NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
+14
scofieldgirl
Sara59
sam
lildemon
blumy
anso26
Galath
ponou
Poety
ion_ion
valscof
angel_keikoo
ENNEADE
soso_burrows
18 participants
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 7 sur 12
Page 7 sur 12 • 1, 2, 3 ... 6, 7, 8 ... 10, 11, 12
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Elle a l'air tellement perdue et si loin. Elle sent tout de même sa présence et je pense que c'est pour ça qu'elle se bat, sans sûrement savoir comment.Je ne sais pas depuis combien de temps je suis comme çà, cinq minutes, une semaine, deux mois, je n’ai plus la notion du temps ni de l’espace. Tout est démesuré dans cet infini de noir. Seuls les bips m’entourent et la voix. Certaines me sont étrangères et d’autres il me semble les reconnaître. Je sens des mains se poser sur moi, je le sens me parler parfois, je sens des présences familières et réconfortantes et je me bats pour leur montrer que je suis là et que je veux revenir, mais rien n’y fait, je ne sourcille pas les yeux et mon corps reste immobile.
Quand j'ai lu ça, j'ai tout de suite reconnu l'endroit où Wentworth l'avait conduite lors de leur week end chez ses parents. Il savait qu'elle aimait cet endroit, qu'il l'apaisait mais c'est aussi le dernier endroit où ils avaient été heureux, ensemble, avant qu'il ne parte, 9 ans plus tôt. Il voulait, sans doute, lui rappeler ce moment et combien ils avaient pu être heureux ensemble.Je suis au bord du lac et il fait très doux. J’apprécie de l’y retrouver régulièrement. La glace de l’hiver froid a laissé la place à une eau limpide et fraîche qui voit naître en ses rebords de magnifiques fleurs d’eau qui sentent bon.
J’aime ce doux paysage. Il m’apaise et me rappelle un peu mon chez moi qui me manque même si je sais que rentrer, ce sera m’éloigner de lui.
Elle avait senti que quelque chose allait changer. Sur ce coup-là, Brian n'a pas été de bon conseil pour Wentworth. Il pensait sûrement que c'était ce que son ami avait de mieux à faire mais ne se doutait sûrement de l'amour que Wentworth et Sonia ressentaient vraiment l'un pour l'autre.Il écarte les mèches rebelles de mes cheveux et m’embrasse tendrement puis plus sensuellement que jamais. Quelque chose dans son regard me fait peur...quelque chose de différent... A cet instant précis, son cœur tentait de lutter pour les sentiments qu’il éprouvait vis-à-vis de moi alors que sa tête suivait déjà les conseils mal avisés du meilleur ami trop peu expérimenté en amour pour être de bon conseil. Ce serait notre dernier week-end en amoureux au bord de ce lac. Nos derniers instants de bonheur sans nuages, de plénitude, de confiance et d’abandon envers l’autre sans arrières pensées, sans craintes.
Elle a dû avoir le coeur brisé et se demander s'il avait vraiment été sincère durant tout ce temps avec elle Il aurait dû écouter ses sentiments ou tout dire à Sonia, plutôt que la laisser partir en se doutant bien qu'elle allait terriblement souffrir et lui aussi.Après une semaine sans nouvelles, une lettre postée de Los Angeles m’attendait sagement à l’appartement. J’ai tout de suite reconnue son écriture sur l’enveloppe que j’ai violemment déchirée.
Renfermée dans ma chambre, je parcourais d’une traite les lignes que composait cette horrible lettre. Il m’avouait avoir rencontré une fille qui connaissait du monde dans le milieu du cinéma. Elle lui avait trouvé un stage là bas et il me disait en être tombé amoureux.
Il partait là bas pour longtemps et ne souhaitait pas me revoir. Je resterais un bon souvenir...
Comment pouvait-il se comporter ainsi avec moi ? Pourquoi ? Comment avait-il pu tirer un trait sur nous si facilement ?
C'est étrange car elle a souffert de sa lâcheté, de son manque de courage et finalement, elle a agi de la même façon en n'osant pas lui dire qu'il était le père d'Andréas.Je comprendrais que bien plus tard quel canular avait été l’invention de cette fille qui n’a jamais existé. Il avait été maladroit mais se sentait incapable de me dire en face qu’il partait, qu’il m’abandonnait. De la lâcheté, voilà ce qui caractérisait l’unique homme de ma vie jusqu’alors.
Le destin était là. Il ne pouvait lutter contre ça
Ma tête voulait fuir mais mon corps et mon cœur se sentaient déjà prisonnier de son regard.
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
J’ai peur pour Sonia et ce qu’elle vit est terrible et affreusement angoissant ! Elle va bien finir par se réveiller, mais dans combien de temps ? est-ce qu’elle aura des séquelles ? comment va se passer le réveil ?
En tout cas Went est adorable avec son fils !
En tout cas Went est adorable avec son fils !
blumy- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voilà la suite, je préfère ne rien annoncer et vous laisser découvrir tout çà...
Went est au téléphone avec Tracy qui est rentrée aux Etats-Unis depuis trois semaines. Aucune amélioration de mon état de santé, Went qui se bat avec les administrations et l’hôpital pour faire valider mon rapatriement en avion médicalisé et Andréas, qui grandit et change a vue d’œil sans l’amour de sa maman. Heureusement, Audrey gère très bien la garde du petit pendant que Wentworth se démène à longueur de journée avec ses avocats pour faire reconnaître sa paternité. Malgré les dispositions que j’avais prises, l’aide du notaire, le droit français reste un mystère pour les américains.
T : alors ? Tu en es où ?
W : si tout se déroule comme prévu, je rentre dans deux jours...
T : et Sonia ?
W : on ne peut pas voyager avec elle, alors je prends l’avion avec Andréas la veille de son transfert pour être là à son arrivée sur le sol américain.
T : tu amènes Andréas avec toi ?
W : bien sûr, j’ai hâte de lui présenter ses grands parents...
T : et pour la série ?
W : j’ai fait les allers-retours nécessaires, çà fait quatre mois maintenant que Sonia est dans le coma...je mettrais tout en œuvre pour qu’elle voie les premiers pas de notre fils.
T : ta mère est prévenue ?
W : elle sait pour le rapatriement mais pas pour Andréas...je veux lui faire la surprise...
T : elle va te maudire de lui avoir caché çà si longtemps !
Ils restent à discuter un moment, réglant les dernières mises au point.
A son arrivée, une chambre médicalisée avec infirmière particulière m’accueillerait dans le New Jersey, dans un magnifique appartement qu’il venait d’acheter, au bord du lac.
Il espérait ainsi que je me sente bien et que je revienne à la vie dans un endroit que j’affectionnais particulièrement.
Deux jours plus tard...
Il fait un soleil magnifique quand Wentworth, assaillis par les fans, l’air soucieux, embarque avec son fils dans les bras à bord d’un 747 à destination de New York.
A bord, tout le personnel se met en quatre pour rendre son vol le plus agréable possible et les hôtesses sont en extase devant le petit bout, pas avare de sourires.
Andréas a dix mois et gigote beaucoup. Went a passé de tendres moments avec lui, tissant en quatre mois des liens indestructibles.
Le reste du voyage se déroule sans encombres, Went finit par réussir à s’endormir après Andréas.
L’avion se pose à New York à cinq heures de l’après midi. Il se sent mal, terriblement mal de me savoir si loin, sans lui, sans personne. Andréas se réveille quand il le prend dans ses bras pour débarquer.
Alors qu’il descend lentement le tapis roulant, essayant d’être discret, il s’adresse à lui, nostalgique et ému.
W : bienvenu chez toi mon fils...
Son regard parcoure ensuite le hall de débarquement à la recherche d’un visage familier. Au loin, un couple quinquagénaire s’approche doucement de lui, impatient.
Leurs regards changent d’expression quand ils remarquent l’un après l’autre le petit corps encore un peu endormi, niché dans les bras de leur fils.
Roxane est la première a s’approcher.
R : Mon Wenty !
Elle dépose un baiser sur sa joue, l’obligeant à se baisser légèrement. Son père s’approche un peu plus et le débarrasse pour qu’il puisse faire les présentations.
R : c’est le fils de Sonia ?
Il n’a pas le temps de répondre, au même instant, Andréas se redresse et tourne la tête vers sa grand-mère. Il lui adresse un magnifique sourire. Et là, dans ce hall d’aéroport, en croisant ses yeux, il ne lui faut pas un quart de secondes pour comprendre.
Elle manque un souffle mais ses yeux s’illuminent.
R : tu...tu...c’est...
Le père de Went semble interdit et ne comprend pas, ne s’imaginant tout simplement pas çà.
Went décide de mettre fin au supplice.
W : je vous présente Andréas Miller, 10 mois, mon fils et par la même occasion votre petit fils !
Le père de Went reste interdit, la nouvelle le laisse groguis et inerte, ce petit bout, son petit fils ! Enfin une bonne nouvelle au milieu de tout ce chaos pense t’il.
Il ne faut pas longtemps à Roxane pour te prendre dans ses bras et te pouponner. Anéantis par le malheur qui touchait son fils, elle se sent presque libérée à l’entente de cette bonne nouvelle.
R : mon dieu Wenty, tu ne peut pas le renier...j’ai l’impression de te revoir au même âge avec une petite différence tout de même...
Elle se rapproche de son mari ; le sourire aux lèvres, prête à assumer elle-même les présentations.
R : regardes Went, il a les yeux de son père, sa bouche, son regard mais tu as vu ce teint hâlé !
Le père de Went bombe presque le torse en voyant la mine dorée de son petit fils. Il caresse doucement l’ovale du visage d’Andréas et un sourire traverse son regard alors qu’une infime larme vient mourir sur sa joue.
Alors ?C'est déjà un peu plus gai non ?
Merci aux fidèles !
CHAPTER 40 : Départ
Went est au téléphone avec Tracy qui est rentrée aux Etats-Unis depuis trois semaines. Aucune amélioration de mon état de santé, Went qui se bat avec les administrations et l’hôpital pour faire valider mon rapatriement en avion médicalisé et Andréas, qui grandit et change a vue d’œil sans l’amour de sa maman. Heureusement, Audrey gère très bien la garde du petit pendant que Wentworth se démène à longueur de journée avec ses avocats pour faire reconnaître sa paternité. Malgré les dispositions que j’avais prises, l’aide du notaire, le droit français reste un mystère pour les américains.
T : alors ? Tu en es où ?
W : si tout se déroule comme prévu, je rentre dans deux jours...
T : et Sonia ?
W : on ne peut pas voyager avec elle, alors je prends l’avion avec Andréas la veille de son transfert pour être là à son arrivée sur le sol américain.
T : tu amènes Andréas avec toi ?
W : bien sûr, j’ai hâte de lui présenter ses grands parents...
T : et pour la série ?
W : j’ai fait les allers-retours nécessaires, çà fait quatre mois maintenant que Sonia est dans le coma...je mettrais tout en œuvre pour qu’elle voie les premiers pas de notre fils.
T : ta mère est prévenue ?
W : elle sait pour le rapatriement mais pas pour Andréas...je veux lui faire la surprise...
T : elle va te maudire de lui avoir caché çà si longtemps !
Ils restent à discuter un moment, réglant les dernières mises au point.
A son arrivée, une chambre médicalisée avec infirmière particulière m’accueillerait dans le New Jersey, dans un magnifique appartement qu’il venait d’acheter, au bord du lac.
Il espérait ainsi que je me sente bien et que je revienne à la vie dans un endroit que j’affectionnais particulièrement.
Deux jours plus tard...
Il fait un soleil magnifique quand Wentworth, assaillis par les fans, l’air soucieux, embarque avec son fils dans les bras à bord d’un 747 à destination de New York.
A bord, tout le personnel se met en quatre pour rendre son vol le plus agréable possible et les hôtesses sont en extase devant le petit bout, pas avare de sourires.
Andréas a dix mois et gigote beaucoup. Went a passé de tendres moments avec lui, tissant en quatre mois des liens indestructibles.
Le reste du voyage se déroule sans encombres, Went finit par réussir à s’endormir après Andréas.
L’avion se pose à New York à cinq heures de l’après midi. Il se sent mal, terriblement mal de me savoir si loin, sans lui, sans personne. Andréas se réveille quand il le prend dans ses bras pour débarquer.
Alors qu’il descend lentement le tapis roulant, essayant d’être discret, il s’adresse à lui, nostalgique et ému.
W : bienvenu chez toi mon fils...
Son regard parcoure ensuite le hall de débarquement à la recherche d’un visage familier. Au loin, un couple quinquagénaire s’approche doucement de lui, impatient.
Leurs regards changent d’expression quand ils remarquent l’un après l’autre le petit corps encore un peu endormi, niché dans les bras de leur fils.
Roxane est la première a s’approcher.
R : Mon Wenty !
Elle dépose un baiser sur sa joue, l’obligeant à se baisser légèrement. Son père s’approche un peu plus et le débarrasse pour qu’il puisse faire les présentations.
R : c’est le fils de Sonia ?
Il n’a pas le temps de répondre, au même instant, Andréas se redresse et tourne la tête vers sa grand-mère. Il lui adresse un magnifique sourire. Et là, dans ce hall d’aéroport, en croisant ses yeux, il ne lui faut pas un quart de secondes pour comprendre.
Elle manque un souffle mais ses yeux s’illuminent.
R : tu...tu...c’est...
Le père de Went semble interdit et ne comprend pas, ne s’imaginant tout simplement pas çà.
Went décide de mettre fin au supplice.
W : je vous présente Andréas Miller, 10 mois, mon fils et par la même occasion votre petit fils !
Le père de Went reste interdit, la nouvelle le laisse groguis et inerte, ce petit bout, son petit fils ! Enfin une bonne nouvelle au milieu de tout ce chaos pense t’il.
Il ne faut pas longtemps à Roxane pour te prendre dans ses bras et te pouponner. Anéantis par le malheur qui touchait son fils, elle se sent presque libérée à l’entente de cette bonne nouvelle.
R : mon dieu Wenty, tu ne peut pas le renier...j’ai l’impression de te revoir au même âge avec une petite différence tout de même...
Elle se rapproche de son mari ; le sourire aux lèvres, prête à assumer elle-même les présentations.
R : regardes Went, il a les yeux de son père, sa bouche, son regard mais tu as vu ce teint hâlé !
Le père de Went bombe presque le torse en voyant la mine dorée de son petit fils. Il caresse doucement l’ovale du visage d’Andréas et un sourire traverse son regard alors qu’une infime larme vient mourir sur sa joue.
***
Alors ?C'est déjà un peu plus gai non ?
Merci aux fidèles !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
4 mois de souffrance, de douleurs, d'angoisse ça doit être terrible surtout qu'il doit y avoir des jours où les nouvelles sont plutôt rassurantes et d'autres ou c'est l'inverse.W : j’ai fait les allers-retours nécessaires, çà fait quatre mois maintenant que Sonia est dans le coma...je mettrais tout en œuvre pour qu’elle voie les premiers pas de notre fils.
ça n'a pas dû être facile pour lui de taire cette paternité. C'était son seul rayon de soleil durant toutes ces semaines.W : elle sait pour le rapatriement mais pas pour Andréas...je veux lui faire la surprise...
T : elle va te maudire de lui avoir caché çà si longtemps !
Il s'est vraiment démené pour faire revenir sa Sonia aux USA et pour qu'il soit reconnu comme étant le père d'Andréas. Je trouve qu'il est vraiment merveilleux d'avoir trouvé un appartement près de ce lac qui l'apaisait tant...A son arrivée, une chambre médicalisée avec infirmière particulière m’accueillerait dans le New Jersey, dans un magnifique appartement qu’il venait d’acheter, au bord du lac.
Il espérait ainsi que je me sente bien et que je revienne à la vie dans un endroit que j’affectionnais particulièrement.
Il est adorable avec son fils...A bord, tout le personnel se met en quatre pour rendre son vol le plus agréable possible et les hôtesses sont en extase devant le petit bout, pas avare de sourires.
Andréas a dix mois et gigote beaucoup. Went a passé de tendres moments avec lui, tissant en quatre mois des liens indestructibles.
Alors qu’il descend lentement le tapis roulant, essayant d’être discret, il s’adresse à lui, nostalgique et ému.
W : bienvenu chez toi mon fils...
Ils ont l'air tous si émus. Wentworth doit l'être aussi et il doit être terriblement fier égalementIl n’a pas le temps de répondre, au même instant, Andréas se redresse et tourne la tête vers sa grand-mère. Il lui adresse un magnifique sourire. Et là, dans ce hall d’aéroport, en croisant ses yeux, il ne lui faut pas un quart de secondes pour comprendre.
Elle manque un souffle mais ses yeux s’illuminent.
R : tu...tu...c’est...
Le père de Went semble interdit et ne comprend pas, ne s’imaginant tout simplement pas çà.
Went décide de mettre fin au supplice.
W : je vous présente Andréas Miller, 10 mois, mon fils et par la même occasion votre petit fils !
ça doit tellement leur faire du bien de savoir que le bébé de Sonia est aussi celui de Went. A mon avis, ça les rassure. Ils doivent penser que c'est une force et un réconfort pour Wentworth d'avoir à ses côtés ce petit bonhomme. Si Sonia s'en sort, ça signifie aussi que leur fils pourra être pleinement heureux avec celle qu'il aime et qui lui a fait un merveilleux cadeau.
Le père de Went reste interdit, la nouvelle le laisse groggy et inerte, ce petit bout, son petit fils ! Enfin une bonne nouvelle au milieu de tout ce chaos pense t’il.
Il ne faut pas longtemps à Roxane pour te prendre dans ses bras et te pouponner. Anéantis par le malheur qui touchait son fils, elle se sent presque libérée à l’entente de cette bonne nouvelle.
R : regarde Went, il a les yeux de son père, sa bouche, son regard mais tu as vu ce teint hâlé !
Le père de Went bombe presque le torse en voyant la mine dorée de son petit fils. Il caresse doucement l’ovale du visage d’Andréas et un sourire traverse son regard alors qu’une infime larme vient mourir sur sa joue.
Wentworth doit attendre avec impatience et inquiétude l'arrivée aux USA de Sonia. Est-ce que tout se passera bien durant son voyage ? Va-t-elle enfin se réveiller ou donner quelques signes d'éveil ?
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Bon...voilà la suite !
Merci à Valscof de laisser un com à chaque fois...tu est la seule !
Je n’entends plus les bips, je n’entends plus sa voix, je ne sens plus de chaleur sur mon corps. Où suis-je ? Pourquoi cet infini de noir est maintenant un infini de silence ? Des gens parlent autour de moi mais dans une langue étrangère et se sont des voix que je ne connais pas.
Où es-tu Wentworth ? C’est ta présence et ta chaleur qui me font tenir chaque jour...
Des infirmiers et aides soignants s’agitent autour de moi. Ils sont nombreux et tout se fait dans un grand fracas. Mon corps ne ressent rien a ce moment là mais mon monde est en train de changer, mes habitudes de femme dans le coma vont changer aussi.
L’avion s’est posé sans problèmes et s’est sur la piste même d’atterrissage qu’on m’embarque directement dans une ambulance.
Le brancard installé et après vérification que tout est en ordre et que je suis bien reliée à mes machines et leurs tuyaux, je pars en direction de ma nouvelle maison de convalescence.
Une heure plus tard, les infirmiers et aides soignants me sortent du véhicule et mon infirmière attitrée, Marcia, est là pour m’accueillir. C’est elle, qui désormais s’occupera de moi et veillera sur mon insondable silence.
Tout se bouscule autour de moi, je ne sais plus quoi penser. Après le silence, l’agitation et après le manque, une incroyable sensation de bien être m’envahit quand la douce chaleur d’une main fait sensation dans mon cœur. Une voix, une parole et la paix intérieure revient. Il est là, tout près de moi et seul çà suffit à m’apaiser.
Mais en plus de tout cela, une sensation que je connais, une odeur qui m’est familière...j’ai l’impression d’être chez moi et je respire un air qui ramène et remue des souvenirs en moi.
Le brouhaha de mon installation finit par s’éloigner mais Went garde sa main dans la mienne. Ce qu’il attend depuis des semaines est enfin arrivé. Même si je ne réponds pas et que je suis toujours dans ce profond coma, il me sait près de lui, Andréas a ses cotés et rien que çà le fait espérer. Il a choisi cet endroit pour moi. Cette vieille maison à l’atmosphère coloniale au bord du lac. Entourée de jardins, avec une magnifique roseraie odorante, il sait que c’est celle là qui me faisait rêver lorsque nous nous y promenions il y a des années.
Il l’a vue en vente il a plusieurs semaines et s’est jeté dessus sans même en discuter le prix. Proche de chez ses parents qui lui seraient d’un grand secours pour Andréas, aménagée pour mon arrivée après quelques travaux, il avait pensé à tout, même à récupérer mes meubles fétiches de chez moi pour que je m’y sente encore mieux.
Il continue de me fixer, inerte et caresse mes cheveux puis l’ovale de mon visage. Il est crispé et inquiet mais se force à espérer qu’un jour ce dont il a toujours rêvé se réalise enfin. Quand il pense au millier de fans qui l’envie d’avoir sa carrière et tout cet argent...comme quoi...
W : ma chérie...je suis si content de t’avoir enfin avec moi, ici, chez nous avec notre fils. J’ai voulu cette maison pour toi, pour nous et je la voudrais remplie d’enfants...
J’ai tellement hâte de revoir le noir de tes yeux...j’aimerais tellement que tu puisses voir notre maison ! Mes parents seront là dans un moment, ils ramènent Andréas. Ils sont fous de joie tu sais ! Si tu avais vu leurs têtes le jour où j’ai débarqué à l’aéroport avec Andréas dans les bras ! Ils ont tout de suite compris que c’était ton fils même si je ne les avais pas prévenus mais quand ma mère l’a vu, je n’ai même pas eu besoin d’ouvrir la bouche, elle a su tout de suite. Il faut que tu te réveilles ma puce...
Marcia a sa chambre juste a coté avec une porte donnant directement dans celle de Sonia, sans être obligé de passer par le couloir. Tout le matériel médical est à sa disposition et relié a un service médical d’urgence si la moindre anomalie est détectée par un appareil.
Elle frappe et entre, dérangeant Went qui terminait de me parler.
M : je vous dérange ? Je peux repasser plus tard si vous voulez... ?
W : non...non, je vous en prie, je vais y aller, mes parents et mon fils vont arriver...
Il sort et laisse Marcia s’occuper de moi, un dernier regard bienveillant sur moi alors qu’elle me change la perfusion.
Au réez de chaussée, la sonnette retentit déjà. Went se précipite pour ouvrir la porte qui laissa apparaître ses parents à travers la vitre.
R : bonsoir mon chéri ! Alors çà y est, elle est là ? Tout va bien ?
W : le voyage s’est bien passé oui...Marcia s’occupe d’elle, vous pourrez la voir bientôt....mais comment va mon fils ?
Il embrasse furtivement son père et arrache Andréas de ses bras en lui chatouillant le cou. Il rie aux éclats et lancent de magnifiques sourires à son père qu’il est heureux de retrouver.
R : arrêtes de le secouer comme çà ! Tu vas l’énerver !
W : pas grave...j’assumerais !
Roxanne pose quelques affaires dont le repas qu’elle a préparé pour fêter le retour de Sonia parmi eux. Elle revient vers eux après avoir tout posé dans la cuisine. Ils sont sur la terrasse, assis dans le magnifique salon de jardin en Teck. Elle scrute tout autour et soupire.
R : mon fils, je ne sais pas pourquoi tu a acheté cette maison, vous êtes loin de tout ! On est à une demi-heure de vous et ce ne sera pas al porte à coté pour ton tournage !
W : mon dieu maman ! Une demi-heure c’est énorme ! Et pour ce qui est de la série çà ne durera pas toute la vie ! J’ai un arrangement avec Paul...çà marche très bien comme çà ! Sonia a toujours adoré cet endroit...j’ai pensé que vivre ici l’aiderait à...
Il coupe et ne termine pas sa phrase. Trop de mal à prononcer ses mots...pour définir son état actuel.
R : çà va aller Went...
W : je sais...çà va...c’est juste que c’est dur de parler d’elle comme çà...comme si jamais...
R : je t’interdis de dire çà ! Je suis sûre que tu as raison, ici, elle ira mieux, vous serez bien, tout finira par s’arranger chéri...je le sens, je le sais.
Il regarde sa mère et la remercie.
Marcia apparaît devant eux et Went fait les présentations, elle se retire ensuite dans sa chambre.
R : je peux aller la voir ?
W : je t’en prie...
Roxanne se lève et monte à mon chevet. Elle ne m’a pas vu, jamais depuis l’un de mes derniers week-ends avec Went, peu avant mon accouchement.
Elle soupire alors qu’elle s’approche de mon corps lâchement étendu. Mon visage ne reflète plus rien de ce qu’il a pu être. Mes traits sont creusés, je suis plus maigre que jamais. Des tuyaux parcourent mes bras et s’enfoncent dans mon nez. Ma peau dorée est devenue diaphane. Un haut le cœur l’emporte alors qu’elle fixe le haut de mon crâne encore marqué de quelques cicatrices. Mes cheveux ont poussés et encadrent l’ovale de mon visage. Elle s’approche et serre ma main dans la sienne, émue et pleine d’espérance.
R : oh ! Ma petit Sonia...j’aurais tellement aimé te serrer dans mes bras et te remercier pour le magnifique cadeau que tu as fait à notre Wenty...Andréas est magnifique mais il ne peut pas grandir sans sa maman...il faut que tu te réveille ma grande ! Went a besoin de toi aussi...si tu savais comme il t’aime, il n’a jamais cessé de t’aimer, je l’ai toujours su ! La première fois que je t’ai vue et que j’ai vu comme il se comportait avec toi, j’ai su...Les hommes sont comme çà chez les Miller, ce sont les hommes d’une seule femme, d’un seul et unique amour et crois-moi que quand ils le donnent c’est à vie ! Si jamais...je ne veux pas le dire...mais si jamais...il ne s’en remettrait pas...alors il ne faut pas !
Elle sourit et dépose un baiser sur mon front.
Je sens une présence, une chaleur, une voix connue et qui m’apaise. Etrangement, je connais cette voix et je comprends les paroles. Inconsciemment, je ne réalise pas qui c’est mais j’entends, distinctement et je crois même que je frissonne alors que mon cœur se soulève et que mon cœur bat plus vite...je tremble...
La main de Roxanne n’a pas quitté la mienne et lorsque un violent frisson me parcoure et que je serre sa main elle hurle.
R : Went, Went ! Went !
Marcia ouvre la porte de la chambre alors que Went grimpe quatre à quatre les marches des escaliers.
W : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Marcia tente de calmer la mère de Went pendant qu’elle vérifie l’appareillage qui n’a décelé qu’une augmentation du rythme cardiaque.
R : Went...c’est Sonia, elle a bougé Went, elle a serré ma main, je le sais j’en suis sûre !
Une lueur d’espoir traverse son regard et il demande, tout excité, des explications à Marcia.
W : alors ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
M : je ne peux pas dire grand-chose vous savez...son rythme cardiaque s’est effectivement accéléré soudainement et sans raison valable mais çà ne veut rien dire.
W : vous êtes en train de me dire que ce n’est rien ? çà ne veut rien dire c’est çà ?
M : je n’ai pas dit çà...mais c’est très difficile après une si longue période de coma de savoir si ce genre de manifestation est dû à un possible prochain réveil ou si ce n’est que la manifestation de son système nerveux.
W : vous voulez dire que ce n’est peut-être rien ?
M : je veux dire qu’il faut attendre de voir l’évolution dans les prochaines heures...soit il ne se passera rien dans les douze prochaines heures et ce ne sera pas bon signe, soit il y a des chances que la situation évolue...
Marcia voyait l’espoir renaître et briller plus fort dans les yeux de Wentworth. Tout restait possible, tout était possible et il voulait y croire. Il demanda religieusement à ses parents de le laisser seul avec moi.
Une fois que la chambre eu retrouvé son calme, il s’approche et caresse mon visage, un sourire angélique aux lèvres. Il ouvre le drap et se glisse près de moi dans le lit, couvrant mon corps inerte avec sa chaleur et apaisant mon cœur froid de son amour conquérant. Il m’enlace, me berce et ne cesse de déposer de tendres baisers sur mon visage.
Une étrange sensation s’empare de moi, une chaleur, un souffle un cœur qui bat tout près du mien et une odeur qui m’est si familière...je me sens de mieux en mieux et c’est comme si de ce trou béant de noir s’échappait une petite lumière au loin. Elle envahit mon visage et sa douce chaleur m’attire comme un soleil de printemps venant réchauffer nos corps meurtris par l’hiver. Pourtant je sais qu’il ne faut pas suivre la lumière, que ce n’est pas bon signe...
Merci à Valscof de laisser un com à chaque fois...tu est la seule !
CHAPTER 41 Nouvelle demeure
Je n’entends plus les bips, je n’entends plus sa voix, je ne sens plus de chaleur sur mon corps. Où suis-je ? Pourquoi cet infini de noir est maintenant un infini de silence ? Des gens parlent autour de moi mais dans une langue étrangère et se sont des voix que je ne connais pas.
Où es-tu Wentworth ? C’est ta présence et ta chaleur qui me font tenir chaque jour...
Des infirmiers et aides soignants s’agitent autour de moi. Ils sont nombreux et tout se fait dans un grand fracas. Mon corps ne ressent rien a ce moment là mais mon monde est en train de changer, mes habitudes de femme dans le coma vont changer aussi.
L’avion s’est posé sans problèmes et s’est sur la piste même d’atterrissage qu’on m’embarque directement dans une ambulance.
Le brancard installé et après vérification que tout est en ordre et que je suis bien reliée à mes machines et leurs tuyaux, je pars en direction de ma nouvelle maison de convalescence.
Une heure plus tard, les infirmiers et aides soignants me sortent du véhicule et mon infirmière attitrée, Marcia, est là pour m’accueillir. C’est elle, qui désormais s’occupera de moi et veillera sur mon insondable silence.
Tout se bouscule autour de moi, je ne sais plus quoi penser. Après le silence, l’agitation et après le manque, une incroyable sensation de bien être m’envahit quand la douce chaleur d’une main fait sensation dans mon cœur. Une voix, une parole et la paix intérieure revient. Il est là, tout près de moi et seul çà suffit à m’apaiser.
Mais en plus de tout cela, une sensation que je connais, une odeur qui m’est familière...j’ai l’impression d’être chez moi et je respire un air qui ramène et remue des souvenirs en moi.
Le brouhaha de mon installation finit par s’éloigner mais Went garde sa main dans la mienne. Ce qu’il attend depuis des semaines est enfin arrivé. Même si je ne réponds pas et que je suis toujours dans ce profond coma, il me sait près de lui, Andréas a ses cotés et rien que çà le fait espérer. Il a choisi cet endroit pour moi. Cette vieille maison à l’atmosphère coloniale au bord du lac. Entourée de jardins, avec une magnifique roseraie odorante, il sait que c’est celle là qui me faisait rêver lorsque nous nous y promenions il y a des années.
Il l’a vue en vente il a plusieurs semaines et s’est jeté dessus sans même en discuter le prix. Proche de chez ses parents qui lui seraient d’un grand secours pour Andréas, aménagée pour mon arrivée après quelques travaux, il avait pensé à tout, même à récupérer mes meubles fétiches de chez moi pour que je m’y sente encore mieux.
Il continue de me fixer, inerte et caresse mes cheveux puis l’ovale de mon visage. Il est crispé et inquiet mais se force à espérer qu’un jour ce dont il a toujours rêvé se réalise enfin. Quand il pense au millier de fans qui l’envie d’avoir sa carrière et tout cet argent...comme quoi...
W : ma chérie...je suis si content de t’avoir enfin avec moi, ici, chez nous avec notre fils. J’ai voulu cette maison pour toi, pour nous et je la voudrais remplie d’enfants...
J’ai tellement hâte de revoir le noir de tes yeux...j’aimerais tellement que tu puisses voir notre maison ! Mes parents seront là dans un moment, ils ramènent Andréas. Ils sont fous de joie tu sais ! Si tu avais vu leurs têtes le jour où j’ai débarqué à l’aéroport avec Andréas dans les bras ! Ils ont tout de suite compris que c’était ton fils même si je ne les avais pas prévenus mais quand ma mère l’a vu, je n’ai même pas eu besoin d’ouvrir la bouche, elle a su tout de suite. Il faut que tu te réveilles ma puce...
Marcia a sa chambre juste a coté avec une porte donnant directement dans celle de Sonia, sans être obligé de passer par le couloir. Tout le matériel médical est à sa disposition et relié a un service médical d’urgence si la moindre anomalie est détectée par un appareil.
Elle frappe et entre, dérangeant Went qui terminait de me parler.
M : je vous dérange ? Je peux repasser plus tard si vous voulez... ?
W : non...non, je vous en prie, je vais y aller, mes parents et mon fils vont arriver...
Il sort et laisse Marcia s’occuper de moi, un dernier regard bienveillant sur moi alors qu’elle me change la perfusion.
Au réez de chaussée, la sonnette retentit déjà. Went se précipite pour ouvrir la porte qui laissa apparaître ses parents à travers la vitre.
R : bonsoir mon chéri ! Alors çà y est, elle est là ? Tout va bien ?
W : le voyage s’est bien passé oui...Marcia s’occupe d’elle, vous pourrez la voir bientôt....mais comment va mon fils ?
Il embrasse furtivement son père et arrache Andréas de ses bras en lui chatouillant le cou. Il rie aux éclats et lancent de magnifiques sourires à son père qu’il est heureux de retrouver.
R : arrêtes de le secouer comme çà ! Tu vas l’énerver !
W : pas grave...j’assumerais !
Roxanne pose quelques affaires dont le repas qu’elle a préparé pour fêter le retour de Sonia parmi eux. Elle revient vers eux après avoir tout posé dans la cuisine. Ils sont sur la terrasse, assis dans le magnifique salon de jardin en Teck. Elle scrute tout autour et soupire.
R : mon fils, je ne sais pas pourquoi tu a acheté cette maison, vous êtes loin de tout ! On est à une demi-heure de vous et ce ne sera pas al porte à coté pour ton tournage !
W : mon dieu maman ! Une demi-heure c’est énorme ! Et pour ce qui est de la série çà ne durera pas toute la vie ! J’ai un arrangement avec Paul...çà marche très bien comme çà ! Sonia a toujours adoré cet endroit...j’ai pensé que vivre ici l’aiderait à...
Il coupe et ne termine pas sa phrase. Trop de mal à prononcer ses mots...pour définir son état actuel.
R : çà va aller Went...
W : je sais...çà va...c’est juste que c’est dur de parler d’elle comme çà...comme si jamais...
R : je t’interdis de dire çà ! Je suis sûre que tu as raison, ici, elle ira mieux, vous serez bien, tout finira par s’arranger chéri...je le sens, je le sais.
Il regarde sa mère et la remercie.
Marcia apparaît devant eux et Went fait les présentations, elle se retire ensuite dans sa chambre.
R : je peux aller la voir ?
W : je t’en prie...
Roxanne se lève et monte à mon chevet. Elle ne m’a pas vu, jamais depuis l’un de mes derniers week-ends avec Went, peu avant mon accouchement.
Elle soupire alors qu’elle s’approche de mon corps lâchement étendu. Mon visage ne reflète plus rien de ce qu’il a pu être. Mes traits sont creusés, je suis plus maigre que jamais. Des tuyaux parcourent mes bras et s’enfoncent dans mon nez. Ma peau dorée est devenue diaphane. Un haut le cœur l’emporte alors qu’elle fixe le haut de mon crâne encore marqué de quelques cicatrices. Mes cheveux ont poussés et encadrent l’ovale de mon visage. Elle s’approche et serre ma main dans la sienne, émue et pleine d’espérance.
R : oh ! Ma petit Sonia...j’aurais tellement aimé te serrer dans mes bras et te remercier pour le magnifique cadeau que tu as fait à notre Wenty...Andréas est magnifique mais il ne peut pas grandir sans sa maman...il faut que tu te réveille ma grande ! Went a besoin de toi aussi...si tu savais comme il t’aime, il n’a jamais cessé de t’aimer, je l’ai toujours su ! La première fois que je t’ai vue et que j’ai vu comme il se comportait avec toi, j’ai su...Les hommes sont comme çà chez les Miller, ce sont les hommes d’une seule femme, d’un seul et unique amour et crois-moi que quand ils le donnent c’est à vie ! Si jamais...je ne veux pas le dire...mais si jamais...il ne s’en remettrait pas...alors il ne faut pas !
Elle sourit et dépose un baiser sur mon front.
Je sens une présence, une chaleur, une voix connue et qui m’apaise. Etrangement, je connais cette voix et je comprends les paroles. Inconsciemment, je ne réalise pas qui c’est mais j’entends, distinctement et je crois même que je frissonne alors que mon cœur se soulève et que mon cœur bat plus vite...je tremble...
La main de Roxanne n’a pas quitté la mienne et lorsque un violent frisson me parcoure et que je serre sa main elle hurle.
R : Went, Went ! Went !
Marcia ouvre la porte de la chambre alors que Went grimpe quatre à quatre les marches des escaliers.
W : qu’est-ce qui se passe ? Qu’est-ce qu’il y a ?
Marcia tente de calmer la mère de Went pendant qu’elle vérifie l’appareillage qui n’a décelé qu’une augmentation du rythme cardiaque.
R : Went...c’est Sonia, elle a bougé Went, elle a serré ma main, je le sais j’en suis sûre !
Une lueur d’espoir traverse son regard et il demande, tout excité, des explications à Marcia.
W : alors ? Qu’est-ce qui s’est passé ?
M : je ne peux pas dire grand-chose vous savez...son rythme cardiaque s’est effectivement accéléré soudainement et sans raison valable mais çà ne veut rien dire.
W : vous êtes en train de me dire que ce n’est rien ? çà ne veut rien dire c’est çà ?
M : je n’ai pas dit çà...mais c’est très difficile après une si longue période de coma de savoir si ce genre de manifestation est dû à un possible prochain réveil ou si ce n’est que la manifestation de son système nerveux.
W : vous voulez dire que ce n’est peut-être rien ?
M : je veux dire qu’il faut attendre de voir l’évolution dans les prochaines heures...soit il ne se passera rien dans les douze prochaines heures et ce ne sera pas bon signe, soit il y a des chances que la situation évolue...
Marcia voyait l’espoir renaître et briller plus fort dans les yeux de Wentworth. Tout restait possible, tout était possible et il voulait y croire. Il demanda religieusement à ses parents de le laisser seul avec moi.
Une fois que la chambre eu retrouvé son calme, il s’approche et caresse mon visage, un sourire angélique aux lèvres. Il ouvre le drap et se glisse près de moi dans le lit, couvrant mon corps inerte avec sa chaleur et apaisant mon cœur froid de son amour conquérant. Il m’enlace, me berce et ne cesse de déposer de tendres baisers sur mon visage.
Une étrange sensation s’empare de moi, une chaleur, un souffle un cœur qui bat tout près du mien et une odeur qui m’est si familière...je me sens de mieux en mieux et c’est comme si de ce trou béant de noir s’échappait une petite lumière au loin. Elle envahit mon visage et sa douce chaleur m’attire comme un soleil de printemps venant réchauffer nos corps meurtris par l’hiver. Pourtant je sais qu’il ne faut pas suivre la lumière, que ce n’est pas bon signe...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Bon il serait temps k'elle se réveille! sa fait kan même 2 chapitres assez dur pour Went là! :p allez on veut une autre suite!
lildemon- Compagnon de Cellule de Michael
- Nombre de messages : 29
Localisation : Hollywood Hills ^^
Date d'inscription : 13/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Sonia devait être encore plus perdue que d'habitude mais elle a continué de lutter pour vivre et elle en a été récompenséeJe n’entends plus les bips, je n’entends plus sa voix, je ne sens plus de chaleur sur mon corps. Où suis-je ? Pourquoi cet infini de noir est maintenant un infini de silence ? Des gens parlent autour de moi mais dans une langue étrangère et se sont des voix que je ne connais pas.
Où es-tu Wentworth ? C’est ta présence et ta chaleur qui me font tenir chaque jour...
Il est merveilleux. Il a vraiment tout prévu pour elle, pour qu'elle se sente bien, entourée, et qu'elle trouve, au plus profond d'elle-même, la force de se battre et de se réveiller pour lui et Andréas. Il connaît parfaitement ce qu'elle aime, ce dont elle a besoin, simplement parce qu'il l'aimeAprès le silence, l’agitation et après le manque, une incroyable sensation de bien être m’envahit quand la douce chaleur d’une main fait sensation dans mon cœur. Une voix, une parole et la paix intérieure revient. Il est là, tout près de moi et seul çà suffit à m’apaiser.
Mais en plus de tout cela, une sensation que je connais, une odeur qui m’est familière...j’ai l’impression d’être chez moi et je respire un air qui ramène et remue des souvenirs en moi.
Entourée de jardins, avec une magnifique roseraie odorante, il sait que c’est celle là qui me faisait rêver lorsque nous nous y promenions il y a des années.
Il l’a vue en vente il a plusieurs semaines et s’est jeté dessus sans même en discuter le prix. Proche de chez ses parents qui lui seraient d’un grand secours pour Andréas, aménagée pour mon arrivée après quelques travaux, il avait pensé à tout, même à récupérer mes meubles fétiches de chez moi pour que je m’y sente encore mieux.
Si l'argent était la seule recette du bonheur, on l'aurait su.Il continue de me fixer, inerte et caresse mes cheveux puis l’ovale de mon visage. Il est crispé et inquiet mais se force à espérer qu’un jour ce dont il a toujours rêvé se réalise enfin. Quand il pense au millier de fans qui l’envie d’avoir sa carrière et tout cet argent...comme quoi...
Il doit avoir des moments terriblement douloureux mais il semble ne même pas se plaindre. Je pense que la présence d'Andréas est capitale pour lui. Son fils n'a plus sa maman pour s'occuper de lui alors il faut que son père soit là, le rende heureux, l'amuse, joue avec lui
Il rit aux éclats et lancent de magnifiques sourires à son père qu’il est heureux de retrouver.
R : arrête de le secouer comme çà ! Tu vas l’énerver !
W : pas grave...j’assumerais !
Même face à sa mère, il ne craque pas complètement. Peut-être qu'il sait, au fond de lui-même, que s'il se laisse aller, Andréas et Sonia le ressentiront aussi. Maintenant, il va pouvoir compter sur l'appui de ses parents. ça va le soulager.Sonia a toujours adoré cet endroit...j’ai pensé que vivre ici l’aiderait à...
Il coupe et ne termine pas sa phrase. Trop de mal à prononcer ses mots...pour définir son état actuel.
R : çà va aller Went...
W : je sais...çà va...c’est juste que c’est dur de parler d’elle comme çà...comme si jamais...
R : je t’interdis de dire çà ! Je suis sûre que tu as raison, ici, elle ira mieux, vous serez bien, tout finira par s’arranger chéri...je le sens, je le sais.
La maman de Went va aider son fils mais aussi Sonia. On sent qu'elle l'aime beaucoup
Sonia apprécie aussi énormément les parents de Went et elle doit ressentir leur amour, leur tendresseR : oh ! Ma petit Sonia...j’aurais tellement aimé te serrer dans mes bras et te remercier pour le magnifique cadeau que tu as fait à notre Wenty...Andréas est magnifique mais il ne peut pas grandir sans sa maman...il faut que tu te réveille ma grande ! Went a besoin de toi aussi...si tu savais comme il t’aime, il n’a jamais cessé de t’aimer, je l’ai toujours su ! La première fois que je t’ai vue et que j’ai vu comme il se comportait avec toi, j’ai su...Les hommes sont comme çà chez les Miller, ce sont les hommes d’une seule femme, d’un seul et unique amour et crois-moi que quand ils le donnent c’est à vie ! Si jamais...je ne veux pas le dire...mais si jamais...il ne s’en remettrait pas...alors il ne faut pas !
Sonia réagit, faiblement mais elle réagit.Je sens une présence, une chaleur, une voix connue et qui m’apaise. Etrangement, je connais cette voix et je comprends les paroles. Inconsciemment, je ne réalise pas qui c’est mais j’entends, distinctement et je crois même que je frissonne alors que mon cœur se soulève et que mon cœur bat plus vite...je tremble...
Wentworth croit ou sent qu'elle est proche d'un réveil. C'est génial qu'il décide de l'entourer de la chaleur de son corpsUne fois que la chambre eut retrouvé son calme, il s’approche et caresse mon visage, un sourire angélique aux lèvres. Il ouvre le drap et se glisse près de moi dans le lit, couvrant mon corps inerte avec sa chaleur et apaisant mon cœur froid de son amour conquérant. Il m’enlace, me berce et ne cesse de déposer de tendres baisers sur mon visage.
Il faut que Sonia parte du bon côté. C'est sûrement un moment crucial...Une étrange sensation s’empare de moi, une chaleur, un souffle un cœur qui bat tout près du mien et une odeur qui m’est si familière...je me sens de mieux en mieux et c’est comme si de ce trou béant de noir s’échappait une petite lumière au loin. Elle envahit mon visage et sa douce chaleur m’attire comme un soleil de printemps venant réchauffer nos corps meurtris par l’hiver. Pourtant je sais qu’il ne faut pas suivre la lumière, que ce n’est pas bon signe...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Sonia a l’air de reprendre le dessus petit à petit ! Toutes les différentes sensations qu’elle peut ressentir vont l’aider à sortir de ce profond coma !
Mais ta dernière phrase est pour le moins inquiétante !
Mais ta dernière phrase est pour le moins inquiétante !
blumy- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
allez, fin du week end, soleil et rentrée des classes pour ma fille demain , je suis d'humeur joyeuse...
J'espère que j'aurais plein de coms...
Les parents de Went sont restés dormir et se sont occupés d’Andréas alors qu’il restait allongé près de moi. Vers 22h00, Roxane monte dans la chambre et frappe à la porte mais n’obtiens aucune réponse. Elle ouvre et découvre Went endormi à mes cotés, le visage serein appuyé contre mon épaule, le corps sur la tranche et en équilibre à cause du manque de place du lit médicalisé. Elle remonte les couvertures et sourit, une expression teintée d’espoir et de douleur lui traverse le regard. Etre près de moi, me parler et me serre fort, voilà tout ce qu’il est capable de faire.
Dans le noir il n’y a que cette lumière, qui m’attire, me réchauffe mais me fais peur. Je sens que Went est près de moi mais j’ai peur de quitter sa chaleur pour cette lumière au loin qui m’enlèvera peut-être définitivement à lui. Pourquoi j’avance ? Pourquoi malgré moi ? Pourquoi malgré ce que je ressens ? Je lutte. Je veux crier mais aucun son ne sort de ma bouche et je continue d’avancer vers cette lumière, c’est plus fort que moi. Chaque pas m’apaise et m’ôte un poids car j’avance vers la délivrance. Affronter la vie c’est aussi souffrir et je dois me battre pour ressentir encore cette souffrance, car souffrir c’est aussi vivre.
J’essaie pourtant de rassembler assez de force en moi pour me retourner. Ce que j’aperçois me glace encore un peu plus. Je vois Went avec Andréas dans ses bras, loin, très loin derrière moi. Il me fait de grands signes et semble crier mais je n’entends rien. Bon dieu Sonia réveille toi ! Tu ne peux pas les laisser ! Réveille toi !
Je me force, me concentre encore quand enfin un cri sort de mon âme et de mon corps.
S : Non !!!!!!!!Non !!!!!!!!!!!!Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ma bouche pâteuse, j’ai mal, terriblement mal mais je sens à nouveau. Un tuyau obstrue mon nez et j’ai la gorge irritée. Tous mes membres sont lourds et ankylosés mais je me sens en vie, pour la première fois depuis...
A coté de moi, une masse se dégage rapidement et saute autour de moi. J’entends ses paroles mais elles me parviennent vaguement à l’oreille, je suis sonnée, comme si je me réveillais d’une longue léthargie.
W : Marcia ! Elle se réveille, elle se réveille ! Vite ! Ma chérie...je suis là...c’est bien...restes avec moi, tu vas y arriver.
La voix d’une femme se fait entendre et reste étrangement calme par rapport aux autres.
M : Melle Martin, restez calme, prenez le temps de reprendre vos esprits...ouvrez les yeux, n’ayez pas peur, çà va aller...
W : oui ma puce, tu va y arriver...
M : euh...Mr Miller...je préfèrerais que vous sortiez...laissez moi faire...dès que tout est stabilisé je vous appelle.
Il reste dubitatif un instant puis comprend finalement qu’il a besoin de prendre l’air, elle a raison et doit avoir de nombreuses choses à contrôler, c’est mieux ainsi.
M : promis Mr Miller, je fais au plus vite !
Il finit par sortir.
La femme près de moi me bouge mes bras et enlève le tuyau de mon nez. Sa voix est douce et elle tente de m’apaiser tout en m’encourageant. Elle plie mes jambes et tente de me stimuler.
M : ouvrez les yeux Mademoiselle, vous pouvez y arriver !
Je finis par l’écouter et laisse la douce lumière tamisée de l’halogène réhabituer mes yeux. Tout est trouble un moment et a tête tourne tandis que mes veines tambourinent contre les parois de mon cerveau. J’ai l’impression que ma tête va exploser. J’aimerais parler mais je n’ai plus aucune force. Tout est parti dans ce cri poussé pour ne pas sombrer...maintenant je suis exténuée.
A vue s’habitue et les images cessent de danser. Je distingue plus clairement son visage et elle me sourit. Elle me tend plusieurs doigts et me demande combien j’en vois. Je lui répond faiblement et du mieux que je peux. Elle me sourit à nouveau.
M : Très bien, c’est vraiment très bien. Vous pouvez bouger les doigts ?
Je tends mes deux mains vers elle, même si ce mouvement m’arrache un râle de douleur. Elle me fait des tests, vérifie mes réflexes, surveille ma respiration puis finit par me poser plusieurs questions pour terminer son examen.
M : vous vous souvenez comment vous vous appelez ?
Ma voix est faible, mais j’arrive à parler et à prononcer deux mots cohérents l’un à la suite de l’autre, c’est déjà pas mal.
S : So...Sonia Martin.
M : parfait...vous vous souvenez de ce qui vous est arrivé ?
S : non...non...mais que m’est-il arrivé ? Où...où suis-je ? Quel ....quel jour on est ?
M : calmez vous mademoiselle...restez calme...
Je commence sérieusement à m’agacer. Je ne la connais pas et ne reconnaît rien autour de moi, ’ est assez déroutant. Je vois bien qu’elle n’a aucune mauvaise intention à mon égard mais j’aimerais sincèrement qu’on me dise ce qu’il se passe !
S : pourquoi je suis là ? Pour...pourquoi...et qui êtes vous ?
M : votre infirmière privée...je...je crois que quelqu’un pourra vous expliquer mieux que moi ce qui vous arrive, mais surtout, promettez moi de restez calme !
J’acquiesce, à moitié inquiète, à moitié curieuse. Elle se lève et sort de la chambre. J’entends des voix faibles derrière le couloir et la porte s’ouvre à nouveau.
C’est lui...mon dieu c’est lui. Je sens mes yeux sortir de leurs orbites et je crois que malgré tout j’ai le cœur bien accroché. Il s’approche doucement et ne cesse de me fixer, un sourire radieux aux lèvres, une pointe d’inquiétude dans le regard. J’avais presque oublié ses yeux...mon dieu ses yeux !
Il me prends la main et je n ‘ai besoin d’aucune paroles pour ressentir tout l’amour qu’il me porte mais aussi toute l’inquiétude qui transpire encore à travers son visage. Pourquoi est-il ici ? Où est Fred ? Et Andréas ? Je ne comprend plus rien...j’ai besoin de savoir...je me demande même si je ne rêve pas encore...
Il caresse doucement mes doigts et ses lèvres commencent à bouger.
W : Sonia...je ...je suis...je suis si heureux que tu te sois enfin réveillée !
Je remarque que ses joues sont encore humides. J’essaie de sourire mais je n’arriverais pas à me concentrer tant que je n’aurais pas toutes les réponses à mes questions.
S : Went, pourquoi es-tu là ? Où suis-je ? Que m’est-il arrivé ? Je ne comprends pas ! Où est mon fils ?
Son sourire se crispe mais je le vois prêt à se lancer.
W : Je vais y aller doucement...mais...tu ne te souviens de rien ?
S : euh...
J’articule difficilement, j’ai du mal à me concentrer et c’est un effort surhumain de rechercher pour moi, à ce moment là, la dernière image encore enregistrée dans mon cerveau.
S : je...je...je suis dans mon appartement à Paris avec Fred et Andréas et je sais qu’on s’est disputés mais...plus rien après...je ne sais pas...
Il me regarde décontenancé, c’est à lui de faire le pas en avant. Pourquoi hésite t’il autant ? J’ai eu un petit malaise c’est çà ?
W : effectivement, tu as du te disputé avec Fred et tu es sortie prendre l’air. Il pleuvait dehors et tu a téléphoné à Tracy. La chaussée était détrempée et un bus arrivait à vive allure quand tu as traversé sans regarder, il n’a pas eu le temps de freiner. Il t’a percuté de plein fouet et tu as été projeté à plusieurs mètres. Tu étais en arrêt cardiaque quand les secours sont arrivés. Ils ont réussi à te réanimer et tu as été transportée à l’hôpital.
Tracy m’a prévenu entre temps et j’étais là le lendemain. Les médecins ne voulaient pas se prononcer sur ton état général. Tu avais de multiples contusions, une fracture au bras gauche, la jambe gauche cassée, un traumatisme crânien, des côtes cassées et tu as fait une hémorragie cérébrale. Tu aurais pu y passer mais ils ont réussis à te maintenir en vie. Après cinq jours, ils nous ont affirmés que t’en tirerais, peut-être avec des séquelles, mais tu vivrais. Une seule chose n’était pas mesurable, c’était le temps que tu resterais dans le coma. Alors nous avons attendu, les examens montraient que ton activité cérébrale était bonne et que pouvait te réveiller d’un moment à l’autre, mais tu ne te réveillais pas...
S : Went...je...combien ? Combien de temps ? Quel jour est-on ?
W : Sonia...ton corps s’est bien remis mais il a fallu du temps pour qu’il accepte que tu te réveilles, c’est...
S : je veux savoir quel jour nous sommes Went ! Dis le moi !
W : nous sommes le 14 mars 2008...
S : par...pardon ? Andréas, où est Andréas ? Mon fils ! Je veux le voir Went ! Où suis-je ? Où est Andréas ??? Je veux me lever, je veux le voir ! Mon dieu !
Il s’approche de moi et plaque la paume de ses mains sur mon corps, doucement, mais fermement pour tenter de me calmer. Je me débats faiblement mais mon corps est parcouru de tremblements d’angoisse.
W : calmes toi Sonia...notre fils dort dans sa chambre...tout va bien...je te l’apporterai dès qu’il sera réveillé...
Je n’ai plus aucune réaction et mes tremblements cessent instantanément alors que je sens ma carotide se gonfler sous l’impact du sang qui afflue trop vite de mon cœur. Une émotion étrange s’empare de moi. Ais-je mal compris, notre fils ?
S : tu...comment tu le ... ????
Il me sourie et son regard s’illumine lorsqu’il me raconte.
W : je...je venais d’apprendre ton accident, çà faisait pas 24 heures que j’étais près de toi, que Tracy et Fred se sont mis d’accord pour tout m’avouer. J’ai su que Fred le voulait pour toi, qu’il savait qu’il n’était pas le père d’Andréas. Alors Tracy m’a tendu une lettre et je suis venu auprès de toi pour la lire. Elle ne m’a d’ailleurs plus quitté depuis. Fred s’est effacé quand il a su que tu étais hors de danger. Je suis allé voir Andréas chez ton amie Audrey, qui s’est bien occupé de lui pendant cette période difficile. J’ai fait toutes les démarches pour le reconnaître et pour arriver à te faire transférer ici. Tu n’es arrivée qu’hier dans notre maison et tu t’es réveillée...enfin !
S : mais...mais...tu ne m’en veux pas ?
W : t’en vouloir ? T’en vouloir de m’avoir donné un fils ! Je suis le plus heureux des hommes Sonia ! Une seule chose manquait à mon bonheur et je me sens tellement mieux maintenant !
S : je...Andréas a dix mois...au mon dieu, j’ai loupé quatre mois de sa vie...
Il me caresse tendrement la joue et ses yeux brillent face à moi.
W : ce qui compte c’est l’avenir ma chérie...j’ai pris plein de photos tu sais...et il n’a jamais été seul. Tu me montreras les photos de lui de 0 à 6 mois et moi je te les montrerai de 6 à 10 mois...
Je lui souris, je me sens portée par notre amour et je n’ai qu’une envie, passer le restant de ma vie avec cet homme. Il sait toujours allégé la situation et je l’ai toujours aimé bien au-delà de çà.
S : où est-il ?
W : dans sa chambre...ma mère s’occupe de lui depuis mon retour.
Je suis épuisée et je me sens si faible...je suis apaisée mais mes membres sont endoloris et lourds. Mes yeux clignent et j’ai de plus en plus de mal à fixer ce qui m’entoure. Ma tête est lourde, si lourde. Il s’approche de moi et remarque mes yeux vitreux et injectés de sang.
W : tu as besoin de te reposer Sonia...le médecin doit passer dans la matinée pour t’ausculter, en attendant, je vais te laisser dormir...
Il a raison pour une chose, je suis crevée mais il a tord pour une autre, il ne me laissears pas seule, il en est hors de question ! je rattrape sa main qui s’éloigne dans un dernier effort et lui souris.
S : ne me laisse pas Went, ne me laisses plus...
Je vous avais dit que j'étais dans un bon jour !
_________________
J'espère que j'aurais plein de coms...
CHAPTER 42 : Lueur
Les parents de Went sont restés dormir et se sont occupés d’Andréas alors qu’il restait allongé près de moi. Vers 22h00, Roxane monte dans la chambre et frappe à la porte mais n’obtiens aucune réponse. Elle ouvre et découvre Went endormi à mes cotés, le visage serein appuyé contre mon épaule, le corps sur la tranche et en équilibre à cause du manque de place du lit médicalisé. Elle remonte les couvertures et sourit, une expression teintée d’espoir et de douleur lui traverse le regard. Etre près de moi, me parler et me serre fort, voilà tout ce qu’il est capable de faire.
Dans le noir il n’y a que cette lumière, qui m’attire, me réchauffe mais me fais peur. Je sens que Went est près de moi mais j’ai peur de quitter sa chaleur pour cette lumière au loin qui m’enlèvera peut-être définitivement à lui. Pourquoi j’avance ? Pourquoi malgré moi ? Pourquoi malgré ce que je ressens ? Je lutte. Je veux crier mais aucun son ne sort de ma bouche et je continue d’avancer vers cette lumière, c’est plus fort que moi. Chaque pas m’apaise et m’ôte un poids car j’avance vers la délivrance. Affronter la vie c’est aussi souffrir et je dois me battre pour ressentir encore cette souffrance, car souffrir c’est aussi vivre.
J’essaie pourtant de rassembler assez de force en moi pour me retourner. Ce que j’aperçois me glace encore un peu plus. Je vois Went avec Andréas dans ses bras, loin, très loin derrière moi. Il me fait de grands signes et semble crier mais je n’entends rien. Bon dieu Sonia réveille toi ! Tu ne peux pas les laisser ! Réveille toi !
Je me force, me concentre encore quand enfin un cri sort de mon âme et de mon corps.
S : Non !!!!!!!!Non !!!!!!!!!!!!Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Ma bouche pâteuse, j’ai mal, terriblement mal mais je sens à nouveau. Un tuyau obstrue mon nez et j’ai la gorge irritée. Tous mes membres sont lourds et ankylosés mais je me sens en vie, pour la première fois depuis...
A coté de moi, une masse se dégage rapidement et saute autour de moi. J’entends ses paroles mais elles me parviennent vaguement à l’oreille, je suis sonnée, comme si je me réveillais d’une longue léthargie.
W : Marcia ! Elle se réveille, elle se réveille ! Vite ! Ma chérie...je suis là...c’est bien...restes avec moi, tu vas y arriver.
La voix d’une femme se fait entendre et reste étrangement calme par rapport aux autres.
M : Melle Martin, restez calme, prenez le temps de reprendre vos esprits...ouvrez les yeux, n’ayez pas peur, çà va aller...
W : oui ma puce, tu va y arriver...
M : euh...Mr Miller...je préfèrerais que vous sortiez...laissez moi faire...dès que tout est stabilisé je vous appelle.
Il reste dubitatif un instant puis comprend finalement qu’il a besoin de prendre l’air, elle a raison et doit avoir de nombreuses choses à contrôler, c’est mieux ainsi.
M : promis Mr Miller, je fais au plus vite !
Il finit par sortir.
La femme près de moi me bouge mes bras et enlève le tuyau de mon nez. Sa voix est douce et elle tente de m’apaiser tout en m’encourageant. Elle plie mes jambes et tente de me stimuler.
M : ouvrez les yeux Mademoiselle, vous pouvez y arriver !
Je finis par l’écouter et laisse la douce lumière tamisée de l’halogène réhabituer mes yeux. Tout est trouble un moment et a tête tourne tandis que mes veines tambourinent contre les parois de mon cerveau. J’ai l’impression que ma tête va exploser. J’aimerais parler mais je n’ai plus aucune force. Tout est parti dans ce cri poussé pour ne pas sombrer...maintenant je suis exténuée.
A vue s’habitue et les images cessent de danser. Je distingue plus clairement son visage et elle me sourit. Elle me tend plusieurs doigts et me demande combien j’en vois. Je lui répond faiblement et du mieux que je peux. Elle me sourit à nouveau.
M : Très bien, c’est vraiment très bien. Vous pouvez bouger les doigts ?
Je tends mes deux mains vers elle, même si ce mouvement m’arrache un râle de douleur. Elle me fait des tests, vérifie mes réflexes, surveille ma respiration puis finit par me poser plusieurs questions pour terminer son examen.
M : vous vous souvenez comment vous vous appelez ?
Ma voix est faible, mais j’arrive à parler et à prononcer deux mots cohérents l’un à la suite de l’autre, c’est déjà pas mal.
S : So...Sonia Martin.
M : parfait...vous vous souvenez de ce qui vous est arrivé ?
S : non...non...mais que m’est-il arrivé ? Où...où suis-je ? Quel ....quel jour on est ?
M : calmez vous mademoiselle...restez calme...
Je commence sérieusement à m’agacer. Je ne la connais pas et ne reconnaît rien autour de moi, ’ est assez déroutant. Je vois bien qu’elle n’a aucune mauvaise intention à mon égard mais j’aimerais sincèrement qu’on me dise ce qu’il se passe !
S : pourquoi je suis là ? Pour...pourquoi...et qui êtes vous ?
M : votre infirmière privée...je...je crois que quelqu’un pourra vous expliquer mieux que moi ce qui vous arrive, mais surtout, promettez moi de restez calme !
J’acquiesce, à moitié inquiète, à moitié curieuse. Elle se lève et sort de la chambre. J’entends des voix faibles derrière le couloir et la porte s’ouvre à nouveau.
C’est lui...mon dieu c’est lui. Je sens mes yeux sortir de leurs orbites et je crois que malgré tout j’ai le cœur bien accroché. Il s’approche doucement et ne cesse de me fixer, un sourire radieux aux lèvres, une pointe d’inquiétude dans le regard. J’avais presque oublié ses yeux...mon dieu ses yeux !
Il me prends la main et je n ‘ai besoin d’aucune paroles pour ressentir tout l’amour qu’il me porte mais aussi toute l’inquiétude qui transpire encore à travers son visage. Pourquoi est-il ici ? Où est Fred ? Et Andréas ? Je ne comprend plus rien...j’ai besoin de savoir...je me demande même si je ne rêve pas encore...
Il caresse doucement mes doigts et ses lèvres commencent à bouger.
W : Sonia...je ...je suis...je suis si heureux que tu te sois enfin réveillée !
Je remarque que ses joues sont encore humides. J’essaie de sourire mais je n’arriverais pas à me concentrer tant que je n’aurais pas toutes les réponses à mes questions.
S : Went, pourquoi es-tu là ? Où suis-je ? Que m’est-il arrivé ? Je ne comprends pas ! Où est mon fils ?
Son sourire se crispe mais je le vois prêt à se lancer.
W : Je vais y aller doucement...mais...tu ne te souviens de rien ?
S : euh...
J’articule difficilement, j’ai du mal à me concentrer et c’est un effort surhumain de rechercher pour moi, à ce moment là, la dernière image encore enregistrée dans mon cerveau.
S : je...je...je suis dans mon appartement à Paris avec Fred et Andréas et je sais qu’on s’est disputés mais...plus rien après...je ne sais pas...
Il me regarde décontenancé, c’est à lui de faire le pas en avant. Pourquoi hésite t’il autant ? J’ai eu un petit malaise c’est çà ?
W : effectivement, tu as du te disputé avec Fred et tu es sortie prendre l’air. Il pleuvait dehors et tu a téléphoné à Tracy. La chaussée était détrempée et un bus arrivait à vive allure quand tu as traversé sans regarder, il n’a pas eu le temps de freiner. Il t’a percuté de plein fouet et tu as été projeté à plusieurs mètres. Tu étais en arrêt cardiaque quand les secours sont arrivés. Ils ont réussi à te réanimer et tu as été transportée à l’hôpital.
Tracy m’a prévenu entre temps et j’étais là le lendemain. Les médecins ne voulaient pas se prononcer sur ton état général. Tu avais de multiples contusions, une fracture au bras gauche, la jambe gauche cassée, un traumatisme crânien, des côtes cassées et tu as fait une hémorragie cérébrale. Tu aurais pu y passer mais ils ont réussis à te maintenir en vie. Après cinq jours, ils nous ont affirmés que t’en tirerais, peut-être avec des séquelles, mais tu vivrais. Une seule chose n’était pas mesurable, c’était le temps que tu resterais dans le coma. Alors nous avons attendu, les examens montraient que ton activité cérébrale était bonne et que pouvait te réveiller d’un moment à l’autre, mais tu ne te réveillais pas...
S : Went...je...combien ? Combien de temps ? Quel jour est-on ?
W : Sonia...ton corps s’est bien remis mais il a fallu du temps pour qu’il accepte que tu te réveilles, c’est...
S : je veux savoir quel jour nous sommes Went ! Dis le moi !
W : nous sommes le 14 mars 2008...
S : par...pardon ? Andréas, où est Andréas ? Mon fils ! Je veux le voir Went ! Où suis-je ? Où est Andréas ??? Je veux me lever, je veux le voir ! Mon dieu !
Il s’approche de moi et plaque la paume de ses mains sur mon corps, doucement, mais fermement pour tenter de me calmer. Je me débats faiblement mais mon corps est parcouru de tremblements d’angoisse.
W : calmes toi Sonia...notre fils dort dans sa chambre...tout va bien...je te l’apporterai dès qu’il sera réveillé...
Je n’ai plus aucune réaction et mes tremblements cessent instantanément alors que je sens ma carotide se gonfler sous l’impact du sang qui afflue trop vite de mon cœur. Une émotion étrange s’empare de moi. Ais-je mal compris, notre fils ?
S : tu...comment tu le ... ????
Il me sourie et son regard s’illumine lorsqu’il me raconte.
W : je...je venais d’apprendre ton accident, çà faisait pas 24 heures que j’étais près de toi, que Tracy et Fred se sont mis d’accord pour tout m’avouer. J’ai su que Fred le voulait pour toi, qu’il savait qu’il n’était pas le père d’Andréas. Alors Tracy m’a tendu une lettre et je suis venu auprès de toi pour la lire. Elle ne m’a d’ailleurs plus quitté depuis. Fred s’est effacé quand il a su que tu étais hors de danger. Je suis allé voir Andréas chez ton amie Audrey, qui s’est bien occupé de lui pendant cette période difficile. J’ai fait toutes les démarches pour le reconnaître et pour arriver à te faire transférer ici. Tu n’es arrivée qu’hier dans notre maison et tu t’es réveillée...enfin !
S : mais...mais...tu ne m’en veux pas ?
W : t’en vouloir ? T’en vouloir de m’avoir donné un fils ! Je suis le plus heureux des hommes Sonia ! Une seule chose manquait à mon bonheur et je me sens tellement mieux maintenant !
S : je...Andréas a dix mois...au mon dieu, j’ai loupé quatre mois de sa vie...
Il me caresse tendrement la joue et ses yeux brillent face à moi.
W : ce qui compte c’est l’avenir ma chérie...j’ai pris plein de photos tu sais...et il n’a jamais été seul. Tu me montreras les photos de lui de 0 à 6 mois et moi je te les montrerai de 6 à 10 mois...
Je lui souris, je me sens portée par notre amour et je n’ai qu’une envie, passer le restant de ma vie avec cet homme. Il sait toujours allégé la situation et je l’ai toujours aimé bien au-delà de çà.
S : où est-il ?
W : dans sa chambre...ma mère s’occupe de lui depuis mon retour.
Je suis épuisée et je me sens si faible...je suis apaisée mais mes membres sont endoloris et lourds. Mes yeux clignent et j’ai de plus en plus de mal à fixer ce qui m’entoure. Ma tête est lourde, si lourde. Il s’approche de moi et remarque mes yeux vitreux et injectés de sang.
W : tu as besoin de te reposer Sonia...le médecin doit passer dans la matinée pour t’ausculter, en attendant, je vais te laisser dormir...
Il a raison pour une chose, je suis crevée mais il a tord pour une autre, il ne me laissears pas seule, il en est hors de question ! je rattrape sa main qui s’éloigne dans un dernier effort et lui souris.
S : ne me laisse pas Went, ne me laisses plus...
***
Je vous avais dit que j'étais dans un bon jour !
_________________
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
A ben oui, fin du week-end, certes, mais alors sur une merveilleuse et heureuse suite !!!!!!
Sonia est enfin sortie du coma ! c’est rassurant elle a l’air de bien aller ! On a l’impression qu’après ça il ne pourra rien leur arriver de pire. Cette période a du renforcer leurs liens encore plus ! Ils vont former une « vrai » famille, tous les 3, ensemble, et c’est l’essentiel !
Sonia est enfin sortie du coma ! c’est rassurant elle a l’air de bien aller ! On a l’impression qu’après ça il ne pourra rien leur arriver de pire. Cette période a du renforcer leurs liens encore plus ! Ils vont former une « vrai » famille, tous les 3, ensemble, et c’est l’essentiel !
blumy- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Il n'est peut-être pas capable d'autre chose mais c'est ce dont Sonia a besoin pour le rejoindre dans le monde des vivants.Elle remonte les couvertures et sourit, une expression teintée d’espoir et de douleur lui traverse le regard. Etre près de moi, me parler et me serre fort, voilà tout ce qu’il est capable de faire.
J'aime bien ce passage. C'est vraiment une lutte pour la vie et contre la mort que doit livrer Sonia. Elle a besoin d'un but, d'un stimulant pour y arriver. Sans Wentworth et Andréas, elle n'aurait sûrement pas eu le courage de revenir. Elle aurait sûrement choisi la facilité : la lumière et non la souffrance mais aussi le bonheur...Et enfin, elle réagitDans le noir il n’y a que cette lumière, qui m’attire, me réchauffe mais me fais peur. Je sens que Went est près de moi mais j’ai peur de quitter sa chaleur pour cette lumière au loin qui m’enlèvera peut-être définitivement à lui. Pourquoi j’avance ? Pourquoi malgré moi ? Pourquoi malgré ce que je ressens ? Je lutte. Je veux crier mais aucun son ne sort de ma bouche et je continue d’avancer vers cette lumière, c’est plus fort que moi. Chaque pas m’apaise et m’ôte un poids car j’avance vers la délivrance. Affronter la vie c’est aussi souffrir et je dois me battre pour ressentir encore cette souffrance, car souffrir c’est aussi vivre.
J’essaie pourtant de rassembler assez de force en moi pour me retourner. Ce que j’aperçois me glace encore un peu plus. Je vois Went avec Andréas dans ses bras, loin, très loin derrière moi. Il me fait de grands signes et semble crier mais je n’entends rien. Bon dieu Sonia réveille toi ! Tu ne peux pas les laisser ! Réveille toi !
Je me force, me concentre encore quand enfin un cri sort de mon âme et de mon corps.
Le combat va encore être long mais, cette fois, elle est vraiment sur la bonne voieS : Non !!!!!!!!Non !!!!!!!!!!!!Non !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Tout est parti dans ce cri poussé pour ne pas sombrer...maintenant je suis exténuée.
Je crois que vu ce qu'elle voit, Sonia ne doit pas être mécontente d'avoir lutté.C’est lui...mon dieu c’est lui. Je sens mes yeux sortir de leurs orbites et je crois que malgré tout j’ai le cœur bien accroché. Il s’approche doucement et ne cesse de me fixer, un sourire radieux aux lèvres, une pointe d’inquiétude dans le regard. J’avais presque oublié ses yeux...mon dieu ses yeux !
Il me prend la main et je n‘ai besoin d’aucune paroles pour ressentir tout l’amour qu’il me porte mais aussi toute l’inquiétude qui transpire encore à travers son visage.
Comme toujours, il trouve les mots pour la rassurer, l'apaiser.S : par...pardon ? Andréas, où est Andréas ? Mon fils ! Je veux le voir Went ! Où suis-je ? Où est Andréas ??? Je veux me lever, je veux le voir ! Mon dieu !
W : calme toi Sonia...notre fils dort dans sa chambre...tout va bien...je te l’apporterai dès qu’il sera réveillé...
S : mais...mais...tu ne m’en veux pas ?
W : t’en vouloir ? T’en vouloir de m’avoir donné un fils ! Je suis le plus heureux des hommes Sonia ! Une seule chose manquait à mon bonheur et je me sens tellement mieux maintenant !
ça doit être dur à avaler de savoir qu'elle a manqué 4 mois de la vie de leur bébé mais, je trouve que Went sait parfaitement comment la consoler.
S : je...Andréas a dix mois...au mon dieu, j’ai loupé quatre mois de sa vie...
Il me caresse tendrement la joue et ses yeux brillent face à moi.
W : ce qui compte c’est l’avenir ma chérie...j’ai pris plein de photos tu sais...et il n’a jamais été seul. Tu me montreras les photos de lui de 0 à 6 mois et moi je te les montrerai de 6 à 10 mois...
Je lui souris, je me sens portée par notre amour et je n’ai qu’une envie, passer le restant de ma vie avec cet homme. Il sait toujours allégé la situation et je l’ai toujours aimé bien au-delà de çà.
Je pense que les retrouvailles avec son petit Andréas vont être très fortes. Elle va craquer en voyant le père et le fils Je crois qu'elle n'a pas, non plus, à s'inquièter sur son avenir avec Wentworth.
Reste maintenant à savoir si sa rééducation va être longue et si elle va, ou non, avoir des séquelles
J'espère que la rentrée s'est bien passée
Dernière édition par le Mar 28 Aoû - 20:47, édité 1 fois
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voilà la suite malgré le peu de coms...j'ai beau attendre çà ne vient pas alors voici, pour les fidèles !
J’ouvre les yeux et le noir m’entoure encore. Après m’être rendormie, tôt ce matin là, ce matin de ma renaissance, j’étais exténuée par ce si long voyage pour retrouver les miens et j’ai dormi plus de douze heures. Il fait à nouveau nuit maintenant et la chambre est plongée dans le noir.
J’appelle et à mon grand étonnement c’est Roxane qui entre dans al chambre.
S ! Roxane ? Mais...où est Went ? Je...
R : il est en bas avec Andréas...j’étais dans notre chambre quand je t’ai entendue appeler...dieu merci Sonia, tu m’as écoutée quand je t’ai demandé de revenir pour Wenty et Andréas, sans toi, il n’en menait pas large...oh...Sonia !
Elle s’approche de moi les yeux pleins de larmes et me serre dans ses bras, doucement, affectueusement. J’aime cette femme, je l’adore, je m’en suis toujours sentie proche même si on ne s’est pas si souvent croisé. Il y a dix ans, c’est elle qui m’apprenait les secrets de son Wenty, qui m’avouait les défauts que je ne lui trouvais pas et j’en riais beaucoup, on a quand même partagé de drôles de moment toutes les deux !
Elle a les mêmes yeux rieurs mais sérieux de son fils...je comprends l’étonnement de Went quand il voyait que je m’entendais si bien avec elle, qui avait toujours été plutôt méfiante avec ses autres prétendantes. Elle tente d’ôter sagement ses larmes et son sourire si touchant me transperce, je sens son attachement, sa détresse et l’angoisse qui s’éloigne quand elle me voit reprendre des couleurs et que mon sourire la rassure.
R : promettez moi une chose Sonia...
J’avale ma salive et acquiesce brièvement d’un signe de tête pour l’encourager à continuer.
R : promettez moi de vous laissez une chance d’être enfin heureux tous les deux...vous avez eu votre lot de malheurs non ?
Elle peut compter sur moi, c’est sûr...tant que je serais là, maintenant, il est hors de question que quelque chose me sépare encore de lui, de notre famille.
S : j’y compte bien Roxane, ne vous inquiétez pas...je compte bien le garder près de moi aussi longtemps que je vivrais...mais...
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que la porte s’ouvre à nouveau, laissant apparaître Went avec Andréas endormi dans ses bras. Mon cœur fait un bon de les voir tous les deux réunis...je n’aurais jamais cru çà possible ! Mais ce qui me frappe le plus c’est mon petit bout qui a tellement grandi ! Son visage de bébé commence a disparaître pour laisser place à celui d’un petit garçon qui galopera peut-être déjà dans moins de deux mois. Et dire que j’ai loupé tout çà, tellement de choses ! Ma gorge se serre et mes larmes de joies et de tristesses se mêlent.
Roxane me caresse la joue pour m’apaiser alors que Went s’approche et me laisse embrasser notre fils, si doux et délicat, profondément endormi. Roxane s’éclipse discrètement et Went s’installe près de moi. Nous restons là, blottis tous les trois a cotés, heureux de retrouver enfin un semblant de plénitude. Je sens sa chaleur, la respiration régulière d’Andréas et malgré les quelques douleurs que mon corps m’inflige encore, je suis bien , heureuse et amoureuse.
Au bout de plusieurs minutes, Went se relève.
W : je vais aller coucher Andréas dans sa chambre...je reviens et je m’occupe de toi.
Je lui souris, attendrie par son regard et l’amour que j’y lis. Il s’éloigne et tire la porte derrière lui. La lumière tamisée de la petite lampe donne une douce chaleur à la pièce coquettement décorée. Les appareils médicaux lourds ne m’entourent plus et je remarque que même ma perfusion a disparue. J’en viens à me demander si je n’ai pas dormi plusieurs jours...
Il repasse la porte et m’ôte de mes pensées.
W : j’ai une surprise pour toi...
Qu’est ce qui m’attend ? Je suis clouée dans ce lit ? Non ?
S : c’est quoi ?
W : qu’est ce qui te ferais plaisir ?
S : marcher et sortir de ce lit !
W : c’est pas possible tu sais...le médecin a dit que tu devais rester au lit encore une semaine avant de tenter quoi que ce soit...et un kiné doit venir dès demain pour commencer ta rééducation.
S : le médecin est venu ?
W : oui...tu dormais...mais il t’a ausculté quand même...il était très surpris de la rapidité avec laquelle tu es sortie du coma...
S : je pensais que je t’avais assez fait poireauter !
Il me sourit et s’approche. Je sais que ces simples moments lui ont manqué, je sais, je sens qu’il fera tout pour me protéger, nous protéger.
Je sens ses doigts délicats et tendres sur mon front et une plénitude m’envahit. C’est si bon de se laisser aller à ces moments de bonheur...
Il dépose un doux baiser sur le bout de mon nez puis joue avec le sien.
Quand nos lèvres se frôlent et se cherchent, je sens mes veines se dilater et mon cœur se soulever...si souffrir c’est vivre, aimer c’est vivre aussi car en ce moment, je ne pourrais me sentir plus vivante alors qu’une foule de sensations se bousculent à mon portillon.
Çà tape dans mon cœur, çà tape dans mes veines et je me sens grisée, portée par mes sentiments. Son pouce caresse ma joue alors que ses lèvres deviennent plus pressantes sur les miennes. J’accepte tout de lui et de petits gémissements de plaisir s’échappent suavement du fin fond de ma gorge. Ses mains explorent maintenant mon cou, suivant le chemin de mes veines jusqu'à ma poitrine puis ma taille. Ma peau tremble, mes membres réagissent et un tourbillon m’emporte.
S : Went...je...
Il pose ses doigts sur ma bouche et embrasse goulûment mon cou en maintenant ma nuque qui part en arrière sous la pression du plaisir qu’il me procure. Mes veines bouillonnent maintenant et il faut qu’on s’arrête mais c’est si bon de se sentir vivante...
Son corps m’encercle et ses bras puissants me soulèvent. Je ne suis plus dans mon lit. La porte de la chambre claque derrière nous et une autre s’ouvre devant nous. Une immense salle de bain carrelée de beige qui tranche avec le marron foncé du bois exotique des meubles. Devant nous, une immense baignoire ronde, s’enfonce, encastrée à hauteur du sol. Entourée de bougies odorantes qui seules éclairent la pièce, je me sens transportée sur une île paradisiaques quand la vanille s’insinue dans mes narines.
Went me pose sur un meuble à sa hauteur et sans cesser de m’embrasser, il commence à enlever la blouse de malade que je porte. Je suis nue devant lui, faible et fébrile mais je n’ai aucune honte, je me sens bien dans et à travers son regard. J’attends, nous...attendons ce moment depuis si longtemps...
Ses vêtements ne tardent pas à s’éparpiller sur le sol et il me prend à nouveau dans ses bras pour descendre les quelques marches et rejoindre le fond de la baignoire. Assise au creux de ses bras, la sensation de l’eau sur mon corps set de ses doigts contre moi me transporte. Mes cheveux longs tombent en cascade sur mes épaules et il attrape une éponge pour me savonner. Tandis qu’il embrasse langoureusement mes épaules, chaque partie de mon corps est lavée, caressée, bichonnée pour mon plus grand plaisir. Je lui rends ses baisers et sent sa retenue, je ne l’en aime que plus.
De longues minutes dans cette baignoire, mon corps réapprend les sensations de l’amour, du désir et du bien être. Je me sens terriblement apaisée. Quand Went réalise que l’eau s’est terriblement refroidie, il se lève et m’enveloppe dans une serviette douillette puis me porte jusqu’à sa chambre ou aucun appareil médical ne peut me rappeler le triste passé que nous venons de traverser.
Il me dépose sur le lit et m’entoure à nouveau de ses bras. Je me sens si bien, je n’ai presque plus aucune douleur. Nos cœurs battent à l’unisson et ses caresses me transportent. Tout est doux en lui et ce soir plus que tout autre soir de notre histoire c’est cette douceur qui nous amènera, apaisés dans les bars de Morphée.
Il sait que je ne suis pas encore prête pour aller plus loin alors ce sera juste des baisers, des caresses et deux corps l’un près de l’autre et qui ne ce sont jamais autant aimés...
CHAPITRE 43 La vie
J’ouvre les yeux et le noir m’entoure encore. Après m’être rendormie, tôt ce matin là, ce matin de ma renaissance, j’étais exténuée par ce si long voyage pour retrouver les miens et j’ai dormi plus de douze heures. Il fait à nouveau nuit maintenant et la chambre est plongée dans le noir.
J’appelle et à mon grand étonnement c’est Roxane qui entre dans al chambre.
S ! Roxane ? Mais...où est Went ? Je...
R : il est en bas avec Andréas...j’étais dans notre chambre quand je t’ai entendue appeler...dieu merci Sonia, tu m’as écoutée quand je t’ai demandé de revenir pour Wenty et Andréas, sans toi, il n’en menait pas large...oh...Sonia !
Elle s’approche de moi les yeux pleins de larmes et me serre dans ses bras, doucement, affectueusement. J’aime cette femme, je l’adore, je m’en suis toujours sentie proche même si on ne s’est pas si souvent croisé. Il y a dix ans, c’est elle qui m’apprenait les secrets de son Wenty, qui m’avouait les défauts que je ne lui trouvais pas et j’en riais beaucoup, on a quand même partagé de drôles de moment toutes les deux !
Elle a les mêmes yeux rieurs mais sérieux de son fils...je comprends l’étonnement de Went quand il voyait que je m’entendais si bien avec elle, qui avait toujours été plutôt méfiante avec ses autres prétendantes. Elle tente d’ôter sagement ses larmes et son sourire si touchant me transperce, je sens son attachement, sa détresse et l’angoisse qui s’éloigne quand elle me voit reprendre des couleurs et que mon sourire la rassure.
R : promettez moi une chose Sonia...
J’avale ma salive et acquiesce brièvement d’un signe de tête pour l’encourager à continuer.
R : promettez moi de vous laissez une chance d’être enfin heureux tous les deux...vous avez eu votre lot de malheurs non ?
Elle peut compter sur moi, c’est sûr...tant que je serais là, maintenant, il est hors de question que quelque chose me sépare encore de lui, de notre famille.
S : j’y compte bien Roxane, ne vous inquiétez pas...je compte bien le garder près de moi aussi longtemps que je vivrais...mais...
Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que la porte s’ouvre à nouveau, laissant apparaître Went avec Andréas endormi dans ses bras. Mon cœur fait un bon de les voir tous les deux réunis...je n’aurais jamais cru çà possible ! Mais ce qui me frappe le plus c’est mon petit bout qui a tellement grandi ! Son visage de bébé commence a disparaître pour laisser place à celui d’un petit garçon qui galopera peut-être déjà dans moins de deux mois. Et dire que j’ai loupé tout çà, tellement de choses ! Ma gorge se serre et mes larmes de joies et de tristesses se mêlent.
Roxane me caresse la joue pour m’apaiser alors que Went s’approche et me laisse embrasser notre fils, si doux et délicat, profondément endormi. Roxane s’éclipse discrètement et Went s’installe près de moi. Nous restons là, blottis tous les trois a cotés, heureux de retrouver enfin un semblant de plénitude. Je sens sa chaleur, la respiration régulière d’Andréas et malgré les quelques douleurs que mon corps m’inflige encore, je suis bien , heureuse et amoureuse.
Au bout de plusieurs minutes, Went se relève.
W : je vais aller coucher Andréas dans sa chambre...je reviens et je m’occupe de toi.
Je lui souris, attendrie par son regard et l’amour que j’y lis. Il s’éloigne et tire la porte derrière lui. La lumière tamisée de la petite lampe donne une douce chaleur à la pièce coquettement décorée. Les appareils médicaux lourds ne m’entourent plus et je remarque que même ma perfusion a disparue. J’en viens à me demander si je n’ai pas dormi plusieurs jours...
Il repasse la porte et m’ôte de mes pensées.
W : j’ai une surprise pour toi...
Qu’est ce qui m’attend ? Je suis clouée dans ce lit ? Non ?
S : c’est quoi ?
W : qu’est ce qui te ferais plaisir ?
S : marcher et sortir de ce lit !
W : c’est pas possible tu sais...le médecin a dit que tu devais rester au lit encore une semaine avant de tenter quoi que ce soit...et un kiné doit venir dès demain pour commencer ta rééducation.
S : le médecin est venu ?
W : oui...tu dormais...mais il t’a ausculté quand même...il était très surpris de la rapidité avec laquelle tu es sortie du coma...
S : je pensais que je t’avais assez fait poireauter !
Il me sourit et s’approche. Je sais que ces simples moments lui ont manqué, je sais, je sens qu’il fera tout pour me protéger, nous protéger.
Je sens ses doigts délicats et tendres sur mon front et une plénitude m’envahit. C’est si bon de se laisser aller à ces moments de bonheur...
Il dépose un doux baiser sur le bout de mon nez puis joue avec le sien.
Quand nos lèvres se frôlent et se cherchent, je sens mes veines se dilater et mon cœur se soulever...si souffrir c’est vivre, aimer c’est vivre aussi car en ce moment, je ne pourrais me sentir plus vivante alors qu’une foule de sensations se bousculent à mon portillon.
Çà tape dans mon cœur, çà tape dans mes veines et je me sens grisée, portée par mes sentiments. Son pouce caresse ma joue alors que ses lèvres deviennent plus pressantes sur les miennes. J’accepte tout de lui et de petits gémissements de plaisir s’échappent suavement du fin fond de ma gorge. Ses mains explorent maintenant mon cou, suivant le chemin de mes veines jusqu'à ma poitrine puis ma taille. Ma peau tremble, mes membres réagissent et un tourbillon m’emporte.
S : Went...je...
Il pose ses doigts sur ma bouche et embrasse goulûment mon cou en maintenant ma nuque qui part en arrière sous la pression du plaisir qu’il me procure. Mes veines bouillonnent maintenant et il faut qu’on s’arrête mais c’est si bon de se sentir vivante...
Son corps m’encercle et ses bras puissants me soulèvent. Je ne suis plus dans mon lit. La porte de la chambre claque derrière nous et une autre s’ouvre devant nous. Une immense salle de bain carrelée de beige qui tranche avec le marron foncé du bois exotique des meubles. Devant nous, une immense baignoire ronde, s’enfonce, encastrée à hauteur du sol. Entourée de bougies odorantes qui seules éclairent la pièce, je me sens transportée sur une île paradisiaques quand la vanille s’insinue dans mes narines.
Went me pose sur un meuble à sa hauteur et sans cesser de m’embrasser, il commence à enlever la blouse de malade que je porte. Je suis nue devant lui, faible et fébrile mais je n’ai aucune honte, je me sens bien dans et à travers son regard. J’attends, nous...attendons ce moment depuis si longtemps...
Ses vêtements ne tardent pas à s’éparpiller sur le sol et il me prend à nouveau dans ses bras pour descendre les quelques marches et rejoindre le fond de la baignoire. Assise au creux de ses bras, la sensation de l’eau sur mon corps set de ses doigts contre moi me transporte. Mes cheveux longs tombent en cascade sur mes épaules et il attrape une éponge pour me savonner. Tandis qu’il embrasse langoureusement mes épaules, chaque partie de mon corps est lavée, caressée, bichonnée pour mon plus grand plaisir. Je lui rends ses baisers et sent sa retenue, je ne l’en aime que plus.
De longues minutes dans cette baignoire, mon corps réapprend les sensations de l’amour, du désir et du bien être. Je me sens terriblement apaisée. Quand Went réalise que l’eau s’est terriblement refroidie, il se lève et m’enveloppe dans une serviette douillette puis me porte jusqu’à sa chambre ou aucun appareil médical ne peut me rappeler le triste passé que nous venons de traverser.
Il me dépose sur le lit et m’entoure à nouveau de ses bras. Je me sens si bien, je n’ai presque plus aucune douleur. Nos cœurs battent à l’unisson et ses caresses me transportent. Tout est doux en lui et ce soir plus que tout autre soir de notre histoire c’est cette douceur qui nous amènera, apaisés dans les bars de Morphée.
Il sait que je ne suis pas encore prête pour aller plus loin alors ce sera juste des baisers, des caresses et deux corps l’un près de l’autre et qui ne ce sont jamais autant aimés...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
C'est une très jolie suite Soso_Burrows C'est poétique, rempli de tendresse
C'est beau
Soso_Burrows a écrit :
Quelle belle complicité entre Sonia et la maman de Wentworth. Je crois qu'elle a toujours su, au fond d'elle-même, que c'était la femme qu'il fallait à son fils et qu'elle seule avait vraiment compté pour lui. On a l'impression que c'est comme une 2ème mère pour SoniaR : il est en bas avec Andréas...j’étais dans notre chambre quand je t’ai entendue appeler...dieu merci Sonia, tu m’as écoutée quand je t’ai demandé de revenir pour Wenty et Andréas, sans toi, il n’en menait pas large...oh...Sonia !
Elle s’approche de moi les yeux pleins de larmes et me serre dans ses bras, doucement, affectueusement. J’aime cette femme, je l’adore, je m’en suis toujours sentie proche même si on ne s’est pas si souvent croisé. Il y a dix ans, c’est elle qui m’apprenait les secrets de son Wenty, qui m’avouait les défauts que je ne lui trouvais pas et j’en riais beaucoup, on a quand même partagé de drôles de moment toutes les deux !
Elle tente d’ôter sagement ses larmes et son sourire si touchant me transperce, je sens son attachement, sa détresse et l’angoisse qui s’éloigne quand elle me voit reprendre des couleurs et que mon sourire la rassure.
R : promettez moi de vous laisser une chance d’être enfin heureux tous les deux...vous avez eu votre lot de malheurs non ?
S : j’y compte bien Roxane, ne vous inquiétez pas...je compte bien le garder près de moi aussi longtemps que je vivrais...mais...
Roxanne comprend merveilleusement bien son fils et Sonia. Elle sait qu'elle souffre d'avoir manqué tous ces mois auprès de leur bébé. Elle sait qu'elle doit s'effacer pour les laisser profiter tous les 3 de ce moment.Je n’ai pas le temps de finir ma phrase que la porte s’ouvre à nouveau, laissant apparaître Went avec Andréas endormi dans ses bras. Mon cœur fait un bond de les voir tous les deux réunis...je n’aurais jamais cru çà possible ! Mais ce qui me frappe le plus c’est mon petit bout qui a tellement grandi ! Son visage de bébé commence a disparaître pour laisser place à celui d’un petit garçon qui galopera peut-être déjà dans moins de deux mois. Et dire que j’ai loupé tout çà, tellement de choses ! Ma gorge se serre et mes larmes de joies et de tristesses se mêlent.
Roxane me caresse la joue pour m’apaiser alors que Went s’approche et me laisse embrasser notre fils, si doux et délicat, profondément endormi. Roxane s’éclipse discrètement et Went s’installe près de moi. Nous restons là, blottis tous les trois a cotés, heureux de retrouver enfin un semblant de plénitude. Je sens sa chaleur, la respiration régulière d’Andréas et malgré les quelques douleurs que mon corps m’inflige encore, je suis bien, heureuse et amoureuse.
Il semble si doux, si tendreQuand nos lèvres se frôlent et se cherchent, je sens mes veines se dilater et mon cœur se soulever...si souffrir c’est vivre, aimer c’est vivre aussi car en ce moment, je ne pourrais me sentir plus vivante alors qu’une foule de sensations se bousculent à mon portillon.
Çà tape dans mon cœur, çà tape dans mes veines et je me sens grisée, portée par mes sentiments. Son pouce caresse ma joue alors que ses lèvres deviennent plus pressantes sur les miennes. J’accepte tout de lui et de petits gémissements de plaisir s’échappent suavement du fin fond de ma gorge. Ses mains explorent maintenant mon cou, suivant le chemin de mes veines jusqu'à ma poitrine puis ma taille. Ma peau tremble, mes membres réagissent et un tourbillon m’emporte.
Il pose ses doigts sur ma bouche et embrasse goulûment mon cou en maintenant ma nuque qui part en arrière sous la pression du plaisir qu’il me procure. Mes veines bouillonnent maintenant et il faut qu’on s’arrête mais c’est si bon de se sentir vivante...
Quelle belle attention d'avoir pensé à un bain ensemble pour que leur corps reprennent contact en douceur. Elle n'a aucune crainte face à lui alors que son corps doit encore porter les stigmates de ces douloureux mois.
Devant nous, une immense baignoire ronde, s’enfonce, encastrée à hauteur du sol. Entourée de bougies odorantes qui seules éclairent la pièce, je me sens transportée sur une île paradisiaques quand la vanille s’insinue dans mes narines.
Went me pose sur un meuble à sa hauteur et sans cesser de m’embrasser, il commence à enlever la blouse de malade que je porte. Je suis nue devant lui, faible et fébrile mais je n’ai aucune honte, je me sens bien dans et à travers son regard.
On sent un tel amour, si profond, un tel respect entre eux. Je crois qu'il aimerait aller plus loin, car elle lui a beaucoup manqué, mais il sait qu'elle ne peut pas encore. En tout cas, ça risque d'être quelque chose, ce jour-làJ’attends, nous...attendons ce moment depuis si longtemps...
Assise au creux de ses bras, la sensation de l’eau sur mon corps set de ses doigts contre moi me transporte. Mes cheveux longs tombent en cascade sur mes épaules et il attrape une éponge pour me savonner. Tandis qu’il embrasse langoureusement mes épaules, chaque partie de mon corps est lavée, caressée, bichonnée pour mon plus grand plaisir. Je lui rends ses baisers et sent sa retenue, je ne l’en aime que plus.
Il sait que je ne suis pas encore prête pour aller plus loin alors ce sera juste des baisers, des caresses et deux corps l’un près de l’autre et qui ne ce sont jamais autant aimés...
C'est beau
Soso_Burrows a écrit :
Les autres ne savent pas ce qu'ils perdentVoilà la suite malgré le peu de coms...j'ai beau attendre çà ne vient pas alors voici, pour les fidèles !
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voilà la suite malgré le peu de coms...j'ai beau attendre çà ne vient pas alors voici, pour les fidèles !
Les autres ne savent pas ce qu'ils perdent
Merci Valscof !
Mais je ne m'en fais pas, je sais que la fic est lu car je vois bien qu'elle est consultée mais beaucoup ne laissent pas de coms !
C'est pas gentil pour le travail des auteurs !
Mais bon, j'aime écrire alors c'est autre chose qui me motive...même si des lectrices comme toi, c'est un régal pour un auteur
A bientôt pour la suite...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Moi j'adore cette fic, tu es une de mes auteur preferée soso_burrows mais c'est vrai que malgré que j'attend chaque suite avec impatience je ne met pas beaucoup de coms. Mais je ne sais pas quoi dire a part que j'adore alors je ne vois pas l'utilité de mettre a chaque fois un com pour te dire que c'est genial.
Bon je vais me rattraper ta fic est super et j'adore la façon dont tu decris toute les scene, a chaque fois j'ai l'impression d'y etre. Tes fic sont les seule (ah non il y a aussi celle de Enneade) ou j'ai verser une petite larme, bon j'avoue une grosse larme (eh oui je suis sensible). Alors voila continue a me faire rever et pleurer parceque tu es geniale, maintenant je veut une suite.
Bon je vais me rattraper ta fic est super et j'adore la façon dont tu decris toute les scene, a chaque fois j'ai l'impression d'y etre. Tes fic sont les seule (ah non il y a aussi celle de Enneade) ou j'ai verser une petite larme, bon j'avoue une grosse larme (eh oui je suis sensible). Alors voila continue a me faire rever et pleurer parceque tu es geniale, maintenant je veut une suite.
Sara59- Dr Tancredi you are free
- Nombre de messages : 3949
Age : 38
Date d'inscription : 03/04/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Quelle belle surprise ! je la trouve touchante de la part de Went. C’est vrai que Sonia n’a pas pris un bain depuis des mois et la sensation de l’eau a du lui faire un bien fou ! Et puis retrouver « son homme » dans ces conditions là permet d’y aller tout en douceur et lentement.
J’ai trouvé cette phrase de sa maman très pertinente ! et j’espère que Sonia suivra ce conseil…R : promettez moi de vous laissez une chance d’être enfin heureux tous les deux...vous avez eu votre lot de malheurs non ?
blumy- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Tout d'abord je tenais à remercier tout particulièrement mes trois petits lecteurs qui me laissent de gentils messages, çà fait plaisir !
pour vous et rien que pour vous la suite ! J'espère qu'elle vous plaira et désolée si je poste moins souvent mais c'est la rentrée, je suis inondée de taf et ma fille a repris l'école ! La routine métro boulot dodo c'est reparti donc j'ai moins de temps !
Le lendemain matin, je me réveille seule dans le grand lit trop froid à mon goût. Je tâte les draps mais mes doigts ne rencontrent que la douceur du tissu. Mon corps me fait encore mal et j’ai cette sensation de faiblesse en moi, cette sensation d’être une malade, incapable de se débrouiller toute seule. Je me redresse doucement mais même mes bras semblent cotonneux.
L’oreiller me soutient et je tente d’observer le paysage par la fenêtre mais celle-ci est beaucoup trop haute, alors je ne verrais rien, me contentant d’observer la douce lumière matinale du soleil sur les murs de la pièce.
Il me semble que je ne suis pas dans un appartement et j’entends beaucoup trop de chants d’oiseaux pour que je sois en ville...
Je repense à notre merveilleuse soirée d’hier. C’était si romantique, si doux de se sentir à nouveau réunis. J’avais l’impression de flotter et si ces satanées douleurs ne m’encerclaient pas les trippes, je crois que je flotterais encore dans la douceur de ce moment partagé.
La porte de la chambre s’ouvre et Went apparaît en caleçon et tee-shirt, Andréas est dans ses bras. Mon cœur bat si fort à ce moment. Je souris mais je suis aussi très inquiète sur la réaction d’Andréas qui ne m’a pas vue depuis quatre mois...va t’il me reconnaître ? Suis-je toujours sa maman...quatre mois c’est énorme sur les dix de vie d’un bébé !
W : bonjour princesse ! Tu as bien dormi ?
Je soupire et lui souris. J’aimerais me jeter dans ses bras et les serrer fort contre moi mais je sais que c’est impossible, que mes jambes ne me supporteraient pas. Il s’approche et s’assoit au bord du lit. Andréas gigote et souris, bras tendus vers moi.
W : tu veux lui donner le biberon ?
S : je...euh...
Je n’ai pas le temps de répondre qu’Andréas est dans mes bras, bien plus lourd que dans mes souvenirs mais pour le reste peu de choses ont changé. Ses yeux bleus sont encore plus affirmés qu’il y a quatre mois et son sourire me chavire. Je susi émue et les larmes me montent aux yeux.
W : qu’est-ce qu’il y a chérie ? Tu ne t’en sens pas capable ? Tu veux que je le fasse ?
Je n’ai pas la force de parler mais je secoue la tête négativement. Je vais le faire, je vais donner ce biberon à mon fils, il faut juste que toute cette émotion se dissipe, il fallait que çà sorte.
Andréas dans le bras gauche, le biberon dans la main droite, il attrape goulûment la tétine en silicone et tête sans relâche le précieux liquide sucré au goût de vanille. Un visage angélique se dessine sur ses lèvres et je retrouve instantanément la complicité qui nous liait il y a quelques temps, lorsque le mot « famille » se résumait à nous deux. Je n’aurais jamais pu imaginer à quel point les liens entre une mère et son enfant peuvent être forts et indestructibles, même pour un enfant de son âge.
Went est à coté de moi, un large sourire traverse son visage de part en part. il embrasse mon épaule, ses yeux pétillent et sa tête vient se poser sur mon épaule, dans la contemplation du premier repas de la journée de notre fils. Tout est si facile comme çà...
Une fois qu’Andréas eut terminé son biberon, nous restons un moment tous les deux à le regarder déambuler autour de nous à quatre pattes, puis Went le redescendit vers moi.
W : tu te sens mieux maintenant ?
S : oui...c’était l’émotion...recroiser son regard qui m’a tant fait pensé à toi quand tu étais si loin...si tu savais comme je m’en veut Went...je m’en veut d’avoir perdu ces quatre derniers mois mais je m’en veut aussi de t’avoir privé de ton fils pendant six mois...je...j’aurais du te le dire quand nous étions ensembles...j’ai voulu plusieurs fois mais j’ai été faible, trop faible pour être franche ! Tout aurait pu être si différent...
Je vois son regard hypnotiser le mien...je lis toute la compassion qu’il a à mon égard sur ce sujet et tout l’amour qui nous transporte irrémédiablement l’un vers l’autre.
W : je ne veux plus que l’on parle de çà Sonia...ce qui compte c’est maintenant, aujourd’hui, notre amour et ce que nous allons en faire pour demain.
Ses bras m’encerclent, ses mains caressent mes joues et mon corps se laisse basculer en arrière. Son corps contre le mien je sens le désir me tourner la tête. Ses lèvres se font langoureuses sur les miennes et nos baisers sont parfaits. Doucement, tout doucement ma bouche s’entrouvre pour laisser vagabonder sa langue près de la mienne. J’entoure sa nuque avec mes mains et je m’accroche à lui comme un noyé a une bouée. J’ai tellement envie d’être à lui a ce moment là...je me laisse totalement aller mais laisse une dernière fois son regard transpercer le mien. Ses yeux sont brûlants de désir et je me surprends même à en rire...
Notre tranquillité aura été de courte durée, car la porte s’ouvre sur Roxane qui al referme presque aussitôt quand elle réalise la situation dans laquelle nous nous trouvons...je me suis endormie nue contre lui hier soir et le petit drap qui me couvrait a malicieusement glissé le long de mon corps durant nos baisers. Je suis amusée car Went semble beaucoup plus gêné que moi...
R : oh ! Désolée...je ne voulais pas...je ne savais pas que...
Went n’ose même pas répondre alors je le fais à sa place, je ne le connaîtrais pas, je pourrais penser qu’il est presque en colère d’avoir été interrompu !
S : ce n’est rien Roxane ! Nous arrivons !
W : nous arrivons ?
S : oui...j’ai envie que tu me fasses connaître notre maison ! Après tout tu l’a déjà choisie sans me consulter, tu peux bien me porter un peu pour me faire visiter non ? Et je suis affamée tu sais ! Tu penses à nourrir ton fils mais pas à nourrir ta femme ?!
W : je serais toi je ne m’avancerai pas trop pour le choix de la maison ! Tu l’a choisi avec moi je te signale !
S : Ah oui et comment ? Par transmission de pensées peut-être ?
Je crois vraiment qu’il se fout de moi à ce moment là, loin de m’imaginer ce qui m’attend !
Il m’attrape par les cuisses et me soulève vigoureusement dans ses bras. J’ai l’impression d’être une plume et je vois à sa grimace que je ne suis pas loin du compte. J’ai beaucoup maigri d’avoir été nourrie par perfusion pendant quatre mois et j’ai bien du perdre sept kilos.
W : tu vas me faire le plaisir de manger chérie pour me retrouver ses formes.
Je lui souris et son nez embrasse le mien. C’est lui que j’ai envie de dévorer...mais je me garde çà pour plus tard, quand mon corps aura retrouver pleine possession de lui et que je ne me sentirais pas légume dans ses bras.
S : s’il te plaît, laisse moi regarder par la fenêtre !
Il secoue négativement la tête pour me faire enrager.
W : pas question princesse, on va d’abord manger...
S : tu es cruel !
W : je sais mais j’en profite, c’est moi le plus fort !
S : alors profite bien parce que dans moins de quinze jours je suis sûre de pouvoir te botter les fesses Miller !
W : humm ! J’ai hâte de voir çà !
Il rie et m’embrasse, nous rions ensemble, notre complicité est intacte.
S : n’en profite pas trop non plus !
Nous descendons les escaliers dans un fou rire et une délicieuse odeur de café et de pain grillé nous parvient...
_________________
Valscof, Blumy, Sara59 !
pour vous et rien que pour vous la suite ! J'espère qu'elle vous plaira et désolée si je poste moins souvent mais c'est la rentrée, je suis inondée de taf et ma fille a repris l'école ! La routine métro boulot dodo c'est reparti donc j'ai moins de temps !
CHAPITRE 43 LA VIE 2/2
Le lendemain matin, je me réveille seule dans le grand lit trop froid à mon goût. Je tâte les draps mais mes doigts ne rencontrent que la douceur du tissu. Mon corps me fait encore mal et j’ai cette sensation de faiblesse en moi, cette sensation d’être une malade, incapable de se débrouiller toute seule. Je me redresse doucement mais même mes bras semblent cotonneux.
L’oreiller me soutient et je tente d’observer le paysage par la fenêtre mais celle-ci est beaucoup trop haute, alors je ne verrais rien, me contentant d’observer la douce lumière matinale du soleil sur les murs de la pièce.
Il me semble que je ne suis pas dans un appartement et j’entends beaucoup trop de chants d’oiseaux pour que je sois en ville...
Je repense à notre merveilleuse soirée d’hier. C’était si romantique, si doux de se sentir à nouveau réunis. J’avais l’impression de flotter et si ces satanées douleurs ne m’encerclaient pas les trippes, je crois que je flotterais encore dans la douceur de ce moment partagé.
La porte de la chambre s’ouvre et Went apparaît en caleçon et tee-shirt, Andréas est dans ses bras. Mon cœur bat si fort à ce moment. Je souris mais je suis aussi très inquiète sur la réaction d’Andréas qui ne m’a pas vue depuis quatre mois...va t’il me reconnaître ? Suis-je toujours sa maman...quatre mois c’est énorme sur les dix de vie d’un bébé !
W : bonjour princesse ! Tu as bien dormi ?
Je soupire et lui souris. J’aimerais me jeter dans ses bras et les serrer fort contre moi mais je sais que c’est impossible, que mes jambes ne me supporteraient pas. Il s’approche et s’assoit au bord du lit. Andréas gigote et souris, bras tendus vers moi.
W : tu veux lui donner le biberon ?
S : je...euh...
Je n’ai pas le temps de répondre qu’Andréas est dans mes bras, bien plus lourd que dans mes souvenirs mais pour le reste peu de choses ont changé. Ses yeux bleus sont encore plus affirmés qu’il y a quatre mois et son sourire me chavire. Je susi émue et les larmes me montent aux yeux.
W : qu’est-ce qu’il y a chérie ? Tu ne t’en sens pas capable ? Tu veux que je le fasse ?
Je n’ai pas la force de parler mais je secoue la tête négativement. Je vais le faire, je vais donner ce biberon à mon fils, il faut juste que toute cette émotion se dissipe, il fallait que çà sorte.
Andréas dans le bras gauche, le biberon dans la main droite, il attrape goulûment la tétine en silicone et tête sans relâche le précieux liquide sucré au goût de vanille. Un visage angélique se dessine sur ses lèvres et je retrouve instantanément la complicité qui nous liait il y a quelques temps, lorsque le mot « famille » se résumait à nous deux. Je n’aurais jamais pu imaginer à quel point les liens entre une mère et son enfant peuvent être forts et indestructibles, même pour un enfant de son âge.
Went est à coté de moi, un large sourire traverse son visage de part en part. il embrasse mon épaule, ses yeux pétillent et sa tête vient se poser sur mon épaule, dans la contemplation du premier repas de la journée de notre fils. Tout est si facile comme çà...
Une fois qu’Andréas eut terminé son biberon, nous restons un moment tous les deux à le regarder déambuler autour de nous à quatre pattes, puis Went le redescendit vers moi.
W : tu te sens mieux maintenant ?
S : oui...c’était l’émotion...recroiser son regard qui m’a tant fait pensé à toi quand tu étais si loin...si tu savais comme je m’en veut Went...je m’en veut d’avoir perdu ces quatre derniers mois mais je m’en veut aussi de t’avoir privé de ton fils pendant six mois...je...j’aurais du te le dire quand nous étions ensembles...j’ai voulu plusieurs fois mais j’ai été faible, trop faible pour être franche ! Tout aurait pu être si différent...
Je vois son regard hypnotiser le mien...je lis toute la compassion qu’il a à mon égard sur ce sujet et tout l’amour qui nous transporte irrémédiablement l’un vers l’autre.
W : je ne veux plus que l’on parle de çà Sonia...ce qui compte c’est maintenant, aujourd’hui, notre amour et ce que nous allons en faire pour demain.
Ses bras m’encerclent, ses mains caressent mes joues et mon corps se laisse basculer en arrière. Son corps contre le mien je sens le désir me tourner la tête. Ses lèvres se font langoureuses sur les miennes et nos baisers sont parfaits. Doucement, tout doucement ma bouche s’entrouvre pour laisser vagabonder sa langue près de la mienne. J’entoure sa nuque avec mes mains et je m’accroche à lui comme un noyé a une bouée. J’ai tellement envie d’être à lui a ce moment là...je me laisse totalement aller mais laisse une dernière fois son regard transpercer le mien. Ses yeux sont brûlants de désir et je me surprends même à en rire...
Notre tranquillité aura été de courte durée, car la porte s’ouvre sur Roxane qui al referme presque aussitôt quand elle réalise la situation dans laquelle nous nous trouvons...je me suis endormie nue contre lui hier soir et le petit drap qui me couvrait a malicieusement glissé le long de mon corps durant nos baisers. Je suis amusée car Went semble beaucoup plus gêné que moi...
R : oh ! Désolée...je ne voulais pas...je ne savais pas que...
Went n’ose même pas répondre alors je le fais à sa place, je ne le connaîtrais pas, je pourrais penser qu’il est presque en colère d’avoir été interrompu !
S : ce n’est rien Roxane ! Nous arrivons !
W : nous arrivons ?
S : oui...j’ai envie que tu me fasses connaître notre maison ! Après tout tu l’a déjà choisie sans me consulter, tu peux bien me porter un peu pour me faire visiter non ? Et je suis affamée tu sais ! Tu penses à nourrir ton fils mais pas à nourrir ta femme ?!
W : je serais toi je ne m’avancerai pas trop pour le choix de la maison ! Tu l’a choisi avec moi je te signale !
S : Ah oui et comment ? Par transmission de pensées peut-être ?
Je crois vraiment qu’il se fout de moi à ce moment là, loin de m’imaginer ce qui m’attend !
Il m’attrape par les cuisses et me soulève vigoureusement dans ses bras. J’ai l’impression d’être une plume et je vois à sa grimace que je ne suis pas loin du compte. J’ai beaucoup maigri d’avoir été nourrie par perfusion pendant quatre mois et j’ai bien du perdre sept kilos.
W : tu vas me faire le plaisir de manger chérie pour me retrouver ses formes.
Je lui souris et son nez embrasse le mien. C’est lui que j’ai envie de dévorer...mais je me garde çà pour plus tard, quand mon corps aura retrouver pleine possession de lui et que je ne me sentirais pas légume dans ses bras.
S : s’il te plaît, laisse moi regarder par la fenêtre !
Il secoue négativement la tête pour me faire enrager.
W : pas question princesse, on va d’abord manger...
S : tu es cruel !
W : je sais mais j’en profite, c’est moi le plus fort !
S : alors profite bien parce que dans moins de quinze jours je suis sûre de pouvoir te botter les fesses Miller !
W : humm ! J’ai hâte de voir çà !
Il rie et m’embrasse, nous rions ensemble, notre complicité est intacte.
S : n’en profite pas trop non plus !
Nous descendons les escaliers dans un fou rire et une délicieuse odeur de café et de pain grillé nous parvient...
_________________
Valscof, Blumy, Sara59 !
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Sonia est encore bien faible et fragile même si le plus dur est passé. J'espère que ses amis vont vite aller la voir.Mon corps me fait encore mal et j’ai cette sensation de faiblesse en moi, cette sensation d’être une malade, incapable de se débrouiller toute seule. Je me redresse doucement mais même mes bras semblent cotonneux.
Elle a dû se sentir vraiment transportée par ce moment si doux...
Je repense à notre merveilleuse soirée d’hier. C’était si romantique, si doux de se sentir à nouveau réunis. J’avais l’impression de flotter et si ces satanées douleurs ne m’encerclaient pas les tripes, je crois que je flotterais encore dans la douceur de ce moment partagé.
On imagine facilement la détresse de Sonia. Elle doit s'en vouloir d'avoir manqué 4 mois de la vie d'Andréas...Elle doit être aussi terriblement émue car ce petit bout lui a permis de vivre loin de Wentworth aussiLa porte de la chambre s’ouvre et Went apparaît en caleçon et tee-shirt, Andréas est dans ses bras. Mon cœur bat si fort à ce moment. Je souris mais je suis aussi très inquiète sur la réaction d’Andréas qui ne m’a pas vue depuis quatre mois...va t’il me reconnaître ? Suis-je toujours sa maman...quatre mois c’est énorme sur les dix de vie d’un bébé !
Je soupire et lui souris. J’aimerais me jeter dans ses bras et les serrer fort contre moi mais je sais que c’est impossible, que mes jambes ne me supporteraient pas. Il s’approche et s’assoit au bord du lit. Andréas gigote et sourit, bras tendus vers moi.
W : tu veux lui donner le biberon ?
S : je...euh...
Je n’ai pas le temps de répondre qu’Andréas est dans mes bras, bien plus lourd que dans mes souvenirs mais pour le reste peu de choses ont changé. Ses yeux bleus sont encore plus affirmés qu’il y a quatre mois et son sourire me chavire. Je suis émue et les larmes me montent aux yeux.
ça doit être un tel bonheur et un tel soulagement pour eux deux de partager ce moment.Un visage angélique se dessine sur ses lèvres et je retrouve instantanément la complicité qui nous liait il y a quelques temps, lorsque le mot « famille » se résumait à nous deux. Je n’aurais jamais pu imaginer à quel point les liens entre une mère et son enfant peuvent être forts et indestructibles, même pour un enfant de son âge.
Went est à coté de moi, un large sourire traverse son visage de part en part. il embrasse mon épaule, ses yeux pétillent et sa tête vient se poser sur mon épaule, dans la contemplation du premier repas de la journée de notre fils. Tout est si facile comme çà...
Elle a dû souvent se l'imaginer avant son accident, pensant que ça n'arriverait jamais, par sa faute.
De son côté, durant ces longs mois de coma, Wentworth a forcément dû y songer aussi; en se demandant si tout cela deviendrait ou non réalité.
Wentworth veut tourner la page, ne plus repenser à ce qui a pu les éloigner, à toute cette souffrance.Je vois son regard hypnotiser le mien...je lis toute la compassion qu’il a à mon égard sur ce sujet et tout l’amour qui nous transporte irrémédiablement l’un vers l’autre.
W : je ne veux plus que l’on parle de çà Sonia...ce qui compte c’est maintenant, aujourd’hui, notre amour et ce que nous allons en faire pour demain.
Il l'aime et il lui pardonne, tout simplement. Il a trop souffert, a dû trop s'inquiéter durant ces 4 derniers mois, pour revenir sur ce douloureux passé. Peut-être trace-t-il d'autant plus vite un trait sur cette histoire que lui, aussi, a fait un mauvais choix, 9 ans plus tôt en quittant Sonia.
Je pense que Roxane doit être aussi un peu gênée de les avoir dérangés..J’ai tellement envie d’être à lui a ce moment là...je me laisse totalement aller mais laisse une dernière fois son regard transpercer le mien. Ses yeux sont brûlants de désir et je me surprends même à en rire...
Notre tranquillité aura été de courte durée, car la porte s’ouvre sur Roxane qui al referme presque aussitôt quand elle réalise la situation dans laquelle nous nous trouvons...je me suis endormie nue contre lui hier soir et le petit drap qui me couvrait a malicieusement glissé le long de mon corps durant nos baisers. Je suis amusée car Went semble beaucoup plus gêné que moi...
Après leur petit déjeuner, Sonia va avoir une très heureuse surprise en découvrant quelle est leur maison. Elle devrait commencer à s'en douter après ce que lui a dit Wentworth, non ?
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
C’est vraiment beau à voir ! limite envie de pleurer à les voir retrouver un bonheur bien mérité !
blumy- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Voilà la suite...
Après ce délicieux premier repas depuis mon retour parmi les vivants éveillés, je n’ai qu’une hâte, découvrir cette maison qui est très spacieuse certes, mais qui est loin de ce qu’on pourrait imaginer pour un acteur hollywoodien. Elle n’a pas l’air très récente et malgré mes questions, il veut garder çà secret...
Il me raccompagne à ma chambre de malade et Marcia s’occupe de moi pour le reste. Je ne la connais pas assez bien et suis un peu gênée de briser mon intimité avec une parfaite inconnue mais je suis incapable de le faire toute seule alors...
Elle m’habille, me coiffe et me fait quelques examens de routine avant de m’autoriser à descendre et à avoir quelques activités. Elle me fait un peu penser à un chaperon même si elle a l’air très gentille, je sais qu’elle est là pour me remettre sur pieds donc...il faudra bien que je l’écoute si je veux guérir...
M : Sonia...bien...le bilan d’aujourd’hui est bon mais il faut faire attention et vous ménager, pas trop d’efforts, pas trop d’émotion et pas de sortie au grand air, enfin, pas encore.
Je secoue la tête pour lui confirmer mon dévouement à ses consignes mais une question me turlupine.
S : Marcia ? A votre avis...çà va mettre longtemps avant qu je sois de nouveau autonome ? Je veux dire que...
M : je vois très bien ce que vous voulez dire Sonia, mais je n’ai pas de réponse toute faite à vous donner vous savez...
S : il faut que je prenne mon mal en patience c’est çà ?
M : votre corps a subi d’importants chocs physiques lors de cet accident, vous avez eu de nombreuses cotes cassées, votre jambe gauche fracturée ainsi que le bras du même coté. Votre colonne vertébrale et votre cerveau ont subis de graves traumatismes également. Vous avez été réanimée, opérée, soignée et enfin vous vous êtes réveillées après quatre mois de coma profond. Aujourd’hui vous êtes là, avec votre famille, en bonne santé, vous avez bien récupéré et n’avez aucune séquelle physique. Votre mémoire est intacte et votre corps fonctionne, il faut juste lui laisser le temps de réapprendre. Vos jambes ont été immobilisées suffisamment longtemps pour que vos muscles soient trop faibles pour vous porter. Des séances de kiné, de bons repas équilibrés et du repos et tout rentrera vite dans l’ordre, faites moi confiance !
Ella sait très bien s’y prendre pour rassurer et çà doit faire parti du métier.
S : merci, c’est juste que je suis impatiente de redevenir totalement moi-même !
Elle me sourie alors qu’on frappe à la porte.
W : c’est moi ! Tu es prête pour la visite ?
S : oui ! Entres, je pense que je suis présentable, grâce à Marcia...
M : ok...je vous laisse et n’oubliez pas de vous reposer un maximum toutes les quatre heures...le kiné sera là cet après midi...
S : merci encore Marcia...
Elle me sourie alors que Went est devant moi, attendant que nous soyons seuls pour me soulever.
W : vous avez l’air de bien vous entendre, c’est cool !
S : elle est très gentille et très professionnelle...
Il me fixe avec insistance et ses yeux me rendent toute chose. Il faut absolument qu’il arrête de me fixer comme çà, je n’ai plus l’habitude et çà me met mal à l’aise !
S : qu’est-ce qu’il y a ?
W : tu es magnifique ! Çà me fait bizarre de te revoir comme çà, presque comme si...
S : comme s’il ne s’était rien passé ?
Son visage se referme, il sait qu’il allait dire une connerie.
W : excuses moi, c’est sortit tout seul.
Je lui tends les bras et il s’assoit sur le rebord du lit.
S : C’est grâce à Marcia tout çà !
Elle m’a choisie une jolie tenue dans d’anciennes affaires et même si je nage dans le pantalon avec ma petite taille, je me sens bien dans mes vêtements. Elle a aussi relevé mes cheveux sur le haut de ma tête avec une barrette, laissant les longueurs bouclées retomber en cascade sur mes épaules et dans mon dos, dégageant mon visage.
W : tu n’as pas besoin de tout çà pour être belle Sonia.
Il s’approche encore dangereusement et embrasse mes lèvres furtivement. Je ferme les yeux et lorsque je les rouvre, il me regarde amusé.
W : tu es prête ?
Il me prend dans ses bras et me porte pour notre première visite commune de notre nid d’amour, je suis ravie et surexcitée...il faut que je me rappelle ce que m’a dit Marcia ! Du calme Sonia, pas de gros affolements !
S : tu vas te faire mal au dos à force de me porter comme çà...tu pourrais me laisser en fauteuil roulant tu sais...çà ne me gênerais pas...
W : tchut tchut tchut ! Je ne veux ni entendre ce mot dans cette maison ni voir cet objet ! Je suis là pour m’occuper de toi et avec ton poids plume, je ne risque pas le tour de rein ! Remarques...si tu continue à dévorer comme le petit dej de ce matin...c’est sur que dans quinze jours je n’y arriverai plus !
Oh le gougeât ! Non mais franchement ! Parler de moi comme çà, comme si j’avais été une grosse baleine ! Je l’insulte en français ce qui fait redoubler son rire.
S : Salop !
Je lui tape sur l’épaule et il me sourit de toutes ses dents, heureux d’avoir réussi à me provoquer.
S : de toute façon, dans quinze jours je marcherais !
W : chiche ?
S : chiche !
Et voilà, nous y sommes, en bas des escaliers. C’est extrêmement étrange parce que sur le moment, je ne sais pas encore ce qui m’attend mais quelque chose me fait naturellement me sentir chez moi ici. L’ambiance de cette maison, son coté rustique et à dimension humaine...c’est comme si je la connaissais déjà...cette impression étrange que nous avons parfois d’être déjà venus, de connaître un endroit dans lequel pourtant nous n’avons jamais mis les pieds !
Je suis toujours dans ses bras et nous entrons dans le salon ou une belle cheminée trône dans un coin. Ce qui me plaît, c’est que c’est chaleureux. Une immense baie vitrée laisse entrer la lumière et l’orientation a l’air d’être plein sud. Il s’approche doucement et le paysage se fait de plus en plus distinct. Des arbres immenses, des rosiers grimpants, une allée bordée de feuillage dans un jardin à l’anglaise et au fond, a une vingtaine de mètres...mon cœur fait un bond...le lac...notre lac, tout me revient comme un flash sur quelque chose que j’aurais pu oublier. Je suis dans la maison au bord du lac !
Des frisons me parcourent le corps alors que je regarde l’extérieur, bouche bée, croyant rêver. Je sais qu’il ne regarde pas le paysage lui, il me regarde, il contemple l’effet de sa surprise sur moi. Il est fier et heureux d’avoir une fois de plus réussi à m’émerveiller.
Je sens une pression s’exercer dans ma gorge et les larmes me montent aux yeux presque instantanément alors que surgissent les souvenirs heureux du passé que nous avons partagé ici.
W : Sonia...ne pleure pas je t’en prie...
Il resserre son étreinte et embrasse mon front.
S : je...je ne m’attendais vraiment pas à çà tu sais...je...je ne sais pas quoi dire...
W : dis moi juste que tu es heureuse d’être ici...
J’ai envie de lui sauter dessus, si seulement mes jambes me permettaient d’exprimer toute ma fougue ! Alors je me contenterais de lui répéter les quelques mots qu’il rêve d’entendre.
S : je suis heureuse d’être ici, avec toi et notre fils...je...je t’aime Wentworth Miller...tu es le seul homme que j’ai jamais aimé...
Il capture mes lèvres dans un baiser passionné et je le lui rends bien. Son étreinte s’est resserrée contre moi et je sens son afflux sanguins et les battements de son cœur contre le mien.
W : je savais que c’était cette maison qu’il te fallait...mais...c’est une longue histoire tu sais. J’avais entreprit les démarches en France pour te ramener ici, mais j’étais obligé de faire les allers retour pour la série. Quand çà a fait deux mois que tu étais dans le coma, j’ai eu un coup de blues et je suis venu voir mes parents mais çà n’allait pas mieux. De toute façon, en dehors de ton réveil, rien ne m’aurait fait aller mieux. Alors j’ai pris la voiture, anéanti et désespéré et j’ai roulé, roulé, sans bien savoir où j’allais atterrir...jusqu’à ce que j’aperçoive le lac, notre lac.
Je me suis garé et j’ai marché sur les bords gelés. Je suis passé devant, ici et j’ai vu le panneau à vendre et là j’ai eu un flash, il me la fallait, pour toi, pour nous et notre famille. Sept jours après, j’étais propriétaire et j’entamais les travaux. Çà me redonnait de l’espoir, çà me donnait un but. Je savais que te faire venir ici te ramènerais...tu vois, je ne m’étais pas trompé...
Malgré ma faiblesse, je rassemble mes forces et enserre sa nuque pour lui offrir mon premier vrai baiser spontané. Je suis touchée par son aveu, je tremble et mon sang pétille dans mes veines. Ma tête commence à tourner car ce que je ressens doit encore être trop fort pour ce que je suis capable de supporter. Je cale ma tête dans son cou et il me caresse les cheveux pour apaiser l’émotion trop forte.
S : merci Wentworth, merci.
J'espère que cette suite vous aura plu car c'est personnellement une de celle que j'ai pris le plus de plaisir à écrire
CHAPITRE 44 : La maison du lac
Après ce délicieux premier repas depuis mon retour parmi les vivants éveillés, je n’ai qu’une hâte, découvrir cette maison qui est très spacieuse certes, mais qui est loin de ce qu’on pourrait imaginer pour un acteur hollywoodien. Elle n’a pas l’air très récente et malgré mes questions, il veut garder çà secret...
Il me raccompagne à ma chambre de malade et Marcia s’occupe de moi pour le reste. Je ne la connais pas assez bien et suis un peu gênée de briser mon intimité avec une parfaite inconnue mais je suis incapable de le faire toute seule alors...
Elle m’habille, me coiffe et me fait quelques examens de routine avant de m’autoriser à descendre et à avoir quelques activités. Elle me fait un peu penser à un chaperon même si elle a l’air très gentille, je sais qu’elle est là pour me remettre sur pieds donc...il faudra bien que je l’écoute si je veux guérir...
M : Sonia...bien...le bilan d’aujourd’hui est bon mais il faut faire attention et vous ménager, pas trop d’efforts, pas trop d’émotion et pas de sortie au grand air, enfin, pas encore.
Je secoue la tête pour lui confirmer mon dévouement à ses consignes mais une question me turlupine.
S : Marcia ? A votre avis...çà va mettre longtemps avant qu je sois de nouveau autonome ? Je veux dire que...
M : je vois très bien ce que vous voulez dire Sonia, mais je n’ai pas de réponse toute faite à vous donner vous savez...
S : il faut que je prenne mon mal en patience c’est çà ?
M : votre corps a subi d’importants chocs physiques lors de cet accident, vous avez eu de nombreuses cotes cassées, votre jambe gauche fracturée ainsi que le bras du même coté. Votre colonne vertébrale et votre cerveau ont subis de graves traumatismes également. Vous avez été réanimée, opérée, soignée et enfin vous vous êtes réveillées après quatre mois de coma profond. Aujourd’hui vous êtes là, avec votre famille, en bonne santé, vous avez bien récupéré et n’avez aucune séquelle physique. Votre mémoire est intacte et votre corps fonctionne, il faut juste lui laisser le temps de réapprendre. Vos jambes ont été immobilisées suffisamment longtemps pour que vos muscles soient trop faibles pour vous porter. Des séances de kiné, de bons repas équilibrés et du repos et tout rentrera vite dans l’ordre, faites moi confiance !
Ella sait très bien s’y prendre pour rassurer et çà doit faire parti du métier.
S : merci, c’est juste que je suis impatiente de redevenir totalement moi-même !
Elle me sourie alors qu’on frappe à la porte.
W : c’est moi ! Tu es prête pour la visite ?
S : oui ! Entres, je pense que je suis présentable, grâce à Marcia...
M : ok...je vous laisse et n’oubliez pas de vous reposer un maximum toutes les quatre heures...le kiné sera là cet après midi...
S : merci encore Marcia...
Elle me sourie alors que Went est devant moi, attendant que nous soyons seuls pour me soulever.
W : vous avez l’air de bien vous entendre, c’est cool !
S : elle est très gentille et très professionnelle...
Il me fixe avec insistance et ses yeux me rendent toute chose. Il faut absolument qu’il arrête de me fixer comme çà, je n’ai plus l’habitude et çà me met mal à l’aise !
S : qu’est-ce qu’il y a ?
W : tu es magnifique ! Çà me fait bizarre de te revoir comme çà, presque comme si...
S : comme s’il ne s’était rien passé ?
Son visage se referme, il sait qu’il allait dire une connerie.
W : excuses moi, c’est sortit tout seul.
Je lui tends les bras et il s’assoit sur le rebord du lit.
S : C’est grâce à Marcia tout çà !
Elle m’a choisie une jolie tenue dans d’anciennes affaires et même si je nage dans le pantalon avec ma petite taille, je me sens bien dans mes vêtements. Elle a aussi relevé mes cheveux sur le haut de ma tête avec une barrette, laissant les longueurs bouclées retomber en cascade sur mes épaules et dans mon dos, dégageant mon visage.
W : tu n’as pas besoin de tout çà pour être belle Sonia.
Il s’approche encore dangereusement et embrasse mes lèvres furtivement. Je ferme les yeux et lorsque je les rouvre, il me regarde amusé.
W : tu es prête ?
Il me prend dans ses bras et me porte pour notre première visite commune de notre nid d’amour, je suis ravie et surexcitée...il faut que je me rappelle ce que m’a dit Marcia ! Du calme Sonia, pas de gros affolements !
S : tu vas te faire mal au dos à force de me porter comme çà...tu pourrais me laisser en fauteuil roulant tu sais...çà ne me gênerais pas...
W : tchut tchut tchut ! Je ne veux ni entendre ce mot dans cette maison ni voir cet objet ! Je suis là pour m’occuper de toi et avec ton poids plume, je ne risque pas le tour de rein ! Remarques...si tu continue à dévorer comme le petit dej de ce matin...c’est sur que dans quinze jours je n’y arriverai plus !
Oh le gougeât ! Non mais franchement ! Parler de moi comme çà, comme si j’avais été une grosse baleine ! Je l’insulte en français ce qui fait redoubler son rire.
S : Salop !
Je lui tape sur l’épaule et il me sourit de toutes ses dents, heureux d’avoir réussi à me provoquer.
S : de toute façon, dans quinze jours je marcherais !
W : chiche ?
S : chiche !
Et voilà, nous y sommes, en bas des escaliers. C’est extrêmement étrange parce que sur le moment, je ne sais pas encore ce qui m’attend mais quelque chose me fait naturellement me sentir chez moi ici. L’ambiance de cette maison, son coté rustique et à dimension humaine...c’est comme si je la connaissais déjà...cette impression étrange que nous avons parfois d’être déjà venus, de connaître un endroit dans lequel pourtant nous n’avons jamais mis les pieds !
Je suis toujours dans ses bras et nous entrons dans le salon ou une belle cheminée trône dans un coin. Ce qui me plaît, c’est que c’est chaleureux. Une immense baie vitrée laisse entrer la lumière et l’orientation a l’air d’être plein sud. Il s’approche doucement et le paysage se fait de plus en plus distinct. Des arbres immenses, des rosiers grimpants, une allée bordée de feuillage dans un jardin à l’anglaise et au fond, a une vingtaine de mètres...mon cœur fait un bond...le lac...notre lac, tout me revient comme un flash sur quelque chose que j’aurais pu oublier. Je suis dans la maison au bord du lac !
Des frisons me parcourent le corps alors que je regarde l’extérieur, bouche bée, croyant rêver. Je sais qu’il ne regarde pas le paysage lui, il me regarde, il contemple l’effet de sa surprise sur moi. Il est fier et heureux d’avoir une fois de plus réussi à m’émerveiller.
Je sens une pression s’exercer dans ma gorge et les larmes me montent aux yeux presque instantanément alors que surgissent les souvenirs heureux du passé que nous avons partagé ici.
W : Sonia...ne pleure pas je t’en prie...
Il resserre son étreinte et embrasse mon front.
S : je...je ne m’attendais vraiment pas à çà tu sais...je...je ne sais pas quoi dire...
W : dis moi juste que tu es heureuse d’être ici...
J’ai envie de lui sauter dessus, si seulement mes jambes me permettaient d’exprimer toute ma fougue ! Alors je me contenterais de lui répéter les quelques mots qu’il rêve d’entendre.
S : je suis heureuse d’être ici, avec toi et notre fils...je...je t’aime Wentworth Miller...tu es le seul homme que j’ai jamais aimé...
Il capture mes lèvres dans un baiser passionné et je le lui rends bien. Son étreinte s’est resserrée contre moi et je sens son afflux sanguins et les battements de son cœur contre le mien.
W : je savais que c’était cette maison qu’il te fallait...mais...c’est une longue histoire tu sais. J’avais entreprit les démarches en France pour te ramener ici, mais j’étais obligé de faire les allers retour pour la série. Quand çà a fait deux mois que tu étais dans le coma, j’ai eu un coup de blues et je suis venu voir mes parents mais çà n’allait pas mieux. De toute façon, en dehors de ton réveil, rien ne m’aurait fait aller mieux. Alors j’ai pris la voiture, anéanti et désespéré et j’ai roulé, roulé, sans bien savoir où j’allais atterrir...jusqu’à ce que j’aperçoive le lac, notre lac.
Je me suis garé et j’ai marché sur les bords gelés. Je suis passé devant, ici et j’ai vu le panneau à vendre et là j’ai eu un flash, il me la fallait, pour toi, pour nous et notre famille. Sept jours après, j’étais propriétaire et j’entamais les travaux. Çà me redonnait de l’espoir, çà me donnait un but. Je savais que te faire venir ici te ramènerais...tu vois, je ne m’étais pas trompé...
Malgré ma faiblesse, je rassemble mes forces et enserre sa nuque pour lui offrir mon premier vrai baiser spontané. Je suis touchée par son aveu, je tremble et mon sang pétille dans mes veines. Ma tête commence à tourner car ce que je ressens doit encore être trop fort pour ce que je suis capable de supporter. Je cale ma tête dans son cou et il me caresse les cheveux pour apaiser l’émotion trop forte.
S : merci Wentworth, merci.
***
J'espère que cette suite vous aura plu car c'est personnellement une de celle que j'ai pris le plus de plaisir à écrire
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Sonia doit vraiment avoir hâte de se retrouver totalement autonome pour profiter de Wentworth et d'Andréas. Il va encore falloir qu'elle patiente mais le plus gros est fait, je pense.S : merci, c’est juste que je suis impatiente de redevenir totalement moi-même !
Il me fixe avec insistance et ses yeux me rendent toute chose. Il faut absolument qu’il arrête de me fixer comme çà, je n’ai plus l’habitude et çà me met mal à l’aise !
Finalement, c'est bien qu'il ne la considère pas comme une malade. Il l'aime, c'est tout, peu importe sa situation.W : tu es magnifique ! Çà me fait bizarre de te revoir comme çà, presque comme si...
S : comme s’il ne s’était rien passé ?
Son visage se referme, il sait qu’il allait dire une connerie.
W : excuse moi, c’est sorti tout seul.
Je crois qu'avec Wentworth à ses côtés, ça va être un peu durIl me prend dans ses bras et me porte pour notre première visite commune de notre nid d’amour, je suis ravie et surexcitée...il faut que je me rappelle ce que m’a dit Marcia ! Du calme Sonia, pas de gros affolements !
On voit qu'ils sont heureux, même si tout n'est pas encore parfait.W : tchut tchut tchut ! Je ne veux ni entendre ce mot dans cette maison ni voir cet objet ! Je suis là pour m’occuper de toi et avec ton poids plume, je ne risque pas le tour de rein ! Remarques...si tu continues à dévorer comme le petit dej de ce matin...c’est sur que dans quinze jours je n’y arriverai plus !
Oh le gougeât ! Non mais franchement ! Parler de moi comme çà, comme si j’avais été une grosse baleine ! Je l’insulte en français ce qui fait redoubler son rire.
Ils sont optismistes, rient. Ils profitent de chaque instant.
J'aime beaucoup ce passage. Elle a l'air si surprise et émue en comprenant où elle est. Elle doit se sentir tellement aimée par cet homme, à cet instant Et lui qui lui dit tout simplement de ne pas pleurer...
Des arbres immenses, des rosiers grimpants, une allée bordée de feuillage dans un jardin à l’anglaise et au fond, à une vingtaine de mètres...mon cœur fait un bond...le lac...notre lac, tout me revient comme un flash sur quelque chose que j’aurais pu oublier. Je suis dans la maison au bord du lac !
Des frissons me parcourent le corps alors que je regarde l’extérieur, bouche bée, croyant rêver. Je sais qu’il ne regarde pas le paysage lui, il me regarde, il contemple l’effet de sa surprise sur moi. Il est fier et heureux d’avoir une fois de plus réussi à m’émerveiller.
Je sens une pression s’exercer dans ma gorge et les larmes me montent aux yeux presque instantanément alors que surgissent les souvenirs heureux du passé que nous avons partagé ici.
W : Sonia...ne pleure pas je t’en prie...
Ce passage, durant lequel il lui explique comment il a eu l'idée d'acheter cette maison, est aussi très beau. Il se met à nu, en quelque sorte, en lui faisant part, avec beaucoup de pudeur, de sa souffrance durant ses 4 mois de coma. Ce lac, leur lac, a été une sorte de lien entre eux; le lieu de tous les espoirs et ce qui a permis à Wentworth (avec leur petit Andréas) de supporter ces longs moments de douleur et d'inquiétude...
Alors j’ai pris la voiture, anéanti et désespéré et j’ai roulé, roulé, sans bien savoir où j’allais atterrir...jusqu’à ce que j’aperçoive le lac, notre lac.
Je me suis garé et j’ai marché sur les bords gelés. Je suis passé devant, ici et j’ai vu le panneau à vendre et là j’ai eu un flash, il me la fallait, pour toi, pour nous et notre famille. Sept jours après, j’étais propriétaire et j’entamais les travaux. Çà me redonnait de l’espoir, çà me donnait un but. Je savais que te faire venir ici te ramènerait...tu vois, je ne m’étais pas trompé...
valscof- Assistant(e) du Dr Tancredi
- Nombre de messages : 195
Date d'inscription : 27/05/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Je pars en vacances durnat deux semaines, et j'ai le plaisir de lire 5 nouveaux chaputres à mon arrivée, je suis trop contente!!!!
Sonia qui se réveille, c'est trop génial!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Elle et wentworth sont trop mimi
C'ets sur que Went a fait le bon choix en achetant cette maison au bord du lac, ca a aidé Sonia à se réveiller.
Demain je me rattrappe pour les chapitres de la Wentfan, c'est super!!!
Sonia qui se réveille, c'est trop génial!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Elle et wentworth sont trop mimi
C'ets sur que Went a fait le bon choix en achetant cette maison au bord du lac, ca a aidé Sonia à se réveiller.
Demain je me rattrappe pour les chapitres de la Wentfan, c'est super!!!
angel_keikoo- Mr Crane you have a phone call...
- Nombre de messages : 1711
Age : 31
Localisation : Ailleurs
Date d'inscription : 07/07/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
waooo j'ai mis le temps pout out lire mais ça vallait le coup!!!
c'est super beau!!
enfin ils sont ensemble!!
c'est super beau!!
enfin ils sont ensemble!!
scofieldgirl- Parti au secours de Sara
- Nombre de messages : 532
Age : 34
Localisation : Dans la chambre de went
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Elle est tout simplement magnifique cette suite ! la maison à l’air merveilleusement chaleureuse, et le bonheur simple de Went et Sonia est toujours aussi touchant à lire !
blumy- Admis à l'infirmerie
- Nombre de messages : 50
Date d'inscription : 12/08/2007
Re: NINE YEARS MAJ le 20/01/08 Chap 62 L'adieu
Merci pour tous ces coms...
Y'a longtemps que je n'en avait pas eu autant çà fait plaisir !
Donc voilà la suite, heureuse d'avoir de nouveaux lecteurs, bibis à toutes !
Je suis une battante et je sais au fond de moi que je peux y arriver. Je ne veux pas attendre deux mois comme m’annonce le kiné pour retrouver l’ensemble de mes facultés. Je veux marcher avant mon fils !
J’ai commencé les séances de kiné trois jours après mon réveil. Le kinésithérapeute se déplace à domicile car Went a fait venir tout ce dont nous avions besoin ici, dans le sous-sol aménagé, pour éviter que des déplacements supplémentaires me fatiguent de trop.
Il s’appelle Davis, il a 32 ans et il est charmant, ce qui fait enrager Went quand je lui dis ! J’adore quand il fait son jaloux !
J’ai commencé par une heure de rééducation par jour la première semaine, puis, voyant que je m’en sortais bien et que je voulais aller plus vite, David est passé à une heure trente puis deux heures. Je suis éreintée après ces séances mais je commence à pouvoir faire quelques pas et je me sens mieux dans mon corps, les douleurs articulaires disparaissent au fur et à mesure.
Marcia s’occupe toujours de moi mais je suis de plus en plus autonome, plus besoin d’elle pour ma toilette ou quand je m’habille ce qui me convient mieux.
J’ai pu mettre le nez dehors il y a une semaine et j’ai admiré notre maison de l’extérieur. La façade a été refaite, identique à celle d’origine et la végétation commence à donner signe de vie depuis quelques jours. Les rosiers sont en bourgeons, et j’ai hâte de m’enivrer de l’odeur de la gigantesque roseraie qui s’étend jusque derrière le jardin et entoure la terrasse bordée de tonnelles. C’est simple, on dirait que cette maison, plantée là autour de ce lac magnifique, à trois quart d’heures de New York, a été importé de France...elle est si différente de l’architecture typique américaine et disproportionnée.
Cela fait trois semaines que je suis réveillée. Pendant que Marcia s’occupe de moi, Roxane est restée pour s’occuper d'Andréas, car même si je marche et que je gère maintenant presque tout toute seule en ce qui me concerne, je serais bien incapable de m’occuper toute seule d’Andréas toute la journée.
Went est parti depuis cinq jours pour le tournage. Paul a été compréhensif mais il ne peut pas éternellement repousser la date de reprise. Il est en Floride et sera de retour ce samedi. J’ai trop hâte, je me languis terriblement de lui, même si c’est moi qui l’ai poussé à repartir car je sais que malgré tout l’amour qu’il me porte et tout son dévouement, il a aussi besoin de s’affirmer, je sais que ses amis et la série lui manquent. Même si je suis seule, je sais au moins que je vais retrouver un Went heureux professionnellement, qui sera d’autant plus heureux de me revoir.
Nous n’avons pas parlé de nous, de notre couple, de notre famille, tout s’est installé naturellement. J’ai repris contact avec Audrey en France pour la remercier de tout ce qu’elle a fait puis j’ai fini par appeler Fred pour m’expliquer avec lui. Je ne pouvais pas tirer un trait sur lui, sur tout ce que nous avion partagé, le bon comme le mauvais, sans chercher à terminer notre histoire sur une note positive. Je ne sais si je le reverrais, mais je part en paix, je ne lui tient rigueur de rien, je l’ai blessé, il m’a fait souffrir mais nous avons réagi à temps.
Je suis complètement surexcitée aujourd’hui. Tracy doit débarquer en début d’après midi et m’emmène au centre commercial mais j’ai la conscience tranquille, j’ai l’autorisation du médecin. Nous allons nous faire belles dans un institut avec massages et tout ce qui s’en suit puis je dois aller chez le coiffeur- j’ai envie de faire la surprise à Went - et si on peut et que je ne suis pas trop fatiguée, j’aimerais faire les boutiques, car j’ai une idée derrière la tête...
Elle débarque à une heure de l’après midi, hystérique et enjouée de me voir en si bonne forme. Après un café et des discussions très intenses sur ma coupe de cheveux, nous partons, sous les recommandations militaires de Marcia. On est mortes de rire.
Je me sens légère, épanouie comme je n’ai pas été depuis longtemps. L’homme que j’aime sera là demain et j’ai envie de lui faire une surprise. Il est parti depuis 6 jours et c’est dingue les progrès que j’ai pu faire !
A deux heures et demie, nous sommes dans l’institut ou nous commençons par une épilation...totale, puis des soins du corps et enfin des massages...hum...divins. Nous sommes aux anges.
T : tu crois qu’on peut atteindre l’orgasme comme çà ?
Je n’ai pas le temps de lui répondre que nous explosons de rire.
Après ce tendre moment, j’avale un donuts avant d’aller chez le coiffeur.
T : alors, tu fais quoi ?
S : je ne sais pas...je ne veux pas trop couper...je veux rafraîchir tout çà sans tout en restant naturelle !
Elle me regarde exaspérée...pour les cheveux, plus froussarde que moi, je crois qu’y a pas !*
Le coiffeur aura finalement le dernier mot.
- très bien...je vois votre style...je peux vous proposer quelque chose ? Alors voilà...je vous ferait bien quelques mèches dorées pour rehausser le brun de vos cheveux et ensuite je coupe les longueurs de 10 cm en effilant pour éclairer votre visage...çà ne vous transformera pas mais çà égayera !
Je décide de lui faire confiance et après plus d’une heure trente de travail, le résultat me scotche. Même Tracy semble éberluée par mon reflet dans la glace.
T : ouah ! Et bien dis donc ! a mon avis il va faire un arrêt quand il va te voir comme çà ! C’est une super bonne idée ces petites mèches acajou dorée dans ton brun ! C’est juste un tout petit peu plu clair mais çà fait son effet ! et la coupe, nickel, rien à dire !
S : tu crois que çà va pas le choquer ?
T : tu rigoles ? Il va tomber à tes pieds oui !
Je remercie le coiffeur et règle la facture. La fatigue et la lassitude commencent à se faire sentir mais j’ai encore quelque chose qui me manque...
S : tu viens avec moi ?
T : tu vas où ?
S : tu connais bien ce centre commercial ?
T : oui... ?
S : alors il me faut ton magasin préféré de lingerie fine !
Tracy explose de rire. C’est mal barré.
S : qu’est-ce qui est drôle ?
T ; ta tête ! Tu crois vraiment que tu as besoin de çà ? Went est raide dingue de toi depuis...depuis...u vois je me souviens même plus depuis combien de temps alors...la lingerie si tu veux mon avis c’est pas son truc !
S : et bien je le fais aussi pour moi ! J’ai envie d’être sexy pour lui...
Devant ma détermination, elle cède et me regarde tout de même amusée. Elle me prend la main et m’entraîne dans les dédales de l’immense centre commercial. J’oublie ma fatigue, j’oublie l’heure qu’il est et nous pénétrons dans une boutique ou je sens que je vais trouver mon bonheur...
Une vendeuse s’approche de nous.
- je peux vous aider Mesdemoiselles ?
Tracy me barre le passage et s’interpose.
T : oui, mon amie cherche quelque chose pour elle...
- quel genre ?
Tracy me regarde, elle semble de plus en plus amusée par la situation et surtout par ma gêne manifeste !
S : c'est-à-dire que...je voudrais quelque chose qui soit sexy, élégant et pas trop voyant... ?
- ok, je vois...plutôt quelque chose de romantique ?
S : exactement !
Elle me tend différentes affaires et je passe en cabine pour essayer. C’est un véritable défilé et je ne me suis jamais vu comme çà, je fais très femme, c’est élégant et pas du tout choquant, je suis assez fière après tout !
Je repars avec trois déshabillés coordonnés et une dizaine d’ensemble de lingerie, mais c’est la première fois que j’accorde autant d’importance à ce type de vêtements...j’espère que çà va lui plaire !
Je ressors du magasin le cœur léger et enjoué.
Nous nous arrêtons dans un autre ou je m’achète plusieurs ensembles, des chaussures à ma taille car tout ce qui a été ramené de France m’est trop grand. Les bras chargés, nous ressortons du magasin et du centre commercial. Le coffre est chargé à bloc et je suis exténuée, exténuée et heureuse.
Je m’endors dans la voiture à peine cinq minutes après que Tracy ai démarré.
J'espère que çà vous aura plu...
Y'a longtemps que je n'en avait pas eu autant çà fait plaisir !
Donc voilà la suite, heureuse d'avoir de nouveaux lecteurs, bibis à toutes !
CHAPITRE 45 Rééducation
Je suis une battante et je sais au fond de moi que je peux y arriver. Je ne veux pas attendre deux mois comme m’annonce le kiné pour retrouver l’ensemble de mes facultés. Je veux marcher avant mon fils !
J’ai commencé les séances de kiné trois jours après mon réveil. Le kinésithérapeute se déplace à domicile car Went a fait venir tout ce dont nous avions besoin ici, dans le sous-sol aménagé, pour éviter que des déplacements supplémentaires me fatiguent de trop.
Il s’appelle Davis, il a 32 ans et il est charmant, ce qui fait enrager Went quand je lui dis ! J’adore quand il fait son jaloux !
J’ai commencé par une heure de rééducation par jour la première semaine, puis, voyant que je m’en sortais bien et que je voulais aller plus vite, David est passé à une heure trente puis deux heures. Je suis éreintée après ces séances mais je commence à pouvoir faire quelques pas et je me sens mieux dans mon corps, les douleurs articulaires disparaissent au fur et à mesure.
Marcia s’occupe toujours de moi mais je suis de plus en plus autonome, plus besoin d’elle pour ma toilette ou quand je m’habille ce qui me convient mieux.
J’ai pu mettre le nez dehors il y a une semaine et j’ai admiré notre maison de l’extérieur. La façade a été refaite, identique à celle d’origine et la végétation commence à donner signe de vie depuis quelques jours. Les rosiers sont en bourgeons, et j’ai hâte de m’enivrer de l’odeur de la gigantesque roseraie qui s’étend jusque derrière le jardin et entoure la terrasse bordée de tonnelles. C’est simple, on dirait que cette maison, plantée là autour de ce lac magnifique, à trois quart d’heures de New York, a été importé de France...elle est si différente de l’architecture typique américaine et disproportionnée.
Cela fait trois semaines que je suis réveillée. Pendant que Marcia s’occupe de moi, Roxane est restée pour s’occuper d'Andréas, car même si je marche et que je gère maintenant presque tout toute seule en ce qui me concerne, je serais bien incapable de m’occuper toute seule d’Andréas toute la journée.
Went est parti depuis cinq jours pour le tournage. Paul a été compréhensif mais il ne peut pas éternellement repousser la date de reprise. Il est en Floride et sera de retour ce samedi. J’ai trop hâte, je me languis terriblement de lui, même si c’est moi qui l’ai poussé à repartir car je sais que malgré tout l’amour qu’il me porte et tout son dévouement, il a aussi besoin de s’affirmer, je sais que ses amis et la série lui manquent. Même si je suis seule, je sais au moins que je vais retrouver un Went heureux professionnellement, qui sera d’autant plus heureux de me revoir.
Nous n’avons pas parlé de nous, de notre couple, de notre famille, tout s’est installé naturellement. J’ai repris contact avec Audrey en France pour la remercier de tout ce qu’elle a fait puis j’ai fini par appeler Fred pour m’expliquer avec lui. Je ne pouvais pas tirer un trait sur lui, sur tout ce que nous avion partagé, le bon comme le mauvais, sans chercher à terminer notre histoire sur une note positive. Je ne sais si je le reverrais, mais je part en paix, je ne lui tient rigueur de rien, je l’ai blessé, il m’a fait souffrir mais nous avons réagi à temps.
Je suis complètement surexcitée aujourd’hui. Tracy doit débarquer en début d’après midi et m’emmène au centre commercial mais j’ai la conscience tranquille, j’ai l’autorisation du médecin. Nous allons nous faire belles dans un institut avec massages et tout ce qui s’en suit puis je dois aller chez le coiffeur- j’ai envie de faire la surprise à Went - et si on peut et que je ne suis pas trop fatiguée, j’aimerais faire les boutiques, car j’ai une idée derrière la tête...
Elle débarque à une heure de l’après midi, hystérique et enjouée de me voir en si bonne forme. Après un café et des discussions très intenses sur ma coupe de cheveux, nous partons, sous les recommandations militaires de Marcia. On est mortes de rire.
Je me sens légère, épanouie comme je n’ai pas été depuis longtemps. L’homme que j’aime sera là demain et j’ai envie de lui faire une surprise. Il est parti depuis 6 jours et c’est dingue les progrès que j’ai pu faire !
A deux heures et demie, nous sommes dans l’institut ou nous commençons par une épilation...totale, puis des soins du corps et enfin des massages...hum...divins. Nous sommes aux anges.
T : tu crois qu’on peut atteindre l’orgasme comme çà ?
Je n’ai pas le temps de lui répondre que nous explosons de rire.
Après ce tendre moment, j’avale un donuts avant d’aller chez le coiffeur.
T : alors, tu fais quoi ?
S : je ne sais pas...je ne veux pas trop couper...je veux rafraîchir tout çà sans tout en restant naturelle !
Elle me regarde exaspérée...pour les cheveux, plus froussarde que moi, je crois qu’y a pas !*
Le coiffeur aura finalement le dernier mot.
- très bien...je vois votre style...je peux vous proposer quelque chose ? Alors voilà...je vous ferait bien quelques mèches dorées pour rehausser le brun de vos cheveux et ensuite je coupe les longueurs de 10 cm en effilant pour éclairer votre visage...çà ne vous transformera pas mais çà égayera !
Je décide de lui faire confiance et après plus d’une heure trente de travail, le résultat me scotche. Même Tracy semble éberluée par mon reflet dans la glace.
T : ouah ! Et bien dis donc ! a mon avis il va faire un arrêt quand il va te voir comme çà ! C’est une super bonne idée ces petites mèches acajou dorée dans ton brun ! C’est juste un tout petit peu plu clair mais çà fait son effet ! et la coupe, nickel, rien à dire !
S : tu crois que çà va pas le choquer ?
T : tu rigoles ? Il va tomber à tes pieds oui !
Je remercie le coiffeur et règle la facture. La fatigue et la lassitude commencent à se faire sentir mais j’ai encore quelque chose qui me manque...
S : tu viens avec moi ?
T : tu vas où ?
S : tu connais bien ce centre commercial ?
T : oui... ?
S : alors il me faut ton magasin préféré de lingerie fine !
Tracy explose de rire. C’est mal barré.
S : qu’est-ce qui est drôle ?
T ; ta tête ! Tu crois vraiment que tu as besoin de çà ? Went est raide dingue de toi depuis...depuis...u vois je me souviens même plus depuis combien de temps alors...la lingerie si tu veux mon avis c’est pas son truc !
S : et bien je le fais aussi pour moi ! J’ai envie d’être sexy pour lui...
Devant ma détermination, elle cède et me regarde tout de même amusée. Elle me prend la main et m’entraîne dans les dédales de l’immense centre commercial. J’oublie ma fatigue, j’oublie l’heure qu’il est et nous pénétrons dans une boutique ou je sens que je vais trouver mon bonheur...
Une vendeuse s’approche de nous.
- je peux vous aider Mesdemoiselles ?
Tracy me barre le passage et s’interpose.
T : oui, mon amie cherche quelque chose pour elle...
- quel genre ?
Tracy me regarde, elle semble de plus en plus amusée par la situation et surtout par ma gêne manifeste !
S : c'est-à-dire que...je voudrais quelque chose qui soit sexy, élégant et pas trop voyant... ?
- ok, je vois...plutôt quelque chose de romantique ?
S : exactement !
Elle me tend différentes affaires et je passe en cabine pour essayer. C’est un véritable défilé et je ne me suis jamais vu comme çà, je fais très femme, c’est élégant et pas du tout choquant, je suis assez fière après tout !
Je repars avec trois déshabillés coordonnés et une dizaine d’ensemble de lingerie, mais c’est la première fois que j’accorde autant d’importance à ce type de vêtements...j’espère que çà va lui plaire !
Je ressors du magasin le cœur léger et enjoué.
Nous nous arrêtons dans un autre ou je m’achète plusieurs ensembles, des chaussures à ma taille car tout ce qui a été ramené de France m’est trop grand. Les bras chargés, nous ressortons du magasin et du centre commercial. Le coffre est chargé à bloc et je suis exténuée, exténuée et heureuse.
Je m’endors dans la voiture à peine cinq minutes après que Tracy ai démarré.
***
J'espère que çà vous aura plu...
soso_burrows- Arrivé au Nouveau Mexique
- Nombre de messages : 386
Age : 45
Localisation : Paris
Date d'inscription : 11/06/2007
Page 7 sur 12 • 1, 2, 3 ... 6, 7, 8 ... 10, 11, 12
Sujets similaires
» It Should Be Best Years Of Our Lives
» neighbors CHAP23 stop plus de lectrice...la suite ailleurs!
» Les turbulences du coeur... Chap #54# 14/08/08
» What we don't know -WESA (chap 17 - partie 1 - 18-12-08)
» neighbors CHAP23 stop plus de lectrice...la suite ailleurs!
» Les turbulences du coeur... Chap #54# 14/08/08
» What we don't know -WESA (chap 17 - partie 1 - 18-12-08)
Undeniable Attraction @ Your Biggest Ressource about Michael & Sara :: Sara & Michael / Wentworth & Sarah :: Fanfiction
Page 7 sur 12
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum