NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
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Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Bon, c'est peut-être bizzarre mais j'aime ce chapitre malgré tout, je m'explique:
Premièrement parceque Fred ne m'apparaît plus comme le méchant de l'histoire.
deuxièmement parceque grâce à Fred went va enfin connaître la verité sur sa paternité.
et troisièmement parceque Went va enfin être prés de Sonia, et peut-être que ca pourra la réveiller
J'attends avec impatience la suite!!!!!!!!!!!!!! poste la vite!!
Premièrement parceque Fred ne m'apparaît plus comme le méchant de l'histoire.
deuxièmement parceque grâce à Fred went va enfin connaître la verité sur sa paternité.
et troisièmement parceque Went va enfin être prés de Sonia, et peut-être que ca pourra la réveiller
J'attends avec impatience la suite!!!!!!!!!!!!!! poste la vite!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Une superbe suite, qui annonce peut être le dénouement de toute cette histoire! Went va enfin connaitre la vérité sur l'enfant de Sonia! Bon jespr que tu nous réserve une fin pas tro tragike hein? :p allez bises et vite la suite, j'en salive d'avance! ^^
lildemon- Compagnon de Cellule de Michael
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
C'est un chapitre dur mais prenant. J'ai beaucoup aimé ton petit préambule., sur ce que ressent Sonia
C'est tout de même bien triste qu'il l'apprenne dans de pareilles conditions
Sonia n'a pas voulu que Fred reconnaisse ce bébé. ça a aussi dû mettre la puce à l'oreille de Fred et finalement, ça veut dire qu'elle espérait, au fond d'elle, qu'elle retrouverait Wentworth...
Cette partie de ma vie, cette fracture du temps qui a coupé ma vie entre l’avant et l’après, il n’y a rien au milieu pour moi, rien que ce que l’on a bien voulu me raconter. Ce temps que j’ai perdu de toi et que je ne rattraperai jamais...
Au moins, sur ce coup-là, Fred fait ce qu'il faut. Il met de côté son amour propre. Il doit bien ça à Sonia. Je pense qu'il doit se sentir coupable car elle a eu cet accident après leur dispute.Fred avait pris son courage à deux mains et mis sa fierté de coté pour appeler Tracy qui fut à mon chevet le lendemain même. Il lui raconta toute l’histoire et ce qu’il savait pour Andréas. Les médecins ne donnaient pas cher de ma peau. Dans le meilleur des cas, je resterais des mois dans le coma qu’ils avaient provoqués artificiellement pour que je ne souffre pas et dans le pire, je succomberais à mes blessures.
C'est bien, il pense aussi à ce bébé qui a besoin de son père à ses côtés alors que sa mère lutte pour vivre. ça va être un choc pour Wentworth mais je pense que ça va aussi l'aider à traverser cette épreuve. Il doit être présent pour que Sonia s'en sorte. Qui va lui annoncer sa paternité ? Comment ?
F : je ne veux plus de mensonges, il a le droit de savoir ! Ce n’est jamais trop tard ! S’il arrivait quelque chose...je n’ai aucun droit sur cet enfant !
T : mais comment veux-tu qu’on lui annonce un truc pareil ? Il va avoir un choc !
F : nous n’avons pas le choix...So n’a pas voulu que je reconnaisse cet enfant, s’il lui arrive quelque chose, je n’aurais aucun droit sur lui !
C'est tout de même bien triste qu'il l'apprenne dans de pareilles conditions
Sonia n'a pas voulu que Fred reconnaisse ce bébé. ça a aussi dû mettre la puce à l'oreille de Fred et finalement, ça veut dire qu'elle espérait, au fond d'elle, qu'elle retrouverait Wentworth...
Il ne faut pas que Wentworth ait de remords. Ce n'est pas le moment. Il doit être effondré mais il faut qu'il conseve le moral et qu'il soit présent pour Sonia. Cet accident va lui faire comprendre bien des choses, comme à Fred...
« Je suis vraiment trop con...j’aurais jamais du écouter ce type ! Pourquoi est-ce que je suis parti ? Pourquoi j’ai pas essayé de m’interposer ? C’est peut-être son fils mais çà ne m’aurait pas empêcher de l’aimer ! Mon dieu faites qu’elle s’en sorte, je vous en supplie ! »
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voilà la suite du jour...qui j'espère vous rassurera un peu...
Depuis l’accident, depuis mon coma, il y a trois jours, Andréas est gardé par Audrey qui s’en occupe à merveille. Fred n’est pas en état de faire quoi que ce soit et Tracy est bien trop occupée par moi-même pour avoir le temps de faire quoi que ce soit.
Mon coma profond persiste et les médecins sont incapables de se prononcer.
Lorsque Frédéric arrive à l’hôpital ce jour là, Tracy est dans ma chambre et me parle, de tout et de rien, du bébé, des petits gazouillis qu’il pousse, de ses sourires car le médecin lui as dit que me stimuler m’aiderait certainement à sortir du coma, qu’une étude a prouvé que les personnes dans le coma entendent ce qui se passe autour et que çà les aident à se battre.
Fred entre dans la chambre, déçu de ne voir aucun changement à mon état. Une enveloppe dans la main, il s’approche de Tracy.
F : je peux te parler ?
T : oui ??? Qu’est-ce qu’il y a ?
Il lui demande de sortir dans le couloir pour en parler et elle le suis sans autre question, lâchant au passage la main de Sonia qu’elle tenait en lui parlant.
T : çà ne va pas ?
F : si...je suis...je suis un peu perdu voilà tout ! J’ai longtemps essayé de me persuader que cet enfant était le mien et me raccrochait à Sonia mais tu sais comme moi que c’est faux. Elle n’a pas voulu que je le reconnaisse, qu’il porte mon nom mais elle est allée beaucoup plus loin. Je sais que ce n’est que dans l’intérêt d’Andréas mais çà me brise le cœur quand même.
T : je ne comprends rien Fred, tu peux t’expliquer ? Qu’est-ce qui se passe ?
F : quand nous sommes rentrés sur Paris, Audrey vient de m’apprendre que Sonia est allée voir un notaire auprès duquel elle a fait une déclaration pour protéger Andréas s’il lui arrivait quelque chose. Ainsi, dans le cas présent, le notaire a tout pouvoir pour exercer la recherche de paternité. Il est bien évident qu’elle a laissé clairement inscrit dans un document authentifié l’identité du père d’Andréas. Elle a également laissé une lettre pour Went au notaire, lettre dont Audrey vient de me remettre copie dans ce pli cacheté, je voudrais que tu le donnes à Went...je n’en aurais pas la force.
T : c’est vraiment une histoire de fou ! Et qu’est-ce qu’elle dit dans cette lettre ?
F : je n’en ai absolument aucune idée ! Je ne l’ai pas ouverte et l’original est chez le notaire. Je suppose qu’elle lui explique tout depuis le début...
Les larmes coulent sur son visage alors qu’il sait l’avoir perdu pour toujours.
Peut-être se remettra t’elle, mais il sait que de toutes les manières, elle ne reviendra jamais vers lui.
Tracy est touchée par la peine de cet homme en face d’elle qui laisse échapper ses larmes de désespoir. Elle sait qu’il ne veut qu’une chose au fond, que Sonia s’en sorte et qu’elle puisse être heureuse.
Au même moment, son portable vibre et affiche le nom de son correspondant. Elle se saisit du mobile et fixe Fred.
T : c’est lui...
Il acquiesce et l’encourage à répondre en lui faisant un signe de tête.
Elle s’exécute.
T : allo ?
W : c’est moi...je suis arrivé...je suis à la gare, je prends un taxi...c’est quel hôpital ?
T : tu es déjà là ?
W : j’ai tout laissé tomber, il y a longtemps que j’aurais du faire ce choix ! Où êtes-vous ?
Tracy lui indique l’adresse de l’hôpital et lui dit qu’elle l’attendra dans 30 minutes précises, à l’entrée du pôle réanimation.
Le taxi file dans la circulation. A l’intérieur, Went tape nerveusement ses doigts contre le rebord de la vitre. Tout lui semble aller trop lentement, il n’a qu’une hâte, la retrouver, la faire revenir et ne plus jamais la quitter.
La voiture se gare et il en descend rapidement après avoir réglé le chauffeur. Il est un peu en avance et Tracy n’est visiblement pas là. Qu’importe, autant qu’il aille à sa rencontre.
Il se lance et entre dans l’hôpital. Arrivé à l’accueil, la jeune hôtesse manque de s’étouffer lorsqu’elle relève les yeux pour l’accueillir et qu’elle réalise qui est devant elle. Il arrive à bafouiller quelques mots dans un mauvais français.
W : je cherche Melle Martin, qui est en réanimation...pouvez-vous me dire où je peux la voir ?
La jeune femme s’empresse de se lever et l’accompagne jusque dans le service, estomaqué d’être face au héros de sa série préférée.
Là, dans le couloir, Tracy est en pleine discussion avec Frédéric. Son visage se durcit lorsqu’il l’aperçoit mais il poursuit sa route jusqu’à leur rencontre.
Lorsqu’elle l’aperçoit, elle ne peut réprimer un léger cri.
T : Went !
Elle s’approche en courant vers lui et lui sautes dans les bras. Il se dégage et l’interroge du regard, les yeux brillants de peur et de culpabilité.
W : où est-elle ? S’il te plaît, laisses-moi la voir !
T : Went je...j’aurais quelque chose à te dire...
W : je suis désolé Tracy, il faut que je la vois...
Elle sait qu’elle devrait lui dire le plus vite possible, mais elle voit aussi le désespoir dans ses yeux et elle comprend qu’elle n’obtiendra rien de lui tant qu’il ne l’aura pas vue. Il a ce besoin irrépressible de la voir, de la toucher ; de la sentir vivante, même si loin, encore vivante à coté de lui.
Elle l’accompagne et ouvre délicatement la porte, comme si le bruit pouvait la réveiller puis le laisse entrer seul.
T : vas-y, il y a longtemps qu’elle t’attend...
Il s’avance délicatement près d’elle, les mains tremblantes et le cœur serré. Son corps est recouvert de bandages et d’appareillages, un tuyau lui parcoure la bouche jusque dans le fond de la gorge pour l’aider à respirer artificiellement. Il se sent faible, impuissant et inutile devant l’étendue de ses blessures.
Arrivé juste à coté d’elle, il ne peut réprimer un sanglot en constatant son visage tuméfié par les chocs violents qu’elle a du subir. Un gros bandage maintient la moitié de sa tête cachée. Des larmes coulent le long de ses joues alors qu’il attrape nerveusement ma main qu’il serre fort puis porte à son cœur et enfin à sa bouche avant de la redéposer délicatement sans toutefois la lâcher.
W : ma chérie...pourquoi...pourquoi il faut cet accident pour que je revienne à toi, pourquoi ? Qu’est-ce qui t’es arrivée ? Je sui là maintenant, tu vas aller mieux, tu vas t’en sortir, j’y veillerais, je te le promets, je ne pars plus, plus jamais, je t’en fais la promesse.
Au même moment, une infirmière entre dans la chambre et cligne des yeux lorsqu’elle l’aperçoit pour vérifier qu’elle n’a pas d’hallucinations.
- Monsieur ? Je dois vous demandez de sortir, je dois faire ses soins...
W : je peux revenir ensuite ?
- d’ici une demi-heure oui...
Il la salue rapidement et quitte la chambre alors que son regard s’attarde encore sur la silhouette de la femme qu’il aime et qui ne rouvrira peut-être jamais les yeux.
Dans le couloir, Fred s’est éclipsé, trop triste et flippé pour affronter le regard de Went. Tracy attends assise sur un petit siège en plastique un gobelet en plastique vide dans les mains. Il s’approche doucement d’elle, plus résigné que jamais, les sourcils froncés.
W : que t’ont dis les médecins ?
Elle relève brutalement la tête vers lui.
T : quoi ?
W : je veux savoir si elle va s’en sortir ?
T : euhhh...ils ne savent pas Went, ils ne veulent pas se prononcer. Ils disent qu’elle peut se réveiller demain comme ne jamais se réveiller du tout !
W : et c’est tout ? Ils ne tentent rien ?
T : qu’est-ce que tu veux qu’ils fassent ? Elle est dans le coma, ils l’ont opérée, maintenant, nous ne pouvons qu’attendre !
Il pose ses yeux au sol et soupire de désespoir.
W : je ne veux pas croire que çà finisse comme çà, je ne peux pas. On aurait pu être heureux tous les deux, on aurait pu si j’avais eu plus de volonté, si j’avais eu plus confiance en moi...j’ai pris le prétexte de son fils pour m’effacer...je n’aurais pas du...
T : tu ne devrais pas dire çà Went...je...j’ai quelque chose pour toi...
Il relève la tête les yeux chargés de douleur.
W : oui ? Quoi ?
T : C’est une lettre de Sonia, enfin...une copie. Je ne sais pas ce qu’elle contient exactement mais elle avait des choses à t’annoncer depuis longtemps et elle n’en a malheureusement pas eu l’occasion. C’est important au vu de la situation que tu en prennes connaissance maintenant. Tu devrais retourner auprès d’elle pour la lire, ta place est là bas. Je t’attends dehors mais prends tout ton temps, je t’attendrais.
Il ne peut qu’acquiescer devant la mine grave de son amie et prend l’enveloppe qu’elle lui tend. Elle est assez épaisse et il serre le doux papier dans sa main comme si c’était la dernière chose qui le reliait à moi.
Le couloir le porte jusqu’à la chambre où je suis toujours immobilisée, inerte sur le lit.
Bonne nuit...
CHAPITRE 34 Retrouvailles
Depuis l’accident, depuis mon coma, il y a trois jours, Andréas est gardé par Audrey qui s’en occupe à merveille. Fred n’est pas en état de faire quoi que ce soit et Tracy est bien trop occupée par moi-même pour avoir le temps de faire quoi que ce soit.
Mon coma profond persiste et les médecins sont incapables de se prononcer.
Lorsque Frédéric arrive à l’hôpital ce jour là, Tracy est dans ma chambre et me parle, de tout et de rien, du bébé, des petits gazouillis qu’il pousse, de ses sourires car le médecin lui as dit que me stimuler m’aiderait certainement à sortir du coma, qu’une étude a prouvé que les personnes dans le coma entendent ce qui se passe autour et que çà les aident à se battre.
Fred entre dans la chambre, déçu de ne voir aucun changement à mon état. Une enveloppe dans la main, il s’approche de Tracy.
F : je peux te parler ?
T : oui ??? Qu’est-ce qu’il y a ?
Il lui demande de sortir dans le couloir pour en parler et elle le suis sans autre question, lâchant au passage la main de Sonia qu’elle tenait en lui parlant.
T : çà ne va pas ?
F : si...je suis...je suis un peu perdu voilà tout ! J’ai longtemps essayé de me persuader que cet enfant était le mien et me raccrochait à Sonia mais tu sais comme moi que c’est faux. Elle n’a pas voulu que je le reconnaisse, qu’il porte mon nom mais elle est allée beaucoup plus loin. Je sais que ce n’est que dans l’intérêt d’Andréas mais çà me brise le cœur quand même.
T : je ne comprends rien Fred, tu peux t’expliquer ? Qu’est-ce qui se passe ?
F : quand nous sommes rentrés sur Paris, Audrey vient de m’apprendre que Sonia est allée voir un notaire auprès duquel elle a fait une déclaration pour protéger Andréas s’il lui arrivait quelque chose. Ainsi, dans le cas présent, le notaire a tout pouvoir pour exercer la recherche de paternité. Il est bien évident qu’elle a laissé clairement inscrit dans un document authentifié l’identité du père d’Andréas. Elle a également laissé une lettre pour Went au notaire, lettre dont Audrey vient de me remettre copie dans ce pli cacheté, je voudrais que tu le donnes à Went...je n’en aurais pas la force.
T : c’est vraiment une histoire de fou ! Et qu’est-ce qu’elle dit dans cette lettre ?
F : je n’en ai absolument aucune idée ! Je ne l’ai pas ouverte et l’original est chez le notaire. Je suppose qu’elle lui explique tout depuis le début...
Les larmes coulent sur son visage alors qu’il sait l’avoir perdu pour toujours.
Peut-être se remettra t’elle, mais il sait que de toutes les manières, elle ne reviendra jamais vers lui.
Tracy est touchée par la peine de cet homme en face d’elle qui laisse échapper ses larmes de désespoir. Elle sait qu’il ne veut qu’une chose au fond, que Sonia s’en sorte et qu’elle puisse être heureuse.
Au même moment, son portable vibre et affiche le nom de son correspondant. Elle se saisit du mobile et fixe Fred.
T : c’est lui...
Il acquiesce et l’encourage à répondre en lui faisant un signe de tête.
Elle s’exécute.
T : allo ?
W : c’est moi...je suis arrivé...je suis à la gare, je prends un taxi...c’est quel hôpital ?
T : tu es déjà là ?
W : j’ai tout laissé tomber, il y a longtemps que j’aurais du faire ce choix ! Où êtes-vous ?
Tracy lui indique l’adresse de l’hôpital et lui dit qu’elle l’attendra dans 30 minutes précises, à l’entrée du pôle réanimation.
Le taxi file dans la circulation. A l’intérieur, Went tape nerveusement ses doigts contre le rebord de la vitre. Tout lui semble aller trop lentement, il n’a qu’une hâte, la retrouver, la faire revenir et ne plus jamais la quitter.
La voiture se gare et il en descend rapidement après avoir réglé le chauffeur. Il est un peu en avance et Tracy n’est visiblement pas là. Qu’importe, autant qu’il aille à sa rencontre.
Il se lance et entre dans l’hôpital. Arrivé à l’accueil, la jeune hôtesse manque de s’étouffer lorsqu’elle relève les yeux pour l’accueillir et qu’elle réalise qui est devant elle. Il arrive à bafouiller quelques mots dans un mauvais français.
W : je cherche Melle Martin, qui est en réanimation...pouvez-vous me dire où je peux la voir ?
La jeune femme s’empresse de se lever et l’accompagne jusque dans le service, estomaqué d’être face au héros de sa série préférée.
Là, dans le couloir, Tracy est en pleine discussion avec Frédéric. Son visage se durcit lorsqu’il l’aperçoit mais il poursuit sa route jusqu’à leur rencontre.
Lorsqu’elle l’aperçoit, elle ne peut réprimer un léger cri.
T : Went !
Elle s’approche en courant vers lui et lui sautes dans les bras. Il se dégage et l’interroge du regard, les yeux brillants de peur et de culpabilité.
W : où est-elle ? S’il te plaît, laisses-moi la voir !
T : Went je...j’aurais quelque chose à te dire...
W : je suis désolé Tracy, il faut que je la vois...
Elle sait qu’elle devrait lui dire le plus vite possible, mais elle voit aussi le désespoir dans ses yeux et elle comprend qu’elle n’obtiendra rien de lui tant qu’il ne l’aura pas vue. Il a ce besoin irrépressible de la voir, de la toucher ; de la sentir vivante, même si loin, encore vivante à coté de lui.
Elle l’accompagne et ouvre délicatement la porte, comme si le bruit pouvait la réveiller puis le laisse entrer seul.
T : vas-y, il y a longtemps qu’elle t’attend...
Il s’avance délicatement près d’elle, les mains tremblantes et le cœur serré. Son corps est recouvert de bandages et d’appareillages, un tuyau lui parcoure la bouche jusque dans le fond de la gorge pour l’aider à respirer artificiellement. Il se sent faible, impuissant et inutile devant l’étendue de ses blessures.
Arrivé juste à coté d’elle, il ne peut réprimer un sanglot en constatant son visage tuméfié par les chocs violents qu’elle a du subir. Un gros bandage maintient la moitié de sa tête cachée. Des larmes coulent le long de ses joues alors qu’il attrape nerveusement ma main qu’il serre fort puis porte à son cœur et enfin à sa bouche avant de la redéposer délicatement sans toutefois la lâcher.
W : ma chérie...pourquoi...pourquoi il faut cet accident pour que je revienne à toi, pourquoi ? Qu’est-ce qui t’es arrivée ? Je sui là maintenant, tu vas aller mieux, tu vas t’en sortir, j’y veillerais, je te le promets, je ne pars plus, plus jamais, je t’en fais la promesse.
Au même moment, une infirmière entre dans la chambre et cligne des yeux lorsqu’elle l’aperçoit pour vérifier qu’elle n’a pas d’hallucinations.
- Monsieur ? Je dois vous demandez de sortir, je dois faire ses soins...
W : je peux revenir ensuite ?
- d’ici une demi-heure oui...
Il la salue rapidement et quitte la chambre alors que son regard s’attarde encore sur la silhouette de la femme qu’il aime et qui ne rouvrira peut-être jamais les yeux.
Dans le couloir, Fred s’est éclipsé, trop triste et flippé pour affronter le regard de Went. Tracy attends assise sur un petit siège en plastique un gobelet en plastique vide dans les mains. Il s’approche doucement d’elle, plus résigné que jamais, les sourcils froncés.
W : que t’ont dis les médecins ?
Elle relève brutalement la tête vers lui.
T : quoi ?
W : je veux savoir si elle va s’en sortir ?
T : euhhh...ils ne savent pas Went, ils ne veulent pas se prononcer. Ils disent qu’elle peut se réveiller demain comme ne jamais se réveiller du tout !
W : et c’est tout ? Ils ne tentent rien ?
T : qu’est-ce que tu veux qu’ils fassent ? Elle est dans le coma, ils l’ont opérée, maintenant, nous ne pouvons qu’attendre !
Il pose ses yeux au sol et soupire de désespoir.
W : je ne veux pas croire que çà finisse comme çà, je ne peux pas. On aurait pu être heureux tous les deux, on aurait pu si j’avais eu plus de volonté, si j’avais eu plus confiance en moi...j’ai pris le prétexte de son fils pour m’effacer...je n’aurais pas du...
T : tu ne devrais pas dire çà Went...je...j’ai quelque chose pour toi...
Il relève la tête les yeux chargés de douleur.
W : oui ? Quoi ?
T : C’est une lettre de Sonia, enfin...une copie. Je ne sais pas ce qu’elle contient exactement mais elle avait des choses à t’annoncer depuis longtemps et elle n’en a malheureusement pas eu l’occasion. C’est important au vu de la situation que tu en prennes connaissance maintenant. Tu devrais retourner auprès d’elle pour la lire, ta place est là bas. Je t’attends dehors mais prends tout ton temps, je t’attendrais.
Il ne peut qu’acquiescer devant la mine grave de son amie et prend l’enveloppe qu’elle lui tend. Elle est assez épaisse et il serre le doux papier dans sa main comme si c’était la dernière chose qui le reliait à moi.
Le couloir le porte jusqu’à la chambre où je suis toujours immobilisée, inerte sur le lit.
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soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Et bien il est très émouvant ce chapitre !!!
Le coup de la lettre je trouve ça original ! c’est particulièrement touchant ! et puis Fred réagit très bien et c'est tout à son honneur !
Le coup de la lettre je trouve ça original ! c’est particulièrement touchant ! et puis Fred réagit très bien et c'est tout à son honneur !
blumy- Admis à l'infirmerie
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je me demande quelle va être lé réaction de Went en lisant cette lettre.
ta suite est vraiment touchante.
J'imagine la réaction de l'infirmière quand elle a vu Went dans la chambre de Sonia
Mets vite la suite!!
ta suite est vraiment touchante.
J'imagine la réaction de l'infirmière quand elle a vu Went dans la chambre de Sonia
Mets vite la suite!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Fred a l'air de vraiment regretter ce qu'il a fait. Aujourd'hui, le principal c'est qu'il a compris que si Sonia s'en sortait, sa place n'était plus auprès d'elle avec Andréas et qu'il devait laisser Wentworth revenir. Il avait demandé lui avait demandé de sortir de la vie de Sonia pour pouvoir élever leur enfant mais, maintenant, il se doit de faire la même chose.F : si...je suis...je suis un peu perdu voilà tout ! J’ai longtemps essayé de me persuader que cet enfant était le mien et me raccrochait à Sonia mais tu sais comme moi que c’est faux. Elle n’a pas voulu que je le reconnaisse, qu’il porte mon nom mais elle est allée beaucoup plus loin. Je sais que ce n’est que dans l’intérêt d’Andréas mais çà me brise le cœur quand même.
Sonia n'a jamais eu le courage de parler à Went et à Fred mais, au moins, elle avait tout prévu pour son fils. Peut-être qu'elle voulait, inconsciemment, que Fred comprenne qu'il n'était pas le père de l'enfant, notamment lorsqu'elle a refusé qu'il le reconnaisse. Malheureusement pour elle, il a fermé les yeux, comme elle et a préféré le silence. Fred n'avait peut-être pas le courage de partir, de tenter de construire une famille ailleurs, loin de Sonia. Comme elle, il a dû se convaincre que tout rentrerait peut-être dans l'ordre, un jour. Il doit être habité par un terrible sentiment de culpabilité.F : quand nous sommes rentrés sur Paris, Audrey vient de m’apprendre que Sonia est allée voir un notaire auprès duquel elle a fait une déclaration pour protéger Andréas s’il lui arrivait quelque chose. Ainsi, dans le cas présent, le notaire a tout pouvoir pour exercer la recherche de paternité. Il est bien évident qu’elle a laissé clairement inscrit dans un document authentifié l’identité du père d’Andréas. Elle a également laissé une lettre pour Went au notaire, lettre dont Audrey vient de me remettre copie dans ce pli cacheté, je voudrais que tu le donnes à Went...je n’en aurais pas la force.
Les larmes coulent sur son visage alors qu’il sait l’avoir perdu pour toujours.
Peut-être se remettra t’elle, mais il sait que de toutes les manières, elle ne reviendra jamais vers lui.
Tracy est touchée par la peine de cet homme en face d’elle qui laisse échapper ses larmes de désespoir. Elle sait qu’il ne veut qu’une chose au fond, que Sonia s’en sorte et qu’elle puisse être heureuse.
Wentworth aussi doit se sentir coupable de ne pas s'être battu plus pour Sonia Tracy va être d'une grande aide pour lui, je pense, et inversement. Elle a une parole très réconfortante quand elle lui dit que Sonia l'attend depuis longtemps et quand elle lui parle de la lettreT : vas-y, il y a longtemps qu’elle t’attend...
Il s’avance délicatement près d’elle, les mains tremblantes et le cœur serré. Son corps est recouvert de bandages et d’appareillages, un tuyau lui parcourt la bouche jusque dans le fond de la gorge pour l’aider à respirer artificiellement. Il se sent faible, impuissant et inutile devant l’étendue de ses blessures.
Arrivé juste à coté d’elle, il ne peut réprimer un sanglot en constatant son visage tuméfié par les chocs violents qu’elle a du subir. Un gros bandage maintient la moitié de sa tête cachée. Des larmes coulent le long de ses joues alors qu’il attrape nerveusement ma main qu’il serre fort puis porte à son cœur et enfin à sa bouche avant de la redéposer délicatement sans toutefois la lâcher.
W : ma chérie...pourquoi...pourquoi il faut cet accident pour que je revienne à toi, pourquoi ? Qu’est-ce qui t’es arrivé ? Je suis là maintenant, tu vas aller mieux, tu vas t’en sortir, j’y veillerais, je te le promets, je ne pars plus, plus jamais, je t’en fais la promesse.
Cette lettre va sûrement lui faire du bien et lui donner une raison supplémentaire d'espérer...W : je ne veux pas croire que çà finisse comme çà, je ne peux pas. On aurait pu être heureux tous les deux, on aurait pu si j’avais eu plus de volonté, si j’avais eu plus confiance en moi...j’ai pris le prétexte de son fils pour m’effacer...je n’aurais pas du...
T : tu ne devrais pas dire çà Went...je...j’ai quelque chose pour toi...
Il relève la tête les yeux chargés de douleur.
W : oui ? Quoi ?
T : C’est une lettre de Sonia, enfin...une copie. Je ne sais pas ce qu’elle contient exactement mais elle avait des choses à t’annoncer depuis longtemps et elle n’en a malheureusement pas eu l’occasion. C’est important au vu de la situation que tu en prennes connaissance maintenant. Tu devrais retourner auprès d’elle pour la lire, ta place est là bas. Je t’attends dehors mais prends tout ton temps, je t’attendrais.
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Merci pour tous ces coms...
Je viens vous poster la suite qui je l'espère vous plaira
Ses longs doigts, fins et tremblants ouvrent l’enveloppe avec une extrême douceur, comme si elle avait pu contenir un trésor.
Il déplie lentement le papier et me fixe. Ses tremblements s’accélèrent et son cœur se serre.
W : qu’est-ce que tu pouvais avoir de si important à me dire hein ?
Il sourit et plonge son regard sur le papier crème.
« Mon cher Wentworth, mon amour,
Je ne sais pas vraiment par où commencer mais si tu tiens ce papier entre tes mains, ce n’est malheureusement pas bon signe.
Je n’arrive pas à résumer notre histoire ni les sentiments que j’ai toujours éprouvés pour toi et que j’éprouverais toujours. Depuis le premier jour où je t’ai vu jusqu’aux derniers moments où tu me tenais dans tes bras avant que je sois conduite à l’hôpital, ton regard et ton amour m’ont toujours retournée. Je veux que tu saches que quoi que j’aie pu faire ou que j’ai pu omettre de te dire, je t’aime.
Çà ne marche pas avec Frédéric et je vais le quitter je sais que je vais le faire, peut-être même que quand tu liras ces mots ce sera fait depuis un moment. J’ai eu de l’estime pour lui, beaucoup d’estime, mais si aimer c’est ce sue je ressens pour toi alors non, je ne l’ai jamais aimé.
Je voudrais revenir à toutes ces années qui nous ont séparés, ne jamais partir, avoir eu tes lettres et te retrouver, ne pas avoir lutté contre mes sentiments à Cannes puis au mariage de Brian...ah...ce mariage, je ne l’oublierais jamais et je pense que tu t’en souviens toi aussi.
Tu m’as suivi après cette danse dans tes bras, dans le parc quand la tête me tournait, tu as voulu me piéger et tu as formidablement réussi.
Malgré mes réticences et le rejet ce que tu as pu ressentir ce soir là, en t’obligeant à me promettre de me laisser tranquille, c’est pourtant l’inverse que le destin a décidé pour nous Went, nous ne pourrons jamais oublier cette soirée.
Tu m’as fait un cadeau merveilleux ce soir là et j’espère que tu es bien assis, car ce merveilleux présent c’est notre fils, Andréas.
Oui, Andréas est ton fils et je ne t’ai rien dit...je suis désolée.
Je ne l’ai pas su tout de suite, il a fallu que je fasse ce malaise à New York pour que le test de compatibilité sanguine m’indique que Fred ne pouvait être le père de l’enfant que je portais. Mon bébé était de Rhésus négatif alors que Fred et moi étions de Rhésus positif. La seule personne qui pouvait donc être le père de mon enfant ne pouvait être que toi malgré les précautions que nous avions prises.
J’ai été transportée de joie ce jour là, autant que rongée par le doute.
Tu étais là à coté de moi, ami, prévenant puis de nouveau amant et protecteur et j’ai été faible, je ne t’ai rien dit, j’ai voulu profiter du moment présent sans imaginer que la vie pourrait à nouveau se charger de nous séparer.
Quand je me suis réveillée, maman et seule dans cette grande chambre d’hôpital, je n’avais ni la force ni la possibilité de te chercher. Je sais que j’aurais pu lutter et repousser Fred, rester à New York et te retrouver mais je ne l’ai pas fait. J’ai choisi la facilité ou ce que je croyais l’être et je me suis éloignée.
J’ai refusé qu’Andréas porte le nom de Fred et j’ai fait toute les démarches avec l’aide de mon amie Audrey pour mettre notre fils à l’abri auprès d’un notaire dont tu trouveras le nom en bas de cette page, si tu acceptes cette paternité bien sûr.
Malgré tout, tu ne m’as jamais quitté Went, tu étais toujours avec moi, à travers lui c’est mon amour pour toi qui grandissait.
Je fais confiance à mes amis pour te le présenter, j’aurais tellement aimé être là...
Il a tes yeux, ta bouche, ton nez et tes cheveux mais aussi quelque chose de son grand-père.
Promets moi de veiller sur lui et de ne jamais l’abandonner, de lui parler de moi et de raconter notre histoire pour qu’à travers notre amour il puisse se construire et savoir qu’il est le fruit d’une unique passion, éternelle et merveilleuse.
Je t’aime Went, je t’ai toujours aimé même si je t’ai plus fait souffrir que rendu heureux. Je suis fière de t’avoir donné un fils, je ne pourrais jamais te faire de plus beau cadeau.
Je t’aime à jamais, pardonne-moi,
Ta petite frenchie, Sonia. »
Les yeux embués de larmes et les mains tremblantes, il relève doucement la tête et fixe, sonné, mon visage, je suis étendue sur le lit, inerte et blême. Ses doigts se rapprochent des miens et me serrent fort. Went essaie désespérément de créer un lien entre nous mais je reste immobile, froide et silencieuse.
Après un moment pour reprendre ses esprits, il essuie quelques larmes et se frotte nerveusement le crâne, sans cesser de fixer les appareillages qui m’entourent et les cordons qui m’y relient. Ses yeux se rétrécissent et une lueur de détermination apparaît dans ses yeux.
Il s’approche de mon oreille et me prends la main.
W : je te promets que je vais m’occuper de lui Sonia...je te le promets, mais je n’y arriverai pas tout seul. Il va falloir que tu m’aides, il va falloir que tu te battes et que tu nous reviennes. Je veux une famille pour Andréas...qu’est ce que je vais lui dire moi sinon ? Je sais que tu peux revenir...il faut que tu sois forte, je vais m’occuper de toi chérie, plus jamais je ne te laisserai seule. Bats-toi et je m’occupe du reste...
Il dépose de doux baisers à peine effleurés sur mon visage endoloris et bleu. Ses larmes n’ont pas vraiment séchées que d’autres ont pris le relais.
Il caresse mon front et embrasse mon crâne bandé.
Il s’éloigne ensuite doucement du lit sans cesser de garder graver les dernières images de moi sur ce lit.
Il sort de la chambre et parcours le couloir, croisant au passage des regards ahuris par sa présence. Infirmières, patients et visiteurs ont l’impression d’halluciner.
Il s’approche de l’accueil et se concentre afin d’interpeller une infirmière.
W : Madame ?
- oui ?
Elle relève les yeux et repositionne ses lunettes pour vérifier qu’elle voit bien clair alors que ses joues s’empourprent.
W : j’aimerais connaître les démarches pour rapatrier ma femme aux Etats-Unis...
- comment...mais...qui est votre femme ?
W : nous ne somme spas vraiment mariés mais...c’est Mademoiselle Martin. C’est possible de faire çà ?
- euh....oui mais çà arrive rarement car un avion médicalisé coutre très cher...
W : l’argent n’est pas un problème...
- oui mais le cas de Mademoiselle Martin est un peu particulier...elle est dans un coma profond et souffre aussi de nombreux traumatismes...çà nécessite un appareillage lourd...
W : je peux voir le chef de service demain ?
- euh....oui, je crois que çà peut se faire.
W : très bien...merci, bonne soirée !
- bonne soirée Monsieur Miller !
Il sort du bâtiment et rejoins Tracy qui l’attend un peu plus loin.
Elle lui sourit et il se rapproche.
T : alors...comment tu te sens ? Cette lettre ?
Il prend une profonde inspiration.
W : tu le savais ? Pour Andréas...tu le savais ?
Il la fixe de son regard perçant et inquisiteur.
T : tu m’en veux ? J’pouvais rien te dire Went ! J’étais son amie autant que la tienne, je pouvais pas la trahir en te le disant ! Et puis ce n’était pas à moi de te l’annoncer ! Ne rien te dire ce n’était pas te trahir !
W : ouais...
Il soupire.
T : qu’est-ce que tu comptes faire ?
W : je vais la ramener.
T : quoi ??? Mais tu peux pas faire çà ? Elle est pas en état de prendre l’avion !
W : je vois le médecin chef demain pour son rapatriement en avion médicalisé.
T : c’est possible çà ???
W : on verra...
T : et en attendant on fait quoi ?
Il lui sourit, lève les yeux au ciel et souffle le regard en coin, une idée derrière la tête.
W : je crois que j’ai quelqu’un à voir...
Je vous laisse méditer la dessus...
Je viens vous poster la suite qui je l'espère vous plaira
CHAPTER 35 La lettre
Ses longs doigts, fins et tremblants ouvrent l’enveloppe avec une extrême douceur, comme si elle avait pu contenir un trésor.
Il déplie lentement le papier et me fixe. Ses tremblements s’accélèrent et son cœur se serre.
W : qu’est-ce que tu pouvais avoir de si important à me dire hein ?
Il sourit et plonge son regard sur le papier crème.
« Mon cher Wentworth, mon amour,
Je ne sais pas vraiment par où commencer mais si tu tiens ce papier entre tes mains, ce n’est malheureusement pas bon signe.
Je n’arrive pas à résumer notre histoire ni les sentiments que j’ai toujours éprouvés pour toi et que j’éprouverais toujours. Depuis le premier jour où je t’ai vu jusqu’aux derniers moments où tu me tenais dans tes bras avant que je sois conduite à l’hôpital, ton regard et ton amour m’ont toujours retournée. Je veux que tu saches que quoi que j’aie pu faire ou que j’ai pu omettre de te dire, je t’aime.
Çà ne marche pas avec Frédéric et je vais le quitter je sais que je vais le faire, peut-être même que quand tu liras ces mots ce sera fait depuis un moment. J’ai eu de l’estime pour lui, beaucoup d’estime, mais si aimer c’est ce sue je ressens pour toi alors non, je ne l’ai jamais aimé.
Je voudrais revenir à toutes ces années qui nous ont séparés, ne jamais partir, avoir eu tes lettres et te retrouver, ne pas avoir lutté contre mes sentiments à Cannes puis au mariage de Brian...ah...ce mariage, je ne l’oublierais jamais et je pense que tu t’en souviens toi aussi.
Tu m’as suivi après cette danse dans tes bras, dans le parc quand la tête me tournait, tu as voulu me piéger et tu as formidablement réussi.
Malgré mes réticences et le rejet ce que tu as pu ressentir ce soir là, en t’obligeant à me promettre de me laisser tranquille, c’est pourtant l’inverse que le destin a décidé pour nous Went, nous ne pourrons jamais oublier cette soirée.
Tu m’as fait un cadeau merveilleux ce soir là et j’espère que tu es bien assis, car ce merveilleux présent c’est notre fils, Andréas.
Oui, Andréas est ton fils et je ne t’ai rien dit...je suis désolée.
Je ne l’ai pas su tout de suite, il a fallu que je fasse ce malaise à New York pour que le test de compatibilité sanguine m’indique que Fred ne pouvait être le père de l’enfant que je portais. Mon bébé était de Rhésus négatif alors que Fred et moi étions de Rhésus positif. La seule personne qui pouvait donc être le père de mon enfant ne pouvait être que toi malgré les précautions que nous avions prises.
J’ai été transportée de joie ce jour là, autant que rongée par le doute.
Tu étais là à coté de moi, ami, prévenant puis de nouveau amant et protecteur et j’ai été faible, je ne t’ai rien dit, j’ai voulu profiter du moment présent sans imaginer que la vie pourrait à nouveau se charger de nous séparer.
Quand je me suis réveillée, maman et seule dans cette grande chambre d’hôpital, je n’avais ni la force ni la possibilité de te chercher. Je sais que j’aurais pu lutter et repousser Fred, rester à New York et te retrouver mais je ne l’ai pas fait. J’ai choisi la facilité ou ce que je croyais l’être et je me suis éloignée.
J’ai refusé qu’Andréas porte le nom de Fred et j’ai fait toute les démarches avec l’aide de mon amie Audrey pour mettre notre fils à l’abri auprès d’un notaire dont tu trouveras le nom en bas de cette page, si tu acceptes cette paternité bien sûr.
Malgré tout, tu ne m’as jamais quitté Went, tu étais toujours avec moi, à travers lui c’est mon amour pour toi qui grandissait.
Je fais confiance à mes amis pour te le présenter, j’aurais tellement aimé être là...
Il a tes yeux, ta bouche, ton nez et tes cheveux mais aussi quelque chose de son grand-père.
Promets moi de veiller sur lui et de ne jamais l’abandonner, de lui parler de moi et de raconter notre histoire pour qu’à travers notre amour il puisse se construire et savoir qu’il est le fruit d’une unique passion, éternelle et merveilleuse.
Je t’aime Went, je t’ai toujours aimé même si je t’ai plus fait souffrir que rendu heureux. Je suis fière de t’avoir donné un fils, je ne pourrais jamais te faire de plus beau cadeau.
Je t’aime à jamais, pardonne-moi,
Ta petite frenchie, Sonia. »
Les yeux embués de larmes et les mains tremblantes, il relève doucement la tête et fixe, sonné, mon visage, je suis étendue sur le lit, inerte et blême. Ses doigts se rapprochent des miens et me serrent fort. Went essaie désespérément de créer un lien entre nous mais je reste immobile, froide et silencieuse.
Après un moment pour reprendre ses esprits, il essuie quelques larmes et se frotte nerveusement le crâne, sans cesser de fixer les appareillages qui m’entourent et les cordons qui m’y relient. Ses yeux se rétrécissent et une lueur de détermination apparaît dans ses yeux.
Il s’approche de mon oreille et me prends la main.
W : je te promets que je vais m’occuper de lui Sonia...je te le promets, mais je n’y arriverai pas tout seul. Il va falloir que tu m’aides, il va falloir que tu te battes et que tu nous reviennes. Je veux une famille pour Andréas...qu’est ce que je vais lui dire moi sinon ? Je sais que tu peux revenir...il faut que tu sois forte, je vais m’occuper de toi chérie, plus jamais je ne te laisserai seule. Bats-toi et je m’occupe du reste...
Il dépose de doux baisers à peine effleurés sur mon visage endoloris et bleu. Ses larmes n’ont pas vraiment séchées que d’autres ont pris le relais.
Il caresse mon front et embrasse mon crâne bandé.
Il s’éloigne ensuite doucement du lit sans cesser de garder graver les dernières images de moi sur ce lit.
Il sort de la chambre et parcours le couloir, croisant au passage des regards ahuris par sa présence. Infirmières, patients et visiteurs ont l’impression d’halluciner.
Il s’approche de l’accueil et se concentre afin d’interpeller une infirmière.
W : Madame ?
- oui ?
Elle relève les yeux et repositionne ses lunettes pour vérifier qu’elle voit bien clair alors que ses joues s’empourprent.
W : j’aimerais connaître les démarches pour rapatrier ma femme aux Etats-Unis...
- comment...mais...qui est votre femme ?
W : nous ne somme spas vraiment mariés mais...c’est Mademoiselle Martin. C’est possible de faire çà ?
- euh....oui mais çà arrive rarement car un avion médicalisé coutre très cher...
W : l’argent n’est pas un problème...
- oui mais le cas de Mademoiselle Martin est un peu particulier...elle est dans un coma profond et souffre aussi de nombreux traumatismes...çà nécessite un appareillage lourd...
W : je peux voir le chef de service demain ?
- euh....oui, je crois que çà peut se faire.
W : très bien...merci, bonne soirée !
- bonne soirée Monsieur Miller !
Il sort du bâtiment et rejoins Tracy qui l’attend un peu plus loin.
Elle lui sourit et il se rapproche.
T : alors...comment tu te sens ? Cette lettre ?
Il prend une profonde inspiration.
W : tu le savais ? Pour Andréas...tu le savais ?
Il la fixe de son regard perçant et inquisiteur.
T : tu m’en veux ? J’pouvais rien te dire Went ! J’étais son amie autant que la tienne, je pouvais pas la trahir en te le disant ! Et puis ce n’était pas à moi de te l’annoncer ! Ne rien te dire ce n’était pas te trahir !
W : ouais...
Il soupire.
T : qu’est-ce que tu comptes faire ?
W : je vais la ramener.
T : quoi ??? Mais tu peux pas faire çà ? Elle est pas en état de prendre l’avion !
W : je vois le médecin chef demain pour son rapatriement en avion médicalisé.
T : c’est possible çà ???
W : on verra...
T : et en attendant on fait quoi ?
Il lui sourit, lève les yeux au ciel et souffle le regard en coin, une idée derrière la tête.
W : je crois que j’ai quelqu’un à voir...
***
Je vous laisse méditer la dessus...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J'aime bien cette description. On a vraiment l'impression de le voir. Il n'a pas l'air de se douter de ce qu'elle voulait lui dire de si important.Ses longs doigts, fins et tremblants ouvrent l’enveloppe avec une extrême douceur, comme si elle avait pu contenir un trésor.
Il déplie lentement le papier et me fixe. Ses tremblements s’accélèrent et son cœur se serre.
W : qu’est-ce que tu pouvais avoir de si important à me dire hein ?
En lisant la lettre de Sonia, on a le sentiment que l'écrire a dû la soulager. Enfin, elle a réussi à dire ce qu'elle avait sur le coeur et qu'elle avait tant de mal à verbaliser, peut-être par peur des conséquences que ses révélations pouvaient engendrer. Elle lui fait part de ses intentions concernant Fred
Apparemment, même sans cet accident, elle n'aurait pas encore pu vivre avec Fred pendant longtemps.
Çà ne marche pas avec Frédéric et je vais le quitter je sais que je vais le faire, peut-être même que quand tu liras ces mots ce sera fait depuis un moment. J’ai eu de l’estime pour lui, beaucoup d’estime, mais si aimer c’est ce sue je ressens pour toi alors non, je ne l’ai jamais aimé.
Elle lui parle de ce manque de courage qui l'habitait toujours après la naissance du bébé. ça semblait trop dur pour elle de faire face à cette situation.Quand je me suis réveillée, maman et seule dans cette grande chambre d’hôpital, je n’avais ni la force ni la possibilité de te chercher. Je sais que j’aurais pu lutter et repousser Fred, rester à New York et te retrouver mais je ne l’ai pas fait. J’ai choisi la facilité ou ce que je croyais l’être et je me suis éloignée.
Elle a l'air tellement fière et heureuse de voir qu'Andréas ressemble tant à son papa.J’ai refusé qu’Andréas porte le nom de Fred et j’ai fait toute les démarches avec l’aide de mon amie Audrey pour mettre notre fils à l’abri auprès d’un notaire dont tu trouveras le nom en bas de cette page, si tu acceptes cette paternité bien sûr.
Malgré tout, tu ne m’as jamais quitté Went, tu étais toujours avec moi, à travers lui c’est mon amour pour toi qui grandissait.
Je fais confiance à mes amis pour te le présenter, j’aurais tellement aimé être là...
Il a tes yeux, ta bouche, ton nez et tes cheveux mais aussi quelque chose de son grand-père.
Je crois qu'il va vite la pardonner. Elle a su trouver les mots pour lui faire comprendre à quel point elle regrettait ses faiblesses et ses erreurs mais aussi pour lui dire à quel point elle l'aimait et l'avait toujours aimé
Promets moi de veiller sur lui et de ne jamais l’abandonner, de lui parler de moi et de raconter notre histoire pour qu’à travers notre amour il puisse se construire et savoir qu’il est le fruit d’une unique passion, éternelle et merveilleuse.
Je t’aime Went, je t’ai toujours aimé même si je t’ai plus fait souffrir que rendu heureux. Je suis fière de t’avoir donné un fils, je ne pourrais jamais te faire de plus beau cadeau.
Je t’aime à jamais, pardonne-moi
On sent comme une nouvelle force chez Wentworth, une profonde détermination. Il sait ce qu'il doit faire pour offrir à ce petit être, qu'il ne connaît pas encore, une famille. Je suis sûre que Sonia va le sentir et va s'en sortir. Il veut la ramener auprès de lui, avec leur enfant, et veut en faire sa femme... mais elle doit s'en sortir.
W : je te promets que je vais m’occuper de lui Sonia...je te le promets, mais je n’y arriverai pas tout seul. Il va falloir que tu m’aides, il va falloir que tu te battes et que tu nous reviennes. Je veux une famille pour Andréas...qu’est ce que je vais lui dire moi sinon ? Je sais que tu peux revenir...il faut que tu sois forte, je vais m’occuper de toi chérie, plus jamais je ne te laisserai seule. Bats-toi et je m’occupe du reste...
A mon avis, il n'en veut pas à Tracy de ne lui avoir rien dit. Il doit la comprendre. Je crois que la petite visite qu'il va faire va être particulièrement émouvante
Il lui sourit, lève les yeux au ciel et souffle le regard en coin, une idée derrière la tête.
W : je crois que j’ai quelqu’un à voir...
On dirait que l'infirmière n'est pas insensible à son charme
Elle relève les yeux et repositionne ses lunettes pour vérifier qu’elle voit bien clair alors que ses joues s’empourprent.
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Il va aller voir Andreas c'est sûr!!!!!!!!!!!!!!
Qu'est ce que c'est mimi!!!!
la lettre de Sonia m'a vraiment émue!!!
Vivement une prochaine suite!!!!!!!!!
Qu'est ce que c'est mimi!!!!
la lettre de Sonia m'a vraiment émue!!!
Vivement une prochaine suite!!!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
C’est une très belle suite ! et puis tu termines sur une note « joyeuse » si on peut dire. Went qui va voir son petit bout ! c’est rempli de tendresse tout ça !!!!
blumy- Admis à l'infirmerie
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J'ai été estomaqué par cette suite émouvante.... j'en ai eu les larmes aux yeux mais la fin de cette suite nous annonce une fin heureuse... enfin j'spère! Vivement une suite!!! j'en peu plus!!! lol
lildemon- Compagnon de Cellule de Michael
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voici la suite que vous attendez toutes...
Le taxi file à travers les rues de Paris agité.
A l’intérieur, Went nerveux tape ses doigts contre le plastique de la porte. Il sait que grâce à cette lettre et Tracy, il sera avec son fils dans moins d’une demi-heure.
Tracy a appelé Audrey il y a à peine dix minutes pour la prévenir de leur arrivée.
Il regarde à travers la fenêtre, se frotte nerveusement le crâne en ramenant le peu de cheveux qu’il a en arrière.
Tracy remarque son petit manège et souris en posant sa main sur la sienne.
T : Nerveux ?
Il se retourne vers elle, un sourire forcé et crispé aux lèvres.
W : a ton avis ?
T : ne t’inquiètes pas, çà va très bien se passer...Andréas est un petit garçon adorable et c’est encore un bébé...çà ira, ne t’inquiète pas !
W : comment est-il ? Il me ressemble ?
Tracy explose de rire sous la pression et la tension qui l’habite. Que Went fasse la connaissance de son fils est peut-être la seule chose positive de cette journée alors c’est plus fort qu’elle ! Voir son angoisse de se retrouver face à sa chair et son sang !
W : qu’est-ce qui est drôle ? Tu trouves que je suis drôle ?
T : oui...excuses-moi, je sais que ce n’est pas très approprié mais ta tête quand tu as posé cette question c’était vraiment drôle !
W : j’vois pas pourquoi !
T : ne t’inquiètes pas Went, ton fils est magnifique...tu verras par toi-même !
Il fait la grimace et le taxi ne tarde pas à s’immobiliser, ils sont arrivés.
Tracy règle et se retourne vers son ami qui semble de plus en plus perdu.
T : oh ! Déstresse ! y va pas te manger tu sais !
W : ouais mais arriver alors qu’il a déjà six mois, quel père je fais ! Et j’ai même pas un nounours à lui offrir !
T : tu crois franchement que c’est du nounours dont il a besoin ? Je crois que tes bras seront bien plus importants pour lui, un nounours, t’auras tout le temps de lui en acheter un !
W : tu as raison mais je peux pas m’empêcher d’être nerveux !
Elle l’attrape par la main et l’entraîne dans le hall de l’immeuble.
Ils grimpent les étages et se stoppent au troisième ou Tracy frappe plusieurs coups.
T : prêt ?
Il hausse les sourcils alors que la porte d’entrée s’ouvre sur une jeune femme blonde qui le reconnaît instantanément.
A : entrez, je vous en prie, on n’attendait plus que vous !
Elle tend le bras vers l’intérieur pour l’inciter à entrer.
La télévision joue dans le salon et l’appartement porte partout les marques de présence d’un bébé, le cosy et la poussette dans l’entrée, les sacs de couches disséminés dans le couloir et le bavoir sur le canapé, sans parler des biberons sur le bord de l’évier.
Elle s’approche de lui et lui sourit.
A : vous pouvez y aller...il est sur le tapis d’éveil dans le salon !
Il acquiesce d’un regard.
Ses yeux pétillent et son cœur s’emballe alors que chaque pas qu’il fait le rapproche un peu plus de son fils. Il entend la musique des jeux d’éveils se mettre en route et s’approche un peu plus vite.
Là, devant lui, face au canapé, sur un tapis coloré, un petit être s’agite et observe les couleurs et les sons qui l’entourent. Went se rapproche encore un peu alors qu’Audrey et Tracy restent en arrière pour le laisser profiter de ce moment.
Alors qu’il arrive au dessus de lui, Andréas se retourne et le fixe. Went sent son cœur tambouriner dans sa poitrine lorsqu’il croise les deux prunelles océan de son fils qui pousse un petit gazouillis et lui souris. Andréas bat des mains et gesticule. Went se baisse et se positionne sur les genoux pour se rapprocher un peu plus de lui.
Il restent là, un long moment à s’observer et se sourire, à faire physiquement connaissance.
Went caresse les contours de son visage, un délicieux sourire au x lèvres.
Il n’aurait pas cru revoir Sonia il y a encore quarante huit heures et il était maintenant en train de faire connaissance avec son fils.
Dans sa lettre, Sonia n’avait pas tord, loin de là. Andréas était son portrait craché au même âge avec le teint légèrement plus mat qui serait la plus grande fierté de son grand-père.
Tracy entra dans la pièce et remarqua que Went se tenait face à lui sans oser vraiment le toucher.
T : tu peux le prendre dans tes bras tu sais, il n’est en sucre !
W : euh...je...je n’ose pas...je ne sais pas comment...
T : tu te fous de moi ? Tu te débrouille très bien avec Luke, je vois pas pourquoi tu n’y arriverais pas avec ton fils.
Went sursauta d’entendre ses paroles « ton fils »...il n’en revenait toujours pas.
Il s’exerça pourtant, prenant doucement Andréas par-dessous les bras et le porta à son torse ou le petit, souriant, trouva naturellement refuge.
T : tu vois, c’est pas si compliqué ! Bon maintenant, il me faut un sourire ! Pour maman, pour immortaliser le moment ! Je sais qu’elle aurait aimé voir çà...je pense à tout ! Allez pour la photo !
Le visage de Went s’assombrit un instant quand elle évoque l’absence de Sonia. Pourquoi la vie leur inflige t’elle cette nouvelle souffrance, cette nouvelle séparation ?
T : oh oh Went, tu souris ! Parce que ton fils va finir par te faire de l’ombre !
Il se reprend au moment ou son regard croise celui de son fils, si pétillant d’innocence. Un immense sourire aux lèvres, Tracy immortalise le moment intense de ces premiers instants de complicité.
Andréas pose sa main sur la joue de Went et lui tire la peau.
W : aïe ! ou la la, quel poigne !
Tracy est morte de rire devant la réaction de Went.
T : ce n’est pas rien hein ?
W : il a une sacrée force !
T : oui, je ne te le fais pas dire...mes cheveux ont subis les assauts de ton fils...çà promets !
Went souris puis son visage redevient sérieux et frustré.
Tracy s’en aperçoit et comprend son désarroi. En dix ans d’histoires tourmentées avec Sonia, ils auront passés plus de temps à s’attendre et se chercher qu’à réellement être heureux ensembles. Aujourd’hui qu’il goûte à la joie d’être père de l’enfant de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer, elle n’est pas là pour le voir.
T : Went...çà va ?
Son sourire est à la fois ému par la présence d’Andréas dans ses bras et soucieux de la présence de Sonia à l’hôpital où tout peut se jouer très vite pour elle.
W : j’irais mieux quand nous serons tous les trois chez nous...je veux la ramener avec notre fils et construire enfin une famille là bas, une vie à trois, être heureux c’est trop demandé ?
Tracy s’approche et lui enlève Andréas des bras pour le donner à Audrey. Elle revient ensuite près de lui. Il s’est assis dans le canapé et se tient la tête entre les mains.
T : çà va aller Wenty ! Faut que tu sois fort, pour elle, pour lui, tu as des responsabilités maintenant !
Il lui sourie, forcé et lui donne un coup d’épaule.
W : tu crois qu’elle va s’en sortir Tracy, tu le croies vraiment ?
CHAPITRE 36 Paternité
Le taxi file à travers les rues de Paris agité.
A l’intérieur, Went nerveux tape ses doigts contre le plastique de la porte. Il sait que grâce à cette lettre et Tracy, il sera avec son fils dans moins d’une demi-heure.
Tracy a appelé Audrey il y a à peine dix minutes pour la prévenir de leur arrivée.
Il regarde à travers la fenêtre, se frotte nerveusement le crâne en ramenant le peu de cheveux qu’il a en arrière.
Tracy remarque son petit manège et souris en posant sa main sur la sienne.
T : Nerveux ?
Il se retourne vers elle, un sourire forcé et crispé aux lèvres.
W : a ton avis ?
T : ne t’inquiètes pas, çà va très bien se passer...Andréas est un petit garçon adorable et c’est encore un bébé...çà ira, ne t’inquiète pas !
W : comment est-il ? Il me ressemble ?
Tracy explose de rire sous la pression et la tension qui l’habite. Que Went fasse la connaissance de son fils est peut-être la seule chose positive de cette journée alors c’est plus fort qu’elle ! Voir son angoisse de se retrouver face à sa chair et son sang !
W : qu’est-ce qui est drôle ? Tu trouves que je suis drôle ?
T : oui...excuses-moi, je sais que ce n’est pas très approprié mais ta tête quand tu as posé cette question c’était vraiment drôle !
W : j’vois pas pourquoi !
T : ne t’inquiètes pas Went, ton fils est magnifique...tu verras par toi-même !
Il fait la grimace et le taxi ne tarde pas à s’immobiliser, ils sont arrivés.
Tracy règle et se retourne vers son ami qui semble de plus en plus perdu.
T : oh ! Déstresse ! y va pas te manger tu sais !
W : ouais mais arriver alors qu’il a déjà six mois, quel père je fais ! Et j’ai même pas un nounours à lui offrir !
T : tu crois franchement que c’est du nounours dont il a besoin ? Je crois que tes bras seront bien plus importants pour lui, un nounours, t’auras tout le temps de lui en acheter un !
W : tu as raison mais je peux pas m’empêcher d’être nerveux !
Elle l’attrape par la main et l’entraîne dans le hall de l’immeuble.
Ils grimpent les étages et se stoppent au troisième ou Tracy frappe plusieurs coups.
T : prêt ?
Il hausse les sourcils alors que la porte d’entrée s’ouvre sur une jeune femme blonde qui le reconnaît instantanément.
A : entrez, je vous en prie, on n’attendait plus que vous !
Elle tend le bras vers l’intérieur pour l’inciter à entrer.
La télévision joue dans le salon et l’appartement porte partout les marques de présence d’un bébé, le cosy et la poussette dans l’entrée, les sacs de couches disséminés dans le couloir et le bavoir sur le canapé, sans parler des biberons sur le bord de l’évier.
Elle s’approche de lui et lui sourit.
A : vous pouvez y aller...il est sur le tapis d’éveil dans le salon !
Il acquiesce d’un regard.
Ses yeux pétillent et son cœur s’emballe alors que chaque pas qu’il fait le rapproche un peu plus de son fils. Il entend la musique des jeux d’éveils se mettre en route et s’approche un peu plus vite.
Là, devant lui, face au canapé, sur un tapis coloré, un petit être s’agite et observe les couleurs et les sons qui l’entourent. Went se rapproche encore un peu alors qu’Audrey et Tracy restent en arrière pour le laisser profiter de ce moment.
Alors qu’il arrive au dessus de lui, Andréas se retourne et le fixe. Went sent son cœur tambouriner dans sa poitrine lorsqu’il croise les deux prunelles océan de son fils qui pousse un petit gazouillis et lui souris. Andréas bat des mains et gesticule. Went se baisse et se positionne sur les genoux pour se rapprocher un peu plus de lui.
Il restent là, un long moment à s’observer et se sourire, à faire physiquement connaissance.
Went caresse les contours de son visage, un délicieux sourire au x lèvres.
Il n’aurait pas cru revoir Sonia il y a encore quarante huit heures et il était maintenant en train de faire connaissance avec son fils.
Dans sa lettre, Sonia n’avait pas tord, loin de là. Andréas était son portrait craché au même âge avec le teint légèrement plus mat qui serait la plus grande fierté de son grand-père.
Tracy entra dans la pièce et remarqua que Went se tenait face à lui sans oser vraiment le toucher.
T : tu peux le prendre dans tes bras tu sais, il n’est en sucre !
W : euh...je...je n’ose pas...je ne sais pas comment...
T : tu te fous de moi ? Tu te débrouille très bien avec Luke, je vois pas pourquoi tu n’y arriverais pas avec ton fils.
Went sursauta d’entendre ses paroles « ton fils »...il n’en revenait toujours pas.
Il s’exerça pourtant, prenant doucement Andréas par-dessous les bras et le porta à son torse ou le petit, souriant, trouva naturellement refuge.
T : tu vois, c’est pas si compliqué ! Bon maintenant, il me faut un sourire ! Pour maman, pour immortaliser le moment ! Je sais qu’elle aurait aimé voir çà...je pense à tout ! Allez pour la photo !
Le visage de Went s’assombrit un instant quand elle évoque l’absence de Sonia. Pourquoi la vie leur inflige t’elle cette nouvelle souffrance, cette nouvelle séparation ?
T : oh oh Went, tu souris ! Parce que ton fils va finir par te faire de l’ombre !
Il se reprend au moment ou son regard croise celui de son fils, si pétillant d’innocence. Un immense sourire aux lèvres, Tracy immortalise le moment intense de ces premiers instants de complicité.
Andréas pose sa main sur la joue de Went et lui tire la peau.
W : aïe ! ou la la, quel poigne !
Tracy est morte de rire devant la réaction de Went.
T : ce n’est pas rien hein ?
W : il a une sacrée force !
T : oui, je ne te le fais pas dire...mes cheveux ont subis les assauts de ton fils...çà promets !
Went souris puis son visage redevient sérieux et frustré.
Tracy s’en aperçoit et comprend son désarroi. En dix ans d’histoires tourmentées avec Sonia, ils auront passés plus de temps à s’attendre et se chercher qu’à réellement être heureux ensembles. Aujourd’hui qu’il goûte à la joie d’être père de l’enfant de celle qu’il n’a jamais cessé d’aimer, elle n’est pas là pour le voir.
T : Went...çà va ?
Son sourire est à la fois ému par la présence d’Andréas dans ses bras et soucieux de la présence de Sonia à l’hôpital où tout peut se jouer très vite pour elle.
W : j’irais mieux quand nous serons tous les trois chez nous...je veux la ramener avec notre fils et construire enfin une famille là bas, une vie à trois, être heureux c’est trop demandé ?
Tracy s’approche et lui enlève Andréas des bras pour le donner à Audrey. Elle revient ensuite près de lui. Il s’est assis dans le canapé et se tient la tête entre les mains.
T : çà va aller Wenty ! Faut que tu sois fort, pour elle, pour lui, tu as des responsabilités maintenant !
Il lui sourie, forcé et lui donne un coup d’épaule.
W : tu crois qu’elle va s’en sortir Tracy, tu le croies vraiment ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
W : tu crois qu’elle va s’en sortir Tracy, tu le croies vraiment ?
Moi je le crois en tout cas, Sonia va se battre pour Went et leur bébé, j'en suis sûre!!!!!!
Allez Sonia réveille-toi!!!!
Et toi Soso, Bravo pour cette suite, et mets en nous vite une autre!!!!
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Ca doit être particulier dur de vivre tout ça en si peu de temps. Je trouve que Went s’en sort très bien et qu’il est très lucide sur ce qu’il doit faire ; il ne se dérobe pas. Mais de toute manière il n’est pas de ce genre là !T : çà va aller Wenty ! Faut que tu sois fort, pour elle, pour lui, tu as des responsabilités maintenant !
J’ai adoré le passage où il voit son fils, et où tous les deux commencent à faire connaissance. C’était très touchant.
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
ça doit être assez bizarre ce mélange de sentiments pour lui. Il souffre de voir celle qu'il aime à l'hôpital, sans savoir si elle va s'en sortir mais doit être heureux d'être présent à ses côtés. Le fait de savoir qu'Andréas est son fils doit le râvir mais aussi un peu l'effrayer.W : comment est-il ? Il me ressemble ?
T : ne t’inquiète pas Went, ton fils est magnifique...tu verras par toi-même !
T : oh ! Déstresse ! y va pas te manger tu sais !
W : ouais mais arriver alors qu’il a déjà six mois, quel père je fais ! Et j’ai même pas un nounours à lui offrir !
Il est marrant quand il demande à Tracy si Andréas lui ressemble. Sonia lui a dit dans sa lettre mais il a besoin d'être rassuré. On a l'impression qu'il se sent coupable de ne pas avoir être auprès de lui plus tôt alors qu'il n'a rien à se reprocher puisqu'il ne savait pas. Il doit toujours avoir du mal à digérer le fait qu'il ne s'est pas battu plus pour rester dans la vie de Sonia.
Il est très beau et émouvant ce premier contact. Wentworth n'ose pas prendre son petit Andréas dans les bras de peur de le "casser".Alors qu’il arrive au dessus de lui, Andréas se retourne et le fixe. Went sent son cœur tambouriner dans sa poitrine lorsqu’il croise les deux prunelles océan de son fils qui pousse un petit gazouillis et lui souris. Andréas bat des mains et gesticule. Went se baisse et se positionne sur les genoux pour se rapprocher un peu plus de lui.
Il restent là, un long moment à s’observer et se sourire, à faire physiquement connaissance.
Went caresse les contours de son visage, un délicieux sourire au x lèvres.
Il n’aurait pas cru revoir Sonia il y a encore quarante huit heures et il était maintenant en train de faire connaissance avec son fils.
Dans sa lettre, Sonia n’avait pas tord, loin de là. Andréas était son portrait craché au même âge avec le teint légèrement plus mat qui serait la plus grande fierté de son grand-père.
Je suis sûre que cette rencontre va lui donner du courage et de l'énergie pour se battre aux côtés de Sonia.
ça doit lui faire chaud au coeur de voir que la peau de ce bébé est un peu colorée
Tracy pense à tout. Elle est pleine de bonnes intentions et je crois qu'elle sera d'un grand soutien pour Wentworth. Si Sonia s'en sort, elle pourra, au moins, avoir un souvenir de cette première rencontre entre "ses 2 hommes"T : tu vois, c’est pas si compliqué ! Bon maintenant, il me faut un sourire ! Pour maman, pour immortaliser le moment ! Je sais qu’elle aurait aimé voir çà...je pense à tout ! Allez pour la photo !
Wentworth gardera des souvenirs émouvants de cette première rencontre mais peut-être aussi des traces !
Andréas pose sa main sur la joue de Went et lui tire la peau.
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Merci pour tous vos coms, c'est gentil et çà me touche beaucoup !
Je vous mets al suite maintenant
Alors qu’il sort doucement d’un sommeil agité une bonne partie de la nuit, Went sent une petite main potelée se glisser sur sa joue et le caresser. L’odeur de bébé lui vient aux narines et après quelques instants pour se souvenir où il est et les événements de la veille, il sourit en ouvrant un œil.
Andréas est à peine à quelques centimètres et le regarde, ses deux billes bleues rivées sur le visage de son père. Went ne peut résister. Il s’approche et lui caresse doucement le visage. Sa peau est si douce. Une telle innocence transparaît qu’il en est ému.
Il reste un long moment à le détailler, cherchant avec détermination une trace de Sonia en lui...
Quelques expressions la lui rappelle à travers lui, mais ses amis n’ont pas tort, tout ceux qui le connaisse ne pourrait nier sa paternité. Andréas est son propre reflet, son clone au même âge.
Il réalise tout à coup, qu’avec les derniers évènements de ces derniers jours, il n’a même pas pris le temps de prévenir ses parents pour Sonia et...sa paternité.
Il sait qu’elle ne lui pardonnera jamais d’avoir omis de la prévenir de l’accident mais il ne peut réprimer un sourire à imaginer sa tête le jour où il débarquerait avec Andréas dans les bras.
Son fils commençait à s’agiter, certainement à cause de la faim. Il se leva et l’attira dans ses bras tendrement.
W : allez viens mon pépère...on va essayer de te trouver à manger...j’ai super faim moi aussi tu sais ! Qu’est-ce que tu veux ? Des pancakes ! Tu es encore un peu jeune mais je te promets que d’ici quelques temps ta grand-mère te fera goûter aux meilleurs pancakes qu’il te sera donné de trouver sur cette terre !
Il sortit de la chambre et s’avança dans l’appartement.
La veille au soir, après un bref dîner, il s’était éclipsé, prenant son fils au passage pour dormir avec lui.
Une voix le sortit de sa rêverie.
T : enfin debout ?
W : ???
T : ton fils est un ange ! Tu as fait le tour de la pendule !
W : mon dieu mais...quelle heure il est ? Sonia...il faut que j’aille voir Sonia !
T : oh oh ! Calmes-toi ! Les visites ne sont pas autorisées avant onze heures alors c’est pas la peine de te mettre dans cet état ! On va peut-être d’abord s’occuper du bout d’chou non ?
W : oui...tu as raison...c’est juste que...
T : je sais Went...tu n’as pas à te justifier.
Audrey entra dans la cuisine, le visage ensommeillé.
A : bonjour !
Elle s’approcha doucement d’Andréas et lui chatouilla tendrement le ventre. Il lui souria et rigola.
A : comment çà va mon petit chou ?
W : je crois qu’il a faim mais...
Went se sentait un peu dépassé. Il n’avait jamais eu à faire çà et ne s’était jamais imaginé le faire jusqu’alors. Il avait déjà pris Luke, le fils de Brian et Penny dans ses bras mais préparer à manger pour un bébé de six mois restait un énorme mystère pour lui.
A : ne vous inquiétez pas...je vais vous montrez...
Tandis qu’il portait Andréas au creux de ses bras, il la regarda sortir devant elle, tout le nécessaire à la préparation du biberon. Il observa attentivement le nombre de doses de lait en poudre, la graduation de l’eau minérale, le temps de chauffe.
Audrey versa une petite goutte au creux de son poignet pour vérifier la température puis tendit le biberon à Wentworth.
A : voilà...je crois que c’est à vous maintenant !
W : merci...mais on peut se tutoyer non ?
A : avec plaisir !
W : Audrey..., si j’oublie plus tard...merci pour tout ce que tu fais...
A : mais de rien, ce ‘est pas un poids pour moi et puis Sonia est ma meilleure amie...c’est tout naturel.
Il lui souria et alla s’installer dans le canapé où il trouva naturellement la position la plus confortable pour nourrir Andréas.
Lorsqu’il positionna le biberon près de sa bouche, Andréas le happa dans sa bouche et se mit à têter frénétiquement sur l’embout en silicone pour en retirer le maximum à chaque gorgées. En moins de dix minutes, il avala la totalité du liquide sous les yeux incrédules et amusés de son père.
W : la vache ! Il avait faim !
T : c’est clair que Penny serait super heureuse de voir çà ! Luke met plus d’une heure à manger lui !
A : oui...la première fois que je lui ai donné à manger je me suis dit qu’il était affamé mais je me suis vite rendue compte qu’il le faisait à chaque fois !
Went semblait ne plus écouter déjà. Perdu dans ses pensées qui vagabondait déjà à quelques kilomètres, au cœur d’un hôpital parisien où la femme de sa vie et mère de son enfant luttait encore entre la vie et la mort.
T : Went ??? Et oh Went ?? Çà va ?
Il sursauta et se reprit.
W : oui...excuses moi...je suis là...
A : vous voulez lui donner le bain ? Je peux vous montrer si vous voulez ?
Il aquiesca et suivit Audrey dans la salle de bain. Il la regarda faire un moment puis pris les choses en main, naturellement et sans appréhensions. Il donna son premier bain à son fils, les yeux remplis d’amour pour ce petit être qu’il ne connaissait pas il y a vingt quatre heures et qui remplissait maintenant tous les vides de sa vie.
T : tu te débrouilles très bien ma parole ! On dirait que t’as fait çà toute ta vie !
W : c’est pas la peine de te moquer !
T : je ne me moque pas, je suis très sérieuse ! Qui aurait cru que le sex-symbol deviendrait un papa poule ?
Il suivit les conseils d’Audrey puis l’habilla et le mit dans le transat sous la surveillance d’Audrey pendant qu’il prenait sa douche.
Une fois lavé et habillé, il ne pensait plus qu’a une chose, aller voir Sonia.
W : il y a de quoi le transporter ?
A ; Andréas...euh oui mais...
W : alors je l’emmène avec moi à l’hôpital !
T : mais Went...ils ne te laisseront jamais entrer avec le bébé, c’est interdit !
W : je veux qu’il voie sa maman ! Je veux lui faire partager çà ! Personne ne m’en empêchera !
Devant sa détermination affichée, ni Tracy ni Audrey ne firent d’autres remarques.
Il semblait ailleurs déjà, comme obsédé par l’idée que ce coma dans lequel elle était plongée durerait. Quelque chose en lui essayait de se persuader que tout finirai par s’arranger mais une autre voix le rongeait de l’intérieur...et si...et si elle restait des semaines, des mois, des années comme çà ?
Il ne pouvait y penser alors qu’une joie nouvelle s’était emparée de lui, la joie d’être père. Mais cette joie, il voulait la partager avec elle, vivre son amour complètement et un seul rêve hantait maintenant son esprit : se réveiller à ses cotés...
Je vous mets al suite maintenant
CHAPITRE 37 : Papa poule
Alors qu’il sort doucement d’un sommeil agité une bonne partie de la nuit, Went sent une petite main potelée se glisser sur sa joue et le caresser. L’odeur de bébé lui vient aux narines et après quelques instants pour se souvenir où il est et les événements de la veille, il sourit en ouvrant un œil.
Andréas est à peine à quelques centimètres et le regarde, ses deux billes bleues rivées sur le visage de son père. Went ne peut résister. Il s’approche et lui caresse doucement le visage. Sa peau est si douce. Une telle innocence transparaît qu’il en est ému.
Il reste un long moment à le détailler, cherchant avec détermination une trace de Sonia en lui...
Quelques expressions la lui rappelle à travers lui, mais ses amis n’ont pas tort, tout ceux qui le connaisse ne pourrait nier sa paternité. Andréas est son propre reflet, son clone au même âge.
Il réalise tout à coup, qu’avec les derniers évènements de ces derniers jours, il n’a même pas pris le temps de prévenir ses parents pour Sonia et...sa paternité.
Il sait qu’elle ne lui pardonnera jamais d’avoir omis de la prévenir de l’accident mais il ne peut réprimer un sourire à imaginer sa tête le jour où il débarquerait avec Andréas dans les bras.
Son fils commençait à s’agiter, certainement à cause de la faim. Il se leva et l’attira dans ses bras tendrement.
W : allez viens mon pépère...on va essayer de te trouver à manger...j’ai super faim moi aussi tu sais ! Qu’est-ce que tu veux ? Des pancakes ! Tu es encore un peu jeune mais je te promets que d’ici quelques temps ta grand-mère te fera goûter aux meilleurs pancakes qu’il te sera donné de trouver sur cette terre !
Il sortit de la chambre et s’avança dans l’appartement.
La veille au soir, après un bref dîner, il s’était éclipsé, prenant son fils au passage pour dormir avec lui.
Une voix le sortit de sa rêverie.
T : enfin debout ?
W : ???
T : ton fils est un ange ! Tu as fait le tour de la pendule !
W : mon dieu mais...quelle heure il est ? Sonia...il faut que j’aille voir Sonia !
T : oh oh ! Calmes-toi ! Les visites ne sont pas autorisées avant onze heures alors c’est pas la peine de te mettre dans cet état ! On va peut-être d’abord s’occuper du bout d’chou non ?
W : oui...tu as raison...c’est juste que...
T : je sais Went...tu n’as pas à te justifier.
Audrey entra dans la cuisine, le visage ensommeillé.
A : bonjour !
Elle s’approcha doucement d’Andréas et lui chatouilla tendrement le ventre. Il lui souria et rigola.
A : comment çà va mon petit chou ?
W : je crois qu’il a faim mais...
Went se sentait un peu dépassé. Il n’avait jamais eu à faire çà et ne s’était jamais imaginé le faire jusqu’alors. Il avait déjà pris Luke, le fils de Brian et Penny dans ses bras mais préparer à manger pour un bébé de six mois restait un énorme mystère pour lui.
A : ne vous inquiétez pas...je vais vous montrez...
Tandis qu’il portait Andréas au creux de ses bras, il la regarda sortir devant elle, tout le nécessaire à la préparation du biberon. Il observa attentivement le nombre de doses de lait en poudre, la graduation de l’eau minérale, le temps de chauffe.
Audrey versa une petite goutte au creux de son poignet pour vérifier la température puis tendit le biberon à Wentworth.
A : voilà...je crois que c’est à vous maintenant !
W : merci...mais on peut se tutoyer non ?
A : avec plaisir !
W : Audrey..., si j’oublie plus tard...merci pour tout ce que tu fais...
A : mais de rien, ce ‘est pas un poids pour moi et puis Sonia est ma meilleure amie...c’est tout naturel.
Il lui souria et alla s’installer dans le canapé où il trouva naturellement la position la plus confortable pour nourrir Andréas.
Lorsqu’il positionna le biberon près de sa bouche, Andréas le happa dans sa bouche et se mit à têter frénétiquement sur l’embout en silicone pour en retirer le maximum à chaque gorgées. En moins de dix minutes, il avala la totalité du liquide sous les yeux incrédules et amusés de son père.
W : la vache ! Il avait faim !
T : c’est clair que Penny serait super heureuse de voir çà ! Luke met plus d’une heure à manger lui !
A : oui...la première fois que je lui ai donné à manger je me suis dit qu’il était affamé mais je me suis vite rendue compte qu’il le faisait à chaque fois !
Went semblait ne plus écouter déjà. Perdu dans ses pensées qui vagabondait déjà à quelques kilomètres, au cœur d’un hôpital parisien où la femme de sa vie et mère de son enfant luttait encore entre la vie et la mort.
T : Went ??? Et oh Went ?? Çà va ?
Il sursauta et se reprit.
W : oui...excuses moi...je suis là...
A : vous voulez lui donner le bain ? Je peux vous montrer si vous voulez ?
Il aquiesca et suivit Audrey dans la salle de bain. Il la regarda faire un moment puis pris les choses en main, naturellement et sans appréhensions. Il donna son premier bain à son fils, les yeux remplis d’amour pour ce petit être qu’il ne connaissait pas il y a vingt quatre heures et qui remplissait maintenant tous les vides de sa vie.
T : tu te débrouilles très bien ma parole ! On dirait que t’as fait çà toute ta vie !
W : c’est pas la peine de te moquer !
T : je ne me moque pas, je suis très sérieuse ! Qui aurait cru que le sex-symbol deviendrait un papa poule ?
Il suivit les conseils d’Audrey puis l’habilla et le mit dans le transat sous la surveillance d’Audrey pendant qu’il prenait sa douche.
Une fois lavé et habillé, il ne pensait plus qu’a une chose, aller voir Sonia.
W : il y a de quoi le transporter ?
A ; Andréas...euh oui mais...
W : alors je l’emmène avec moi à l’hôpital !
T : mais Went...ils ne te laisseront jamais entrer avec le bébé, c’est interdit !
W : je veux qu’il voie sa maman ! Je veux lui faire partager çà ! Personne ne m’en empêchera !
Devant sa détermination affichée, ni Tracy ni Audrey ne firent d’autres remarques.
Il semblait ailleurs déjà, comme obsédé par l’idée que ce coma dans lequel elle était plongée durerait. Quelque chose en lui essayait de se persuader que tout finirai par s’arranger mais une autre voix le rongeait de l’intérieur...et si...et si elle restait des semaines, des mois, des années comme çà ?
Il ne pouvait y penser alors qu’une joie nouvelle s’était emparée de lui, la joie d’être père. Mais cette joie, il voulait la partager avec elle, vivre son amour complètement et un seul rêve hantait maintenant son esprit : se réveiller à ses cotés...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Ils sont adorables tous les 2. Je crois qu'ils se sont vite apprivoisés.Alors qu’il sort doucement d’un sommeil agité une bonne partie de la nuit, Went sent une petite main potelée se glisser sur sa joue et le caresser. L’odeur de bébé lui vient aux narines et après quelques instants pour se souvenir où il est et les événements de la veille, il sourit en ouvrant un œil.
Andréas est à peine à quelques centimètres et le regarde, ses deux billes bleues rivées sur le visage de son père. Went ne peut résister. Il s’approche et lui caresse doucement le visage. Sa peau est si douce. Une telle innocence transparaît qu’il en est ému.
Il reste un long moment à le détailler, cherchant avec détermination une trace de Sonia en lui...
Quelques expressions la lui rappelle à travers lui, mais ses amis n’ont pas tort, tout ceux qui le connaisse ne pourrait nier sa paternité. Andréas est son propre reflet, son clone au même âge.
J'adore cette description. Tu mets tous les sens en éveil, ou presque, avec la bonne odeur de bébé, le toucher de sa peau si douce et la vue de ses petites mains potelées
Je pense que les parents de Wentworth vont être fous de joie pour leurs fils mais il faut que Sonia s'en sorte !
C'est sympa ce petit monologue avec son fils. Il est naturel, tendre. Ils sont à croquerW : allez viens mon pépère...on va essayer de te trouver à manger...j’ai super faim moi aussi tu sais ! Qu’est-ce que tu veux ? Des pancakes ! Tu es encore un peu jeune mais je te promets que d’ici quelques temps ta grand-mère te fera goûter aux meilleurs pancakes qu’il te sera donné de trouver sur cette terre !
Pourtant, il ne peut pas vivre pleinement sa joie de s'être découvert papa. Son esprit repart vite vers Sonia qui se bat pour vivre
Il ne pouvait y penser alors qu’une joie nouvelle s’était emparée de lui, la joie d’être père. Mais cette joie, il voulait la partager avec elle, vivre son amour complètement et un seul rêve hantait maintenant son esprit : se réveiller à ses cotés...
Il faut qu'elle s'en sorte pour Wentworth et Andréas !
J'aime bien cette idée qu'à Wentworth de vouloir se rendre à l'hôpital avec leur fils. Je crois qu'il veut que Sonia se sente en paix, même si elle a fait des erreurs en ne lui disant pas tout de suite qu'il était le père du petit. Wentworth veut aussi qu'elle se sente entourée d'amour
Espérons que son état s'améliore très vite...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J'éspère que Sonia se réveillera très vite.
En tout cas très belle suite que tu nous as écrit là.
Il est trop mimiu Went en papa
maintenant faut juste que Sonia se réveille, et ils seront heureux tous els trois!!!!!
Une suite stp!!!!
En tout cas très belle suite que tu nous as écrit là.
Il est trop mimiu Went en papa
maintenant faut juste que Sonia se réveille, et ils seront heureux tous els trois!!!!!
Une suite stp!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
C'est une nouvelle vie que pourra commencer Went, mais encore faut-il quer Sonia se réveille.... Allez vivement une suite pas tro douloureuse pour Went et surtout pour nous les fidèles! ^^
lildemon- Compagnon de Cellule de Michael
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
it's so cute
toujours aussi bien
toujours aussi bien
ponou- Rattrapé par Mahone et Kellerman
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Contente que çà vous ai plu, voici la suite !
Le trou béant autour de moi se creuse.
Je me sens flotter autour de moi. Tout est noir et un immense froid vide m’entoure.
Je ne sens plus rien, plus rien que le vide. Je ne vois pas ce qui m’entoure mais j’entends, j’entends leurs voix dures et sérieuses autour de moi.
On parle de moi, je le sens, je le sais, même si je n’arrive pas à capter la signification de ce qu’ils disent.
J’ai très froid. Pourquoi ne me donne t’on pas de couverture ?
Pourquoi je n’arrive pas à bouger ? A ouvrir les yeux ?
J’essaie de me concentrer mais rien n’y fait. Je n’y arrive pas.
Je n’ai plus le contrôle sur rien, seule mon âme semble encore se battre et m’appartenir.
Où es-tu Wentworth ?
J’aimerais donner un signe, montrer que je suis là, que j’entends mais je reste inerte et blême alors que mon âme crie toute ma douleur...
Je n’entends que des bips autour de moi.
Wentworth franchi les portes battantes de l’hôpital, Andréas dans les bras.
Déterminé et pressé, il se dirige tout droit vers le pôle accueil du service réanimation où une infirmière, surprise écarquille de grands yeux quand elle réalise qui se trouve devant elle.
- Monsieur ?? Je peux vous aider ?
W : oui...je viens voir Melle Martin qui est hospitalisée dans ce service. Je dois aussi voir le chef de service pour parler du rapatriement en avion médicalisé.
- euh...le chef de service fait sa ronde...je lui dirais de passer vous voir dans la chambre de Melle Martin si vous voulez ?
W : C’est très gentil, merci.
Il se dirige d’un pas pressé vers la chambre de Sonia quand l’infirmière se lance à sa poursuite.
- euh...Mr Miller...vous ne pouvez pas y aller avec le petit ! C’est interdit !
W : et qui a décidé çà Melle ???
- C’est le règlement je suis désolée !
W : et votre règlement tiens compte que si j’emmène notre fils auprès de sa mère çà pourra l’aider à se battre et se réveiller ??!
- Monsieur...je...c’est votre fils ?
Elle s’approche souriante et commence à chatouiller le menton d’Andréas.
- bonjour toi ! Il est vraiment mignon...
W : merci...s’il vous plaît...je dois la voir...c’est important qu’elle nous sente auprès d’elle. Il est beaucoup trop petit pour être choqué de quoi que ce soit !
- Je...euh...bon d’accord mais promettez-moi de ne pas faire de vagues et de vous tenir tranquille ! Je n’ai pas envie de ma prendre un savon par le chef !
W : Promis ! Merci de votre gentillesse, je m’en souviendrais !
Elle lui sourit, ravie d’avoir eu cette mini conversation avec lui...elle en aurait à raconter aux collègues !
Went reprend son chemin, Andréas dans les bras jusqu’à la chambre de Sonia. Il entre et la découvre dans la même position qu’il l’avait quittée la veille, inerte, blême, le visage crispé.
Il s’approche doucement et dépose un baiser chargé d’émotion sur son front.
W : bonjour chérie...tu vois...je suis pas venu tout seul. Andréas est content de te voir je suppose, tout autant que moi. J’aimerais...on aimerait tant que tu te réveilles ma chérie. S’il te plaît...on est là maintenant et on a besoin de toi. Je serais bien incapable de tout raconter à Andréas si tu n’es plus là...Sonia...restes avec nous !
Il sanglote doucement en caressant le dos d’Andréas qui s’est endormit dans ses bras.
W : il est si beau Sonia...merci pour çà...merci...mais je te veux avec nous...je te promets de te faire une dizaine d’autres enfants si tu veux et cette fois je serais vraiment là...je t’en prie reviens-moi...je ne partirais plus, je ne partirais plus, je te le promets...je ne veux pas te voir partir, je ne le supporterai pas Sonia...
Mon royaume du noir est insondable. J’ai beau avancer, essayer de trouver une porte pour m’en sortir, tout autour de moi reste immobile, un néant de noir, un infini de vide.
Je sens une présence près de moi, quelque chose de familier qui m’apaise. Cette voix que je connais...je me sens si bien instantanément j’ai du mal à distinguer les sons autres que le bip bip régulier qui me tient compagnie depuis tout ce temps, tout cet infini.
Où suis-je ?
Pourquoi je n’arrive pas à comprendre ce qui est autour de moi ?
Je sens une chaleur en moi, quelque chose me touche la main mais je ne saurais dire quoi. Je n’arrive pas à répondre à ce doux contact réconfortant, je n’arrive pas à bouger. Il n’y a que cette voix, unique et qui m’est destinée, je le sais.
Je me sens plus légère, je sens que quelqu'un est là pour moi et veut m’aider à trouver le chemin jusqu’à lui.
Est-ce toi Wentworth ?
Comment va Andréas ? Quelqu’un s’occupe bien de lui j’espère...
Je sens que c’est lui effectivement. Il est là près de moi et c’est certainement lui qui me sert la main. Je ne comprends pas ses mots mais je sens sa détresse près de moi. Il doit avoir peur...je réalise que je suis là, avec lui, sans être vraiment là.
Je n’ai qu’une explication...je suis peut-être morte alors ? Non, ce n’est pas possible, le ton suppliant de sa voir n’est pas celui qu’on emploie pour une morte ! Mais qu’est-ce qui se passe alors ?
Je n’arrive pas à me souvenir...de rien.
Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Quelqu'un pourrait-il me réveiller ? Went ? Pourquoi je n’arrive pas à te voir ni à comprendre ce que tu me dis ?
Peut-être...peut-être le coma...non...comment c’est possible ? Que m’est-il arrivé... ? Went...je...je ne sens plus rien de nouveau, plus de voix, plus de chaleur, Went ne m’abandonne pas...s’il te plaît Went...restes avec moi...
Je sens que je m’enfonce, que je pars un peu plus au bord du précipice alors que le néant m’entoure déjà.
Dans la pièce, Went sursaute quand la porte d’entrée s’ouvre sur une blouse blanche immaculée. Les lunettes, les cheveux poivre et sel et le sourire effacé inspirent confiance.
Dr : Monsieur...mais...
Il aperçoit l’enfant endormi niché dans ses bras et fronce les sourcils.
Dr : Monsieur...il est formellement interdit d’amener un enfant ici !
W : ce n’est pas un enfant...c’est notre fils et je veux qu’elle sente qu’elle entourée pour avoir envie de se réveiller, je suis sur que çà peut marcher...
Le médecin semble se raviser...même s’il n’approuve pas. Il s’approche et tend sa main à Wentworth pour se présenter.
Dr : bonjour, je suis le professeur Michel Rozier, chef de ce service...je n’aime pas beaucoup qu’on remette en cause mon règlement mais...bon !
W : bonjour professeur...comment va-t-elle ? Il y a du nouveau ?
Le docteur fixe Sonia et baisse les yeux.
W : Professeur, quoi qu’il se passe, je veux être fixé, dites-moi s’il vous plaît...
Dr : hier soir, vers 21h00, nous avons été appelé d’urgence à son chevet. Les appareils montraient une activité cérébrale importante. Elle est plongée dans un profond coma Monsieur et à ce stade nous ne pouvons pas savoir grand-chose...
Tout ce qu je peux vous dire c’est que ce qui s’est passé hier soir prouve que son cerveau n’a pas subi de lésions ou de manque d’oxygène qui aurait pu lui être fatals. Cette crise a prouvé que votre femme n’était pas en état de mort cérébrale mais çà ne change rien au problème. Le type de coma dans lequel elle est plongée peut durer longtemps...tout est possible dans ce genre de cas, je préfère vous prévenir. Le corps est merveilleusement bien fait vous savez. Il se place tout seul dans cet état quand les souffrances corporelles sont trop ultimes pour être supportées. Il se peut qu’une fois que son corps sera rétabli de ses blessures, elle se réveille naturellement.
Went fixait les yeux du médecin, soucieux et affligé. Il ne l’avait pas coupé, l’avait écouté jusqu’au bout sans sourciller mais maintenant, un milliard de question se bousculaient en lui.
W : je...je voulais savoir si nous pouvions envisager de la rapatrier aux Etats-Unis en avion médicalisé ?
Dr : C’est assez rare comme pratique...çà coûte très cher aussi...
W : l’argent n’est pas un problème...je me chargerai du coût éventuel.
Dr : je ne peux pas vous donnez d’accord tant que son état physique n’est pas totalement stabilisé...mais par la suite, je n’ai pas d’objections.
W : dans combien de temps docteur ?
Dr : quinze jours...peut-être trois semaines...
Le médecin lui explique encore quelques détails important par rapport à son état mais Went ne semble déjà plus l’écouter. Si Andréas n’avait pas été là...il aurait pu souhaiter une chose, la rejoindre là où elle était et ne jamais revenir.
Il aurait du se battre, il aurait du rester avec elle, il se le jurait, plus rien ne les séparerait, plus rien désormais...
Alors...pas trop tristes ?
CHAPTER 38 : Coma
Le trou béant autour de moi se creuse.
Je me sens flotter autour de moi. Tout est noir et un immense froid vide m’entoure.
Je ne sens plus rien, plus rien que le vide. Je ne vois pas ce qui m’entoure mais j’entends, j’entends leurs voix dures et sérieuses autour de moi.
On parle de moi, je le sens, je le sais, même si je n’arrive pas à capter la signification de ce qu’ils disent.
J’ai très froid. Pourquoi ne me donne t’on pas de couverture ?
Pourquoi je n’arrive pas à bouger ? A ouvrir les yeux ?
J’essaie de me concentrer mais rien n’y fait. Je n’y arrive pas.
Je n’ai plus le contrôle sur rien, seule mon âme semble encore se battre et m’appartenir.
Où es-tu Wentworth ?
J’aimerais donner un signe, montrer que je suis là, que j’entends mais je reste inerte et blême alors que mon âme crie toute ma douleur...
Je n’entends que des bips autour de moi.
Wentworth franchi les portes battantes de l’hôpital, Andréas dans les bras.
Déterminé et pressé, il se dirige tout droit vers le pôle accueil du service réanimation où une infirmière, surprise écarquille de grands yeux quand elle réalise qui se trouve devant elle.
- Monsieur ?? Je peux vous aider ?
W : oui...je viens voir Melle Martin qui est hospitalisée dans ce service. Je dois aussi voir le chef de service pour parler du rapatriement en avion médicalisé.
- euh...le chef de service fait sa ronde...je lui dirais de passer vous voir dans la chambre de Melle Martin si vous voulez ?
W : C’est très gentil, merci.
Il se dirige d’un pas pressé vers la chambre de Sonia quand l’infirmière se lance à sa poursuite.
- euh...Mr Miller...vous ne pouvez pas y aller avec le petit ! C’est interdit !
W : et qui a décidé çà Melle ???
- C’est le règlement je suis désolée !
W : et votre règlement tiens compte que si j’emmène notre fils auprès de sa mère çà pourra l’aider à se battre et se réveiller ??!
- Monsieur...je...c’est votre fils ?
Elle s’approche souriante et commence à chatouiller le menton d’Andréas.
- bonjour toi ! Il est vraiment mignon...
W : merci...s’il vous plaît...je dois la voir...c’est important qu’elle nous sente auprès d’elle. Il est beaucoup trop petit pour être choqué de quoi que ce soit !
- Je...euh...bon d’accord mais promettez-moi de ne pas faire de vagues et de vous tenir tranquille ! Je n’ai pas envie de ma prendre un savon par le chef !
W : Promis ! Merci de votre gentillesse, je m’en souviendrais !
Elle lui sourit, ravie d’avoir eu cette mini conversation avec lui...elle en aurait à raconter aux collègues !
Went reprend son chemin, Andréas dans les bras jusqu’à la chambre de Sonia. Il entre et la découvre dans la même position qu’il l’avait quittée la veille, inerte, blême, le visage crispé.
Il s’approche doucement et dépose un baiser chargé d’émotion sur son front.
W : bonjour chérie...tu vois...je suis pas venu tout seul. Andréas est content de te voir je suppose, tout autant que moi. J’aimerais...on aimerait tant que tu te réveilles ma chérie. S’il te plaît...on est là maintenant et on a besoin de toi. Je serais bien incapable de tout raconter à Andréas si tu n’es plus là...Sonia...restes avec nous !
Il sanglote doucement en caressant le dos d’Andréas qui s’est endormit dans ses bras.
W : il est si beau Sonia...merci pour çà...merci...mais je te veux avec nous...je te promets de te faire une dizaine d’autres enfants si tu veux et cette fois je serais vraiment là...je t’en prie reviens-moi...je ne partirais plus, je ne partirais plus, je te le promets...je ne veux pas te voir partir, je ne le supporterai pas Sonia...
Mon royaume du noir est insondable. J’ai beau avancer, essayer de trouver une porte pour m’en sortir, tout autour de moi reste immobile, un néant de noir, un infini de vide.
Je sens une présence près de moi, quelque chose de familier qui m’apaise. Cette voix que je connais...je me sens si bien instantanément j’ai du mal à distinguer les sons autres que le bip bip régulier qui me tient compagnie depuis tout ce temps, tout cet infini.
Où suis-je ?
Pourquoi je n’arrive pas à comprendre ce qui est autour de moi ?
Je sens une chaleur en moi, quelque chose me touche la main mais je ne saurais dire quoi. Je n’arrive pas à répondre à ce doux contact réconfortant, je n’arrive pas à bouger. Il n’y a que cette voix, unique et qui m’est destinée, je le sais.
Je me sens plus légère, je sens que quelqu'un est là pour moi et veut m’aider à trouver le chemin jusqu’à lui.
Est-ce toi Wentworth ?
Comment va Andréas ? Quelqu’un s’occupe bien de lui j’espère...
Je sens que c’est lui effectivement. Il est là près de moi et c’est certainement lui qui me sert la main. Je ne comprends pas ses mots mais je sens sa détresse près de moi. Il doit avoir peur...je réalise que je suis là, avec lui, sans être vraiment là.
Je n’ai qu’une explication...je suis peut-être morte alors ? Non, ce n’est pas possible, le ton suppliant de sa voir n’est pas celui qu’on emploie pour une morte ! Mais qu’est-ce qui se passe alors ?
Je n’arrive pas à me souvenir...de rien.
Qu’est-ce qui m’est arrivé ? Quelqu'un pourrait-il me réveiller ? Went ? Pourquoi je n’arrive pas à te voir ni à comprendre ce que tu me dis ?
Peut-être...peut-être le coma...non...comment c’est possible ? Que m’est-il arrivé... ? Went...je...je ne sens plus rien de nouveau, plus de voix, plus de chaleur, Went ne m’abandonne pas...s’il te plaît Went...restes avec moi...
Je sens que je m’enfonce, que je pars un peu plus au bord du précipice alors que le néant m’entoure déjà.
Dans la pièce, Went sursaute quand la porte d’entrée s’ouvre sur une blouse blanche immaculée. Les lunettes, les cheveux poivre et sel et le sourire effacé inspirent confiance.
Dr : Monsieur...mais...
Il aperçoit l’enfant endormi niché dans ses bras et fronce les sourcils.
Dr : Monsieur...il est formellement interdit d’amener un enfant ici !
W : ce n’est pas un enfant...c’est notre fils et je veux qu’elle sente qu’elle entourée pour avoir envie de se réveiller, je suis sur que çà peut marcher...
Le médecin semble se raviser...même s’il n’approuve pas. Il s’approche et tend sa main à Wentworth pour se présenter.
Dr : bonjour, je suis le professeur Michel Rozier, chef de ce service...je n’aime pas beaucoup qu’on remette en cause mon règlement mais...bon !
W : bonjour professeur...comment va-t-elle ? Il y a du nouveau ?
Le docteur fixe Sonia et baisse les yeux.
W : Professeur, quoi qu’il se passe, je veux être fixé, dites-moi s’il vous plaît...
Dr : hier soir, vers 21h00, nous avons été appelé d’urgence à son chevet. Les appareils montraient une activité cérébrale importante. Elle est plongée dans un profond coma Monsieur et à ce stade nous ne pouvons pas savoir grand-chose...
Tout ce qu je peux vous dire c’est que ce qui s’est passé hier soir prouve que son cerveau n’a pas subi de lésions ou de manque d’oxygène qui aurait pu lui être fatals. Cette crise a prouvé que votre femme n’était pas en état de mort cérébrale mais çà ne change rien au problème. Le type de coma dans lequel elle est plongée peut durer longtemps...tout est possible dans ce genre de cas, je préfère vous prévenir. Le corps est merveilleusement bien fait vous savez. Il se place tout seul dans cet état quand les souffrances corporelles sont trop ultimes pour être supportées. Il se peut qu’une fois que son corps sera rétabli de ses blessures, elle se réveille naturellement.
Went fixait les yeux du médecin, soucieux et affligé. Il ne l’avait pas coupé, l’avait écouté jusqu’au bout sans sourciller mais maintenant, un milliard de question se bousculaient en lui.
W : je...je voulais savoir si nous pouvions envisager de la rapatrier aux Etats-Unis en avion médicalisé ?
Dr : C’est assez rare comme pratique...çà coûte très cher aussi...
W : l’argent n’est pas un problème...je me chargerai du coût éventuel.
Dr : je ne peux pas vous donnez d’accord tant que son état physique n’est pas totalement stabilisé...mais par la suite, je n’ai pas d’objections.
W : dans combien de temps docteur ?
Dr : quinze jours...peut-être trois semaines...
Le médecin lui explique encore quelques détails important par rapport à son état mais Went ne semble déjà plus l’écouter. Si Andréas n’avait pas été là...il aurait pu souhaiter une chose, la rejoindre là où elle était et ne jamais revenir.
Il aurait du se battre, il aurait du rester avec elle, il se le jurait, plus rien ne les séparerait, plus rien désormais...
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Alors...pas trop tristes ?
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Non pas trop triste je suis sûre que Sonia va se réveiller!!!! Elle y arrivera j'en suis sûre!!!
Mets nous vite la suite!!!!!!!
Mets nous vite la suite!!!!!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
ça doit être effrayant pour lui de la voir dans cet étatIl entre et la découvre dans la même position qu’il l’avait quittée la veille, inerte, blême, le visage crispé.
Il faut qu'elle se batte pour eux deux. Après, ils ne seront peut-être pas obligés de faire une dizaine d'enfants même si le premier à l'air d'être une pure petite merveilleW : bonjour chérie...tu vois...je suis pas venu tout seul. Andréas est content de te voir je suppose, tout autant que moi. J’aimerais...on aimerait tant que tu te réveilles ma chérie. S’il te plaît...on est là maintenant et on a besoin de toi. Je serais bien incapable de tout raconter à Andréas si tu n’es plus là...Sonia...restes avec nous !
Il sanglote doucement en caressant le dos d’Andréas qui s’est endormi dans ses bras.
W : il est si beau Sonia...merci pour çà...merci...mais je te veux avec nous...je te promets de te faire une dizaine d’autres enfants si tu veux et cette fois je serais vraiment là...je t’en prie reviens-moi...je ne partirais plus, je ne partirais plus, je te le promets...je ne veux pas te voir partir, je ne le supporterai pas Sonia...
Je suis sûre que ce petit bout va les aider et leur donner la force de se battre et d'espérer.Si Andréas n’avait pas été là...il aurait pu souhaiter une chose, la rejoindre là où elle était et ne jamais revenir.
ça donne presque froid dans le dos quand on lit ce qu'elle ressent, sans savoir vraiment où elle. Le point positif, c'est qu'elle finit par comprendre que Wentworth est là et ça lui fait du bien. Il faut qu'il persiste dans cette voie, qu'il lui parle, la touche, la ramène à la vie avec Andréas...Mon royaume du noir est insondable. J’ai beau avancer, essayer de trouver une porte pour m’en sortir, tout autour de moi reste immobile, un néant de noir, un infini de vide.
Je sens une présence près de moi, quelque chose de familier qui m’apaise.
Je sens une chaleur en moi, quelque chose me touche la main mais je ne saurais dire quoi. Je n’arrive pas à répondre à ce doux contact réconfortant, je n’arrive pas à bouger. Il n’y a que cette voix, unique et qui m’est destinée, je le sais.
Je me sens plus légère, je sens que quelqu'un est là pour moi et veut m’aider à trouver le chemin jusqu’à lui.
Je sens que c’est lui effectivement. Il est là près de moi et c’est certainement lui qui me sert la main. Je ne comprends pas ses mots mais je sens sa détresse près de moi. Il doit avoir peur...je réalise que je suis là, avec lui, sans être vraiment là.
Went...je...je ne sens plus rien de nouveau, plus de voix, plus de chaleur, Went ne m’abandonne pas...s’il te plaît Went...restes avec moi...
Je sens que je m’enfonce, que je pars un peu plus au bord du précipice alors que le néant m’entoure déjà.
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
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Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Vraiment pas beaucoup de coms...toujours les mêmes fidèles quand même et que j'embrasse...
Voilà la suite !
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis comme çà, cinq minutes, une semaine, deux mois, je n’ai plus la notion du temps ni de l’espace. Tout est démesuré dans cet infini de noir. Seuls les bips m’entourent et la voix. Certaines me sont étrangères et d’autres il me semble les reconnaître. Je sens des mains se poser sur moi, je le sens me parler parfois, je sens des présences familières et réconfortantes et je me bats pour leur montrer que je suis là et que je veux revenir, mais rien n’y fait, je ne sourcille pas les yeux et mon corps reste immobile.
Alors que je perds dans la solitude du silence, il m’arrive parfois de revivre des flashes de ma vie passée...des souvenirs furtifs des moments marquants de ma vie qui laissent des traces douces et amères sur mon cœur...
Flash-back
Je suis au bord du lac et il fait très doux. J’apprécie de l’y retrouver régulièrement. La glace de l’hiver froid a laissé la place à une eau limpide et fraîche qui voit naître en ses rebords de magnifiques fleurs d’eau qui sentent bon.
J’aime ce doux paysage. Il m’apaise et me rappelle un peu mon chez moi qui me manque même si je sais que rentrer, ce sera m’éloigner de lui.
J’ai mal au cœur quand j’y pense mais je sais que c’est inévitable. Il me reste un mois à peine à faire ici, dans le New Jersey et ensuite, bye bye les States et retour à Lyon. La transition va être fatale et pas seulement pour les différences de coutumes...
Je vais retrouver ma petite routine certes, mais je vais aussi perdre Wentworth...
Il a beau me répéter depuis toujours qu’il ne pourra jamais m’oublier et qu’on fera les voyages le plus possible, qu’il m’écrira, qu’Internet est fait pour çà, je n’y crois pas trop. Loin des yeux, loin du cœur.
Je sens des mains se poser sur mes yeux et me barrer la vue. Je reconnais aussi son odeur et je ne peux m’empêcher de sourire.
S : Monsieur Miller !
Je me retourne et me perds dans son regard qui n’appartient qu’à moi et qui n’est destiné qu’a moi.
W : Melle Martin !
Il m’embrasse et je fonds sous l’assaut de ses lèvres conquérantes. Ses bras m’entourent et je me sens fragile au creux de son corps.
W : tu es là depuis longtemps ?
S : ta mère m’a déposé il y a un moment et je croyais que tu n’arriverais jamais !
Je vois ses yeux se baisser, il regarde par terre et je sais que ce n’est pas bon signe. Je lui relève le menton pour qu’il me regarde et rencontre au fond de ses yeux plus d’incertitudes que de franchise.
S : qu’est-ce qui se passe ? Tout va bien ? Une mauvaise nouvelle peut-être ?
Il me sourie et tente de chasser le nuage noir qui a traversé son regard.
W : c’est juste des petits soucis à la fac mais je ne veux pas gâcher notre week-end avec çà...
S : tu es sûr ? Tu peux tout me dire tu sais...
Il s’approche et coupe court en chatouillant mes hanches. Je me débat et m’enfuis en courant. Je n’ai pas sa rapidité et il me rattrape aisément. Sa main attrape mon bras et il me fait basculer sur l’herbe fraîche qui borde le lac. Le doux tapis frais amorti notre chute et l’impact et nous rions à en perdre haleine.
Il écarte les mèches rebelles de mes cheveux et m’embrasse tendrement puis plus sensuellement que jamais. Quelque chose dans son regard me fait peur...quelque chose de différent...
Je ne comprendrais que bien plus tard la signification de ce regard. En fouillant dans mes souvenirs je comprendrais que le drame de notre histoire c’était joué ce jour là. Il venait d’apprendre la nouvelle pour son stage et venait de parler avec Brian de ses sentiments pour moi. A cet instant précis, son cœur tentait de lutter pour les sentiments qu’il éprouvait vis-à-vis de moi alors que sa tête suivait déjà les conseils mal avisés du meilleur ami trop peu expérimenté en amour pour être de bon conseil. Ce serait notre dernier week-end en amoureux au bord de ce lac. Nos derniers instants de bonheur sans nuages, de plénitude, de confiance et d’abandon envers l’autre sans arrières pensées, sans craintes.
Le lundi suivant, je partais pour l’université, une de mes dernières semaines de cours. La journée se passa bien et j’avais encore la tête dans les étoiles du week-end que j’avais passé avec lui. Tout avait été si romantique, si parfait, si simple. Je lui avais dit je t’aime et j’avais pleuré de joie au creux de ses bras.
Les jours passèrent et j’étais excitée comme une puce quand j’attendais, pomponnée, qu’il franchisse le seuil de l’appartement de New York ce vendredi là. Je me souviendrais toute ma vie de cette date, le 21 avril, le jour où ma vie s’est effondrée.
Je ne le voyais pas arrivé et vers vingt et une heure, j’ai réellement commencé à flipper, à penser qu’il lui était arrivé quelque chose. Brian n’était pas là et Tracy devait rentrer sous peu avec son copain du moment.
Je n’ai pas eu de nouvelles du week-end, le téléphone restait muet et lorsque je suis arrivée en cours le lundi matin suivant, je n’étais plus que l’ombre de moi-même.
Après une semaine sans nouvelles, une lettre postée de Los Angeles m’attendait sagement à l’appartement. J’ai tout de suite reconnue son écriture sur l’enveloppe que j’ai violemment déchirée.
Renfermée dans ma chambre, je parcourais d’une traite les lignes que composait cette horrible lettre. Il m’avouait avoir rencontré une fille qui connaissait du monde dans le milieu du cinéma. Elle lui avait trouvé un stage là bas et il me disait en être tombé amoureux.
Il partait là bas pour longtemps et ne souhaitait pas me revoir. Je resterais un bon souvenir...
Comment pouvait-il se comporter ainsi avec moi ? Pourquoi ? Comment avait-il pu tirer un trait sur nous si facilement ?
Fin du Flash-back
Je n’aurais de réponses à mes questions que bien plus tard.
Je comprendrais que bien plus tard quel canular avait été l’invention de cette fille qui n’a jamais existé. Il avait été maladroit mais se sentait incapable de me dire en face qu’il partait, qu’il m’abandonnait. De la lâcheté, voilà ce qui caractérisait l’unique homme de ma vie jusqu’alors. Après lui, après tout çà, j’ai longtemps été vaccinée pour les relations amoureuses suivies. J’ai eu des aventures, des fins de soirées mémorables où pour oublier, l’alcool et le sexe sont vos meilleurs amis.
Mais l’amour, le vrai, il n’y a qu’avec Fred que j’aurais pu l’envisager, mais là encore, je me suis bien plantée.
J’ai passé des années à me reconstruire, à oublier le goût de ses lèvres, l’odeur de sa peau et à faire confiance de nouveau à un homme.
Je m’étais juré que plus jamais et pourtant ! Tu ne peux pas t’imaginer la crise cardiaque que j’ai cru avoir quand il m’est apparu à Cannes.
Sous mes yeux, je me prenais en plein visage sa beauté et l’amour qui malgré toutes ces années faisait encore battre mon cœur.
Je ne me l’avouais pas, mais ce soir là, je savais déjà que la meilleure solution pour me préserver aurait été de prendre mes jambes à mon cou, de me sauver.
Ma tête voulait fuir mais mon corps et mon cœur se sentaient déjà prisonnier de son regard.
Voilà la suite !
CHAPTER 39 : Flashs
Je ne sais pas depuis combien de temps je suis comme çà, cinq minutes, une semaine, deux mois, je n’ai plus la notion du temps ni de l’espace. Tout est démesuré dans cet infini de noir. Seuls les bips m’entourent et la voix. Certaines me sont étrangères et d’autres il me semble les reconnaître. Je sens des mains se poser sur moi, je le sens me parler parfois, je sens des présences familières et réconfortantes et je me bats pour leur montrer que je suis là et que je veux revenir, mais rien n’y fait, je ne sourcille pas les yeux et mon corps reste immobile.
Alors que je perds dans la solitude du silence, il m’arrive parfois de revivre des flashes de ma vie passée...des souvenirs furtifs des moments marquants de ma vie qui laissent des traces douces et amères sur mon cœur...
Flash-back
Je suis au bord du lac et il fait très doux. J’apprécie de l’y retrouver régulièrement. La glace de l’hiver froid a laissé la place à une eau limpide et fraîche qui voit naître en ses rebords de magnifiques fleurs d’eau qui sentent bon.
J’aime ce doux paysage. Il m’apaise et me rappelle un peu mon chez moi qui me manque même si je sais que rentrer, ce sera m’éloigner de lui.
J’ai mal au cœur quand j’y pense mais je sais que c’est inévitable. Il me reste un mois à peine à faire ici, dans le New Jersey et ensuite, bye bye les States et retour à Lyon. La transition va être fatale et pas seulement pour les différences de coutumes...
Je vais retrouver ma petite routine certes, mais je vais aussi perdre Wentworth...
Il a beau me répéter depuis toujours qu’il ne pourra jamais m’oublier et qu’on fera les voyages le plus possible, qu’il m’écrira, qu’Internet est fait pour çà, je n’y crois pas trop. Loin des yeux, loin du cœur.
Je sens des mains se poser sur mes yeux et me barrer la vue. Je reconnais aussi son odeur et je ne peux m’empêcher de sourire.
S : Monsieur Miller !
Je me retourne et me perds dans son regard qui n’appartient qu’à moi et qui n’est destiné qu’a moi.
W : Melle Martin !
Il m’embrasse et je fonds sous l’assaut de ses lèvres conquérantes. Ses bras m’entourent et je me sens fragile au creux de son corps.
W : tu es là depuis longtemps ?
S : ta mère m’a déposé il y a un moment et je croyais que tu n’arriverais jamais !
Je vois ses yeux se baisser, il regarde par terre et je sais que ce n’est pas bon signe. Je lui relève le menton pour qu’il me regarde et rencontre au fond de ses yeux plus d’incertitudes que de franchise.
S : qu’est-ce qui se passe ? Tout va bien ? Une mauvaise nouvelle peut-être ?
Il me sourie et tente de chasser le nuage noir qui a traversé son regard.
W : c’est juste des petits soucis à la fac mais je ne veux pas gâcher notre week-end avec çà...
S : tu es sûr ? Tu peux tout me dire tu sais...
Il s’approche et coupe court en chatouillant mes hanches. Je me débat et m’enfuis en courant. Je n’ai pas sa rapidité et il me rattrape aisément. Sa main attrape mon bras et il me fait basculer sur l’herbe fraîche qui borde le lac. Le doux tapis frais amorti notre chute et l’impact et nous rions à en perdre haleine.
Il écarte les mèches rebelles de mes cheveux et m’embrasse tendrement puis plus sensuellement que jamais. Quelque chose dans son regard me fait peur...quelque chose de différent...
Je ne comprendrais que bien plus tard la signification de ce regard. En fouillant dans mes souvenirs je comprendrais que le drame de notre histoire c’était joué ce jour là. Il venait d’apprendre la nouvelle pour son stage et venait de parler avec Brian de ses sentiments pour moi. A cet instant précis, son cœur tentait de lutter pour les sentiments qu’il éprouvait vis-à-vis de moi alors que sa tête suivait déjà les conseils mal avisés du meilleur ami trop peu expérimenté en amour pour être de bon conseil. Ce serait notre dernier week-end en amoureux au bord de ce lac. Nos derniers instants de bonheur sans nuages, de plénitude, de confiance et d’abandon envers l’autre sans arrières pensées, sans craintes.
Le lundi suivant, je partais pour l’université, une de mes dernières semaines de cours. La journée se passa bien et j’avais encore la tête dans les étoiles du week-end que j’avais passé avec lui. Tout avait été si romantique, si parfait, si simple. Je lui avais dit je t’aime et j’avais pleuré de joie au creux de ses bras.
Les jours passèrent et j’étais excitée comme une puce quand j’attendais, pomponnée, qu’il franchisse le seuil de l’appartement de New York ce vendredi là. Je me souviendrais toute ma vie de cette date, le 21 avril, le jour où ma vie s’est effondrée.
Je ne le voyais pas arrivé et vers vingt et une heure, j’ai réellement commencé à flipper, à penser qu’il lui était arrivé quelque chose. Brian n’était pas là et Tracy devait rentrer sous peu avec son copain du moment.
Je n’ai pas eu de nouvelles du week-end, le téléphone restait muet et lorsque je suis arrivée en cours le lundi matin suivant, je n’étais plus que l’ombre de moi-même.
Après une semaine sans nouvelles, une lettre postée de Los Angeles m’attendait sagement à l’appartement. J’ai tout de suite reconnue son écriture sur l’enveloppe que j’ai violemment déchirée.
Renfermée dans ma chambre, je parcourais d’une traite les lignes que composait cette horrible lettre. Il m’avouait avoir rencontré une fille qui connaissait du monde dans le milieu du cinéma. Elle lui avait trouvé un stage là bas et il me disait en être tombé amoureux.
Il partait là bas pour longtemps et ne souhaitait pas me revoir. Je resterais un bon souvenir...
Comment pouvait-il se comporter ainsi avec moi ? Pourquoi ? Comment avait-il pu tirer un trait sur nous si facilement ?
Fin du Flash-back
Je n’aurais de réponses à mes questions que bien plus tard.
Je comprendrais que bien plus tard quel canular avait été l’invention de cette fille qui n’a jamais existé. Il avait été maladroit mais se sentait incapable de me dire en face qu’il partait, qu’il m’abandonnait. De la lâcheté, voilà ce qui caractérisait l’unique homme de ma vie jusqu’alors. Après lui, après tout çà, j’ai longtemps été vaccinée pour les relations amoureuses suivies. J’ai eu des aventures, des fins de soirées mémorables où pour oublier, l’alcool et le sexe sont vos meilleurs amis.
Mais l’amour, le vrai, il n’y a qu’avec Fred que j’aurais pu l’envisager, mais là encore, je me suis bien plantée.
J’ai passé des années à me reconstruire, à oublier le goût de ses lèvres, l’odeur de sa peau et à faire confiance de nouveau à un homme.
Je m’étais juré que plus jamais et pourtant ! Tu ne peux pas t’imaginer la crise cardiaque que j’ai cru avoir quand il m’est apparu à Cannes.
Sous mes yeux, je me prenais en plein visage sa beauté et l’amour qui malgré toutes ces années faisait encore battre mon cœur.
Je ne me l’avouais pas, mais ce soir là, je savais déjà que la meilleure solution pour me préserver aurait été de prendre mes jambes à mon cou, de me sauver.
Ma tête voulait fuir mais mon corps et mon cœur se sentaient déjà prisonnier de son regard.
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
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