face à lui, ses mains faisant voler dans la pièce mon débardeur je sens son regard se poser sur moi comme si j’étais un objet rare. Mais comme d’habitude avec lui, cela ne me gêne aucunement. Mes mains passent négligemment sous son t-shirt. Sa tête bascule en arrière sous le contact de mes mains sur sa peau. Il me fait de plus en plus vibrer.
W : vas falloir que je te fasse visiter la ville !
A : oui ce serait une bonne idée.
W : on va commencer par ma chambre, euh ! Notre chambre, alors !
Je sens son bras passer sous mes fesses alors que je me tiens à son coup. Il me soulève avec une décontraction ahurissante. C’est comme si on avait toujours était ensemble. Je regarde à peine l’endroit dans lequel je me trouve, dans mon nouveau chez moi. Je me sens défaillir à cette pensée. J’ai de la peine à imaginer tous les chamboulements qui m’arrivent. C’est comme si tout ceci n’était qu’un rêve. Mais le contact de sa peau contre la mienne, de sa bouche me rappelle que c’est la réalité, notre réalité. On entre dans sa chambre. Les volets sont encore fermés, son lit n’est pas fais. Il me pose délicatement au milieu de ses draps encore froissés. Mon regard se pose sans que j’y réfléchisse sur ses oreillers. Le sien est encore tout froissé tandis que le second est soigneusement posé de l’autre côté du lit, sans un pli. Je souris devant ma bêtise. Je vois qu’il sait exactement ce que je suis en train de penser et ses yeux narquois me foudroient sur place.
W (calme) : va falloir que tu me fasses confiance !
A : mais j’ai confiance en toi.
W : ah ! Bon !
A : c’est en toutes les autres filles que je n’ai pas confiance !
W (enjoué) : quelles autres, il n’y a que toi !
Je suis décontenancé par son sourire charmeur. Il sait très bien que je lui dis la vérité et il l’apprécie d’autant plus. Il s’allonge sur moi doucement. Nos mains reprennent leurs ballets. Je ne sais plus quoi faire. Je n’ai qu’une envie, être de nouveau avec lui. Comme à chaque fois, à ce moment là je me sens si gauche, mon désir est tel que je n’arrive plus à contrôler mes gestes, comme si mon cerveau ne contrôler plus mes membres. J’ai l’impression qu’il est dans le même état que moi. On arrive tant bien que mal à défaire nos jeans. Nos corps se retrouvent enfin nus, l’un contre l’autre. On ne réfléchi plus depuis un bon moment à ce qu’on fait, pourquoi, comment ? On fait ce dont on a envie, ce dont l’autre à envie ! C’est presque magique. On a besoin d’aucuns mots, nos corps se parlent mieux que nous ne pourrions jamais le faire. Je le sens prendre un tout petit peu ses distances. Il doit chercher ses capotes. Un doute immense s’empare de moi, est-ce que je lui dis ou pas, est-ce trop tôt ? Allez lance-toi, de toute façon c’est du sérieux je crois que c’est clair !
A : Wentworth ! si…
W : quoi ?
A : pour mon dossier pour la fac j’ai du faire des examens médicaux et je suis clean !
W : tu plaisantes ! J’ai du en faire aussi pour le tournage, et … tout va bien ! Tu veux que…Caressant mon visage.
A (souriante) : je ne vois pas on se priverait ? Puisque tout va bien !
W : mais t’as un moyen de…
A : oui, je prends la pilule. Je sais que ce n’est pas très répandu aux Etats-Unis, mais c’est super efficace… crois-moi !
Pour seul et unique réponse ses lèvres se ressoudent aux miennes pour ne plus les lâcher. Je le sens s’immiscer lentement en moi. Nos corps se retrouvent enfin à l’unisson. Comme toujours je sens le désir monter en moi de manière irrépressible. Comme à chaque fois je perds totalement le contrôle. Nos corps s’accordent immédiatement. C’est comme un ballet qu’ils connaissant par cœur, comme une chorégraphie qu’ils ont toujours connue. Je me sens de plus en plus perdre haleine au fur et à mesure qu’il se fait plus présent, plus ardent. Des mots sortent de nos bouches, mêlés aux gémissements sans que l’on y prête attention.
On a du mal à reprendre nos esprits. Surtout moi. J’ai du mal à réaliser le tournant que vient de prendre ma vie. Un nouveau mec, un boulot, une nouvelle ville ! ! ! Tout est nouveau, j’ai même l’impression que moi aussi je suis nouvelle, en quelque sorte peut-être. Lové l’un contre l’autre, je sens son cœur reprendre son rythme normal.
W : bon promis je te ferais visiter L.A. !
A : moi je trouve que c’est déjà un bon début !
W (hilare) : j’adore vraiment quand tu parles en français !
A : Wentworth arrêtes de te foutre de moi !
W : tout le monde m’appelle Went ! Donc !
A : raison de plus pour que je t’appelle Wentworth, à part si tu ne veux pas ?
W (plongeant son regard dans le mien) : j’adore quand c’est dans ta bouche ! J’ai du mal à réaliser que tu es ici, chez moi et que … tu restes !
A : je croyais que c’était chez nous ! Et moi aussi j’ai du mal à réaliser !
W : tes proches ne vont pas trop te manquer, ta mère ?
A : mes amis viendront me voir, ça leur fera l’occasion de venir à L.A. et… avec ma mère on s’est disputé.
W : oui, tu m’avais dis.
A (la voix tremblante) : non, là … elle ne voulait pas que je parte et je ne lui aie pas laissé le choix… elle m’a dit que ce n’était pas la peine de donner de nouvelles si je prenais cet avion ! Elle me fait chier ! Mais ça ce n’est pas une nouveauté !
W : je suis désolé. C’est à cause de moi ?
A : ben ! Acteur n’est pas assez bien pour elle ! De toute façon aucun homme n’est assez bien pour elle !
W (déposant des baisers sur mon front) : je lui vole sa petite fille ! Comme les autres !A : sûrement ! Je suis heureuse d’être là, avec toi !
W : on a trois jours ensemble avant que je reparte à Dallas, pour finir la saison2. J’ai un endroit que je veux te montrer, tu viens ?
A : maintenant !
W (se rhabillant) : oui, ce soir on mange chez Dom. Donc on a juste le temps d’y aller !
A : quoi mais… je ne peux pas m’imposer chez les gens comme cela, ça ne se fait pas !
W : tu rigoles. Ne t’inquiètes pas ; Il y a presque toute l’équipe… les barbecues chez les Purcell sont mythiques… de toute façon je n’y vais pas sans toi !
A (me levant) : d’accord ! Je suis sur que ton endroit préféré c’est un Starbuck ! !
W (m’entourant la taille) : on dirait que l’on sait renseignée ! !
A : oui et j’ai découvert tous tes travers, mr le drogué au Starbuck ! !
W : haï ! Tu m’as découvert que vais-je faire ?
Cela fait presque une demi-heure que l’on roule. Il a le regard fixé sur la route. Je me concentre sur le paysage qui défile sous mes yeux. J’ai presque l’impression d’être sur la côte d’azur. C’est comme si je connaissais ces endroits mais pas tout à fait ! Depuis notre départ ma main est restée entrelacé à la sienne posée sur le levier de vitesse. Je n’ai pas l’impression que cela le gêne plus que cela. La musique parfait ce moment privilégié entre nous. Le dernier album d’Ayo qui était dans mon sac. C’est à la fois doux, mélancolique et amusant… comme les moments que l’on partage. Il se gare enfin sur le bas côté. On est sur le bord d’une route. Je le suis alors qu’il descend.
W : faut marcher un peu, mais on est presque arrivé !
A : oh ! Tu vas me faire disparaître dans la végétation… et personne ne retrouvera jamais mon corps !
W (prenant ma main) : viens !
Je le suis le long d’un petit sentier qui descend le long de la falaise. Au dernier moment, une plage s’ouvre devant moi. J’ai ‘impression de rêver. Elle est déserte. On pourrait presque dire une crique. Je vois son sourire s’agrandir devant mon émerveillement.
W : pas trop déçue ?
A : tu plaisantes, c’est magnifique.
Je défais immédiatement mes converse afin de laisser le sable caresser mes orteils. J’ai l’impression de rêver. C’est un vrai coin de paradis. Je cours presque dans tous les sens devant la beauté de cet endroit. Bien sur je me retrouve vite les pieds à la lisière de l’eau. J’ai toujours adoré cette sensation quand la mer vient heurter négligemment ma peau… je me retourne et il est là assis sur le sable… je me dirige vers lui pour m’asseoir entre ses jambes. Calé contre son torse, je fixe tout comme lui l’horizon. nos petons à moitiés enfouis dans le sable.
A : ça va tu les a tous !
W : tu as pris le temps de regarder ? ma mère à failli faire une crise cardiaque pendant l’épisode !
A : c’est assez bien fait… on pourrait penser qu’il t’en manque vraiment ! ! alors pourquoi ici ?
W : c’est l’endroit que je préfère. Quand j’ai des doutes, que je veux réfléchir, je viens ici… tout est si calme !
A : c’est magnifique
W : je suis venu souvent ses derniers temps et… je voulais te montrer qui j’étais vraiment ! ! Et voilà !
A : je me sens bien avec toi.
W : faut que je te parle d’une chose, on n'en a pas parlé et ici c’est le bon endroit.
A : comme ça je ne peux pas m’enfuir !
W (resserrant ses bras sur moi) : peut-être ! Non mais il va y avoir beaucoup de pression autour de nous. Je ne veux pas te l’imposer… mais il y a de grande chance pour que les paparrazzis ne nous lâcheront pas ! !
A : je m’en doute. J’ai peur Wentworth, c’est quelque chose que me terrifie, franchement. Mais tu es si important pour moi !
W : je ferais tout pour te protéger…
A : je sais… on fera des soirées Scrabble ! !
W (déposant des baiser dans mes cheveux) : je veux avoir une vie normale avec toi mais j’ai peur… je ne suis pas sûr de rester calme si on te fait du mal !
A : on va laisser aller les choses ! D’accord ! Moi ma priorité c’est que l’on construise quelque chose de solide ensemble !
W : oui, mais ils ne vont pas arrêter et j’ai peur qu’ils inventent n’importe quoi !
A : j’ai appris une chose, ne croire que toi ! ! Et tant que je ne te vois pas en train d’en embrasser une autre goulûment je ne croirais pas ces torchons ! OK.
W : OK ! Bon ! Vaudrait mieux que l’on y aille… je suis impatient de te les présenter !
A (se relevant) : une chose Sarah, je dois me faire du souci ou pas ?
W (hilare) : personne n’est encore au courant donc tu ne dis rien … mais elle est enceinte, donc je ne crois pas qu’il est danger de ce côté là ! !
Surprise : il y aura un épilogue!!! je ne ferais pas ma sadique!!
CHAP 14:
Nos baisers se font de plus en plus ardents, comme si on ne pouvait plus se passer l’un de l’autre. Je sens ses mains douces s’immiscer sous mon débardeur. J’ai l’impression de défaillir sous le contact de sa peau. C’est comme si on était collé l’un à l’autre, comme si nos vies en dépendaient. Nos corps ne cesse de se réclamer. Comme à chaque fois que l’on est ensemble, nos sens se mettent dangereusement en éveil. C’est comme si on perdait totalement pied en présence de l’autre. Nos sourires sen font de plus en plus grands au fur et à mesure que les minutes passent. On sait pertinemment la suite des événements, on ne maîtrise plus rien. Même si on n’avait pas envie que les choses tournent ainsi, même si on avait envie de prendre notre temps, nos corps ne demandent qu’à de se retrouver. On essaye entre deux baisers enflammés d’avoir une conversation normale mais c’est peine perdue, elle est entrecoupée de baisers plus torrides les uns que les autres. Nos langues se délient malicieusement pour mieux se retrouver ensuite. Je me retrouve assise face à lui, ses mains faisant voler dans la pièce mon débardeur je sens son regard se poser sur moi comme si j’étais un objet rare. Mais comme d’habitude avec lui, cela ne me gêne aucunement. Mes mains passent négligemment sous son t-shirt. Sa tête bascule en arrière sous le contact de mes mains sur sa peau. Il me fait de plus en plus vibrer.
W : vas falloir que je te fasse visiter la ville !
A : oui ce serait une bonne idée.
W : on va commencer par ma chambre, euh ! Notre chambre, alors !
Je sens son bras passer sous mes fesses alors que je me tiens à son coup. Il me soulève avec une décontraction ahurissante. C’est comme si on avait toujours était ensemble. Je regarde à peine l’endroit dans lequel je me trouve, dans mon nouveau chez moi. Je me sens défaillir à cette pensée. J’ai de la peine à imaginer tous les chamboulements qui m’arrivent. C’est comme si tout ceci n’était qu’un rêve. Mais le contact de sa peau contre la mienne, de sa bouche me rappelle que c’est la réalité, notre réalité. On entre dans sa chambre. Les volets sont encore fermés, son lit n’est pas fais. Il me pose délicatement au milieu de ses draps encore froissés. Mon regard se pose sans que j’y réfléchisse sur ses oreillers. Le sien est encore tout froissé tandis que le second est soigneusement posé de l’autre côté du lit, sans un pli. Je souris devant ma bêtise. Je vois qu’il sait exactement ce que je suis en train de penser et ses yeux narquois me foudroient sur place.
W (calme) : va falloir que tu me fasses confiance !
A : mais j’ai confiance en toi.
W : ah ! Bon !
A : c’est en toutes les autres filles que je n’ai pas confiance !
W (enjoué) : quelles autres, il n’y a que toi !
Je suis décontenancé par son sourire charmeur. Il sait très bien que je lui dis la vérité et il l’apprécie d’autant plus. Il s’allonge sur moi doucement. Nos mains reprennent leurs ballets. Je ne sais plus quoi faire. Je n’ai qu’une envie, être de nouveau avec lui. Comme à chaque fois, à ce moment là je me sens si gauche, mon désir est tel que je n’arrive plus à contrôler mes gestes, comme si mon cerveau ne contrôler plus mes membres. J’ai l’impression qu’il est dans le même état que moi. On arrive tant bien que mal à défaire nos jeans. Nos corps se retrouvent enfin nus, l’un contre l’autre. On ne réfléchi plus depuis un bon moment à ce qu’on fait, pourquoi, comment ? On fait ce dont on a envie, ce dont l’autre à envie ! C’est presque magique. On a besoin d’aucuns mots, nos corps se parlent mieux que nous ne pourrions jamais le faire. Je le sens prendre un tout petit peu ses distances. Il doit chercher ses capotes. Un doute immense s’empare de moi, est-ce que je lui dis ou pas, est-ce trop tôt ? Allez lance-toi, de toute façon c’est du sérieux je crois que c’est clair !
A : Wentworth ! si…
W : quoi ?
A : pour mon dossier pour la fac j’ai du faire des examens médicaux et je suis clean !
W : tu plaisantes ! J’ai du en faire aussi pour le tournage, et … tout va bien ! Tu veux que…Caressant mon visage.
A (souriante) : je ne vois pas on se priverait ? Puisque tout va bien !
W : mais t’as un moyen de…
A : oui, je prends la pilule. Je sais que ce n’est pas très répandu aux Etats-Unis, mais c’est super efficace… crois-moi !
Pour seul et unique réponse ses lèvres se ressoudent aux miennes pour ne plus les lâcher. Je le sens s’immiscer lentement en moi. Nos corps se retrouvent enfin à l’unisson. Comme toujours je sens le désir monter en moi de manière irrépressible. Comme à chaque fois je perds totalement le contrôle. Nos corps s’accordent immédiatement. C’est comme un ballet qu’ils connaissant par cœur, comme une chorégraphie qu’ils ont toujours connue. Je me sens de plus en plus perdre haleine au fur et à mesure qu’il se fait plus présent, plus ardent. Des mots sortent de nos bouches, mêlés aux gémissements sans que l’on y prête attention.
On a du mal à reprendre nos esprits. Surtout moi. J’ai du mal à réaliser le tournant que vient de prendre ma vie. Un nouveau mec, un boulot, une nouvelle ville ! ! ! Tout est nouveau, j’ai même l’impression que moi aussi je suis nouvelle, en quelque sorte peut-être. Lové l’un contre l’autre, je sens son cœur reprendre son rythme normal.
W : bon promis je te ferais visiter L.A. !
A : moi je trouve que c’est déjà un bon début !
W (hilare) : j’adore vraiment quand tu parles en français !
A : Wentworth arrêtes de te foutre de moi !
W : tout le monde m’appelle Went ! Donc !
A : raison de plus pour que je t’appelle Wentworth, à part si tu ne veux pas ?
W (plongeant son regard dans le mien) : j’adore quand c’est dans ta bouche ! J’ai du mal à réaliser que tu es ici, chez moi et que … tu restes !
A : je croyais que c’était chez nous ! Et moi aussi j’ai du mal à réaliser !
W : tes proches ne vont pas trop te manquer, ta mère ?
A : mes amis viendront me voir, ça leur fera l’occasion de venir à L.A. et… avec ma mère on s’est disputé.
W : oui, tu m’avais dis.
A (la voix tremblante) : non, là … elle ne voulait pas que je parte et je ne lui aie pas laissé le choix… elle m’a dit que ce n’était pas la peine de donner de nouvelles si je prenais cet avion ! Elle me fait chier ! Mais ça ce n’est pas une nouveauté !
W : je suis désolé. C’est à cause de moi ?
A : ben ! Acteur n’est pas assez bien pour elle ! De toute façon aucun homme n’est assez bien pour elle !
W (déposant des baisers sur mon front) : je lui vole sa petite fille ! Comme les autres !A : sûrement ! Je suis heureuse d’être là, avec toi !
W : on a trois jours ensemble avant que je reparte à Dallas, pour finir la saison2. J’ai un endroit que je veux te montrer, tu viens ?
A : maintenant !
W (se rhabillant) : oui, ce soir on mange chez Dom. Donc on a juste le temps d’y aller !
A : quoi mais… je ne peux pas m’imposer chez les gens comme cela, ça ne se fait pas !
W : tu rigoles. Ne t’inquiètes pas ; Il y a presque toute l’équipe… les barbecues chez les Purcell sont mythiques… de toute façon je n’y vais pas sans toi !
A (me levant) : d’accord ! Je suis sur que ton endroit préféré c’est un Starbuck ! !
W (m’entourant la taille) : on dirait que l’on sait renseignée ! !
A : oui et j’ai découvert tous tes travers, mr le drogué au Starbuck ! !
W : haï ! Tu m’as découvert que vais-je faire ?
Cela fait presque une demi-heure que l’on roule. Il a le regard fixé sur la route. Je me concentre sur le paysage qui défile sous mes yeux. J’ai presque l’impression d’être sur la côte d’azur. C’est comme si je connaissais ces endroits mais pas tout à fait ! Depuis notre départ ma main est restée entrelacé à la sienne posée sur le levier de vitesse. Je n’ai pas l’impression que cela le gêne plus que cela. La musique parfait ce moment privilégié entre nous. Le dernier album d’Ayo qui était dans mon sac. C’est à la fois doux, mélancolique et amusant… comme les moments que l’on partage. Il se gare enfin sur le bas côté. On est sur le bord d’une route. Je le suis alors qu’il descend.
W : faut marcher un peu, mais on est presque arrivé !
A : oh ! Tu vas me faire disparaître dans la végétation… et personne ne retrouvera jamais mon corps !
W (prenant ma main) : viens !
Je le suis le long d’un petit sentier qui descend le long de la falaise. Au dernier moment, une plage s’ouvre devant moi. J’ai ‘impression de rêver. Elle est déserte. On pourrait presque dire une crique. Je vois son sourire s’agrandir devant mon émerveillement.
W : pas trop déçue ?
A : tu plaisantes, c’est magnifique.
Je défais immédiatement mes converse afin de laisser le sable caresser mes orteils. J’ai l’impression de rêver. C’est un vrai coin de paradis. Je cours presque dans tous les sens devant la beauté de cet endroit. Bien sur je me retrouve vite les pieds à la lisière de l’eau. J’ai toujours adoré cette sensation quand la mer vient heurter négligemment ma peau… je me retourne et il est là assis sur le sable… je me dirige vers lui pour m’asseoir entre ses jambes. Calé contre son torse, je fixe tout comme lui l’horizon. nos petons à moitiés enfouis dans le sable.
A : ça va tu les a tous !
W : tu as pris le temps de regarder ? ma mère à failli faire une crise cardiaque pendant l’épisode !
A : c’est assez bien fait… on pourrait penser qu’il t’en manque vraiment ! ! alors pourquoi ici ?
W : c’est l’endroit que je préfère. Quand j’ai des doutes, que je veux réfléchir, je viens ici… tout est si calme !
A : c’est magnifique
W : je suis venu souvent ses derniers temps et… je voulais te montrer qui j’étais vraiment ! ! Et voilà !
A : je me sens bien avec toi.
W : faut que je te parle d’une chose, on n'en a pas parlé et ici c’est le bon endroit.
A : comme ça je ne peux pas m’enfuir !
W (resserrant ses bras sur moi) : peut-être ! Non mais il va y avoir beaucoup de pression autour de nous. Je ne veux pas te l’imposer… mais il y a de grande chance pour que les paparrazzis ne nous lâcheront pas ! !
A : je m’en doute. J’ai peur Wentworth, c’est quelque chose que me terrifie, franchement. Mais tu es si important pour moi !
W : je ferais tout pour te protéger…
A : je sais… on fera des soirées Scrabble ! !
W (déposant des baiser dans mes cheveux) : je veux avoir une vie normale avec toi mais j’ai peur… je ne suis pas sûr de rester calme si on te fait du mal !
A : on va laisser aller les choses ! D’accord ! Moi ma priorité c’est que l’on construise quelque chose de solide ensemble !
W : oui, mais ils ne vont pas arrêter et j’ai peur qu’ils inventent n’importe quoi !
A : j’ai appris une chose, ne croire que toi ! ! Et tant que je ne te vois pas en train d’en embrasser une autre goulûment je ne croirais pas ces torchons ! OK.
W : OK ! Bon ! Vaudrait mieux que l’on y aille… je suis impatient de te les présenter !
A (se relevant) : une chose Sarah, je dois me faire du souci ou pas ?
W (hilare) : personne n’est encore au courant donc tu ne dis rien … mais elle est enceinte, donc je ne crois pas qu’il est danger de ce côté là ! !
Surprise : il y aura un épilogue!!! je ne ferais pas ma sadique!!
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Age : 45
Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
elle est geniale ta suite j'adore et merci de ne pas faire ta sadique en nous mettant un epilogue. J'ai hate de lire la fin qui sera un happy end j'espere.
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Good good good !
Une seule chose me peine...que ce soit déjà la fin
J'ai adoré !
Une seule chose me peine...que ce soit déjà la fin
J'ai adoré !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Mon dieu, qu'ils sont craquants c'est 2 là !!
mais je m'en remet pas que ça soit déjà fini vivement l'épilogue !
c'était vraiment une très jolie histoire, bravo !
mais je m'en remet pas que ça soit déjà fini vivement l'épilogue !
c'était vraiment une très jolie histoire, bravo !
nath- Admis à l'infirmerie
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
magnifique , j' adore !!!!!!!! romantique la scene du lit " " quand meme !!!!!!!!!
romantique , l' endroit pres de la mer !!!!!!!
je voudrait bien savoir comment va se passer la fete chez dom !!!!!!!! je veux savoir !!! please
met vite la suite !!!!!!!!!! please !!!!!!!!!!!!
je veux pas que sa ce finissent maintenant
romantique , l' endroit pres de la mer !!!!!!!
je voudrait bien savoir comment va se passer la fete chez dom !!!!!!!! je veux savoir !!! please
met vite la suite !!!!!!!!!! please !!!!!!!!!!!!
je veux pas que sa ce finissent maintenant
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Localisation : je suis toujours en fuite
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
virginie a écrit:magnifique , j' adore !!!!!!!! romantique la scene du lit " " quand meme !!!!!!!!!
romantique , l' endroit pres de la mer !!!!!!!
je voudrait bien savoir comment va se passer la fete chez dom !!!!!!!! je veux savoir !!! please
met vite la suite !!!!!!!!!! please !!!!!!!!!!!!
je veux pas que sa ce finissent maintenant
Je suis entièrement de ton avis!!!!!!!
Moi aussi j'aimerais bien etre invité chez les Purcell!!!!
DOMMAGE QUE SE SOIT LA FIN!!!
nestella- Rendez vous avec Pope
- Nombre de messages : 3476
Age : 35
Localisation : Dans la cuisine.....sous le tablier de Went.....
Date d'inscription : 05/11/2006
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
vivement l'épilogue
ta fic était excelente
ta fic était excelente
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
- Nombre de messages : 881
Age : 41
Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Je viiiens de toute lire alalalala ma Ennneda damour je te lis je t'aime alooors cette fois je vais te taper le speach!
Franchement des la première partie jai tout de suite adhérée, lorsque tu nous faisait des scènes ou jétais avec eux, jai même ressentis des ti papillons au ventre! Je trouve ton histoire si réaliste, et en même temps si parfaite!! Franchement je te dis mille et un bravo
POur finir, même si cest trop court et que je suis sur que tu va nous faire un épilogue denfer ou elle sera enceinte ta intéret je voulais te dire comme si tu ne le savais pas cétait parfait magnifique et so cute!!!!!
Voilaaaaa bon ma titine encor bravoooo
Franchement des la première partie jai tout de suite adhérée, lorsque tu nous faisait des scènes ou jétais avec eux, jai même ressentis des ti papillons au ventre! Je trouve ton histoire si réaliste, et en même temps si parfaite!! Franchement je te dis mille et un bravo
POur finir, même si cest trop court et que je suis sur que tu va nous faire un épilogue denfer ou elle sera enceinte ta intéret je voulais te dire comme si tu ne le savais pas cétait parfait magnifique et so cute!!!!!
Voilaaaaa bon ma titine encor bravoooo
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAa je suis tombée amoureuse de ta baaan jai hurler quand je laie vue elle est haaaaaaa
ps:ton épilogue zatta elle doit etre enceinte oublie pas
ps:ton épilogue zatta elle doit etre enceinte oublie pas
miss_sa_69- De retour à Chicago
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Localisation : Seule, et bien.....
Date d'inscription : 01/02/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
HO MY GOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOD ENNEADE NON MAIS FRANCHEMENT C'ETAIT PLUS QUE PARFAIT que dire, jsuis sur le cul, j'ai tout lu , c'était beau,intense,captivant, SO PERFECT c'est interdit qu'une fic comme ça ai une fin tu m'entend INTERDIT jsuis devant mon ordi toute sourire on dirait une idiote je soutien Miss_sa moi aussi j'ai adhérée dès le début et j'adhère toujours, en tout cas BRAVO c'était magnifique
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Alors voici l'épilogue... il fut long à écrire mais vous comprendrez pourquoi...
dégustez le bien... car après c'est fini!!
et Merci à vous de m'avoir suivi... j'ai adoré vous écrire cette fic!!!
EPILOGUE
Je me réveille en sursaut. Je me sens presque nauséeuse. Comme d’habitude quand Went n’est pas là je dors super mal. Je devrais y être habitué, mais non. Cela fait pourtant deux que l’on vit ensemble. Deux ans qu’il n’est pas là la semaine à cause du tournage. Je reprends vaguement mes esprits. On est le 20 avril. Oh ! Merde, il doit rentrer ce matin… moi qui voulais lui préparer un petit déjeuner de roi. Je saute dans mon pyjama. C’était son dernier jour de tournage. La série s’achève. J’ai du mal à le réaliser. On va enfin être un peu moins séparer. Les deux prochains rôles qu’il accepte sont tournés ici à L.A.. on se verra quasiment tous les jours. Je suis tout excité devant la vie qui se dévoile à moi. C’est comme un compte de fée. Ce n’est pas que PB soit un fardeau mais cette distance devenait de plus en plus dur pour nous. Chaque départ devenait une déchirure. Alors voilà, céréales, jus de fruit… moi qui pensais ne pas avoir le temps… son avion a dut avoir du retard !
TOT-TOC-TOC
Je me demande bien qui cela peut être. Wentworth n’a pas oublié ses clés. Elles ne sont pas là.
A : oui une minute, j’arrive.
J’ouvre sans vraiment regarder. Je sais qu’ici on est tranquille. Pas de paparazzi, de journaliste pas comme dans l’autre appartement où il arrivait qu’ils viennent nous persécuter jusque chez nous. Attendant surtout un faux pas de ma part durant les absences de Went pour faire la une de leurs torchons. Je vois Dom et Paul devant moi, leurs visages sont blêmes. Malgré une vague inquiétude devant leur présence ici, à cette heure matinale, je les fais entrer.
P : désolé de te déranger. Mais il faut qu’on parle. On pourrait s’asseoir.
A : oui bien sûr. Quelque chose ne va pas ? Dites-moi !
D : Assieds-toi, s’il te plaît.
A : Eh ! Vous me faites peur… Went n’est pas encore arrivé, si vous voulez lui parler faudra attendre un peu.
P (désemparer) : non. c’est toi qu’on vient voir… merde… je ne sais pas…
A (inquiète) : c’est Wentworth, qu’est-ce qui se passe ?
P (me regardant dans les yeux) : il a eut un accident en revenant de l’aéroport ce matin. Un camion a percuté sa voiture et…
A : et…
D (regardant Paul) : il est mort. Anna ?
J’entends les mots qu’il me dise mais sans les comprendre réellement. C’est comme si le monde venait de s’ouvrir sous mes pieds, comme si un gouffre immense venait de m’aspirer. Je ne sais pas quoi dire, aucun mot ne sort… c’est somme si mon cerveau était déconnecté. Je les entends me parler, m’expliquer ce qui s’est passé mais je n’écoute pas. Un seul mot résonne dans ma tête, Went est mort… mon avenir s’écroule, ma vie… je ne suis plus qu’un ombre qui essaye tant bien que mal de faire face.
Je les regarde avec incompréhension. Je vois leurs visages, leurs yeux rougis. Ils ne savent plus quoi me dire. Je sais qu’ils sont dans le même état que moi. Bien plus qu’un collègue de travail, il est leur ami… il était…
Sans même prononcé un mot, je saisi le téléphone qui était sur la table basse.
D : tu appelles qui ?
A : ses parents ! Il faut que je leur dise !
P : Anna, si tu veux, on peut s’en charger.
A : non, c’est bon. Sa mère et Gillian sont ici. Elles sont déjà dans la maison. Faut que je leur dise.
D : comme tu veux mais ce n’est pas obligé, on peut…
Il n’a pas le temps de finir sa phrase que je suis déjà en train de composer le numéro. Une sonnerie, deux sonneries… je me sens si calme, si sereine, si détachée…
Mme Miller : Anna, tu es bien matinale ! Faut que je te dise, tables et les chaises sont arrivées pour le mariage. Ce sera superbe !
A : Roxanne, oui… il faut que vous renvoyiez tout… Went a eut un accident.
R : il va bien, Anna ! ! Anna !
A : non. Il est … il n’est plus là. Je suis désolée… je ne sais pas…
Gillian (en larmes) : Anna… ma mère … j’ai tout entendu, c’est pas vrai, dis-moi que ce n’est pas vrai. Mon grand-frère n’est pas mort ?
A : je suis désolé. Je viens de l’apprendre. Paul et Dominique sont là, ils viennent de me le dire.
G : tu ne bouges pas, on arrive.
A : oui, je vais essayer de tout organiser, les papiers, la morgue…
G : merci. On arrive.
Je raccroche quasi automatiquement. Je me lève et part de diriger vers notre chambre, ma chambre. Je suis tel un automate, un robot… j’ai l’impression que le sang ne coule plus dans mes veines. Je perçois d’ici les regards interrogateurs de Paul et dom. Ils ne peuvent pas comprendre. J’ouvre en grand son armoire et passe en revue, ses costumes, ses chemises… j’essaye de me souvenir de lui dans chacune de ses tenues. Il doit être le plus beau, comme il l’a toujours été. Je dépose délicatement son ensemble noir. Son pantalon, sa chemise et sa veste. Tout est noir, qu’elle ironie. Mais je l’avais trouvé si sexy, si classe dans cette pub pour le café. Il m’avait confié pour une fois que c’était une des seules séries de photo où il se trouvait vraiment bien. Voilà c’est ainsi qu’il partira.
Je croise leurs regards effarés. Ils me prennent pour une folle.
D (inquiet) : Eh!tu fais quoi ?
A (posant sa veste sur un cintre) : je prépare ses habits. Il doit être parfait !
D : tu as le temps… et tu n’es pas obligé…
A (calme) : et qui va le faire ? ça doit être moi !
P (effaré) : d’accord mais il ne faut pas que tu fasses tout, on est là pour t’aider. Et ses parents aussi !
A (stoïque) : il faut que j’aille au centre funéraire ! Je ne suis pas sûr de pouvoir conduire !
P : je t’accompagne. Dom tu restes ici au cas ou ses parents arrivent.
D : oui bien sur.
Je les vois se faire des messes basses alors que j’enfile mes chaussures.
D : elle m’inquiète. Elle est si froide, elle n’a pas versé de larmes !
P : oui, je ne suis pas sûr qu’on puisse la laisser seule. J’ai peur que quand elle va réaliser, elle s’effondre totalement.
D : je vais demander à la mère de Went de rester ici. Je crois qu’elle comprendra.
P : tu es prête Anna ?
A : oui.
Je rentre tel un automate, sans reculer, sans crainte dans le centre funéraire. Je regarde comme si je faisais du shopping. Je regarde les couronne de fleurs, les dessus de cercueil, les cercueils. Je me demande quelle couleur pourrait mettre en valeur son visage, qu’elle couleur il préfère. Je sens bien le regard de Paul sur moi, celui des personnes qui sont ici et qui me reconnaissent. J’entends à peine leurs messes basses. De toute façon, cela fait deux ans que j’entends les gens parler tout bas sur mon passage. Voilà, celui là sera parfait. A la fois sobre et élégant…comme si un cercueil pouvait être élégant. La vendeuse me demande le nom de la personne. J’ai l’impression qu’elle va s’étouffer quand je lui révèle ton nom. Elle baisse le regard, me présente ses excuses. Comme si cela pouvait me toucher. Je tends ma carte de paiement, la remercie et lui dit poliment à samedi, jour de ton enterrement. Paul me reconduit sans même prononcer un mot à la maison. Là tes parents, ta sœur sont là… je ne sais pas comment me conduire. Je les vois effondrer alors que moi je reste stoïque. Je sens bien leur incompréhension alors que je leur propose de boire quelque chose. Les heures passent sans que je me connecte à cette réalité. Je mange normalement alors que personne ne touche son assiette. Je sais bien que si les parents de Wentworth restent ici c’est entre autres pour me surveiller. Mais je me demande bien pourquoi ? Je m’engouffre docilement dans notre, mon grand lit froid. Je me recroqueville dans les draps, serrant frénétiquement ton oreiller. Mes larmes coulent sans que j’y prête attention. Je déteste la personne que je suis devenue depuis ce matin, cette personne froide, distante, que rien ne peut affecter… j’ai l’impression d’être ma mère lors du décès de mon père. C’était, il y a 15 ans mais j’ai l’impression que c’est aujourd’hui.
On se dirige tous d’un pas solidaire vers l’église qui nous fait face. Depuis deux jours je ne suis presque pas sorti. Pour quoi faire de toute façon ? Tout était prêt, je ne pouvais pas aller le voir ! Alors pourquoi sortir de chez nous, chez moi ? Son avocat est passé pour me signaler qu’il avait bien sûr fait un testament… cela lui ressemble tellement, organisé, méthodique même avec cela ! Il me donne tout ! Comme si j’en avais besoin, alors qu’il n’est plus là, comme si je pouvais vivre sans lui, comme si je pouvais rester ici sans lui !
Une horde de journaliste est contenue derrière des barrières, ils me font vomir. Ils sont là, a se délecter de notre malheur alors qu’il y a encore quelques semaines ils nous jetaient en pâture. Ils faisaient courir les rumeurs les plus folles depuis deux ans. Je n’aurais été qu’une couverture pour cacher son homosexualité, je l’aurais trompé au moins toutes les semaines et lui aussi ! ! Deux ans qu’ils nous faisaient vivre l’enfer et ils sont toujours là !
Le père de Wentworth essaye tant bien que mal de soutenir Roxanne, mais elle est tétanisée, tout comme ses sœurs. Je suis seule face à ces personnes attroupées. Ils me regardent tel un ovni. Quoi, on n'a pas le droit d’être digne, d’être distant… de ne pas assimilé. Des regards me transpercent plus que d’autres, celui d’Amie, Sarah, Paul, Dom ou Amaury, Robert… ils ne peuvent pas soutenir mon regard. Comme si le plus dur pour eux était de me voir ainsi ! J’entends les journalistes hurler alors que le corbillard s’engouffre dans l’allée jouxtant l’église. Je m’avance tel un zombie. Je n’arrive plus à penser, mes larmes coulent sans même que j’y prête attention. Je focalise mon esprit sur ce coffret en bois dans lequel tu es allongé. Sans même m’en rendre compte, je suis à côté de Sandie. C’est la personne des pompes funèbres. Je vois bien son regard inquiet quand elle me voit à ses côtés.
Sandie (attentionnée) : vous feriez mieux de rentrer Anna.
A : je veux le voir, il le faut !
Sandie : non ce n’est pas possible.
A (au bord de la crise de nerfs) : je veux le voir, je veux le voir… il ne peut pas être mort …
Sandie (inquiète) : vous ne lui avez pas dit !
Paul : non…
A : je veux le voir, 5 minutes… je vous en supplie ! !
Sandie (la retenant) : lors de l’accident…
A : s’il vous plaît !
Sandie : il n’est pas…
A : je m’en fous … je veux voir son visage … une dernière fois !
P (me retenant) : Anna, il a été décapité dans le choc… tu ne peux…
C’est comme une bombe… je vois le cercueil sortir de la voiture alors que Paul et Sandie me retiennent. Je ne peux plus m’arrêter. : mes larmes et mes sanglots n’arrivent pas à tarir à la vue de ce cercueil, tout comme mon envie de te voir… j’entends les photographes se déchaîner un peu plus, puis les flashs arrivent dès la vision de ta dernière demeure. Les hommes qui retiennent le cercueil sont surpris devant l’intensité des flashs, ils sont complètement éblouis. Un d’eux lâche. Le cercueil leur glisse des mains, tombe à terre, s’entrouvre… sa tête roule à mes pieds. Je te vois pour la dernière fois ! !
Je n’arrive plus à tenir debout. Totalement décroché de mon corps. Paul me tire de droite à gauche pour me poser là où je dois être. Les funérailles se déroulent sans que je sois présente, du moins pas mon cerveau. Le visage de Wentworth m’obsède. Je connais exactement tout ce que je dois faire tel un automate. Je l’ai déjà fait. Hier mon père, aujourd’hui l’homme de ma vie. Normalement on aurait du se marier aujourd’hui. Normalement. Sans même m’en rendre compte je me retrouve dans le cimetière, j’entends vaguement le prêtre faire son cérémonial. Les personnes passent devant moi, m’embrassent sans que je leur réponde. De toute façon je leur dirais quoi ? Paul m’oblige à me pencher pour que je prenne une pincée de terre. Dans un réflexe conditionné, je m’exécute. Seulement devant ce trou béant, je ne peux … je ne peux pas te jeter quelque chose dessus, ce n’est pas possible, cela voudrait dire que je te dis adieu, à toi, à notre amour… c’est impossible. Je sens alors la main de Dom prendre la mienne. Il la tourne et ouvre mes phalanges délicatement pour que la terre tombe sur toi. Je ne voulais pas. Ils m’écartent un peu du passage pour laisser les personnes passer. Puis ils me laissent seul. Je regarde tranquillement le trou se remplir, je ne te vois plus. Je me sens perdue. Je suis seule, ils sont tous près des voitures. Je m’assois par terre, pour être au plus près de toi. Je ne peux pas te laisser ici, je ne peux pas te laisser seul. Je ne veux pas être seul. Allongé sur la terre fraîchement tassée, je pleurs toutes les larmes de mon corps.
Je laisse toutes les personnes présentent dans le salon. Je n’ai pas parlé depuis des heures. Pour dire quoi. La seule personne avec qui j’ai envie de parler n’est plus là. Je me glisse de nouveau dans mon lit. Trois jours que je dors seule et j’ai l’impression que cela fait une éternité.
Je me réveille le corps en sueur et toujours en sursaut. Mes yeux s’ouvrent instantanément. Un vide impressionnant réside en moi, comme si on m’avait arraché le cœur. Je n’arrive pas à réaliser. J’essaye de rester concentrer. J’entends alors un bruit venant de la salle de bain. Mais… qui peut bien donc squatter ma douche. Je saute hors du lit, vêtu de mon débardeur et de mon short. Je m’avance déjà les larmes aux yeux. J’ai si peur de devenir totalement folle. Je pousse la porte qui n’est pas fermée. Je sens cette odeur m’envahir. Je deviens névrosée, ce n’est pas possible. Je m’avance vers la douche. J’ouvre en grand la porte en verre pour en découdre avec cette angoisse qui me tiraille le ventre. Je te vois face à moi, le sourire aux lèvres.
A (ahurie) : Wentworth !
W : je ne voulais pas te réveiller. J’ai eut le vol d’avant. Je voulais te faire la surprise. Arrêtes, tu vas être trempée.
Je m’avance vers lui, rentre dans la douche. Je me colle contre lui, mes bras entourant son torse. Je sens son cœur battre. Je me sens si légère.
A (inquiète) : c’est bien toi ?
W (passant sa main dans mes cheveux) : qu’est-ce qu’il y a ? tu pleurs mais…
A : j’ai fait un horrible cauchemar.
W (déposant des baisers sur mon front) : c’est ce que je vois.
A (sanglotante) : tu étais mort Went…
W : je suis là. C’est le stress du mariage !
A (le serrant au maximum) : j’ai eut si peur, c’était si réel ! ton visage…
W : tout va bien. J’ai hâte d’être à samedi et que tu deviennes ma femme !
A : moi aussi.
Il m’attire à lui et nos lèvres fusionne de nouveaux. En un clin d’œil je sens mon cœur repartir. Il est là, il est ma vie.
W (hésitant) : au fait tu es allé voir le médecin ?
A : oui. Plus de pilules…
W : va falloir que l’on s’entraîne encore plus si on veut avoir un petit Miller alors… chaque occasion peut être la bonne !
A (taquine) : je crois que le voyage de noce est prévu pou, non ?
W (heureux) : tu ne seras pas où je t’emmène. Je t’ai dis que c’était une surprise !
A : bon d’accord.
W (plongeant son regard dans le mien) : Anna, je t’aime.
A (resserrant son étreinte) : moi aussi. Je ne vois pas ma vie sans toi.
dégustez le bien... car après c'est fini!!
et Merci à vous de m'avoir suivi... j'ai adoré vous écrire cette fic!!!
EPILOGUE
Je me réveille en sursaut. Je me sens presque nauséeuse. Comme d’habitude quand Went n’est pas là je dors super mal. Je devrais y être habitué, mais non. Cela fait pourtant deux que l’on vit ensemble. Deux ans qu’il n’est pas là la semaine à cause du tournage. Je reprends vaguement mes esprits. On est le 20 avril. Oh ! Merde, il doit rentrer ce matin… moi qui voulais lui préparer un petit déjeuner de roi. Je saute dans mon pyjama. C’était son dernier jour de tournage. La série s’achève. J’ai du mal à le réaliser. On va enfin être un peu moins séparer. Les deux prochains rôles qu’il accepte sont tournés ici à L.A.. on se verra quasiment tous les jours. Je suis tout excité devant la vie qui se dévoile à moi. C’est comme un compte de fée. Ce n’est pas que PB soit un fardeau mais cette distance devenait de plus en plus dur pour nous. Chaque départ devenait une déchirure. Alors voilà, céréales, jus de fruit… moi qui pensais ne pas avoir le temps… son avion a dut avoir du retard !
TOT-TOC-TOC
Je me demande bien qui cela peut être. Wentworth n’a pas oublié ses clés. Elles ne sont pas là.
A : oui une minute, j’arrive.
J’ouvre sans vraiment regarder. Je sais qu’ici on est tranquille. Pas de paparazzi, de journaliste pas comme dans l’autre appartement où il arrivait qu’ils viennent nous persécuter jusque chez nous. Attendant surtout un faux pas de ma part durant les absences de Went pour faire la une de leurs torchons. Je vois Dom et Paul devant moi, leurs visages sont blêmes. Malgré une vague inquiétude devant leur présence ici, à cette heure matinale, je les fais entrer.
P : désolé de te déranger. Mais il faut qu’on parle. On pourrait s’asseoir.
A : oui bien sûr. Quelque chose ne va pas ? Dites-moi !
D : Assieds-toi, s’il te plaît.
A : Eh ! Vous me faites peur… Went n’est pas encore arrivé, si vous voulez lui parler faudra attendre un peu.
P (désemparer) : non. c’est toi qu’on vient voir… merde… je ne sais pas…
A (inquiète) : c’est Wentworth, qu’est-ce qui se passe ?
P (me regardant dans les yeux) : il a eut un accident en revenant de l’aéroport ce matin. Un camion a percuté sa voiture et…
A : et…
D (regardant Paul) : il est mort. Anna ?
J’entends les mots qu’il me dise mais sans les comprendre réellement. C’est comme si le monde venait de s’ouvrir sous mes pieds, comme si un gouffre immense venait de m’aspirer. Je ne sais pas quoi dire, aucun mot ne sort… c’est somme si mon cerveau était déconnecté. Je les entends me parler, m’expliquer ce qui s’est passé mais je n’écoute pas. Un seul mot résonne dans ma tête, Went est mort… mon avenir s’écroule, ma vie… je ne suis plus qu’un ombre qui essaye tant bien que mal de faire face.
Je les regarde avec incompréhension. Je vois leurs visages, leurs yeux rougis. Ils ne savent plus quoi me dire. Je sais qu’ils sont dans le même état que moi. Bien plus qu’un collègue de travail, il est leur ami… il était…
Sans même prononcé un mot, je saisi le téléphone qui était sur la table basse.
D : tu appelles qui ?
A : ses parents ! Il faut que je leur dise !
P : Anna, si tu veux, on peut s’en charger.
A : non, c’est bon. Sa mère et Gillian sont ici. Elles sont déjà dans la maison. Faut que je leur dise.
D : comme tu veux mais ce n’est pas obligé, on peut…
Il n’a pas le temps de finir sa phrase que je suis déjà en train de composer le numéro. Une sonnerie, deux sonneries… je me sens si calme, si sereine, si détachée…
Mme Miller : Anna, tu es bien matinale ! Faut que je te dise, tables et les chaises sont arrivées pour le mariage. Ce sera superbe !
A : Roxanne, oui… il faut que vous renvoyiez tout… Went a eut un accident.
R : il va bien, Anna ! ! Anna !
A : non. Il est … il n’est plus là. Je suis désolée… je ne sais pas…
Gillian (en larmes) : Anna… ma mère … j’ai tout entendu, c’est pas vrai, dis-moi que ce n’est pas vrai. Mon grand-frère n’est pas mort ?
A : je suis désolé. Je viens de l’apprendre. Paul et Dominique sont là, ils viennent de me le dire.
G : tu ne bouges pas, on arrive.
A : oui, je vais essayer de tout organiser, les papiers, la morgue…
G : merci. On arrive.
Je raccroche quasi automatiquement. Je me lève et part de diriger vers notre chambre, ma chambre. Je suis tel un automate, un robot… j’ai l’impression que le sang ne coule plus dans mes veines. Je perçois d’ici les regards interrogateurs de Paul et dom. Ils ne peuvent pas comprendre. J’ouvre en grand son armoire et passe en revue, ses costumes, ses chemises… j’essaye de me souvenir de lui dans chacune de ses tenues. Il doit être le plus beau, comme il l’a toujours été. Je dépose délicatement son ensemble noir. Son pantalon, sa chemise et sa veste. Tout est noir, qu’elle ironie. Mais je l’avais trouvé si sexy, si classe dans cette pub pour le café. Il m’avait confié pour une fois que c’était une des seules séries de photo où il se trouvait vraiment bien. Voilà c’est ainsi qu’il partira.
Je croise leurs regards effarés. Ils me prennent pour une folle.
D (inquiet) : Eh!tu fais quoi ?
A (posant sa veste sur un cintre) : je prépare ses habits. Il doit être parfait !
D : tu as le temps… et tu n’es pas obligé…
A (calme) : et qui va le faire ? ça doit être moi !
P (effaré) : d’accord mais il ne faut pas que tu fasses tout, on est là pour t’aider. Et ses parents aussi !
A (stoïque) : il faut que j’aille au centre funéraire ! Je ne suis pas sûr de pouvoir conduire !
P : je t’accompagne. Dom tu restes ici au cas ou ses parents arrivent.
D : oui bien sur.
Je les vois se faire des messes basses alors que j’enfile mes chaussures.
D : elle m’inquiète. Elle est si froide, elle n’a pas versé de larmes !
P : oui, je ne suis pas sûr qu’on puisse la laisser seule. J’ai peur que quand elle va réaliser, elle s’effondre totalement.
D : je vais demander à la mère de Went de rester ici. Je crois qu’elle comprendra.
P : tu es prête Anna ?
A : oui.
Je rentre tel un automate, sans reculer, sans crainte dans le centre funéraire. Je regarde comme si je faisais du shopping. Je regarde les couronne de fleurs, les dessus de cercueil, les cercueils. Je me demande quelle couleur pourrait mettre en valeur son visage, qu’elle couleur il préfère. Je sens bien le regard de Paul sur moi, celui des personnes qui sont ici et qui me reconnaissent. J’entends à peine leurs messes basses. De toute façon, cela fait deux ans que j’entends les gens parler tout bas sur mon passage. Voilà, celui là sera parfait. A la fois sobre et élégant…comme si un cercueil pouvait être élégant. La vendeuse me demande le nom de la personne. J’ai l’impression qu’elle va s’étouffer quand je lui révèle ton nom. Elle baisse le regard, me présente ses excuses. Comme si cela pouvait me toucher. Je tends ma carte de paiement, la remercie et lui dit poliment à samedi, jour de ton enterrement. Paul me reconduit sans même prononcer un mot à la maison. Là tes parents, ta sœur sont là… je ne sais pas comment me conduire. Je les vois effondrer alors que moi je reste stoïque. Je sens bien leur incompréhension alors que je leur propose de boire quelque chose. Les heures passent sans que je me connecte à cette réalité. Je mange normalement alors que personne ne touche son assiette. Je sais bien que si les parents de Wentworth restent ici c’est entre autres pour me surveiller. Mais je me demande bien pourquoi ? Je m’engouffre docilement dans notre, mon grand lit froid. Je me recroqueville dans les draps, serrant frénétiquement ton oreiller. Mes larmes coulent sans que j’y prête attention. Je déteste la personne que je suis devenue depuis ce matin, cette personne froide, distante, que rien ne peut affecter… j’ai l’impression d’être ma mère lors du décès de mon père. C’était, il y a 15 ans mais j’ai l’impression que c’est aujourd’hui.
On se dirige tous d’un pas solidaire vers l’église qui nous fait face. Depuis deux jours je ne suis presque pas sorti. Pour quoi faire de toute façon ? Tout était prêt, je ne pouvais pas aller le voir ! Alors pourquoi sortir de chez nous, chez moi ? Son avocat est passé pour me signaler qu’il avait bien sûr fait un testament… cela lui ressemble tellement, organisé, méthodique même avec cela ! Il me donne tout ! Comme si j’en avais besoin, alors qu’il n’est plus là, comme si je pouvais vivre sans lui, comme si je pouvais rester ici sans lui !
Une horde de journaliste est contenue derrière des barrières, ils me font vomir. Ils sont là, a se délecter de notre malheur alors qu’il y a encore quelques semaines ils nous jetaient en pâture. Ils faisaient courir les rumeurs les plus folles depuis deux ans. Je n’aurais été qu’une couverture pour cacher son homosexualité, je l’aurais trompé au moins toutes les semaines et lui aussi ! ! Deux ans qu’ils nous faisaient vivre l’enfer et ils sont toujours là !
Le père de Wentworth essaye tant bien que mal de soutenir Roxanne, mais elle est tétanisée, tout comme ses sœurs. Je suis seule face à ces personnes attroupées. Ils me regardent tel un ovni. Quoi, on n'a pas le droit d’être digne, d’être distant… de ne pas assimilé. Des regards me transpercent plus que d’autres, celui d’Amie, Sarah, Paul, Dom ou Amaury, Robert… ils ne peuvent pas soutenir mon regard. Comme si le plus dur pour eux était de me voir ainsi ! J’entends les journalistes hurler alors que le corbillard s’engouffre dans l’allée jouxtant l’église. Je m’avance tel un zombie. Je n’arrive plus à penser, mes larmes coulent sans même que j’y prête attention. Je focalise mon esprit sur ce coffret en bois dans lequel tu es allongé. Sans même m’en rendre compte, je suis à côté de Sandie. C’est la personne des pompes funèbres. Je vois bien son regard inquiet quand elle me voit à ses côtés.
Sandie (attentionnée) : vous feriez mieux de rentrer Anna.
A : je veux le voir, il le faut !
Sandie : non ce n’est pas possible.
A (au bord de la crise de nerfs) : je veux le voir, je veux le voir… il ne peut pas être mort …
Sandie (inquiète) : vous ne lui avez pas dit !
Paul : non…
A : je veux le voir, 5 minutes… je vous en supplie ! !
Sandie (la retenant) : lors de l’accident…
A : s’il vous plaît !
Sandie : il n’est pas…
A : je m’en fous … je veux voir son visage … une dernière fois !
P (me retenant) : Anna, il a été décapité dans le choc… tu ne peux…
C’est comme une bombe… je vois le cercueil sortir de la voiture alors que Paul et Sandie me retiennent. Je ne peux plus m’arrêter. : mes larmes et mes sanglots n’arrivent pas à tarir à la vue de ce cercueil, tout comme mon envie de te voir… j’entends les photographes se déchaîner un peu plus, puis les flashs arrivent dès la vision de ta dernière demeure. Les hommes qui retiennent le cercueil sont surpris devant l’intensité des flashs, ils sont complètement éblouis. Un d’eux lâche. Le cercueil leur glisse des mains, tombe à terre, s’entrouvre… sa tête roule à mes pieds. Je te vois pour la dernière fois ! !
Je n’arrive plus à tenir debout. Totalement décroché de mon corps. Paul me tire de droite à gauche pour me poser là où je dois être. Les funérailles se déroulent sans que je sois présente, du moins pas mon cerveau. Le visage de Wentworth m’obsède. Je connais exactement tout ce que je dois faire tel un automate. Je l’ai déjà fait. Hier mon père, aujourd’hui l’homme de ma vie. Normalement on aurait du se marier aujourd’hui. Normalement. Sans même m’en rendre compte je me retrouve dans le cimetière, j’entends vaguement le prêtre faire son cérémonial. Les personnes passent devant moi, m’embrassent sans que je leur réponde. De toute façon je leur dirais quoi ? Paul m’oblige à me pencher pour que je prenne une pincée de terre. Dans un réflexe conditionné, je m’exécute. Seulement devant ce trou béant, je ne peux … je ne peux pas te jeter quelque chose dessus, ce n’est pas possible, cela voudrait dire que je te dis adieu, à toi, à notre amour… c’est impossible. Je sens alors la main de Dom prendre la mienne. Il la tourne et ouvre mes phalanges délicatement pour que la terre tombe sur toi. Je ne voulais pas. Ils m’écartent un peu du passage pour laisser les personnes passer. Puis ils me laissent seul. Je regarde tranquillement le trou se remplir, je ne te vois plus. Je me sens perdue. Je suis seule, ils sont tous près des voitures. Je m’assois par terre, pour être au plus près de toi. Je ne peux pas te laisser ici, je ne peux pas te laisser seul. Je ne veux pas être seul. Allongé sur la terre fraîchement tassée, je pleurs toutes les larmes de mon corps.
Je laisse toutes les personnes présentent dans le salon. Je n’ai pas parlé depuis des heures. Pour dire quoi. La seule personne avec qui j’ai envie de parler n’est plus là. Je me glisse de nouveau dans mon lit. Trois jours que je dors seule et j’ai l’impression que cela fait une éternité.
Je me réveille le corps en sueur et toujours en sursaut. Mes yeux s’ouvrent instantanément. Un vide impressionnant réside en moi, comme si on m’avait arraché le cœur. Je n’arrive pas à réaliser. J’essaye de rester concentrer. J’entends alors un bruit venant de la salle de bain. Mais… qui peut bien donc squatter ma douche. Je saute hors du lit, vêtu de mon débardeur et de mon short. Je m’avance déjà les larmes aux yeux. J’ai si peur de devenir totalement folle. Je pousse la porte qui n’est pas fermée. Je sens cette odeur m’envahir. Je deviens névrosée, ce n’est pas possible. Je m’avance vers la douche. J’ouvre en grand la porte en verre pour en découdre avec cette angoisse qui me tiraille le ventre. Je te vois face à moi, le sourire aux lèvres.
A (ahurie) : Wentworth !
W : je ne voulais pas te réveiller. J’ai eut le vol d’avant. Je voulais te faire la surprise. Arrêtes, tu vas être trempée.
Je m’avance vers lui, rentre dans la douche. Je me colle contre lui, mes bras entourant son torse. Je sens son cœur battre. Je me sens si légère.
A (inquiète) : c’est bien toi ?
W (passant sa main dans mes cheveux) : qu’est-ce qu’il y a ? tu pleurs mais…
A : j’ai fait un horrible cauchemar.
W (déposant des baisers sur mon front) : c’est ce que je vois.
A (sanglotante) : tu étais mort Went…
W : je suis là. C’est le stress du mariage !
A (le serrant au maximum) : j’ai eut si peur, c’était si réel ! ton visage…
W : tout va bien. J’ai hâte d’être à samedi et que tu deviennes ma femme !
A : moi aussi.
Il m’attire à lui et nos lèvres fusionne de nouveaux. En un clin d’œil je sens mon cœur repartir. Il est là, il est ma vie.
W (hésitant) : au fait tu es allé voir le médecin ?
A : oui. Plus de pilules…
W : va falloir que l’on s’entraîne encore plus si on veut avoir un petit Miller alors… chaque occasion peut être la bonne !
A (taquine) : je crois que le voyage de noce est prévu pou, non ?
W (heureux) : tu ne seras pas où je t’emmène. Je t’ai dis que c’était une surprise !
A : bon d’accord.
W (plongeant son regard dans le mien) : Anna, je t’aime.
A (resserrant son étreinte) : moi aussi. Je ne vois pas ma vie sans toi.
ENNEADE- Retrouve Steadman
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Localisation : sous la couette avec ....
Date d'inscription : 28/03/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
putain !!!!!!!!!! j' etaiS horrifier !!!!!!!!!!! avec la mort de went
puree je me voyais dans sa mort , l' enterrement !!!!!!!
pouf elle se reveille et il est la !!!!
mon d 'un chien !!!!!!! je l' ai cru mort !!!!!!
je sais plus trop quoi ?????? dire la !!!!! TU ME SCOTCHE LA !!!!!!!
J ' AI PLUS DE MOT POUR TE DIRE , SE QUE J ' AI RESENTIT
tu ma scotcher !!!!!!!! GRAVE !!!!!!!!!!!
magnifique fin !!!!!!!
BRAVO ENNEADE !!!!!!!! J ' AI ADORE TA FIC
puree je me voyais dans sa mort , l' enterrement !!!!!!!
pouf elle se reveille et il est la !!!!
mon d 'un chien !!!!!!! je l' ai cru mort !!!!!!
je sais plus trop quoi ?????? dire la !!!!! TU ME SCOTCHE LA !!!!!!!
J ' AI PLUS DE MOT POUR TE DIRE , SE QUE J ' AI RESENTIT
tu ma scotcher !!!!!!!! GRAVE !!!!!!!!!!!
magnifique fin !!!!!!!
BRAVO ENNEADE !!!!!!!! J ' AI ADORE TA FIC
virginie- Mr Crane you have a phone call...
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
oh mon dieu j'ai eu une de ces peur j'ai vraiment cru qu'il etait mort. Bravo j'en ai les larmes au yeux c'etait super beau et emouvant mais heureusement ce n'etait qu'un reve. j'ai adorée ta fic elle etait super bien j'espere que tu en feras encore plein d'autre aussi geniale que celle la.
Sara59- Dr Tancredi you are free
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Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Au mon dieu !!
Je viens de dévorer ta fic. Je l'ai vu sur l'aute forum, et j'ai vu qu'elle était entière ici. Alors, je l'ai dévoré !!!
L'épilogue, j'ai pas pu m'empêcher de pleurer, je te jure. J'étais trop mal. Je te jure.
Mai, il est pas mort, je suis trop soulagée !!!
Sublime fic !!!
Je viens de dévorer ta fic. Je l'ai vu sur l'aute forum, et j'ai vu qu'elle était entière ici. Alors, je l'ai dévoré !!!
L'épilogue, j'ai pas pu m'empêcher de pleurer, je te jure. J'étais trop mal. Je te jure.
Mai, il est pas mort, je suis trop soulagée !!!
Sublime fic !!!
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
J'en reviens pas comment tu nous as toute menée en bateau comme cela ...
ton épilogue est superbe, ta fic est superbe, j'ai adoré du début à la fin
Le seul avantage que je vois avec la fin de cette fic c'est qu'on aura + de suite pr Les actes ont des conséquences ^^. Mais celle ci va quand même me manquer.
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Age : 34
Localisation : devant mon écran d'ordi entrain de mater PB
Date d'inscription : 05/01/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
j'ai lu toute ta fic c'est vraiment magnifique
j'ai comme meme eu peur quand j'ai commencé à lire l'épilogue mais tous se fini bien
j'ai comme meme eu peur quand j'ai commencé à lire l'épilogue mais tous se fini bien
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
virginie a écrit:putain !!!!!!!!!! j' etaiS horrifier !!!!!!!!!!! avec la mort de went
puree je me voyais dans sa mort , l' enterrement !!!!!!!
pouf elle se reveille et il est la !!!!
mon d 'un chien !!!!!!! je l' ai cru mort !!!!!!
je sais plus trop quoi ?????? dire la !!!!! TU ME SCOTCHE LA !!!!!!!
J ' AI PLUS DE MOT POUR TE DIRE , SE QUE J ' AI RESENTIT
tu ma scotcher !!!!!!!! GRAVE !!!!!!!!!!!
magnifique fin !!!!!!!
BRAVO ENNEADE !!!!!!!! J ' AI ADORE TA FIC
TU MA ENLEVER LES MOTS DE LA BOUCHE ET DU CLAVIER! J'EN SUIS TOUJOURS SANS VOIX
Amaria- Emprisonné(e) à Sona
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Age : 36
Localisation : J'en sais trop rien, je médite!
Date d'inscription : 20/01/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Punaise tu m'a fait peur
sur le coup je regrettais qu'il y ait un épilogue
heureusement ce n'était qu'un cauchemar
j'en suis encore toute retournée
sur le coup je regrettais qu'il y ait un épilogue
heureusement ce n'était qu'un cauchemar
j'en suis encore toute retournée
lily24- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Localisation : dans les nuages...
Date d'inscription : 06/04/2007
Re: rencontres imprévues CHAP 35 (1/11)
Oh la la, je me suis demandé si elle allait descendre dans le trou avec lui, ou se laisser mourrir, ou encore si les nausées annoncaient un heureux évènement qui lui donnerait une raison de vivre, mais c'était juste un cauchemard....
Comment ne pas hurler son angoisse même en le voyant vivant sous la douche....
Comment ne pas hurler son angoisse même en le voyant vivant sous la douche....
Astrid- En route pour la frontière
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